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Réinventons Genève ! DOSSIER VOTATIONS DE FÉVRIER 2014 RETOUR DE CAMPAGNE Décembre 2013 Création par UNE (uneagence.ch) Par amour de Genève MAGAZINE DU PLR GENEVOIS

Le Nouveau Genevois, décembre 2013

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Magazine du PLR Genève

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Page 1: Le Nouveau Genevois, décembre 2013

Réinventons Genève !

DOSSIER VOTATIONSDE FÉVRIER 2014

RETOUR DE CAMPAGNE

Décembre 2013

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Par amour de Genève

MAGAZINE DU PLR GENEVOIS

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LE NOUVEAU GENEVOIS – Décembre 2013

SOMMAIREDécembre 2013

EDITOP. 4

PRÉSIDENCE PLR POUR RÉINVENTER GENÈVEP. 5

ISABEL : HONNEUR À TOI ET MERCIP. 6

HOMMAGES À GABRIEL BARRILLIERP. 7

HOMMAGES AUX DÉPUTÉS SORTANTS ET NON RÉÉLUSP. 8-9

REMERCIEMENTS À ELIANE BURNIER P. 10

DES SIÈGES EN MOINS… ET APRÈS ?P. 12-13

RETOUR DE CAMPAGNEP. 14

ACTUALITÉ PARLEMENTAIRE ET INVENTAIRE DES PROJETS PLR PENDANTS DEVANT LE GRAND CONSEILP. 16-18

VERSOIX RÉINVENTE SON CENTRE-VILLEP. 29

L’ÈRE DU PORTE-PLAINTESP. 30

CHEVAL ET BUREAUCRATIEP. 31

ARRÊT DÉFINITIF DE LA CENTRALE NUCLÉAIRE DE MÜHLEBERG EN 2019P. 32

RETOUR SUR L’ASSEMBLÉE DES DÉLÉGUÉS DU PLR SUISSE DU 12 OCTOBREP. 33

AGORA DU PLR : LA PAROLE AUX MILITANTSP. 34-35

RÉDACTION:Le Nouveu Genevois est l’organe officieldu PLR. Les Libéraux-Radicaux Genève.Les articles ne reflètent toutefois pasnécessairement l’opinion du parti.13, boulevard Emile-Jaques-Dalcroze1205 Genè[email protected]él : 022 818 42 42

ABONNEMENT:Abonnement (1 an) : Fr. 60.–Abonnement de soutien : Fr. 200.–Paraît 10 fois par anCCP : 01-47300-5

RÉDACTRICE EN CHEF:Sophie Creffield, Secrétaire géné[email protected]

EDITEUR RESPONSABLE: PLR Genève

MARKETING & PUBLICITÉ:Publi Annonces SAChemin de la Charpente 31219 Le [email protected]

CONCEPT COUVERTURE: UNE (uneagence.ch)

CRÉATION ET RÉALISATION:UNE (uneagence.ch)

AGENDADécembre

9 janv Stammtisch au VOC, rue des Chaudronniers 5, 1204 Genève, de 12h à 14h.

10 janv Apéritif-raclette du PLR Lancy, Pavillon de l’Orangerie, chemin de Surville 12, 1213 Lancy, dès 18h30.

13 janv Apéritif des vœux du Cercle du Faubourg, Restaurant des Vieux-Grenadiersrue de Carouge 92, 1205 Genève, dès 19h.

14 janv Apéritif du PLR Petit-Saconnex du débutd’année, lieu à définir, dès 19h, s’inscrire auprès de Rémy Burri (079 683 88 27 ou [email protected]).

16 janv Apéritif de début d’année du PLR, Café Restaurant du parc des Bastions, dès 18h30. RSVP d’ici au 9 janvier 2014, www.plr-ge.ch rubrique « agenda »

21 janv Les Mardis du Cercle : Renaud Gautier, député, « partenariat public-privé ». Restaurant la Plaine Lune, avenue du Mail 14bis, à 12h15. Inscription par poste jusqu’au vendredi 17 janvier auprès d’Horace Gautier, rue Eynard 6, 1205 Genève ou par e-mail jusqu’au lundi 20 janvier à 12h à [email protected].

21 janv Agora, Prévention et drogue

29 janv Conférence du Cercle du Faubourg : Genève laboratoire des révolutions. Intervenant : M. Philippe Souaille. Au Restaurant des Vieux-Grenadiers, rue de Carouge 92, 1205 Genève, dès 19h.

31 janv GECC au siège du PLR Genève avec la participation de M. François Longchamp, bd Jaques-Dalcroze 13, 1205 Genève, de 12h15 à 13h45.

Février9 févr Votation populaire.

18 févr Conférence du Cercle du Faubourg : Transport et circulation à Genève, quelles conséquences pour l’économie. Intervenant : M. Michel Balestra.Au Restaurant des Vieux-Grenadiers, rue de Carouge 92, 1205 Genève, dès 19h.

Mai18 mai Votation populaire.

22 mai Assemblée générale du PLR.

Mars20 mars ADD pour la votation mai 2014.

Date à définir Assises: Formation & emploi

Juin12 juin ADD pour la votation septembre 2014, Veyrier.

Septembre25 sept ADD pour la votation novembre 2014, Bernex.

28 sept Votation populaire.

Août16 août Université d’été du PLR.

Novembre30 nov Votation populaire.

Janvier

- Lefondsd’infrastructureferroviaire(FIF)serabénéfiquepourGenèveetlaSuisseromande- LaSuissealetauxd’avortementsleplusbasd’Europe!- Initiativecontrel’immigration:unremèdequivatuerlepatient- Plusdeplacedecrèchespournosenfants- Modificationdelaloisurleszonesdedéveloppement

P. 19-27 Votations de février 2014

Bonnesfêtesdefind’annéeàtous!

16 janvier Apéritif PLR de début d’année, Restaurant du parc des Bastions, dès 18h30

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LE NOUVEAU GENEVOIS – Décembre 2013 LE NOUVEAU GENEVOIS – Décembre 2013

EDITO

ParAlain-DominiqueMauris,PrésidentduPLRGenève

Ce dernier numéro 2013 du NG me permet de revenir sur les élections et notre dernière ADD.

Les élections contrastées et décevantes du Grand Conseil et du Conseil d’Etat accusent un recul d’environ 4%, même si 1 électeur sur 4 a voté PLR, et la perte d’un siège au Conseil d’Etat. Elles nous ont choqué alors que tout démontrait que le PLR était de plus en plus en force : beaucoup de nouvelles adhésions, participations intenses à nos manifestations (uni d’été, Assises, ADD…) et travail soutenu de nos élus en sont des exemples. Chacun a pu s’exprimer lors de notre AGORA du 22 novembre. De nombreuses pistes ont été projetées. Merci encore à toutes celles et ceux qui nous ont soutenu, pour les très nombreux messages de confiance reçus et la loyauté exprimée.

Nous avons perdu des sièges en ne votant pas compact et en nous nuisant ainsi nous-mêmes. Même si nos campagnes ont été appréciées par beaucoup, ce sont bien les très nombreux biffages d’Isabel Rochat et la poussée populiste sur notre droite qui nous ont fait perdre des forces. La faute principale n’est donc pas chez les autres ou à cause d’une mauvaise stratégie, mais bien chez nous par manque de cohérence interne et de capacité à convaincre. Par contre, Pierre Maudet et François Lonchamp ont réalisé des scores historiques inégalés à ce jour. Ce plébiscite des électeurs doit aussi nous interroger sur le pourquoi de tels succès. Apprenons de nos défaites et de nos victoires !

Les victoires et les défaites nous mettent au pied du mur pour nous améliorer. Les remises en question se portent sur la lisibilité et la crédibilité de nos messages et de nos projets politiques, mieux cibler nos actions et les rendre plus pragmatiques, sortir de notre retenue légendaire et oser innover, améliorer la communication, susciter la confiance de l’électeur et l’écoute de la population.

Revenons sur notre assemblée du 5 décembre, lors de laquelle les délégués genevois ont remercié plusieurs des nôtres pour leur engagement à promouvoir les valeurs PLR. Ce fut un moment émouvant surtout lorsque nous avons exprimé à Isabel Rochat notre reconnaissance et notre grande déception pour sa non-réélection. L’assemblée a remercié chaleureusement le premier citoyen de Genève : le président Gabriel Barrillier, qui de son perchoir a défendu avec rigueur et brio tant Genève que le parti, nos députés sortants qui ont donné beaucoup de temps pour l’accom-plissement de leurs mandats et bien entendu avec émotion Mme Eliane Burnier pour les 33 années passées au Parti Libéral puis au PLR comme secrétaire. Enfin, Lucien Scherly pour son travail assidu en tant qu’assistant parlementaire durant ces 3 dernières années.

Les délégués se sont aussi prononcés sur les sujets des votations de février 2014. Enjeux importants qui engagent l’avenir et le développement de notre pays. Espérons que les électeurs continueront à nous faire confiance en suivant nos recommandations.

En effet, en 2013, les Genevois se sont prononcés sur 14 sujets de votations et les positions du PLR ont été suivies plus de 10 fois ! Le PLR démontre ainsi qu’il est le parti le plus en phase avec la majorité de la population.

Il me reste à vous souhaiter de joyeuses fêtes et je me réjouis de vous retrouver l’année prochaine lors de notre apéritif du nouvel an le 16 janvier 2014 pour, tous ensemble, poursuivre notre engagement pour nos Communes, notre Canton et notre Pays.

ParSophieCreffield

PRÉSIDENCE PLR POUR RÉINVENTER GENÈVEFrançoisLongchampprésideraleConseild’Etatjusqu’auprintemps2018.Lepointsurlamissiondeceprésident«nouvellemouture»,quiselonlanouvelleconstitutionestdésignépourtoutelalégislature.

’Assemblée constituante avait été élue pour repenser les institutions du canton: sup-primer les doublons, répartir

les tâches entre communes et canton, rendre nos processus de décision plus ef-ficaces », rappelle François Longchamp. Qui conclut, cinglant: « Elle n’a pas su, pas pu, ou pas voulu le faire. Si ce n’est en déléguant cette tâche au Conseil d’Etat et au Grand Conseil. »

Nul doute que c’est là le tout gros dossier que devra conduire François Longchamp à la tête du nouveau « département pré-sidentiel ». Et l’élu de rappeler: « Aucune collectivité en Europe ne dispose d’autant de revenus fiscaux par habitant, si l’on additionne les communes et le canton. Pourtant, nous avons la dette la plus élevée de Suisse, et des prestations pas forcément meilleures que chez nos voisins. »

Selon lui, la cause majeure de ce désé-quilibre n’est pas dans une culture qui serait trop dépensière dans notre canton. Elle réside bien plus dans le fait que les communes et les cantons se sont mal réparti les tâches. Doublons, lenteurs, allers-retours interminables, enchevê- trement de missions: voilà ce qu’il faudra changer durant cette législature. En effet,

les trésors d’inventivité et de précision qui font la gloire des horlogers genevois, on les retrouve à l’œuvre dans les entrelacs infinis de services, de bureaux, d’admi-nistrations et d’offices. Et tout comme pour les horlogers, plus il y a de compli-cations, plus c’est cher…

Ce dossier sera intimement lié à la ré-forme de la fiscalité communale, initiée par David Hiler, que devra poursuivre Serge Dal Busco. Un chantier gigan-tesque, mais qui en vaut la peine. Dans le canton de Vaud, c’est un chantier similaire (« EtaCom ») qui a permis à nos voisins, en une seule législature, de résorber leur dette publique.

Autre enjeu essentiel de la législature: parvenir à un accord solide sur la fiscalité des entreprises. 40 000 emplois à forte valeur ajoutée sont directement concernés. Mais c’est bien plus encore: c’est le sta-tut même de Genève comme ville pros-père et attrayante qui est en jeu. « Sans ses multinationales, sans ses banques, sans son environnement international, Genève est condamnée au déclin. »

Le président sera chargé aussi de l’ense- mble des relations extérieures du canton: avec la région d’abord, avec les autres

cantons et la Confédération, mais aussi avec la Genève internationale. C’est une évolution intéressante que l’on doit à la nouvelle constitution, qui a souhaité que le gouvernement se préoccupe véritable-ment de l’évolution de la Genève inter-nationale, avec une vision cohérente et durable. Car dans ce domaine aussi, la concurrence mondiale fait rage.

Précisons que la Chancellerie deviendra de facto le secrétariat général du départe- ment présidentiel. Autrement dit: l’admi-nistration montre l’exemple, puisqu’elle passe de 8 secrétariats généraux, à 7. Cette réduction devra toutefois veiller à ne pas sacrifier les compétences dont l’Etat a besoin pour se repenser, se réfor-mer, et continuer d’évoluer.

Enfin, le président aura la charge de « veiller à la cohérence de l’action gou-vernementale ». Ce qui n’est pas une mince affaire avec cinq élus nouveaux. Le Discours de Saint-Pierre du 10 dé-cembre nous en dira plus sur ses orienta-tions. Du moins la répartition des dépar-tements, opérée à la satisfaction de tous, démontre-t-elle que ce Conseil d’Etat a pris de bons rails.

«L

Le PLR félicite Pierre Maudet, qui a entrepris de grands chantiers et déjà obtenu de magnifiques résultats dans le domaine de la sécurité et conserve ce département crucial pour la qualité de vie à Genève. Le PLR se réjouit que l’économie soit également attribuée à ce Conseiller d’Etat, plébiscité lors des dernières élections. Pierre Maudet relève le défi et s’attèle à un secteur dans lequel les attentes sont énormes, tant il est essentiel pour nos emplois de maintenir la compétitivité de l’économie genevoise. Fort de ces deux domaines, Pierre Maudet va diriger un département à la hauteur de son envergure et le PLR lui apporte également tout son soutien. Un article lui sera consacré dans le prochain NG.

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LE NOUVEAU GENEVOIS – Décembre 2013 LE NOUVEAU GENEVOIS – Décembre 2013

ISABEL : HONNEUR À TOI ET MERCI

ParJacques-SimonEggly

es élections au Conseil d’Etat ont offert un grand motif de satisfaction au PLR : deux des siens élus en tête. Cette satis-

faction s’accompagne d’une tristesse : la non-élection d’Isabel Rochat. Les com-mentateurs et un certain nombre de militants , surtout de souche libérale, y ont vu un échec de feu le Parti libéral et donc des Libéraux en général du fait que les deux élus sont des anciens Radi-caux; et un risque de déséquilibre entre les deux branches rassemblées en PLR. Il faut écarter ce genre de commentaire où se réveille chez quelques uns une digestion non encore accomplie de la fusion. La prochaine fois, il y aura peut être un élu de souche libérale. Mais pour la plupart des militants il sera lui aussi PLR, de ce nouveau grand Parti qui se doit de conjuguer le meilleur des deux traditions.

Dire cela ce n’est pas renier la marque libérale.

Précisément, Isabel Rochat en est une sorte d’incarnation. Regardez-la. Une dis-tinction d’allure qui est tout simplement naturelle chez elle. Elle reflète un carac-tère, un état d’esprit. Avez-vous jamais entendu Isabel Rochat tenir des propos qui eussent flirté avec la mesquinerie, la malveillance, la petitesse ? Jamais. Porteuse de cette valeur de liberté individuelle mais qui est responsable, civique, solidaire elle s’est engagée avec cœur dans sa commune et pour son Canton. Le Parti libéral, lors d’une primaire, l’avait dési-gnée comme candidate plutôt qu’Olivier Jornot, lequel est devenu, depuis, un formidable procureur général. Il faut reconnaître que le Conseil d’Etat d’alors

ne lui a pas fait de cadeau. Prendre la tête du Département de la sécurité en pleine déstabilisation, avec un syndicat de police difficile ! Il eût fallu être un extraterrestre pour ne faire aucune er-reur. Mais quel travail de fond, malheu-reusement trop dans l’ombre : pour une nouvelle loi sur la police, pour de nouvelle places de détention, pour la création d’une Brigade anticriminalité qui a montré son efficacité. Pierre Maudet se plaît à recon- naître qu’il a grandement bénéficié ensuite de ce travail de labour. Et puis un chan-gement de département laissant trop peu de temps à Isabel afin qu’elle pût y ex- poser les fruits de son action. Et voilà. Trop de militants PLR n’ont pas voulu voir ce qu’il y avait derrière un rideau de scène qu’ils ont trouvé léger. Ceux-là ont préféré céder à la tentation du pana-chage plutôt que d’en rester à une vertu de fidélité et de confiance. Dont acte.

Il y aurait eu pour Isabel raison d’exprimer de la rancœur, de l’aigreur. Eh bien, mes amis quelle sortie, forçant l’admiration notamment des journalistes ! Quelle dignité quelle classe ! Non Isabel n’a pas raté sa sortie. Elle fut stupéfiante et admi-rable durant tout ce dimanche électoral. On sait qu’Isabel va trouver d’autres engagements sans tourner pour autant le dos à ses attaches politiques. Pour ce qu’elle a fait, pour le courage qu’elle a montré et surtout pour ce qu’elle est, Honneur à celle qui fut l’élue des Libé-raux et qui prend juste un peu de distance en grande dame du PLR.

ParAlain-DominiqueMauris

HOMMAGE À GABRIEL BARRILLIER : LA TROP COURTE PRÉSIDENCE D’UN DÉPUTÉ MODÈLE

L

U

SERGE HILTPOLD PREMIER CHEF DE GROUPE PLR

n an, telle est la règle. Mais on regrette déjà la présidence du député PLR, élu par 89 voix sur… 89, l’automne dernier.

Hommage.

Ce résultat de 2012, Gabriel Barrillier l’a dû tant à son travail de député qu’à son engagement pour Genève. Conciliant et pragmatique, faisant systématiquement primer l’intérêt général, il a su montrer de l’intérêt pour des sujets variés : trans-ports, constructions, mais aussi partenariat

social, emploi, familles, petite enfance. Bref, un député de milice modèle ! Avec constance, Gabriel Barrillier a œuvré, bien avant son accession au Parlement en 2001, à faire converger les intérêts et à obtenir des progrès pour tous, par le partenariat social notamment.Le président Barrillier a tenu d’une main habile le gouvernail d’un Grand Conseil naviguant souvent, en année électorale, dans des conditions difficiles. A l’heure du bilan, c’est un sans-faute qu’il réalise : comme représentant de l’institution à

l’extérieur, il aura contribué activement à redonner des couleurs à l’image du Grand Conseil. En plénière, imperturbable, il a présidé avec brio des débats lors desquels la moindre maladresse menaçait d’enflam- mer une salle surchauffée.

Au nom du parti, bravo et merci à Gabriel Barrillier, qui regagne donc son siège de député. Avec le sentiment du devoir accompli.

Ivan Slatkine se retire après avoir officié deux ans comme chef du groupe libéral, et, en alternance avec Charles Selleger, comme chef des députés radicaux.

Les deux anciens groupes ayant été remplacés, la députation s’est donné un nouveau chef, en la personne de Serge Hiltpold, acclamé par ses collègues. Elu en 2009, brillamment réélu en tête de la liste le 6 octobre dernier, l’entrepreneur carougeois était incontestablement le mieux

placé pour succéder à ses prédécesseurs ! Ces dernières années, il s’est illustré en particulier au sein des commissions de l’économie, des affaires sociales et des droits politiques. Il a montré toute sa détermination dans la défense des PME, de l’emploi et des libertés à Genève.

Le PLR tient à remercier Ivan Slatkine, qui retrouve sa casquette de « simple député » après deux ans de travail comme chef du groupe libéral et chef

des députés PLR. Un engagement de tous les instants, pour mener à bon port deux équipes de députés, de la création du parti jusqu’à l’élection du 6 octobre. Hommage également à Charles Selle-ger, qui a de son côté présidé le groupe radical depuis 2011 et mené les députés PLR en alternance avec son homologue du groupe libéral.

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LE NOUVEAU GENEVOIS – Décembre 2013 LE NOUVEAU GENEVOIS – Décembre 2013

ParIvanSlatkine

HOMMAGE AUX DÉPUTÉS SORTANTS ET NON RÉÉLUS

esdames et Messieurs, Chers amis,

J’ai l’honneur en ma qualité de chef de groupe sortant, de pouvoir rendre hommage ce soir aux députés sortants qui ne se sont pas représentés et à ceux qui, contre leur gré, n’ont pas été réélus. Sur un groupe qui comptait un total de 31 députés, 10 d’entre eux sont concernés, soit près du 1/3 de la députa-tion sortante ce qui n’est pas négligeable. Je commencerai mon hommage par les députés qui ne se sont pas représentés et qui sont au nombre de 7. Honneur aux femmes en citant pour commencer Christiane Favre, qui a siégé durant deux législatures au Grand Conseil. Christiane fut une députée très active dont la qua-lité de sa plume et de ses interventions resteront gravés au sein de notre groupe. Christiane fut aussi une des chevilles ou-vrières de la Revue des députés et il est certain qu’il ne sera pas facile de la rem-placer. Vient ensuite Nathalie Chaix. Nathalie nous aura accompagnés durant une législature. Bien que discrète lors des séances plénières, Nathalie s’est toujours engagée à 100% dans les dossiers qu’elle a traité en commission et ses interven-tions remplies de bon sens ont toujours apporté une plus-value à la qualité de nos débats. Ces hommages au féminin se terminent avec ceux que j’adresse à

Patricia Läser, qui a passé 2 législatures au sein du Grand Conseil. Marquée par une fidélité sans faille à ses magistrats, Patricia a apporté à notre groupe son bon sens terrien et a toujours défendu des valeurs qui nous sont chères telles que celles de la responsabilité et de la solidarité.

Passons à présent à l’un des piliers de l’ex-députation radicale, je pense à notre ami Jacques Jeannerat. Jacques c’est 12 ans de Grand Conseil, un engagement sans faille pour la défense des intérêts économiques de notre Canton, pour le sport ou encore une meilleure mobilité. Très actif tant à la commission des finances qu’à la commission de l’économie ou des transports, Jacques s’est toujours engagé à fonds dans ses dossiers et a défendu avec ardeur nos valeurs. Direct, franc, Jacques a aussi été le chef de la députa-tion fusionnée en alternance avec Olivier Jornot avant que ce dernier ne se fasse élire au poste de Procureur de la Répu-blique. Après Jacques, citons François Haldemann. François qui fut élu il y a 4 ans a été un député fidèle et engagé, qui a toujours défendu les valeurs du PLR. On se souviendra de son rapport fleuve sur le plan directeur d’aména-gement 2013 qui fut adopté à une très large majorité par notre Grand Conseil. Vient ensuite David Amsler. David est

entré au Grand Conseil en 2005 avec une riche expérience politique commu-nale. Très engagé dans tous les sujets touchant au logement, à l’aménagement et à la construction, il a amené à notre députation non seulement toute son ex-périence d’ingénieur professionnel, mais aussi sa passion pour le développement et la réalisation de projets. Toujours à la recherche d’idées pour faire avancer Genève, David n’a pas compté son temps pour nous présenter des projets inno-vants pour le développement de Genève. Pour conclure cette liste des députés qui ont fait le choix de ne pas se représenter, rendons enfin hommage à Francis Walpen. Francis qui avait occupé des postes de haut fonctionnaire dans l’administration s’est engagé en politique à sa retraite et n’a connu que de francs succès. Elu bril-lamment au Grand Conseil en 2005, il a ensuite été élu au Conseil administratif de sa commune de Chêne-Bougeries. Grand Expert de l’administration, fin con- naisseur des finances publiques, Francis a été un député très actif dans l’ensemble des commissions dans lesquelles il a siégé.

S’il fut aisé de rendre hommage aux députés qui ont fait le choix de ne pas se représenter, il est plus délicat de rendre hommage à ses collègues qui ont fait le choix de continuer leur action politique mais qui n’ont malheureusement pas été

réélu le 6 octobre dernier. Ces députés sont au nombre de trois.

Le premier que je souhaite citer est Alain Meylan. Elu en 2001 sur la liste libé-rale, Alain a été un des députés les plus actifs de notre groupe ces 12 dernières années. Engagé sur tous les sujets tou-chant à la mobilité et à la fiscalité, Alain a été un des piliers de nos actions menées dans ces deux domaines. Rapporteur de majorité sur la baisse d’impôts de 2009, acteur incontournable au niveau du dé- veloppement de la mobilité dans notre Canton, Alain avait un sens poussé de la politique sachant trouver des accords avec nos adversaires quand cela était né-cessaire. Alain qui a manqué son élection cette année pour 1 voix a fait le choix de se retirer de la vie parlementaire malgré le fait qu’il aurait pu siéger comme sup-pléant. Après 12 ans d’activité intense et de nombreux sacrifices professionnels et familiaux, on peut comprendre et res- pecter sa décision même si, par son départ, il va créer un grand vide au sein de notre groupe. La deuxième personne qui n’a pas été réélue est Nathalie Schneuwly. Elue il y a 4 ans, Nathalie a toujours su apporter sa bonne humeur et son en-thousiasme au sein du groupe. Après 4 premières années passées au parlement, Nathalie avait l’envie de poursuivre son engagement pour mettre en application

toute l’expérience acquise ses 4 dernières années. Sa non-réélection est donc mal- heureuse tant elle aurait pu poursuivre un engagement qui était basé sur la passion et l’envie d’apporter un plus à la collec-tivité. Je terminerai ces hommages en parlant de celui qui a été mon « double » pendant 2 ans au poste de chef de groupe, Charles Selleger. Charles qui a passé 2 législatures au sein du Grand Conseil a été un député engagé sur tous les fronts. Les idées claires, défendant un Etat moins gourmand en matière d’argent public, il s’est engagé avec vigueur et passion dans tous les dossiers qu’il a gérés. Il fut aussi ces 2 dernières années un chef de groupe de qualité avec qui je me suis toujours parfaitement entendu. J’ai décou- vert une personne pleine de bon sens, fidèle à ses principes et toujours prête à défendre les valeurs qui sont les nôtres avec une volonté indéfectible de réduire la dette qui pèse sur les générations futures.

Une fois cité l’ensemble des députés qui ont quitté volontairement ou pas le groupe, je tiens enfin à rendre hommage au der-nier assistant politique du groupe libéral, M. Lucien Schernly. Lucien qui avait accompagné le groupe des constituants issus du parti radical a rejoint notre groupe suite au départ de Géraldine Chanton. Cheville ouvrière du groupe, il nous a assisté en binôme avec Julien Marquis.

Toujours disponible, il a non seulement assisté le chef de groupe dans l’ensemble de ses tâches mais il a aussi toujours ré-pondu présent à la demande des députés pour rédiger des textes parlementaires ou encore pour passer les vendredis soir de session parlementaire pour rédiger notre newsletter.

Le groupe PLR se retrouve en ce début de nouvelle législature amputé de 7 sièges. Je souhaite que mon successeur dans 4 ans et demi n’ait pas à prendre autant de temps pour rendre hommage aux dépu-tés sortants ou non réélus. Au contraire, mon souhait le plus cher est que dans 4,5 ans le PLR gagne les sièges qu’il a perdu ces dernières années et que tous les députés sortants se représentant soient réélus. Car ils le méritent ! Etre député est un engagement de tous les instants. C’est dans une certaine mesure un sacrifice que chacun de nous fait pour le bien de la collectivité et je ne peux qu’être rempli d’admiration quand je vois autant de compétences et de talents s’engager pour la chose publique.

Encore un grand merci à vous tous, Christiane, Mathilde, Patricia, Jacques, François, David, Francis, Alain, Nathalie, Charles et Lucien. Vous avez toutes et tous été de dignes ambassadeurs du PLR et de ses valeurs !

M

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LE NOUVEAU GENEVOIS – Décembre 2013 LE NOUVEAU GENEVOIS – Décembre 2013

ParSophieCreffield

CHÈRE ELIANE

hère Eliane,

En tant que Secrétaire géné-rale actuelle du PLR Genève,

il me revient l’honneur et le plaisir de t’adresser quelques mots au nom de tous mes prédécesseurs qui ont travaillé avec toi ces trente dernières années. Je ne prendrai pas le risque ici de les citer… au risque d’en oublier… de mélanger les L et les R… je ne voudrais pas heurter les sensibilités et faire une grande salade… d’ailleurs, la gardienne de la mémoire du parti libéral et maintenant du PLR… c’est bien toi !

La seule, capable de nous retrouver tous les anciens Secrétaires généraux, Présidents de parti, les anciens conseillers Nationaux, Conseillers aux Etats, les anciens Conseil- lers d’Etats, Présidents du Grand Conseil, Députés, Maires, Conseillers adminis-tratifs, conseillers municipaux, magistrats judiciaires et j’en passe… c’est toi.

Tu es la gardienne de la grande et de la petite histoire… avec tous, tu auras vécu les campagnes électorales, les victoires et les défaites de l’intérieur discuté « le coup » avec chacun… tu connais tous les secrets…Descaillet doit bien t’envier… mais il n’a qu’à se tenir tranquille, il ne saura rien !

Oui, parce qu’avec toi Eliane, constance, discrétion, droiture, élégance et sens du devoir prennent tout leur sens. Je t’ai

connue il y a maintenant plus de 15 ans, lorsque je mettais sous pli les convocations et le journal des jeunes libéraux. Depuis, je t’ai côtoyée sous différentes casquettes, avec différents mandats électifs ou diffé-rentes fonctions au sein du parti. Toujours, je t’ai retrouvée fidèle au poste et égale à toi-même.

Tu as fait face à beaucoup de changements avec constance, le dernier en date étant une fusion bien concrète pour toi, puisque du jour au lendemain, tu as fait les cartons à la rue du Conseil Général pour intégrer les locaux alors radicaux au boulevard Jaques Dalcroze. C’est ça aussi le contexte politique : l’actualité génère de petites révolutions en s’asseyant sur toutes les règles de management qui voudraient que les collaborateurs soient un tant soit peu préparés aux changements. Il faut bien quelqu’un de ta trempe pour avan-cer de tels contextes !

En équipe avec toi depuis une année maintenant, j’ai en plus pu profiter de ton humour acéré, de ta solidité, de ta joie de vivre et de ton enthousiasme ! Tu nous as en plus materné en nous appro-visionnant régulièrement en biscuits… C’est avec une certaine émotion que je vis ton départ, une page d’histoire se tourne.

Mais comme me l’a dit Lucien Scherly en partant : les anciens employés du PLR ne sont jamais bien loin… nous avons

en effet tous cette particularité d’être des militants engagés avant d’être des collaborateurs du parti. Je compte bien que nous nous retrouverons rapidement pour porter ensemble les valeurs et le projet de notre parti.

En attendant de te retrouver sur le ter-rain, je voudrais te remercier au nom de toutes les personnes que tu as côtoyées au sein du parti. Beaucoup se sont mobi-lisés pour te laisser un témoignage dans le livre d’or que nous te remettons ce soir. Beaucoup ont aussi participé au ca-deau que nous souhaitions t’offrir pour ton départ… un voyage.

Sophie

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ParAlain-DominiqueMauris

DES SIÈGES EN MOINS… ET APRÈS ?

e réveiller un dimanche matin plein d’espoir tout en imaginant qu’avec l’entrée de l’extrême gauche au Parlement, nous allions

certainement perdre 4 ou 5 sièges… Puis ce fut la douche froide, glaciale même : perte de 7 sièges, et rebelote avec un 1 siège de moins lors de l’élection au Conseil d’Etat. Trop de PLR et électeurs de l’Entente ont biffé injustement Isabel Rochat, courageuse et engagée, en lui préférant le candidat MCG avec le ré-sultat que l’on connaît. Il nous faut donc faire une autocritique et prendre la res-ponsabilité de nos votes. La consigne du vote compact n’a pas fonctionné pour sauver notre 3e siège PLR : plusieurs milliers de PLR ont voté différemment en plébiscitant 2 PLR sur 3, comme si on avait le choix. Après les échecs des ex-partis libéral et radical, le PLR accuse à son tour la même tendance.

Constatons aussi que le PLR est confir-mé comme le plus grand parti genevois et se place loin devant le score national du PLR suisse. Ces élections ont permis de déterminer sa force réelle et démontrent que la fusion n’a pas été l’addition des ex-partis libéral et radical comme certains l’imaginaient. C’est bien une nouvelle histoire que le PLR écrit en devant recon- quérir un à un ses électeurs et ses membres, conserver un maximum d’anciens libé-raux et radicaux tout en suscitant le plus de nouveaux adhérents.

Le PLR est bel et bien un nouveau parti qui se positionne à droite et au centre droit. Un parti qui se veut l’héritier de la philosophie libérale, liant à une éco-

nomie forte et durable un humanisme engagé et solidaire dans la pure tradition genevoise. Le PLR est le garant de la cohésion sociale, de la croissance écono-mique et des valeurs que sont la respon-sabilité, la liberté, la solidarité et l’égalité des droits et devoirs pour tous. Il est la droite démocratique et républicaine de Genève.

Même si 22 % de la population soutient le PLR, sans perdre cette confiance, nous devons suite à ces résultats décevants modifier nos lignes politiques pour être plus proches de cette population grandis- sante qui n’a trouvé que dans les slogans populistes l’assurance d’être comprise au lieu de nous soutenir.

Plus de 40 sièges (extrême gauche, UDC et MCG) sont désormais occupés par ceux qui prêchent l’exclusion sociale avec des slogans émotionnels et trompeurs. En criminalisant une catégorie de citoyens, des mouvements de méfiance, voire de rejet, se développent un peu partout dans les quartiers et les entreprises. Cette séduc- tion politique rapide, sans tenir compte des effets secondaires désastreux – dresser une partie de la population contre une autre –, démontre un virage fondamental. La perception que se font ces électeurs sur les capacités de réponses de ces nou-veaux élus est surprenante. Nos explica-tions réalistes et à long terme font pâle figure devant le « tout, tout de suite » promis par ces partis. Aussi incongrus et irréalistes qu’ils nous paraissent, il serait faux de prendre ces nouveaux succès po-pulistes comme un effet mode ; il s’agit bien de l’arrivée d’une nouvelle façon

d’envisager la politique et de répondre aux attentes des électeurs.

Pour la campagne 2013, le PLR a basé son programme et ses 150 engagements sur la qualité de vie et la prospérité pour chacun de façon durable. Nos élus ont été très actifs, beaucoup de membres se sont impliqués pour battre campagne, mais cela n’a pas été perçu à sa juste valeur. Parmi nos projets, plusieurs ap-portent pourtant des solutions pragma-tiques aux problèmes soulevés par ces électeurs qui n’ont malgré tout pas voté pour le PLR.

Pour comprendre ce qui doit changer, j’ai donc ouvert le débat en Présidence, au Comité Directeur, lors de l’AGORA du 22 novembre et constitué une com- mission d’analyse présidée par Alexandre de Senarclens, trésorier. Lors de discus- sions très enrichissantes beaucoup ont émis leurs opinions et donné des conseils. De très nombreux messages me sont parvenus pour remercier du travail de campagne des militants et pour m’assu-rer de leur solidarité dans cette période post-électorale.

Ce n’est pas la faiblesse, la force ou l’appétit des autres qui dictent notre conduite, mais notre état d’esprit, notre loyauté envers notre parti, notre comportement solidaire et responsable et notre volonté de gagner. La force de l’équipe PLR : c’est son unité. La famille politique PLR est le terreau indispensable pour grandir. Cela implique que ces vieilles habitudes de certains de prendre pour cible les leurs doivent cesser. Il est plus judicieux de

porter le combat politique contre celles et ceux qui menacent Genève et ses acquis que contre les siens. Sous cette douche glaciale post-élections, il est temps de ranger les crayons et les couteaux et de tirer tous dans le même sens. La cohé-sion interne est fondamentale.

Nous allons améliorer notre façon d’agir et de communiquer : aller à l’essentiel et porter plus d’écoute aux demandes de la population. Il y a 1 an lors de notre apé-ritif du début d’année, je vous invitais à reconquérir les quartiers, à redonner confiance aux jeunes et moins jeunes qui ne votent plus PLR, à défricher ces communes autrefois bastions de nos couleurs. A soutenir la relève tant des candidats que des projets. Cela continue d’être d’actualité.

Changeons l’offre politique pour don-ner de la visibilité aux projets PLR qui touchent le cœur des préoccupations citoyennes actuelles : la peur de perdre son emploi au profit de la main d’œuvre étrangère, l’étranglement des petites entreprises, le ras-le-bol des bouchons, les influences transfrontalières, l’insécu-rité et le manque de logements pour nos enfants. Des projets PLR proposant des solutions rapides et rassurantes. Ces pré-occupations, nous les partageons : nous aussi avons des craintes pour les emplois, sommes excédés par les bouchons, pré-occupés face à l’insécurité, demandeurs de logements pour nos enfants, désabusés devant les injustices et la perte de la qua-lité de vie de notre quotidien. Membres du parti, élus et responsables : remettons- les au centre de nos priorités.

Passons à l’action efficiente. Mêmes moyens, plus de résultats. Etre le premier parti du canton ne doit pas nous faire pleurer sur nos pertes de sièges, mais nous motiver à rebondir, à suivre les recettes de celles et ceux qui ont gagné sur nos listes en sortant parmi les meilleurs élus. François Longchamp et Pierre Maudet ont réalisé des scores historiques et bé-néficié d’un véritable plébiscite : sachons aussi en comprendre les raisons. Parmi celles-ci, je privilégie les résultats visibles de leur action politique. Plus les résultats sont bons et correctement communiqués et plus ils renforcent l’excellente image de nos élus, donc du parti. Plusieurs de nos députés ont aussi réalisé de très beaux scores en se plaçant aux premières places. Ils ont ainsi été reconnus par les électeurs alors que d’autres ont pourtant beaucoup travaillé et ont été sanctionnés. Les élec-tions majoritaires demandent des profils de fortes personnalités populaires, alors que les élections proportionnelles bien qu’influencées par des personnalités reconnues doivent leur succès à la per-ception que se fait l’électeur de l’équipe, de la liste. La décision de ne pas porter François Longchamp et Pierre Maudet en tête de liste pour le Grand Conseil a été une erreur. Reste acquis que tout le monde a salué la qualité de nos 81 candidats pour le Grand Conseil, que je remercie encore une fois.

Mêmes moyens, plus de relève. Depuis la fusion, nous assistons heureusement à l’arrivée de la relève, de personnes réso-lument PLR, tournées vers l’avenir. Une relève qui a quitté les rapports de force entre anciens libéraux et radicaux pour

construire le PLR. Nous devons réfléchir à de nouveaux moyens de la promouvoir, et ne pas hésiter à modifier nos statuts si nécessaire. C’est cette relève que nous allons encourager et former pour au plus vite être les porte-projets du parti auprès de toutes les catégories de la population. Tous peuvent participer à la relève, chacun y a sa place. Ce n’est pas une question d’âge ou d’ancienneté, mais de motivation et de volonté à promouvoir la famille PLR et ses valeurs. Cette relève qui doit être encouragée à se mettre en avant, à descendre dans les arènes, participer aux débats et ainsi se forger au terrain de l’action politique. Souvenez-vous de deux victoires de 2012 : celle d’Olivier Jornot comme Procureur général et de Pierre Maudet comme Conseiller d’Etat. Pour tous, ils étaient naturellement les candidats indiscutables à proposer et ils ont gagné. La relève doit s’en inspirer pour devenir les candidats naturels pour les futures élections.

Les efforts sont à la hauteur des ambitions, de notre force de ne pas nous laisser abattre, mais de rebondir plus fort. Des nouvelles élections et votations vont être autant de nouveaux défis. A nous de nous montrer capable de les relever. Il y a un après élection. Il sera à notre image et selon nos volontés.

Merci pour votre appui et votre engage-ment de tous faire l’effort de nous améliorer et de nous rassembler ainsi plus forts et plus PLR qu’avant.

S

LE NOUVEAU GENEVOIS – Décembre 2013LE NOUVEAU GENEVOIS – Décembre 2013

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LE NOUVEAU GENEVOIS – Décembre 2013 LE NOUVEAU GENEVOIS – Décembre 2013

ParChristianeFavre,ThierryOppikoferetJacquesJeannerat

RETOUR DE CAMPAGNE

e 10 novembre, le deuxième tour de l’élection du Conseil d’Etat mettait un point final à une cam- pagne électorale particulièrement

longue.

Avec 24 sièges au Grand Conseil et 2 Conseillers d’Etat, le PLR est aujourd’hui le plus grand parti du canton et l’Entente formée avec le PDC nous donne la majo- rité au Conseil d’Etat.

Mais il est difficile de voir cela comme une victoire ou un exploit.

Nous connaissions les risques de la fusion et savions qu’un plus un ne feraient pas forcément deux. La réalité c’est que deux et un ont fait deux. La réalité c’est que l’un de nos trois sièges à l’Exécutif était menacé et que nous l’avons perdu.

Il est évident que nous ne maîtrisons pas tous les événements qui ont déclenché cette médiocre performance. L’émergence de nouvelles formations politiques, Verts- Libéraux ou PBD, venus grignoter ces pourcentages qui nous ont fait défaut, nous échappent en effet.

En revanche, nous maîtrisons nos choix stratégiques, nos options politiques et la manière de les présenter à nos électeurs.

Alors, que dire de cette campagne ?

Le 22 novembre dernier, une « AGORA » ouverte à tous les membres du PLR était organisée dans les locaux du parti et tenait lieu de séance de « débriefing ».

De nombreux intervenants ont pris la parole, dans une salle de réunion pleine à craquer. De ces interventions, on peut notamment retenir trois points clefs :

- La stratégie retenue en matière de candi- datures et de listes, en regard des pos- sibilités offertes par la nouvelle Consti-

tution, soulève certaines questions : Aurait-il fallu, comme d’autres forma- tions, présenter un plus grand nombre de candidats au Conseil d’Etat et laisser le peuple trancher au premier tour ? Lorsqu’on observe le résultat final du parti socialiste, il n’est pas certain que cette option soit meilleure, mais il conviendra de se reposer la question. Aurait-il fallu que nos candidats au Conseil d’Etat, qui sont généralement des locomotives électorales, figurent sur la liste du Grand Conseil ? Nous avons fait le choix contraire pour des raisons tactiques, afin de ne pas mettre en danger le siège que nous savions menacé. Dans une nouvelle configuration, il serait sage d’y réflé- chir à nouveau. Même si, au demeurant, il est d’une honnêteté très relative de prétendre à un mandat législatif en sachant d’avance qu’on y renoncera, dans tous les cas de figure !

- Au sujet de nos chevaux de bataille et des combats menés, un intervenant souligne que le PLR devrait s’inté- resser mieux à toutes les entreprises, qu’elles relèvent du secteur primaire, secondaire ou tertiaire. Son message politique devrait en effet s’adresser aussi bien aux « cols blancs » qu’aux « cols bleus». Un autre regrette que nos élus ne se soient pas assez exprimés durant la campagne sur les sujets qui sont une source de grave mécontentement pour les Genevois, tels que la circulation ou le manque de parkings.

- Mais c’est la communication qui a suscité le plus de remarques: Il est ainsi noté son importance cruciale et l’obligation, pour nos magistrats, d’avoir une vraie stratégie en la matière. Le résultat des urnes est venu démontrer que les bonnes pratiques restaient payantes et qu’une défaillance était im- pitoyablement sanctionnée.

La nécessité de vulgariser les prob- lèmes et les enjeux est également relevée, comme celle de simplifier le discours, de parler de manière plus directe et plus franche.

Cette nécessité pourrait d’ailleurs amener, en conclusion, un vrai sujet de réflexion :

Nous avons une philosophie politique claire, un programme réfléchi, des argu-ments étayés, de l’expérience et nous présentons des solutions pragmatiques et raisonnables. Mais, hélas ! Les messages de la raison sont rarement sexy. Il est plus facile de lancer des anathèmes sur la classe politique, de cristalliser le mécon- tentement sur les Turcs ou les frontaliers et de flatter le citoyen dans le sens de ses humeurs. Les slogans deviennent terrib-lement efficaces et ravageurs. Alors que les nôtres ne font pas mouche.

Trouver pour chaque votation, chaque élection, le moyen de toucher directement l’électrice ou l’électeur, qui se fiche comp- lètement de la proportion et des nuances des prétendus courants «ex-L» et «ex-R», qui n’intéressent et n’amusent que le micro- microcosme. Nos concitoyens n’ont qu’une envie : savoir pour qui et pour quoi ils votent : le PLR et ce qu’il défend doivent vraiment devenir des évidences, avec un positionnement clair et les candidates et candidats au plus fort potentiel électoral.

C’est là-dessus que nous devons travailler. Sur notre capacité à convaincre. Comme l’a dit très justement l’un des intervenants à l’AGORA : « Nous devons incarner ce qui nous habite. Car si le cœur n’écoute pas, la tête ne comprend rien ». Et ce qui nous habite, ce sont nos valeurs. Celles d’une droite ouverte et responsable. Es-sayons de l’exprimer avec conviction et simplicité.

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LE NOUVEAU GENEVOIS – Décembre 2013 LE NOUVEAU GENEVOIS – Décembre 2013

ParJulienMarquis

ACTUALITÉ PARLEMENTAIRE INVENTAIRE DES PROJETS PLR PENDANTS DEVANT LE GRAND CONSEIL

GRAND CONSEIL : NOUVELLE LÉGISLATURE, L’OCCASION DE FAIRE LE POINT

Pour ce numéro de fin d’année, nous vous proposons un panorama (presque exhaustif) des projets PLR encore pen-dants devant le Grand Conseil. L’occa-sion de vous mettre à jour, avant 2014 ! Très vite, de nouveaux textes viendront s’y ajouter. Nous ne manquerons pas, dans ces colonnes, de vous tenir informés des projets de lois, motions, postulats et autres résolutions déposés par vos dépu-tés. Tous les détails sur plr-ge.ch/actions.

PROJETS DE LOIS

- PL 112273: « Modification de la loi d’application de la loi sur la circula- tion routière »

En bref: le projet entend accorder la gratuité de stationnement aux véhicules n’émettant pas de CO2.- PL 11175: « Pour l’aménagement d’un nouveau quartier urbain de qualité sur le site de la Pointe de la Jonction (600 logements au cœur de Genève !) »

En bref: construisons au-dessus du dépôt TPG, dans un cadre exceptionnel, au cœur de la ville, proche de toutes com-modités! Un projet similaire a été réalisé à Zurich.

- PL 11162: « Renvoi en commission ou ajournement »

En bref: certains groupes ne respectent pas les institutions, et multiplient ces de-mandes pour faire durer les débats inu-

tilement; il est nécessaire de les limiter à deux par débat.

- PL 10997: « Organisation des dépar- tements sur la base des politiques pu- bliques »

En bref: fixer, dans la loi, un cadre (grands principes) pour l’organisation des dépar- tements, tout en ménageant la prérogative du Conseil d’Etat; il faut réunir les poli-tiques publiques connexes et confier une politique donnée à un seul magistrat. Enfin, l’objectif du projet consiste à éviter les remaniements trop fréquents, coûteux et souvent peu compréhensibles.

- PL 10982: « Modification de la loi sur les heures d’ouverture des magasins »

ParJulienMarquis

POLITIQUE PÉNITENTIAIRE : DES PROJETS QUI AVANCENT

Début novembre, le Grand Conseil a validé l’agrandissement de La Brenaz. Lancement des travaux : début 2014 déjà. Le crédit d’étude concernant la future prison d’exécution des peines (450 places) a passé la rampe parlementaire à la ses-sion suivante.

Ces deux projets sont autant d’étapes cruciales de la mise en œuvre de la nouvelle planification pénitentiaire, présentée à l’automne 2012. La Brenaz compte au- jourd’hui 68 places d’exécution des peines. Elle en comptera 100 de plus dès 2015.

VISION GLOBALE

Bricolage dans l’urgence ? Les erreurs du passé ne seront pas répétées. Cet agran-dissement s’inscrit en effet dans le cadre d’une vision claire et globale de la politique pénitentiaire : disposer enfin, à Genève, d’infrastructures modernes permettant de répondre aux besoins d’aujourd’hui. Facile à écrire. Mais le Conseil d’Etat, emmené par les magistrats PLR, tient désormais pleinement son rôle ; c’est plus que réjouissant.

Rapporteur de majorité, le député PLR Jacques Béné a eu l’occasion de souligner l’importance de cette étape. La molle opposition de la gauche, mal à l’aise, n’a fait que confirmer la nécessité du projet.

EXÉCUTION DES PEINES ET DÉTENTION ADMINISTRATIVE

La Brenaz, disions-nous, comptera donc 168 places d’exécution des peines dans un premier temps. Avant d’être rééquipée, pour proposer plutôt, en 2017, le même nombre de places de détention admi-nistrative. Notre canton ne dispose au-jourd’hui que d’une quarantaine de ces places, utilisées en particulier en vue du renvoi de délinquants en situation irré-gulière. Or, on sait que ces auteurs sont à l’origine d’une part importante des vols et agressions, et que l’exécution des ren-vois reste problématique. Grâce au pro-jet « Brenaz+100 », Genève disposera à terme de l’un des trois grands centres du pays – le centre concordataire romand –, à proximité d’un aéroport international. Lequel centre devrait, grâce à la dernière réforme de la législation fédérale sur l’asile et les étrangers, obtenir une parti- cipation financière de la Confédération. A propos, ce projet n’est-il pas la réponse

à plusieurs propositions PLR, depuis cinq ans ?

Une question subsiste : qu’adviendra-t-il des 168 places d’exécution des peines ? Les places en moins seront en réalité compensées par l’ouverture, vers 2017, de la nouvelle prison de 450 places, dont les études devraient être lancées prochai-nement : le feu vert du Grand Conseil, qui a suivi sa commission des travaux comme un seul homme – fait remar-quable pour un projet de cette ampleur –, n’a pas tardé, puisqu’il est intervenu le 29 novembre déjà.

Tout est donc au mieux dans le meilleur des cantons ? Gageons que oui ! Plus sérieusement, des questions légitimes et certains points sensibles – éventuelles oppositions au projet de prison – restent à discuter et à régler, à des stades ultérieurs. Force est toutefois d’admettre qu’un vent nouveau souffle sur la politique pénitentiaire, maillon jusqu’ici le plus faible de la chaîne sécuritaire.

Le Grand Conseil a aussi…

… adopté début novembre une modification de la loi sur le réseau des transports publics. Les députés PLR ont obtenu l’intégration au projet initial d’une série de cautèles conditionnant certains développements à long terme à la réalisation d’infrastructures routières, pour éviter une perte sans compensation de près de 30% de la surface dédiée au trafic routier dans certains secteurs.

… validé le lancement du projet pilote de vidéoprotection aux Pâquis, porté par Pierre Maudet. Un test nécessaire bientôt réalité, afin d’être enfin au clair quant aux avantages et inconvénients de ce système.

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En bref: le projet vise à permettre aux boulangeries d’ouvrir sept jours sur sept, pour leur permettre de lutter à armes égales avec les shops.

- PL 10949: « Recours à la grève et service minimum »

En bref: sans toucher au droit de grève, le texte consiste simplement à créer la base légale suffisante, comme dans les autres cantons, pour imposer un service minimum dans les services vitaux en cas de conflit social, afin d’assurer des pres-tations de qualité et en tout temps à la population. La dernière grève aux HUG a donné lieu à un non-respect inaccep-table du service minimum, ayant causé des retards dans des analyses.

- PL 8640: « Aménagement de la taxe professionnelle communale »

En bref: il faut cesser de taxer inutilement le travail, et réduire progressivement la taxe professionnelle communale.

MOTIONS

- M 2179: « Pour la prise en considé- ration d’un partenariat public-privé en vue du financement et de la réalisa- tion de la traversée du lac »

En bref: ce projet est crucial pour le désengorgement du centre-ville et le bouc- lement du contournement de Genève. Toutefois, les fonds fédéraux se tarissent. Le Conseil d’Etat doit poursuivre son engagement en considérant attentivement l’option du PPP.

- M 2174: « Nouvelles filières bilingues : dresser un inventaire des compétences linguistiques des enseignants »

En bref: il est indispensable de réunir ces informations pour pouvoir envisager la création de filières bilingues à l’école obligatoire.

- M 2163: « Fluidifier le trafic à la douane autoroutière : faisons sauter le bouchon de Bardonnex ! »

En bref: un bouchon s’étend désormais quotidiennement jusqu’à Vernier aux heures de pointe. Des mesures de flui- dification pourraient être prises à la douane de Bardonnex.

- M 2161: « Pour un bouclier parental : pour que le travail ne coûte pas plus qu’il ne rapporte »

En bref: ce projet vise à éviter qu’en reprenant une activité, le membre du couple qui gardait les enfants, par exemple, ne voie son salaire entièrement absorbé par les frais de crèche et la fiscalité.

- M 2152: « Contournement routier du village de Chancy : pourquoi le Conseil d’Etat ne réalise-t-il pas son projet ? »

En bref: le PLR demande que soit réalisé sans attendre le projet de contournement présenté au début des années 2000.

- M 2143: « Pour la création rapide de places de stationnement gratuites pour deux-roues motorisés ! »

En bref: les deux-roues consomment moins, polluent de moins en mois, mais recouv- rent nos trottoirs, car les places de station- nement manquent cruellement! Il faut en réaliser au plus vite.

- M 2131: « Pour une « voie verte CEVA « conforme aux exigences initiales du projet »

En bref: le projet tel que présenté à la population semble remis en cause, dans son financement notamment. L’Etat doit confirmer ses engagements.

- M 2111: « Ne tuons pas les petits et moyens commerces de produits frais, soutenons-les ! Pour une réglementation intelligente des horaires de livraison »

En bref: il s’agit de permettre aux com-merces qui en ont besoin de livrer au-delà de 11h, tout en élaborant un nouveau système de macarons simplifié.

- M 2091: « Pour des échanges « ter- rains-appartements « : construire sans spolier »

En bref: permettre aux propriétaires à qui l’on demande de vendre leur terrain de pouvoir se reloger dans le quartier. L’objectif : débloquer des projets, plutôt que contraindre, au terme d’années de procédures, les propriétaires à vendre à un prix plafonné par l’Etat.

- M 2000: « Pour un encouragement de l’électromobile à Genève »

En bref: il faut encourager l’électromo-bilité, peu polluante et économique, en développant les réseaux de recharge né-cessaires et la gratuité du stationnement notamment.

RÉSOLUTIONS

- R 738: « Référendum des cantons contre la convention franco-suisse de double imposition en matière de successions »

En bref : en cas de ratification par les Chambres fédérales, le PLR souhaite que Genève soutienne un référendum des cantons.

- R 691: « Favorisons les investissements privés dans le canton de Genève ! »

En bref : par définition, les moyens de l’Etat sont limités, alors que les besoins sont immenses. Les investissements privés doivent être encouragés, notamment sous la forme de partenariats public-privé.

- R 743: « Demandant au Conseil d’Etat d’étudier les impacts financiers d’une exploitation de la prolongation du TCMC entre le CERN et le centre de Saint- Genis en voie unique dans une première phase »

En bref: l’objectif de ce projet consiste à obtenir un financement fédéral malgré un refus initial, qui concernait un projet à deux voies, nettement plus cher.

LE FONDS D’INFRASTRUCTURE FERROVIAIRE (FIF) SERA BÉNÉFIQUE POUR GENÈVE ET LA SUISSE ROMANDE

e fonds d’infrastructure ferro-viaire (FIF) sera bénéfique pour Genève et la Suisse romande

Les projets ferroviaires sont aujourd’hui financés par trois sources, le budget ordi-naire de la Confédération, le fonds pour les transports publics (FTP) qui finance les grands projets (NLFA, Rail 2000, ZEB) et le fonds d’infrastructure tempo-raire auquel recourt la Confédération depuis 2008 pour financer des investis-sements d’infrastructure. Aujourd’hui ce système ne permettra plus de garantir la sécurité du financement de l’infrastructure ferroviaire.

Pour assurer durablement le financement de cette infrastructure, le Conseil fédéral et le Parlement ont décidé de constituer un nouveau fonds d’infrastructure fer- roviaire (FIF), faisant partie du projet Financement et aménagement de l’infras- tructure ferroviaire (FAIF), pour financer l’exploitation, le maintien de l’appareil de production et l’aménagement de l’in-frastructure ferroviaire.

Ce FIF sera alimenté par des sources de financement du fonds FTP (part RPLP, impôt sur les huiles minérales jusqu’au

remboursement du fonds FTP et TVA), par le budget ordinaire de la Confédéra-tion et par de nouvelles sources de finan-cement (entreprises de transport en tant qu’utilisatrices, un pour-mille de TVA entre 2018 et 2030, par une limitation de la défalcation fiscale de la pendularité et par un apport des cantons).

Avec les 5 milliards de recettes annuel-les, le fonds permettra de maintenir le réseau existant et de financer de nou-veaux projets.

Les nouveaux projets ont été classés selon deux groupes en fonction de leur degré d’urgence. La première tranche devra être réalisée d’ici 2025 et prévoit un investissement global de 6,4 milliards, dont près de la moitié pour la Suisse romande. L’extension de la gare Corna-vin (790 millions) et de Lausanne (env. 1 milliard) et l’accroissement des capacités entre Genève et Lausanne (330 millions) sont quelques uns des projets prioritaires du premier paquet.

Au projet initial du Conseil fédéral limitant l’investissement à 3,5 milliards, le Parle-ment a décidé d’augmenter l’enveloppe des investissements à 6,4 milliards en

accélérant certains investissements, dont la gare Cornavin notamment. Et cela tout en garantissant son financement et contentant le plus grand nombre de ré-gions bénéficiaires.

Voter OUI à ce fonds d’infrastructure ferroviaire, c’est la garantie d’un réseau ferroviaire de qualité, des gares adap-tées, davantage de trains, des cadences à la demi-heure et au quart d’heure.

Mais c’est surtout faire preuve d’une vision d’avenir en matière de transport ferroviaire pour notre pays.

L

Position du PLR sur l’arrêté fédéral du 20 juin 2013 portant règlement du financement et de l’aménagement de l’infrastructure ferroviaire : OUI

ParHuguesHiltpold

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LE NOUVEAU GENEVOIS – Décembre 2013 LE NOUVEAU GENEVOIS – Décembre 2013

LA SUISSE A LE TAUX D’AVORTEMENTS LE PLUS BAS D’EUROPE !

e 9 février prochain, l’initiative «Financer l’avortement est une affaire privée» sera soumise au peuple.

Lancée par un comité interpartis composé de membres de l’UDC, du PDC et du parti évangélique, l’initiative veut rayer le financement des avortements de la liste des prestations de l’assurance obligatoire des soins.

Le 2 juin 2002, la Suisse votait à 72,2% le « régime du délai » qui autorise l’avor- tement pendant les 12 premières semaines de la grossesse. Cette réforme majeure prévoyait également que l’assurance obli- gatoire prenne en charge les coûts de l’avortement, selon des exigences précises assurant que ces interventions soient pratiquées dans de bonnes conditions.

Depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle législation, le nombre d’interruptions de grossesses se monte à quelque 11 000 par année (16 000 en 1970 et 13 000 en 2000). Cela correspond à un taux de 6,7 interruptions pour 1000 femmes, soit un des plus faibles taux d’Europe.

L’initiative souhaite un renforcement de la liberté de l’individu ainsi qu’une contri- bution positive à la baisse des primes de l’assurance maladie obligatoire.

Des estimations indiquent que le prix moyen d’une interruption de grossesse est de 600 à 1000 francs, selon la méthode utilisée. Cela représente un coût annuel de 8 millions de francs, soit 0,03% des dépenses totales de l’assurance-maladie obligatoire. Le poids financier de l’IVG est inférieur au montant avancé, ce chiffre ne tenant pas compte du nombre d’inter- ruptions financées par les femmes elles-mêmes.

En 2012, le Conseil fédéral a prôné un refus de l’initiative sans présenter de contre-projet. Le Conseil fédéral consi-dère « qu’une suppression du rembour-sement de l’interruption de grossesse par l’assurance-maladie aurait des consé-quences sociales et sanitaires néfastes ». L’adoption de cette initiative « remet-trait en question la possibilité d’obtenir une interruption de grossesse sûre et accessible.»

L’initiative pénaliserait surtout les femmes socialement et financièrement défavorisées, se trouvant déjà dans une situation diffi-cile. Ceci créerait un lien entre la situa-tion économique de la femme et le choix d’interrompre ou non une grossesse.

En septembre 2013, le Conseil national a rejeté l’initiative par 155 voix contre 33.

En septembre 2013, le Conseil des Etats a rejeté l’initiative par 37 voix contre 5.

Le comité directeur du PLR genevois est opposé à l’unanimité à cette initiative.

Enfin, l’initiative prône un déchargement de l’assurance-maladie de prestations qui ne sont pas explicitement des maladies. Soulignons que les frais d’accouchement sont également remboursés par l’assu-rance de base, et qu’ils ne sont en rien liés à une maladie !

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Position du PLR sur l’initiative populaire «Financer l’avortement est une affaire privée - Alléger l’assurance-maladie en radiant les coûts de l’interruption de grossesse de l’assurance de base» : NON

ParSophieDubuis

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LE NOUVEAU GENEVOIS – Décembre 2013 LE NOUVEAU GENEVOIS – Décembre 2013

INITIATIVE CONTRE L’IMMIGRATION : UN REMÈDE QUI VA TUER LE PATIENT

ne fois encore, l’UDC part d’une bonne question pour y apporter une mauvaise réponse. Comme d’habitude, la machine bloché-

rienne attise les peurs des citoyens déjà inquiets de l’évolution du monde pour mieux leur vendre ensuite des solutions simplistes : on revient en arrière, on fait comme si nous étions au centre du monde, admirés de tous et heureux de l’être. C’est Heidi téléportée dans le XXIe siècle ou la Suisse de 2020 renvoyée au XIXe. Dans le monde réel, c’est une autre chanson. Car l’initiative habilement nommée « contre l’immigration de masse » nous propose simplement de dresser de telles murailles autour de la Suisse que les Accords bila-téraux, que l’UDC trouvait à son goût il n’y a pas si longtemps, seraient grave-ment menacés. N’oublions pas qu’avec l’UE, nous échangeons chaque jour pour un milliard de francs de marchandises et de services. C’est énorme. C’est vital.

Oui, l’immigration pose des problèmes. Mais tuer le malade n’est pas la bonne ma- nière de soigner ses douleurs. On constate de la sous-enchère salariale, un recours abusif à la sous-traitance ? L’Etat fédéral et cantonal ont déjà renforcé les mesures de lutte contre ces pratiques. Un manque de logements et des difficultés à se dé-placer ? Sous la conduite de magistrats PLR, Genève investit dans les infrastructures et le logement comme il l’a rarement fait dans le passé. Une partie non négligeable de la criminalité est le fait d’étrangers,

le plus souvent sans papiers ? Ce n’est pas nouveau et le PLR agit, entre autres, pour une utilisation plus étendue de la détention administrative des multiréci-divistes. La sécurité s’améliore à Genève et la coopération policière transfronta-lière progresse. Dans tous les domaines, les mesures pour combattre les effets négatifs de l’immigration existent et sont en cours de renforcement.

L’initiative qui nous est proposée le 9 février menace gravement notre économie et la vie de nos entreprises. De nombreux secteurs ne pourraient simplement pas fonctionner sans l’apport de main d’œuvre venue de l’étranger, sans parler de l’équilibre de nos assurances sociales. Selon le SECO, 8500 places d’apprentissage n’ont pas trouvé de candidat à la rentrée 2013, soit 1500 de plus que l’année précédente ! Sans oublier que le système de contin-gents voulu par l’UDC produirait une énorme bureaucratie supplémentaire dont nous n’avons vraiment pas besoin.

Pour toutes ces raisons, il faut rejeter sans hésiter cette initiative nocive pour la Suisse. Avec une pensée émue pour l’habile et internationaliste M. Blocher, qui a fait sa fortune industrielle à l’exportation et délocalisé une bonne partie de la pro-duction de son entreprise en Chine, il y a de très nombreuses années…

UParRolinWavre

Position du PLR sur l’initiative populaire «Contre l’immigration de masse»: NON

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LE NOUVEAU GENEVOIS – Décembre 2013

ans le contexte de l’adoption en 2012 du contreprojet à l’initiative 143 inscrivant dans la consti-tution l’adaptation aux besoins

de l’offre de places d’accueil de jour et impartissant un délai de mise en œuvre pour ce faire de 5 ans, la loi soumise à votation le 9 février 2014 est une aubaine! Son adoption permettra non seulement de créer rapidement de nouvelles places de crèches, mais également de réduire le coût de fonctionnement des structures d’accueil et partant le coût d’une place de crèche pour les collectivités publiques. Cette loi prévoit 3 modifications diffé- rentes. Tout d’abord la conclusion d’une convention collective de travail même pour les structures qui ne sont pas ex-ploitées directement ou indirectement par une collectivité publique. Cet aspect n’est pas remis en question par les oppo-sants. Deuxièmement, la modification de la répartition du personnel qualifié qui devra respecter la proportion de 50% de personnel diplômé (EJE, ES ou équi-valent), 30% de personnel titulaire d’un certificat fédéral de capacité (CFC, ASE ou équivalent) et 20% de personnel auxiliaire. Cette modification découle d’un accord longuement négocié par le Conseil d’Etat avec les différents parte-naires et syndicats mais est, pour des motifs obscurs, aujourd’hui remise en question par les mêmes syndicats!

Enfin, la modification des normes d’en-cadrement qui passent pour les enfants de 2 à 3 ans à 1 adulte présent pour 10 enfants (au lieu de 8 enfants) et pour les enfants de plus de 3 ans à 1 adulte présent pour 13 enfants (au lieu de 10 enfants). Ce changement est aujourd’hui

le plus désavoué, notamment en raison de la campagne mensongère menée dans le cadre du référendum. Or, à elle seule cette modification, couplée avec de légers aménagements intérieurs est susceptible de créer quelque 370 places supplémen- taires dans les institutions de la petite enfance du canton. Des places à dispo- sition des familles qui aujourd’hui n’ont pas de solution de garde pour leur enfant! Des places sans coût supplémentaire pour les collectivités. Il est essentiel de souligner que le nouveau taux défini est un taux minimum, que les normes d’encadrement des plus petits (enfants de moins de 12 mois et de 12 à 24 mois) n’ont pas été modifiées et que les normes relatives au nombre de m2 par enfant (3 m2) n’ont, elles non plus, pas été touchées! La nouvelle loi n’implique donc pas un « bourrage » d’enfants comme cela a été

évoqué par les opposants. En outre, il convient de relever que lorsque l’on men- tionne un adulte par groupe d’enfants, il est uniquement fait référence à un édu-cateur. Ni les stagiaires, ni les apprentis ni les aides ne sont pris en compte dans ce calcul. L’adulte dont il est question ne sera en réalité jamais seul avec un groupe d’enfants; ne remettant pas en question la sécurité, le bien-être ou le déroulement des activités éducatives de nos enfants.

Parce que cette loi est une réponse à la pénurie de places de crèches, qu’elle permettra de créer immédiatement de nouvelles places et d’encourager les col- lectivités et les privés à construire de nouvelles structures, tout en préservant la qualité des prestations offertes, votez OUI le 9 février prochain.

DParNathalieFontanet

Position du PLR sur la loi modifiant la loi sur les structures d’accueil de la petite enfance et sur l’accueil familial de jour (LSAPE) (Plus de places de crèches pour nos enfants) (J 6 29 - 10636) du 17 mai 2013 : OUI

Le9février2014,pourquenosenfantsbénéficientdeplusdeplacesdecrèches,votezOUIàlaloimodifiantlaloisurlesstructuresd’accueildelapetiteenfanceetsurl’accueilfamilialdejour(LSAPE)

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LE NOUVEAU GENEVOIS – Décembre 2013 LE NOUVEAU GENEVOIS – Décembre 2013

enève est un Canton prospère. Peut-être cette prospérité est- elle mal partagée. C’est un débat qu’il faudra mener. La prospérité

genevoise n’en demeure pas moins : incon- testable. Situation qui permet au Canton d’obtenir d’importantes recettes fiscales (les plus élevées de Suisse par habitant) et de mener diverses politiques publiques.

La prospérité n’est pas un acquis pour la vie. C’est la résultante de nombreux facteurs : économiques, sociaux, environ- nementaux et, bien sûr, politiques. Une mécanique fragile qu’il ne faut pas brus-quer. Le PLR est le parti qui a le plus fait dans le passé pour assurer la prospérité. C’est le parti qui considère la prospérité comme le gage d’une société apaisée.

Les défis prennent aujourd’hui deux formes qui se rejoignent. La première est portée par les Verts et gagne une part importante de la population : c’est l’idée qu’il faut freiner la croissance, que les inconvénients sont devenus plus impor-tants que les avantages. La seconde op-position prend la forme d’un rejet plus ou moins ferme et plus ou moins reven-diqué de la dimension internationale de l’économie. Ce sont les exigences UDC vers des quotas d’étrangers ou celles d’Ecopop.

Genève est un Canton prospère et un Canton ouvert. Son économie tire sa pros- périté de son ouverture. Parfum, montres, banques, négoce du pétrole, recherches sur le cerveau ou tourisme : les exemples abondent. Fermer le Canton ou viser la décroissance, c’est changer de modèle. Avec des conséquences sérieuses.

Le PLR, qui sait la fragilité de nos suc-cès, s’emploie pour que les conditions

soient également favorables pour les fu-tures générations. Pour cela, deux défis sont à affronter rapidement : le logement et la mobilité. Pour éviter l’exode ou l’as-phyxie.

La loi qui demande de densifier dans les zones de développement vise ces deux objectifs.

Le sol est rare et les déclassements de grande ampleur comme ceux des Cherpines, des Vergers, de la Chapelle-les-Sciers doivent rester rares. Notre Canton a su préserver ses paysages et ses terres agricoles, il doit continuer à le faire. C’est pourquoi, lorsque nous déclassons, nous devons faire un usage intelligent du sol.

A ceux qui disent que densité égale absence de qualité, on répondra Eaux-Vives, les Tranchées, le Vieux Carouge, le Lignon. On dira aussi la qualité de vie à Meyrin.

Il faut construire la Ville en Villes. Heureuse expression ! Que l’on doit simplement moderniser en mettant un s à Villes. Car Versoix, Annemasse, Plan-les-Ouates sont des Villes tout comme Saint-Julien ou Bernex.

Construire plus de logements à Genève permet de satisfaire un besoin urgent et diminue la pression sur les voies de cir-culation.

Pour ces raisons, je vous encourage à voter oui le 9 février.

GPar Benoît Genecand

MODIFICATION DE LA LOI SUR LES ZONES DE DÉVELOPPEMENT

Position du PLR sur la loi modifiant la loi générale sur les zones de développement(LGZD) (Pour une utilisation rationnelle du sol) (L 1 35 - 10965) du 16 mai 2013 : OUI

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LE NOUVEAU GENEVOIS – Décembre 2013 LE NOUVEAU GENEVOIS – Décembre 2013

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rois PLQ importants sont en voie d’achèvement au centre-ville de Versoix, devant la gare CFF. Cet aménagement anticipe le

RER au 1/4h prévu dès l’achèvement du CEVA. Le centre-ville de Versoix sera alors à quelques minutes du centre de Genève.

Un hôtel de 80 chambres y ouvrira ses portes dès mars 2014 ainsi qu’un nouveau Centre Coop. Un bâtiment communal comprenant notamment un restaurant, une grande bibliothèque et une salle d’exposition sera inauguré en automne 2014. Un EMS et un bâtiment de loge-ments déjà récemment construits par

une fondation privée viennent complé-ter le quartier, aux côtés de deux autres bâtiments administratifs. Une place de la gare remaniée permettra de nouvelles ac- tivités (marché, etc.) pour animer Versoix. Un parking souterrain de 400 places per- mettra « d’enterrer » les voitures sur le site. Voulu et porté par les autorités communales, pour requalifier le centre Versoix et favoriser son développement économique, cette grande réalisation per- mettra de créer un nouveau pôle entre Genève et Nyon, dans la ligne du plan directeur cantonal. La création d’emplois et de places d’apprentissage, multipliées sur le territoire de Versoix ces dernières années, permet de rééquilibrer la phy-

sionomie de Versoix, après les grandes constructions de logements des dernières décennies. Pouvoir travailler à proximité et réduire ainsi le trafic pendulaire est de plus en plus apprécié dans la région. Versoix se valorise et se dynamise ainsi à grande vitesse. La promotion écono- mique de Versoix est à disposition des entreprises souhaitant plus de renseigne- ments et, pour chacun, le centre de Versoix sera un but d’excursion dès l’automne prochain, avec sa vue sur le lac, ses res-taurants et les belles expositions en cours de préparation.

TParPatrickMalek-Asghar

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LE NOUVEAU GENEVOIS – Décembre 2013 LE NOUVEAU GENEVOIS – Décembre 2013

CHEVAL ET BUREAUCRATIE L’ÈRE DU PORTE-PLAINTES

u nom du PLR genevois, je suis intervenu auprès du Parti suisse dans la procédure de consulta-tion actuellement en cours sur

une modification de l’ordonnance sur l’Aménagement du Territoire, conséquence du vote du peuple le 22 mars dernier sur la LAT. Dans un des élans de sur-régle-mentation dont elle a le secret, l’admi-nistration fédérale prévoit de limiter à deux le nombre de chevaux qui pourront être hébergés par des non-agriculteurs en zone agricole. Malgré quelques ex- ceptions, cette mesure aurait pour effet de mettre en difficulté nombre de manèges et de particuliers qui gardent des chevaux comme activité annexe. Le PLR genevois s’oppose à cette tentative d’intervention de l’Etat dans un domaine dont il n’était pas

évident qu’il posait problème auparavant. Si elle devait survivre à la procédure de consultation, cette clause pousserait vers les abattoirs des milliers de chevaux qui ne pourraient plus être hébergés comme ils le sont actuellement.

Cette affaire met en lumière deux autres éléments intéressants. Le premier est né- gatif : pourquoi l’Etat doit-il intervenir dans tous les domaines et accumuler les réglementations complexes et parfois incompréhensibles. Le PLR avait, avec raison mais sans succès, relevé le pro-blème avec son initiative fédérale contre les excès de la bureaucratie. On constate que la question reste d’actualité. Nous mènerons ce combat chaque fois qu’il sera nécessaire.

Mais il faut relever aussi que nos pro- cédures de consultation sont un instrument utile pour permettre à la société civile d’intervenir à temps dans la fabrication de réglementations inutiles, pour autant qu’on prenne la peine de lire attentivement les documents qui nous sont soumis. En fin de compte, seuls le bien-être des ani- maux et une utilisation rationnelle de notre terre, et en particulier de notre zone agricole, doivent être garantis. Le reste relève du bon sens et de l’initiative privée.

AParRolinWavre

a plainte a été de tout temps et dans toutes les civilisations avan- cées le moyen de demander à la justice de rendre raison lorsqu’on

s’estime lésé dans ses intérêts. Cette activité historiquement assez ponctuelle est de- venue ces dernières années une occu-pation à plein temps. « Je porte plainte donc je suis » : credo de l’homme néo-moderne, qui s’est peu à peu métamor-phosé de porte-plaintes occasionnel en porte-plaintes à répétition !

La plainte ainsi brandie à tout bout de champ, comme le carton rouge de l’arbitre, est un instrument à la fois dissuasif et offensif. Il menace ou criminalise tout ce qui déplaît ; il demande réparation pour tout ce qu’il a identifié comme dép- laisant. Le porte-plaintes est un péna-lophile qui trouve toujours des circons-tances lui permettant d’entrer en action, et au besoin il les invente. C’est ici un mot prétendument mal tourné, là une phrase un peu ambiguë qui ment éhontément, ailleurs une circonstance heurtant son sens individuel de la justice et considérée comme une insulte ; tout fait miel, tout entre en son projet et y trouve à jouer un rôle offensant dont il faut demander répa- ration sur-le-champ. Le langage éveille particulièrement l’indignation du porte-plaintes : les phrases sont le plus souvent les refuges de la liberté de penser qui, comme chacun le sait à l’aube de ce troi- sième millénaire, sont incompréhensib- lement mâtinées de mensonges, de cari- catures, d’insultes, de nuances diffamantes, voire parfois de sexisme. Le porte-plaintes est citoyen, et c’est drapé de cette toge qu’il entend s’indigner des offenses lan-gagières à répétition dont il se sait l’objet.

Mais lui-même ne se prive pas de ce qu’il reproche. Regardez-le : il pavane comme un coq l’ergot levé, le regard suspicieux, la crête dressée, le verbe haut. A son appa- rition, tous frémissent, les bouches confuses tremblent déjà de murmures de repen-tance. Le porte-plaintes tire une partie de sa raison de vivre de la crainte qu’il

inspire. Il parvient à réaliser l’exploit d’incarner à la fois l’idéologie dominante tout en hurlant que c’est lui qu’on mé-prise et qu’on attaque injustement. Il est la victime devenu le porte-parole de la nouvelle innocence intégrale.

Dom Juan, le héros de Molière, dans son fameux éloge de l’hypocrisie, « vice à la mode », explique comment il faut en user : se faire soi-même hypocrite dans un monde d’hypocrites c’est se garantir l’impunité parce que les autres ont peur puisqu’ils jouent le même jeu et en savent l’efficacité. Tout vice à la mode passe donc pour vertu. Dans l’ère du porte-plaintes où chacun se sait un porte-plaintes potentiel, il ne faut pas trop en demander ni faire le fiérot, parce qu’alors la menace fuse comme une roquette : « Lorsque j’entends bruisser la vie du langage, je sors mon porte-plaintes » ! Tenez-vous-le pour dit !

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LE NOUVEAU GENEVOIS – Décembre 2013 LE NOUVEAU GENEVOIS – Décembre 2013

ARRÊT DÉFINITIF DE LA CENTRALE NUCLÉAIRE DE MÜHLEBERG EN 2019 (VOIR 2017)

RETOUR SUR L’ASSEMBLÉE DES DÉLÉGUÉS DU PLR SUISSE DU 12 OCTOBRE

our celles et ceux qui avaient des doutes, les exploitants de la centrale nucléaire de Mühleberg (BKW SA) savent très bien com-

pter ! Son conseil d’administration a décidé ce 1er novembre 2013 d’arrêter la production de la centrale (3 TWh/an sur un total nucléaire de 25 TWh/an produits en Suisse) en 2019, pour des raisons économiques ! Ces 3 TWh repré- sentent le 5 % de notre consommation électrique. Bien qu’il ne soit pas certain que l’Inspection Fédérale pour la Sécurité Nucléaire(IFSN) n’exige pas l’arrêt en 2017 déjà, cette décision sonne à mes oreilles comme la fin de l’illusion écono-mique à laquelle on a voulu nous faire croire depuis une vingtaine d’années. Certes, la Suisse a bénéficié d’électricité nucléaire à bon marché, du moins en première analyse mais maintenant nous allons découvrir la « vraie » réalité, les vrais coûts... Si le coût de sécurisation des centrales encore en exploitation et les coûts de démantèlement peuvent être très approximativement estimés il n’en est pas de même des coûts de stockage qui doivent permettre de protéger l’environnement des déchets pendant quelques centaines de milliers d’années. L’Allemagne est en train de s’en rendre compte avec le déman- tèlement de la centrale de Lubmin (ex-RDA) et le stockage des déchets dans les mines de sel d’Asse, réputé le plus sûr possible… et dont on s’est rendu compte qu’à 500 mètres de profondeur les infil-trations d’eau provoquent des effondre-ments de la roche sur les fûts de déchets entreposés. En Suisse les deux fonds exis- tants, celui pour le démantèlement et celui pour la gestion des déchets sont, malgré la réactualisation régulière des estimations, clairement sous-dotés (2012 : CHF 4,75 milliards ; estimations de l’OFEN pour les cinq centrales CHF 20 milliards), d’où entre autre le débat sur la date d’arrêt de toutes les centrales. Indépendamment du choix des dates de fermeture des centrales les coûts réels seront supportés dans tous les cas par les actionnaires et/ou les clients

finaux, c’est-à-dire les consommateurs indi- viduels et les entreprises ; un des effets indirects et quasi mathématique sera que le prix du kWh augmentera, rendant le photovoltaïque et l’éolien (de BKW SA dans ce cas) d’autant plus compétitif. Si Lavoisier (chimiste et philosophe français 1743-1794) disait et prouvait que pour l’énergie : Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme, on peut aussi prouver que les économies financières que l’on croyait réaliser « avant » se transforment en charges pour « demain ». Avec une réo- rientation déjà bien amorcée en terme de production d’électricité renouvelable, BKW a pris une décision logique et économique. C’est ce que l’on attendait depuis long- temps pour faire entrer l’évolution éner-gétique dans la phase concrète des éco- nomies d’énergie et de la production d’électricité par des sources nouvelles. Ce n’est pas à l’Etat d’investir, ni de subvention- ner cette évolution. Son rôle est d’inciter, d’assurer la prévisibilité des politiques et des objectifs, de sensibiliser, de former, de faciliter et de contrôler la sécurité. Dans ce contexte nous attendons mainte-nant des décisions politiques volontaristes en faveur de la production massive et dé- centralisée d’électricité renouvelable afin que les investisseurs puissent se libérer de ces incertitudes juridiques et législatives et réorienter leurs investissements. La tran- sition énergétique comporte plusieurs défis à relever pour assurer la prospérité du pays, la stabilité de l’approvisionnement et la diminution de la facture énergétique pour le pays, les entreprises et les particuliers. La marche à suivre pour atteindre ces objectifs a été définie et publiée ; ils ne seront atteints que par la mise en œuvre des valeurs de base que sont l’économie de marché, l’esprit d’entreprise, le respect de la population, de la biodiversité et du patrimoine et la répartition entre les consommateurs d’énergie des investisse-ments, des coûts et des profits. La Suisse est probablement le pays le mieux préparé technologiquement et financièrement pour maîtriser avec succès ce changement de

paradigme. Nous devons dans les cinq ans à venir économiser et/ou produire chaque année 1%/an de notre consommation électrique. Cet objectif est parfaitement atteignable à condition de cesser d’entra-ver les quelque 30 000 projets en attente de réalisation qui représentent déjà un potentiel de production largement supé-rieur aux 3 TWh de Mühleberg.

’est à Genève que s’est tenue la dernière Assemblée de délégués PLR Suisse. Lors de cette ren-contre, la délégation genevoise

a accueilli avec beaucoup de joie notam-ment, le Président du PLR Philipp Müller ainsi que le Conseiller fédéral Didier Burkhalter. Cet événement a également été l’occasion pour les trois candidats au Conseil d’Etat genevois de se présenter aux délégués venus de toute la Suisse.

Ainsi, après le discours d’ouverture tenu par le Président du PLR Genève, Alain-Dominique Mauris, les trois candidats au Conseil d’Etat, Isabel Rochat, François Longchamp et Pierre Maudet se sont ex- primés, parfois en allemand, sur les projets qui les animent dans la course aux élections.

D’autre part, cette rencontre a également été l’occasion pour Philipp Müller d’exposer un thème cher au PLR: « Innovation et recherche ». Le PLR se positionne en tant que fervent défenseur de la liberté en ce qui concerne l’innovation. Ainsi, Philipp Müller a su démontrer que c’est sans aucune subvention étatique que nous pourrons avancer en toute liberté dans ce domaine.

Le Conseiller fédéral Didier Burkhalter a quant à lui profité de se trouver dans la Genève internationale pour revenir sur l’importance de la voie bilatérale. En effet, face à de nouveaux enjeux, la Suisse ne peut pas s’isoler face à l’Europe, mais elle ne peut pas non plus risquer sa souve-raineté. C’est avec brio que le Conseiller fédéral PLR a donc su démontrer que la voie bilatérale était le seul moyen pour la Suisse de concilier sécurité et ouverture économique.

Cette assemblée a également laissé part

à un moment récréatif fortement ap- précié par les délégués. En effet, Christian Lüscher, au chant, et Hugues Hiltpold, à la guitare, ont repris une chanson de la Revue du PLR. Sur un air de Francis Cabrel, nos deux Conseillers Nationaux ont su conquérir le public ! Cela aura été l’occasion de faire connaître la tradition-nelle Revue du PLR Genève aux délégués venus de toute la Suisse !

Mais rappelons que le cœur de cette réu-nion était la prise de position du PLR sur les sujets de votations du 24 novembre 2013. C’est donc sur les trois sujets que se sont prononcés les délégués.

Premièrement, c’est l’initiative « 1 :12 – Pour des salaires équitables » qui a été débattue. En voulant ajuster le plus bas et le plus haut salaire d’une entreprise, les jeunes socialistes courent à la perte des caisses de l’Etat. Le PLR s’est clai-rement positionné contre cette initiative qui serait une catastrophe pour l’économie suisse si elle était acceptée.

D’autre part, « l’Initiative pour les familles » a fait l’objet d’un débat dans lequel UDC et PLR se sont affrontés. En effet, le PLR soutient la liberté du choix dans l’organi-sation familiale. Accepter cette initiative, c’est revenir à un modèle passé de la famille où la femme reste au foyer. L’activité économique des femmes participe à la création d’une économie dynamique pour la Suisse. C’est donc presque à l’unani-mité que cette initiative trompeuse a été rejetée.

Finalement, « la modification de la loi fé-dérale sur la vignette autoroutière » était le dernier objet soumis à votation lors de l’Assemblée. Afin de garantir des routes

nationales de qualité, les délégués se sont positionnés en faveur de l’augmentation de la vignette à CHF 100.-.

Pour conclure c’est donc une assemblée animée que Genève a accueilli le 12 octobre dernier. La prise de parole des différents intervenants a permis de comprendre les différents enjeux des sujets soumis à vota- tion. Nous remercions tous les intervenants de s’être déplacés. Genève se réjouit d’ores et déjà d’accueillir une prochaine assem-blée des délégués !

P

C

Par Jean-François Bouvier

Par Laure Gondrand

Page 18: Le Nouveau Genevois, décembre 2013

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AGORAduPLR:Laparoleauxmilitants

La présidence du PLRG a souhaité donner la parole aux militants du parti pour faire un débriefing après le résultat des élections canto-nales de cet automne. C’est sous la forme d’une AGORA que s’est tenu ce moment important. Organisée au siège du parti, les militants ont pu ainsi exprimer leurs sentiments, leurs observa-tions et critiques face aux résultats des élections, mais aussi face à la longue campagne de terrain qui a précédé les résultats. Ce genre d’événe-ment est capital pour la vie du parti parce que les militants et les membres dans leur ensemble constituent le cœur du parti, sans eux aucune réalisation politique libérale-radicale ne serait possible. Merci encore une fois à eux pour leur contribution et leur engagement durant toute cette campagne !

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Page 19: Le Nouveau Genevois, décembre 2013

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