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Le Président lettre recommandée avec A.R.
500, avenue des États du Languedoc CS 70755 34064 MONTPELLIER CEDEX 2 T +33 4 67 20 73 00 [email protected] ROD2 – Commune de Valence d’Agen
Le 31/08/2017 Réf. : GR / 17 / 1846
Monsieur le Maire, Je vous prie de bien vouloir trouver ci-joint le rapport comportant les observations définitives arrêtées par la chambre régionale des comptes sur le contrôle des comptes et de la gestion de la commune de Valence d’Agen. Il est accompagné de la réponse reçue à la chambre dans le délai prévu par l’article L. 2435 du code des juridictions financières. Ce rapport a un caractère confidentiel qu’il vous appartient de protéger jusqu’à sa communication à l’assemblée délibérante. Il vous revient de communiquer ce rapport et la réponse jointe à votre assemblée délibérante. Conformément à la loi, l’ensemble doit : faire l’objet d’une inscription à l’ordre du jour de la plus proche réunion de l’assemblée ; être joint à la convocation adressée à chacun de ses membres ; donner lieu à débat. En application de l’article R. 243-14 du code des juridictions financières, vous devez, à réception du rapport d’observations définitives auquel sont jointes les éventuelles réponses reçues, faire connaître à la chambre la date de la plus proche réunion de l’assemblée délibérante. En temps utile, vous communiquerez au greffe l’ordre du jour à l’adresse de courriel suivante : [email protected]. En application des dispositions de l’article R. 243-16 du code précité, ce rapport, auquel sont jointes les éventuelles réponses reçues, peut être publié et communiqué aux tiers dès la tenue de la première réunion de l'assemblée délibérante suivant sa réception. Conformément aux dispositions de l’article L. 243-9 du code des juridictions financières, vous êtes tenu, dans le délai d’un an à compter de la présentation du rapport d’observations définitives à l’assemblée délibérante, de présenter devant cette même assemblée un rapport précisant les actions entreprises à la suite des observations et des recommandations formulées par la chambre régionale des comptes. Ce rapport est communiqué à la chambre régionale des comptes, qui fait une synthèse annuelle des rapports qui lui sont communiqués. Cette synthèse est présentée par le président de la chambre régionale des comptes devant la conférence territoriale de l’action publique. Chaque chambre régionale des comptes transmet cette synthèse à la Cour des comptes en vue de la présentation prescrite à l’article L. 143-9 du code des juridictions financières. Je vous prie de croire, Monsieur le Maire, en l’assurance de ma considération distinguée.
André PEZZIARDI
Monsieur Jacques BOUSQUET Maire de Valence d’Agen HÔTEL DE VILLE 25 Rue de la république 82400 VALENCE D’AGEN
RAPPORT D’OBSERVATIONS DÉFINITIVES
1
RAPPORT D’OBSERVATIONS DÉFINITIVES
ET SA RÉPONSE
Commune de Valence d’Agen (Tarn-et-Garonne)
Exercices 2010 et suivants
Le présent document, qui a fait l’objet d’une contradiction avec les destinataires concernés, a été
délibéré par la chambre le 3 juillet 2017.
COMMUNE DE VALENCE D’AGEN
2
AVANT-PROPOS
Le présent rapport d’observations définitives, une fois délibéré, est adressé aux
représentants légaux des collectivités ou organismes contrôlés afin qu’ils apportent, s’ils le
souhaitent, une réponse qui a vocation à l’accompagner lorsqu’il sera rendu public. C’est un
document confidentiel réservé aux seuls destinataires, qui conserve un caractère confidentiel
jusqu’à l’achèvement de la procédure contradictoire. Sa divulgation est donc interdite,
conformément à l’article L. 241-4 du code des juridictions financières.
RAPPORT D’OBSERVATIONS DÉFINITIVES
3
Rapport d’observations définitives n° GR/17/1846 du 31/08/2017
TABLE DES MATIÈRES
SYNTHÈSE ............................................................................................................................... 5
RECOMMANDATIONS ......................................................................................................... 6
INTRODUCTION .................................................................................................................... 7
1. PRÉSENTATION DE LA COLLECTIVITÉ ET DE SON ENVIRONNEMENT ..... 8
2. FIABILITÉ DES COMPTES ........................................................................................... 8
2.1. La qualité de l’information budgétaire ....................................................................... 8
2.1.1. Un niveau d’information encore insuffisant .................................................. 8
2.1.2. L’absence de provisionnement ....................................................................... 9
2.1.3. Des prévisions annuelles perfectibles en matière d’investissement ............... 9
2.2. La fiabilité des résultats de l’exercice ...................................................................... 10
2.2.1. Le rattachement partiel des charges et des produits de l’exercice ............... 10
2.2.2. L’impact des annulations de titres et admissions en non-valeur sur le
résultat .......................................................................................................... 12
2.3. Un inventaire dépourvu de fiabilité ......................................................................... 13
3. ANALYSE FINANCIÈRE .............................................................................................. 14
3.1. Le périmètre de l’analyse ......................................................................................... 14
3.2. Une capacité d’épargne nette négative sur toute la période ..................................... 14
3.2.1. La faiblesse de l’excédent brut de fonctionnement ...................................... 15
3.2.2. L’importance de l’annuité de la dette ........................................................... 22
3.3. L’investissement et son financement ....................................................................... 23
3.3.1. Une stabilisation relative des dépenses d’investissement ............................ 23
3.3.2. Un faible niveau d’autofinancement ............................................................ 24
3.3.3. Un endettement excessif de la commune ..................................................... 25
3.4. La structure bilancielle ............................................................................................. 27
3.5. Conclusion sur l’analyse financière ......................................................................... 27
4. LA POLITIQUE DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES ......................... 27
4.1. La situation de la collectivité ................................................................................... 28
4.1.1. L’évolution des effectifs .............................................................................. 28
4.1.2. La politique de recrutement ......................................................................... 30
4.1.3. L’impact de la réforme des rythmes scolaires .............................................. 30
4.2. Une politique de gestion des ressources humaines qui demeure perfectible ........... 31
4.2.1. Dans la gestion des carrières ........................................................................ 31
4.2.2. Dans la gestion du temps de travail .............................................................. 33
4.2.3. Dans la gestion des primes ........................................................................... 37
4.3. Le coût de l’absentéisme .......................................................................................... 41
5. LES ANIMATIONS CULTURELLES ET ÉVÉNEMENTIELLES DE LA
COMMUNE ............................................................................................................................ 43
5.1. L’impact sur les finances communales .................................................................... 43
COMMUNE DE VALENCE D’AGEN
4
5.2. Le coût de l’exploitation du cinéma ......................................................................... 45
ANNEXES ............................................................................................................................... 47
GLOSSAIRE ........................................................................................................................... 54
RAPPORT D’OBSERVATIONS DÉFINITIVES
5
SYNTHÈSE
La chambre régionale des comptes a procédé au contrôle des comptes et de la gestion de la
commune de Valence d’Agen pour les exercices 2010 et suivants.
Le périmètre de l’examen porte sur la fiabilité des comptes et la situation financière de la
commune, sur la gestion des ressources humaines et enfin, sur le poids du budget « animation
culture et évènementiel » et le coût de l'exploitation du cinéma.
La commune est située dans le département du Tarn-et-Garonne et compte environ 5 320
habitants. Elle est membre de la communauté de communes des Deux Rives, dont elle abrite le
siège depuis sa création en 2002. Elle bénéficie indirectement, des retombées fiscales et
économiques générées par la centrale nucléaire de Golfech, commune voisine.
Sa situation financière est très fragile et se caractérise par une capacité d’épargne nette
négative sur toute la période, l’excédent brut d’exploitation dégagé étant insuffisant pour générer
une capacité d’épargne suffisante pour investir compte tenu du poids des annuités de la dette. Il
importe de trouver des marges de manœuvre qui peuvent passer par la mobilisation de ressources
fiscales comme la taxe d’habitation, par la poursuite de la maîtrise des charges à caractère général,
la redéfinition de la politique de gestion des ressources humaines et par une gestion active de la
dette. En tout état de cause, elle devra conduire une politique d’investissement réaliste au regard
de ses capacités financières actuelles, et si nécessaire effectuer une pause dans les investissements
envisagés.
Récemment la commune a montré sa volonté de s’engager dans une politique des
ressources humaines dynamique, en anticipant par exemple, les départs à la retraite ou en
mutualisant avec la communauté de communes des Deux Rives, sa politique généreuse conduite
depuis plusieurs années en matière de promotion, de gestion du temps de travail, et d’attribution
des primes a alourdi les charges de personnel. La durée du temps de travail pratiquée est inférieure
à la durée légale, tandis que le recours aux heures supplémentaires est fréquent. Il n’en demeure
pas moins que le taux d’absentéisme, lié aux maladies ordinaires, est plus important que dans les
communes de taille comparable.
COMMUNE DE VALENCE D’AGEN
6
RECOMMANDATIONS
1. Respecter le dispositif réglementaire de rattachement de charges à l’exercice. Non mise
en œuvre.
2. Fiabiliser l’inventaire des biens pour en faciliter sa gestion. Non mise en œuvre.
3. Améliorer l’excédent brut de fonctionnement pour contribuer à un financement
significatif de l’investissement. Non mise en œuvre.
4. Rétablir la durée du travail au niveau réglementaire de 1 607 heures annuelles. Non
mise en œuvre.
5. Mettre en place un suivi administratif fiable des autorisations d’absence octroyées.
Non mise en œuvre.
6. Délibérer sur les conditions précises de récupération ou de paiement des heures
supplémentaires. Non mise en œuvre.
Les recommandations et rappels au respect des lois et règlements formulés ci-dessus ne
sont fondés que sur une partie des observations émises par la chambre. Les destinataires du présent
rapport sont donc invités à tenir compte des recommandations, mais aussi de l’ensemble des
observations détaillées par ailleurs dans le corps du rapport et dans sa synthèse.
RAPPORT D’OBSERVATIONS DÉFINITIVES
7
INTRODUCTION
Aux termes de l’article L. 211-3 du code des juridictions financières « Par ses contrôles,
la chambre régionale des comptes contrôle les comptes et procède à un examen de la gestion. Elle
vérifie sur pièces et sur place la régularité des recettes et dépenses décrites dans les comptabilités
des organismes relevant de sa compétence. Elle s’assure de l’emploi régulier des crédits, fonds et
valeurs. L’examen de la gestion porte sur la régularité des actes de gestion, sur l’économie des
moyens mis en œuvre et sur l’évaluation des résultats atteints par rapport aux objectifs fixés par
l’assemblée délibérante ou par l’organe délibérant. L’opportunité de ces objectifs ne peut faire
l’objet d’observations ».
Le contrôle des comptes et de la gestion de la commune de Valence d’Agen a été ouvert le
13 septembre 2016 par lettre du président de la chambre régionale des comptes adressée à
Monsieur Jacques BOUSQUET, ordonnateur en fonction.
En application de l’article L. 243-1 du code des juridictions financières, l’entretien de fin
de contrôle a eu lieu le 13 décembre 2016.
Lors de sa séance du 26 janvier 2017, la chambre a arrêté des observations provisoires qui
ont été transmises à Monsieur Jacques BOUSQUET.
Après avoir examiné la réponse reçue le 20 avril 2017, la chambre, dans sa séance du
3 juillet 2017, a arrêté les observations définitives présentées ci-après.
COMMUNE DE VALENCE D’AGEN
8
1. PRÉSENTATION DE LA COLLECTIVITÉ ET DE SON
ENVIRONNEMENT
La commune de Valence d’Agen compte environ 5 320 habitants pour une densité
moyenne de 385 habitants par km².
Le chômage représente près de 20 % des personnes de 15 à 64 ans, contre 15 % dans la
région Occitanie. Le revenu disponible médian par unité de consommation d’un montant de
17 400 €, est également plus faible qu’en Occitanie à hauteur de 10 %.
La commune de Valence d’Agen fait partie de la communauté de communes des Deux
Rives (CC2R), créée le 1er janvier 2002 et regroupant 28 communes pour une population totale de
19 000 habitants. Cette structure n’est pas impactée par le nouveau schéma directeur de
coopération intercommunale1, qui a été arrêté le 29 mars 2016.
La centrale nucléaire de Golfech, à 2,5 km du centre-ville de Valence d’Agen, est installée
sur le territoire de la communauté de communes.
2. FIABILITÉ DES COMPTES
La qualité de l’information budgétaire
2.1.1. Un niveau d’information encore insuffisant
En application de l’article L. 2313-1 du code général des collectivités territoriales (CGCT),
avant-dernier alinéa : « pour l’ensemble des communes, les documents budgétaires sont assortis
d’états portant sur la situation patrimoniale et financière de la collectivité ainsi que sur ses
différents engagements »2.
Au cours de la période sous revue, et plus particulièrement depuis 2015, le niveau de
l’information financière apportée au travers de divers documents budgétaires a nettement
progressé (cf. annexe 1).
La chambre a néanmoins relevé que sont absents des états annexés aux comptes
administratifs des exercices 2013 à 2015, la variation du patrimoine (entrée et sortie), la liste des
organismes dans lesquels a été pris un engagement financier ainsi que l’état des contrats de crédit-
bail (pour l’exercice 2015). L’état des crédit-bail a toutefois été produit au titre de l’année 2016.
S’agissant du crédit-bail, il n’est observé aucun mouvement au compte 612 « Redevances
de crédit-bail » en 2015, la redevance ayant été imputé à tort au compte 6135 « Locations
mobilières ». L’imputation comptable a toutefois été rectifiée en 2017.
1 La loi NOTRe prévoit que le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) doit prendre en compte un seuil
minimal de constitution des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre à 15 000 habitants. 2 Ces états sont précisément définis à l’article R. 2313-3 du CGCT.
RAPPORT D’OBSERVATIONS DÉFINITIVES
9
Enfin, certaines associations bénéficient d’une mise à disposition de locaux ou de
personnel. Or, l’annexe « concours attribués à des tiers » ne valorise pas ces prestations en nature.
Aucune précision n’est apportée sur la surface des locaux mis à disposition, la nature des charges
locatives supportées par la collectivité, il en est de même de la quotité en temps de travail des
agents mis à disposition.
2.1.2. L’absence de provisionnement
La chambre a constaté l’absence de provision sur la période 2010-2015, malgré l’existence
d’emprunts garantis par la collectivité, de créances douteuses, de l’engagement de six contentieux
et d’un volume important de jours déposés sur des comptes épargne temps (CET).
La commune a toutefois provisionné à compter de 2016, les créances du budget
assainissement présentant un risque d’impayés.
Concernant les jours déposés sur un CET, la collectivité affiche un solde de 2 538 jours au
31 décembre 2015, que ces jours soient monnayés ou utilisés sous forme de congés, ils risquent
d’engendrer un coût supplémentaire pour la collectivité, non provisionné, au cours des exercices
sous revue. Le fait que l’exercice du droit d’option doit être formulé au plus tard le 31 janvier de
l’année, comme l’indique l’ordonnateur dans sa réponse, est sans influence sur la nécessité de
provisionner au titre des exercices antérieurs le risque financier constitué par le stock de jours
déposés sur un CET monnayables.
2.1.3. Des prévisions annuelles perfectibles en matière d’investissement
Le taux d’exécution des crédits se définit comme le rapport entre le montant des émissions
budgétaires (mandats et charges rattachées en dépense, titres émis et produits rattachés en recette)
et le montant des crédits votés (budget primitif, décisions modificatives et restes à réaliser de
l’année précédente).
En fonctionnement, le taux d’exécution des recettes et dépenses réelles est un indicateur de
la capacité de la collectivité à évaluer le montant des produits et des charges à venir, et, de la
sincérité des écritures de prévision. En investissement, ce taux retrace le respect de la
programmation annuelle. Un faible taux de réalisation tant en dépenses qu’en recettes illustre
l’impossibilité pour les budgets votés de constituer des instruments de prévision fiables.
COMMUNE DE VALENCE D’AGEN
10
Tableau 1 : Taux d’exécution des crédits budgétaires
Budget Principal 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Investissement :
Dépenses réelles prévues 5 158 096,00 4 318 851,00 3 169 647,00 3 341 613,00 1 994 328,00 2 033 950,58
Dépenses réelles réalisées 3 086 056,43 2 629 796,84 2 062 623,73 2 318 837,23 1 567 357,35 1 440 423,29
Taux de réalisation des dépenses réelles 59,8% 60,9% 65,1% 69,4% 78,6% 70,8%
Recettes réelles prévues 4 282 972,00 3 414 097,00 2 635 033,00 2 458 066,00 1 199 435,92 1 220 772,00
Recettes réelles réalisées 2 952 106,87 2 267 279,27 1 927 032,19 1 860 394,66 1 204 792,46 1 111 287,09
Taux de réalisation des recettes réelles 68,9% 66,4% 73,1% 75,7% 100,4% 91,0%
Fonctionnement :
Dépenses réelles prévues 7 072 606,00 7 018 935,00 6 942 131,00 6 871 440,00 6 955 411,82 6 880 825,08
Dépenses réelles réalisées 6 825 614,46 6 738 923,38 6 874 172,46 6 782 520,75 6 861 681,57 6 685 325,42
Taux de réalisation des dépenses réelles 96,5% 96,0% 99,0% 98,7% 98,7% 97,2%
Recettes réelles prévues 7 027 719,00 6 994 435,00 6 958 841,00 7 326 309,00 7 206 786,00 7 142 347,67
Recettes réelles réalisées 7 189 177,70 6 911 229,76 7 063 485,74 7 397 239,95 7 274 482,64 7 175 480,43
Taux de réalisation des recettes réelles 102,3% 98,8% 101,5% 101,0% 100,9% 100,5%
Source : CRC d'après BP - DM - CA et comptes de gestion
Concernant la section de fonctionnement, l’exécution du budget a été conforme aux
prévisions. En effet, sur la période 2010-2015, les recettes ont été légèrement supérieures aux
recettes prévues à l’exception de 2011 (98,8 %). S’agissant des dépenses, elles sont proches des
prévisions avec un taux d’exécution de 97,7 % en moyenne sur la période.
Pour la section d’investissement, les prévisions en recettes comme en dépenses s’avèrent
perfectibles, avec des taux de réalisation annuels moyens de respectivement 74,4 % pour les
premières et 65,5 % pour les secondes. Malgré tout, les prévisions se sont améliorées entre 2010
et 2015.
La fiabilité des résultats de l’exercice
2.2.1. Le rattachement partiel des charges et des produits de l’exercice
Le rattachement des charges et des produits est effectué en application du principe
d’indépendance des exercices. Il vise à faire apparaître dans le résultat d’un exercice donné les
charges et les produits qui s’y rapportent. Le rattachement ne vise que la seule section de
fonctionnement, la section d’investissement faisant apparaître des restes à réaliser.
Tableau 2 : Charges à payer (soldes créditeurs)
Exercices 2010 2011 2012 2013 2014 2015
408 - Fournisseurs factures non parvenues 21 688,42 16 169,78 14 836,58 16 745,45 27 459,61 31 466,14
4486 - État −Autres charges à payer 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 156,00
4686 - Divers Charges à payer 0,00 0,00 340,86 0,00 15 000,00 0,00
Total charges rattachées 21 688,42 16 169,78 15 177,44 16 745,45 42 459,61 31 622,14
Dépenses de fonctionnement
(opérations réelles) 6 825 614,46 6 738 923,38 6 874 172,46 6 782 520,75 6 861 681,57 6 685 325,42
Ratio rattachements / charges
comptabilisées 0,32% 0,24% 0,22% 0,25% 0,62% 0,47%
Source : CRC – D’après comptes de gestion
RAPPORT D’OBSERVATIONS DÉFINITIVES
11
Le caractère exhaustif du rattachement des charges à l’exercice a été recherché à partir de
trois comptes significatifs des charges à caractère général (chapitre 011) et charges de personnel
et frais assimilés (chapitre 012). Le sondage a été effectué sur les mandats du 1er trimestre 2015.
Il a porté sur les comptes 6135 « Locations mobilières », 61523 « Voies et réseaux », et 6218
« Autre personnel extérieur ».
Même si certaines des charges ont effectivement été rattachées à l’exercice d’engagement
(cf. Tableau 3), cela ne vaut pas pour l’intégralité des charges de l’échantillon (cf. Tableau 4)
Ainsi, pour l’exercice 2015, 22 % des charges débitées du compte 6218 « Autre personnel
extérieur » ont été engagées au titre de l’exercice 2014. De même, 17 % des charges
comptabilisées au compte 61523 « Voies et réseaux » au titre de l’exercice 2015 auraient dû être
rattachées à l’exercice 2014.
Tableau 3 : Contrôle du rattachement des charges 2014 à l’exercice
Compte Réalisé 2014 (mandats émis + charges rattachées)
Dont charges rattachées (factures 2015 rattachées à l'exercice 2014)
6135 - Locations mobilières 107 055,41 1 020,00
61523 - Voies et réseaux 167 937,10 997,46
6218 - Autre personnel extérieur 55 001,28 0,00
Source : CRC – D’après compte administratif
Tableau 4 : Impact des charges relatives à 2014 rattachées à l’exercice 2015
Compte
2015
Factures 2015
réalisées en 2014
rattachées à 2015
Réalisé 2015 (mandats émis + charges rattachées)
Part des factures rattachées
à tort à l’exercice 2015
dans le compte 2015
6135 - Locations mobilières 3 512,49 130 086,67 3%
61523 - Voies et réseaux 26 529,02 160 092,86 17%
Chapitre "011" Charges à caractère général
1 767 796,23
% testé dans "011" 16%
6218 - Autre personnel extérieur 8 407,53 38 929,16 22%
Chapitre "012"
Charges de personnel et frais
assimilés
3 632 176,08
% testé dans "012" 1%
Source : CRC – D’après compte administratif et documents transmis par la commune
La chambre rappelle que la commune doit respecter le dispositif réglementaire de
rattachement de charges à l’exercice pour l’ensemble des prestations correspondant à des services
faits dont les factures n’ont pas été réceptionnées au 31 décembre de l’exercice ou pendant la
journée complémentaire.
Recommandation
1. Respecter le dispositif réglementaire de rattachement de charges à l’exercice. Non
mise en œuvre.
COMMUNE DE VALENCE D’AGEN
12
2.2.2. L’impact des annulations de titres et admissions en non-valeur sur le résultat
Une vérification des comptes 654 « Pertes sur créances irrécouvrables » et 673 « Titres
annulés » a été effectuée, en comparaison avec le volume des créances douteuses.
2010 2011 2012 2013 2014 2015
Restes à recouvrer - redevables contentieux
(c/4116) solde au 31/12 0,00 0,00 0,00 679,38 16 242,91 38 691,57
Restes à recouvrer - locataires - acquéreurs -
contentieux
(c/4146) solde au 31/12
0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Restes à recouvrer -Divers redevables contentieux
(c/46726) solde au 31/13 0,00 0,00 12 525,86 0,00 0,00 0,00
TOTAL REDEVABLES CONTENTIEUX
(créances douteuses) 0,00 0,00 12 525,86 679,38 16 242,91 38 691,57
TOTAL REDEVABLES (c/411-414-4672) 68 530,34 74 068,76 75 963,62 70 059,54 90 692,15 87 635,68
Ratio - Tiers Contentieux/Tiers Redevables 0,00% 0,00% 16,49% 0,97% 17,91% 44,15%
Produits de gestion (70 +75) 477 865,72 377 132,10 427 144,50 415 705,41 494 574,95 481 727,62
Ratio -Contentieux/Produits de gestion 0,00% 0,00% 2,93% 0,16% 3,28% 8,03%
Ratio - Redevables/Produits de gestion 14,34% 19,64% 17,78% 16,85% 18,34% 18,19%
Pertes sur créances irrécouvrables (débit c/654) 0,00 1 623,26 1 515,90 3 481,08 0,00 0,00
Titres annulés (débit c/673) 0,00 3 007,05 287,70 0,00 0,00 1 793,91
Total titres annulés (654+673) 0,00 4 630,31 1 803,60 3 481,08 0,00 1 793,91
ratio 654 / créances douteuses 12,10% 512,39% 0,00% 0,00%
ratio (654+676)/créances douteuses 14,40% 512,39% 0,00% 4,64%
Source : CRC
Entre 2010 et 2013, la commune de Valence d’Agen comptabilise peu de créances
contentieuses à l’exception de l’année 2012. Le ratio des créances contentieuses sur le volume
total des créances a fortement progressé depuis 2014, pour atteindre 44 % en 2015.
Le fort accroissement observé entre 2014 et 2015 (+ 22 500 €) s’explique pour plus de la
moitié (60 %) par des créances relevant des exercices 2013 et 2014 qui ont basculé du compte
amiable vers le compte contentieux.
Sur les 38 691,57 € de restes à recouvrer (redevables contentieux) en 2015, 92 % relèvent
de frais de cantine, avec des montants dus pouvant atteindre plus de 2 000 € pour certains
particuliers (en cumul sur les années 2010 à 2015).
Un certain nombre de créances (amiables ou douteuses) semble difficilement recouvrable.
La comptabilisation partielle des créances douteuses associée à une absence de provision
de ces mêmes créances, voire à leur absence d’apurement par l’admission en non-valeur, entache
la fiabilité des comptes de la commune.
En 2016, des admissions en non-valeur ont été effectuées à hauteur de 3582,39€, et des
remises gracieuses à hauteur de 7915,97 €. Parallèlement, la commune développe la mise en place
de nouveaux moyens de paiement dématérialisés.
RAPPORT D’OBSERVATIONS DÉFINITIVES
13
Un inventaire dépourvu de fiabilité
Selon l’instruction budgétaire et comptable M14, la responsabilité du suivi des
immobilisations incombe, de manière conjointe, à l'ordonnateur, qui recense et identifie les biens
dans l’inventaire, et au comptable, qui enregistre les biens à l’actif du bilan et effectue le suivi
dans l’état de l’actif, et le fichier des immobilisations.
L'inventaire et l'état de l'actif ont des finalités différentes mais doivent, en toute logique,
correspondre. En l'espèce, l'état de l'actif et l’inventaire ne sont pas concordants.
L’inventaire tenu par l’ordonnateur comporte des différences très importantes avec l’état
de l’actif établi par le comptable public à partir du solde de la balance. Elles s’élèvent à 24,6 M€
au 31 décembre 2014.
Tableau 5 : Comparaison entre l’inventaire et l’état de l’actif au 31/12/2014
Chapitre
Inventaire au
01/01/2015
État de l'actif au
31/12/2014
Écarts entre
l'inventaire et l'actif
20 - Immobilisations incorporelles 951 081,73 935 686,57 15 395,16
21 - Immobilisations corporelles 16 550 033,84 39 843 814,61 -23 293 780,77
22 - Immobilisations reçues en affectation 2 847,83 2 847,83 0,00
23 - Immobilisations en cours 68 570,90 1 365 320,96 -1 296 750,06
24 - Immobilisations affectées, concédées,
affermées ou mise à disposition 15 719 505,48 15 719 505,15 0,33
26 - Participations et créances rattachées à des
participations 6 147,96 6 147,96 0,00
27 - Autres immobilisations financières -218,90 1 314,69 -1 533,59
Total 33 297 968,84 57 874 637,77 -24 576 668,93 Source : CRC – À partir de l’état de l’actif du comptable et de l’inventaire de la commune
Ces écarts se concentrent essentiellement au compte des immobilisations corporelles (21),
et plus particulièrement aux comptes 21318 « Autres bâtiments publics » et 2151 « Réseaux de
voirie ».
L’inventaire de la commune est lacunaire, et ne permet pas à cette dernière de suivre et de
gérer son important patrimoine immobilier de manière optimale. Conséquence de cet inventaire
non fiable, la commune rencontre des difficultés à évaluer le montant des immobilisations mises
à disposition de la communauté de communes des Deux Rives dans le cadre du transfert de
compétences.
Aussi, la chambre recommande à l’ordonnateur de se rapprocher du comptable pour mettre
à jour leurs documents respectifs et ainsi donner une image fidèle de l’actif immobilisé.
Recommandation
2. Fiabiliser l’inventaire des biens pour en faciliter sa gestion. Non mise en œuvre.
COMMUNE DE VALENCE D’AGEN
14
3. ANALYSE FINANCIÈRE
Le périmètre de l’analyse
La commune dispose, outre un budget principal, de cinq budgets annexes dont le poids
n’est pas de nature à remettre en cause les tendances dégagées par l’examen du seul budget
principal, qui représente près de 90 % des recettes consolidées de fonctionnement de la collectivité.
Identifiant Libellé budget Libellé de l'organisme Nomenclature
Recettes de fonctionnement
2015 (en €) %
21820186100018 Budget principal VALENCE-D'AGEN M14 7 197 303 89,63%
21820186100083 Budget annexe ZAC DU PROUXET - VALENCE M14 1 314 0,02%
21820186100091 Budget annexe SERVICE ASST VALENCE M49A 413 969 5,16%
21820186100109 Budget annexe SERVICE EAU VALENCE M49A 0 0,00%
21820186100133 Budget annexe
HOTEL RESTAURANT TOUT VA
BIEN M14 0 0,00%
21820186100141 Budget annexe TOURISME - VALENCE M4 117 686 1,47%
21820186100158 Budget annexe
ANIMATIONS CULTURE
EVENEMENTIEL VALENCE M14 299 451 3,73%
Somme totale
8 029 723 100,00%
Source : Logiciel ANAFI d'après les comptes de gestion
Une capacité d’épargne nette négative sur toute la période
La capacité d’autofinancement nette (CAF nette), qui mesure l’aptitude de la commune à
dégager des ressources propres issues de son fonctionnement pour financer ses investissements,
est négative sur toute la période sous revue 2010-2015 :
Source : Logiciel ANAFI d'après les comptes de gestion
En 2016, la CAF nette connaît une légère amélioration mais reste fortement négative
(- 336 681 €).
en € 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016Var. annuelle
moyenne
= Produits de gestion (a+b+c = A) 7 427 460 7 114 544 7 169 243 7 081 408 7 089 645 6 793 748 6 707 315 -1,7%
#NOM? 6 142 960 6 060 510 6 186 692 6 071 109 6 081 083 5 882 109 5 678 433 -1,3%
Excédent brut de fonctionnement (A-B) 1 284 500 1 054 034 982 551 1 010 299 1 008 561 911 639 1 028 882 -3,6%
en % des produits de gestion 17,30% 14,80% 13,70% 14,30% 14,20% 13,40% 15,3%
+/- Résultat financier (réel seulement) -590 556 -604 759 -602 238 -592 814 -574 744 -567 207 -528 499 -1,8%
+/- Autres produits et charges excep. réels 2 392 7 789 20 531 60 350 20 209 59 914 5 694 15,6%
#NOM? 696 336 457 065 400 844 477 835 454 026 404 346 506 077 -5,2%
en % des produits de gestion 9,40% 6,40% 5,60% 6,70% 6,40% 6,00% 7,5%
- Annuité en capital de la dette 918 571 987 389 785 372 775 182 769 340 814 780 842 757
= CAF nette ou disponible (C) -222 235 -530 324 -384 528 -297 347 -315 314 -410 434 -336 681
RAPPORT D’OBSERVATIONS DÉFINITIVES
15
La faiblesse de l’excédent brut de fonctionnement, cumulée à l’importance de l’annuité de
la dette, génère en effet une CAF nette structurellement négative.
3.2.1. La faiblesse de l’excédent brut de fonctionnement
En effet, le niveau d’épargne que la collectivité dégage de sa gestion courante (excédent
brut de fonctionnement - EBF), hors opérations financières et exceptionnelles, est en baisse de
29 %, passant de 1,284 M€ en 2010 à 912 k€ en 2015. Il représente seulement 13 % des produits
de gestion en 2015.
Il est vrai que les produits de gestion de la commune sont en baisse continue de près de
10 % sur la période (- 634 k€, soit - 8,5 %), alors que les efforts consentis pour réduire les charges
de gestion apparaissent plus nettement à partir de 2015 (- 199 k€).
3.2.1.1. La baisse des produits de gestion est surtout liée à la baisse des ressources
institutionnelles
Entre 2010 et 2015, les produits de gestion (6,7 M€ en 2015) ont diminué en moyenne de
1,8 % par an. Toutefois, cette tendance ne rend pas compte d’une évolution différenciée de ces
produits.
En effet, si les produits flexibles ont connu une évolution positive sur la période (+ 311 k€),
tel n’est pas le cas des produits rigides (- 551 k€). Les travaux en régie sont également en forte
baisse.
en € 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Var.
annuelle
moyenne
Ressources fiscales propres (nettes des
restitutions) 1 106 325 1 213 996 1 378 195 1 406 803 1 410 214 1 413 386 5,0%
+ Ressources d'exploitation 477 866 377 132 427 145 415 705 494 575 481 728 0,2%
= Produits "flexibles" (a) 1 584 191 1 591 128 1 805 339 1 822 509 1 904 789 1 895 114 3,6%
Ressources institutionnelles (dotations et
participations) 2 248 034 1 533 223 1 465 672 1 380 632 1 316 541 1 106 241 -13,2%
+ Fiscalité reversée par l'interco et l'Etat 3 179 312 3 704 586 3 678 252 3 764 651 3 774 620 3 770 571 3,5%
= Produits "rigides" (b) 5 427 346 5 237 808 5 143 924 5 145 284 5 091 161 4 876 812 -2,1%
Production immobilisée, travaux en régie
(c) 415 923 285 608 219 981 113 616 93 695 21 822 -44,5%
= Produits de gestion (a+b+c = A) 7 427 460 7 114 544 7 169 243 7 081 408 7 089 645 6 793 748 -1,8%
Source : ANAFI d’après les comptes de gestion
Les produits flexibles
Ils comprennent principalement les ressources fiscales propres de la commune (1,4 M€ en
2015) et plus accessoirement des ressources d’exploitation (482 k€).
COMMUNE DE VALENCE D’AGEN
16
Ces dernières sont constituées essentiellement des recettes de la cantine et des
remboursements de mises à disposition de personnel au profit des budgets annexes et des
associations. Les remboursements ont augmenté de 16 % en moyenne annuelle, soit l’équivalent
de 115 % sur 6 ans. Cette augmentation résulte principalement de la création au 1er juillet 2014,
d’un budget annexe « Animation, culture et évènementiel » auprès duquel le personnel communal
a été mis à disposition sur les six derniers mois de 2014 et sur l’année 2015.
en € 2010 2011 2012 2013 2014 2015 Var. annuelle moyenne
+ Travaux, études et prestations de services 188 512 181 032 192 698 186 621 184 437 179 080 -1,0%
+ Mise à disposition de personnel facturée 100 894 95 641 160 172 162 886 211 989 216 752 16,5%
Source : ANAFI d’après les comptes de gestion
Quant au produit des impôts locaux, (TH, TFPB, TFNB et CFE)3, il a progressé de 5,6 %
en moyenne par an au cours de la période sous revue :
Source : ANAFI d’après les comptes de gestion
Entre 2012 et 2015, les taux sont restés stables. En 2016, la commune a voté une nouvelle
augmentation des taux d’imposition d’environ 0,5 point par taxe.
La commune a choisi d’opter pour une progression modérée de ses taux d’imposition. Les
taux appliqués par la collectivité sur les différents impôts sont largement inférieurs aux taux
moyens de la strate, mais ces taux ne reflètent que partiellement la situation fiscale du territoire.
La commune est membre d’un établissement public intercommunal, la communauté des
communes des Deux Rives, qui a opté pour une fiscalité additionnelle.
Or, les taux pratiqués par cette intercommunalité sont très supérieurs à ceux pratiqués par
les intercommunalités de la même strate. C’est ainsi que les taux cumulés de la collectivité et de
la communauté de communes sont supérieurs aux moyennes nationales, à l’exclusion toutefois de
la taxe d’habitation pour laquelle le taux demeure 6 points en dessous de la moyenne nationale (cf.
annexe 2). Une augmentation du taux de la taxe d’habitation de 6 %, compte tenu d’une base 2016
de 5 950 000 € après application des exonérations de droit commun, générerait une hausse des
produits communaux de 357 000 € à base constante. Lors de l’élaboration du budget primitif 2017,
la commune a augmenté le taux d’imposition de la taxe d’habitation de 1 point, mobilisant ainsi
partiellement ce levier.
3 Taxe d'habitation, taxe foncière sur les propriétés bâties, taxe sur le foncier non bâti, contribution foncière des entreprises.
en € 2010 2011 2012 2013 2014 2015 Var.
annuelle
moyenne
Impôts locaux nets des restitutions 979 742 1 065 648 1 227 867 1 241 813 1 260 977 1 287 276 5,6%
+ Taxes sur activités de service et domaine 25 757 31 004 29 297 26 491 12 241 0 -100,0%
+ Taxes sur activités industrielles 100 826 121 834 121 031 138 499 136 996 126 110 4,6%
+ Taxes liées à l'environnement et
l'urbanisation 0 0 0 0 0 0 N.C.
+ Autres taxes (dont droits de mutation à
titre onéreux, DMTO) 0 -4 490 0 0 0 0 N.C.
= Ressources fiscales propres (nettes
des restitutions) 1 106 325 1 213 996 1 378 195 1 406 803 1 410 214 1 413 386 5,0%
RAPPORT D’OBSERVATIONS DÉFINITIVES
17
Sur la période, l’évolution du produit fiscal a pour origine principale une augmentation des
bases nettes d’imposition consécutive à la revalorisation des bases. La commune n’a voté aucun
abattement optionnel.
En 2015, 2 793 locaux et dépendances ont été soumis à la taxe d'habitation. La même année,
614 locaux figurent dans le fichier des locaux vacants. Ce fichier est mis à disposition, des
collectivités qui en font la demande, sur le PortailFDL, afin d’engager une politique dynamique
de mises à jour des bases des locaux. La commune de Valence d'Agen a demandé la
communication de ce fichier et a commencé son exploitation.
Il existe donc quelques marges de manœuvre pour augmenter les ressources fiscales de la
commune.
Les produits rigides
Ils constituent la ressource essentielle de la commune de Valence d’Agen, représentant
71 % de ses produits de gestion en 2015 (4,87 M€ / 6,79 M€). Leur part au sein de l’ensemble des
ressources de la commune est stable au cours de la période sous revue :
en € 2010 2011 2012 2013 2014 2015 Var ann
moyenne
Produits 7 427 460 7 114 544 7 169 243 7 081 408 7 089 645 6 793 748 -1,8%
Produits "rigides" 5 427 346 5 237 808 5 143 924 5 145 284 5 091 161 4 876 812 -2,1%
Part des produits rigides 73% 73% 71% 72% 71% 71%
Source : ANAFI d’après les comptes de gestion
Ces produits sont constitués en 2015, pour 23 % de leur montant, de ressources
institutionnelles (1,1 M€), et, pour 77 %, de fiscalité reversée (3,8 M€).
COMMUNE DE VALENCE D’AGEN
18
en € 2010 2011 2012 2013 2014 2015 Var.
annuelle
moyenne
Dotation Globale de Fonctionnement 949 697 914 303 930 969 867 565 785 585 601 545 -8,7%
Dont dotation forfaitaire NC 671090 670918 667552 610262 609932 N.C
Dont DSR et DNP NC 243213 221495 200013 175323 140172 N.C
Autres dotations 0 0 135 0 58 042 55 849 N.C.
Participations 375 714 76 426 74 803 72 896 18 296 19 219 -44,8%
Autres attributions et participations 922 622 542 356 459 766 440 171 454 618 429 628 -14,2%
= Ressources institutionnelles
(dotations et participations)
2 248 034 1 533 223 1 465 672 1 380 632 1 316 541 1 106 241 -13,2%
+ Dotation de solidarité communautaire
brute 3 174 608 3 213 248 3 212 928 3 280 899 3 304 059 3 315 435 0,9%
+ Fonds de péréquation (FPIC)et de
solidarité 4 704 0 -32 770 -22 320 -35 511 -50 936 N.C.
+/- Contribution nette des fonds nationaux
de garantie individuelle des ressources
(FNGIR)
0 491 338 498 094 506 072 506 072 506 072 N.C.
= Fiscalité reversée par l'État et
l'interco 3 179 312 3 704 586 3 678 252 3 764 651 3 774 620 3 770 571 3,5%
Source : ANAFI d’après les comptes de gestion
Les deux composantes ont des évolutions très différenciées, puisque si les ressources
institutionnelles ont connu une baisse globale de leur montant de près d’1,2 M€, le produit de la
fiscalité reversée a augmenté de 591 k€ au cours de la période sous revue, l’augmentation de la
péréquation horizontale tendant à compenser la baisse de la péréquation verticale.
Effectivement, la dotation globale de fonctionnement versée par l’État diminue de 348 k€
de 2010 à 2015. Cette réduction s’explique, pour 52 %, par la contribution de la commune à la
politique nationale de redressement des finances publiques, contribution qui s’élève à 182 500 €
en cumulé sur les exercices 2014 et 2015 (cf. fiches DGF). L’effort ressort à 134 297 € pour 2016.
En fait, la commune de Valence d’Agen présente une structure de produits de
fonctionnement atypique, puisque sa principale source de financement est la dotation de solidarité
communautaire4 (3,3 M€ en 2015 contre 1,4 M€ pour les ressources fiscales). En revanche, aucun
des nombreux transferts de compétences réalisés ne donnent lieu à versement d’attribution de
compensation, en adéquation avec les dispositions de l’article 1609 nonies C du CGI, dans le cadre
d‘un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité additionnelle.
La dotation de solidarité communautaire occupe à elle seule plus de 48 % des produits de
gestion en 2015 (3,3 M€ sur 6,8 M€ de produits au total). La part tend à s’accroître.
Son importance résulte principalement du choix fait par les collectivités, de mettre en place
une fiscalité additionnelle perçue par la communauté de communes et reversée aux communes
membres, avec des taux largement supérieurs aux taux communaux. En effet, au regard des
dispositions des statuts de la communauté, la dotation de solidarité est arrêtée chaque année par le
4 Instituée en application des dispositions de l’article 97 de la loi n°99-588 du 12 juillet 1999.
RAPPORT D’OBSERVATIONS DÉFINITIVES
19
conseil communautaire, exprimée en pourcentage du produit des quatre taxes perçues par la
communauté et calculée sur la base des critères suivants : bases fiscales communales, nombre
d’élèves scolarisés, longueur de voirie, dotation globale de fonctionnement (DGF) des communes,
niveau d’endettement. Elle inclut également dans son calcul, une indemnité par école variable
selon le nombre d’élèves et le nombre de classes, une fraction compensant les contingents
communaux d’aide sociale dans la DGF, et la prise en charge des emprunts contractés par la
commune sur des équipements mis à disposition de l’intercommunalité.
Détail notification de la DSC 2016 2015 2014 2013 2012 2011 2010
Reversement de fiscalité 2 745 835 2 725 211 2 691 284 2 661 764 2 623 275 2589437 2 545 532
Compensation DGF 304 510 304 510 304 510 304 510 304 510 304 510 304 510
Entretien de la voirie 13 264 13 264 13 264 13 264 13 264 13 264
Ecole - Fonctionnement partie fixe
(classe) 170 180 170 180 178 284 178 284 178 284 178 284 178 284
Ecole - Fonctionnement partie
variable (élève) 75 233 77 314 76 994 85 157 81956 82 276 77 474
Annuités d'emprunts 1515 4332 5796 8400 11639 11639 11 639
Total dotation de solidarité 3 297 273 3 294 811 3 270 132 3 251 379 3 212 928 3 179 410 3 130 703
Subvention en annuités 0 0 0 0 118 085 23 617 23 617
Fonds de concours (grand chantier) 0 0 0 0 0 0 260 000
Autres dotations 0 0 0 0 118 085 23 617 283 617
Régularisation dotation de solidarité 25 688 20 624 33 927 29 521 38 489 33 837 43 905
Total versement dotation de
solidarité 3 322 962 3 315 435 3 304 059 3 280 899 3 251 416 3 213 248 3 174 608
Source : Commune de Valence d’Agen
La principale ressource de la collectivité a donc pour base un accord statutaire avec l’EPCI.
Cette dotation permet, en fait, à la communauté de communes de reverser aux différentes
communes de son ressort une partie des recettes intercommunales tirées de la centrale nucléaire
de Golfech.
Le fonds de concours dit « Grand chantier » prévu par l’article III A des statuts de la
communauté de communes assure la prise en charge par cette dernière sous forme de concours des
grands chantiers engagés par la commune et visant à faciliter l’accueil des employés de la centrale
dans des communes rurales bénéficiant de bons équipements collectifs. Le dernier versement à ce
titre est intervenu en 2010.
Enfin, le fonds national de garantie individuelle des ressources (FNGIR) compense, depuis
2010, la perte pour la commune du versement du fonds départemental de péréquation de la taxe
professionnelle. Il permet de reverser une part des produits de la contribution foncière des
entreprises (CFE) de la commune de Golfech écrêtés vers les communes voisines. Le FNGIR est
calculé sur la base des cotisations de taxe professionnelle perçues antérieurement à la réforme de
la fiscalité locale, sur le territoire de l’EPCI et permet à la commune de Valence d’Agen de
conserver une ressource stable d’un montant de 506 k€ en 2015.
COMMUNE DE VALENCE D’AGEN
20
3.2.1.2. La baisse des charges de gestion est plus marquée à compter de 2015
Entre 2010 et 2014, les charges de gestion ont diminué de 62 k€, alors qu’elles baissent de
199 k€ en 2015. Elles représentent sur l’ensemble de la période 89,4 % des produits de gestion.
2010 2011 2012 2013 2014 2015 var ann moy
Charges à caractère général 2 260 938 2 018 195 2 047 786 2 210 083 2 008 863 1 767 796 -4,8%
+ Charges de personnel 3 374 326 3 514 158 3 456 724 3 323 453 3 460 311 3 453 075 0,5%
+ Subventions de fonctionnement 377 908 398 344 548 859 403 736 476 341 522 221 6,7%
+ Autres charges de gestion 129 788 129 813 133 323 133 837 135 569 139 017 1,4%
= Charges de gestion (B) 6 142 960 6 060 510 6 186 692 6 071 109 6 081 083 5 882 109 -0,9%
En % des produits de gestion 90,6% 93,6% 94,6% 85,7% 85,7% 86,5%
Source : ANAFI d’après les comptes de gestion
La baisse très nette, constatée sur 2015, doit toutefois être nuancée car, une partie des
charges à caractère général a été transférée vers le budget annexe « Animation culture et
évènementiel » créé au 1er juillet 2014. Pour l’année 2015, les charges à caractère général
transférées audit budget s’élèvent à 207 632 €.
Toutefois, malgré la réserve formulée, la commune a particulièrement fait porter l’effort,
en 2015, sur les dépenses d’achats de consommables et de fluides, d’entretien, de réparation et de
frais de déplacements. Elle a limité les achats de tous les services extérieurs, renégocié des
contrats, engagé des travaux d’entretien limitant les consommations de fluide, comme le montre
le tableau ci-après.
RAPPORT D’OBSERVATIONS DÉFINITIVES
21
en € 2010 2011 2012 2013 2014 2015 Var.
annuelle
moyenne
Charges à caractère général 2 260 938 2 018 195 2 047 786 2 210 083 2 008 863 1 767 796 -4,8%
Dont achats autres que les terrains à aménager
(y c. variations de stocks) 1 143 324 1 040 210 1 033 765 1 040 953 973 968 870 741 -5,3%
Dont crédit-bail 0 0 0 0 0 0 N.C.
Dont locations et charges de copropriétés 133 869 143 386 123 557 163 284 129 238 144 075 1,5%
Dont entretien et réparations 415 033 328 753 364 128 441 034 406 910 359 763 -2,8%
Dont assurances et frais bancaires 72 544 77 566 72 570 84 218 87 932 88 754 4,1%
Dont autres services extérieurs 10 389 6 497 9 778 28 852 26 146 46 823 35,1%
Dont remboursements de frais (BA, CCAS,
organismes de rattachement, etc.) 0 0 0 0 0 0 N.C.
Dont contrats de prestations de services avec
des entreprises 20 199 17 490 18 739 36 100 43 368 42 812 16,2%
Dont honoraires, études et recherches 50 552 39 130 18 391 28 751 12 878 7 881 -31,0%
Dont publicité, publications et relations
publiques 218 303 188 160 226 067 207 599 143 725 45 945 -26,8%
Dont transports collectifs et de biens (y c.
transports scolaires) 70 857 69 159 65 948 77 961 73 532 73 155 0,6%
Dont déplacements et missions 14 392 13 803 15 968 18 521 17 901 8 387 -10,2%
Dont frais postaux et télécommunications 57 127 60 101 60 893 60 432 72 023 56 822 -0,1%
Dont impôts et taxes (sauf sur personnel) 54 349 33 940 37 984 22 379 21 242 22 639 -16,1%
Source : ANAFI d’après les comptes de gestion
Il n’empêche que le coefficient de rigidité des charges structurelles, qui évalue la
couverture des charges obligatoires (personnel, contingents et intérêts) par les produits, représente
60,3 % en moyenne au cours de la période sous revue, et atteint 62,3 % en 2015. Ce coefficient
élevé explique les faibles marges de manœuvre de la collectivité pour dégager une capacité
d’autofinancement significative.
en € 2010 2011 2012 2013 2014 2015 Structure moyenne
Charges à caractère
général 2 260 938 2 018 195 2 047 786 2 210 083 2 008 863 1 767 796
30,8%
+ Charges de
personnel 3 374 326 3 514 158 3 456 724 3 323 453 3 460 311 3 453 075
51,5%
+ Subventions de
fonctionnement 377 908 398 344 548 859 403 736 476 341 522 221
6,8%
+ Autres charges de
gestion 129 788 129 813 133 323 133 837 135 569 139 017
2,0%
+ Charges d'intérêt et
pertes de change 590 565 604 759 602 238 592 814 574 751 567 212
8,8%
= Charges
courantes 6 733 524 6 665 269 6 788 930 6 663 923 6 655 834 6 449 322
Charges de personnel
/ charges courantes 50,1% 52,7% 50,9% 49,9% 52,0% 53,5%
Intérêts et pertes de
change / charges
courantes
8,8% 9,1% 8,9% 8,9% 8,6% 8,8%
Source : ANAFI d’après les comptes de gestion
COMMUNE DE VALENCE D’AGEN
22
Les charges de personnel représentent, en moyenne, plus de 50 % des charges de gestion
courantes, ce qui a pour effet de rendre la structure des dépenses communales de fonctionnement
rigide.
Les charges nettes de personnel se situent 12,5 % au-dessus de la moyenne de la strate
(649 € par habitant à Valence d’Agen contre 577 € par habitant en moyenne) malgré des transferts
importants vers la communauté de communes.
Les subventions versées ont cru de 39 % sur les six années sous revue. Cette augmentation
provient partiellement du versement d’une subvention de 200 k€ sur l’année 2015 au budget
annexe « Animation culture évènementiel ». Parallèlement, les subventions versées aux personnes
privées (associations) ont décru au rythme annuel moyen de 1,2 %. Cette baisse s’inscrit dans un
choix politique de rationalisation des dépenses. Malgré tout, le montant des subventions versées
par habitant reste supérieur au montant moyen de la strate.
en € 2010 2011 2012 2013 2014 2015 Var.
annuelle
moyenne
Subventions de fonctionnement 377 908 398 344 548 859 403 736 476 341 522 221 6,7%
Dont subv. autres établissements publics 36 131 6 022 165 000 0 135 000 201 000 40,9%
Dont subv. aux personnes de droit privé 341 777 392 322 383 859 403 736 341 341 321 221 -1,2%
Source : ANAFI d’après les comptes de gestion
Enfin, les charges d’intérêts (567 212 € en 2015) sont la conséquence d’un endettement
important. Sur ce poste, la collectivité se situe 64 % au-dessus de la moyenne de la strate (107 €
par habitant contre 65 € par habitant). Comme le montre le développement qui suit, elles viennent
amoindrir la capacité d’épargne et l’autonomie de la collectivité vis-à-vis des partenaires
financiers.
3.2.2. L’importance de l’annuité de la dette
L’importance de l’annuité de la dette, conjuguée à la faiblesse de l’excédent brut de
fonctionnement que la commune dégage de sa gestion courante, contribue à générer une CAF nette
structurellement négative.
En effet, alors que l’excédent brut de fonctionnement s’élève à 912 k€ en 2015, la CAF
brute de la collectivité n’est plus que de 404 k€ si l’on tient compte de l’annuité en intérêt de la
dette, soit à peine 6 % des produits de gestion (cf. 3.2 infra du rapport). Le montant de la CAF
brute par habitant de la commune de Valence d’Agen est trois fois inférieur à la CAF brute par
habitant dégagée par la moyenne des communes de la même strate (76 € par habitant contre 230 €
par habitant).
Si l’on rajoute l’annuité en capital de la dette, la CAF nette est négative à hauteur de 410 k€
comme déjà indiqué. Autrement dit, la commune ne dégage aucune ressource propre pour financer
ses dépenses d’équipement.
Il est vrai que la commune supporte des annuités encore importantes, même si elle a
renégocié sa dette :
RAPPORT D’OBSERVATIONS DÉFINITIVES
23
2010 2011 2012 2013 2014 2015
Var.
annuelle
moyenn
e
Charge d'intérêts et pertes nettes de change 590
565
604
759
602
238
592
814
574
751
567
212 -0,8%
Taux d'intérêt apparent du budget principal
(BP) 4,5% 4,5% 4,5% 4,6% 4,5% 4,5%
Annuités en capital de la dette 918
571
987
389
785
372
775
182
769
340
814
780
Source : ANAFI d’après les comptes de gestion
Alors que la CAF brute connaît une baisse sur les trois dernières années, l’annuité en capital
de la dette progresse, sur cette même période, pour atteindre 815 k€ en 2015, soit deux fois le
montant de la CAF brute dégagée au titre de l’année (404 k€).
Source : Rapport Safran
L’investissement et son financement
3.3.1. Une stabilisation relative des dépenses d’investissement
Les dépenses d’équipement s’élèvent sur la période à 9,1 M€, soit en moyenne 1,5 M€ de
dépenses par an. Néanmoins, après une période soutenue (rénovation de la mairie), la commune a
ralenti le rythme de ses investissements depuis 2014 :
2010 2011 2012 2013 2014 2015 Total cumulé
période
- Dépenses d'équipement (y
compris travaux en régie) 2 580 811 1 927 842 1 482 384 1 621 237 887 583 641 266 9 141 122
Source : ANAFI d’après les comptes de gestion
COMMUNE DE VALENCE D’AGEN
24
Au demeurant, elle envisage de lancer l’opération d’« aménagement de la place Jean-
Baptiste Chaumeil et ses abords » pour laquelle une autorisation de programme de 2 880 000 € est
accordée.
3.3.2. Un faible niveau d’autofinancement
En cumul, sur la période 2010-2015, le financement propre disponible (3 913 326 €) ne
couvre pas les dépenses d’équipement (9 141 122 €).
Le ratio moyen d'autofinancement des investissements n’est que de 37 %, avec de fortes
variations d’un exercice à l’autre (32,5 % en 2015), étant précisé qu’un autofinancement à hauteur
de 75 % est généralement considéré comme nécessaire pour qualifier la politique d’investissement
de soutenable. Il est vrai que la CAF nette de la commune reste continûment négative comme déjà
indiqué. En 2017, si les cessions immobilières, prévues par la commune, à hauteur de 293000 €,
sont avérées, ces recettes exceptionnelles ne pourront résorber le problème structurel de
l’insuffisance d’autofinancement.
RAPPORT D’OBSERVATIONS DÉFINITIVES
25
en € 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Cumul sur les années
= CAF nette ou disponible (C) -222 235 -530 324 -384 528 -297 347 -315 314 -410 434 -2 160 183
TLE et taxe d'aménagement 17 390 23 653 17 346 13 280 65 574 58 195 195 438
+ Fonds de compensation de la TVA (FCTVA) 519 096 270 482 400 112 285 280 220 390 255 392 1 950 751
+ Subventions d'investissement reçues 1 223 518 444 578 590 436 1 029 419 376 101 197 700 3 861 751
+ Produits de cession 83 150 850 8 450 250 500 52 470 107 631 503 051
+ Autres recettes 0 0 0 35 608 -473 091 0 -437 483
= Recettes d'inv. hors emprunt (D) 1 843 155 739 563 1 016 343 1 614 086 241 443 618 918 6 073 509
= Financement propre disponible (C+D) 1 620 920 209 238 631 815 1 316 739 -73 871 208 485 3 913 326
Financement propre dispo / Dépenses d'équipement (y c. tvx en régie)
62,8% 10,9% 42,6% 81,2% -8,3% 32,5%
- Dépenses d'équipement (y compris travaux en régie )
2 580 811 1 927 842 1 482 384 1 621 237 887 583 641 266 9 141 122
- Subventions d'équipement (y compris subventions en nature)
97 325 0 12 000 508 091 -469 091 0 148 325
+/- Dons, subventions et prises de participation en nature, reçus ou donnés
-95 107 0 0 -473 091 0 0 -568 198
- Participations et inv. financiers nets 0 0 0 50 -1 290 0 -1 240
+/- Variation autres dettes et cautionnements 379 -22 0 501 130 0 988
= Besoin (-) ou capacité (+) de financement propre
-962 489 -1 718 581 -862 569 -340 049 -491 202 -432 782 -4 807 671
- Reprise sur excédents capitalisés 0 0 0 0 0 6199,58
= Besoin (-) ou capacité (+) de financement -962 489 -1 718 581 -862 569 -340 049 -491 202 -438 981 -4 813 871
Nouveaux emprunts de l'année (y compris pénalités de réaménagement)
1 000 000 1 308 000 698 000 350 000 500 000 600 000 4 456 000
Mobilisation (-) ou reconstitution (+) du fonds de roulement net global
37 511 -410 581 -164 569 9 951 8 798 161 019 -357 871
Source : ANAFI d’après les comptes de gestion
Aussi, la commune de Valence d’Agen emprunte de manière importante (4 456 000 € en
cumulé) afin de pouvoir couvrir son besoin de financement (4 813 871 € en cumulé). En l’absence
de nouvelles marges de manœuvre en matière d’autofinancement, la commune de Valence d’Agen
ne pourra pas soutenir durablement sa politique d’investissement.
3.3.3. Un endettement excessif de la commune
Au 31 décembre 2015, l'encours de la dette représentait 12.5 M€, englobant quarante-cinq
emprunts souscrits auprès de cinq établissements différents. Quarante et un contrats sont à taux
fixe.
Même si son niveau a baissé de 1 352 961€ depuis 2012 (le remboursement de l’annuité
étant supérieur au montant des emprunts nouveaux), la situation apparaît toujours critique.
COMMUNE DE VALENCE D’AGEN
26
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Encours de dette du budget principal
au 31 décembre 13 203 377 13 524 010 13 436 638 13 010 954 12 741 485 12 526 705 12 083 947
Source : ANAFI d’après les comptes de gestion
Le poids de l’encours de la dette au regard de la surface financière de la commune peut se
mesurer par le taux d’endettement (encours de la dette / produits de gestion). Il s’avère très élevé,
ressortant à 184 % en 2015 (12 526 705 / 6 793 748).
Au 31 décembre 2015, l’encours de la dette représente 2 356 € par habitant pour une
moyenne de la strate de 1 109 € par habitant5.
De surcroît, la capacité de désendettement, qui exprime, en nombre d’années, le temps qu’il
faudrait à la commune pour rembourser sa dette si elle y consacrait l’intégralité de son
autofinancement brut, ressort à 29,3 années en 2015. Elle est très largement supérieure à la durée
résiduelle de la dette (14,54 années)6. Cette situation pose le problème de la soutenabilité de la
dette à courte échéance.
2010 2011 2012 2013 2014 2015
Capacité de désendettement BP, trésorerie
incluse* en années (dette Budget principal net
de la trésorerie*/CAF brute du BP)
17,2 27,9 32,8 26,1 26,8 29,3
Source : ANAFI d’après les comptes de gestion
En revanche, l’encours de la dette ne comprend aucun emprunt à risque. La collectivité a
privilégié les emprunts à taux fixe. Les emprunts ayant été contractés pour les plus anciens dès
2004, les taux sont, par contre, élevés comparativement à ceux offerts sur les marchés financiers
en 2016.
La collectivité a entrepris une renégociation avec le Crédit agricole, organisme auprès
duquel elle a souscrit sept emprunts toujours en cours. Cette renégociation aboutira à réduire les
annuités du budget principal de 21 708 € chaque année à compter de 2017, et le coût global de
l’emprunt sur toute sa durée (en incluant les emprunts du budget assainissement) de 347 543 € (cf.
annexe 6). Les taux proposés après cette renégociation varieront de 1,4 % à 2,45 %.
Les taux des crédits en cours auprès des trois autres organismes partenaires varient entre
1,72 % et 5,72 %. Entreprendre une démarche similaire auprès de ces organismes, dans le contexte
actuel serait de nature à modifier de manière positive le montant des annuités et donc la capacité
5 Selon les données de la direction générale des finances publiques. 6 En rapportant l’encours de la dette sur l’amortissement du capital de celle-ci, la durée résiduelle apparente mesure le nombre
d’annuités restant à rembourser.
2010 2011 2012 2013 2014 2015Encours de dettes du BP net de
la trésorerie hors comptes de
rattachement
11 994 714 12 769 595 13 157 479 12 495 306 12 158 366 11 846 031
Annuité en capital de la dette 918 571 987 389 785 372 775 182 769 340 814 780
Durée résiduelle de la dette 13,06 12,93 16,75 16,12 15,80 14,54
RAPPORT D’OBSERVATIONS DÉFINITIVES
27
d’autofinancement nette. La dette en cours auprès des trois autres organismes s’élevant au total à
7 449 201€ (soit 62 % de la dette totale).
La structure bilancielle
Résultant de la différence entre le fonds de roulement et le besoin en fonds de roulement,
le niveau de la trésorerie ressort à 543 k€ au 31 décembre 2015, soit 30,7 jours de charges courantes
de gestion. Il a diminué de moitié depuis 2010.
au 31 décembre en € 2010 2011 2012 2013 2014 2015 Var. annuelle
moyenne
Fonds de roulement net global 1 149 625 739 044 428 735 584 956 593 754 712 675 -9,1%
- Besoin en fonds de roulement global 68 544 -43 410 -124 589 78 544 89 732 169 512 19,9%
=Trésorerie nette 1 081 081 782 453 553 324 506 412 504 022 543 162 -12,9%
en nombre de jours de charges courantes
58,6 42,8 29,7 27,7 27,6 30,7
Source : Logiciel ANAFI, d'après les comptes de gestion
Conclusion sur l’analyse financière
La situation financière de la commune de Valence d’Agen est très fragile et se caractérise
par une capacité d’épargne nette négative sur toute la période, l’excédent brut d’exploitation
dégagé étant insuffisant pour générer une capacité d’épargne suffisante compte tenu du poids des
annuités de la dette.
Il importe pour la commune de trouver des marges de manœuvre qui peuvent passer par la
mobilisation de ressources fiscales comme la taxe d’habitation, par la poursuite de la maîtrise des
charges à caractère général et la redéfinition de la politique de gestion des ressources humaines
(cf. supra) et par une gestion active de la dette. En tout état de cause, elle devra conduire une
politique d’investissement adaptée à ses capacités financières actuelles, et effectuer si nécessaire
une pause dans les investissements envisagés.
Recommandation
3. Améliorer l’excédent brut de fonctionnement pour contribuer à un financement
significatif de l’investissement. Non mise en œuvre.
4. LA POLITIQUE DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
Si la commune montre sa volonté sur la période récente de s’engager dans une politique
des ressources humaines dynamique, en anticipant par exemple, les départs à la retraite ou en
mutualisant avec la communauté de communes des Deux Rives, la politique conduite depuis
plusieurs années en matière de promotion, de gestion du temps de travail, et d’attribution des
primes conduit à alourdir les charges de personnel. La durée du temps de travail pratiquée est
inférieure à la durée légale, tandis que le recours aux heures supplémentaires est fréquent. Il n’en
COMMUNE DE VALENCE D’AGEN
28
demeure pas moins que le taux d’absentéisme, lié aux maladies ordinaires, est plus important que
dans les communes de taille comparable.
En période de réduction des marges de manœuvre budgétaires, et de tension financière, il
y a là un gisement d’économies qui doit être étudié.
La situation de la collectivité
4.1.1. L’évolution des effectifs
L’analyse des effectifs physiques permet de constater une légère augmentation au cours de
la période sous revue de + 3 agents, l’effectif passant de 105 agents en 2010 à 108 agents en 2015.
Source : Commune de Valence d’Agen
En fait, le nombre d’agents titulaires a diminué (- 8 agents), alors que celui des agents non
titulaires a progressé (+ 11 agents).
La filière technique représente 67 % des agents titulaires de la collectivité en 2015 (58 sur
86 agents physiques). Il y a là une certaine cohérence entre la politique de transfert de compétences
au profit de l’intercommunalité des Deux Rives et la politique de transfert d’emplois conduite par
la commune. Elle a conservé la compétence voirie, ce qui explique partiellement le poids relatif
de la filière technique au sein des effectifs, très supérieur à la moyenne de la strate. En effet, le
ratio est très supérieur à celui de la moyenne de la strate, qui est de 50,1 % selon la synthèse
nationale des rapports sur l'état des collectivités territoriales au 31 décembre 2013.
Les transferts de personnel à la communauté des communes des Deux Rives
Depuis la création de la communauté des communes, la commune de Valence d’Agen a
transféré 63 agents municipaux, principalement en 2002 et en 2005 (le personnel communal affecté
à la halte-garderie et au centre communal d'action sociale puis le personnel de la cuisine
municipale puis en 2010, l’agent en charge du traitement des boues).
Depuis début 2013, la commune n’a plus de directeur général des services. Son taux
d’encadrement est faible avec seulement sur la période 2013/2016, deux cadres A, voire même un
seul durant l’année 2015. La commune n’emploie aucun collaborateur de cabinet. Elle n’a pas
remplacé le cadre A de la filière technique lors de son départ à la retraite.
Lors de chaque départ à la retraite (17 sur la période sous revue 2010-2015), la commune
a redistribué les missions de manière à limiter le recrutement.
2010 2011 2012 2013 2014 2015 01/09/2016
Catégories A B C T A B C T A B C T A B C T A B C T A B C T A B C T
Titulaires 2 8 84 94 3 7 88 98 3 8 85 96 2 7 80 89 2 7 79 88 1 7 78 86 2 6 75 83
Non titulaires
dont : 0 0 11 11 0 0 9 9 0 0 9 9 0 2 16 18 0 3 20 23 0 2 20 22 nc nc nc nc
Nombre total des agents 2 8 95 105 3 7 97 107 3 8 94 105 2 9 96 107 2 10 99 111 1 9 98 108
% agents non titulaires 10% 8.4% 8.5% 16.8% 20.7% 20.3%
RAPPORT D’OBSERVATIONS DÉFINITIVES
29
Les départs à la retraite
Pour le suivi des départs à la retraite, la collectivité dispose d’une liste dressée par année
de naissance régulièrement tenue à jour et procède au suivi des agents susceptibles de faire valoir
leurs droits. Cette liste permet d’anticiper, sur une durée de quatre ans, les potentiels départs à la
retraite, et par conséquent les potentiels recrutements ou les besoins de réorganisation. Ainsi, sur
24 départs prévus entre 2016 et 2020, il est envisagé de ne pas remplacer 14 postes. Ces départs à
la retraite massifs à court terme faciliteront une gestion plus dynamique des emplois et une
redéfinition des missions, et contribuant à alléger les charges de fonctionnement.
La chambre constate, par contre, que le nombre d’agents non titulaires a doublé, passant
de 11 agents en 2010 à 22 agents en 2015. Il représente 20 % des effectifs physiques de la
collectivité en 2015. Il s’agit pour 73 % d’entre eux de recrutement sur des emplois non
permanents.
1/12 2010 2011 2012 2013 2014 01/01/2015
réel ETP réel ETP réel ETP réel ETP réel ETP réel ETP
Agents non titulaires 11 8,92 9 6,36 18 12,62 23 18,65 20 16,34 22 17,65
Contractuels permanents 3 2,45 1 0,95 2 1,14 7 6,32 5 4,32 6 5,32
dont catégorie A 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00
dont catégorie B 0 0,00 0 0,00 0 0,00 2 2,00 2 2,00 2 2,00
dont catégorie C 3 2,45 1 0,95 2 1,14 5 4,32 3 2,32 4 3,32
Agents non permanents 8 6,47 8 5,41 16 11,48 16 12,33 15 12,02 16 12,33
dont auxiliaires 1 0,13 1 0,10 1 0,14 1 0,14 1 0,14 1 0,14
dont CUI/CAE 3 2,86 6 4,31 9 5,34 8 5,19 7 5,02 8 5,19
dont contrats d'avenir 2 1,48 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00
dont emplois d'avenir 0 0,00 0 0,00 6 6,00 7 7,00 7 6,86 7 7,00
dont apprentis 2 2,00 1 1,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00
Emplois fonctionnels 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00
Collaborateur de cabinet
Source : Commune de Valence d’Agen
Leur nombre a augmenté fortement à compter de 2013, année au cours de laquelle la
commune a mis en place les nouveaux rythmes scolaires (cf. développements suivants). Ces agents
non titulaires sont principalement de jeunes agents recrutés par le biais du dispositif « emplois
d’avenir » ou par le biais des contrats uniques d’insertion (entre 16 et 15 sur la période de 2013 à
2015). Ce sont essentiellement des agents à temps non complet, ainsi les 16 contrats aidés
représentent 12,33 équivalent temps-plein (ETP).
Par ailleurs, à compter de 2014, la commune a repris la gestion en régie directe de l’école
de danse et du cinéma. Elle a, à ce titre, embauché deux professeurs de danse (catégorie B
contractuels) et, a repris au sein de ses effectifs les deux agents travaillant dans l’association
AVICA et exploitant le cinéma (catégorie C contractuels).
COMMUNE DE VALENCE D’AGEN
30
4.1.2. La politique de recrutement
La politique de recrutement mériterait d’être formalisée au travers une délibération du
conseil municipal décrivant son processus (entretien, comités, rôle des différents acteurs, publicité
des postes, délais de recrutement), ou tout au moins à travers une note interne retraçant la
procédure à suivre.
Pour toutes les vacances d’emploi, une déclaration est publiée auprès du centre de gestion
du Tarn-et-Garonne.
Les directives de l’exécutif en matière de recrutement visent, antérieurement à l’initiation
de toute procédure, à s’interroger sur les solutions alternatives tirées de la polyvalence, de la
transversalité, voire de l’annualisation du temps de travail, et ce, afin de maîtriser l’évolution de
la masse salariale.
Lors de chaque vacance de poste, l’adjointe déléguée au personnel et le service ressources
humaines examinent ces différentes alternatives de réorganisation et les possibilités de recourir à
des emplois aidés avec un objectif de maîtrise des dépenses.
Si un recrutement s’impose, ils étudient les compétences recherchées pour le poste. Des
jurys adaptés à chaque niveau de recrutement sont constitués. Pour les recrutements ne nécessitant
pas de qualifications particulières, la recherche est conduite par la maison de l'emploi et de la
formation (service proposé par la communauté de communes des Deux-Rives), les missions
locales du 82 et du 47, et les services de réinsertion du conseil départemental et Cap Emploi. Ce
ne sont que pour des postes de catégorie A et B, voire de catégorie C si un profil particulier est
recherché, que la recherche est assurée par le centre de gestion du Tarn-et-Garonne.
4.1.3. L’impact de la réforme des rythmes scolaires
La réforme des rythmes scolaires a été mise en place à partir de la rentrée scolaire 2013.
Les grands principes de fonctionnement (gratuité, qualité et égalité d’accès) ont été définis.
La commune, ayant la charge des temps périscolaires, a choisi de développer des activités
péri-éducatives (TAP) de qualité principalement orientées vers la culture, et ce, sans modifier les
plages d’ouverture des services périscolaires. L’encadrement des enfants est assuré sous trois
formes différentes : redéploiement du temps de travail de personnels titulaires (agents techniques
spécialisés des écoles maternelles), recrutement de contractuels par le biais de contrats classiques
ou de contrats d’avenir et interventions de prestataires extérieurs.
Les coûts entrainés par cette réforme sont retracés dans le tableau ci-dessous. Au total,
coûts directs et indirects, le montant s’élève à 107 005,72 € en 2015. En contrepartie, la commune
a perçu 23 400 € au titre de fonds périscolaire et 51 720,38 € de compensation au titre du recours
à des emplois aidés. La charge nette pour la commune s’établit donc à 31 885,34 €.
RAPPORT D’OBSERVATIONS DÉFINITIVES
31
Nombre de
postes
Quotité de travail
ETP
Masse
salariale Recettes
Coûts directs
Agents en postes mobilisés
Recrutement de non titulaires 7 0,43 12964,9
Contrats d'avenir 3 2,86 58100 37228,58
Autres 2 1,14 22631,96 14491,8
sous Total 93696,86
Fonds périscolaire 23400
Coûts indirects
Montant
Intervenants prestataires 13308,86
Asso conventionnée
Marché de prestation de service
Coûts d'utilisation de structures
communales
sous Total 13308,86
Total 107005,72 75120,38
Coût net 31885,34 Source : Commune de Valence d’Agen
Pour mener à bien ce projet, tout en limitant les coûts, les horaires de travail des personnels
municipaux concernés (ATSEM)7 ont été redéfinis afin de couvrir les créneaux horaires. Le service
des ressources humaines a mis en place des cycles de travail, afin d’optimiser la présence des
personnels titulaires sur les périodes d’ouverture aux enfants des structures scolaires et
périscolaires. Ce système tend vers l’annualisation des temps de travail, mais il ne fait l’objet
d’aucune formalisation. La collectivité étudie également la possibilité d’une participation
financière de 5 € par mois pour atténuer le coût de ce service.
Une politique de gestion des ressources humaines qui demeure perfectible
4.2.1. Dans la gestion des carrières
D’après les données fournies par la collectivité, chaque année, les avancements de grade
ou d’échelon concernent au moins 40 % des agents titulaires.
Source : Commune de Valence d’Agen
7 Agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles.
2010 2011 2012 2013 2014 2015
Avancement d’échelon 29 40 31 32 57 44
Avancement de grade 15 6 7 7 16 1
Effectif titulaires 94 98 96 89 88 86
Proportion
avancement/effectif global 46,81 46,94 39.58 43,82 82,95 52,33
COMMUNE DE VALENCE D’AGEN
32
4.2.1.1. Les avancements d’échelon
L’avancement à la durée maximum est appliqué de façon très limitée tandis que
l’avancement à la durée minimum apparaît comme « la règle ». Selon le tableau renseigné par la
collectivité, le taux de promotion d’échelon au minimum est de près de 82 % pour toutes les
catégories d’agents confondues en 2015.
effectif ayant bénéficié d'un avancement d'échelon
année total à la durée minimale à la durée intermédiaire à la durée maximale
2010 29 27 2 0
2011 40 38 1 1
2012 31 26 2 3
2013 32 29 3 0
2014 57 35 13 9
2015 44 36 0 8
Source : Commune de Valence d’Agen
Or, cette pratique de passage accéléré et quasi systématique à l’échelon supérieur n’est pas
conforme à la loi du 26 janvier 1984. La règle générale est l’avancement à la durée maximum, les
réductions d’ancienneté permettant de reconnaître les mérites d’une minorité d’agents.8
L’avancement d’échelon à l’ancienneté minimale n’était qu'une possibilité au cas par cas,
après examen des situations individuelles et au regard de la valeur professionnelle, comme le
précise l’article 78, alinéa 2, de la loi : « l’avancement d’échelon est prononcé par l’autorité
territoriale de plein droit à l’ancienneté maximale. L’avancement d’échelon à l’ancienneté
minimale peut être accordé au fonctionnaire dont la valeur professionnelle le justifie ».
Cette pratique a eu de surcroît un coût pour la collectivité. Par exemple, l’avancement d’un
adjoint administratif ou technique de catégorie C selon une durée minimale, cumulée avec
l’obtention de promotions optimales, entraîne un surcoût de 51 389 €/agent sur toute sa carrière9,
soit 7,21 % de sa rémunération.
Au demeurant, le protocole « Parcours Professionnels, des Carrières et Rémunérations » a
depuis instauré un nouveau cadencement d’avancement d’échelon à durée unique.
4.2.1.2. Les avancements de grade
L’article 35 de la loi n° 2007-209 du 19 février 2007, relative à la fonction publique
territoriale, a supprimé la règle des quotas et instauré celle des ratios, pour déterminer le nombre
8 La loi n° 2015 -1785 du 29 décembre 2015 prévoit une cadence unique d’avancement d’échelon. Est donc supprimé l’avancement
d’échelon à l’ancienneté minimale prévu par la loi de 1984. 9 Calcul réalisé sur le traitement annuel brut exclusivement, en comparant, la carrière d’un adjoint administratif et technique sur
une carrière de 40 ans, reconstituée à partir du premier échelon de recrutement du grade, avançant à la durée maximale, à celle
d’un agent avançant à la durée minimale.
RAPPORT D’OBSERVATIONS DÉFINITIVES
33
de fonctionnaires promouvables à un grade supérieur par rapport à l’ensemble des effectifs du
grade.
Par délibération du 2 juillet 2007, la commune de Valence d’Agen a adopté le principe
d’un taux de promotion à l’ensemble des avancements de grade au taux unique de 100 % valable
pour l’ensemble des cadres d’emplois des filières représentées dans l’effectif.
Il n’y a pas de politique spécifique visant à limiter l’obtention rapprochée des avancements
de grade pour un même bénéficiaire.
Par ailleurs, les promotions au grade supérieur n’ont pas été systématiquement
accompagnées d’une évolution des missions confiées à l’agent en corrélation avec le nouveau
grade. En pratique, plusieurs agents de maîtrise n'encadrent pas d’agents ou n'ont pas de
responsabilités particulières les distinguant d’un adjoint technique.
Cette politique favorisant les avancements de grade, en dépit de l’absence de poste
répondant aux critères du nouveau grade, engendre un accroissement des charges de personnel.
La collectivité indique avoir créé deux postes suite à avancement de grade, mais cette
création de poste ne doit pas être dissociée de l’existence d’un besoin d’emploi de niveau
supérieur, à défaut, la difficulté n’est que formellement réglée.
4.2.2. Dans la gestion du temps de travail
4.2.2.1. La durée de travail des agents de la collectivité
Le temps de travail des agents à temps complet de la collectivité s’organise autour de deux
modalités. Tous les agents travaillent 35 heures par semaine soit à raison de 7 heures par jour soit
à raison de 8 heures par jour mais sur 4,5 jours avec 0,5 jour libéré par semaine. La majorité des
agents travaille selon le rythme de 4,5 jour par semaine, et peut ainsi s’absenter une demi-journée.
La majorité des agents travaille selon un cycle hebdomadaire et quelques-uns (service espaces
verts) selon un cycle saisonnier. Le cycle annuel n’a pas été adopté même si la démarche est sous-
jacente auprès du personnel des écoles. La collectivité envisage d’étendre le principe de
l’annualisation du temps de travail à d’autres services. Une réorganisation des emplois du temps
des agents et du planning d’ouverture des services est étudiée pour limiter le paiement des heures
supplémentaires.
À ces jours de congés s’ajoutent entre 9 et 11 jours de congés sur la période sous revue dits
« dérogatoire » et « exceptionnels ». La justification et la délibération concernant ces journées
n’ont pas été communiquées à la chambre à l’exclusion des 4 jours dérogatoires attribués suite aux
négociations de 2001 sur le temps de travail.
COMMUNE DE VALENCE D’AGEN
34
Source : Données de la collectivité
L’attribution de ces 9 ou 11 jours supplémentaires de congés dits « du maire » contribue à
diminuer le volume global du temps de travail des personnels de la collectivité. En 2015, le temps
de travail annuel réel s’établit ainsi à 1 512 heures pour les agents travaillant 35 heures10.
En 2017, les agents ne bénéficieront plus que de 3 jours de congés exceptionnels. Il n’en
demeure pas moins que ce temps de travail inférieur à la durée légale du travail pose la question
de l’adéquation des effectifs aux charges réelles des services.
Le nombre d’heures travaillées perdues représente 4,9 ETP en 2015. Le tableau ci-dessous
permet d’évaluer le surcoût théorique du régime de congé de la commune, sur la base du coût
moyen d’un agent.
Agents à 35 h
Nombre d’agents 83.28
Décompte annuel (selon collectivité) 1 512
Volume d’heures de travail perdues 1 607-1 512 = 95
95 x 83,28 = 7 911
Correspondance en ETP 4,9 ETP
Coût moyen (selon collectivité) 35 475 €
Surcoût budgétaire 1738 27.5 €
Source : Données de la collectivité
Au regard de la durée légale du travail, soit 1 607 heures, les heures non travaillées (6 454,2
heures) représentent un coût théorique de 173 827,5 € en 2015. Ce surcoût représente 19 % de
l’EBF de l’exercice de la collectivité. Ce surcoût peut être mis en perspective avec le paiement des
heures supplémentaires par la collectivité qui se révèle relativement important.
10 Décompte annuel : pour 216 jours travaillés (365 jours - 104 jours de repos - 9 jours fériés - 34 jours de congés - 2 jours de
fractionnement), soit 43,2 semaines, le temps de travail de la collectivité est de 1 512 heures (43,2 semaines x 35 heures).
2010 2011 2012 2013 2014 2015
Durée annuelle du travail 1607 h 1607 h 1607 h 1607 h 1607 h 1607 h
Nbre de jours réglementaire 365 365 365 365 365 365
Journées hebdomadaires de repos 104 104 104 104 104 104
Jours fériés 6 6 7 9 9 9
Jours de congés 38 39 38 37,5 37,5 36
dont congés annuels 25 25 25 25 25 25
dont autres congés 13 14 13 12,5 12,5 11
dérogation 4 4 4 4 4 4
fractionnement 2 2 2 2 2 2
exceptionnels 7 8 7 6,5 6,5 5
RAPPORT D’OBSERVATIONS DÉFINITIVES
35
4.2.2.2. Le paiement des heures supplémentaires
Le régime des heures supplémentaires a été défini par délibération du conseil municipal du
5 février 2004 sur la mise en place du nouveau régime indemnitaire.
La compensation des heures supplémentaires réellement réalisées peut prendre la forme
soit d’une indemnisation soit d’un repos compensateur. Aucune délibération ne précise le quantum
d’heures supplémentaires pouvant faire l’objet de récupération.
La répartition est la suivante pour l’année 2015 (cf. annexe 3) :
TOTAL
HS
rémunérées
HS
récupérées
2015 4 927 2 335 47.4 % 2 592 52.6 %
Source : Données de la collectivité
La commune ne dispose pas de moyen de contrôle automatisé permettant de comptabiliser
les heures supplémentaires réellement accomplies. L’organisation retenue repose sur un décompte
déclaratif validé par le chef de service, difficilement contrôlable et qui méconnaît, de surcroît,
l’article 2-I-2 du décret n° 2002-60 du 14 janvier 2002 modifié qui dispose que le versement des
indemnités horaires pour travaux supplémentaires « est subordonné à la mise en œuvre par leur
employeur de moyens de contrôle automatisé permettant de comptabiliser de façon exacte les
heures supplémentaires qu’ils auront accomplie ».
Or, le décompte déclaratif peut se substituer au contrôle automatisé, seulement pour des
personnels exerçant leur activité hors de leurs locaux de rattachement ou pour des sites dont
l'effectif des agents susceptibles de percevoir des indemnités horaires pour travaux
supplémentaires est inférieur à dix.
La chambre constate, également, le dépassement du plafond mensuel fixé à 25 heures par
l’article 6 du décret n°2002-60 du 14 janvier 2002. La règlementation prévoit pourtant que, les
agents ne peuvent réaliser des heures supplémentaires au-delà du contingent mensuel que dans des
circonstances exceptionnelles et pour une durée limitée, sur décision motivée de l’autorité
territoriale avec information immédiate des représentants du personnel du comité technique (CT).
Le plafond a été dépassé 22 fois en 2012, 28 fois en 2013, 23 fois en 2014 et 18 fois en
2015. De l'analyse des états récapitulatifs des heures supplémentaires octroyées, il en ressort une
concentration sur un petit nombre d’agents. Leur indemnisation peut représenter une part non
négligeable de la rémunération principale.
Il apparaît que cette indemnisation concerne des travaux supplémentaires effectués de
manière récurrente et qui pourraient être couverts par les agents dans le cadre de leur emploi du
temps normal, en modifiant les horaires de travail.
Il en va ainsi des permanences administratives du samedi matin ou lors des mariages civils,
des permanences de la police municipale lors des marchés du samedi, des interventions des équipes
techniques ou du service des fêtes, le vendredi après-midi, notamment, période durant laquelle,
majoritairement, les agents du service ne travaillent pas. Il est rappelé que sont considérées comme
heures supplémentaires les heures effectuées à la demande du chef de service au-delà des bornes
COMMUNE DE VALENCE D’AGEN
36
horaires définies par le cycle de travail11. La commune devrait adapter le temps de travail de ces
agents au regard des contraintes réelles du service et ainsi limiter le recours aux indemnisations
des heures supplémentaires.
La commune indique, dans sa réponse, étudier la possibilité d’une annualisation du temps
de travail, la définition de nouveaux horaires d’ouverture au public et de nouveaux emplois du
temps.
4.2.2.3. Le recours aux saisonniers
Afin de faire face aux nécessités de certains services, la commune recourt durant chaque
période estivale (entre mi-juin et mi-septembre) à des emplois saisonniers principalement au sein
des services espaces-verts, tourisme et manifestations. La période de travail des saisonniers est
fixée à trois semaines afin de pourvoir au mieux les besoins. Sur 2016, 21 saisonniers ont été
recrutés.
Si ces recrutements sont liés partiellement à une augmentation du volume d’activité dans
certains secteurs, ils sont aussi rendus nécessaires suite aux départs en congés de salariés exerçant
notamment dans le tourisme et plus précisément dans le camping durant la saison estivale. Une
gestion plus stricte des dates de congés de certains emplois en dehors des périodes de forte activité,
associée au respect de la durée légale du travail limiterait le recours aux saisonniers.
La collectivité prévoit, dans sa réponse, une réduction du recours aux emplois saisonniers
dès 2017.
4.2.2.4. Le suivi des autorisations d’absence
La collectivité ne dispose pas d’outils fiables pour suivre les autorisations d’absence prises
de ses agents. De plus par tolérance, les autorisations d’absence accordées par les chefs de service,
n’étaient pas, toutes, transmises au service des ressources humaines, mais restaient gérées dans le
service. Par une note du 13 avril 2017, la collectivité a rappelé à tous les encadrants que les
autorisations d’absence devaient être validées par le service des ressources humaines.
Ce dispositif d’octroi d’autorisations d’absences diminue, le temps de travail annuel
effectif, dont il a déjà été constaté, qu’il était très inférieur au temps de travail légal, et ce sans que
la collectivité ne puisse suivre avec précision, ni l’ampleur du temps d’absence générée par son
dispositif, ni, la compatibilité de ces autorisations d’absence avec le bon fonctionnement des
services.
Recommandations
4. Rétablir la durée du travail au niveau réglementaire de 1 607 heures annuelles.
Non mise en œuvre.
5. Mettre en place un suivi administratif fiable des autorisations d’absence
octroyées. Non mise en œuvre.
11 Décret n° 2002- 60 du 14 janvier 2002 (article 4).
RAPPORT D’OBSERVATIONS DÉFINITIVES
37
6. Délibérer sur les conditions précises de récupération ou de paiement des heures
supplémentaires. Non mise en œuvre.
4.2.3. Dans la gestion des primes
Les indemnités (primes) des titulaires ont augmenté plus que les rémunérations principales
(3,8 % contre - 0,3 %). Le rapport entre prime et rémunération principale qui était de 20,7 % en
2010 est passé à 24,2 % en 2015.
en € 2010 2011 2012 2013 2014 2015 Var.
annuelle
moyenne
Rémunération principale titulaires 1 786 847 1 852 279 1 901 172 1 806 712 1 734 142 1 757 887 -0,3%
+ Régime indemnitaire voté par
l'assemblée 322 274 369 570 404 140 394 114 402 314 389 016 3,8%
+ Autres indemnités 48 945 51 142 51 436 49 869 47 813 37 800 -5,0%
% du régime indemnitaire global* 20,7% 22,7% 23,9% 25,6% 25,9% 24,2%
Rémunération principale non titulaires 77 714 53 129 28 774 34 658 110 795 107 256 6,7%
+ Régime indemnitaire voté par
l'assemblée 11 205 9 750 3 554 4 558 14 727 13 442 3,7%
% du régime indemnitaire global 14,4% 18,3% 12,3% 13,1% 13,2% 12,5%
Source : ANAFI
4.2.3.1. Le régime indemnitaire
La délibération du conseil municipal du 9 février 2004 porte application des règles
d’attribution et de calcul des différentes composantes du régime indemnitaire des agents
territoriaux (indemnité spécifique de service pour les fonctionnaires des corps techniques de
l’équipement, IHTS, IAT, IFTS)12.
La délibération prévoit une modulation des taux individuels en fonction de la nature des
fonctions occupées, et un abattement en cas d’arrêt de travail pour maladie ordinaire de 15 jours
par année civile, sauf en cas d’hospitalisation ou d’intervention chirurgicale. Mais elle ne prévoit
aucune modulation en fonction de la façon de servir de l’agent. Chaque année lors de l’entretien
de notation, les agents présentent leurs demandes en vue d’obtenir une augmentation de leur
régime indemnitaire. Ainsi les évolutions du régime indemnitaire tendent toujours vers la hausse,
aucune baisse n’a été constatée sur la période sous revue.
La délibération a retenu tant pour le montant annuel de référence que pour les seuils
minimum et maximum des coefficients multiplicateurs, pour chaque prime, les montants et
coefficients retenus dans la fonction publique d’État. La collectivité ouvre donc la possibilité à
chacun de ses agents selon ses fonctions d’obtenir le régime indemnitaire, le plus avantageux prévu
par les dispositions légales.
12 Indemnités horaires pour travaux supplémentaires, indemnités d'administration et de technicité, indemnités forfaitaires pour
travaux supplémentaires.
COMMUNE DE VALENCE D’AGEN
38
Avant l’instauration de ce régime, les agents bénéficiaient du 13ème mois. Ce dernier, ne
figurant pas parmi les primes légales, ne pouvait être attribué sous ce libellé, ainsi, il ne figure pas
dans la délibération du 9 février 2004, mais la pratique locale a maintenu son existence de manière
détournée. La collectivité verse systématique une prime d’un montant équivalent au 13ème mois en
net sous couvert de l’IAT ou de l’indemnité d'exercice des missions des préfectures (IEMP), ainsi
concrètement, l’attribution d’un coefficient minimum de prime à chaque agent est imposée pour
verser ce 13ème mois. La modulation n’intervient que pour le surplus. En 2015, ce système du 13ème
mois a représenté une somme de 153 000 € sur un régime indemnitaire global de 381 440 €. Les
marges de manœuvre réelles de modulation des primes sont très réduites.
La collectivité n’a pas mis en place la prime de fonctions et de résultats prévue par l’article
40 modifié de la loi n° 2010-751 du 5 juillet 2010. Les cadres A, attachés territoriaux, continuent
à percevoir l’IEMP, le nouveau régime indemnitaire n’ayant pas été mis en place.
L’indemnité d’administration et de technicité
L’indemnité d’administration et de technicité est régie par le décret n° 91-875 du
6 septembre 1991, le décret n° 2002-61 du 14 janvier 2002, et un arrêté du 14 janvier 2002.
Peuvent en bénéficier les agents titulaires et stagiaires employés à temps complet, partiel ou non
complet, appartenant à certains grades de catégorie C et, sous certaines conditions, à des agents de
catégorie B.
Selon les textes, l’attribution individuelle est liée à la valeur professionnelle des agents,
mais d’autres critères de répartition individuelle peuvent être retenus par l’organe délibérant. Les
montants individuels peuvent aller de zéro à huit fois un montant de référence propre à chaque
grade. Les montants annuels de référence sont inchangés depuis le 1er juillet 2010.
Les agents administratifs bénéficient du traitement le plus favorable. En 2015, ils ont été
30 % à bénéficier du coefficient plafond de 8 et 60 % ont bénéficié d’un coefficient supérieur à 7.
Un lien doit aussi être établi entre l’ancienneté de l’agent et son coefficient d’IAT. Le coefficient
augmente avec l’ancienneté de l’agent.
Pour les agents de la filière technique, l’attribution du coefficient est en lien avec le poste
occupé. Sur 60 agents éligibles en 2015, 10 % ont bénéficié du coefficient plafond de 8 et 15 %
ont bénéficié d’un coefficient supérieur à 7. Tandis que les autres agents éligibles ont bénéficié de
taux oscillant entre 0 et 5,75 %.
L’indemnité d’exercice des missions des préfectures
L’IEMP est notamment régie par le décret n° 2012-1457 du 24 décembre 2012.
Les agents des trois filières sont visés par la délibération de la collectivité, et ont bénéficié
de l’IEMP. En 2015, seuls quatre agents bénéficient d’un taux supérieur à 2,4 (dont trois agents
de la filière administrative).
RAPPORT D’OBSERVATIONS DÉFINITIVES
39
L’indemnité forfaitaire pour travaux supplémentaires (IFTS)
L’IFTS est régie par le décret n° 2003-1013 du 23 octobre 2003. Elle est attribuée aux
agents de catégorie A et de catégorie B dont l’indice brut est supérieur à 380. Elle n’est pas
cumulable avec l’IAT.
Revalorisé en 2010, le taux de référence a été fixé à 1 078,73 € annuels, modulables dans
la limite de huit fois cette référence. Les cinq agents de la filière administrative éligibles au
dispositif, ont bénéficié en 2015 de cette indemnité, dont 80 % avec un coefficient supérieur ou
égal à 7.
Le cumul de l’IEMP avec l’IFTS ou l’IAT est autorisé par la jurisprudence, il faut toutefois
noter que ce cumul permet d’aboutir à l’octroi d’un régime indemnitaire subséquent, notamment
pour la filière administrative qui conjugue le bénéfice des deux indemnités et de coefficients
élevés.
Les primes spécifiques aux filières
Dans la filière culturelle, les agents perçoivent le montant plafond de l’indemnité de suivi
et d’orientation des élèves. Dans la filière police municipale, les agents perçoivent le pourcentage
plafond de l’indemnité spéciale de fonctions.
4.2.3.2. La nouvelle bonification indiciaire
En 2015, plus d’un quart du personnel titulaire (23 agents) perçoit la nouvelle bonification
indiciaire (NBI).
COMMUNE DE VALENCE D’AGEN
40
Source : Commune de Valence d’Agen
Sur la forme, les conditions d’attribution individuelle de la NBI sont respectées, un arrêté
a été pris pour chaque bénéficiaire. Sur le fond, quelques observations sont faites par la chambre
sur les bénéficiaires de la NBI.
Un agent exerçant des fonctions d’accueil dans une collectivité de plus de 5 000 habitants
bénéficie de 10 points d’indice au titre de la NBI. Or, l’attribution de cette NBI est subordonnée à
l’exercice d’une fonction d’accueil à titre principal.
En l’espèce, neuf agents de catégorie C bénéficient de l’octroi d’une NBI pour l’exercice
de fonctions d’accueil. Un agent exerce au secrétariat de la police municipale, deux agents sont
affectés au camping municipal, un agent est affecté à la comptabilité, un agent est affecté au service
foires et marchés, un agent est affecté à la médiathèque.
Si leurs postes impliquent des contacts avec le public, l’organigramme, remis par la mairie
et décrivant les fonctions du service, met en évidence le caractère accessoire des fonctions
d’accueil de ces agents, chargés pour certains du traitement de dossiers administratifs relevant de
leur service, ou pour d’autres de l’entretien et de la gestion d’un site. Seulement trois des agents
bénéficiaires de cette NBI sont affectés dans un service d’accueil, où ils exercent en outre des
tâches administratives.
Par ailleurs, un agent exerçant un encadrement de proximité d’une équipe à vocation
technique d’au moins cinq agents bénéficie de 15 points d’indice au titre de la NBI.
En l’espèce, six agents bénéficient de l’octroi d’une NBI pour l’exercice de fonctions
d’encadrement de proximité d’une équipe à vocation technique. Trois d’entre eux sont affectés au
service des espaces verts et voirie. L’un encadre le service espaces verts et voirie dans sa globalité,
Nbre
points
accordés
en
décembre
2015
Base légale
de
l'attribution
(détail par
fonction :
fournir
liste)
A B C Adm. Animat. Cultur. Police Techn.Dir.
gé.
Enca
dr.
Serv
ice
adm
in.
Dir.
servic
es
tech.
Enca
dr.
équi
pe
Resp
ons.
Serv
ice
polic
e
Régiss
eur
d'avan
ces
dépen
ses
ou
recett
Maît
re
appr
entis
.
Accueil
ANNEE 2010 22 2 7 13 10 0 1 1 10 1 4 1 4 1 4 1 6 325
ANNEE 2011 22 3 6 13 11 0 1 1 10 1 4 1 4 1 3 1 7 350
ANNEE 2012 25 3 7 15 11 1 1 1 11 1 4 1 5 1 3 1 9 370
ANNEE 2013 25 3 6 16 11 1 0 1 12 1 4 1 7 1 2 0 9 345
ANNEE 2014 24 3 5 16 11 1 0 1 11 0 5 1 6 1 2 0 9 335
ANNEE 2015 23 2 5 16 10 1 0 1 11 0 4 1 6 1 2 0 9 340
ANNEE 2016 22 2 4 16 10 1 0 1 10 0 4 0 6 1 2 0 9 320
Libellé de la fonction et nbre
Voir décret
n° 2006-779
du 3 juillet
2006 joint
Nbre
par catégorie
Nbre par filièreNBI Nbre
agents
RAPPORT D’OBSERVATIONS DÉFINITIVES
41
et deux membres de son équipe jardins encadrent les neuf autres agents (soit des équipes de moins
de cinq agents). Un agent bénéficiaire encadre deux autres agents du service assainissement.
Enfin, un agent exerçant l’encadrement d’un service administratif requérant une technicité
particulière dans des domaines définis bénéficie de 25 points d’indice au titre de la NBI.
En l’espèce, quatre agents bénéficient de l’octroi d’une NBI pour l’exercice de fonctions
d’encadrement d’un service administratif. L’un des bénéficiaires est affecté au service des marchés
publics qui ne comprend que deux agents, dont un agent de grade supérieur au bénéficiaire de cette
NBI. Il n’effectue donc pas d’encadrement.
La collectivité a ainsi une interprétation souple de la NBI conduisant à élargir le vivier des
bénéficiaires et donc à accroître son coût.
Dans le cadre de la mise en place du nouveau régime indemnitaire à compter du 1er janvier
2017, la collectivité a mis en œuvre l’indemnité liée aux fonctions, aux sujétions et à l’expertise.
Le coût de l’absentéisme
Le nombre moyen de jours d’absence par ETP titulaire ressort à 25 jours en 2015, et à près
de 20 jours pour la seule maladie ordinaire.
Selon l’étude de la SOFAXIS13 le nombre d’absences pour chaque agent territorial s’établit
en moyenne à 25 jours (11 jours pour la maladie ordinaire, 8 jours pour la longue maladie/longue
durée, 4 jours pour l’accident du travail et 2 jours pour la maternité).
Les chiffres de la commune de Valence d’Agen sont ainsi supérieurs aux moyennes
nationales pour la maladie ordinaire (20 jours au lieu de 11). Ce différentiel peut s’expliquer, selon
l’ordonnateur, en partie par la pyramide des âges vieillissante des agents de la collectivité.
13 Panorama des absences au travail pour raison de santé dans les collectivités territoriales en 2013 - Novembre 2014.
COMMUNE DE VALENCE D’AGEN
42
Source : Commune de Valence d’Agen
Les absences pour congés maladie ordinaire représentent, sur l’année 2015, l’équivalent de
7,7 ETP.
La chambre a calculé par approche le coût direct pour la collectivité des absences pour
maladie ordinaire. À partir du montant annuel des dépenses de personnel (rémunérations et charges
sociales), rapporté aux effectifs en ETP, il est possible de déterminer un coût chargé par ETP et
par an.
Coût théorique de l’absentéisme 2015
Nombre de jours d'arrêts maladie ordinaires 1 662
nbre de jours travaillés par ETP 216
Nbre ETP 7,7
coût moyen d'un emploi chargé 35 476
Coût total de l’absentéisme pour maladie
ordinaire 273 165 €
Source : Commune de Valence d’Agen
Il en ressort que le coût total de l’absentéisme peut être évalué à 273 165 € en 2015. Il
faudrait également tenir compte des coûts indirects induits par le recrutement d’un remplaçant, par
la désorganisation des services (missions non remplies qui doivent être assumées par d’autres) ou
encore par la perte de qualité du service rendu.
Selon la dernière note de SOFAXIS de juin 2015, le coût moyen des absences par agent
employé s’établit en 2014 entre 1 938 € et 1 921 €, selon l’importance de la collectivité, toutes
natures d’arrêts de travail confondues.
La délibération de la collectivité du 9 février 2004 prévoit que les attributions individuelles
de primes seront réduites en cas d’arrêt de travail pour maladie ordinaire supérieur à 15 jours par
année civile, sauf en cas d’hospitalisation ou d’intervention chirurgicale
Absences en jours 2010 2011 2012 2013 2014 2015
évolution en
%
maladie 1606 1995 2144 1717 2295 1662 3,5
longue maladie, longue durée,
grave maladie283 0 0 0 177 7
-97,5
accident du travail 709 236 116 26 63 165 -76,7
accident du travail-trajet 0 0 0 0 118 0
maladie professionnelle 234 0 0 0 0 0 -100,0
sous-total 2832 2231 2260 1743 2653 1834 -35,2
maternité-paternité/adoption 126 22 30 62 210 256 103,2
autres 0 0 0 0 0 0
TOTAL 2958 2253 2290 1805 2863 2090 -29,3
ETP 88,39 94,48 93,08 86,28 85,28 83,28
ABSENCES PAR AGENT ET PAR AN 33,47 23,85 24,60 20,92 33,57 25,10 -25,0
maladies ordinaires par agent et
par an 18,17 21,12 23,03 19,90 26,91 19,96 9,8
RAPPORT D’OBSERVATIONS DÉFINITIVES
43
Ce dispositif est effectivement mis en œuvre et a donné lieu à des retenues, mais il ne
s’applique que sur les primes à versement semestriel, soit la prime de fin d’année versée en
décembre et en juin. Le montant moyen retenu peut être considéré comme marginal. En effet, en
2015, la commune a pratiqué quatorze écrêtements pour 3 078 €.
S’agissant du contrôle des absences pour maladie, la collectivité a indiqué qu’elle avait
ponctuellement mis en place un système de contrôle médical. Elle a annoncé aux agents la mise
en place de ce dispositif, toutefois, elle n’a initié qu’un seul contrôle médical sur la période sous
revue.
5. LES ANIMATIONS CULTURELLES ET ÉVÉNEMENTIELLES DE
LA COMMUNE
La commune a choisi de développer une vie festive et culturelle diversifiée. Ainsi, elle
réalise chaque année de nombreuses manifestations festives, parmi lesquelles les fêtes de
septembre, le spectacle de marionnettes, Noël en cirque, Festivalence, le repas de l’amitié,
l’animation des marchés, etc.
La commune subventionne également de nombreuses associations participant à l’animation
de la vie locale. Elle leur fournit des locaux lui appartenant ou loués afin de se réunir ou d’assurer
des permanences (cf. annexe 4). Elle met aussi à disposition de plusieurs associations du personnel
communal, contre remboursement.
La collectivité dispose au sein de ses effectifs d’un service « fêtes et manifestations »
composé de six agents, ayant pour mission de transporter et d’installer les supports des
manifestations festives et des marchés.
L’impact sur les finances communales
La commune a décidé, à compter du 1er juillet 2014, de créer un budget
annexe « animations, culture et évènementiel » permettant de suivre plus particulièrement les
charges et les produits affectés à ce secteur.
Toutefois, ce budget, ne reprend pas l’ensemble des coûts indirects liés à ce champ
d’activité. Ainsi, c’est à travers les budgets, les comptes administratifs annuels et les données
fournies par le service comptable de la commune, qu’il a été possible pour la chambre de retracer
le coût réel de ce secteur :
COMMUNE DE VALENCE D’AGEN
44
Source : Commune de Valence d’Agen
Ce secteur représente un coût net pour la commune de 507 k€ en 2015, soit 8,6 % des
charges de gestion de l’exercice.
2010 2011 2012 2013 2014 2015
= Charges de gestion (B) 6 142 960 6 060 510 6 186 692 6 071 109 6 081 083 5 882 109
% du coût du secteur fête 7.6% 7.8% 8.3% 8.7% 8.4% 8.6%
Source : ANAFI
Alors que le montant des charges de gestion diminue, passant de 6,1 M€ à 5,9 M€, la part
de ce secteur au sein des charges a gagné 1 point en six ans, passant de 7,6 % à 8,6 %.
La reprise en régie directe de la gestion du cinéma et de l’école de danse n’a pas permis de
limiter les coûts. L’évolution du montant des salaires versés aux personnels animant ces deux
structures constitue une des causes de cette progression :
année 2010 2011 2012 2013 2014 2015
budget annexe :
dépenses générales 149022 300992
subventions aux associations :
avica 51 000 69 000 61 000 101 000 26000 11000
festivalence 25 000 25 000 25 000 25 000 25 000 25 000
valence animation fête 16 500 16 500 16 500 16 500 8 000 5 000
ASSO NOEL EN CIRQUE 4000 5000 6000 6000 6000 3000
ASSO ARTISANS COMMERCANTS DES 2 RIVES 12000 12000 8000
compte 6232 fêtes et cérémonies 160903 138558 173424 149659 100463 17740
autres comptes :
repas des aines
marchés 677 813 7511 6527 16355 864
campagne diffusion message 3000 3000 3000 3000
charges externes cinema 17750 18839 20753 23452 13442
coût global du personnel fêtes et manifestations 223874 223723 238651 219289 204797 220966
coût personnel école de danse budget général 13810
sous total charges 502 704 512 433 551 839 562 427 549 079 606 372
produits :
repas des aines 5490 5265 4740 5205
marches 25757 31003 29296 26491
budget annexe 36301 99451
sous total produits 31247 36268 34036 31696 36301 99451
TOTAL 471 457 476 165 517 803 530 731 512 778 506 921
RAPPORT D’OBSERVATIONS DÉFINITIVES
45
Source : Commune de Valence d’Agen
Depuis la reprise en régie directe, les rémunérations des personnels du cinéma et de l’école
de danse ont fortement progressé (+ 49,2 % entre 2013 et 2015).
À ces charges de personnel, il convient d’ajouter les charges du service « fêtes » :
en € 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Charges de personnel interne 3 255 593 3 295 241 3 383 125 3 291 715 3 405 309 3 414 146
coût global du personnel fêtes
et manifestations 223 874 223 723 238 651 219 289 204 797 220 966
Charges service animation en
% des CP interne 6,9% 6,8% 7,1% 6,7% 6,0% 6,5%
Source : Commune de Valence d’Agen
Ce service représente plus de 6 % des charges de personnel globales de la collectivité.
La collectivité engage des frais importants pour assurer à sa population une offre de
services culturelle et festive de qualité et variée. Ces manifestations, pour certaines desquelles la
communauté de communes des deux rives est partenaire, profitent à la population de l’ensemble
du territoire du bassin de vie.
Le coût de l’exploitation du cinéma
Comme déjà indiqué, la commune de Valence d’Agen a repris, le 1er juillet 2014, en régie
directe l’exploitation du cinéma local classé « arts et essais ». Elle le gère au sein du budget annexe
précité « animation, culture et évènementiel », qui bénéficie d’une subvention d’équilibre du
budget principal, y compris pour l’activité cinéma.
La qualification en service public administratif du cinéma est possible dans les conditions
d’espèce. Toutefois, le conseil de la concurrence recommande dans son avis n° 08-A-13 du 10
juillet 2008, dans le cadre de la gestion d’un établissement cinématographique, de clarifier la
gestion de l'établissement en créant une personne morale dotée de l'autonomie juridique et en fixant
avec cette dernière un cahier des charges au contenu défini à l'article R. 1511-41-6 du CGCT ce
qui n'est pas le cas actuellement. Ce dernier prévoit notamment la production d'un « projet
cinématographique présentant les actions prévues, notamment en matière de programmation en
direction de publics déterminés, de formation à la culture cinématographique ou de prospection de
BA COMMUNE BA
2010 2011 2012 2013
Coût personnel cinéma45 359,00 € 42 331,00 € 29 053,00 € 30 476,00 € 17 100,00 € 19 774,40 € 0,00 € 41 159,47 €
Coût personnel école de danse31 967,00 € 39 910,00 € 39 410,00 € 41 307,00 € 25 674,00 € 21 420,16 € 13 810,74 € 52 113,12 €
77 326,00 € 82 241,00 € 68 463,00 € 71 783,00 € 83 968,56 € 107 083,33 €
évolution de 2013 à 2015 : 49,20%
ASSOCIATION AVICA
2014 2015
36 874,40 € 41 159,47 €
47 094,16 € 65 923,86 €
COMMUNE DE VALENCE D’AGEN
46
nouveaux publics, ainsi que les engagements en matière de politique tarifaire, d'accueil du public
ou de travaux d'aménagement ».
La chambre s’est attachée à analyser la fréquentation du cinéma dans la mesure où il
représente le poste le plus important de charges du budget annexe.
Il apparaît que cette activité est très largement déficitaire. Le cinéma fonctionne grâce à la
subvention de fonctionnement de 200 000 € versée par le budget principal au budget annexe, dont
il absorbe près d’un tiers.
Année recettes dépenses résultat
2014 ( sur 6 mois) 11 874 35 634 - 23 760
2015 36 820 95 711 - 58 891 Source : Commune de Valence d’Agen
Résultat
Subvention du budget principal
au budget annexe % subvention cinéma
- 23 760 135 000 17,60 %
- 58 891 200 000 29,44 % Source : Commune de Valence d’Agen
Concrètement, pour 100 € de subventions versées au budget annexe en 2015, 29,44 € sont
utilisés pour financer le cinéma, 29,99 € pour les fêtes, 15,90 € pour l’évènementiel, 14,31 € pour
l’école de danse, 6,56 € pour le repas de l’amitié, 3,33 € pour le loyer local et 0,69 € pour
l’animation des marchés.
En effet, la fréquentation de la salle de cinéma est très modeste. En 2015, la salle de cinéma
a enregistré 5 550 entrées (auxquelles il faut ajouter 1 252 scolaires répartis sur 14 séances) (cf.
annexe 5). Le cinéma programme (hors les séances scolaires) dix séances hebdomadaires hors
période de fermeture. La fréquentation moyenne à raison de 520 séances annuelles est de 10,7
personnes par séance et mobilise deux salariés.
Le cinéma n’a pas réussi par sa programmation a trouvé une clientèle locale et régulière,
et profite en définitive à un petit nombre d’usagers de ce service.
subvention affectée au cinéma en 2015 nombre de spectateurs
coût de chaque place de cinéma pour la
collectivité
58 891 5 550 10,60 euros Source : Commune de Valence d’Agen
Chaque place de cinéma a ainsi un coût pour la collectivité de 10,60 €.
La commune de Valence d’Agen vient d’entériner un certain nombre de modifications
portant sur l’organisation du cinéma (fermeture annuelle de quatre semaines, réduction du nombre
de séances, fermeture hebdomadaire de deux jours, augmentation des tarifs, etc.) afin de limiter le
coût de fonctionnement. Parallèlement, elle étudie la possibilité du transfert de l’exploitation vers
la communauté de communes.
RAPPORT D’OBSERVATIONS DÉFINITIVES
47
ANNEXES annexe 1 : Information budgétaire
L. 2313-1 CGCT : PIECES EXIGIBLES A L'APPUI DES DOCUMENTS BUDGETAIRES
2010 2011 2012 2013 2014 2015
R. 2313-3 SITUATION PATRIMONIALE ET FINANCIERE + ENGAGEMENTS
A - Éléments du bilan
États de la dette et des emprunts joint partiel joint joint joint joint
Méthodes utilisées pour les amortissements joint joint joint
État des provisions
Pas de provisions
constatées
Pas de provisions
constatées
Pas de provisions
constatées
Équilibre des opérations financières - Dépenses - Recettes joint joint joint joint joint joint
États des dépenses et recettes des services assujettis à la TVA
sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
État des charges transférées en investissement sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Détail des opérations pour le compte de tiers sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Variation du patrimoine - Entrées -Sorties
B - Engagements hors bilan
État des emprunts garantis par la collectivité joint joint joint joint
État des contrats de crédit-bail sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
État des autres engagements donnés - reçus sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Liste des concours attribués à des tiers en nature ou en
subventions joint joint joint joint joint
Emploi des recettes grevées d'une affectation spéciale ok : néant ok : néant ok : néant ok : néant ok : néant
C - Autres éléments d'informations
État du personnel au 31/12/N joint joint joint joint
Listes des organismes dans lesquels a été pris un
engagement financier joint
Liste des organismes de regroupement auxquels adhère la collectivité
joint joint joint joint
Liste des établissements publics créés joint joint joint joint
Liste des services individualisés dans un budget annexe joint joint joint joint
Liste des services assujettis à la TVA et non érigés en budget annexe
ok : néant sans objet sans objet ok : néant ok : néant ok : néant
Présentation agrégée du budget principal et des budgets
annexes joint joint joint joint joint
D - Décisions en matière de taux de contributions directes - Arrêté et signatures
Décisions en matière de taux de contributions directes Non renseigné joint joint joint joint joint
Arrêté et signatures joint joint joint joint joint partiel*
L. 2313-1 CGCT : PIECES EXIGIBLES A L'APPUI DES
DOCUMENTS BUDGETAIRES(Troisième alinéa)
A - Informations financières ratios (R. 2313-1 ) - Informations synthétiques sur la situation financière de la commune L. 2313-1 ?
Dépenses réelles de fonctionnement/population joint joint joint joint joint joint
Produit des impositions directes/population joint joint joint joint joint joint
Recettes réelles de fonctionnement/population joint joint joint joint joint joint
Dépenses d'équipement brut/population joint joint joint joint joint joint
Encours de la dette/population joint joint joint joint joint joint
Dotation globale de fonctionnement/population joint joint joint joint joint joint
B - Autres engagements financiers
Engagements financiers résultant de contrats de partenariat sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Dette liée à la part d'investissement des contrats de
partenariat sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Source : CRC d’après les comptes administratifs 2010-2015
COMMUNE DE VALENCE D’AGEN
48
annexe 2 : Les taux de fiscalité 2010-2016
TAUX DE FISCALITE 2010 - 2016 COMMUNE DE VALENCE D'AGEN ET COMMUNAUTE DE COMMUNES DES 2 RIVES
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Taux moyen de la strate
2015
Taux moy nat
cumulé 2015
TH Commune 1,84%
8,26% 4,71%
17,13% 4,85%
17,27% 4,85%
17,27% 4,85%
17,27% 4,85%
17,27% 5,14%
17,56% 19.27% 23.29%
CC2R 6,42% 12,42% 12,42% 12,42% 12,42% 12,42% 12,42% 3.86%
TFPB Commune 9,14%
27,18% 9,14%
27,18% 9,41%
27,45% 9,41%
27,45% 9,41%
27,45% 9,41%
27,45% 9,97%
28,01% 17.12% 20.61%
CC2R 18,04% 18,04% 18,04% 18,04% 18,04% 18,04% 18,04% 3.37%
TFPN
B
Commune 39,26% 103,81
%
41,16% 108,84
%
42,39% 110,07
%
42,39% 110,07
%
42,39% 110,07
%
42,39% 110,07
%
44,93% 112,61
%
48.92% 58.68%
CC2R 64,55% 67,68% 67,68% 67,68% 67,68% 67,68% 67,68% 9.39%
TP/CF
E
Commune 4,65% 18,28%
9,36% 32,23%
9,64% 32,51%
9,64% 32,51%
9,64% 32,51%
9,64% 32,51%
10,22% 33,09%
20.96% 25.03%
CC2R 13,63% 22,87% 22,87% 22,87% 22,87% 22,87% 22,87% 3.75%
Source : États 1259 de 2010 à 2016
49
annexe 3 : Le décompte des heures supplémentaires
Services Total
heures réalisées
Total heures payées
Total heures
récupérées
Accueil État civil 308 56,5 251,5
Assainissement 243 201,5 41,5
Ateliers 46,5 0 46,5
Bâtiments 224 136,5 87,5
Cinéma 89 46 43
Communication 173 118 55
Comptabilité 197,5 52,25 145,25
École de danse 10 10 0
École Gérard Lalanne
100,25 31,5 68,75
École Pierre Perret
186,5 51,5 135
École Jules Ferry 579,63 25,88 553,75
Espaces verts 105,5 105,5 0
Foires et marchés
0 0 0
Manifestations 465,75 410,75 55
Médiathèque 79 5 74
Métallerie 49 32 17
Police muncipale 404 256,5 147,5
Ressources humaines
461,5 366 95,5
Restaurant municipal
165,25 58 107,25
Secrétariat 217,75 4,5 213,25
Service technique
49 21 28
Stade 0 0 0
Tourisme 159,25 2,75 156,5
Entretien voirie 614,5 344,25 270,25
TOTAL 4927,88 2335,88 2592
Source : Données internes de la commune de Valence d’Agen
COMMUNE DE VALENCE D’AGEN
50
annexe 4 : La mise à disposition de locaux pour le tissu associatif
Locaux Associations bénéficiaires Délibération
1 Bât. Rue Notre-Dame Secours catholique 21/02/2012 convention
2 Immeuble Léo Gipoulou
(7 et 9 avenue de Bordeaux)
Circonscription de l'inspection académique
Médecine du travail - S.M.TI 82 Syndicat régional de l'action socaile (SRAS - médecine du
travail du BTP) Valence Roller Skating (VRS) Handicapés des Deux Rives
Voir ensemble AVICA
23/06/2008 propriétaire
3 Ecole Gérard Lalanne CeRESA (autisme)
Ame-son (musicothérapie) propriétaire
4 Le Cheval Blanc Restos du Cœur 28/11/2014 VENDU EN
2015
5 13 avenue de Bordeaux Fnaca
Don du sang 26/06/2015 location
6 av de Bordeaux ALVA (propriétaire)
7 Centre équitation propriétaire
8 rue de la République Office de tourisme (propriétaire)
9 Stade
10 Festi Valence ??
11 av A. Grèze locataire
12 rue des
Limousins AVICA locataire
Source : Données internes de la commune de Valence d’Agen
RAPPORT D’OBSERVATIONS DÉFINITIVES
51
annexe 5 : La fréquentation hebdomadaire du cinéma en 2015
MARDI MARDI MERCREDI MERCREDI VENDREDI VENDREDI SAMEDI SAMEDI DIMANCHE DIMANCHE 14h30 21h00 15h30 21h00 19h00 21h15 19h00 21h15 15h30 21h15
SEM 1 1 30 16 6 13 0 14 24 1 105
SEM 2 28 25 1 39 4 50 33 11 191
SEM 3 0 8 0 0 9 7 3 18 4 49
SEM 4 19 17 1 29 14 1 4 17 11 0 113
SEM 5 5 4 1 1 11 17 9 0 1 49
SEM 6 2 10 0 2 5 8 4 2 2 0 35
SEM 7 12 3 57 6 7 14 1 13 30 11 154
SEM 8 20 15 6 19 20 17 9 23 129
SEM 9 25 14 0 11 3 14 8 6 94 17 192
SEM 10
7 27 8 25 17 6 17 30 15 5 157
SEM 11
5 11 6 8 7 8 7 14 13 10 89
SEM 12
8 6 2 21 21 13 19 18 108
SEM 13
6 50 18 8 25 54 161
SEM 14
2 2 1 0 3 2 0 0 10
SEM 15
4 16 3 9 12 5 18 10 77
SEM 16
0 1 25 4 9 15 12 11 11 11 99
SEM 17
7 10 8 8 10 35 0 2 29 5 114
SEM 18
3 13 9 3 28 24 10 27 11 5 133
SEM 19
0 42 0 26 10 12 35 7 18 5 155
SEM 20
9 9 6 0 10 6 7 12 8 2 69
SEM 21
7 22 8 5 12 4 17 19 3 97
SEM 22
5 5 5 2 2 6 7 0 1 2 35
SEM 23
6 3 3 5 11 3 31
SEM 24
10 34 1 3 4 7 9 3 71
SEM 25
7 19 6 29 6 4 30 7 5 113
SEM 26
3 4 0 4 0 10 7 4 32
SEM 27
5 11 19 12 32 7 15 21 5 127
SEM 28
4 11 11 4 19 13 7 4 4 77
SEM 29
13 8 28 4 10 15 23 17 10 16 144
SEM 30
1 10 42 7 9 42 31 14 18 3 177
SEM 31
8 111 6 15 2 38 3 23 5 211
SEM 32
2 3 5 9 6 12 9 15 61
COMMUNE DE VALENCE D’AGEN
52
SEM 33
10 12 33 8 10 10 21 8 15 16 143
SEM 34
4 8 20 18 4 15 22 3 10 1 105
SEM 35
10 2 4 3 4 1 4 7 35
SEM 36
3 2 2 3 3 5 14 11 4 1 48
SEM 37
3 36 1 8 9 4 6 6 3 3 79
SEM 38
1 11 2 9 22 1 11 9 5 71
SEM 39
3 12 5 3 2 10 2 4 3 44
SEM 40
5 6 8 6 23 4 7 28 22 109
SEM 41
5 13 2 5 3 11 18 5 62
SEM 42
16 15 8 32 18 5 1 4 28 127
SEM 43
119 8 9 5 8 14 11 4 1 19 198
SEM 44
3 12 16 5 21 3 26 86
SEM 45
12 28 2 9 35 32 9 31 11 3 172
SEM 46
6 21 17 7 6 25 20 6 108
SEM 47
14 24 1 9 8 3 25 25 9 118
SEM 48
25 2 24 19 13 11 60 5 5 164
SEM 49
6 13 24 8 16 9 12 16 17 9 130
SEM 50
10 5 20 25 13 12 5 19 7 116
SEM 51
6 4 9 26 6 6 9 13 12 91
SEM 52
63 22 18 20 3 25 4 24 179
TOTAL 512 737 569 549 398 578 444 621 733 409 5550
Source : Données internes de la commune de Valence d’Agen
RAPPORT D’OBSERVATIONS DÉFINITIVES
53
annexe 6 : États des emprunts après renégociation au 31 décembre 2016
Source : Données internes de la commune de Valence d’Agen
Source : Données internes de la commune de Valence d’Agen
ETAT DES EMPRUNTS AU 31/12/2016 POUR RENEGOCIATION
N° Emprunt Organisme prêteur Objet de l'emprunt Année
déb. Durée Année fin Taux Capital restant
0301-2003056 CAISSE D EPARGNE MIDI PYRENEES INVESTISSEMENT 2003 2004 15 2 018 3,40 91 023,63 €
0401-6579514 CAISSE D EPARGNE MIDI PYRENEES INVESTISSEMENT 2004 2005 15 2 019 4,05 62 557,65 €
0402-4394594 CAISSE D EPARGNE MIDI PYRENEES INVESTISSEMENT 2004 2005 15 2 019 3,35 144 813,53 €
7986927 CAISSE D EPARGNE MIDI PYRENEES PRÊT 2011 2012 20 2 031 4,70 754 811,42 €
8407151 CAISSE D EPARGNE MIDI PYRENEES INVESTISSEMENT 2013 2014 20 2 033 4,50 315 001,31 €
4271952 CAISSE D EPARGNE MIDI PYRENEES INVESTISSEMENT 2014 2015 20 2 034 4,55 467 569,03 €
4500448 CAISSE D EPARGNE MIDI PYRENEES INVESTISSEMENT 2015 2016 20 2 035 3,10 577 950,87 €
4710130 CAISSE D EPARGNE MIDI PYRENEES INVESTISSEMENTS 2016 2017 20 2 036 1,78 400 000,00 €
Total CAISSE D EPARGNE MIDI PYRENEES 2 813 727,44 €
1230454 CAISSE DES DEPOTS ET CONSIGNATIONS INVESTISSEMENT 2012 (Multi-budgets : Eau Assain. Tourisme) 2013 15 2 027 4,79 197 833,00 €
9702-04779399 CAISSE DES DEPOTS ET CONSIGNATIONS PRETS LOGEMENTS SOC. 1999 30 2 028 1,80 34 357,26 €
Total CAISSE DES DEPOTS ET CONSIGNATIONS 232 190,26 €
0601-MON238938EUR024 SFIL MAIRIE 1ERE TRANCHE 2006 2007 30 2 036 1,72 559 771,26 €
0701-MIN 250874EUR SFIL PRET 2007 2009 20 2 028 4,26 922 023,07 €
0704-MON253960EUR SFIL complément investissement 2007 2009 20 2 028 4,75 282 453,55 €
0801- MIN258654 SFIL INVESTISSEMENT 2008 + COMPL 2007 2009 20 2 028 4,71 925 626,39 €
0903-MON 267236 EUR SFIL emprunt complémentaire 2009 2010 20 2 029 4,11 221 069,30 €
0703-MPH 274520EUR SFIL RENEGOCIATION PRETS (Multi-budgets : ZAC - ASSAIN.) 2011 13 2 023 4,28 1 417 526,80 €
MON277023EUR/0296085 SFIL INVESTISSEMENT 2011 2012 15 2026 5,72 74 812,62 €
Total SFIL 4 403 282,99 €
0303-39673292661 CREDIT AGRICOLE COMPL INVESTISSEMENT 2003 2004 15 2 018 4,15 23 947,51 €
0501-86766208534 CREDIT AGRICOLE INVESTISSEMENT 2005 2006 15 2 020 3,65 289 064,20 €
0901-66722785133 CREDIT AGRICOLE INVESTISSEMENT 2009 2010 20 2 029 4,65 747 220,44 €
0802-11 CREDIT AGRICOLE EMPRUNT COMPLEMENTAIRE 2008 2010 20 2 029 5,00 315 601,83 €
1001-23302288014 CREDIT AGRICOLE EMPRUNT 2010 2010 20 2 030 1,91 739 701,96 €
1002 CREDIT AGRICOLE EMPRUNT COMPLEMENTAIRE 2010 2012 20 2 031 3,40 241 023,43 €
70005644571 CREDIT AGRICOLE INVESTISSEMENTS 2012 2013 15 2 027 5,60 197 833,00 €
Total CREDIT AGRICOLE 2 554 392,37 €
LT 060175 CREDIT AGRICOLE CIB EMPRUNT MAIRIE 2007 2012 25 2 036 5,03 1 959 053,20 €
Total CREDIT AGRICOLE CIB 1 959 053,20 €
Total général 11 962 646,26 €
ETAT DES EMPRUNTS CREDIT AGRICOLE AU 31/12/2016 POUR RENEGOCIATION
N° Emprunt BUDGETAnnée
déb.
Année
finTaux
Capital
restant
Taux
proposé
Annuité
avant
révision
Annuité
après
révision
Paiements
restant
Paiements
restant après
révisions
Frais de
réaménagementGain
0303-39673292661 COMMUNE 2004 2018 4,15 23 947,51 € 0,00 €
0501-86766208534 COMMUNE 2006 2020 3,65 289 064,20 € 1,40 78 978,46 € 74 812,94 € 315 913,84 € 299 251,76 € 578,13 16 083,95 €
0901-66722785133 COMMUNE 2010 2029 4,65 747 220,44 € 2,20 77 878,59 € 66 714,92 € 1 012 421,67 € 867 293,96 € 1 494,44 € 143 633,27 €
0802-11 (294) COMMUNE 2010 2029 5,00 315 601,83 € 2,20 34 259,16 € 29 016,42 € 428 239,50 € 362 705,25 € 631,20 € 64 903,05 €
1001-23302288014 COMMUNE 2010 2030 1,91 739 701,96 € 0,00 €
1002 (052) COMMUNE 2012 2031 3,40 241 023,43 € 2,20 20 778,33 € 19 039,58 € 311 674,95 € 285 593,70 € 482,05 € 25 599,20 €
70005644571 COMMUNE 2013 2032 5,60 197 833,00 € 2,45 29 531,23 € 23 410,13 € 472 499,68 € 374 562,08 € 613,62 € 97 323,98 €
Total COMMUNE 241 425,77 € 212 993,99 € 3 799,44 € 347 543,45 €
01011779/50012091352 ASSAINISSEMENT 2014 2033 4,10 35 846,08 € 2,45 2 969,39 € 2 603,46 € 50 479,63 € 44 258,82 € 450,00 € 5 770,81 €
0801-11 (295) ASSAINISSEMENT 2009 2028 5,00 55 046,84 € 2,20 5 975,44 € 5 061,00 € 74 693,00 € 63 262,50 € 450,00 € 10 980,50 €
0901 (130) ASSAINISSEMENT 2010 2029 4,65 145 707,97 € 2,20 15 186,32 € 13 009,41 € 197 422,16 € 169 122,33 € 450,00 € 27 849,83 €
Total ASSAINISSEMENT 24 131,15 € 20 673,87 € 1 350,00 € 44 601,14 €
Total général 5 149,44 € 392 144,59 €
Gain sur annuité - Budget communal : 28 431,78 €
Gain sur annuité - Budget assainissement : 3 457,28 €
COMMUNE DE VALENCE D’AGEN
54
GLOSSAIRE
ATSEM agent territorial spécialisé des écoles maternelles
CCAS centre communal d'action sociale
CET compte épargne temps
CFE contribution foncière des entreprises
CFE contribution foncière des entreprises
CGCT code général des collectivités territoriales
CT comité technique
DGF dotation globale de fonctionnement
EBF excédent brut de fonctionnement
EPCI établissement public de coopération intercommunale
ETP équivalent temps-plein
FNGIR fonds national de garantie individuelle des ressources
IAT indemnité d'administration et de technicité
IEMP indemnité d'exercice des missions des préfectures
IFTS indemnité forfaitaire pour travaux supplémentaires
IHTS indemnité horaires pour travaux supplémentaires
NBI nouvelle bonification indiciaire
SDCI schéma départemental de coopération intercommunale
TAP activités péri-éducatives
TFNB taxe sur le foncier non bâti
TFPB taxe foncière sur les propriétés bâties
TH taxe d'habitation
RAPPORT D’OBSERVATIONS DÉFINITIVES
55
Réponses aux observations définitives
en application de l’article L. 243-5 du code des juridictions financières
Une réponse enregistrée :
- Réponse du 9 août 2017 de M. Jean BOUSQUET, maire de la commune de
Valence d’Agen
Article L. 243-5 du code des juridictions financières :
« Les destinataires du rapport d’observations disposent d’un délai d’un mois pour
adresser au greffe de la chambre régionale des comptes une réponse écrite. Dès lors qu’elles ont
été adressées dans le délai précité, ces réponses sont jointes au rapport. Elles engagent la seule
responsabilité de leurs auteurs ».
Les publications de la chambre régionale des comptes Occitanie sont disponibles sur le site :
https : //www.ccomptes.fr/Nos-activites/Chambres-regionales-des-comptes-CRC/Occitanie
Chambre régionale des comptes Occitanie
500, avenue des États du Languedoc
CS 70755
34064 MONTPELLIER CEDEX 2