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Le CEDR dans tous ses étatsla douleur en rhumatologie : le CEDR à la rencontre des spécialistes et des patients
Session 2 - modérateurAnne Coutaux
Jacques Glowinski
Quand l’os fait mal, quelles approches ? CEDR et section Os de la SFR ou GEMO
Rose-Marie JavierPhilippe Orcel
Douleur et os : de la physiopathologie à la
thérapeutique
Rose-Marie Javier Rhumatologie Hôpitaux Universitaires de Strasbourg
Le Printemps du CEDR Paris le 19.03.2010
SectiOnF SR
Réseau d’innervation osseuse très dense suivant l’arbre artériel et les capillaires sinusoïdes
Prédominance en densité de l’innervation sensorielle et sympathique en périosté
-Terminaisons en varicosités à l’interface os-périoste
- Pénétration petites branches dans l’os cortical
Hill EL Cell Tissue Res 1991, Hohmann EL Science 1986
Innervation périostée
Inman VT J Nerve Ment Dis 1944
Stimulation mécanique aiguille différents tissus chez volontaires sains
– Douleur instantanée et seuil le plus bas pour le périoste
– Puis par ordre décroissant: ligaments, capsule articulaire, tendons, fascias et muscles
Innervation osseuse : gradient selon les tissus
Chenu C Medecine Sciences 2001; Mach DB Neuroscience 2002
Localisation fibres nerveuses dans métaphyse
fémur rat nouveau-né
Marquage fibres sensitives intra-osseuses
Mach DB Neuroscience 2002
Fibres fines sensitives myélinisées et non myélinisées Fibres sympathiques
Richesse et organisation de l’innervation sensitive périostée : détection distorsion mécanique
Martin CD Neuroscience 2007
Maillage très dense des fibres sensitives mécanosensibles( 2700 intersections/ mm²) et moins de fibres sympathiques (400/mm²)
-
Cellules tumorales dans la moelle osseuse: terrain idéal pour activer les ostéoclastes et proliférer
Production par la tumeur de PTH-rP, prostaglandines (PGE2), cytokines (IL-1,IL-6)…
Stimulation des ostéoclastes et résorption osseuse
Libération facteurs de croissance et aide à la proliférationtumorale(effet volume, irritation périostée)
-
Médiateurs impliqués dans la nociception osseuse tumorale
Nocicepteurs osseux activés par
– Nerve growth factor ou NGF (Récepteur TrkA )
– Acidité du microenvironnement ( Transient receptor potential vanilloid type-1 ou TRPV1)
– Endothelin-1 (ET-1) (Endothelin A receptor ou ETAR)
– Pression (Degenerin Family Ion Channel ou DEG/ ENaC)
Goblirsch MJ Clin Cancer Res 2006
Nerve growth factor ou NGF : Neuromédiateur essentiel
– Action neurotrophique,
– Effets aigus et à long terme sur fonction des nocicepteurs visant au remaniement des voies de la douleur
• favorise réponse inflammatoire avec sensibilisation périphérique,
• induit uprégulation autres neuromédiateurs,
• augmente la réponse des fibres mécanosensibles aux stimuli mécaniques
Médiateurs impliqués dans la nociception osseuse tumorale
Réorganisation du SNC induite par un sarcome osseux
Augmentation du nombre d’astrocytesdu côté lésé ( 17 jours après injection)
Luger NM J Pain Symptom Manag 2005
Modèle animal de douleur fracturaire périphérique
Freeman KT Anesthesiology 2008
Étude comportement douloureux– Lié au mouvement– Maximal au 2è jour– Amélioré par fixation, stabilisation, cicatrisation
Réduction tumorale– Chimiothérapie– Radiothérapie – Traitement anti-hormonal– Techniques de radiologie interventionnelle
• Ablation tumorale thermique (radiofréquence, ionisation, cryothérapie…)
Douleurs osseuses : méthodes antalgiques
Cible: récepteurs nociceptifs intra-osseux – Antagoniste Transient Receptor
Potential Vanilloid type-1 (TRPV1): ABT-102 modèle de douleur tumorale chez rat
– Antagoniste récepteur Endothelin A – Traitement anti-Nerve Growth Factor
Douleurs osseuses : méthodes antalgiques
Ghilardi JR J Neurosci 2005, Peters CM Neuroscience 2004, Sevcik MA Pain 2005, Honoré P Pain 2009
Plusieurs molécules en cours d’étude
– Antagoniste oral du NGF, PPC-1807: • Données chez l’animal• Développement clinique en cours dans l’ostéoporose
– Anticorps bloquant anti-NGF, mAb 911, sous-cutané• Modèle de fracture chez souris , diminution comportement douloureux
50%, pas d’effet central
– Anticorps Ig G2 humanisé anti-NGF , tanezumab RN624,• 2 études de phase 2 dans douleur cancéreuse• 1 étude de phase 3 (16 sem) dans arthrose genou , 450 patients: IV à J1
et J56• 1 étude de phase 3 dans arthrose hanche
Traitement anti-Nerve Growth Factor et douleurs osseuses
Jimenez-Andrade JM Pain 2007, Koewler NJ JBMR 2007, Schnitzer TJ WCP 2008 et ACR 2008
Inhibition sélective COX-2 dans modèles de douleurs tumorales– Réduction douleur cancéreuse– Réduction destruction osseuse– Réduction croissance tumorale
Mais pas de données dans douleur fracturaire – Et retard cicatrisation fracturaire
Douleurs osseuses : méthodes antalgiques
Sabino MA Cancer Res 2002; Gerstenfeld LC J Orthop Res 2003
– Calcitonine – Bisphosphonates– A venir
• Anticorps anti –RANKL( denosumab)
• Anticathepsine K• Inhibiteurs Src tyrosine
kinase …
Douleurs osseuses : méthodes antalgiques
Cible: Inhibition des ostéoclastes et donc acidité du microenvironnement
Action antalgique– Bien documentée au long cours (>3 mois mais pas plus de 2
ans)– A court terme (modeste) :
• Dès J 15 (clodronate iv 1500 mg)• NNT: 11 [6-36] à S4 et 7,5 [5-12] à S12
Ernst DS J Pain Symptom Manag 1992 et 1997; Wong Cochrane database syst rev 2002.
Bisphosphonates et douleurs des métastases osseuses
Bisphosphonates: propriétés analgésiques propres ?
Action antinociceptive propre périphérique après injection intrapéritonéale d’alendronate chez souris
Action antinociceptive propre périphérique et centrale (CLO, ALN, PAM) sur modèles animaux après injection intraveineuse ou intracérébroventriculaire
–Tail-flick test
–Test constriction abdominale
Goicoechea C Jpn J Pharmacol 1999;Bonabello A Pain 20
Cible périostée
– Méthodes de stabilisation • Chirurgie orthopédique• Cimentoplastie
Douleurs osseuses : méthodes antalgiques
Deux exemples de traitement de douleurs osseuses…
Philippe ORCELFédération de RhumatologieHôpital Lariboisière, AP-HP
Université Paris – Diderot, Paris 7.
Deux exemples de traitement de douleurs osseuses
Traitement local : fracture vertébrale ostéoporotique et vertébroplastie
Traitement général : bisphosphonates et maladie de Paget ou dysplasie fibreuse
Fracture vertébrale ostéoporotique et vertébroplastie
Effet antalgique :nombreuses séries ouvertes (et expérience clinique) action rapide sur la douleurEssai FREE : cyphoplastie, amélioration douleur et qualité de vieEssais contrôlés du NEJM d’Août 2009 pas d’action significative sur la douleurEssai VERTOS : action antalgique significative.
NEJM, août 2009, deux études… un pavé dans la mare…
N Engl J Med 2009;361:557-68.N Engl J Med 2009;361:569-79.
Études Buchbinder et Kallmes
2 premières études randomisées contre procédure « sham » Pas d’effet bénéfique de la vertébroplastie par rapport au placebo (douleur, fonction, qualité de vie) dans les fracture vertébrales ostéoporotiquesRôle de l’effet placebo ?Ces résultats vont à l’encontre des données antérieures, d’études ouvertes ou rétrospectives et de la pratique cliniqueProblèmes méthodologiques…
Cyphoplastie par ballonnet : résultats de l’étude FREE
Étude contrôlée chez 300 patients ayant une à trois fractures vertébrales récentes (signal œdémateux en IRM), douloureuses (EVA ≥ 4) d’origine ostéoporotique ou maligne, traitéés par cyphoplastie par ballonnet (n = 149) ou traitement médical (n = 151)
Résultats à 1 an : amélioration du SF-36 (critère principal) et de tous les critères secondaires (score de rachialgie, Eifel, réduction d’activité, consommation d’opioïdes)bonne tolérance de la procédure cyphoplastie.
Wardlaw et al, Lancet 2009; 373: 1016–1024.
VERTOS IIPercutaneous vertebroplasty versus Conservative therapy
in acute osteoporotic VCFs
Paul NM Lohle, interventional radiologist, MD PhD
St Elisabeth Hospital, Tilburg, The Netherlands
CAH Klazen, J de Vries, FH Jansen, AV Tielbeek, M Blonk, A. Venmans,WJ van Rooij, MC Schoemaker, JR Juttmann, TH Lo, HJJ Verhaar,
Y van der Graaf, KJ van Everdingen, A. Muller, OE Elgersma,DR Halkema, H Fransen, X Janssens, E Buskens, WPThM Mali
Flow chart• 934 screened at dept Radiol
• 431 eligible for randomization(VAS score >5)
• 53% spontaneous pain relief(VAS ≤5) during work-up
• 202 patients persistent pain entered study (VAS score >5)
randomized101 PV ↔ 101 CT
Our study concludes;
• In a selected subgroup of patients with an acuteosteoporotic VCF and ongoing pain, PV is effectiveand safe.
• Pain relief after PV is immediate, sustained duringone year and significantly better compared toconservative therapy, at acceptable costs.
Conclusions vertébroplastie
Les données d’efficacité des techniques de cémentoplastie vertébrale sont favorables sur des données ouvertes : séries, études non randomisées, études non contrôlées.
Les données de tolérance sont excellentes dans toutes les études.
L’efficacité sur les douleurs et la supériorité de la cyphoplastie par ballonnet (redressement de la cyphose) doivent être évalués formellement dans un essai contrôlé randomisé, c’est l’objectif majeur du programme STIC cyphoplastie…!
Bisphosphonates et douleurs osseuses
Maladie de Paget :Fréquence des formes asymptomatiques mais douleurs peuvent être intenses et invalidantesOrigine non univoque : bien analyser les composantes douloureuses osseuse, articulaire, neurologique…
Dysplasie fibreuse :Présentation semblable, formes douloureuses plus fréquentesComplications fissuraires
Nombre de localisations douloureuses au cours des 4 années de suivi sous pamidronate
(Chapurlat et al, JBMR 1997).
Effet du pamidronate sur les douleurs
Extension de l’expérience des bisphosphonates
Pamidronate à long terme : Chapurlat et al (Bone 2004)58 patients, durée moyenne de suivi 4 ans (max 12 ans)réduction significative de l’intensité des douleurs (réduction moyenne env 70%) et du nombre de localisations douloureuses14% de non répondeursrécupération d’un effet antalgique lors d’une rechute douloureuse après arrêt du traitement
Quelques cas rapportés avec l’alendronate et avec l’acide zolédronique.Expérience personnelle débutante avec risédronate.
Essai européen « PROFIDYS »
Essai Multicentrique, randomisé, contrôlé contre placebo :
3 centres en France : Paris – Lariboisière, Lyon – Edouard Herriot, Paris – Cochin 5 centres en Belgique (Bruxelles), Hollande (Leiden), et Allemagne (Berlin, Cologne, Heidelberg)
Objectifs : principal : évaluer l’efficacité d’un bisphosphonate oral (risédronate) sur les douleurs osseuses [1 an] et sur l’évolution de l’aspect radiologique des lésions osseuses [3 ans]secondaires : amélioration de la qualité de vie, prévention des complications osseuses (fractures), tolérance.
Sujets éligibles : patients ayant une DFO mono-ou polyostotique, sans complications, sans traitement préalable par bisphosphonate.
Traitement : risédronate (30 mg/j, en comprimés) ou placebo, pendant 2 mois, tous les 6 moissupplément calcium et vitamine D, supplément phosphore, solution orale, chez les patients avec fuite urinaire phosphatée.
Essai européen « PROFIDYS »
sélection
patient éligible > 8 ans, sans contre-indication,
sans traitement antérieur par bisphosphonate ou fluorConsentement informé écrit
Lésion (s) ostéolytique (s) asymptomatique
Étude IIN = 78
Tirage au sortrisédronate vs pbo
3 ans
Douleurs osseuses EVA > 3
Étude IN = 78
Tirage au sortrisédronate vs pbo
1 an
http://www.dysplasie-fibreuse-des-os.info/data/document/
Éducation thérapeutique du patient :la douleur comme objet de soins
en rhumatologie
Laurence CartonDominique Perocheau
Sophie Pouplin
Éducation thérapeutique :
La douleur comme objet de soins en rhumatologie
Laurence Carton; Dominique Perocheau; Sophie PouplinCEDR, le 19 mars 2010
L’éducation thérapeutique du patient
Aide le patient à devenir autrement lui-même…
- fait partie intégrante de la prise en charge,
- l’aide à comprendre sa maladie et les traitements,
- lui permet d’instaurer une collaboration avec les soignants,
- le conduit à assumer ses responsabilités dans sa propre prise en charge,
- lui fait acquérir les compétences pour gérer quotidiennement au mieux sapathologie.
ETP
Therapeutic patient education , continuing education programs for health care providersin the field of chronic diseaseq. Copenhagen : WHO Regional Office for Europe 1998
Courte durée
Signal d’alarme
Utile
Cause unique
Auto réparation
Persistante
Fausse alarme
Inutile
Facteurs multiples
Auto entretien
Cause unique lésion
contraction musculaireinactivitéfatigueinsomnieanxiété
dépression
L’éducation thérapeutique du patient douloureux chronique
Douleur aiguë Douleur chronique
Syndrome de déconditionnement
Déconditionnement physique :Perte de la souplesseDiminution des capacités musculairesDiminution des capacités cardio-circulatoiresInhibition neuro-musculaire (kinésiophobie)
Conflits familiaux, isolement social
Faible satisfaction professionnelle, conflit au travail,
Déconditionnement psychologique :
Déconditionnement social :
Déconditionnement professionnel :
Anxiété, dépression, sentiment de dévalorisationPeurs et croyances inappropriées
Le patient est le véritable expert de sa douleur
- le croire et être empathique;
- lui donner de l’espoir, mais ne pas faire de sur-promesses;
- lui donner les informations nécessaires, mais lui laisser le temps pour les assimiler;
- lui demander une participation active et analyser sa motivation;
- fixer avec lui des objectifs réalistes;
- savoir contourner sa plainte pour faire émerger des demandes précises et un désir de changement
CONTRAT
Toutes les composantes de la douleur doivent être explorées
Sensation douloureuse Émotion douloureuse
Interprétation et comportements douloureux
Sensori-discriminative ⇓
Affectivo-émotionnelle ⇓
Cognitivo-comportementale ⇓
Pensées
Croyances
Opinions
Raisonnements Influencent positivement ou
négativement la perception de la douleur et ses aspects
émotionnels et comportementaux
Interprétation de la douleur
«La douleur est un aussi puissant modificateur de la réalité que l’ivresse.»
Marcel Proust
De nombreuses activités quotidiennes sont arrêtées car le patient pensequ’elles augmentent la douleur.
Douleur
↓↓Activité physique
↑↑Attention sur la douleur
Attitude adaptée = reprise des activités par étapes progressives
Se comporter normalement est en soi une façon d’agir « incompatible »
Comportements douloureux
Les changements à mettre en place
- Comprendre et contrôler la douleur :- bonne gestion des antalgiques- technique de contre stimulations- relaxation- auto-contrôle;
- Reprendre des activités :- en fixant au début la durée de l’activité possible à la moitié ou au tiersdu temps nécessaire au réveil de la douleur;
- Remplacer les pensées mal adaptées (catastrophisme);
- Se désensibiliser au stress et développer l’auto-efficacité;
Nécessité d’une approche pluridisciplinaire
Identifier la douleur chronique en ambulatoire
Évaluer la douleur chronique en ambulatoire
Traitement en cours ?
Avis diagnostique et thérapeutique complémentaire ou évaluation ou prise en charge multidisciplinaires nécessaires
Orientation du patient vers une structure spécialisée
Évaluation réalisée par plusieurs professionnels (simultanément ou non) suivie d’une réunion interdisciplinaire
Orientation du patient à l’issue de l’évaluation en structure spécialisée
Adéquation du traitement en cours ?
Justification du fait du patient et
de la structure ?
Autre structure susceptible de mettre en œuvre le
traitement ?
Patient réorienté vers le médecin prescripteur ou traitant, si besoin avec
complément de la structure
Patient pris en charge au sein de la structure
Patient adressé à une autre structure si accord
de celle ci
Bilan étiologiqueATCD médicaux et chirurgicauxpersonnels et familiaux
Objectiver l’évolution de la douleur chronique avec échelles d’évaluation ou autres outils spécifiques validés
Mise en œuvre d’un traitement selon recommandations et réévaluation
nonoui
oui oui oui
HAS : Douleur chronique : reconnai tre le syndrome douloureux chronique, l’evaluer et orienter le patient - Décembre 2008
Polyarthrite rhumatoïde
Spondylarthropathie
Ostéoporose
Lombalgie
Arthrose
Applications en rhumatologie
Fibromyalgie
Douleurs neuropathiques
Cervicalgie
Applications en rhumatologie
Ecole du dos Journée Raoul Duffy
Réentrainement à l’effort
Ateliers ostéoporose
Semaine de la PR
Prise en charge multidisciplinaire des RI
La douleur s’intègre dans tous les programmes
Ecole de l’arthrose
Fibroscool
…
Exemple de l’ETP
• Modèle ETP : selon diagnostic éducatif, envisager les changements de comportements, prendre en compte les facteurs internes/externes; renforçant/ou non…
• Modèle de F Boureau
Exemple d’application de l’ETP dans la prise en charge de la douleur
• Lombalgique– Parfois grand écart entre objectif soignant
et soigné: stage de réentrainement à l’effort: objectif de réhabilitation
– Intérêt d’un abord éducatif:• Identification de besoins: gestion de la douleur
fatigue, gestion du quotidien, des loisirs…
Exemple d’application de l’ETP dans la prise en charge de la douleur
– J1: • examen, entretien médical, • diagnostic éducatif• Information « Mieux connaitre mon dos
et comprendre pourquoi j’ai mal? »• Evaluation individuelle kinésithérapeute• Synthèse élaboration d'un
programme individualisé
Exemple de « programme lombalgique » basé sur l’ETP
• J2– Bilan ergothérapeute: gestes de la vie
quotidienne– Groupe d'expression et d'information– Rééducation en collectif– selon J1: personne ressource
(diététicienne, assistante sociale, psychologue…)
• J3– Séance collective d'ergothérapie– Information collective : « Apprendre à
gérer les épisodes douloureux »– Séance collective de Kinésithérapie– Entretien individuel d'éducation
thérapeutique à la gestion de la douleur selon besoin
– Entretien « personne ressource »
Exemple de « programme lombalgique » basé sur l’ETP
• J4– Séance de balnéothérapie – Atelier collectif jeu de cartes «situations » :« apprendre à vivre avec son dos dans la vie quotidienne, sportive etprofessionnelle »– personne ressource – Synthèse kiné individuelle
Exemple de « programme lombalgique » basé sur l’ETP
• J5– Séance de relaxation– ergo individuelle– Synthèse avec élaboration d'un projet
individualisé pour chaque patient– Entretien avec chaque patient pour
préciser son projet individuel, déterminer ses objectifs de mise en œuvre
Exemple de « programme lombalgique » basé sur l’ETP
• M6– Le point des modifications de
comportements des adaptations – Ateliers « kiné » « ergo » « psy »
« médecin » « IDE »– Synthèse– +/- nouveaux objectifs
Exemple de « programme lombalgique » basé sur l’ETP
Quelle place pour la douleur dans l’ETP en rhumatologie ? la perspective du patient
• La perspective individuelle du patient : différente de celle du soignant ?– Personnelle,– interprétée, – difficile à exprimer (chronicité et histoire)
Temps, empathie, DG éducatif, personnalisation du programme…
Quelle place pour la douleur dans l’ETP en rhumatologie ? la perspective du patient
• La perspective collective des patients en ETP : comment l’intégrer ?– La participation des groupes/organisations de
patients à l’élaboration- la planification -l’évaluation des programmes d’ETP, la place du patient expert.
(Recos HAS 2007, reco N°10 SFSP 2008, HPST art. 1161-4 )
Quelle place pour la douleur dans l’ETP en rhumatologie ? la perspective du patient
• La douleur dans l’ETP : une priorité?– Priorité du patient (besoin premier) vs
besoins du soins (sécurité, observance, prévention des complications…)
– Priorité du programme ?– La douleur dans le programme : un
symptôme, un item d’évaluation…Un objectif
Quelle place pour la douleur dans l’ETP en rhumatologie ? la perspective du patient
• Intégrer la douleur (dans la perspective globale du patient) dans les compétences d’un programme d’ETP, comment ?– Repenser chaque compétence en termes de
qualité de vie (douleur-fatigue-fonction)– Ex. traitement médicamenteux / vie sociale
/ droits du malade / gérer sa vie quotidienne / sa vie affective…
– « du chausse-pied à l’estime de soi »