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Le Quotidien D'ORAN Edition Nationale d'Information LUNDI 06 SEPTEMBRE 2021 - 28 MOHARRAM 1443 - N° 8147 - PRIX ALGÉRIE : 30 DA - ISSN 1111-2166 Médéa : deux enfants meurent noyés dans une retenue collinaire Biskra : les corps de deux enfants repêchés d'un oued P. 5 P. 5 Des envoyés spéciaux pour booster la diplomatie AFFAIRES ÉTRANGÈRES La production débutera dans les «prochaines semaines» VACCIN ANTI-COVID Lire l'article de R. N. page 4 FRONTIÈRES, CONFINS, NO MANS'LAND : DE L'ESPACE TOPOLOGIQUE COMME RÉSEAU DE LOYAUTÉ À FINALITÉ MYSTICO-RELIGIEUSE À L'ESPACE TOPOGRAPHIQUE COMME «LIMES» À FINALITÉ GÉOPOLITIQUE L'exemple du Maghreb Par Nadir Marouf DÉBAT P. 8 & 9 EDUCATION Le ministre appelle à lutter contre les rumeurs et les fake news P. 4 MJS - LE BUS, LA PELOUSE ET BELMADI Fin de fonctions du SG et du directeur général des sports Lire l'article de M. Benboua page 14 COMMERCE Les agriculteurs autorisés à vendre leurs produits directement au consommateur P. 5 Lire l'article de R. N. page 2

Le Quotidien

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Page 1: Le Quotidien

Le QuotidienD'ORANEdition Nationale d'Information

LUNDI 06 SEPTEMBRE 2021 - 28 MOHARRAM 1443 - N° 8147 - PRIX ALGÉRIE : 30 DA - ISSN 1111-2166

Médéa : deux enfants meurent noyés dans une retenue collinaire

Biskra : les corps de deuxenfants repêchés d'un oued

P. 5

P. 5

Des envoyés spéciauxpour booster la diplomatie

AFFAIRES ÉTRANGÈRES

La productiondébutera dans les

«prochaines semaines»

VACCIN ANTI-COVID

Lire l'article de R. N. page 4

FRONTIÈRES, CONFINS,NO MANS'LAND : DE L'ESPACE

TOPOLOGIQUE COMME RÉSEAUDE LOYAUTÉ À FINALITÉMYSTICO-RELIGIEUSE

À L'ESPACE TOPOGRAPHIQUECOMME «LIMES» À FINALITÉ

GÉOPOLITIQUE

L'exempledu Maghreb

Par Nadir Marouf

DÉBAT

P. 8 & 9

EDUCATION

Le ministreappelle à lutter

contreles rumeurs etles fake news

P. 4

MJS - LE BUS,

LA PELOUSE ET BELMADI

Fin de fonctionsdu SG et du

directeur généraldes sports

Lire l'article deM. Benboua page 14

COMMERCE

Les agriculteursautorisés à vendre

leurs produitsdirectement

au consommateurP. 5

Lire l'article de R. N. page 2

Page 2: Le Quotidien

EVEN EMENT02Le Quotidien d'Oran

Lundi 06 septembre 2021

Président

Directeur Général

Directeur

de la Publication

Mohamed Abdou

BENABBOU

INTERNET: http://www.lequotidien-oran.comE-mail : [email protected]

[email protected]@[email protected]

Diffusion : Ouest et Centre : SDPO - Est: SO.DI. PRESSE

Imp. : Oran : imprimerie

"Le Quotidien d'Oran"Alger : imprimerie "Le Quotidien d'Oran"

Constantine : S.I.E.

Rédaction Constantinoise

Tél. : 031.92.12.11

Fax : 031.92.12.22

Rédaction Algéroise

Tél. : 021. 64.96.39 -Fax : 021. 61.71.57

Pub Tél.: 021. 64.96.44

Fax Pub: 041.23.25.21

Fax et Rédaction: 041.23.25.20Direction - Administration

Rédaction centrale

63, Ave de l'ANP - Oran

B.P.N°110 - Oran

Tél. 041.23.25.22

23.25.23 / 23.25.24

23.25.69 / 23.25.84 / 23.26.15

Le QuotidienD'ORAND'ORAND'ORAND'ORAND'ORAN

Edition Nationale d'Information

Editée par la SPA

ORAN - PRESSE

au Capital de 195.923.000,00 DA

Quelle nouveautéprésente le pland’action du gou-vernement dans

son volet relatif à l’intégra-tion des activités commerciales informelles dansle circuit légal ? L’action en elle-même n’a riend’une nouveauté, car pratiquement tous les gou-vernements qui se sont succédé ces dernières an-nées avaient leurs idées pour éradiquer l’infor-mel, mais tous ont lamentablement échoué dansleur mission. C’est cet échec qui devrait donner des leçonsà l’actuel exécutif pour ne pas buter sur lesmêmes obstacles rencontrés sur ce terrain ac-cidenté. On constate, selon le plan en ques-tion, qui a été adopté lors du dernier Conseildes ministres, en attendant l’approbation duParlement, qu’on veut dans ce sens procéder àune évaluation globale de l’étendue des activi-tés informelles dans le secteur économique, quipermettrait de mesurer les pertes fiscales, com-me préalable à toute action qui viserait nonpas à son élimination pure et dure mais à sonintégration dans la sphère légale. Fera-t-on table rase des données qui existent,déjà, dans ce cadre ? Certainement pas, carles chiffres qui existent dans ce contexte sontcrédibles et peuvent constituer une base de tra-vail solide, notamment les estimations de laBanque mondiale, qui évalue à environ 30% lapart de l’informel dans l’économie algérienne,alors que la moyenne régionale au Moyen-Orient et en Afrique du Nord n’excède pas 22%. Mais, le gouvernement compte quand mêmemettre en place les outils nécessaires pourprocéder à cette évaluation, ou l’actualisa-tion des données existantes. On constate

Abdelkrim Zerzouri

Une nouvelle

approche ?

dans ce sillage que lesévaluations du poids del’informel dans l’écono-mie algérienne ne man-quent pas, sans pour

autant arriver à intégrer ses activités dans lecircuit légal. A quoi servirait alors tout cetravail ? D’autres actions de ce plan du gou-vernement semblent plus intéressantes, àl’enseigne de la création du statut de l’auto-entrepreneur, le soutien à l’emploi des jeu-nes et à la création de micro-entreprises ain-si que la stabilisation des commerçants à tra-vers la mise en place de mécanismes appro-priés de commercialisation comme la librevente à travers des associations spécialisées.Des mécanismes qui arrangeraient le gouver-nement également sur le plan social, en pro-tégeant en quelque sorte les emplois dans cesecteur en cette période de ralentissementde l’activité économique. Le gouvernement a, ainsi, choisi de ne pass’attaquer de front à l’économie informelle,pour éviter la grogne sociale qui en découle-rait fatalement, sans accepter le fait accom-pli de ce phénomène, qu’on a décidé de gé-rer par paliers ? Le gouvernement ne se départage pas du sou-ci d’intégrer les activités informelles dans le cir-cuit légal, et le soumettre à la fiscalité, surtout,comptant à ce propos renforcer la «fonction decontrôle» à travers le développement de meilleu-res méthodes et instruments de collecte, de con-solidation, de répartition et d’exploitation del’information fiscale. Des actions à moyen etlong terme, dont l’échec ou le succès dépendgrandement du rétablissement de la confianceentre administration et administrés.

R. N.

Tombée dimanche, en début desoirée, l’information a été sai-sie hier, par l’APS, pour rappor-

ter que «Le président de la Républi-que, Abdelmadjid Tebboune, a déci-dé de la création des postes d’envoyésspéciaux chargés de conduire l’actioninternationale de l’Algérie (…)». Il est ainsi affirmé par le même ca-nal officiel que «dans le sillage del’adoption du plan d’action du gou-vernement par le Conseil des minis-tres, le 30 août dernier, le chef de l’Etata décidé d’ajuster et d’affûter les outilsde la diplomatie algérienne pour l’en-gager résolument dans les nouvellesformes d’action modernes de la diplo-matie mondiale telles qu’elles se dé-ploient, aujourd’hui, au niveaudes grandes puissances et au sein desorganisations internationales». La nomination de 7 diplomates auxpostes «d’envoyés spéciaux» par lePrésident, l’a été sur proposition duministre des Affaires étrangères et dela Communauté nationale à l’étran-ger. En tête de cette liste, on retrouvel’Ambassadeur Amar Belani rappelérécemment par Ramtane Lamamra «àla Centrale» après sa mise à l’écartdepuis de longs mois. Belani vientd’être chargé, depuis dimanche, de laquestion du Sahara Occidental et despays du Maghreb. Il a été par le passéporte-parole du ministère des Affairesétrangères et a occupé plusieurs pos-tes d’ambassadeur dont le plus récentauprès du royaume de Belgique etauprès de l’Union Européenne et del’OTAN. L’Ambassadeur AhmedBenyamina, que le MAE a rappelé dèssa nomination en tant que tel aprèsqu’il ait occupé plusieurs postes d’am-bassadeur, successivement au Pakis-tan, en Grande-Bretagne, en Grèce etau Royaume du Maroc, vient d’êtrechargé des questions de sécurité in-ternationale. L’Ambassadeur Boudje-maa Delmi, pour sa part, a exercédans d’importantes capitales de la di-plomatie multilatérale, notamment àAddis Abeba et à Genève, ainsi qu’àTokyo et va se charger de questionsafricaines, en particulier de la géos-tratégie de l’espace sahélo-saharien etde la présidence du comité de suivide l’application de l’Accord d’Alger surla paix et la réconciliation au Mali.

DES «ENVOYÉS SPÉCIAUX»POUR DÉFENDRE L’ALGÉRIE

L’Ambassadeur Taos Haddadi-Djellou-li a été choisie pour se charger de laCommunauté nationale établie à

Affaires étrangères

Des envoyésspéciaux pour booster

la diplomatie La diplomatie algérienne vient d’être renforcéepar la création de postes d’«envoyés spéciaux»

pour le pourvoi desquels le président de laRépublique a nommé ces dernières heures, desdiplomates dont certains ont été rappelés parRamtane Lamamra après leur mise à l’écart

il y a de longs mois.

l’étranger. Elle a été, il y a quelquesannées, la cheffe de cabinet du Secré-taire d’Etat chargé de la Communau-té nationale établie à l’étranger et ellea longtemps travaillé sur le dossier desrelations algéro-françaises avantd’exercer en qualité d’Ambassadeurd’Algérie en Roumanie. L’Ambassa-deur Nor-Eddine Aouam qui vientd’être chargé des pays arabes a occu-pé auparavant le poste de secrétairegénéral du ministère des Affaires étran-gères et a été ambassadeur à AddisAbeba, auprès de l’Union Africaine. Ilva être rappelé de son poste d’Ambas-sadeur à Berlin, en Allemagne, pourprendre en charge sa mission «d’en-voyé spécial». Mme Leila Zerrouguivient, elle aussi, d’être nommée en tantque telle pour se charger des grandspartenariats internationaux après qu’el-le ait accompli une longue carrière defonctionnaire internationale qui a cul-miné avec sa nomination au poste deSecrétaire générale adjointe des Na-tions Unies et cheffe de la mission destabilisation de l’ONU en RépubliqueDémocratique du Congo (MO-NUSCO). Sa carrière nationale dans lamagistrature a fait la démonstration dequalités humaines et professionnellesde grande valeur. Enfin, le choix s’estaussi porté sur Abdelkrim Harchaouipour être chargé de la diplomatie éco-nomique. Abdelkrim Harchaoui n’estpas un diplomate de carrière mais aexercé notamment les fonctions deministre des Finances et avant de mi-nistre du Commerce. Il est reconnucomme cadre de grande compétenceet parfait connaisseur des institutionséconomiques, financières et commer-ciales internationales. Harchaoui a étéchargé, au milieu des années 90, de«négocier» le rééchelonnement de lalourde dette algérienne auprès duFMI et de ses conditionnalités notam-ment la mise en œuvre du PAS (Pland’ajustement structurel) que cette ins-titution de Breton Woods a imposé àl’Algérie. La décision de procéder à lacréation et au pourvoi de postes d’en-voyés spéciaux» a pour objectif, écritl’APS, «de conférer à l’appareil diplo-matique algérien la flexibilité, l’effica-cité et la réactivité nécessaires devantpermettre au pays de faire face auxmultiples enjeux de l’heure». Désignéspour travailler sous l’autorité directe duministre des Affaires étrangères et de laCommunauté internationale à l’étran-ger, Ramtane Lamamra, les 7 envoyésspéciaux devront, comme rapporté parl’agence officielle, conduire l’action in-ternationale de l’Algérie sur sept axesd’efforts essentiels reflétant les intérêtsdu pays et ses priorités

DES DIPLOMATES POUR«UNE LOGIQUE D’INFLUENCE»

L’Agence officielle note que «cet ajus-tement a vocation à renforcer la ca-pacité d’interaction et d’influence dela diplomatie algérienne et la démul-tiplication de la présence de l’Algérieet l’efficacité de son action, sur la scè-ne régionale et internationale ainsique sur les questions globales et trans-versales». Pour le pourvoi de ces nou-veaux postes, «le choix s’est porté surdes diplomates chevronnés ainsi quesur des responsables et experts dehaut niveau», est-il affirmé dans la dé-pêche. Il s’agit, en l’occurrence, «decadres qui ont engrangé une vaste ex-périence devant leur permettre d’ac-compagner utilement et collectivementle ministre des Affaires étrangères, no-tamment en matière d’analyse et d’an-ticipation dans la perspective tracéepar le Chef de l’Etat concernant unediplomatie réellement dynamique etproactive, qui puisse être en mesurede disposer de capacités d’initiativesur les grands dossiers régionaux et in-ternationaux et de s’inscrire dans unelogique d’influence pour conforter lerôle de l’Algérie, en tant que puissan-ce médiane productrice et exportatri-

ce de paix, de stabilité et de sécuri-té». Il est en outre rapporté dans cetordre, que «le président de la Répu-blique vient de prendre la décision delancer un vaste mouvement diploma-tique qui concernera plus de 70 pos-tes diplomatiques et consulaires». Unepremière liste a déjà été publiée par lapresse. (Voir Le Quotidien d’Oran dudimanche 4 septembre 2021).

LA «GRANDE CONFÉRENCE»DE LAMAMRA

La dépêche de l’APS d’hier rappor-te, par ailleurs, que : «Dans cettemême logique de modernisation pro-fonde de l’appareil diplomatique, deses méthodes de travail et de sa né-cessaire adaptation aux défis del’heure», écrit l’APS, le ministre desAffaires étrangères, Ramtane La-mamra, a été chargé de préparer unegrande conférence qui regrouperal’ensemble des chefs de postes diplo-matiques et consulaires. «Cette gran-de messe diplomatique qui participede l’œuvre de rénovation des métho-des de travail apportera sa contribu-tion à la modernisation de l’appareildiplomatique en tant que vecteur depaix, de sécurité et de développement(…)». Autre décision rapportée par

l’Agence de presse, la réactivation dela direction générale de la veille stra-tégique, de l’anticipation et de la ges-tion des crises, «en tant qu’outil im-portant de la diplomatie moderne». Et fait savoir que «dans un contex-te de défis multiples et variés (Co-vid, incendies meurtriers, conflit auSahara Occidental, tensions régiona-les autour du Mali et de la Libye..),cette structure importante du minis-tère doit être pleinement opération-nalisée pour anticiper les actions hos-tiles et les campagnes malveillantesde désinformation dirigées contrel’Algérie. La mobilisation optimalede la diplomatie algérienne, dans cet-te conjoncture en particulier, viendra,tout naturellement, en accompagne-ment du secteur stratégique de la dé-fense nationale dans l’œuvre de con-solidation du rempart de l’intégritéterritoriale, de l’indépendance, de lasouveraineté et de l’unité nationalede l’Algérie». La dépêche conclut que«plus que jamais, défense et diploma-tie algériennes porteront haut l’éten-dard de la souveraineté, de l’indépen-dance nationale et de l’intégrité terri-toriale de l’Algérie pour honorer lesacrifice des valeureux martyrs enrestant fidèles au message du 1er No-vembre 1954».

L’ancien 1er ministre AbdelazizDjerad, vient d’être nommé en

tant qu'ambassadeur à Stockholm,en Suède dans le cadre du nou-veau mouvement dans le corps di-plomatique. Il le devient tout autantque l’ex-président de l’APN, Slima-ne Chenine qui lui, est nommé àTripoli en Libye et l’ancien minis-tre de la justice, garde des Sceaux,Belkacem Zeghmati qui vient del’être à Prague en Tchéquie. Aux noms de diplomates avan-

Mouvement dans le corps diplomatique

Les nouveaux ambassadeurscés, hier, dans ces mêmes colon-nes pour être nommés à des pos-tes au niveau des chancelleries al-gériennes à l’étranger, l’on ajou-te la désignation de Lahcène KaïdSlimane à Djakarta (Indonésie),Romani à Islamabad (Pakistan),Riache à Bamako(Mali), Ben-chiah à la Havane (Cuba), Gue-nad à Tokyo (Japon), NacimaHocine à Helsinki (Finlande),Boubazine à Hanoï (Vietnam),Hassène Chérif à Pretoria (Afri-

que du Sud), Mohamed Irkichangé de Mascate (Oman) à Dji-bout i , Ajdabi au Bostwana,Boukrif à Bujambura (Burundi),Salima Abdelhak à La Haye, Bar-dad Daidj à Ottawa (Canada),Marhoum à Djeddah (ArabieSaoudite), Benguerrah à NewDelhi (Inde), Arslène Bouzid, ad-ministrateur à New York et Con-sul à San Francisco (USA) et HadjLamine Consul général à Paris.

R. N.

Page 3: Le Quotidien

EVEN EMENT 03Le Quotidien d'Oran

Lundi 06 septembre 2021

EL-HOUARI DILMI

Tafi daw !Dans une prodigalité

liquide, un foisonne

ment aqueux, une

foule bigarrée barbote dans une

eau limpide, mais surtout traîtresse. «La mer

emporte celui qui sait nager», dit un célèbre

adage. En face, sous un soleil dardant, un grou-

pe de jeunes, au visage boutonneux, converse

à la cantonade sur la grosse panne d’électrici-

té qui a plongée dans le noir la plage de Baha-

ra, un petit bout de paradis à cheval sur le lit-

toral mostaganémois et chelfaoui.

A la question de savoir le comment du pour-

quoi de la plongée dans le noir du village de

Bahara par une nuit calme et un ciel constellé

d’étoiles filantes, l’un des jeunots parle, avec

des yeux qui brillent, de ses copains qui ont

pris le large à bord d’une embarcation motori-

sée. Profitant d’une mer calme, il s’agissait en

fait du deuxième départ vers les côtes espagno-

les en l’espace de 48h. «Hier, c’est un père quin-

quagénaire qui a embarqué pour rejoindre ses

trois fils, partis vers l’autre côté de la Méditer-

ranée il y a déjà plusieurs mois», me décoche

au visage, un surveillant de baignade, qui con-

nait le coin comme sa poche.

L’on saura que c’est pour cet-

te raison justement que l’élec-

tricité a été coupée la nuit, pour permettre au

groupe de harraga de quitter le rivage sans trop

de risques». «Ici, à part la grande bleue qui nous

fait miroiter des mirages fugaces, il n’y a rien à

se mettre sous la dent; c’est ici que s’arrête la

vie», me confie un homme d’un certain âge,

juché sur un rocher effilé, canne à pêche à la

main et un chapeau en osier sur des cheveux

dorés par le soleil et l’air marin. «Ici, les gens

veulent traverser pas seulement la Méditerra-

née mais la toute vie en première classe si pos-

sible», nous dit le pêcheur solitaire, un tanti-

net philosophe. Solitaire comme Moïse face à

la mer Rouge, le père des trois frères harraga,

est monté sur le creux des vagues pour crier

son amour à son pays laissé de l’autre côté de

la vie d’ici-bas, avant de tomber face-à-face

fatal avec l’homme-squale. Buvant l’océan par

rasades entières, le paternel harrag sera retrou-

vé, la bouche obstruée avec un bâillon en plas-

tique, dans le ventre creux d’un requin repu

rôdant près du marigot des caïmans…

R. N.

La nomination de Nadir Lar-

baoui à l’ONU, s’inscrit

dans le cadre du vaste mou-

vement entrepris ces jours-ci dans

le corps diplomatique et dont les

premières nominations ont déjà

parues dans ces mêmes colonnes

de l’édition d’hier.

Rappelé en octobre 2019 de son

poste d’Ambassadeur au Caire et

représentant permanent de l’Algé-

rie auprès de la Ligue arabe des

Etats membres, Larbaoui devra re-

joindre dans peu de temps New

York où se trouve le siège des Na-

tions Unies afin de présenter, selon

les usages diplomatiques universels,

ses lettres de créances au Secrétai-

re général de l’Organisation, Anto-

nio Guterres, pour être accrédité en

tant représentant permanent de

l’Algérie auprès des Nations-Unies.

Ceux qui n’ont pas eu l’occasion

de le croiser à «la Centrale» ou au

niveau des institutions régionales

ou internationales, ou alors com-

me ambassadeur dans plusieurs

pays, et bien avant, il y a de lon-

gues années, d’apprécier son jeu et

ses feintes sportives dans l’équipe

nationale de handball, ils doivent

certainement se rappeler de lui au

moins lorsque l’équipe nationale de

football devait affronter l’équipe

égyptienne dans le cadre de la Cou-

pe d’Afrique des Nations. Larbaoui

avait géré d’une main de maître les

supporters algériens qui avaient af-

flué en masse vers le Caire pour

soutenir les Verts. Les responsables

algériens à tous les niveaux, lui ont

reconnu qu’il a réussi «avec une

équipe restreinte de diplomates de

l’Ambassade», à élaguer les travers

de «la Gestion de la Coupe d’Afri-

que des Nations organisée au Cai-

re du 21 Juin au 19 Juillet 2019».

L’ancien président de la FAF et an-

cien dirigeant sportif, Mohamed

Raouraoua avait, dit-on, répondu

à cette occasion à des journalistes

pour noter qu’«en plus bien sûr des

joueurs, deux hommes sont à la

base du succès algérien au Caire,

l’entraîneur Djamel Belmadi sur le

terrain et l’Ambassadeur Nadir Lar-

baoui en dehors du terrain». C’est,

a-t-il été affirmé, Larbaoui qui a eu

l’idée de faire accepter par les auto-

rités égyptiennes que lors de la fi-

nale, les trente mille supporters al-

gériens puissent rentrer en Egypte

sur simple présentation de leur pas-

Nadir Larbaoui,un brillant

diplomate à l'ONUConnu pour être un diplomate «racé»,

l’Ambassadeur Nadir Larbaoui vientd’être nommé Représentant permanentde l’Algérie auprès des Nations-Unies.

seport. Une initiative louable qui luia valu d’être honoré par les jour-nalistes sportifs algériens.

QUAND L’ALGÉRIEDÉCROCHE UN STATUT DEMEMBRE NON PERMANENTDU CONSEIL DE SÉCURITÉDE L’ONU POUR 2024-2025

Pour avoir mal tourné, cet épiso-de sportif avait mis à mal les rela-tions algéro-égyptiennes. C’est à ceniveau que Larbaoui s’est démené«diplomatiquement» pour que leschoses ne dégénèrent pas plusqu’elles ne l’ont été. Il a réussi àremettre «tout en ordre» en untemps record. Tout de suite aprèsles fâcheux événements qui ontémaillé la compétition africaine auCaire tout autant qu’à Oum Dour-mane, au Soudan, le présidentégyptien de l’époque, Hosni Mou-barak s’était déplacé à Alger com-me pour s’excuser auprès de Ab-delaziz Bouteflika alors président dela république et reprendre les rela-tions bilatérales entre les deux pays«sur de nouvelles bases». L’histoire de la diplomatie algérien-ne retient à Larbaoui en tantqu’ambassadeur au Caire et repré-sentant permanent de l'Algérieauprès de la Ligue des Etats mem-bres, d’avoir réussi à acquérir lesoutien des pays arabes à la candi-dature de l'Algérie en tant quemembre non permanent du Con-seil de sécurité de l'ONU pour lapériode 2024-2025. Il l'a fait en août 2019 lors de latenue au Caire des réunions desministres arabes des Affaires étran-gères. «Larbaoui a dû faire un tra-vail de coulisses intense et convain-cant pour décrocher l'aval des Ara-bes en faveur de la demande algé-rienne», a-t-il été affirmé à ce sujet.Il l'a fait avec doigté face aux pres-sions exercées par le Maroc pourdéfendre sa candidature au mêmeposte onusien qu’il a déposé aumême moment où l'a fait l'Algérie.Il est souligné qu’en évidence c’estla forte plaidoirie faite en 2019 auCaire par le diplomate Nadir Lar-baoui lors de la réunion des MAEarabes qui a assuré à l'Algérie unconsensus arabe autour de sa can-didature et pour le retrait de cellemarocaine. Toujours en tant que tel,l’Ambassadeur avait fait taire leMaroc et sept autres pays du Gol-fe, en remportant le bras de fer qui

l’avait opposé au Ministre marocainqui était soutenu par ces mêmespays du Golfe en tête l’ArabieSaoudite, lors du 4ème Sommetarabo-africain qui s'est tenu du 22au 24 novembre 2016 à Malabo,capitale de la Guinée équatoria-le. Sommet à partir duquel leMaroc avait pour rappel annoncéavec fracas son retrait dès qu’il avu l'emblème sahraoui trôner surl’un des pupitres de la salle qui enavait abrité les travaux. Malgré leretrait de 8 pays arabes, le Som-met s’est tenu avec la participa-tion de 54 pays africains et en pré-sence des 2/3 des pays membresde la Ligue arabe. Présenté comme étant «très dis-cret mais terriblement efficace»,c’est ce même ambassadeur qui aprocédé le 30 juillet 2002 au dépôtet à l’enregistrement, auprès du Se-crétariat Général de l’ONU, des ins-truments juridiques de ratification dela Convention portant délimitationdes frontières terrestres entre l’Al-gérie et le Maroc.

UN DIPLOMATE BRILLANTAUX NATIONS UNIES

Larbaoui a été en même tempsChef des négociateurs algérienspour la finalisation de la Conven-tion portant délimitation des fron-tières maritimes avec la Tunisie si-gnée à Alger le 11 Juillet 2011. Il

avait par ailleurs, présidé en quali-té de Directeur Général des Affai-res Juridiques et Consulaires, laCommission Nationale chargée durapatriement des Etrangers ayantfui la Libye et entrés en Algérie, aulendemain de la chute du ColonelMaamar El Kadhafi. Il est retenu dans les rangs diplo-matiques nationaux et étrangersque l'Algérie a toujours compté surla pertinence de son ambassadeuren Egypte pour «exprimer exacte-ment ce qu'elle pense des questionsles plus importantes qui concernentle monde arabe et musulman etmême au-delà». Larbaoui a déjàfait parler de lui en tant que diplo-mate brillant, entre autres, dansdes moments cruciaux comme ledéclenchement de ce qui est ap-pelé hypocritement «les printempsarabes», à propos desquels il a dé-fendu bec et ongles les positionsde l'Algérie auprès de certainesmonarchies. Il a eu à présider aunom de l’Algérie, de multiples réu-nions des conseils de la Ligue ara-be et a été membre du Comitéarabe pour la réforme de la Ligue.Il a été décoré par le Président pa-lestinien de la Médaille de l’étoiled’El-Qods pour son rôle jugé ex-ceptionnel et ses efforts pour le sou-tien au peuple palestinien et à sacause juste et légitime. Au-delà de toutes ces missionsdont il s’est acquitté avec succès et

au cours de ce long et pertinentcursus diplomatique, Larbaoui a étéaussi Directeur du Maghreb arabe,Directeur des relations économi-ques internationales, Ambassadeurau Pakistan et aussi membre duConseil d’administration du Centremaghrébin des Études et de la re-cherche. Rappelé en octobre 2019 du Cai-re, l’on nous dit du côté du MAE etd’autres hautes institutions de l’Etatque «Larbaoui a toujours fait preu-ve de disponibilité pour apporteréclairages et précisions nécessairessur des questions arabes et interna-tionales importantes». Sa nomination ces dernières heu-res en tant que représentant perma-nent de l’Algérie auprès des Na-tions-Unies confirme si besoin est,son efficacité dans la gestion et lerèglement de questions épineusesqui pourraient affecter les intérêtsnationaux. De prime abord et déssa prise de fonction, Nadir Larbaouidevra tout de suite prendre en mainles retombées de la rupture diplo-matique -sur décision de l’Algé-rie- des relations avec le Marocprovoquée notamment par desagissements néfastes de son ho-mologue marocain à l’ONU qui amis le feu à la poudrière en juilletdernier après avoir tenu ce que leMAE algérien a qualifié de «com-munication aventuriste, irrespon-sable et manipulatrice».

Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté

nationale à l'étranger, M. Ramta-ne Lamamra, a entamé hier di-manche une visite de travail dedeux jours en République du Ni-ger, en qualité d’envoyé spécialdu président de la République, M.Abdelmadjid Tebboune, indiqueun communiqué du ministère. Aucours de cette visite, M. Lamamrasera reçu par les plus hautes auto-rités du pays et procédera avecses interlocuteurs à l’examen del’état de la coopération bilatéralemarquée par une dynamiquepositive impulsée par le présidentTebboune et son homologue ni-gérien Mohamed Bazoum, préci-se le communiqué. A cette occasion, les questionsrégionales et internationales d’in-

térêt commun seront égalementabordées en vue de consolider da-vantage la tradition de dialogue etde coordination entre les deux paysvoisins, ajoute la même source. Les derniers développementsdans la région, notamment en ce

Lamamra au Niger

qui concerne la situation au Sa-hel et la crise libyenne, serontégalement évoqués à la lumièredes conclusions de la réunion despays voisins, tenue à Alger les 30-31 août derniers, d'après le com-muniqué du ministère.

Page 4: Le Quotidien

04 EVEN EMENTLe Quotidien d'Oran

Lundi 06 septembre 2021

R. N.

La vaccination anti-Covid a été

également au menu de cette

réunion au cours de laquel-

le le ministre de la Santé a annon-

cé « objectif de vacciner 70% de

la population » d’ici la fin de l’an-

née. Lors de cette réunion, les mi-

nistres du Commerce, de la Transi-

tion énergétique, et de l’Enseigne-

ment supérieur ont également pré-

senté des communications sur leurs

secteurs respectifs.

Le communiqué des services du

Premier ministère, sanctionnant les

travaux de cette réunion, a précisé

que la rencontre a permis de faire

le « suivi de l’état d’avancement du

projet » relatif à la production du

vaccin anti-Covid-19 par le Grou-

pe public Saidal ». « Une commu-

nication a été présentée et a porté

sur les actions qui ont été engagées

par le secteur de l’industrie phar-

maceutique pour la concrétisation

de ce projet ».

« A ce titre, le ministre de l’Indus-

trie pharmaceutique a précisé

qu’après une série de négociations

engagées par le Groupe Saidal avec

ses partenaires, qui ont été sanc-

tionnées par la signature de contrats

de partenariat, tous les moyens ont

été mobilisés pour faire réussir ce

projet dont l’entrée en production

est prévue pour les prochaines se-

maines », ajoute la même source.

«8 MILLIONSDE VACCINÉS»Le gouvernement a égalementune présentation du ministre dela Santé sur « l’état d’avance-

ment des acquisitions de vaccinanti-Covid-19 et le déroulement dela campagne de vaccination ». Un « point de situation » a étéprésenté sur « les quantités devaccin anti-Covid-19 nécessaires àla réalisation de l’objectif de vacci-nation de 70% de la population »pour « atteindre (…) l’immunitécollective ». Concernant l’opéra-tion de vaccination, le ministrede la Santé a fait état de « 8millions de personnes vaccinéesdepu i s l e débu t de l ’ année2021 » dont « 5 millions (ayant)reçu la première dose ». « Le Premier ministre a rappeléles instructions de Monsieur le Pré-sident de la République quant àl’importance de densifier les effortspour la vaccination des enseignantset personnel relevant des secteursde l’éducation nationale, de l’ensei-gnement supérieur ainsi que de laformation professionnelle » avantl’entame de la rentrée. A propos de rentrée, le ministrede l’Enseignement supérieur et dela Recherche scientifique a présen-té un « projet de marché de gré àgré simple avec une entreprisepublique dans le cadre de l’ac-quisition d’ambulances au pro-f i t de l ’O f f i ce na t iona l desœuvres universitaires (ONOU),

Le ministre de l’Education na- tionale, Abdelhakim Bela-

bed, a affirmé, samedi à Alger,lors d’une conférence nationaleconsacrée aux dispositions re-latives à l’organisation descours, en prévision de la ren-trée scolaire 2021-2022, quel’opération de vaccination dupersonnel du secteur avait at-teint un «taux acceptable». Selon un communiqué rendupublic par le ministère, une con-férence nationale a été organiséesamedi, par visioconférence, surles dispositions relatives à l’orga-nisation des cours, en prévisionde la rentrée scolaire 2021-2022,au cours de laquelle le ministre afait savoir que le l’opération devaccination des professionnelsdu secteur avait atteint un «tauxacceptable». M. Belabed a déclaré que ladécision de reporter la rentréescolaire «est intervenue aprèsl’aval des hautes autorités dupays afin de disposer de plus detemps en vue de poursuivrel’opération de vaccination dupersonnel du secteur, qui a jus-qu’à présent atteint un taux ac-ceptable, même si les travailleursétaient en congé». Dans ce sens, il a fait état de«l’élaboration d’un recensementprécis des vaccinés, appelant àl’impératif de réunir les condi-tions idoines pour une rentréescolaire sûre et sereine». Il a éga-lement souligné l’importancepour les enseignants «de rega-gner leurs postes de travail etd’occuper les postes vacants afin

Un programme de formationet de renforcement des ca-

pacités au profit des cadres et desprofessionnels de la santé publi-que afin de les appuyer dansleurs pratiques et les aider à re-lever les défis imposés par la cri-se sanitaire liée à la pandémie duCovid-19, a été déployé au coursdes trois derniers mois dans lecadre du projet "Réponse solidai-re européenne à la Covid-19 enAlgérie", a indiqué dimanche uncommuniqué du Programme desNations unies pour le dévelop-pement (PNUD) Algérie. Financé par l'Union européen-ne (UE) et mis en œuvre par leministère de la Santé en parte-nariat avec le PNUD Algérie, leprojet a compris "des formationsqui se sont déroulées en 35 ses-sions présentielles et via visio-conférence, dans la majorité deswilayas du pays, au profit de prèsde 2.500 participants, parmi les-

Trois cent quarante-cinq (345)nouveaux cas confirmés de

Coronavirus (Covid-19), 283guérisons et 21 décès ont été en-registrés ces dernières 24 heuresen Algérie, a annoncé, diman-che, le ministère de la Santé dansun communiqué. Le total des cas confirmés s'élè-

Education

Le ministre appelle à luttercontre les rumeurs et les fake news

qu’aucun groupe éducatif ne res-te sans encadrement pédagogi-que». Au cours de cette conféren-ce, le ministre a expliqué que cereport «intervient aussi en répon-se à la volonté exprimée par lacommunauté éducative des ré-gions du sud, de lui accorder da-vantage de temps pour se pré-parer et terminer les différentesopérations liées à la rentrée sco-laire et assurer aussi le parachè-vement, dans les délais impartis,des opérations de solidarité dontl’allocation scolaire et la gratuitédu manuel scolaire pour les ca-tégories qui y ont droit». A cet égard, le ministre a souli-gné que «le recours à des mesu-res exceptionnelles, notammentles plans éducatifs et le protoco-le sanitaire, nous est imposé parla situation épidémiologique quia impacté le monde entier», ajou-tant que l’adoption du systèmede groupes vise à assurer la dis-tanciation physique et la préser-vation de la santé de tous dansle cadre d’une action participati-ve entre tous les cadres de l’Edu-cation nationale. Le premier responsable du sec-teur a affirmé que Tamazight «estune langue nationale officielleque le ministère de l’Educationœuvre à promouvoir et à géné-raliser», précisant que son ensei-gnement sera assuré pendant leshoraires officielles, à l’instar desautres matières». M. Belabed a donné une séried’instructions dans ce sens, sou-lignant l’importance de «fairepreuve de flexibilité dans l’adap-

tation du système éducatif, enlaissant le pouvoir d’appréciationaux directeurs des établissementséducatifs qui devront se concer-ter avec les enseignants dans lerespect des lois et règlements envigueur et du protocole sanitai-re». Le ministre a préconisé, enoutre, «une actualisation des in-formations fournies par la plate-forme numérique en un tempsrecord pour une meilleure maî-trise de la gestion matérielle etpédagogique, en insistant surl’importance de l’action anticipa-tive». Il a également plaidé pourun traitement responsable et pro-fessionnel des questions soumi-ses au débat, à l’approche de larentrée scolaire et la focalisationsur la sensibilisation et la luttecontre les rumeurs et les faussesinformations (fakenews)». Le ministre estime nécessaire«d’œuvrer de concert avec lepartenaire social à résoudre lesproblèmes enregistrés dans lesecteur au niveau local, confor-mément aux textes en vigueur etdans le cadre du respect mutuel».Par ailleurs, M. Belabed a fait étatde «la réception d’un nombreimportant de cantines scolaires,dont l’ouverture est prévue à laprochaine rentrée scolaire 2021-2022, avec la garantie de repaschauds dès le premier jour, et ceen application des instructions duprésident de la République quiaccorde une grande importantsà ce sujet». Quant à l’organisa-tion du transport scolaire, elle sefera en coordination avec les ser-vices concernés, a-t-il fait savoir.

Covid-19

Formation au profit des cadreset des professionnels de la santé publique

quels des cadres centraux duministère de la Santé et des struc-tures rattachées, et les personnelssoignants", précise le communi-qué. Ces formations ont concer-né "les différents aspects de la ri-poste à la pandémie de la Co-vid-19, à travers une douzaine dethématiques essentielles". Les thématique ont porté sur"la gestion des voies aérienneschez le patient, le rôle du méde-cin généraliste dans le dépistage,le diagnostic et la prise en char-ge du patient, la prise en chargede la femme enceinte dans lecontexte de Covid-19, l'oxygé-nothérapie à débit standard età haut débit, la ventilationnon invasive-CPAP et la ven-tilation invasive, les techni-ques de prélèvements et d'in-terprétation des tests de dé-pistage, la gestion des achats entemps de crise, et la communi-cation de crise dans un contexte

de pandémie", ajoute la mêmesource. Le projet "Réponse soli-daire européenne à la Covid-19en Algérie", est "une coopérationtriangulaire intégrée, dotée d'unmontant de 43 millions d'eurosfinancé par l'Union européenne,destinée à soutenir l'effort despouvoirs publics pour endiguerla propagation de la pandémiede Covid-19 dans le pays et enatténuer les effets", a-t-on rappe-lé. Ce projet comporte trois vo-lets, à savoir "l'achat d'équipe-ments de dépistage et de priseen charge des patients atteintsde Covid-19, l'achat d'équipe-ment de protection du person-nel médical, le renforcementdes capacités des personnels soi-gnants et cadres du secteur, etla mise en œuvre de campa-gnes de sensibilisation de lapopulation aux risques liés àla pandémie, en partenariatavec la société civile".

Coronavirus: 345 nouveaux caset 21 décès enregistrés

ve ainsi à 198.004 dont 345 nou-veaux cas durant les dernières24 heures, celui des décès à5.420 cas, alors que le nom-bre de patients guéris est pas-sé à 134.958 cas. Par ailleurs, 39 patients sontactuellement en soins intensifs,ajoute la même source.

Le ministère rappelle, par lamême occasion, que la situa-tion épidémiologique actuel-le exige de tout citoyen vigi-lance et respect des règlesd'hygiène et de distanciationphysique, tout en insistant surle respect du confinement etdu port du masque.

Vaccin anti-Covid

La production débuteradans les «prochaines

semaines»La production du vaccin anti-Covid sera lancée

dans les prochaines semaines, a annoncé leministre de l’Industrie pharmaceutique lors dela réunion du gouvernement présidée samedi

par le Premier ministre, ministre desFinances, M. Aïmene Benabderrahmane.

(…) qui seront réparties au niveaudes structures relevant du secteur ».

CARTOGRAPHIE NUMÉ-RISÉE DES LABORATOI-RES D’ESSAISLe communiqué des servicesdu Premier ministère, sanction-nant les travaux de cette réu-

nion, fait état également de l’exa-men d’un projet de décret exécutifprésenté par le ministre du Com-merce et de la Promotion des ex-portations. Le projet de décret exé-cutif porte sur la « création, orga-nisation et fonctionnement du ré-seau des laboratoires d’essais etd’analyses de la conformité desproduits (RELEAC) ». Le projet de texte « prévoit la re-fonte du réseau des laboratoiresd’essais et d’analyses de la qualité(RELEA) mis en place depuis 1996,et sa transformation en réseau deslaboratoires d’analyses de la con-formité des produits (RELAC) ».« Il s’agit là d’une action qualitati-ve qui s’inscrit dans le cadre du dis-positif de lutte contre les pratiqueséconomiques et commerciales frau-duleuses », ajoute le communiqué.Le projet de texte vise également« la mise en place d’une cartogra-phie nationale numérisée ».

«ECONOMISER 10%D’ÉNERGIE PAR AN»Le ministre de la Transitionénergétique et des Energies re-nouvelables a présenté same-

di une communication qui « a por-té sur les axes prioritaires » du sec-teur. Ainsi, « le plan de dévelop-pement du secteur de la transitionénergétique vise une économied’énergie de 10% par an grâcenotamment aux conventions avecles différents secteurs, notam-ment l’habitat, le transport etl’industrie, et le renforcement etle déploiement de l’APRUE »,annonce le communiqué. Leprogramme de « développe-ment des énergies renouvela-bles » prévoit l’installation de« 15.000 MW d’ici 2035 ». Un« appel d’offres pour la réalisationd’un ensemble de centrales électri-ques photovoltaïques d’une puis-sance totale de 1.000 MW sera lan-cé prochainement », précise-t-on. Il a été également annoncé que« la société SHAEMS dédiée au dé-veloppement des énergies renou-velables (EnR) entrera en acti-vité durant le dernier trimestrede l’année 2021 » et que « laproduction des EnR pour l’auto-consommation sera égalementencouragée, notamment par desmesures incitatives, l’homologationdes kits solaires individuels et la le-vée des contraintes réglementai-res ». A l’issue de la présentation,le Premier ministre a insisté sur « ladensification du recours à cetteénergie au niveau des établisse-ments scolaires et des administra-tions publiques ».

Page 5: Le Quotidien

05EVEN EMENTLe Quotidien d'Oran

Lundi 06 septembre 2021

El-Houari Dilmi

En effet, intervenant sur les

ondes de la Radio nationa

le, Khaled Bouchelaghem

table sur des recettes hors hydro-

carbures de l’ordre de 4,5 milliard

de dollars (USD) d’ici à la fin de

l’année en cours. Selon le directeur

général du commerce extérieur au

ministère du Commerce et de la

promotion des exportations, cette

« hausse appréciable des exporta-

tions, notamment vers les pays afri-

cains, a permis le réduire le déficit

de la balance commerciale ».

L’invité de la Radio a également

indiqué que « tous les indicateurs

vont dans le sens d’un niveau re-

cord et historique de nos exporta-

tions hors hydrocarbures », ajoutant

que les « statistiques des Douanes

algériennes pour les sept pre-

miers mois de l’année en cours

font état de 2,4 milliards de dol-

lars d’exportations hors hydro-

carbures alors qu’elles ne dépas-

saient pas les 1,2 milliard de dol-

lars durant les dernières années, soit

Le ministère du Commerce et de

la promotion des exportations

a appelé, dans un communiqué,

tous les agriculteurs à la commer-

cialisation de leurs différents

produits directement au con-

sommateur, au niveau des mar-

chés de gros et de détail à tra-

vers tout le territoire national, à

partir de dimanche et ce, dans

le cadre de la lutte contre toute

forme de spéculation.

«Dans le cadre des efforts

consentis par le ministère du

Commerce et de la promotion

des exportations pour la règle-

Les corps inertes de deux enfants

ont été repêchés, samedi, en

fin d’après-midi, par les plongeurs

de la protection de Médéa, à l’inté-

rieur d’un plan d’eau, localisé dans

la commune de Bouchrahil, à 56

km à l’est de Médéa, a-t-on ap-

pris, dimanche, auprès de la

protection civile.

Les deux victimes, âgées respec-

tivement de huit et onze ans, se sont

noyées dans une retenue collinai-

re, d’une profondeur de quatre

mètres, située dans le village de

«Ouled-Moussa», commune de

La révision exceptionnelle des

listes électorales en vue des

élections anticipées des membres

des Assemblées populaires

communales (APC) et de wi-

layas (APW) prévues le 27

novembre ont débuté diman-

che pour s'achever le 15 sep-

tembre prochain.

Cette révision exceptionnelle

des listes électorales est prévue

dans le décret présidentiel signé

le 28 août par le président de la

République, Abdelmadjid Teb-

boune, portant convocation du

corps électoral en vue des élec-

tions anticipées des APC et APW,

pour le 27 novembre.

Dans ce cadre, l'Autorité na-

tionale indépendante des élec-

tions (ANIE) avait appelé, mer-

credi dernier, les citoyens non

inscrits sur les listes électora-

les, notamment ceux âgés de

18 ans au jour du scrutin (le 27

novembre 2021), à s'inscrire au

niveau de la commission com-

munale de révision des listes

électorales dans la commune de

leur résidence.

Les électeurs ayant changé de

lieu de résidence, doivent se rap-

procher de la commission com-

munale de révision des listes

Les services de la police judi

ciaire (PJ) de la sûreté de la

wilaya de Tamanrasset ont arrê-

té récemment l’auteur d’une ten-

tative de kidnapping d’une fillet-

te de trois (3) ans, a-t-on appris

dimanche auprès de la cellule

de communication et des re-

lations publiques de la sûreté

de la wilaya.

L’affaire remonte au 28

Les corps de deux (2) enfants

ont été repêchés dimanche

de Oued Djedi, dans la com-

mune de M’ l i l i (30 km à

l’ouest de Biskra) par les élé-

ments de la Protection civile,

a-t-on appris auprès de la di-

rection de ce corps constitué.

Les deux enfants, âgés de 6 et

8 ans, sont originaires de la lo-

L'Assemblée populaire natio-

nale (APN) reprendra ses

travaux, dimanche prochain, par

la présentation en plénière du

plan d'action du Gouvernement

par le Premier ministre, ministre

des Finances, Aïmene Benabder-

rahmane, a indiqué dimanche un

communiqué de l'Assemblée.

Le bureau de l'APN s'est réu-

ni, dimanche, sous la présiden-

ce de M. Brahim Boughali, Pré-

sident de l'APN, et a arrêté le

calendrier des travaux pour la

période à venir.

Il a été décidé de reprendre

Médéa

Deux enfants meurent noyésdans une retenue collinaire

Bouchrahil, a indiqué la protection

civile, précisant que plusieurs plon-

geurs-sauveteurs, issus des unités

d’intervention des communes

d’El-Omaria et Tablat, ont été

dépêchés sur les lieux, une fois

l’alerte donnée par les citoyens

présents sur place. Malgré l’in-

tervention rapide des secouristes,

ces derniers n’ont pu que déplorer

les décès de ces deux jeunes en-

fants, pris au piège dans les

eaux boueuses de cette retenue

collinaire, utilisée à des fins agri-

coles, a-t-on signalé.

Commerce

Les agriculteurs autorisésà vendre leurs produits

directement au consommateurmentation et la régulation des

marchés, notamment dans le cadre

de la poursuite des opérations

de lutte contre toute forme de

spéculation, le ministère annon-

ce que les agriculteurs sont ha-

bi l i tés à commercialiser, sans

autorisation préalable et sans le re-

cours à un mandataire, leurs diffé-

rents produits directement au

consommateur, au niveau des

marchés de gros et de détail à

travers tout le territoire national

et ce, à partir de dimanche 5

septembre 2021», précise la

même source.

Commerce extérieur

4,5 milliards de dollars

d’exportations hors

hydrocarbures en 2021

une augmentation substantielle de

108% », a-t-il affirmé. Chiffres à

l’appui, le directeur général du

commerce extérieur au ministère du

Commerce et de la promotion des

exportations, a indiqué que les

matériaux de construction repré-

sentaient 450 millions de dollars par

rapport au niveau global des recet-

tes d’exportations jusqu’à fin juillet

de l’année en cours contre 67 mil-

lions de dollars pour les engrais.

Rebondissant sur la Foire du «

MOGGAR 2021 », tenue dans la

wilaya de Tindouf du 30 août au

02 septembre dernier, Khaled Bou-

chelaghem a expliqué que ce gen-

re de manifestations « contribuait à

booster les exportations, surtout

après l’entrée en vigueur de la zone

de libre-échange continentale afri-

caine (Zlecaf). « L’un des multiples

avantages comparatifs de cette

zone de libre-échange est le dé-

mantèlement tarifaire qui per-

met aux produits algériens de

bénéficier d’une plus grande

compétitivité sur le marché afri-

cain», a-t-il encore souligné.

Alors que la stratégie nationaled’exportation sera soumise

au gouvernement, le directeur généraldu commerce extérieur au ministèredu Commerce et de la promotion des

exportations, Khaled Bouchelaghem, a notéune hausse appréciable des exportations

hors hydrocarbures, atteignant le niveau de2,4 milliards de dollars à fin juillet dernier.

Le plan d'action du gouvernementprésenté dimanche à l’APN

les travaux dimanche, le 12

septembre en séance plénière

consacrée à la présentation

du plan d'action du Gouverne-

ment par le Premier ministre.

Les débat auront lieu les lundi

et mardi, 13 et 14 septembre,

alors que la séance du mercredi,

15 septembre, sera consacrée

aux interventions du Premier

ministre qui répondra aux in-

te r roga t ions des députés ,

avant de soumettre le plan

d'action du Gouvernement au

vote lors de la même séance, ex-

plique la même source.

Par ailleurs, le Bureau a exa-

miné et approuvé un projet de

note relatif à la "présentation et

au débat du plan d'action du

Gouvernement".

Enfin, le bureau de l'APN a ren-

voyé à la Commission des Affai-

res juridiques, administratives et

des libertés, la décision du Con-

seil constitutionnel concernant "le

remplacement d'une députée

suite à la vacance de son siège

pour cause de décès, af in

d'établir un rapport prouvant

la qualité du membre du nou-

veau député".

Début de la révision exceptionnelledes listes électorales

électorales de la nouvelle rési-

dence pour leur réinscription, et

la demande d'inscription doit être

accompagnée d'un document

prouvant l'identité de la person-

ne concernée et un autre docu-

ment attestant de sa résidence.

Les bureaux de la commission

communale de révision des lis-

tes électorales restent, à cet ef-

fet, ouverts tous les jours de la

semaine de 9h00 jusqu'à 16h30,

sauf les vendredis, précise l'ANIE.

Les citoyens résidant à l'étran-

ger et immatriculés auprès des re-

présentations diplomatiques et

consulaires algériennes peuvent,

quant à eux, demander leur ins-

cription sur la liste électorale pour

l'une des communes suivantes: la

commune de naissance de l'in-

téressé, la commune du dernier

domicile de l'intéressé, la com-

mune de naissance d'un des des-

cendants de l'intéressé, confor-

mément aux dispositions de

l'ar ticle 57 de l'ordonnance

24-01 du 10 mars 2021 por-

tant loi organique relative au

régime électoral.

Pour rappel, le corps électoral

global des dernières législatives

était estimé à 24.425.171 élec-

teurs, soit 23.522.322 électeurs

à l'intérieur du pays et 900.865

électeurs à l'extérieur du pays.

Le prochain scrutin, qui inter-

vient quelques mois après les

élections législatives du 12 juin

dernier, constitue un nouveau ja-

lon dans le processus d'édifica-

tion d'une Algérie démocratique

encore plus proche du citoyen.

Le président Tebboune avait

souligné que les législatives du 12

juin "constituent le deuxième ja-

lon dans le processus de chan-

gement et d'édification d'une

Algérie démocratique encore

p lus p roche du c i toyen

qu'avant", en attendant la te-

nue des élections locales (APW

et APC), qui se veulent "le der-

nier jalon" de ce processus.

Les différentes actions de re-

nouvellement des institutions de

l'Etat s'inscrivent dans le cadre

d'un processus de profondes

réformes lancées par le prési-

dent Tebboune, depuis son

élection à la tête de la magis-

trature suprême du pays le 12

décembre 2019, consistant no-

tamment à préparer une nou-

velle Constitution que le peu-

ple algérien a plébiscitée lors

du référendum du 1er novem-

bre 2020.

Tamanrasset

L’auteur d’une tentatived’enlèvement d’une fillette arrêté

août dernier lorsque les services

de la PJ, alertés par téléphone

sur la ligne verte faisant état de

l’arrestation par des citoyens

d’un individu qui tentait d’en-

lever une fillette dans son do-

micile, les éléments de la po-

lice judicaire se sont dépêchés

sur les lieux pour s’assurer de

l’information, avant de libérer

la victime et de procéder à

l’arrestation du présumé mis en

cause. Les mêmes services ont

transféré le suspect au siège de

la sûreté.

Une enquête a été ouverte par

la brigade de lutte contre la cri-

minalité, a-t-on ajouté.

Déféré devant les instances ju-

diciaires, le mis en cause a été

mis en détention, a-t-on indiqué

à la Sûreté de wilaya.

Biskra

Les corps de deux enfantsrepêchés d’un oued

calité de M’lili, plus exactement

du lieudit Gueltat El Khechebi,

relevant de la zone de Sarek si-

tuée à 1 km de oued Djedi, a in-

diqué la Protection civile.

Les éléments de l’unité secon-

daire de la Protection civile de

Ourlal et des plongeurs de l’uni-

té principale du même corps sont

intervenus pour récupérer les

corps sans vie des deux victimes,

a-t-on souligné. Les dépouilles

des deux victimes ont été trans-

portées vers la polyclinique Mo-

hamed Belkhemar, implantée

dans la localité de Ourlal. Une

enquête a été ouverte par les ser-

vices de sécurité territorialement

compétents, afin de déterminer

les causes exactes de ce drame.

Page 6: Le Quotidien

EVEN EMENTLe Quotidien d'Oran

Lundi 06 septembre 202106

Depuis le 30 août et le dé-

part des dernières troupes

américaines du pays, les

forces du mouvement islamiste ont

lancé une série d’offensives contre

cette vallée enclavée et difficile

d’accès, située à 80 km au nord de

Kaboul. Bastion antitaliban de lon-

gue date, la zone, que le légendai-

re commandant Ahmed Shah Mas-

soud a contribué à rendre célèbre

à la fin des années 1990 avant

d’être assassiné par Al-Qaïda en

2001, abrite aujourd’hui le Front

national de résistance (FNR).

Emmené par Ahmad Massoud, le

fils du commandant Massoud, le

FNR comprend des membres de

milices locales ainsi que d’anciens

membres des forces de sécurité afgh

anes qui sont arrivés dans la vallée

lorsque le reste de l’Afghanistan est

tombé. Selon l’ONG italienne

Emergency, présente dans le Pan-

chir, les forces talibanes ont atteint

vendredi soir Anabah, un village

situé à environ 25 km à l’intérieur

de la vallée, longue de 115 kilo-

mètres. «De nombreuses person-

nes se sont enfuies des villages de

la zone ces derniers jours», a ajou-

té dans un communiqué l’ONG,

précisant avoir reçu «un petit nom-

bre de blessés au centre chirurgical

Six ans après les attentats jihadistes du 13novembre 2015, la justice française re-

plonge mercredi et pendant près de neuf moisdans l’horreur d’un carnage à Paris et en ré-gion parisienne qui fit 130 morts et plus de350 blessés. Des «kamikazes» au Stade de

France à Saint-Denis, près de Paris, des ter-rasses de bars et une salle de spectacle, leBataclan, mitraillées dans la capitale: la Fran-ce, déjà secouée par les attentats au mois dejanvier précédent contre le journal satirique

Charlie Hebdo et un magasin Hyper Cacher,vécut, ce jour-là, ses plus sanglantes attaquesdepuis la Seconde Guerre mondiale. Sous sécurité maximale, la cour d’assisesspéciale de Paris, compétente pour statuer

sur les crimes commis en matière de terroris-me, va juger 20 accusés, dont le Franco-Ma-rocain Salah Abdeslam, seul survivant descommandos téléguidés par le groupe Etat is-lamique (EI). Quatorze seront présents, six

jugés par défaut. Outre Abdeslam, ils sontaccusés d’avoir aidé, soutenu les préparatifsà des degrés divers. Ce procès, hors norme par le nombre departies civiles (près de 1.800), sa charge émo-

tionnelle et sa durée, a nécessité deux ansde préparation et la construction d’une salled’audience spéciale au sein du palais de jus-tice de la capitale. Tenir un procès de cetteampleur jusqu’à son terme - prévu le 25 mai

2022 - constitue un défi inédit pour l’institu-tion judiciaire, particulièrement en temps depandémie et de menace terroriste toujoursélevée. «C’est un Everest qu’on va devoirgrimper avec de petits chaussons», redoute

Me Jean Reinhart, l’avocat de l’associationdes victimes «13onze15 Fraternité-Vérité» etd’une centaine de parties civiles. Seule unepartie - environ 300 - des proches de victi-mes et rescapés des attaques témoignera,

entre fin septembre et fin octobre.

d’Anabah». Un responsable talibana affirmé sur Twitter que plusieurs

parties du Panchir étaient désor-mais sous contrôle des forces durégime. Côté résistance, Ali MaisamNazary, porte-parole du FNR, a as-suré sur Facebook que la résistan-

ce «n’échouerait jamais».

«RECONSTITUTIOND’AL-QAÏDA»

Des propos qui tranchent avecceux, plus sombres, tenus par l’an-cien vice-président Amrullah Saleh,qui depuis le Panchir a fait étatd’une «crise humanitaire à grande

échelle», avec des milliers de dépla-cés suite «à l’assaut taliban». Lescommunications sont très difficilesavec la vallée du Panchir et l’AFPn’était pas en mesure de confirmer

de source indépendante ces infor-mations ni l’avancée réelle des tali-bans dans la zone. Face à cette si-tuation chaotique, le c hef d’état-major de l’armée américaine, le

général Mark Milley, a estimé que«les conditions d’une guerre civile»étaient «susceptibles d’être réunies»en Afghanistan. «Je pense qu’il y aau moins une très forte probabilité

d’une guerre civile» qui pourraitconduire «à une reconstitution d’Al-

Qaïda ou à un renforcement d’ISIS(le groupe Etat islamique, ndlr) oud’autres groupes terroristes», a-t-il

souligné dans une interview à lachaîne américaine Fox News diffu-sée samedi. Sur le plan politique,le visage du nouvel exécutif taliban,initialement pressenti pour être dé-

voilé dès vendredi, se faisait tou-jours attendre dimanche. De retour au pouvoir vingt ansaprès en avoir été chassé par unecoalition emmenée par les Etats-

Unis, les talibans sont attendus autournant par la communauté inter-nationale qui a prévenu qu’elle ju-gerait le mouvement islamiste surses actes. Le mouvement fondé par

le mollah Omar a promis depuis saprise de contrôle de Kaboul le 15août la mise en place d’un gouver-nement «inclusif» et s’est engagé àrespecter les droits des femmes,

bafoués lors de son premier passa-ge au pouvoir entre 1996 et 2001.

Ses promesses peinent à convain-cre. Samedi, pour la deuxième jour-née consécutive, des dizaines de

femmes ont battu le pavé à Kaboulpour demander le respect d e leursdroits et leur participation au futurgouvernement.

ECLAIRCIES

Sur le plan humanitaire, même sila situation demeure critique enAfghanistan, le ciel commence à

s’éclaircir. Le Qatar a annoncé avoiracheminé samedi en Afghanistan15 tonnes d’aide humanitaire enprovenance du monde entier et in-diqué que les vols allaient se pour-

suivre «dans les jours qui viennent».L’ONU, qui a mis en garde cettesemaine contre une «catastrophehumanitaire imminente», tiendrapour sa part le 13 septembre une

réunion entre Etats membres afind’accroître l’aide humanitaire au

pays. Près de trois semaines aprèsla prise de pouvoir des talibans, leballet diplomatique a par ailleurs

débuté. Le secrétaire d’Etat améri-cain Antony Blinken est notammentattendu de lundi à mercredi auQatar, pays au coeur du dialogueavec le nouveau pouvoir afghan. Le

chef du renseignement militaire pa-kistanais, Faiz Hameed, a quant luiété vu samedi à Kaboul, où il de-vait probablement rencontrer deshauts responsables talibans, avec

qui Islamabad entretient des liensétroits. Samedi, à plus de 5.000 kmde Kaboul, la crise afghane s’est in-vitée au festival de Venise où deuxcinéastes afghanes ont témoigné de

la situation dramatique dans laquel-le l’arrivée des talibans avait plon-gé les milieux artistiques. «Imaginezun pays sans artistes !», a notam-ment lancé Sahraa Karimi, réalisa-

trice de 38 ans couronnée par desprix dans plusieurs festivals.

Les talibans gagnent du terrain en Afghanistan

Washington évoque les prémices d’une guerre civile

Six ans après une nuit de terreur

Le procès hors-norme des attentats du 13-Novembre s’ouvre à Paris

«FAIRE RENTRER L’HUMANITÉ»

«On sait que c’est un jalon important pournotre vie d’après», estime Arthur Dénou-veaux, rescapé du Bataclan et président del’association Life for Paris. Ces prises de pa-role vont «faire rentrer l’humanité dans le

procès», il faudra accepter certains «débor-dements» d’émotions, prévient-il. Peu après 21h le 13 novembre 2015, un «ka-mikaze» se fait exploser près du Stade de Fran-ce, où se joue un match amical France-Alle-

magne. Puis au coeur de Paris, deux comman-dos de trois hommes mitraillent à l’arme deguerre des terrasses de bistrots et tirent sur lesspectateurs d’un concert au Bataclan, où l’as-saut sera donné peu après minuit. Deux as-

saillants fuient, la traque s’organise. Elle dure-ra cinq jours: Abdelhamid Abaaoud, un desjihadistes francophones les plus recherchés et

chef opérationnel des attentats, et son compli-ce sont tués le 18 novembre, lors de l’assaut dela police dans un immeuble de Saint-Denis où

ils s’étaient retranchés. Alors que la France pleu-re ses morts, ferme ses frontières et décrète l’étatd’urgence, une enquête tentaculaire commen-ce, avec l’étroite collaboration de la justice bel-ge. Quatre années d’investigations ont permis

de reconstituer une grande partie de la logisti-que des attentats, du parcours à travers l’Euro-pe des membres des commandos, revenus deSyrie par la route des migrants, à leurs plan-ques louées en Belgique et près de Paris. L’en-

quête met au jour une cellule jihadiste bien plusimportante derrière ces attaques, celle qui a éga-lement frappé l’aéroport et le métro de Bruxel-les le 22 mars 2016, faisant 32 morts.

«PAS UN PROCÈS D’EXCEPTION»

En l’absence du donneur d’ordres, le vété-

Les talibans ont affirmé dimanche avoirgagné du terrain dans la vallée

du Panchir, dernier gros foyer derésistance armée aux nouveaux maîtres

de l’Afghanistan, où les conditionsd’une guerre civile pourraient bientôt

être réunies, selon Washington.

ran du jihad Oussama Atar, et d’autres hautsgradés de l’EI dont les frères Fabien et Jean-Michel Clain, présumés morts et jugés pardéfaut, tous les regards seront tournés versSalah Abdeslam et Mohamed Abrini, «l’hom-me au chapeau» des attentats de Bruxelles.

La cour, qui ne les interrogera pas avant2022, arrivera-t-elle à lever les dernières zo-nes d’ombre, à commencer par le rôle exactjoué par Salah Abdeslam, 31 ans ? Ce der-nier est resté mutique pendant l’instruction

et les parties civiles se préparent déjà à unmur de silence. «Ce procès promet d’être chargé en émo-tions, la justice se devra toutefois de les tenirà distance si elle ne veut pas perdre de vue

les principes qui fondent notre Etat de droit»,mettent en garde les avocats de Salah Ab-deslam, Olivia Ronen et Martin Vettes. «Nousveillerons à ce que ce procès exceptionnelne devienne pas un procès d’exception», af-

firment-ils. «S’il est essentiel que tous les ac-teurs de ce procès puissent s’exprimer, lesvictimes ayant besoin que leur douleur soitentendue, il ne faut pas perdre de vue quec’est avant tout le procès des accusés, qui

devront être jugés à la hauteur de leur impli-cation respective et au r egard de leur par-cours et personnalité propres», renchérit uneautre avocate de la défense, Léa Dordilly.Douze des vingt accusés encourent la réclu-

sion criminelle à perpétuité. Trois, contre les-quels pèsent les charges les moins lourdes,comparaîtront libres sous contrôle judiciaire.Plus d’une centaine de témoins ont été cités,dont de nombreux enquêteurs français et

belges, et l’ex-président français FrançoisHollande. Ce procès sera le deuxième enmatière de terrorisme à être intégralementfilmé au titre des archives audiovisuelles dela justice, après celui des attentats contre

Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher

Page 7: Le Quotidien

OPINION 07Le Quotidien d'Oran

Lundi 06 septembre 2021

La crise libyenne et les messages des pays voisinsEn peu de temps, sous la conduite du président Abdelmadjid Tebboune et de

l’ingénierie diplomatique du ministre des Affaires étrangères et de la Communauténationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, la diplomatie algérienne a fait un retourremarquable sur la scène régionale et le succès de la Conférence des pays voisinsde la Libye, qui vient de se tenir à Alger, confirme la nouvelle vitalité de l’appareildiplomatique algérien, dans un contexte de crises superposées, au cœur de notre

profondeur stratégique et de notre ceinture de sécurité.

Par Ould Chaïb Hocine*

Partageant avec les pays voisins de la Li-bye les mêmes préoccupations à la foispolitique et sécuritaire, Alger a pris l’ini-

tiative, saluée par tous les participants et sou-tenue par l’Envoyé spécial américain pour laLibye, M. Richard Norland, lors de sa rencon-tre à Tunis avec le ministre des Affaires Etran-gères, d’abriter la réunion des pays voisins, dansle cadre des efforts visant à aider les Libyens àrespecter la fragile feuille de route, l’accord decessez-le-feu entre les protagonistes, en appe-lant au retrait de la Libye des forces étrangèreset des mercenaires et en insistant sur la mise enœuvre par les Libyens du processus politique,particulièrement la tenue des élections généra-les à la date du 24 décembre prochain. L’ensemble des ministres des Affaires étrangèresde la Libye, de l’Égypte, du Soudan, du Tchad, duCongo et du Niger, ainsi que le représentant dusecrétaire général de l’ONU pour la Libye, JanKubis, le Commissaire de l’Union africaine pourla paix et la sécurité et le secrétaire général dela Ligue arabe ont répondu positivement à l’ap-pel de Lamamra, pour participer à la réunion,organisée en un temps record. C’est dire le ca-pital de crédibilité et de confiance dont jouitdésormais la diplomatie algérienne auprès descapitales internationales. La réunion a suscité beaucoup d’intérêt et asoulevé beaucoup d’interrogations sur sa ca-pacité à contribuer à la résolution de la criselibyenne. De l’avis des participants, ses résul-tats étaient salués par tous les participants, ja-mais atteints par ce mécanisme, d’autant queles Libyens étaient à la recherche d’une visioncommune sur les prochaines étapes après lecessez-le-feu, en l’absence d’un consensus in-terne et d’un accord externe. Lors de leur réunion qui a duré deux jours,les pays voisins de la Libye ont mis en placedes mesures concrètes pour réactiver leur rôleet intensifier leurs efforts, pour le règlement dela crise libyenne et préserver la sécurité et lastabilité de la Libye, afin d’éviter les scénarioscatastrophiques pour la région. En effet, face àl’inertie de la communauté internationale, auxambitions des acteurs régionaux et interna-tionaux et après l’échec du Forum de dialo-gue politique à Genève, parrainé par lesNations unies, incapable de dégager un con-sensus sur une base constitutionnelle pourla tenue des élections présidentielles et lé-gislatives, la rencontre d’Alger est venue re-donner espoir aux parties libyennes à adhérerà une solution politique et non à rechercherdes options non pacifiques. La situation sécuritaire et politique en Libyeet au Sahel est devenue critique et tout échec àcontenir la crise libyenne aura des répercus-sions immédiates sur les pays voisins qui se-ront les premiers à payer le prix de la complai-sance internationale et des ambitions de cer-tains acteurs en Libye. C’est pourquoi, les voi-sins de la Libye entendent avoir une grandeimplication dans la résolution de la crise, à tra-vers ce mécanisme, pour assurer le suivi de lamise en œuvre de ce qui a été convenu entreles six pays, en coordination avec les autoritéslibyennes intérimaires et autres parties. Ils ont,en outre, décidé de former une délégation mi-nistérielle pour se rendre en Libye, et intensi-fier les contacts avec toutes les parties dans lebut d’évaluer le processus politique. Quant à l’aspect sécuritaire et militaire, il aété convenu de la nécessité d’une coordina-tion entre les pays voisins et le Comité militaireconjoint (5+5), pour développer un mécanis-me efficace et pratique entre les deux partiespour le retrait des mercenaires de Libye. Dansce cadre, il a été décidé de «réactiver les deuxcomités politique et sécurité, respectivementprésidés par l’Égypte et l’Algérie, invités à seréunir dans les meilleurs délais possibles».

Les ministres se sont également félicités desmesures qui seront prises par l’Union afri-

caine en vue de la tenue d’une conférence deréconciliation nationale entre les Libyens, encoordination avec les pays voisins. L’Algérieayant déjà exprimé sa disponibilité à mettre sonexpérience de réconciliation nationale à la dis-position des Libyens. En prenant l’initiative d’abriter la réunion, Al-ger a réussi à ramener la crise libyenne au cen-tre des préoccupations internationales, deuxmois après la deuxième conférence de Berlin

du 23 juin dernier et a remis à zéro la boussoledes parties libyennes, afin de ne pas s’écarterde la date des élections du 24 décembre. Laréunion d’Alger semble être le prélude à unprojet plus vaste, voulu par le gouvernementd’Union nationale libyen, celui d’une conféren-ce internationale en Libye consacrée unique-ment à la stabilité du pays, avec pour objectifde sauver le processus politique dans le paysqui est toujours dans l’impasse.

En effet, après plus de dix ans de conflit etmalgré tous les efforts déployés par la com-

munauté internationale, aucun progrès n’a étéenregistré concernant le retrait des forces étran-gères et le désarmement des milices qui ontproliféré dans le pays et l’unification de l’insti-tution militaire, compromettant ainsi la transi-tion politique interne et l’organisation des élec-tions présidentielles et législatives à la fin decette année, qui est devenue incertaine. Pendant ce temps, le général Khalifa Haftarrefuse de se soumettre à toute autorité civile,mobilise ses forces et procède à des nomina-tions et promotions sans coordination avec lecommandant suprême de l’armée, exposantainsi le pays à la menace d’une escalade mili-taire. Le Comité militaire mixte «5 + 5» n’a pasnon plus réussi à expulser les mercenaires et àunifier l’institution militaire, avec le risque detorpiller l’accord de cessez-le-feu signé le 23octobre 2020. Si bien que la scène politiquelibyenne continue à être rythmée par la di-vision entre les deux pouvoirs rivaux, àl’Ouest, d’un côté, dirigée par l’exécutif tran-sitoire à deux têtes, appuyé par la Turquie et leQatar et, de l’autre, à l’Est, la Cyrénaïque, auxmains du maréchal Haftar, soutenu par la Rus-sie, dont les mercenaires du groupe Wagner,les Émirats arabes unis, l’Égypte, la France avecle risque de constitution d’un nouveau gouver-nement à l’est du pays. Ces acteurs régionaux et internationaux pour-suivent leurs activités pour consolider leurspositions et s’emparer des zones d’influence, ycompris au sud de la Libye, la région du Fez-zan, devenue comme toutes les régions du paysle théâtre de luttes d’influence et peuvent setransformer à tout moment en affrontementsmilitaires. Face à ces menaces potentielles quis’imposent dangereusement dans la région duFezzan et ses extensions potentielles au plusgrand groupe géopolitique qui s’étend jusqu’àla côte désertique adjacente à la frontière algé-rienne, l’Algérie, a écrit un spécialiste en rela-tions internationales dans la revue Menaffairs,« s’est retrouvée acculée du fait de sa politiqueétrangère « sans problème », ces dernières an-nées, par tous les acteurs internationaux et ré-gionaux impliqués dans le conflit libyen », avecla montée de la menace des groupes terroris-tes au Sahel, la situation incertaine en Libye,l’instabilité politique en Tunisie et les tensionspermanentes avec le Maroc ayant contraint

notre pays à rompre les relations diplomatiques. En effet, les dangers croissants d’un retourau chaos en Libye, avec la possibilité d’un ef-fondrement de l’accord de cessez-le-feu, con-jugués aux menaces du Parlement libyen deretirer la confiance au gouvernement d’Unionnationale et du risque de la constitution d’unnouveau gouvernement à l’est du pays, ontincité les pays voisins à alerter la communau-té internationale sur les risques de l’impassepolitique dans le pays en cas de non-respectdu calendrier électoral et ses conséquences auplan sécuritaire sur les pays voisins. Ils ap-pellent à une réelle prise de conscience sur lagravité de la situation en Libye, particulière-ment au sud du pays, avec son prolongementau Sahel, qui est de nature à créer le vide queles groupes terroristes et extrémistes peuventchercher à combler. Dès lors, la crise libyenne fait partie intégrantede la sécurité nationale des pays voisins et de-meure, en cas d’instabilité interne, une sourcede grande préoccupation pour ces pays, quifont face au double défi de la transition politi-que interne et du risque de déstabilisation d’unensemble géopolitique qui s’étend à l’Afriquesubsaharienne. C’est pourquoi, les ministres ont de nouveauréaffirmé le rôle central du mécanisme des paysvoisins dans le soutien au processus libyenmené sous les auspices des Nations unies, ensoulignant l’importance de la concertation ausein du Forum de dialogue politique libyen,ainsi que la mise en place d’une coordinationentre le Comité militaire conjoint «5+5» et lespays voisins au sujet du retrait des mercenaireset des forces étrangères via un mécanisme effi-cace et opérationnel entre la partie libyenne etles pays voisins.

De même qu’ils ont souligné la nécessitéd’accorder une attention particulière aux

impacts de la crise en Libye sur les pays voisinsdu Sud libyen et l’impératif d’œuvrer à les as-socier dans toutes les réunions régionales et in-ternationales consacrées au règlement decette crise. Les ministres ont appelé au re-trait de toutes les forces étrangères, des com-battants étrangers et des mercenaires, con-formément à la résolution 2570 du CSNU ettel que prévu par l’Accord de cessez-le-feu per-manent. Ils ont souligné la nécessité d’associerpleinement les pays voisins de la Libye danstoutes les discussions et/ou processus qui se-ront entrepris dans ce cadre. Les ministres ont convenu de coordonnerleurs efforts collectifs avec toutes les partieslibyennes, conformément au processus onusienet ont décidé de :- entreprendre une visite ministérielle en Li-bye pour exprimer leur pleine solidarité avecle peuple libyen frère et pour mener des dis-cussions avec toutes les parties libyennesdans le but d’évaluer le processus politique

devant aboutir à la tenue des élections prévuesà la fin de l’année en cours;- soutenir l’initiative libyenne pour la stabilitédu pays, dans le cadre de l’application des ré-solutions du CS/ONU 2570 et les conclusionsdes Conférences de Berlin 1 et 2 et la coordi-nation des efforts et la tenue de rencontres con-sultatives avant la tenue des prochaines échéan-ces sur la demande de la partie libyenne;- intensifier les contacts avec tous les acteurs exter-nes concernés dans le but d’affirmer l’importancede la solution politique comme unique solutionpacifique viable à la crise en Libye;- réactiver les Comités politique et sécurité, pré-sidés respectivement par l’Egypte et l’Algérie,en définissant les thèmes et les questions rele-vant de leurs compétences. Les deux comitésdoivent se réunir dans les plus brefs délais.

La question du retrait des forces étrangèreset des mercenaires reste le dossier le plus

difficile à appréhender, pour mettre fin à la cri-se libyenne. La Russie et la Turquie n’ont pasencore montré une réelle volonté à procéderau retrait de leurs forces et autres mercenaireset peut-être accepter de troquer leurs présen-ces militaires, ou du moins les réduire, contredes intérêts économiques en Libye dans le ca-dre des plans de reconstruction du pays. La deuxième option consiste à imposer dessanctions internationales aux pays, groupes oupersonnalités qui ne coopèrent pas au retraitdes forces et mercenaires étrangers, mais unetelle option reste menacée par l’exercice des droitsde veto au Conseil de sécurité et des doutes subsis-tent sur ses chances de succès au vu des expérien-ces où l’option des sanctions n’a pas réussi à obte-nir le retrait de la Russie de l’Ukraine ou la Tur-quie de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan. Dès lors,reste l’option dont parlent les Britanniques, avecses difficultés, celle d’une conférence interna-tionale, après Berlin, sur le dossier des merce-naires et des forces étrangères.

En conclusion, l’Algérie, comme les pays voi-sins de la Libye, entend désormais placer

la crise libyenne comme partie intégrante desa sécurité nationale. Il n’est plus possible dé-sormais de tolérer, des Libyens ou autres ac-teurs, que des pays, géographiquement excen-trés par rapport à la Libye et à l’abri des turbu-lences impactées par une crise, en passe dedevenir structurelle, puissent continuer à agiret intervenir en Libye sans concertation avecles pays voisins qui sont les plus exposés danscette région au terrorisme, aux trafics d’armes,de drogues et à l’immigration clandestine,d’autant que la situation au Sahel n’a cessé dese dégrader, en raison des conflits multiformes,la prolifération des trafics de tout genre, le ter-rorisme, la criminalité, le trafic de drogues etles flux migratoires.

* Consultant, spécialiste en relationsinternationales.

Page 8: Le Quotidien

DÉBAT08Le Quotidien d'Oran

Lundi 06 septembre 2021

Par Nadir Marouf (*)

Inutile de dire aussi que ce papier s’im-pose à moi pour formaliser ce qui, ja-dis, relevait de discussions à bâtons rom-

pus sur le différend à répétition entre l’Al-gérie et le Maroc depuis quasiment l’indé-pendance de ces pays. Déjà à l’orée de l’indépendance marocai-ne, Allal Alfassi, leader du parti de l’Istiqlalarguait du fait que l’indépendance de sonpays ne sera complète qu’au terme de la ré-cupération du grand Sahara. Il faisait allu-sion aux oasis du Touat, Gourara, Tidikelt,soit l’ensemble de l’actuelle wilaya d’Adrar,laquelle ne compte pas moins qu’une super-ficie de 500.000 km2. Il ne parlait pas duSahara occidental, encore occupé par l’Es-pagne de Franco, ni de la rive méditerranéen-ne de Ceuta et de Melilla, considérés à l’épo-que comme un fait acquis pour l’Espagne.Rappelons en effet, pour ce qui est des pos-sessions ibériques, que le Makhzen n’a jamaiscru devoir les libérer manu militari. Le mou-vement insurrectionnel portait sur le sol duprotectorat français. En revanche, c’est sousla conduite de Abdelkrim El-Khettabi, appuyépar les militants de l’Etoile nord-africaine, ques’est enclenché une lutte armée pour l’indé-pendance du Rif, non contre la monarchieencore annexée avec la bienveillance duMaréchal Lyautey, mais contre l’Espagne etla France réunies. Quant aux Oasis occiden-tales, elles ont été libérées par l’armée de li-bération nationale algérienne dans la fouléede la guerre d’indépendance. Mais revenonsaux fondamentaux.

LA NOTION DE «FRONTIERE» :UN CONCEPT À GÉOMÉTRIE

VARIABLE

Le sens moderne de frontière, apparu au 14e

siècle en Occident, semble être issu d’uneconception lexicographique. Ce conceptrépond au mot allemand «GRENZE». Onserait enclin à superposer les deux concepts:l’étymologie latine «frons/ frontis» a donné«front» en français (trad. faire face, affron-ter). Dans son emploi absolu, le front dési-gne la zone de bataille, au sens politique,voire militaire, d’où l’idée de frontière. Ceterme surgit plus nettement dans le langagepolitique en 1730 suite aux négociationsautour de la ligne de séparation entre la Fran-ce sous Louis XIV et l’Espagne. Plus généra-lement, il prend le sens de «limite». L’accep-tion allemande de «grenze» s’applique géné-ralement à des terroirs, voire à des régionsproches de ce que Gracchus Babeuf, aumilieu du 18e siècle, désignait par «com-muns», d’où l’appellation de «commune».Cette dernière entend réhabiliter par le droitpositif, avec l’avènement de la TroisièmeRépublique, une conception communalistetelle le ‘arch chez nous, c’est-à-dire régie pardes droits réels propres aux groupes villa-geois, jadis méprisés par une Révolutiond’obédience bourgeoise qui ne donnait cré-dit qu’à la propriété privée. Cependant la comparaison s’arrête là. LeGrenze est, en fait, une région culturellementet linguistiquement homogène susceptibled’extension. Elle correspond à ce que l’an-thropo-géographe allemand Frédéric Rat-zel (1844 - 1904) a défini comme espacevital voué à s’agrandir en rapport avec saforce d’expansion. La conception radze-lienne de l’établissement humain, d’inspi-ration darwinienne, semble avoir servi dematrice idéologique au 3e Reich en forma-tion, du moins selon un certain nombred’auteurs contemporains. En revanche, la commune d’inspiration ba-bouviste est d’essence centripète, absente detoute conception expansionniste à l’égard desvillageois voisins. D’ailleurs cette conceptioncommunaliste n’a pas manqué d’attirer l’at-

Frontières, confins, no man’s land : de l’espace topologique comme réseau de loyauté à finalité mystico-religieuse

à l’espace topographique comme «limes» à finalité géopolitique

L’exemple du Maghreb

tention de Marx à ses débuts, comme en té-moigne sa controverse avec Vera Zassoulitchà propos du Mir russe, proche de nos terrescollectives d’antan, où la possession primaitsur la propriété, et où prévalait la notion deIhya ( : vivification). Cette vision de lapropriété, jadis méprisée par Max Weber(pour qui la possession est à la propriété ceque l’archaïsme est à la modernité), est de-puis le 20e siècle un sujet sensible pour lestenants du droit international, chez qui la «RESCOMMUNIS» (qu’on pourrait traduire par«blad Al Djemaa») constitue le support nor-matif majeur de ce qui plaide en faveur duPatrimoine Commun de l’Humanité (PCH). Pour revenir à Marx, le contexte était diffé-rent: la voie paysanniste (alias maoïste) étaitconsidérée comme idéologiquement retarda-taire, au contraire de la voie prolétarienne,ouvriériste et usinaire, donc éligible au pro-grès dans le socialisme. Quant à la Révolution française de 1789,son qualificatif de révolution bourgeoise tientà ce que l’affirmation fondamentale de lapropriété privée rend justice au sujet, indivi-du libre, faisant front à la propriété éminentede la Noblesse et au système des privilèges. Dans ce nouveau credo, les communs pas-sent à la trappe, et ne sont réhabilités par laTroisième République que sous le terme de«propriété communale» gérée par les élusmunicipaux dûment reconnus par l’Etat ré-galien. Jadis, le droit de préemption, appelé«Chefaà» chez nous, était régi par laj’maà qui statuait sur des aliénations en terreindivise. Aujourd’hui, cette juridiction pas-se, dans l’ex-métropole, du droit réel au droitpositif, exercé autant par l’Etat que par lesconseils municipaux. La France coloniale a reconnu tardivement(sous le Second Empire) le bien-fondé desterres communales dans leurs versions cou-tumières de terres ´arch dans leslimites où le principe d’effectivité était cons-taté, ce qui posait néanmoins le problèmedes terres de parcours, considérées comme« vivantes » par les communautés locales etnon reconnues comme telles par le législa-teur français. Toutes les terres exclues dupatrimoine ‘arch étaient intégrées aux terrescommunales régies par les administrateurs decommunes-mixtes, qui les donnaient en lo-cation moyennant bail emphytéotique (jouis-sance paisible allant jusqu’à 99 ans) et as-sortie d’un cahier des charges quant à l’usa-ge de ces terres (1). Cette disposition a continué à fonctionneren Algérie jusqu’à l’ordonnance du 8 novem-bre 1971 portant Révolution Agraire. Les ter-res communales connurent un autre destinaprès l’échec prévisible de cette « épopée». La frontière en Europe occidentale, etnotamment en France (productrice desnormes transposées, pour le meilleur oupour le pire, aux colonies nord-africaineset sahéliennes) a fait fi des règles coutu-mières qui régissaient au cours du longmoyen-âge ses propres institutions, à sa-voir une conception de la propriété émi-nente consubstantielle du droit canon ré-servé aux familles royales. A ce titre, leslégitimités monarchiques étaient structuréespar les réseaux d’alliances onomastiques,au contraire d’une conception juridiquestricto sensu de la frontière. Les alliancesmatrimoniales se faisaient entre famillesroyales et décidaient du sort des territoi-res, pays, nations ou empires, dont la con-figuration n’avait de sens qu’au regard desconjonctures politiques, souvent d’ordresuccessoral, qui en faisaient ou défaisaientle tracé. Ainsi la dynastie des Habsbourgqui se composait de la Suisse, AutricheHongrie, s’étendît au Benelux (Belgique,Hollande, Luxembourg) avec une rallongeen Bourgogne, entendait reconstituer leSaint-Empire Romain Germanique fondéau 9e siècle par Charlemagne. Charles-

Quint et son frère Ferdinand se partagentl’empire aux termes duquel le premier re-prend l’Espagne et la Hollande. De la mêmemanière, plus tard, le roi Louis XIV revendi-que, pour les mêmes raisons onomastiques,l’Espagne, ce qui a donné lieu à une guerresanglante, à laquelle se mêle l’Angleterre. Mêmes guerres de successions entre la dy-nastie des Plantagenêts (Angleterre) et celledes Valois, surgeon de la dynastie capétiennequi succède à la dynastie carolingienne àl’orée du 10e siècle. Cette guerre, dite guerrede Cent ans (1337 - 1453) n’est que le reflet,à l’instar des autres, des contentieux succes-soraux au sein des «frères ennemis». C’est lasanction réservée au principe d’allégeance.

LE SORT DES ALLÉGEANCESAU MAGHREB

Il n’est pas question de parcourir 13 sièclesd’histoire qui, du 9e siècle avec les Idrissidesde Tlemcen et Fès au 21e avec les Alaouitesdu Tafilalet ont fait et défait le Maghreb. Lehasard a voulu que la Reconquista ait rom-pu le pouvoir dynastique à partir du débutdu 16e siècle, aux trois pays que sont l’Algé-rie, la Tunisie et la Lybie, désormais intégrésà l’Empire ottoman, dont la mission était demettre fin à la domination espagnole, à l’ex-ception du Maroc qui a préféré gérer seul lestatu quo de l’occupation des rives méditer-ranéennes et atlantiques (Rio de Oro par l’Es-pagne de 1884 à 1973, et Mogador par lePortugal de 1515 à 1768). Quant au Maghreb des Beys dépendant dela Porte Sublime, l’oligarchie régnante sou-mettait ses sujets à une exaction fiscale ma-joritairement contestée, du fait que l’allégean-ce comme contrepartie du principe de sou-mission n’est consentie qu’à la lignée desChorfas. La marque de fabrique du sultanatottoman pour asseoir sa légitimité était d’or-dre méritocratique, puisqu’il a chassé lesChrétiens de la terre de l’Islam. Subsidiaire-ment, c’est la Porte Sublime qui est déposi-taire de l’original du Coran, œuvre du 3ème

Calife Othman. Cela n’a pas été suffisant pourasseoir une légitimité de substitution au prin-cipe lignager dont le prophète constitue lacatégorie inaugurale. En revanche, le mou-vement confrérique des M’rabtin, majoritai-rement d’extraction rurale, a pu constituer uncontre-pouvoir. L’historiographie orientalisteest riche d’anecdotes retraçant les résistancespopulaires au fait du Prince. La légende deSidi M’hammed Ben-Abderrahmane des Aït-Smaine de Kabylie fait état de l’audienceacquise par ce santon auprès de ses fidèlesqui finit par inquiéter le Dey d’Alger. Sontombeau aurait été déplacé clandestine-ment au Hamma près d’Alger, à l’instiga-tion de la Régence. Depuis, cet ancêtreéponyme fut appelé «Sidi-Bouqabrîn» (l’homme aux deux tombeaux). La version officielle arguait d’un miracle,en vertu duquel le santon est devenu un per-sonnage «totémique» proche du pouvoir! (2). Le mouvement contestataire n’incombaitpas seulement aux personnages mystiquesincarnant le sacré. D’autres formes de résis-tance plus temporelles sont à rappeler. Onretrouve dans le corpus littéraire du 18e siè-cle des chants profanes, faisant partie du gen-re «haouzi» à Tlemcen, où le chant courtoisdédié à la bien-aimée est assorti de vérita-bles réquisitoires contre le Sérail: c’est le casd’un poème chanté de Ben M’saieb, intitulé: « rabbi qdha ‘aliha wal-wa’d ad’ha », ponc-tué par un refrain « ma bqa l’ha bach t’anedal-m’dûn » (Allah l’a bannie et le sort fut jetésur elle /refrain : elle n’a plus de quoi rivali-ser avec les Cités). C’est une véritable élégieoù Tlemcen est comparée à une ville déchue,comparée aux temps des cerises que fut ce-lui Banû-Zeyyane (dernière dynastie congé-diée par l’arrivée des Turcs). Ce thème dubouka ‘alal-madîna est légion dans ce patri-

moine musical, qu’on retrouve égalementchez Ben-Sahla (fin 18e) et Ben-Triki ( 17e-18e). On le retrouve aussi dans le chant Mel-houn dit « ´Arûbi » (Benguennoun, Moste-fa Ben Brahim) d’extraction rurale prochede la geste hilalienne. Dans le cas du Maroc où la continuité mo-narchique se réclamant du lignage prophéti-que peut donner à penser que s’y appliquela formule de La Boetie («servitude volon-taire»), l’allégeance royale a connu des apo-ries, provenant de milieux éloignés de la Cité,berbères en l’occurrence, incarnés par desfouqafa d’obédience mystique, et se revendi-quant, sinon d’une « noblesse de robe », dumoins d’une noblesse «d’épée « s’opposantau pouvoir temporel, fût-il noble d’extraction. Jacques Berque (3) signale le cas de la con-frérie inaugurée par Abû-Bakr ad-Dilâi origi-naire de Dila, se trouvant dans les contre-forts de l’Atlas. Durant un interrègne entre lafin de la dynastie saadienne de Marrakech etcelle des Alaouites du Tafilalet, qui dura unquart de siècle, il prêcha pour la moralisa-tion des mœurs, dont le relâchement sem-blait prégnant à la fin des dynastes de Mar-rakech, et finit par rallier à sa cause des fidè-les, y compris en dehors de son fief d’origi-ne, ce qui a permis à son petit-fils d’installerson règne à Fès (4). Cela ne dura pas long-temps. En effet, une nouvelle dynastie, seréclamant de ´Ali, venant de la région duTafilalet à l’est du Sahara (près de Figuig) estarrivée armée jusqu’aux dents, s’empara dupouvoir sous la conduite de Moulay Ismaïl(1672). Le troisième descendant du fonda-teur de la Zaouïa, Ahmed Al-Dila-i, ainsi queses fidèles, échappèrent à la mort grâce à l’in-tercession d’Ahmed Al-Maqarri, un juriscon-sulte respecté originaire de Tlemcen et offi-ciant à la Madrassa des Qaraouiynes, quiintercéda pour sauver une partie de sa fa-mille encore en vie. Ahmed Al-Dila-i a puainsi rejoindre Tlemcen avec sa famille, grâ-ce à cette demande en grâce. Il semble que cette diaspora familiale oc-cupât le quartier d’El-Eubbad, là où se trou-ve le tombeau du mystique soufi Sidi- Bou-mediene (12ème siècle), contemporain d’Ibn-Rochd (5). Aussi les transfuges de Dila sont-ils enterrés au cimetière tlemcenien de Sidi-Senoussi. Je tiens cette information de Wil-fried Rollman, chercheur spécialiste du Rif,que j’avais rencontré à Harvard University(Boston) en 1989. Cet épisode n’est pas isolé. Le resistantia-lisme berbère, s’investissant du sacré, a eusouvent l’occasion de mettre à mal la légiti-mité lignagère des chorfas se réclamant dela primogéniture prophétique. Du reste, une telle légitimité n’a pas man-qué de s’éloigner du rôle d’exemplarité mo-rale et religieuse dont elle était censée êtrele parangon. Non seulement la fin du règne saadien étaittruffé de maladresses morales et politiques(fréquentations «diplomatiques» en directiondes Chrétiens d’Espagne et d’Angleterre, ju-gées iconoclastes par les milieux confréri-ques de la gent populaire de l’intérieur, maisaussi certains égarements en matière demœurs (consommation de vin, de drogue,etc. à l’ombre du Palais !). Dès lors, le précédent resistantialiste des gensde Dila a dominé la scène mystico-politiqueau cours de ce 17ème siècle qui a causé la rui-ne de la dynastie hachémite des Saadiens. L’historiographie orientaliste signale l’exis-tence d’un autre «homme de Dieu», vivantdans la pauvreté, invoquant Dieu dans latranse et la «Hijra» (l’éloignement, voire lerenoncement). L’image qui en est donnéerappelle ce que Max Weber (Le Judaïsmeantique, Ed.Pocket) relatait à propos du per-sonnage prophétique, comme Jérémie, donton ne sait s’il était une sorte de Derouichetourneur ou un fou…), qui prêchait dans la«Khaloua» (alias désert) propre aux soufis. Ils’agit de cheikh Abû-Mahalli, un homme duSud algérien mais dont l’historiographie di-verge sur l’origine (il serait né tantôt à Fès,tantôt dans le Tafilalet /Figuig, tantôt à Béni-Abbès, à 250 Km au Sud de Béchar).

Suite en page 9

Inutile de rappeler que ce titre, apparemment par trop académique,résulte d’une longue réflexion qui s’est faite jour à l’occasion de séminaires

de recherche dans les universités étrangères où j’ai enseigné, commeà l’occasion de rencontres informelles avec des collègues et amis.

Page 9: Le Quotidien

DÉBAT 09Le Quotidien d'Oran

Lundi 06 septembre 2021

Frontières, confins, no man’s land : de l’espace topologique comme réseau de loyauté à finalité mystico-religieuse

à l’espace topographique comme «limes» à finalité géopolitique

L’exemple du MaghrebSuite de la page 8

Au cours de son itinérance mystique, ilrencontre les gens de la «tariqa» deSidi-Cheikh, qu’on peut situer dans la

région d’Al-Bayyad (Geryville, partie ouestdes Hauts- Plateaux algériens). Jacques Ber-que (6) nous propose une domiciliation sa-harienne, celle de Béni-Abbès. Mais peu im-porte le lieu, s’agissant d’un ascète, qui peuttout à la fois rester cloîtré sous le poids de la«khaloua» et, rompant avec cette assignationà résidence, partir au loin à la recherche deDieu. Ainsi, il prend le chemin de La Mecquealors qu’il est très affaibli physiquement, puisrecommence dans les mêmes conditions desouffrance, en quête de purification. Il finit parélire domicile chez Sidi-Cheikh dont il épou-sa la fille. Cette alliance matrimoniale n’a pasempêché ce santon en formation de rompreavec la confrérie du maître, dont il contestasa prétendue origine prophétique. Abû-Ma-halli finit par atteindre une audience au-delàdu cadre local, pour devenir régionale, voire« nationale ». Il passe de l’itinérance mystiqueà la prétention au trône, à un moment où lafin de règne des dynastes saadiens est chaoti-que : querelles de succession, quasi-capitula-tion du royaume, sous la pression de multi-ples confréries berbères se mettant sous labannière d’Abu-Mahalli : sédition du Sousconduite par cheikh Sidi Brahim de la zaouïade Tazzer-Walt; surgissement simultané deSidi-Yahya, cheikh de la zaouïa de Zeggada.« Tout le Sous lui obéissait et sa capacité delever des troupes était considérable. C’estpourquoi Zeydan écrivait à ce saint person-nage: « vous avez le droit de défendre ma cou-ronne car je suis un des vôtres. Il faut doncagir en ma faveur et combattre avec moi qui-conque conspirera contre moi »(6). Cet épi-sode tragique se termine par une guerre dedestitution menée par Abu-Mahalli vers 1609.Il fut tué, mais la désaffection de la dynastiesaadienne finit par se retrouver sans maître.L’épisode de l’interrègne relaté plus haut don-ne l’occasion aux Berbères sanhaja de pren-dre la relève. Nous connaissons la suite réser-vée à cette « révolution maraboutique », se-lon l’expression de Jacques Berque. Par ailleurs, ce contexte insurrectionnel,toujours inachevé, met en position de dyade: m’rabtîn contre chorfa, et cela se reproduità l’échelon local : au Touat comme au Gou-rara et au Tidikelt (oasis ouest-algériennes),cette topologie sociale se traduit par une seg-mentarité inscrite au sol : Ksours d’obédien-ce chorfas, majoritairement au Touat d’uncôté, Ksours d’obédience m’rabtîn majoritai-rement à Timimoun. Les uns se donnant pourpatronyme : « Ihamed «, les autres « Sûfiân«. Les premiers étaient exemptés d’impôt surla production palmycole, au contraire desautres (notons que l’allégeance consentie parles populations sahariennes consiste dans unéchange inégal : le prince accorde son BIEN-FAIT au peuple pour avoir droit au paradis,contre prestations diverses en retour, dontl’impôt (lezma) en marchandises ou en es-claves). Une telle discrimination pousse cer-tains groupes m’rabtîn à se donner une no-blesse chérifienne en trafiquant les sisilsilat,pour passer au camp dominant et accroîtreainsi leur légitimité canonique. Ce fut le casde la Taibiya de l’Oranie qui se réclamait dela branche des Chorfas de Ouazzane au Ma-roc. De même, certaines confréries algérien-nes ont élu domicile au Maroc, comme laTidjaniya, dont le Cheikh fondateur est issude Ain-Madhi, au sud-est de l’Algérie.Il se trouve en effet que ces santons ont préfé-ré quitter leur pays à une époque où la Ré-gence ottomane semblait peu fréquentable. Ilest curieux de lire certaines monographiesattribuant à ce Cheikh une origine fassi. Pourla petite histoire, la zaouïa des Tidjane a pros-péré et prospère encore aujourd’hui dans leSahel, surtout au Sénégal. Durant les deuxmissions que j’ai effectuées récemment àDakar, je me suis rendu compte de la pré-pondérance de cette confrérie, à côté de celledes Mouride, d’obédience «autochtone». Il n’est pas exclu de constater que lors desdernières consultations présidentielles, le can-didat n’a de chance de l’emporter que s’il prête

allégeance à la maison des Tidjane, dont leleadership est par ailleurs encouragé en amontpar le Makhzen marocain. Le temps de l’allé-geance prêtée par Bilad es-Soudan aux roisde Marrakech sur fonds de polarité religieuse(lire « Tarikh-es-sawdan de Abderrahmane Es-Saadi, cf. Nadir MAROUF, Lecture de l’espa-ce oasien, Sindbad,1980) s’est amplifiée du-rant le temps présent. Il n’y a qu’à constaterl’ampleur des investissements marocains auSahel : la Banque Commerciale Marocaineoccupe la première place au Sénégal en ter-mes de chiffre d’affaires, à côté de la BNP,classée 2e au palmarès. Prégnance confréri-que et business y font bon ménage. Cette digression n’est pas sans intérêt : ellenous donne l’esquisse de la reproduction del’antique allégeance royale sur fonds de lea-dership politico-économique. Le Sahel aspireà être un Dominium, ou un Commonwealth àla britannique, version marocaine. On remarquera subsidiairement que cettesociométrie des affinités marchandes, opérantcomme une résurgence redéployée pour ob-tenir les nouvelles affinités politiques, notam-ment en ce qui concerne la tournure queprend le dossier du Sahara Occidental, en ditlong sur la nécessité d’accorder diachronie etsynchronie, anthroplogiquement parlant. L’Algérie semble se réveiller à son tour pourpénétrer le marché africain par la route deTindouf, en attendant que cela puisse pro-duire un renouveau des liens de solidaritéd’antan. Espérons qu’il n’est pas trop tardpour bien faire.

RETOUR AUX FRONTIÈRES

Dans ce qui précède, j’ai volontairement ra-tissé large pour mettre en évidence la com-plexité du présent. La saga qui entoure ledossier du Sahara Occidental a pris des allu-res passionnelles, pour ne pas dire dange-reuses, quand on constate le délitement desrelations pendantes entre l’Algérie et le Ma-roc. Cette saga peut se résumer aux contro-verses initiales contenues dans l’article deMaurice Flory (7) sur le rapport de la Com-mission Internationale de Justice de La Haye,en sa session du 16 octobre 1975. La teneur des débats portait sur le statutjuridique du Sahara Occidental, quant à sa-voir si, à la veille de son occupation par l’Es-pagne en 1884, ce pays était «sans maître»,autrement dit «terra nullius» ou un territoireplacé sous allégeance marocaine. Suivant l’hypothèse retenue, le peupleautochtone de ce territoire était justiciable dedécider de son destin au titre du principe dedécolonisation admis par le droit internatio-nal, ou, dans le cas où ce peuple était sousallégeance à la monarchie chérifienne, cel-le-ci en est la destinataire légale. Les chosesse compliquent quand le Maroc revendiquel’ensemble du territoire au nom de «Bilad-Al-Islam», quand la Mauritanie entend enrevendiquer la partie sud, en vertu d’un autreprincipe d’allégeance appelé «Bilad Chenguiti«. L’enjeu de la revendication mauritanienneest de se placer du même côté normatif quele Maroc, en arguant du fait que la normecanonique n’est pas exclusive, et que la nor-me coutumière à fondement ethnocentriqueest justiciable de la même considération au

regard du DROIT. Il faut rappeler en effet quela «Saguia-l-Hamra» (Rio de Oro) était pla-cée sous allégeance maraboutique, en la per-sonne d’un personnage édifiant du nom de«Ma-al-‘Aïnîn». Nous nous trouvons dans lemême cas de figure que celle de la bipolari-té « m’rabtîn / Chorfa « qui a traversé tout leMaghreb. A cela s’ajoute le fait que la Mauri-tanie était elle-même revendiquée par leMakhzen marocain, au nom du même prin-cipe d’allégeance qui, au temps des Saadiens,avait sous son contrôle une partie du Saharaalgérien (Oasis occidentales) y compris Tin-douf et Bechar ainsi que le Mali et la Mauri-tanie. La colonisation française a établi unecartographie des frontières (souvent tracéesau cordeau entre Algérie, Niger et Mali) quiremettait en cause de facto le No man’s landchérifien, lequel ne se déclinait pas en ter-mes de frontière territoriale mais en termesde réseau de fidélité au royaume du fait quecelui-ci se réclame du prophète et que toutce qui se soumet au royaume, se soumet àDieu. Le principe d’allégeance dont se ré-clame la monarchie relève du même «ton-neau» que celui qui relie les peuples catho-liques au Pape. Ajoutons à cela que la comparaison avecle statut du Saint-Siège romain tombe sousle sens, quand on sait que depuis le débutdu 16e siècle, le Maroc des Saadiens était laseule monarchie indépendante, quand onsait qu’à la même période l’Empire ottomanrégnait sur tout le monde arabe, laissant auMaroc le monopole de la tradition califale. Pour toutes ces raisons, il apparaît claire-ment que l’Algérie ne pouvait pas reconnaî-tre la souveraineté du Maroc sur le SaharaOccidental sans admettre sui generis la sou-veraineté du Royaume chérifien sur une par-tie de son Sahara, soit l’actuelle wilayad’Adrar dont la superficie équivaut à cellede la France ! D’ailleurs Allal El Fassi, le fon-dateur du parti de l’istiklal, n’a pas manquéde le signaler publiquement en 1956, l’indé-pendance du Maroc une fois acquise (8).

CONCLUSION

Si l’argument d’inanité de la revendicationmarocaine semble aller de soi, sachant quece qui est convenu d’appeler «Blad El Makh-zen» (le territoire de Blad El Islam) a été detout temps contrebalancé par Blad es-Sibaa,autrement dit des territoires qui ont acquisune autonomie de fait, l’élément fiscal étantle seul critère d’effectivité de l’appartenanceou non au pouvoir monarchique. Cette miseà distance a concerné, comme expliqué plushaut, non seulement l’Algerie des Beys maisaussi le Maroc des Chorfas. Il est vrai que l’émiettement du Maroc enmini-sultanats autonomes a pris fin progressi-vement depuis l’arrivée des Alaouites, mis àpart le Rif et certains cantons de l’Atlas. Maiscela n’enlève rien à l’archaïsme institutionnelet normatif sur lequel s’appuie la diplomatiemarocaine aujourd’hui. D’ailleurs, au momentoù le dossier du Sahara Occidental était dis-cuté par la Cour Internationale de Justice, ausein duquel notre représentant d’alors, Mon-sieur Mohammed Bedjaoui, avait plaidémagistralement en faveur de la thèse de ladécolonisation, les conclusions de la Cour

de La Haye allaient dans le sens du référen-dum pour l’autodétermination. Elle finit parréfuter l’argument du Maroc qui s’entêtait àfaire remarquer que le Sahara Occidental estcomposé de nomades démographiquementquasi inexistants, donc non éligibles à consul-tation référendaire. Cette réfutation tient aufait que si l’argument démographique rappor-té à l’étendue du territoire devait être pris encompte, cela poserait un problème rétroactifpour des nations comme l’Australie, l’Islan-de, voire la Mongolie, dont la densité démo-graphique est au moins comparable à celledu Sahara Occidental. Le Maroc se trouvantà court d’arguments crédibles, son roi n’a pastrouvé mieux, dans les jours qui suivirent cet-te session du 16 octobre 1975, que de don-ner ordre à ses sujets d’envahir massivementle Sahara, au nom de la «marche verte», c’est-à-dire pacifique , ce qui n’a pas manqué dedonner lieu à réprobation de la part de la com-munauté internationale . Or cette saga dure depuis un demi-sièclesans résultat. On assiste à une situation où niles conclusions de la Cour Internationale deLa Haye, consultée pour les besoins de lacause par le secrétariat exécutif des NationsUnies, ni les nations occidentales (à partquelques-unes) n’ont levé le petit doigt pourque justice soit rendue au peuple sahraoui,laissant seule ou presque seule l’Algérie surle banc («des accusés ?») hormis quelquespays africains de plus en plus minoritaires.Il se trouve en effet que les mœurs politiqueschangent quelquefois, et pas toujours dansle sens de l’équité. Inutile ici de rappeler lepourquoi et le comment des alliances politi-ciennes qui se font jour, notamment sur ledos de l’Algérie. D’aucuns expliquent le dé-samour envers notre pays par l’évolution in-terne qui est la sienne depuis l’époque deBoumediene, jadis respecté de par le mon-de. Tout se passe comme si le dossier duSahara s’enlise au profit du Maroc, parce quel’Algérie devient le mauvais élève du déve-loppement, donc le mauvais avocat, risquantd’être contre-productif y compris aux yeuxdu Polisario. Nous assistons aujourd’hui, enrevanche, à une avalanche de vidéos sur latoile, étalant la réussite marocaine, dans l’in-dustrie (automobile s’entend), dans le com-merce, l’agro-alimentaire, l’environnement,j’en passe et des meilleures. Cet activismemédiatique est, à l’évidence, loin d’être neu-tre. Le sens de l’opportunisme à la fois éco-nomique et diplomatique est mis à son actifet donc à celui de sa crédibilité politique. Lasuspicion dont peut être l’objet notre paysne manque pas de «contaminer « le menupeuple, voire les revendications autonomis-tes, ou tout au moins dissidentes déployéesde l’extérieur, ce qui n’exclut rien pour ce quipourrait advenir demain à l’intérieur du pays.Loin de faire de la politique fiction, mon de-voir de citoyen m’impose de plaider pour unsursaut, un vrai sursaut, pour que nos en-fants, aujourd’hui inquiets pour leur avenir,retrouvent l’espoir de vivre dans une Algériequi dessine l’avenir, confiante en son destin.

Nadir Marouf

(*) Professeur Eméritedes Universités

Notes :(1) Cette disposition a été soutenue par le Senatus Consulte de 1863 qui a fini parreconnaître le bien-fondé des terres collectives au titre de droits réels. Les dispositionsde la loi Warnier rétablissent les terres communales comme étant susceptibles d’êtredonnées en bail locatif dit «emphyteotique» par les mairies de plein exercice ou lesCommunes mixtes. Les terres communales ont survécu jusqu’à la Révolution Agrairede 1971. Elles ont été transformées en terres privées de l’Etat, qui s’est substitué à lacommune pour des concessions (usucapiendi) privatives pour une durée de 40 ans.(2) Cf. Nadir MAROUF, Mythes et croyances populaires en Algérie, In : Encyclopédiedes Mythes et croyances du monde, Lidis-Brepols, Paris 1985.(3) Jacques Berque, Ulémas, insurgés, fondateurs au Maghreb, XVIIe siècle,Ed.Sindbad, 1982.(4) Dila : nom d’une conféreriez fondée par Abû Bakr ben Mohammed el-Mejjaties-Sanhaji (de sanhaja, berbères du Sud). Cette fondation (1536 - 1612) a émergédans le Piémont occidental de l’Atlas. Vers 1566, sous le règne Abdellah Al Ghalib,ce cheikh berbère, d’abord cantonné dans le sanctuaire de sa prédication soufi,entretient, dans un premier temps, de bonnes relations avec la dynastie saadiennede Marrakech. Au début du 17ème siècle, à la suite du décès du sultan Ahmed Al-Mansûr et de l’accession au trône de Moulay Zeydân, plusieurs régions du Marocéchappent au contrôle du pouvoir saadien. Le Sous jusqu’à la vallée du Draa estsous le contrôle de la Zaouïa d’Illigh, les plaines du Nord, depuis les côtes atlan-tiques jusqu’à Taza, sont contrôlées par un autre cheikh berbère du nom d’Al’Aya-chi. L’embouchure de Bouregreg devient province indépendante contrôlée par les

Morisques (anciens transfuges d’Al-Andalûs ). Tétouan devient Cité-État gouver-née par la famille Naqis. Enfin le Tafilalet (ancienne Sijilmassa) est sous le contrôledes Alaouites, qui se donnent une descendance prophétique. Ils sont les seuls àaccéder au trône à Fes, après 25 ans de chaos politique dû à l’extinction violentedes dynastes saadiens.(5) Cf. Mustapha Jlok, «La sainteté et le culte des saints», In: Patrimoine culturel ma-rocain, Ed.Maisonneuve & Larose, 2003. Voir aussi Michael Peyron « Dila», In Ga-briel Camps (Dir), Encyclopédie berbère, Aix-en-Provence, edisud, 1995.(6). En marge de l’entourage d’Abû Mahalli, il y a d’autres fondations insurrectionnel-les plus tardives comme la tariqa Karkariya, au Nador, la zaouïa de Sidi Brahim àTaghit (près d’Adrar), la zaouïa Regganiya (en réseau avec les zaouïas marocaines),celle Sidi-Ahmed al-‘Aroussi, etc.(6) Pour ce qui est du parcours mystique de Abû-Mahalli et des fondations alliées, lire: Mercedes Garcia Arenal : Ibn Abi Mahalli, Open Édition Journals; également Jac-ques Berque, op.cit. Note 3 Supra.(7) Maurice Flory, Jurisprudence Internationale - L’Avis de la Cour Internationale deJustice sur le Sahara Occidental, Annuaire Français de Droit International, année 1975.(8) Le dénommé Boucetta, alors secrétaire du parti de l’Istiqlal, déclarait publique-ment, en marge de la session de la Cour de La Haye : « Il est de notre devoir deréclamer le retour à la mère-patrie de tous les territoires marocains qu’occupe encorel’Algérie, sans que pour autant il y ait eu un référendum « (sic). Cf. Revue Françaised’Etudes Politiques Africaines, mai 1975, no113.

Page 10: Le Quotidien

Figure 3 : Etat de la Casbah et la ville,

antérieurement au séisme

L’aspect général des constructions après le séisme de1790 a été résumé dans des rapports et des témoigna-

ges visant que les constructions espagnoles par contre lesrapports décrivant l’état de conservation ou les dégâts desédifices turcs ou mauresques sont très rares. Les investigations faites in situ révèlent la présence dusérail du Bey dans la partie Sud-Est, minaret de la mos-quée de la Perle qui a su résister, ainsi qu’un bain maure. Selon des témoignages requis dans l’étude de René LES-PES, on note que la partie Est de la ville était toute bâtie à lamauresque, le nombre d’étages des maisons les plus élevéesne dépassait pas un premier étage, le matériau de construc-tion fut les moellons et du mortier. On cite, en outre, que cesmaisons étaient blanchies à la chaux.

Tableau V.1 : Résumé des dégâts occasionnés aux

différents édifices à l’intérieur de l’enceinte de la ville

d’Oran, après le séisme de 1790.

Les édifices mentionnés dans le tableau ci-dessus sont de cons-tructions espagnoles ; l’état des constructions mauresquesaprès le séisme n’est pas assez mentionné dans les témoigna-ges faites auparavant. Néanmoins, un court passage dansl’ouvrage de René LESPES écrit sur la ville d’Oran décrit briè-vement l’état des constructions mauresques après le séisme.

4. ETAT ACTUEL DE LA VIEILLE VILLE D’ORAN

Figure 4 : Vue satellitaire de la vieille ville d’Oran.

Altitude: 790m.

Les constructions ayants résisté au séisme de 1790, quoique leurs structures soient en état de vestige, sauf pour

quelques monuments et bâtiments, ces constructions diffè-rent du point de vue désignation, architecture et époque deconstruction. Elles se localisent dans la vieille ville et beau-coup plus dans la Casbah.

Tableau 2 : Tableau d’état actuel des constructionsdans la Casbah d’Oran

DEBATLe Quotidien d'Oran

Lundi 06 septembre 202110

Etude comparative du bâti de la vieille ville d’Oran, avant et après le séisme de 1790

Par Amira Zatir*

Selon les règles parasismiques algériennes RPA 99 ver-sion 2003, la ville d’Oran est classée en zone IIa (sis-micité moyenne), ce qui explique d’autre part que cet-

te zone a été frappée par des secousses telluriques et c’est cequ’affirment les études du CRAAG. Le séisme le plus mémorable qu’a connu la ville d’Oran,fut celui de la nuit du 8 au 9 octobre 1790. Cet article porte-ra sur une étude comparative du bâti de la vieille ville d’Oranavant et après 1790. Elle englobera les aspects généraux desconstructions présentes à nos jours dans l’ancien noyau ur-bain ayant résisté à ce séisme.

1. LA MÉTHODOLOGIE D’ÉTUDE ADOPTÉEL’ancien noyau d’Oran a subi plusieurs modifications cons-tructives et structurelles, conséquence des différents chan-gements d’occupations et par conséquent urbains qu’a tou-ché la ville d’Oran, et d’autre part, les dommages du bâtilors du séisme de 1790. Il s’agit de suivre une méthode comparative de l’état desconstructions traditionnelles actuellement dans la villed’Oran, édifiées avant la date du séisme de 1790. La démarche suivie a pour objectif d’inventorier les cons-tructions ayant résisté au séisme de 1790 jusqu’à nos jours,en les repérant grâce à cette analyse comparative qui se base,en outre, sur un travail in situ, des témoignages et des don-nées datant de l’époque espagnole.

2. L’ACTIVITÉ SISMIQUE À ORAN La localisation d’Oran dans la carte du zonage sismique duRPA 99 version 2003

Figure 1 : Carte du zonage sismiquedu territoire national

(Figure 1), indique que celle-ci se situe dans une zone desismicité moyenne II a. En effet, Oran a reçu des secoussestelluriques dont les magnitudes varient, et la plus mémora-ble est celle qui frappa la ville durant la nuit du 8 au 9 octo-bre 1790 dont l’intensité maximale à atteint ‘IX-X’.

3. ETUDE COMPARATIVE DELA VIEILLE VILLE ET DE LA CASBAHAVANT ET APRÈS LE SÉISME DE 1790 Oran à l’époque de l’occupation espagnole et jusqu’à 1790fut une véritable cité à l’aspect urbain et architectural mili-taire, mais dès son origine, la ville de Ouahran avait étémurée, l’enceinte était construite en pisé. Le principal maté-riau de construction des édifices et habitations depuis la ge-nèse de la ville était la pierre. Ce matériau fut utilisé dans lestravaux d’agrandissement de la ville qui ont emmené à faireélargir le périmètre des murailles de la ville.

Figure 2 : Plan de la ville d’Oran

avant le séisme de 1790

Figure 5 : Vue satellitaire de la vieille ville d’Oran.Altitude: 790m.

5. PERFORMANCE DES ARCSET COUPOLES LORS DU SÉISME DE 1790 Le système des arcs ainsi que les coupoles a montré unebonne performance vis-à-vis des forces sismiques. Les arcsrencontrés entouraient l’intérieur des patios, en outre, l’arcfut utilisé comme lien entre deux constructions, comme arcde décharges, et un passage vouté dans une ruelle, et d’autrepart, présentant d’anciennes portes de la vieille ville. Les arcs rencontrés dans les constructions présentes actuelle-ment dans la vieille ville d’Oran prennent différentes formes :arc plein-cintre, arc polylobé et arc outrepassé. Les arcs créentdes points d’appui, permettant le transfert des contrainteshorizontales dans le sol. Il s’agit des arcs de décharges situésdans les ruelles de la Casbah, liant deux constructions. Dansce cas, la résistance face aux risques sismiques est bonne,ces arcs sont faits de maçonneries de briques.

Figure 5 : Performance des arcsà l’intérieure de la Casbah d’Oran.

En essayant d’expliquer cette bonne performance desarcs face au séisme de 1790, et même postérieurementà cet évènement, on peut constater que ces arcs ontbien réagi face à la compression.

Figure 6 : Performance des arcs et le dôme du Hammamturc bati en 1708, situés dans la vieille ville d’Oran.

L’exemple de la vieille ville d’Oran, en dépit du manquede la documentation ‘technique’ qui remonte à la pério-

de espagnole, indique que les constructions pérsentes dansle site du vieil Oran, quoique dans un mauvais état, peuventprésenter des indices de résistantce face aux effets sismiquescomme a été le cas pour le séisme de 1790. Ces différentes constructions qui représentent l’ensembled’une architecture traditionnelle, connaissent dans leur glo-balité une marginalisation et une absence d’une mise en va-leur, comme fut le cas postérieurement à l’évènement sismi-que de 1790, en exploitant les matériaux des constructionsen bon état d’ailleurs, pour en construire de nouvelles pen-dant la seconde présence turque et par la suite la périodecoloniale française. Les observations in situ retirées de cesconstructions ont montré l’ingéniosité des techniques em-ployées par les anciens batisseurs, notamment la bonne per-formance des arcs et coupoles dans la résistance aux forcessismiques, l’utilisation des murs en pierre taillée, qui figurentà nos jours dans les constructions existantes.

*Maître de conférences en architecture, Ecole Polytechni-

que d’Architecture et d’Urbanisme, El Harrach, Alger

Page 11: Le Quotidien

El Fedjr04h53

Dohr12h46

Assar16h23

Maghreb19h15

Icha20h36

Horaires des prières pour Alger et ses environs

28 moharram 1443

CENTRE & ESTLe Quotidien d'Oran

Lundi 06 septembre 2021 11

Ali Chabana

Selon les communiquésrendus publics par les

services de la police, fai-sant état de leurs différen-tes activités de lutte con-tre la criminalité urbaine etle cr ime organisé, onconstate que les affairesliées au trafic des stupé-fiants tiennent une placeprépondérante quant aunombre des opérations ef-fectuées par la police dansla saisie de drogue et l’ar-

restation des personnesimpliquées dans le com-merce illicite de psycho-tropes et autres produitshallucinogènes. Les poli-ciers des brigades spécia-lisées de recherche et d’in-tervention font démante-ler des réseaux de contre-bande transfrontalière,agissant en bandes orga-nisées pour introduirefrauduleusement desquantités importantes dedrogue de l’extérieur. Des

dizaines de mill iers decomprimés sont récupérésdans les quartiers des prin-cipales localités, Tébessa,

Le nombre de centres réservés à la campagne

de vaccination massive antiCovid-19, lancée samedi,dans la wilaya de Constan-tine, a été renforcé, dans lecadre des mesures prisespar les autorités publiquesconcernées, a-t-on apprissamedi auprès du directeurlocal de la Santé et de laPopulation (DSP), Abdel-hamid Bouchelouche.Dans la wilaya de Constan-tine, le nombre d’espacesconsacrés à cette opérationde vaccination de grandeenvergure a atteint 123centres contre une centai-ne d’espaces exploitésauparavant, a précisé àl’APS le même responsa-ble, en marge de cette opé-ration dont le coup d’envoia été donné depuis la salleomnisport ‘Belkacem Bere-chache’ , sise au chef -lieude wilaya. Il s’agit de 25 po-lycliniques, 20 unités dedépistage et de suivi (UDS),9 établissements hospita-liers privés (EHP), 9 sallesde soins ainsi que 52 autresstructures, relevant des sec-teurs de la Culture, del’Education nationale, de laJeunesse et des Sports et del’Enseignement supérieur etde la Recherche scientifi-que, a détaillé le même res-ponsable. Concernant lesstaffs médicaux et paramé-dicaux mobilisés à cetteocasion, a-t-il ajouté, pasmoins de 654 éléments

Farid Haddouche

Dans le cadre des mesures deprévention et de sensibilisation visant à limiter la propa-

gation de l’infection du virus Covid19, les services de la Sûreté de wi-laya de Bouira ont mobilisé leurs ca-pacités matérielles et humaines pouraffronter et combattre la propagationde ce virus depuis sa manifestation.Les services de la Sûreté de wilayacontinuent de mettre en œuvre leurplan de communication et de sensi-bilisation, dans les espaces commer-ciaux, les gares de transport de pas-sagers et les lieux publics, tout en ex-ploitant les espaces médiatiques dis-ponibles pour sensibiliser les citoyens

TÉBESSALa police fait son bilan

Chéria ou encore Ouenza.Les rapports de la policedressent des bilans où ilest mentionné de plus enplus de jeunes des deuxsexes directement mis encause dans ce trafic, par-fois à proximité des éta-blissements éducatifs et deformation. Dans leur mis-sion de lutte contre la pro-lifération de la drogue enmilieu urbain, les servicesde police font appel à untravail de renseignementen amont, qui, souvent,

donne des résultats pro-bants, des informationsexploitées par les enquê-teurs pour procéder à l’in-terpel lat ion des t raf i -quants. En sus de la ré-pression des actes crimi-nels, la police fait aussidans la sensibilisation, àtravers des campagnesdestinées notamment à lapopulation juvénile, la plusexposée aux risques et dan-gers du trafic de drogue.Enfin, la police s’adresse

aux citoyens pour plus decoopération, une missioncommune pour le bien dela sécurité collective.

CONSTANTINERenforcement

des centres

de vaccinationdont des médecins, des in-firmiers et des agents admi-nistratifs, ont été répartis àtravers ces centres pour ga-rantir la réussite de cettecampagne initiée en étroi-te collaboration avec diverspartenaires, à l’instar de laSûreté de wilaya, de laGendarmerie nationale etde la Protection civile. Desmoyens nécessaires ont étémis à la disposition deséquipes médicales chargéesde réaliser cette campagnede masse, qui s’étalera jus-qu’à la fin de cette semai-ne, organisée sous le slogan« Par la vaccination, la vierevient », a fait savoir leDSP. Le représentant localdu secteur de la Santé a in-diqué dans ce contexte, quel’élargissement de l’opéra-tion de vaccination demeu-re, en cette conjoncture ex-ceptionnelle, le seul moyenet la principale mesure, dé-cidée par les autorités pu-bliques, pour contribuer àla lutte contre ce virus de-venu très mortel, rappelantque 59.300 doses de vac-cins ont été réceptionnées,pour répondre aux besoinsde la population. Soixantetrois nouveaux cas confir-més de Covid- 19 ont étédénombrés, à travers lesdiverses structures de lasanté de la wilaya de Cons-tantine, durant les derniè-res 24 heures, selon des sta-tistiques établies par les ser-vices locaux de la Santé.

La déclaration la plus importantea été prononcée par M. Abdelha-

mid Hamdani, ministre de l’Agricul-ture et du Développement rural, lorsde la réunion d’évaluation avec lesdirecteurs des départements agrico-les de 58 wilayas, qui vient de se dé-rouler au siège du ministère. Le dé-veloppement de la production agri-cole par l’extension des zones irri-guées, l’augmentation de la produc-tion et de la productivité, la rationali-sation de l’utilisation des terres et ledéveloppement des zones rurales,montagneuses, steppiques et déserti-ques, ainsi que la préservation et lavalorisation des richesses forestièreset l’intégration des connaissances etde la numérisation dans les program-mes de développement, sont les prin-cipaux objectifs à atteindre. De nom-breux gains ont été réalisés, malgréles conditions climatiques et sanitai-res consécutives à la pandémie duCovid 19, en parallèle avec la con-joncture économique mondiale, qui

BOUIRA

Prévention Covid-19 : 880 violationsobservées et 958 poursuites

judiciaires engagées

à la nécessité de respecter le protoco-le sanitaire, comme le respect de ladistanciation sociale, le port obliga-toire de masques de protection, le res-pect des heures de quarantaine par-tielle, la réalisation de nombreusesopérations de désinfection, le nettoie-ment de divers établissements publicset éducatifs, rues, quartiers et mos-quées, et ce afin de limiter la propa-gation du virus Corona. Durant lapériode écoulée le long du moisd’août, les services de la Sûreté dewilaya ont recensé un certain nom-bre de contrevenants contre lesquelsdes mesures judiciaires ont été prises.Il a été fait part de 880 infractionspour non-respect des mesures de qua-rantaine partielle, parmi lesquelles 41

violations pour le non-port du mas-que de protection, 19 pour non-res-pect de la distanciation sociale physi-que, 36 pour non-respect du proto-cole sanitaire dans les transports, 37liées aux pratiques commerciales.Ainsi, 958 personnes ont fait l’objetde poursuites judiciaires. Les servi-ces de la Sûreté de wilaya de Boui-ra confirment que le respect des pro-cédures de quarantaine et le port dumasque de protection est le meilleurmoyen de faire face à cette épidé-mie et de rompre la chaîne de con-tamination. De ce fait, ces derniersmettent à disposition des citoyensle numéro vert 1548 et la perma-nence téléphonique 17 en complé-ment de l’application policière.

L’essor de la production agricole en question

se caractérise par les prix élevés desproduits agricoles et des intrants, enplus du manque d’approvisionne-ment en matériaux sur le marché in-ternational. L’activation de l’Officenational pour le développement del’Agriculture industrielle en terres sa-hariennes (ODAS) est parmi les avan-tages les plus importants qui ont étéréalisés, car certains investisseurs etporteurs de projets ont été inclus dansce système. Les incendies que certai-nes régions du pays ont connus onttouché le domaine agricole, ce quioblige le secteur à travailler à les réac-tiver dans les plus brefs délais. Tousces faits malheureux n’ont apparem-ment pas découragé le secteur d’allersur la voie du développement et deréaliser ses objectifs, dans un effortpour atteindre la sécurité alimentaire. A l’occasion de la rentrée sociale,qui coïncide également avec le dé-marrage de la campagne labours-se-mailles davantage d’efforts doiventêtre faits pour soutenir le développe-

ment dans le domaine agricole, et tra-vailler sérieusement à créer les con-ditions propices à cette campagne, enaugmentant les zones, en rationalisantl’utilisation de l’eau et en utilisant dessemences améliorées et autres. C’estle début d’une autre étape pour lamise en œuvre des programmes etprojets, les agriculteurs, les investis-seurs et les porteurs de projets doi-vent être encadrés et accompagnés,en levant les contraintes bureaucrati-ques qui entravent habituellement lesactivités agricoles. Les cadres visantà relancer la mobilité dans le domai-ne agricole doivent être améliorés,d’autant plus que les paris de déve-loppement sont multiples. Ainsi, l’obligation est de gagnerl’engagement de la production trèsabondante des céréales, notammentde l’orge, dans le but de fournir dufourrage et de développer les cultu-res des blés dur et tendre, d’huile etdu fourrage.

F. H.

Page 12: Le Quotidien

ORANLe Quotidien d'Oran

Lundi 06 septembre 202112

S. M.

Un énième arrêt techni-que de la station de dessalement de l’eau de

mer d’El Mactaa est prévuaujourd’hui (lundi 6 septembreen cours), annonce la société del’eau et de l’assainissement dela wilaya d’Oran qui préciseque cette «panne» aura des ré-percussions sur l’approvision-nement en eau sur presque tou-te la ville et ses périphéries. Dans un communiqué rendupublic, la SEOR s’excuseauprès de ses abonnés pour cesperturbations «non program-mées» tout en signalant que lacoupure d’eau ne concernerapas uniquement la région orien-tale de la ville, mais égalementla partie Ouest d’Oran. La SEOR souligne que cettepériode de coupure sera saisiepar ses équipes techniques pourla maintenance des équipe-ments hydrauliques et des ca-nalisations. La SEOR n’avanceaucune date pour la reprise dela production de la station dedessalement de l’eau de merd’El Mactaa ce qui fait crain-dre le pire pour les abonnésdéjà éprouvés par les fréquen-tes perturbations dans l’AEP

H. S.

Par effet d’entraînement,l’évènement des Jeux mé-

diterranéens a amorcé un im-portant processus d’aménage-ment urbain ciblant un largepan de la ville. La voirie ur-baine a été le thème principalde cette action. L’impact va bien au-delà duvoisinage du site des compéti-tions pour s’étendre au circuitofficiel, une bonne partie du ré-seau routier intra-muros ainsique des segments-clés du cen-tre-ville. A près de dix mois dugrand rendez-vous, si les yeuxsont braqués notamment sur leschantiers du complexe sportif etdu village méditerranéen, deuxinfrastructures qui ont connuune véritable relance aprèsune longue série d’arrêts in-tempestifs, un contre-la-mon-tre crucial est engagé sur lefront de la mise à niveau del’aspect urbain de la vil led’Oran. Alors que de nouvel-les mesures d’urgence visant àbooster les chantiers des infras-tructures de compétition etd’hébergement du complexeont été déjà actionnées, les dif-férentes opérations d’aménage-ment et d’embellissement ur-bains sont en voie de finalisa-tion pour la plupart d’entre el-les. Si l’intérêt n’est certes pascirconscrit dans un petit rayonautour du QG des JM-2022 àBelgaïd, mais s’étend presqueà la ville tout entière, il est néan-moins concentré sur le circuitofficiel. Et encore plus sur l’iti-néraire protocolaire. Alors queles actions d’aménagement surle 4ème périphérique et sur laRN4 en sont à leurs dernièresretouches, la mise à jour duboulevard Millénium d’Es-Sed-dikia jusqu’à Bir El-Djir/Belgaïdet le boulevard Cité Djamel/ElBahia avec ses deux extensionsde part et d’autre (la route ex-

Un énième arrêt technique à la station d’El Mactaa

Nouvelles perturbations

dans l’alimentation en eau enregistrées depuis le début decette saison estivale. La situation de l’AEP dans lawilaya d’Oran est de plus enplus préoccupante. La SEOR adéjà revu au début de ce moisle programme d’approvisionne-ment en eau dans toute la wi-laya en raison d’un grave défi-cit dans les ressources. Un nou-veau programme de rationne-ment de l’eau du robinet a étéainsi décidé par cette sociétéqui justifie ces restrictions parla baisse sévère des stocks desbarrages de la région Ouest quiapprovisionnent la ville et despériphéries. Les grands barra-ges de l’Ouest, à l’exemple deGargar (Relizane) et du Cheliff(Mostaganem), semblent souf-frir des conséquences des aléaspluviométriques et du phéno-mène de l’envasement. Les responsables de la SEORsoutiennent que le rationne-ment de l’eau est désormaisune solution «inévitable» en rai-son de la baisse sévère des res-sources en eau. La SEOR pré-cise que 88% de la wilaya seraalimentée un jour sur deux etle reste (12%) un jour sur trois.Le plus inquiétant dans ce com-muniqué est que la société sou-ligne que ce programme sera

press du port et le 3ème périphé-rique jusqu’aux Amandiers) enest quant à elle à un stade bienavancé. A ceci s’ajoutent denombreuses opérations de voi-rie urbaine à l’indicatif des com-munes relevant du grand grou-pement urbain d’Oran, qui en-registrent des taux d’avance-ment différents. Au niveau de l’entrée du sitede Belgaïd côté RN11, via SidiEl-Bachir, il ne s’agit pas, à enjuger d’après la fiche techniquedu projet, d’un petit lifting, maisd’une action consistante.

POURTOUR DU

COMPLEXE COTE

SIDI EL-BACHIR :

LA TACHE AU TABLEAU

Or, l’illicite, le non-conforme etl’inachevé, comme il en existetant dans le périmètre ciblé, ris-quent de compliquer la tâche.D’autant que le temps presse.Il faut dire que sur cet axe pourlequel la wilaya a mis au pointun projet visant à restructureret à embellir cet accès est de laville, situé juste en face du com-plexe olympique, l’on a dû re-voir à la baisse les ambitions etles objectifs du plan initial, ence contentant plutôt d’une pe-tite opération épiderme poursauver les apparences. Il n’y apas que le poids de l’illicite quia freiné l’opération dans sonélan. Il y a aussi les difficultésfinancières. En effet, limite descrédits budgétaires obligeant,

Par effet induit des JM-2022

Bir El-Djir fait le plein en termesd’aménagement urbain

J. Boukraa

Malgré les nombreuses opéra-tions de démolition opérées par les

services du secteur urbain de Sidi ElHouari, de nouvelles constructions illici-tes sont régulièrement signalées par leshabitants du quartier des Planteurs. Pro-fitant des multiples opérations de relo-gement qui ont ciblé les sites des Plan-teurs, Ras El Aïn et Terrain Chabat, plusde 250 constructions illicites ont été éri-gées récemment particulièrement au ni-veau des différents sites désaffectés. Se-lon des habitants du quartier des Plan-teurs, disposant de pré-affectation, unebonne partie des sites désaffectés aprèsles opérations de relogement ont été ré-occupés par de nouvelles familles qui s’ysont installées dans la perspective de bé-néficier d’un logement dans le cadre del’opération spéciale Les Planteurs. « Profitant de la situation actuelle quetraverse le pays, des sites désaffectés ontété réinvestis par de nouvelles familles,ce qui complique davantage les opéra-tions de relogement des familles desPlanteurs disposant de pré-affectation.Les bidonvilles ne cessent de s’étirer cesderniers mois malgré les efforts des ser-vices du secteur urbain. Les habitationsqui n’ont pas été totalement démoliesà Ras El Aïn ont été réoccupées, alorsque dans d’autres site ce sont carré-ment de nouvelles constructions illici-tes qui ont été érigées », assure un ha-bitant du quartier. En dépit des opéra-tions de démolition des habitations pré-caires, lancées depuis plus d’une dé-cennie et le relogement de milliers defamilles au niveau des nouveaux pôlesurbains, les bidonvilles occupent toujoursune grande superficie à Oran. Selon le dernier rapport établi par lacommission de l’aménagement urbain etde l’équipement de l’ex-assemblée po-pulaire de la wilaya, plus de 150 bidon-

K. Assia

Un réseau criminel spécialisé dansle vol de véhicules sous la menace

et avec violence vient d’être mis horsd’état de nuire par les éléments de la sec-tion d’atteinte aux biens, relevant de lapolice judiciaire de la sûreté d’Oran, a-t-on appris, hier, lors d’une conférence depresse. Six individus composant ce ré-seau et âgés entre 20 et 28 ans ont étéarrêtés par les services de la police. En effet, l’enquête a été ouverte à lasuite de plaintes déposées au niveaude la 9ème et la 12ème sûretés où les vic-times ont déclaré avoir été délestées deleurs véhicules par des individus quiétaient à bord d’une voiture blanche etmunis d’armes blanches. Ces actes ontété commis dans les quartiers de l’USTO,Haï Yasmine et Bir El Djir. Ces informa-tions ont été également relayées sur lesréseaux sociaux où des vidéos montrantces vols ont été diffusées. Sur ce, et sur la base de ces renseigne-ments, les enquêteurs ont entamé leursinvestigations en se basant sur desmoyens techniques et scientifiques, un

En attendant le relogement

de plus de 9.000 familles

Plus de 250 constructions illicitesérigées aux Planteurs

Vol de véhicules sous

la menace et avec violence

Un réseau criminel démantelé

l’opération a perdu en consis-tance et en impact à mesureque l’on s’éloignait de la lignecôtoyant la route nationale etque l’on pénètre dans le noyaudu village. En plein tissu urbaincomme dans la périphérie decette bourgade, l’effort a étéconcentré sur l’environnement,avec notamment l’éradicationde quatre décharges sauvages,l’injonction de clôturer tous lesterrains nus privés, la mise endemeure de parachever lesconstructions inachevées ainsique des opérations, déjà effec-tuées ou à venir, de démolitionciblant des bidonvilles et despetits regroupements de mai-sons de fortune. Paradoxalement, c’est sur leboulevard principal longeant laRN11 où on a plus de mal àfaire le ménage et à défraîchirle terrain avant d’entamer lestravaux d’aménagement, pourlequel un montage financierFCCL-Fonds de wilaya-Budgetcommunal, de l’ordre de 30milliards, a été mis en place.Près de 30% des constructionsrecensées par les trois briga-des mixtes SUCH-APC Bir El-Djir, au nombre de 367 loge-ments individuels et 34 projetspromotionnels ou d’investisse-ment, ne sont pas conformes(extensions illicites, empiète-ment sur la voie publique, non-conformité avec le permis deconstruire, ou carrément défautde permis de construire etmême d’acte de propriété…).

Horaires des prières pour Oran et ses environs

El Fedjr05h13

Dohr13h02

Assar16h38

Maghreb19h26

Icha20h46

28 moharram 1443

ILS NOUS ONT QUITTES... HIER

Goulal Boulenouar, 55 ans, SBA

Belmoukader Benaouda, 53 ans, Terrain Ghazal

Gherouad Kouider, 62 ans, Boutlélis

Kahal Aek, 65 ans, Gdyel

maintenu jusqu’à la saison despluies, en d’autres termes aucu-ne amélioration dans l’appro-visionnement en eau ne seraenvisagée sans la reconstitutiondes stocks épuisés des barrages. La SEOR ne disposeaujourd’hui, bon jour mauvaisjour, que de 400.000 à 450.000mètres cubes/jour pour appro-visionner la ville et ses périphé-ries, alors que les besoins eneau sont estimés à 550.000mètres cubes/jour. Le déficit en eau est provo-qué, selon cette société, essen-tiellement par des facteurs mé-trologiques (sécheresse), lesperturbations dans la produc-tion de la station de dessale-ment d’El Maacta et des mau-vaises habitudes de consom-mation de cette ressource vi-tale (gaspillage). La baisse cri-tique du taux de remplissagedes ouvrages hydrauliques dela région Ouest est devenuepréoccupante pour les respon-sables du secteur. Le stockmort a été désormais atteintdans certains barrages ce quia forcé le ministère des Res-sources en eau à suspendre lepompage de ces ouvragespour préserver les lourds équi-pements hydrauliques.

travail qui a donné ses fruits puisque lesauteurs de ces vols avec menace ontété identifiés et localisés. Ils avaientutilisé un appartement qu’ils avaientloué dans le quartier de l’Hippodromerelevant du secteur El Makkari commeun endroit pour mettre sur pied leurplan criminel, a indiqué la même sour-ce. Les investigations ont également ré-vélé que les mis en cause opéraientdans la partie Est d’Oran et ont fait plusd’une vingtaine de victimes. Partant de toutes ces données et aprèsavoir identifié les auteurs et localisé leuremplacement, les policiers ont procédéà une perquisition dans l’appartementloué et ont découvert un couteau deboucher, un bâton métallique, trois pla-ques d’immatriculation dont une étran-gère, des vêtements que portaient lesauteurs lors de leurs actes de vol en plusdu véhicule qui leur servait de moyende transport. Des téléphones portablesainsi qu’un micro-portable ont été récu-pérés. Les mis en cause seront présentésau tribunal pour association de malfai-teurs, vols avec violence et sous la me-nace d’armes blanches et recel de vols.

villes ont été recensés à travers les diffé-rentes communes de la wilaya. Une di-zaine de ces sites ont été éradiqués aprèsle relogement des familles à l’instar dubidonville du Virage et de Cheklaoua. Cesnouvelles statistiques fournies à la commis-sion par la direction de la programmationet du suivi du budget (ex-direction de laplanification et de l’aménagement du ter-ritoire, DPAT) indiquent que 32 bidonvil-les ont été recensés dans la seule commu-ne d’Oran. Le bilan fait état d’une haussesensible du nombre de sites précaires àOran notamment durant les années 2014et 2015 où près de 10.000 constructionsillicites abritant plus de 15.000 famillesont été recensées à travers 23 commu-nes de la wilaya sur une surface qui dé-passe les 105 hectares. En effet, entre 8.000 et 9.000 construc-tions illicites et maisons de fortune sontimplantées au niveau de ces bidonvilles.Le plus grand nombre des constructionsillicites a été recensé au niveau des com-munes de Sidi Chahmi, Es-Sénia et HaïBouâmama (ex-El Hassi). Dans une der-nière déclaration, l’ex-wali d’Oran aannoncé que le problème des bidonvil-les sera entièrement réglé. Les occupantsde ces habitations de fortune seront re-logés dans des habitations décentes et lesbidonvilles seront rasés. Selon des sour-ces autorisées, il a été décidé de ne relo-ger que les familles recensées en 2007.Les autres occupants qui se sont instal-lés au niveau des bidonvilles après2007 ne sont pas concernés par lesopérations de relogement. Durant cestrois dernières années, la wilaya d’Orana relevé de grands défis en matière demise en œuvre de la politique de l’Etatvisant à lutter contre l’habitat précaire.Elle a réalisé un bond qualitatif sur leplan de la mise en œuvre d’importantsprogrammes et projets colossaux delogements, notamment ceux program-més au titre du social locatif (LPL).

Page 13: Le Quotidien

ORANIELe Quotidien d'Oran

Lundi 06 septembre 2021 13

Correspondance particulière

C’est l’hécatombe pandémiqueà l’Université Abou Bekr Bel-

kaïd de Tlemcen qui a perdu en

quelques semaines cinq des plusémérites de ses professeurs. Ledernier en date est le Pr RachidBenkhenafou dont le décès estsurvenu ce vendredi 3 septem-

bre 2021, à l’âge de 74 ans,emporté par la Covid-19. Ledéfunt est natif de Aïn el Houtzoù il a été enterré ce samedi. Rachid Benkhenafou enseignait

au niveau du département de tra-duction relevant de la faculté delettres et de langues étrangèresauprès de l’Université Abou BekrBelkaïd. Parallèlement, il occupait

le poste de président de la com-mission des œuvres universitairesde l’UABT. Dernièrement, il avaitécrit plusieurs articles, notammentnécrologiques, publiés par « Le

Quotidien d’Oran » dont il fut par-mi les premiers correspondantsaux côtés du regretté Sid AhmedCheloufi, dans les années 90.

Une bande criminelle compo

sée de deux (2) présumés

trafiquants de drogue a été dé-

mantelée et une quantité de 28

kg de kif traité découverte en leur

possession saisie par les éléments

du service régional de lutte con-

tre la commercialisation illégale

de drogue et psychotropes, a rap-

porté dimanche la cellule de com-

munication et d'orientation de la

Sûreté de wilaya.

L'opération a été menée suite

à l'exploitation de renseignements

faisant état d'une tentative d'in-

troduction à Bechar par une ban-

de criminelle organisée d'une im-

portante quantité de drogue (Kif

traité) et ce à partir des frontières

ouest du pays, a-t-on indiqué.

Les recherches et enquêtes

menées par les services de la Sû-

reté de wilaya, sous la supervision

du procureur de la République

près le tribunal de Bechar, ont

permis la découverte du lieu où

était dissimulée la quantité de

Les marchés à bestiaux hebdomadaires de la wilaya de

Nâama ont repris de nouveauleurs activités dimanche après

une fermeture de plus d’un moissuite à la mesure de préventioncontre la pandémie du Corona-virus, a-t-on appris auprès desservices de la wilaya.

La réouverture de ces espacescommerciaux intervient suite àune décision du wali de Nâama,Derradji Bouziane, concernanttous les points de vente de bes-

tiaux agréés, a-t-on précisé. La décision prévoit égalementle maintien du renforcement desmesures de contrôle appliquéesaux marchés et concernent les

mesures de prévention contre leCoronavirus, ainsi que des sanc-tions contre les contrevenants,comme stipulé par la loi et les rè-glements en vigueur, ajoutent les

mêmes services. Les maquignons du marchéhebdomadaire de la commune deNâama ont fait part de leur satis-faction quant à la décision de

réouverture des marchés à bes-

Khaled Boumediene

La direction de la santé et de

la population de la wilaya

de Tlemcen a renforcé ses

moyens humains et matériels, pour

la réussite de la semaine nationale

de vaccination contre le coronavi-

rus (Covid-19), lancée le 04 sep-

tembre dernier et ce, à l’instar des

autres wilayas du pays. « Pour cet-

te semaine exceptionnelle de vac-

cination, nous avons mobilisé les

six établissements publics de santé

de proximité de Remchi, Maghnia,

Tlemcen, Sebdou, Ouled-Mimoun

et Bab El Assa pour le déroulement

des opérations de vaccination des

habitants. En tout, nous avons mis

en place près de 139 points de vac-

cination dont les grands points sont

situés au niveau de la maison de

la culture du chef-lieu de la wilaya

de Tlemcen et du siège de la daïra

de Mansourah où un chapiteau a

été monté pour l’accueil des ci-

toyens et leur vaccination dans un

clinomobile, afin de protéger au

plus tôt les personnes les plus ex-

Hadj Mostefaoui

La direction du commerce dela wilaya a effectué au cours

des deux mois de juin et juilletplus de 1730 opérations de con-

trôle. Sur les 238 infractions aucode du commerce relevées aucours de ces sorties, 236 dossiersont été transmis au parquet terri-torialement compétent, selon un

communiqué de presse qui nousa été transmis par cette direction.Au cours de ces opérations, plusde trois quintaux de produits ava-

NÂAMALes marchés à bestiaux

hebdomadaires reprennentdu service

BECHARUne bande spécialisée

dans le trafic de droguedémantelée

EL-BAYADHPlus de trois quintaux

de produits alimentairesavariés saisis

tiaux, soulignant son importancedans la préservation de leur prin-cipale source de revenus et saparticipation à la revitalisation de

la dynamique commerciale et durendement économique. De son côté, un membre del’association nationale des éle-veurs de bestiaux, Kaddouri

Cheikh, a indiqué que la décisiondes autorités locales d’ouvrir denouveaux les marchés à bestiauxhebdomadaires "est une occasionpour le maquignon et les éle-

veurs, affectés par la fermeture enraison des effets de la pandémiedu virus Corona, pour commer-cialiser leurs produits et approvi-sionner les marchés, après l’amé-

lioration constatée dans la situa-tion sanitaire". M. Kaddouri a ap-pelé les maquignons et les éleveursde bestiaux à "adhérer en force àla campagne de vaccination na-

tionale contre le Covid-19 pourfaire face à cette épidémie, attein-dre l’immunité collective et assu-rer la reprise normale et naturellede toutes les activités économi-

ques et sociales.

drogue et l'arrestation d'un indi-

vidu âgé d'une trentaine d'an-

nées, a-t-on ajouté.

Le deuxième membre de la

bande criminelle s'est rendu à la

police. Et les recherches se pour-

suivent pour l'arrestation d'autres

membres de la bande criminelle,

dont le nombre exact n'a pas été

communiqué. Les deux mis en

cause ont été présentés à la justi-

ce, qui a placé en détention pré-

ventive le principal suspect dans

cette affaire pour notamment pos-

session illégale de drogue en vue

de sa vente, achat de drogue avec

intention de commercialisation il-

légale dans le cadre d'une bande

criminelle organisée. Il est aussi

poursuivi par la justice pour im-

portation illégale de drogue, con-

trebande à un degré menaçant la

sécurité, l'économie nationale et

la santé publique. Le deuxième

individu impliqué dans cette af-

faire a été placé sous contrôle ju-

diciaire, a-t-on fait savoir.

riés et impropres à la consomma-

tion dont des boites de concen-tré de tomate dont la date de pé-remption a été largement dépas-sée et d’autres ne portant aucu-ne indication sur la date de fabri-

cation, notamment des boites deconserve de sardine, de thon etenfin des carcasses de viande, ontété saisis. La direction du com-merce a également émis, plus

d’une cinquantaine de proposi-tions de fermeture de locauxcommerciaux ayant enfreint leprotocole sanitaire.

Rachid Benkhenafou, l’universitaire,le correspondant de presse n’est plus

En sa qualité d’universitaire,Rachid Benkhenafou est parailleurs l’auteur de deux publica-tions via Internet (revue électroni-que) « La Politique Linguistique

En Algérie Et Le Rôle Du Français» et « La Politique d’aménagementLinguistique En Algérie Et Le RôleDu Français Aspects Sociolinguis-tiques Et Institutionnels », (in Al-

gerian Scientific Journal Platform). Il ressort des commentaires pos-tés sur les réseaux sociaux les qua-lités d’ «un homme d’une trèsgrande cordialité, un grand mon-

sieur avec un charisme exception-nel très instruit et d’une sagesseinqualifiable, un homme sympa-thique et aimable, un homme dé-voué, ambitieux et plein de quali-

tés. « Une nouvelle insupportableet assommante. Rachid (Paix àson âme ! ) a été mon élève du-rant les années 1957-58-59. Mal-gré ses titres universitaires, il me

vouait un respect sans bornes, entoute simplicité. Un garçon trèsrespectueux et très modeste », té-moigne pour sa part Hachemi

Bab-hamed, cadre de l’éducationà la retraite. Par ailleurs, Rachid Benkhenafouexerçait la profession libérale detraducteur indépendant. Rachid

Benkhenafou s’arrêta de «signer»au début des années 2000. Ensei-gnant dans les années 70 dans leprimaire, ex-élu à l’APC de Tlem-cen, ancien correspondant de «pro-

vince» de l'Algérie profonde dansles années 7O de l'APS (bureau deTlemcen) puis successivement «LaRépublique», «Le Quotidiend'Oran» (années 90) et enfin «La

Voix de l'Oranie» (années 2000). Il convient de souligner que lacorporation a perdu ces dernièresannées trois correspondants (dontun permanent), il s’agit de Djel-

loul Belbachir(ex-correspondantdu « Quotidien d’Oran »(décédéle 28 décembre 2019), MiloudZenasni, chef de bureau « Le Soird’Algérie » (décédé le 29 janvier

2021) et Omar Bekhaled, anciencorrespondant arabophone( décé-dé en février 2021).

Allal Bekkaï

TLEMCEN

Covid-19 : 39.000 doses de vaccinréceptionnées

posées et les plus vulnérables.

D’autres espaces ont également étéretenus pour cette campagne devaccination dont le coup d’envoia été donné par le wali de la wi-laya de Tlemcen. Près de 4.353

personnes ont été vaccinées durantla journée du 4 septembre dernier.Nous avons été dotés de près de39.000 doses de vaccin anti-Co-vid pour cette campagne pour la-

quelle nous avons multiplié despoints de proximité, afin d’attein-dre le plus grand nombre possiblede personnes dans le but de réali-ser l’immunité collective et stopper

la propagation du virus », a indi-qué hier Boukhiar Mansour, direc-teur de la santé et de la populationde la wilaya de Tlemcen. Dans la daïra de Hennaya, la

campagne nationale de vaccina-tion a connu, en son premier jour,une grande affluence des citoyensqui ont rejoint les six points de vac-cination ouverts dans la bibliothè-

que de Hennaya et les salles desoins de Khemisti, Melilia, Taaou-nia des anciens Moudjahidine ain-

si que les salles de soins de Zena-

ta et Ouled Riah. Selon le chef de la daïra de Hen-naya, Benseddik Mohamed, plusde 300 personnes ont reçu leurvaccin lors de la première journée

de cette campagne. La daïra deHennaya a été dotée de plus de1.000 doses de vaccin de type Si-novac. Les opérations de rappeldes vaccins anti-covid sont effec-

tuées au niveau du centre de san-té de Hennaya, selon la mêmesource. Il faut souligner dans cecadre, qu’une légère baisse del’épidémie dans la wilaya de Tlem-

cen a été constatée ces derniersjours, mais « l’épidémie n’est pasencore derrière nous. Nous nepouvons cependant pas relâcherles efforts alors même que le virus

circule encore. De nombreux dedécès, hospitalisations et infectionssont principalement enregistréschez les personnes non vaccinées.Les vaccins protègent des infec-

tions et encore plus des cas gra-ves », alerte un médecin de l’hô-pital de Tlemcen.

Page 14: Le Quotidien

S PORTSLe Quotidien d'Oran

Lundi 06 septembre 202114

M. Benboua

Dans une conférence depresse animée hier parle ministre de la Jeu-

nesse et des Sports, Abderra-zak Sebkak à la salle des con-férences du stade du 5-Juillet,plusieurs points importantsont été abordés par le premierresponsable du secteur dusport en Algérie, dont les deuxprincipaux scandales, qui ontébranlé la scène sportive al-gérienne la semaine dernière,à savoir la pelouse du stadeMustapha-Tchaker de Blida etl’accueil inacceptable réservéaux athlètes paralympiquesalgériens à leur retour de To-kyo. En ce sens, le MJS dira:«J’ai moi-même été choquépar la manière avec laquelleont été accueillis nos cham-pions. A se demander si noussommes vraiment au 21e siè-cle ou dans la préhistoire ! Cequi s’est passé ne se reprodui-ra plus et nous allons punir lesresponsables», dira Sebkak àpropos du bus qui avait étédestiné à recevoir et déplacerles athlètes algériens cham-pions aux Jeux paralympiquesde Tokyo. Pour rappel, les vi-déos de l’accueil réservé à cessportifs à l’aéroport Houari-Boumediene, relayées large-ment sur les réseaux sociaux,avaient suscité une vagued’indignation auprès des Al-gériens, notamment après lesexploits réalisés par ces spor-

L’Ex-international français Franck Ribéry va prolon-

ger encore un peu sa carrièrede joueur, à 38 ans, à la Sa-lernitana, club promu cettesaison en Serie A, affirmentdimanche plusieurs médiasitaliens. L’annonce de la venuedu joueur, libre depuis la finde son contrat de deux ans àla Fiorentina, doit encore êtreofficialisée mais son arrivéeattendue soulève déjà les pas-sions à Salerne, une ville si-tuée au sud de Naples, avecnotamment l’apparition demaillots (non officiels) floquésà son nom. «FR7» arriveralundi sur place pour passer savisite médicale et «ensuite ilsignera un contrat qui le lierapour un an au club grenat,avec une option de prolonga-

Le club espagnol Elche aannoncé samedi sur

son compte Twitter avoirengagé pour une saison lemilieu offensif argentin,Javier Pastore, qui setrouvait sans club depuisla fin de son contrat avecla formation italienne del’AS Rome. Formé à Cordoba, enArgentine et révélé à Pa-

Novak Djokovic, en quê-te d’un Grand Chelem

calendaire historique, s’estqualifié pour les 8e de finalede l’US Open en battant KeiNishikori (56e) en quatremanches, 6-7 (4/7), 6-3, 6-3, 6-2, samedi à New York.Comme au premier tour, leSerbe, N.1 mondial, a per-du un set, le premier, en nesemblant pas dans son as-siette, à l’image du jeu dé-cisif où il a commis tropd’erreurs directes. Il s’estnéanmoins ressaisi, bienque pas vraiment à sonmeilleur niveau, mais soli-de quand il le fallait, par-venant à effacer quelquesballes de débreak deNishikori. Le Japonais a étéà la hauteur du rendez-vouset pouvait nourrir quelquesregrets après la perte dudeuxième set. La suite a été du mêmeacabit, «Nole» enchaînantquelques montagnes russeset cherchant l’appui, modé-ré, du public du court Ar-thur Ashe après des pointsimportants, comme celuipour le gain de la troisièmemanche. Son cri étaitautant de rage que de sou-

Le Français ClémentChampoussin a rempor-

té samedi à 23 ans sa pre-mière victoire professionnel-le lors de la 20e et avant-der-nière étape du Tour d’Espa-gne à Herville (nord-ouestdu pays), qui a vu PrimozRoglic conforter sa place deleader au général. A l’avanttoute la journée, Champous-sin (AG2R-Citroën) est restédans la roue des favorisquand ils ont repris l’échap-

Italie

Frank Ribéry rejoint Salernitanation en cas de maintien», écritdimanche le Corriere delloSport. Du montant du salaire(1,5 million d’euros pour lasaison) au logement, tout se-rait prêt pour accueillir Ribé-ry, l’ex-joueur du Bayern Mu-nich. «Il y a un accord de prin-cipe, nous attendons la ratifi-cation», souligne Angelo Fa-biani, directeur sportif du club,cité par le quotidien sportifromain. «Avec son expérien-ce, il pourra être utile à lacroissance de Salerne, il pour-ra guider le groupe et aiderl’entraîneur. Avoir quelqu’uncomme lui incite toujours don-ner le meilleur», ajoute le di-rigeant. Franck Ribéry n’avaitpas été retenu à la Fiorentinala fin de son contrat, le 30 juin,malgré sa volonté de poursui-

vre en Toscane. Il a depuiscontinué à s’entraîner, notam-ment au sein des installationsdu Bayern Munich, et atten-dait des propositions. Si la signature se confirme,Ribéry aura pour mission prin-cipale de contribuer au main-tien en Serie A de la Salerni-tana, qui dispute la troisièmesaison de son histoire dansl’élite, la première depuisl’exercice 1998-99. Deuxièmede Serie B la saison dernière,le promu a débuté par deuxdéfaites contre Bologne (2-3)et l’AS Rome (0-4). Sans at-tendre l’arrivée de l’ex-interna-tional français (81 sélections,16 buts) sont apparus en villedes maillots floqués du nom dela star, a regretté le club dansun communiqué.

MJS - Le bus, la pelouse et Belmadi

Fin de fonctions du SGet du directeur général des sports

tifs lors des JP 2021. Dans uneséquence, on voit d’ailleursSafia Djellel, championne pa-ralympique et détentrice denouveau record du monde desa spécialité (lancer de poidsF57), peiner pour monterdans un bus non accommodéaux personnes aux besoinsspécifiques. Dans un autre re-gistre, Abderrazak Sebkaks’est rangé du côté du sélec-tionneur algérien, Djamel Bel-madi, dans l’affaire du terraindu stade Mustapha-Tchaker deBlida, estimant que le coachde l’EN «avait entièrementraison. Il n’a fait que relaterdes faits et a été extrêmementfranc. Il a pointé du doigt quel-que chose qui concerne direc-tement l’équipe nationale et lecôté technique», dira le MJSavant d’ajouter : «Ce sont deslacunes qui existent, il n’a rieninventé. Nous nous efforçonsde résoudre ce problème».Pour rappel, lors de la derniè-re conférence de presse deDjamel Belmadi, tenue le 1er

septembre 2021, ce dernier apoussé un énorme coup degueule contre l’état de la pe-louse, allant jusqu’à qualifierde « sabo tage» ce r ta insagissement envers l’EN. Enfin, Sebkak a indiqué quela loi sur l’interdiction du cu-mul de fonctions au sein desstructures et associations spor-tives entrera en vigueur avantle 30 septembre. Il faut dire que les promes-

ses de Sebkak de punir les res-ponsables du scandale du busn’ont pas tardé à se confirmer.En ce sens, nous avons apprisque le Premier ministre, Aïme-ne Benabderrahmane, a misfin aux fonctions du secrétai-re général du ministère de laJeunesse et des Sports et dudirecteur général des sports aumême ministère, «pour négli-gence dans l’accomplissementde leurs missions et manque-ment à l’obligation de l’accueildes athlètes, après leur parti-cipation aux Jeux paralympi-ques à Tokyo (Japon), a indi-qué un communiqué des ser-vices du Premier ministère.«Suite à la négligence dansl’accomplissement des mis-sions, à l’absence du sensdes responsabilités et aumanquement à l’obligationde l’accueil des athlètes,après leur participation auxJeux paralympiques, et surordre du président de laRépublique, AbdelmadjidTebboune, le Premier mi-nistre, ministre des Finan-ces, Aïmene Benabderrah-mane, a mis fin, dimanche,aux fonctions du secrétairegénéral du ministère de laJeunesse et des Sports etdu directeur général dessports au même ministère,avec poursuite de l’enquêteafin de demander des comp-tes à chaque responsable im-pliqué dans cet incident», pré-cise le communiqué.

Espagne

Javier Pastore signe à Elchelerme en Italie, Pastore (32ans) avait rejoint le ParisSaint-Germain en 2011,contre la coquette sommede 42 millions d’euros, de-venant alors une des pre-mières recrues d’envergu-re du club français aprèsl ’ar r ivée des inves t i s -seurs qatariens. Aprèssept saisons à Paris, i létait retourné en Italie

pendant l’été 2018, ens ignan t à l ’AS Romepour 24 ,7 mi l l i onsd’euros. Sélectionné à29 reprises avec l’Albice-leste, Pastore va décou-vrir un nouveau cham-pionnat sous les couleursd’Elche, promu en Ligaen 2020-2021 et qui de-vrait encore lutter pour lemaintien cette saison.

Tennis - US Open

Djokovic va en 8een lâchant encore un set

lagement, preuve que cematch n’était pas simplepour lui. Le Serbe a été unpeu plus tranquille au 4eset, son adversaire baissantquelque peu les bras pourconcéder sa 17e défaited’affilée face à lui (18-2 aubilan total), au bout de3h33 minutes. «Je n’ai pasbien démarré la rencontre,j’ai été trop passif. Il a fallutrouver le bon tempo, et ça

m’a pris du temps pourm’ajuster. Mais j’ai su meconcentrer comme il le fal-lait pour rester dans lematch», a-t-il commenté surle court. Djoko, épisode 3,s’étant fini sans mal, le qua-trième des sept devant lemener à l’exploit aura lieulundi. Ce sera face au Rus-se Aslan Karatsev (25e) ouà l’Américain JensonBrooksby (99e).

Cyclisme - Tour d’Espagne

Champoussin surprend,Roglic touche au but

pée et a contre-attaqué àdeux kilomètres de l’arrivéeen laissant sur place AdamYates, Enric Mas et surtoutPrimoz Roglic, deuxième del’étape et bien parti pour fai-re le triplé avant le contre-la-montre final, dimanche àSaint-Jacques-de-Compos-telle. Alors que le final a étémarqué par plusieurs atta-ques dans le groupe des fa-voris, le basque d’EuskaltelMikel Bizkarra a tenté ses

chances quelques secondesavant Champoussin, mais aété repris... et c’est l’attaquedu Français qui a été la bon-ne. Bouche grande ouvertedans la petite côte finale,Champoussin, au bout del’effort, n’a même pas eu lesforces de lever les bras enfranchissant la ligne. Dans lefinal, Yates a tenu Enric Maset Roglic en respect, maisreste quatrième à une minu-te de Jack Haig.

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderezak

Sebgag, a fait état égalementde "la suspension à titre con-servatoire" du président de laFédération algérienne du han-dball (FAHB), en raison demanquements dans la gestiondu mandat olympique pré-cédant, soulignant l 'exis-tence de 10 dossiers con-cernant des fédérat ionsspor t i ves au n iveau de"l'instruction et de la justice". "J'ai transmis pour instructionun dossier contenant des man-quements dans la gestion ausein de la FAHB et j'ai ordon-né la suspension à titre conser-vatoire de son président (Ha-bib Labane), directement con-

Le président de la Fédérationalgérienne de handball suspendu

cerné par l'affaire", a déclaréle ministre lors de sa conféren-ce de presse. Pour rappel, Habib Labanea été reconduit à la tête de laFAHB pour le mandat olym-pique 2021-2024, lors de l'As-semblée générale élective"bis", avec un total de 50 voixcontre 44 pour son rival TaherAllioui, sur un total de 97 voixexprimées. Affirmant que lesservices du ministère de la Jeu-nesse et des Sports se pen-chaient minutieusement sur lasituation de toutes les instan-ces fédérales, M. Sebgag a in-diqué concernant l'examen desdossiers relatifs aux précédentsmandats, que "10 dossiers sonten instruction au niveau de la

justice". Pour le ministre, "le re-nouvellement des fédérationssportives avant les JO n'empê-che la reddition des comptescar le ministère traite avec lesinstances et non pas avec lespersonnes". Ainsi, a-t-il ajouté"il a été demandé une situa-tion de l'ensemble des instan-ces fédérales pour le mandatolympique 2017 -2020 et lesrapports de l'Inspection géné-rale abordent toutes les lacu-nes et infractions enregistrées".Dans le même contexte, leministre a révélé que "les dos-siers de la fédération d'halté-rophilie et des JO de Rio-2016, ainsi que le dossier desmissions à l'étranger sont aus-si au niveau de la justice".

Page 15: Le Quotidien

Le Quotidien d'Oran

Lundi 06 septembre 2021S PORTS 15

M. Benboua

La sélection algérienne de football disputera, demain à 20h00 (heu-

re algérienne) face au Burki-na Faso, son deuxième matchdes éliminatoires de la Coupedu monde 2022. Une rencon-tre qui aura lieu au grand sta-de de Marrakech (Maroc), sui-te à la non-homologation desstades burkinabés par la FIFA. Les hommes de Djamel Bel-madi effectueront donc cecourt déplacement dans le butd’aller chercher une secondevictoire de suite dans ces qua-lifications et tenteront d’en-chaîner avec un 29e matchsans défaite, toutes compéti-tions confondues. Pour ce fai-re, les camarades d’Islam Sli-mani, auteur d’un quadrupléhistorique face à Djibouti, ontpoursuivi hier leur préparationau CTN de Sidi Moussa avecun effectif au complet. Ils ont eu droit à une séan-ce vidéo en fin d’après-midiqui a duré près d’une demi-heure avant que toute la trou-pe ne se donne rendez-voussur le terrain pour s’adonnerà la sixième séance d’entraî-nement de ce premier stage(date FIFA) de la saison. Le moins que l’on puissedire, c’est que la séance de tra-vail a été intense, au cours delaquelle les joueurs se sontdonnés à fond, notammentlors des oppositions en guisede préparation tactique pourle prochain match, et de laséance de tirs en clôture del’entraînement. Le sélection-neur national, Djamel Belma-di, a axé son travail sur le vo-

M. Zeggai

Nombreux sont ceux quiont misé sur l’USM Alger

pour jouer le podium ou aumoins composter un billet pourune participation continenta-le, mais en vain. Quelques er-reurs de gestion ont fini paravoir le dessus sur les ambi-tions affichées par les respon-sables du club de Soustara.Avec la venue de la sociétéSerport, comme actionnairemajoritaire, on croyait quel’USMA allait renouer avec sonpassé glorieux dans un cham-pionnat marqué par une irré-gularité flagrante. Les raisons ? Il y a eu en pre-mier lieu cette instabilité tech-nique qui a été préjudiciableau club. L’entraîneur français,François Ciccolini, a été limo-gé en novembre dernier pourfaute grave après avoir boycot-té la cérémonie protocolaire deremise des médailles lors de laSuper coupe. Il a été rempla-cé par son compatriote ThierryFroger avant que celui-ci neplie bagage pour designer en-suite Mounir Zeghdoud. Le re-crutement d’avant-saison n’apas été bien étudié et là, An-tar Yahia a commis quelqueserreurs de jugement sur certai-nes nouvelles recrues. Cette si-tuation a quelque peu influénégativement sur l’aspect spor-tif et l’USMA s’est contentée dela quatrième place derrière le

La sélection algérienne (seniors/messieurs) de

judo est entrée en stage blo-qué vendredi au Centre na-tional de sports et loisirs deTikjda (Bouira), pour enta-mer la préparation des im-portantes échéances inter-nationales à venir, dont lesChampionnats d’Afrique

La cycliste algérienne Nesrine Houili a décla-

ré forfait pour les trois der-nières épreuves qu’elle de-vait disputer aux Cham-pionnats du monde sur pis-te «juniors», actuellementen cours en Egypte, aprèsavoir contractée une bles-sure contraignante, a-t-onappris auprès de la Fédé-ration algérienne de la dis-cipline (FAC). «Houili s’étaitblessée vendredi, pendantl’épreuve de l’Omnium,marquée par une importan-te chute collective au cin-quième tour, et cette bles-sure l’avait obligée dès lorsà abandonner. Cependant,

L’équipe algérienne de tennis de table mes-

sieurs a terminé 3e du tour-noi par équipes des Cham-pionnats d’Afrique deYaoundé, en dominant leTogo sur le score de 3 à 0.Les victoires algériennesont été obtenues grâce àSami Kherouf face Mawus-si Agbetoglo 3-1 (11-8, 6-11, 11-5, 11-8), Larbi Bou-riah devant Fanny KokouDodji 3-2 (11-8, 9-11, 11-5, 5-11, 11-7) et MohamedSofiene Boudjadja aux dé-pens de Alassani Saudes 3-0 (13-11, 11-3, 11-4). A lafaveur de ce succès, les Al-gériens sont qualifiés auxChampionnats du Mondeprévus en 2022 en Chine.En demi-finale, le trio algé-rien a été battu par le Ni-geria (3-0). Le titre africainpar équipes est revenu àl’Egypte, difficile, vain-

USM Alger

Eviter les erreurs du passéCRB, l’ESS et la JS Saoura.Une position qui n’est pas enconformité avec sa grandeur etsurtout avec les gros investis-sements effectués. La déception du grand pu-blic usmiste s’explique par lefait que leur équipe n’a pas suexploiter le nivellement de va-leur du championnat et con-cédé inutilement des points àdomicile. Devant la colère dessupporters, la direction du cluba fini par trouver un boucémissaire, à savoir Antar Ya-hia qui a été limogé de sonposte de directeur sportif. A lafin de saison, la direction duclub a failli tomber dans lemême piège en suggérantNour Eddine Korichi et Hace-ne Hammar au poste de direc-teur sportif, alors que l’USMArenferme en son sein de gran-des compétences et d’anciensjoueurs capables d’assurer cet-te mission. D’ailleurs, cette pis-te a été rapidement écartée surexigence des supporters. Apropos du staff technique, lemoins que l’on puisse dire estque Mounir Zeghdoud a étépoussé vers la porte de sortie. Sinon, comment expliquerl’engagement de Denis Lava-gne (ex-JSK) ? Pour la nou-velle saison, les responsablesusmistes ont déjà entamé lapréparation en commençantpar l’effectif où la liste des li-bérés n’a pas été encore offi-ciellement communiquée. Cer-

taines rumeurs annoncent ledépart de Chita, Benkhelifa,Baouche, Aliane, Belarbi ouencore Boumechra. On croitsavoir que certains joueursauraient été convoqués pournégocier la baisse de leurs sa-laires à l’image des Redouaniet Bouchina. Entre-temps, ladirection a procédé au recru-tement de quelques nouveauxéléments en l’absence d’undirecteur sportif. C’est ainsique les Bekakchi, Merbah (ex-ESS), Benbot (ex-JSK) et Me-ziane (ex-ES Tunis) ont officiel-lement signé, alors que Ze-mammouche semble bien par-ti pour mettre fin à son aven-ture avec les «Rouge et Noir».Par ailleurs, devant la pressiondu public usmiste, il a été pro-cédé à la nomination de Ho-cine Achiou, nouveau direc-teur sportif, poste vacant de-puis le départ d’Antar Yahia. De son côté, Azzedine Ra-him vient d’être engagé com-me entraîneur adjoint, alorsque Lounas Gaouaoui occu-pera le poste d’entraîneur desgardiens de but. On ignore sices nouveautés ont été dictéessur la base d’un véritable pro-jet sportif ou simplement pourcalmer l’ardeur du public.L’avenir nous le dira. En touscas, une chose est sûre, l’erreurn’est plus permise à l’USMApour renouer avec son passéet revenir au premier plan,comme le veut la tradition.

Equipe nationale

Intense préparationpour le Burkina Faso

let tactique en plaçant et re-plaçant ses deux blocs offen-sif et défensif, ainsi que sesjoueurs en prenant en con-sidération le posit ionne-ment des coéquipiers et desadversaires. L’entraîneur des Verts a sur-tout insisté sur l’importance decorriger certaines lacunes ettenté de remédier à des situa-tions de jeu, dans lesquellesles partenaires de Bensebaïniont parfois manqué d’effica-cité et aussi de concentration.C’est pourquoi Belmadi inter-pelle ses joueurs à faire preu-ve de plus de rigueur et d’ap-plication. A noter que dans lasoirée d’hier, le docteur Mo-hamed Soltani a effectué lestests PCR anti-Covid-19 enprévision du voyage vers leMaroc prévu ce matin. Dansun autre registre, nous avons

appris que la presse sportivealgérienne est considéréecomme persona non grata auMaroc puisque la Fédérationroyale marocaine de foot-ball (FRMF) a refusé d’ac-c réd i te r l e s o rganes depresse algériens pour cou-vr ir le match du BurkinaFaso, justifiant cet acte par desconsidérations sanitaires. Il faut dire que d’aucunss’attendraient à ce que le Ma-roc ait recours à ces pratiquesaprès la décision de l’Algériede rompre les relations diplo-matiques avec le Maroc le 24août dernier. Or, le chargé decommunication à la FAF, Sa-leh Bey Aboud, a écarté cettehypothèse, expliquant que lepouvoir de prendre de tellesdécisions appartient à la CAFet à la FIFA et non à la Fédé-ration marocaine de football.

Judo

La sélection algérienneen stage bloqué à Tikjda

2022 et les Jeux Méditerra-néens de la même année àOran. La sélection algérien-ne est composée d’un effec-tif élargi d’une trentained’athlètes, «sous la directiondu nouveau sélectionneurnational Ahmed Moussa,avec l’assistance de sonadjoint Sofiane Bou-

yakoub, a-t-on précisé demême source. Outre cesobjectifs à court terme, lasélection nationale entame-ra par la même occasion lapréparation d’objectifs àplus long terme, notam-ment, les prochains Jeuxolympiques d’été, prévusen 2024 à Paris (France).

Cyclisme - Mondiaux juniors sur piste

Blessée, Nesrine Houilidéclare forfait

à ce moment là, le forfaitde Houili n’était pas enco-re définitif, car elle espéraitpouvoir récupérer rapide-ment pour disputer les troisautres épreuves qui lui res-taient à partir de samedi.Mais finalement, les exa-mens médicaux qu’elle asubi un peu tard dans lasoirée avaient montré quesa blessure était assez sé-rieuse et que par consé-quent, elle ne pourrait pluspoursuivre l’aventure» adétaillé l’instance fédéraledans un communiqué. Eneffet, après le scratch etl’omnium, la multiplechampionne d’Afrique en

titre devait s’engager dansles épreuves de l’élimina-tion, de la poursuite indivi-duelle et de la course auxpoints. Mais la blessurequ’elle a contractée aprèssa vilaine chute de vendre-di a finalement tout remisen cause. Outre Houili, l’Algérie aengagé trois autres cyclistesdans ces Mondiaux 2021de la catégorie «juniors», enl’occurrence : Akram Bela-bessi, Salah Eddine ElAyoubi Cherki et AchrafAmellal. Ces Champion-nats du monde «juniors» surpiste se déroulent du 1er au5 septembre en Egypte.

Tennis de table - Championnat d’Afrique

L’EN messieurs termine 3equeur du Nigeria (3-2). Chez les dames, les fillesalgériennes (Lynda Lo-ghraibi, Katia Kessaci etHiba Feredj) ont pris la 5eposition grâce à leur succèsface à l’Afrique du Sud3-0. L’équipe égyptienne aremporté la médaille d’oren battant le Nigeria 3-0,alors que la Tunisie a prisla 3e place après sa victoi-re sur Maurice 3-0. Au double mixte, la pai-re algérienne (Lynda Lo-ghraibi et Larbi Bouriah)s’est qualifiée aux quarts definale et devait affronter,hier, son homologue duNigeria (Edem Offiong-Bode Abiodun). Le chemin du double al-gérien a débuté face au duoivoirien, Oba Don Ange-Leva Essevoh (3-1) aux16es de finale et la paire tu-nisienne Youssef Ben Attia-

Garcia Fadwa (3-1) en 8esde finale. En revanche, lesdeux autres doubles mixtesalgériens, AbdelbassetChaichi/Hiba Feredj a étééliminé en 16e de finale parles Tunisiens Kallel Iheb/Zoghlami Maram (3-1), etKatia Kessaci/Larbi Bouriahen 8es de finale devantBourass Aboubaker/HadjSalah Abir (3-1). Outre l’Al-gérie, le rendez-vous deYaoundé enregistre chez lesmessieurs, la participationde Centrafrique, CongoBrazzaville, Côte d’Ivoire,Cameroun, Egypte, Tuni-sie, Ghana, Kenya, Nigeria,Afrique du Sud, Togo etOuganda, alors qu’en da-mes les pays engagés sont:Algérie, Congo Brazzaville,Cameroun, Egypte, Tuni-sie, Kenya, Maurice, Nige-ria, Afrique du Sud etOuganda.

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Le Quotidien d'Oran

Lundi 06 septembre 202116 S PORTS

Le marathonien algérien Nacer-Eddine Karfas a fini, dimanche, à la 11e

place des Jeux paralympiquesde Tokyo-2021 qui ont prisfin, le même soir, avec la cé-rémonie de clôture, après 13jours de compétitions ponc-tuées par la pulvérisationd’une cinquantaine de recorddu monde et plusieurs conti-nentaux. Karfas, âgé de 44ans, a couru les 42,195 kilo-mètres du marathon visuels(T12), en 2h 41:02 (sameilleure performance de lasaison), alors que le MarocainEl Amin Chentouf a conservéson titre paralympique de Rioen 2016, en prenant la pre-mière place en 2h 21:43, de-vant l’Australien Jaryd Clif-ford, détenteur du record dumonde de la distance en 2h19:08, qui a couvert la cour-se en 2h 26: 09 et le JaponaisTadashi Horikoshi en 2h 28:01. La dernière journée durendez-vous de Tokyo a étéconsacrée au Marathon descinq classes: Messieurs et da-mes des T54 (en fauteuils),Messieurs et Dames visuels(T12) et le marathon mes-sieurs de la classe des Ampu-tés d’un bras (T46). Au classement final des mé-dailles des 16es de Jeux pa-ralympiques de Tokyo, lestrois pays maghrébins termi-nent dans le Top 30, avec laTunisie qui prend la 28e pla-ce avec un total de 11 consé-crations (4 or, 5 argent et 2

La France s’est donné du mal mais n’a pu faire

mieux que match nul con-tre l’Ukraine (1-1), samedidans les qualif i ca t ionspour le Mondial-2022,alors que les Pays-Bas sesont bien rassurés contrele Monténégro (4-0). Les champions du mon-de en titre ne gagnent plus.Eliminés en huitièmes definale de l’Euro par la Suis-se (3-3, 5-4 t.a.b.), les Bleusont encore fait match nul,sur le même score que mer-credi face à la Bosnie, maisen rendant une meilleurecopie. A Kiev, pendant plusd’une heure, le sélection-neur Didier Deschamps,déjà privé de Kylian Mbap-pé, touché à un mollet, achoisi aussi de se priver deKarim Benzema. Et ce sont les Ukrainiensqui ont ouvert le score, parShaparenko (44e), d’un tirsuperbe, au bout d’une jo-

Cet été, les clubs de Premier League ont encore

dominé le mercato. Avec plusd’un milliard d’euros dépen-sés en transferts, les clubs an-glais n’ont pas de rivaux. Eton le sait, les salaires sont aus-si très élevés. Ce qui pousse d’ailleurs lesprincipales stars du champion-nat à demander régulièrementde nouveaux émoluments àleurs clubs. Une réalité face àlaquelle est confrontée Liver-pool maintenant. D’après les informations duMirror, Mohamed Salah (29ans) voudrait demander à Li-verpool un salaire hebdoma-

A un an du terme de son contrat au Paris Saint-Germain, Kylian Mbappé (22 ans,

4 matchs et 3 buts en L1 cette saison) a refuséde prolonger cet été et souhaitait rejoindre leReal Madrid. Retenu par son club, l’attaquantfrançais aura l’occasion, s’il le souhaite tou-jours, de signer libre en Espagne l’été prochain.Avec l’assurance de toucher un beau pactole.Selon le quotidien espagnol Marca, le Realprévoit d’offrir une prime à la signature de 80millions d’euros au champion du monde ! LaCasa Blanca espère ainsi s’éviter une mauvai-se surprise. En effet, toujours d’après la mêmesource, de nombreuses équipes sont prêtes àoffrir à Mbappé un salaire plus élevé que celuique lui proposeront les Merengue, soumis àdes règles strictes concernant la masse salaria-le en Espagne. Pour rappel, le Parisien seralibre de discuter avec le club de son choix dèsle 1er janvier prochain.

Buteur samedi soir avecla France en Ukraine,

Anthony Martial sait qu’unelongue saison l’attend avecManchester United. Maisl’attaquant croit en seschances au point d’avoirrefusé de revenir à Lyon. Ti-tularisé par Didier Des-champs contre l’Ukraine,Anthony Martial a vécu unmatch compliqué, puisquel’attaquant tricolore ad’abord raté un duel face àPyatov, quelques secondesavant le but ukrainien, maisil s’est rattrapé juste aprèsla pause en égalisant pourl’équipe de France. Cela n’apas empêché le sélection-neur national de le rempla-cer par Karim Benzema.Pour Anthony Martial, cet-te parenthèse française ris-que d’être une des rares

Paralympiques-2021

L’Algérien Karfastermine 11e au marathon

bronze), devant l’Algérie avec12 médailles (4 or, 4 argent et4 bronze) et le Maroc avec 4or, 4 argent et 3 bronze. LaChine, avec 207 médailles,dont au moins 95 en or, resteindétrônable en tête du ta-bleau, comme à chaque édi-tion depuis 2004.

� Tokyo passele relais à Paris

Les quinze dernières mé-dailles d’or des Jeux paralym-piques ont été distribuées di-manche à Tokyo qui a passéle relais à Paris, la prochai-ne ville hôte en 2024, avecl’espoir que la page de lapandémie ayan t p r ivél’événement de public soittournée d’ici là. La derniè-re vague épidémique ayantfrappé le Japon a eu raisondes spectateurs, dans lessites paralympiques, commedu Premier ministre Yoshihi-de Suga dont la popularités’est effondrée, pour sa ges-tion de la crise sanitaire com-me pour son entêtement àorganiser les Jeux. Pourautant, le porte-parole duComité international paralym-pique (CIP), Craig Spence, asalué samedi «un incroyableeffort d’équipe» qui a permisaux Jeux de se dérouler enpleine pandémie. «C’est re-marquable. Il y a eu des dou-tes au cours des deux derniè-res années, pendant lesquel-les je pensais que ces Jeuxn’allaient pas avoir lieu», a

confié Craig Spence aux jour-nalistes. Malgré des condi-tions inédites, les douze joursde compétition auront géné-ré des images et des émotionsfortes. Comme celles des deuxathlètes afghans concourant àTokyo après avoir fui in extre-mis Kaboul, tombée auxmains des talibans, et séjour-né secrètement à Paris. Cellesaussi de l’or décroché par l’es-crimeuse italienne «Bebe» Viopuis par le sauteur allemandMarkus Rehm, surnomméBlade Jumper, refoulé desJeux olympiques en raison deses lames de prothèses en car-bone. Dans le sillage du CIPayant craint une annulationdes Jeux, la plupart des ath-lètes ont affiché leur joie depouvoir se disputer les po-diums, même sans personnedans les tribunes pour les re-garder ou les soutenir. Le pré-sident du comité d’organisa-tion juge Paris-2024 prêt. «LeCIP est pour l’instant très po-sitif», a assuré Tony Estanguet,lors de sa visite à Tokyo. «Dèsqu’on passe un cap, commelors de la passation olym-pique entre Tokyo et Paris,ils nous disent qu’on est uncran au-dessus, qu’on pro-pose des choses nouvelles.»Reste une certitude: avec plusde 200 médailles garanties,dont au moins 93 en or, laChine reste indétrônable entête du tableau des médailles,comme à chaque olympiadedepuis 2004.

Liverpool

Un salaire XXL réclamé par Salah

daire de 500.000 livres ster-ling (soit plus de 580.000euros). C’est plus du doublequ’il gagne actuellement chezles Reds (200.000 livres/plusde 230.000 ME par semaine). En effet, avec 99 buts enPremier League au compteur,l’attaquant égyptien souhaite-rait un salaire qui reflète sonstatut et son importance dansl’équipe de Jürgen Klopp.Sous contrat jusqu’en 2023avec le club de la Mersey, lePharaon aux 68 sélections (43buts) pourrait débuter les né-gociations avec la direction li-verpuldienne, qui a déjà pro-longé plusieurs cadres de l’ef-

fectif cet été (Van Dijk, Alis-son, Henderson...) au lieu derecruter de nouveaux joueurs,Ibrahima Konaté ayant été laseule arrivée du mercato esti-val du LFC en provenance duRB Leipzig. Il est actuellementle deuxième joueur le mieuxpayé de l’équipe première,juste derrière Virgil Van Dijk(salaire hebdo de 220.000 li-vres/256.000 euros d’après letabloïd anglais). Et si les diri-geants des Reds venaient àaccéder à ses demandes, il de-viendrait tout simplement lejoueur le mieux payé de l’his-toire de son club mais aussi dela Premier League...

Eliminatoires Mondial-2022

Les Bleus piétinent,les Oranje cartonnent

Aujourd’hui

Zone Afrique(14h00): ........ Djibouti .............. - ........... Niger........................ Ouganda ............ - ........... Mali........................ Bénin ................. - ........... RD Congo(17h00): ........ Liberia ............... - ........... Centrafricaine........................ Afrique du Sud ... - ........... Ghana........................ Guinée ............... - ........... Maroc(20h00): ........ Côte d’Ivoire ...... - ........... CamerounAmérique du Sud(23h00): ........ Uruguay ............. - ........... Bolivie........................ Paraguay ............ - ........... Colombie(02h00): ........ Pérou ................. - ........... Venezuela

lie contre-attaque consécu-tive à un face à face raté parAnthony Martial. L’atta-quant de Manchester Uni-ted a quand même trouvél’ouverture (50e) dès la re-prise, à bout portant, etmarqué son premier but enBleu depuis 2016. La vic-toire aurait pu venir deMoussa Diaby (77e), dontle joli tir croisé a heurté lepoteau ukrainien. Maigre consolation, sur leplan comptable, les Trico-lores restent en tête dugroupe D avec 9 points,avec une bonne avance surles Ukrainiens (5 pts) et surles Finlandais (5 pts) qu’ilsaccueillent mardi à Lyon. Les Néerlandais aussiavaient été accrochés 1-1mercredi, en Norvège. Leurnette victoire contre le Mon-ténégro, grâce à un doubléde l’ex-Lyonnais MemphisDepay et un but du néo-Parisien Georgino Wijnal-

dum, leur permet de resterau contact (10 points) de laTurquie (11 pts) qui a pei-né à Gibraltar (2-0). LesNéer landa is res tent àégalité de points avec laNorvège qui a logique-ment gagné en Lettonie(2-0), grâce à un nou-veau but du prodige Er-ling Haaland, sur penal-ty. Les vice-championsdu monde croates restenten tête du groupe H grâ-ce à leur victoire in extre-mis en Slovaquie (1-0), surun but de Brozovic à la 86eminute. Les Russes avaientla partie plus facile chez ledernier du groupe, Chypre,mais n’ont gagné que 2-0.Dans le registre étonnant,le Danemark, demi-fina-liste de l’Euro, reste laseule équipe, avec l’An-gleterre, avec un scoreparfait dans ces qualifi-cations: 15 pts en 5 mat-ches, mais elle a dû at-tendre la 85e minute et unbut de Wind pour assurerle coup (1-0) aux Iles Fé-roé. Enfin, dans le groupeA, la Serbie a rejoint en têtele Portugal en battant leLuxembourg (4-1). Cristiano Ronaldo, rentréà Manchester après sondoublé de mercredi contrel’Irlande, n’a pas joué lematch amical contre leQatar, remporté 3-1 parla Seleçao.

O. Lyonnais

Martial a refusé de venir en prêtbouffées d’oxygène car ducôté de Manchester United,l’attaquant tricolore s’ap-prête à vivre une saisoncompliquée, le mercato of-fensif des Red Devils ayantmarqué un tournant. Leclub anglais a évidemmentenregistré l’incroyable re-tour de Cristiano Ronaldo,et Solskjaer peut égalementcompter sur Sancho, Cava-ni ou bien encore Rashfordet Greenwood. Face à cet-te concurrence sauvage,bien des joueurs auraientjeté l’éponge et demandéun transfert, mais pas An-thony Martial. Lié encore trois ans avecManchester United, l’atta-quant français de 25 ans atenu à rester à Old Trafford.Au point même de refuserune offre de prêt émise par

l’Olympique Lyonnaiscomme l’explique ce di-manche La Parisien. Jean-Michel Aulas et Juninhoespéraient faire revenir àl’OL Anthony Martial, le-quel a été formé à Lyonavant de signer à Monacoen 2013 pour 5 millionsd’euros. Mais cette perspec-tive n’a pas convaincu l’at-taquant mancunien qui afinalement décliné cetteproposition et toutes lesautres, Martial étant per-suadé de pouvoir s’imposerdans l’effectif des Red De-vils. On ne sait pas ce quel’avenir lui réserve du côtéde Manchester United,mais l’attaquant sait que ducôté de Lyon on a toujoursun oeil attentif à ses perfor-mances au cas où il chan-gerait d’avis cet hiver.

Real Madrid

Une belle prime attend Mbappé

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DÉBAT 17Le Quotidien d'Oran

Lundi 06 septembre 2021

Par Mohamed Daoud*

Les récits récusaient particulièrement les adeptes des Tarigas «confréries religieuses», qui ont

prêté allégeance à l’administration colo-niale, ils pourfendaient pareillement l’hy-pocrisie religieuse de certains notables.Etaient à l’ordre du jour dans ces fictionsdes questions d’ordre psychologique,comme le conflit des générations et leurimpact mental sur les jeunes, le conser-vatisme social et religieux, le respect destraditions vis-à-vis du mariage, des tour-ments liés à la vie sentimentale telles queles privations et les frustrations des jeu-nes prétendants, occasionnées par lapauvreté, le rang social ou l’archaïsme.Au début, il y avait une émergence diffi-cile de ce genre littéraire, mais avec letemps, il est arrivé à s’imposer dans l’es-pace culturel par le biais de plumes, com-me celle Mohamed Said Ez-Zahiri (1900-1956), et de Mohamed Ben El Abed Ed-Djillali (1890-1967). Mohamed Said Ez-Zahiri a écrit une nouvelle en 1925 por-tant le titre « François et Rachid », at-testant de la naissance de ce genre litté-raire en Algérie. Et même si cette nou-velle a été caractérisée par une faiblessesur le plan technique et esthétique, ellecontestait les disparités sociales entre lesautochtones et les colons français, ce quiaugurait d’une sourde révolution de« Rachid » contre la discrimination co-loniale. Durant cette période, MohamedSaid Ez-Zahiri a continué à écrire destextes en améliorant son écriture, dont ila édité un recueil en 1931, et en 1936une autre nouvelle intitulée « Je voisdans mon rêve » publiée au Caire(Egypte) dans la revue « Er-Rissala ».La lecture des nouvelles d’Ez-Zahiri ren-seigne le lecteur sur sa tendance réfor-miste adoptée par son affiliation à l’As-sociation des Oulémas, à savoir un en-gagement pour l’apologie du culte mu-sulman et la lutte contre le maraboutis-me, considéré alors comme une dévia-tion de la religion, ainsi que la francisa-tion de la culture.

Mohamed Ben El Abed Ed-Djillali quiest considéré comme un autre pré-

curseur dans ce genre d’écriture, avecsa nouvelle «Le bonheur estropié» 1935,dont l’atmosphère prend les relents duromantisme et du sentimentalisme, estcaractérisée par une faiblesse sur le planesthétique et narratif, en plus d’un man-que de maturité certain dans la compo-sition du temps et dans la description despersonnages. D’autres nouvelles serontpubliées par l’auteur, et dont les théma-tiques étaient d’ordre humaniste, socialet réformiste; l’ironie et l’humour carac-térisaient aussi ses textes. Il a, également,publié plusieurs nouvelles sous le pseu-donyme de «Rachid» dans la revue«Ech-Chihab» de Ibn-Badis, et encore«Le chasseur pris dans le piège» en 1935dans la même revue, relatant la vie sen-timentale d’un jeune chasseur qui s’estleurré. Ces textes étaient une opportu-nité pour ces auteurs algériens de met-tre en œuvre leur génie créateur et dedévelopper le genre en lui donnant desaspects de plus en plus consistants sur leplan technique et thématique. Ces écritsconstituaient, dès la fin des années 1950et les débuts des années 1960, les pré-misses d’une naissance prometteuse dela nouvelle en Algérie, et à partir de cemoment là «la nouvelle algérienne ac-quiert son identité patriotique et natio-naliste, et d’une manière générale sesauteurs vont faire valoir leur visibilité entant que créateurs, et ainsi mettre en évi-dence leurs tendances narratives d’unemanière particulière » (Benguina: p.173). La nouvelle : innovation et enga-gement. Evidemment, les conséquencesde la Deuxième Guerre mondiale ont euun immense impact sur l’état d’esprit desAlgériens, et même ceux qui étaient plusou moins conciliants avec l’administra-tion française, ont compris qu’après lesévénements de Mai 1945 et les massa-cres qui ont suivi, que l’autorité colonia-le ne tiendra pas sa parole: celle de ga-rantir la liberté et l’indépendance au peu-ple algérien qui a combattu aux côtésdes Français contre l’occupation alle-mande. Ces massacres qui ont endeuillédes milliers d’Algériens à Sétif, Kherra-ta, et Guelma, étaient une grande op-portunité pour les hommes politiques etles activistes pour corriger leurs straté-gies dans la lutte contre l’occupant. Les

Littérature algérienne : affirmation identitaire et résistanceécrivains ne pouvaient rester à la margedes ces événements, ils étaient conviésà approfondir leurs recherches en termesde thématiques, de formes et d’engage-ment politique en faveur des idées indé-pendantistes. Toutefois le renouvelle-ment de la nouvelle a été engendré parune prise de conscience des étudiantsalgériens qui se sont retrouvés dansd’autres pays, du Moyen-Orient et laTunisie en particulier, ce qui leur a per-mis d’être en contact avec les nouveau-tés sur le plan littéraire, de faire des lec-tures de littérature européenne traduiteet des écrits des auteurs arabes les plusen vue à l’époque. A partir des années1950, plusieurs d’entre eux ont envisa-gé, d’écrire leurs textes dans un style plusélaboré semblable aux formes conçuesen Europe, et c’est Ahmed Reda Hou-hou, faisait figure d’annonciateur de cerenouveau grâce à sa profonde cultureet ses vastes connaissances. Il était cons-cient des limites formelles et thématiquesde cet art en Algérie, donc il a tenté unedémarche théorique qu’il a proposée àses acolytes, et dans laquelle il insistaitsur le message que devait véhiculer lanouvelle. Pour lui le dialogue devrait êtredynamique, la fonction des personnagesmériterait d’être à la hauteur des événe-ments en employant un discours adé-quat, le tout enveloppé dans une expres-sion linguistique conforme aux condi-tions sociales de chaque protagoniste. Ila essayé de mettre en pratique sa visionartistique dans ses recueils de nouvelles«La maîtresse de l’inspiration» (1954) et«Modèles humains» (1955), tout en théo-risant sa vision artistique dans les intro-ductions de ses deux recueils de nouvel-les. Il désapprouvait le comportementdes imams nommés par l’administrationfrançaise, une pratique considérée alorscomme une intervention de la part del’administration dans les affaires de laCommunauté, il condamnait les person-nes qui participaient aux élections duParlement dans sa nouvelle « L’âne dusage». Ahmed Reda Houhou, dont la nou-velle «Khaoula», (inclue dans le recueil denouvelles publié en 1954) a été imprégnéed’une atmosphère romantique et sentimen-tale, celle de deux jeunes cousins (Saad etKhaoula) qui s’aimaient depuis l’enfance ets’étaient promis le mariage. La mort subitedu père de Saad a compliqué la donne, lepère de Khaoula a opté autrement pourle mariage de sa fille, ce qui a poussé lesdeux jeunes amoureux à s’organiserpour s’enfuir vers d’autres lieux plus clé-ments. Dans cette partie de l’Histoire dela littérature algérienne vont émerger lesécrits de Réda Houhou, ce qui va don-ner un véritable bond à l’écriture prosaï-que en Algérie, celle de son long récit«La belle de La Mecque» (Ghadat OumEl Goura) en 1947, qui reprend la con-dition féminine en Arabie Saoudite, unrécit sentimental dédié à la femme algé-rienne privée de tout: privée d’amour,de liberté, et du savoir. Un texte fonda-teur, très harmonieux sur le plan artisti-que. Ce qui fait de Houhou l’auteur leplus important parmi ses contemporains,il a, au même titre, publié en 1955 uncertain nombre de nouvelles «Modèleshumains», il s’est attelé dans ses nouvel-les à dénoncer les maux sociaux et l’hy-pocrisie religieuse de certains individus. Le personnage «Cheikh Rezzoug» enétait le parfait exemple, avec son com-portement versatile, pieux en apparen-ce mais diabolique dans ses actes et sescritiques s’étendaient de la même ma-nière, à toute la société qui respectait levilain et méprisait la personne intègre. Un autre auteur, Ahmed Ben Achour,en l’occurrence, a écrit plusieurs textesnarratifs entre 1950 et 1953 qu’il a pu-bliés dans le journal «El Bassair». Il y dé-crivait les soubresauts de la sociétéautochtone et la pérennité des traditionsqui bloquaient son évolution, surtoutcelles se rapportant aux questions ma-trimoniales et familiales, et par consé-quent, les différences sociales qui s’y rat-tachaient. Il avait, à juste titre, tenté undépassement les formes d’écriture ar-chaïques et traditionnelles en publiantdes nouvelles telles que «Voleurs et lâ-ches», «Tu mérites», «Le jour du cessez-le-feu», «Je ne quitte pas l’Algérie». En-core que les pélerins à La Mecque et dontle voyage leur a été payé par l’adminis-tration coloniale, n’ont pas échappé à sacritique. Le discours moralisateur con-tre l’occidentalisation, à la française, estévident, il croyait fermement dans sanouvelle «Dans le train» que l’enseigne-

ment et l’apprentissage seraient les ga-rants de l’émancipation du peuple etconcrétisaient les premiers pas vers l’in-dépendance. La condamnation des per-sonnes qui ont participé aux électionsdu Parlement est aussi présente dans sanouvelle «Dans un mariage». Dans le même sens, Abou El KacemSaadallah a semblablement traité desaspects esthétiques dans l’introductionde sa nouvelle «La palme verte» (1954).Pour cet auteur, «la nouvelle algérienneétait pauvre en terme de constructionnarrative, ce qui empêchait ceux qui fontdes recherches sur cette littérature de sai-sir la nature sociale dans laquelle baignela nation» (Benguina : P. 179). Ces ob-servations sur l’état de la nouvelle, com-me forme d’écriture, confirmaient, untant soit peu, que certains auteurs algé-riens de l’époque ont pris conscience del’importance du genre et de ces aspectsles plus saillants. Ce qui laisse supposerque la nouvelle «La palme verte» deSaadallah est un indice clair et originaldans le parcours de la nouvelle algérien-ne, surtout « dans son évolution de laforme du récit de l’essai narratif vers laforme accomplie de la nouvelle sur leplan artistique, ce qui se vérifiait à tra-vers son action, ses personnages et sastructure, puis à travers sa langue et sonstyle, en dépit de quelques insuffisances,tout à fait logiques en ce moment de l’ins-titution artistique du genre » (Bengui-na : p. 185).

Avant de se consacrer à l’écriture del’Histore, tout au début de sa car-

rière de lettré, Saadallah était poète etnouvelliste, seulement il n’a écrit qu’uneseule nouvelle publiée en trois parties,dans la deuxième version de la revue «ElBassair». Il s’agit, en fait, de l’histoired’un jeune étudiant qui a obtenu ses di-plômes à la mosquée Zeitouna (Tunis).Accueilli, à son retour au village «Guem-mar» comme un héros, il devrait choisirentre enseigner ou diriger la prière col-lective à la mosquée, il devrait encore semarier. Mais ne pouvant avoir une en-trée d’argent suffisante, il ne pouvait con-voler en noces, alors il tomba malade,sa mère ramena chez elle une vieille fem-me qui pratiquait le charlatanisme, quitout en murmurant des paroles inaudi-bles, lui entourait le coup d’une feuilledu palmier verte, et demanda à sa ma-man de la laisser sécher pour que l’en-fant lui obéisse dans tout ce qu’elle en-treprenait pour son avenir. Mais on constate que jusqu’à 1958, lanouvelle n’a pas soulevé la question dela guerre de Libération, «comme si lesauteurs étaient indifférents à ce grandévénement, c’est un grand tournant,puisque une flopée de nouvelles a étépubliée» (Adib Bamia: p. 328), le pessi-misme était omniprésent devant la per-sistance du sous-développement et dumanque d’enthousiasme de la sociétéenvers le changement culturel et politi-que. Puis petit à petit, l’intérêt pour laguerre de Libération devenait évident etouvrait de nouvelles perspectives politi-ques. Ce qui fait dire qu’à partir de cettedate, à savoir 1958, la nouvelle a abor-dé les aspects relevant de la guerre deLibération, même si le niveau esthétiqueet stylistique de ces écrits n’était pas à lahauteur, car la description était élémen-taire, plus proche du reportage journa-listique et du témoignage que de l’écri-ture littéraire (Adib Bamia: p.328). Lesauteurs insistaient sur la véracité des évé-nements et des faits racontés, la fictionétait occultée au profit du réalisme des-criptif qui primait dans tous les momentsde l’action, reprendre les événementsavec une grande fidélité. Finalement un nombre importantd’auteurs dont, Abdallah Rekibi, Z’HourOunissi, Mohamed Salah Seddik, AbouEl Aid Doudou (1934-2004) vont se lan-cer dans l’écriture de la nouvelle. Abdal-lah Rekibi avec sa nouvelle «Le tyranboiteux», qui critique les humains pourleur cupidité, leur hypocrisie et leur tra-hison, pareillement pour «Ames revol-tées», et identiquement «Le berger et lesrisques de la route» (1962). Abou El AidDoudou avec «La nouvelle aurore»(1957) dans la revue tunisienne (El Fikr)«La pensée», Tahar Ouettar « Fumée demon cœur», Abdelhamid Benhadouga«Ombres algériennes», El Bahi Foudala«L’heure est venue», et Z’Hour Ounissi«De l’autre côté du rivage». Ces nouvel-les ont bénéficié de publications dans desrevues algériennes, tunisiennes et égyp-

tiennes, ce qui leur a permis d’avoir unegrande visibilité. La thématique de laguerre de Libération devenait dominantedans les nouvelles de Abou El Aid Dou-dou, celle intitulée «La nouvelle auro-re», relatait l’histoire d’un couple quiavait rejoint les rangs des combattants,enveloppée dans une atmosphère ro-mantique et sentimentale, est un exem-ple de la littérature engagée. Dans lesdifférents recueils de nouvelles de cetauteur on y décèle le profond engage-ment politique, et l’hymne à la femme.Celle qui encourage son fils ou son marià intégrer les rangs des combattants, «Lamère de l’héros» est une louange à lamère qui demande à son fils de quitterla France afin de rejoindre les maquis,également «Nassima est tombée auchamp d’honneur » où deux filles quiont choisi le combat libérateur aux avan-tages du mariage. Les écrits de Abou ElAid Doudou, de Reda Houhou, de AbouEl Kacem Saadallah, de Tahar Ouettar,et de bien d’autres vont «constituer l’ins-titution sérieuse et fiable de l’art narratifen Algérie à partir des années 1950 ceteffort va se poursuivre vers le début desannées 1960» (Benguina: p. 180). Alors thématiques vont changer pard’autres où seraient abordées le rôle dela femme dans la guerre de Libération,le sort des traîtres, la guerilla urbaine,glorification des maquisards. MohamedSalah Seddik, dans sa nouvelle «Vivel’Algérie» célèbre l’héroïsme des résis-tants en les considérants comme des per-sonnages hors du commun. Mais con-trairement à Salah Seddik qui les a my-thifiés, Abdallah Rekibi introduit dansson récit «Un cri dans la nuit», la dimen-sion humaine des maquisards, dont lapassion qui était une autre dimensiondans le parcours des combattants. Parexemple le récit «L’homme et la monta-gne», où un combattant est tombé amou-reux de l’infirmière qui accompagnait legroupe des résistants au maquis.

Les civils ont eu leur de part d’épreu-ves calamiteuses, la répression de

l’armée française, les bombardements etles agressions physiques, ce qui ressortdans les nouvelles de Tahar Ouettar«Noua», et Benhadouga «Le voyageur».Les tragédies causées par l’OrganisationArmée Secrète (O.A.S) sont décrits parOunissi dans sa nouvelle «Le youyou desmillions», mais en dépit de la cruauté despratiques coloniales, on peut remarquerqu’une partie des nouvelles seulement«a pu attirer l’attention du lecteur, car ellea échoué à dégager l’élément adéquatpour mettre en exergue l’athmosphèredramatique» (Adib Bamia: p. 333.). Les écrits de Reda Houhou, Abou ElKacem Saadallah, de Tahar Ouettar,Abou El Aid Doudou et de bien d’autresvont constituer l’institution sérieuse etfiable de l’art narratif en Algérie à partirdes années 1950 et se poursuivra versle début des années 1960 (Benguina: p.180). A cette époque là, et en plus desplumes citées plus haut d’autres auteursvont émerger, par exemple El DjounidiKhalifa, Hanafi Benaissa, Othmane Saa-di, Fadhil El Messaoudi et El Bahi Foudala.Toutefois les plus importants nouvellistes decette période étaient Ouettar et Benhadou-ga, le premier dans son recueil «Fumée demon cœur» et le deuxième dans son pre-mier recueil de nouvelles «Les septrayons», ils critiquaient les traditions,surtout la question de la passion amou-reuse et la nécessité de réformer les men-talités et porter un nouveau regard sur cesproblèmes qui sont primordiaux, l’instruc-tion des filles et leur inscription à l’école étaitégalement un sujet important. Ces deuxauteurs, de par leur engagement sansfaille, vont s’inscrire dans la trajectoirede la guerre de Libération en y appor-tant, de par leurs écrits, un témoignageaccablant sur les affres de la guerre etdes actes héroïques des combattants.

LITTÉRATURE DU VOYAGE,UN GENRE MINEURLa littérature de voyage était con-nue en Algérie depuis le début duXIXe siècle et même bien avant,

même s’il a enduré un reflux durant lespremières trente années du XXe siècle,il sera relancé à partir des années trente,à travers les écrits de Abdelhamid IbnBadis et de Ahmed Toufik El Madani. Le premier voyage d’Ibn Badis de1937 en Tunisie, publié dans le journal‘Echiheb’, était un récit d’ordre culturelet politique, dont l’objectif était de ma-

térialiser l’Union des pays du Maghreb.Par contre le voyage de Toufik El Mada-ni était plus accompli (1955-1961), entant que membre de l’A.O.M.A, puis entant que ministre de la Culture au seindu GPRA, il a joué grand rôle pour ex-pliquer aux dirigeants arabes, la portéede la lutte du peuple algérien.

Le soutien à la révolution se différen- ciait d’un pays arabe à un autre,

d’un dirigeant à un autre, pourtant lespopulations arabes étaient acquises in-contestablement à la lutte du peuple al-gérien. Dans son ouvrage «Une vie delutte», il décrivait dans un style littérairechâtié sa tournée au Maroc au sein d’unedélégation de l’AOMA, pour féliciter leRoi Mohamed V qui a retrouvé son paysaprès un long exil. Son deuxième voya-ge était au Caire (1956) au profit du FLN,un voyage politique compliqué au dé-but à cause des contraintes administra-tives françaises, puis des conflits latentsau sein de la délégation algérienne auCaire. D’autres voyages vont suivre enLibye, en Syrie, en Irak, au Liban, auKoweit, en Arabie Saoudite, en Jorda-nie. L’auteur était très critique envers lespouvoirs du Monde arabe qui étaient, àl’époque soumis au diktat des Occiden-taux mais très élogieux envers la posi-tion de la Syrie, du Koweit de l’ArabieSaoudite et de la Jordanie qui soute-naient la guerre de Libération. D’autresvoyages vont suivre à partir de 1959, cequi a poussé l’auteur à y introduire, ungrand titre «Le grand voyage dans leMonde arabe» qui est en fait un dépla-cement officiel pour remercier les paysarabes pour leur soutien à la guerre deLibération et leur reconnaissance rapi-de du GPRA (Libye, Arabie Saoudite,Irak, Koweit, Liban, Egypte, Soudan,Jordanie, qu’il a conclu en affirmant queson succès «était extraordinaire, un suc-cès que je considère comme un pas im-portant pour faire connaître davantagela lutte de l’Algérie et lui obtenir un trèsgrand soutien politique et financier (Be-bguina: p. 152).

Conclusion:La littérature de langue arabe, a pu sur-monter toutes les entraves, en s’impo-sant dès les années 1920 dans le paysa-ge culturel de l’époque, la création despartis nationalistes (E.N.A et A.O.M.A),les clubs culturels, l’enseignement de lalangue arabe, les contacts avec les let-trés du Moyen-Orient et du Maghreb etla presse avaient autorisé l’éclosion decette littérature qui va se greffer, graduel-lement, sur toutes les luttes du peuplealgérien, de son imaginaire culturel et deson combat pour retrouver sa liberté etson indépendance, durant toute la guerrede Libération 1954-1962. L’indépendan-ce, une fois acquise, les pouvoirs publicsvont procéder à la mise en oeuvre desréformes, dans le but de «récupérer»l’identité nationale mutilée, en encoura-geant l’arabisation des secteurs de l’en-seignement, de la culture et de la presse. Cela a propulsé plusieurs écrivains delangue arabe, tels que Tahar Ouettar,Abdelhamid Benhadouga, AbdelmalekMortad et bien d’autres générations, telsMerzach Bagtache, Djillali Khellas, Ha-bib Sayah, Zaoui Amine, Laredj Wassi-ni, Rabéa Djalti, Zineb Laouedj, AzrajOmar, Ahmed Hamdi, Mohamed Mef-flah, Abdelali Rezagui, et bien d’autres,plus nombreux, qui ont contribué dans lesannées 1970 et 1980 à l’écriture d’une litté-rature moderne et engagée, en s’inscrivantdans les efforts de reconstruction politi-que et culturelle de la Nation.

*Professeur à l’Université Ahmed

Benbella, Oran 1/CRASC

Ouvrages de référence

-1- ADIB BAMIA (Aida) :L’évolution de lalittérature narrative en Algérie, 1925-1967,

traduit de l’anglais vers la langue arabe parMohamed Saker, Office des Publications

Universitaires, Alger, 1982.

-2- BENGUINA (Omar): Sur la littératurealgérienne moderne: Histoire, genres,

problèmes et auteurs, Office des PublicationsUniversitaires, Alger, 1995. (En langue

arabe).

-3- CHEURFI (Achour): Ecrivains algériens,Editions Casbah, Alger, 2004.

-4- MORTAD (Abdelmalek): Trajectoire del’écriture narrative en Algérie durant la

colonisation française: https://

ouvrages.crasc.dz › index.php-5- SAADALLAH (Abou El Kacem): Etudes

sur la littérature algérienne moderne,Editions Er-Rayd Lil-El-Kitab, Alger,

cinquième édition, 2007. (En langue arabe).

Suite et fin

Page 18: Le Quotidien

18 SOCIÉTÉLe Quotidien d'Oran

Lundi 06 septembre 2021

L’OMS a officialisé sa surveillance ac

crue du variant Mu du Covid-19,

apparu en Colombie. Et depuis lundi,

une controverse agite les experts autour

d’un variant circulant essentiellement en

Afrique du Sud, le C.1.2. Mais institutions

sanitaires et scient i f iques rappel lent

pour l’heure qu’il n’y a pas lieu de s’inquié-

ter outre-mesure de ces nouvelles déclinai-

sons du virus.

Océan noir, nouvel album des aventures

de Corto Maltese, sort en librairies. L’occa-

sion de se souvenir que l’ultime aventure du

marin maltais signée de la main de son géni-

teur Hugo Pratt s’intitulait Mû, un nom ren-

voyant à la légende d’un continent aussi en-

glouti qu’inconnu.

Un continent inconnu, c’est bien ce qu’in-

carne ce caractère grec pour la communau-

té scientifique, qui l’utilise désormais pour

désigner un nouveau variant du Covid-19,

apparu en Colombie et circulant en Amé-

rique du sud. l’Organisation Mondiale de

la Santé l’a même caractérisé de «variant

à suivre» à l’occasion de son dernier bulle-

tin épidémiologique hebdomadaire. De sur-

croît, ces derniers jours, il se retrouve ré-

gulièrement associé dans la presse à une

autre déclinaison du virus, d’origine sud-

africaine celle-ci: C.1.2.

Cette double percée médiatique de deux

mutations supplémentaires du virus, alors

même que le variant Delta n’en a pas ter-

miné avec sa propagation planétaire, a de

quoi inquiéter sur le papier. Sauf que la

communauté scientifique met en garde

contre toute hystérie et souligne même que

si ces variants impliquent études et sur-

veillance, ils ne justifient pas d’inquiétude

particulière à ce stade.

MU, UN VARIANT À SUIVRE MAISAU RARE SÉQUENÇAGE

Il convient donc de faire la lumière sur ceque l’on sait, pour l’heure, de ces deux va-riants. C’est sur Mu que pèsent les élémentsles plus concrets. L’OMS a en effet officialisé,dans la nuit de mardi à mercredi, sa sur-veillance accrue de cette énième reformula-tion de la pandémie, évoquant un nouveau«variant à suivre» dans sa communicationhebdomadaire.

«Nouveau variant», si on veut. En effet, ilest apparu en Colombie dès janvier dernier.Il a toutefois déjà voyagé. Sur Twitter mardi,Maria Van Kerkhove, directrice de l’équipetechnique de l’OMS dévolue au suivi duCovid-19, a ainsi évoqué 4500 séquençages,en provenance de 39 pays.

Mais sa réalité demeure avant tout sud-américaine: sa prévalence est ainsi de 39%en Colombie, et de 13% en Equateur, en«augmentation constante» selon l’OMS.Santé Publique France, citée ici par L’Ex-press, a même évoqué 105 cas hexagonaux

Covid-19

«Mu», un autre variant ?

à la date du 25 août. Toutefois, Maria VanKerkhove le dit elle-même: les 4500 séquen-çages observés pour Mu représentent moinsde 0,1% des cas mondiaux séquencés. Deplus, si l’OMS a appuyé la bascule de Muparmi le groupe des «variants à suivre» surun «risque d’échappement immunitaire» -entendre la possibilité d’une plus grande ré-sistance aux vaccins - l’instance sanitaire con-trebalance aussitôt cette menace toute hy-pothétique en expliquant que des études sup-plémentaires restent à mener sur le sujet pourl’établir ou l’écarter.

«On a un variant Mu qui semble très con-tagieux, c’est pour ça que l’incidence aug-mente, et que l’OMS surveille ça de trèsprès. Mais je pense que c’est beaucoup troptôt pour savoir si ce variant Mu aura lemême impact que Delta. Mais il y aurad’autres variants! C’est pour ça qu’il fautraisonner en termes de vaccination com-me pour toute pandémie, c’est-à-dire auniveau mondial», a commenté Jean-PaulOrtiz, président de la Confédération dessyndicats médicaux français.

HYSTÉRIE AUTOUR DE C.1.2

Aussi peu réjouissant que soit la surve-nue d’un variant du virus, Mu fait donc fi-gure d’événement logique dans le coursd’une pandémie qui, se prolongeant dans

le temps, passe naturellement de mutationen mutation. Si l’équation est la mêmepour C.1.2, l’hystérie qui l’entoure esttoute autre. Tout a commencé lundi parun tweet publié par l’épidémiologisteaméricain Eric Teigl-Ding. «NOUVEAUVARIANT - Un nouveau variant du Co-vid-19 vient d’être identifié en Afriquedu Sud et plusieurs pays, menaçantd’être plus infectieux et d’échapper auxvaccins. C.1.2 a aussi un rythme de mu-tation près de ‘deux fois plus rapide’ quele celui présenté par les autres variants»,a-t-il d’abord tempêté, enchaînant, de ma-nière toujours aussi tonitruante:

«Cette étude est une prépublication del’Institut national d’Afrique du Sud pour lesmaladies infectieuses. Le nouveau variant a‘muté substantiellement’ et est désormaisséparé du virus originel par davantage demutations que n’importe quel autre!»

Il fait en fait référence aux travaux rédigéspar des chercheurs de la Plateforme pour larecherche, l’innovation et le séquençage duKwazulu-Natal (KRISP). Comme le note icile Huffington Post, ceux-ci mentionnent bienau sujet de C.1.2 une cadence de mutation«1,7 fois plus rapide que le rythme global»suivi par les autres variants. Plusieurs élémentsobligent toutefois à la prudence. Dans un pre-mier temps, le statut de prépublication del’étude, remarquée par l’épidémiologiste amé-

ricain à la volée, qui souligne que celle-ci n’estpas encore «publiée». Outre le plaisir de cettelapalissade, il signifie donc que celle-ci n’a pasété encore été revue par ses pairs, et n’est doncpas validée par la communauté scientifique.

UN DES RÉDACTEURSDE L’ÉTUDE APPELLE À GARDER

LA TÊTE FROIDE

Surtout, Tulio de Oliveira, l’un des rédacteursde l’étude, a lui-même répondu à la contro-verse naissante, appelant à garder la tête froi-de face à ces résultats très préliminaires, ta-clant la posture «non factuelle» d’Eric Teigl-Ding. «Selon les données sud-africaines,C.1.2 s’en tient à une faible prévalence (del’ordre de 2 à 3%) et a été détecté danshuit à neuf provinces. Une fois ces résul-tats partagés, il ne s’agit pas de provoquerune panique mais de permettre à la scien-ce de nourrir la réponse. (...) Un autre faitnon-scientifique est de dire que C.1.2 évo-lue deux fois plus rapidement. Comparezavec les autres variants, et remarquez, s’ilvous plaît, que la plupart des variants récentsprésentent normalement un nombre supé-rieur de mutations (justement parce qu’ilssont récents!) et qu’un nombre supérieur demutations autour de la protéine Spike n’estpas forcément pour le pire, comme le mon-tre l’exemple de Delta», a-t-il posté.

15,2 millions de personnes seraient mortes à cause du Covid-19

Décompte. 15,2 millions de personnes seraient mortes à cause du Covid-19, selon

The Economist.L’hebdomadaire britannique a rassemblé les chif-

fres de surmortalité mondiaux depuis janvier 2020.Résultat, la planète aurait enregistré plus de 15 mil-lions de morts que ce qui était normalement atten-du. Soit presque quatre fois plus que ce que disentles chiffres officiels des décès liés à la pandémie deCovid-19. «Combien de personnes sont mortes àcause du Covid-19 ? La réponse dépend à la foisdes données disponibles et de la façon dont ondéfinit ‘à cause’».

Voilà comment The Economist introduit son ar-ticle et sa démarche pour effectuer un décomptedes décès réellement causés par la pandémie dansle monde. Un décompte qui donne un effroyablerésultat. Le nombre de morts liées à la pandémieserait, selon les données réunies par l’hebdoma-daire britannique, de 15,2 millions, contre 4,6 mil-lions selon les données officielles.

De fait, The Economist n’a pas compté les dé-cès déclarés par les États comme consécutifs auCovid-19, mais la surmortalité mondiale depuisjanvier 2020. Pourquoi ? D’abord parce quebeaucoup de personnes infectées par le SARS-CoV-2 n’ont jamais été testées, et n’entrent pasdans les données officielles, mais aussi parce quecertains décès attribués au Covid-19 auraientsans doute eu lieu sur cette même période, pan-démie ou non. Par ailleurs, certains décès ontsans doute été évités, comme ceux liés aux acci-dents de la route, aux épidémies de grippe ou àla pollution. Et d’autres induits : notamment pourles personnes qui sont mortes d’autres causes, fau-te de n’avoir pu accéder aux soins adéquats tantles hôpitaux étaient surchargés.

Ce sont tous ces écarts que mesure la surmorta-lité, c’est-à-dire la différence entre le nombre demorts réels et le nombre de morts attendus sur unepériode donnée (sur la base de la moyenne desannées précédentes.

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19SOCIÉTÉLe Quotidien d'Oran

Lundi 06 septembre 2021

Les peuples autochtones fontleur entrée cette annéedans l’Union internationa-

le pour la conservation de la na-ture (UICN) comme membres depleins droits, avec leurs exigen-ces, mais aussi leurs doutes etleur défiance.

Relmu Namku est une indigènemapuche argentine, jugée en 2015pour s’être opposée à la police afind’empêcher l’exploitation d’un gi-sement pétrolifère, avant d’êtrejugée non coupable. Malgré les dif-ficultés liées à la pandémie duCovid-19, elle a pu voyager jus-qu’à Marseille où se tient le con-grès mondial de l’UICN, avec unobjectif clair. «Nous critiquons sé-vèrement la façon dont la préser-vation de la nature a été gérée pen-dant toutes ces années», explique-t-elle à l’AFP. «Historiquement, lesaires protégées ont été créées à tra-vers l’usurpation des territoires descommunautés» autochtones.

Etre membre de l’UICN, avecun droit de vote, «peut servir àfaire pression sur nos gouverne-ments», ajoute Relmu Namku.

Sa position n’est pas partagéepar tous: les Navajos aux Etats-Unis ont ainsi décidé en 2019d’acheter les mines de charbonexploitées pendant des décenniespar des sociétés, sur leurs terresen Utah, en dépit des conséquen-

Kinshasa a renoué cette annéeavec ses «performeurs» costumés

de canettes, lanières de chambresà air, morceaux de miroirs et autresmatériaux récupérés dans les pou-belles, pour une 5e édition du fes-tival «KinAct», qui veut sensibiliserla population à l’environnementautant qu’à l’art.

Un défilé dans les rues poussiéreu-ses et jonchées de détritus du quar-tier populaire de Makala, dans le sudde la tentaculaire capitale congolai-se, a clôturé samedi ces «rencontresinternationales», en mode réduit pourcause de Covid-19. L’an dernier, el-les avaient été annulées du fait de lapandémie. Eddy Ekete, artiste plas-ticien congolais de 43 ans, qui parta-ge son temps entre la France et Kins-hasa, est l’initiateur de KinAct, le pré-curseur, célèbre pour ses costumesconstitués de centaines de canettesvides de sodas en tous genres.

Il a réalisé son premier exemplaireil y a 13 ou 14 ans, dit-il à l’AFP, avantque lui-même, avec sa stature debasketteur, n’enfile l’impressionnantcostum e pour la parade finale dansla rue principale du quartier, en fileindienne dans la circulation chaoti-que des motos-taxis et minibus bon-dés. «Nous voulons amener les artsdans les rues, chez les habitants, aumarché...», explique l’ancien élèvedes Beaux-Arts de Kinshasa. «Parleraussi des déchets» qui, rappelle l’ar-tiste, «sont des déchets importés». Etenseigner, aux enfants surtout, à «re-garder la poubelle», à se dire que «sije récupère un objet je peux le ren-dre un peu utile». L’homme caout-chouc, par exemple, en morceaux depneus et chambres à air, rappelle laculture coloniale et brutale de l’hé-véa au Congo, mais trouve aussi saplace dans la parade d’une vingtai-ne de costumes parce qu’il est trèsnoir. «C’est le côté crade de Kinsha-sa», estime Eddy.

«TOUT SE TRANSFORME»

«Kinshasa est sale, très sale, et ça faitlongtemps», appuie Patrick Kitete,

Douze personnes, dont des enfants, ont trouvé la mort, et

34 autres ont été blessées, dansle renversement d’un bus sur uneautoroute à l’est du pays, a rap-porté dans la nuit de samedi à di-manche l’agence de presse

RDCongo

Les poubelles inspirent les

«performeurs» de Kinshasa

pour qui ce festival doit amener às’interroger «sur ce qu’on fait avecces déchets». Lui exprime son artavec des «miroirs brisés, parce quel’Afrique est brisée».

Il endosse un costume appelé «mi-roir guerrier», avec casque et ma-chettes. Mais il a aussi confectionnéun superbe «miroir sapeur», du nomde ces Congolais fondus de beauxhabits se réclamant de la «société desambianceurs et des personnes élé-gantes».

Des cris d’admiration saluent l’ap-parition des deux hommes-miroirslorsqu’ils sortent de la cour de lamaison servant de loge aux artistes.Celle de l’homme en fibres de noixde coco fait un peu peur à la nuéed’enfants massés devant le portail.Les costumes en plumes des «enfantspoulets» les amusent.

Tous s’agglutinent autour des per-formeurs, les suivent en riant, enchantant, au son d’une musiquejouée elle aussi sur de drôles d’ins-truments nés des poubelles: unebatterie en bidons en plastique etcouvercles de casseroles, une sor-te de xylophone dont la caisse derésonance est un réservoir à essen-ce de moto. Les adultes non plusn’en reviennent pas, se demandentqui sont ces drôles de personnages.Sous son parasol troué, Gisèle, mar-chande de petits pains, ne sait pastrop mais trouve que «c’est très bien»,cette animation dans un quartier quin’en a guère.

«KinAct 5» aura duré trois semai-nes, avec une équipe qui espèrepouvoir voir plus grand l’annéeprochaine. En attendant, les artis-tes vont continuer à se retrouverdans leur QG «Ndaku Ya La vie estbelle» de Matonge, autre quartierpopulaire de Kinshasa réputé poursa musique et ses bars.

Des costumes y sont exposés,composés de tongs, de coques de té-léphones portables, fils électriques,bouchons ou paquets de cigarettes.Une inscription sur un mur accueilleles visiteurs: «Rien ne se perd, rienne se crée, tout se transforme».

Les peuples autochtones rejoignent l’Union internationale

pour la conservation de la nature

Entre exigence et méfiance

ces environnementales possibles.L’UICN rassemble des Etats, des

agences gouvernementales, desONG internationales et nationa-les, des agences de développe-ment économique, des entrepri-ses. Elle est forte de plus de1.400 membres, appuyés par denombreux experts. Ses avis etmotions votées par ses membrestous les quatre ans font donc ré-férence dans le monde de la pro-tection de la nature.

«NOUS SOMMESDES PEUPLES»

L’entrée des peuples autochto-nes est le résultat d’un long pro-cessus semé d’embûches, selondes sources intérieures et extérieu-res à l’organisation.

«Ils nous ont invités (pendantdes années), mais les peuples in-digènes ne se considèrent pascomme des organisations de pro-tection de la nature», raconte àl’AFP Victoria Tauli-Corpuz, an-cienne rapporteure spéciale sur lesdroits des peuples autochtones àl’ONU. «Nous sommes des na-tions, nous sommes des peuples»,s’exclame cette responsableautochtone philippine. «De plus,les droits d’entrée sont tellementélevés pour nous. D’où pensent-ils que les p euples autochtones

tirent leur argent?». Les cotisationsà l’UICN varient de 300 francssuisses (276 euros) jusqu’à 20.000francs suisses (18.500 euros) an-nuellement, selon des critères pré-cis, notamment de revenus.

«Depuis les années 1980, desgroupes autochtones ont étémembres de l’UICN, les Inuits ontfait partie des premiers», se sou-vient Enrique Lahmann, respon-sable de l’organisation du congrèsà Marseille.

Mais ils ne possédaient pas dedroit de vote. Et la discussion surle sujet a duré des années, dis-crètement, jusqu’à ce que soitdécidé de leur donner une caté-gorie propre au sein des mem-bres de l’UICN.

DÉFIANCE MUTUELLE

Les peuples autochtones aurontleur propre voix. Mais au momentde voter, ils formeront partie ducollège des organisations non gou-vernementales.

A cause du Covid, à peine unevingtaine d’activistes autochtonesont pu venir à Marseille. Avec lavolonté de se faire entendre.

Leur demande principale? Que80% de l’Amazonie soit protégéed’ici 2025. Leur raisonnement estsimple: «La moitié des arbres,80% de la biodiversité» du globe,se trouve dans des territoiresautochtones, rappelle Peter Selig-mann, un Américain qui après desannées de militantisme a créé sapropre organisation, Nia Tero(Notre Terre) avec des indigènesau conseil d’administration.

«Cela n’a pas de sens que desconsultants, des entreprises, vien-nent enseigner aux indigènes cequ’ils doivent faire pour protéger(la nature), c’est ce que nous fai-sons depuis toujours», argumen-te José Gregorio Diaz Mirabal, dela Coordination des organisationsindigènes du bassin amazonien.

Le chemin est encore long pourrapprocher le monde de la pro-tection de la nature, éminemmentscientifique, et celui des indigènes,traditionnel, et éliminer peu à peules défiances mutuelles.

Il y a «une réticence des com-munautés à partager leurs con-naissances et une réticence aussides scientifiques (...) à cause dela fiabilité» des savoirs tradition-nels, constate Aissatou Dicko, re-présentant indigène du BurkinaFaso. «En Afrique nous avonsplein de tabous».

Egypte : 12 morts

dans le renversement d’un bus

MENA, citant une source respon-sable au service des secours.

«Le bilan des morts de l’acci-dent de bus survenu sur la routereliant le Caire au gouvernorat deSuez a atteint 12 morts, dont desenfants, et 34 blessés», a affirmé

la source responsable. Un bilanpréliminaire rendu public parMENA faisait état de 7 morts et30 blessés. Le bus avec plusieursfamilles à bord était sur le cheminde retour au Caire après une ex-cursion touristique.

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20 SOCIÉTÉLe Quotidien d'Oran

Lundi 06 septembre 2021

A quelques kilomètres des orsde la Maison Blanche, unélu de Washington dispose

lui aussi de son bureau, quoiquepas exactement ovale: au nom desa circonscription, Joel Caston of-ficie depuis sa cellule de prison.

Incarcéré pour un meurtre qu’ila commis quand il était adoles-cent, cet homme de 45 ans estdevenu cet été le premier détenude la capitale américaine à décro-cher un mandat d’élu.

Tous les matins avant l’aube,Joel Caston se réveille pour révi-ser, faire un peu de sport, et pas-ser un coup de fil à sa mère, cellequ’il appelle sa «reine». Puis, com-me n’importe quel élu, il passe sajournée à tenter de résoudre lesproblèmes de sa circonscription -dont sa prison fait partie.

En tant qu’élu de son conseil dequartier, Joel Caston n’est pasexactement membre du panthéonpolitique qu’est Washington - maisil se targue d’avoir une influenceconcrète dans le quotidien de tout

Rogner sur la nourriture, piocherdans l’épargne retraite, ou même

quitter définitivement le marché dutravail: des choix difficiles attendentdes millions d’Américains qui, à par-tir de lundi, n’auront plus droit auchômage, en pleine vague du variantDelta. «Je ne sais absolument pascomment nous allons survivre, avecle seul salaire de ma fille», s’inquièteDeborah Lee, infirmière préleveuseen laboratoire, au chômage. Elle vitdans l’Arizona avec sa fille et ses troispetites-filles. Le 6 septembre expireaux Etats-Unis un dispositif en pla-ce depuis le printemps 2020, quipermettait à un plus grand nombrede personnes sans emploi, par exem-ple également des travailleurs indé-pendants, de toucher des indemni-tés plus élevées, et surtout pendantune durée plus longue.

Fin mars 2020, la pandémie avaitdétruit 20 millions d’emplois en quel-ques semaines. Le Congrès et l’ad-ministration Trump avaient alors misen place ces mesures, que Joe Bi-den avait prolongées une dernièrefois peu après son arrivée à la Mai-son Blanche.

Elles expirent alors que de nom-breux Américains n’ont pas travaillédepuis un an et demi.

Ces aides ont permis aux Etats-Unis d’éviter de sombrer dans unecrise économique et sociale encoreplus profonde. Mais elles ont été ac-cusées, ces derniers mois, de décou-rager le retour au travail, au momentoù les employeurs, eux, ne parvien-nent pas à embaucher autant quenécessaire, notamment pour les em-plois les moins bien payés.

7,5 MILLIONS

Les économistes ne s’attendentpas à ce que cela fasse revenir leplein emploi en un clin d’oeil, maisen l’absence d’allocations, les chô-meurs seront incontestablement souspression. Andrew Stettner, du cen-tre de réflexion progressiste The Cen-tury Foundation, évalue à 7,5 mil-lions le nombre de personnes con-cernées. Mais il estime que «cet évé-nement va être sous-estimé».

«C’est une sorte de crise silencieu-se», poursuit-il.

Ces allocations chômage supplé-mentaires ont déjà été réduites ousupprimées de manière anticipéedans la moitié des Etats du pays, sansattendre la date butoir du 6 septem-bre. Une étude menée par des cher-cheurs américains et canadiens, pu-bliée le mois dernier, n’a cependantmis en lumière qu’une timide aug-

Elu à Washington

Un détenu fait de la politiquedepuis sa cellule

un chacun. «Je parle au nom detoutes les personnes incarcéréessur la planète», assure-t-il àl’AFP dans une interview don-née depuis son bureau de fortu-ne dans sa cellule.

L’homme à la chemise rose plai-de pour que les prisonniers se po-sitionnent comme des atouts plu-tôt que des handicaps pour leurcommunauté.

Joel Caston, qui a grandi àWashington, a écopé d’une peinede prison à vie pour le meurtre ily a 27 ans d’un homme de 18 ansdans le parking d’un restaurantchinois, dans un quartier pauvrede la capitale.

Depuis, assure-t-il, un régimestrict constitué de lectures de laBible, de sessions de yoga et decours d’économie lui ont permisde reprendre sa vie en main.

Le détenu parle désormais cinqlangues, dont l’arabe et le chinoiset a écrit une série de livres sur lafinance. L’homme dit s’inspirer del’autobiographie de Nelson Man-

dela, qui comme lui a passé 27ans en prison.

«J’ai commencé à prendre pourmodèle le comportement de Man-dela. Il n’a jamais craqué face àson environnement», confie Cas-ton, qui a déjà purgé sa peinedans 16 prisons différentes avantde revenir à Washington en 2016.

Deux ans plus tard, celui quecertains surnomment «Obama» enréférence à ses qualités de lea-dership, a fondé un système deparrainage, jumelant des jeunesnouvellement incarcérés avec desdétenus plus âgés.

Avec son élect ion cet été, JoelCaston a ajouté une nouvelle cor-de à son arc. Il se rappelle de cematin quand des gardes l’ont sor-ti de son lit pour lui annoncer labonne nouvelle.

«Ils étaient encore plus extati-ques que moi», sourit-il.

PAS DE PORTE À PORTE

Le parcours de M. Caston jus-qu’à ses fonctions a débuté enjuillet 2020, lorsque des élus ontvoté pour rendre légal le droit devote en prison.

Avec des membres du conseilmunicipal de Washington, il a lan-cé un podcast encourageant sespairs à s’engager dans le proces-sus démocratique.

Il a fait campagne via YouTu-be et un manifeste en ligne dif-fusé auprès des électeurs à l’ex-térieur de la prison, notammentles résidents d’un refuge pourfemmes sans abri et d’un im-meuble voisin.

Le plus gros défi que Joel Cas-ton doit relever pour répondre auxappels de sa circonscription coulede source: impossible pour lui dese promener dans le quartier, oufaire du porte-à-porte pour ren-contrer les habitants.

Mais les jeunes prisonniers qu’ilencadre l’ont initié à la technolo-gie afin qu’il puisse rencontrer sesélecteurs par appel vidéo.

Eligible à une libération antici-pée en vertu d’une loi permettantaux détenus condamnés lorsqu’ilsétaient adolescents de demanderune remise de peine, Joel Castonessaie de ne pas trop se projetervers le futur.

«Si mon siège n’a servi qu’à ins-pirer d’autres personnes à s’enga-ger», promet-il, «alors j’ai déjàrempli mon rôle.»

Communiqué

Ooredoo et les Scouts musulmans algériens :

départ d’un convoi solidaire vers les zones sinistréesFidèle à ses valeurs de solidarité et d’entraide,

Ooredoo a lancé en partenariat avec les Scouts Mu-sulmans Algériens une initiative au profit des famillesvictimes des récents incendies.

En effet, un convoi composé de 20 camions con-tenant des produits de première nécessité, des médi-caments et des produits alimentaires a pris le départce Samedi 04 Septembre 2021 depuis le siège deOoredoo à Ouled Fayet à Alger, et cela en directiondes familles vivant dans les 20 camions contenantdes produits de première nécessité, des médicamentset des produits alimentaires

Cette opération solidaire vient concrétiser le dond’Ooredoo de 22 448 340 dinars récemment attri-bué à des acteurs de la société civile pour venir enaide aux victimes des récents incendies ainsi qu’auxmalades du Covid19.

En cette occasion, le Directeur général d’OoredooM. Bassam Al Ibrahim a déclaré : « Ooredoo en saqualité d’entreprise citoyenne se doit de soutenir lesAlgériens en ces temps difficiles et veille a apporterson aide aux familles sinistrées. Avec l’aide de nos

partenaires de la société civile, nous sommes et res-terons pleinement engagés dans les initiatives soli-daires auprès de tous les Algériens et Algériennes. »

Il y a lieu de noter que cette action de solidarité estprévue en deux étapes et qu’un autre convoi seraenvoyé vers les zones sinistrées.

A travers cette action, Ooredoo confirme une foisde plus son engagement à poursuivre ses actions desolidarité au profit de la société Algérienne dans cesmoments difficiles.

«Crise silencieuse» aux Etats-Unis

Des millions de chômeursperdent toute allocation

mentation des embauches et des re-venus dans ces Etats. En revanche,les dépenses des consommateurs,moteur de l’économie américaine, yont chuté de 20%.

Karen Coldwell a envoyé une di-zaine de candidatures par semaine.En vain. Bien qu’âgée de 64 ans,cette habitante de la ville de Delawa-re (Ohio) n’est pas encore prête pourarrêter de travailler. Mais elle redou-te de devoir déjà piocher dans l’épar-gne qu’elle a constituée pour sa re-traite, une fois qu’elle ne toucheraplus le chômage. «Il y a des emplois,mais ils sont mal payés», soupireKaren Coldwell, notant que les ni-veaux de salaire qu’elle évoque cor-respondent à ce qu’elle gagnaitquand elle était jeune et sans expé-rience. En août, 235.000 emploisseulement ont été créés par l’écono-mie américaine, beaucoup moinsque prévu, selon les données pu-bliées vendredi par le départementdu Travail. La route est encore lon-gue pour retrouver le niveau d’avantla pandémie: il manque toujours 5,3millions d’emplois.

«COINCÉE»

Certains ne peuvent tout simple-ment pas retourner travailler, quandbien même les allocations chômageamenées à disparaître sont leur seu-le source de revenus.

C’est le cas de Brooke Ganieany,à The Dalles (Oregon), maman d’unpetit garçon de deux ans. «Je mesens fichue», dit la jeune femme de21 ans. «J’ai l’impression qu’ils fontça pour nous faire +revenir à la réa-lité+, mais ça n’est pas exactementcomme ça qu’ils devraient s’y pren-dre», estime-t-elle.

Les allocations chômage habituel-les, dont la durée varie de 3 à 6 moisenviron selon les Etats, continuerontcertes à être versées. Mais les 300dollars hebdomadaires supplémen-taires versés à tous les chômeurs enplus de leur allocation vont eux dis-paraître. «Je vais devoir réduire lesdépenses de nourriture», souligneainsi Karen Williams, 58 ans, gra-phiste au chômage qui vit en Penn-sylvanie. La fin des allocations sup-plémentaires va réduire de 4,2 mil-liards de dollars par semaine les re-venus des ménages en septembre,relève Gregory Daco, économistepour Oxford Economics.

Cela ne va pas «faire reculer l’éco-nomie américaine», souligne-t-il,mais «les familles à bas revenus etles minorités sont plus susceptiblesd’être pénalisées».

Page 21: Le Quotidien

SOCIÉTÉ 21Le Quotidien d'Oran

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PENSÉELe 26 juillet 2021

M. Mansouri

Mohamed

Directeur Général

de l’Etablisse-

ment Hospitalier

et Universitaire

EHU Oran, 1er Novembre 1954 est

décédé en accomplissant son

devoir de lutte contre le Covid-19.

En ce 40ème jour de sa mort, le

personnel de l’Etablissement a une

pensée profonde pour ce

responsable plein de qualités

professionnelles et humaines. Que

Dieu l’accueille dans son Vaste

Paradis.

La Direction Générale de l’EHU

d’Oran

PENSÉECela fait 24 ans

que tu es parti

dans un monde

meilleur mais il

y a de plus fort

que la mort, notre mémoire est

plus grande que ton absence

puisque tu es toujours vivant

dans nos cœurs.

La famille BENDENIA vous prie

d’avoir une pieuse pensée à

notre père Djillali parti trop tôt à

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(PAUWES) a le plaisir de vous informer du lancement d’appel

d’offres aux experts & consultants de la sécurité sociale.

Le cahier des charges est disponible en téléchargement

libre (gratuit) sur le site de l’Institut :

https://www.pauwes.dz/

Les offres devront être envoyées, au plus tard

le 25 septembre 2021 à 14h sur le courriel :

[email protected]

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Un ancien assistant du

prince Charles a démis

sionné «temporaire-

ment» de son rôle à la tête d’une

fondation créée par le prince de

Galles le temps d’une enquête

sur ses liens avec un homme

d’affaires saoudien.

Michael Fawcett, ancien valet

adjoint de Charles, est soupçon-

né d’avoir usé de son influence

pour aider l’homme d’affaires

saoudien Mahfouz Marei Muba-

rak bin Mahfouz, généreux do-

nateur d’œuvres caritatives liées

à la monarchie britannique, à

obtenir un honneur, rapportent

dimanche le Sunday Times et le

Mail on Sunday.

Selon le Sunday Times, M.

Mahfouz, 51 ans, a été fait com-

mandeur de l’Empire britanni-

que par le prince Charles lors

d’une cérémonie privée à Buc-

kingham Palace en novembre

Sept personnes sont mortes et 20

autres blessées, samedi, dans

l’écroulement du mur d’une église

en construction, à Cankuzo, dans

l’Est du pays, selon une source ad-

ministrative.

«Cet accident s’est produit sur

la colline Kigati, de la commune

de Gisagara», a indiqué Félix

Bukuru, conseiller économique de

l’administrateur.

Un homme d’une vingtaine

d’années a été tué par un

requin dimanche près d’une pla-

ge de l’est de l’Australie, malgré

les tentatives «incroyablement

courageuses» de surfeurs et de

baigneurs pour lui venir en aide,

selon les autorités.

L’attaque a eu lieu vers 11H00

à Emerald Beach, à environ 500

km au nord de Sydney. A leur

arrivée, les secours ont trouvé

plusieurs baigneurs et surfeurs

Un ex-assistant du princeCharles accusé d’avoir uséde son influence pour aider

un homme d’affaires saoudien2016, un événement qui n’avait

pas été publié dans la liste offi-

cielle des engagements royaux.

Bénéficier de telles distinctions

permettait d’appuyer la deman-

de de nationalité britannique du

Saoudien, selon le journal.

Le Sunday Times indique que

M. Mahfouz, qui nie toute faute,

aurait donné de fortes sommes

d’argent à des pr ojet de restau-

ration intéressant particulière-

ment le prince de Galles.

Michael Fawcett a démission-

né de son poste de directeur gé-

néral de The Prince’s Founda-

tion, qu’il occupait depuis 2018,

a indiqué cette fondation créée

par le f i ls aîné de la reine

Elizabeth II.

Samedi, «Michael Fawcett a

proposé de se retirer temporaire-

ment de ses fonctions actives de

directeur général de la Prince’s

Foundation pendant que l’enquê-

te des administrateurs est en

cours», a indiqué Douglas Con-

nell, président de cette fondation.

«The Prince’s Foundation a ac-

cepté cette offre. Michael soutient

pleinement l’enquête en cours et

a confirmé qu’il collaborerait à

l’enquête».

Une porte-parole de la Prin-

ce’s Foundation a aussi décla-

ré que les allégations formulées

contre M. Fawcett étaient pri-

ses «très au sérieux».

M. Fawcett avait commencé à

travaillé pour la famille royale en

1981 en tant que valet de pied

de la reine, gravissant les éche-

lons jusqu’à devenir valet assis-

tant du prince Charles, l’aidant

à se vêtir chaque matin.

En 2003, il avait été innocen-

té d’accusations de mauvaise

conduite financière concernant

la vente de cadeaux faits à la

famille royal.

Un homme tué par un requin en Australieen train d’essayer de sauver la

victime, une tentative «incroya-

blement courageuse dans une si-

tuation très dangereuse», a racon-

té Chris Wilson, un responsable

ambulancier de l’Etat de Nouvel-

le-Galles du Sud.

«Tout le monde sur la plage

était bouleversé ce matin», a-t-il

ajouté. «L’homme a subi une bles-

sure critique au bras, et malgré

les meilleurs efforts des passants,

des secouristes et des autres ser-

vices d’urgence, il n’a pu être

maintenu en vie». La plage et les

eaux environnantes ont été inter-

dites d’accès après l’accident.

Il s’agit de la deuxième atta-

que mortelle par un requin dans

les eaux australiennes cette an-

née, selon la Taronga Conserva-

tion Society, une agence gouver-

nementale de protection de la

faune. En 2020, 26 attaques de

requin avaient eu lieu dans le

pays, dont deux mortelles

Burundi : sept mortsdans l’écroulement

d’une église en construction

Selon lui, un grand nombre de

blessés ont été tirées des décom-

bres avec l’aide de l’unité de la

Croix-Rouge basée à Cankuzo, à

plus de 200 km de Bujumbura, la

capitale économique.

«Elles ont par après été évacuées

vers les hôpitaux environnants. Cer-

taines sont dans un état grave», a-

t-il souligné, faisant état d’une en-

quête en cours

Page 22: Le Quotidien

TÉLÉVISION22Le Quotidien d'Oran

Lundi 06 septembre 2021

10.00 Les feuxde l’amour11.00 Les douzecoups de midi12.00 Journal12.40 Petits platsen équilibre12.45 Météo12.55 Semainede terreur au lycée14.40 Confessionsd’une adodiabolique16.30 Famillesnombreuses,la vie au soleil17.35 Ici toutcommence18.10 Demainnous appartient18.55 Météo19.00 Journal

10.50 Toutle monde veutprendre sa place11.50 Météo 212.00 Journal13h0012.40 Météo 212.55 Çacommenceaujourd’hui15.15 Affaireconclue, tout lemonde a quelquechose à vendre17.00 Toutle monde a sonmot à dire17.35 N’oubliezpas les paroles18.45 Météo 219.00 Journal20h00

10.25Outremer.l’info13.05 Un caspour deux15.10 Des chiffreset des lettres16.00 Slam16.45 Questionspour un champion17.30 Le 18.3017.50 18.30,la suite18.30 19/20 :Journal national18.55 Ma ville,notre idéal19.00 Saveursde saison19.20 Plus bellela vie19.45 Tout le sport

10.35 Ça peutvous arriverchez vous11.45 Le 12.4512.40 Scènesde ménages13.00 Sucrécomme l’amour14.55 Incroyablestransformations16.30 Les reinesdu shopping17.40 Tous encuisine, en directavec Cyril Lignac18.45 Le 19.4519.10 Météo19.30 Scènesde ménages

09.23 Six Minutesto Midnight10.59 Grolandle zapoï11.24 Broute11.33 Le cercle12.23 OpenSource13.59 LockedDown15.53 LesNouveaux Mutants17.24 La Gauled’Antoine17.50 The TonightShow StarringJimmy Fallon18.41 Schitt’sCreek19.31 Ils ont dit19.34 Grolandle replait

20.05 L'amour est dans le pré

20.06 On the Verge

20.05 Une mère parfaite

20.05 11 septembre,au coeur du chaos

20.05 Deux femmes

A l'occasion du 20e anniversaire des attentatsdu 11 septembre 2001 à New York cedocument offre un nouveau décryptage de cejour historique. Au sud de Manhattan, les deuxtours du World Trade Center s’effondrent l’uneaprès l’autre après avoir été percutées par desavions. Cet attentat reste le plus meurtrier duXXIe siècle : 2 973 victimes ont payé de leurvie. Des images filmées par ceux qui ont vécul’événement au plus près, et des archivessonores des contrôleurs aériens, des pompiers,de l’armée et de l’administration Bush fontrevivre ce jour qui a changé notre monde.

09.30 JLC :Retour aux sources11.30 Dawson15.10 JLC : Retouraux sources19.00 Friends

20.00 Petits platsen équilibre été20.05 Appelsd’urgence

09.30 W9 HitsGold10.35 W9 Hits11.50 NCIS

15.40 Un dînerpresque parfait17.50 LesMarseillais vs lereste du monde20.00 Météo20.05 Piègede cristal22.20 Bones

09.39 Nazis : del’ascension à la chute10.32 Le trésorperdu des Templiers12.04 Mon aventureen Australie12.55 Lune14.46 Caïds story,un siècle de grandbanditisme16.42 Faitesentrer l’accusé18.11 Mon aventureen Australie19.05 AmericanPickers, la brocantemade in U.S.A.19.55 Les secretsdes bâtisseursde pyramides21.34 Guerrièresde l’antiquité

arte10.20 Tous lesparfums du monde11.05 Kirghizistan :Au coeur desmonts célestes11.50 Arte journal12.00 Arte Regards12.35 Chère Martha14.35 À la rencontredes peuples des mers15.00 Népal,la voix des femmes15.55 Invitationau voyage16.45 X.enius17.10 DoucesFrance(s), côté nature18.45 Arte journal19.05 28 minutes19.49 A MuséeVous, A Musée Moi19.55 Un flic21.30 Le gardieninvisible

09.35 Un romand’amour11.15 Crimeset faits divers :la quotidienne145.0 Si prèsde chez vous15.55 Doctor Who20.05 Crimes etfaits divers : le prime

10.45 Laquotidienne12.05 Anchorage,ville sauvage12.40 Le magazinede la santé13.35 Le grandsurvol de la planète14.10 Décollagepour l’Amérique15.00 Drôlesde villes pourune rencontre15.55 C Jamy16.45 C dans l’air18.00 C à vous19.00 C à vousla suite19.55 Madagascar- les bons géniesde la forêt21.50 C ce soir22.59 La p’titelibrairie

Saison 16 - Soirée 2 (1/2)Présenté par Karine Le MarchandHervé le Picard et Vincent le Provençalreçoivent chez eux leurs prétendantes pourle début d'une semaine riche en émotions à laferme. À Paris, les tête-à-tête se poursuiventpour deux nouveaux agriculteurs de cettesaison 16 : Franck et Delphine. Ce rendez-vousamoureux est une première de taille pourFranck, 46 ans, gentleman sylviculteur, pluscoutumier du calme de sa jolie rivière.

Série dramatique - France - 2020

Saison 1 - Episode 1/4Avec Julie Gayet, Tomer Sisley,Andreas Pietschmann, Eden DucourantBerlin. Hélène, une mère de famille épanouie,voit son quotidien bouleversé lorsque sa filleAnya, étudiante à Paris, se retrouve suspectéedu meurtre d'un riche héritier. Hélène se rendimmédiatement auprès de sa fille. Mathias,son mari chirurgien, restera à Berlin pour êtreauprès de leur fils, qui passe le bac. Aidéede Vincent, avocat mais aussi l'amour dejeunesse d'Hélène, la mère d'Anya ne se doutepas que bientôt, ses certitudes vacilleront.

10.55 Annie& Pony11.45 Luo BaoBei13.00 Une saisonau zoo15.00 TeenTitans Go!15.30 Ninjago16.15 Angelola débrouille17.00 Oscar& Malika toujoursen retard17.45 Nawak18.00 Il était unefois... la vie18.30 Unesaison au zoo19.25 Cultureboxl’émission

20.05 Main Square Festival

A cause de la crise sanitaire liée à l'épidémiede Covid-19, l'édition 2021 du Main Squared'Arras n'a pu se dérouler en présence dupublic. Les organisateurs ont donc proposéun festival virtuel avec des concerts filmésdans des lieux emblématiques de la région desHauts-de-France. Ainsi, le 3 juillet dernier, aucoucher du soleil, le DJ belge Henri PFR, toutsourire, a installé ses platines sur l'un des terrilsdu Pays à part à Haillicourt. Au programmede son set d'un peu moins d'une heure : un mixde morceaux personnels et de titre connus.

Série humoristique - Etats-Unis -

France - 2021

Saison 1 - Episode 1/12Avec Julie Delpy, Elisabeth Shue,Sarah Jones, Alexia LandeauJustine, chef dans un restaurant de LosAngeles débute l'écriture d'un livre de recettesqui devient une autobiographie culinaireet féministe. Son amie Ella, mère de troisenfants. Yasmin, est frustrée de ne pas trouverun emploi à la hauteur de ses qualificationset oriente sa rancoeur contre son mari.

Téléfilm dramatique - France - 2021Avec Odile Vuillemin, Agathe Bonitzer,Aurélien Recoing, Nicolas BeaucaireEn 1965, dans une région rurale du Nord,un banquier est retrouvé mort dans sa voiture.Le commissaire Faureins prend l'affaire en main,et trouve rapidement son coupable idéal :Colette Chevreau, la femme du photographe.Colette a pourtant un alibi : au moment ducrime, elle était à Arras, où elle participaità un avortement clandestin. Prisonnière de ceterrible secret, elle choisit de garder le silence.

10.04 TPMP11.45 William à midi13.13 InspecteurBarnaby17.10 Le 6 à 718.14 TPMP :Le before18.40 TPMP20.19 Logan22.45 Enquête soushaute tension

19.50

DIVERGENTEFilm de science-fiction - Etats-Unis - 2014Avec Shailene Woodley, Miles Teller,Theo James, Kate WinsletDans un Chicago post-apocalyptique, les ha-bitants sont divisés en cinq groupes pour pré-server la paix : les Erudits, les Sincères, les Fra-ternels, les Audacieux et les Altruistes. Beatri-ce, a vécu toute son enfance dans cette caté-gorie, dont son père, Marcus, est le chef. A 16ans, elle passe un test scientifique qui doit dé-finir à quel groupe elle appartiendra. Mais ce-lui-ci se révèle non concluant et l'adolescente,qui présente des aptitudes pour trois clans dif-férents, pourrait être considérée comme ap-partenant aux Divergents. Elle choisit alors d'in-tégrer le groupe des Audacieux.

20.19

LOGAN

Film d'action - Etats-Unis - 2017Avec Hugh Jackman, Patrick Stewart,Richard E Grant, Boyd HolbrookEn 2029, les mutants sont en voie d'extinc-tion. Logan, désormais voiturier, vit dans unhangar sordide avec Caliban et un CharlesXavier très fatigué. L'ancien X-Men n'arrive pasà oublier sa vie de Wolverine. Mais son passéle rattrape en peu de temps : Gabriela, ac-compagnée d'une mystérieuse petite fille,l'aborde dans un cimetière. Peu de tempsaprès, Donald Pierce, qui travaille pour ledocteur Rice, fait de même : il est à la re-cherche de l'enfant, prénommée Laura.

20.05

PIÈGE DE CRISTAL

Film d'action - Etats-Unis - 1988Avec Bruce Willis, Alan Rickman,Bonnie Bedelia, Alexander GodunovJohn McClane, policier à New York, vient pas-ser Noël à Los Angeles avec son épouse Hollydont il est séparé, dans l'espoir de se réconci-lier. Il la rejoint au siège de Nakatomi, une mul-tinationale japonaise pour laquelle elle travaille.Alors que les employés font la fête, un com-mando mené par un certain Hans investit l'im-meuble. McClane est dans la salle de bainsquand tous les salariés sont pris en otages.

Page 23: Le Quotidien

CR

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81

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° 8

14

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Jeux proposés par Chérifa Benghani

Verticalement:Horizontalement:

DÉTENTE 23

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A N C

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1 2 3 4 5 6 7 8 9 01 11 21 31

41 51 61 71 81 91 02 12 22 32 42 52 62

Les 7 lettres restantes composent le tout de la charade suivante :- Mon 1er s’en paie une tranche.- Mon 2e observa.- Mon 3e va ça et là.Mon tout est le cours moyen.

6 8 5 7

3 4 5 8 7

4

9 2 1 5

8 3 6 1

3 4 8

5 7

2 9 5

1 5 3 8 2 4

A. Font de drôles d’histoires.

B. Transcendant ascendant.

Langue de bois. Fait avec !

C. Flétries.

Ça va très mal pour lui.

D. Collection de cancre. Prépo-

sition. Tombent par surprise.

E. Indéfini. Elément de jeu.

F. Boîtes à vice.

G. Fait l’objet de fermeture.

H. Découverte.

I. Utile pour un cessez-le-feu.

Vieille nounou.

Monter aux oreilles.

J. Tempérée.

FLECHES N°8146

SUDOKU N°1146

CROISÉS N°8146

LES SOLUTIONS

FOUILLIS N° 8146

HONNETE (Haut - Net)

CODÉS N° 8146

1 2 3 4 5 6

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25 26

I R C O N T

A S E G P B

U L D Q Y

Le Quotidien d'Oran

Lundi 06 septembre 2021

AINE - ANGLE – ARGOT - BALLE - AUTOMNE – CENT –CERTAINEMENT – CHANT – CHOSE – CORDE – DAIM –DESOLATION – DETERMINER – ELEGAMMENT – FARD –FORTEMENT – FRIME – GARNEMENT – GLAS – GOUSSE –HOMMAGE – ISSUE – JEUDI – LIESSE – MËME – MOMENT –NORD - NUEE – OUTRAGE – PAON – PARI – PENTE - PILLER– PION – PLAT – RAMONAGE – RONDE – SCORE – SMURF –SOLO – STRESS – VENTRILOQUE – VERT.

1. Instruments à vent.

2. Charançon.

Cousin à lori.

3. Coffra.

4. Finies.

Taille de guêpe.

5. Etre attaché à vous.

Repassa.

6. Se met dans la peau du rôle !

7. Monte au cerveau.

Fort à faire.

8. Pas établi.

9. Saute.

Dépôt de fond.

10. Va de classe en classe.

1 8 4 2 3 7 9 6 5

7 2 9 5 4 6 8 1 3

6 5 3 9 8 1 4 7 2

3 6 1 8 5 9 7 2 4

4 9 8 6 7 2 5 3 1

5 7 2 4 1 3 6 8 9

9 4 7 3 2 8 1 5 6

2 1 6 7 9 5 3 4 8

8 3 5 1 6 4 2 9 7

P O L T R O N

V O S R N E Z

A U S A N G I

G R A I N E M

A C C E S S I O N

B E N P D I

O N T I L E O

N T P R U N E S

D A T E E T E

G I R U I S

R E P I T O U

I E M U E T S

M E L O D I E U S E

A V I S O M I E N

T I R E R A I R T

O C E S I N U E R

I T P A R E S I E

S I S A L M E N T

E O L E A M E I

R N L I S E U S E

I P L E I N S N

E R R A E T A I S

31 5 3 21 11 2 8 01 9

11 7 7 11 6 1 6 11 01 2

4 9 2 5 11 4 5

3 4 5 1 7 5 4

01 9 6 7 1 41 5 7 8

6 9 1 8 11 7 6 9

51 3 01 9 6 5 5 4

5 6 5 4 1 2 41 21 5

61 9 3 5 6 6 5 5

9 4 1 8 11 2 11

5 1 7 5 01 21 5 6

4 1 21 01 2 2 1 7 31 5

9 6 6 11 01 2

5 6 1 6 11 2 9 11 6

31 01 7 5 7 5 2 6 5

T N E M E N R A G R O N D E A

C M L T N E M E T R O F S U F

E R E L L I P R A R G O T A D

R R G M I I A O D O H O R E V

T E A O E S R C U C M D S E I

A N M M S S I S E N P O H U R

I I M E S U S L E E L O E Q E

N M E N E E L G N A M G R O R

E R N T R A F T T M A E A L I

M E T T B R E I A R N J M I E

E T S C U E O G T I E P O R E

N E N M H N E U A U A S N T D

T D S E I A O U D O A O A N R

T R E V C A N I N L I L G E O

F R I M E T D T G P P O E V C

A B C D E F G H I J

1

2

3

4

5

6

7

8

9

01

LLABTOOFELBATED------------------

DNARGERERF

ELATIPACENNEEPORUE

TNIOPA------------------TOLUCELA

NU!SPMETNIRP------------------

-TSOPMUTPIRCS

ECROFECIRTOM-------------------

SRUOCUAE’D

ERREIPESUEICERP

EROCNE!SIOFENU------------------

SRUELF

ALRUSENROB

NOINUENNEEPORUE------------------

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SEDSNES,SNOS,NOITIDUA

TUOT()!SELLIERO

ERFFIHC------------------ERUOTNE-------------------NOITCNOJNOC

SELOP-------------------

EIRUC

NOITAGEN-------------------

ELLIEIVALEL,EDUTIBAHNIARTNIART

UAESIORUETNAHC------------------

RUOT

EGIXE------------------FISSESSOP

,EDÀLED-UAEDSULPNE------------------

ERELOC

,TENRETNI)AL(BEW-------------------

TNALRUH

UNETBO-------------------NOITISOPERP

RENIMRETLIAVARTEL------------------ÉTCARTNOC

TEFFENE-------------------

EUTITSER

,SÈCCAETROP

-------------------TRAPATRAP

,RIOV,RENRECSIDRIOVERTNE

EITROSENISU’D------------------

ETON

HOROSCOPE

Poissons 19-02 au 20-03

Bélier 21-03 au 20-04

Taureau 21-04 au 21-05

Gémeaux 22-05 au 21-06

Cancer 22-06 au 22-07

Lion 23-07 au 23-08

Vierge 24-08 au 23-09

Balance 24-09 au 23-10

Scorpion 24-10 au 22-11

Sagittaire 23-11 au 21-12

Capricorne 22-12 au 20-01

Verseau 21-01 au 18-02

Ne vous laissez pas aller àvous attendrir inutilement

sur le sort de quelqu’un qui vousraconte ses déboires financiers.Vous pensez avoir suffisamment àfaire avec vos propres affaires.

Quelque chose d’impor-tant va survenir ce qui cla-

rifiera certains points primordiauxdans votre vie. Mais comme lemoral est bon vous n’aurez qu’àvous féliciter de ce qui arrive. Fai-tes très attention à votre forme.

Réfléchissez sérieuse-ment avant d’entamer

une action irrévocable concer-nant vos affaires. Nous sommesdans une période où la prudenceest de rigueur.

La tête pourrait bien voustourner tellement les chose

vont allez vite maintenant, Pourtantvous garderez votre sang froid mal-gré toutes les tentations auxquellesvous aurez la tentation de donnersuite, Vous saurez faire le bon choixmalgré certaines incertitudes.

Vous pensez devoir veillezaux apparences. La con-

joncture actuelle vous paraît peufavorable. Faites simplement partde vos réelles intentions à une per-sonne proche et elle pourrait bienvous croire.

Un peu de gymnastiquene vous ferait pas de mal.

Prenez soin de votre corps. C’estindispensable d’être en grandeforme car votre emploi du tempsest chargé si vous voulez réalisertout ce que vous aimeriez faire.

Grâce à une belle formephysique, vous pourrez

fournir tous les efforts nécessairespour aboutir là où vous n’avez paspu aller tout récemment.

Vous allez avoir des rela-tions plus faciles avec les

autres. Vous allez pouvoir vous ex-primer en public avec sincérité. Pro-fitez-en pour dire ce que vous pen-sez réellement.

Vous allez entrer dans unepériode faste dans le do-

maine des affaires mais restez trèsprudent. Il ne faudrait pas qu’unincident de dernière minute vien-ne troubler le bon déroulementdes opérations.

Une évolution incertained’une situation compli-

quée vous empêche d’avoir despensées claires et précises.

C’est maintenant quevous pouvez prétendre à

rece- voir la récompense que vousméritez, cela vous remontra très sé-rieusement le moral.

Une opportunité vous ap-porte une énergie nouvelle

qui vous propulse vers une réussitecertaine. Vous pourrez souscrire à desprojets qui paraissent fous.

Page 24: Le Quotidien

Lundi 06 septembre 2021 - 28 moharram 1443 - N°8147

LA LUTTE

CONTRE SOI

EDITORIALPar Abdou BENABBOU

On n’aura pas encore tout vu ni

tout entendu. Après les

intrusions catastrophiques du

premier, du deuxième et du

troisième variant du corona, voilà qu’il

est indiqué un énième virus auquel on

a attr ibué une dénomination aussi

bizarre que son annonce.

«Mu» est le petit prénom que l’Organisation

mondiale de la santé lui a attribué en

référence à un continent englouti on ne sait

où ni quand. Il a surgi en Colombie et il

aurait dit-on l’intention de damer le pion à

un autre de ses cousins, le C.1.2 qui

voyagerait en Afrique du Sud. Mais au

passage, l’organisation sanitaire mondiale

indique qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter bien

qu’il faille le suivre de près comme si

Méphisto avec sa faucille se présentait et

qu’il n’était pas du tout indiqué de s’alarmer.

Pour démailler ce véritable amalgame, fait

de coutures étriquées d’annonces, il devient

alors légitime de s’interroger sur la nature

des fils cousus pour que la vérité s’établisse.

Pour le moment une seule est évidente. Le

monde dans sa globalité est dans un

désarroi fastidieux, où les vaccinations, les

tintamarres provoqués par les histoires de

pass, les confinements forcés prêtent aux

uns un champ propice pour des manœuvres

politiques, à d’autres l’opportunité de

s’enrichir davantage et à d’autres encore

l’écoute d’un glas redondant. Le monde a

fini par être éberlué ne sachant plus qui

Le QuotidienD'ORAN

Edition Nationale d'Information

U

e logiciel espion israéienPegasus, utilisé par les

autorités marocaines, n’est parle premier outil technologiquedu genre à avoir été employépar le Maroc qui, depuis 2009déjà a opté pour des logicielsespions français et italiens, ré-vèle une enquête du site OrientXXI. «Pegasus ne représenteque le dernier outil en date uti-lisé pour museler la presse in-dépendante et plus générale-ment la société civile. Certains,à l’image de Maâti Monjib,Omar Radi, Fouad Abdelmou-mni, ou encore Aboubakr Ja-

n kamikaze à moto s’est faitexploser dimanche à Quetta,

dans le sud-ouest du Pakistan,tuant au moins trois paramilitairespakistanais, a annoncé la police. Lekamikaze a pris pour cible desmembres des Frontier Corps dansle quartier de Mian Ghundi de laville, située près de la frontièreafghane, au moment où des mar-chands issus de la communautéchiite Hazara étaient en train devendre des légumes. Vingt person-nes, dont des civils, ont été bles-sées dans l’explosion, a précisé àl’AFP un haut responsable de lapolice, Azhar Akram. Un porte-parole de la section an-titerroriste de la police pakistanai-se a confirmé le bilan de l’attaque.Les chiites Hazaras, minoritairesdans un pays majoritairement sun-nite, sont régulièrement victimesd’attentats commis par des islamis-tes sunnites, qui les considèrentcomme hérétiques. Les paramilitai-res chargés de surveiller et contrô-ler la frontière afghano-pakistanai-se essuient depuis plusieurs annéesdes attaques dans cette région duBalouchistan où sévissent des mi-litants séparatistes réclamant da-vantage d’autonomie.

es officiers des forces spécia-les guinéennes ont affirmé di-

manche avoir capturé le chef del’Etat Alpha Condé et «dissoudre»les institutions, mais une grandeconfusion régnait à Conakry sur quiétait maître de la situation. Le mi-nistère de la Défense a ainsi assu-ré avoir repoussé l’attaque des for-ces spéciales contre la présidence,malgré la diffusion d’une vidéomontrant le président Condé entreles mains des putschistes. «Nous avons décidé après avoir prisle président, qui est actuellementavec nous (...) de dissoudre la Cons-titution en vigueur, de dissoudre lesinstitutions; nous avons décidé aus-si de dissoudre le gouvernement etla fermeture des frontières terrestreset aériennes», a dit le chef des forcesspéciales, le lieutenant-colonel Ma-mady Doumbouya, au côté de puts-chistes en uniforme et en armes,dans une vidéo adressée à un cor-respondant de l’AFP. Dénonçant la «gabegie», le lieu-tenant-colonel Doumbouya, drapédans un drapeau guinéen, a ensuiteréitéré cette déclaration à la télévi-sion nationale peu après 14H00GMT, interrompant les program-mes habituels. Les putschistes ontégalement diffusé une vidéo duprésident Condé entre leurs mains.Ils lui demandent s’il a été maltrai-té, et Alpha Condé, en jeans etchemise froissée dans un canapé,refuse de leur répondre. De son côté, le ministère de la Dé-fense a affirmé dans un communi-qué que «les insurgés (avaient) seméla peur» à Conakry avant de pren-dre la direction du palais présiden-tiel, mais que «la garde présidentiel-le, appuyée par les forces de défen-se et de sécurité, loyalistes et répu-blicaines, ont contenu la menace etrepoussé le groupe d’assaillants».

e français TotalEnergies a signédimanche un contrat avec l’Irak

portant sur 27 milliards de dollars(près de 23 milliards d’euros) d’in-vestissements dans la production degaz, de pétrole et l’exploitation del’énergie solaire, a annoncé le minis-tre irakien du Pétrole. Ce méga-con-trat a une valeur totale de «27 mil-liards de dollars», a indiqué IhssanIsmaïl lors d’une conférence de pres-se à l’issue de la cérémonie de si-gnature à Bagdad avec le PDG deTotalEnergies, Patrick Pouyanné. L’Irak dispose d’immenses réservesde pétrole et de gaz. C’est le deuxiè-me pays de l’Organisation des paysexportateurs de pétrole (OPEP),mais il est confronté à une crise éner-gétique aiguë et connaît d’incessan-tes coupures d’électricité qui alimen-tent le mécontentement social. Lesresponsables irakiens tentent de jus-tifier le manque d’investissements etla vétusté du réseau par la baisse descours du pétrole, qui représente plusde 90% des revenus du pays. L’Irakest donc ultra-dépendant de son voi-sin iranien qui lui fournit un tiers deses besoins en gaz et en électricité.Une dépendance qui sale la note:Bagdad doit six milliards de dollarsd’impayés à Téhéran pour sa four-niture d’énergie. Le contrat signé avec TotalEnergiesporte sur quatre projets, a indiquéune source au ministère irakien duPétrole avant la signature du contratdimanche. L’un vise à acheminer del’eau de mer du Golfe vers leschamps pétroliers du sud de l’Irak.L’eau est utilisée pour extraire le pé-trole enfoui dans les sous-sols.

reize membres de la policefédérale irakienne ont été

tués lors d’une attaque perpé-trée par le groupe Etat islami-que (EI) contre leur point decontrôle près de Kirkouk (nord),dans la nuit de samedi à diman-che, a-t-on appris auprès desources médicale et sécuritaire.L’attaque contre ce barrage si-tué au sud de Kirkouk a com-mencé peu avant minuit et aduré plusieurs heures, a indiquéun officier supérieur de la poli-ce irakienne à l’AFP. Dans cetterégion, des cellules jihadistesmènent régulièrement des atta-ques contre l’armée et la policeirakiennes. Il s’agit d’une desattaques les plus meurtrières del’EI depuis le début de l’année.

Pakistan : troismorts dans un

attentat suicide

Guinée :des putschistesaffirment avoir

capturé leprésident Condé,

confusionà Conacry

Irak :TotalEnergies

signe un contratpour 27 mdsde dollars

L

D

Pegasus n’est pas le premierlogiciel espion utilisé par le Maroc

maï ont appris avoir été cibléspar Pegasus en 2019 lors desrévélations du Citizen Lab del’université de Toronto. D’autresont été avertis en juillet 2021lors de la publication du ProjetPegasus comme Taoufik Boua-chrine, Souleimane Raissouni,Maria Moukrim, Hicham Man-souri, Ali Amar, Omar Brouk-sy», indique le site spécialisédans le monde arabe, OrientXXI. «Ce n’est pas la premièrefois que le Maroc achète ce typed’outils, avec la bénédictiond’Etats peu regardants de l’uti-lisation qui en est faite.

L’Italie a permis l’exportationdes différents logiciels espions dela société Hacking Team qui pro-posaient une surveillance similai-re à ce que permet aujourd’huiPegasus. Des documents internesont révélé que le royaume a dé-pensé plus de trois millionsd’euros à travers deux contratsen 2009 et 2012 pour s’en équi-per», indique l’article. «L’Etatfrançais (...) a également estiméqu’un outil de surveillance mas-sive du web serait entre de bon-nes mains (celles de MohammedVI) au Maroc», ajoute-t-il. «Lasociété Amesys/Nexa Technolo-gies, dont quatre dirigeants sontactuellement poursuivis pourcomplicité d’acte de torture enEgypte et en Libye a égalementvendu son logiciel de deep pac-kage inspection nommé Eagle. Au Maroc, le contrat révélé parle site reflet.info et surnomméPopcorn, se chiffre à un mon-tant de 2,7 millions d’eurospour deux années d’utilisation»,révèle l’enquête. «Pour les Etatseuropéens, ces contrats permet-tent également de sceller des ac-cords de collaboration avec lesservices de renseignement ma-rocains bénéficiant de ces outils.Le Maroc, l’un des pays utili-sant ce logiciel ont espionné despersonnes sur son territoiremais également à l’étranger.L’Algérie figure parmi le paysciblés par les services marocainsà travers ce logiciel.

L

Irak : 13 policiers tués dansune attaque du groupe Etat islamique

T

de la préservation de la santé ou de la

témérité pour affronter les soucis de

subsistance faudrait-il privilégier, les deux

ne voulant pas se dissocier. I l a

l’impression d’être embarqué dans un

voyage et recul dans le temps pour un

difficile exercice d’anthropologie lui

permettant de savoir enfin de quoi il est né.

Jamais les questionnements n’ont été

aussi lourds pour que l’espèce humaine,

dans son é t range aveuglement ,

n’ent revo ie que sa fragilité et sa

vulnérabilité. Dans sa recherche laborieuse

et sans doute infinie, elle commence à se

rendre compte que le problème de

l’environnement n’est pas seulement une

histoire de lutte contre la nature, mais

d’abord une lutte contre elle-même quand

elle aura tout vu et tout entendu.