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SAMEDI 07 MARS 2015 - 16 JOUMADA EL OULA 1436 - N° 6167 - PRIX ALGÉRIE : 20 DA - ISSN 1111-2166 Notre supplément P. 11 à 14 AUTOUR DU MONDE Avec la collaboration de Ancien président de l’Autorité britannique des services financiers, sous-gouverneur de la Banque d’Angleterre Président de Roubini Global Economics Une voie négative Une voie négative Une voie négative Une voie négative Une voie négative vers la cr vers la cr vers la cr vers la cr vers la croissance ? oissance ? oissance ? oissance ? oissance ? Par Nouriel Roubini ar Nouriel Roubini ar Nouriel Roubini ar Nouriel Roubini ar Nouriel Roubini Est le représentant spécial des Nations unies du Secrétaire général pour les migrations internationales Par Peter Sutherland ar Peter Sutherland ar Peter Sutherland ar Peter Sutherland ar Peter Sutherland La chance de la migration La chance de la migration La chance de la migration La chance de la migration La chance de la migration vers l'Eur vers l'Eur vers l'Eur vers l'Eur vers l'Europe ope ope ope ope *Est analyste de recherche principal à Trilateral Research **Est Managing Partner à Trilateral Research Le jour du dr Le jour du dr Le jour du dr Le jour du dr Le jour du drone one one one one Par R ar R ar R ar R ar Rachel Finn* achel Finn* achel Finn* achel Finn* achel Finn* et D et D et D et D et David Wright** vid Wright** vid Wright** vid Wright** vid Wright** Professeur d'études stratégiques au Centre de recherche politique à New Delhi La stratégie chinoise en Asie La stratégie chinoise en Asie La stratégie chinoise en Asie La stratégie chinoise en Asie La stratégie chinoise en Asie du Sud : du Sud : du Sud : du Sud : du Sud : une main de fer une main de fer une main de fer une main de fer une main de fer dans un gant de soie dans un gant de soie dans un gant de soie dans un gant de soie dans un gant de soie par Br ar Br ar Br ar Br ar Brahma Chellaney ahma Chellaney ahma Chellaney ahma Chellaney ahma Chellaney Ancien Secrétaire adjoint du Trésor américain Ex-président de Goldman Sachs Asset Management La réalisation du rêve indien La réalisation du rêve indien La réalisation du rêve indien La réalisation du rêve indien La réalisation du rêve indien Par Jim O’Neill ar Jim O’Neill ar Jim O’Neill ar Jim O’Neill ar Jim O’Neill L’Eur L’Eur L’Eur L’Eur L’Europe et la chimèr ope et la chimèr ope et la chimèr ope et la chimèr ope et la chimère de l’union des mar de l’union des mar de l’union des mar de l’union des mar de l’union des marchés chés chés chés chés de capitaux de capitaux de capitaux de capitaux de capitaux Par H ar H ar H ar H ar Howard D oward D oward D oward D oward Davies vies vies vies vies Le paradoxe de Le paradoxe de Le paradoxe de Le paradoxe de Le paradoxe de la pr la pr la pr la pr la production moderne oduction moderne oduction moderne oduction moderne oduction moderne Par J. Br ar J. Br ar J. Br ar J. Br ar J. Brad ad ad ad adfo fo fo fo ford D rd D rd D rd D rd DeLong eLong eLong eLong eLong Le Quotidien D'ORAN Edition Nationale d'Information EL TARF : DES RENFORTS MILITAIRES À LA FRONTIÈRE LES FEMMES DIVISENT TOUJOURS APN «LES OPPORTUNITÉS D’INVESTISSEMENT EN ALGÉRIE NE SONT PAS ASSEZ CONNUES CHEZ NOUS» L’ambassadeur d’Argentine, Ernesto Gondra, au Le Quotidien D'ORAN Edition Nationale d'Information Mostaganem Un pêcheur noyé et un autre porté disparu LA RENCONTRE DE LA DERNIÈRE CHANCE Education P. 2 P. 5 P. 3 P. 4 P. 5 Ph.: APS

07032015 le quotidien d'oran

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journal national d'informations régionales et nationales

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  • SAMEDI 07 MARS 2015 - 16 JOUMADA EL OULA 1436 - N 6167 - PRIX ALGRIE : 20 DA - ISSN 1111-2166

    Notre supplmen

    t

    P. 11 14

    AUTOU

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    DU MO

    NDE

    Avec la

    collaboration de

    Ancien prsident de lAutorit britanniquedes services financiers, sous-gouverneur

    de la Banque dAngleterre

    Prsident de Roubini Global Economics

    Une voie ngativeUne voie ngativeUne voie ngativeUne voie ngativeUne voie ngativevers la crvers la crvers la crvers la crvers la croissance ?oissance ?oissance ?oissance ?oissance ?

    PPPPPar Nouriel Roubiniar Nouriel Roubiniar Nouriel Roubiniar Nouriel Roubiniar Nouriel Roubini

    Est le reprsentant spcial des Nationsunies du Secrtaire gnral pourles migrations internationales

    PPPPPar Peter Sutherlandar Peter Sutherlandar Peter Sutherlandar Peter Sutherlandar Peter Sutherland

    La chance de la migrationLa chance de la migrationLa chance de la migrationLa chance de la migrationLa chance de la migrationvers l'Eurvers l'Eurvers l'Eurvers l'Eurvers l'Europeopeopeopeope

    *Est analyste de recherche principal Trilateral Research

    **Est Managing Partner Trilateral Research

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    PPPPPar Rar Rar Rar Rar Rachel Finn*achel Finn*achel Finn*achel Finn*achel Finn*et Det Det Det Det Daaaaavid Wright**vid Wright**vid Wright**vid Wright**vid Wright**

    Professeur d'tudes stratgiques au Centrede recherche politique New Delhi

    La stratgie chinoise en AsieLa stratgie chinoise en AsieLa stratgie chinoise en AsieLa stratgie chinoise en AsieLa stratgie chinoise en Asiedu Sud : du Sud : du Sud : du Sud : du Sud : une main de ferune main de ferune main de ferune main de ferune main de ferdans un gant de soiedans un gant de soiedans un gant de soiedans un gant de soiedans un gant de soie

    pppppar Brar Brar Brar Brar Brahma Chellaneyahma Chellaneyahma Chellaneyahma Chellaneyahma Chellaney

    Ancien Secrtaire adjointdu Trsor amricain

    Ex-prsident de Goldman SachsAsset Management

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    PPPPPar Jim ONeillar Jim ONeillar Jim ONeillar Jim ONeillar Jim ONeill

    LEurLEurLEurLEurLEurope et la chimrope et la chimrope et la chimrope et la chimrope et la chimreeeeede lunion des marde lunion des marde lunion des marde lunion des marde lunion des marchschschschschsde capitauxde capitauxde capitauxde capitauxde capitaux

    PPPPPar Har Har Har Har Howard Doward Doward Doward Doward Daaaaaviesviesviesviesvies

    Le paradoxe deLe paradoxe deLe paradoxe deLe paradoxe deLe paradoxe dela prla prla prla prla production moderneoduction moderneoduction moderneoduction moderneoduction moderne

    PPPPPar J. Brar J. Brar J. Brar J. Brar J. Bradadadadadfofofofoford Drd Drd Drd Drd DeLongeLongeLongeLongeLong

    Le QuotidienD'ORANEdition Nationale d'Information

    EL TARF : DES RENFORTSMILITAIRES LA FRONTIRE

    LES FEMMESDIVISENT TOUJOURS

    APN

    LESOPPORTUNITS

    DINVESTISSEMENTEN ALGRIE

    NE SONT PASASSEZ CONNUES

    CHEZ NOUS

    Lambassadeur dArgentine,Ernesto Gondra, au Le Quotidien

    D'ORANEdition Nationale d'Information

    Mostaganem

    Un pcheurnoy et un autre

    port disparu

    LA RENCONTREDE LA DERNIRE

    CHANCE

    Education

    P. 2

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  • E V E N E M E N T02

    Lintervention militaire internationale de 2011 enLibye a t une normeerreur de la part de lacommunaut internationale. Cejugement na pas man mercre-di dernier de la bouche dun pro-kadhafiste schinant dfendrela mmoire et le rgime dfunt de lex-guide de laJamahiriya, mais dun haut responsable de lOTAN,organisation ayant planifi et men lopration. Quil soit clair que laveu a t fait au nom decette organisation et non titre individuel parle haut responsable en question qui aurait eulesprit taraud de remords au constat des ef-froyables consquences qua eues linterventionmilitaire de lOTAN sur le peuple libyen et sonpays. Il y a lieu tout dabord de faire constaterque laveu ne fait pas porter la responsabilit delnorme erreur lOTAN mais la commu-naut internationale. En la mettant sur le dosde cette communaut internationale, le hautresponsable de lOTAN a tent subitement denexonrer lorganisation laquelle il appartient.A moins que pour lui le concept de communau-t internationale nenglobe que les Etats mem-bres du trait de lAtlantique Nord. Lerreur norme quil a confesse la dautantt que justement elle a t anticipe et dnon-ce par la majorit de la communaut interna-tionale dont la composante nest pas limite auxmembres de lOTAN. Cest en prsence dunedlgation algrienne dont le pays a fermementcontest et dnonc lintervention militaire in-ternationale en Libye en mettant en garde con-tre le pernicieux et dramatique enchanementdestructeur quelle allait provoquer pour ce payset lensemble des rgions dans lesquelles la Li-bye a place, que le reprsentant de lOTAN sestlaiss aller au parler vrai. Que faut-il dduire de laveu publiquement for-mul que lintervention a t une norme er-

    Kharroubi Habib

    Aveu endemi-teintede lOTAN

    Le Quotidien d'OranSamedi 07 mars 2015

    Le Quotidien PrsidentDirecteur Gnral

    Directeurde la PublicationMohamed Abdou

    BENABBOU119.

    738

    exem

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    166 INTERNET: http://www.lequotidien-oran.com

    E-mail : [email protected]@[email protected]@yahoo.frD'ORAND'ORAND'ORAND'ORAND'ORAN

    Diffusion : Ouest: SEDOR Tl.: 041.58.85.52Centre: SEDOR - Est: SO.DI. PRESSE - Sud: TDS

    Edition Nationale d'InformationEdite par la SPAORAN - PRESSE

    au Capital de 195.923.000,00 DA

    Imp. : Oran : imprimerie"Le Quotidien d'Oran"

    Alger : imprimerie "Le Quotidien d'Oran"Constantine : S.I.E.

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    Direction - Administration

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    B.P.N110 - OranTl. 041.23.25.22

    23.25.23 / 23.25.2423.25.69 / 23.25.84 / 23.26.15

    reur : quon devrait le pren-dre pour un acte de contritionsincre par ceux qui lont or-donn et clore ce faisant ledossier daccusation contreeux de crime historique commisayant entran des milliers demorts civils et la destruction to-

    tale et durable dun pays ? Que non. Il doit aucontraire tre exploit pour exiger que ceux quiont lanc lOTAN dans cette opration qui plusquune erreur a t un crime prmdit en touteconnaissance de cause de ses consquencessoient dfrs devant la justice internationalepour crime de guerre et contre lhumanit. Lont sait quun tel procs ne se fera jamais,les puissances en cause tant celles qui rgen-tent lordre international y opposeront leur ar-rogant veto. Mais il serait de lhonneur passa-blement terni de la Cour pnale internationalde reconnatre que quoique lintervention mili-taire de lOTAN en Libye relve par ses cons-quences de ses comptences, elle ne sen saisi-ra pas parce que les injonctions de ces puissan-ces ont force de loi. Il ne semble pas par ailleursque certains Etats membres de lOTAN consid-rent le fait que lintervention de leur organisa-tion en Libye a t une norme erreur va lesdissuader de sengager dans une autre opra-tion similaire dans ce pays. Il ny a qu voir comment tout en se dcla-rant acquis dsormais loption dune solu-tion politique ngocie entre les Libyens eux-mmes la crise de leur pays, ils uvrent ensous-main convaincre de celle dune solutionmilitaire pour laquelle ils sont disponibles fournir leur concours. Laveu du haut responsa-ble de lOTAN est de toute faon ravageur pources faiseurs dopinion en Algrie ayant fustigle pouvoir en place pour avoir refus de faire sienlargumentaire dont les pays de lOTAN se sontservis pour justifier lintervention.

    M. Aziza

    Les rencontres qui devaient ru-nir, ds aujourdhui, les respon sables du dpartement deMme Nouria Benghebrit et les syn-dicats du secteur, permettront-ellesde dsamorcer la crise du secteur delducation et mettre fin au feuille-ton des grves ? Le Conseil national autonome desprofesseurs de lenseignement secon-daire et technique (CNAPESTE) aaffirm par la voix de son porte-pa-role, Messaoud Boudiba, que le mi-nistre de lducation doit saisir loc-casion pour trouver des solutions auxrevendications en suspens, et viter,de ce fait, le pourrissement.Il rappelle que les adhrents sonsyndicat sont aujourdhui, la troi-sime semaine de grve, et que dansle cas o ces rencontres napportentpas de solutions concrtes nous en-tamerons automatiquement notrequatrime semaine de grve a-t-ilaverti, la veille de la rencontre bila-trale qui devrait runir son syndicatavec la tutelle, aujourdhui samedi.Le charg de la communication duCNAPEST espre que cette rencon-tre sera utile car selon, MessaoudBoudiba, il est de tradition que cesrencontres se font juste pour dire queles portes du dialogue sont ouvertes.Ce quil faut retenir est le fait, quaubout de trois semaines de grve, leCnapest ne compte pas faire marche

    Le Parlement tunisien a approuv hier la suppression pour les visi-teurs des pays du Maghreb dune taxede sortie du territoire tunisien, impo-se en octobre 2014 et conteste parle Sud qui vit largement de divers tra-fics avec la Libye. Parmi les 145 d-puts prsents (sur un nombre totalde 217), 140 ont vot pour la sup-pression de cette taxe, a prcis lAs-semble des reprsentants du peuple(ARP) sur sa page officielle Facebook.Sont concerns par lexemption lesressortissants des pays de lUnion duMaghreb arabe (lAlgrie, la Libye, leMaroc et la Mauritanie). En octobre 2014, lancien gouver-nement de Mehdi Jomaa a imposune taxe de solidarit de 30 dinars(13,91 euros) pour les trangers quit-tant le territoire tunisien. Elle visait renflouer les caisses de lEtat. Avantcela, seuls les Tunisiens et les tran-gers rsidents en Tunisie devaient

    Un contrat portant ralisation duComplexe sidrurgique de Bel-lara, dans le cadre dun partenariatalgro-qatari, a t sign, jeudi, Jijel, au cours dune crmonie pr-side par le ministre de lIndustrieet des Mines, Abdeslam Bouchoua-reb. Les documents ont t signspar MM. Hasnaoui Chiboub, prsi-dent du Conseil dadministration dAlgerian Qatar Solb (AQS) et Gian-Pietro Benedetti, prsident du grou-pe industriel italien Danieli, char-g de la construction du complexe. La crmonie de signature sestdroule, au sige de la wilaya, enprsence, galement, du wali deJijel, Ali Bedrici, du prsident-di-recteur gnral dAQS, Abou-El A-nan, de nombreux responsablescivils et militaires et des cadres dusecteur de lIndustrie et des Mines.Le prsident de la Rpublique, M.Abdelaziz Bouteflika, a tenu sa pro-messe et respect ses engagementsquant ce grand projet, a dclarM. Bouchouareb, se flicitant devoir ce projet, dont on parle, de-puis une quarantaine dannes,merger, enfin. Le ministre a vo-qu les effets positifs de lentreen production de cet ensemble in-dustriel, devant produire, annuel-lement, dans une premire phase,2 millions de tonnes dacier pourdoubler sa production, lhorizon2019, au titre dune seconde pha-se. Sagissant de limpact sur lEn-vironnement, M. Bouchouareb arappel que lAlgrie a opt pourune technologie moderne prenant,srieusement, en considrationtous les aspects lis ce volet. Le ministre a affirm que ce com-plexe, destin rpondre aux be-

    TunisieSuppression de la taxe

    de sortie pour les Maghrbins

    Education

    La rencontrede la dernire chance

    arrire et reste attach sa plate-for-me de revendications. Mme son de cloche, chez lintersyn-dicale qui compte reprendre le che-min de la protestation, en recondui-sant les grves cycliques de trois jours, compter du 10 mars prochain. Pour Meziane Meriane du SNAPEST,la balle est dans le camp de la tutelle etle ministre, a tout intrt de trouverdes solutions pour viter un conflitsocial de plus . Le coordinateur duSyndicat national autonome des pro-fesseurs de lenseignement secondaireet technique (Snapest), souhaite queces rencontres avec la ministre aboutis-sent des rsultats, car dans le cas con-traire, la grve sera la solution. La question qui se pose aujourdhuiest : que proposera Benghebrit sessyndicats cette fois ci, ayant proposdans les rencontres prcdentes unpacte de stabilit qui a t rejet, parlintersyndicale sous prtexte que lecontenu du pacte na pas t clarifi.Les organisations syndicales autono-mes, Snapest, Cnapest, Unpef, Snte,Satef, Snapap, SNAPEP et le CLA,restent attachs leurs revendications commencer par le statut des ensei-gnants qui a trop tran. Cette revendication ayant besoin detemps, et certaines points ne sins-crivant pas dans les prrogatives deMme la ministre, quelle seront doncles arguments de Benghebrit pourconvaincre ces syndicats ? La ques-tion reste entire.

    sacquitter dune taxe de 60 dinars.Cette mesure tait ds le dpart vive-ment conteste par les habitants duSud notamment de la ville de BenGuerdane, prs du poste-frontire deRas Jedir, qui vivent principalementdu commerce informel et de la con-trebande de carburant l ibyen.Dautant que les Algriens avaient texempts de payer cet impt. La suppression de cette taxe taitdailleurs parmi les revendications desprotestataires lors des heurts qui ontoppos pendant plusieurs jours poli-ciers et manifestants dans le Sud tuni-sien en fvrier. Quelque 1,7 million deLibyens se sont rendus en Tunisie en2014. Selon un rapport publi en d-cembre 2013 par la Banque mondia-le, le commerce informel, quil soit avecla Libye lest ou lAlgrie louest,cote la Tunisie chaque anne aumoins 1,2 milliard de dinars, soit un peumoins de 600 millions deuros.

    Algrie-Qatar

    Le Complexe sidrurgique de Bellara,bientt en chantier

    soins du pays, en matire de pro-duits sidrurgiques, ambitionnemme dexporter le surplus. Lim-portation impacte nos ressources demanire importante et nous sommesengags dans une course contre lamontre, a ajout M. Bouchouareb,avant dannoncer que le Complexede Bellara fera de Jijel une nouvel-le plate-forme industrielle, aprscelle dEl Hadjar (Annaba). A propos du gisement de GaraDjebilet, il a rvl quil tait encours de relance, pour fournir lamatire premire aux futures usi-nes de Bellara. Le ministre a, ga-lement, rvl que la 1re pierre dece complexe sera symboliquementpose, lundi prochain. Le Comple-xe de Bellara, situ sur le territoirede la commune dEl Milia, occu-pera une assiette de 216 ha (sur

    un total de 532 ha) et sera dot de2 aciries et de 3 laminoirs, a indi-qu, lAPS, M. Hasnaoui Chi-boub, prcisant que le montant duprojet raliser au bout dun dlaicontractuel de 20 mois slve 2milliards de dollars US. Ce com-plexe, raliser en partenariat en-tre le groupe algrien Sider, qui d-tiendra 51 % des parts, et son ho-mologue qatari Qatar Steel(49%), permettra, galement, decrer 3.000 emplois directs et indi-rects. Il sagit du plus importantprojet dinvestissement, entre lAl-grie et le Qatar, a-t-on indiqu.Peu aprs son arrive Jijel, ladlgation ministrielle stait ren-due au port de Djendjen, avant devisiter, dans laprs-midi, le site deBellara, devant abriter le futur com-plexe sidrurgique.

    Ph.:

    AP

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  • 03E V E N E M E N T Le Quotidien d'OranSamedi 07 mars 2015

    Yazid Alilat

    Une loi qui criminaliseen fait et durcit lessanctions contre toutacte de violence, physique ounon, contre la femme. En d-pit dune vive opposition, dontcelle de lAlliance de lAlgrieVerte, le projet de loi est quandmme pass comme une let-tre la poste. Il aura fallu pourcela que le ministre de la justi-ce lui mme descende danslarne pour dfendre ladop-tion de ce projet de loi, qui faitpartie en fait de larsenal juri-dique des rformes dans lesecteur de la justice. En san-ce plnire, avec la prsencede 284 membres du parle-ment, le vote a t marqudabord par labstention desreprsentants lAPN du PT,ensuite par labsence de ceuxde lAlliance de lAlgrie Ver-te, qui, faut-il le souligner, ademand le retrait de ce pro-jet de loi des travaux de la ses-sion de printemps du parle-ment, estimant que ce projetva lencontre des principeset de la culture de la socitalgrienne. Les partis du MSP,El Islah, Enahda et El Adala,qui forment lAAV, ont en faitboycott le vote du projet deloi, estimant quil est contraireaux prceptes de la Charia,et risque de disloquer la fa-mille algrienne. Les dbatslors du vote ont t trs hou-leux, mais le projet de loi estpass sans encombre. Adopt la majorit des voix, la nou-velle mouture comprend no-tamment un article portantsur la protection de lpousedes coups et des blessuresvolontaires, provoquant untat dinvalidit ou causantlamputation, la perte dunmembre, une invalidit per-manente ou la mort de la vic-time, avec des sanctions enfonction du prjudice. Pourautant, selon le texte de loi, lepardon de la victime met fin toute poursuite judiciaire, saufdans certains cas. La mme loi, qui doit ensui-te passer par le Conseil de laNation pour sa validation, cri-minalise dans un autre de sesarticles toute forme dagres-sion, de violence verbale, psy-chologique ou maltraitancecontre la femme, en particu-lier en cas de rcidive. Larti-cle 330 du code pnal relatif labandon de famille a tamend pour protger lpou-se contre la perte de ses bienset ressources financires.Quant aux dispositions relati-ves la protection de la fem-me contre la violence sexuel-le, la nouvelle loi prvoit un nouvel article criminalisanttoute agression attentant lin-tgrit sexuelle de la victimeavec lamendement de larti-cle 341 bis en vue dalourdirla peine prvue pour harcle-

    APN

    Les femmesdivisent toujours

    Hasard de calendrier ou pas, le projetde loi amendant et compltant

    lordonnance N66-156 portant Codepnal relatif aux violences faites aux

    femmes, a t adopt, lissue de vifsdbats, jeudi lAPN, la veillede la clbration de la Journe

    internationale de la femme.

    ment sexuel. En outre, unautre article de cette loi por-te sur la criminalisation et lalutte contre le harclementdes femmes dans les lieuxpublics, avec une peine pluslourde si la victime est mi-neure. A lissue de ladoptionde ce texte de loi, le ministrede la Justice, Tayeb Louh, asoulign que lEtat algrienest dtermin poursuivreles rformes engages dansle secteur de la Justice.

    LES POURET LES CONTRE

    En dpit de la divergencede vues, il existe toutefois unconsensus sur la ncessit depromulguer une loi pour pro-tger la femme, conformment la stratgie adopte par legouvernement, a expliqu M.Louh, selon lequel le texte deloi va combler un vide juridi-que en matire de lois allantdans le sens de la protectionde la femme contre certainsflaux sociaux passs sous si-lence. Selon M. Louh, cetteloi na pas t labore sousla pression. LAlgrie est sou-veraine dans cette dcision quinest pas dicte par des pres-sions internes ou externes, a-t-il affirm. Mais, avant la san-ce de vote, ce projet de loi aprovoqu de vifs dbats lAPN. En particulier linter-vention du dput de lAllian-ce de lAlgrie Verte, Moha-med Daoui, pour qui les fem-mes taient responsables desviolences quelles subissent enraison de leur accoutrement etde leur maquillage. Pour lereprsentant de lAAV au Par-lement, les femmes algrien-nes doivent faire preuve depudeur et viter ainsi les vio-lences et le harclementsexuel. Des propos qui ontprovoqu de vives ractionsdes partis de la majorit, alorsque le PT et le FFS, qui ontbott en touche en sabstenantde voter, estiment quil fauttout simplement abroger lecode de la famille. De son ct,lONG Amnesty International(AI) estime insuffisantes les dis-positions de cette loi, et se d-clare mme alarme par uneclause (du projet de loi) quiprvoit larrt des poursuitesjudiciaires en cas de pardon dela victime. AI appelle aurejet catgorique dune telledisposition, qui selon ellepeut permettre des auteursde violences de genre dchap-per des poursuites judiciai-res. Dautre part, Amnestyrappelle lurgence pour lAl-grie dadopter une approcheglobale pour lutter de manireadquate contre les violenceslies au genre, y compris lesviolences sexuelles. Jusqumaintenant, lapproche desautorits est reste slective,fragmentaire et symbolique.

    Cogner sa meuf,cest plus halal !

    Moncef Wafi

    Faut-il se rjouir de ladop-tion de la loi criminalisantles violences contre lesfemmes ou se dsolerquant cette leve de boucliersdes conservateurs qui estiment que le Parlement narien faire dans une chambre coucher ? La ques-tion ne devant mme pas tre pose puisque frapperune femme, mme si cest la vtre, est interdit djpar principe. La loi venant aprs, si on dcide de la-ver son linge sale dans le commissariat du coin. Pourune fois, les dputs algriens ont fait preuve de dis-cernement et de bon sens en votant cette loi, mmesi, ou parce quelle a t adoube par le gouverne-ment, cest selon. Le cas contraire, on naurait certai-nement continu cogner sur les nanas en toute im-punit. Cette loi vient donc mettre fin au statut depunching-ball de la femme marie et prserver sonargent de lavidit de Monsieur qui, lui, a le statut deDieu Le Pre dans lorganigramme familial tradition-nel, lire les familles arabo-musulmanes. Le texte, unepremire pour le souligner et lapplaudir, pnalisegalement le harclement dans les lieux publics etcelui moral sous le toit conjugal. Ainsi, la femme al-grienne peut dcemment dambuler dans les rues,devenues force dimpunit de vritables jungles ur-baines, sans risquer de se voir agresser par le geste etla parole par une faune dinadapts lchs dans lanature. La drague tant une chose, le harclement uneautre, cette loi doit protger la femme de ces immon-dices textuelles qui contaminent notre environnementsonore. Il est plus quurgent que la rue et les lieuxpublics retrouvent un semblant de srnit pour lebien de tous. Case prison, la loi adopte envoie qui-conque passe ses nerfs sur sa femme derrire les bar-reaux. Et si on a la main plus ou moins lourde et quonrefasse le portrait son pouse sans passer par lechirurgien esthtique, on a droit entre 1 20 ans deprison. Cest vous de choisir. Et si le coup de poingest fatal, cest la rclusion perptuit. Quant vou-loir saccaparer de son argent contre sa volont parceque simplement on est lhomme de la famille et quonpartage le mme lit, un article de cette loi prvoit six

    mois deux ans de prison pourles plus insistants. Les dtrac-teurs de cette loi prviennentquelle va lencontre des va-leurs de lIslam accusant le gou-

    vernement de vouloir copier les koufars. Les isla-mistes de lhmicycle croyant que ne plus battre safemme sans en payer les consquences est une mena-ce contre lunit de la famille. Pourtant, lIslam najamais encourag le passage tabac de la mre de sesenfants. Dautres voix ont dcid, dans ce cas-l, dunerciprocit dans la loi obligeant les femmes se voi-ler et ne plus sexhiber dans les lieux publics. Poureux, elle est la source principale des harclements etquil est prfrable ou de la tchadoriser ou de len-fermer double tour dans la maison. Un autre dputa eu la gniale ide de proposer lextra-conjugale aumariage pour ne pas courir le risque de se retrouverdevant la justice. Comprendre que frapper sa moiticonjugale est quelque chose de naturel qui ne doitpas tre criminalis. Mais ce qui peut paratre parfaitne lest pas puisquen Algrie on ne fait pas les cho-ses comme partout dans le monde. Une clause limitea t introduite dans le texte de loi puisque la notionde pardon peut mettre fin aux poursuites judiciaires.Quand on connat lenvironnement familial des pou-ses, surtout avec enfants et sans ressources, on sedit que cette loi ne peut pas leur servir quoi quece soit. Ainsi, si une femme se prsente avec deuxyeux pochs, les lvres fendues, le maquillage re-fait et des ctes casses et quelle absout son mari,ce dernier peut repartir libre de lisser sa mousta-che de chat. Mme si le bilan mdical est lourd, lasentence est allge si sa femme consent lui par-donner. Alors messieurs, battez vos femmes mais of-frez-leur une fleur ou une bague en plaqu or, sinonmenacez-les de rpudiation et de la rue avec bagageset enfants. Mieux encore, prenez des matresses, si cenest dj fait, aucune loi ne les protge, elles, et co-gnez dessus autant que vous pouvez, cest toujourshalal pour le moment. Entre 100 et 200 femmes meu-rent chaque anne de violences familiales, selon desstatistiques parues dans la presse.

    Drifa Hassani Ben Mhidi, soeur dumartyr Larbi Ben Mhidi, a appe-l, jeudi Alger, la France reconna-tre ses crimes de guerre et prsenterses excuses lAlgrie. Dans une d-claration lAPS, lors de la clbration,par le Muse du Moudjahid, du 58meanniversaire de la mort de cette gran-de figure de la Rvolution, Mme BenMhidi, qui a insist sur la reconnais-sance par la France de ses crimes deguerre commis contre les Algriens, aappel la France prsenter ses ex-cuses lAlgrie, ajoutant que les Al-griens ne pardonneront jamais laFrance, tant quelle ne prsentera passes excuses. Mme Ben Mhidi sestdclare toutefois contre le principedindemnisation, soulignant en revan-che que si lindemnisation tait danslintrt de lEtat algrien elle ne sy

    La soeur de Larbi Ben Mhidiappelle la France reconnatre ses crimes

    opposerait pas. Elle a indiqu, dans lemme contexte, que lHistoire doit trecrite par des Algriens, car si cettecriture est loeuvre de Franais, elleserait sans doute fausse. Lennemincrira jamais lHistoire correctement,a-t-elle soulign. Mme Ben Mhidi aappel, par ailleurs, la rhabilitationmorale et matrielle de tous les mar-tyrs en vue de prserver la dignit desAlgriens, a-t-elle soutenu. Evoquantle parcours de son frre, Mme BenMhidi a rappel que ce dernier taitun nationaliste avr, ayant adhr trsjeune au Mouvement national. Elle arappel cette occasion la rencontredans la maison familiale Constantineentre son frre et Mohamed Boudiaf,ajoutant que Larbi, de par sa percep-tion de visionnaire, tait convaincu dela lutte arme pour le recouvrement de

    la libert. N en 1923 au douar Koua-hi (Ain Mlila), Larbi Ben Mhidi adh-re en 1940 au Parti du peuple algrien(PPA), puis participe en 1947 la cra-tion de lOrganisation spciale (OS)avant dtre dsign, en 1952, respon-sable politico-militaire de lOranie. Concernant la polmique suscitepar les Franais sur sa mort, lensei-gnant dHistoire, Bachir Madani, a in-diqu que la thse du suicide ntaitquun mensonge, chose qui a t con-firme par le gnral de larme fran-aise Paul Aussaresses. Il a rappel queLarbi Ben Mhidi a t arrt par lesparachutistes franais le 23 fvrier1957, aprs avoir particip aux premi-res oprations de la bataille dAlger,avant quil ne soit tortur puis assassi-n sur ordre du gnral Aussaresses,dans la nuit du 3 au 4 mars 1957.

    Ph.:

    AP

    S

  • E NTRETIEN04 Le Quotidien d'OranSamedi 07 mars 2015

    Entretien ralis parZahir Mehdaoui

    Q. O.: Les relations diploma-tiques entre lAlgrie et lAr-gentine remontent 1964.Cependant peu dinforma-tions filtrent, en matire decoopration entre les deuxpays . Pouvez -vous nousdresser un tableau exhaustifde cette relation ? E rnesto Gondra : Comme vousvenez de le dire on a tabli les rela-tions diplomatiques, en 1964, maislArgentine tait lun des premierspays reconnatre lindpendancede lAlgrie, en 1962. Depuis cettedate notre relation est reste inin-terrompue. LArgentine a maintenuson ambassade, en Algrie, mmelors de la dcennie noire qua v-cue votre pays. Il y avait des am-bassades qui avaient ferm maisnous, nous sommes rests. Les re-lations diplomatiques entre nosdeux pays sont vraiment excellen-tes. Je vous avoue, aussi, que jairemarqu que les Algriens portentune vraie sympathie envers les Ar-gentins et je vous dis, franchement,que chez nous, cest pareil. Quandjtais la fac, jai vu le film LaBataille dAlger . Cest un film queles Argentins ont vu et aim. Celaa permis, par ailleurs, nos conci-toyens de mieux comprendre ce quisest pass ici, en Algrie, lors de laguerre de Libration nationale. LAl-grie a arrach son indpendance,exactement comme lArgentine.Vous avez fait votre guerre dind-pendance au 20me sicle et nous,nous lavons fait au 19me sicle con-tre le Pouvoir colonial espagnol.Nous avons, galement, contribu la libration de plusieurs peuplesdAmrique latine, notamment, leChili et la Confdration Bolivien-ne-Pruvienne. Aprs notre indpendance, il y alieu de souligner, galement, queplusieurs pays, dAmrique du Sudont suivi notre dmarche et se sontlibrs du joug colonial. Cest unechose historique. Ceci dit, jaimerai dire, aussi, quilexiste des similitudes entre nos deuxpeuples. Nous sommes tous lesdeux mditerranens car 90% desArgentins sont dorigines espagno-le et italienne. En fait, notre paysest un pays issu de limmigrationcomme presque toute lAmrique. Entre lAlgrie et lArgentine, ilexiste beaucoup de choses en com-mun, en dpit de la gographie quinous spare. En 2014, les deux paysont clbr les 50 ans des relationsdiplomatiques interrompues. LAlgrie est la premire destina-tion des exportations argentines, enAfrique, ainsi, lArgentine apporte lAlgrie, dans le cadre de la coo-pration Sud-Sud, lassistance dansplusieurs domaines tels que la san-t, ladministration, la pisciculture,la communication et lagriculture.Justement en matire de coopra-tion, il existe une trs longue rela-tion commerciale entre nos deuxpays. Selon des statistiques alg-

    Lambassadeur dArgentine, Ernesto Gondra, au

    Les opportunits dinvestissement en Algriene sont pas assez connues chez nous

    Lambassadeur de la rpublique dArgentine sexprime, pour lapremire fois, sur un mdia algrien. Il revient, dans cet

    entretien, sur les relations entre son pays et lAlgrie. Selon lui,lAlgrie est un exemple pour dautres pays, en matire de luttecontre le terrorisme, mais aussi pour sa mdiation pour trouver

    des solutions pacifiques aux conflits, dans la rgion.

    riennes, lArgentine est le huitimepartenaire commercial de lAlgrie.Plus de la moiti du commerce delAlgrie, avec toute lAmrique la-tine, en incluant le Mexique etCuba, vient de lArgentine. Cestnorme. Il y a des produits, com-me le lait en poudre, le mas, lesojaetc. Cela vous donne uneide sur la dimension du commer-ce entre les deux pays. Il faut souligner, galement, quedu point de vue politique interna-tionale, lAlgrie et lArgentine tra-vaillent cte cte. En 2008, notre prsidente est ve-nue, ici, Alger et notre ministredes Affaires trangres tait, gale-ment, venu lanne dernire, enAlgrie. Cette anne, nous allonstenir en Argentine, une runion dela Commission mixte et lAlgrie vadpcher un ministre pour prsiderla dlgation algrienne. Notre re-lation est excellente et elle est ma-trialise travers des faits. Pour ce qui est des questions r-gionales, je tiens vous dire quenous avons les mmes points devue que lAlgrie, notamment laquestion libyenne, qui ncessite dessolutions pacifiques et politiques,loin de lintervention militaire. Cestjuste un exemple des choses impor-tantes que nous partageons, tota-lement, avec lAlgrie. Personnellement je suis trs im-pressionn par la lutte que lAlg-rie a livre contre le terrorisme. Onsait que vous tiez isols mais vousavez pu vaincre le terrorisme etvous avez gagn. Il nexiste pas beaucoup de paysqui ont pu raliser un tel exploit.Plusieurs pays ont, finalement,compris, mme tardivement, ce quisest rellement pass, ici, en Alg-rie, lors de la dcennie noire.

    Q. O.: En 2008, un protoco-le daccord sur le dveloppe-ment du nuclaire civil estsign entre lAlgrie et lAr-gentine. Quen est-il juste-ment de cet accord ?E. G.: Je voudrais dabord vousdire que durant les annes 1980,lArgentine a dj construit, ici, enAlgrie un racteur nuclaire exp-rimental. Aprs 2008, comme vousvenez de le dire, on a sign un ac-cord qui concerne lutilisation pa-cifique et civile du nuclaire. Durant lanne 2012, la Socitdtat INVAP a conclu un accordavec le Centre de Recherche nu-claire de Draria (CRND), ce der-nier compte plusieurs projets, no-tamment, la ralisation dun labo-ratoire de dveloppement de radio-isotope et radio pharmaceutique.Plusieurs ingnieurs et technicienssont, par ailleurs, en Argentine poury tre forms. Notre relation, dansce domaine est continuelle. Mieux,lArgentine cherche approfondir lacoopration spatiale et des Tl-communications, que cette derni-re soit en mode gostationnaire (pourles Tlcommunications) ou dobser-vation de la Terre (radar, haute rso-lution, multi spectral, etc.).

    Durant la runion, tenue entre leDirecteur gnral de lAgence spa-tiale algrienne, M. Oussedik, etmoi-mme, les thmes qui pour-raient intresser lAlgrie ont tdfinis. Il sagit, notamment, desimages radar et hyper-spectrales,tant donn quelles seraient utilisesdans le cadre des prospections p-trolires, minires, marines et halieu-tiques, tout comme il pourrait treenvisag que des fonctionnaires delAgence spatiale algrienne pourrontfaire partie de la dlgation.

    Q. O.: Les entreprises de votrepays affichent une certaine frilosit pour ce qui estdinvestir, ici, en Algrie. Sicest le cas, pourquoi et com-ment voyez-vous le climat desaffaires en Algrie ?E. G. Ce nest pas seulement lAr-gentine. Vous ne trouverez aucunpays dAmrique latine qui a desinvestissements importants, ici, enAlgrie. Il y a diffrentes rasions etchaque pays ses propres raisons. Il faut savoir aussi que lAlgriena pas dinvestissements cheznous. Ce nest pas une question derciprocit. Nous sommes membrede lOrganisation mondiale duCommerce (OMC) et vous, aussi,vous tes en train de ngocier vo-tre entre. Je pense que votre ac-cession lOMC nous permettra detravailler ensemble, travers cetteinstitution. Je sais quil existe despays comme la France ou lEspa-gne qui travaillent beaucoup aveclAlgrie et qui on investi, mais ilne faut pas perdre de vue que cespays sont en face de vous sur lepourtour mditerranen. Laspect gographique peut treune explication logique au manquede prsence des entreprises de lAr-gentine en Algrie et vice-versa. Il y a, aussi, autre chose. Cest lefait que les opportunits dinvestis-sement, en Algrie, ne sont pas con-nues chez nous.

    Q. O.: Malgr la visite dEtateffectue par la prsidentede lArgentine, en 2008, ona limpression que les rela-

    tions conomiques entre lesdeux pays nont pas encoredcolles. Pourquoi ?E. G.: Je crois que cest une faus-se impression. Nos relations ontdj dcoll. Il y a un nombre im-portant daccords signs entre nosdeux pays. De nombreux accordssont dj appliqus, sur le terrain. Si vous regardez les chiffres ducommerce entre lAlgrie et lArgen-tine, de 2008 ce jour, ils ont pres-que doubl. Les exportations argen-tines vers lAlgrie ont atteint 1,934milliard de dollars, durant lanne2014. LAlgrie continue dtre laprincipale destination et la porte desexportations argentines vers le con-tinent africain, tant donn que lAl-grie reprsente, elle seule, 34%des exportations vers lAfrique. Les exportations argentines verslAlgrie ont t suprieures cellesdes pays europens non-membres delOCDE, celles des pays du Ma-ghreb ainsi que les pays africains.Notre coopration est, en outre, im-mense dans tous les domaines.

    Q. O.: Est-ce quil existe unecommunaut algrienne en Ar-gentine ? Si cest le cas, com-bien sont-ils, ces Algriens r-sidant dans votre pays et dansquels secteurs travaillent-ils ?E. G.: Non ils ne sont pas nom-breux. Ce nest pas comme lacommunaut syrienne ou libanai-se. Il y a une cinquantaine dAr-gentins ici en Algrie. Je penseque cest presque le mme chif-fre, pour ce qui est des Algriensvivant en Argentine. Je nai pasde chiffre prcis mais on ne peutpas parler de communaut al-grienne en Argentine. En fait,nous navons pas de grande com-munaut dorigine dAfrique duNord, dans notre pays.

    Q. O.: Lambassade dArgenti-ne est lune des rares ambas-sades, ici en Algrie, qui necommunique pas ou ne com-munique pas assez. Existe-t-ilune raison cela ?E. G.: Je vais essayer de vousdonner une explication. Ce nest

    pas parce que nous ne voulons pasnous exprimer ou communiquer.La ralit cest que nous ne som-mes pas nombreux et nous avonsbeaucoup de travail. Maintenantnous avons avec nous Cecilia Sil-berberg (chef de mission adjoint lambassade) et nous avons enga-g un plan de communication en-vers la presse. Auparavant noustions trois lments et nous fai-sions de lconomie, de la politiqueet de la culture. Vous tes l, cestla preuve que nous communiquonsavec la presse.

    Q. O.: Quand on voque lAr-gentine, les Algriens pensentdirectement Messi ou Mara-dona. Mise part la politiqueet lconomie, existe-t-il deschanges culturels et sportifspour dvelopper, un peu las-pect purement humain de la re-lation entre les deux pays ?E. G.: Il ya eu un protocoledaccord culturel sign en 2008.Je crois que maintenant il esttemps de concrtiser ce qui estcrit sur ce protocole daccord.Mais dautre part cest ce quenous faisons. Il y a eu la visitedune troupe argentine qui a par-ticip au Festival de danse, ici enAlgrie, et une troupe folkloriquea particip lanimation de laFoire internationale dAlger (FIA).Nous avons, par ailleurs, clturla semaine dernire, des sancesddies au Cinma argentin, lacinmathque dAlger.

    Q. O.: Enfin, dernire ques-tion. Comment voyez-vous lerle jou par lAlgrie surles plans rgional, continen-tal et international, notam-ment la question de la luttecontre le terrorisme ?E. G.: LAlgrie est un exemplepour dautres pays. LAlgrie essaietoujours de trouver des solutionspacifiques, des solutions ngocies.LAlgrie ne cherche pas les hostili-ts, elle a toujours cherch la paix.Il existe des preuves concrtes surce que javance. Ce que fait lAl-grie avec la Tunisie et la Libye,dans le cadre de la lutte contre leterrorisme. Je voudrais aussi sou-ligner lexcellente relation avec laTunisie. Quand vous aidez vosvoisins lutter contre le terroris-me, en laidant sur plusieurs plans(formation, renseignementsetc), cela dnote de lengagementde votre pays en faveur de la paixet de la scurisation de la rgion.Il y a aussi le conflit malien. Cestgrce la mdiation du ministredes Affaires trangres algrien etlengagement de lAlgrie, quunaccord de paix a t paraph entreles diffrentes factions armes et legouvernement malien. Cest vrai-ment un exemple suivre pourtrouver des solutions pacifiques dautres problmes, en Afrique,notamment la Libye. Vous avezdmontr, au monde, quon peutrgler les conflits par les voies paci-fiques et politiques. Concernant, justement, tous cesproblmes dans la rgion, lArgen-tine appuie les efforts des Nationsunies, de son Secrtaire gnral etde M. Ross, pour ce qui est du con-flit au Sahara Occidental. Pour cequi est de ce dernier point (Saha-ra Occidental), nous sommes pourune solution juste et durable souslgide des Nations unies.

    Le QuotidienD'ORANEdition Nationale d'Information

  • 05Le Quotidien d'OranSamedi 07 mars 2015E V E N E M E N T

    El-Houari Dilmi

    La police nationale espagnole a arrt deux Algriens souponns dtre des passeurs,aprs linterception, prs dAlmeriaen dcembre 2014, dune embar-cation avec 24 immigrs clandestins,dont deux mineurs, bord, rappor-tent des mdias de la pninsule ib-rique. Les deux ressortissants alg-riens, arrts aprs deux mois den-qute, mene par la police espagno-le, sont souponns dappartenir une organisation criminelle. Lembarcation, utilise par les pas-seurs, avait t repre par le servi-ce maritime provincial neuf milesnautiques de Mojacar, sur la rive sudde la pninsule ibrique, toujoursselon les mdias espagnols, ajoutantque le bateau intercept a t em-men jusquau port dAlmeria, oles immigrants clandestins ont tremis aux fonctionnaires de la poli-ce nationale et des reprsentants dela Croix-Rouge. Lun des Algriensarrt est souponn davoir orga-nis le voyage depuis Oran vers Al-meria, avec 24 immigrs clandes-tins bord, 23 Algriens, dont deuxenfants, et un Syrien, contre dessommes dargent allant de 500 800 euros pour chaque passager. Le bateau pneumatique, renfor-c avec une plaque daluminiumpour plus de rigidit, a t intercep-t neuf miles nautiques de Moja-car (Almeria) la fin de lannecoule. Lun des deux ressortissants

    A. Ouelaa

    Une prsence renforce des forces de lANP est constate, cesjours-ci, le long de la bande fronta-lire avec la Tunisie. Il y a 3 jours,2 terroristes ont t abattus par lesforces de scurit tunisiennes, dansla rgion de Kasserine, avait annon-c une source de la Dfense de cepays. Samedi dernier, sur le terri-toire tunisien et non loin des limitesde la commune frontalire dElAyoun, dans la wilaya dEl Tarf, un

    Les forces de lordre tunisiennes ont dcouvert, la frontireavec la Libye, une cache contenantune importante quantit darmes detypes RPG et kalachnikov, a indiqu,hier, vendredi le ministre de lIn-trieur. La Garde nationale a arrt2 vhicules, dans la rgion fronta-lire de Ben Guerdane (sud-est),dans lesquels elle a dcouvert 3 fu-sils dassaut, puis une traque laamene vers une cache contenant une grande quantit darmes detypes kalachnikov, roquettes RPG,grenades et munitions , a affirmle porte-parole Mohamed Ali Aroui,sur la page Facebook du ministre.M. Aroui a indiqu, lAFP que cesarmes proviennent de Libye et taient destines aux rgionsmontagneuses de Tunisie, lafrontire avec lAlgrie, o les for-ces armes tentent, depuis plus de2 ans de dmanteler un maquis dji-hadiste. Parmi les armes saisies, lesforces de lordre ont dnombr 30

    Le chavirement, mardi, dun navire de migrants, alorsquil tait secouru, au large de laSicile, a fait au moins 50 morts,selon un nouveau bilan rendupublic, jeudi, par lOrganisationinternationale pour les migra-tions (OIM). Les gardes-ctes ita-liens ont sauv 127 migrants etrepch 10 corps, au moment dudrame, survenu lorsque les oc-cupants du bateau se sont prci-pits pour tre secourus, en plei-ne mer. Le premier bilan faisaitdonc tat dau moins 10 morts. Mais, selon les survivants quiont t interrogs, au moins 40personnes taient tombes lamer, avant larrive des secours,a dclar, lAFP le porte-paro-le de lOIM, Flavio di Giacomo. Nous avons fait la liste des pro-ches et des amis des survivantsqui taient bord, et il y en a,

    Un pcheur sest noy, jeudi,et un autre est port dis-paru prs de la plage de SidiMejdoub, Mostaganem, a-t-on appris, hier, auprs ducharg de linformation la di-rection de wilaya de la Protec-tion civile.

    Lalimentation en eau potabledune partie de la ville de B-jaa, interrompue depuis six jours cause dune crue de louedAgrioun, a t rtablie jeudi, aannonc lAlgrienne des Eaux.La distribution du prcieux liqui-de a repris dans une partie deBjaa aprs que les quipesde maintenance de lAlgrien-ne des Eaux eurent russi rparer la canalisation assu-rant, depuis la source bleue(30 km lEst du chef-lieu dewilaya), lalimentation en eaudune partie de la ville. La rpa-ration de cette casse va per-mettre un rtablissement immi-nent, mais en partie de la situa-tion, notamment en permettantun apport deau de lordre de35.000 m3, dont le volume estjug en tat dallger substantiel-lement la pnurie deau dans laville, dautant plus quun pro-gramme de distribution est misen place pour assurer une rpar-tition rotative et quitable tra-vers tous les quartiers.

    Huit ressortissants nigriensont t apprhends Ta-manrasset, une quantit de 1000litres de carburant ainsi que 24,5kilogrammes de drogue ont tsaisis jeudi et vendredi El-Ouedet Ghardaa par des dtache-ments de lArme nationale po-pulaire (ANP), a indiqu hier uncommuniqu du ministre de laDfense nationale (MDN). Dansle cadre de la scurisation desfrontires et de la lutte contre lacontrebande et le crime organi-s, un dtachement de lArme

    Le bilan salourdit

    50 morts dans un naufragede migrants, au large de lItalie

    au moins, 40 qui manquent ,a-t-il dit. Certains taient desenfants, mais nous ne savons pascombien, exactement , a-t-ilajout. Il y avait 27 enfants et 51femmes parmi les migrants se-courus, mardi. M. di Giacomo a soulign queces derniers chiffres portaient plus de 400, le nombre des mi-grants morts en mer entre lAfri-que du Nord et lItalie, depuis ledbut de lanne. En janvier et fvrier, quelque7.882 migrants ont dbarqu surles ctes italiennes, selon les chif-fres officiels du ministre italiende lIntrieur, soit une hausse deplus de 43% par rapport aux 2premiers mois de lan dernier,dj une anne de forte haussede ce nombre. En 2014, plus de165.000 migrants ont dbarqusur les ctes italiennes. La situa-

    tion, de plus en plus, chaotique,en Libye, provoque une aug-menta t ion des dpar t s declandestins, hommes, fem-mes, enfants, mineurs non ac-compagns, souvent arrivsen Libye dErythre et dAfri-que sub-sahar ienne, danslespoir de trouver paix etscurit en Europe. La Commission europenne aannonc, le 19 fvrier, sa dci-sion de prolonger Triton, lop-ration europenne de surveillan-ce, en Mditerrane, jusqu lafin de lanne 2015 et lalloca-tion de 13,7 millions deuros lItalie pour laider grer lesmilliers de migrants et deman-deurs dasile, ayant dbarqu surson sol. A la fin du mois de f-vrier, plus de 67.000 migrants setrouvaient dans des centres dac-cueil pour rfugis, en Italie.

    MostaganemUn pcheur noy et un autre port disparu

    Les deux pcheurs (30 ans),qui taient bord dune petiteembarcation, remontaient unfilet de pche lorsque lembar-cation a chavir, heurtant latte de lun deux, selon le lieu-tenant, Mohamed Ourari. Les lments de la Protection

    civile ont repch le corps dupcheur noy et poursuiventles recherches pour trouverle deux ime, a jou te l amme source. Le corps de lapremire victime a t trans-fr la morgue de lhpitalChe-Guevara de Mostaganem.

    Rtablissement partiel de leau courante BjaaLANP la rescousse

    Cette production, en plus desquatre forages en service actuel-lement, va permettre dalimen-ter tous les quartiers 2 jours sur3", assure la mme source, quisouligne quun effort considra-ble est engag sur le f lancouest pour rparer galementlautre conduite, autrementplus importante, en prove-nance du barrage de Tichy-haft (Seddouk) et qui a fait aussiles frais dune crue analogue deloued Soummam, qui en a bri-s tout un pan. Depuis mercredi, dimportantsmoyens ont t dpchs vers leslieux de lincident pour rparerla partie brise. Un dtachementde lANP est galement arriv surplace pour prter main-forte, enprocdant notamment la d-viation de loued de son coursnormal et permettre ainsi auxagents de maintenance dinter-venir sur la conduite, localisesous le lit de loued prs de 3mtres de profondeur, selon ladirection de lhydraulique.

    Cest une opration compli-que, rendue difficile cause dela profondeur du lit de loued etpar la force des courants qui lecaractrisent, souligne-t-on, ex-pliquant quune digue, basedenrochement, est en traindtre installe au milieu de larivire, pour briser le dbit delcoulement de ses eaux et sadviation quelque 100 mtresde la canalisation. Lintensit de la crue, interve-nue vendredi dernier, a non seu-lement bris la canalisation maisa cass galement une partiedun pont traversant loued etendommag prs de 100 mtresde chausse, rendant obsolte laliaison entre lagglomrationdAmizour et Smaoun, coupesdepuis subitement lune delautre, a-t-on constat. Les dgts sont impression-nants, dautant que leau conti-nue roder la terre ferme, for-tement imbibe et soumise delarges fissurations, a-t-on gale-ment constat.

    TamanrassetHuit Nigriens arrts

    nationale populaire relevant dusecteur oprationnel dEl Oued/4me Rgion militaire a apprhen-d dans la matine du 06 mars2015, dans la zone de Taleb Lar-bi, trois vhicules et une quanti-t de carburant estime 1000litres, a prcis le MDN. Un autre dtachement relevantdu secteur oprationnel de Ghar-daa a, par ailleurs, saisi le jeu-di 05 mars 2015 dans la r-gion dEl Meniaa, suite lex-ploitation de renseignements,une quantit de drogue esti-

    me 24,5 kilogrammes, est-ilajout de mme source. Dautrepart, et au niveau de la 6me R-gion militaire, un autre dta-chement et en coordinationavec les lments de la Gen-darmer ie nat ionale e t desGardes-frontires, lors dune pa-trouille de reconnaissance, a ap-prhend huit personnes de na-tionalit nigrienne et a saisi unvhicule tout-terrain, une moto-cyclette, 500 kilogrammes de ci-ment et un tlphone portable,conclut le MDN.

    Souponns dtre des passeurs

    Deux Algriensarrts en Espagne

    algriens arrt a dj t identifidans une enqute en 2013, pour sonimplication prsume dans un r-seau de passeurs partir des ctesalgriennes, selon la Garde natio-nale espagnole. Les 23 Algriens,arrts en dcembre, ont t placsen dtention Murcie, au sud delEspagne. Dans de prcdentes tra-verses, les passeurs, souponnsdtre des Algriens, faisaient cou-ler les pneumatiques en pleine mer,une fois reprs par les gardes-c-tes espagnols, afin dliminer toutindice sur le lieu dachat du bateauqui pourrait conduire la localisa-tion de ses membres. Selon la poli-ce de ce pays, cinq actes, lis au tra-fic dimmigrs clandestins, ont tenregistrs entre dbut 2013 et fin2014. La police espagnole avait ar-rt dbut fvrier, Almeria et Mur-cie (sud-est de lEspagne), dix (10)Algriens accuss davoir fait payerdes dizaines de leurs compatriotespour rejoindre lEspagne au prix deprilleuses traverses en mer, qui ontfait au moins deux morts. Chacundes candidats devait payer la som-me de 600 euros pour pouvoir em-barquer vers la cte espagnole, se-lon la police espagnole. Les mis en cause ont t arrtspar les services de scurit aprs lamort dun clandestin qui sest jetdans leau en tentant de schapperau feu allum en haute mer par qua-tre des passeurs pour attirer latten-tion des services de sauvetage ma-ritimes, selon la mme source.

    El TarfDes renforts militaires

    la frontirechange de coups de feu a t en-tendu entre un groupe terroriste etles forces de scurit tunisiennes.Une situation qui explique que les grou-pes terroristes qui se retranchent dansle primtre de Gafsa, Kasserine etDjendouba sont aux abois et cher-cheraient faire une incursion ouune brche l o ils trouveraient unpeu de rpit, face la traque dontils font lobjet, de lautre ct de lafrontire. Alors que du ct algrien,toute la bande frontalire reste soushaute surveillance.

    Frontire libyenneUne grande quantit

    darmes saisie en Tunisieroquettes, 20 grenades et 30.000cartouches de fusils dassaut, selonle porte-parole. Deux hommes, denationalit tunisienne, sont recher-chs, dans le cadre de lenqute. Lafrontire libyenne est un haut lieude trafics, en tous genres, notam-ment de carburant, de produitsmanufacturs et alimentaires. Et lechaos dans lequel est plong la Li-bye, depuis le conflit qui a conduit la chute du rgime de Kadhafi, a,galement, favoris la contrebandedarmes, le long de la poreuse fron-tire avec la Tunisie et lAlgrie. Leconflit, entre milices libyennes etlmergence du groupe djihadisteEtat islamique (Daech), cette an-ne, en Libye, inquitent les autori-ts tunisiennes qui craignent de voirle conflit stendre. Le terrorismese nourrit de la contrebande et lacontrebande cohabite avec le terro-risme , a martel, cette semaine,le ministre de lIntrieur Naja Ghar-salli, cela doit prendre fin .

  • CENTRE & EST06 Le Quotidien d'OranSamedi 07 mars 2015

    16 Joumada el oula 1436El Fedjr05h46

    Dohr12h59

    Assar16h17

    Maghreb18h51

    Icha20h09

    Horaires des prires pour Alger et ses environs

    Rabah Benaouda

    Comme chaque anne, le 05 mars,la petite commune rurale deDjouab, dans la dara de Souaghi, 81km au sud-est de Mda, avait, encette matine pluvieuse et glaciale dejeudi dernier, rendez-vous avec lhis-toire, travers la commmoration du57me anniversaire de la mort, auchamp dhonneur, dun illustre hrosde la guerre de Libration nationale,en la personne du Chahid comman-dant Sad-Rabah Mokrani dit SiLakhdar (1936-1958), tomb, les ar-mes la main, alors quil navait pasencore 22 ans. Un recueillement, aupied de la stle, rige lentre ducimetire de chouhadas de Djouab,plus prcisment au lieu-dit DjebelBoulegroun, la mmoire du Cha-hid commandant Si Lakhdar Mokra-ni et de tous les chouhada . N le 06 novembre 1936 Lakhda-

    Tahar Mansour

    Au cours dune patrouille de rou-tine, lattention des policiers d-pendant de la Sret de daradOuled Yaich a t attire par lecomportement suspect dun vhicu-le de marque Peugeot 307, bordduquel se trouvait un ressortissantsubsaharien. A la vue des policiersqui sapprochaient de lui pour unventuel contrle, le suspect tenta defuir mais il fut, vite, rejoint par lespoliciers qui neurent aucun mal lematriser. La fouille du vhicule per-

    A. Ouelaa

    Llu du conseil communal dela commune de Hamam BniSalah, daira de Bouhadjar, dansla wilaya dEl Tarf, sest vu noti-fi sa suspension, jeudi dernier,par le wali. Cet lu, a t lorigine, lasemaine dernire, de la ferme-ture du sige de lAPC dont ila, tout simplement, cadenassle portail dentre, suscitant la

    La superficie rserve laculture de pomme de terre at porte, pour la saison agricoleen cours, dans la wilaya de SoukAhras, de 1.100 1.300 ha, a-t-on appris auprs de la directiondes Services agricoles (DSA). Pas moins de 700 ha de cettesurface appartiennent auprimtre irrigu Sedrata-BirBouhouche-Zouabi, tandis que lereste est rparti sur les communesde Taoura, Henanacha,Mdaourouch, Merahna, Tifache,Regouba et Ouled Driss, a prcis, lAPS, le chef du service delorganisation de la production et

    Les lments de la Gendar-merie nationale ont dman-tel un rseau de trafiquants dedrogue, de cinq personnes dontdeux ressortissants tunisiens. En effet et suite des informa-tions recueillies par les servicesde la gendarmerie, selon lesquel-les une personne rsident OumAli, localit frontalire situe ausud de Tbessa, celle-ci dtenaitune quantit de stupfiants. Laperquisition du domicile dundes mis en cause et la fouille delhabitation, a permis la rcup-ration de deux colis, dun poidstotal de 40,410 kg de kif trait.La drogue dcouverte tait dis-

    La cit Beni Mouimen, dans la commune dEl Afroun, louestde Blida, a bnfici dune envelop-pe de 214 millions de DA, pour lam-nagement de ses divers rseaux et laralisation de nouveaux projets, a-t-on appris des services de la wilaya.Lopration finance, conjointement,sur budget de wilaya (84 millions deDA) et celui du ministre de lHabitat(130 millions de DA), est destine lamlioration du cadre de vie des ha-bitants de cette cit populaire, estims 400 familles, a-t-on ajout de mmesource. Les travaux damnagement,ayant fait, rcemment, lobjet dune vi-site dinspection du wali, MohamedOuchene, consistent, entre autres, enla rhabilitation de divers rseaux,dont 8.350 m de routes et 750 m derseaux dassainissement, 582 m derseaux AEP et 2.220 m de rseauxdlectricit, en plus de la ralisation

    BLIDASaisie de faux billets

    de banque, une arrestation

    Agissant sur information, parvenue leur service, concernantdeux individus qui sadonneraient aucommerce de stupfiants, dans la com-mune de Ouled Yaiche, les policiers,dpendant de la Sret de dara decette commune, initirent une enqu-te approfondie et discrte qui leur apermis didentifier, trs rapidement, lesdeux suspects. Il sagissait de deux fr-res, selon les rsultats des recherches,et une perquisition fut mene leurdomicile. Dans la chambre du premiermis en cause, les policiers dcouvri-rent une quantit de comprims depsychotropes de diffrentes marquesdont certains appels par les toxico-manes Saroukh (Fuse) et qui cau-se des dgts leur sant.

    mit aux policiers de dcouvrir la som-me de 1.550 euros ainsi que desfeuilles de papier dcoupes la taillede billets de banque recouvertes dunproduit de couleur verte et une bou-teille contenant un liquide servant la falsification des billets de banque. Les recherches menes, aussittaprs, permirent dtablir que lavoiture appartenait une agencede location de voitures. Le mis encause a t prsent auprs du pro-cureur de la Rpublique prs le tri-bunal de Blida qui la plac en d-tention prventive.

    Dtention de psychotropeset darmes blanches,

    deux arrestations

    ria, dans lactuelle wilaya de Bouira,le jeune Sad-Rabah Mokrani, aprsdes tudes primaires et un passage aucentre de formation professionnelle,pour lapprentissage du mtier demaon, rejoindra, 18 ans, les rangsdu FLN. Il sera, ainsi, charg par leFLN, dorganiser des cellules de la R-volution dans les rgions de Lakhda-ria et An Bessem. En 1955, il devien-dra le premier chef militaire de cettezone et crera avec Ali Khodja , uncommando de choc qui allait sillus-trer au cours de nombreuses grandesbatailles victorieuses dont ont t lethtre, entre autres, Khemis El-Khe-chna, Bordj El-Bahri, Tablat, Bouira,Lakhdaria (ex-Palestro) Promu ca-pitaine puis commandant de lArmede Libration nationale (ALN), danscette wilaya IV historique, Sad-RabahMokrani dit Si Lakhdar, est dcdle 05 mars 1958, rejoignant les autreschouhada qui lont prcd.

    MDAHommage au commandant

    Si Lakhdar

    EL-AFROUNLa cit Beni Mouimen

    fait peau neuvedun parking pour vhicules. Sur pla-ce, le wali a indiqu quune tude avaitt ralise, en concertation avec lescitoyens, en vue de dterminer lespriorits dans cette cit, avant le lan-cement des travaux en question, dontle taux davancement est estim 30%. M. Ouchene a insist auprs desresponsables locaux sur la ncessit depoursuivre cette dmarche de concer-tation avec les citoyens, par la cra-tion dun comit charg du suivi detoutes les tapes de ralisation des pro-jets, jusqu leur concrtisation sur leterrain. Les responsables de lOPGIont t instruits, par la mme occa-sion, du lancement de la ralisation de80 logements publics locatifs, sur unsite qui abritait des constructions pr-caires, dont les occupants ont t re-logs, outre la ralisation dun com-plexe sportif de proximit, un stade etdune polyclinique.

    Ils y dcouvrirent aussi 3 mor-ceaux de kif trait, la somme de 52millions de centimes, provenant ducommerce illicite de la drogue, 3grands couteaux, 1 couteau detaille moyenne, 1 hache et 2 cou-teaux servant dcouper le kif. Dans la chambre du deuxime fr-re, les policiers mirent la main sur 37comprims de psychotropes de dif-frentes marques, 29 seringues enplastique et du liquide ayant un effetpsychotrope. Les deux mis, en causeont t prsents devant le procureurde la Rpublique, prs le tribunal deBlida qui les plaa en dtentionprventive, sous les chefs dincul-pation de dtention de stupfiantset darmes blanches. T. M.

    Tayeb Zgaoula

    Le wali, les membres delexcutif lus et chefsdentreprises concerns,viennent de se runir pour pas-ser en revue tous les points noirstouchant la situation du secteurde lEnergie aprs les intemp-ries, marques par des mcon-tentements, dans certaines citset dans les communes de la

    ANNABADes intempries, des

    mcontentements et des mesureswilaya. A ce sujet, selon des di-recteurs de lexcutif et les mai-res, des propositions ont t fai-tes afin de solutionner les pro-blmes qui entravent le secteurde lEnergie et damliorer, ain-si, les prestations de service,en matire dnergie dans la wi-laya et den finir avec les lenteursdes oprations avec la contri-bution dautres secteurs et APCo chaque partie se jette la res-

    ponsabilit, en raison dun man-que de concertation, de coordi-nation dit-on. Un constat partag par toutes lesparties, estime le chef de lexcu-tif. On croit savoir que toutes lescontraintes ont t souleves etdbattues, au cours de cette ru-nion, pour rgler les problmeset formuler les alternatives capa-bles damliorer les choses, se-lon des participants.

    HAMAM BNI SALAHLa mairie bloque, un lu suspendu

    colre des usagers de lAPC.Cet lu, pouss par son excsde colre, est all, par la suite,stationner son vhicule len-tre de ce sige, fustigeant aupassage les autres membres dece consei l communal. Pourmettre fin cette situation, il afallu lintervention de la Gen-darmerie qui a embarqu lludont les motivations relles deson acte seraient le rejet dunergularisation du dossier dun

    proche, dans le cadre de loi 08/15. Enfin, sagissant de ces fa-meuses rgular i sat ions, lescommissions ont t, maintesfois, averties par le wali sur le trai-tement de ces dossiers qui doittre transparent et conforme auxcritres rgissant ces cas de figureet que toutes constructions illici-tes seront dmolies comme ce futle cas dans les communesdEchatt, El Kala, Besbes, en at-tendant le reste.

    Ali Chabana

    La direction de lEducation dela wilaya de Tbessa a mis enplace, dernirement, une commis-sion de supervision de ltat destablissements ducatifs, en par-ticulier les coles du cycle primai-re. Ladite commission a pour mis-sion le suivi et la prparation derapports dtaills sur la ralit deprs de 400 structures ducatives, travers la nature de la probl-matique expose pour chacunedelles. La cellule de communica-tion, la direction de lEducation,partie prenante dans cette inves-tigation, a, ainsi, parcouru les 28

    La cafeteria situe en face du sige de la Sret de la wilaya deTbessa sest transforme locca-sion de la campagne de don desang, opration initie par laDGSN, en un centre temporaire oles donneurs parmi les forces depolice se sont succds les uns lesautres pour donner de leur sang.Les cadres et agents de la police detous les services nont pas t ava-res et ont manifest une fois enco-re, leur proximit et leurs proccu-pations dtre au service du citoyen,pas seulement en matire de scu-rit, mais en exprimant dune faontangible leur solidarit, en offrantces quelques gouttes de sang si ra-res et si prcieuses dans nos hpi-taux. La campagne dans son d-but a permis tout de mme la col-lecte de 200 poches. A. C.

    TBESSAUne commission

    pour lentretien des colescommunes de la wilaya, dans cet-te opration de recensement etsest runie avec les P/APC et leschefs de dara, pour lvaluationde tous les problmes qui se po-sent chaque tablissement :chauffage, restauration scolaire,transport scolaire ou encore pource qui est de lencadrement ad-ministratif et pdagogique, ainsique la prise en compte des solu-tions prposes. Lobjectif de cet-te opration, grandeur nature, se-lon ses initiateurs est de permet-tre aux apprenants de bnficierde bonnes conditions de scolari-sation. Certains inspecteurs delEnseignement et directeurs des

    coles, ont vu dans cette initiati-ve, une occasion de mettre ledoigt, dune manire pragmati-que et directe, sur la ralit destablissements. Ces derniers sont parfois d-laisss, faute de moyens etdloignement, en particulier,ceux situs dans les communesrurales difficiles daccs. Les ser-vices de lEducation comptent ini-tier, dans lavenir, une oprationidentique qui touchera, cette fois-ci, les CEM et les lyces.

    SOUK AHRASDautres hectares pour la culture

    de la pomme de terre

    Campagnede don de sang

    Dmantlementdun rseau de trafic de kif

    simule et rpartie dans plu-sieurs endroits, lave-linge, ar-moire, lintrieur dun traver-sin et dans un thermos. Outrecette quantit, les gendarmes ontmis la main galement sur 90 grde kif, dans une deuxime rsi-dence de la mme personne.Laudition de cette dernire aabouti identifier les autres l-ments du groupe dont un trafi-quant tunisien qui lui aussi a tapprhend, a-t-on prcis. Au moment o les recherchesse sont poursuivies pour retrou-ver le reste du rseau, a-t-onajout de mme source.

    A. C.

    du soutien technique, Mohamed-Kamel Hamza. Afin dassurer lebon droulement du programmede plantation de semences depomme de terre, 114.000 qdengrais ont t distribus auxagriculteurs, selon la mmesource, qui a fait part duneproduction prvisionnelle de390.000 q, pour un rendementmoyen de plus de 300 q/ha. Les

    fortes prcipitations, enregistresdans la rgion, laugmentation dela surface ensemence et lesfacilitations accordes par lEtatpour lacquisition de matrielsdirrigation, devraient permettredatteindre la rcolte envisage :ce qui contribuera la baisse desprix de ce tubercule, propos aumarch local, 100 DA/kg, a faitsavoir la mme source.

  • CONSTANTINE 07Le Quotidien d'OranSamedi 07 mars 2015

    16 joumada el oula 1436

    Horaires des prires pour Constantine et ses environs

    El Fedjr05h46

    Dohr12h59

    Assar16h17

    Maghreb18h51

    Icha20h09

    A. Mallem

    Les 32 jeunes entrepreneursqui ont activ durant tou- te lanne 2014 dans lesecteur de lhygine pour lecompte de lAPC de Constantinesont en plein dsarroi parce quilsnont pas t pays pour le tra-vail quils ont effectu durant lan-ne passe. A la fin de la semai-ne passe, ces derniers ont fait lepied de grue successivement de-vant le cabinet du wali, ensuitedevant le bureau du chef de ladara sans obtenir de rponse leur problme. Et en fin de par-cours, les autorits quils ont con-tactes les ont renvoys devant leprsident de lAPC, en leur signi-fiant que celui-ci est le seul con-cern par leur dossier. Malheu-reusement, ils ntaient pas aubout de leurs peines puisque M.Rihani, le prsident de lAPC deConstantine, avec qui ils ontrussi prendre langue mercre-di en fin daprs-midi, leur a faitsavoir que le paiement de leurstraites se heurte un problmedordre rglementaire et proc-

    A. Z.

    Cest le dnouement du conflitentre les syndicalistes du Sna-pap et la direction de lhpital psy-chiatrique de Djebel Ouahch. Lesdeux parties qui se sont rencontresavant-hier, en prsence du directeurde la sant, de linspecteur du tra-vail et du reprsentant de la wilaya, sont arrives un accord pourrgler dfinitivement les probl-mes qui enveniment les rapportsentre le partenaire social et la di-rection, a-t-on appris, hier, auprsdu charg de la communication auniveau du CHUC, M. Aziz Kaabou-che. Ce dernier affirmera qu lissue de cette runion, tenue jeu-di dernier, les grvistes ont imm-diatement repris le travail . Pour rappel, le Snapap qui a lan-c un mot dordre de grve de troisjours, partir du lundi 2 mars, ainsist la veille de cette rencontrede conciliation sur la satisfaction desrevendications des travailleurs, por-

    tant essentiellement sur des ques-tions salariales. Il faut que toutesles parties sengagent officiellementen signant le procs-verbal de con-ciliation qui doit tre avalis et doitporter le cachet de linspection dutravail et de la DSP, en tant quegarants de lapplication des dci-sions prises , avait considr M.Belmili lors dune rencontre mer-credi dernier. Le syndicaliste ajou-tera que les reprsentants des tra-vailleurs vont exiger la fixationdun dlai pour lapplication desdcisions qui seront arrtes, d-lai qui devra tre respect par tou-tes les parties. Cest ces seulesconditions que loption de la grvecyclique que les travailleurs ontadopte lunanimit en assemblegnrale sera annule , avait-illaiss entendre. Pour le grand bien des pension-naires de lhpital psychiatrique,le spectre de la grve a t finale-ment loign grce au dialogue et la concertation.

    Hpital psychiatrique de Djebel OuahchSyndicat et direction trouvent

    un terrain dentente

    dural qui le dpasse et qui a tsoulev par le trsorier de lacommune. Ce qui a ajout unplus au dsespoir des entrepre-neurs en les faisant douter desintentions des autorits. Nous avons limpression quetout le monde nous mne en ba-teau, nous ont-ils confi sur leparvis de lhtel de ville peuaprs leur rencontre avec le pre-mier magistrat de la commune.Il est vident maintenant, ont-ilsajout, quon cherche dlibr-ment se dbarrasser de nous .Et pour justifier leurs craintes, ilsnous ont rvl quune derni-re dlibration de lAPC a con-fi le travail de lassainissementdans le centre de la ville desponts lentreprise publiquecommunale de travaux pour uncontrat de 32 milliards de cen-times. Ce qui explique quelAPC ne soit pas presse denous renouveler les contrats deprestations de services. Et enco-re moins de nous payer pour letravail dune anne que nousavons accompli , pensent-ils. Contact jeudi, le prsident de

    lassemble populaire communa-le de Constantine nous a confir-m avoir rencontr les jeunesentrepreneurs et leur avoir expli-qu le problme qui retarde en-core leur paiement. Il sagitdune lacune dans la rglemen-tation en matire des finances, a-t-il dit. Ladministration de lAPCa fait son travail en tablissant lesprocdures de paiement et le dos-sier a t remis au trsorier pourrglement. Mais, ajoute le maire,il semble que ce dernier sestheurt une difficult majeuredordre rglementaire et procdu-ral et pour viter de se trouveren porte--faux avec la rglemen-tation financire, le trsorier de lacommune a saisi sa tutelle au ni-veau du ministre des Financespour demander de lui indiquer ladmarche suivre. Et ce fonction-naire attend la rponse pour lasemaine prochaine. Nous avonsdonc invit les intresss patien-ter encore , dira encore notreinterlocuteur. A propos du renou-vellement des contrats de ces en-treprises, le P/APC a assur quilsseront reconduits sans problme.

    Hygine

    Le paiement de 32entrepreneurs compromis

    A. El Abci

    Les artisans dinandiers de Cons- tantine bnficieront, partirde cette anne et pour trois ans(2015-2017), dun programme deformation, daccompagnement etdaide, financ par lUnion euro-penne (UE) et supervis parlONU et le ministre de lIndus-trie et des Mines, dont des repr-sentants ont fait le dplacement,jeudi dernier, la ville des ponts,pour en donner le coup denvoi. A cet effet, une rencontre a torganise Dar El Imam, enprsence des cadres de la Cham-bre des Arts et Mtiers (CAM) etde nombreux artisans de la ville.Lobjectif du programme, selon ledirecteur de la CAM, M. Benarab,est la promotion des industriestraditionnelles de sept pays dusud de la Mditerrane, linstarde lAlgrie o les wilayas deBatna et Constantine ont t s-lectionnes, pour, respective-ment la joaillerie et les bijoux,

    pour la premire, et la dinande-rie, pour la seconde. Pour Mohamed Gouidmi, expertconseiller auprs du Bureau delONU, Alger, ce programmea t initi pour le dveloppementde groupements dindustries tradi-tionnelles innovantes, visant lac-compagnement et laide des arti-sans pour dvelopper leurs pro-duits, concernant la fabrication,lexportation, lorganisation de sa-lons, etc. . La dure du program-me est de trois ans (2015-2017),soulignera-t-il, et un diagnostic deltat des lieux sera fait, ds ce moisde mars (difficults du mtier, re-lations entre les dinandiers). Aprscette opration, il sera fait appel un dsigner international (italien),pour tablir un autre diagnosticconcernant le dessin et ce, pourapporter des amliorations. Etdaffirmer que dautres dsignerrputs sont, aussi, programms.Le mme responsable annonce,dans ce sillage, que la premirerunion, regroupant les dinandiers

    de la ville, est prvue pour ce moisdavril, alors qu partir du moisde juin et jusqu octobre 2015seront rpertories toutes les ac-tions mener, en matire de for-mation, dorganisation de voyageset dtudes, de tenue de salons,etc. A la fin de ce programme dac-tions, en 2017, ajoutera-t-il, nous reverrons le gouvernementalgrien pour examiner la possibi-lit dlargir ce programme dautres rgions et dautres in-dustries traditionnelles . Pour le reprsentant du minis-tre de lIndustrie, M. Teleili, tous les dinandiers, avec ousans carte dartisan, sont concer-ns par cette opration , et lefinancement de celle-ci, qui est de5,6 millions deuros, est rpartirsur les sept pays du sud de la M-diterrane retenus. Les aides neseront pas de nature financiremais auront trait des formations,apprentissages, accompagnementsdivers et aussi dquipementspour amliorer le produit .

    On clbre la journe inter-nationale de la femme, se-lon les aspirations des unes et desautres. Pour WAHA, lassociationdaide aux malades du cancer, lecontexte incite un choix toutdsign, offrir la parole aux fem-mes qui souffrent en silence. Les femmes racontent le silen-ce , le thme de la rencontreorganise aujourdhui parWAHA au centre culturel Mha-med Yazid porte, selon le com-muniqu publi dans le cadrede cette manifestation, sur des tmoignages de nom-breuses femmes, dans lisole-ment, dans la souffrance, quiprendront la parole et parlerontpubliquement de leur vcuquotidien , pour la premirefois pour certaines dentre elles. Il y en a parmi ces femmesqui se sont forges en potes-

    Un programme de lUE pour les dinandiers

    Les femmes racontent le silenceses pour adoucir et oublier leurssouffrances , tiennent souli-gner des membres de WAHA. On apprendra dans ce sillageque des invits de marque sontattendus ce rendez-vous, dontle docteur F.C. Bouzida, mdecin lINSP et assistante du Pr Zitounidans llaboration du Plan can-cer, le Pr Houria Haouichat, chefde service au HCA et charge dediriger un groupe pour rdiger unplan daction national de larticle12 de la convention-cadre delOMS pour la lutte antitabac,lcrivaine Leila Hammoutneainsi que des universitaires, desmdecins, des avocats, des ensei-gnants, des dputs et autres re-prsentants du mouvement asso-ciatif. La rencontre est initie danslespoir de soulager quelque peula douleur de ces femmes quisouffrent en silence.

    Par ailleurs, on apprendra quelassociation WAHA a dit aumois de fvrier dernier une bro-chure qui a comme titre Pourles malades du cancer, conseilsalimentaires et recettes . Cer-tes, linformation disponibledans diffrents mdias est riche,mais elle vhicule parfois desmythes, de fausses interprta-tions, des croyances et desthories farfelues. Nous devonsdonc demeurer prudents et trsvigilants face ceux qui propo-sent des dites magiques et desformules secrtes promettant degurir le cancer. Avec cette bro-chure, nous attirons lattentiondes malades et de leurs prochessur les principes simples dunebonne alimentation adapte ltat du patient , est-il indi-qu par le comit de rdactionde WAHA. A. Z.

    Cest probablement ce lundi queseront connus la date de lan-cement, le programme et les entre-prises qui prendront en charge lestravaux de restauration du marchdes frres Bettou, avons-nous ap-pris jeudi matin auprs des respon-sables du bureau du syndicat descommerants, lUGCAA, de Cons-tantine. Selon M. Bouhenguel,coordinateur du bureau de wilayade cette organisation, les commer-ants, qui ont t fortement pnali-ss par le sinistre qui a touch cemarch, attendent avec impatien-ce les dcisions qui seront prises ce propos par les autorits de lawilaya et de la commune. Sidans la mesure o les dlais rete-nus pour les travaux dpassent troismois, les commerants proposerontde les prendre en charge eux-m-mes, et leurs frais, notammentpour la rfection des stands et lo-caux qui ont t touchs par lin-cendie qui sest produit dans la nuitdu 26 au 27 fvrier pass. A char-ge pour la mairie de rparer la par-tie de la toiture qui a t dtruitepar cet incendie , nous a expli-qu en effet le responsable delUgcaa au sortir dune runion,tenue jeudi dernier, avec le vice-prsident de lAPC de Constanti-ne et le dlgu du secteur urbainde Sidi Rached, charg de menerlopration de restauration, san-ce de travail laquelle ont assistles commerants concerns. Et lereprsentant de la commune a tcharg de transmettre la proposi-tion des commerants au chef decabinet du wali qui prside la com-mission institue dans ce cadre. Cest manifestement la positionexprime par un groupe de com-merants que nous avons rencon-trs jeudi matin aux abords de cemarch, lesquels nous ont entrete-

    nus de leurs craintes de voir les tra-vaux de restauration confis lamairie prendre beaucoup de tempstout en les privant de la seule res-source qui fait vivre leurs famillesnombreuses. Quelque 200 com-merants sont maintenant rduitsau chmage, nous ont-ils expliqu,et il faut compter un nombre dou-ble de membres de leurs famillesqui tiraient leur seule subsistance decette place marchande. Et nousavons entendu les responsables delAPC nous parler dune refontecomplte du march, selon des stan-dards modernes. Ce qui supposeque les travaux prendront norm-ment de temps et nous savons per-tinemment ce que cela veux diredans la bouche des lus : onavance souvent de tels prtextespour justifier, priori, les retardsdans les travaux . Mfiants, lescommerants du march Bettouont donc propos de prendre encharge eux-mmes la rfectiondes stands et des locaux endom-mags par lincendie. Pour fai-re vite, ont-ils dclar, chargepour la mairie de refaire la partiede la toiture qui a t dtruite .Et dargumenter que la ville sap-prte accueillir un vnement dedimension internationale qui vasouvrir dans un mois dans les mursde la ville qui sera lue loccasioncapitale de la culture arabe. Etpeut-on concevoir quun march delimportance de celui des frres Bet-tou qui, de surcrot, se trouve situen plein centre-ville, soit ferm, cecisans compter le prjudice caus auxriverains ? , sinterroge-t-on. Etces arguments semblent avoir con-vaincu les responsables du syndicatdes commerants qui ont fait leursces revendications et ils plaidentpour la solution quils prconisent.

    A. M.

    March des frres BettouLes commerants proposent

    de prendre en chargeles rparations

  • 08 Le Quotidien d'OranSamedi 07 mars 2015 ORANIE

    Khaled Boumediene

    Lorsque les cellules nerveuses sontprives doxygne, ne serait-ce que pendant quelques minutes, ellesmeurent et ne se rgnreront pas. Aussi,plus les dlais entre laccident vasculairecrbral (AVC) et la prise en charge m-dicale sont courts, plus le risque de s-quelle grave samenuise. Mercredi soir,une quipe pluridisciplinaire, composede 20 mdecins spcialistes en neurolo-gie, cardiologie et de psychologues, sestattele sur limportant thme de lathrombolyse pour la prise en charge delAVC. Laccident vasculaire crbralest caus par une diminution voire unarrt brutal du dbit sanguin dans lesbranches du rseau vasculaire en liaisonavec le vaisseau, en gnral une artre,subissant une rupture de sa paroi, cestle cas dune hmorragie crbrale, ouun blocage partiel ou total par un caillot,cest le cas dun infarctus crbral. Pourla prise en charge de laccident vascu-laire crbral, le temps qui passe est unredoutable ennemi. Pour nous en tantque professionnels, on a une fentre th-

    Sad B.

    Cest une enveloppe de lordre de 700milliards qui est actuellement mobili-se par la wilaya pour la ralisation duddoublement de la route reliant MarsatBen Mhidi Maghnia. Cette infrastruc-ture de haut niveau est compose de 4lots, des ouvrages dart et des changeurs. Se sont les entreprises nationales qui ontla charge de raliser ce monstre rou-tier qui, aprs sa ralisation, donnera unautre visage la wilaya. Lors de son der-nier passage dans la rgion, le wali de

    Abbad Miloud

    La salle de confrences de la biblioth- que centrale de luniversit HassibaBenbouali a abrit, les 3 et 4 mars, ladeuxime confrence internationale surles nouvelles technologies et la commu-nication, organise par la facult dessciences et le dpartement informatiquede cette mme universit. Les deux ob-jectifs essentiels de cette manifestationtaient de permettre aux chercheurs dansle domaine de prsenter leurs travaux etde les situer dans le contexte de la recher-che scientifique dans le monde, dunepart, et dautre part, de tisser des liens etexplorer les possibilits dtablir deschanges, voire des partenariats au sensscientifique du terme. Louverture a t faite par le doyende la facult des sciences. Aprs avoirsouhait la bienvenue lensemble desparticipants et annonc louverture of-ficielle des travaux de cette confrence,il a mis en exergue limportance fonda-mentale de la communication dans plu-

    Bencherki Otsmane

    Un sac en plastique contenant 30 kilogrammes de kif trait a t rcupr,jeudi dernier, par les gendarmes, T-ns. Cette quantit de drogue rejete parla mer Oued-Gseb, localit situe en-viron 5 km louest de la ville de Tns,a t dcouverte par des enfants quijouaient sur cette plage. Selon nos in-formations, cette drogue tait rpartiepar paquets dun kilogramme, le toutbien envelopp dans un sac en plasti-que. Aussitt aviss, les gendarmes dela compagnie de la Gendarmerie de T-ns se sont dplacs sur les lieux et ont

    M. S. Laradji

    La rentre professionnelle, dont le coup denvoi at donn par le chef dex-cutif de la wilaya et la dlga-tion daccompagnement auniveau du CFPA Hassiba BenBouali, en prsence des ca-dres du secteur et des stagiai-res prdominance fminine,propose, cette anne, daprsles statistiques affiches, uneoffre de 1 227 postes pour 57spcialits rparties travershuit modes de formation al-lant du rsidentiel aux coursdu soir, en passant par lap-prentissage, la formation qua-lifiante et celle destine lafemme au foyer. Selon les sta-tistiques de la D.E.F, le sec-teur de la formation profes-sionnelle enregistre cette an-ne quelques 1 577 nouveauxinscrits, dont 627 dans lap-prentissage, 462 en formationqualifiante et 403 stagiaires enmode rsidentiel, avec 198lves inscrits en cours du soir.Concernant la formation con-tinue, les statistiques affiches

    El-Houari Dilmi

    A lappel de lassociation fminine de dfense etde promotion de la femme Volont-Avenir , unemarche des femmes, toutesde hak vtues, a t orga-nise ce jeudi, au beau mi-lieu dune ambiance hauteen couleurs, et empliedune bonne dose de nos-talgie. En effet, correspon-dant avec la clbration dela Journe internationalede la Femme, lassociation,prside par linfatigableReguieg Amel, a eu cetteide gniale dorganisercette marche, pas commeles autres, pour appeler auretour du hak et rhabili-ter cet habit traditionnel,partie intgrante du patri-moine culturel algrien.Belles comme des desseset flanques de paniers enosier tout un symbole-, lesfemmes, de tous ges, of-frant un somptueux spec-tacle, ont battu le pav dusige de lassociation, lamaison des ligues et desassociations, contige lamaison de la presse, jus-quau mausole de SidiKhaled, sur les hauteurs dela ville, le tout sous le re-gard admiratif des ba-dauds. Se faufilant de ma-nire gracieuse dans lesrues de la ville, les bellessilhouettes blanches ont tune vritable attraction detoute la ville, les automobi-listes comme les pitonssempressant de tirer leursappareils tlphoniquesportables pour immortali-ser lvnement. Sublimantla beaut de la femme, lehak, cette toffe symbolede pudeur et de noblesse,mme sil a perdu sa placede choix dans la garde-robede la femme algrienne, tient toujours une grandeplace dans notre socit se rjouit Fatima, militantedune association fmininelocale. Victime de la rvo-lution du new look , cethabit traditionnel, sous sesdiffrents modles et for-mes, symbole de la pu-

    deur, mais galement dellgance fminine, tentede rsister au temps, sur-tout avec cet envie irr-sistible de retourner aux tra-ditions de nos grandmres,qui nous ont laiss des sou-venirs indlbiles avec leurfaon de shabiller, si loinde la mode daujourdhui tmoigne, avec une poin-te de nostalgie, Khera, quinous dit avoir dcid deporter le hak pour re-nouer avec ce pass si beauet qui nous manque tant soupire-t-elle. Selon les di-res des uns et des autres, lehak serait apparu en Alg-rie avec larrive des Anda-lous au Maghreb, au16me sicle. Dautres veu-lent bien croire quil a tintroduit Alger avec lar-rive des Turcs, eu gard sa prsence dans dautresrgions du pays. Selon les diffrentes m-thodes de tissage (de laineou de soie ou dun mlan-ge des deux matires), etappellations de cet habitdune rgion une autre,hak lmrema dAlger, haklachachi de Tlemcen,le hak kabyle, la Melaya constantinoise ou la Mla-hfa porte au sud du pays,cet habit, venu dun autretemps, fut mme un moyende rsistance lors de la r-volution nationale, car il fututilis par les femmes alg-riennes pour chapper aucontrle des militaires fran-ais, afin de transporter desarmes et dorganiser desoprations kamikazes dansles villes. Sous un soleilprintanier, au mausole deSidi Khaled, le saint tutlai-re de lantique Tingartia, lesfemmes, dans leurs bellessilhouettes blanches, ont eudroit dguster des metstraditionnels comme la tekneta ou le kabouch. Dautres ont prfr al-lumer des cierges et autresbougies pour faire des in-vocations, le tout dans uneambiance de kermesse,avec ce beau voyage tra-vers le temps, offert par lesfemmes tiartiennes.

    TIARETLe retour du hak

    font tat de 85 stagiaires. Se-lon les responsables des ser-vices des effectifs, le secteurconnat un engouement cer-tain de la part des jeunes,surtout les recals du syst-me scolaire en qute de for-mation pour leur insertiondans le monde du travail. Entmoigne le taux dinscrip-tion ayant atteint cette an-ne 129 %, ramenant ainsileffectif total au niveau de lawilaya 5 104 stagiaires. A noter que pour lanne2015, deux protocoles dac-cord ont t signs dans lecadre de la formation, le pre-mier entre linstitut spcialisde la formation professionnel-le et le centre universitaire deNama pour, notamment,lexploitation titre expri-mental de la ferme agricolepilote de lI.N.S.F.P, et le se-cond entre loffice nationaldassainissement et lI.N.S.F.Pdans le domaine des traite-ments des eaux, spcialitnouvellement inscrite dans leprogramme de formation decet tablissement.

    NAMA1 227 postes de formation

    pour 57 spcialits

    rapeutique de quatre heures trente partir de lapparition des premiers symp-tmes, explique le Pr Djaouad Bouche-nak Khelladi, chef du service de neuro-logie de lhpital Damerdji Tidjani deTlemcen, Henri Duffaut dAvignon. Etdajouter : Il existe deux types dAVC: linfarctus crbral par obstruction dunvaisseau sanguin (80 % de lensembledes AVC), et lhmorragie crbrale pro-voquant un saignement dans le cerveau(reprsentant 20 % des cas). Les AVCsont donc classs en accidents ischmi-ques et en accidents hmorragiques. Sion arrive dtruire rapidement lecaillot, le patient ne va pas garder lessquelles neurologiques. De mme, ladure de sjour lhpital sera cour-te. Lquipe mdicale essaie de dtaillerle dispositif de prise en charge des per-sonnes victimes dAVC, depuis lappeldu service daide mdicale urgente ouSAMU, jusqu ladmission du patient notre service de neurologie, en pas-sant par les urgences mdicales du CHU.Nous enregistrons 100 150 AVC parmois. Certains malades nous parviennentmme des wilayas de Nama, El Bayadh

    et An Tmouchent. Notre service de neu-rologie dispose de 18 lits pour les patientsqui peuvent bnficier dune injection vi-sant dsobstruer lartre crbrale. Unepetite unit neuro-vasculaire de 2 lits exis-te, pour linstant, au niveau des urgencesmdicales du CHU pour la thrombolyse.Le patient est prioritaire et passe avanttout le monde. On disposera de 12 autreslits dans le futur hpital de Chetouane. Ilfaut souligner que cette maladie pose vrai-ment un problme de gestion, car la priseen charge est hyper urgente. Nous exhor-tons toutes les familles et lentourage desmalades de contacter le plus rapidementpossible le SAMU, ds que les signesdalerte sont identifis par le patient.Cette quipe mdicale envisage de lan-cer une vaste campagne de sensibilisationde la population pour la dtection rapidedes signes avant-coureurs de cette patho-logie qui peut savrer mortelle ou trsinvalidante si les patients ne sont pas prisen charge temps. Selon Pr Bouchenak,les signes sont notamment une dviationde la bouche, un trouble de la parole, ouune perte de la force et de la sensibilitdun ct du corps.

    TLEMCENLe patient en AVC,

    cest lurgence de lurgence

    rcupr la drogue. Il faut signaler quas-sez frquemment, des sacs contenant dukif trait, gnralement dun poids de 30kg, provenant de lOuest du pays,chouent sur la cte chlifienne qui, faut-il le rappeler, reprsente le 1/10 du littoralalgrien, soit 120 km. Les axes routiersdevenant troitement surveills par les dif-frents services de scurit, les narcotrafi-quants semblent trouver la parade et uti-lisent de plus en plus la voie maritime pouracheminer leurs cargaisons de drogue verslEurope ou le centre du pays. Toutefois, ilest important de noter que si quelquefois,les services de scurit arrivent intercep-ter temps ces drogues, soit grce leur

    systme dinformation et dinvestigation,soit au degr de maturit et de responsa-bilit dont font preuve les personnes quidcouvrent ces paquets de drogue et lesremettent aux services de scurit, il est craindre que dautres quantits ne tombententre des mains malintentionnes qui nh-siteront pas alimenter le march local enkif. Par ailleurs, nous avons appris que cettedcouverte a t suivie immdiatement pardes patrouilles en mer effectues par laMarine nationale pour tenter dintercepterdventuels autres colis, dautant plus quele vent qui souffle ces derniers temps surla cte est favorable lchouage de ladrogue sur le littoral.

    TNS30 Kg de kif chouent sur la plage dOued-Gseb

    sieurs domaines. Louverture sest faiteen prsence de doyens de facults, desvice-recteurs, des enseignants, des tu-diants et dautres invits. Durant cesdeux jours, des animateurs venus deplusieurs tablissements universitairesdu pays, parmi lesquels Sidi Bel Abbs,Bordj Bou Arreridj, Guelma, Alger,Oran, Annaba, Tlemcen, en plus des en-seignants chercheurs de luniversit deChlef. De ltranger, une chercheuse estvenue de Tunisie. Ils ont anim pasmoins de trente-et-une confrences pl-nires et communications, suivies de longset fructueux dbats. Parmi ces communi-cations, nous pouvons citer : ingnie-rie de la connaissance , propositiondun protocole de communication dansun rseau hybride pour amliorer la s-curit routire , extraction des rela-tions de causalit dans le domaine mdi-cal , simuler pour valuer = quellemthode choisir ? , intgration dunmodule morpho-lexical partir du syst-me Nooj dans une plateforme danalysede textes en arabe standard , etc.

    A lissue de ces deux jours, quatrerecommandations ont t lues par M.Loukam Mourad, enseignant cher-cheur luniversit de Chlef, avantdtre approuves lunanimit par lesparticipants. Nous reproduisons ci-des-sous ces communications : mainte-nir la priodicit biannuelle de la con-frence pour permettre de suivre lamaturit et/ou laboutissement des pro-jets , multiplier les axes thmatiquesde la confrence en impliquant les lec-tr