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DIMANCHE 25 JUILLET 2021 - 15 DHOU EL HIDJA 1442 - N° 8110 - PRIX ALGÉRIE : 30 DA - ISSN 1111-2166 Le Quotidien D'ORAN Edition Nationale d'Information Blida : trois blessés lors de l’extinction des feux de forêt à Chréa P. 3 RSF avoue avoir commis une erreur APRÈS AVOIR ACCUSÉ L'ALGÉRIE D'UTILISER PEGASUS Lire l'article de El-Houari Dilmi page 2 Arrêt des activités pédagogiques à l'université EN RAISON DE LA FLAMBÉE DES CAS COVID Lire l'article de M. Mehdi page 3 Tebboune préside une réunion du Conseil des ministres P. 2 Notre supplément P. 12 à 15 AUTOUR DU MONDE Avec la collaboration de Une passerelle numérique vers les services d’assistance sociale Directrice chez WIEGO du programme de protection sociale des femmes de l’économie non structurée Par Laura Alfers Secrétaire exécutive du réseau d’économistes IDEAS (International Development Economics Associates) Mais où sont passés les tigres asiatiques ? par Jayati Ghosh 1- Lauréat du prix Nobel d’économie 2- Professeur en entreprises sociales à la Columbia Business School Les grandes sociétés américaines sont-elles au-dessus des lois ? Par Joseph E. Stiglitz 1 et Geoffrey Heal 2 Président de NatWest Group Remettre les Banques centrales à leur place Par Howard Davies Réception de 2,4 millions de doses de vaccin de la Chine P. 4 COVID-19 La troisième vague sème la panique à Sétif Lire l'article de Abdelkrim Zerzouri page 4

P. 3 Le Quotidien

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Page 1: P. 3 Le Quotidien

DIMANCHE 25 JUILLET 2021 - 15 DHOU EL HIDJA 1442 - N° 8110 - PRIX ALGÉRIE : 30 DA - ISSN 1111-2166

Le QuotidienD'ORANEdition Nationale d'Information

Blida : trois blessés lors de l’extinction

des feux de forêt à Chréa P. 3

RSF avoue avoircommis une erreur

APRÈS AVOIR ACCUSÉ L'ALGÉRIED'UTILISER PEGASUS

Lire l'article de El-Houari Dilmi page 2

Arrêt desactivités

pédagogiquesà l'université

EN RAISONDE LA FLAMBÉEDES CAS COVID

Lire l'article de M. Mehdi page 3

Tebboune présideune réuniondu Conseil

des ministres P. 2

Notre supplément

P. 12 à 15

AUTO

UR

DU MON

DE

Avec la

collaboration de

Une passerelle numériquevers les servicesd’assistance sociale

Directrice chez WIEGO du programmede protection sociale des femmes

de l’économie non structurée

Par Laura

Alfers

Secrétaire exécutivedu réseau d’économistes IDEAS

(International DevelopmentEconomics Associates)

Mais où sont passésles tigres asiatiques ?

par Jayati

Ghosh

1- Lauréat du prix Nobel d’économie2- Professeur en entreprises sociales

à la Columbia Business School

Les grandes sociétésaméricaines sont-ellesau-dessus des lois ?

Par Joseph

E. Stiglitz1

et Geoffrey

Heal2

Président de NatWest Group

Remettre les Banquescentrales à leur place

Par Howard

Davies

Réceptionde 2,4 millions

de doses de vaccinde la Chine P. 4

COVID-19

La troisièmevague sème

la panique à SétifLire l'article de

Abdelkrim Zerzouri page 4

Page 2: P. 3 Le Quotidien

EVEN EMENT02Le Quotidien d'Oran

Dimanche 25 juillet 2021

PrésidentDirecteur Général

Directeurde la PublicationMohamed Abdou

BENABBOU

INTERNET: http://www.lequotidien-oran.comE-mail : [email protected]

[email protected]@[email protected]

Diffusion : Ouest et Centre : SDPO - Est: SO.DI. PRESSE

Imp. : Oran : imprimerie"Le Quotidien d'Oran"

Alger : imprimerie "Le Quotidien d'Oran"Constantine : S.I.E.

Rédaction ConstantinoiseTél. : 031.92.12.11Fax : 031.92.12.22

Rédaction AlgéroiseTél. : 021. 64.96.39 -Fax : 021. 61.71.57

Pub Tél.: 021. 64.96.44

Fax Pub: 041.23.25.21Fax et Rédaction: 041.23.25.20

Direction - Administration

Rédaction centrale63, Ave de l'ANP - Oran

B.P.N°110 - OranTél. 041.23.25.22

23.25.23 / 23.25.2423.25.69 / 23.25.84 / 23.26.15

Le QuotidienD'ORAND'ORAND'ORAND'ORAND'ORAN

Edition Nationale d'InformationEditée par la SPAORAN - PRESSE

au Capital de 195.923.000,00 DA

Israël a réalisé un suc-

cès diplomatique en re-

trouvant son statut

d’observateur à l’Union

africaine (UA). Une autre for-

me de normalisation des relations diplomatiques

avec les pays africains, qui comptent parmi eux

de nombreux pays arabes et/ou musulmans ?

Il faut préciser qu’Israël avait ce statut du

temps de l’Organisation de l’unité africaine

(OUA), mais il a été perdu après sa dissolution

et son remplacement en 2002 par l’Union afri-

caine (UA), certainement suite aux pressions

exercées par des dirigeants africains, notamment

Maamar Kadhafi qui a usé de tout son pouvoir

d’influence pour fermer les portes de l’UA de-

vant l’Etat hébreu. Alors que la Palestine a ob-

tenu ce statut en 2013 sans grande difficulté.

Ne s’avouant pas vaincu, Israël a continué à re-

vendiquer son statut perdu, jusqu’à ce jeudi

dernier, où son ambassadeur, actuellement en

poste à Addis-Abeba, a présenté ses lettres de

créance au président de la Commission de

l’Union africaine Moussa Faki Mahamat. « Cela

corrige une anomalie qui a perduré pendant près

de deux décennies », s’est félicité le ministre

israélien des Affaires étrangère Yaïr Lapid dans

un communiqué rendu public immédiatement

après la présentation des lettres de créance au

président de l’UA.

Abdelkrim Zerzouri

Une autre forme

de normalisation ?

Quelles conséquences

pourrait avoir l’entrée d’Is-

raël au sein de l’UA avec ce

statut de pays observateur

? En vérité, Israël a conquis

beaucoup d’espaces en Afrique, arrivant à entre-

tenir des relations diplomatiques avec 46 des 55

pays de l’Union africaine, même si sur le terrain

seulement une dizaine d’ambassades sont ouver-

tes dans les capitales de ces pays. Maintenant,

les responsables israéliens le disent tout haut

et avec fierté, grâce à ce relais à Addis-Abeba,

Israël aura la possibilité de parler à la totalité

des 55 pays membres. Aux 55 pays membres de

l’UA ? Il y aura une dizaine de pays, peut-être

moins, qui n’accepteraient jamais de parler à

un diplomate israélien quel que soit son statut.

L’Algérie défendra à coup sûr sa position sur ce

plan, mais cela n’empêche de se rendre à l’évi-

dence, une grande mue s’opère sur le continent

africain, où les puissances étrangères se parta-

gent les zones d’influence comme on le faisait du

temps du partage des terres au temps du colonia-

lisme. Tout comme l’ont juré les pays arabes qui

ont récemment normalisé leurs relations diploma-

tiques avec Israël, le président de la Commission

de l’UA, Moussa Faki Mahamat, n’a pas manqué

de souligner, à propos du conflit israélo-palesti-

nien, son soutien à la solution de deux Etats, «

nécessaire à une coexistence pacifique ».

El-Houari Dilmi

En effet, l’ONG «Reporters

sans frontières» s’est ré-

tracté en publiant ven-

dredi un erratum pour se dédi-

re, à propos des indues accusa-

tions portées contre l’Algérie à

propos d’une prétendue utilisa-

tion du logiciel israélien Pega-

sus à des fins d’espionnage.

«Dans un premier temps, nous

avons fait figurer l’Algérie dans

la liste des pays clients de

NSO. Cette erreur, que nous

regrettons, a été corrigée»,

écrit l’ONG dans son erratum.

Dans ces déclarations, RSF

affirmait que «l’Algérie figure

parmi les pays en possession

du logiciel Pegasus» et que le

pays «l’utiliserait pour espion-

ner d’autres parties». Les or-

ganisations Forbidden Stories

et Amnesty international ont

obtenu une liste de 50.000 nu-

méros de téléphone, sélection-

nés par les clients de NSO-la

société israélienne ayant con-

çu Pegasus-pour être poten-

tiellement surveillés, et l’ont

partagée avec un consortium

de 17 médias qui ont révélé

son existence dimanche.

La liste des cibles potentiel-

les comprend les numéros

d’au moins 180 journalistes,

600 hommes et femmes poli-

tiques, 85 militants des droits

humains ou encore 65 chefs

d’entreprise, d’après l’analyse

du consortium qui en a locali-

sé beaucoup au Maroc.

L’ambassadeur d’Algérie en

France, Mohamed-Antar

Le président de la République,

M. Abdelmadjid Tebboune,Chef suprême des Forces Armées,ministre de la Défense nationalepréside aujourd’hui dimanche uneréunion du Conseil des ministres,

indique samedi un communiqué dela Présidence de la République. «Le président de la République,M. Abdelmadjid Tebboune, Chefsuprême des Forces Armées,

La Fédération internationale des journa-

listes (FIJ) et le Syndicat de la presse ma-

rocaine (SNPM), ont exigé, samedi, des auto-

rités marocaines "de faire toute la lumière

sur les accusations d'espionnage et de sur-

veillance des journalistes Soulaiman Rais-

souni, Omar Radi et Imad Stitou", en dé-

tention arbitraire pour leurs opinions, ré-

clamant des procès équitables conformé-

ment aux normes internationales.

"Depuis les révélations de l'enquête mon-

diale "Pegasus", publiée par le consortium

international Forbidden stories dimanche

18 juillet, la FIJ et la SNPM exigent du gou-

Après avoir accusé l’Algérie

d’utiliser Pegasus

RSF avoue avoir

commis une erreur

Daoud a déposé, vendredi, au

nom du gouvernement algé-

rien, une plainte pour diffama-

t ion auprès des instances

judiciaires françaises à l’en-

contre de Reporters sans fron-

tières (RSF). Cette action en

justice porte sur l’assertion

contenue dans le communi-

qué publ ié par RSF le 19

juillet 2021 sur son site web

officiel, selon laquelle l’Algé-

rie figure parmi les pays en

possession du logiciel Pegasus

et qu’elle l’utiliserait pour es-

pionner d’autres par t ies.

«Outre leur caractère diffama-

toire et mensonger, ces alléga-

tions inadmissibles relèvent de

la manipulation de RSF con-

nue pour son acharnement

vis-à-vis de l’Algérie», selon

l ’ambassade d’Algér ie en

France. Respectueux des liber-

tés fondamentales, individuel-

les et collectives garanties par

la Constitution algérienne et

fidèle aux principes régissant

les relations internationales,

«notre pays dément formelle-

ment ces accusations», souli-

gne l’ambassade d’Algérie à

Paris. «A ce titre, l’Algérie affir-

me qu’elle ne dispose aucune-

ment de ce logiciel et n’a jamais

eu à l’utiliser, ni à traiter ou à

collaborer, de quelque manière

que ce soit avec les parties dé-

tenant cette technologie à des

fins d’espionnage visant à por-

ter atteinte à l’honneur et à la

réputation de pays respec-

tueux de la légalité internatio-

nale», conclut l’ambassade

dans un communiqué.

Quelques heures après le dépôt d’uneplainte pour «diffamation», au nom du

gouvernement algérien, parl’ambassadeur d’Algérie en France,Mohamed-Antar Daoud, auprès desinstances judiciaires françaises à

l’encontre de Reporters sans frontières(RSF), l’ONG s’est aussitôt rétractée,en publiant, vendredi, un erratum.

vernement marocain que toute la lumière

soit faite sur les accusations d'espionnage

et de surveillance des journalistes qui jet-

tent un vrai discrédit sur le royaume, no-

tamment en termes de liberté de la presse

et de liberté d'informer", indique un com-

muniqué conjoint de la FIJ et SNPM.

"La FIJ, première organisation mondiale de

la profession représentant 600.000 journa-

listes dans 150 pays, et son affilié, le Syndi-

cat de la presse marocaine (SNPM), ont pris

note des condamnations des journalistes

Soulaiman Raissouni (9 juillet), Omar Radi

et Imad Stitou (19 juillet)", note, en outre, le

communiqué. Relevant que plusieurs zones

d'ombres subsistent quant aux procès des

trois journalistes, "la FIJ réaffirme que les

deux accusés auraient dû comparaître en état

de liberté et ne pas être en détention pré-

ventive pendant plus d'une année (Imad Sti-

tou comparaissait libre)".

La FIJ et le SNPM rappellent, à ce titre,

"qu'ils ont écrit au roi du Maroc le 15 juin

pour qu'une clémence soit accordée aux

accusés et ont précisé qu'une démocratie

n'emprisonne pas ses journalistes, surtout

lorsqu'il y a des possibilités de les placer

sous contrôle judiciaire", soulignant qu'el-

les ont demandé "que cet état de liberté

s'applique aux trois journalistes lors du pro-

cès en appel".

Le communiqué fait observer qu'à tra-

vers la FIJ, ce sont aussi ses 600.000 mem-

bres qui attendaient des procès équitables

conformément aux normes internationales

avec des instructions plus courtes pour les

deux parties".

A rappeler que les journalistes marocains

respectivement Soulaiman Raissouni,

Omar Radi et Imad Stitou, ont été condam-

nés par l'autorité judiciaire au Maroc à 5

ans, 6 ans et 6 mois de prison ferme.

Maroc

La FIJ exige de «faire toute la lumièresur l'espionnage des journalistes»

ministre de la Défense nationale

préside ce dimanche 25 juillet2021 au siège de la Présidence dela République, une réunion duConseil des ministres», lit-on dansle communiqué.

L’ordre du jour de cette réunionprévoit: «l’installation officielle duGouvernement par le Président dela République, un exposé de Mon-sieur le Premier ministre portant

mesures d’aménagement des me-

sures sanitaires relatives au systè-me de prévention contre la propa-gation du Covid-19, en sus d’unnombre d’exposés relatifs aux sec-teurs de l’Intérieur, des Collectivi-

tés locales et de l’Aménagement duterritoire, du Commerce et de laPromotion des exportations, et duministère des Ressources en Eau etde la Sécurité hydrique».

Tebboune préside une réuniondu Conseil des ministres

Page 3: P. 3 Le Quotidien

EVEN EMENT 03Le Quotidien d'Oran

Dimanche 25 juillet 2021

Celui qui a vu la mort

de près se contente

de la fièvre, « li chaf

l’mout, knâa bel hema », dit une vieille

expression populaire raisonnable. Quand on frô-

le la mort et quand on en réchappe de peu, on

se dit merci mon Dieu de m’avoir épargné le

cimetière. La mort nous fait peur et la vie crée

le bonheur. Mieux vaut perdre entièrement sa

maison dans un incendie que de perdre la moi-

tié de sa famille avec, et on est aussi très heu-

reux de sortir vivant de la carcasse de sa belle

voiture neuve dans un accident grave que de

mourir dedans, même si on a perdu tout son

capital. On dit dans une expression populaire

bien réfléchie, que c’est l’individu qui crée son

bien et non le bien qui crée la personne. Ouf !

Je l’ai échappé, dit-on, quand on est sauvé in

extremis, juste avec quelques petites égratignu-

res, du pire. Celui qui a effleuré la mort est sa-

tisfait de son sort, quel qu’il soit et heureux de

s’en sortir vivant.

Chaque fois que le miracle se produit et qu’on

rase de près la mort, on remercie le bon Dieu

de nous avoir tirés d’une mort certaine. La vie

n’a pas de prix et tout être humain est prêt à

sacrifier tous ses biens et ses avoirs pour rester

en vie. Les petits malins disent souvent que

« l’mout oukht noum », la mort est la sœur du

sommeil. Si la vie est tellement courte, la mort,

par contre, est éternelle. Avec tout l’or du mon-

de, on ne pourra pas faire revivre quelqu’un

Hamid Dahmani

Frôler la mort

M. Mehdi

Une note du ministère de

l’Enseignement supérieur et

de la recherche scientifique

(MESRS), datée du vendredi 23

juillet 2021, par le directeur-adjoint

de l’enseignement du premier et

second cycles, adressée aux chefs

d’établissements, avec « effet immé-

diat », demande de cesser toutes les

« activités pédagogiques de fin

d’année ». « Au vu de l’évolution

de la situation sanitaire actuelle

dans notre pays, et après concerta-

tion avec monsieur le secrétaire gé-

néral et monsieur le directeur gé-

néral des enseignements et de la

formation, il est demandé à l’en-

semble des Chefs d’établissements

de sursoir à toute activité pédago-

gique en cours », indique la note.

Selon le document, sont concernés

par cette suspension aussi bien les

enseignements que les examens, les

soutenances et les délibérations.

La même note demande aux

Chefs d’établissements de « faire

procéder à la signature à distance

des PV de sortie des enseignants ».

Quant au fonctionnement adminis-

tratif au sein des universités, le do-

cument précise qu’il « est laissé aux

Chefs d’établissements le maintien

du personnel nécessaire au fonc-

tionnement de l’établissement ».

Dans une seconde note, datée

d’hier, le MESRS apporte des «

précisions et clarification », pour

une « application correcte » de

la précédente note.

Ainsi, le MESRS confirme que «

les examens non encore achevés »

ainsi que « les soutenances non pro-

grammées » sont « reportés au mois

après sa mort. Toutes les

personnes voudraient con-

juguer leurs vies au futur.

C’est vrai que des fois on dit que « l’mout taâti

raha », la mort donne le repos à l’âme qui souf-

fre. Aussi, dans ce contexte, il y a une fable de

La Fontaine sur la mort et le bûcheron, qui ra-

conte qu’il était une fois un bûcheron qui tri-

mait du matin au soir, dans la forêt, pour ra-

masser du bois qu’il ramenait sur son dos

meurtri. Un jour alors qu’il était très fati-

gué, il s’assit un moment au milieu de la fo-

rêt et il appela la mort pour en finir avec

cette vie de misère.

Alors, la mort arriva rapidement et lui dit

ce qu’il faut faire pour mourir. Non, lui ré-

pondit-il, ce n’est pas pour m’aider à mou-

rir que je vous ai appelée, mais pour que

vous m’aidiez à porter ce fagot de bois trop

lourd pour mon dos. Moralité, les gens ont

peur de la mort et ils préfèrent souffrir le mar-

tyre que de mourir.

Dans cette pénible existence, il y a mille et

une façons de vivre sa vie et il y a aussi mille et

une façons de goûter à la mort. « Li chaf

l’mout », celui qui a frôlé la mort comme ce

pauvre harraga rescapé, qui est resté accroché

à son jerrican pendant toute une nuit, tout seul,

mouillé jusqu’aux os, au milieu de l’océan, est

heureux aujourd’hui de s’en sortir vivant après

tant de souffrances au milieu de la flotte, alors

qu’il était tout près de la noyade.

Le ministre de l’Industrie, Ah- med Zeghdar a entamé une

série de rencontres et de réunionsavec les responsables des grou-pes industriels publics et de leurs

filiales, en rencontrant d’abord,hier, les responsables du Grou-pe industriel public Elec El Dja-zair, indique un communiqué duministère. M. Zeghdar a entamé

ses rencontres avec le Présidentdirecteur général (P-dg) du Grou-pe public Elec El Djazair et lesdirecteurs généraux de ses filia-les, à leur tête l’Entreprise natio-

nale des industries électroména-gères (ENIEM), l’Entreprise na-tionale des industries électroni-ques (ENIE) et la Société indus-trielle algérienne des télécommu-

nications (SITEL), en présencedu directeur général de la Socié-té d’études économiques, d’ana-lyse financière et de l’évaluationprospective (ECOFIE), chargée

de l’élaboration des rapports fi-nanciers et des statistiques sur le

Industries électroniques et électriques

Trouver «des solutions urgenteset réalistes» aux problèmes

secteur public marchand, selonla même source. Cette rencon-tre, poursuit le communiqué, viseà s’enquérir des capacités de cegroupe industriel et de ses filia-

les activant dans le domaine desindustries électroniques, électri-ques et électroménagères, ainsique les problèmes et les entra-ves auxquels se heurte le grou-

pe, l’objectif étant de formulerdes propositions et des solutionsà même de relever la rentabilitéde ses filiales, notamment «lesentreprises endettées, ce qui né-

cessite des refontes bien étu-diées». M. Zeghdar a souligné,selon la même source, l’impéra-tif de trouver «des solutions ur-gentes et réalistes» aux problè-

mes auxquels est confronté cegroupe, à travers l’action collec-tive et le recours aux capacitéset expertises nationales réputéesdans ce domaine «à moindre

coût et avec un rendementmeilleur, ce qui permettra de

multiplier la production et de ré-duire la facture des importa-tions». Le ministre a égalementmis en avant « la nécessité d’as-socier et de coordonner avec le

partenaire social au processus dedéveloppement des entreprisesindustrielles publiques, au regardde l’importance du rôle qu’il peutjouer dans la création de la ri-

chesse et la préservation desemplois», ajoute le communiquédu ministère. La rencontre a également per-mis, indique le communiqué,

d’aborder le plan de développe-ment du Groupe, les investisse-ments programmés, leur état demise en œuvre, le taux de réali-sation des objectifs tracés en pre-

nant en considération la compé-titivité et le progrès technologi-que en la matière, ainsi que larépartition des travailleurs, à tra-vers l’amélioration du rendement

et de l’efficience entre l’Adminis-tration et la production.

En raison de la flambée des cas Covid

Arrêt des activitéspédagogiquesà l’Université

de septembre 2021 ». Quant aux «

délibérations et les soutenances de

thèse de doctorat et de mémoires

de fin d’études, déjà programmées

jusqu’au 31 juillet, et dont les con-

ditions pédagogiques sont remplies,

peuvent avoir lieu sur accord du

chef d’établissement et dans le res-

pect stricte du protocole sanitaire ».

Est également autorisée, « la remi-

se des diplômes aux étudiants sor-

tants, de manière individuelle et

dans le respect strict du protocole

sanitaire ». Concernant l’organisa-

tion du travail dans les universités,

les « réunions restreintes peuvent

être organisées dans le respect de

la distanciation et de l’aération des

lieux», ajoute la nouvelle note du

MESRS. Notons que bien avant ces

dispositions de la tutelle, dans plu-

sieurs établissements de l’enseigne-

ment supérieur, comme c’est le cas

à l’Université des sciences et de la

technologie Houari Boumediene

(USTHB), une partie des exa-

mens de rattrapage ont été déjà

reportés à septembre. La raison

de ce report est due à l’arrêt des

prestations de transport des étu-

diants et de la restauration au sein

des cités universitaires depuis la mi-

juillet. L’USTHB avait quand même

maintenu la délivrance des diplô-

mes de licence pour les étudiants

ayant achevé avec succès leur 3e

année avant le rattrapage.

Pour ce qui est des inscriptions

des nouveaux bacheliers, comme

pour les fiches de vœux des étu-

diants admis en première année de

Master, elles se dérouleront, com-

me l’année passée, totalement

sur Internet via la plateforme

numérique Progres.

A une semaine des grandes vacances,les activités pédagogiques à l’université

sont suspendues depuis hier.

Trois personnes ont été bles-

sées lors de l'opération d'ex-

tinction des feux de forêts déclen-

chés hier matin à Chréa (Blida),

a indiqué un communiqué du

ministère de l'Agriculture et du

Développement rural.

Il s'agit d'un (1) forestier, d'un

(1) agent de la protection civile

et d'un (1) agent du parc na-

tional de Chréa, précise la

même source.

Les efforts des équipes d’in-

tervention composées notam-

ment d’éléments de l’Armée

nationale Populaire (ANP), des

Blida

Trois blessés lors de l’extinctiondes feux de forêt à Chréa

forestiers et d’agents de la pro-

tection civile, se poursuivent

pour circonscrire les feux qui ont

démarré à partir de deux grands

foyers un à Ben Ali et un autre à

Oued Abrar aux environs de

4h30 et 10h respectivement.

Compte tenu de l'ampleur de

ces incendies qui avancent à

grande vitesse en raison des

vents forts et de l'intensité des

arbres (chênes et pins d'Alep),

tous les matériels de l'ANP ont

été mobilisés en sus des co-

lonnes mobiles des forestiers

relevant des wilayas de Blida

et de Médéa et des matériels de

la Protection civile, à leur tête les

hélicoptères, précise la source.

L'opération d'extinction des

feux se déroule en présence du

Directeur général des forêts et du

Directeur général de la Protection

civile qui se sont rendus sur les

lieux ce matin, outre les autori-

tés locales.

Selon la direction générale des

Forêts, ces feux ont été maîtrisés

à 40% aux environs de 14h, note

le communiqué, ajoutant qu'ils

"ne constituent aucune menace

pour les habitants".

Page 4: P. 3 Le Quotidien

EVEN EMENTLe Quotidien d'Oran

Dimanche 25 juillet 202104

Le ministère de la Santé a lancésamedi une large campagne-pi-

lote de vaccination contre la pan-démie de Covid-19 en directiondes différents quartiers populai-res de la wilaya d'Alger, sous leslogan "la vaccination, une pro-tection pour tous". Initiée par la direction de laSanté de la wilaya d'Alger, avecl'aide des personnels médicaux,des cadres et des agents de laProtection civile, cette campagnese veut une opération pilote endirection des quartiers populairesde la wilaya en prévision de sa gé-néralisation à d'autres wilayas du

Abdelkrim Zerzouri

Des nouvelles ont été ampli-fiées par les réseaux so-ciaux, provoquant la peur

panique au niveau de cette wilayaet des régions limitrophes. Et, il esttout à fait normal que des voix enviennent à dédramatiser la situa-tion pour éviter tout état hystéri-que qui ne ferait que compliquerdavantage les choses. A commencer par le directeur duCHU de la wilaya, qui a affirmé àtravers les ondes de la radio deSétif que l’hôpital en question n’aenregistré à aucun moment unerupture totale d’oxygène. Relevantqu’il y a eu effectivement une per-turbation qui a provoqué une bais-se de pression du taux d’oxygènequi arrive aux malades, et qu’il y aeu des décès, mais comme on l’en-registre quotidiennement suiteaux infections au Covid-19. Desinfections en hausse ces derniersjours qui ont provoqué plus dedécès, soulignera-t-il, tout en si-gnalant le besoin accru en oxy-gène pour les malades durant cet-te sévère vague de contamina-tions. Rien d’affolant, en somme. La wilaya de Sétif a reçu dansla soirée du vendredi un camion-citerne rempli d’oxygène en pro-venance de Bellara (Jijel) qui est U

n avion de transport militaire a atterri, vendredi soir,

à la base aérienne de Boufarik,à son bord une nouvelle cargai-son du vaccin anti-covid-19,estimée à 2.400.000 doses, ac-quises de la République popu-laire de Chine, a indiqué hier uncommuniqué du ministère de laDéfense nationale (MDN). «Dans le cadre des efforts na-tionaux continus visant à luttercontre la propagation du coro-navirus (Covid-19), un avion detransport militaire relevant desforces aériennes a atterri dansla soirée d’hier vendredi 23juillet 2021 à la base aériennede Boufarik (1ère Région mili-taire) à son bord une nouvellecargaison du vaccin anti-covid-

Covid-19

La troisième vague sème la panique à Sétif

venu apaiser les inquiétudes etsoulager les malades. Pour sa part, le professeur Ka-mel Djenouhat, président de laSociété algérienne d’immunolo-gie, a soutenu dans un entretienau même média que la situationest dangereuse mais pas catastro-phique, comme le laissent enten-dre les discours pessimistes surles réseaux sociaux. Non sansavouer que les services hospitaliersn’ont pas bien évalué la situationet ne se sont pas mobilisés commeil se doit face à cette nouvelle va-gue. Le professeur Djenouhat aégalement révélé qu’avec la nou-velle souche Delta, le taux d’infec-tion pulmonaire dépassait 50%.Tout en mettant en garde les ci-toyens vaccinés, qui ne seraientprotégés qu’à 30% pour ceux quiont reçu la première dose, et les70% restants ne seraient de la pro-tection n’apparaissent qu’au boutde quinze (15) jours après la prisede la deuxième dose du vaccin. Le patient peut être vacciné deuxfois, et avoir pris les doses de trai-tement médical, mais il sera tou-jours exposé à la mort avec cettenouvelle souche, a-t-il déclaré.D’où la nécessité du port du mas-que de protection, efficace à 90%pour éviter toute contamination,confirmera-t-il. Ajoutant que le

malade qui verra l’apparition dessymptômes est tenu de contacterun médecin dans un délai de troisheures. Tout en insistant sur l’im-portance de la vaccination, quiaurait pu baisser le taux de morta-lité à 5% dans le cas où les patientsauraient été vaccinés assez tôt.Dans ce sillage, il a laissé entendrequ’il avait suggéré au comité scien-tifique l’exploitation des espacessportifs intérieurs et de mosquéespour la vaccination, qui a atteinten Algérie un taux entre 3 et 4 mil-lions de vaccinés. Toujours dans ce contexte de lapandémie, le professeur Djenouhata signalé qu’on a enregistré deux casde nourrissons (de 15 et 0 jours) tes-tés positifs au Covid-19, atteints auxpoumons à un taux de plus de 50%.Dans ce cadre, le professeur a révé-lé qu’il y a une proposition pour vac-ciner les enfants à partir de 6 ans,une autre à partir de 12 ans et unetroisième qui toucherait tous les en-fants en dessous de 18 ans. Et, en guise d’appel à la précau-tion, le spécialiste a invité les ci-toyens à éviter les rassemblementslors des fêtes de mariages et toutescérémonies, notamment celles encours ces jours-ci pour fêter la réus-site à l’examen du bac, car ces ras-semblements sont sources premiè-res des clusters du virus.

pays, ont précisé les organisateursde cette campagne. S'exprimant à l'occasion, le di-recteur de la santé de la wilayad'Alger a affirmé que cette campa-gne visait à "se rapprocher davan-tage du citoyen, en dépit de l'exis-tence de structures sanitaires deproximité", estimant que "la présen-ce des équipes médicales et desambulances de la Protection civileau niveau des esplanades de la citéest à même de susciter la curiositédes citoyens et de les inciter à sefaire vacciner, et ce pour endiguerla propagation du virus", tout enrassurant quant à "la disponibilité

des vaccins en grandes quantités". Au niveau du quartier populaired'Alger-centre, une affluence descitoyens, toutes tranches d'âge con-fondues, a été remarquée avantmême le lancement de l'opérationde vaccination. Les responsables de cette opé-ration ont indiqué que cette cam-pagne pilote concerne aujourd'huitrois quartiers populaires de la ca-pitale, en l'occurrence la cité Ma-hieddine, la cité Ben Talha et laCité AADL de Reghaia, et se pour-suivra dimanche au niveau desgrandes cités (Sidi Abdallah, Sore-cal à Bab Ezzouar et Dergana).

Vaccination anti-Covid 19

Campagne-pilote dans les quartierspopulaires de la capitale

Le manque d’oxygène dans les hôpitaux qui accueillent lesmalades atteints de Covid-19 était prévisible, mais cela n’apas été d’une grande aide en matière d’anticipation sur ceplan. La wilaya de Sétif en a subi des peines immenses. Ledéputé Nacer Batiche a sollicité l’intervention urgente du

ministre de la Santé et du Premier ministre.

Mille trois cent cinq (1305)nouveaux cas confirmés de

Coronavirus (Covid-19), 602guérisons et 16 décès ont été en-registrés ces dernières 24 heu-res en Algérie, a annoncé hierle ministère de la Santé dans uncommuniqué. Le total des cas confirmés deCoronavirus s 'élève ainsi à160.868, dont 1305 cas durantles dernières 24 heures, celuides décès à 4042 cas, alors quele nombre de patients guéris estpassé à 109.951 cas. Par ailleurs, 51 patients sont

actuellement en soins intensifs,ajoute la même source. En outre, 12 wilayas n'ont re-censé aucun cas durant lesdernières 24 heures, 18 autresont enregistré de 1 à 9 cas,alors que 18 wilayas ont con-nu plus de 10 cas. Le ministère rappelle, par lamême occasion, que la situationépidémiologique actuelle exigede tout citoyen vigilance et res-pect des règles d'hygiène et dedistanciation physique, tout eninsistant sur le respect du confi-nement et du port du masque.

La promenade des Sablettessera fermée pour une durée

de 15 jours à compterd'aujourd'hui , après le constatde "regroupements de visiteurspouvant constituer des foyersépidémiques (covid-19)", et enraison du "non-respect du pro-tocole sanitaire", a indiqué hierun communiqué des services dela wilaya d'Alger. Les services de la wilaya d'Al-ger ont pris la décision de fer-meture de la promenade desSablettes pour une durée de 15jours, à compter de dimanche,à titre préventif, eu égard à "larecrudescence de la pandémieau niveau de la wilaya d'Alger",et vu que "la fréquentation desespaces publics contribuentdans une large mesure à la pro-pagation de la pandémie", y

Alger

La Promenade desSablettes fermée

pour 15 jourscompris cet espace. La décisionde fermeture a été motivée parla forte affluence des visiteursvers ce lieu de loisir tout aulong de la semaine, notam-ment en cette saison estivale,et en raison du "non respectdes mesures de préventioncontre la pandémie, dont leport du masque de protectionet la distanciation physique",a précisé le document, ajou-tant que "des regroupements devisiteurs ont également été cons-tatés, pouvant constituer desfoyers épidémiques". A cet effet, la wilaya d'Alger aappelé les habitants de la capi-tale à se conformer aux mesu-res de lutte contre la pandémieet à faire preuve de compréhen-sion à l'égard de cette mesurepréventive.

Coronavirus

1.305 nouveaux caset 16 décès

19, estimée à deux millions qua-tre cents mi l les doses(2.400.000) acquises de la Ré-publique Populaire de Chine»,précise la même source. «Cette nouvelle opération, quisera suivie par d’autres opéra-tions similaires pour acheminerdes quantités du vaccin ainsique des équipements médicaux,qui seront réceptionnés dans lesprochains jours et semaines afinde renforcer le système de san-té national, confirme encore unefois la disponibilité de l’Arméenationale populaire à répondreà l’appel de la patrie et servir lepeuple algérien et accomplir sesmissions humanitaires avec dé-vouement», ajoute le communi-qué du MDN.

Covid-19

Réception de 2,4 millionsde doses de vaccin

de la Chine

Ph

.: A

PS

Page 5: P. 3 Le Quotidien

EVEN EMENTLe Quotidien d'Oran

Dimanche 25 juillet 2021 05

Les autorités afghanes, confron- tées depuis deux mois à une

vaste offensive des talibans qu'el-les peinent à enrayer, ont décrétésamedi un couvre-feu nocturnesur l'ensemble du territoire à l'ex-ception de trois provinces, dontcelle de Kaboul. "Afin d'endiguer la violence etde limiter les mouvements des ta-libans, un couvre-feu est décrétédans 31 provinces du pays" qui encompte 34, indique le ministèreafghan de l'Intérieur dans un com-muniqué, précisant que seules lesprovinces de Kaboul, du Panchir(nord-est) et de Nangarhar (est)ne sont pas concernées. Le porte-parole adjoint du mi-nistère, Ahmad Zia Zia, a précisédans un message aux journalistesque le couvre-feu serait en vigueurde 22H00 à 04H00. Il n'a pas in-diqué durant combien de tempsla mesure serait appliquée. Les insurgés ont déclenché dé-but mai une offensive tous azi-muts contre les forces afghanes, àla faveur du lancement du retraitdéfinitif des forces internationalesd'Afghanistan, désormais pratique-ment terminé, l'essentiel des 9.500soldats étrangers ayant quitté lepays ces deux derniers mois. Lestalibans se sont emparés de vastesportions rurales du pays et de plu-sieurs postes-frontières importantsavec l'Iran, le Turkménistan, le Ta-djikistan et le Pakistan. Les forces afghanes n'ont offertjusqu'ici qu'une faible résistance etne contrôlent essentiellement plusque les principaux grands axes etles capitales provinciales.

France

Adoption définitive du projet de loicontroversé contre le séparatisme

Le Parlement a mis un point

final vendredi au projet de loi

controversé de lutte contre le

séparatisme, visant « l'islam radical»,

adopté définitivement via un ultime

vote de l'Assemblée et vivement cri-

tiqué par la gauche comme la droi-

te. Après sept mois d'allers et re-

tours entre l'Assemblée nationale

et le Sénat, le texte "Respect des

principes de la République", pré-

senté comme un remède à "l'OPA

islamiste" sur la société, a été vali-

dé par les députés par 49 voix pour,

19 contre et 5 abstentions.

Dans un baroud d'honneur, le tri-

bun de la gauche radicale Jean-Luc

Mélenchon a défendu en vain unedernière motion contre une loi à"vocation anti-musulmane" selonlui. Mais le texte est "de portée gé-nérale" et "ne traite pas des rapportsavec une seule religion", a assuréle président de la commission spé-ciale François de Rugy (du partiprésidentiel LREM). Porté par le ministre Gérald Dar-manin, il contient une batterie demesures sur la neutralité du servicepublic, la lutte contre la haine en li-gne, la protection des fonctionnai-res et des enseignants, l'encadre-ment de l'instruction en famille, lecontrôle renforcé des associations,

Le guide suprême d'Iran, AliKhamenei, a exhorté ven-

dredi les manifestants protes-tant contre les pénuries d'eaudans le sud-ouest du pays àne pas faire le jeu des "enne-mis " , ap rès l a mor t d 'aumoins quatre personnes. Le 15 juillet, des manifesta-tions ont éclaté dans plusieursvilles de la province du Khou-zestan frappée depuis fin marspar la sécheresse, où au moinstrois personnes ont été tuées,ont indiqué les médias locaux. Jeudi, une quatrième person-ne a été tuée et deux autres ontété blessées lors d'"émeutes"dans la province voisine de Lo-restan, déclenchées "sous pré-texte des problèmes d'eau auKhouzestan", a rapporté Irib-news, le site internet de la té-lévision d'Etat. C'est la première fois que desmédias locaux évoquent desmanifestations ou des victimeshors du Khouzestan depuis le dé-but des tensions dans cette pro-vince qui abrite les principaux gi-sements de pétrole iranien. "Les gens ont exprimé leurmécontentement et en aucuncas nous ne pouvons le leurreprocher", a déclaré dans uncommuniqué publié sur sonsite internet, l'ayatollah Kha-menei, reconnaissant que laquestion de l'eau était impor-tante, "notamment avec le cli-mat chaud du Khouzestan". Mais "l'ennemi cherche à toututiliser contre la Révolution(iranienne), le pays et les inté-rêts du peuple, il faut doncveiller à ne pas lui donner unprétexte", a-t-il lancé à l'adres-se des habitants de la provin-ce, sans préciser de quel "en-nemi" il s'agissait. D'après des médias et res-ponsables iraniens, au moinstrois personnes ont été tuéesau Khouzestan, dont un poli-cier et un manifestant, du faitd ' "oppor tun i s te s " e t d '"émeutiers" ayant tiré sur les

une meilleure transparence des cul-tes et de leur financement, et enco-re la lutte contre les certificats de vir-ginité, la polygamie ou les mariagesforcés. Des députés de gauche et dedroite ont voté contre, pour des rai-sons différentes. Les socialistes no-tamment y voient une marque de"défiance à l'égard des associations",quand la droite le résume à "une ad-dition de mesurettes" sans "ambi-tion" pour "faire reculer les islamis-tes". L'extrême droite s'est abstenue. Le texte a fait l'objet de vives atta-ques de la part de certains dirigeantset mouvements islamistes à traversle monde, en particulier la Turquiede Recep Tayyip Erdogan, provo-quant au milieu d'autres frictionsgéopolitiques des mois de tensionsentre Paris et Ankara. Le débat sur la laïcité et la placede l'islam en France est régulière-ment alimenté par des polémiquessur le port du voile, intégral ou non,les créneaux réservés aux femmesdans certaines piscines ou la remi-se en cause de certains program-mes scolaires, alors que le nombred'habitants de confession ou de tra-dition musulmane sur le territoiremétropolitain a très fortement aug-menté depuis l'après-guerre, pouratteindre près de 9% de la popula-tion. Et la France a été ciblée pardes attaques meurtrières et sansprécédent, qui ont fait plus de 265morts depuis 2015.

Afghanistan

Les autorités décrètent un couvre-feusur l'essentiel du territoire

MULTIPLES OPÉRATIONSMILITAIRES

Après trois jours de relative accal-mie sur le terrain, à l'occasion del'Aïd el Adha, les autorités afgha-nes ont cependant annoncé le lan-cement de multiples opérationsmilitaires depuis vendredi, dans unequinzaine de provinces, pour ten-ter de reprendre du terrain aux tali-bans. Un correspondant de l'AFP asignalé samedi que des opérationsde l'armée étaient en cours dans laprovince septentrionale de Kunduzpour tenter de reprendre des zonestombées aux mains des insurgés.Le ministère de la Défense a no-tamment annoncé vendredi quel'armée avait repris un importantdistrict de la province occidentale

d'Hérat, frontalière de l'Iran. LesEtats-Unis, dont le retrait des trou-pes est désormais achevé à 95%,selon le chef d'état-major de l'arméeaméricaine, ont confirmé de leurcôté avoir fourni un soutien aérienà l'armée afghane, qui en a cruelle-ment manqué récemment. "Nous continuons à mener desfrappes pour soutenir les forcesafghanes", a ajouté le porte-paroledu ministère américain de la Dé-fense, John Kirby, refusant de pré-ciser où et quand ces frappesavaient été menées. Les talibansont de leur côté qual i f iéd'"attaques barbares" ces frappesaméricaines et dénoncé le tonmartial du président Ashraf Gha-ni annonçant d'importantes opé-rations des forces spéciales afgha-nes ces six prochains mois.

Iran

Le guide suprême appelleles manifestants

à ne pas faire le jeudes «ennemis»

manifestants et les forces desécurité. Les médias iraniensn'ont pas précisé qui étaient lesdeux autres victimes.

«TIRS SUSPECTS»

"Des tirs suspects ont été dé-clenchés par des éléments in-connus" à Lorestan, a écrit Iri-bnews, ajoutant que "les forcesde sécurité sont descenduesdans la rue pour faire face auxémeutiers". Le site n'indiquepas si les heurts ont opposéhabitants et forces de l'ordre,mais affirme que la situations'est "calmée". A l'étranger, laHaute-commissaire aux droitsde l'homme, Michelle Bachelet,a accusé dans un communiquéà Genève les autorités iranien-nes d'avoir violemment répri-mé les manifestations contre lespénuries d'eau. Des groupes de défense desdroits humains ont égalementaccusé l'Iran d'un recours illé-gal à la force lors des manifes-tations, estimant que le bilandes victimes était plus élevé etdénonçant des restrictions im-posées par les autorités sur l'ac-cès à l'information. Amnesty International affir-me avoir la confirmation de lamort d'au moins huit manifes-tants et passants, dont un ado-lescent tué dans la ville d'Izehau Khouzestan, après que lesautorités ont tiré à balles réel-les sur les protestataires. Cesderniers jours, des médiasémettant en persan depuisl'étranger ont fait état de ma-nifestations réprimées par lesforces de l'ordre, alors que lesmédias locaux ont dans un pre-mier temps gardé le silence surces protestations. Des vidéospubliées par des médias àl'étranger et sur les réseaux so-ciaux, dont l'AFP n'a pas puvérifier l'authenticité, montrentdes centaines de personnesmanifester, encadrées par lapolice anti-émeute.

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DÉBATLe Quotidien d'Oran

Dimanche 25 juillet 202106

Par Khider Mesloub

Après les mystérieux décès des présidentstanzanien et burundais, respectivement

John Magufuli et Pierre Nkurunziza, tousdeux soudainement emportés par une «crisecardiaque» ; après l’assassinat du présidenthaïtien Jovenel Moïse, tous trois connus pourleur opposition farouche à la vaccination, le

Par Abdou Elimam*

Ce 14 juillet 2021, la Banque

mondiale a rendu public un

rapport sur la nécessité pour

tous les systèmes éducatifs de dé-

marrer les cycles dans les langues

maternelles. Les experts relèvent

que dans les pays de la zone ara-

bophone, ils sont 87% à suivre des

enseignements dans une langue

autre que leur langue maternelle.

Dans le même temps, les experts

déplorent 67% d’élèves en situation

de «pauvreté d’apprentissage». Cer-

tes, bien d’autres études de cette

même institution ou bien de

l’Unesco ont déjà attiré l’attention

sur cette faiblesse endémique et

ont, chaque fois, proposé des solu-

tions et des accompagnements

éventuels. Nos décideurs ont pris la

décision de les ignorer… pour des

raisons politiques conjoncturelles

qui se reconduisent à l’infini. Mais

comme dirait Fellagh, chaque fois

que nous touchons le fond, on nous

invite à creuser encore et encore !

Certes, on se plaint que les nantis

envoient leurs enfants étudier sous

d’autres cieux et que pour cette

même raison ils restent indifférents

à ces appels. Quand bien même il

y a une part de vérité dans cette

lamentation (représentent-ils 4 ou

5%, tout au plus?), il ne faudrait pas

que l’arbre cache la forêt.

En effet, ce sont nos experts na-

tionaux en fonction (ou en position

de conseillers) qui, depuis des an-

nées, orientent la politique éduca-

tive de ce pays. Les enfants tout

autant que les parents d’élèves sont

Les langues maternelles au chevet de l’Éducation : les conseils de la Banque mondiale !

pris en otage, carrément. Le mal estdonc bien plus profond. On ne peut pas dire que l’État nefait pas d’effort, bien au contraire.L’enveloppe budgétaire de l’éduca-tion, chez nous, est de l’ordre de771 milliards de dinars, soit en se-conde position après le budget al-loué au ministère de la Défensenationale. L’État semble dans laconfiguration de parent qui chéritses enfants gâtés à l’extrême: à lamoindre insatisfaction exprimée, oncomble les exigences, pourvu qu’onait la paix (sociale)! Mais, ce qui sepasse à ce niveau se retrouve dansla relation enseignants/administra-tion: «Faites de votre mieux pourque les notes soient satisfaisantes,dans l’ensemble». On gonfle doncles notes et tout le monde retrouveson compte: les élèves/étudiants(dont la conscience est libérée), lesparents (dupés), les enseignants (re-cyclés en rentiers de la République),l’administration (bien notée par lahiérarchie) et enfin le gouverne-ment qui se satisfait de l’impact dubudget voté. Ce cercle vicieux esten cours depuis si longtemps -et àchaque niveau, on en est conscient-qu’il devient une réelle entrave àtout changement, à toute émanci-pation qualitative. C’est même dela sorte que nous produisons la«pauvreté d’apprentissage» quedéplorent les experts mondiaux.Il reste l’autre volet, celui des en-seignements en langues maternel-les, dès la maternelle et pour six(06) années, au moins. Il faut toutde même souligner que cette solu-tion est prodiguée depuis les années

60 par l’Unesco. La Banque mon-diale avait déjà, pour sa part, lancéune étude planétaire entre 1996 et2001 sur le rôle des langues «indi-gènes» dans le développement co-gnitif et avait abouti à la conclusionque toutes les situations convergentvers une seule et même stratégie:l’école de la réussite est celle où lesquatre premières années du primai-re sont enseignées en langue nati-ve (Cf. http://www.linguapax.org/wp-content/uploads/2015/03/klaus.pdf). Qu’est-ce qui permetaux experts de revenir à la charge,20 ans plus tard? Il y a d’abord une accumulationd’expériences entre celles où la lan-gue maternelle a pu être intégréeau système éducatif national et cel-les où seule la langue d’État est re-tenue. Les évaluations de ces ex-périences viennent renforcer lescertitudes des scientifiques: là où lalangue maternelle est introduite, lessuccès représentent en moyenneplus des 2/3 (plus de 70%), pen-dant qu’en face, ils ne représententqu’un petit tiers (autour de 30%),

parfois le rapport est de type 90%versus 10%! Aux USA, par exem-ple, le bilinguisme reposant sur lalangue maternelle a démontré qu’ilproduisait des effets très encoura-geants puisque les hispanophonesde naissance finissent par êtremeilleurs en anglais que les Améri-cains de souche, monolingues.Sans oublier de mentionner qu’ilsréussissent également dans lesautres disciplines. Les chercheursen sciences de l’éducation ont, eneffet, démontré que la langue nati-ve permettait de mettre en place undispositif cognitif transférable, parla suite, vers d’autres langues. Enclair, les acquis cognitifs (commentréfléchir, élaborer des analogies,réaliser des synthèses, etc.) une foisconsolidés sont convoqués pour denouveaux savoirs y compris dansd’autres langues. A ces travaux desannées 90 sont venues se rajouterdes recherches sur le cerveau et laconnaissance dans les années2000. Il ressort de ces ouverturesscientifiques que la langue nativeémerge en prenant appui sur un

dispositif neuronal dont tous leshumains héritent à la naissance.Cette universalité biologique rendtoutes les langues égales, au départ.Ce qui va changer, par la suite, nerelève pas tant des langues que del’idéologie et du profit (financier,religieux, politique, etc.). C’est doncl’action des hommes qui dévalori-se ou survalorise un idiome. Leslangues pour leur part reposent surun dispositif naturel qui leur permetde faire face à toutes les situationsde communication: formelles, infor-melles, scientifiques, littéraires, etc.Prenons un exemple: la languemaghribie («darija») a produit destextes littéraires d’une beauté etd’une richesse lexicale phénoména-les durant la période de la grandecivilisation andalouse. Ces textes enZajel ou Melhoun sont toujours làpour en témoigner. Que s’est-ildonc passé, entre-temps? Pourquoitout d’un coup, on veut éloignercette langue qui a toujours évoluéen binôme avec la langue arabe -et jamais contre elle-? Tous les experts contemporainspréconisent, au contraire, que cet-te langue puisse être la langue d’en-seignement, durant les premièresannées, jusqu’à ce que la languearabe prenne le relais pour une plusgrande ouverture. Ce bilinguismeque j’appelle «positif» constituedonc la clé du problème de l’Édu-cation. Qui en empêche sa mise enœuvre et pourquoi? Et ce qui est va-lable pour le maghribi l’est égale-ment pour les variétés berbéropho-nes car si ces dernières sont biendes langues maternelles, ce n’estcertainement pas le cas de «tama-zight» que personne ne parle spon-tanément, nulle part chez nous. Le rapport de la Banque mondia-le préconise des aides et invite lesdécideurs à oser cette solution vrai-ment à portée de main, facile, peucoûteuse et surtout qui rapportegros. Si les autres réussissent,qu’est-ce qui nous empêcheraitd’en faire autant ?

* Linguiste

Mystérieuse tentative d’assassinat du président malgache

président malgache vient d’échapper à unetentative d’assassinat. En effet, selon lejournal ‘Le Monde’ publié aujourd’hui, «leparquet malgache a annoncé avoir déjouéune tentative d’assassinat du président de laRépublique de Madagascar, Andry Rajoeli-na, et arrêté plusieurs personnes étrangèreset malgaches. Parmi ces personnes arrêtéesfigurent deux Français». Toujours selon ce

quotidien, «la procureure générale du pays aannoncé des interpellations «dans le cadred’une enquête pour atteinte à la sûreté del’Etat». Plusieurs ressortissants étrangers etmalgaches ont été interpellés, mardi, dans lecadre d’une enquête pour atteinte à la Sûre-té de l’Etat», (…) «Selon les preuves maté-rielles en notre possession, ces individus ontéchafaudé un plan d’élimination et de neu-tralisation des diverses personnalités malga-ches dont le chef de l’Etat», rapporte lejournal ‘Le Monde’. Le président malgache a, depuis le début dela pandémie, indiqué faire confiance unique-ment au Covid Organics, remède local, dansles traitements curatifs et préventifs de la pan-démie. Lors d’une récente intervention télévi-sée, le président malgache s’était encore mon-tré opposé à toute vaccination pour lui et safamille, préférant recourir au Covid Organics. Ironiquement, à ses adversaires qui lui re-prochaient sa réticence à commander desvaccins «atlantistes à ARN», il leur avait pro-posé de commencer à se vacciner d’abordeux-mêmes en servant comme cobayes aupeuple malgache : «Si on commande unvaccin, on va d’abord le tester sur l’opposi-tion», avait-il ajouté avec sarcasme. Par ailleurs, l’affaire avait pris une dimen-sion politique. L’organisation atlantiste Am-nesty International s’était immiscée dans lesaffaires intérieures du pays en dénonçant le

mois de mars dernier «une atteinte aux droitsdes Malgaches de bénéficier des meilleurssoins possibles» (plus de 25.000 enfants meu-rent chaque jour par malnutrition et surtoutpar manque de soins, soit presque 10 mil-lions par an : et pourtant cette organisationoccidentale ne s’offusque jamais de ce gé-nocide). L’ONG soutenait que l’absence devaccins plonge de nombreux Malgaches«dans le désespoir», même si peu l’expriment«en raison du climat de peur instillé depuisun an, marqué par un durcissement de la ré-pression des voix critiques». A noter que lepays a enregistré, depuis le début de la pan-démie, très peu de cas (42.000) et de morts(900), pour 25 millions d’habitants. Par ailleurs, il convient de souligner que,tout comme le chef d’Etat malgache, les troisprésidents brutalement décédés avaient blo-qué la distribution des vaccins anti-Coviddans leur pays. Curieusement, après leur dis-parition, les trois pays se sont mis désormaisà distribuer les vaccins à leurs populationsrespectives. La Tanzanie a même passé unecommande de vaccins anti-Covid, à l’OMS,pour ses 60 millions d’habitants. Quant à Haïti, longtemps opposée à la dis-tribution du vaccin, notamment AstraZene-ca, en invoquant les effets secondaires rele-vés en Europe, elle vient d’accepter, aprèsl’assassinat du président Jovenel Moïse, l’en-voi de vaccins par les États-Unis.

La Banque mondiale, qui s’alarme de la criseglobale des systèmes éducatifs, en décèle

la raison principale dans les enseignementsdispensés dans une autre langue que la languematernelle. Dans les pays arabes, cela concerne

87% d’enfants pendant que 67% d’entre euxsont en situation de «pauvreté d’apprentissage».

Cet énième rapport, fruit d’une expertisemondialement validée, parviendra-t-il enfinà nous faire repenser nos enseignements,

de la maternelle au supérieur ?

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DÉBATLe Quotidien d'Oran

Dimanche 25 juillet 2021 07

Par Boudjemâa Haichour*

L’Algérie a célébré ce 22 juillet2021 l’anniversaire de lacréation de la DGSN dans

un contexte où le peuple vit la crisepandémique qui nécessite une so-lidarité sans faille aux côtés desblouses blanches pour anéantir leCovid-19 et ses variants, ce fléaumondial qui a bouleversé les équi-libres aussi bien dans les pays dé-veloppés que ceux en développe-ment. L’Algérie qui venait de vivrela fête de l’Indépendance et de laJeunesse, se projette dans le con-cert des Nations afin de renforcerson potentiel de sécurité contre lecrime organisé. Nous vivons l’èrede l’intelligence artificielle. La police algérienne est en quêtede se frayer le chemin d’une insti-tution répondant aux normes d’uncorps de sécurité cohérent, efficaceet doté de moyens humains et ma-tériels des plus scientifiques. Elles’apprête à célébrer le 59ème anni-versaire de sa création dans un cli-mat de plus en plus complexe où laformation de ses cadres, grâce àune nouvelle pédagogie d’une po-lice citoyenne, mue par le respectdes valeurs humanistes, combat lesformes diversifiées du crime orga-nisé et de ses implications dans lesatteintes aux droits de l’homme.Une police moderne soucieuse dela chose publique et orientée versla préservation de la dignité humai-ne, telle est la démarche actuellepréconisée par ses dirigeants. Les festivités de ce 59ème anniver-saire vont donner l’occasion de voirévoluer ses éléments et permettentde noter les avancées en termes demaîtrise des phénomènes liés à untype d’organisation futuriste. Cela nécessite de plus en plus desinterventions professionnellementcapables d’anticiper sur des dangerstouchant aux hommes et aux biensdes personnes. Avec le Groupe-ment des Opérations Spéciales dePolice (GOSP) par le nouveau Di-recteur général de la Sûreté natio-nale, expert en criminologie, témoi-gne du rôle futuriste de la police enadéquation avec les nouvelles tech-niques d’investigation et d’inter-vention ciblées.

UNE POLICE GARANTE

DES DROITS DE

L’HOMME ET DU CITOYEN

Pour garantir les droits de l’hom-me et du citoyen cela nécessite

une force publique capable de ré-pondre dans l’équité et la déonto-logie aux principes d’une démocra-tie participative. La loi doit assurerla participation de la société aumoyen de ses représentants comp-te tenu des politiques de sécurité.Contre les incivilités de tous gen-res, la police est la vigilante-gardien-ne de la sécurité des citoyens dansun quartier ou une agglomérationurbaine ou rurbaine. Les troubles à l’ordre public et letrafic des stupéfiants ou les vols devoisins sont de nature à faire de lacité un espace où règne la paix ci-vile. Le vivre-ensemble devient so-ciologiquement une base sociétalede respect de l’autre.

LA POLICE ALGERIENNE

AU TOP DES DIX

PREMIERS PAYS

L’Algérie ne figure-t-elle pas par-mi les pays les plus sécurisés

dans le monde ? En référence àl’Institut américain Gallup dont le

siège se trouve être à Washington,il a été établi que notre pays se pla-çait déjà parmi les pays à la 7ème

place du classement 2017 des paysles plus sécurisés. L’indice (Loi andOrder) mesure le sentiment de sé-curité éprouvé au niveau person-nel plaçant l’Algérie dans le «Topdes Dix pays où les habitants sesentent mieux et en sécurité» euégard à ce qui se passe dansd’autres pays dans le monde. A latête du classement en Afrique alorsque le Maroc est à la 43ème place etla Tunisie à la 79ème position notrepays reste stable et paisible. Cette étude américaine réaliséeselon les résultats d’un échantillonde 136.000 entretiens menés en2016 dans 135 pays a été évaluéesur la base de quatre questions no-tamment la confiance des person-nes en les forces de police et le de-gré de sécurité de nuit assuré dansles cités et les quartiers. Le même institut indique queles réponses des personnes in-terrogées sont liées au dévelop-pement économique et social deleurs pays respectifs. Le taux éle-vé de criminalité peut affecter lacohésion sociale et les performan-ces économiques d’un pays.

PROMOUVOIR

UNE SOCIETE JUSTE,

PACIFIQUE ET INCLUSIVE

Les Nations unies considèrentque ces indicateurs sont impor-

tants dans le cadre des objectifsdu développement durable qui«vise à promouvoir des sociétésjustes, pacifiques et inclusives» etque globalement plus de 6 per-sonnes sur 10 dans le monde di-sent avoir confiance en leur poli-ce locale et 68% se sentent en sé-curité lorsqu’elles se promènentseules la nuit. Mais il reste entenduque les agressions et le taux de cri-minalité demeurent tributaires de lapauvreté, de l’injustice, de l’attein-te des droits de l’homme. La mauvaise gouvernance, la cor-ruption, la bureaucratie, les guer-res, les pillages des ressources despays sont autant d’éléments quipoussent à la promiscuité aux mauxsociaux générateurs d’insécuritésociale. Il faut donc que la force soitau plus juste et donc introduire ledroit dans la force.

DE LA POLICE DE L’EMIR

ABDELKADER A CELLE

DE L’ALGERIE NOUVELLE

Au regard de l ’his toire en1826, William Shaler (1773/

1833), Consul des Etats-Unisd’Amérique en Algérie (1816/1824)qui écrivait dans ses mémoires àpropos de la ville qui était alors sousautorité ottomane : «Je doute fort qu’il y ait une villeau monde où la police accomplitdes tâches plus grandes que cellesassurées par la police algériennepour laquelle aucune infraction nesemble lui échapper. De même, iln’existe pas d’autres pays où le ci-toyen jouit d’une grande sécuritépour lui et pour ses biens». Un autretémoignage celui du Colonel an-glais Scott parlant de la période del’Emir Abdelkader disait : «Il est possible à l’homme de voya-ger dans n’importe quelle partie dupays portant sur son dos un sacd’or, sans qu’il fasse l’objet de volou d’agression. Cette affirmation estparfaitement vraie et sincère». LePrésident Houari Boumediene par-lait de la Révolution où une person-

ne portait un sac de billets d’argentd’Oujda aux responsables en pleinmaquis sans que ce dernier ne tou-che à un sous arrivé à bon port .

UNE POLICE

EN MISSION D’ORDRE

ET DE SECURITE

Si la police coloniale a eu pourmission de réprimer et d’oppres-

ser le peuple dès les premiers joursde la conquête avec l’installation le11 août 1830 de son premier res-ponsable Roland Debussy, l’idée dela création d’une direction natio-nale de la sûreté a été portée surla feuille de route du GPRA, dèsseptembre 1958 elle sera consa-crée par la création à l’indépen-dance de notre pays le 22 juillet1962 de la DGSN afin de veillersur l’ordre public et les biens del’Etat restauré et des citoyens. Le premier responsable qui a euà gérer cette institution dans un con-texte historique particulier au regardde la crise déclenchée par le Con-grès de Tripoli qui n’a pas pu assoirles meilleures conditions d’une tran-sition paisible, fut Mohamed Med-jadj mettant en place les premièresstructures de la DGSN.Nombreux seront les directeurs gé-néraux qui ont eu l’honneur d’or-ganiser ce corps républicain à enciter Ahmed Draïa, Hedi Khediri,Abdelmadjid Bouzbid, Ali Tounsi,etc. Avec l’avènement du pluralis-me d’autres exigences se font sen-tir pour parfaire les missions d’unepolice au service des citoyens et deleur sécurité publique.

LA DGSN A L’ERE

DE LA REVOLUTION

SATELLITAIRE

ET NUMERIQUE

Aujourd’hui la société a beau-coup changé au regard des exi-

gences de l’évolution sociétale. L’èrede la DGSN est celle de la cyber-nétique et de la lutte contre la cri-minalité organisée qui nécessite undegré de persuasion et de d’intelli-gence d’une police scientifique àmême de préserver les biens de per-sonnes et de la Nation. Depuis la 22ème session de la Con-férence régionale africaine d’Inter-pol tenue le 10 septembre 2013 à

Oran, la police algérienne a retrou-vé le chemin d’une institution res-pectée et admise dans la cour desgrands. Non seulement ses exper-tises en la matière font foi et loi maissurtout la formation continue de sescadres renforce cette nouvelle vi-sion du «Policier dans cette Révo-lution numérique» qui inscrit ce59ème anniversaire de la création dela DGSN dans les valeurs univer-selles des droits de l’homme, lienindéfectible de notre attachementaux idéaux de notre glorieuse Ré-volution du 1er Novembre 1954.

L’EXPERTISE

ALGERIENNE

UN MODELE CONTRE

LE CRIME ORGANISE

Ce n’est pas un hasard que l’Al-gérie soit appréciée par les siens

pour son savoir-faire et la maîtrised’une pédagogie liant les progrèsscientifiques à la force tranquille,soit portée dans des organismes sé-curitaires arabes, africains et mon-diaux. Ce choix intervient grâce aurôle que joue l’Algérie dans la luttecontre le terrorisme et le crimetransnational. L’Algérie se trouvantau port de l’Afrique subsaharien-ne et de l’Europe continue de lut-ter sans relâche contre le trafic d’ar-mes et de la drogue dans la partiedu Sahel en essayant de juguler lesflux migratoires porteurs de mena-ces sécuritaires tant en Algérie quedans les pays du Sahel, du Ma-ghreb et de l’Europe. C’est cette stratégie d’une Algé-rie nouvelle, entamée depuis lavenue du Président AbdelmadjidTebboune mettant sa longue ex-périence dans les rouages del’Etat, au service d’un Sahel etd’une Afrique sécurisés à traversdes relations internationales équili-brées, apaisées et réconciliées.

INNOVATIONS

POLICIERES,

COHESION SOCIALE

ET LE VIVRE-ENSEMBLE

Les innovations qui seront ap-portées dans le corps de la Sû-

reté nationale par Monsieur le Di-recteur général Farid Zinedine Ben-cheikh donneront les résultats d’unenouvelle option sécuritaire et cyber-

nétique dans la gestion démocrati-que des foules et du respect de l’or-dre public. Le Président Abdelma-djid Tebboune qui continue àœuvrer pour un Etat civil, respec-tueux des institutions dans une Ré-publique où chacun doit trouverson plein épanouissement dans lerespect de l’autre, et qui marqued’une manière éclatante le rôle as-signé à la DGSN pour la préser-vation d’une société solidaire, tolé-rante et respectueuse des lois. Chaque quartier est le reflet d’unepopulation déterminée par le choixdes habitants venant de divers ho-rizons qui sont appelés à tisser desliens de voisinage pour y vivre enbonne intelligence. Divers conflitset situations naissent du manque decohésion sociale provoqué par l’ar-rivée de différentes strates de ni-veau social, appelées à être agré-gées dans le sens du bien commun. Dans notre pays l’urbanité doitretrouver le cadre communautairemû par l’acceptation de l’autre.Le processus de revalorisation dela ressource humaine policière quisera entamé par son premier res-ponsable, constitue aujourd’hui undes gages des progrès accomplispar notre police qui la place dansle concert des grandes institutionspolicières dans le monde. C’est dans cet esprit que le 59ème

anniversaire de la naissance de laDGSN se veut être à la fois un mo-ment de fidélité à nos martyrs et dedisponibilité de servir la Républiquedans cette mutation systémique queconnaît notre pays face aux grandsdéfis sécuritaires actuels et futurs. Au respect des libertés et desdroits fondamentaux des per-sonnes, la police algérienne sedoit d’être l’héritière des valeursdu 1er Novembre 1954 pour fon-der une relation de confiance entregouvernants et gouvernés. Ce sont là les avancées marquantles progrès significatifs d’une poli-ce au service de la Nation vers denouvelles espérances d’une Algérienouvelle auquel aspire tout patrio-te dans une prospérité partagée etd’une paix sociale.

*Chercheur universitaire,ancien ministre

Sûreté nationale

Intelligence et lutte contre cybercriminalité

Page 8: P. 3 Le Quotidien

CENTRE & E ST08Le Quotidien d'Oran

Dimanche 25 juillet 2021

15 dhou el hidja 1442

Horaires des prières pour Alger et ses environs

El Fedjr04h05

Dohr12h55

Assar16h44

Maghreb20h04

Icha21h37

Sept hectares de broussailles ont été détruits

dans un incendie qui s’estdéclaré dans la forêt du vil-lage de Khanguet Aoun, re-levant de la commune de AïnEl Assel (El Tarf), a indiqué,vendredi, le chargé de com-

La direction operationnel le d’Algérie Télécom

(DOT), nous a fait parvenircette information qui fait queses services « Poursuiventl’opération d’élargissementdes tersts techniques re-latifs à l’augmentation dudébit internet lancée de-puis le 24 juin dernier » .Le directeur de la DOT, Ab-delhalim Bouachri, nousfera savoir que « la nouvel-le opération des tests d’aug-mentation des débits inter-

Certains espaces de la

commune de Timi-

zart, au nord de la

wilaya de Tizi-Ouzou, qui ac-

cueillent le public et pouvent

constituer des foyers de pro-

pagation de la Covid-19 se-

ront fermés pendant 15

jours, a annoncé vendredi,

dans un communiqué, l’As-

semblée populaire commu-

nale (APC). Le président de

l’APC de Timizart, Lounes

Djouadi, signataire du docu-

ment, informe les habitants

de cette localité qu’à l’issue

d’une réunion, tenue jeudi

au siège de la commune et

ayant regroupé les élus et les

représentants de comités de

villages et du mouvement

associatif de cette localité,

« des mesures urgentes vi-

sant à endiguer la propaga-

tion de la Covid-19» qui

prennent effet à compter de

samedi 24 juillet ont été pri-

ses ». Il s’agit, notamment,

de la fermeture pour une pé-

riode de 15 jours, du marché

hebdomadaire, des mos-

quées ainsi que des salles de

jeux, stades et salles de

sports, avec le report, pour

la même durée (15 jours) des

tournois. Il a été également

décidé, selon le communi-

qué, l’interdiction de s’atta-

bler dans les restaurants et

cafés invitant les citoyens à

Farid Haddouche

Le taux de réussite au baccalauréat est de

61,65 %, ce taux n’a ja-mais été égalé dans la wi-laya de Bouira, selon le

BOUIRA

61,65 %, évolution du tauxde réussite au BAC

sec teu r conce rné .12.669 candidats ontété inscrits et subi lesépreuves dans 92 cen-tres d’examen encadréspar 4.467 auxiliaires. A noter que la meilleure

moyenne dans la wilayade Bouira a été obtenuepar le candidat YoucefDermiche, issu de la com-mune de Lakhdaria avecune note de 19, 20 dansla filière Mathématiques.

Sensibilisation sur la rationalisationde la consommation de l’énergie électrique

La direction de distribu- tion de l’électricité et

du gaz (SADEG) de la wi-laya de Bouira vient d’an-noncer qu’il a été enregis-tré par ses services, unehausse de 6,86 % de con-sommation d’électricité.Cette dernière a admis que« l’électricité est une éner-gie indispensable dont lesabonnés ne peuvent s’enpasser, et que le citoyenl’exploite pour l’éclairage,la climatis a t i o n , l echau f fage , a ins i quepour fa i re ac t ionnernombre croissant d’ap-pareils électroniques eté lec t roménager s demême que pour des usa-ges industriels et commer-ciaux.» Sauf que et com-me la saison d’été est con-nue pour ses hautes tem-pératures, la consomma-tion électrique augmenteénormément. Ce qui a faitque la direction de distri-bution de Bouira, a enre-

gistré « une hausse de laconsommation d’électrici-té de 6,86 %, par rapportà la même période de l’an-née dernière, soit5 , 4 g i g a - w a t t - h e u re(Gwh) de plus. » Evidem-ment, cela s’explique parles fortes chaleurs ainsique la reprise des activitésmises à l’arrêt l’année pré-cédente, à cause de laCovid 19. La chargée de la com-munication de cette en-trepr ise, Mel le WidadBenyoucef annoncera qu’« afin d’inciter le citoyenà rationnaliser sa consom-mation électrique et pourréduire sa facture de con-sommation, sans pourautant impacter son con-fort, la direction de distri-bution de Bouira vientde lancer une campagnede sensibi l i sat ion surl’économie de l’énergieé lec t r ique , à t rave r sl’animation des émissions

et la diffusion des spots surla radio locale, ainsi quel’organisation des «portesouvertes» dans les agencescommerciales et les lieuxpublics, sur le territoire dela wilaya.» Les responsa-bles de cette société, rap-pellent que « l’utilisationidoine de l’électricité per-met aussi à l’entreprise demieux concrétiser ses pro-jets d’investissements vi-sant essentiellementl’amélioration de la quali-té et la continuité des pres-tations de services. » Ain-si, la SADEG, comptebeaucoup sur « la fidèlecollaboration des abonnéspour une maîtrise de l’uti-lisation de l’électricité etéviter les pointes entre 18het 22h, afin de diminuerl’appel de charge et mieuxpréserver le système élec-trique et garantir son équi-libre pour la sauvegardedes lignes électriques.»

F. H.

Suite à l’augmentationenregistrée du nombre

d’infections au virus Coro-na, Covid 19, les servicesde la sûreté de wilaya deBouira ont pris leurs me-sures de sensibilisation etde dissuasion en veillant àl’application stricte desmesures préventives contrela propagation du virusCorona, Covid 19. Les services de sécuritéde la wilaya de Bouira ontcommencé à s’inscriredans l’application d’unplan. Ce dernier est basésur l’activation de ses cam-pagnes de sensibilisationau profit des citoyens,commerçants et transpor-teurs. Par l’organisationdes sorties sur le terrainpour les sensibiliser et lesinciter à respecter les me-sures de prévention et deprécaution pour limiter lespropagation du Corona vi-rus 19, notamment celles

La police contrôle les mesures sanitairesliées au maintien des règlesd’hygiène et de désinfec-tion régulière des commer-ces qui reçoivent du public,port obligatoire du mas-que, maintien de la distan-ciation sociale et respect duprotocole sanitaire pour lestransports. Dans le mêmecontexte, les services desûreté de wilayat, accom-pagnés des éléments de laDirection du commerce deBouira (DCP), effectuentdes missions mixtes sur leterrain dans différentescommunes et daïras de larégion urbaine de la wilayapour inspecter les viola-tions des protocoles sani-taires imposés sur les espa-ces commerciaux, et sur-veiller la degré d’engage-ment des citoyens à porterun masque de protection.Ces opérations de sensibi-lité sont incluses dans leplan de sensibilisation pré-ventive approuvé par les

services de la Direction gé-nérale de la sûreté nationa-le pour contribuer aux ef-forts nationaux visant àprévenir la propagation dela pandémie de Corona,en particulier avec le nom-bre croissant de cas enre-gistrés, en plus d’imposerle respect de mesures pré-ventives et suivi des con-trevenants conformémentà la législation en vigueur.Dans le même contexte, lasûreté de wilaya de Bouiraappelle les citoyens à res-pecter les mesures préven-tives contre la propagationdu virus Corona, à respec-ter la distanciation socialeet à porter des masques, etles exhorte à reprendre lescampagnes de vaccinationlancées par les pouvoirspublics dans les différentesmunicipalités de l’État pourlimiter la propagation etl’impact de la pandémie.

F. H.

Des tests techniquespour un meilleur débit d’Internet

net a débuté le 15 juillet afind’élargir ces derniers àd’autres wilayas. » C’est-à-dire, Boumerdès, Naâma, ElBayadh, Timimoun, TiziOuzou, Adrar, Bouira, Bé-char, Béni Abbès, Tindouf,Bordj Badji Mokhtar, In Sa-lah, Tamanrasset, In Guez-zam, Djanet, Illizi, El Menia, Ouargla, Laghouat, Ghar-daïa, Touggourt, El Oued, ElM’Ghair, Djelfa, Sétif, Be-jaïa, M’sila et Bordj Bou Ar-reridj. Notre interlocuteur

poursuivra « le nombre dewilayas concernées se hisse-ra au fur et à mesure à 45wilayas, en attendant la gé-néralisation de cette opéra-tion à d’autres wilayas res-tantes » Cependant, ce res-ponsable nous affirmeraque « les équipes d’Algé-rie Télécom restent mobi-lisés afin de réussir cette opé-ration technique et prendreen charge les préoccupa-tions des clients dans lesmeilleurs délais. » F.H.

EL TARF

Sept hectares de broussailles détruitspar les flammes

munication de la directionlocale de la Protection civile.Aussitôt alertés au sujet de cefeu de forêt, les éléments dela Protection civile se sont dé-ployés sur les lieux, a préciséle lieutenant Seif EddineMadaci, ajoutant que sept

agents de différents gradesont été mobilisés ainsi quedeux camions anti-incendieet un véhicule de remorqua-ge. L’intervention de l’unitéprincipale de Ain El Assel,assistée par la colonne mo-bile de la Protection civile, apermis de venir à bout de cetincendie de forêt, a soulignéla même source, signalantqu’aucune perte humainen’est à déplorer.

TIZI-OUZOU

Epidémie : fermeture de certainsespaces accueillant le public

se limiter aux consomma-tions à emporter et de toutrassemblement public (fêtes,veillées funèbres). Aussi, lestransporteurs ont été invitésà limiter le nombre de voya-geurs à 50% des capacités dumoyen de transport. Un ap-pel a été aussi lancé aux ha-bitants de Timizart en vued’observer un confinementvolontaire et à ne sortir qu’encas d’extrême urgence ou denécessité. Jeudi dernier, lesprésidents d’APC des quatrecommunes de la daïra deBoghni (Boghni, Mechtras,Bounouh et Assi Youcef)s’étaient, eux aussi, réunispour décider d’une série demesures, quasiment similai-res, afin de limiter la propa-gation du virus de Covid-19dans cette région « très affec-tée par la pandémie ». Ils’agit, selon le communiquésanctionnant la réunion, dela fermeture des marchéshebdomadaire et à bestiauxpour une période de 15jours, la fermeture égalementdes salles de jeux, des stadeset salles de sports, l’interdic-tion de s’attabler dans lescafés et restaurants, d’orga-niser des fêtes ou des veilléesfunèbres, la limitation demoitié du nombre des voya-geurs dans les transports,mais aussi la proposition de

fermeture des mosquées etsalles de prières. Le présidentd’APC de Souk El Tenine,Slimane Khermous, a signé,pour sa part, un arrêté de fer-meture, à compter de jeudi(22 juillet), du marché heb-domadaire de cette localitéqui se tient, lundi et jeudi, auchef-lieu. L’APC d’Aït Bou-mahdi a procédé à une opé-ration de désinfection des vil-lages de la commune. Desmédecins, infirmiers, élus,avocats, entre autres, ont lan-cé des appels au strict respectdes mesures de préventioncontre la propagation de lapandémie du nouveau coro-navirus. Des appels qui sem-blent avoir trouvé échoauprès de la population loca-le, et pour preuve, vendredi,la ville de Tizi-Ouzou avaitdes allures de ville morte, cir-culation automobile réduiteau minimum et rues désertes.De leur côté, les services dela wilaya continuent à assu-rer l’approvisionnement desstructures hospitalières enoxygène, alors que la direc-tion locale des Transports arappelé aux transporteurspublics et privés, l’instructiondu ministère de tutelle portantobligation de procéder à ladésinfection des véhicules detransport en commun depuisvendredi dernier.

Page 9: P. 3 Le Quotidien

ORANLe Quotidien d'Oran

Dimanche 25 juillet 2021 09

ILS NOUS ONT QUITTES... HIER

MASTARI Abdelhafid, 81 ans, Oran

DERRAR Mustapha, 72 ans, Bel-Abbès

BENKHADA Meriem, 80 ans, Maraval

HOUARI Youcef, 4 jours, El Amria

15 dhou el hidja 1442

Horaires des prières pour Oran et ses environs

El Fedjr04h26

Dohr13h10

Assar16h58

Maghreb20h17

Icha21h49

Saison estivale

Des soiréesmusicales

sur le Net pouranimer l’activité

culturelle

L’association des arts et de la musique moderne (AKAM) d’Oran pro-

pose sur la toile des soirées musicalesvirtuelles afin d’animer l’activité cultu-relle durant la saison estivale marquéepar une recrudescence des cas de con-tamination par la Covid-19, a-t-on ap-pris de son président, Souag Mokhtar. Plus de 50 artistes, entre musicienset chanteurs, animent ces soirées, a-t-il indiqué, soulignant que l’initiativevise également à soutenir les artistescondamnés arrêter leurs activités de-puis un an et demi à cause de la pan-démie de la Covid-19. Dix veillées musicales sur les sites of-ficielles de l’association avec la parti-cipation de cinq chanteurs pour cha-que soirée d’une heure sont au pro-gramme de cette activité qui a débutéla semaine dernière, a-t-on fait savoir. L’initiative est accompagnée par la di-rection de la culture et des arts en colla-boration avec la Direction générale del’Office national des droits d’auteur etdroits voisins, a indiqué M. Souag. A rappeler que l’association avait or-ganisé des soirées similaires via le Netdurant le mois de Ramadhan dernier.

L’hygiène laisse à désirer dans de nombreux quartiers

Insalubrité, quand tu nous tiens !

Pôle Ahmed Zabana

à Misserghine

Les bureauxd’études pour les1.600 logementssociaux bientôt

choisis K. Assia

La commission qui doit choisir lesbureaux d’étude chargés de l’étu-

de du projet de réalisation des 1600logements sociaux au nouveau pôle ur-bain Ahmed Zabana à Misserghine doitse réunir, dans les prochains jours, ap-prend-on de sources proches de l’offi-ce de promotion et de gestion immo-bilière OPGI de la wilaya d’Oran. Ce programme confié à l’office en2019 a été scindé en deux tranchesdont une de 1100 logements sociauxet l’autre de 500 unités qui serontréalisés sur le même site, indique lamême source. Le dépôt des offres a été effectuéet la commission devra choisir lesbureaux chargés de l’étude des deuxtranches de ce projet. Il s’agit de la première étape del’opération qui sera suivie par la pha-se conception et réalisation. Depuis le début du mois, plusieursprogrammes de logements toutes for-mules confondues ont été distribuéspar les autorités locales. La plus importante opération a étécelle du relogement, le 5 juillet dernier, de 162 familles du bidonville Flalisau nouveau pôle urbain de Belgaid.

K. Assia

Pas un coin de rue, pas une artèren’échappe à cette réalité amère, à cephénomène qui prend de plus en plus

d’ampleur. Il suffit de sillonner les quartiersd’Oran pour se faire une idée sur l’ampleurde ce fléau qui gangrène la vie des riverains.En ces temps de pandémie où l’entretien etle nettoiement des rues et des quartiers doi-vent être une priorité, rien n’est fait pouraméliorer le cadre de vie des habitants. Même les espaces verts ne sont plus épar-gnés par les ordures favorisant, ainsi, la pro-pagation de toutes sortes de maladies. Un des exemples qu’on pourrait citer estcelui du jardin situé dans le secteur urbaind’El Othmania. Celui-ci, entouré des bâti-ments de la cité des Oliviers et de la cité des22 logements LSP, se trouve dans un état quilaisse à désirer notamment, en cette saisonoù les enfants et certains parents sont en quê-te d'espace de jeu et de détente. Ce jardins'est transformé en un véritable dépotoir.Toutes sortes de détritus, matelas déchirés,cartons, boîtes métalliques, bouteilles en verreet en plastique, sachets d’ordures éventrés etautres saletés sont jetés à l’intérieur et égale-ment à l’extérieur de cette enceinte. Les ri-verains disent avoir interpellé les responsa-bles mais en vain. Cette insalubrité qui malheureusement tou-che d’autres quartiers est à l’origine de la pro-lifération des moustiques, des rats et d'autresinsectes nuisibles, ce qui fait craindre le pire,soutiennent des habitants. Certains volontai-res parmi ces derniers ont pris l’initiative denettoyer, jardins et alentours de bâtimentsmais se sont vite découragés puisque les amasramassés entre troncs d’arbres et autres dé-tritus n’ont pas été enlevés au grand déses-poir de ces soucieux de l’environnement. Le constat est aussi désolant dans d’autresquartiers à l’’exemple d’ El Hamri, Sananès,le boulevard Mâata à proximité de la poste,Ed Derb, Médina Jedida, la glacière, PetitLac, entre autres où plusieurs décharges sau-vages à ciel ouvert ont vu le jour. Même letracé du tramway n’échappe plus aux car-tons et aux sacs d’ordures. Au niveau de la rue qui longe le centre com-mercial El Anik, dans le quartier de Saint Pier-re, en plein cœur d’Oran, un terrain sur le-quel était construite une bâtisse qui a été ra-sée après le relogement de ses occupants,sert de réceptacle à toutes sortes de déchets. Les services de la délégation communale ElEmir avaient mené plusieurs opérations de ra-massage et de collecte des ordures ménagè-res, malheureusement c’était le retour, à cha-que fois à la case départ, les riverains conti-nuant à jeter leurs détritus au même endroit. Pour parer à un tel désastre environnemen-tal, décision a été prise pour l’installation

d’une clôture et le site sera transformé en unterrain de proximité, une initiative qui a déjàété lancée sur un autre terrain non loin dumarché Michelet.

DES BACS À ORDURES VOLÉS

Au niveau de la rue Cavaignac, la rue Mo-hamed Boudiaf, (ex-rue de Mostaganem), lesruelles qui donnent sur le rue de la Bastille ettant d’autres, le même constat est fait. A la Cité Perret, six tonnes d’ordures mé-nagères ont été ramassées, il y a quelquesjours, lors d’une campagne de nettoiementmenée dans cette cité à forte densité démo-graphique. Des opérations qui sont lancéespresque toutes les semaines et qui permet-tent de ramasser d’énormes quantités d’or-dures ménagères, indique-t-on de sourcescommunales. Toutefois, une fois ces opéra-tions achevées, c’est le retour à l’état des lieuxinitial. Et dès le lendemain, les sachets d’or-dures ménagères sont balancés par les fenê-tres, du haut des tours pour atterrir dans lescours des petits îlots, un calvaire pour les ha-bitants du 1er et 2ème étage qui n’arriventplus à ouvrir leurs fenêtres compte tenu desodeurs nauséabondes qui se dégagent dessachets de détritus. Les victimes de cet inci-visme se sont plaintes auprès des services dela commune et des mises en demeure ontété adressées aux contrevenants pour non-respect de l’hygiène. Mais rien n’y fait. Ces situations sont accentuées égalementpar le manque de bacs à ordures, soutien-nent des habitants. La cité dispose de sixbacs pour 11000 habitants, soutiennent lesmêmes sources. A hai Es Sabah et à la cité 338 logements,notamment, à l’Est d’Oran, des riverains dé-noncent également l'absence d'hygiène. Lesbacs à ordures sont inexistants et si certainshabitants sont contraints de parcourir une lon-gue distance pour jeter leurs ordures, dansune seule benne pour tout le quartier, d’autresne se gênent pas pour les jeter n’importe où.Dans d’autres quartiers les bacs sont endom-magés et dans un piteux état. Les services de la commune expliquentpour leur part que le vol des bacs est à l’ori-gine de ce déficit. Des centaines de bacs àordures ménagères sont volés à travers plu-sieurs quartiers de la ville. Ces bacs en plas-tique sont subtilisés pour être revendus à destransformateurs de plastique, selon des sour-ces responsables. Outre la dégradation del'environnement, viennent s'ajouter les per-tes occasionnées par ces vols. Généralement,ces bacs sont achetés entre 4.500 et 5.000DA, ce qui souligne l'intérêt des malfaiteurspour ce type d'équipements. On signale éga-lement que dans certains cas, les bacs sontutilisés pour le stockage de l'eau. Pour rappel, l’ancien wali d'Oran avait or-

donné l'ouverture d'une enquête afin d'iden-tifier les personnes impliquées dans ces volsà répétition et dont les conséquences sontdésastreuses sur la collecte des ordures mé-nagères. Certains responsables ont mêmeémis la proposition de recourir à des bacsplus grands et en métal au lieu du plastique.

LES DÉBRIS DE MATÉRIAUXDE CONSTRUCTION,L’AUTRE PROBLÈME

Rien qu’au centre ville d’Oran, 16 plaintesont été déposées, en une année, pour le vold’une vingtaine de bacs à ordures. Le secteurdispose de 150 bacs pour une population esti-mée à 230 000 habitants. Même constat dansles autres secteurs urbains et dans les commu-nes environnantes qui comptent une fortepopulation. Outre les déchets ménagers, il ya aussi les débris de matériaux de construc-tion, qui constituent des points noirs dans plu-sieurs cités et quartiers de la ville. Au centre ville d’Oran, quelque 7 tonnesde pierres sont ramassées tous les jours, sou-tiennent des sources au niveau de la déléga-tion communale El Emir. L’étude de la première partie du schémadirecteur de la gestion des déchets ménagerset assimilés avait révélé, l’an dernier, que lacommune d’Oran comptait à elle seule 87dépotoirs sauvages. Celle-ci produit 550 ton-nes de déchets par jour et 86% de ce volu-me sont levés par les agents de la collectealors que le reste soit les 14% restent dans lanature, soit 77 tonnes par jour. Ces dysfonctionnements sont dus en par-tie à l’absence d’une stratégie définie pour lagestion de la collecte des ordures ménagè-res. A cela viennent s’ajouter le manque decamions et de moyens, mais aussi à l’incivis-me. Certains responsables proposent desamendes et des sanctions à l’encontre descontrevenants. Notons que toutes nos tenta-tives pour joindre la division de l’hygiène etde l’assainissement DHA de la communed’Oran sont restées sans suite. La DHA assure la collecte des ordures mé-nagères au niveau de 9 secteurs urbains. Lesquatre autres secteurs urbains sont pris encharge par des concessionnaires privés.

L’insalubrité et les déchets ménagers qui jonchent les rues au niveaude nombreux quartiers de la ville d’Oran, font désormais partie du décor.

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ORANLe Quotidien d'Oran

Dimanche 25 juillet 202110

Houari Saaïdia

On se targue du record national en termes d’estivants mettant le cap sur la destination

Oran, principalement sa côte ouest,mais on oublie, dans la foulée deschiffres, dans quelles conditions estassurée la mobilité de ce grand rushentre le pôle urbain d’Oran et le litto-ral. On parle peu ou jamais, en outre,des désagréments causés aux usagers(en-dehors de la catégorie des vacan-ciers) et les riverains ainsi que les alé-as (d’ordre social et économique) gé-nérés par le fait des embouteillagessur cette voie, notamment en ce quiconcerne la question des évacuationshospitalières des structures sanitairesde proximité de la daïra d’Aïn El-Turckvers les UMC des hôpitaux d’Oran(CHU et EHU), lequel phénomèneenregistre des pics en été (accidentsde la route, noyades, intoxications ali-mentaires, certains cas d’accouche-ment, criminalité urbaine…). Evidem-ment, on peut toujours compter surle «touriste local», peu exigeant et peuregardant, du reste, sur le confort etla fluidité des déplacements (certainsde chez-nous vous diront même quece sont bouchons et les calvaires de lacorniche qui en font son charme), pourmaintenir intacte l’affluence sur la cor-niche oranaise, sans en améliorer lasouplesse du trafic par de vraies solu-tions de décongestion. L’encombre-ment sur la corniche et les difficultésde circulation qui en découlent estune thématique, plutôt une pro-blématique, qui revient chaqueété. On fait le (triste) constat, sansapporter de vrais correctifs la sai-son suivante. Or, cette année, lasituation est, sous quelque anglequ’on l’aborde, bien pire qu’avant.

TOUT L’AXE PECHERIE-SAINTROCK SURENCOMBRÉ

Elle a franchi plusieurs crans. D’abord,c’est tout l’axe routier allant de la sor-tie d’Oran (la Pêcherie) jusqu’à l’en-trée d’Aïn El-Turck (rond-point desDauphins à Saint Rock) qui est em-bouteillé de bout en bout, et non paspar endroits, comme d’habitude. Onne parle plus de points noirs sur la cor-niche, mais plutôt d’axe routier noir,

Près de 94.000 personnesont été vaccinées contre

le Coronavirus, à Oran, de-puis le début de la campa-gne de vaccination qui a con-nu au mois de juin une accé-lération importante, a-t-onappris samedi auprès de la Di-rection de la santé et de la po-pulation (DSP). "Jusqu'à hier soir (vendre-di), nous avons enregistré93.683 personnes vaccinéesà Oran. L'opération susciteun engouement particulierdepuis le mois de juin, où lescitoyens affluent sur les cen-tres de vaccination" a décla-ré, à l'APS, le chargé de lacommunication de la DSP,Dr Youcef Boukhari. Le nombre de personnesvaccinées dépassera les100.000 ce samedi, selonM. Boukhari soulignant:"nous organisons une cam-pagne de vaccination anti-Covid dans les zones d'om-bre, en collaboration avecles services de la protectioncivile et nous avons prévujusqu'à 15.000 doses". "L'opération se dérouledans de bonnes conditionset nous comptons sur laconscience et la responsabi-lité des citoyens pour le suc-cès de cette opération devaccination, très importan-te pour vaincre la Covid-19", a-t-il ajouté. La DSP a ouvert 54 cen-tres de vaccination dans lespolycliniques et une dizainede centres extra-murauxavec des opérateurs écono-miques et des structures de

Trois écoles primaires ontété ouvertes au courant

de cette semaine pour lavaccination contre la Covid-19 dans la wilaya d’Oran, a-t-on appris de la direction lo-cale de la santé et de la po-pulation (DSP). Situés dans les quartierspopulaires de Kouchet ElDjir et Toro, Haï Sanaou-bar (ex-Les Planteurs), cesétabl i ssements ont é téouver ts par la DSP encollaboration avec la di-rec t ion de l ’éducat ionpour encourager les ci-toyens de ces quartierspour la vaccination, a pré-cisé à l’APS le Dr YoucefBoukhari, chargé de com-munication de la DSP. Unequatrième école avait étédésignée à Sidi B’lel, oùsera transféré le centre devaccination de la place«Tahtaha» à M’dina J’di-da, en raison de la fortechaleur qui sévit ces der-niers jours, a-t-on noté.«Avec la d i rec t ion del’éducation, nous noussommes mis d ’accordpour l’ouverture de tou-tes les écoles primaires, encette période de vacancesscolaires, et les transféreren centres de vaccination,dans le cas où la vaccina-

Trois écoles primairesouvertes

pour la vaccinationtion dans les 3 écoles don-ne de bons résultats», a faitsavoir le Dr Boukhari. Pource qui est de la vaccination,il a estimé que l’opérationva bon train, «puisquenous vaccinons ces der-niers jours jusqu’à 10.000personnes par jour etmême plus», rendant sonsuccès «au déplacement duvaccin jusqu’au citoyen, àla disponibilité du vaccin età la conscience chez des ci-toyens sur l’importance dela vaccination, principale-ment en cette période derecrudescence du nombrede nouveaux cas de con-tamination et de décès». Outre les 54 centres devaccination établis dans lespolycliniques, «nous avonsouvert plus d’une dizaine decentres extra-muros avecdes opérateurs économi-ques e t s t ruc tu res del’Etat pour encourager lescitoyens à se faire vacci-ner, étant donné que celas’avère être la seule alter-native pour sortir de cet-te crise sanitaire», a-t-ilencore précisé. Le vaccinà Oran est disponible, af-firme l’interlocuteur, sou-lignant la réception, récem-ment, d’un quota de 43.000doses du vaccin «Sinovac».

Covid-19

Près de 94.000personnes vaccinées

l'Etat pour encourager les ci-toyens à se faire vacciner. S'agissant de l'ouverturede nouvelles structures sani-taires de prise en charge dela Covid 19, le responsable aaffirmé que tout est prêt ducôté de la DSP, soulignantqu ' i l pour ra i t y avo i r,dans les prochaines heu-res, une annonce des ser-vices de la wilaya concer-nant l'ouverture de l'hô-pital d'El Kerma. (120+20lits) pour atténuer la pressionsur l'hôpital de haï "Nedjma". Pour ce qui est du problè-me de manque d'oxygèneconstaté ces derniers jours àl'hôpital de haï Nedjma (ExChteïbo), structure dédiéeexclusivement à la prise encharge de la Covid-19, DrBoukhari a évoqué "unemauvaise gestion du stockdevant la demande croissan-te en oxygène émanantd'autres wilayas de l'Ouest",rassurant toutefois que ceproblème observé unique-ment la veille de l'Aïd a ététotalement réglé. L'hôpital de haï Nedj-ma a connu un manqued'oxygène à la veille del'Aïd El Adha. Un grandélan de solidarité s'est for-mé autour des malades.Des bienfaiteurs et desentreprises économiquesse sont pressés de livrer àl'hôpital plus de 100 bou-teilles d'oxygène et plusd 'une c inquantaine demanomètres (un instru-ment de mesure de lapression de l'oxygène).

Personne ne dira le contraire : la route de la corniche oranaiseest saturée de part en part, depuis bien des années. Le trafic qui

transite dépasse de loin les capacités de ce réseau routierbinaire, composé de la route principale des tunnels et la corniche

supérieure, toutes deux héritées de l’époque coloniale.

Malgré un flux d’estivants relativement faible

La corniche renoue avec les

embouteillages et les bouchons

tout entier. En même temps, on nedéplore plus de bouchons par mo-ments (ou tranche horaire, pour êtreprécis), mais quasiment à longueur dejournée. A telle enseigne que des ré-sidents à Aïn El-Turck qui veulent re-joindre leur boulot à Oran (et vis-ver-sa), sont inévitablement pris au piègedu bouchon inextricable, quand bienmême ils se lèveraient tôt. A cette con-tinuité spatiale et temporelle des em-bouteillages sur la liaison routière prin-cipale de la corniche, s’ajoute, pourcet été 2021, un autre fait nouveau :l’asphyxie du trafic s’est étendue à lacorniche supérieure, quoique par cer-taines tranches horaires, dans ce cas-là, notamment les heures de pic (legrand retour des plages, à partir de 18hpratiquement). En effet, utilisée habi-tuellement comme itinéraire de dévia-tion, une sorte voie d’aération et enmême temps issue de secours, cetteroute qui serpente dans le mont deMurdjajou est elle-même à la recher-che d’une voie d’aération tant elle estelle-même étouffée par le flux incom-mensurable qui s’y déverse. Ce par-cours, qui prend départ à partir de latrémie de Coca, en bifurquant de laRN2 vers la forêt à hauteur d’El-Has-si, est un élément-clé dans le plan Del-phine de la Gendarmerie nationale misau point, entre autres, pour la régula-tion de la circulation en période esti-vale. En clair, les motards en unifor-me vert, au niveau du point decontrôle à hauteur de l’intersec-tion entre l’autoroute des Anda-louses et l’échangeur dérivant versle CW45, via le rond-point du villageFellaoucen (appelé communément«El-Qaria»), ont pour mission de ca-naliser le débit automobile vers la cor-niche supérieure pour atténuer la ten-sion sur la corniche dite souvent «in-férieure», par opposition.

L’EVITEMENT DE MERS-EL-KEBIR : UNE BOUFFEE D’AIR

Cette dérivation se fait au moyend’une signalisation (temporaire) dedirection obligatoire, pour contraindrele flux. Or, les choses sont, ces jours-ci, tellement compliquées et confusesà cet endroit que les agents de la cir-culation semblent avoir perdu le Nord,faisant la chose et son contraire par

petits intervalles de temps. Il arriveparfois que le décor frise le chaos, aupoint où il devient plus pratique delaisser libre cours au débit automobilepour qu’il s’autorégule, au lieu d’es-sayer inutilement de le réguler. Inter-rogés, les usagers abonnés de la cor-niche qui connaissent les mieux sesmaux, caprices et humeurs, ainsi queles professionnels du circuit, s’accor-dent à diagnostiquer trois facteurs fa-vorisants cette congestion sans pareilleauparavant. Primo : les restrictions fortcontraignantes imposées par les chan-tiers d’installation d’un garde-corps deroute, consistant en une glissière desécurité en béton doublée d’une bar-rière métallique, sur le tronçon entre«For Lamoune» et «Monte Cristo (ré-trécissement dangereux de la chaus-sée, circulation par alternance, présen-ce de matériaux et autres déblais deconstruction, aller-retour d’engins…)ainsi que la réalisation d’un ouvraged’art (échangeur en pont) à hauteurde Cité Longs-Champs, près de Sain-te Clotilde, à l’entrée de Mers El-Kébir(fermeture de la voie dans le sens «AinTurck- Oran» et l’utilisation de l’autrecomme voie à double sens ce qui en-gendre un vrai goulot d’étranglementtout au long de ce tronçon et bien au-delà, ajouté à une multitude de désa-gréments du chantier». Secundo : lanon-mise à jour de la corniche supé-rieure à l’occasion de la saison estiva-le (dégradation de la route par tron-çons, notamment le segment longeantle tissus urbain d’El-Hassi où des nids-poules, tranchées, crevasses, dos-de-hameaux, dépotoirs de déchets iner-tes sur le bas-côté, entre autres, fontpartie du décor, ainsi que l’absenced’éclairage public). Il faut noter toute-fois que la nouvelle pénétrante deMers El-Kébir, une route sur 5 km quiserpente dans ls hauteurs surplom-bant le bassin versant accessible viaun échangeur à hauteur de la basenavale et débouchant sur le lieu-ditAïn Khedidja à l’intersection CW44-CW-45, a eu un effet apaisant sur ladestination Oran-ouest de manièregénérale. Cette voie de contourne-ment de la ville en section autorou-tière « 2 fois 2 voies » sur une largeurde « 2 fois 7 mètres » a en effet atté-nué un tant soit peu le problème, etce de l’avis de tous.

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ORANIELe Quotidien d'Oran

Dimanche 25 juillet 2021 11

Bencherki Otsmane

Selon le président du conseil

interprofessionnel de la fi

lière, «la production de toma-

te industrielle dans la wilaya de

Chlef devrait enregistrer une haus-

se notable au double plan quanti-

tatif et qualitatif, au point que les

deux unités de transformation de

la wilaya ne pourront pas suffire

pour la prise en charge de l’ensem-

ble de la récolte». Il est attendu pour

la présente récolte une production

de près de 187.000 tonnes. Par

ailleurs pour éviter que la surpro-

duction «n’atterrisse» dans les dé-

charges publiques comme cela

s’est passée lors d’une précédente

récolte, le conseil interprofession-

nel de la filière tomate industrielle

a pris attache avec une unité de

transformation de la tomate située

dans la wilaya de Relizane au cours

de laquelle il a été signé un ac-

cord avec cette usine privée, en

vue du relèvement des capacités

de transformation de la production

de la wilaya en la matière à 3.500

tonnes en 24heures. Par ailleurs il

faut savoir que compte tenu d’une

production abondante, les fellahs

vendent aussi leur produit dans

trois usines de transformation si-

tuées dans la wilaya de Blida. Ap-

paremment, le spectre de la toma-

te industrielle « non vendue» fait

partie du passé, et tout le monde

trouve son compte.

La vaccination contre Covid-19a eu lieu vendredi au niveau

de 16 mosquées dans les daïrasde la wi laya d’Aïn Temou-chent, a-t-on appris du direc-teur des affaires religieuses etwakfs, Hamza Laouaredj. L’opération de vaccination a étéentamée après la prière du vendre-di en coordination avec la direc-tion de la santé et de la popula-tion de la wilaya qui a mobilisé desstaffs médicaux, a-t-on indiqué. Deux mosquées par daïra ont

Belkecir Mohamed

Un tragique accident de la circulation s’est produit sur la

RN 17 entre Hacine et Bou-Hani-fia. En effet, non loin de la bour-gade de Sidi Mahieddine, deuxvéhicules légers sont entrés encollision. Dans la première voitu-re, il est déploré deux morts et

La direction des services agricoles (DSA) de la wilaya d’El

Bayadh a élaboré un program-me pour l’augmentation de lasur face agr icole i r r iguée à16.000 hectares lors de la pro-chaine saison agricole, a-t-onappris hier auprès de la DSA. Le chef de service organisationde la production et appui techni-que à la DSA, Mohamed LamineDjabiri a indiqué que cette exten-sion des terres agricoles irriguéesvise à accroître la production agri-cole dans différentes filières, sur-tout stratégiques dont la céréalicul-ture pratiquée actuellement sur6.000 ha irrigués. Il a indiqué que la superficie to-tale irriguée dans la wilaya est ac-tuellement à environ 14 000 ha,répartis entre plusieurs filières agri-coles dont la céréaliculture, l'arbo-riculture fruitière, le maraîcher etla culture du fourrage. Pour atteindre cet objectif, laDSA d’El Bayadh a récemmentbénéficié d'une enveloppe finan-cière de 70 millions DA au titre duFonds national de développementagricole destiné aux agriculteurs etprofessionnels du secteur pour ac-

Le metteur en scène et comédien, Hassan Assous est décé-

dé dans la nuit du vendredi à sa-medi à l’âge de 72 ans à Sidi BelAbbès où il à eu diriger le théâ-tre de la ville au début du troi-sième millénaire, a-t-on apprisauprès de ses proches. "Hassan Assous a été évacuéen urgence à l’hôpital suite à unmalaise cardiaque. Il y a ren-du l’âme quelques heures plustard", a affirmé à l'APS Moha-med Yahiaoui, actuel directeurdu Théâtre national algérien Ma-

MASCARATrois morts et quatre

blessés dans une collisionautant de blessés. Dans la secon-de, le conducteur a rendu l’âmesur place, alors que deux autrespersonnes ont été blessées. Les blessés ont été évacués versles structures hospitalières et lesdépouilles vers la morgue. Uneenquête a été ouverte par les ser-vices de sécurité pour déterminerles circonstances du drame.

AÏN TEMOUCHENT16 mosquées pour

la vaccination anti-Covid

été retenues pour cette opérationqui vise, selon M. Laouaredj, àfaire vacciner un plus grand nom-bre possible de citoyens, précisantqu’il s’agit de la deuxième dugenre dans la wilaya. La première opération, quiavait eu lieu vendredi dernierau niveau de la mosquée AbouMoussa El Achâari à Beni Safet de la mosquée Abderrahma-ne Ibn Aouf à Aïn Temouchent,a permis la vaccination de 310personnes, a-t-il rappelé.

EL BAYADHAugmentation des terres

agricoles irriguéesquérir du matériel d'irrigation agri-cole, notamment des équipementsd'aspersion et d'irrigation par gout-te à goutte et des pompes pourpuiser l'eau des puits. L'étude des dossiers des agricul-teurs désirant bénéficier de ce sou-tien sera bientôt achevée, selon lamême source, qui a fait savoirqu'une partie de l'enveloppe finan-cière précitée sera destinée auxagriculteurs intéressés par le déve-loppement de la filière de produc-tion du maïs dans la wilaya. Un programme a été élaborépour planter une superficie de2500 ha au cours de la prochainesaison, à travers les différentes ré-gions de la wilaya. La wilaya d’El Bayadh a béné-ficié, durant la saison écoulée,d’une enveloppe financière del’ordre de 150 millions DA au titredu même fonds, destinée au sou-tien agricole dont ont bénéficié400 agriculteurs. La plus importan-te part a été allouée pour l’acqui-sition du matériel d’irrigation agri-cole. Ce soutien a permis d'aug-menter la superficie agricole ir-riguée surtout celle de la céréali-culture de 5.000 à 6.000 ha.

CHLEF

La tomate industrielle veut éviter

les «invendus»

Selon le président de l’Associationdes producteurs de la tomate indus-trielle, des mesures ont été prisesafin de gérer une éventuelle criseet préserver l’intérêt des produc-teurs de la filière, par la créationnotamment d’une coopérative desproducteurs de la tomate industriel-le, qui aura pour mission la gestionde ce type de problèmes ainsi quela défense des droits des agricul-teurs. Cette même coopérative sechargera, également, a-t-il ajouté,de fixer un programme pour la cul-ture de la tomate de façon à ce quesa récolte ne se fasse pas dans lamême période, et ce dans un sou-ci de réduction des files d’attentedevant les unités de transforma-tion. Il s’agira également d’œuvrerà l’encadrement des contrats si-gnés avec les unités de transforma-tion et le développement de la fi-lière en général. La culture de la tomate industrielledans la wilaya de Chef est essen-tiellement concentrée dans les ré-gions d’Ouled Ben Abdelkader,Ouled Fares, El Karimia, et OuedFodda. La superficie consacrée cet-te année à ce type de culture dé-passe les 2200 hectares avec un ren-dement de 850 qx à l’hectare. Du-rant ces dernières années, la wilayaa atteint des seuils record de pro-duction de tomate industrielle. Parailleurs faute de mécanisation, larécolte se fait à la main. Des ouvrierssont recrutés sur la base d’un salai-re de 1500 DA/jour pour une du-rée de travail de cinq heures/jour(de 5 h du matin à 10 h). Selon un cadre de la direction desservices agricoles «même avec cesalaire alléchant, la main d’œuvrese fait désirer». Selon la DSA, «cet-

te performance dans la réalisationde record du rendement qui a at-teint les 850 qx/ha est due princi-palement à certains facteurs parmilesquels l’accompagnement despouvoirs publics pour ce type deculture et de la prise de conscienceet du savoir faire des fellahs parti-culièrement en matière d’Irrigation,de soins culturaux et de lutte phy-tosanitaire. Tout d’abord, il faut sa-voir que l’irrigation doit être conti-nue durant le cycle cultural d’où ladisponibilité de l’eau. Selon laDSA, «les fellahs ont appris éviter lesà-coups d’apports d’eau afin de sau-vegarder la vigueur des plantes etla qualité des fruits formés (luttecontre la pourriture apicale). Lesbesoins en eau de la culture peu-vent être couverts par des apportsde 25% des besoins globaux du-rant la phase végétative, 50% du-rant le pic des cueillettes et 25% àla dernière phase des cueillettes.Le sol doit être toujours porté à sacapacité au champ. Une erreurdans la conduite de l’irrigation pro-voque l’éclatement des fruits et leurexposition à la nécrose apicale.Avec un équipement supplémen-taire (pompe doseuse et bacs), ilest facile d’introduire la fertigationdans l’exploitation. Les apports d’eau et des élé-ments minéraux seront assurésavec une cadence permettant à laculture de se développer convena-blement; les pertes de fertilisant parlessivage seront également portéesà leur minima. Puis, les produitsphytosanitaires doivent être choi-sis de différentes matières activesafin d’éviter le phénomène d’ac-coutumance aux parasites qui at-taquent la tomate.

SIDI BEL ABBÈSDécès du metteur en scène Hassan Assous

hiéddine-Bachatarzi (TNA).Natif de Jijel, Hassan Assous, aentamé sa carrière dans le 4e artavec une troupe théâtrale relevantdu ministère du Travail. Ancienenseignant de langue française, ledéfunt a fondé, au début des an-nées 1990, la troupe nommée "aliflam", qui a produit plusieurs spec-tacles dont "El basma el ma-jrouha" (Le Sourire blessé). Au début du troisième millénai-re, Hassan Assous a eu à diri-ger le Théâtre régional de SidiBel Abbès, en lui donnant une

nouvelle dynamique à traversl’implication des professionnelsdu 4e art et universitaires dansles spectacles produits par cetétablissement culturel. Il a aussi contribué à la réa-lisation de spectacles destinésaux personnes handicapéescomme "La chambre d’amis" deSadek El Kebir, jouée par des co-médiens non-voyants. HassanAssous a signé la mise en scènede "La poudre de l’intelligence",une adaptation de la la pièce épo-nyme de Kateb Yacine.

Comme prévu lacampagne de

récolte de la tomateindustrielle a

débuté début juillet.

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12Le Quotidien d'Oran

Dimanche 25 juillet 2021

AUTOUR DU MONDE

POUR

Le QuotidienD'ORANEdition Nationale d'Information

Une passerelle numérique versles services d’assistance sociale

Malgré ses effets dévastateurs, la crise de la COVID-19 a aussi eu ses bons côtés. Elle a misla lumière sur des politiques largement déficientes — à commencer par le manque de protection sociale pour lesdeux milliards de travailleurs de l’économie parallèle. Mais pour combler ces lacunes, il faudra plus que desprogrammes sociaux ; dans tous les pays, l’État devra aussi combler le fossé numérique.

JOHANNESBURG –

Pendant la pandémie, les programmes so-ciaux venant en aide au «maillon manquant» dela classe moyenne — ceux qui travaillent dansdes secteurs non officiels et qui sont exclus desrégimes de protection sociale liés à l’emploi etqui le plus souvent ne sont pas admissibles auxprogrammes sociaux visant les plus démunis —ont abondamment fait appel aux technologies nu-mériques. On pouvait même s’y inscrire sur sontéléphone intelligent. L’administration publiquevérifiait l’identité des prestataires à l’aide de sys-tèmes d’identification numériques. Les presta-tions étaient versées dans les portefeuilles élec-troniques des demandeurs.Ce recours judicieux aux technologies numé-riques a simplifié les procédures et permis auxtravailleurs d’éviter les entretiens en person-ne après avoir effectué une demande d’aideou pour recevoir les avantages sociaux. Maiscette méthode implique également un risquepatent : l’exclusion de ceux qui sont du mau-vais côté de la fracture numérique.

L’expérience des récupérateurs de déchets nonofficiels ici à Johannesbourg est instructive. Lors-

que les instances publiques d’Afrique du Sud ont inau-guré la prestation en espèces pour les cas de détresseet d’aide sociale pour les adultes exclus des autresformes d’assistance publique pendant la pandé-mie, les demandes devaient être produites sur leformulaire d’un site Web, par courrier électroni-que, sur WhatsApp ou au moyen d’un autre codede données non structurées.Ceci était censé être plus efficace, mais la plupartdes récupérateurs de déchets n’y avaient pas ac-cès. Selon Steven Leeuw, un membre actif del’organisme African Reclaimers Organization(ARO), «90 % des personnes avec qui nous tra-vaillons n’ont même pas d’appareil portable.S’ils en ont un, c’est un vieux modèle qui fonc-tionne à moitié ; ou bien ils ne peuvent pas sepayer un forfait avec des données, ou ils n’ontpas d’accès gratuit à des bornes Wi-Fi».Heureusement, l’ARO s’est impliquée pour aider

ses membres à soumettre leur demande. Ses ef-fectifs ont non seulement aidé à remplir et àproduire les formulaires de demande, mais ilsse sont également chargés des autres étapesadministratives dans les cas où la demandeinitiale a été rejetée. Selon Leeuw, «Il auraitété plus simple que l’agence de sécurité socia-le d’Afrique du Sud eût mandaté des fonction-naires qui se seraient rendus sur les lieux de tra-vail pour aider les travailleurs à s’inscrire auprogramme de prestations».

Il y a des témoignages semblables dans le restedu monde. À Mexico, les aides financières of-

fertes aux travailleurs non-salariés n’étaient audépart accessibles qu’en remplissant un formu-laire électronique. «J’ai dû me rendre à trois re-prises dans un café Internet pour numériser desdocuments et envoyer des courriels», se plaignaitun travailleur. «Comment feront ceux qui ne sa-vent ni lire ni écrire et qui n’ont pas les moyensde se payer les services d’un café Internet ?» Aprèsde nombreuses plaintes d’organisations ouvriè-res, l’administration publique a ajouté une pro-cédure de demande sur papier.De même, à Delhi, les travailleurs des secteursnon officiels éprouvaient des difficultés avec lesdemandes d’aide effectuées en ligne auprès de lafacilité de financement des marchands ambulantsPradhan Mantri AtmaNirbhar Nidhi (SVANid-hi) — un programme de financement par l’Étatvisant à appuyer les marchands ambulants. Nonseulement l’interface était accessible uniquementen ligne, mais elle n’était pas rédigée dans unidiome hindi utilisé par les classes populaires etle site Web était très souvent en panne.

De plus, on a demandé au début que les can-didats détiennent une carte Aadhar (une for-

me d’identification électronique reposant sur desdonnées biométriques et démographiques) jume-lée à un numéro de téléphone portable, ce qui aentraîné une série d’autres problèmes. «Ce ne sontpas tous les travailleurs qui ont une carte Aad-har», confirme Shalini Sinha, coordinatrice à Del-hi pour l’organisme d’aide aux femmes œuvrantdans les secteurs non officiels WIEGO. «Et dansle cas de travailleurs migrants, la carte est peut-être dans leur village et puis il est possible qu’ilsn’aient pas le même numéro de téléphone porta-ble et doivent suivre la procédure pour jumelerun nouveau numéro à la carte».On peut difficilement considérer ces incidentscomme des cas isolés ou des anecdotes triées surle volet. Un rapport de 2019 par le rapporteurspécial d’alors pour les Nations Unies sur la pau-

vreté extrême et les droits de la personne, PhilipAlston, a trouvé que la numérisation des servi-ces sociaux entraîne souvent des «réductions pro-fondes dans le budget global de l’aide sociale, unrétrécissement du bassin des bénéficiaires et l’éli-mination de certains services». En fait, nous aver-tit Alston, les réseaux d’aide sociale numérisés«pénalisent le plus souvent les classes les plusdémunies». Par exemple, le jumelage de donnéessans restriction est utilisé pour déceler et pénali-ser la «moindre irrégularité» dans les dossiers desprestataires, menant bien souvent au rejet de lademande de services essentiels.

Les solutions technologiques ne doivent passervir à sabrer les budgets et à transférer les res-

ponsabilités sociales de l’État vers les organismes com-munautaires au service des pauvres. Les administra-tions publiques qui appliquent les technologiesnumériques aux programmes d’aide sociale doi-vent aussi assurer l’équité dans les systèmes etles institutions où logent ces programmes.Au départ, à mesure que les États investissentdans la transition numérique (notamment en af-fectant des montants importants au secteur pri-vé), ils doivent aussi appuyer les initiatives desorganismes communautaires assurant les servi-ces essentiels du dernier tronçon qui relient lesgens à leurs prestations. Dans l’état actuel deschoses, peu d’organismes communautaires del’hémisphère Sud sont en mesure de réunir lesressources financières nécessaires à la poursuitede leurs activités.

En outre, les instances nationales doivent créerdes mécanismes efficaces de consultation

auprès de ces organismes, dans le but d’élabo-rer des programmes répondant aux besoinsdes groupes ciblés, de suivre et évaluer lesprogrès et d’apporter les changements néces-saires. Les effectifs de première ligne du servi-ce public, comme les assistants sociaux et les res-ponsables des inscriptions, auront également be-soin de plus de soutien, notamment en augmen-tant les effectifs, le cas échéant.Évidemment, il est primordial de combler le fos-sé numérique. Ceci implique qu’il faut élargir l’ac-cès aux technologies numériques, notamment auxtéléphones portables et à l’Internet à haut débittout en s’assurant que les usagers savent com-ment les utiliser à bon escient. Et les organismescommunautaires ont aussi un rôle vital à jouerici. Mais, entre-temps, le fossé numérique doit êtrecomblé pour que les plus vulnérables aient accèsà l’aide essentielle des services publics.

Traduit de l’anglais par Pierre Castegnier

Par Laura Alfers

Directrice chez WIEGO du programmede protection sociale des femmes

de l’économie non structurée

Page 13: P. 3 Le Quotidien

Mais où sont passés les tigresasiatiques ?

AUTOUR DU MONDEDimanche25 juillet 2021

POUR

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Ce siècle devait être celui de l’Asie, avecnotamment la montée en puissance de la Chine. Quant auxautres pays asiatiques, ils étaient sur le point de décoller : l’Indeavec son énorme potentiel économique, les pays comme laMalaisie qui s’industrialisent rapidement et accèdent au stadede pays à revenu intermédiaire de la classe supérieure, les paysexportateurs de minéraux d’importance stratégique et d’autresmatières premières comme l’Indonésie et les nouveaux arrivantscomme le Vietnam et le Bangladesh.

NEW DELHI –

Le QuotidienD'ORANEdition Nationale d'Information

*Professeur d’économie à l’universitédu Massachustts à Amherstet membre de la Commissionindépendante pour la réforme de lafiscalité internationale des entreprises.

Aux yeux de beaucoup d’observa-teurs, l’Asie était le continent le plus dy-namique de la planète, avec une démogra-phie relativement favorable et un fort po-tentiel de diversification économique ; sanscompter la Chine, avec son économie gi-gantesque et ses chaînes d’approvisionne-ment en évolution constante qui devaientservir de locomotive économique à la plusgrande partie de la région. Les exportationsde la Chine et ses investissements étran-gers renforçaient encore ce point de vue.L’Empire du milieu allait fournir une aidesubstantielle à d’autres pays et procéder àdes investissements directs à l’étranger. Ilallait également accorder des prêts par l’in-termédiaire de la Banque de développe-ment de la Chine, de la Banque chinoisepour les exportations et les importations,et de manière en principe plus structuréedans le cadre de l’Initiative Ceinture etRoute. Cette politique devait se concréti-ser par le développement d’infrastructu-res liées au transport et à l’énergie et unmeilleur support logistique pour les échan-ges commerciaux, tant au niveau régionalque mondial. Et les accords comme le Par-tenariat économique régional global signé

par 15 pays laissaient entrevoir la forma-tion d’un énorme bloc économique.Telle était du moins la perception répan-due au début des années 2010, encore ren-forcée par la reprise relativement rapide dela plupart des pays asiatiques après la crisefinancière mondiale de 2008. Mais beau-coup de choses ont changé au cours de ladernière décennie. L’Occident étant obsé-dé par la Chine et sa montée en puissanceperçue comme une menace, les dirigeantsdu G7 (et la plupart des commentateursoccidentaux) n’ont pas prêté suffisammentattention aux autres pays émergents asiati-ques. S’ils l’avaient fait, ils auraient consta-té que certains d’entre eux suivent une tra-jectoire moins brillante.

La production et l’investissement dans larégion se sont effondrés pendant la cri-

se du COVID-19, et les perspectives de re-prise restent incertaines. Mais le dynamis-me économique du continent s’est terniavant même que la pandémie ne viennetout bouleverser. Quelques pays relati-vement petits sur le plan économique(comme le Vietnam) ont enregistré uneforte hausse de leurs exportations au coursde la période pré-pandémique, mais beau-coup d’autres ont montré des signes inquié-tants de ralentissement et une plus faibletendance à la diversification.Examinons le cas de quatre pays émergentssouvent considérés comme des exemplesdu «miracle asiatique» et qui étaient briè-vement devenues les chouchous des mar-chés financiers mondiaux : l’Inde, l’Indo-nésie, la Malaisie et la Thaïlande. La crois-sance du PIB de ces pays a fortement dimi-nué ces dernières années. En Inde, le tauxde croissance est passé de 8 % en 2016 à 4

% en 2019 – des chiffres peut-être suresti-més en raison de changements dans le pro-cessus de calcul. La Thaïlande qui connais-sait une croissance de plus de 7 % par anau début de la dernière décennie, n’a progres-sé que de 2,3 % en 2019. En Malaisie, le taux decroissance annuel a chuté de 7,4 % à 4,3 % du-rant la même période. Seule l’Indonésie aconnu un ralentissement relativement mi-neur, avec un fléchissement du taux decroissance de 6,2 % en 2010 à 5 % en 2019.

La diminution des investissements étaitl’une cause évidente de cette baisse.

En Malaisie, en Indonésie et en Thaïlan-de, cela reflétait une tendance à moyenterme déclenchée par la crise de l’Asiede l’Est en 1997-1998. Après cette crise,l’investissement dans ces pays a chuté deson maximum proche de 40 % du PIB àenviron 30 % du PIB. En Malaisie, l’in-vestissement a encore diminué au coursdes années 2010, pour ne représenter que19 % du PIB en 2019. En Inde, l’investis-sement a également fortement diminué,passant de 40 % du PIB en 2010 à 30% en2019. Et dans toute la région les investis-sements ont encore diminué l’année der-nière en raison de la pandémie.Hormis le COVID-19, pourquoi l’investis-sement a-t-il baissé ? Tous ces pays ont bé-néficié à la fois de la stimulation de l’éco-nomie chinoise et du regard positif de lafinance mondiale. Ils ont attiré des capitauxde toutes sortes, qu’il s’agisse d’investisse-ments directs étrangers, de flux de porte-feuille, de financement par émission d’obli-gations ou de prêts commerciaux obtenusde l’étranger. Pourquoi tout cela ne s’est-t-il pas traduit par une hausse des investis-sements et de la croissance ?

Il s’avère que les flux de capitaux sans res-triction étaient en fait le problème. Les

entrées de capitaux des non-résidentsétaient d’importance croissante, mais leurssorties l’étaient également, aussi les fluxentrants nets étaient souvent faibles. LaMalaisie a même été un pays exportateurnet de capitaux pendant la majeure partiede la dernière décennie, de même que la

Thaïlande pendant certaines années. Pireencore, les taux de rendement de leurs ac-tifs financiers placés à l’étranger (que cesoit auprès des banques centrales ou d’in-vestisseurs privés) étaient inférieurs à ceuxdes actifs financiers détenus par les non-résidents au sein du pays.

Ce différentiel a entraîné d’importantespertes annuelles pour ces pays. La

CNUCED (Conférence des Nations uniessur le commerce et le développement ) in-dique que ces pertes ont représenté chaqueannée jusqu’à 5,2 % du PIB thaïlandais pen-dant la période 2010-2018 - bien plus que leflux net de capitaux entrants. Et même lors-que ce flux était positif, comme en Inde eten Indonésie, il n’a pas conduit à une aug-mentation de l’investissement intérieur, oubien il n’était pas orienté vers les secteurssouhaités. Au lieu de prendre en comptecette situation, les banques centrales ontaugmenté leurs réserves de change afin dese protéger contre une éventuelle fuite descapitaux et de gérer le taux de change faceà d’importants mouvements de capitaux.Les gouvernements des pays émergents ontfini par se préoccuper de la réponse négati-ve des marchés financiers qui limite leurcapacité à stimuler l’économie durant lespériodes difficiles, notamment la pandé-mie actuelle. Paradoxalement, la dérégle-mentation financière supposée apporter da-vantage de ressources aux pays émergentspour leurs investissements intérieurs a con-duit au résultat inverse.Il n’existe pas de solution magique qui ga-rantisse aux pays asiatiques «émergents»qu’ils vont réellement émerger et accéderà l’avenir prometteur auquel ils aspirent.Pour sauvegarder leur chance d’y parve-nir, ils pourraient commencer par reconsi-dérer radicalement la gestion de leurscomptes de capitaux.

Traduit de l’anglais par Patrice Horovitz

par Jayati

Ghosh

Secrétaire exécutive du réseaud’économistes IDEAS (International

Development Economics Associates)*

Page 14: P. 3 Le Quotidien

Les grandes sociétés américainessont-elles au-dessus des lois ?

AUTOUR DU MONDEDimanche25 juillet 2021

POUR

14

Fondateur de l’économie moderne, Adam Smith explique que la poursuite des intérêts privés – lesprofits – bénéficiera toujours au bien commun. C’est sans doute vrai dans certaines situations, mais de toute évidence passystématiquement. De la même manière que la soif de bénéfices des banques a conduit à la crise financière de 2008, c’est bien ledésir de profits de Purdue et d’autres sociétés pharmaceutiques qui a engendré la crise des opiacés, et le soutien de Texaco aurégime de Franco qui permit aux fascistes de triompher lors de la guerre civile espagnole.

NEW YORK –Le Quotidien

D'ORANEdition Nationale d'Information

Les exemples de cette litanie perver-se ne manquent pas. Mais parmi les piresabus liés à l’avidité des grandes entrepri-ses figure l’esclavage des enfants. Les ama-teurs de chocolat à travers le monde l’igno-rent peut-être, mais certains de leurs plai-sirs coupables sont potentiellement le fruitdu travail d’enfants esclaves.Nestlé, Cargill et autres grandes entrepri-ses de l’alimentaire confrontées à ce typed’accusations parviennent à échapper à tou-te explication devant un tribunal. Elles-mêmes ou leurs filiales étant basées auxÉtats-Unis, ces sociétés considèrent ne pasavoir à rendre de comptes pour des écartsde conduite commis en lointaine Afrique,bien conscientes de l’absence de systèmejudiciaire efficace dans les pays au sein des-quels des enfants sont exploités.Par ailleurs, même si le jugement d’un tri-bunal était rendu à l’étranger contre elles,le prix à payer pour ces sociétés resteraitfaible. Elles se contenteraient de délocali-ser leurs opérations, et il serait alors diffici-

le voire impossible pour un pays pauvred’exécuter le jugement prononcé.

Ces problématiques intervenaient toutesdans une affaire jugée cette année de-

vant la Cour suprême des États-Unis. Dansle procès Nestle USA, Inc. v. John Doe I, etal./Cargill, Inc. v. John Doe I, et al., la Coura débouté six Maliens qui demandaient ré-paration à Nestlé et Cargill pour leurs souf-frances lorsqu’ils étaient enfants esclaves.Plutôt que de se prononcer sur le fond del’affaire, la Cour a rendu une décision à8 contre 1 sur la question juridique plusétroite de savoir si une société américainepouvait se voir reprocher des préjudicesinfligés à autrui à l’étranger. La loi US AlienTort Statute ne saurait s’appliquer « extra-territorialement », a considéré la Cour, carcela équivaudrait à prolonger le droit amé-ricain au-delà des frontières des États-Unis.

Or, les États-Unis opèrent évidemmenttrès souvent de manière extraterrito-

riale, par exemple en punissant des entre-prises étrangères pour violation des sanc-tions contre l’Iran. La différence dans cetteaffaire, c’est que les sociétés mises en cause(ou leurs filiales) étaient américaines. En seprononçant en leur faveur, la Cour a évitéd’avoir à répondre à la question de savoircomment exiger de sociétés participant àdes comportements illicites à l’étrangerqu’elles rendent des comptes. Devant queltribunal les juger si ce n’est aux États-Unis ?En l’absence de toute responsabilisation,rien n’incite réellement les grandes entre-prises américaines à revoir leur comporte-ment. Si la possibilité leur est conférée deproposer à moindre coût en rayons leurchocolat favori issu de fournisseurs recou-

rant au travail des enfants, les entreprisespeu scrupuleuses – catégorie qui inclut évi-demment ces grandes sociétés – adhérerontstrictement à la logique de la concurrencede marché, et le feront volontiers.Qui protégera alors les enfants ? Intervientdans cette affaire l’une des valeurs fonda-mentales des États-Unis : le respect desdroits de l’homme. Il est clairement dansl’intérêt de l’Amérique de montrer au restedu monde que ses grandes entreprises seconforment à ses valeurs, d’autant plus àl’heure où les projecteurs médiatiques in-ternationaux sont braqués sur les violencespolicières commises contre les Afro-Amé-ricains dans le pays.

Aux côtés d’Oxfam, nous avons remis àla Cour suprême un argumentaire

dans lequel nous affirmons qu’il serait dansl’intérêt économique des États-Unis d’exi-ger des sociétés américaines participantà des conduites illégales qu’elles rendentdes comptes, quel que soit le lieu de sur-venance des méfaits. Nous sommes con-vaincus que la responsabilité socialed’entreprise constitue une exigencepayante à long terme – pour les consom-mateurs comme pour les entreprises – dansles pays qui appliquent cette notion.

En effet, les États et les entreprises à laréputation saine peuvent attirer davanta-

ge de capitaux et de meilleurs employés queleurs concurrentes moins éthiques, et leurs pro-duits séduiront une génération de consom-mateurs de plus en plus conscients. Les jeu-nes travailleurs sont particulièrement sen-sibles à ce que leurs employeurs accomplis-sent et défendent. C’est la raison pour la-quelle de nombreuses entreprises ont pris

position contre certaines lois défavorablesau vote pour tous, et adopté des objectifsde réduction des gaz à effet de serre.Les grandes entreprises sont malheureuse-ment encore beaucoup trop nombreuses àprivilégier les profits à court terme. Ayanttravaillé activement pour éviter d’avoir às’expliquer en justice, Nestlé et Cargill onttoutefois formulé des déclarations standar-disées condamnant l’esclavage des enfants.Mais si telle est leur position, pourquoi nepas l’avoir défendue devant la Cour ? Detoute évidence, leurs avocats généreuse-ment rémunéré auraient largement fait lepoids face aux représentants des deman-deurs maliens. Si les deux sociétés avaientperdu, cela n’aurait certainement pas étépar manque de conseil juridique.

Comment faire en sorte que les grandesentreprises ne commettent pas à

l’étranger ce qu’elles n’oseraient jamais ten-ter dans leur pays ? La mondialisation apropulsé cette question à l’agenda, à l’heu-re où les sociétés occidentales développentleur recours à des pays pauvres dénués devéritable cadre légal. L’extraterritorialitén’est pas la question. Il s’agit avant tout demettre fin à une course vers le bas. L’Amé-rique doit montrer au monde qu’elle et sesentreprises s’engagent pour la morale, sansdouble langage.Dans le même temps, Cargill, Nestlé etautres sociétés accusées d’enfreindre lesdroits de l’homme et de mettre à mal l’en-vironnement doivent être jugées par letribunal de l’opinion publique. Car les ef-forts démesurés qu’elles déploient pouréchapper à la responsabilité de leurs ac-tes en disent long.

Traduit de l’anglais par Martin Morel

Par Joseph

E. Stiglitz1 et

Geoffrey Heal2

1- Lauréat du prix Nobel d’économie,est professeur à l’Université de Columbia,

et membre de la Commissionindépendante pour la réforme de l’impôt

international sur les sociétés2- Professeur en entreprises sociales

à la Columbia Business School

Page 15: P. 3 Le Quotidien

Remettre les Banquescentrales à leur place

AUTOUR DU MONDEDimanche25 juillet 2021

POUR

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Sur la liste Forbes des plus puissants individus du monde en 2012, Ben Bernanke, président d’alors de la Réservefédérale américaine, occupait la sixième place, tandis que Mario Draghi, président d’alors de la Banque centrale européenne,se classait huitième. Ils étaient tous les deux mieux classés que le président chinois Xi Jinping. Alors que l’économie mondialeétait aux prises avec les conséquences de la crise financière mondiale qui avait commencé en 2008 et avec son cousin européen,la crise de la zone euro, les banques centrales dirigeaient les opérations, à grands coups d’assouplissement quantitatif. On lesidentifiait bien souvent par l’expression «the only game in town» – la seule option disponible à l’heure actuelle. Même àl’époque, certains trouvaient qu’il y avait une part de folie des grandeurs dans leur démesure.

LONDRES –

Le QuotidienD'ORANEdition Nationale d'Information

Cette fois-ci, c’est différent. Bien queles banques centrales continuent d’acheterdes obligations de façon continue, la poli-tique budgétaire a été la réponse clé à lapandémie de COVID-19. Aux États-Unis, leprésident Joe Biden et le Congrès ont été àl’avant-garde de cet effort. Au sein de l’Unioneuropéenne, la facilité pour la reprise et la rési-lience de la Commission européenne est aucœur du plan Next Generation EU, qui s’élèveà 750 milliards d’euros (soit 884 milliards dedollars), tandis qu’au Royaume-Uni, leChancelier Rishi Sunak signe les chèques.Les directeurs des banques centrales ont-ils donc perdu leur flair, alors qu’ilsjouent les seconds couteaux aux minis-tères des Finances, une position que peude gens convoitent ?

Il semble que cela soit le cas, car une ex-pansion remarquable des domaines d’ac-

tivité des banques centrales a été consta-tée ces 18 derniers mois, largement moti-vée par leurs propres ambitions. Ils se sontdonc déplacés vers le domaine du change-ment climatique, en faisant valoir que lastabilité financière peut être mise en périlpar la hausse des températures et que lesbanques centrales, en tant qu’acheteursd’obligations et contrôleurs bancaires, peu-vent et doivent être proactives dans l’aug-mentation du coût du crédit pour les en-treprises dépourvues d’un plan de transi-

tion crédible. Voilà un nouveau secteurd’activité qui semble prometteur et qui nemanquera pas de se développer.

Les banques centrales tentent égalementde se reconvertir dans l’ingénierie so-

ciale, en particulier en réponse politique àla hausse des inégalités de revenus et derichesses, un autre sujet brûlant ayant unegrande importance politique. En partie, cenouvel intérêt pour les inégalités est uncoup défensif. Les banques centrales ont étéstupéfaites par des critiques de plus en plusnombreuses selon lesquelles leur combinai-son de taux d’intérêt faibles ou même né-gatifs, couplée à l’assouplissement quanti-tatif, a donné aux membres les plus richesde la société d’énormes gains sans engage-ments en faisant monter le prix des actifs.Ces membres privilégiés de la société quiont suffisamment d’argent pour investirdans des actions, dans l’immobilier de luxeet les œuvres d’art de grand prix ont vuleur valeur nette augmenter rapidement aufur et à mesure que les fonds affluaient etfaisaient monter les prix de leurs actifs. Lesbanques centrales ont donc été contraintesde défendre leurs actions et de tenter deprouver que, tout bien considéré, la com-binaison des mesures choisies a égalementprofité aux familles pauvres en maintenantdes emplois. Si certains ont été convain-cus par cet argument, d’autres se sontmontrés plus réticents.

La réaction mitigée a suscité une autreréponse de la part des autorités moné-

taires. Une part de cette réponse est déma-gogique. En 2009, moins de 0,5 % des dis-cours des banquiers centraux enregistrésdans la base de données de la Banque desrèglements internationaux (BRI) mention-naient les inégalités, ou les conséquencesde répartition de leurs politiques. En 2021,

ce chiffre est de 9 %, soit près de 20 fois su-périeur à ce qu’il était.Mais les paroles n’engagent à rien. Existe-t-il des preuves selon lesquelles l’inquiétu-de quant aux inégalités a une influence surla politique ? À plus forte raison, existe-t-ildes preuves que la politique monétaire peutêtre utilisée pour modérer ou inverser lacroissance des inégalités ?

Claudio Borio, l’économiste en chef dela BRI, estime que ces preuves existent.

Il a soutenu à la fin du mois dernier que «lapolitique monétaire peut faire bien des cho-ses pour favoriser une distribution pluséquitable sur les cycles économiques».Une partie de l’argument est tradition-nel, une sorte de cas d’école pour toutdirecteur de banque centrale. Il fait réfé-rence au «chaos qu’une inflation élevéepeut causer aux segments les plus pauvresde la société» et montre que les inégalitésde revenus ont tendance à diminuer lors-que l’inflation est en moyenne inférieure à5 %. Jusque-là, tout est classique.Mais il admet en outre qu’il peut y avoirun problème si les taux d’intérêt sont main-tenus à un bas niveau pendant longtempspour lutter contre la récession. Dans ces cir-constances, «il peut y avoir un compromisen termes d’inégalités de richesses». C’estparticulièrement vrai, selon lui, dans le casde récessions financières, qui peuvent être plusdurables et où les taux d’intérêt doivent êtremaintenus à un bas niveau pendant une lon-gue période pour permettre de réduire les ex-cès de crédit. Alors quelle est la réponse ? Ils’agit «d’un cadre de stabilité macro-finan-cière plus holistique». Oh la la !

Je n’ai rien contre le holisme, devrais-jeajouter. Mais en matière politique, diffi-

cile de faire plus vague. Dans ce cas, ce quecela signifie principalement, c’est que les

pouvoirs publics doivent compenser l’im-pact d’une politique monétaire souple surles inégalités de revenus et de richesses parle recours à une politique budgétaire pours’assurer que les inégalités post-fiscalessoient modérées. Ils doivent également tra-vailler sur la réglementation du marché dutravail pour rééquilibrer le pouvoir de né-gociation en faveur des employés. Et ilsdoivent investir davantage dans l’éduca-tion. Bien sûr, tout cela est bel et bon, maisnous éloigne des banques centrales.

Les banques centrales ne peuvent-ellesvraiment rien faire de plus que refiler

le bébé aux ministères des Finances et del’économie ? Pas tout à fait : en tant que ré-gulateurs financiers, elles peuvent aider àpromouvoir l’inclusion financière et l’alpha-bétisation, mais cela n’aura un effet tangible qued’ici plusieurs décennies. Il se peut aussi quedes politiques macroprudentielles soient utili-sées en vue d’atténuer les cycles conjonctu-rels du crédit, ce qui pourrait réduire l’am-pleur du problème que les taux d’intérêt bassont censés résoudre. Il est trop tôt depuisleur entrée en scène après la crise financiè-re pour savoir si cela va être le cas.La conclusion un peu déprimante, c’est queles paramètres actuels de politique moné-taire dans les économies développées dumonde risquent de créer une plus grandeinégalité entre les richesses, et qu’à courtterme, il n’y a pas grand-chose que les auto-rités monétaires et de régulation puissentfaire à ce sujet, sauf évoquer le sujet dansdes discours. Pour résoudre le problème, ilfaudra que les ministres des Finances soientdotés d’un mandat politique fort pour met-tre en œuvre des politiques de redistribu-tion, plutôt que laisser les présidents et gou-verneurs de la Fed figurer en bonne placedans les classements des individus les pluspuissants de cette décennie.

Par Howard

Davies

Président de NatWest Group

Page 16: P. 3 Le Quotidien

S PORTSLe Quotidien d'Oran

Dimanche 25 juillet 202116

Les feux d’artifice sont re tombés, la farandole de médailles peut com-

mencer: au lendemain de lacérémonie d’ouverture, laChinoise Qian Yang a décro-ché samedi le premier titre desJeux olympiques de Tokyo, autir à la carabine. La Chinoise s’est offerte cemoment de célébrité en domi-nant au tout dernier tir la Rus-se Anastasia Galashina, quiévolue sous drapeau neutreen raison de la suspension dela Russie pour dopage. Ce ti-tre est le premier des 339 quiseront décernés au total pen-dant les Jeux, et le premieraussi de cette journée de sa-medi où 11 médailles d’orsont en jeu. Samedi égale-ment, des sports qui font le seldes Jeux olympiques étaientà l’honneur: tir à l’arc, judo,escrime et haltérophilie. Mais

Le judoka algérien FethiNourine, qui avait décla-

ré forfait aux Jeux olympiquesde Tokyo pour ne pas avoir àaffronter un adversaire israé-lien, a été suspendu par la Fé-dération internationale dejudo et son accréditation lui aété retirée, a annoncé l’IJF.Nourine devait d’abord af-fronter le Soudanais Moha-med Abdalrasool lundi au pre-mier tour, avant de combattrel’Israélien Tohar Butbul autour suivant. Mais il avait an-noncé jeudi à la télévision al-

L’arbitre international algé- rien Nassim Belazri, titu-

laire d’un bronze badge, a étéretenu en tant que juge de li-gne aux Jeux olympiques(JO) de Tokyo dont la céré-monie d’ouverture a été tenuevendredi, a annoncé la Fédé-ration algérienne de tennis(FAT) sur sa page Face-book. Belazri a été retenu

L’Algérien AbdelhafidBenchabla (91 kg) s’est

qualifié en huitièmes de fi-nale du tournoi de boxedes Jeux o lympiques2020 de Tokyo, en bat-tant l’Ouzbek TursonovSanjar (4-1), samedi à lasalle Kokugican Arena.Benchabla (91 kg) dontc’est la 4e participation

Les cyclistes algériens Az zedine Lagab et Ham-

za Mansouri, ont été con-traints d’abandonner lacourse sur route des Jeuxolympiques de Tokyo,disputée samedi sur lespentes du mont Fuji surune distance de 234 km.

Les rameurs algériens Sid- Ali Boudina et Kamel Aït

Daoud disputeront les repê-chages de l’épreuve d’avirondeux de coupe (poids léger)des jeux Olympiquesde To-kyo, après avoir terminé àla 6e et dernière positionde la 3e sé r i e avec untemps de 6:57.32, samedi

Le Tunisien Khelil Jen doubi s’est qualifié

pour la finale du tournoi deTaekwondo des JeuxOlympiques de Tokyo2020, en battant le Co-

L’haltérophile ougandais Julius Ssekitoleko, qui

avait disparu d’un campd’entraînement des JO deTokyo au Japon, est rentréen Ouganda vendredi, ontannoncé les autorités. Sse-kitoleko avait disparu del’hôtel d’Izumisano, prèsd’Osaka (ouest), aprèsavoir omis de se présenterà un test de dépistage duCovid-19. Il était sur uneliste d’attente pour les JOmais a récemment perdutout espoir de participer

Boxe - 91kg

Benchabla qualifiéen 8es de finale

à une phase finale desJO, sera opposé mardi(4h03, heure algérien-nes) au Russe Musl imadzh imagomedov qu iboxe sous la bannièreolympique. Aujourd’hui (5h30, algé-r i ennes ) , l a boxeuseBoualem Roumaissa (51kg) affrontait tôt le ma-

tin en 16es de finale laThaïlandaise, Jitpong Ju-tamas. En cas qualification,l’Algérienne affrontera, jeu-di, le vainqueur du combatopposant la Philippine Ma-gno Irish à la Kenyane On-gare Christine. Dans lemême jour, MohamedHoumri (81 kg) affronterale Vénézuélien Korbaj Bar-rera Nalek (12h12, algé-riennes). En cas de succès,Il sera opposé, mercredi, auCubain Lopez Arlen. Treizefinales figurent au program-me de la compétition (8masculines et 5 féminines).Les quarts de finales aurontlieu les 1, 2 et 3 août, alorsque les demi-finales sontprogrammées pour les 4, 5et 6 août. Les finales se dé-rouleront les 7 et 8 août.

Cyclisme sur route

Lagab et Mansouri abandonnentLa médaille d’or est reve-nue à l’Equatorien Ri-chard Carapaz, devant leBelge Wout Van Aert etle Slovène Tadej Poga-car. Lagab, championd’Algérie en titre, qui aété également désignépour prendre par t aux

épreuves du contre-la-montre individuel (mercre-di), avait été déjà contraintà l’abandon aux JO-2012de Londres. Les deux ath-lètes algériens sont enca-drés par le Directeur tech-nique national (DTN),Réda Kahlal.

Taekwondo

Le Tunisien Khelil Jendoubien finale des -58 kg

réen Jang Jun (25-18)dans la catégor ie desmoins 58 kg. Le jeune taekwondois-te (19 ans), avait battuen huitièmes de finale le

russe Mikhail Artamanov(25-18), puis l’EthiopienSalomon Demse (32-9)avant d’écarter en demi-fi-nale le Coréen Jun cham-pion du monde.

Haltérophilie - Disparu au Japon

Le sportif ougandaisest rentré au pays

pour des raisons de quotasolympiques. Dans une noteretrouvée dans sa chambred’hôtel, il disait vouloir tra-vailler au Japon et deman-dait que ses affaires soientenvoyées à sa famille enOuganda. Le sportif de 20ans a été retrouvé «sain etsauf» mardi par la police ja-ponaise, suscitant des re-montrances de son paysd’origine, qui a évoqué«une conduite inacceptableet une tricherie». Vendredi,annonçant son retour, le

ministère des Affaires étran-gères ougandais a déclarédans un communiqué queSsekitoleko avait «violé lecode de conduite» del’équipe olympique ougan-daise et allait recevoir unsoutien psychologique. Leministère s’est dit «engagépour la réhabilitation» del’athlète afin de l’aider danssa carrière. Ssekitolekoavait remporté récemmentla médaille de bronze auxChampionnats d’Afriqued’haltérophilie.

Aviron

Le duo Boudina- Aït Daoud aux repêchagesau canal de la forêt de la mer.La deux première places qua-lificatives directement pourles demi-finales A et B, sontrevenues aux Norvégiensavec un temps de 6:25.74et Belges (6:26.51). Le duo Boudina-Aït Daouddevait disputer les repêchagestôt ce matin (2h10, heure al-

gériennes) dans la série nu-méro 2 aux côtés des repré-sen tan t s du Venezue la ,l’Ouzbékistan, la Pologne,l’Espagne et l’Inde. Les trois premiers del’épreuve de repêchage sequalifieront pour les demi-fi-nales A et B. Les demi-finalesauront lieu mardi.

Tennis

L’Algérien Belazriretenu comme juge de ligne

par la Fédération internatio-nale de tennis (ITF) pour pren-dre part à ce rendez-vousmondial. Une désignation quin’est pas une première pourle natif de Béjaïa qui a par-t icipé auparavant à plu-sieurs événements interna-tionaux notamment les tour-nois du Grand Chelem com-me Roland-Garros, Wimble-

don et l’Open d’Australie, oùil a eu l’occasion d’officier entant que juge de ligne la fi-nale 2019 qui avait oppo-sé le Serbe Novak Djoko-vic à l’Espagnol Rafael Na-dal. Belazri avait été retenuégalement en tant qu’arbitreaux 12es Jeux africains,disputés du 19 au 31 août2019 au Maroc.

Première journée et premièresmédailles !aussi le taekwondo, et un pre-mier grand rendez-vous, avecla course en ligne du cyclismesur route. A peine le Tour deFrance est-il terminé sur lesChamps Elysées, que tous lesregards se portent sur le Slo-vène Tadej Pocagar, doublevainqueur de la Grande Bou-cle à 22 ans seulement. Leparcours de 234 km, près duMont Fuji, ressemble à s’y mé-prendre à une grande et belleétape de montagnes sur leTour, avec notamment cinqascensions au programme,4.800 m de dénivelé positif. Le peloton s’est élancé enfin de matinée sous un climatchaud et humide et devant unpublic assez nombreux le longde la route. Le juge de paixest le col de Mikuni (10 km à10,6% de moyenne avec despassages à 20%), l’avant-der-nière difficulté du jour. Le der-

nier franchissement, au col deKagosaka, se situe à 18 km del’arrivée, jugée sur le Fuji In-ternational Speedway, jadisutilisé par la F1. Outre Poga-car et son compatriote PrimozRoglic, les favoris étaient Bel-ges (Wout van Aert, RemcoEvenepoel). Finalement, c’estl’Equatorien Richard Carapaz,qui a été sacré championolympique de cyclisme surroute. La journée a aussi étémarquée par les premierscombats en judo, dans sonpays natal, un moment fortdes JO. C’est ici même, à To-kyo en 1964, lors des premiersJO tokyoïtes, dans cettemême salle mythique du Nip-pon Budokan, que cet artmartial avait fait ses débutsolympiques, tout un symbole.L’escrime a aussi délivré destitres en épée individuelle da-mes et sabre messieurs.

Judo

Nourine suspendu par l’IJFgérienne qu’il avait décidé derenoncer au tournoi, expli-quant sa décision par son sou-tien à «la cause palestinienne».Samedi, la commission exécu-tive de l’IJF a annoncé avoirsuspendu provisoirement lejudoka ainsi que son entraî-neur Amar Benikhlef. En ré-ponse, le Comité nationalolympique algérien a retirél’accréditation des deux hom-mes et indiqué qu’ils allaientrentrer en Algérie. Pour la Fé-dération internationale dejudo, la décision du judoka

algérien est «en totale oppo-sition à la philosophie» del’instance. Le geste de Nouri-ne a suscité beaucoup deréactions positifs à travers lemonde arabe et en Algérieplus particulièrement, l’un desrares pays qui soutiennenténergiquement la cause pales-tinienne et ne reconnait pasl’Etat sioniste. Ce n’est pas lapremière fois que Nourine seretire d’une compétition pources raisons. Il avait égalementagi de la sorte lors des Mon-diaux-2019 de Tokyo.

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Le Quotidien d'Oran

Dimanche 25 juillet 2021S PORTS 17

L’entraîneur du Paris

Saint-Germain Mauri

cio Pochettino a pro-

longé d’un an son contrat,

jusqu’en 2023, a annoncé le

club. Arrivé en janvier 2021

après le limogeage de Tho-

mas Tuchel, l’Argentin a ter-

miné deuxième de Ligue 1 et

demi-finaliste de la Ligue des

champions, et remporté la

Manchester United estparvenu à un accord

pour recruter le jeune atta-quant anglais Jadon Sancho,appartenant au BorussiaDortmund, pour 85 millionsd’euros, ont annoncé vendre-di les deux clubs. «Manches-ter United est ravi d’annon-cer le recrutement de JadonSancho, jusqu’en juin 2026avec une année supplémen-taire en option, sous réservede validation internationale»,

Selon RMC, le milieu deterrain international ga-

bonais Mario Lemina (Ful-ham) est attendu à l’OGCNice pour signer un contratde trois ans. Mario Leminase rapproche à grand pas del’OGC Nice. Selon les informations deRMC, le milieu de terrain in-ternational gabonais deSouthampton se trouve dansla capitale azuréenne et de-

Le Borussia Dortmund va- t-il finir par céder ? Dé-

sireux de conserver au moinsune saison supplémentaire sapépite Erling Haaland, le cluballemand a fermé, jusqu’à cejour, la porte à tous les pré-tendants du Norvégien. Mais la nouvelle offensivede Chelsea a de quoi, pro-bablement, faire réfléchir… Aen croire les informations de

Actuellement en stage en Espagne avec ses

coéquipiers de l’Olympi-que Lyonnais, HoussemAouar ne sait pas de quoison avenir sera fait et cen’est bon pour personne.Moussa Dembélé n’étantplus sur le départ, l’Olym-pique Lyonnais sait queson joueur le plus « ban-kable » est évidemmentHoussem Aouar, et celamême si la valeur finan-cière de ce dernier aconsidérablement baissédepuis un an. Mais l’OL a besoin devendre lors de ce mercato,et Jean-Michel Aulas adonné un bon de sortie àcelui qui a encore deuxans de contrat avec sonclub formateur. Il faut donc

Huit buts et sept passesdécisives en 33

matchs, Amine Adli (21ans) sort d’une très bellepremière saison en Ligue2. Insuffisant pour permet-tre à Toulouse, battu parNantes (1-2, 1-0), en bar-rages, d’accéder à l’élite,mais assez pour s’offrir unticket pour une équipe plushuppée. Car oui, le milieuoffensif s’apprête à quitterson club formateur. En ef-fet, Damien Comolli a an-noncé le départ imminentde sa pépite. La faute à une situationcontractuelle (juin 2022)qui permet au joueur derefuser de prolonger. «Est-ce qu’il y a une chance devoir Adli prolonger avecnous ? Non, cela fait long-temps que je n’y croisplus», a révélé le présidentdu TFC pour RMC. Et

Ce qui n’était que rumeur s’est concrétisé:

le FC Barcelone a annon-cé le futur adversaire pourle trophée Joan Gamper,organisé tous les ans parle club catalan au CampNou. Et ce sera la Juven-tus de Cristiano Ronaldole 8 août prochain(21h30). On ne sait pasencore si la superstar por-tugaise rencontrera l’Ar-gentin Lionel Messi, quin’a pas encore prolongéson bail en Catalogne,même si Joan Laportasemblait confiant sur lesdernières négociations.L’emblématique enceinteblaugrana pourra remplirjusqu’à 20% de ses tribu-nes, ce qui fera qu’un peumoins de 20.000 suppor-ters pourraient être pré-sents pour cette rencontre.Autre nouveauté : en plusdu match opposant lesdeux équipes masculines,leurs homologues féminins

Paris SG

Pochettino prolonge jusqu’en 2023

Coupe de France. Resté silen-cieux en fin de saison quandcertaines rumeurs disaientqu’il avait demandé à quitterle club, «Poche» s’est dit «vrai-ment très heureux» pour luiet pour son staff dans un com-muniqué du club. «C’est trèsimportant pour nous de sen-tir le soutien et la confiancedu club et nous allons tout

faire pour que les supporterssoient fiers de nous», a-t-ilajouté. «Nous sommes heu-reux que Mauricio prolongeson aventure au sein de lafamille Paris Saint-Germain»,a dit pour sa part le présidentdu PSG, Nasser Al-Khelaïfi.«Avec le leadership de Mau-ricio, nous sommes enthou-siastes et confiants».

Dortmund

Haaland, une offre impossible à refuser ?Football Insider, les cham-pions d’Europe en titre, enquête cet été d’un attaquantde classe mondiale, auraitmis sur la table 130 millionsde livres, soit un peu plusde 150 millions d’euros,pour convaincre les diri-geants du BvB de laisserfiler le natif de Leeds. Une offre alléchante à la-quelle Dortmund n’aurait pas

encore donné suite. De soncôté, le propriétaire des Blu-es Roman Abramovich necompte pas revoir sa propo-sition à la hausse. C’est àprendre ou à laisser. Pour rappel, le serial buteurde 21 ans, encore sous con-trat jusqu’en juin 2024, ver-ra sa clause libératoire pas-ser à 75 millions d’eurosdans un an.

OGC Nice

Mario Lemina attendu pour signervrait prochainement para-pher un contrat de trois ansen faveur du club entraînépar Christophe Galtier. Désireux d’intégrer danschaque ligne des élémentsd’expérience, le technicienfrançais verra arriver unjoueur de 27 ans passé parégalement par l’Olympiquede Marseille, la Juventus Tu-rin et Galatasaray, avant unedernière saison difficile à Ful-

ham. L’international gabo-nais s’engagerait pour unesomme de 4,5 millionsd’euros et s’ajouterait ainsiaux renforts déjà enregistréspar les Aiglons, après letransfert définitif de Jean-Clair Todibo en provenan-ce du FC Barcelone, ainsique les arrivées de CalvinStengs (AZ Alkmaar), Mel-vin Bard (OL) et Justin Klui-vert (AS Rome).

Manchester United

Jadon Sancho acquispour 85 millions d’euros

précise le club mancunien. Sancho, 21 ans, a partici-pé à l’Euro avec l’équiped’Angleterre aux côtés de sesjeunes acolytes Marcus Ras-hford (avec qui il évoluerachez les Red Devils), 23 ans,et Bukayo Saka, 19 ans, ame-nant les Three Lions jusqu’enfinale de la compétition oùl’Italie l’a emporté aux tirs aubut. Les trois pépites ont ratéleur tir au but, donnant la vic-toire aux Italiens, ce qui leur

a valu un déferlement d’insul-tes racistes sur les réseauxsociaux. Manchester Unitedtient là son premier gros trans-fert du mercato, alors quel’avenir de son milieu françaisPaul Pogba, à qui il reste unan de contrat, alimente les ru-meurs. Formé à Watford,Sancho a terminé sa forma-tion à Manchester City avantde débuter en pro sous lescouleurs de Dortmund à l’âgede 17 ans.

O. Lyonnais

Aouar, le pire scénario est làtrouver un club pouvantpermettre à HoussemAouar de continuer à pro-gresser dans sa carrière età Lyon d’empocher le chè-que le plus important pos-sible. Sur le papier, tout estclair concernant le milieuoffensif de Lyon, maisdans la réalité le dossier estcomplexe. Car si les ru-meurs envoient Aouar àArsenal, à Liverpool, àTottenham ou bien enco-re au PSG, dans la réalitél’Olympique Lyonnais n’apas d’offre à la hauteur. Età ce stade de la saison celacomplique la tâche de Pe-ter Bosz, et évidemmentcela doit perturber lejoueur. Comme le rappel-le Le Progrès, « les poulesaux œufs d’or ont un peu

délaissé le marché du foot-ball », Houssem Aouar nesachant pas réellement àquoi s’en tenir sur le cluboù il jouera la saison pro-chaine. Pour l’instant, Pe-ter Bosz fait comme si lejoueur allait être à sa dis-position pendant tout lechampionnat, et Aouarjoue le jeu à 100%, maisforcément rien n’est clair et« sa préparation est un peuen trompe-l’œil (…) Sonavenir n’est pas encore toutà fait à Lyon, c’est tout leproblème», explique Chris-tian Lanier. L’OlympiqueLyonnais est donc dansl’attente d’une prise de po-sition claire et nette desclubs éventuellement inté-ressés par Houssem Aouarafin d’y voir plus clair.

Toulouse

L’éponge jetée pour Amine Adlipourtant, l’ancien diri-geant de Liverpool a toutfait pour éviter cette situa-tion. «J’ai dû avoir unedouzaine de discussionsavec lui et à un moment,quand le joueur ne veutpas, il ne veut pas. Pour moi il va partir cetété car il ne veut pas res-ter», a rajouté l’hommed’affaires. Pour le patrondes Pitchounes, il n’y aaucun intérêt à retenirAdli. Entre se lancer dansun casse-tête sans fin ouprendre un joli chèqueavec sa vente, Comolli adécidé de se montrer prag-matique pour permettre auclub violet de préparer aumieux sa nouvelle saison.«Ce n’est pas dans son in-térêt et ce n’est pas dansle nôtre, je ne le vois pasrester avec le plus petit sa-laire de l’effectif pendant

un an et prendre le risqued’une blessure ou d’uneméforme. Cela n’aurait pas vrai-ment de sens», a précisél’homme de 48 ans. Sanssurprise, les équipes inté-ressées, parmi lesquellesl’Olympique de Marseille,Lille ou encore le MilanAC, ne vont pas se presserpour essayer de rafler lamise au dernier moment.Ces derniers mois, les di-rigeants toulousains esti-maient le prix de départ deleur métronome à environ10 millions d’euros. Avec cette nouvelle dé-claration de Comolli, il neserait pas étonnant de voirAdli partir pour moitiémoins. Il n’y aura plus qu’àcompter sur des éventuel-les enchères pour tenter derécupérer quelques mil-lions supplémentaires.

Trophée Joan Gamper

FC Barcelone - Juventus,le 8 août au Camp Nou

s’affronteront aussi auCamp Nou, un peu plustôt dans la soirée (18h).

Ce sera la première ap-parition du Barça féminindans ce trophée.

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Le Quotidien d'Oran

Dimanche 25 juillet 202118 S PORTS

Le CR Belouizdad vain queur devant le NC Magra (1-0), a repris la

première place du champion-nat de Ligue 1 de football, àl’occasion de la 33e journéedisputée vendredi, alors quela JSM Skikda battue par leMC Alger (3-0) est mathéma-tiquement reléguée en Ligue2. A la faveur de cette victoi-re, arrachée dans le temps ad-ditionnel par Nessakh(90e+6), le CRB qui compteun match en retard face à laJS Kabylie programmé le 30juillet, reprend le fauteuil deleader de la Ligue 1 avec 63points, soit deux longueursd’avance sur l’ES Sétif (2e –61 pts), qui s’est inclinée endéplacement face à l’AS AinM’lila (2-1). L’Entente qui en-chaine les mauvais résultatsen cette fin de saison, a étéréduite à dix après l’expulsionde Amoura à la 25e minute.Les Sétifiens ont, dans un pre-mier temps, réussi à égaliserpar Laaribi (35e), aprèsl’ouverture du score de Dja-bout (9e), mais ont craqué endeuxième mi-temps sur uneréalisation de Debbih (75’),qui offre une victoire pré-cieuse à l’AS Ain M’li lapour la lutte pour le main-tien. De son côté, la JSMSkikda (20e-17 pts) large-ment battue par le MC Alger(3-0), est officiellement relé-guée en Ligue 2, puisque elleaccuse 19 points de retard surle premier non relégable,

Football - Ligue 1

Le CRB repasse devant, la JSMSofficiellement reléguée

alors qu’il lui reste encore 6matchs à jouer. Toujours dansla lutte pour le maintien, le«choc» des relégables entre leCA Bordj Bou Arréridj (19e– 21 pts) et le WA Tlemcen(16e – 36 pts) a tourné àl’avantage des Tlemceniens(1-0), qui rejoignent le NAHussein-Dey, battu par lel’USM Bel-Abbès (1-0), au16e rang avec un match enretard. Dans la course au po-dium, l’USM Alger (4e-56pts), vainqueur à domiciledevant l’US Biskra (2-1), estrevenue à trois points de laJS Saoura, qui s’est conten-tée du point du match nulface à l’ASO Chlef (2-2), alorsque le MC Oran (5e-54 pts) aégalement fait match nul faceau CS Constantine (0-0). Deson côté, le RC Relizane (11e-41 pts) véritable révélation decette fin de saison depuis l’ar-rivée à la barre technique deLyamine Bougherara, a en-chainé avec une nouvelle vic-toire de prestige en s’impo-sant devant la JS Kabylie (1-0), qui occupe la 7e placeavec 49 points et quatrematchs en retard. La derniè-re rencontre de cette 33e jour-née, a enregistré la seule vic-toire en déplacement à la fa-veur du Paradou AC (10e-47pts) devant l’Olympique Mé-déa (2-1). La 34e journée dela Ligue 1 se déroulera mardiprochain, selon le program-me de la Ligue professionnel-le de football.

C L A S S E M E N T

L i g u e 1

Pts J

1. CRB 63 32

2). ESS 61 33

3). JSS 59 33

4). USMA 56 32

5). MCO 54 33

6). MCA 53 33

7). JSK 49 29

8). OM 48 33

-). CSC 48 33

10). PAC 47 33

11). RCR 41 33

12). USB 40 33

-). ASAM 40 33

14). NCM 37 33

-). ASO 37 33

16). WAT 36 32

-). NAHD 36 33

18).USMBA 30 33

19).CABBA 21 33

20).JSMS 17 32

CABBA 0-1 WAT

JSS 2-2 ASO

RCR 1-0 JSK

CRB 1-0 NCM

OM 1-2 PAC

MCO 0-0 CSC

USMA 2-1 USB

MCA 3-0 JSMS

USMBA 1-0 NAHD

ASAM 2-1 ESS

M. Zeggai

Les dernières illusions du Mouloudia d’Oran se

sont envolées avant-hier austade Ahmed Zabana aprèsavoir été tenu en échec parle CSC. A l’issue de ce nul,le MCO a dégringolé à lacinquième place après avoirété dépassé par l’USMA etqui reste sous la menace duMCA et de la JSK. Face àl’USB et au CSC, les «Rou-ge et Blanc» ont perdu labagatelle de cinq points,alors qu’il y avait de la pla-ce pour deux victoires. Con-tre le CSC, le MCO n’a pasété, encore une fois, con-vaincant sur le plan de jeu,et encore moins sur la stra-tégie tactique adoptée enfonction des circonstancesdu match. Les Moulou-déens d’Oran n’ont à aucunmoment prouvé leurs capa-cités à exploiter l’inférioriténumérique des Sanafirspendant 43 minutes, tempsadditionnel inclus, aprèsl’expulsion de Dib. Les Ora-nais, par manque de créati-vité, ont trop abusé de jeulatéral et en retrait, ce qui apermis au CSC de s’orga-niser défensivement devantles enchaînements désor-donnés des locaux. Aussi, le MCO a continuéà évoluer avec deux milieux

Adjal Lahouari

Lorsqu’ils sont sollicités par un club en perdi-

tion visant uniquement lemaintien, beaucoup d’en-traîneurs hésitent à s’enga-ger. Leur réflexion est lasuivante : si le technicienen place a quitté la barretechnique, c’est qu’il exis-te des problèmes. Là, onn’a que l’embarras duchoix, de la cabbale desjoueurs envers leur entraî-neur pour diverses raisons,au problème de leurs sa-laires, sans oublier les dé-cisions du coach quant àl’équipe type, ainsi que…l’intensité des séancesd’entraînement. Aussi,c’est en considérant cesparamètres qu’il faut met-tre l’accent sur la téméritéde Bougherara , qui a ac-cepté l’actif (un peu) et lepassif (beaucoup), en pre-nant en mains une équipequi venait de subir de lour-des défaites face à l’USMAet au CRB. En outre, il suc-cédait à Cherif El-Ouazza-ni, l’un des plus expéri-mentés sur le marché etqui, passé au Paradou, esten train d’obtenir de bonsrésultats. De la 17e place

R. S.

Où va le football algérien?Ce que nous avons vu

au stade du 20 Août d’Algerlors du match CRB-NCMn’honore guère les auteurs dedeux clubs prétendus profes-sionnels. Mêlée générale à lafin de la rencontre en raisondu comportement antisportifdu gardien de but remplaçantNecir. C’est la confusion quia failli dégénérer en bagarregénérale avec Nessakh, Bou-char et autres joueurs desdeux équipes. Résultat ?Bousseliou agresse Righi enlui assenant un coup de piedmais la situation a été rapi-dement maîtrisée dans unscénario qui n’a rien à voiravec un match de football.Dans une vidéo, on voit HadjBougueche s’en prendre àl’arbitre qu’il a accusé d’êtrederrière la défaite de sonéquipe. Pire encore, une al-tercation verbale a éclaté en-tre les deux entraîneurs, cen-sés donner l’exemple et jouer

MC Oran

Encore une saison ratée !de terrain à vocation défen-sive, Legraâ et Boutiche, aumoment où le renforcementoffensif s’imposait pourtrouver la faille dans la dé-fense adverse pour déblo-quer la situation. En un mot,le MCO a de nouveau prou-vé ses limites et a confirméqu’il n’a pas l’étoffe d’unprétendant au podium, augrand dam de son mer-veilleux public qui ne saitplus à quel saint se vouer.Ce qui signifie clairementque le Mouloudia d’Orann’a pas les moyens pour ri-valiser avec le groupe detête. C’est la froide réalitédu terrain et de ce qui se tra-me autour du club en ma-tière de gestion. Qui est-cequi gère le club prétenduprofessionnel en l’absencedu président à l’étrangerdepuis près de deux semai-nes ? Qui est l’interlocuteurofficiel du club durant cettepériode ? On n’en sait rien.C’est la confusion si l’ontient compte des clans decertains joueurs et la gestiontechnique de l’équipe. Au Mouloudia d’Oran,n’importe qui fait n’importequoi, loin de tout projetsportif. Aujourd’hui, la réa-lité est là et bien là. Il y aune nuance entre imposerdes joueurs pour leur per-mettre un temps de jeu et

améliorer leur cote à la veilledu mercato estival, et jouerpour l’intérêt du club et sonprestige. Sans prétentionaucune ou manque de res-pect au club, à son histoire,aux hommes qui l’ont créé,aux joueurs et à leur formi-dable public, le Mouloudiad’Oran est loin du compte.Où sont ceux qui ont affir-mé que les joueurs se sontlibérés après le départ deMadoui ? Où sont ceux quiont mené une campagne dedéstabilisation pour précipi-ter le départ du techniciensétifien ? Où est le conseild’administration ? Com-bien de managers se sontsuccédé au Mouloudia ?Combien d’intermédiairesse sont immiscés dans le re-crutement ? Qu’en est-il del’affaire relative à la venued’une société étatique ? Le MCO est malheureuse-ment otage de certains in-térêts compte tenu de ce quise trame dans les réunionssecrètes pour d’éventuelschangements au niveau duCA. A cette cadence, leMCO est bien parti pour neplus exister. A qui la faute ?Oran est-elle devenue or-pheline de ses hommespour préserver l’image demarque d’un patrimoinenational comme Mouloudiad’Oran ?

RC Relizane

Le maintien en bonne voieavec 28 points, voilà leRapid nanti d’un pactolepour le moins rassurant,avec 41 points au terme decinq victoires consécutives.On se demande quelle aété la recette de Boughe-rara pour assurer une tra-jectoire auparavant ines-pérée. Faute d’élémentsde réponse pris à la sour-ce, il faut se fier à la lectu-re des chiffres concernantune défense friable avantson arrivée et qui n’a en-caissé qu’un seul but encinq rencontres (face àl’ASAM). En revanche, lescoéquipiers de Sougueront, à chaque fois, trouvéla faille dans les défensesadverses de leurs cinq ad-versaires, y compris la JSK,finaliste de la récente cou-pe de la CAF. Lorsque leRapid était en mauvaiseposition, certains joueursfaisaient malgré tout preu-ve d’optimisme, et nous-mêmes avions émis desdoutes sur leurs possibilitésde maintenir le club parmil’élite. Le football et sonenvironnement étant desplus complexes en Algérie,on se gardera de faire lacomparaison entre Bou-gherara et Cherif El-Ouaz-

zani, d’autant plus que cedernier est en train de re-dresser la situation duPAC, dont le réel niveaude l’effectif est en inadé-quation avec les résultatspour diverses raisons. Cer-tes, pour le RCR, la batailledu maintien n’est pas en-core tout à fait gagnée,mais il n’en demeure pasmoins que les partenairesde Hitala ont donné unsacré coup de collier quileur a permis de prendreleurs distances par rapportau groupe des clubs sousla menace de la rétrogra-dation. Il suffira que lescoéquipiers de Bouazzanégocient au mieux lesrencontres restantes face àl’USMBA, l’OM et l’ASOhors de leur base, alorsqu’ils ont les moyens derafler la mise contre leNAHD et le CSC sur le ter-rain de Zoughari Tahar. Entechnicien avisé, Boughe-rara saura mettre en gardeses poulains contre toutexcès de confiance. C’est lacondition pour que le Ra-pid conserve sa place enLigue 1, et les supporters,très inquiets il n’y a pas silongtemps, sont à présentaux anges. Il y a de quoi.

La Ligue de football pro- fessionnel (LFP) a fixé

vendredi les dates de la 35ejournée du championnat deLigue 1 et les deux matchsen retard, CRB-JSK etUSMA-JSK. Le match de lamise à jour de la 22e jour-née entre le CR Belouizdadet la JS Kabylie se déroule-

LFP

La 35e journée le 3 août,deux matchs retard fixés

ra le vendredi 30 juillet alorsque l’autre match retardcomptant pour la 26e jour-née entre l’USM Alger et laJS Kabylie se jouera le ven-dredi 6 août. D’autre part, la 35e jour-née de Ligue 1 aura lieu lemardi 3 août prochain. LaLigue de football profes-

sionnel communiquera lesdates des prochaines jour-nées et des matchs retardsdès qu’elle aura la réponsedes pouvoirs publics concer-nant la date proposée dela finale de la Coupe dela ligue 2020/2021 entrela JSK et le NC Magra, a-t-elle indiqué.

Violence dans les stades

Quand les entraineurs s’en mêlent

La fédération algérienne de football (FAF), a an-

noncé sa décision de repor-ter, à une date ultérieure, lesstages pour l’obtention du di-plôme CAF «B», en raison dela situation sanitaire liée à lapandémie du Covid-19. «Au regard de la situationsanitaire, la direction techni-que nationale (DTN), en as-

leur rôle d’éducateurs. Eneffet, le Serbe ManojlovicZoran (CRB) et Aziz Abbes(NCM) ont failli en venir auxmains et il a fallu l’interven-tion de certains dirigeants etjoueurs pour séparer les deuxantagonistes qui auraientcréé la pagaille. Des scènesdésolantes et regrettables. Lecoach du NC Magra a ouver-tement critiqué l’arbitrage«qui a faussé la partie», a-t-ilaffirmé. A Sidi Bel-Abbès, ona appris qu’une altercation aéclaté entre un dirigeant del’USMBA et Benayad, l’atta-quant actuel du NAHD quiavait porté auparavant lescouleurs de l’USMBA. Pireencore, c’est le geste de SidAhmed Slimani, le coach del’USMBA, qui, selon notresource, a été l’auteur d’uneattitude indigne d’un éduca-teur pour avoir balancé undeuxième ballon en pleinmatch afin d’inciter l’arbitreà interrompre la partie. Quant à la programma-tion, certains matches ont été

joués en plaine canicule avecune température avoisinantles 40 degrés. La situation estdevenue ingérable du mo-ment que ce genre d’inci-dents commence à se propa-ger au sein d’une divisionconsidérée comme l’élite dufootball national. Aussi et selon nos sources,l’entraîneur Nabil El-Kouki(ESS) a été victime de racis-me à Aïn M’lila, comme cefut le cas auparavant pourChérif El-Ouazzani (PAC).Soit la commission de disci-pline, qui est autonome com-me ne cesse de le crier surtous les toits Abdelkrim Me-douar, frappe d’une main defer, soit que la FAF fait lasourde oreille par rapport àce qui se passe. Même l’Etatdoit intervenir pour mettre finà ces scènes qui nuisent àl’image de marque de l’Algé-rie. Au moment où les autreséquipes étoffent leurs palma-rès par des consécrations in-ternationales, chez nous, laviolence continue à sévir.

FAF - Covid-19

Les stages CAF «B» reportésà une date ultérieure

sociation avec la Commis-sion médicale fédérale de laFAF, a décidé de reporter letroisième module des stagesCAF B dédiés aux ex-inter-nationaux à une date ulté-rieure», a indiqué l’instancefédérale dans un communi-qué, publié sur son site offi-ciel. Les derniers bilans dé-voilés par le ministère de la

santé, ont état de plus de1000 nouveaux cas confir-més de Coronavirus (Covid-19) quotidiens. «Dès l’amé-lioration de la situation sani-taire et à la première datepossible, les stages de forma-tion reprendront sous le con-trôle de la Commission mé-dicale de la FAF et du méde-cin fédéral», conclut la FAF.

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19SOCIÉTÉ

Au moins 59 personnesétaient encore portéesdisparues, a précisé le

gouvernement de l'Etat de Ma-harashtra, dont Bombay est lacapitale, à la suite de multiples in-cidents - inondations, éboule-ments, glissements de terrain- liés à la mousson. "Quaran-te-trois personnes sont mortesdans trois glissements de ter-rain dans le district. Les opé-rations de secours continuent",a déclaré à l'AFP Sagar Pa-thak, responsable de la gestiondes catastrophes dans le districtde Raigad, au sud de Bombay. Deux autres personnes sontmortes dans des éboulementsdans le district de Satara, a in-diqué à l'AFP Anirudha Ashta-putre, porte-parole du gouver-nement de l'Etat de Maharash-tra, et une quinzaine sont por-tées disparues. La marine et l'armée de l'airsont intervenues pour venir enaide aux milliers de personnesaffectées par des inondations.Mais les opérations de secourssont compliquées par les ébou-lements qui ont coupé plusieursroutes, en particulier l'autorou-te entre Bombay et Goa. Plus de 24 heures d'intensesprécipitations ininterrompuesont fait sortir de son lit le fleuveVashishti. Des quartiers de lalocalité de Chiplun, à 250 kmde Bombay, étaient noyés sous3,5 mètres d'eau. Le chef du gouvernement duMaharashtra, Uddhav Thacke-ray, a indiqué que les servicesd'urgence peinaient à atteindredes quartiers de Chiplun désor-mais isolés, en raison de l'étatdes routes et des ponts endom-magés par les inondations. La marine a mobilisé septéquipes de secours équipées decanot gonflables, de gilets desauvetage et de bouées sur leszones touchées, ainsi que deschauffeurs spécialisés et un hé-

Le laboratoire suédo-britanniqueAstraZeneca va tenter de four-

nir davantage de vaccins à l'Asie duSud-Est, confrontée à une flambéede cas de Covid-19 sans précédent,sur fond de critiques sur les lenteursde la production locale en Thaïlan-de. En octobre 2020, AstraZenecaa signé un accord avec les autoritésthaïlandaises pour que son vaccinsoit produit localement pour laThaïlande et huit autres pays voi-sins, dont l'Indonésie, les Philippi-nes, la Malaisie et Taïwan. Le contrat a été confié à SiamBioscience, propriété du roi MahaVajiralongkorn, qui n'avait jamaisfabriqué de vaccins auparavant.

Des milliers de personnes ont manifesté samedi contre les mesu-

res de confinement dans les deuxplus grandes villes d'Australie et plu-sieurs ont été arrêtées à Sydneyaprès de violents affrontementsavec la police. A Sydney, des échauffouréesont eu lieu entre policiers à che-val et manifestants qui leur ontlancé des pots de fleurs et desbouteilles alors que les habitantsont ordre de rester chez eux pen-dant un mois pour endiguer la re-prise de l'épidémie de Covid-19. A Melbourne, les médias locauxont indiqué que des milliers depersonnes avaient envahi les ruesaprès s'être rassemblés devant leparlement de l'Etat de Victoria endébut d'après-midi. Les manifestants, qui ne portaientpas de masque, ont transgressé desrègles relatives aux déplacementsnon essentiels et aux rassemble-ments publics édictées par les auto-rités, ces dernières ayant laissé en-tendre que les mesures pourraients'appliquer jusqu'en octobre. "Wake up Australia" (Australie,réveille-toi) pouvait-on lire sur despancartes, les slogans faisant échoaux messages vus lors de manifes-tations similaires à l'étranger. Des hélicoptères ont survolé lesrues de Sydney, ville de cinq mil-lions d'habitants qui lutte pour con-tenir une reprise épidémique dû auvariant Delta du coronavirus alorsque l'Etat de Nouvelle-Galles duSud (dont elle est la capitale) a en-registré 163 nouveaux cas samedi,ce qui porte à près de 2.000 le nom-bre total d'infections actuellement. "Jusqu'à présent, un certain nom-bre de personnes ont été arrêtées aucours de cette opération", a déclaré

Pluies de mousson en Inde

76 morts et des dizaines

de disparus

licoptère pour hélitreuiller lespersonnes naufragées. Le département météorologi-que indien a placé plusieurs ré-gions de l'Etat en alerte rouge,en précisant que les fortes pluiesdevraient se poursuivre dans lesprochains jours.

BOMBAY, PRIVÉE D'EAU

Aux pluies torrentielles de mous-son, se sont ajoutés des maréesà fort coefficient et des libérationsd'eau de plusieurs barrages missous pression par l'accumulationdes réserves, selon le gouver-nement du Maharashtra. Inondations et glissements deterrain sont fréquents en Independant la saison de la mous-son (juin-septembre), qui voitsouvent d'anciens bâtimentss'effondrer après des jours depluie ininterrompue. Les autorités ont annoncévendredi la mort de 4 person-nes pendant la nuit dans l'effon-drement d'un bâtiment d'un bi-donville de Bombay, moinsd'une semaine après que 34personnes ont été écrasées parl'effondrement d'un mur, consé-cutif à un glissement de terraindû aux fortes pluies. Les pluies ont également pro-voqué l'inondation d'un centrede traitement des eaux, inter-rompant la distribution d'eaudans "la plupart des quartiers deBombay", ont indiqué les auto-rités de cette ville de 20 millionsd'habitants. Le changement cli-matique intensifie les phénomè-nes de mousson en Inde, selonun rapport de l'Institut de re-cherche sur l'impact climatiquede Potsdam (PIK). Ce rapport alerte sur lespossibles conséquences decette évolution sur l'alimenta-tion, l'agriculture et l'économiedans un pays représentant lecinquième de la populationmondiale.

la police de Sydney. Elle a assurédéfendre "la liberté d'expression etles rassemblements pacifiques", es-timant que la manifestation de sa-medi violait "les ordres en matièrede santé publique en vigueur". Les organisateurs avaient qualifiéla manifestation de rassemblementpour la "liberté" et l'avaient annon-cée sur les réseaux sociaux fréquem-ment utilisés pour diffuser des faus-ses informations sur les vaccins. Desrassemblements similaires étaientprévus dans d'autres villes. L'Australie, largement épargnéepar la pandémie au cours de sespremières vagues, est à présent tou-chée par le très contagieux variant

Delta et la moitié de ses 25 millionsd'habitants sont confinés dans plu-sieurs villes. La colère monte dans le pays con-tre les restrictions, qui ne sont sou-vent que partiellement respectées, etcontre l'incapacité du gouvernementconservateur à fournir des vaccinsen quantité suffisante. Seulement11% de la population est entière-ment vaccinée. Stephen Jones, membre du par-lement de Sydney, a condamné lesmanifestants, les qualifiant d'"idiotségoïstes et imprudents". "Personnene souhaite l'enfermement. C'estexactement comme ça qu'on le faitdurer", a-t-il déclaré.

Manifestations anti-confinement,affrontements avec la police à Sydney

Cent quatre-vingts millions dedoses doivent être livrées, un tiersdestiné au marché thaïlandais, lesdeux autres à l'exportation. A la fin juillet, le laboratoireaura fourni "11,3 millions de do-ses" pour la Thaïlande, a déclarésamedi dans un communiqué Ja-mes Teague, représentant d'Astra-Zeneca dans le royaume. Les exportations n'ont toujourspas commencé alors que la régionest confrontée à la pire vague épi-démique depuis le début de la crisesanitaire. En conséquence, AstraZe-neca "explore les plus de 20 chaî-nes d'approvisionnement de (son)réseau de fabrication mondial pour

trouver des vaccins supplémentairespour l'Asie du Sud-Est", a indiquéJames Teague. Siam Bioscience n'a pas commen-té les informations faisant état d'uneinsuffisance de la production ou deretard dans les délais de livraison. Mais le pays a dû changer sa stra-tégie vaccinale en important desmillions de doses de vaccins chinois. Le pays n'est pas le seul de la ré-gion à avoir pris du retard. Le Japon,Taïwan et le Vietnam, qui avaientaussi réussi à passer le cap de 2020avec un faible nombre de cas deCovid-19, se retrouvent aujourd'huivulnérables en raison de la lenteurdes campagnes vaccinales.

Asie du Sud-Est

AstraZeneca tente de fournir plus de vaccinsen pleine flambée épidémique

Les sauveteurs indiens fouillaientsamedi dans la boue et les débris

pour tenter de retrouver dessurvivants après des glissements de

terrain et des inondations qui ontfait au moins 76 morts dans l'ouest

du pays frappé par les pluies demousson, ont indiqué samedi les

autorités locales.

Le Quotidien d'Oran

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20 SOCIÉTÉ

Un collectif d'écologistesencourage les salons decoiffure du Royaume-

Uni à recycler les cheveuxpour nettoyer les marées noi-res, faire du compost ou pro-duire de l'énergie. Car Londres a beau être àl'avant-garde dans le domainede la coiffure, la capitale bri-tannique est à la traîne pour lerecyclage des déchets produitspar ce secteur. Dans un salon de l'est dela capitale, Fry Taylor, l'undes fondateurs du Green Sa-lon Collective s'apprête à dé-montrer comment utiliser descheveux pour fabriquer desfiltres dépolluants. Il verse de l'eau dans un ré-servoir puis y rajoute de l'huilede moteur et déroule ensuiteun filet en coton qu'il bourre decheveux. Une fois le "boudin"achevé, il le fait glisser sur lasurface de l'eau contaminée etquelques secondes plus tard,elle est à nouveau propre. "Lescheveux absorbent naturelle-ment l'huile et la retiennent",explique-t-il. Selon les experts,un kilo de cheveux absorbe jus-qu'à 8 litres de pétrole. L'idée de les utiliser commefiltres dépolluants vient desEtats-Unis et a été testée unpeu partout dans le mondepour absorber les hydrocarbu-res en mer, comme lors de lamarée noire provoquée par lenaufrage d'un pétrolier japo-nais au large de l'île Mauriceen juillet 2020. Lors de la création du col-lectif l'été dernier, le Royaume-Uni était très en retard en ter-mes de recyclage, selon Fry."L'infrastructure pour recyclerces déchets n'existe pas ici", ex-plique-t-il. "Nous n'allons pasattendre cinq ou dix ans queles gouvernements mettent cessystèmes en place, nous allonsle faire nous-mêmes".

TAXE VERTE

Selon le collectif, les déchetsproduits par l'industrie de lacoiffure au Royaume-Uni peu-vent remplir 50 stades de foot-ball par an et la plupart, y com-pris le papier aluminium, lestubes de couleur et 99% des

L’enfant que j’étais fût profondément affecté de voir des squelettes de bovinset d’ovins jonchant la campagne.Il y avait aussi de plus en plus de ces squelettes dans les environs immédiats dubourg, signe indéniable et message significatif de la misère ambiante.Les hommes se sentaient parfois dépassés. La mort planait sur le bourg.Il y avait beaucoup d’enfants et pas mal d’adultes relativement jeunes qui mou-raient dés l’apparition de la moindre maladie.La sous alimentation, la malnutrition, le manque de soins préventifs et curatifs etun dispositif sanitaire bien chétif en étaient la cause.Le malheureux docteur Dominique, martiniquais d’origine, médecin de la colo-nisation, n y pouvait rien. Les herboristes et les guérisseurs étaient très sollicités.Il y en avait un en particulier qui vendait toutes les herbes et prodiguait lesmeilleurs conseils pour soulager une partie de ceux qui souffraient tant.J’ai, présente en moi, l’image de Monsieur Benachenhou, ce vieil homme pieux,affable et si bon, prenant quelques pincées de tel ou tel remède et faisant répéterle mode d’emploi pour être sûr d’avoir été compris.Le visage encadré par un collier de barbe. poivre et sel, des gestes lents et mesu-rés, des paroles prononcées sur un ton aimable, vêtu proprement d’un pantalonlégèrement bouffon, la taille entourée d’un large bandeau rouge, et portant uneblouse de couleur grise, le vieil homme, avait tout pour rassurer ceux qui seprésentaient soit poureux-mêmes ou pour un des leurs.Sa boutique tout en longueur était meublée d’étagères sur lesquelles étaientrangés des bocaux garnis de poudres et autres produits. Des sacs de tailles diverses étaient bien ouverts et contenaient des caroubes,des peaux de grenades ou des jujubes séchés. On trouvait aussi tout ce quela flore au Nord et des hauts plateaux pouvaient donner : du thym, du lau-rier et autres.Les épices moulues ou entières ajoutaient leurs odeurs. On sentait dans cetteboutique tous les bons parfums de la nature dans leur richesse, leur variété.Le vieil homme n’avait rien d’un charlatan ni ne prétendait faire des miracles.Il tenait ses secrets millénaires et souvent bienfaisants de tous ceux qui commelui avaient tenté d’être utiles à leurs semblables.La raison de ce brave homme se limitait plus à rendre service sinon qu’à accep-ter une très modeste rémunération pour avoir juste de quoi vivre.Il n’était pas commerçant. Il est vrai que la plupart de tous ceux qui activaientdans les divers métiers ne demandaient pas la lune.Le vieil herboriste entretenait d’excellents rapport avec son voisin juif Jacob,maréchal ferrant et forgeron dont le bruit de l’enclume emplissait toute la rue.Son oncle le vieux Moise appelé par son dimunitif Mémou, lui aussi malgré sonâge, attisait le feu en tirant sur la chaîne d’un gros soufflet fixé au plafond. Ilessuyait fréquemment son front dégoulinant de sueur mêlée à la poussière decharbon du foyer de la forge.De temps à autre il venait chez l’herboriste boire le verre de thé qu’il s’empres-sait de lui offrir. Des relations amicales et sincères liaient tous ces gens simples.Mémou m’aimait bien car il venait fréquemment chercher chez nous du petit laitque je me faisais un plaisir de lui remettre dans un pot en aluminium et ceévidemment gratuitement, car il était inconcevable selon les traditions de fairepayer le petit lait considéré comme un don de Dieu.Dés qu’il avait le pot a la main, il s’empressait de le porter à ses lèvres pourquelques bonnes rasades de ce petit lait frais qu’il aimait tant.Je m’amusais de le voir essuyer sa barbe devenue neigeuse l’espace d’un moment.Il me bénissait et se précipitait chez l’herboriste pour partager avec lui lerestant du pot.Halima la servante protestait et maugréait en l’emplissant par des propos peuamènes en qualifiant Memou de vieillard inopportun.Ma mère la réprimandait sévèrement en lui rappelant que nous étions tous lesmêmes créatures de Dieu et que c’était avec la même énergie qu’elle admones-tait tous ceux qui proféraient des propos discriminatoires en raison de sa condi-tion de femme de couleur dés lors que dans notre maison il n y avait pas deplace pour le racisme anti juifs, anti noir ou autre.Elle baissait la tête et ne disait plus rien après s’être excusée.Elle continua a emplir le pot de petit lait jusqu’à son départ de chez nous déslors que ses parents et les miens la marièrent après quelle fût d’accord, a ungrand gaillard noir appelé Bekhatou petit éleveur de son état.Avant de nous quitter, ma mère lui rappela en plaisantant qu’elle ne renouvelle-rait plus cette manie qu’elle avait de mordre les tétines qui couronnaient lesbiberons avec lesquels on m’allaitait durant mes premières années. Elles étaienthors d’usage vu ses bonnes canines.Mon frère Mokhtar fût accusé injustement de cela jusqu’au jour ou elle fût surprise sur lefait ne sachant quoi dire. Elle et lui ne s’aimaient guère et pour cause.Pauvre Halima qui n’eut pas le bonheur d’avoir des enfants après son mariage,tomba malade très vite, souffrant affreusement d’une maladie intestinale.Un guérisseur lui fit des pointes de feu mais en vain. Mon père fit venir le Doc-teur Dominique sans résultats. On m’emmena lui rendre visite avec ma sœurFatima. Zohra quelques jours avant sa mort, dans sa tente de nomade faite deparois tissées de poils de caprins et de camelins. Elle était partagée en deuxparties, l’une encombrée de quelques ustensiles noircis et dans l’autre elle étaitallongée, les yeux hagards et brillants, enflammés et fiévreux.Elle me fixait, exprimant la douleur intense qui habitait son corps et la tristesse qui noyaitson âme. Elle m’embrassa affectueusement et je sentis ses joues en feu.Notre présence lui procura beaucoup de bonheur et elle se mit à égrener tous les souve-nirs comme un chapelet y compris son attitude désagréable avec Memouqu’elle regrettait au seuil de la mort qui ne tardât pas à venir la faucher dans ses20 ans Pauvre et chère Halima reposes en paix !Le jour ou eut lieu cette visite le ciel était couvert d’un immense nuage jaune dûa des bourrasques résultant d’un vent de sable, soulevant une poussière fortdésagréable.Une chaleur étouffante et inhabituelle régnait.Très vite, je retournais à mes habitudes pour satisfaire ma curiosité et j’admiraisles deux vieillards savourant le petit lait et ravis pour si peu. Comme quoi, lebonheur est le plus souvent constitué par un chapelet de gestes simples commela nature même de ceux dont il émane.Une sorte de complicité existait entre nous, dés lors qu’il me laissait voir lesforgerons en activité, ce que Jacob plutôt sévère, n’acceptait que difficilement.

A suivre

Le temps du pouvoir

et le pouvoir du temps en Algérie

20ème partieDE MOHAMED EL BACHIR LOUHIBI

La Maison Blanche a assurévendredi prendre les pré-

cautions déontologiques néces-saires autour de toute exposi-tion et vente des peintures deHunter Biden, fils du présidentaméricain, à la vie personnelletourmentée et au parcours pro-fessionnel déjà émaillé de con-troverses. Interrogée sur des ex-positions à venir des tableaux deHunter Biden par la galerie new-yorkaise Georges Bergès, la por-te-parole de la Maison BlancheJen Psaki a indiqué vendredique le fils du président allait "as-sister à des événements". "Cen'est pas la même chose quede rencontrer des acheteurspotentiels", a-t-elle assuré. Jen Psaki avait déjà annon-cé le 9 juillet la mise en placed'un "système permettant àHunter Biden d'exercer sa pro-fession avec des garde-fous rai-sonnables", notamment la con-fidentialité de toute transaction

La carrière artistique du fils Bidenembarrasse la Maison Blanche

Des cheveux pour nettoyerles océans

cheveux coupés, sont envoyésen décharge. Autre gros problème: les dé-chets chimiques tels que pro-duits de teinture, décolorantset solutions de lissage. "Actuel-lement, environ 30.000 salonset 100.000 coiffeurs indépen-dants versent des quantitésmassives de peroxyde d'hy-drogène, d'ammoniac, etautres produits dans l'évier",explique Fry. Le collectif en-courage les salons à récolterces produits, qui sont envoyésdans une centrale pour produi-re de l'énergie. Dans son salon de coiffure àSpitalfields, un quartier bran-ché de la capitale, Adam Reedexplique fièrement à une clien-te son système de recyclage. Ce coiffeur à la renomméeinternationale dit avoir été"époustouflé" par ce que lui aappris le Green Salon Collecti-ve. "Grâce à eux, je me suis ren-du compte que la durabilitédans les salons de coiffure étaitquelque chose qui manquait etque c'est facile à intégrer dansnotre fonctionnement quoti-dien", dit-il, après avoir réalisé"l'énormité du problème". "C'est tout simple, nousavons différentes poubelles,toutes étiquetées", explique-t-il.Cheveux, équipements de pro-tection, métaux, papiers etplastiques ont chacun la sien-ne. Le salon recycle aussi lesrestes de produit de teinture.Adam Reed facture à ses clientsune taxe verte d'une ou deuxlivres, avec une réponse "très

positive". Les salons versent120 livres (environ 140 euros)pour rejoindre le collectif.

«SUPER ALIMENT»

Autre usage écolo des cheveux:le compostage. Ils sont richesen azote, ce qui en fait un com-plément idéal à l'engrais. Ryan Crawford, propriétai-re d'un salon à Milton Keynes,à 80 km au nord de Londreset membre du collectif, expé-rimente avec les légumes dansson jardin. Par une journée ensoleilléede juillet, il montre deux jeu-nes pousses de chou: l'une,entourée de cheveux, est intac-te et l'autre, plantée sans che-veux, squelettique et rongée."Les cheveux forment une bar-rière protectrice autour de labase des jeunes pousses et tien-nent ainsi les limaces et les es-cargots à distance," expliqueRyan, qui ajoute également lescheveux directement dans le solpour en retenir l'humidité, "unsuper aliment pour la terre". En un an, 600 salons auRoyaume-Uni et en Irlandeont rejoint le collectif, qui arécolté environ 500 kilos decheveux. Ils ont été utiliséspour nettoyer une marée noi-re en Irlande du Nord en maiet des voies navigables, et ducompostage. Le collectif a éga-lement récolté 3,5 tonnes demétal, en cours de recyclage.Et il espère à présent exporterle modèle à large échelle versd'autres pays d'Europe

et l'absence de contact avec lesacheteurs. "Tous les échangesconcernant la vente des œuvreset leur montant seront conduitspar un galeriste professionnel,qui suit les règles les plus stric-tes. Toute offre anormale serarejetée", avait expliqué Jen Psa-ki. "Le galeriste ne livrera aucu-ne information sur les ache-teurs ou potentiels acheteurs,y compris leur identité, que cesoit à Hunter Biden ou à l'ad-ministration, ce qui assure unniveau important de protectionet de transparence". Contactée par l'AFP, la gale-rie n'a pas fourni dans l'immé-diat de précisions ni de com-mentaires. L'administration Bi-den, qui souhaite se présentercomme irréprochable sur leplan éthique, a été interpelléeà plusieurs reprises sur la car-rière artistique du fils de JoeBiden, avocat et homme d'af-faires devenu peintre.

Des médias américainspointent notamment le risqueque des industriels ou des fi-nanciers achètent ses oeuvresdans le seul but de s'attirer lesbonnes grâces de la MaisonBlanche. Selon la presse, lemontant des tableaux iraitjusqu'à 500.000 dollars. Hunter Biden est l'une descibles favorites de l'ancien pré-sident Donald Trump. Le campTrump a régulièrement critiquéle fait qu'Hunter Biden avaitdes intérêts économiques enUkraine et en Chine au mo-ment où son père était vice-pré-sident de Barack Obama(2009-2017). Il est par ailleurs visé parune enquête fédérale sur depossibles délits fiscaux. Dans un livre publié auprintemps, le fils cadet duprésident a relaté son com-bat contre des addictions aucrack et à l'alcool.

Le Quotidien d'Oran

Dimanche 25 juillet 2021

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Dimanche 25 juillet 2021

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son épouse et ses filles Sarra et Boutheinafélicitent chaleureusement

Ihab Eddinepour sa réussite au Bac, Filière Sciences

expérimentales et lui souhaitent d'autres succèsà l'avenir Inchallah

Le parquet de Paris acité le polémiste EricZemmour à compa-

raître le 8 septembre devantle tribunal correctionnelpour "provocation à la dis-crimination" et "injures ra-ciales" après des propos surles migrants mineurs isolés,a-t-on appris vendrediauprès de son avocat. Le 29 septembre 2020,lors d'un débat télévisé surCnews consacré à la ques-tion des mineurs isolés,après un attentat devant lesex-locaux de Charlie Heb-do, Eric Zemmour avaitdéclaré: "ils n'ont rien à fai-re ici, ils sont voleurs, ilssont assassins, ils sont vio-leurs, c'est tout ce qu'ilssont, il faut les renvoyer etil ne faut même pas qu'ilsviennent". Deux jours plustard, le parquet de Parisavait ouvert une enquêteafin d'examiner si ces pro-pos pouvaient faire l'objetde poursuites. Une semaine auparavantEric Zemmour avait étécondamné à 10.000 eurosd'amende, pour "provoca-tion à la haine raciale" et"injures publiques à carac-tère raciste", pour une dia-

La Marine royale marocaine a porté secours

entre mardi et vendredi à368 migrants, dont trois en-fants et sept femmes, alorsqu'ils tentaient la traverséede la Méditerranée vers l'Es-pagne, selon l'agence depresse marocaine MAP. Les migrants secourus,majoritairement originairesd'Afrique subsaharienne, "setrouvaient en difficulté àbord de 22 embarcationspneumatiques, 30 kayaks"et cinq autres petites embar-cations, a indiqué vendredila MAP, qui ajoute que leur

France

Eric Zemmour jugé en septembrepour «injures raciales»

Plus de 300 migrants secourusen Méditerranée

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Pour la réussite à l’examen

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toutes nos félicitations

à notre fils Adel et bonne

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FÉLICITATIONSC’est une

immense joie

et bonheur que

vient d’offrir

à leurs familles

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BEM. Les familles MEHIAOUI

et OTMAN Raoua et

BENARBIA vous félicitent et

vos souhaitent d’autres succès.

Votre grand-mère Yasmina est

fière de vous.

PENSÉEMAMI RAOUTIA la mémoire decelui qui nous aquittés il y a déjà40 jours et a laisséun grand vide quepersonne ne peutcombler. Tu esparti trop vite, mais pour un mondemeilleur. Restes vivant dans noscœurs papa. La famille MAMIdemandons à tous ceux qui l’ontconnu et côtoyé d’avoir une pieusepensée pour lui et de prier pourqu’Allah Le Tout- Puissant puissel’accueillir dans Son Vaste Paradis etlui accorder Sa Sainte Miséricorde.

« A Dieu nous appartenons et à Luinous retournons. »

Allah Yarhmed papaTes enfants qui t’aiment Hind –

Ishak – Sanaa – Hanene

PENSÉEA la mémoirede notre cheret adorable pèreMonsieurBENSAIDAhmed MouradCela fait 6 ans(24-07-2015) quetu nous a quittés à plus jamais pour unmonde meilleur. Cher papa plus letemps passe plus tu nous manques.Un homme de cœur qui a su inculquerdes principes et des valeurs.Tu étais toujours là pour nous épauleret nous soutenir dans nos momentsles plus difficiles. Papas ton absence etamère pour toute la famille et tes amis.J’ai réalisé tes rêves papa(ma soutenance) que Dieu Le Tout-Puissant puisse t’accueillir dans SonVaste Paradis.

Ta fille BENSAID H et ta femme N.

PENSÉELe 25-07-2020En ce jour,notre chère fille«Nawal DJADJA»nous a quittés,en laissantderrière elle un videirremplable. Sa familledemande à tous qui l’ontconnue d’avoir une pieusepensée en sa mémoire.Puisse Dieu Le Tout-Puissantlui accorder Sa SainteMiséricorde et pardon etl’accueillir en Son VasteParadis. Reposes en paix.

La famille Djadja

tribe sur l'islam et l'immigra-tion lors d'un rassemble-ment politique à l'automne2019. S'affichant sereinface à cette nouvelleéchéance judiciaire, l'avo-cat du polémiste, OlivierPardo, a souligné que "M.Zemmour a été poursuivi12 fois et nous avons ga-gné 10 fois". Pour les déclarations surCnews, le Conseil supérieurde l'audiovisuel a d'ores etdéjà sanctionné la chaîned'information du groupeCanal+ d'une amende de200.000 euros, en marsdernier, pour "incitation à lahaine" et "à la violence". Le Groupe Canal+ avaitdans la foulée "déploré" unedécision contrevenant "auprincipe de liberté d'expres-sion" et annoncé vouloir"mettre en œuvre les voiesde recours possibles dansles plus brefs délais". Selon un rapport parle-mentaire récent, 2.000 à3.000 migrants mineurs iso-lés étaient recensés enFranc en septembre 2020par le ministère de la Justi-ce, dont 10% étaient desdélinquants. Il s'agit surtoutde vols de rue, dans les

transports en commun, par-fois avec violences, ou devols par effraction, en pre-mier lieu dans les pharma-cies - beaucoup d'entre euxétant toxicomanes. Selon lerapport, 75% sont originai-res du Maghreb. Depuis sonarrivée en octobre 2019 surCNews, en pleine polémi-que sur ses propos sur l'is-lam, les plaintes se sontmultipliées à l'encontre dela chaîne d'info et du polé-miste qui a dopé sesaudiences, son émissionquotidienne "Face à l'info"réunissant en moyenne700.000 téléspectateurs.Visé dans la presse par plu-sieurs accusations d'agres-sions sexuelles, l'écrivain etjournaliste a aussi été épin-glé pour l’"outrance" de sesdéclarations par le comitéd'éthique de Canal+. Eric Zemmour, à qui sontprêtées avec insistance desintentions présidentielles,n'a jamais fait part explici-tement d'un tel projet, maisl'association de finance-ment du parti "Les amisd'Eric Zemmour" a étéagréée le 1er juillet par laCommission nationale descomptes de campagne.

état santé était "dégradé" etqu'ils ont "reçu les premierssoins nécessaires". Situé à la pointe nord-ouest de l'Afrique, le royau-me est un pays de transitpour de nombreux mi-grants, originaires d'Afriquesubsaharienne mais aussides Marocains, qui rêventde rejoindre l'Europe via laMéditerranée ou l'Atlanti-que, où ils tentent de rejoin-dre l'archipel espagnol desIles Canaries. La semaine dernière, laMarine royale avait secou-ru 344 autres migrants au

large des côtes méditerra-néenne et atlantique encinq jours. Quelque 12.622 mi-grants sont arrivés en Es-pagne par voie maritimeau premier semestre 2021,soit près du double dunombre d'arrivées à lamême période l'an dernier(7.256), d'après le ministè-re espagnol de l'Intérieur. Au total, 2.087 migrantsont péri en tentant de se ren-dre en Espagne entre janvieret juin, selon une récenteétude de l'ONG Caminan-do Fronteras.

SOCIÉTÉ ANNONCES CLASSÉES

Page 22: P. 3 Le Quotidien

TÉLÉVISION22Le Quotidien d'Oran

Dimanche 25 juillet 2021

09.05 Automoto11.00 Les douzecoups de midi11.50 Météo11.55 Habitonsdemain12.00 Journal12.40 Reportagesdécouverte13.50 Grandsreportages15.10 Les docsdu week-end16.15 Septà huit life17.20 Sept à huit18.50 Petits platsen équilibre été18.55 Météo19.00 Journal19.45 Habitonsdemain

10.35 Jeuxolympiques deTokyo 2020 (8/10)12.00 Journal13h0012.20 13h15,le dimanche...12.50 Météo 213.00 Jeuxolympiquesde Tokyo 2020(10/10)15.05 Jeuxolympiquesde Tokyo 202016.40 JO Club17.35 N’oubliezpas les paroles18.50 Météo 219.00 Journal20h0019.53 Météo 2

09.55 Jeuxolympiques deTokyo 2020 (7/10)11.10 12/13Dimanche11.55 Jeuxolympiques deTokyo 2020 (9/10)13.15 Tandem16.15 8 chancesde tout gagner16.55 LeGrand Slam18.30 19/20 :Journal national19.05 Stade 219.50 Destination202419.55 Météo20.00 Météodes plages

09.50 Turbo11.30 Sport 611.40 Météo11.45 Le 12.4512.25 Scènesde ménages12.40 Rechercheappartementou maison14.45 Maisonà vendre16.45 66minutes : grandformat18.45 Le 19.4519.10 Sport 619.15 Météo19.30 Scènesde ménages

09.05 Kem’s

09.42 LesNouveaux Mutants11.12 Le Plus11.16 La boîteà questions11.21 Rencontresde cinéma11.38 Grolandle replait12.08 REPLAY12.30 Golf : TheEvian Championship16.01 Schitt’sCreek18.55 Sport

20.05 Capital

19.50 Football :Match amical

20.05 Marie-Francine

20.05 Hudson et Rex

20.05 Le BGG :le bon gros géant

Série policière - Canada - 2019

Saison 2 - Episode 8/19- Tuer n'est pas jouerAvec John Reardon, Kevin Hanchard,Diesel vom Burgimwald, Mayko NguyenSaison 2 Miles, un étudiant en archéologie,participe à un jeu de rôles grandeur nature surle thème des Vikings. Retrouvé mort après unereconstitution de bataille, il emporte avec luiun secret concernant une épée légendaire, laLodbrok. Hudson enquête pour découvrir quiparmi les suspects a voulu éliminer cet étudiantpassionné, convaincu d'avoir découvert unnouveau site viking…

08.25 Dragon Ball Z

10.00 TotalRénovation :Mère & Fille11.50 Totalrénovation :frères en affaires16.30 Cleaners lesexperts du ménage20.05 Arena Games22.00 Guardians

08.40 HDM :L’hebdo dela musique

09.40 GénérationTop 5011.45 Météo11.50 Malcolm17.00 Kaamelott20.00 Météo20.05 Le pacha21.25 Le viager

08.42 AmericanPickers, labrocante madein U.S.A.13.26 Lesgrandes bataillesde la 2e Guerremondiale14.25 Guerrièresde l’antiquité16.15 Histoiresde chats17.13 IncroyableJapon19.04 AmericanPickers, la brocantemade in U.S.A.19.55 Titanic ladernière preuve21.22 Les grandesbatailles de la 2eGuerre mondiale

arte08.55 Japon, auxracines du soleil10.25 Cuisinesdes terroirs10.55 GEOReportage11.40 La sagessedes baleines12.25 Meurtresà Sandhamn14.40 Le Japonsauvage16.10 Les plusbeaux parcsnationaux d’Asie16.55 D’aprèsune histoire vraie17.25 «Le sacrifice»- Dada Masilo18.45 Arte journal19.05 La magiedes grands musées20.00 Ray22.25 Dreamgirls

08.20 The Middle12.45 Un romand’amour14.35 Un dernierpas vers l’amour16.20 Tellementvrai20.05 Urgences

09.25 Echappéesbelles11.05 Une maison,un artiste11.35 L’Amériquevue du ciel12.35 Vivre loindu monde13.25 Sale tempspour la planète14.25 La facecachée de Rome15.20 Mollo surle cabillaud ?16.20 Des trains pascomme les autres17.20 Qui a tuéNéandertal ?18.55 Explorationsde l’extrême19.50 Les 100lieux qu’il faut voir21.35 Une maison,une artiste

Comédie - France - 2017Avec Valérie Lemercier, Patrick Timsit,Hélène Vincent, Denis PodalydèsMarie-Francine, biologiste, apprendqu'Emmanuel, son mari, est tombé amoureuxd'une femme plus jeune qu'elle. Elle le quitteet se met en quête d'un appartement. Maiselle perd son travail et se retrouve obligéede retourner s'installer chez ses parents.La cohabitation avec ce couple de bourgeoisaux habitudes très marquées n'est pas simple.D'autant qu'ils ne tardent pas à se mettreen tête de lui trouver du travail et mêmeun nouveau compagnon.

10.00 Jeuxolympiquesde Tokyo 2020(4/6)16.29 Shaunle mouton.Championsheeps16.30 Tomet Jerry Show17.44 Un jour,une question17.45 C’esttoujours passorcier18.15 Unesaison au zoo19.09 Consomag19.10 Cultureboxl’émission

20.10 Paul Gauguin -Vincent Van Gogh

Auteur : Nathalie Bourdon , Erwan LuceLes deux mois durant lesquels les deuxpeintres ont cohabité au pays d'Arlesfurent une période de création intense quia débouché sur une crise grave.21.05 Picasso, métamorphoses en bleu et rose21.55 Modules culture prime22.00 Renversant

- Sporting Club Portugal - Lyon22.01 Les évadés de Santiago

Film pour la jeunesse - Grande-Bretagne

- Etats-Unis - 2016Avec Ruby Barnhill, Rebecca Hall,Penelope Wilton, Gabrielle RoseDans un orphelinat londonien, Sophie neparvient pas à dormir. Une nuit, elle aperçoitun géant par sa fenêtre. Ce dernier l'enlèveet l'emmène à grandes enjambées dans sonpays. Là, Sophie, d'abord terrifiée, finit parcomprendre que contrairement à ses congénères,son ravisseur ne dévore pas les humains.

08.00 JT08.10 Les animauxde la 809.50 Les animauxde l’été10.30 Les animauxde la 812.40 Animauxà adopter20.05 Football :Match amical22.00 S.W.A.T.

Présenté par Julien CourbetChaque année, près de 20 milliards d'eurossont dépensés pour prendre l'apéritif. La star decet instant privilégié, c'est le saucisson, suivi deprès par l'olive. Par ailleurs, toutes les grandesmarques de bière ont désormais leur version nonalcoolisée. Il existe désormais toutes sortes despiritueux "degré zéro", comme le gin, le whisky oumême le rhum. De célèbres domaines de vinsse sont même lancés le défi de produire desvins de célèbres cépages sans alcool. Cafetierset restaurateurs sont eux aussi bien décidés àprofiter au maximum du filon de l'apéro.

19.50

GRAVITY

Film de science-fiction -

Grande-Bretagne - Etats-Unis - 2013Avec Sandra Bullock, George ClooneyUne navette américaine effectue une missiondans l'espace pour réparer le télescope Hub-ble. A son bord, se trouvent le docteur RyanStone, pour sa première sortie en apesanteur,et l'astronaute Matt Kowalski. Suite à l'explo-sion d'un satellite russe, un nuage de débrispercute l'engin. Terrifiée, Stone est éjectée dansle vide stellaire. Kowalski se propulse à sa res-cousse et parvient finalement à la rattraper.

19.50

LES 3 CRIMES DE WEST MEMPHIS

Thriller - Etats-Unis - 2013Avec Reese Witherspoon, Colin Firth,Alessandro Nivola, James HamrickEn 1993, à West Memphis, une petite ville ru-rale de l'Arkansas, le petit Stevie Hobbs part enbalade avec deux copains. Les trois garçonsdisparaissent mystérieusement. Après une bat-tue de plusieurs heures, leurs corps sont retrou-vés dans les bois alentours. Alors que les meur-tres semblent avoir été commis selon un rituelsatanique, trois adolescents, amateurs de hardrock, sont bientôt soupçonnés par la police. RonLax, un enquêteur qui a suivi l'affaire, est con-vaincu que la vérité est plus complexe.

19.50

PROJET X

Comédie - Etats-Unis - 2012Avec Thomas Mann, Oliver Cooper,Jonathan Daniel Brown, Dax FlamePour fêter ses 17 ans, Thomas Kub décide d’orga-niser avec ses deux meilleurs copains une gigantes-que fête d’anniversaire. Les trois gaillards ont beautraîner une réputation de bons à rien, ils n'enparviennent pas moins à organiser une récep-tion nocturne qui mobilise des centaines depersonnes, certaines invitées, d’autres non. Maisils perdent peu à peu le contrôle des événe-ments, au risque de détruire le quartier.

Page 23: P. 3 Le Quotidien

DNARG,TIURB

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° 8

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Jeux proposés par Chérifa Benghani

Verticalement:Horizontalement:

DÉTENTE 23Le Quotidien d'Oran

Dimanche 25 juillet 2021

CO

S N

° 8

11

0

SU

DO

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11

10

3 5 1

1 7 8

2 3 5 7

7 8 6

3 6 9 2

8 4 2 5 1

9 7 6 8 5

4 1 3 9

4

1. Forts effets de serre.2. Emballer.Partit en cloche.3. Contracté.Panse en partie.4. Mal de tête. Repris.5. Salle de soins.Passe du bon temps.6. Découverte.7. Pertes de substance.8. Possessif. Si on entrouve, c’est blâmable !9. Découronner.Passage à relire.10. Le passé est...le passé ! Bête aux bois.

A. Elles méritent un savon.B. Matière de cours.Botte haut. Grècque.C. Romains. Toutes bêtes.D. Beau fixe pour les adeptesdu grand (et petit) véhicule.Comptés au bout de trois !E. Bidule. Trotte.F. Va d’un pas pesant.G. Crier.Terme à terme anglais.H. Faire le beau.Etat d’Europe.I. En genre et en nombre.Elargir.J. Simple comme bonjour !Service auto.

A B C D E F G H I J

1

2

3

4

5

6

7

8

9

01

O A R

FO

UIL

LIS

81

10

10 E

RR

EU

RS

1 2 3 4 5 6 7 8 9 01 11 21 31

41 51 61 71 81 91 02 12 22 32 42 52 62

ABRI – ANGE – AMITIE – AUDIENCE – BAGNE– BONSOIR – BRIDE – BUSTE – CAROUBE –CISEAU – COTE – COURRIER – CREDIT –DOUAR – ELAN – ELEMENT – FORMATION –GALET – GENEROSITE – GROG – HONTE –IGLOO – IDEE – ILOT – IVRAIE – JOGGING –LAPIN – LECON – LIMON – LIQUIDE – LOISIR– LUBIE – LUCRE – LUTTER – PALOMBE –RAPPELER – RENDEMENT – RING – RIVE –STAGE – SUPER – VEILLE – WALKMAN.

Les 7 lettres restantes composent le tout de la charade suivante :- Mon 1er est une règle de dessinateur.- Mon 2e est une partie de la cheminée.Mon tout nous joue la comédie.

HOROSCOPE

Poissons 19-02 au 20-03

Bélier 21-03 au 20-04

Taureau 21-04 au 21-05

Gémeaux 22-05 au 21-06

Cancer 22-06 au 22-07

Lion 23-07 au 23-08

Vierge 24-08 au 23-09

Balance 24-09 au 23-10

Scorpion 24-10 au 22-11

Sagittaire 23-11 au 21-12

Capricorne 22-12 au 20-01

Verseau 21-01 au 18-02

En ce moment, vousvous sentez si bien à la

maison que vous oubliriez pres-que vos objectifs sociaux. Fai-tes un bilan lucide de ces qua-torze derniers jours...

Comment allier détenteet activité professionnel-

le, découverte et loisirs, telle estla question que vous vous posezpeut-être ? Une formation ou unstage en vue, sans doute...

Aujourd'hui, vous faitesdu yoyo entre les dé-

penses et les rentrées d'argentet cela peut vous miner le mo-ral. Lâchez prise et faites con-fiance en la Vie !

Cette pleine Lune vouspermet d'entamer un

dialogue qui peut être fruc-tueux et même de parvenir àun accord avec votre conjointou avec vos collaborateurs.

Cette Pleine Lune est as-sez fatigante pour vous,

tant pour les nerfs que pour laforme. Evitez la foule ou les re-pas trop arrosés et demain faitesune grasse matinée...

Cette pleine lune est fa-vorable à l'organisation

d'une fête, d'un banquet ou d'uneréunion d'amis autour d'une ta-ble ou de projets en communs.

Vous vous documentezdans le cadre de vos

études ou d'un éventuel voya-ge et cela vous permet d'élar-gir vos connaissances. Le mon-de vous appelle...

La Pleine Lune vousconcerne sur le plan des

finances. Positive si vous avezplanté des graines durant lesdeux dernières semaines, sinonc'est plutôt la Bérésina...

En ce moment, vousavez tendance à bouder

ou à planer. Pourtant, votreconjoint ou vos partenaires so-ciaux sont à vos côtés. Lâchezprise et... souriez !

La pleine lune affectantles deux secteurs santé de

votre thème, elle peut révéler unefaiblesse de l'organisme. Ménagezvotre corps et reposez-vous.

Voilà une pleine lunedes plus réjouissantes

qui donne une place de choixà l'être aimé, ou à vos enfantssi vous en avez. Si vous êtesartiste, succès assuré !

Voilà une Pleine Lunequi coïncide pour vous

avec une réalisation importan-te sur le plan socioprofession-nel. Et tout le monde autour devous en profite !

FLECHES N°8109

SUDOKU N°1109

CROISÉS N°8109

LES SOLUTIONS

FOUILLIS N° 8109FAMINE (Fat - Mine)

CODÉS N° 81091 2 3 4 5 6

7 8 9 10 11 12

13 14 15 16 17 18

19 20 21 22 23 24

N A G R E S

I C U H M O

L T P D

G O G U E N A R D S

R E U R G A R E

A G I R C O U A C

V L A P O N I S

I M I T A T I O N

S A G A C I T E R

S O U K E U S E

A I E R E V U S

N U L L E C R E T

T R I C G U E R E

8 1 3 2 5 4 6 7 9

4 2 7 1 6 9 5 8 3

5 6 9 3 7 8 1 2 4

3 4 6 7 9 2 8 1 5

1 9 5 4 8 6 7 3 2

2 7 8 5 3 1 4 9 6

9 3 4 6 1 7 2 5 8

6 8 1 9 2 5 3 4 7

7 5 2 8 4 3 9 6 1

C E R E A L E S

O P V U R R

M I D I S L U

P R E P A R E S

O N R A L E E

S E C R I V S

I F O U R M I

T E G R I L S

E N T R E E L O

U N E P L A T

R U S S I E G S

I I S E V E

4 5 61 01 2 51 2 11 4

7 1 8 4 5 7 2 11 4

21 3 2 31 5 6 11 6

1 6 3 41 9 8 7 4 3

61 8 7 4 9 2 4 6 4

6 4 2 4 8 3 4 7

3 51 2 5 6 4 5 7

8 21 4 5 3 2 5 4

7 2 6 6 4 4 5 4 5

4 7 6 3 4 5 81 3

9 4 4 2 3 4 5

4 51 5 4 9 2 8 7 4

7 4 6 6 4 6 8 61

6 41 71 2 01 01 4 6

81 1 41 6 2 8 5 4 5

C A B R I R T E T E R A H W N

A E M E L L I E V H T B A O N

R T R I U U C V O N R L C O O

O I E E T B O N E I K E C L M

U S L R T I T M D M L O O G I

B O E C E E E E A E U I J I L

E R P U R D C N N R S O L I G

E E P L N N E G R I G O Q R S

T N A E E B A I R G T U O T N

S E R I M B E I I N I G A I I

U G D O S R O N E D A G P D V

B U L U A S G M E N E A E E R

A A P U N N E L G A L E T R A

P E O O I L A E U A E S I C I

R D B R E N O I T A M R O F E

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Page 24: P. 3 Le Quotidien

Dimanche 25 juillet 2021 - 15 dhou el hidja 1442 - N°8110

NAÏVETÉ ET RÉALITÉ

DU MONDE

EDITORIALPar Abdou BENABBOU

Ce qui se trame aujourd’hui

autour de l’Algérie avec le lot

de reniements, de trahisons,

d’hypocrisies et de calculs

sourds malintentionnés devrait l’inciter à

s’éloigner de la grande naïveté dont elle

fait régulièrement preuve au nom d’une

noblesse d’âme qu’une majorité d’Etats du

monde ont jetée aux orties. Par définition

le monde n’est pas le paradis et l’espèce

humaine dans sa globalité a toujours eu

tendance de céder aux courbures que leur

indiquent leurs intérêts immédiats.

L’esprit de reconnaissance et celui de la

solidarité désintéressée ne sont

qu’utopie et la règle du donnant-donnant

est une réalité incontournable à laquelle

les Algériens se sont toujours éloignés.

L’intangibilité des principes n’a cours

que quand les dividendes sont assurés et

leurs matérialités confirmées.

Dans le froid sidérant des deux derniers

siècles l’Algérie a souvent sacrifié et offert

sa veste à son détriment à des

conglomérats qui se sont avérés crapuleux

car malheureusement il est prouvé que les

politiques étrangères de nombreux Etats

sont des poésies de roublardises rythmées.

Rien n’est cédé par philanthropie et les

générosités ne sont que des élans calculés.

L’Algérie n’est pas une puissance

affirmée. Si elle veut se frayer un

honorable chemin auquel elle tient, elle

ne doit compter que sur le sérieux de ses

actes en s’appuyant sur la réalité du

monde qui confirme toujours que

chacun, pour que sa galette soit bien

cuite, la rapproche du feu.

Il est bien sûr fâcheux de souligner

cette vérité. Mais rester braqué sur les

mirages qui projettent les solidarités à

sens unique est piétiner ses propres

intérêts. Pour éviter les conséquences

malheureuses des surprenants et

décevants retours de boomerangs,

l’Algérie ne doit compter que sur ses

enfants. Leur force est dans le sens de la

mesure et de la sagesse collective. Rien

ni personne ne viendra à leur secours si

d’aventure ils sombreraient dans les

grands aléas du monde d’aujourd’hui. La

solidarité bien ordonnée devra

commencer entre eux-mêmes.

Le QuotidienD'ORAN

Edition Nationale d'Information

L

ne attaque au drone a

été menée vendredi ma-

tin sur une base militaire abri-

tant des soldats américains

au Kurdistan irakien (nord),

sans faire de victimes, a-t-on

appris samedi auprès de la

coalition internationale en

Irak. "Un drone a touché une

base de la coalition au Kur-

distan, il n'y a pas eu de vic-

times ni de dégâts", a décla-

ré à l'AFP le porte-parole de

la coal i t ion menée par

e président de la République

tunisienne, Kaïs Saïed, a dé-

cidé de prolonger l'état d'urgence

de six mois supplémentaires dans

le pays. Le décret présidentiel re-

latif à cette décision est paru, ce

vendredi, sous le numéro 2021-

67 du 23 juillet courant, dans le

Journal officiel de la République

Tunisienne (JORT), a confirmé

l'agence de presse officielle tuni-

sienne (TAP).

Ainsi, l'Etat d'urgence est prolon-

gé sur tout le territoire tunisien de

six mois à compter du samedi 24

juillet jusqu'au 19 janvier 2022.

Le chapitre 2 de ce décret prési-

dentiel stipule que "les ministres

sont chargés, chacun dans sa ju-

ridiction, de l'exécution du présent

décret présidentiel qui est publié

au Journal officiel".

A noter que l'état d'urgence est

en vigueur en Tunisie depuis le 24

novembre 2015 sur l'ensemble du

territoire pays (24 provinces), en

réaction à l'attaque terroriste visant

un bus de la garde présidentielle au

cœur de la capitale, Tunis, faisant

16 blessés et 12 décès.

n total de 21 éléments du mou-

vement Ansarallah dit "Hou-

this" ont été tués dans des frappes

aériennes nocturnes lancées par les

avions de combat de la coalition

dirigée par l'Arabie saoudite dans

la province yéménite d'Al-Bayda

(centre), ont indiqué samedi des

médecins. "Les frappes aériennes

ont visé plusieurs positions grou-

pe dans le district de Nati, tuant

21 et en blessant 13 autres (...).

Ils ont été amenés dans la mati-

née à l'hôpital de la province", ont

déclaré les médecins.

La majeure partie de la provin-

ce, à 268 km au sud-est de la ca-

pitale Sanaa, est sous le contrôle

des Houthis depuis 2014.

L'armée yéménite, soutenue par

la coalition dirigée par l'Arabie

saoudite, a progressé cette année

vers plusieurs nouvelles zones

stratégiques dans le nord et le sud

de la province.

armée américaine a mené

vendredi une frappe aérien-

ne en Somalie contre des djiha-

distes shebab affiliés à Al-Qaïda,

la deuxième en quatre jours après

une interruption de six mois, a-t-

on appris auprès du Pentagone.

Le commandement militaire

pour l'Afrique (Africom) "a mené

aujourd'hui une frappe aérienne

dans les environs de Qeycad",

dans la province de Galmudug, à

500 km au nord-est de Mogadis-

cio, a indiqué à l'AFP une porte-

parole du Pentagone, Cindi King.

Il n'y avait aucun militaire améri-

cain au sol, aux côtés de l'armée

somalienne, a souligné la porte-

parole, précisant qu'il s'agissait

d'une frappe de drone. "Pour des

raisons de sécurité opérationnel-

le, nous ne sommes pas en mesu-

re de fournir d'autres informations

à ce stade", a-t-elle ajouté.

Il s'agissait de la deuxième frap-

pe aérienne menée par l'armée

américaine en Somalie sous la

présidence de Joe Biden: mardi

l'Africom avait frappé des islamis-

tes shebab aux environs de Galk-

ayo, à 700 km au nord-est de

Mogadiscio. Dès son arrivée à la

Maison Blanche, M. Biden avait

limité l'usage de drones contre des

groupes terroristes hors des théâ-

tres de guerre où les Etats-Unis

sont officiellement engagés.

Tunisie :l'état d'urgence

prolongéde six mois

Nouveau raidaméricainen Somalie

L’

Yémen :21 Houthistués dans

des frappesaériennes

n adolescent palestinien

blessé vendredi dans des

heurts avec des soldats de

l'occupation israélienne en

Cisjordanie occupée est dé-

cédé des suites de ses bles-

sures à l'hôpital, a indiqué

samedi le ministère de la San-

té palestinien.

Il s'agit de Mohammed

Mounir Al Tamimi, âgé de 17

ans, qui a succombé à ses

blessures par balles à l'hôpi-

tal, précise le ministère dans

un communiqué.

Des heurts ont opposé ven-

dredi des Palestiniens manifes-

tant contre la colonisation is-

raélienne et des soldats israé-

liens en Cisjordanie occupée,

faisant 320 blessés palesti-

niens, la majorité par des gaz

lacrymogènes, ont indiqué les

services de secours du Crois-

sant-Rouge palestinien. Ces

derniers ont aussi fait état de

21 personnes touchées par des

balles réelles et 68 par des bal-

les en caoutchouc.

Des centaines de Palestiniens

s'étaient rassemblés dans

l'après-midi dans la localité de

Beita, point chaud ces derniers

mois, pour protester contre la

colonie sioniste d'Eviatar, si-

tuée à proximité.

Un Palestinien tué et 320 blessés par des tirs israéliens

Irak : attaque au dronecontre une base abritant

des Américains

Washington, le colonel Way-

ne Marotto. Selon la presse

locale kurde, l'attaque a visé

la base de Al-Harir, à 70 km

au nord-est d'Erbil, la capi-

tale de la région autonome

du Kurdistan.

Cette attaque a été menée

alors que le Premier ministre

irakien Moustafa al-Kazimi

est attendu lundi à Washing-

ton pour discuter avec le pré-

sident Joe Biden de la pré-

sence militaire américaine en

Irak, pays pris en tenailles

entre ses alliés américain et

iranien, des ennemis jurés.

Les Etats-Unis ont encore

quelque 2.500 militaires dé-

ployés en Irak, sur les 3.500

personnes de la coalition in-

ternationale. Leur départ

est exigé par les puissantes

factions pro-Iran, à qui des

dizaines d'attaques contre

des intérêts américains en

Irak ont été attribuées ces

derniers mois.

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