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Le Sorbonnard Déchaîné n°8 (oct/nov 2006)

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Page 1: Le Sorbonnard Déchaîné n°8 (oct/nov 2006)

Le bulletin sans concession de l’AGEPS-UNEF, première organisation étudiante de l’Université Paris IV, octobre/novembre 2006, numéro 8

01 40 46 32 27 http://ageps-unef.blogspot.com

[email protected]

Éditorial . L’AGEPS UNEF vous souhaite une bonne rentrée à Paris IV - Sorbonne. Parce qu’en plus d’être un lieu d’étude, l’université doit être aussi un lieu de vie et parce que chaque étudiant doit pouvoir suivre ses études le plus sereine-ment possible, l’AGEPS-UNEF est présente toute l’année et propose d’aider chacun à résoudre les problèmes qu’il peut rencontrer au fil de son cursus, de ses inscrip-tions, ou encore lors de ses examens. Cette année l’AGEPS-UNEF s’implique à 100 % dans la vie étudiante à travers plusieurs initiatives. Avec l’organisation de réunions de prérentrée pour chaque filière au mois de septembre, nous voulons permettre à chaque nouvel étudiant d’être complètement prêt pour aborder cette rentrée 2006. Avec une Bourse aux livres organisée en Sorbonne à la fin du mois d’octobre nous nous enga-geons à aider les étudiants à travers des actions culturelles et de solidarité. Avec la mise en place de perma-nence d’élus et de militants dans nos bureaux de la Sorbonne, de Clignancourt, Michelet et Males-herbes nous voulons que chacun sache qu’il peut compter sur nous tout au long de l’année. Avec la refonte du Sorbonnard Déchaîné, nous vous offrons un journal d’information mensuel complet et gratuit avec davantage d’articles d’actualité culturelle et la création d’une rubrique ouverte aux lecteurs car nous pensons qu’un journal est avant tout un outil d’information et d’échange. Vous pourrez retrouver à partir du mois prochain dans chaque numéro la présentation d’une association de Paris IV présentée par un de ses animateurs, parce que nous voulons donner davan-tage la parole au monde associatif universitaire. Enfin, l’AGEPS-UNEF vous tient informés en permanence de l’actualité de Paris IV à travers son blog, ses publications, ses rendez-vous chaque semaine auxquels chacun est le bienvenu. Alors, pour ne rien rater et bien débuter l’année, un seul mot d’ordre : tenez-vous informés !

Johann LUCAS Président de l’AGEPS-UNEF

ABU DHABI: LA SORBONNE CONSTRUIT DES CHÂTEAUX EN ORIENT. CÔTÉ MOYENS UNIVERSITAIRES, ESPÉRONS PLUS QU’UNE CABANE AU CANADA POUR PARIS IV !

Une rentree toujours differente mais

notre combat reste le meme: les droits des etudiants

« et toi comment tu fais pour payer tes etudes? »

Un étudiant sur deux obligé de se salarier pour financer ses études. 100 000 étudiants vivants en dessous du seuil de pauvreté. En cette rentrée, personne n'oserait contester les différentes études qui montrent que la situation sociale des étudiants n'a de cesse de se détériorer. Au printemps dernier, des centaines de milliers d'étudiants ont battu le pavé pour s'opposer au CPE et ont signifié par ce biais leur refus d'une société qui les précarise. Le gouvernement avait alors promis de prendre les choses en main, notamment en prolongeant les bourses d'un an après la fin des études. Mais à ce sujet la mémoire du gouvernement semble s'être réduite à peau de chagrin comme, d'ailleurs, la plupart des mesures mises en place en cette rentrée. Le rapport Wauquiez (rapport d'un groupe de travail à l'Assemblée Nationale), publié au mois de juillet dernier, préconisait la mise en place d'une allocation de rentrée et rappelait les difficultés rencontrées par les boursiers ainsi que par les

étudiants issus des classes moyennes et donc exclus du système d'aides sociales. Au final, cette allocation, baptisée Aline, a été réduite à une allocation de première installation hors du domicile familial et ne concerne que les étudiants boursiers. Sur 2,2 millions d'étudiants dont 500 000 boursiers, 80 000 étudiants seulement seraient concernés soit à peine 3,5% des étudiants. Quant au montant de cette allocation (300 euros), elle ne suffira à couvrir ni les frais d'un démé-nagement ni les frais de rentrée d'un étudiant quel qu'il soit : et, ce surtout quand cette allocation a vocation à tomber... en novembre. L'UNEF, après avoir publié en septembre une enquête sur le pouvoir d'achat des étudiants, a lancé une campagne visant à la mise en place d'un plan social d'urgence pour les étudiants. Parmi ces mesures d'urgence, on trouve la revalorisation des bourses, l'ouverture du système d'aides sociales aux étudiants étrangers, la suppression des frais d'inscriptions illégaux mis en place par de nombreuses universités et la poursuite du plan de construction de logements étudiants obtenu en 2005.

Amandine DUPRAZ

Creons ensemble l’Universite bananiere du 21e siecle ! On ne peut, en cette rentrée 2006 que se réjouir de l’ouverture du campus de Paris IV à Abu dhabi (voir nos anciens numéros sur http://sorbonnarddechaine.blogspot.com). A l’AGEPS-UNEF, nous ne pouvons que soutenir une telle entreprise humaniste dans un pays où le syndicalisme est interdit par la loi et où 80 % de la population est origi-naire du sous continent indien et trime dans les chantier d’une ville champignon dans des conditions à la pointe des droits de l’homme. L’AGEPS-UNEF, se félicite aussi de la « longue tradition de tolérance » des émi-rats comme le souligne le site internet de Paris IV. Certes, la peine de mort y est toujours d’actualité, tout comme les châti-

Le retour a l’emploi s’amorce-t-il ? Selon le journal national Le Monde, du jeudi 31 août 2006, le Contrat Nouvelle Embauche (CNE) aurait contribué à la création de plus de 50 000 emplois en France dans les entreprises de moins de 20 salariés. Le gouvernement s’en félicite, d’autant plus que le taux de chômage est passé sous la barre des 9% pendant le mois de juillet, selon Ouest France. Tout cela semble être une relance, mais il faut y mettre quelques bémols. Concernant la création d’emplois par le CNE, il faut noter que ces 50 000 emplois créés, qui, selon le gouvernement dans le Monde, n’auraient jamais vu le jour sans ce contrat, ces nouveaux emplois sont le résultat des 583 000 CNE signés depuis sa création, soit moins de 10%. On est quand même loin du compte. La baisse du chômage, selon Ouest France, toujours du jeudi 31 août 2006, peut réjouir le gouvernement, mais il ne faut pas oublier que le mois de juillet est une période durant laquelle les jeunes et les chô-meurs trouvent aisément un emploi saisonnier, no-tamment dans la restauration. Il s’agit donc, si l’on se limite à cela d’une baisse provisoire, saisonnière, et il faudra alors attendre les chiffres du mois de septem-bre pour confirmer ce retour à l’emploi.

Simon VACHERON

La phrase du mois Nous la devons comme souvent à l’inénarrable Jean-Robert Pitte, président de l’université Paris IV, dans Le Figaro, le 3 octobre 2006, « Nous héritons souvent des élèves les plus moyens. Un sur deux ne sait pas pourquoi il est là ». Nous ne reviendrons pas sur l’absence de chiffres sérieux pour juger des résultats au bac des étudiants de Paris IV, dont nous sommes. Mais une question se pose: et vous, Monsieur le Président, savez-vous pourquoi vous êtes là? Normalement, pour diriger une université qui parvient à remplir ses missions dans de bonnes conditions, mais peut-être l’avez-vous oublié.

ments judiciaires et les peines de flagella-tions, enfin l’homosexualité n’est pas mal lotie non plus puisqu’elle est passible de la peine de mort. Bien sur nous nous réjouissons que Paris IV aille porter dans les lointaines contrées barbares sa vision de l’humanisme. Seul couac peut-être, les études ouvertes à tous coûtent la modique somme de 6315 euros par semestre (soit cinquante fois plus qu’en France). Pas sûr que notre université puisse convertir les émirats à l’humanisme dont elle se dit porteuse, espérons seulement que les pratiques et les mœurs appliquées là bas, ne le soient pas ici.

Johann LUCAS

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NNE BONNE NOUVELLE!

Paris IV va engager du personnel supplémentaire pour les inscriptions!

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Première organisation étudiante de Paris IV, l’AGEPS-UNEF dispose de nombreux élus dans les différents conseils d’UFR et de 10 élus dans les conseils centraux de Paris IV. En tant qu’étudiants, nous travaillons chaque jour à ce que notre voix à tous soit prise en compte dans la gestion de la fac. Rejoignez-nous! Nos locaux: SORBONNE: salle E660bis, cour Cujas, à côté du service des bourses MALESHERBES: salle 113, premier étage CLIGNANCOURT: salle 305, RDC, à gauche en sortant des amphis

retour sur

un abus du progres Avec les problèmes graves rencontrés par certains étudiants en option C2I, nous aurions

pu faire un article somme toute traditionnel. Fustiger cette option qui se réclame du progrès, appeler à la rébellion passive, invoquer l’histoire sociale du pays…Cela aurait été d’une facilité déconcertante. Ce n’est pas l’ambition de l’AGEPS-UNEF. Et nous ne voyons pas le syndicalisme étudiant comme un simple poncif révolutionnaire. Loin de nous l’idée d’être mous à l’égard de la défense des étudiants. Mais ce « dossier C2I » recouvre plusieurs sujets terriblement d’actualité. Et il convient de les mettre en relief afin de mieux apprécier les défis du syndicalisme étudiant de demain. Le Certificat Informatique et Internet (C2I), géné-ralisé le 9 Décembre 2005, doit apporter des compétences dans la maîtrise des outils informati-ques et des réseaux. A partir de là, on ne peut que se réjouir de cette volonté de faire acquérir aux étudiants des connaissances de base dans le domaine des nouvelles communications, et que ces dernières soient reconnues par une validation d’acquis. A première vue, c’est un beau projet. En réalité c’est autre chose. Le C2I, en examen théorique, propose un partiel pour deux semes-tres. Or la fabuleuse réforme LMD exige deux partiels pour deux semestres. Il y a hiatus entre les deux « bébés » de la modernité universitaire. Le responsable de l’option C2I à Paris IV, voyant se profiler les problèmes, profite d’une réunion des directeurs d’UFR fin 2005 pour appeler à la vigi-lance. Il propose aux UFR soit de « geler » les notes du C2I pour le premier semestre, soit de demander aux étudiants de prendre une autre option pour un seul semestre pour avoir deux notes au final.

Malheureusement cela est laissé à l’appréciation de chaque UFR. Résultat en fin d’année, dans certains UFR aucun problème; par contre d’au-tres font une misère noire à certains étudiants : zéro inscrit d’office, blocage des notes. Aujourd-’hui encore le problème n’est pas réglé. Les étudiants lésés n’ont pas eu justice malgré nos interventions. Nous continuerons à défendre leurs droits jusqu’au bout. De cette « affaire C2I », plusieurs constats peuvent être faits. Premièrement les nouvelles matières ne sont pas en accord avec les nouvel-les lois sur les cursus, ce qui révèle une incohé-rence totale dans l’Enseignement. Deuxième-ment, face à l’informatisation administrative (le système APOGE pour les notes) et l’autonomisa-tion des UFR, le travail syndical est beaucoup plus dur, semé d’embûches. Et la lenteur que cela engendre fait croire à l’inefficacité. Troisiè-mement, cette affaire a été découverte par hasard et tardivement, c’est dire que les étu-diants qui ont subi ce genre d’injustice l’ont acceptée sans mot dire, ou ont cherché à se débrouiller tout seul, sans résultat. Ces trois constats montrent que le syndicalisme étudiant doit relever le défi de mener des luttes de longue haleine et très techniques. Mais aussi reconquérir l’estime des étudiants. Car ceux-ci, évolution des Temps, ne font plus appel à nous assez souvent et se laissent imposer le diktat du progrès et de ses dysfonctionnements. Constat sombre, sans morale édifiante, mais avec un défi immense et passionnant à relever.

Thibaud GOUIN

Quand l'UNEF defend la democratie etudiante Et

obtient Gain de cause

a Paris

f Zone d’info Du côté de l’ageps-unef

Bourse aux livres, le mardi 17 octobre environ 300 ouvrages ont été exposés dans les sites de Cli-gnancourt, Malesherbes et la Sor-bonne. Nous espérons un pareil engouement l’année prochaine. Semaine de solidarité interna-tionale, l’AGEPS-UNEF s’associe à ces manifestations et vous invite à de nombreux débats, tenez vous informés.

Demandes d’attestation de diplôme

Les diplômes intermédiaires de Deug et Maîtrise 2006 ne seront délivrés qu’à la fin de la session de septembre. Contact : Service des attestations et des diplômes [email protected] Se rendre sur le site internet pour télé-charger le formulaire à remplir, à re-tourner avec les pièces justificatives.

impossible donc pour les étudiants de savoir où se rendre voter. Le refus de Ministère de reporter ces élections, nous a amenés à les boycotter afin de protester contre cette vision de la démocratie qui n'est pas la nôtre. Alors que de nombreux incidents ont faussés les résultats (problèmes de feuilles d'émargement, vols d'urnes, etc.) et que le très faible taux de partici-pation a confirmé notre analyse, le gouvernement n'a rien voulu entendre. Dans de nombreuses académies, l'UNEF a donc décidé de porter l'affaire devant les tribunaux. Ainsi à Paris, nous avons pu obtenir gain de cause à travers l'annulation totale des résultats de ce scrutin. Il reste maintenant à obtenir la mise en place de nouvelles élections au cours desquelles nous pourrons afficher notre refus de la précarité étudiante sur la base de proposi-tions concrètes comme nous l'avons toujours fait.

Amandine DUPRAZ

Ce travail est important, mais il n’est jamais facile. Et cette année, notre travail, comme d’ailleurs le travail de l’administration, fut gravement pertubé par les agents d’une mutuelle bassement mercantile: la SMEREP. Pourquoi cette mutuelle a-t-elle décidé de payer des gens pour nous « surveiller » en permanence? Nous l’ignorons. Mais le discours qu’ils firent aux étudiants, discréditant notre travail et celui des tuteurs de notre université, est scandaleux. Assuré-ment, après de tels agissements, la logique voudrait que, dés l’année prochaine, la direction de notre université interdise à cette mutuelle d’être présente pendant nos inscrip-tions. Mais cela n’arrivera probablement pas. Nous avons en effet appris que le président de notre université, Jean-Robert Pitte, président de Paris IV, avait sollicité la SMEREP pour qu’elle nous surveille afin d’avoir, peut-être, une excuse pour nous empêcher d’accéder à notre université. Une conséquence de nos déclarations sur la manière désastreuse dont il dirige Paris IV sans doute. Mais ne vous inquiétez pas. Il faut beaucoup plus que cela pour nous intimider. Pour défendre les droits des étudiants, encore et toujours, nous serons là.

Xavier HENRY

Après avoir saisi le tribunal, l'UNEF vient d'obtenir l'annu-lation des élections étudiantes au CROUS de Paris qui ont eu lieu au printemps dernier en plein mouvement contre le Contrat Première Embauche. Peu avant les élections au Crous (le Crous statue sur des questions qui touchent directement les étudiants : logements étudiants, prix du ticket de Resto U, etc.), l'UNEF avait appelé au report de ce scrutin car de nombreux sites et universités étaient bloquées ou fermées administrativement ;

En juillet, comme tous les ans, nous étions là. Pourquoi? Parce qu’en juillet, une grande majorité des jeunes bacheliers désirant s’inscrire à Paris IV font leur premiers pas à la Sorbonne. Comme souvent, nous étions la seule organisation étudiante présente. Personne de DIES, de la FSE ou de l’UNI. Un peu comme pour le Conseil des Études et de la Vie Universitaire où ils sont élus. Mais c’est sûr qu’il leur était difficile de sacrifier leurs vacances pour aider les nouveaux étudiants. Grâce à un roulement, nous avons pu être présents tous les jours d’inscriptions, les autres travaillant cet été pour payer leurs études. Nous étions là, comme tous les ans, parce que nous savons que c’est important. Important de faire connaî-tre aux nouveaux étudiants la seule organisation étudiante qui saura défendre leurs droits durant toute leur scolarité. Important d’être là pour aider les nouveaux étudiants qui ont un problème d’inscription. Important de montrer aux nouveaux étudiants des visages amicaux, quand l’anxiété se fait quand on vient tout juste de réaliser qu’on quitte le lycée.

INSCRIPTIONS DE JUILLET

COMPTE-RENDU

Rentrée 2006 : un seul syndi-cat, l’AGEPS-UNEF, présent sur paris IV. Mais que font DIES et la FSE ? Un peu de repos avant l’avidité électorale des conseils centraux de 2007 ne leur fait peut-être pas de mal.

Le Figaro du 3/10/2006 : notre Président, J .R. Pitte s’exprime encore sur la créa-tion d’une Université d’élite. Avec comme ob j ec t i f « d’instaurer la sélection à l’entrée de l’Université ». Un telle déclaration ne manque pas de sel lorsqu’on la décor-tique un brin: Jean-Robert Pitte est contre la législation actuelle! Mais n’avait-il pas dit au président de l’université de Nantes, opposé au CPE, qu’il était indigne de s’opposer à une loi quand on est président d’université? Cette belle déclaration ne vaut peut-être que pour les lois qui plaisent à Jean-Robert Pitte. Le pire, c’est que l’hypocrisie de ce double discours ne nous surprend même pas

Le Canard Enchaîné du 11/10/2006 : « l’université n’est même plus un vrai lieu de brassage social : au niveau de la licence ; les fils d’ou-vriers ne représentent qu’un dixième des effectifs ». Aller, avec un peu de courage et une bonne sélection on arrive-ra bien à zéro % des effectifs.

Avec l’application de la Loi sur l’Égalité des chances, la fac ne peut plus accepter des stages de complaisance, via le DU (Dip lôme d ’Univers i té), moyennant 517 euros. La première question est com-ment Paris IV va-t-elle se financer sans ces expédients? Et la seconde, comment Paris va-t-elle gérer tous ces étu-diants qui considèrent qu’ils ont été escroqués?

Lors du dernier Conseil des Études et de la Vie Universi-taire (CEVU, le conseil qui gère entre autres, les ques-tions relatives à la pédagogie et la vie de l’étudiant) de notre université, notre prési-dent a vanté les mérités des propositions du ministre Goulard pendant quarante minutes, enfourchant à nou-veau son vieux cheval de bataille: la sélection. Pendant ce temps, on ne se préoccu-pait pas de l’ordre du jour, où figurait, entre autres, le contrôle des connaissances. Mais une telle question, fort peu médiatique, ne semble pas intéresser Jean-Robert Pitte.

Mardi 17 octobre, l’UNEF et différentes associations ont organisé, y compris sur Paris IV, une campagne de votation citoyenne concernant le vote des étrangers aux élections locales. Une magnifique réussite, dont le résultat à été de 90.4% en faveur du vote des étrangers. En espérant que cette belle leçon donnée par les étudiants fera bouger les avis sur cette question.

i Au fond Du couloir