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LeCloset Mag #3

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Le 3ème numéro de LeCloset Mag

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Ont contribué à ce numéro Jerome 008, K-reine, Andja, Catherine North, Marie Dulce Brice, Coco the Monkey, Sergine Yoffou, Jaja, Loulou, Feex, Lexia, Kimmy, Jenny, Muhammad Ali, Bunk Moreland, Rami Nhlapo, Simon

Chambert, LL. Cool. J, Mr Myagi, Dr Naismith, Jumping Jack Flash, Master Roshi, Johnny Kilroy, Waterbed Hev,

Eddy de Philly, Earl the Pearl, Jam Master Jay, Heavy D, Been there-Done that, Géant Vert, Cassius Clay,

Sasquatch, John Starks, Rev Run

LeClosetMag est édité par Dans la spirale

73 rue du général de Gaulle95 880 Enghien les Bains

Contact: [email protected]

Couverture réalisée par Jerome 008

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Flaek footwear, derrière ce nom lympathique se cache une nouvelle marque allemande de sneakers qui se garde des rééditions vintages, des couleurs flashy et des logos démesurés.Une marque d'à peine quelques mois fondée par 2 amis de fac. Avec un unique modèle. La “Kaalen Hi” est entièrement fabriquée à la main en Allemagne dans un design épuré et des peaux de grande qualité. Pour les couleurs, vous avez le choix entre le noir et le gris, en 15 tailles et 4 largeurs. Il est même possible de commander une taille différente pour chaque pied. Vous avez dit chaussures sur mesure ?

texte: Bunk "So fresh So clean" Moreland

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Avis aux sneakerheads, vous envisagez une carrière de papa ou maman ? Vous vous sentez investi de la mission de former la prochaine génération ? Des petits malins ont créé à un site qui vous reconcieliera avec votre jeunesse et c’est une idée française pour une fois.

Les enfants veulent ressembler à leurs parents et les parents veulent des clones qui portent les memes marques qu’eux. Difficiles d’accès jusqu’à present, le site My-minimi met fin à ce casse-tête, en proposant des produits transpirants la culture street. Toutes les colletions kids les marques préférées des parents. Au programme un peu de textile mais surtout beaucoup de sneakers toutes marques confondues dont seule Jordan Brand manque à l’appel… pour l’instant.

www.my-minimi.com met les petits pieds dans les grands.

texte: Jaja

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10jadan.canalblog.com - Merci à David

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C’est la marque dont on ne se lassera jamais de vous parler. Nos amis de K1X n’ont de cesse de se réinventer encore et toujours. Ils ont le chic pour être toujours un poil en avance et pile dans la tendance à chaque fois.

Après le pack Sierra Léone qui a hypisé le “boubou” avant même les Catwalk, la collection “Baloncesto” pour les Wrestler urbains, les allemands remettent ça avec deux packs premium, moderne et bien pensés.La suite logique de “Baloncesto”, le “Mask Pack” qui détourne une balle de basket en masque de lutteur mexicain, ou le contraire, ce logo devient mythique apposé sur un crew neck de très bonne facture et illustre aussi la base line de la marque "Play hard-don’t embarrass our products". L’humour corrisif toujours et le game n’est jamais loin !À mon humble avis un mec n’est jamais aussi sexy qu’en crew neck gris alors je ne boude pas mon plaisir quand K1X remet le couvert et propose une autre version de cette belle pièce le “shoot & score pack”. Cette fois, le logo propose une version onirique du shoot et du score en basket-ball. Dans ces deux packs les paires proposées sont les DCAC sortent de All Star sous stéroïdes avec des couleurs, brique, gris et la fameuse étiquette bleue mais aussi des matières chic et premium.La classe !

texte: Zab

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Notre cover girl présente tous les stigmates des collectionneuses. Passionnée de journalisme, Rami Nhlapo, 32 ans, est une membre active de la communauté de collectionneuses Female Sneaker friend où elle représente tout un continent. Sud africaine et fière de l'être, elle nous parle depuis la face cachée du globe.

Quand es-tu devenue accroc?Dans les années 80’s et 90’s et mes années collèges, je suis une inconditionnelle du mouvement hip-hop (le vrai hip-hop).

Te souviens-tu de tes premières sneakers?Ce qui est sûr c'est que je ne me souviens pas d'un moment où je n'ai pas aimé les sneakers. J’avais une paire de LA Gear noire et blanche montante que je mettais tout le temps, même avec des robes. À l’époque les LA avaient la côte mais je choisissais une couleur différente du rose bonbon pour sortir du lot.

À quoi ressemble le mouvement en Afrique du sud pour un femme?Il y a 4 ans de cela , les mecs formaient le noyau dur avec des poches de filles à travers le pays. La nouvelle génération ne s'encombre pas de la soi disant image de jeune fille bien. Nous conversons en langage de mecs au milieu des mâles.

Tu trouves facilement des sneakers?À l’époque le Cap était la Mecque des sneakers pour nous. Sinon, il fallait aller sur Internet ou dépêcher des amis en partance pour l'étranger.Aujourd'hui il y a plus de choix, un peu partout dans le pays mais pas d'eldorado du collectionneur. Cela reste très grand public à part 2 cavernes d'Ali baba au Cap.

Tu possèdes combien de paires? Pas énormément, 80 en tout. C'est une manie qui revient très chère dans cette partie du monde, surtout quand on est a la recherche de perles rares. Mais je chérie chacune d'entre elle, même les veilles et

usées, dont certaines sont mes préférées, elle racontent toutes une histoire différente, un souvenir …

Texte: PanzulaPhoto: Simon Chambert

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Où est ce que tu les cases?Chez moi dans mon appartement, la plupart dans leur boîte originale…

Quelles sont tes préférées?Je suis une dingue des Puma Clyde (Suede), les - Tommy Smith 1968 Mexico City Olympics sang et or avec le poing serré, je suis toujours a la recherche des Yo! (Forever Fresh). J'adore le style basketball old school des b-boys and b-girls dans les annees 80’s.

L'année dernière nous nous sommes penchés sur la relation qui unit l'Afrique du sud et les all star, te sens tu concernée? J'adore les Chucks, j'ai grandi au milieu d'elles mais elles étaient associées à un autre mouvement que celui auquel j'adhère, les Panzulas. Les Chucks déchirent, mais je suis plutôt One Star …

Il t'arrive de mettre autre chose?Je déteste les talons! C'est de la cruauté envers la gent féminine. Je les ai esquivé pendant 31 ans mais je viens de rejoindre un "big company" avec un dress code donc je ruse mais je me rattrape tous les vendredi où je mets un point d'honneur à porter une de mes paires favorite. Dans le privé je suis une sneaker girl à 100% mais je ne suis pas une aigrie, j'ai de l'amour pour les filles à talons, à chacun son problème après tout.

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texte: Mr Miyagi - Illustration: Andja

Il y a 2 catégories de sneakers, celles qui ne sortent jamais de leur boîte et celles qui traînent dans la boue. Voici 4 conseils qui réconcilieront les 2 écoles.

Règle numéro 1: Il n'y a pas de remède miracle au denim qui déteint sur les baskets. Mettez de l'adhésif sur le revers ou achetez des jeans Adidas. Règle numéro 2: Après nettoyage, bourrez vos chaussures de papier-journal pour conserver la forme et aspirer l'humiditéRègle numéro 3: On n'a rien sans rien alors pensez à l'huile de coude!Règle numéro 4: NO cirage!

La machine à laver n’est pas forcément votre meilleure amie. Si les craquelures sur le cuir, l'effet passé sur le nubuck, l'odeur d'humidité, les bulles d'air éclatées et les semelles déformées ne vous découragent pas, pensez surtout à laver à froid avec un paquet de chiffons blancs !

Les instruments de base: Brosse, chiffons propres et brosse à dents.Graisse “Bama sport”: Comme votre peau, l’épiderme de vos pompes a besoin d'être nourri en profondeur. La graisse nettoie, imperméabilise et protège du soleil vos meilleurs cuirs.“Jason Markk premium” sneaker solution: Découvrez ce petit shampoing bio qui nettoiera en profondeur tous les types de matériaux en laissant une odeur agréable.“TANA”nettoyeur sport: Une mousse nettoyante instantanée très concentrée. Simple et efficace. On l'applique, on essuie. Évitez sur le nubuck!

Gomme pour daim et nubuck TANA: Pratique pour enlever les marques sur le daim. La gomme est très abrasive, testez d'abord sur des parties non visibles.

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texte: Dr Naismith

Cet hiver, Converse met les petits pieds dans les grands avec le “vintage pack”.

La marque centenaire s'amuse à réinterpréter son ADN à travers des classiques de son histoire. Les 3 modèles du “vintage pack” sont une ode à Jackie Moon.

Converse frappe fort avec la “Star Player Sock”. Tige haute avec un col épais en tricot à deux tons qui rappelle les teddys des College Américains.

Le deuxième modèle est la “Nylon Trainer 75”. Une pièce en cuir de premium aux couleurs intenses et une semelle d'usure en gomme. Le look est chic et cool à la fois. Le fleuron du pack est la “ Star Player EV ”qui a marqué le passage des sneakers du sport vers le lifestyle. Fille déclarée de Chuck Taylor , la “Star” est inspirée du basket-ball des années 70. Le grand Dr J l'arborait en dehors des parquets, moins chère que la “Pro Leather” elle était de ce fait plus populaire. Cet hiver elle tiendra vos pieds au chaud dans son enveloppe en daim et sa doublure en peau de mouton et en laine isolante, tige haute ou basse, à vous de choisir.

Étoile et chevron, couleurs pétantes et matières riches, Cons sort la Delorean pour une virée retour vers le futur !

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Ne cessant jamais d'affirmer la présence des femmes dans le sneaker game, Lori Lobenstine met un coup de projecteur sur les demoiselles qui en ont dans le placard.

Lori est le porte-drapeau par excellence de la présence féminine dans le monde des sneakers. Elle est la créatrice du site communautaire femalesneakerfiend.com. Plus qu'un site, la plateforme regroupe un collectif de demoiselles littéralement folles de basket. A la recherche du précieux Graal ou échangeant sur le forum, le site replace les femmes au centre du monde des sneakerheads.

Prête pour l'étape supérieure c'est flanquée de la photographe Amanda Lopez, que l' australienne est partie pour un tour du monde des collectionneuses. Elle en est revenue avec un ouvrage de 186 pages au titre évocateur: "Girls got Kicks", compilant plus de 150 interviews, portraits et d'anecdotes de véritables obsédées de la sneaker qui posent devant leurs collections.Sexy, garçons manqués, athlètes ou hypeuses, toute les facettes de la féminité sont représentées.

texte: L.L. Cool.J - Photos: Amanda Lopez

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Les activistes femm

es ont enfin leur Who's w

ho.

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C'est souvent d’une idée simple qu'émergent les meilleures inventions. KangaROOS ne déroge pas à la règle, voyez plutôt…

Telle Nike et Pony, KangaROOS est née aux U.S. dans les années 70. Un jour, Bob Gamm un architecte amoureux du sport est embêté par ses clefs lors d’un jogging. Il a alors l'idée d'insérer une petite poche à ses baskets. Sans le savoir, l'architecte-qui-en-a-dans-la-caboche ôte une épine du pied de milliers de runners.

Dans les années 80, KangaROOS atteint des taux de croissance impressionnants et lorgne sur le reste du monde. Notamment en Allemagne où un dénommé Bernd D. Hummel achète la licence pour son marché intérieur. Les années 80 sont fastueuses avec la signature de grands noms comme le joueur NFL Walter “Sweetness” Payton et la légende de la NBA Clyde “the Glide” Drexler.

La marque essuie quelques déboires après avoir vu trop grand trop vite, le groupe est racheté en 1991 par Pentland. Bernd Hummel reprend une licence pour quasiment toute l'Europe cette fois-ci et développe sa propre collection indépendamment des U.S.

Les “ROOS”, comme les Américains les nomment, renouent avec le succès en abandonnant la performance pour se concentrer sur les modèles héritage et les collaborations avec des grands noms

comme Patta et Colette. Un KangaROOS retombe toujours sur ses pattes.

texte: Jumping Jack Flash

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La sneaker est la 2eme grande révolution vestimentaire du 20e siècle après le blue jean. Apparue avec la vague rock and roll dans les années 50, elle a toujours papilloné autour de la musique a l'insu de son plein gré. Portées sans réel message ou avec revendication, chaque mouvement a son modèle phare.

Historiquement cela a commencé avec les All star, adoubées par tous les courant musicaux du fait de leur simplicité. Néanmoins, la mouvance Rock les porte plus haut que les autres. Un autre modèle de chez Converse a connu ses heures de gloire, il s’agit des Weapon 86, reines parmi les grosses baskets de l’époque. Elles rencontrèrent un succès inattendu auprès des jeunes New Wave.Quant au Hip-Hop, il vit sneakers. Prokeds, Air force 1, Chuck All Star, Clyde, Superstar. La liste est longue et c’est sans compter les chansons dédiées aux marques elles- mêmes comme “Nike” du feu Heavy D and the boys.Le courant Fusion, mélange de rock hardcore et Hip hop tel Alien Ant Farm a toujours eu un petit faible pour les skate shoes tandis

texte: Heavy D

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que les adeptes du reggae, plus old school, ne jurent que par leurs gazelle et campus d’Adidas.

Chaque communauté a sa basket de prédilection et certaines marques essaie d’en profiter pour retrouver la gloire passée. C’est notamment le cas de Pro keds qui a multiplié les collaborations avec les labels tels que Roca-Fella et même les artistes comme Beanie Siegel et Biz Markie.D’autres marques plus ou moins légitimes tentent de séduire une audience plus jeune et hype. Cela passe par le mécénat de groupes musicaux, l’organisation de soirées ou encore le soutien de festivals.Tous les poids lourds ont des stratégies différentes pour le marché musical qui se sont révélées payantes.

Adidas a déblayé le terrain à une époque où les marques de sport ne sortaient pas des stades. Les 3 bandes furent les premières à sponsoriser un groupe musical (Run DMC) pour la somme d’1 million de dollars.

Nike qui était associée à la bourgeoisie blanche américaine de banlieue et sa bande son officielle (Metal) s’est rapproché du Hip Hop en la personne du feu Heavy D avec son style si dynamique pour contrer la percée d’Adidas. En un rien de temps c’est tout un mouvement qui ne jurait que par les Cortez et les AF1 dans leurs rimes.

La relation entre Reebok et la musique ne date pas d’hier, déjà dans les années 90, elle s’acoquinait à des rappeurs de tout pays pour faire la promo de la ligne classic (Passi en France, Ice Cube aux U.S). Ensuite, elle s’est refaite des années post Pump en lançant des lignes dédiées aux artistes Daddy Yankee, Sean Carter (Jay Z) et 50 Cent. Le succès est tel qu’elle rééditera l’expérience en 2006 en signant de jeunes aux dents longues (Lil’ Wayne, Lupe Fiasco et Mike Jones) pour la ligne « O.G collection ». Reebok reste sur sa lancée puisque l’année 2011 a vu la sortie de la collaboration avec le

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superproducteur Swizz beatz, la Kamikaze 3.Vans sort plusieurs collaborations par an avec des valeurs sures de la musique.Converse n’a jamais renié ses racines Rock, mais dernièrement la marque a réussi le tour de force de réunir musique et sport performance sur un même terrain.En 2009, l’évènement Band of ballers à regroupé des artistes de tous courants pour le lancement de sa dernière chaussure performance. Les groupes se sont affrontés lors de 3X3 de basketball épiques dans une ancienne église. Les chaussures ont ramené les hipsters au bercail.

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texte: Zab

Difficile de dissocier sneakers et musique. Les marques et les artistes font sans cesse le pont. Petite liste non exhaustive de ces “sneakers anthems”.

“White tennis sneakers” Jan & Dean, 1960.Juste pour le plaisir de voir et d’écouter ces deux garçons tout droit sortis de la machine à remonter le temps et de leur Ivy League College de la côte ouest, chantonner de façon “distinguée” l’amour qu’ils vouent à leur paire de blanche basket bien avant Doc Gynéco.

“My Adidas” Run DMC, 1986.La chanson parle de la coque la plus connue avec celle des Dr Martens, les Superstars. En plus de populariser le rap et son look 80’s, le groupe en profite pour signer le premier contrat de sponsoring hors sport de l’histoire.

“Kick avec mes Nike” Busta Flex, 1996.Busta Flex jeune trublion du rap français des années 90’s balance un coup de pied dans l’ordre établi de l’époque, il est l’un des premiers rappeurs français après Dani Dan à affirmer que le look coco compte aussi.

“Air Force One” Nelly, 2002.Hommage à “My Adidas” Nelly déclare sa flamme à la sneakers officielle du “game” la fameuse air force one blanche immaculée bien sûr. Le clip lui même fera sensation car il prend place au milieu de plusieurs boîtes de “Air Force1”.

“Vans” The Pack, 2006.Les natifs de Californie démontrent que les Vans et les planches de skate ne sont plus réservées qu’à une certaine catégorie de personnes mais bien à toute la jeunesse, et que le plus important c’est les filles sexys au fond. Fédérateur.

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“Paire de Requins” Mac Tyer, 2006.La moitié de Tandem sort son premier double album en solo, à la surprise générale, l’artiste s’est orienté vers un gros son lourd et sale digne du Dirty South. En plus de la sonorité, Socrate leur emprunte aussi l’ode incontournable à la paire de baskets. “Paire de Requins”est un “hit” pour un “it” des quartiers français.

“I got me some Bapes” Soulja 2007.Le Dirty South est obsédé par ses sapes et ses grolles. Le petit mec à la chorégraphie délirante entonne l’hymne pour les Bapes au même moment où les hypeux s’en sont éloignés. La mode quand tu nous tiens!

“Step on my J’z” Nelly, Jermaine Dupri, Ciara, 2008.Les rappeurs n’ont t ils rien d’autre à nous raconter ? La chanson reste tout de même dans les annales car JD y pose son flow et que la présence muy Caliente de Ciara sur le titre met la lumière sur le fait que les femmes aussi sont des sneakers addicts. Nous autres français découvrons qu’ils ne disent pas “Jojo” mais “J’z”. Waouw.

“Lèche mes pompes” Bionic et Split feat Dabaaz. La bande du groupe Tryptik a toujours été connue pour son côté sneaker head. C’est parti pour un clip où ils se moquent d’ailleurs gentiment d’eux même et de tous les travers du sneaker head.

“Reebok Back” Swizz Beatz, Rick Ross, Meek Mell, 2011.Pour la sortie des fameuses “Kamikaze III” le producteur Swizz Beatz rameute ses amis sur un titre. Rozay envoie comme à son habitude et tous les spots publicités sont déments, de vrais court métrage.

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Run DMC est une icône du phénomène street. Le groupe de Hip Hop a révolutionné le marché du sport comme aucun sportif. L'un des 2 MC du groupe a pris le temps de nous donner ses impressions sur l'époque. En route pour Down with the king du Rev Run !

Vous faites partie de la génération qui a assisté aux balbutiements du phénomène sneaker, est-ce que vous l'avez vu venir ?Oui quand j'étais un gamin, je voulais des Prokeds c'était un gros truc. On voulait avoir du style, ceux qui avaient de belles shoes remportaient la mise. Cela te définissait.

Vous en portez toujours aujourd'hui ?Oui de temps en temps.

Quelles sont vos marques préférées ?Question difficile. Les Pro Keds quand j'étais gamin puis les Puma Clyde.

Il fallait du cran pour se présenter devant Adidas et leur soutirer 1 million de Dollars, à l'époque ils ne soutenaient que des sportifs. Qu'est-ce qu'il vous est passé par la tête ?A cette époque j'en portais et on rappait dessus parce qu'on aimait cela pas parce que l'on voulait de l'argent. Et notre staff a fait le taff !! Ils ont passé un coup de fil, ce qui était normal vu toute la pub gratuite qu'on leur faisait.

Vous avez fait la chanson avant d'aller voir Adidas ?Oui bien avant.

Qu'est-ce que vous avez remarqué dans les sneakers que personne d'autre n'avait vu ? Les mecs du quartier en portaient comme nous. C'était notre truc à Hollis dans le Queens.

Et maintenant vous avez votre propre marque ?C'est rentré dans les gênes de la famille. Il y a Run Athletics avec mon frère. Mes filles aussi se débrouillent bien avec leur marque Pastry.

texte: Jam Master Jay - Photo: Jerome 008

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Les trentenaires se reconnaitront dans ces pages, tous ceux qui ont grandi devant le club Dorothée, les adulescents éduqués par les dessins animés de la 5, ceux qui ont eu leurs premiers émois devant Sailor Luna et ses copines.

Les Mangas de notre enfance nous ont ouvert sur la société japonaise et ses particularités. Notamment sur la vie du lycée et ses uniformes scolaires. Mais si! Rappelez-vous du collège fou fou fou avec les complets inspirés de l'ancienne armée prussienne (gakuran) pour les garçons et l'uniforme de marin version sexy (sailor fuku) pour les filles. Les tenues ne s'arrêtaient pas aux porte de la salle de classe, dans les gymnases aussi Jeanne et Serge, Olive et Tom représentaient fièrement leur école.

Au Japon, la gym comme le reste est soumise à un dress code, un t-shirt blanc, un short noir et… une paire d'ASICS Retro Rocket.

Archi populaire dans les années 70, cette chaussure basse en canvas à semelle vulcanisée est l'ancêtre de la trainer. En effet polyvalente comme pas permis, elle était sur tous les fronts. Elle passait d'une session de running, à une partie de Basket-ball en un clin d'œil. Aucune discipline n'était épargnée mais elle n'atteignait son plein potentiel qu'en salle dans les sports indoor.

Comme pour un passage de grade, les écoliers n'en changeaient qu'une fois par an car chaque classe se voyait associée une couleur définie. Il fallait donc inscrire son nom à l'intérieur de la languette de peur de confondre son bien avec celui d'un ou d'une camarade sans faire de vague. Car c'est bien de cela dont il s'agit, dans une société où se fondre dans la masse est la plus grande des qualités, l'uniforme confère un sentiment d'appartenance au groupe, à la communauté. Et cela commence dans un gymnase non chauffé, une paire d'Asics aux pieds.

texte: Master "Ninja" Roshi - Illustration: Andja

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texte: Johnny "Good ol’ Days" Kilroy

À la vue de ce nom, certains d’entre nous penseront à Swizz beat et auront tort. La Kamikaze Originale mérite qu’on la traite comme la star qu’elle est. Sortie en 94, ce petit bijou de design arborait un graphisme osé sur les pieds de l'un des plus spectaculaire joueur de basketball de la décennie, Shawn Kemp. Elles n'ont jamais été rééditées.

Avant que les hikers ne soient à la mode, New Balance faisait déjà des chaussures de trail. Les “H710” sont sorties en 82, inspirées par les Mount Rainier de l'alpiniste Lou Whittaker. Ce dernier avait été forcé d'abandonner ses chaussures de montagne contre une paire de NB après s'être blessé à l'orteil. Il finit son ascension de l'Everest conquis par la légèreté de ses nouvelles chaussures. Il suggéra toutefois de changer la semelle pour quelque chose de plus costaud, les “H710” étaient nées.

Ce sont les chaussures du légendaire pivot des New York Knicks après qu'il ait quitté Adidas en 1990. Il devient le premier joueur à lancer sa propre marque de sneaker et le succès est immense. Pas tant par la performance que pour le look, solide et l'immense variété de couleurs flashy. Les “Reflective” font parties encore aujourd’hui des paires les plus recherchées par les sneakerheads.

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Voici un projet qui a emballé notre comité de rédaction. À lui seul, il représente la raison d'être du magazine LeCloset, l'intégration des baskets dans nos lieux de vie.

Christopher Labrooy, jeune artiste Écossais a décuplé des sneakers, non pour en faire un monument mais pour les intégrer à notre pay-sage urbain. Rien de plus normal pour ce jeune homme spécialiste de 3D, typographie et de motion design qui aime mêler ses passions pour les objets du quotidien, l’architecture et la typographie.

Pour son dernier projet, “Sneaker Tectonics”, l’artiste est parti d'ex-périences photos de ses Air max infrared's qu'il triturait au hasard à la recherche de nouveaux effets. Adorant jouer avec différentes échelles, il eut l'idée de remplacer les flancs des chaussures par du verre et du béton tout en préservant la silhouette. Il ajoute une paire d'Adidas et de New Balance sélectionnées pour leur design. Ne se considérant pas comme un sneaker head au sens propre, il avoue céder à la tentation mercantile de temps en temps. Sa dernière acquisition en dit long sur ses goûts de connaisseur, la collab de Nike recouverte de velours côtelé à la silhouette vintage, Ia “Maharam X Blazer”.

Chris et LeCloset rêvent de concert à un projet estampillé Nike Blazer, connaissant son œuvre, le résultat serait tout simplement sublime!

Texte: Technotronic - Artwork: Christopher Labrooy

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texte: Muhammad "Sting like a bee" Ali

Crée en 1923, Hummel est une O.G dans le sport. L'entreprise est née d'une idée, d'une innovation qui a révolutionné le monde du ballon rond. Dans un milieu où le poids des années est un signe de vitalité, Hummel est restée fidèle à ses principes, allier des bases

solides à une technologies de pointe.

Lors d'une partie de football glissante sous la pluie, un jeune Allemand fait le lien peu ordinaire avec les petites "griffes" sous ses pattes du bourdon (Hummel en allemand) qui lui permettent d'adhérer à toute sorte de surface. Albert Ludwig Messmer posa des "clous" aux chaussures traditionnelles de Football. Nous sommes en 1923, les chaussures à crampons étaient nées.

Dès lors, la compagnie va avoir la bougeotte. Après la crise en 1935, la société en faillite Hummel-Hummel est cédée à l'avocat Hermann Christian Knibbe et ses 2 partenaires. La guerre raye ensuite la ville des cartes. Les locaux sont délocalisés dans la banlieue

d'Hambourg en 1945. On y produit alors des chaussures de football, de handball et des patins à glace. En 1956, nouveau déménagement, dans le sud de l'Allemagne à la suite du rachat par un hollandais qui en profite alors pour raccourcir le nom.

La marque décide de s'unir avec le club de Hand Grün Weiss

Dankersen en 1964 c'est à l'heure actuelle l'un des

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plus long contrat de sponsoring dans l'histoire du sport. Les dirigeants bourdonnent d'idées, afin de rendre la marque plus visuelle, les chevrons, cousus d'origine sur les chaussures sont également imprimés sur le textile. Des Danois bien avisés fondent VN Sport pour distribuer la marque dans leur pays et finissent par en devenir propriétaire à 100% en 1980.

À la fin des années 90, la marque emboîte le pas au retour du vintage en réintroduisant des survêtements en vogue dans les années 70. Le succès est immédiat.

Hummel renforce ensuite sa présence dans le sport de haut niveau et ses lignes mode sont

de plus en plus pointues. La marque prend un tournant éthique en s'associant à la fédération nationale du Tibet et aussi l'équipe féminine Afghane de football.

Hummel a trouvé les ingrédients de son succès, rester fidèle à ses racines que ce soit des chaussures de sport aux sapes aux accents 70's.

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Photo: K-reine

Direction Artistique: LeCloset

Stye: Po’Boy

Assistant style: Laïon

Make up: SylvieMakeUp

LexiaGaine: TriumphChaussures: VansBague: Naco ParisCollier: Naco Paris

KimmyCollier: Hélène ZulbediaSoutien-george: Triumph

Gaine: TriumphChaussures: Nike

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JennyLunettes: Velvet

Maillot: Adidas by Stella Mc Cartney

Chaussures: Puma Dassler

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KimmyBustier: LouLeggin: hummel

Chaussures: Reebok

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JennyBrassière: Under ArmourCombinaison: WranglerShoes: Supra footwear

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LexiaTunique Shorty by K1XSoutien-Gorge: DémentChaussures: Saucony

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KimmyTeddy: Adidas originals

Maillot de Bain: shorty by K1XJupe: Boudoir de Marie

Chaussures: The North Face39

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LexiaDebardeur: Under Armour

Short: WeSCChaussures: WeSC

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Comment garder les pieds au chaud et au sec avec l'hiver qui se profile ?La seule vraie solution, le Gore-Tex, est désormais accessible à tous. Pas une marque tendance n’y va de son modèle premium pour l'hiver mais que se cache t-il derrière ce nom si massif ?

GORE est une entreprise allemande qui a mis au point un procédé d'imperméabilisation des tissus tout en les laissant respirer. La marque nous a ouvert les portes de son QG au milieu de la campagne bavaroise.Ce n'est pas la clinique de la Forêt Noire mais bien le siège de GORE niché à 45mn de route de Munich. Au milieu de l’immense batiment se dresse la cantine qui sert boulette de pain et pomme de terre bouillie aux laborantins qui en redemandent. Un tel régime rend intransigeant à la moindre faille, les fabricants de chaussure n’ont qu’à bien se tenir.

Le Gore Tex est un procédé, une membrane, une fine péllicule collée directement au tissu extérieur ou à la doublure. Elle reproduit la peau humaine et ses pores 20.000 fois plus petites qu'une goutte d'eau

et 700 fois plus grandes qu'une molécule de vapeur d'eau. Résultat, les liquides glissent dessus mais la transpiration s'évapore.

texte: Waterbed Hev

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"Deutsch qualitat" avant tout, chaque composant de la chaussure est testé pour vérifier sa respirabilité et son confort thermique car il faut partir à la chasse de la moindre faille dans l'armure de la chaussure,

ce qui comprend cuir, lacets, coutures etc.

Les tests sont effectués en amont, c'est à dire chaque matériaux est isolé, découpé et immergé dans 1 cm d’eau. Après 2 heures, l’humidité ne doit pas avoir gravi plus d’1 cm... Cette étape se déroule avant la modélisation de la chaussure.

Ensuite, une fois la chaussure montée, le prototype est renvoyé dans les labos GORE pour relancer une batterie de tests. Le spectacle est impressionnant, des pieds artificiels à la Steve Austin capables de transpirer sont enfilés dans les chaussures, et le tout est placé dans une chambre climatique pour mesurer les niveaux d'évacuation de la vapeur d'eau et de rétention de l'eau à diverses températures.

Autre test, une salle remplie de pieds mécaniques équipés de capteurs qui pataugent jusqu’à 300 000 fois dans l'eau, ce qui correspond à une marche de 500 km dans le lit d’une rivière. Si l’humidité pénètre dans la chaussure à un moment donné, l'alarme sonne, une lumière apparait et la machine s’arrête et la fuite est localisée à l’aide d’une diode électroluminescente et la chaussure renvoyée au fabricant

illico pour qu'il rende une meilleure copie.

Une fois le modèle validé et donc labelisé, des inspecteurs sillonent les chaînes de production des fabricants à travers le monde car “Le label Gore cela se mérite !”.

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texte: Zab

Tout comme la cuisine, la décoration est diablement tendance. La bougie a remplacé l’inimitable bouquet de fleur. Alors lorsque la boutique Bubblewood à Paris a présenté les bougies en forme de Jordan 1, nous nous sommes rendu à l’évidence.

L’amour de la sneaker ne s’arrête plus à trouver une belle façon d’arranger sa collection chérie pour ne ni divorcer ni se retrouver enseveli sous une tonne de basket en guise d’unique déco. L’amour de la sneakers pousse à acheter une bougie en forme de sneakers

d’Arthur Giraud ou un presse livre en basket façon lingot d’or.

Il apparaît que cette tendance “déco” emprunte à toute la street culture plutôt qu’à la seule basket.Cet hiver, la planche de skate est au cœur

de tous les détournements décoratifs. L’artiste Magali Arbib propose des étagères à partir d’authentiques planches de skate en bois d’érable canadien, Florent Lasbleiz a lui été inspiré par sa fille s’adossant à son longboard pour regarder la télévision dans le salon familial pour créer la “skate chair”.Les appareils musicaux sont à l’instar de la planche de bois, une source d’inspiration intarissable. Le guettoblaster Lasonic trône ainsi au milieu du séjour parsemé de bijoux Hirschell.

Du côté de Brooklyn, l’artiste multi-casquette Jen One aka Miss Vanilla crée des coussins en forme de sneakers des années 90 alliant

passion et déco.Les indissociables sneaker, street, et musique ont quitté la rue pour… revenir dans les salons.

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texte: Zab

Dans les années 90’s, l’association PETA s’illustre avec des opérations coup de poing anti-fourrure, balançant de la peinture rouge sur des Top Modèles ébahies en plein catwalk. Vingt ans après, la fourrure n’est plus sur le devant de la scène, à moins d’être bloqué en Islande. La sensibilité green a fait du chemin et la crise économique son travail.

Ce phénomène est aujourd’hui mixte et populaire même s’il a été initié par les trendsetteuses car lorsque Sprincourt dévoile les “Rabbit”, on assiste alors à un tournant mode pour la basket d’hiver. 3 ans aprés, nos petons avancent les poils en avant. Toutes les marques Le Coq sportif, Feiyue, Hummel, Victoria, Onitsuka et j’en passe proposent un modèle. Selon François Saugier, directeur mode et sport d’Amazon France cette tendance incontournable n’est pas prête de s’arrêter.

L’utilisation de la fourrure artificielle est due au rafraîchissement des hivers combiné au fait que les sneakers font vraiment partie de la panoplie de base de la faune urbaine. La fourrure n’est plus réservée aux seules chaussures techniques ou hivernales du genre Sorel ou les godillots “army”, les Ugg issues de la culture surf ont montré que l’on pouvait être fourré et sexy.

Les pieds crient, jamais sans ma fourrure !

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texte: Eddy de Philly

Les tatouages et les sneakers sont des piliers de la street culture. Leur fusion s’est faite par le biais de vraies collaborations autour d’un projet artistique dont voici une liste non exhaustive.

DC shoes à essuyer les plâtres en 2006 avec la reproduction des tatouages de Travis Barker sur son modèle de la gamme remix. Très vite, la marque Australienne s’est recentrée sur l’art du tatouage et créa DC burning ink, une exposition itinérante de planches uniques à se faire tatouer ! Les modèles inutilisés sont brulés à la fin de l’expo. Osiris est moins hardcore dans son approche. Le programme "The Loyalist" sponsorise des frères d’arme de la marque pour leur œuvre artistique, en l’occurrence le tatoueur Roy Leyva.

Un an après DC, le designer Mark Smith dévoilait la technologie laser qui permet de graver les chaussures Nike comme un tattoo. Le Swoosh s’est ensuite associé au tatoueur des stars, Mr. Cartoon qui a travaillé sur divers projets (Cortez, AF1, Livestrong). Dernièrement, on a répéré le bonhomme en compagnie de Vans qui a édité son ouvrage de lettrage "The art of lettering" et sorti 2/3 paires au passage.

Puma quant à elle, est resté fidèle à la night avec l’événement italien "Ink on Puma Suede". Durant la soirée 25 paires de Suede ont été customisées par les artistes réunis lors de "Milan Convention Tattoo" dont notre chouchou Klak !

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texte: ZabPhotos: Olli Bery (www.olli-bery.com)

Il y a quelques années votre dévoué rédacteur en chef découvre une tatoueuse amoureuse des baskets lors d’un voyage. L’année d’après alors que nous souhaitons insuffler un peu d’esprit féminin nous nous sommes incapables de la localiser. Heureusement, Émilie dite Klak ne passe pas inapercue.Plutôt que de restituer ses propos à l’à peu près nous vous laissons découvrir ce talent brut, attachant et plein d’humour.

“Je m’appelle Émilie. J’ai 29 ans, je suis tatoueur depuis bientôt 10ans. J’ai toujours été très attirée par les tatouages et les voyages. C’est au cours d’un séjour au Mexique que tout à démarré. J’y ai maladroitement piqué mes premières pièces. Après cela ce sont enchainées des années d’apprentissage, de tatouages, de voyages et d’échanges aux quatre coins du globe. Il y a peu j’ai jeté l’ancre à Bruxelles, où j’ai ouvert mon propre salon (laperlatattooparlor.com). Il s’agit d’un espace d’échange créatif que se partagent le tattoo et une galerie d’exposition. Je n’ai jamais souffert d’être une femme parmi les hommes. Pour moi le tattoo n’est pas un métier, c’est un mode de vie. Les femmes amènent un humour et une symbolique différente aux motifs traditionnels de tatouage. Le trait est souvent beaucoup plus travaillé avec plus de soucis de détails. On devrait choisir son tatoueur parce que l’on aime ce qu’il fait, son graphisme, son trait, ses couleurs… Sans accorder d’importance à son sexe.

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Mon goût pour les sneakers vient du graff, du skate, des States et de tous les collectionneurs fanatiques que j’ai rencontrés sur ma route. C’est lors de mon premier voyage au States que la fièvre est montée. J’avais trouvé des blazer limited “dia de muertos”, en cuir gravées. NYC, SF, L A, MEXICO CITY, BARCELONA, SINGAPOUR, BERLIN ,où que j’aille je suis à l’affût, je prépare mon plan shopping sneakers, je cherche la Perle rare mais souvent je suis déçue du manque de taille pour filles .

Pas mal de tatoueur ont déjà eu leur place dans des collabs, je trouve ça super cool. Il y a peu, j’ai participé à un évènement Puma à Milan, on a customisé des sneakers durant une soirée. C’est un bon support, et j’adorerais en refaire dans le futur! Mes pantoufles c’est une paire de Nike running vintage. Sinon, si on m’enterre que se soit en Blazer. Même si j’ai beaucoup d’autres modèles. C’est ma favorite, j’en ai même une encrée. ”

Le lien entre le tatouage, la street culture et la sneakers culture est finalement assez évident en terme de génération aussi.

Cette artiste à multiple talent collabore actuellement avec le milieu du cinéma. Le cinéma Belge était en ce moment un des plus innovant, réaliste et beau.Klak a encré nos esprits, nos cœurs et notre peau.

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texte: Géant Vert

Pierre Andre Senizergues dit le Green CEO insuffle de l'écolo et du développement durable à tout ce qu'il touche. Des usines aux bureaux en passant par les transports tous les efforts sont mis en oeuvre pour respecter cette éthique. Néanmoins il restait un secteur réfractaire à ses principes qu’il a enfin mis au pas.

La technology STI Fusion dépoussière la vulcanisation, le plus vieux procédé de fabrication des baskets. Une technique utilisée pour coller les semelles en caoutchouc de vos chaussures préférées. Le laboratoire de Sole Technology Institute a réussi à fusionner les semelles extérieure, intermédiaire et le montage de manière 3 fois plus résistante que le procédé traditionnel. Au lieu d'utiliser de la colle, STI Fusion se sert de PU liquide. Résultat, le STI Fusion est 2 fois plus souple qu'une semelle vulcanisée de base et ajoute 20% de légèreté. Cerise sur le gâteau, le procédé réduit les dépenses de glue, d'eau, et d'énergie !On garde le look tout en marchant écolo, que demander de plus !?

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texte: Zab

La tendance “Color Block” est réapparue la saison dernière aux défilés Jil Sander, Vuitton, ou encore Sonia Rykiel pour échouer aux pieds du premier quidam venu. Vous avez du mal à cerner ce concept ?

Imaginez un mélange entre un Rubik’s cube, un film de Jacques Demy et un tableau de Mondrian. Le principe est de mixer un nombre incalculable de couleurs différentes entre elles sans choquer ou en choquant justement.Les couleurs doivent être unies et pêchues. La tenue idéale ? Un top rose, un jean orange, une ceinture bleue électrique ou tout son contraire du moment que ça pète.

Comme il est plus facile de jouer de la couleur sur les accessoires, les baskets n’ont pas tardé à prendre part à ce tableau vivant.Nos amis Nike ou Puma déjà assez fortiche dans l’utilisation de couleur (on se rappelle la collection Andrea Crews / Air Force 1), balancent des paires qui ont l’air de sortir tout droit d’un pot de peinture, la tige, la semelle, les lacets, tout est de la même couleur.

Cette tendance montre que le sneakers world ne réagit plus forcément après les défilés. Les deux mondes s’inspirent et se nourrissent l’un l’autre. Il est de plus en plus difficile de savoir qui de la poule ou l’œuf…Le “Color Block” efface l’idée de

saison et allume un feu d’artifice de la capeline aux oignons des pieds,

le summer 2012 sera toujours aussi coloré juste un peu pastellisé… Mais de

la tête aux pieds.

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A chaque numéro du Closet nous sortons de notre placard la gimmick shoe, une chaussure magique censée changer nos vies et régler tous nos problèmes existentiels. Voici Ektio, la solution aux chevilles foulées, une paire que ne renierait pas le grand Earl the Pearl, roi du spin move.

Afin de combattre le fléau des courts de Basketball, Dr. Barry Katz, et son staff médical ont pris le taureau par les cornes et ont crée une technologie anti-foulure. Le pied est littéralement collé aux parois de la chaussure par des straps et des petits renforts sur les côtés de la semelle stabilisent le pied. Dr. Katz s'est intéressé au problème après la blessure de son fils basketteur, il s'est entouré d'une Dream Team de médecins tous plus diplômés les uns que les autres. Les tests effectués à l'université de Drexel et au service de chirurgie de l'hôpital de New York ont montré des résultats plus efficaces que ceux des chevillières sans entraver les mouvements nécessaires à la pratique du game au plus haut niveau (course, saut, changement de direction). La légende des NY Knick, John Starks, est plus que jamais investie dans l'entreprise car il y a mis des ronds, il en est la caution athlétique et enfin parce qu'il a pour mission d'approcher des joueurs NBA.

Il est tellement sûr de son produit qu’à la question “quel athlète auriez vous souhaité sponsoriser ?” Il repond: Michael Jordan, son ancien meilleur ennemi.

texte: Earl the Pearl

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ONITSUKATiger Sunotore

Photos: Coco “The Shutterbug” Monkey

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ADIDASAdizero Rose 2.O

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REEBOKWorkout Plus

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WeSCThorpe

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K1XDCAC Mask Pack

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texte: Cassius “Greatest.Of.All.Time” Clay - Illustration: Andja

En 2009, les ptis gars de chez Nike étaient loin d’imaginer la bête qui allait sortir de la fameuse kitchen.

La dernière chaussure aussi polyvalente était "Son altesse All Star" qui a trusté les podiums tous sports confondus pendant près de 50 ans à une période où la concurrence se faisait discrète.

Lorsque Nike sort la Zoom Kobe 5, la donne a changé. Les bas-ketteurs ne se contentent plus d'une simple semelle vulcanisée. Ils exigent amorti, maintien, stabilité, légèreté et un effet ressort. Ce petit boost qui après un appui tonique permet de repartir plus vite, sauter un peu plus haut et faire la différence sur un seul pas. Une liste d’attributs qui vont faire la réputation de la Kobe V.

Les cousins handballeurs eux aussi adeptes d’appuis explosifs en ont eu vent de la bonne parole. Les pros de la petite balle ne jurent plus que par les chaussures des grands gaillards. En parlant de grands, les volleyeurs s’échangent smash après smash en Euroleague les pieds confinés dans les chaussures du joueur des Lakers. Puis ce fût au tour des courts de Tennis d’être marqués de l'emblème du Black Mamba.

2 années après leur sortie, l'aventure continue. Ronny Cedeno, le joueur de Baseball des Pirates, a été repéré avec des Kobe à pointe.

La Zoom Kobe V est incontestablement la chaussure cross-over par excellence. . . The Greatest Of All Time!

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62 Illustration: Andja

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À tout juste 21 ans, Andrew Albicy est passé du stade de jeune prospect français à celui de joueur Pro A. Malgré son mètre 78, sa grosse caisse, des cannes de feu et une défense de fer font de lui un meneur hors pair.Ce basketteur à l'ancienne bénéficie d'une vision de jeu au-dessus de la moyenne. Un instinct de tueur qui l'a mené à Adidas quand l'heure de choisir un équipementier a sonné ? Non tout simplement un joueur posé qui sait ce qu’il veut, retour son choix/

Tu étais courtisé par toutes les marques, pourquoi avoir opté pour Adidas ?J'ai choisi Adidas parce que j’adore leur côté très décontracté, les couleurs très variées. C'est vraiment ce genre de vêtements que j'aime porter.

Quelles sont tes exigences en matière de chaussures ? Qu'est-ce que tu recherches pour jouer ? À quel point est-ce que tu interviens dans le développement du produit ? Je cherche des chaussures légères souples mais maintenant bien la cheville.

Es-tu un sneaker addict ?Oui j'adore les baskets dès que j'en vois une qui me plait je la prend direct.

Tu te souviens de ta première paire de basket pour jouer ? Pour chiller ?Oui, ma première paire je crois que c'était des Adidas (rires). J'avais 10 ans. Quant à celles pour chiller, pour être honnête je ne m'en souviens pas du tout.

Combien de paires possèdes tu ?Une quinzaine.

Quels modèles portes tu en dehors du terrain ?Je porte un peu de tout mais en général les Top Ten.

Sur le terrain, le jeune prodige alterne entre les Pro model, grand classique de son équipementier et les Adizero Rose, chaussures officielles d'un autre prodige de la balle orange.

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Les Pro Model sont un exemple de longévité dans le monde de la chaussure de sport. Avec 10 années de plus que leur petites soeur Superstar, elles furent l'une des premières chaussures dédiées aux athlètes à la fin des années 50. Elles ont été intégrées dans la famille Superstar à la sortie de celles-ci en 1969. Sortant du lot grâce à leur design unique et notamment la fameuse“shelltoe”, elles étaient très techniques et ont introduit le support pour la cheville, les adversaires de Kareem Abdul Jabarr s'en souviennent encore. Elles débarquent dans la rue dans les années 80 avec le phénomène RUN DMC mais n'ont jamais perdu de vue leur but premier qui est de rendre la vie meilleur des basketteurs. Les différentes versions ne sont qu'une lente ascension vers la perfection. Ainsi les Pro Model S Pro ont embarqué une protection de la voute plantaire et un meilleur amorti, les 2G7 un côté street, les 08 un meilleure respirabilité grâce au système Clima Cool comfort et j'en passe pour arriver au modèle

2011 qui intègre la nouvelle technologie et dit Bye bye à la cage iconique à l'avant du pied. Le nouveau matériau déleste les chaussures du poids non négligeable

Prés de 60 années après leur création, elles tiennent encore

le haut du pavé, adoptées par nombre de sportifs de

haut niveau dont Andrew .

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L'autre modèle aperçu aux pieds du français est la nouvelle version des chaussures de Derrick Rose. L'AdiZero Rose 2 est l'enfant légitime de la Crazy Light et de l'AdiRose 1.5. La première est la chaussure de basketball la plus légère, véritable nouvelle tendance du marché du basketball. L'adiZero 1.5 quant à elle est un bijou de technologie, qu'il s'agisse de maintien, stabilité, comfort etc.

Il ne lui manquait plus qu'un petit régime et on obtient une AdiZero Rose hyper fit. Ce n'est pas pour rien qu'elle a été crée pour le plus jeune MVP de saison régulière, le surdoué Derrick Rose. Le jeu de ce NERD du basket exige ce qu'il y a des mieux tant ses appuis sont rapides, puissants et explosifs. La concurrence n'a qu'à bien se tenir, le jeune Bulls arrive les cornes en avant.

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texte: Sasquatch

Les Air Force 1, Jordan et autres Zoom seront bientôt couvertes de neige. Après avoir gravité autour du marché du Snowboard depuis quelques années, le géant américain a construit des passerelles entre les sports d'été et d'hiver tout en rentabilisant ses investissements.

La “kitchen” est le laboratoire de Recherche et développement footwear à l’origine d'une grande partie des succès de Nike (Lunar, Flywire, Fuse… ). C'est là que sont imaginées les chaussures de demain avec des sources d'inspirations aussi variées que l'architecture irlandaise ou un violon Stradivarius.Au départ, ces technologies et ces nouveaux matériaux ont été pensé pour la pratique de sport comme le basketball, l'athlétisme ou le tennis mais voilà que les blouses blanches leur ont trouvé des adaptations plus improbables les unes que les autres. Par exemple les nouvelles boots de snowboard qui en plus de lorgner leur design sur les classiques de la marque (Air Force1, Elephant print) trouve une application aux meilleures technologies de celles-ci.

Mais pourquoi donc cela n'avait jamais été fait avant ? La raison est simple, le Snowboard est un marché de niche hautement concurrentiel avec quelques poids lourds, tous les acteurs ont en commun le fait d'être unidisciplinaire. Quand on fabrique des articles de snow on s'y spécialise, on a donc moins de ressources financières à allouer au R&D or une grosse compagnie comme Nike dispose déjà de technologies qui permettent d'améliorer l'amorti, le confort, la légèreté… La chaussure c'est son métier!

Concrètement que retrouve donc dans une boots Nike? La technologie Free qui permet de mieux

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sentir sa board, le système zoom qui procure un meilleur amorti, du flywire qui enveloppe votre cheville tout en réduisant le poids de la chaussure et un système de thermo soudure pour éviter l'irritation au niveau des orteils.

Nike aurait-il trouver le moyen de réunir le meilleur des 2 mondes? Seul des tests sur une bonne poudreuse pourront lever le voile, rendez vous sur les pistes...

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texte: Zab

Les runneuses sont partout de tous type, tous profils, toutes tailles. On trouve tout type de profil chez les “runneuses”. Que font les marques pour les accompagner dans cette passion ?

ASICS a lancé une nouvelle ligne appelée “AYAMI” qui réunie la technologie et la beauté pour la pratique du running et du fitness. En mixant les couleurs, matières, formes japonisantes tout en gardant l’esprit performance la femme active se sent portée dans son désir sportif.

New Balance mise sur La Rochambelle où 50% du montant des inscriptions est reversé à la lutte contre le cancer du sein. On court d’abord pour une cause avant de courir pour soi mais avec élégance. Ainsi, New Balance a ramèné de son bureau de style du Japon les “Revlite” Rainbow. Aussi legeres qu'un arc en ciel (30% de poids en moins que la concurrence), elles colorent vos pieds de Colette au stade de France!

Pour les 20 ans de sa mythique paire, Adidas offre à la “Response Cushion” un relooking à coups de rose funky ne sacrifiant pas les technologies pour autant.Les joggeuses sont chouchoutées. Néanmoins on souhaiterait que la gamme de couleur s’élargisse car toutes les filles n’aiment pas le rose!! Au contraire, la ligne “Gyakusou” de Nike est un bel exemple de pièces masculines running… roses.

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La marque U.S Crooks & Castles offre 5 T-Shirt Grey Marl !

De quelle ville des U.S est issue C&C ?

Pour gagner il suffit de trouver la réponse sur le sitewww.lecloset.com.

Envoyez votre réponse à [email protected] et GAGNEZ !

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Converse vous offre la reine des sneaker, la fameuseChuck Taylor All star.

Citez un article du site www.lecloset.com dans lequel la marque Converse est citée.

Envoyez votre réponse à [email protected] et GAGNEZ !

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