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SION, 30 Avril 1934 No 8 53 1l1e Année Vlmalve ORIA)11 Dt LA valai,av"e d "idu<tafion L'ECOLE PRIMAIRE paraît 14 fois pendant le cours scolaire ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 6.- Les abonnements se règlent par chèque postal II c 56 Sion, ou à ce défaut contre remboursement. Tout ce qui conceme la pUblication doit être adressé directement à M. LOUIS DELALOYE, Secrétaire au Département de l'Instruction pUblique à Sion. Les annonces sont reçues eX' clusivement Dar PUBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, Sion Rue de LausrulIIlJe 4 - Téléphone 2.36 ,

L'Ecole primaire, 30 avril 1934

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Page 1: L'Ecole primaire, 30 avril 1934

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SION, 30 Avril 1934 No 8 531l1e Année

Vlmalve ORIA)11

Dt LA

So~iété valai,av"e d "idu<tafion

L'ECOLE PRIMAIRE paraît 14 fois pendant le cours scolaire

ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 6.-

Les abonnements se règlent par chèque postal II c 56 Sion, ou à ce défaut contre remboursement.

Tout ce qui conceme la pUblication doit être adressé directement à M. LOUIS DELALOYE, Secrétaire au

Département de l'Instruction pUblique à Sion.

Les annonces sont reçues eX'clusivement Dar PUBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, Sion

Rue de LausrulIIlJe 4 - Téléphone 2.36

,

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- .. -Dans bien des cas, les éruptions, l'es dm'tl'es, etc.

que l'on observe si fréquemment chez les écoliers, pro­viennent d'une mauvaise digestion et d'un fonctionne­ment irréguliel' des échanges nutrififs qui surchm'gent le sang de matières toxiques.

01', ce ne sont pas les poudres ni les potmDlades qui aUl'ont l'aison de ce mal. Le meilleur moyen de couper celui-ci à sa racine, c'est de faire une bonne cure dépu­rative du sang:

possède toutes les propriétés dépuratives de l' huile de foie de morue, mais sans l'odeur et le goût désagréable de celle-ci. Il stimule et régularise la diglestion ainsi que les échanges nutl'itifs et permet ainsi à IJ ol'ganisme d'éliminer les matièr.es toxiques par la voie naturelle. En même temps, l'appétit est augmenté considérable­ment et le bien-être de l'enfant aussi.

Les instituteurs qui ne connaissent pas enCOl'e le J emait peuvent demander échantillons et littérature

Dr A. Wander S. A. BERNE

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SION, 30 Avril 1934. No 8. 53me Année.

L'ÉCOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA SOCIÉTÉ VALAISANNE w:l'ÉDUCATJON

SOMMIAIlf\IE : ,Exa.mens du J)re,vet de ,capacité. - 'Ra 'pports- de clôture. _ 'La ,p.lue grande !fm.ce. - 'Le ,tact et le, salv,oir-:faire. - 'Cihronkrue de l 'U.nion. - 'Conférence des ins'tituteurs du district -de tMf.:trti­gny. - Sciences. - NIOS PIA.lGIEiS. - En faveur d e .la. gymnastique:. - Bilbliogr.aphie.

Examens du Brevet de Capacité

LE DDP ARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE DU CANTOl\T DU V ALAIS

porte à l,a connais,sance ·des in tére-ssés que les ex.amens pour l ',obt.en­tian du brevet d'e ·capa·cité .pour l'enseignement ,primaire auront lieu au)': dates -ci-après désignées: Sion, le 13 juin, :à 8 heures et demie, à l'Ecole NormaJe des instituteurs,

,pour Messi,eurs les in.s>tituteurs du Vala.is romand.

Sion, le 14 juin, à 8 heures et demie, à l'Ec~e Normale des hUes 'pour ,Mesd'ames les institutrices du V.alais romand.

Brigue, le 15 juin, à 9 heures, à l'Institut Ste-Ursule, .pour Je Per­sonne·l enseignant du Haut-Valais.

Le·s inscriptions doiv,ent .parvenir au Département soussigné jus­qu 'au 15 .mai 1934.

Sion, le 20 avril 1934. Le Chef du Département de l'Instruction publique:

R. Loretan.

Rapports de clôture

Il ·est rappelé au p.ersonnel enseignant 'que .la ·dernière 11len­sualité Uui sera versée là réception: du 'Rapport de clôture qui doit parvenir au Départenlellt par la voie -ordinaire du service.

Les fOI"lTIulaires ont été adressés aut ,Comnlissions scolaires -dans le Icourant ,de novembre 1933 pour quatre ans . !Les membres rdu P. E. qui n'en auraient pas reçu sont priés de s'adresser à ces organes.

Parution de l'Ecole Primaire

L'EICole Pri.nlaire .paraîtra encore le 15 D1ai . La !publication sera ensuite suspendue jusqu'en o,ctobre prochain.

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- 202-

La plus grande force . Il y a qu~lque te'lnps! nous avons parlé ,de la persév'éraücè, qui

est une des dIverses 'manIfestations de la f:or,ce de ~aractère.Qu'on n'Ûus penl1ette aujourd 'hui d 'entretenir nos lecteurs d 'une aul1;e forme d'énergie morale, for,me très pro0he !parente de la persévé­ranee.

. .Mais, pour 'ce sujet, nous laisserons la parolle à lM. Flœrster. V OlCI ce que nous 'lisons dans son ex,cellent ouvrage : « Pour form er le caractère ». (lLibrairie Fis'chbacher, 33 IRue de Seine, 'Paris) .

« ..... Quelle est donc ,cette forrce , la plus grande qui soit au monde? C'est la patience. On peut a'ccom'p\lir d es œuvres diffi,ciles avec" la seule for·ce d'énergie, 11lais' si l'on \ eut a'cheveret ,parfaü:e

.~es tach~s les plus rebutantes et les plus fa-tigan tes, il 'faut r ecourir a la 'PatIence.

S~ j'avais ù la peindre, je la représen terais sous d 'humbles apparences : ~llure 11lodeste visage pâle, Iles yeux alanguis par les veIlles, le~ dOIgts blan~s et e~f~lés. lC'est ave'c 'ce 'corps déli,cat qu eŒle a 'co~lstnllt 'les pyramIdes d Egypte, llOS 'majes tueuses œthédrales gothIques et tous ,les autres 'chefs-d\œuvre 'de l' art , qui se tiennent debout 'sous nos yeux , conl1ne s' ils avaient été ·cr éés ,d'un seu'l jet. Et 'cependant",qui le dirait ? Il ont 'coüt é aux artistes des nuits d 'essais infructueux et désespérés . 'Oui, 'c '·es t elle. lIa patience, qui les a 'cl',éés et édifiés; ·car san s eUe, les architpctes et les artistes de toute espèce auraient jeté le Inanche après la 'cognée! ...

:C'est '~l elle ~ussi qu'on doit les grandes découvertes et les ,plus f~meus,es ll1VentlOns. ILes 'matelots de Christ'Ûphe Colo111b étaient decouragés après quatre sel11aines de voyao·e. « Nous ,en avons ~~ss·ez, disait~il, retournons au pays! » :'VIais ben lui veimait la pa­rtw:1Ice.; 'c',est, elle qui. lui pernlit d e tout supporter. juslqU'Ù -ce qu enfln, ,a 1 aurore rd Ull jour inoubliable, la 'côte bleue d 'u ne île apparut. 'C'est en r éalité la patience qui a dé·couver t l Amérique; la ,curiosité ~t lIa ·cupiditié seules n 'y fussent jamais arrivées. Vou.' sa~,'ez ,le nom de Icellui qui a dé1l1'Üntré le rprmnier que la terre tourne autouI: du soleil. Mais vous ne savez 'Peut-être pas que ·ee chanoine de Thorn, aJppelé ICoperll1iÎrc, passa toute sa vie dans les .ca'kuls , et c~ ~1',est ·qu 'à S.o11 lit de '11'1ort qu 'il a'cheva son travail et que la vente resplendIt là ses yeux. Et Bernard Palissv ! Et 'Pasteur! Et tal~t d 'autres ! .. . BuUon es t a'llé jusqu 'lÙ di r e :que le génie n' est qll Ulle longue patience!... .

Arrivons à vous! l'e p erdez-vans ;point pa tience quand :ill vous fau t r ester assis pen.relant. d eux h eures rà la recherd1e rd une erreur dan s un problè.me ? Vous voyez par là que la patience Îlnp'lique l.me tout autre id ée que ·celle cl une bonne brebis 'qui se 'laisse fair"' . Il n' ~, a pas de patience chez la brebis, 'mai s bien de la bêtise et de r impuissa nce.

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La vraie patience est la plus grande des forces, par,ce qu'elle ne s'.épuise. jall1a.is. EUe l~essenlhle à lIa lumièr e penl1anente des étoiles, et les pr'Ûuesses de l'h01llTIle, et toutes les ,œuyres rd art ne sont en üonlJparaison 'que des feux d 'artifi.ce.·.. . (.

n est des h0111i:mes énergiques et enthousiastes qui sont forts pour tout ,entreprendre, nlais qui, au prenlier obstacle, re·culent immédiaten'1ent; ou bien encore ils aÏ'lllent le changem'ent et lIa diveTSion ; ils se lassent de faire la rll1ênle ch'Ûse toute la journée. Et comlbien, qui peuvent supporter de grandes peines, qui se 'lais'­seraient 111artyriser sans oligner Œes paupières, sont incapables de supporter une légère souffrance, si elle pèse ·sur eux pendant des anriées ,et surtout s'ils la savent incurable; ils perdent Ile caln1e ·et le rep~s, ils s'exaspèr·ent et pleurent sur eux-~nênles ~ol111lle .de: en,fanls . .c'est une force gigantesque que la patIence. le est eNe qUI fait dire à l'holllnle d évoré d 'inquiétude et de convoitise: « Je suis tranquiJ,le, je puis attendre. )} ...

Peu ,d'hO'lUIUeS ont aspiré au sceptre ou au . bandeau royal; Iuais pas un n'a é té sans aspirer à 'la 'couronne de la patience; ·car à tous il est arrivé un jour ou un autre d '·ex.pérÏ'Illenter Ique si elle Il1anque, on risque d 'être subluergé et ,à tout janlais perdu.

Tant qu'on est jeune, on peut encor e apprendre la patience; et heureuseilnent, il n'est pas ' besoin de leçons spéciales :pour l'ap-. prendre, Icümlne pour le piano .et Ile travail l11anu~1. ,Cln s.'y forme à propos de tout, pendant les dIverses leçon s, qU~IqU Il SOIt r eC01ll­mandé de s'appliquer à une seule chose rà 'la fOlS. Etes-vous , par exemple, sur Ile point de perdre patience à votre étude ,de viololTIl ou de piano? 'Pensez alors qu 'il e~t plus h1lr~)ortant :d'apprendre la patience que d 'apprendre la uluslque : 'car SI la 111u?lque peut adou­cir plus tard quelques heures douloureuses e ~ e.carte~· que!lques ÏIllpressions pénibles, la patience est rIa 'grandes ,for'ce qUI vous rend capable de supporter toutes les difficultés de ila vie, COll1'l1le si elles étaient peu de .chose, et de ne pas laisser approcher de v.atre èce.ur

. les Inauvaises Î1upressions. Voulez-vous des exenllples ? SIle matIn, en mettant vos 'chaussur,es, vous trouvez Ile cordon noué, la p 'lupart d'entré vous ,le défont brusquenlent, et ils y joignent des géll1isse­ments et des soupirs; à la fin, iils prennent le ,canif, ou bien ils jettent. la chaussure dans :Ul coin . .ceux-·~à se Inettent à l'école Ip~'é­paratoire de tous ceux qUI, ,plus tar,d , nlanqueront de. for,~e et ~1 ~­cal1ceront en rien , quand ils se trouveront ,dans une sItuatIon .dIffI­cil e. ~t[ais il est 'certain qu'apprendre là venir à bout des Uacets de chaussures est un des nombreux nloyens d 'évoquer l' esprit de patience ...

Essayez , une rois, de dénouer le \lacet, san s 'lllOUVenlent violenl~ id 'une Inanière tout ù fait siIniple et tranquille, en ,chantant, et SI

vous r éu ssissez après dix 'lllinutes, vous ,pourrez vous ,féliciter.

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- 2C0, -

Vous n'avez pas perdu votre teanps : une grande fOl-,ce s'est rassenl­blée en vous, non pas celle qui fait ex,plosion, Blais la force cahne ~t en .111ênle temps gigantesque d -e la pers'évérance qui ne se fatigue .JamaIS, ùa force qUI nous 'couronne et Ifait de nous les 111aîtres du td-estin ... Ou bien, 'c'est le bouton de votre col qui n'entre pas dans l,a -~)outonnière, un rien 'qui s'attache là Ivotre plume quand vous ecnvez, 'c'-est le fil qui ne veut 'Pas entrer dans votre aiguHle, vous entendez un bruit qui vous troub'le ou qui vous ,fait frissonner et vous agaice au point que vous 'êtes tenté de vous écrier: « IlVIalnte­-r:tant, j'en ai assez 1 ... » \Yloi, je vous dis que vous n'en aY-ez pas ·assez. Regardez donc 'cette cü-'constance conllue une üc·casion d'exer­cel' . la vertu; c.onlIne t~ne étude ou une sonate pour le jeu de patIence, ... enSUIte 'cela Ira tout seul! ICe ne sont -certainement là que des bagatel~es ; Blais il n'y a :pas d'autre chenlÎn, ni d autre 1110yen pour attIrer là votre servke la précieuse patience. »

Le tact et le savoir-faire ILe ta,~t est le jugement app'liqué à l'enseignement à l'éduca-

tion, là la diredion de la da'sse. ,-,

Un bon pédagogue dH que 'c',est une intuition. une sorte de divination qui est proprement « .le don des éducate~rs » . « H faut ~e la slCÎence, ajoute~t-il, il en faut beaucoup, il :la faut pour former ,1 enfant selon les ,lOIS de la nature et de son développement, pour le redresser quand il" s'e!lélcarte ; nlais ~)our aller au fond de lui , pour y toucher les r,essorts les pŒus intÎlll es , pour y décoUIvrir les 'l?remieI:tS l~néanlents de son individualité naissante, pour les faire epanOUIl', Il faut Ice sens personnel qui est -le 'don des meilleurs '}naîtres, üettebonté perspÏoca-ce devant 'laquelle s'ouvrent les clô­tures des âlllles, et qui a 'été, est et -sera le premier, on si vous l"ai­Inez nlieux, le dernier secret Ide l'.éducation }) .

Le tact se ICol11!pose ,de rp'lusieurs -éléIllents: esprit d'observa­tion, jugement, s,ensibilité, savoir-vivr,e. Dans 'la pratique, 'ces ·éM­Inents se traduisenit 'Par les forn:u1es suivantes:

Connaître l'enfant, ,Respecter l'enfant, Comprendre 1'enfa-nt, Ahner .l'enfant,

Faire ,eon1fiance à l'enfant, A,ssocier 'l'<el1'fant 'à la 'bonne luarche

cl? la !Classe.

:1< :!: • *

1. Connaître rentant. Le nl-aître a de nomlbr·eux moyens d 'étu­dier l'enfant. Il profite ·des résultats de la psychologie expérÏIllen­tale; faire fi de 'ces ,connaissances serait 'PrésÜlÎllptioll et sottise.

- 205-

11 obs·erve les Inanifesta1iol1ls de l'activité Ilnentale : Uano'a cre, gestes, a'ctes, -etc . ; il y trouve de Iprédeusés indications sur 1es

o f~r­

ces se,crètes qui 'Sont 'les soupces de 'ces 'Inanilfes tations .

U fait des rapprochem.ents -entr,e la vie psychique des enfants ·et la sienne, en tenant ICOlll'pte de ,la différence qui -existe entre la vie Imentale de l'enfant -et ,celle de 1'adullte. L'évo'cation .de ses sou­venirs de jeunesse lui ·donne égalem-ent des lumières,.

Il 'étudie les élèves directement: - en classe : leur extérieur, leur attention, leur Inanière de recevoir un reproche, d'accepter Uil

éche1c. Quelques Ü'ai\: aux s'colaires, fla c-omiposition 'fr·ançaise sur­lout, r-évèlent l'eurs s'entÎlnents et leurs pensées les, plUJS intimes; - ' en récréation: la 'cour est « un vrai laboratoire des adions et réadio11's » ; l'écolier s'y fait Iconnaître sous des aspe1cts nouveaux et 'Parfois insoupçonnés: il s'y nlo11'tre lui-mJê[me: acconlnlodant paisible, charitable ou disputeur, violent, ,égoïste, dominateur; -.cl l'église) où son attitude téll10igne de sa vie psychique et surnatu­Telle.

Padois, Ilnais très rarenlent, il se sert de l'observ,ation expé­rimentale 'sous fOl'lue d'interrogations ~)réparées avec soin et bien précises.

':vlais il se garde de juger un enfant \d'après un seul a,cte : « Ne jugez jalllais sur un seul 'fait, dis,ait un autre éducateur. Notez, retenez; 1nais attendez, pour en tirer une ,conclusion, d'avoir pu Tarppro'cher 'cela d'autres faits. Jugez tOUjOUDS sur des 'colledions de faits ... Et enc-or,e Ice jug,eluent portera sur un nl0ment donn é, sur aujourd'hui. Denlain votre enfant aura changé; il aura eu autre -chose dans sa vie, dans ses préo-c-cupations. IC'est 'Ù vous de suivre ces 'chang'el11ents }) .

:r: :j-: * 2. Comprendre rentant. {,e ll1aHre qui a le Isens de l"éduca­

tian -constate :}es faiblesses de l'enfant, s,es étourderies, ses défail­lances, sans s'étonner 'n.i se décourager; il croit là 'ses bonnes dis­positions et qu'en -lui le bien peut a'-emiporter sur le l11al; il 'Compte sur le pouvoir de l'éducation pour fopmer en 'lui l'hom~nc de demain.

Tl ,cO'll1prend l'enfant, non ù travers son tempérall11ent d'hol11-]11e, mais tel qu'il -est, avec ses nIanières de concevoir, ,d'entendre, de raisonner, de juger; ,et il 'cher,che à 's ·en faire une idée juste par une sorte d'intuition douhlée de sympathie.

Il comprend son incessant besoin d'activité, son amour du ·changement, rdu nouveau, de l'imfpré,;u; son a'Version pour les l'outines, la vie tfrop réglée, l'autOimatisllle, et il lui 1l11énage des '1110-

difications, des sur:pri'Ses. Il a soin de 'ne pas refouler vers l'in­:térieur J'énergie nerveuse qui demande 'à se dépenser dans le jeu

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et les 'exercices violents, par'ce que ce serait exposer l'enfant oÙ la dépenser au détrÏlnent de sa santé 'nloralle.

Il sait que si les caractères pr,éselltent des défectuosités qu 'iL faut neutraliser, ils 1wésentent de pré'cieus·es ressources qu'il im­porte de dévelOipper. :Si l'i'lnpulsif ·est prOInpt à s'ém·otionner, il re­vient fadleluent au ,cahne et convient de ses torts. Un bon nlilieu fera 'certainenl·ent beaucoup de bien au caractère faible ·qui se lais ­se fadle111ent influencer. ,La ,constance là suivre le règleluent ,de la classe s'era netteJuent favorable aux volontés faibles et 'changean­tes. Enfin les ·esprits 'por-tés 'vers un 'certain idéalis'Iue, perdront peu à peu leurs incohérences et les 'yariatiol1s de leur conduite si l'on peut arriver à lesenthousiaslner 1P0ur 'quelque grande cause.

Le ta·ct 'consiste donc là traiter l'enfant seIon son 'caractère. C'est c'e que le Vén. IP. 'Chanlinade exprÎlne avec 'beau,coup de sens: « Les cara1ctèr·es bons et ,ferInes se 'portent naturellenlent au bien, ai'I11ent .la droitur·e ·et sont ,constants dans leurs résoilutions. On doit aller sÜllplenlent ,avec eux: quand ils font une faute , on peut la leur présenter ave'c franchise, les ·exhorter et les encourager ; s 'ils prom·ettent de se 'corriger, 0'111 peut ·espér·er Ibeaucoup id'eux \) .

« Les cara'ctères 'faibles et lUOUS n 'ont ni solidité ni 'conslancl..l ; ils varient et cèdent à tout vent. Il ne -faut paiS trop 'exiger d'eux. à 'la fois, 'lnais les anlener 'CO'lll.me par degroés au but qu ' ~ls doil'enl atteindre, et après quelques petits efforts de Jeur part, les f éliciter et les encourager » .

« Les 'caradères fiers et hautains sont entêtés ;et pleins d eux­m êlnes; ils s 'aigrissent et s'elnportent dans les 'contrarié tés . Ils on't besoin d'êtr·e traités avec beaucoup de 'l11énagelnent's : on gagne plus avec eux 'Par la douceur et 'la patience que par le langage de s. reproches et la 's,évérités des corrections » .

* * * i

3. AiInel' ['enfant. Le 111aître ne doit pas ·évoquer l'idée cl 'un personnage 'compas'sé, solennel, grog-non, rabat-joie de la jeunesse, « la 'caloUe sur le crâne ,chauve, de grosses lunettes sur le nez , la démar·che autOll1otique, vrai 'type de 111.agister de villa.ge » . J.l n'est ni un ,croquemitaine ni un gendanl1e.

Le secret de l'éducation, c'est l 'amour. Il se traduit par un d évouenlent sans bornes qui porte a'vec une ardeur toujours égale aux devoirs m.onotones, sans éclat extérieur, nlais ,qui .grandiss·ent peu à peu l'enfant et lui préparent un avenir béni du. deI; par une sylllpathie qlli le porte à se faire tout cl touls) va drOIt au ,CŒur de /l ·é.lè.ve lui .fait 'goûter les char<l11.es du ,devoir, guide ses pro­grès dans' le vrai et .le bien, se réjouit de ·ses succès, lui ral)peUe ~ouvent qu'il doit être la IConso]ation de sa faulille et garder in-

- 2U7 ' . . -

tact l"honn,eur de son nom; ,par une jeunesse d}âme faite de sun­plicité, d'aspirations éJlevées, de 'curiosité saine, d'enthousiasme, toutes ,choses qui se 'cOllnmlUliquent aisém·ent ,a 1.,1 X jeunes âm.es pour leur inspirer de nobles sentÎlnents et leur faire entreyoir un idéal capable d'orienter leur existence.

Hien ne rfodifie l'autorité ·conune cet anlour. Hollin dit que varfois les ·élèves· peuvent êtr·e surpris de la sévérité d'une répri-111an'Cle ou d'un châtinlent. ~1ais :lorsqu'ils sont convaill'cus que le maître les aÎlne, ias en ,arrivent à se 'condanlner eux-lnêmes et à sc: rendre aux bonnes raisons. Fénelon avait dit égalelnent : « L'au­tOl<té ne laissera pas de trouver sa pla'ce si la !Confiance et la per­suasion ne sont pas lassez fortes; nlais il faut toujours 'COlJJ.lmenCer par une 'conduite ouverte, gaie, ,familière sans bassesses, qui don­ne le ilnoyen de voir agir .les enfants dans leur naturel ·et de les connaître à fon1d » .

4:. Re1specter l'enfant. On ,connaît la lnaxiule de Kant: « Agis de l11aIlièl'e à. tl'aiter toujours l' hU111anité soit claIls ta personne) soit clans la personne cl)autl'ui) ;COlll111e une fin et janlais colmme un moyen ». Elle e:st d'une applieation ·cO'n.tinuelle 'en 'éducation. ,L'en­Jant est infinÎln-ent . respectable là ,cause de sa valeur propre, de se~ droits et de ses devoirs, de son avenir, de son éminente ,dignité d'enfant de Dieu, de frère de Jésus-'Christ.

Que feut-il respecter en l1.1Î ?

1. Sa sponrtanéilé .' ne ipas le 'contraindre, par une sévérité in­tempes tive, à briser son élan, à r éprimer son exub 'rance et faire de lui un autOlllate incapable de la 11110inrdre initiative.

2. Sa loyauté) en le traita:nt avec droiture el 'lui donnant des té:nloignages de -col1lfiance.

:3. Sa pueZ eu]' .' ne pas fra'nchir la barrière derrière laquelle ,se déroule sa vie intÎlne et qui garlde ses secrets personnels : secrets de 1a .fanlille, se·crets de la vie sentimentale. 'Cette ,clôture ne s 'ou­vre qu'là la c~l1Ifiance et là l'amiti é. . Vouloir la forcer 'serait une Ina­lalClresse et une lourde .faute.

-1:.' Sa volonté .' ne pas la briser 111ais éclairer l'intelligence pour elu' elle [lo'isse 'sur les décisions là 'prendre. 'Contraindre la vO'lont.'"

tS • • f . par aa ,coerdtion, les r éprimandes , les pUl1ltlOl1S, C es/' "aIre Œ'U' re de dompteur, non d 'éducateur .

:J. Sa conscience. L'éclairer , l'élargir , -la r cdifier au b esoin ; 11e' pas exer-cer une surveillance inqu:ète et traca'ssière ~ qui ,fass.e de récole « une geôle de ieunesse captive » ·ou « une J)01te de 'PIerre où ,l'on entre ij)ar un trou nluni d 'une grille ». I-labituer l'enfant à se ,c-onduire ·séul, ce qui est le bllt SU1)rême de l'é'dll'catio'n.

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. ? Faire confiance à l'enfant. Etre là ,son égard ·dans une dis-. poslüon franchement optimiste; ·croire là ses honnes dispositions, Ina.}gr-é de nom\breuses défaillances. ,Se fier à sa parole lors Brême que ses tendances au Ilnensonge sont bien connues, 'Car il est d'ex­périence ,qu'il est plus sophiste que lnenteur.

ILe '11laître qui a du tact n'englobe jalnais les bons élève:j ave'c les 'n1auvais da'ns ,les reproches qu'il :fait,et il s·e O"artde des J'uO"e-

t d './' .. ' Cl '5 Iuen s 1 e.lavorables qUI .atteIgnent toute lIa :classe, ·car ils porten,t ~es élèves là s·e soIidariser dans le défaut qu'on .leur attribue. Il Isole les pares/seux, les dissipés, les insubordonnés et leur dit en partÎlcll'lier ce qui les concerne.

, , Il :donne très raren1ent des ~)unitions générales et s 'appaique a redulre le plus pos·sihle les ,châtünents. t

Tl évite à l égard des élèves toute parole grossière ou triviale. Il prend tous les 1110yens de les intéresser, Ide leur faire .aimer l'é­tude par des aeçons 'soigneuseIuent préparées et données avec en­train.

Dans les conseils qu'il donne, il oherche à atteindre la gran1de majorité des ·enfants ; il s'insinue adroitelllent dans les esprits et d~'~lIS. les cœ~r~ ; il sait dire à propos un .1110t ·en parti,culier pour fehcIter un eleve ou sec'Üuer sa torpeur. Il' se lnontre bon mais f~r~e,. et sa ~onduite prouve qu'il ne cher,che vas sa propre sa­tlsfa1ctlOn n1aIS le bien de ses Sub0l1donnés.

* * * (i. Associer l'enfant à la bonne nwrche de la classe. ,L'élduca­

teur qui a du tad fait ,connaître et aücepter aux é.lèves leur })art je responsabilité. n se sert des 'Plus inifluents 'C0'l111Ue d 'utiles au­xiliaires. Bien loin de ,croire que son .action n'est efficace « que sur les natures moyennes » üOUllne ;Je prétend IRibot, il est persua­dé que l'inrfluence de l'éducation atteint sO'n maxÎ1l1ull1 « dans aes âll1eS où les gennes sont les plus no'm'breux, les plus nourris de sè·\i ·e naturelle ».

III donne des soi'l1is parti/culiers aux natures d"élite, Icelles qui ont :été lnarquées « d'un lSigne d'élection », celles qui ont reçu « SOIt dans .l'ordre de la nature des farcultés supérieures soit dans l , '

ordre de .la grâce, par une touche secrète du Saint-Esprit, des dons qui les appellent, s'ils reçoivent .}a culture nécessaire, ,s 'ils sont généralement fidèles, à devenir Ides lumières et des forces , à être paus tard dans la vie, des chefs, des soutiens, des guides , chacun suivant ses .aptitudes et là la pla'ce 'que 'Dieu .leur aura mar­quée }) . ('Chanoine Esquerré).

Il n'ignore pas qu'il existe dans chaque dasse des chefs de file qui impriment aux autres un 1110uven1ent dans un 'sens donné.

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Ils ont 'conqûis cette autorité par un geste, un mot heureux, l'Îln­pétuosité du babil, une intelligence plus ouverte, un travail plus constant, un succès ren1arquahle aux exalnens. Ils deviennent des nlodèles que l'on i.mite, que l'on üapie. Il in1porte donc de les ga­gner, de les avoir ·en .111.ain, de les diriger pour en faire des en­traîneurs de la 'l11a'sse.

,Ces enfants ne sont pas toujours 'les plus parfaHs. [L 'écorce peut être rugueuse, ulais recouvrir un bois rkhe, dur, difficile cl luanier parfois, 111ais solide. Il faut les entraîner ·et surtout les éprouver. La grande 'épreuve, c'est l'oubli de soi p'Üur le ,bien général, le dévouelnent. Cet esprit de sa1critfi.ce Jes empêchera ,de devenir des in1pOl'tcmts.

Le chanoine Esquerré, qui s es,t occupé de cette question. énmnère les qua.Jités essentielles qu'ils doivent avoir 'COlnme 111e­neurs et con11ne chefs:

1. Dévouement effectif pOUl' le maître et pOUf l'école. Ils doi­vent sa";üir prendre des initiatives , s·e débrouiller , Inener à bien ,ce qu'on ITeur ·a confié. Ne pas couper .les ailes là üeux qui 'Ont de l'entrain et qui sont susceptibles de se passionner pour le bien.

2. Ténacité. :Dévouen1ent à longue portée. J.l faut 'Se nléfièr un peu des tg pes cl bagout 'et cOolupter sur les enfants énergiques et persév;érants.

3. Intelligence. 'BO'n sens , tète bien équilibrée ; qu 'ils cdmpren­nent la nécessité de dell1ander Iconseil.

-1. Piété solide. C 'est la condition d e t'Out Je r es te. Fortifier en eux la vie surnaturelle par tous ,les moyens: conf.ession, conUl1U­nion, r·etraite fern1ée. Les Iporter à agir !pour faire du Ibien à .leurs can1aracles. S'ils n 'agissent pas pour un motif religieux, on ne peut guère avoir confiance en -eux. L. R.

Chronique de l'Union

y a-t-il contradiction?

Que nos lecteurs nous excusent, ·mais au risque de les lasser ,de l'ovale manière, ill nous faut revenir aujourd'hui sur une question :Jh

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onc1amment traitée déjà.

La r(~daetion de not'l:e organe a jug·é- opportun de fair·e suivre notre dernière ,chronique d 'une petite note nous aücusant, sans H-crimonie bien entendu, d 'observer 1111(' altitude équivoque . dans la question de la pléthore. Qu 'on le veuilae ou non 'ces quelque:;

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- .210 -

lignes qui n'ont [ 'air ,de l'j,en laissent tout de mrêlne entendre que nous agissons ,en pril1le-sautier, que nous volons au secours des unLS aujourd'hui, des autr:es denlain, sans réflexion, sans suite, en­tr,evoyant un but sans songer aux 'll1oyens.

Nous ne pouvons laisser personne 'sous le coup de ,cette im­pression. Pour évit'er· toute équivoque, nous nous .pell'lnettOll':i cL:, ressasser à nouveau no'tre point de 'vue qui n 'a jarrl1ais ,changè et ne -chang·era jalnais si les cirlconstan:ces restent ,ce qU'E neS sont. Ncms noUis per,meLtol1's donc " d'afcfinner de nouveau avE"C fOlr-c.e que l'encOOIl~)relnent dans notre icarrière av'ec notre brO'anisatioll 'pdmaire, constitue un dalnger qui ,doit ~ollicit:er sans r~tard 1'at­tention des pouvoirs publks. 'l:e danger s'aücentue d'année en an­née . .pour le pro'chain cQurs s'colaiTe, septante instituteurs et il1's­titutri1ces seront sans eluploi. GeTa est inadnlissrble. ,Sous peu, nous nous nla-rlc.herons sur les pieds, 'l-esconflHts surgiront partout ,à foi­son, et les candidats se livreront à la pflus I1éifas'te des surenchères au rabais.

, . Nous avons donc dema·J1Idé et demandons enCOil'e qu'on 011il'uye

Ù tout prix la pr-ogression des 'eff0c:Hfs du 'corlps enseignant .

Pour att-ein'Clpe 'ce résul'ta-t nous avons toujours estimé qu'il existe un remède: le -conting-enteiluent judid'eux Idans .la cl2llivran­ce des autorisaf-ons d 'ensei.gner et nous l'avons proposé. :Par la suite la 'COllIllIlission 'cantona~e ·a songé ù .l'éJliJmination pr2ma· tur-ée des anciens aux appro-chelS de ']a limite d'âge. Un tell 'Pro·, céld6 ne nous était point venu :à l'es,prit, nous In;e Ipouvions d'ail ­leurs nous y rallier ·et nous avons Iprotes1té. Une sellll'blab(1lc atti­tude n'a rien de 'conbradi'cto;-re, il n-ous semble, et nous restons -sur nos positions.

Evildenllll1ent notre suggestion n'a pas l'ail' de mordre. On ('prouve 'COlume une sorte de répulsion à ipTendre des mesures ra, dkales dans nos é'tablisslem·enrf:r;; du ,canton. H y a quelques jou~rs , Ù l'assem.hlée de la Caisse de retraite, la question a été débat­tue. o.n nous a rétorqué 'que pas 'plus :que pour les avocats et les l11.é:decins on 'avait le ·droit de -contingenter loes dip'lôJlles de :111a1-tres d ':école. Voilù b:,en du beau .lilbéralisIlle. Nous Inle ,croyons 'Pas le 1110ins du (IIlonde là une teHe opinion. ILes avo-cats et .les méde­cins ne sont point des fonctionnaires . ,Si Il'Etat a organis·é lcur profession, limité 1leur a'cüvité, dans ile Icadre des lois, règlements et tarifs, il n'a néaDlllloins aucune dbligation là leur égard. Qu'il se trouve ·dix, vingt, t 'rente avo-ca't sans cause, ou docteurs en lIléde:cine sans dienlts ,cela est tl',egrettalble bi1en 'entendu, il1'fini­nlent regrettahlle pour eux-1mênles et 'leurfamHle, 'maÎls lIa lCol1lecti­vité, etle, n'en ,souffre pas outre Inesure. Notre situa'tÏolli ' est tout autre, dans ce canton en paTticu'li'er. Nous viv-ons sous un réghll'e tel en Valais que l'Etat ne peut abandonner au hasal~d le recru-

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teIllent et la fOl'llnation du pers-onnel enseignant: il ,faut là tout prix qu'il Inainüenne .l'Ol~dr-e dans son sein car lIa bonne 'marche ·de l'Ecole pOipulaire y est subordonnée. Un Iconlf1lit entDe deux nlaîtres et aussitôt tout une c-onl1uune en éJ.lloi. ILes 'cantons voi­sins eux-lnê!lnes qui pourlalnt ne ICOUIllptent que du personnel de profession Jargelnent rétribué ont prÎls des nleJsur·es pour éviter la p1l-éthore. Ainsi le canton de Vaud ' a linüté les el1'~rées aux écoles norilnales. 'Celui de F!I:ibourg par une s'évériil:-é .'ex·cessive dans les exa:luens ·é1inüne chaque année un nOlubre important de Icandidats et règle .la délivrance des brevets selon les bes-oins du 'Canton. 'Ce qui est 1)Ossi-b'le aiIlleurs , pourquoi ne }e serait-il pas chez nous. Les t01nps sont propices pour opérer une séle-c­tian dans Ile choix du personnel et prolonger la durée Ide .l'Ecolle N ormaIe. On devrait en pro1fiter.

Il faudra bien d 'aHleUlI's qu'en définiüve on en vienne :il -cette solution. Quant à la nlis1e ià la reh'aite d'of-filce à 55 ans, solu­lion qui nous avait tant effrayé ill y a quelques jours , i'l n'·en a paraît-il ja1nais été question sérieuseIllent. ;~\!f . , Ile ,Chef du népar­lenl1'ent, bien à Ipropos, nous a 'tranquillisés. Nous· l'Ien remel~cions sincèreIl1ent. Le 'Conseil d'Etat n'Uls'era du droit que Ilui con­fère l'arti'C'le qu'là bon ·es'Cient et. avec -le -consentielJ.Ilent de l'inté­ress,é- , et per·sonne n'aura à souffrir d 'un :acte ar1bitraire.

Les anciens qui se· sentaienlt en danger et s-ous le ICOÜp ,de -cette 111ena,Ce peuvent donc boucler ,leurs lnal'lels sans inquiétude et -dire « au reV01'r » ù ,leurs éllèves. Nous n011'S associons ,à '1cur joie et leur 'Souhaitons de 'bonnes va,can-ces. ,NI.

N. B. - Dans le dernier ,artide s'est ,g1Î1sslée une el'reur ty­pographique. L '0111ission d 'un nl01nbre ,de rphras'e -rend tout un 1)aragraphe ridilcule et incOlllp:réhensible. Nous vous prions ' Ide lire «'page 179 haut de page » : Si encore on pouvait 'comlPter sur l'épargne, auais ciuec notre situation, impossible. 'c.ette vé­rité etc.

Vote de ICl Rédaction,' ,Pendant que la iLoi Isur l'Enseignen1eùt prjmai~re de 1907 n'a :pas été 'l110'difiée, il est inutile de penser de d'éUivr'eY les ipènnis- d'ens-eigner au fur et là mesure des besoins. A u Teste Iles diffi,cultés que nous a-vans Isignalées 'en son rf:elnips sur 'cette question n'engag,ent 'pas le Départenlent 'là Isouslcrire sans autre 'ù cette innovation.

De,s rens:eignelIlenrts que no:us venons d~ preqdJl' ~ à .la' Di­rection de J'l.JJ,struction pl,lblique des Icantons ' de Fribourg ,et de 'V'aud , il TeS!Sort q\le dans ces ,cantons C0'l11111·e en, Vala.is, il y a ':p'létbore. 'cle I;naîtres d'école et que l'on. '0. 'Pas ffil-eore envilsagé. l.ri 1l11,eSure. ·dont fait mention le correstpol1'da·nt de l'Union.

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Pendant que nous ne pouvons refuser aux IExan1ens du Bre­vet ceux qui ont suivi Il'iEcole Norn1ale dans d'autres cantons, il est guère possilble de dÏJ11inuer les admissions. Malgré cela, cette année, il a été admis 'l11oins de candidats que rprécédemlnent.

En ce qui concerne lIa mise à la retraite là 55 ans, rIe Dé­parrtement n'a pas changé sa Inanière de voir, le :1not « ·sérieuse­n1ent» du con11lTIuniqué ci-haut est de trop.

ILe IDéfpartelnent se déclar,e d 'accord d'examiner, en temps. utile, ces dHférentrs points avec le IP. E . . alfin qu'une solution équi­tahle i'TIitervienne.

Conférence des Instituteurs du district de Martigny à Martigny-Bourg

Jeudi, le 1'5 mars, les .Instituteurs du district de !Martigny, te­naient leurs assise·s à Martigny-Bourg; les 'pédagogues avaient l'é pondu 'très nombreux là l 'ap,pel de 1lVI. l'I11spec.teur.

·La. séance otfficie,l.le eut lie'u~ dans ,la grande ·et belle salle de la laiterie modèle. :Comme au militaire, ·à 9 heures ,pl'tBciSes, iM. Till!Omas notre dévoué Inspecteur, ·déclare la séa11ce ouverte, et saIue la pré­sence de .:\lI. le Chef du üépartement d'e l'Instruction Publique, cIe L\lIessieurs les Cvlembres du 100e1:gé et se ;f,élicite de ·constater que ~œM. le·s régEmts on.t répondu avec e'mp.ressement là son invita-tion _ Il donne ensuite ,la parole à rvI. .Couchepin, .président de ,l~a com.mune .. 'Ce dernieT ·p·9.r que·!,ques paroles hien senties souhaite la bienvenue ·aux invités et aux instituteurs. Il parle en termes brefs mais é,lo­quents, elu rôle du maître, d'e la loi d'aug.mentation de·s traitements et souhaite (rue ·ce malheureux vent de .réduction des s-alairel:; ne soit ,pas de trop longue durée.

Après ces sy,mpathiques paroles" si réco11fortantes, ):'11. nns.pe,c­teUr nous commm1Îlque des rernar,ques très judicieuses Sur le jour­nal de classe, le respect de -l'autorité, l'orare, l' enseignement de la Igymnastique (un peu délaissé, dans ·certain milieu), les 'cours c·omplé­.mentaires; ceux-ci devraient autant Ique faire se peut, être ·confiés là des maîtres spéciaux pour se tenir le ijour. On doit 'pas seulement. viser la Iquestion économi,que, 'ffiais :surtout le point ode vue prati'que, morale et édu,ca.ti.f. lM. le iOhef du Département nous ,parle des dïsp0'8i­tions qui ont été .pri'ses là l'Etat ,pour .l'achat ou éventuellement -l a 'construction d'un s'a.natorium pour enfants tübercwleux: œuvre phila,ntropique de ,la plus haute importance et des -plus urgentes. Cette institution" dit-il, devrait~être ré.a.lisée p.ar 'l'initiative privée. ùVr. l 'Inspecteur, 'parle aussi de la hais-se des traite.mentrS; il souhaite' que cette réduction ne soit que pa.ssagère ·et n'inf,lue pas, pour aut.ant, sur Je cfévouement des régents; il charge ensuite une claGse ' de

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:,1artigny-Ville d'ex,périm enter la nouvelle ·méthode d'écriture (écriture droite).

M. ,GiUioz donne ens'uite lecture du ,compte-rendu de la dernièl'e réunion, tenue .à Fully, puis on 'passe là la nomina.tion du comité qui es t constitué ·pour la future ,période, suivant l'usa.ge et la traCtItion ; NL l'Inspecteur, lM. GiHioz et le soussigné.

M. l 'Inspe,cteur J)réconis·e en outre·, 'pour l a Jin av r,il , un con­,cour::; de 'chant entre le·s difrf.érentes classes -du district.

Con1'orm'èment à :l'ürdre du .iOUl', :\t.n:"J. lelS instituteurs: lA. Gran­Iges à F.u 11 y, J . .pralong à IM.artigny·Nüle, tC. ,GaY-1c'rosier, J. -Guex, D. Bornet, .à Saxon, C\1. Rouiller à iMarti:gny-:Combe:, sont invités il. lire le swiet mis à l',étude : ·(iComment v,ous y ,prenez-vous pOul' l' end're l'e.nseig.nement ·de l'histoire intéressant et que Jaites-vous pour déve.lopper ,le sentiment patriotique ,cihez les élèves?) tLa lecture des travaux te-rminée, i;'vI. le lChe·f d'u Département et iM. 1'Inspe·cteur, rfélicitent les aute·urs de,s sujets qui viennent d',être lus . Ils constatent ave·c satisfaction ,que tüus mérite11t des éloges 'pour un travail sérieux, ,complet et très approfondi. Hs donnent encore que·1ques explications qui pl~écisent~ complMent ,les exposés sur ,cet enseignement. Des di,f­iférentzs travaux lus, nous p.auvons citer les conclusions ·suivantes: L'en.seigne·ment de .l'histoire, pour être intéres·sant et utile, d'oit être intuiti.f et .pratique. Il f.a ut en outre:

1) e·xposer clairement et avec enthousilJsme la .l eçon, à l 'aide de documents illustrés;

2) établir au trubleau noir la cartographie -de la leçon à étudier et la 'route suivie 'p,ar nos ·armées ;

3) mettre en re·lie·f ,les faits princi.paux, les s ituer clans une am­Ib iance Iqui les re,ssuscite et ·éta.hlir entre les oév'énements le lien de ca use à eH et ;

4:) insister sur l'histoire des fa.rts et de .l'industrie, des 'faits cre la vie socia.le, des armes utilisées et :surtout sur ]'Ihistoire locale;

5) 'composer à la ,fin de Cihaque mois, -des talJleaux synoptiques 'e t ,chromo logiques ,succincts, et -les faire relever par les enfants;

,6) cO'mme réc.ompense d'une leçon Ibien sue., d'onner lecture (hm récit plus détaillé, ou visite de mus'ées' et c'hâteaux.

Les moyens propres de clèvelopper le sentiment .partiotique !Sont:

1) faire ap.prendre ,le catJhéchisme, l'histoire du 'christi.anisme et la. vis de J.IS.,J.IC.;

2) faire connaître aux enfants .l'histoire de leur .pays, avec ses beautés, S'es institutions de bienfaisance et les q-u alité s de notre ,peuple;

3) im.planter dBns leur âme le respect du passé- et. la 'confiance e·11 l'avenir;

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4) soumettre les f.aits héroï-ques de ,certains chefs ou soldats à la méditation des élèves, ainsi 'que les bienf.aits découlant d'un traité çl'e, paix, Ies !ho,rreurs d\me guerre civile;

5) i~1Viter les e,l1Ifl8.,nts à participe-raux manifestations patriotiques Bt leur .faire 'étudier .le texte de,sCillants ex,alt.ant l'amour du pays;

6) leur ,prècher d'exemple, en étant toujours un bon chr-étien et un hon ·citoyen ;

7) les habituer à J'e,mplir [idèle·ment leurs devoirs envers Die'u. 1 a patrie et la famille.

~Hcli a ,sonné les estoma-cs réclame,nt eux auss i ,leur dû; la chor,ale exécute encore un ,chant de toute -beauté, puis c'est le clé:poart 'Pour l'Hôteil des Trois 'Couronnes où un suc'culent repas nous attend. M. A1bbet a su, ,par des ,mets de premier choix et par une préparation impec·cables, s,atis'f.aire 1.e,s plus dif.ficiles. Un. ,service d'es mieux soignés, contri1?ue encore ,à excite:l' les appétits.

Sous la dire.ction ex.perte cl u m,ajlQl' cre table lM. Deni.s IPuippe, instHuteur là IMartig.ny-VHle, aidé du pétillant fendant de sur le,s 'S.cex, les toasts ,se succèdent, des flots d'éloquence 'couJent aboll­cl'aùts. Tous, le'8 di~cour.s méritent d',être 'cités, particulièrement celui de Il'VI. Ile ,Chef du ,Département en vue de l 'union des Autorités et etu pe,rsonnel enseignant .j:lOur le déve·lo.ppement de l'in.struction pri­mair·e; de 'M. ,Gaudard ,à 1>3. I~atrie; de M. Gi'llioz là l'Eglise; ,de iMIM. 'le Prieur et Emonet aux Instituteurs; de lM. )e Chanoine Dal~bellay

des plus humoristiques; de iM. B. D. aux .autorités communales et de ,M. ,l'Inspe·cteur à touo5 ceux qui ·ont ,contrilbué ,à la réssuite ae, notre /fête. La cih'orale du district, s-ous l'ihaJbile clÏre,ction ,de ;M. Gilllioz, a :égaleme.nt fait entendre les meilleurs ffi?rCeaUx de son répèrtoire.

IM1ais, héla 's, le bonheur et la jole sont ,éphémères; les ombre' Idu soir montent déjà ete la :plaine .. IC'e,st l 'heure du départ; nOU.3 nous Iquittons emportant de ,cette journée un bien doux .souvenir et ferme­ment rés-olus ,de tr,av.aiUer tOUjOUTS plus énergiquement à la formation Idu ·cœur et du développement de }'intelligencede .la ,jeune se valai-Isanne qui nous est con'fiée. 'D. lB.

Sciences

Tremble~ents de terre Séi&me au IChili, s·éislme dans l'Inde, s,éi&me au Japon ... , nou,s ,som­

mes vnaiment gât,és ,en tremblement de terre.

N'en' soyoOns pas sur,pris, ·car si l 'on regarde les 'choses d'un j)eu près" on ne tar,de Ipa,s à S',alJe:J.'.c-e.voü~ Iqne ca sol, clans la soÜdité dÙlqu'eŒ ÙOUS .a,von~ une ,confiari,ce SI :ahs'olùe" e.st en proie à 'une ' ag,iti tion i)re·sque ,contin'UeUe et qu'i,l pas se. son te.m,ps là. fri s,sonner. . " . 10. :." t '

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J,l exi.-·,te, en effet, des a,plpareilos qU'on. appell e· delS « .s1smo.gm,phetS» et qui, comm,e leur nom l'indique, >sont 'char,gé's d 'enregisiÜ'er juslqu'aux moindres frémis·s.ements de l 'écorce ·sur laJquelle nous nous agitons. E.s,sel1tie,1J.elment, un s-is.mographe se compOI3'e d'un lourd' pen,dule (il y en .3, qui pèsent jusqu'à 100 kil.a-s). Vous vous l'encrez bien compte qu 'une :pa-r-ei,lle mas'S,e est düf.fidle ,à m8lttre en m'Ouvement; ,aussi reste'-t-eHe immobile quand Je s-ol v,a'cille, surtout quand le Is'ens des· os'cillations varie, ra.ins·i que c8>la se passe au cours des ébranlements siSlmiques. Ce sont ,les mouveme'Ilit.s rel,a tif.s de ,i.a terre p.ar ra,pport HU ,pendule impa,ss,ible qui sï,I1s·crivent, SUT un ,cylindre tournant, au rnQyen d'une plume.

Quand Je sol est ,])ie'11 \ ·èH !.'C , la ·plume trélice sur lecyli~1dr8> une ligne parfaitement régulière; mais s'il .s'agite, 6·i peu IqUe 'c-e soit, .la ,ligne présente des irrégularités, des dente:lures et, 10rSlque ,le mouve­ment 'prend une ample·ur clang8li'euse" l.a plume inscrit des ,0. l'ab e'Siqu es (iésordonnées . .QI', un sjsmographe ,sensilble enregistre annuellement

Cl uelque chose comme 3CüO secouses.

Hassurons-nou,s cepe·ndant: lets se,cousses cru Is61 ne sont ,pas tou­joUl'~ ,aussi d·ésa.streuses que 'cerHe,s ,qui, en ,1'l8.n 626, ' affecta le Uttor.al médite'rranéen et ,fH ,près de· 200,000 victimes., ni m'ê,me 'que il,e, oiremlbleL.. ment de tel're de Sicile qui,en 16:t3·, ·causa la r110rt de 6.0,000 pers,onnes, ou 'CIue ,ce,lui c.ie i..ishol1ine qui. en 1765, en fit périr 30,000. Donnons, en paSlsant, un souvenir é1mu au séisme calif.ornie'll Iqui, le 18 avril 1906, cl'étruisit la moitié des ImaiB,ons de lS.an iF-rancis'co, eot à c-elui qui, en 1922, fit de Tokio un amla,,; de décombres.

,Ce sont là Ilels cris,es aiguës, h 'eure,us'em'ent !peu 'Îr&quente,s ,sous nos la titucles d'un ét.a t -féhrile perm'anent de ;}'écor'ce oierres<tre.

Il y a deux régions cre la te·rre, deux « cer,cJes de If.eu» ,corre's­pondant là deux 'partie,s fréligile1s de l '.éc or c,e', où les séismes ,S'ont Iplus fl'éque:nts e't plus te-rribles qu"ailleurs; Ile ,premie,r, qui figure pour 4,' % dan.s les statistiques ,des s.éismes enr8lgistTès, ,e,st :118.. zone côtière qui va de l 'al'ooipell de la Sonde là 'l'A.1.as,k,a., en ,passant par J,e Japon et ,qui 6,e IPOUl'tSUit tout le long de la. ,C'orclïllère c1e,s Andes; Ic'-est le « cercle du P ,a.cifiique » . L'autre région dange,reuse part de l'Indochine, où el,le se soude au cercle du IPélicifique.., ,puis s 'étend par la 'Birmanie, l'Inde septentrionale, .J,a Pe-rs-e, l'Asie mineure e.t ,la .c:rimé:0, le long de la Médïterranée jusqu'à l'Espagne, au P.ortuglll.l, en p.a 's,sant par l'Ital.ie. -Exc,eption f,aite pour 1118.. ·p.rov-ence.,qui rë.çoit :par,fois, le ,contre­coup ·de ,ce q,ui 'se ,pa,sse :plus ,au ,Sud, nous s'ommels 'en deihors deS zones dangereus,es.

QueUe est Ja caus.e de ces rtre1mblements de terre, La croûtel te,1'­(l'estre, qui est cTiquelée, re'pose" nous ,le savons, sur un 'magm,n, pâteux, ~om.me une s,érie de rade:aux Imal 1joints, ,surl'tOcéan. ,JI :est donc naturel que cerrtaine,s de ces Imasses, ma'l arlcboutée.s, .se di6ljoigtlJent ·a;fin de prendre un nouve,l état d'équiHbre., ·aussi précaire que Ile précédent et tout aussi rprovisoire.

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Les vi!bra tions engendrées ,par ces cDa,que'illen1;a Ilocaux se Ipro;pagent fort loin du 'centre -d'é:branlement, puis'que le s,i,s·mographe ,du parc Saint-iMam' (JFrance) enregis:tre 'les séismes ja·ponais. Or,entre Tokio 'et le parc ,Saint-Maur, H y a 12,000 kilomètre·s.

A partir du centre, Iles mouvements se .propa,gent ,paT trois voies:

1) En ligne droite, à tr·avelrs .l,a terre, par vibrations longitudinales, à la manière de Ice,};le,s qui ,se ,propagent le long d 'un ressort là boudin. Cels vibrations maTchent à la v,Hes,se de 13 Idlomètres à l,a seconde;

2) La Imême ligne dl"'oite es.t aussi :p·arcourue Ipar les vibrations iransvers,ales" s·em:bJ:a,bles :à 'ce'11e8 que l'on 'ohs·erve le· long d 'une ·corde qu 'on ,agite là ,son extrémité. ICeHes-JCÏ ne d'ont 'que 7 kilomètres Ipar seconde;

3) I.l y a enfin des vibrations qui, (montant des profondeurs vers la surf.a ce ,du Sool, s'y étalen,t comme fe'raient des ondes marines e,t font ains-Ï Je gl'ancl' tour lavec une vitess·e moyenne de 3,400 mètres par ,se,conde, . . Ce S'Üllt le,s ,moins pres,sées de toutes" ,mais 'ce sont, en général, aus,si les plus pui,ssantes et les, ,plus délS,a,streuse,s. ô1,ais n'ay,ez 'pas peul': l.'e'xpérience des siècles prouve :que nous, les hom­mes du Nord, nous ne so:mmes :pas ,menalc·és. Dormons d'onc ,sur le mol oreiUer de l'égoïsme.

01===========================0

~ COU!!I~ ~E;I!~T~T~CES ~ 01===========================0

SOIi'vIMAIHoE : IBonnes vacance,s. A la mémoire de .Mère I,gna,ce. As,semblée ·génér.ale des Institutrices. - Pensées.

Bonnes Uacances! Amies lectrices) à l'heure où ces lignes vous parviennent, que

d'écoles sont SUI' le point de fermer leurs portes. Que le temps passe vite! Les CaLUS scolaires s'enfuient à tire d'aile et ce n'est jamais sans regret que . nous jetons un regard SUI' ce ten1ps qui nous échappe et que nous aimerions pouvoil' fixer!

Cependant, si nous avons toujours donné le 111axÏJl1wl1 d'ef­f arts, si nous avons la satisfaction de pouvoir nous cf.ire que notre travail a pOl'té des fruits, pourquoi regretterions-nous le temps qui fuit? Le l'ésultat acquis pal' le travail et l'effort accOll1plis ne passe pas. Ce doit être pour nous toutes) notre grande consolation, en terminant ce cours scolaire.

Bt nwintencmt, amies lectrices, « bonnes et heureuses vacan-ces ». Chrysale.

217 -

fI la mémoire de mère Ignace '(Discours prononcé par M. le Dr Mangisch à l'Assemblée générale

de la S.I.V.R., tenue à Sion le 12 avril 1934.)

Vou ' venez" \Me·sdames, d'honorer Mère Ignace en assistant à 1la messe de Requiem célélbrée à :sa m émoire. Permettez-imoi de m 'a/'­irèter sur le bord de sa tombe, et de· vous ex'primer les sentiments Cl un cœur doulem'eutSement ému. Je dois 'cet uHime hommage à ;\I[èl'e Ignace, en raison de ~mes exceUents ra.pports avec l'tOr.phelinat et 'parce que j'.ai tOUijours éprouvé pour l'inou))liable dis.parue l'attache­Imen.t le .plus 'respectueux et le plus profond.

e est au Val d'Annivers .qu'Eugénie Fav.re na,quit en 1.881. ISa. maison paternelle se blottit dans l\austère et verdoya.nt sillon que ]a Navizence a ,cre·usé des blancheurs de. Zinal aux somrbre's gorge. de Ohippis. ISon :atmosphère e,st .l 'air pur des glaciers; tS'Ûl1 pain, le s eigle {lUe caresse. leur fraî:che haleine. Sa race, 'celle de. ces fiers mont.agnarcls lClUi, pour relever les ruines que les élémentB ont jachs amoncelées sur lem~s frlancs, ne veulent ·compte.r Ique sur >Dieu e.t sur eux-mêmes. Son éducation, cell e .que donnent des parents vertueux dans un foye'r tout impr·égné de ,christianisme et parfumé d'af.fec­Ition sereine et de douce simplicité.

Je me représente la petite Eugénie com.m e ·une de ·ces écolières qu'on rencontre ,parfois clans nos vill:ages: mine éveillée~ modeste maintien, clair regard laissant transp.araître une fume toute limpide. Studieuse .à l'école, eHe s 'as'simi,le ortlhogl'aphe et calcul avec un e 'étonnante facilitoé. A la maison, toujours 18Jbori,euse et serviaij)le ell e 1)rencl part aux travaux cl,omesti'que·s et champêtres.

Soudain, un affreux déchirement désole ,ce foyer .béni: la mère est emportée pal' un mal qui ne pardonne pas. Le cœur cl'IEugénie sombre clans une nuit profoncl'e: n'.avoir plus de mère là Iquatorze ans, ,quand on entre. cbans ,la vie, avec un si 'pressant Ibesoin de -ten­dresse et d'ap.pui! iMai,s la Providence ve.ille ; là ,l'instant même" ·el.l e réalise le redressement sublime, et décrète ·qu e ce.lle ,qui n 'a plus de mère sera la. mère ·des orpheünes.

Da.ns l'e rayonne,ment de l',a.ppel divin, la petite Favre entrevoit la route al.lant d'Annivie-rs au seuil d'es Ursulines de ISion. Elle 1'3 suit et, pâle d'émoti,oTI, .le visage marqué de l 'indicible tristesse de ' ,enfants qui n'ont plus de mère, elle vient heurter ,à -l'huis de l'asile de paix. Elle s'y donne 'aux d'éshérités de la. terre, dans l'es.prit du fondateur de .l'Orphelinat, :Monseigneur Blatter, cet ange de ·charité dont .le cloux visage m'apparaît encore tel 'que je le rencontrais jadis 'presque quotidiennement, sur le chemin du ,Séminaire. Elle sera, .durant de longues années, le bras droit, -l'ouvrière inlass.a·ble du 1'e­,gTetté M. le. Chanoine Lagger, un gr,and ,cœur aussi, une au,tre Ibonne e t , ainte âme.

Page 11: L'Ecole primaire, 30 avril 1934

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El1e sera [Mère Ignace!

:\rIère Iogna'ce, ,que ce nom ,sonne cloux à l'oreille et Ifait vib],8r 1e-s fi,bres ,proOfondes de nos âmes!

I:\Ière Ignace, comme ces deux v-ocables chantent une inclissoluble harmonie!

:(. * * ':\tIesclames ,lorsque le petit enfant ouvre se,s yeux, au sortir d'une

nuit reposante, tout son visage s'irradie, comme ,le cœur d'une l'ose, buvant le :soleil printanier. ,SF\;TIS d'out.e, il salue le rayon qui danse Ié\ u ridelau de la croisée; non, Ibien mieux, il l''épond à un antre sour.ire, le plus be·au ,qui luit ici-bas, ,ceJui d'une ,mère ,penchée SUl'

un berce,au, é;piant .la minute eX'quisedu réveil de SŒ1 enfant.

.Ne ressemblait-i1 ,pas âcelui-là le >sourire de mère ilgnace qui, :rayonnant d 'un coeUr v,ér.itaJblement maternel, 'ensoleühait toute la Ifam.ille. Son nom de .':\IIère n'e -·t pas ,qu 'un titre" qu'une (dgnité; c'est une réalité vivante de solli·citude·, de délicatesse, de dévouement allant jusqu 'au sacri,fice.

Toujours lJréoocupée' d'autrui, totaleme·nt oublieuse d'eUe-rhème, au lieu de ménager ISla frèle complexioIi minée par d'es bronchites récidivant avec une redoutaq)le opiniâtreté, elle Se co,nsume et sïm­mole pour sa famille spirituelle aux r,ameaux singulièremellt étendus; chél'issant 'a ,Com·munauté autant que son Orphelinat, et son Ecole normale 'à ' l'éga l ·de ceux-lJà!

Comme ,une vraie mèrc, eiJe. ,lit .:lUI' le visage cle ses -enfant ·. Voit ­elle une ~!C ses ISloem" plus soucieuse que de ,coutume, vite e·11e ve·ut ·en connaître .la cause. ILui ,fiedt-.on, :par contre, remal~que.r sa mine fati­guée, et l'invite-t-on là ralentir le rJlth'me de sa vie : «Quand vou:=-;. .serez ma Supérieure, ré.plique-t-e·lle, j'irai me reposer. )}

Qu'un tel amour 'fut ,payé de réciprocité avec usure,cela :se -conçoit ,et on s'en rendit compte lorsqu'el,le nous ;quitta. 1P0ur t.raduire- en · 'sa langue indigente son üI1mense ,affection, une petite orpheline 's'é,crie: «C'est affreux ce qu'on aime notre iMère.)} Une ancienne qui gagne sa vie à l étranger, me parle, dan.s une lettre récente de cette 'Mère incompara~)le qui - je cite textueUement - «lajsse un si grand deuil -à l 'o.rphelinat, .à l'Ecole· normale, à t,outes les Sœurs qui l"aimaient beaucoup" à tout ISion, à tout le Valais!»

Tout le Valaisc'est vous, Mesdames, qui le représe.ntiez aux ..funérailles, où vous -êtes ,ac-courues -aussi nombreuses qu'à 1111e assem­Iblée généra.le, désh'euses de prouver votre amour à ce- grand coeur qui avait battu pour vous, de. rendre hommage à ,cette. ' splendide 'intelligence où vous aviez. i'Ci même, ;allumé voütre .proüpre flambeau.

Et voici qu'en insistant SUl' La Ihonté de IIVIèTe Igna,ce·, je m'-ape-r­çois que je l.aisse presque clans l'o.ffi,bre ses -éminentes qualités intel-

• - 219 -

Uectue,lles. M·ais. comme la b011toé est le ,fond' même -de toutes les Ylatures :supérieure-s, et que, d'autre ,part, sans une nob.le intelligence, rra supériorité humaine ne saurait se concevoir, l',apparente lacune :cle mon dis'cours ISe comble d'e-lle-m,ême.

\. vec l'agrandisse.ment du 'Couvei1t et ·de l'Orp'helinat,c'est là l.a Ichère . disparue Ique nous devoüns ,principalement cette .beUe et ·spa­Icieuse Ec-ole, où vous vous retrouvez ohaque .fois avec un .plaisir rnouveau .

PareÏrlile entreprme ,n ':a.l.la ;p,as sans luttes ni difficultés. iMais Mère Ignace 'Qui, là l'âge de 36 ans" ·commença d'es études unive-rsi­.taires qui firent l'admiration de ses pro,fe:sseurs, n était pas femme à reculer devant l'ohstade. Une fois sa' ·rélSolution ,prise et déterminé ·son oq)jectif, elle eTh poursuivait 118. réalisaotion avec ténacité, sans Q},iais ni d-étours, d·e .fr,ont, 'confiante en Dieu et en sa juste -cause. Elle s 'est vè'itable,ment identifiée à son Ecole normale donte.lle as,sura ùa réputation et lIa pr,ospérité secondée, dans s'a t 'âche, par des .m,aî­i/:resse.s d'élite.

Vous" "Ie,sdames, -qui avez suivi Bes vivantes le·çons si dair-es et si praüques, en pourriez .parler en connaj'ssance· de ,cause; ma.is 38 ne me trom:pe ,pas en af,firmant que son eiffort tendait surtout à .l 'éducation mlÛl'al.e et à l.a. formation du caractère d'e ses èlèves qui, 18ntrées dans- la ca:rrière, demeuraient Il'objet de ,s,a constance soW­dtude. Témoin la. ,sy:mpathie qu'eUe porta à ,la Société des Institu­Itrices, ouvrant, toute large, .sa chère m.aison pour vos retra.ites, V06 ;assemblées, les l'éunions de vot~e- :Comité dont elle 'Mait en quelque sorte le membre oIffi.cieux. Semblables au gT,ain dé,posé clans la honne ,terre, la parole, -l'action, Il'e,xe.mple d'e iMère I,gnace ont germé et grandi -ft Il'égal d'un arbre -qui couvrB le pays de ses rameaux, où des mul­tHudes d'écolières sont venue,s faire leur demelU"e.

:1: * * Ce.st clonc dans sa chère Ecole que .ie la vis pour la de'l'nière fois,

le 27 nove'11'1;])re 1933, au cours d"une inspe'ction ,qui Ilui .avait 'fait ,quit­;1e1' sa -cham,bre de malade. Frap.pé pa,r la .fatigue de son vis.age, .je hli c1i.s en lui serrant -la main: « Ménagez-vous, mlf\. ~Mère, car votre ·existence .nous e-st ,pré-cieus·e». - « Oh! me ré:pondit-ene, maintenant je suis dans la bonn.e voie! » Est-ce ·au chemin du ,Ciel ou 'à :sa gué­iJ.'ison, qu'el'le .faisait allusion.

Aprè,s ·avoir permis que-lques espoirs sitôt déçus, la chère malade 6uccom))-a, Im~crec1i, :le 19 Ijanvier 1934. Elle rf,init en ,beaut'é-, non ,]Joint dans -l'eflface,m-é-nt d'e la ret'l'aite, mais debout, ,comme elle . ··av.ait Itoujours 'souhaité, ·au· 'c.ha.mp d'honneur; au z'énith d\~ne carrière 'étonnemment ,féconde. Te.} un arbre changé de ·fTuits rtenassôé par la rte,mpête! .sur Bon , vis>a,ge J.a Imort avait difrfusé le ·sourire de Mère :Ignace en 'une expression d'inclidble sérénité.

Page 12: L'Ecole primaire, 30 avril 1934

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Contemplé,e de nos horizons chrétiens" cette mort si helle à vue,s , Ihumaines, devie-nt véritablement sublime. Ec.aute,z-en le récit, cres lèv res mêmes de l'aclomirahle Sr. Antonia, ,qui ne- ,quitta ,point d 'un e minute le chevet de sa Supérieure bien aimée. Serrant dans sa main lun crucifix précieusement indulgen.ci.é, 'Mère Igna,ce fixe un re,gar,d inquiet sur l 'extrémité de -la paroi. « IM.a IMère, lui dit 'Sr IAntonia, vou,s avez ,l'ail' de 'cnercher 'quelque chose». - « Oui, ré,pond l'agonisante, je ,cherche ,plus haut.». Et elle se tut là jamai.s.

Au seuil de l'Au-del~, la JJonne IMère était redevenue ,1 enfant, l'orpheline de jadis, cherchant le cœur du Père 'où re·pos e·r sa fati-· g ue. :Vl esda,mes, gard'ons ,pieuse et viva,nte la mémoire de IMère I.gnace, et considérons sa vie et sa fin comme un modèle à réalise'!', un e v.aie à suivre" une rive à aborder: « plus haut» !

Rssernblé 3 générale des Institutrices Compte rendu

Le 12 avril, l'Eco1e Normale accueillait toute ùa ,phalange des ills­ti tutrices réunies ,pour -leur .assemblée plénière.

J-,a journée débute J>ar une messe de Requie.m ,pour le repo de l'âme de notre regrettée IMère I,gnace.

De nombreuses .personnalit'és nous .a,pportent par leur présence· ,une ,preuve précieuse de leur intérêt et de leur sy,mpathie. :Notons: ~r{ . le Vicaire général Del.aloye ; M. Lore,tan, 'chef du Département de l 'Instruction publique; lM. Htœih, Directeur de l 'E'cole Normale; 1:\11. ,le chanoine nubos-son ; lM. le curé iLathion, membre de la IS. V. lB.; ·M. Kuntschen, président de la vil1ecle Sion; iM, ,De.J aloye, ,secrét.aire, et (l'autres ,encore.

l:\iJlle ICaraux ouvre la séance par un ,souvenir pieux là la mémoire des institutrices ·que IDieu a ra.p,pelées à ;Lui depuis notre dernière assemlbolée généra,le, sans ouhlie'r M. le ,chanoine Eggs e.t :n'de 'lVIèra Ignace. L',alssemlbMe se lève en signe de de-ui1.

lM. le Dr IlVllangisch prononce ensuite là Ja .mémoire de IMère Ignace ·l"élo,quent et émouvant dis'cours reproduit 'plus haut,

La démission de M. le Rd'curé Rey comme membre de notre .Co­,mité provoque des regrets unanimes; mais cette décision ,est, paraît­il, irrévo·c.able. !L',as'semblée n 'a qu'à ,sïncIine-r et elle charge Je ,Comité de pourvoir à Bon rem;placement.

Après 'le-cture du pvo.cès-verhal et de son 'rapport, ;notre ·présidente lSouligne leS' avantages aoquis à la IS. 1. V. R. pendant la ;période écou­lée: 'conférence-s régionales, ,leçons ,gratuites de musique instrumentale aux normaliennes, 'cours cre chant ,pour le-s institutrices.

- 2.21 -

L 'année dernière, des icours d 'école activ e l)Our travaux ofrœbeliens ont été d:onnés a ve,c ,succès à S ion et là INlonthey. Aus,si, une, inst itutric e Llemande s i de,s cours ayant pour obljet le nouv eau .pr.agr,a mme des ou­vrages manue,ls, ne IJOUrraie-ntêtr,e envhsagés . ,L 'idée est trouvée excel­,lente et notre présidente 'se ,promet cr y donne,r s uite.

:VIHe IGm'ny, estime que les Ü1 'titutrices dont la situ ation ou le travail du mari assure l 'entretien de la. famille devr.aient, par un ge,ste :de gén éros ité, :la iss'e-r leur poste à des Icollègues sans l)lace cle'pui.s. cIelS années. ;Mll e CarI'aux trouve cette m~a.nière de voir légitime.

Puis, 'c'e'st la ,lecture des c.amptes. Notre ,caissière a réussi, mal­gl'é la ,crise·, à les O)oucler par un « boni ». 'Ce talent ·lui vaut Itoute notre admiration.

Quellques institutr.ices de IlVIartig'ny - faisant partie du groupe ,psycho-pédagog i.que - ont traité avec compétence le sujet: « Comment déve.lopper ,le sens moral chez l'enfant ? » ,Les deux parties de ce très intél'e,ssa nt t r avail nous ont été donn ées par INIlles Rey et Addy. Nous ,e,spérons que le texte 'oomplet sera t r ansmis à « Nos Pages» .

EnfÎl'lu ce .fut ,l~a très beHe 'conf'èrence du .Rd ,a,bbé ICal'pentier. « L a femme dans la vie s ociale». L'é·minent or.ateur s'est app.Hqué à é l·evel' le niveau social de ,laf e-mme·, non p a,s en ,faisant miroiter de,s « bul­letins de vote» !mais en la re·nc1,ant con,g,ciente de 13;1. valeur morale .. ,en l'éclair,ant sur ses devoins et 'es respons.abilités dans la vie fami­lia le et dans la vie sociale. « ·La Ifemme, d'it-il , .a.'cce,pte, en gé n ér,g.l, ,tro,p ,facil em ent un rôle pass if ; elle s 'inclin e devant toutes les .si· tuations que lui -réserve la vie, ,alors !que son Cœur, lSJon inteUigence, sa raison, s.a. ,mission d e mère .surtout,ha. ,destinent 'à ün rôle actif clans le redressement ·mor,al et r.e.ligieux de ~.a .fa.mine ,et ,de lia 80-dété.

Es,pérons ,que ta.nt de h ell e-s p ensée,s porteront .leurs fr uits.

Un menu des pIus soignés réunit autour des ta.ble,s fl euri es cle· pens'ées, participants et ,p.articipante!s .

En termes aima..bles, NI. le 'conseiHer d'Etat ILoretan nous dit son pla isir de prendre ,contact ,avec la S. L V. R. d,ont il constate le !bon esprit.

Puis,au dessert, ce ,sont ,les IbeHes envo],ées de notre dévoué ,avoc,at­,conseil, le Dl' Mangisch, féUcitant Sœur ·Rose-, -la nouvelle· di'rectric e Ide l'Ecole Normale. (IOhère ISŒur Rose, 'sa mode,stie FI. dû .êke sou­mise à une rude épreuve!)

Quelques institutrices, compBlgn6ls d 'E. N. de ,Sœur Rose viennent là l,eur tour lui a,dressE\r leurs ifélid1,atiol1s. Aimahle attentioon dont l'i­nitiative 'revient là IMlme Tochet-DalfueHay.

Enfin, un ,chant d'ensemhle exécuté soUs 'la direction de la tou ­jours vibrante Mme Delacosie vient te.I,:miner ,cette heur,e:use journée.

Page 13: L'Ecole primaire, 30 avril 1934

- 222-

Nous quittons ,à regret l'hos,pitalière IMaison de f.amille Iqu' est pOUl' '110\115 l'Ecole ,Norma,le,. Bientôt les grou'pes se dis.persent cherchant d'u lJ.'egard la pe,tite éc,ole où .Je devoir les ,attend.

On proclame là 'cor et là cri la découverte d'une ,planète, l'i11ven­Mon d'une ma'0l1i.ne, l ',àpparition d 'un système; mais les vérités qui diminuent, ,les mœurs qui ,s'en vont, la r eligion Iqui suocombe, nul in 'y songe! Roux.

« a mon fils, ,que ,la douceur surnage :toujour en votre vie, comme J.a honne :huile (qui ,monte et surnage élu-cl'elSsus de l'eau. ,L'ea u, ce ,sont le,s mille misères de la vie 'que l 'huile de la douceur doit toujours dominer. » :l\ILgr de ISégur,

Le zèle, pour être bon, ne -cloit être ni amer, ni inquiet, ni trop pointilleux; ,mais, au 'contraire, il doit être doux, Ibénin, gracieux et paisible, ' :S,. FrançoiJs de 'Sa les.

QU;:ll1d nous faisol1-s du bien aux aUitres ',pour 1 amour de DiEm, inOU·S me'ttons en dépôt, auprès de lui, un c.apital qui nous raPI'ortera 'de .gr,os ültérêts, des intérêts multipliés ,au 'centu,ple : car, dit l 'Ecriture, icelui qui a pitié des pauvres prête à intérêt au ISeigneur. IProve'l'he,

Avec la vie ' réglée, on 'cont ra,cte .l'habitude de s e vaincre. ,Faire ,ce que J'on doit faire.

Bien If,aire ce ,qu'on fait.

F'aÜ"e cha.que chose en son tem,ps.

Une place pour ,chaque chose, cha'que chose. à sa place.

M,g'r Le Courti el'.

Aux Instituteurs et Institutrices du Valais Romand

Chers Collègues!

Le nlOtlnent est venu pour le Bas-iVa.Iais d'avoir lme sedion ·;de la .société suisse des -lnaîtres ,de IGyn1nastique. Tous les can­"tons ont la leur, ' le Haut-Valais , depuis trois ans·, a la sienne.

Instituteurs et institutrices du 'Bas-Valais, qui prenons inté­rêt à l"éducation physique, n'hésitons pas, groupons-1D!OUS, conju­,guons nos forces pour favOJ:iser Ile développement ,ae l'éducation -physique par trop négligée dans · notre 'canton.

IDonnez votre adhésion sans retar,d à 'ce 1110uvelnent. 'L 'ap­pui de notre 'Chef nous est garanti, il verra avec ip'làisü' la· nais­

.lsanee de 'cette Association.

223

NOlIS doünons ' ci-dessous un avant-projet de règlelnent. DOlT~ nez-\ ous 'la peine de le consulter, critiquez-le ,et faites-nous ·par-· yenir vos idées et vos objections. Dès que le nO'll1bre d'adhésions 'sera suffisant une asselnhilée gén·érale sera conv:oquée pour la constitution de la sodété, un prograll1111.e de travail sera aussitôt Inis sur pied.

Nous insistons d'une façon toute sp èciale auprès' des jeunes: instituteurs et institutrkes, nous con1ptolls sur eux. Et vous; cor­'lègues plus âgés, donnez-nous votre appui, 'nous aurons 'besoin de vos conseils , de votre expérienoe. Ne dites pas « efllcore une so-ciété ! ), EUe répond à une nécessité.

Les ins'criptiol1is seront reçues dès aujourd'hui par :Marcet Huhert, maître de gymnastique, à Sion.

Statuts de l'Association Bas-Valaisanne des MaÎtres de Cymnastique

OHAPITRE 1

But de la Société

Article premier. ,L 'Association Bas-VaŒaisanne des .M,aîtres de' G,ymnasti,que est une as,sociation d:ans le sens ,des artiüles 60 et suivants du Code ·civil suisse,.

Elle a pour but:

1. De ·co]1.al])orer ave'c les autorités canton.a,les et ,com.munales au d éve,lop.pement de l 'Education physique des enfants, des ,jeunes gens· 8.strcints à la fréquentation scolaire dans le canton.

2. De' trav.ailler au pe'rfectionne,ment ,professionnel du ,Corp& e-nsei­gn.ant. ,

3. De défendre l'inté-rêt de ses membres.

4,. De 150utenir l 'acti-on bienfaisante de la s,oci·été suisse des Nfaître,c: : ete Gymnastkrue.

Art. 2. - ,L'Association fait ,partie de la Société suiss·e des 1:\1al-­tl'es de Gymn'3"stitque.

CHA'PITRE 2

Composition de la Société Art. 3. - L 'Associ.ation se compose de memlbres a:ctifB, pa'ssLfs.

et honora.ires.

Sont, membres actifs, les institutrices et les instituteur,s, le·s maître,';. de gymnastique.

Page 14: L'Ecole primaire, 30 avril 1934

- 224-

Sont membres passifs, 1es amis et ,les .propagateurs de l'E-du­'cation phYBiique de }a jeunesse qui en d'ont la demande.

s.ont me·mbres honoraires, .les personnes qui ont rendu des ser­vices signalés là .la .gy,mnastique scolaire ou ·à l'Association.

Al't. 4. - ILes membre.S' pa,ssifs et actifs sont admis en tout te!mps a;lar le 'Comité. ,L'assemblée générale no,mme les mem;bres honoraires.

Art. 4 bis. - Seuls les 'memUn'es actifs peuvent faire partie du Comitoé.

. CHAIPI,TJ.f'IE 3

Siège de la Société

Art. 5. - 'Le Siège de la ;Sociét'é se trouve au domicile du prési­:rien t en ,cih.arge.

L'Association peut se faire inscrire au Registre du Commerce.

GHAPIToHE 4

Organisation de la Société Art. 6. - Les organes de 1a société sont:

.a.) L'.asse.mblé~ génél'ale;

'b) Le ·cumité;

c) La 'Commission technique;

d) Le·s véri,ficateUl~s des 'comptes.

a) Asselnblée générale.

Art. 7. - L :AssooCiation se réunit une fois par année en ,assemblée générale ordinaire, dans la localité désignée par le 'Comité et la ·Commission te'chnique.

Le lieu, J.a d.ate et l'ordre du jour doivent ,M·re envoyés à tous Iles m.embl'es au moin.s 6 semaines avant. ,Les .me·mJn'es :passifs ont voix consultative.

Art. 8. - Seuls les membres acti-fs et honoraires ont droit de vote.

Art. 8'. - Les membres sont ·convoC[uésen assemblée extraor­,dinaire :

a) Ear le Co!mité, toutes les fois ,qu'il y aura .néceSGité ;

b) ,sUl' la demande formulée par le cin.quième au moin.s des membres .acüfs.

-Dans ce dernie·r ,cas, l'ass.enfilée doit être. convoquée dans le ,clé.la.i d'un ·mois dès Je dépôt de la ·demancfe.

Art. 10. - L'assemblée générale a les uttri:butions suivante.s :

a) La nomination du président de l'A'ssociat.ion;

- 226-

b) La nomination des memlb·re6 du Comité, de ·quatre des mem­bres cl'e .la ,Coifi'll1üssion techniique et des vérificateurs de,;;;. comptes;

c) L'examen du .rapport de gestion du 'Comité;

d) L ',approhation des protoc.ales, de,s cO'mptes et d'u budget annuea ;

e) La' fixation cres cotisations annue·lles, de.3 indemnités au Co­mité, commissions, vérificateurs, etc.;

If) L'examen des propositions du 'Comité;

g) L\admission et l'exclusion des membres. Seron t ex,clus les mem­bres qui causeront un .préjucU.ce notoire là la société ou qui 1'e­fuseront clepayer -leurs c.otis.~ tions ;

h) La revision des statuts.

,Les prüpositions à comprendre clans l ordre du jour d'oiven t être transmise6 au 1C00mité au moins trois 'se·maines avant .]'.assemblée.

Art. 11. - La nomination du président a lieu .au scrutin indivi­clue·l, ·ceUe des membre!s du ,Comité et de la ·commission technique au 'SC'tl'utin d'e .liste, à l.a ·majorité ab,sol-ue au .premier tour et relative au ,deuxième tour.

Art. 12. - Les votations ont lieu à mains levées; toutefois à la demande du ·quart des .m,embre·s présents ay.ant droit de vote, elles ont lieu au bullertin s e·c'r et.

L'assemblée e,st valable .quel ,que ' soit .le nombre des memlJù.'es 'présents.

Art. 13. - Les réunions de l 'Association dans .lesquelles .sont trai­tées etes questions scientifique·s et pédagogiques s,ont .publiques.

b) Comité.

Art. 14. - Le- ,co-mité se ·compose de 5 memibres, savoir: .le prési­dent, le vice-pl"ésident, le ,se'cpétaire, le c.aissie.r, un membre adjoint.

A'rt. 15. - Le comité est renouvelé ,en entier tous les trois ans; -ses membres sont immédiatement rééligibles.

Art. 16. - ILe :C:omité est chargé de l'administration de .l'associa­tion. Il exécute le,s décisions 'prises par ,l'a!ssemblée générale.

Art. 17. - Le .président .fait ·convoquer le :Comité Jorsqu'il le juge ,nécessaire·. Il présid'e les séances du comité et les a.s·semblées géné­rales, vise les pièce,s et signe tous -les actes.

Le vke-président rempl,ace Je .pré.siden't, encas d'empèCîhement de ce dernier.

'Le secrétaire tien.t les procès-v,erbaux des .assemJ)lées de l 'Asso­,dation et des s-éances du Comité et ,fait la ,col'respondance générale.

Page 15: L'Ecole primaire, 30 avril 1934

- 2.26 -

;Le caissier tient la ·comptahilité et arrête ses comptes là la fin de chaque année. ,Ces ·compte,s ·ainsi ,que l e ,buclget sont soumis à la 'commission de vérific.a tion .des ,compte·s.

Le membre acUoint seconde ou rem.pla.ce ses collègues du I C01~1ité.

Art. 18. - ~e .président, l e secr étaire ou le ca i·ssier engage- l'A -·,sociation Ijal' leur signa tur e collective.

c) COllUl1ission technique. Art. 19. - ~a. ,Co.mmi·s,sion techni.que se ,compo.se de ci nq memtbres

dont quatre maîtres ou maîtresses d'e ,gy!mnastÏJque, enseignant cl.ans ;J-es é'coles publique ' et ,qui sont s.péciale,men t qualHié.s en 1·3 ma tièl'e, 'e·t le pr,ésident du Comité qui fai t partie de droit-de cette commi.ssion.

·Art. 20. - La commis,sio.n technique Clhoisi t un }Jrésident et un <s ecrétaire da ns son sein.

Art. 21. - ,La ,Comm.ission te·chniflue e·t ·chargée de l' étude cI e ltoules les .questions relatives à J'ense·ignement sco~,air 'e, ainsi Ique d'u -ipro·g-ramme des travaux pour les reunions annuelle .' , et·c.

,E.lle est nommée pour trois ans en même t.emps que le ,Comité.

Ses tmem;bl'es .sont immédh.te-men t rééligi'bles.

Art. 22. - Tou es le·s décisions de laCommiS'sion tedllüque doi­lvent ·être ratifiée6 par -le ,Co·mité; ce·lle·s 'Cjui intéressent directement l' enseignement s.on t soumises au népartement de l'Inst.ruction pu­JjJi.que.

cl) "' él'ificClteUl'S des comptes . Art. 23. - La ICommis·sion vérificatrice des comptes s·e compose cre

trois me,mbl'es. Elle es t élue pour tr·oi~ an s, en mèlll e temps que le Comité.

Art. ,24. - Elle a pour mission de vérifier la c.ais.-·e et .les n u tre . pièces de la comptabilit é. Elle }Jl'és e·nte un l' ap.port. à l'as emQJlé e gé­l1érale.

,CHA PIT,J{E V

Activité de la société

Art. 25. - 'POUl' le tL'Rva i-l , il ,3e1'a prévu 3, éventuelle'meI t 4 S:)llS ­

-,sections r.égionales. Les mem;)yres ·de ces sous-se:ctions !Se rencontreront cha'que mois, si pO!SBihle cha-llUe quin zain e, clan.s un e localit é C[ue l­,conque de J.a ré.gion, sous la direction cl'un maître de gpnna · t i qll~

Art. 26. - L'A,ssoci.ation pourra, sur ,['ordre .clu né,partement de J'instruction publique, organis er des coUPS c·3.ntonaux de gymnas tiqur j:)OUl' instituteum et institutrice,.· .

Art. 27'. - ,chaque année l"Ass,oci a tion ol~g 8Ilis el'[l un e .iournéc· ,cantonale de gymnastiC[ue scolaire, comprena nt des leçons-types , cre:~

;chs cussions.

CH !-\'PITHE VI

ReceHes

Art. 28. - Pour couvrir le6 dépenses de l'A s:::;oci.a tion, cIl :'u[ue' membre actif et passif verse un e· cotisation annuelle dont le monJ..::lllt ,est ,fixé ,par l 'assem'blée générale.

Art. ;29. - La cais 'e e.st a.limentée encore pR'l' les clons Bt subsi de .. '. éven tu e18.

CHAPIT'RE VII

Emploi ,des lands

.-\.1't. 30. - ,Le.s fonds de l'Association servent:

J. A c<ouvri.r leB dép e.ns es oc.casionnées par les l'·éunions, cours et conférences ayant en vue le perfectionne,m ent du pel'sonn el ch.argé de ce·tte discipline.

Z. A subv en·ir ~aux frai s d'.ad,minis tration, (l' impression, de convo-· cation, etc.

3. A payer les frais dels membres du ICo'l11it-é .de la ,Commission te Chl1Î'qUe, des véritficateurs des compteB, de·s délégués; éven­t uel.Jement le rembours e·ment de tout .ou .partie des frais de ' voy,ag.e aux membres a,ctifs, lors des 8Jsse,mblées.

4. A ac,quitter les cotis-ationB .annue,lles à la s ociété suisse de·s . maîtres de gymnasUque.

IÜHAPIT'RE VIn

Revision des statuts

Art. 31. - L'as,sembl·ée g.énéra le, sur convocation s,péciale, décide' ,la revi.sion totale ou partielle des statu ts .

_Art. 32. - ILes s tatuts nouveaux et les articles là l'evi'ser n e peuvent. être iJclo.ptés qu 'à l.a ma.jorité des de·ux tiers des votant, '.

CHAPITRE IX

Dissolution

Art. 33. - La dissolution de l 'AésoCÏatioll et l'emploi du fonds so-, cial ne .peuvel1t être décidés qu 'en alssemb.lée extraordinair,e spéciale­ment c.ol1voquée là ce,t e,ffet. Cette décision n'est vala;b,le·ment prise' q u 'à. la ma.i orité des deux tiers des membres présents.

_ .l't. 34. - En ·cas ,de disBolution, le ·fon.cls social .sera attribué à des associ.ations poursuiv a,nt .le m~me 'but et dont le choix est ré­Isel'vé à l'assembl,ée généra-le.

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Page 16: L'Ecole primaire, 30 avril 1934

- 228-

BIBLIOGRAPHIE

Dictionnaire historique

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