22
SION, 31 c emb l: e 1955. No 6, . PARAISSANT 14 FOIS PENDANT lE COURS SCOLAIRE ORGANE DE LA SOC1ËTÉ VALAISANNE D' EDUCATION ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 7.50 75ème A:ruaé<e. Les abon n ements se règlent pa r chèque postal Il c 56 Sion, ou à ce défaut contre rembo'lHsamen Tout ce qui concern8 la publication doit être adressé d i recteme;.nt à M. CI. BÉRARD , Rédacteur , LEVRON Les annonces sont re çues excl usivement par PUBLlClTAS, Société Anonyme Suisse de Pub l icité, SION. Avenue de la Gare. Tél éphone 212 36

L'Ecole primaire, 31 décembre 1955

Embed Size (px)

DESCRIPTION

 

Citation preview

Page 1: L'Ecole primaire, 31 décembre 1955

.\1. Pitteloud Barthélemy, inst. Sion 3. A.

Répertoire des Bonnes Adresses

Chaque achat pour vous une économie Magasins de vente et ateliers de réparation

Sion: Rue de Conthey, tél. 2 1882

Sierre: Avenue du marché, té l. 51 6 39 ~ CHAUSSURES

ueDa-h=-ENVOIS PARTOUT

Colè - artigny Internat et Externat

Classe primaire Enseignement moyen et Ecole de Commerce

(D iplôme cantona l)

Manufacture de papiells « ARCOR »

RE A D ie S.A. NEUCHATEL

Tél. (038) 5 .. 66.61

TOUT POUR LES ÉCOLES

, pa gn

Société Muluel1e du V lais

SION 20 agences dans le canton.

( !UIJ tI·ôi .. officiel j,el'Dlane ....

Toutes opérations de hanque aux conditions les plus favorab les.

La machine à écrire pour tous F1I'. 2~·5.· .

Autres modèles à Fr. 360.- ct 470.-

1 LOCt\ TION - VENTE 1

(Demander conditions) i OFFICE MOD ERNE - SION

IG. Olivi er-Elsig. Rue de Lausanne.

SI ON, 31 Décembl:e 1955. No 6, .

PARAISSANT 14 FOIS PENDANT lE COURS SCOLAIRE

ORGANE DE LA SOC1ËTÉ VALAISANNE

D' EDUCATION

ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 7.50

75ème A:ruaé<e.

Les abon nements se règlent pa r chèque postal Il c 56 Sion, ou à ce défaut contre rembo'lHsamen

To u t ce qui concern8 la publication doit être adressé d i recteme;.nt à

M. CI. BÉRARD, Rédacteur , LEVRON

Les annonces sont reçues excl usivement par

PUBLlClTAS, Société Anonyme Suisse de Pub l icité, SION. Avenue de la Gare. Té léphone 212 36

Page 2: L'Ecole primaire, 31 décembre 1955

Répertoire des Bonnes Adl-esses La bouteille des amilOi

L~OII ImhqJf

'lOl G IlliARD S,A, PAPETERIE - RELIURE ENCADREi\\ENTS

SION Tél. 2 10 70 SION

Teinturerie Valaisanne f"u rnitures

d'école et de b"reau Jacqlwd Frères Tableaux ncdrs

Sion KAISER & ce, S l , Berne .Jfagasin: Œrand-Pont

La maiso n de confiance Rue du Marché 19-.P

POIJ,r la 'Volaille :

Fourrages "SEG" Fédération Valaisanne des Producteurs de Lait.. Sion

L'institu teur, après le dur la beur de la journée, sera heu~ feux de jouir des plaisirs de la famil~ le et de se dé lasser dans des

Magasins: Brigue: Av. d e la Gare, Martig'ny: Av. de la GaTe

-DUC

,

1

SION, 31 Déce1nbTe 1955. N o 6 . ~75è1J~e Année.

L'ÉCOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA SOCŒ1t VALAISANNE D'Q)UCATION

S OMMAIRE: -COMMUNICATIONS DIVERSES : La retrafte d es instituteurs. - A la déco.UJVei"te des sciences. - Le lieutenant­,colonel Cam~He Sierra. - Le coin de la g·ymnastique. - L e métier c'est ce qui unit. - PARTIE PEDAGOGIQUE: Suis-Je le gaI1dien de mon frère? - Le juste ,m iiieu. - Une t âche h Ol"S

,programme. - De 1a grammaire. - PARTIE PRATIQUE : JIme description d'un .en semble . - Cours Ide dessin. - Fiches de lec­ture. - Biblio·gtl"'aphi e.

presente à tous se' fid èles

abon'f7, (;'" pt collauora!Purs

._·fjS meilLeur. '"C O? UO; l'OUi' l [)j()'

~ COJMIMUNKCCA TKONS Di VERSES ~." ~ DÉPARTEMENT © S.V.E. @ S. I .V.R. UNION · @ ~

La retraite .des instituteurs Les instituteur,s .auront ,alPpris 'par les jour-naux du can­

ton que trois j ours .leur ·S0iJ.1t 'Slpécialement 'réservés à ,la lVlaisol1 de Retr aite du Bon AccueiU, -aux M,ayens de Sion. -Cette r écol­lection .aura li-eu du 6 an .8 janvi'er : .c"est -une date particuli8r e­ment -ü lNorable, Ile ,6 (Epiphanie) et le 8 .étant rfériés. Les COll1-

TI1issions IStcolair·es ,aooor der ont volontiers le co.ngé -du 'sa111edi 7 'S i :l'on veut ,bien 'pr,endre la peine Ide le .sollidter. ,Le ipréclica­teur sera ùe R.P. Nico:d, d e Bienne. Car au :départ de Sion; le 5 a u soir.

Page 3: L'Ecole primaire, 31 décembre 1955

170 -

Que ,Messieurs :les instituteurs s',encouragent mutuelle­ment, jl€unes ,et vieux. .on ·sacœi!:fie ,volontJiers trois j ours, pour urne \partie Ide lP.Iaisir où ile :ColJ.1)s, Il'espri.t Ipeut-être, trouvent leur hénéf.ice. iSerait....on m'Oins :généreux, moirns in;génieux, qu~nd 11 Is"wgit de .son âme? IL',an dernier, ~a Retralite n'a IpU avoi'f :Heu, faute .de... ipartici!pants. N'y ,a-t-il pas dans cette indi~,féren:ce lUne .espèce .de honte qui rej ai1lit ·sur tout ile corps ,ensel!gna'nt ? Des ouvders, des iho1l1mes d'wfa:aires, des :intellec­,tuels, ,tout .aussi ibousculés par .la vie que les Î1ll'stituteurs, tTOU­vent Je temps de faire ;leur retraite .annue.lle. Serions-nous 1es Iseu.ls là œai::re exception, ;nous :qui ne ~nanquons pas, à l'occasion, de :proc~amer la primauté .du IspiI'iitue1. .. ·en Ide heliles pa-rolles seulement?

A la découverte des sciences

Durant ùa sema,ine du .cour·s de 'perfecti'Onnement 1955, le per sonnel enseignant ta ·eu ,}'·8jvantage d'as'si,ste'l" à une démons­tration du QU'atériel expérimenbal 'oréé pour concrétiser l'en­seignement Ides sciences selon Jes manue!ls ide IVr. MichBl Ray, inspeûteur s'coilaire à Lausa-nne et i'ntitu'lrés

A lŒ découverte des sciences TI ·nous ,p:araît utille d.e ·signa,ler aux maîtr,es que Iles deux

volumes Iprécüés Isont en us'age dans lies ICilasses moyennes et au d-egl~é supér.ieur Ides écoITes /primaires !du canton de Vaud.

n es,t 'certain que Ices ,ouv,ra'ge·s pourraient être utilisés a vantwgeusement au deigré !supér.i.eur de 110S :classes primaires.

La iL~bra.irie Payot est disposée ià -rJivr,er ces manuels à un rprix sp:é0i.aft aux -Însti,tuteurls 'v.a.l~itsans, là la 'c'Ondition que ]escom1mandes soient ·groupées au Dépôt du matériel scolaire.'

Le 1er volume - 'Les IPloa·ntes, Ues animaux, /1'homn1e _ serait iivil~~é à Fr. 5 .15 'et le 2ème - Phy,sique et lcihimie _ _ à IPr. 3.40 'au Heu de. IF,r. 6.85 ,et Fr. 4 .. 50 (fl"laits Ide ~Jort non compris). .

. E n 10e qui Iconcerne Ue matériel :eXip,érinl'entail, ,la Icollection. ,entièr e, .armoire ,comprise, peut ètre liv·rée lau [Jrix de Fr. 420.-.

Ici encor e, il y aura IUeu Ide eentl"3..>Iiser Jes commandes auprès du ,Dépôt .du ma·tériel Is'Cotl1aire.

Sion, Ure 15 Idécemhre 1955.

Le IChef du Départe~ment de .l'Instruction publique : , NI . Grross.

. \ \

- 171 -

Cliché ob1ige umment pI'Hé pal' le joui'ual "Le Rhône"

le lieutenant-colonel Camille Sierro

Les membres du corps ensei,gnant ,auront appris ,avec plai­sir ,que 1e Cons-eH mooéral vient de· rfaire ;ap.pel à notr€ ,collègue Oarmi]le 8ierro; d',Hér·émence·, lpour IrempJ.3.Jcer M. a'e colonel Loui,s ·.AlHet à lIa tête ,du Régiment ,d' infanterie :de montagne 6.

C'test là une Lf,latteuse distinction Iplei'nement méritée. Tous ICeux qui ont été en r,elations avec M. !Si'evro ont ,apprécié oSes qualités d'esprit ,et ide ,cœur 'et !s'es hautes Icompétenc.es que ,met ·encore ,en 'relief une Is'i'mplicité de Ibon 'a,loi. Votre Icollègue .a gravi r ;apidement les '<üv,er,s é 0helons mLlitair,e.s ,puisqu'il est né ià Hérémence ,en 1909. n Oibtint IS011 hI'ev,et de li'eutenant en 1930. Capitaine ,en 1939, i'l reçut ,le comu1'andement .de la Cp. d'élite V lll, 'Puis de .la Cp. Ifr. 1II1206.

Page 4: L'Ecole primaire, 31 décembre 1955

~ ---------------~~--------~~~~~~~~--~p--------------------------------------------

- 172-

En 1944, il commanda un bat. -ad .hoc de la Br. mont. 10. Deux ,ans ;plus ta'rd, major, M. ISie-rro 'se ;vit attribuer le Bat. fr. 205. iEn 1949, 1e Dépa'rtement ·militaire lui confiait ,le 'CQ;m~ mandenrent du Bat. fu's . . mont .. 11 en l"emplacenl;ent :du major Bonvin.

. La ,oarrière du luajor Sierro ne Idelvaît pas s'arrê-ter en si. bo~ .chemin pUis'qu'.en 1953 ill était nonul1é oiDfilCÎer ,supérieu'r adJol'nt du Rigt. un. !mont. 5, qui 'comprend actuellement les­Bat. :vaudois 6, 7 et 8. L'année 'suivante, :M. Sierro Il"ecevait Je :commandement du Rgt . .inf. 68 et était pTomu au ·grade de ,lt . ..JcoI. . 'C'est parmi 110S l,a;ndw,ehritens 'Surtout que !le futur c<>mnlandant du Rgt. 6 'se fit remarquer par 'ses qualités de cbef, <son esprit d'initiative et son ·entrelg"ent. 'Tous ses subor­donnés, de l'officier au ,sil11Jple soldat, ,conservent ,le meilleu.r 'Sou.venir du cdt. Sierro.

1955 1e vit commander le ,cours de .comp.1énlent du Rgt. inf. 68 renforcé :de tro~pes de forteresse.

VoHà .la belle car-rière militaire du :lt.-colonel Sier,ro.

~ur Ile Ipl~n civi~, .son activité :s'es~ déployée dans plusieurs dom'a:'nes avec Je ln€'me se,ns du deVOIr 'et d.es 'responsa,bilités. M. Slerro ,est aiVantageusem€TIt connu 'comlne président de la commune ~'Hérémel1ce; comme dép.uté, il lest président ou rap­porteur d'.lmportantes -commissions par1ementair,e's ou 'extra­iPa:r,~ementaj.re'S et. ,~hacun se ,p1aît à .r,econnaîtr:e ,sa rpa'rf.aitecour­tOIsle et sa connaIssance I~pprofon'die des proib'lèmes !posés.

N om'mé inSipecteu.r ,scolaiTe il y a troi,s ans, il a pris sa tâ­ch~ ~ cœur et il l~ r~mpJit â .l~ satisfaction :de tous. C'est lui qui pre.sIde la commI,SSlOn de -réforme des programmes 'et il .est cer~ain q~e 'là encore il donnera toute sa. ·mesure. L'Ecole pri­maM'e presente ,au nouveau l"légimentier ses compliments les plus 'Clha1leuTeux. Cl. B.

r'--------------------------~ Pianos

Harlllonill;,ns

Radios

Disques

Vente • Location - Echange Réparations • Révisions

-rlccor(lage

Tél. (027) 2.10.63 SION

.p~~~~ -" - . , ., • r LE OCnN DE LAGYMNAST][QUE i ~~~~o-~~

GOURS DE ' PATIN

,Le oours de patin prévu .drwns notre ,programJlne d'activité aura lieu il, Martigny dans 'J.e Icoul~ant de ~a deuxième quinzaine de janv,i'er. La date ex,acte du ;cours !ser.a fi:x;ée prochainement. L'·assocÎ,ation rp'aiera le.s frais de vOy31ge et l'entrée à la pati­hoire. ,:. Tous les renseignements concernant ·ee COU1~ paraîtront dans .Ile Iproohain numéro Ide l'Ecole Prim,aù·e.

,COTISATIONS A L'AMGVR.

Les institutrices et ,instituteurs ,qui n'ont pas ,encor,e payé leur cotisation ·à l'A!ssoCÎ'atÎ'on des maîtres de gymnastique du Valais Ronland /pour .l'année 1956 ·sont 'priés de Il,e .faire au plus tôt ·en versant ,le nlontant :de fr. 7.50 ·au 'compte de chèques postaillx lIe. 838.

Pour le cmnité EUe Bo'vif31'.

ZERMATT - Nouvelle auberge de la jeunesse

En fa,ce du majestueux Cervin, l}.égèrenlent au-dessus du village, va -s'ouvrir prochainement la nouveHe auberge mise ,à la disposition de notre Jeunesse.

Dès le Nouvel An, les Jeunes :pourront s'y :donner rendez~ vous, Hs y vi'e,ndront individll'eUen,1oot, len ·groupe·s ûu :par éco~ les, car la nOUJveUe A. J. lIeur offre environ 160 'couchettes, des . s~J!l.es communes, :des ohamlbr,es lPour les maîtres, a.insi que le 'confort d'une sympathique lhôteHerie de haute montagne. llest pos.sible de cui'siner SOi-'ll'lême ou de demander il Jadévouée g.ardiienne un 'sinlple 'mailS copieux r ·epas; le QJasoo.ge d'une nuit, :comme ,le lséjour pl'"olongé, 's,ont ~dmis.

Les tarif.s sont ,ceux des ,wulber~es de montalgne, soit fr. 1.40 Ipar ,nuit, en dortOirs, chaUIffage 0.60 .et taXie :locale, .le·e écoJe.s bénéfièient du prix de 1.2.0 'par nuitée. .

. Nou.s ,saisis!sons ,r.o,0ca8:Îon ide l'ouv.el"ture de ,cette Inouvelle auber,ge de ,la jeunesse ,pour ,a.ttker l'attention d;u OOliP ·ensei­gnant, des Iparents et des j~unes .sur 11'utHité de ' ces modernes relais, 'situés au cœur de nos lP1u,S !belles vaUée.s, 'pour la. èon­na:Ï,ss'a:llloo 'et l'amour de lIa patrie.

Guid,es des lauiher:ges de ,la Jeunesse' et renseignéments se­ront ·adressés, av,ec plai,sir, par -Ile loocr·étariat de l}la · sec~ion Berne~Valai:s, Ziegil,erstra&s~ 26, Berne.

Page 5: L'Ecole primaire, 31 décembre 1955

~ ~~ .. ~ . €:I: ... ":" .. E> ; ' .. - :;;y ' ë1, " . S .. !>." ~~,, "

fLE lMETIEJR 6 EST (CJE;QyJÉ,UNrlI1! ~~~~~~~.

'f\jotes 'Iimina',ires ' o.n ,par.le Ibeamcou:p ;de 'Commissions ,et dans tous les domaihes. :Il

~'a donlc ;paru ,~nltér.essanrt de dlake 'connaître là .mes ,collègues valai ­sans ,cette étud.e sur les cOllTIllu.issi-o:rlJS ,pédagÛ!giques . due à la plum~ ' d'un ,cal1lètgue ;va.udois que üe.'1ui-.c,i 'a eu 'l'amalbiJlité de me co!nmu .. niquer. . .

_ o,n !peut être t~ès attlaèrhlé là "ce ,qui .. se ifait · ,chez soi et POl;l' au­ta.llIt ,eu.rie,ux td',ouiVirir ·sa fenêtre ,siur un .horizon ni·oins borné 'car si .les situati,ons Isont d i[rfér,elllt es, lelS Ipréooc.upations et les ,prohièllues nés ,d.'une 'PIl'iotfes'sion identi'qlUe, "gaIgnent à une ·co~r.on.tation io:t·s­que ,co.mme c',est le .cas ~cJ, Je Ibui 'd'une .étude n'<est ',pas d'aligner des phrases mats de ,servi.r ide,s in-térêts ;pé'dalg.o:g1ques. Y. G. .

1 . .

Enseignement actif

Etude SUI" le ,rôle des commissions

. lntrod/uction : ILa ,mise en œùvre de !diver:ses co111misslons péqalgügiques In'est pas une- petite ,a:ff.è1Îl"e. Autant il est ;facile td'o'l"'grailliser des. commissions !pùur 'la ·défense Ide nos intérêtsmatéri,els; ,autant il est dé.licat de créer des Ico.r.mnissions péd~gogiques ' -pour n1ettre a'U !poi.nt Il<a :dmrense de nos intérêts péda:gogiques! Ces ,commis·sions Ipédalg'ogiques ont :a.mené des .C1.j,s.cussjon~ très viv,es soit au ·sein de la ,S.V.V.soit encore de 11a S:P.R.

. p.er.sonneHement, j'ai étudié d',assez 1>l'è-s le fonc-: tlOnnem'ent -des icommi's'sions ~éd~,g(),gi:ques :clails ,le mouv€1lU·ent ·Freinet, 'en ,France ,mênle, ,et .rai toujo.u.r$ poy:ssé à ·la· 'création . de remnmi'8:sions Ipédagogiques 'aü : s'eln :de lIa S.P.V. --,. J 'e penseqij·e les .cçHumissions pé­,dwgog.i;que's .Idoivent réponçlre 'aux .qua'iités suiva.nte~ :

,Les 'comn1Îssions .pé:d·a!g'ogi'q'ues ,sont av,ant tout un ; stfrvice . d'ent1"aùle. C'es t ,1111 ,g'81'viICe -de dépànn:a:ge Iqui doit tl'ans.-: mettre des ,rense1gneUlents, ,des , 'adp8:sses utiles) des livres

. rà .étudi'eT, des .. essais. .à, !faire, ,des informations à ·diffu3er, etc.

- 175 --

z; ",·,Les ···c0tnmissiotlS ' ipècl.aJgo,giqües \Snnt des espèces ' 'de ' la-bo­ratoires de 'la' :péd~jgolgie où .sont rl"aJbor.d: :enregistrés : l~s

t : dirfféf1ents ' es'sais, . !puis ces' ess·ai.s sont comparés ·àvecd'au­tres eX'p-érie-nces; .ils '·sont lana,lysés ' et 'étudiés: et enfin 11a icommi,s:sion ·établit .la 'synthès'e.

3. Les comn1issi-ons .pédagogiques diffusent ensuite l,es résul­tats de -ces études rà toute .la collectivité au moyen du bnU,e­

. tin.

4. Ces essais, ':oes études .peuvent être trè.s si'lnp'les ou au · con­traire ·abürde.r d~s sujets très difficile·s !

5. Les ,cÛlm'mis.siÜ'llIs példagÜ'giiqUle.s sont ,au.s·si des se'Y'vices tech,­niques qui ens-ei'gnent et :dé,pannent .les :collègues. FJxem­IpIes : répa!l"er une imprime.rie, - où 'alcheter un ,appareil de iCÎném'a, - cOlnlnent utiliser un IhnO,g,ra-phe - quel est I.e 'meillleur patpier à dessin ? ,etc.

S. En aucun catS ,les con1missions ne :donnent de,s directives ! €IneS n'ont .aucun droit, ni · .privilège! EHes -renseig-ne.nt ! tout ,au plus elles conseillent! Le collègue !quj ·reçoit ceg conse-iil·s ,reste toujour,s Htbre de les modifier, de Iles mettre ,en ipratique ou 011011, de ,les 'aJdapter à son mi,lieu, à 'son ,ca­~actèreJ etc· .

7. L"actÎ'vité d,es .co.milnis-sions est étroite'ment .liée à l'activité des dé'légués 'région8!ux! Le délégu'é r·égiona.l, 'Pa:flce qu'il est sur ;place et !par sa connaissance du n1ilieu, connaît mieux en Igénéral, ·.}e.s be·soil1S Ipédagoigiques Ide sels coHègues et Il,eurs pa.rticulJ>a.rités) ,leUT.s diffi.cll:1tés. Il y a:ur.a donc tou·· jours àvantarg.e à pàssel' -par hii 'Pour. l'or·g.ail1Î,sàtion des . séances 'péda.gO'giques, touj ours .déUcates. C"est . Ile dèlégué ,régiona,l qu~ 'est Ile lplus '1apte à inviter telle ou te.lle per­sonne ,en :déhor,s .du ,cq,r,ps enseignant (Directeur, .président -des C.S., .autorités ·scola·ires, 'inspecteur.s, etc.)

8. Les .cümmissio·ns ,pédagogiques sont au seTvice des collè­Ignes et de!s ass.oci'ations Ipédagogiques. l!e J~éVO'lie1nent res­te ,leur ·q~a!lité . dominante.

9 ;' . EXJpériences f.aites, }ta commission dév,rait -'coh1prendre . . plusieurs· nlembr,es :. ces m,embr:es doivent pos:séder ·plu­,sieu.rs quaJlités : Je:s uns :doivent. ·être très bo.ns, :les autres moyensJ ·'et · .d'autr,es .doiven.t ,avoir ,beaucoup de difficultés dans .1l'-enS'eignelnent .de ,cette branche . .

r'"I -Exe~plE! . : . la. ico.xl:nnission de dessin devrait comprendre :

à) ·li-n 'Où ':d~ux :lTI'aîtres. ay:ant '·ib,eaucoup- · de' JJeime à · ensei-19ne'l' ,le dessîn et ,qui n' Œinient paiS · ·en~eigner Ile dessin,

b) un ou 'deux 'maîtres ln.oy,ens dans ,cet enseignement,

Page 6: L'Ecole primaire, 31 décembre 1955

- - 176 -

c) ,un 'maîtr,e €11 tout cas, (DU un ·peintr,e) ayant fait d~s études ·aux beaux-.aTts et -0atpalbJe Id'analyser, dans un d-essin ou 'une, :peintur,e 'ce qui .ne va :pas !

Id) 'un maîb',e rprati'que, ,qui 'a .les ipie:ds ,sur la terre, et qui ,comprendl"a ,que fl'éClhec ,de tel 'maître Q)rovient unique­'m,ent ,par ,exemp.le, !d'un m.a:nrque de place!

10. Les com'mi,ssions trmaillent, ,en France, où J.es distanceH ,sont énormes, :p.a'r corr,espondanœ .p,er:sonneUe et par Je BuHeti'n 'ou Œ'Educa,teur. 'Elles n€ 18e y·éunissent qu'une foi~ Il'an, lors du ,col1Jgrès annuel de J'Ercole 'nlO'derne. . Chez nous, 'eUes se réuni's'sent .plus ,souvent.

Il. Les iconl:missions IpédalgQigilques ,ne doivent ,p·as 'pl~ésenteT 1'eur te.C!hrüque ,comme quelque .dhose de :S.pécia,J ou de diffi­cHe. Bi,en au ,contr:aire ! IC"est ,poLwquoi i,} ·est essentiel que }a ,com·mis·sion <com'prenne un ou deux ·maîtres qui .ont réussi, 'sans ·avoir de gr,andes qua)1ités 'pour cette !branche.

12. En tout ,temps, un m~ître peut s'.jn'scri're lilbrem'ent à unE commis'sion.

,Cette ,étude r 'este sOlnm,aire. P.lusieurs points devraient être repr is, corrigés let .app,rorfondis ! Us pourrai,ent fai,re l'ob­jet d'une fiche !pour :le fiehier ,personne1 du maît.r.e.

A. G.

-PF,0~~00~-"~.QEP"!J~~-~~~~ i PART I E P E DAGOGJ[QUE ! ~d.~~~::'k:8a~~~

Supplément d'âme

Suis-je le gardien de mon frère? C'est 'l'insolente qu es'ti.on que Je '.f.r,atrkide a osé jet e,l'

à 'la face :de Di,eu :qui voulait Ile rraire rentrer 'en .lui-m,ême. . C'-estaussi 1',exc'll'Se qu'invoquent tant de dtoyens 101'5-

qu)on ~eur demande .de Iconiriibuer, par leur influenc€, leur si­gnatur'e ou Ileuf vote, à ,sauvegarder la jeune's-se ·et ·en génér al la mor.aJité ipublique.

Est"1ce Ique ,c€ déf.i !lancé à .}a 'solida'rité hu.m~îne et ··chré­tienne peut aussi so·rtir Ide ,la bouche ide iper·sonnes enseignan­tes ? On Je Idir.ait en voyant combien .le devo.ir tout à fait ploi­mordial de -la vÎlgi.1a:nce est ~p 'souvent nég11igé, pa-rfois même contesté.

-177 -

Le Règlemrent d'a.prpli,cation 'du décr,et du 12 ,mai 1955 b Ul' 'le traitement .du perslOnne.l ens'eÎ!gnant v:a,laisan, 'adopté pa:r Ile Conseil Id'Et'at !le 10 décembre, ·ne 'laisse .aucun -doute il. ee suj,et. A l'art. 1 r.elatitf '8.JUX tâches du lpers onne'l, il cite .comm'e 'pr'emie'l" moy,en d'atteindre le but -éducatif

, Une sUl'veiJ.lance vigilante sur les élèves à l'école et au dehors

En ,lis·ant ce texte, fIlOU S avons d'abOI d songé, avec un res­pect ,quasi re.ligieux, là cei-tains régents de ce qu'on ,peut appeJer lnai,ntenant Fancienn.eé,cole; ,ce's hommes av'aient eu .J'intuition profonde des rbi'ells Icomfiés là leur ' ,ga.rde .paternelle, 111s avaient ~. ·cœul' d'être d'abord rres anges visibles dams leur .o1asse ~ rnai~ étendaient ,auissi -leur sollicitude au dellà de l':étr,oit ,es.paee sco­laire, ·à .la ,grande s atisf.action des Iparrents. l,ls ne 'se ,considé­r aient .pas COlYllffie .les doublures de la polioe, .mais comme ayant charg,e d'âme. Ils ,étaient en quelque sorte la ,conscience vi­vante de lIa jeunesse.

Il n'est 'pas difficile de ,deviner a'a ~)hi.losophie touto lpra­tique qui inspirait ·ce dévouement viigilant :

L'âme d€ l'enlfJa·nt ·est Iprécieuse devant Di€u . EHè .l'est déjà .du iSi1mlpae point .de Ivue te-rrestre; i,1 ya en chaque êtr,e hum'ain .des 'dispositions ·nobles ,qui demandent à se dév,e,lopper; il !importe ·d'éc.arter tout ·ce Jqui p·eut êhe un obstad1,e à ,cet herureux développement. Le païen Juvenal le disait ·en termes ,lapidair,es : NI axùna clebet~t1· 1JUe1"o r e­veTentia. L'enrf,ant ·n'est lP,a-s seulement '1..1'n produit .de :la natm"e; la grâce l'a :él€vé à J'a td1gnité d'enf,ant de Dieu. Mai.s le j'eune être :a une â'm·e hles's·ée par la ·faute o.clgi­ne:lle, et 's'a for,ce 'de -résistance au maI est 'encore tout à fait ·insuffisante. Il !faut donc !l,e rpréservel' des in;f1uences du ,m·al :et .}€ porter au bien. La snr'veifUance ,est ·encore .pluis il1écess·ak.e .lorsque l'e'11-fant se trouve avec d',autr,es e.nfants qui mettent leurs petites ,passions en ,contaJct ' avec l.es ·sienneset les ampli­fient. Le «Manuel 'de péd'a,g'ogie .chréti'enne ·à 'l'usage des Frè­

r es Instituteurs de ila Société de Marie .puthlié ·en 1856 dit : « Posons en Q)l"IÎ'l1cipe que, Ide tous lIes devoirs imJposés à l'Insti­tuteu·r par Ja charge qu'il r emplit, la survei11anoe est le ,plus .sérieux !J>ar -ses conséqueirl'CeS l1llor~les Ipour ,l'av,enir. »

. Voilà la situation pédagogique 'pendant le 1ge siècfe ' où 18.'3 conditions ide vie étaient 'encore relatiiVement ,pIus :sinlples et :les tr.aéLitions ,encore en honneu.r :chez nous. · Et maint.enant '! Nous constatons que, ,sous l'influence :de nouw~:lle8 théories ou

Page 7: L'Ecole primaire, 31 décembre 1955

- 17,8-

peut~être d',unce~ .. tain matérialisiIne .pédéùgogique, 'on '~ball(~OnnE. les enfants trop f~cilenlent à 'eux-mêmes, ,on abdique sans dif"

'" :flLcu,}té 'et 'mêm,e !de. gaîté 'de Icœur ,lia oharg~e :d'ân1e inhérente ? Ja fonction ,pédagogique . . Pour fou-rnir un ,a'libi l)lausjble, on dit: ns finiront qu'and mêm'e pa;r iVoir, entel1J~re ,et Icompren­dI'è ! IVlisér'éùble Ilogique ! Au m0111ent où Ile Idang,er est pIus iril ," minent, .Q.11 'fe[àche J.a vi'girréùuce.

Voioi rce tque ;dit Pi'e XI là 'ces ,insouciants: ({ La vigi1.ancé) à notre époque, doit être d'autant plus étendue et plus ,acUv,_ que ,1e,s occa;sions Ide nauŒra'ge :1110ral 'et religi,eux se sont -a"c­crues ,pour Ila joeunesse ,sansexpédence. »' (EncYlclique sur . l'E­d uca tion .cJhrébenne .de Ila j eunessre) .

.En affirmant . énengirquement Ile devoir de sur,ve,tlle-r les enf.ants, nous !ne iSulPposons Inunement qu'i:l faut .s'inspirer à leur ,égard 'd·e sentiments de méfiance. C'est une ~questioJl 'Clt'

,p'rudence ·élémentaÎ're, 'si Ï:n:c1istpensahle qu'on ·a presque hontè d'y insi.ster.

Le même 'Ynanuel ,pédagogique d·en1·anrde que }a surveillance soit a:ctive, ,douce et 'prudente.

Un ,mot su'r la première de oe·s qual,ités : le maître doit évidem·ment rprévelür J,es dangers et em'pêchel' le nTa,l : influ­ence rd' éléments c-orromlpus dont aucune reco.le ne ·peut se croire ihdemne, formation Ide üerc:les ,suspects, j,eux louches, etc. Les éco:les de vi.llage 11e .sont 'pa,s Pilu's à l"abri ,de Ices inf,luenc,es dé-Jétère·s que les" écoles d ,es villes. .

M'ais .l,e ·sur've~Ha{nt doit ,aussi ,wgir ,pos,itiv'€Jme.nt en ,ce sens ,qu'i,l .profite de nombr'eus'es occasions pour éduquer les enfants, ,comme' un :bon ,père ,en :contrirbuant à rIeur .per.fection­nerflent : politesse, bonne' ,tenue, ananièr'es :distillguées, maîtrisa de s'Oi, bonne camar.aoderi'e, jeux 'entrainants, entr"akle: n peut t irer ~,arti des r·ela:tions natur.eliles de la vie ,g,colaire Ipour té­moigner .de lIa 'Isympathie ·aux timides, . r,elever le 'courage Clef: faibles, dire u·ne Ipa,role .ohrétienne de -réconfort à ceux qui ont · subi ,quelque ,épr,euve.

On 's'ait que ~le.s ,récréatiions 'sont !d'excellentes occ(t ~üon ~ <Il' observ·er Jes I~m.f.ants da,ns 11eur lcomporten1ent.

La prudence 'exige en ,p.articulier qu'on ne laiss.e ·.pas · per­cer ·des soutpçons ' rqui :Ipo.url"aient j ustecrnent ,suggérer 'le mal. Il·y ,a bien des ,choses ,qu'.ill 'swffit d'écatter ·sous ,le point de VÜ8

de :la santé, -de la bienséanc'e, de Huti1l-ité lcom'lTIune, sans pa­raîtr.e y ,atta,cher une im'portanoe ,spéciale.

Un ,petit ,directoire destiné 'aux ul:aîtres Ides 'collèges chl'é­tj~ns l"ésU'lne ainsi la .prudence ,pé.dagOigiqui8 de J.a surveiLlance :

. omnia v'idere .. ", ' , . ·multa tacere

pŒUCCt puni're.

- '. f79 -

. . ' Le j Ùrste rnilieü'" entr e 11'eXlcès !çle'"séyél"ité' '' et . ia ·f~:~tbl~'à~1!i cOrlstitue .sans · doute '}a règle d'or de la bonne sùTveiilhince: '1

' . d

Il est Çilair ' que la ,pru,d.~nce est partl-culièr.emerit · il;:d'is~ pensable 'dans ,l~s éco\1es 'mixtes, au,ssi bien pour' ,le personnel qu~ i:your Ta sécu.rité des erif'ants. Nous avons assisté une l'Patinée entièl~e à une"dass'ë mixte il, tous les degrés chez un 111'aître qui }Jl"océdait .avee un g-rand tact en Ic;lasse et en réc-réation. 'Une n1aîtress-e 'p}acée dams des 'conditions semblahles a avo~l~ le~ r1iffi.cultés de la slu"v.eillanrce. l,

Da.ns J'a'cc01nplis·s:ement de c.e devoh- sacré, il faut teni î;:, C0111pte de J'â'g'e des é'lèves" Tandis que les enf.ants jusque verf:j 12 ans 'acceptent la survelillail10e 'comme une chose qui ' va . de soi, une il~ ortioll inlportante .des autres ,estel1trée danS la cris~ fuvénille qui pose le prob:lème de la liberté en perspective. .:

La fonction de la :surveillance doit êt-re so.uvent l'objet de 110S observations et de nos réf.lrexions. A celui qui dernandg quel fruit Q)eut être c..l~ei IHi de Ice tr.~vai,l, nous citons la parole du Maître:

« Ohruque. fois que 'Vous. Il"avez ~fait à l',un des. p1lu$ petits df-} mes frères, c'est à moi que 'VIOUS ,J'lavez fait. »

. C. Grib lin,q ,

te juste milieu , .'

L·e renouvellerilent et Je pro'grès dans l'ensei'gnernent se. font par Téa,ctions incessantes, LeR méthodes eluployées jadis doi­ve:nrt ,être a!da~)tées au temps que IEHtC, vi'vÛln~-; et ee!,les 'e'.1l u~age .aujou,r,d'hu-i ne p'Ourront plus êtTe appliquées intégra,len1el1t demain, tant .j,l est vl"iai qu 'on n'établirt jan1ais qU2ilque ,chose de dérfi'l1iti:f. On !fait d',at11eurs cette .con~!tatation dan:" t Oth;;'

].es dom'aines de ,l'activité ih U111 ai ne. L'hérItage du passé 'eslt l;al'bre ,S'ur Je.queH on opèl',e ,de no'Uvel1es greffes, ca:l' 11 nè sau':' ,:,ait être !la reüette tnfaHlilb1e; Ges homm:es étant en perpé-tuel" devenir: Ces r,éa:ctions ,e'11 ,e\J],es-mêmes sont touj ours he ul'euse~.

. parce qu"elles ma~que.nt Ile 'Souci lC1'a'tlaJptation. Le ·danger qLl~: elles ·.peuvent I!H"és'ellter, 011 'le devine aisé:menJt : la.' ruptur·e iiCorrn"-pIète- 'avec ~e l)assé. <

L'école active nous ' a -apporté d"ex,ce·tlentes innov-a tion:s)' ·éù c.e ·sens surtoUit :qu'elŒ,e a fait ,passer l'enfant dé J'état de ·sünple spect'ateur à ·.'cehli !d'acteur'. De ,ce iqUlÎ tro.p souvent ù'ébtit f~t.Ù\ un monoùogue, on 'a fait un· diaUO:g'ue. Les nouv,eaux. d:.héoridens· de Il'éducation Dint td,écoU!vert q-ue 1'-en.f.a,l1ltr 's'instâ.·uit · plutôt qu'on ne ,l'instru.it. Et de :cettte vérité. fondan}entale; ils ont dé:·:

Page 8: L'Ecole primaire, 31 décembre 1955

- 180-

duit .que le rÔ/]e pr€(}nier du 'lnaîrfme 'est celui de guide, d'entral­neur pilutôt que :de dilstributeur autom'atique de connaissances. Une réa'ctiml très !forte ',a été marquée ,contre ae 'S'avoir pure­·ment !livresqu€ qui 'avait (connu Ice qu'on pouirrait 'a.pp'eler .l'âge d'Olt. Mais diWns toutes ;~es 'réa:ctions, ·irr eSit souvent difficile de .gla/rder Ile juste miŒieu. ]1 fut un te1lllPs où l'on avait le culte de :la mémqi:re. ,Montrer ,le caractère excessif de ce sys­tème n':est pas notre !dessein. IJ fa.~lait 'l~éa'gh' contre le bour­rage d.e ·crâne 'et '.contre ,cette 'a,ccumuilation de ·connaiBsan~es· sèches souvent m'aa comprises. Mais on n'a pas toujours évité le danger de ,se placer à l'extrême oplposé. Dans les c·lasses 1.no­de.rnes, on fait beaulcoup ,appel 'au jugelment et au raisonne­ment. Ün oUiblie souvent ,la nllémoire. ,Entre :le fait 'Cl'enlcombrer llaméulorÎre de .connaissances stérMes et l0et 'autre fait tout aussi ·grave de lIa .néglÎlger 'ruhsoill1'ment, Ïil y a Ile dU/ste milieu.

Les métho:des nouv,elUes d'ensei;g1nem·ent sont ,nées de la préoccup.ation fort ,légiti,me ide T~enldr'e les matières scolaires compréhensibles à :l"enfant. .Les ,enfo.rts -des maîtr.es 'se sont mwltiiPltés qui tendent là :donner là 'l',eSiprilt de Il',élèv,e une nour­ritur,e qui :soit à s'a ,portée 'et ,qui :réponde à ses 'besoins 'profonds. Bien qu'ill n'y lait prus Ide ·méthode T;rucHe ,pour ,enseigne'l' le!) chos·es dirflfkm'es, rd~ Iloualblles erff.Qtrts .Isont .wccon1p11is qui ont pour but de 'prés'enter Ires m'atières la.jJ}paremm·ent r,ebuta.ntes sous un jour aJgf\éab~le. Non qu''il ,s'algiss'e tOllit ·sin1!pleme.nt de dorel' la pi/lulle, n1ais hien de ·s'emettr,e au 11ÎtveaJU de ,l'intelligence en­f.antine. Les élèves !des é.coles Inouv€!11es ne sont .plus haibituelJB­ment des Iperroquets et des Idélbiteurs Ide formules. On pent­sans nul doute ,parler de ~)r.olg,rès dans Ice domaine..

Mais -il y 'a une profonde :ditfférence entre l'a icompréhen-­sion et le !savoi,r proprement d.it. :La ,compréhension à eUe seule n'lest (p'as ,le ,savoir elt il',on .ne :peut !panIer de ·savoi.r sans · qu'H y ,ait d'~b.ord .la comlpréhensi'Oln de .}ta ,lnatière 'ensej.gnée. Le savoÎtr .ne peut s'obteni'f que .par U'effort Ide U'élève, c'e.st­à ... dire en ,définitive par l}ta mémoire. Autre chose ,est de la dés'encombrer, 'autr,e ohose est de -la !Laisser s',atrÛiphier.

Nos élèves 'comprennent Ibewu'coup .de .questions. Ils . en sa­vent 'peu. Cette ûUtver,turo de l'e'sprit, -cette ·faculté de déchif- . frer tout ·ce :qui ·est présenté 'p.ar !le :milieu est bÎ'E~n plus -pré­cieuse que (le savoilr IprÛiprement dit, cela va de soi, ··mais .eUe n'est:pas suŒefisante. Lci, Ile danger consiste .pl"écisélnent à. ne pas garder (le jUtS,te milieu.

Si !}a :compréhellsi<>n n"e'st ,pa:s suivie Ide ,l'·effort d'assimi­lation, Iles meillleures méthodes 'llJe donnent 'Pas les résult9..ts qu'on serait ·en !droit d'attendre :d',elles.. On Icol1state fr,équem-­ment de 'nos jours que ,les célèves Ifllême ~Ies .plus intellig:e·nts ne

- HU-

possèdent pas !de .connai.s·saJlJces ·sOIlides. Or, 'ce sont les .con­naissances r,éellle~nent .a,cquises (q.ui lpenme-ttent ·a:ux connais­Bances nouve'llles de se .flixer dams tl'esprit.

Il était .nécessak,e ide ,réduire lia 'p\lruce ' qu' occu.pait ile « :pal' cœu!'» dans nos da.sses. M:ais oela .ne ,silgnifia,it ipoi:nt qu'il fal­lait ,al:ler jusqu'là le hannir tout ,à [ 'ait. Nos .élèves ont, des idées 'Sur beaucou,p de .questions, i~ls n"en possèdent vraiment aucune.

La .mémoire ·est une IP.l<>:écieuse if.ac'Uilté et tout en évitant d"en f'aire une .machine à. enreg,istrer, on doit Il''entr.aîner par l'exerdce.

Il serrrbne que tout à ,coup, touls Iles manuel.s ,soiient deve·­nus trop difrficitl,es·. La .peur ·génér.alisée d'exiger .un ,c;a,voi,,· p'i"écis a f'ait .des .r.aV'aJg,~s iplus ,gr,ands qu'on Ine le croilt. Queille.z.t -Bont les règJ.·es de ,gratInrnaire que l'o.n .fait encore app1"cnd?"e après qu'Ie:He,s aient tét.é e~p.UqUiées et 1c01TI'prises ? .on obj ectera que Il'e'ssentiel est q.u'on fies .aip.p!litque. Bien sûr. M,ais ,cette base de savoi r précis Ireste ind~SlPel1tsalb}.e. Nous n'avons Ipas le cullte deJ Idéfi.nitions, 'nous ,ne v'ÛullÛns Ip.as d'an s.a'voir qui ·ne ser.ait qu'enr,eg.istrement, mais nous .r,el'evons Ila nécessité '(le pÛ,:jsé­·der des .bases, des 1101tionsessen.ti-elile,s qu'on a à tort suppri­mées. L"exerdce d'élooution a :perdu :}ra Iplace qu'ill -avait et ·qui doit lui .r·evenir. ,Le tem!ps '011 ,l'ooll 'av,ait le · icourage 'd'apprendre des Ipoèmes 'O'U :d·es f.3Jbl}es 'semble avoir Idisparu. QUB l'on ~:;o.ng'e au fait Ique 'J.10S ,éllèv,es ne iS'Ûll't ip,as )c~p\ables de savoir ipar ,cœur un ou deux ,cOU1Jrre.ts ,des ICihamts .l,es '}J'lus Iconnus et ,l'on mesurel' 3. la. .pente .descendue. Au !profit Icl.'·a.utr,es a cq.u isitiO'ns dira-t-on. Peut-être. Si la con1'P,r éhension y a gagné, le savoir, lui y a perdu.

Si \]'00'11 ne Ipeut '8;p'pr ouv'er 1'eSjpri:t tde récole .qui 'veut êtl'€ -complète là tout )p:r.ix, .on 'ne ipeut Ipas ,loQuer davantllige ,celle où les ,mèves n'ont Iplus [}res ,notions es,sentieHes profon:dén1ent gravées ·en 'eux. Ce :colwa:nt nouveau .qui p énètre dans nos c1.as­~es fait tro1p bon ll11'aDché du 'saNoir.

Si :pour le'l11plloyer ùe paradoxe de G. 'Dhi.bon, }ra ;pi,re i.gno­r,ance ·estc€ll1e 'de .J'homme \qui n"a 'Plus rien à app re'nd r e, · elle ést aussi ice.He de celoui qui n'a. jamai's rien i~ppris, '8'e contentant de nations 'v·algues. Entre le cu'lte ,des 'fol"\muI.es ,et J'ignorance totale de ces mê.m·e.s iOflmu~es, ill y 'a toute .la ,dista.nce q ui sé­pare deux ,eXrtrêmes, ,entre lesqu'els se trlouve Il,e just~ IlllHieu·

La ,connaiss-ance pré.ci.s·e :des hases lessenti·elles ide toutes les matières d'ensei.gnem·ent Bst et reste le si'gne de lIa discipline de Il'es.prit. Cœndide LV/o'lx .

Page 9: L'Ecole primaire, 31 décembre 1955

Une tâ~hê ' hors programme ".

Les récentes découvertes de la ,science ' ont influencé les In~ogrammes scoI,aires de iplusieur,s façons. Elles ont fourni de IioÙveI!les :b r.anch es'" d'·enseilgnem.eni; 'el1es ont 'iétendu ,l€s lnu­tières . traditi6nnellês. D'ü,n ,autr·e ,côté, ,eHes ont iPOU1~VU 'l'écoie

. d"appareils (.r,a:d10s, Isystèmes Ide Iproj'ections) qui rendent plU:'~ aisée la tâClhe ,S'cÛllaire ·soudai,nement accrue. A tout prendre, il. ·est certain que l'école moderne doit ,faire ,face ,à des obliga­tions qui n 'existaient ,p,as il y 'a que'Iques décennies. Cela, :c,nrame ,les trépidations de la 'vi'e 'Contempor,aine, inrf,luence ,cléfavorab'le­m,ent les ·conditions lCla'ns ,lesqueliles ,les éc1ucateur,s d'aujoufQ.-' hui .doivent exel'lcer leura,ction. Pourtant, . ill faut être d·t,; ,soil temps. l\1âis 'Vouloil' tram;.form'er 1'0Jbj et Ide oehwque ,découverte en une matière !d'·enseignement, ,c'est tomber ,dans ,re,rreur eom-: mise. paT ,ceux q.ui vi.sent 'surtout l'irhlor.m,ation. D'a illeul's< dans ,les Iconditions 'présentes, i,l est ,n1'a'1aisé de deluander aux maîtr'es des tàches neuves. Ce f aisant, on .ris'qu:e'rai,t d'afficher ou une méconnai,ssa'll'ce 'du tr,aJvai.l qui l,eur incombe, 'ou une igno.-:­rance re'J<ative ,aux pos·silbilités des élèves.

. Mais .il .peut ,être ,prod:itable de ra;Plpeler' une 'ohligatioll qui', tout en revêtant une Ï1nportanoe ,C'wpitale, Ip-résente l''avanta.ge de ne point ,suf1CJhat'iger le progr,alnme. Il faut a'Pp.rendre aux 'élèves là .trava111er dans· .la -joie. C'·est important. Surt;üut à ·'rl'otr.e époque, 'car Il,a joie est 'peut-être lIa veTtu ,qui 'manque le plus . aux hommes 'du XXèm'e ,siècle. ILa ree:her'cihe effr,énée d.es plaisirs, la .course aux diverti<ssements Isportifs ne sont souv·ent que ,des façons d'échap:per à a'inquiétude qui 'sem;b'le être le .lot des temps modernes.

è .ertes, disiJrihuer la joi,e n'est ,pas une tâche nouvelle pour l'éducateur. Le péda,gogu.e soucieux ode donner à Ison ùis­cip~le une ·for.m.ation Icomplète, . quelle 'que soit l'époque où il exerce son action, Ille 'peut manquer de :l'Iarpener à une vue po­sitive du .monde. Lés écoJes de saJgeS'se de l'antiquité ·en four­nissent !la pr,euve.

On ,pour.rait, en quelque .sorte, IpToposer aux dnaître;:; ~~tt~ p~,role le~tendue ipar une g~rande mysttque : « Rappea'le-toi que tu dois donner de ~a joie là tout ,ce lqui 'est joie. N ~ :sens-tu pa.s (ùie c'es,t ta mission ? Alor,s f 'ai's ;naîtr'e les occasions de ré~ jo'l:lir : .sni.s le génie de }.a joi'e ». Cella présente ,plus de . diffl­c~ltés que 1'en$ei,gm.ement de l'orlhogr,aphe ou de 1'arithméti­qûe. Les dix ans de scola,rité ne seront pas superflus pour diE\~ 't~lnel· · .I,es éléments d'une lPihi,losQPhie s:ereine .. qui .apprend ' ~'OlJ Ii~!~' à :faire .~e . .qu~ ,l'on aime, mais ,à .aimer 'ce 'que Il'on f'ait., .. : 'c"

, .' 1 -- • ,,". , ,' . . 'z -. ' ' .. - ,", _1. , - - ••••• '. '. • ' . " • • • • ' ..

- 183-

En essayant de 'réaliser Ja· farm·ule qui invite à faire tra­vailler 'dftins ;la joie, on se heurte 'P:lus .au caractèr.e ides élèves qu'à : Il,eur ignorance .. Il est p.lus dif.fi:c~le ~'3Jgir Isur ,celui-là que' de cha.sser Icel!1e-,cL lVIais {)ù :serait Ile ,mérite de il.a Icaractérologie, si, aJVlec la 'connais's'anoe de ,la tSrtructur,e ,congénitale q.ue l'indi­vidu tient de ,ses hérédités, eUe ne donnait la ûlé 'pour ,agir sur les éléments ,qui forment le .squelette de la vie mentale?

On He heurte peut-êtr,e en.core à .l'inf~luence 'que Il'élève ,su-­bit ·dans 'son milieu. Mais ne ser,ait-ce IPa.S une des tâches de l"écol'e ,que .de balancer p.ar son ,all1'bial1ioe ,chaleureus~ ce que les .autr'es cadres so'CÏa,ux Ipeurv·ent 'présenter de brutal à J'en" f.a·nt ?

Il ,est reeonnu que ides l'é,pri1m,allldes Iconsta,nte's T,isquent d'·éteindre à jamais l'èl'an d!un êtr,e ,en Ifol',mation. IVIais ,des 'en­coulf1éVg'mnents dispensés là fp rOIP 05, une Iccünpréhension sou­r iante ~J eu'Vent, là Il'âge où îles impres,sions 's:e Igr av,ent si facile­ment, Jair,e :écllor,e une 'conf,Ï:ance Idéterminante pour lIa vie.

,Le contentement n"est pas .le fTUit de la réussite. ,L'ohseI' -: . vation ·ens,eiigne journellement :que tel qui InaJge ,dans ,l'oQJu1lence ne tr,ouv,e dans s'a isituation Ique matière à jérémi'ad.es, . a'lors que tel autre, dans une 'condition Ibien 'ÎI1!férieuTe, !se ·contente de ·son ,sort, 'sans :qu'on 'puis.se pour ,autant l,e ,suspecter dIe ll1é­diocrité. F.aut-il rapp'eler ici Tens'eignem,ent .de la .fab'le intitu-1ée «Le s.avetier et le financier» ? D',aBleul"'s, la joie est il1-difféfiente aux ,ap;PŒ"ts de .la Tkhesse matérielle. Comme on l'a di,t: «elle est :une !sorte de vertu. Et il 'faut 's'y exer.cer ainsi qu'à 'toutes les 'autres ».

Quand l'éco'le axerait Œorten1ellt so,n aetion ,en vue de pro":' pag,er ·cette joie .qui trlanS'fol"lme la vue du :monde, 'elle ne fail-lirait point à sa n1ission. Cand1:de Rossier'.

De la grammair~' On dit que I]:a gramm'ake ens·eigne l'art de Ip'arl€l' et d'é­

crilJ."e. Gette définition, ,teIlle qu'elle est for'mulée, nous paraît un Ipeu trop 'a!bsalue. Nous dilriollis opllus volonti,e:rs qu'elle aide à par.ler ,et à écrire corr'ectement. ·En ,effet, il y a des hO:lnmes qUli ont 'l,a ,paro'l.e facile . 'et ,correcte sains ,WVoiT étudié la granl­mair,e; i,l 'en est d 'lautres qui; ,après ,l"avoi.r €tudiiée sérieil'sement font ,encore plus d'ane faute, d'orthographe d'usage surtoüt~ P.uis la tgrwmmaire fournit-Jetle beaucoup d'idées pour u,ne con:l­p'osition ou une disser~ation, une, conféreuoe o~ ,~1l1 dis~q,~!~~~ quelcon.que ?', En ce qUl ,concerne 1 -or:tJhog.r,aphe, l,l ,faut dIs'tl,U.'. guer 'l'orthographe de règle et 'l'ortlhqgraphe d'l1sa·ge. ' La iu'e.:.

Page 10: L'Ecole primaire, 31 décembre 1955

- 184-

~ière. s"a~qu~e.rt f>rinCÎipaJlement 'par :nétude grammatioale ; nous ~lsons pnnclp)allem,en~, car on peut se for,mer aussi par Paucli­bon de ,per.sonne·s qUI par,lent bie,n. . ' La :s~collJde s 'Iacquli,ert, rp 'r,es~ue ,excJulSivement par la vue. EVldem'ment, par denv,atlOn on peut fonner des ~OIts .corr ects SaJl1.S .les ,avoir :renoontI'lés pr:écéd'emment. MaL c ,~st ,en voya!ü 'un IfiOt plus!Ï'eur,s !f'Ûis, un gr,and ·nombre de fo.i s qu on 'en rebent 'la Iform,e cÛlr.recte.

. E:st-~: 'que .la gramm·ai~e 11()1US donne .le moyen de savoir si tel mot -s ecnt avec th ou un slim.p.Ie t; ,si dans te;} ,autre il y a un ct ou '~n e, ·CÜ'lnm,e dans :prendr,e ou 'r:épandl"e ?

Cest don~ pa'r 'la ·J.ectu·re :aJttel1t~ve et l'.écrituré fréquenté des .termes qu on en ,a1ppr,end ,et -retIent Yo.rthogr.a.phe d'll sa·ge et non par. !l'a gr~lnmaiTe. '. .

~ua'l1t à :l'aM: ldie panIer -ou ,l,angag',e, :la grammaire -ens€:i­gne ,bleJ~ u~ ,certa1n Inombre de règles d.e 'construction de phra­se~; ,malS ·elles sont peu nombreus:es. Ici, c'·est .l'ex,ercice oral qUI 'entr,e ,surtout ,en Hgne Ide ,comp.te; on dit bien qu'on .écrit camme 0:11 'P,arJ.e; la tp,aroJ.e doit donc ,pré.céd,er .J'écritu.re.

. O~', üe'llX ,qui do.ivent 'aippl"lendre aux enf'ants à parler ce sont, -cl ahord les pal"ents; à eux .1~ar ·consé.quent de ,s',exprimel' correctem·ent. Il. y la da'ns les 1l11lheux cUlltnnés des 'enf,ants qui ~arJel1t co;mme III faut 'a~·ant tmêm·e de 'Lréquente,r l'-écolle; ils l ont .appn8 dans Il,eur f,a,mll'le.MaJlheu·reusement, d,ans beaucoup d~ ~m.heu~ üa~m.pa,g'lnard.g, comme c'e'st ,l'e 'ca,s ,chez nous, dans les ~lheux d ,artlsal:s ou ,~'ouvr.iers laussi, Iles ,parents ()Int un lan­g.3J~e 'sou~en~ .,tres def,ectue'llx dont héritent 'leurs ·enfants et ~u ;'! est dlfifwlle ;de lIeur If,ai'l"le '3.lband()nner Iplus -t3Jfld. C'est alon; a 1'ec?l'e que r,eV,lent ,le rôl,e de correcti,on et de redressement t r avaI-l -rude et !long, ,qui de1:nande 'Une 'éner'gie et une patjenc~ peu co,m·mll'nes. 1:1 faut ,renv'erseT, d.étruir,e 'et T,eibâtir.

Nous voud1"wns 'm'aiilltenant indiquer quelques müyens à employ·el~ .dans 'l'exécution de üette Œmvre.

D'\aJb~Tld .il importe que 'le m.aîtr'e donne l',exe,mp.le d'un J,afl!~age slmp}'e r:n.a1,s, C01"r,ect ~ q u'·il1 évite 'les phras.e·s Ihoîteuses, .l~UI des, ~al eq~lÙlbr'ees, s-emees td'e Ibarba-rÎsm.es, Ide 'Pléona sme~ , cl expreSSIOns d une banalité décevante.

Ensuite H ,surv,ei,uera cÜllls,tamm,ent le 'llangag'e de s,es e'le' .ir·e" 1 ' l' . d· 1 V 1:), e.n c .a,S8e, a o~ca.s'lon 1 es questIons et des réponses, e11 :récréa-

tIon . ,S'll,rtout! o~ lls · .se· ·sentent p'lus Jibres, moins ' :attentifs. Il ~orrlg~r,a lIUI-m?m.e, o~ fe,ra cor,riger par les fautifs eux-mêmes toute. InCOry.e,~tI.?.n qu ~l,s ,au~'ont co~nmi'se. Il fe.ra répéter l'ex­pre~,slOn · icorrlgee, ~na!ls tO'UJOUI~S. !avec douceur, ,sans ,reproches a~€rs~ autr'em'ent 11 Ipr,ovüqueraIt chez Iles !fautifs un s.Hencè calo~le et 'Prude~t. l'l 'pourr a, 'au besoin, se fair,e ,aider par des monIteurs ex,er,ces.

(

,

- 185 -

Il ,exigera toujours ' des phTases 'Complètes~ ne ' se cbnten­t ant ïplrug ' des' monosy:Hwbes oui ou non; il .évitera de donner le oommenoement des l~éponses. A ce ,trav,ail déjà p'énilb'le, s'ajou­tera -la tenue :d'une petite bibliothèque. La a,ecture favorise',' en efrf·et, 'l',aequi:sition de Il'orthogr31phe, ide 11a honne .construction· des ph.rases, des idées en vue .de la ·réd!action. Génér a,lem'ent, les': jeunes ·gens lqui Il.isent beaucoup ont de grandes .f.acHités pour" 1a 'compos'Îtion. Du 're-ste, .les Igra'nds écriv'ains ont tous ·été de gr,ands .liseur.s. J ean-Ja'CJques Rouss·eau, qui n'avait guère fait que .deux 'ans de l,atin, ,s'est .fo.l1mé par 11a lecture. Jeune; .n ·écou-· tait 'lire ,SOlIl 'pèr'e; plus tard ill lisait Ilui-mêm·e. Aujourd'hui on·, peut iaC'Ïil:eIluent .se procurer des l1ivres intéressants 'et adaptés à <toutes 'les inieltHgences ..

Il ,e·st donc à désirer que Il'e p'lus gl"oa:nd nombre Ipossihle d'éco'les, .pa'rticulièrement ce11,es des "entres 'import3iThts, soi,ent en po's.session ,ct'utne 'b~bliovhèque, Isi tmodeste soit-eUe.

Est-ce ·qu'une ,commune linte~lig.ente ,et 8ou.cieus·e des pro,· grès de .sa jeuness'e peut se refuser à f aire ,cha:que ,année un pe·· tit sa:crifice financier tpour :l'étaJb'lis·sement ·et Ile développement d'une tbihliothèque scoùaÏJr,e ou .paroits.siaJe, ,qu'il s'agit naturel-lem,ent de tenir .]yi,en ·en ·ordre.

,Cette htbHothèqu,e .empêdhera,it ,cer tainement bien dBS j-eu~ nes gens et Imême des enf.ants .de ,s·e j eter 'av,eug;lément sur des pâJtures :malsaines ;qui :se distribuent '3iuj our,d'hui Ipar brassées. Ce .g·erait là une œuvr-e exceJllente de p.réservation mo-rale.

Nous lisions dernièl"lement com'lnent, il· y a un ,ce.rtain nonl~ hr.e d 'al1lnées, un j·eul1€ homme de 16 à 17 a ns est devenu un affreux ·criminel (i11 ,a-vait 'av'ec un .complice tué 5 ·per;sonnes d'une ferme) à tla suite des mauvaises leciJur,es -auxquelles il s'était ilivré ·avec afldeur. J.

lPRATJIQU IE

Ume Description d'un ensemble

Texte il analyser llar les élèves: . Une vi4,!'ille chambre

C'était .une ,grande !cha.mlbre,: carrée, iboisée, au plafond' has ,sUiPPorté 'P;ar quatre ,solive.s alppare,ntes sur lesque11,es s'c Hs·aient Ide ,pieu.s,es -ins,crip tiol1Js Ilati'nes.

Page 11: L'Ecole primaire, 31 décembre 1955

- 186-

On y 'UiciCédait ·de Œta: ,cuisine ''P.ar une !pQrte. Ipel,cée au 1Ui1~e'U de ila )}a Iparoli; à droite, un .gros fourneau em pierrr.~ : <Y.llai'.l~e cha~lffé du dehors, répandait ,dUTa!nt ,l'-hiY'er . . Ulne. douoe ,cha· leu:r ;ent.re loelui--lci let J'a ip·aroi, 111 y .avait tout juste la "piace né­cessaire ;pour Ile :fauteuil rd'e gr,3.JI1d .Jpè~e; ·à Igauche Ide 'la porte s'-é.lerv·ait ile grand Jit, hatut ·et mas·silf, où :couchai'ent mes Pt3,­rents; dessous, le looar..;lit qu'on tirait !pour lIa .nuit, réservé ·à mon frèr,e et à moi

TOllt près de ;la Iparoi ,f.aisant if·a,ce· ,à la porte d'entrée, 'aU7 dessous de quatre l111inusculles fenêtnes Is'ouvrant lau ~couchant, trônait une 'm'assive taihl,e ,de noyer flbJllJqurée de' ci,:qtq tabourets ~ l',avant, et d'un lnng Iba.l1J~ derrière. ' .

A Il'angle de la /pièce, se dressaient, d'un ,côté, l.a g,rande horloge 'au balancier ,de ,'laiton, et ·de J'autr·e une c01nmO'dle .où rnam·an serrait 'la lilligerie de la ·maison; entre ,l'horloge et lé fauteuil de grand-père, um divam, au tissu ·élimé, permettait à quiconque ide ,s'étendTe de !tout son lOID'g 'POUl T.e.poSel' ses membres Jas.

,suspendue ,a~u-dessus ide -10- table, lune lampe à pétrole en Laïer10e, 'Proj.etait rdans toute ,la .pièc.e, durant r}.es veiLlé,es ·qui se Iprolongeai.ent ,dès ara fin des Ibeaux jours, une' :lumière dou~: teuse. "

U'n ,crucifix, :qqelques imagés pieus'es , et ,des portraits id~ fam1Ue ,aiDcro.chés aux .parois IconstituaÎ'ewt toute J'ornemel1-tationde 10ette . [)ièce.

Travail à faiTe avec les élèves: On 'fera r,emarquer la form,e ·et ,l,a matur,e de la !pièce; .puis le mOlbili,er disposé à droite et ,à gauche de .la ~)orte rd',etl1tl,ée; ·en If.a,ce 'de G'a Iporte, ·en chree­tian du mHieu Ide lIa pièce, 'enfin 'adossé ,aux p.arois latérales; -au plafond la lampe; accroOohées ,aux Ip.'arois I}e·s im,ages. Cette, vision doit êltre /bien rfixée dans 'l',eSIPTit !des élève.s. Cela fait, Hs étahllkomt (le IPlan ,sur lequel (cha1que meulble 'sena repTése-nté et numéroté.

Ponri' ice ',g;ellre de travam, il s"algit . évi,d·ellTI'me;nt d'·exiger de la préciûon. ,Les -élèves décrkont une 'chambre, une place bien' déterminée, de te1le façon qu.e n'im'porte tqui, après avoir lu leur texte tpourTa len ·faire .un .cr-oquis cex,a.ct. U!l1 t~l tra.vail doit · être ha'sé . sur rl'obs'ervlation directe, !l'im.rugination n"ayant ici aucun rôle .à jouer.

* * * Dessinez 1e Iplan de 'la IClhamhr,e déCl~it~' d-ldessu.s avec .. tollt

le mobilier qu',eHe contient. " . . Décf'iYe~ de même, de façon rà ... IPo~rvoir. . ,en .[ai.re un cr~,;

quj:~:,.'exact, 'Votre lClh~mbr,e' ,votl'le . ~ui!Sin.e, votre ,S;a/l!l'e Ide . class~, . .... . . .' . " " .. ~;', '. .. . . .

-

- ' 187 -

voh~.ë·· : bâtin\eht ( :d!êc6l€,· ,la .QJ-ièce "l\Bpié&e-nté? sLil~ ·"v·âtre Hv:r'e de

voèa;bUllaii' e, . , Situe~ ,de mê111e }a g:,a,re, fl':ég.hse, .1a:.lPoste.

. Description d'un ense,mble

La pLciCe clii viUage

C',est une petite \pla,ce rOl1'd~ où l'on /danse .le iClim~nche. Un inur' Jl"8nf'8l"Jp:e, t~ès bas 'et très vieux, La font~lrne 'est 'a -l'~n ,.d'y.s aI1!gi1es, Ila;issaut ,c~uller, dans ila y.a.sq~e de iplerr,e, .. .q~,~tre Je\s purs";et forts, et tôujour,s €Xlt~'Ur~·e de f8!m·mes . i~a;blollal,Q.~s . _ De~ p}atanes~ ,au..Jd~es:s-us, Iserr:ent SI, (bJ..en, a'eu;:s ~.eu1l1es .q,u~ :1 o~bre ccmipalcte-': se troue à pelu-e, ça ,et la, ,d l~ne t3i.C!he .. etlllic:elant~. Et l'O'n e;ntend la iluer, ·aù bout du {'jhemlD, qUI faIt ISO~ brUl t \7~1U1ptueux de soie' dêpliée. . 1 A. C01oth'l.s.

Un grenieT

.. Le .grenier 'de Gomar !était vRste, somb;re ~t, saloe. C~ était une (lo.ngue Ipièce 'au Iplancrher ·ra~ote'U~, m.all 'eDlal~ee ;par ~Llat:'7 tabatières. P.as ide lpilafond l On touchaIt de la maln .1 ·en~eI s de9. tUlles ,brunes, Idouées sur des Œiteaux rpouJd,~eux. Et Icomme ellle~, étaient ma,l j ointes, elles ' ,lai.ssaient 'p'ar pla·ce des trous d.e lu­fuière. V,érs Ile ,milieu, 11e :toit 'montait très h~ut, en Il?onn~t. d~ police. Et !l'on di,stingua.it ide 10undes et" ,g.liga:ntesques toIles d'ar.aignées,. w;l1o.ut~8'S ·et po>us:si'éreu-s-es. V Œn der M ee1'sch.

Une petite lib1"ai1';ie

. La porlte ·n' est pas. 'au n1Ïll,iel~. iLa QJ:lus., .gran?e des .deu: vitrines là droite, rcüntient Ides ,}our,~aux III u st!"'es , quelqt;te ... ,,,, 'articles' de hur·eau et de nlercerié. L",autr,e, beaucol~1P -mOln~ Inr o'e ,co nUent ,quelques jouets de l"Bs'pèce la plus s?mple" et des

o ibocatix de sucreri'es. Un rird·eau de \brochul:'e.S .,111ustr~~s,

'accroohées à ,l' inténieur S'ur deux ra:I1g~s ,par des ipinces ,~le bo,J·s, masque Il,a !po-rte. J . ROn~a'l,n8.

Un · intér'ieu1" .1 '~(,stiq~te

A' \droite de ;la 10help.inée2 un .po~UJger r.onfrloart l~ou0enlent · ; d' ~l:léJc:ha,ntes odeur,El s'exhalaient 'ides marlnî~e's Ipos:ees sur .. des grHles. Au milieu .de la pièce, .~u.r .u:xe .massIve, 'et :,longue ta!b}~ de hêtr,e, l!a nappe de )gros-s-e ·t'o}le 'etalt .:dr.es.s1ee et. :loe couvert déjà mis. De ·.tblanc's 'l'ideaux de nlo~ss~llI~,e, tomb~le.nt , deva,nt leS ·[enêt~e.s ; aUx Ilra:lig'es "embl"'asur'es; : .$ur ·J'é· .Tebord . desqùelle.-s. des .pots de chrylsanrohèmes répanoui,s~aj.8'Ï1t. ilrêurs jfl~rai~?ns .. blan­.thes ;brUinés:: ';et ":,ros·es·;· Tout ,aIU~-oU-r_ .de~ . ·.m,u-r~, . d~s ··,ra}'on:-:ï,!sup­porMient; ,ôarna ·uh '·{)r.d-r€ 'sym'étdqùe, ~üme· ~re1ill'sa,lite ha tterIe de

Page 12: L'Ecole primaire, 31 décembre 1955

- 188 -

cuisine :de Ibass·ines etd-e ibouiHoires Ide Cuiv'l'e. Près de l'horlo­,ge, un ,dressoiT étalait tout 'un service D:e vieille faïelllCJe. '

An.d1né Theu?'Ïet.

Mon village De t'Ous lCÔit-éS, .sauf, du icoucthamt, on n10nt~ pour arrirver

chez nous. Les ,ohernins !long,ent \l,es vaJllons; ils 'Passent ;l,es ponts et ·se haussent vers .les maisons. ,Le iparapet et 'les vieux murs ,le savent bien; Hs ont 'ac;cueiUi tant de vieux et de vieilles, ·posant .la hotte et i'€lprenanlt ,leur 'Souffle ,aV'ant l}ta dernière ,côte. Cornlme la nervure d'une feuill'e, ;la ,grand-rue S'lût l'arête, distribuant ses ,ruelles là d'roi te let ,à Iga'uche. Les ,m'aisons se font face, .souvent 'alccolées, :ll1ais 'sans ,souci d'aHgneme.nt, ichacune av·ec !ses <cours 'et !Courettes, .ses lf'umier.s gr,as ' ou m·ai,gres, éga­lement négUgés, et :ses trois 1)orte's jointes: cuisine, étable et g.range.

Point .d'étage, lllais, tout ,de s'uite a·u-dessus ides greniers, Iles pes'antes toitur,es de q,av'es, grises, mOll'S'sues et parfois ra­piécées de Iclair. Ici et Ilà, .le ,rüuge tout neulf Ide Ila ,tuja·e. De l'ar·· doise bl,eue Isur le Ichâteau ·seulement 'et .sur 1es huit pans du clo-cher qui regarde ta ,C'1as'se ·et le 'chnetière. J. C?'essot.

La place un jOU1' de foire La .pl.alce, dès J'e matiill, -était eJ:lJcomh~ée par une file de

ohal'rettes quj, Il'es bl~al1icards el1 Il'air, 's'étendai'ent !le .long' des maisons, de:pu.i,s J'église jusqu'à .l'aLùbel~ge. ,De \l'autre côté, il y avalit des !bartaques -de toile où ,l'on 'V,el1ldait ides ·cotonnades, des couv'ertures et des bas de Jaine, a.vec -des di.coùs pour les che­vaux et des Ipa1quets de 'rubans hleus qui, 'p,ar ,le bout, s'envo­}aient au v'ent. De 'la gros'se IquincailUerie s'.étallait 'par terre, entr:e les ,pyranüdes d'cemf.s ,et ,les bannrettes de fr'Ûm:a,g'es, d'où sortaient des Ipai1J.es gluantes. P.rès d·es ;rnachines à blé, des poules, .qui .gloU'ss'aient dans .des :cag·es plates, :passaient leurs C"ous .paT Iles barreaux. Gusta.,ve Fla1.tbert.

Une école cl'autTefois De lla por'te Q)laeée' dans un angle, Je viis en f.ruée de moi.

au fond de la :sa11e, une grande Icheminée où nlonuait le tuyau .d'un !poêle; Ile lOlIl'g des trois 'autfles côtés, le :~ écoHers, assis sur des !banos .sans dossiers ni ta:bles, tenai'el1t une pl'anche 'sur .leurs genoux, Œeur IPJanrche là éorir,e, 'P.er0ée en h.aut d'un 1)etit tron où ipas's'ait une ffj.~eM'e quj .la su.spendait a.u .mur, la classe '.finie ... Les nlur-s étaient d·e torClhis, ,lavé à !la. 0haux; le 'sol, de terre battue, ,ondulait Jégèrem·ent.

Le maîtr.e vint ~u-.de~ant :de nl0i; il m·e ,prit p.alr 11a main ~t me <!onduisit &u bout 'de .1a classe, 'près de -la -pl1ace . qu'i.l

oocupsait : iJ ISj~g'eait à dr-oite de la .c;heminée sur runique chaise et devant la tahle unique de Il'·éco1e. E. l.Jav'isse.

Vocabulaire descriptif

DescTiption d'un ense'}i1.ble de choses: piace-.posi"tion-dis­.position-'gl'oupement.

Place: Au milieu, au centl~e, ·à ,l'extrénllté rie, près de, à côté de, au bord de, à proxi,mité de, aux 3Jbords de, vis-à-vis ·de, en face de, ,etc.

Position: dressé, .couClhé, ébalé, Ipenché! incliné, suspendu, 'P?S~, ·ac\croché, adossé, RlPpuyé, .fixé, doué, vissé, lié, scellé, nve, etc. .

J)'tspos'ition: gl'OU1Jé, rass,emblé, 'lnél,angé, a.Iigné, ar,rang-é. entassé, empillé, ,écha.faudé mis Ibout là :bout, ,superposé, empilé~ ~p'al'lpiÎ'lM, rép'andu, dispersé, disséminé, l8'n désordre, pête ,mêle, .en vralC, Iprés·enté avee soin, 3Jvec ·a'rt, et/c.

G'i'ou,pe'ment : en tas, ·am:a·l1Icelé, une Icollectio'n, .un fouillis, un amoncellleme.nt, une crnl.llJ.titude, ides objets dispal'ates, analo­gues, 'etc. .

FcâTe des e:ve'i'cices d'ivers a;v·ec ces mots com·m'e nous l'a­vons indilqué lau nu·méro pl~é\cé'dent.

._--------

Plus riche que ja71Lais... notre

EXPOSITION DE MATEIIIEL DIDACTIQUE est visihle ,en ,per.manenoe dans nos locaux de Martigny.

A .part notre ,co.11eClti'on d'ouvrag,es scolailre.s enrichie de près de 200 nouvea..ux t~tr.es, nous vous présentons ,co.mme Nouveautés 1955: ~ Les tabl,eaux de sciences et les timbre·s

(M. 1. », - le 'matéri.el Studia potl!r 1e.s cl'asses en ­

fantines, - Une séleotion de tOUl'ne-disques et de

microsillons spécialement conçus pOW' l'école ...

Nous avons en outre, ·c1olnplété not re choix de films et d'appareils de .projecHon.

Papeterie

en gros

Fabrication, sélection, .importation des me.illeUl's articles destinés à l'Ecole m.o.derne. . .'

Page 13: L'Ecole primaire, 31 décembre 1955

- 190-

Des~ript.ion d'un ensemble -.

Li'uTe de vooa-bulai1'e page 108, No 32

L'ap1Ja1'tement - Les · m, eu.b~es

... A tout seigneur tout honneur ! Dans ,la parti'e ·la plu.­appar ente, f;jxons à la lpa-roi un beau Ohr,ist .8culiPté. .. ,' N'e né.gli.geons. Q),as 'l'éclaira:ge. Les Ihautes fenêtres seront. à

peine voilées ide -rideaux transpa-r,ents. Le Istor,e jg1lissera sur une' ~ringle de Inétal ,chro'lué. Le .so.ir, du ,pJ.afonnier rà trois glo\bes". la " u'mièl'e élec.trique inonde.ra toute ,la saNe à ,manger. Sur Ile bqffe't, au dre.ssoi'r aux Jignes 'sobres, sur ,le 'des'sus du p-iano;" plaçons de !petits na'pperons brodés ide ,luotifs ,ajourés. Au cen~· 1re de la talt'l,e ,en Inoyer massif, sous le ,lustre, un heau v.ase moderne j,ette l'a note Igaie de "8'es fileurs éclatantes. Une demi­douiaine de ,chaises \cannrées, deux ou trois fwuteu.ils 'et un. divan attendent nos ,convilves. Evitons l'accumulation .des hU belots qui ne ,sont ·soillvent ,que .des nids ' de paussièr1e. Et t.nain~ t.enant, qua·nld !le (~arÎillon de la ~)eIlidUile 'SOlill·era Inidi, nOUR 'inous m·ettrons à taJhle. Au mi.Ji.eu du ;p.arquet bien ciré, un 'tapis cl~~ c,ouleur .grise amarti-ra nos pas.

1. A ,la ,maison, lect1~re silencieuse du texte et du questiol1-nai.r'e 'auquel les élèves s'·af.foy,e:eront de répondre. "'\~':: 2·. E~ classe, questiOlls qe. contrôle par le -maître.

3. LeGture à haute voix Ipar le maî.~re :et :par 'les éaèves. . ,' .4. EXJp.lication des mots et 1,é.ponse au qqestiO'l1na-Îré.

, )

'1 5. Analyse du . .'morceau ,: .Dan-s lce :texte , on ipa·nle du mabi.:!.. lier ~ d,a.ns le 'premier i>aragraphe ol1 :'1dem.ande . que lJ.e :styl€l deS,

~ 191 -

meubles S'oit ·a;ssorti Ià ' celui du ,bâtiment; et sa ,coUlleu" à cBlle des ·tapis·series. On œés·erv08 un iso,in parti'culier à ,la s,alle à nlan~ ger qui tient 'souvent Ilieu !de sa'lon. Dans ,lie 'second :pa'ra,graiphe on détaiUe ·}le mobilier, <les tapis et .les 'aJccessoires.

..constatons que Idans >ce texte on ne trouv'e nuiUe !part l'ex­pr'essionil y a :qu'on a tendance ,à .employer trolP sou.vent dans ce genre d',exer·ckes.

De.puis ,l',eXlp'ress.ion : A tO'l.lt 'seigneur., tout hon'l1eur, ' r~·­Cheric.hons les verbes utilisés; l"emaTquons lIeur sens p'récis.

Rel'evons iaus,sli les prépositions 'et Il'es locutions prépo~iti­ves qui 'précisent 1'-elTIip,la,cement desobj'ebs : sur, au centre, des­sns, sous, au rf/,ilieu.

6. C?'éer lC6 vision. C'est ici chose ,fort diffkile. Les é.lèv.eS 11'y :parviendront qu',en T-egardant ,attentivement la gravure. "

7· Exercice de style: La phrase patron. Imitez ,la ,phrase 'Sud'vari.te 'a,près en .avoir Lfait l',a,na,ly se. :.;

Au centre de la table en noyeT massif, SO'Lf-S le lu,stre, un ue(J/u vase mocle1°ne jette la note gaie cle ses fleu'fs éclatantes.

Ex. : Au Icentre du vHlalge aux Ibâtiments tr,aIPUiS, pTès de ra .fontaine, un ,grand ,boul,eau ar.genté proJette l'o'mbre bi.enfai­sante ,de son feu111wg-e grêle .

Let phrŒse pa?' périodes successives (Qui est-ce qui? qui? ' où ? quand? Com·ment ? Pourqu.oi ? etc.) ,Le verbe se 'repose.

Couché 'sur Te vi,e.ux canapé 'au tis'su élhné, mon père se repos'e .des fatig'ues ide la journée. Eclct,Ïre. Dès la nuit tom~ tante, un plafo.nniJer à trois 'globes, suspen:du iau pl.a,fo.nd ; ~cl.aire jus'que 'dan-s 'Ses recoins 'les ;pi]ns 8ecrets -la g'rande 'salIt"!' àm~~. "

.. E1xercice cl' appl'icŒtion: ,Emp.loyez dans des ,phrases les

luotS du voc~bulair,e. E~'e1nplles : N.otr'e Idemeure ·se dresse su·'(·: la :p1ace, 1Jrès de l'égil.ise, à l'entrée de la vaHée, fŒce ·aux g.lacieTs étincelants ides A1lrpes 'va1laisannes . .

Les j ours de vent, !les feuiUes éparses que ,les élèves ont jetées, touYlb111onnent a.ux alentours dru bâtiment d'école. : . :'.,

,Le vi'eiHa'l''id mar,che incliné V'e-rs ~a terre où il Tetou r nera bi'entôt.

Les livres et les :c'ahiers de Icet éllève nég.ligent s'entnsseni; .pêle-?nêle dans 'san, 'casier, dans un indescdptLble désor'dt'e ~ '

Continiwz les phrases suivantes: Suspendu au plafond ... Aocr00hé à 'la .paroi ... ,Dis.p08é ,~ll'r.le Iguéridon .... Posé sur la ta-ble ... Etendu sur Ille .'Parquet .... . :tFixé. 'au . mur ... . Scellé ' au mUf ••• Alignées. eol1tr~ ·la talbJe.h etc. -. .,' .

Page 14: L'Ecole primaire, 31 décembre 1955

- 192-

La Rédaction. SUI' ,le mo'dèl,e : « Une vieiUe chalmhre» d€­r,dvez: Vocre chambre à coucheT ou Votre salle ' à 'mange)' ou li ot're cuisine. .

F~.ites-en ,le 'croqulÏ,s 'Sur votre Ga.hier : il doit correSipondre' exactement à ,la descrijption que vous 'en aurez faite.

Imitation et p1'écisîon: Une habitation 1''U,stique (Livl'e de lecture p. ?)

Un .beau cou1J d'œü (,Livre d'e ilecture 'p . . ? Le c.harm'e de la terre! Il ,me 'montra d'tlJne hau·teur !)

ct Béra?·d.

ORTHOGRAPHE

MAMAN

Maman, ,c'lest à douze ,wus que ,miU. ,sœu.:r ,et 'lnoi avons com.-· mencé à te complfiendr,e et · que nous t'avons 'aimée ,lie plus ten­drement.

M'aJman, tu les toute petite, tu Iportes un !bcmn~t ,et un C"ÛfiS'3Jge b'lancs, wn tablier !bleu ,et ,des !soulier,s noilis. T,u mar­~hes dams notre maison 'pr,opr,ette, tu i1:~ange.s le ménalge et tu es 'maman. Tu te llèVle.s, Œ'e m·aMn de Ibonne heure, pour ba­layer; tu pré;pa'res ,la ,s'Ol1Jpe, pU/ilS tu viens près de mon 1it quand je t'a1ppe1l'l,é. J'.entoods tes pas 'S'lLr Il,es mall"lches Ide :l'e,scaUer .

. Tu m',embraSlse,s 'et Je 'pa;ss'e les bl"l&S lautour de ton 'cou. Tu es une bonne divinité qui ,ohla-s's,e n,a ip'ar,es,se let ta ·tendresse me donne .mon \p.!'Iemoier !bonheur. J 'e H·s Iton 'alm0 U<l" dans .tes beaux y,eux bl,eu :olaJir.

M'amam, tu ,es tlÏava:Hleus'e, tu veux qu'e 'rilen ne nous ,man­Quet et .tout ton 'COf,PB et 1Jes m'aiIlfS ,et tes y.eux ,et tes jambes ~'{)c'cupent de ce ,soiin. M.aman, Je ne pense pas a,Sls'ez aux mille occupations 'que tu laccompUls jOU:!'IneHemlent. LI y a :}.a vais­se11e qUie !bu le.ssuies, Il,e méTIl8.lge ,que tu f ,ais, ales ha,bilts Ique 1 tu coudst .les com'mis1sions chez l'épider, 'cheztoUls 'l,es ma·rchands. Oe .sont de,s travlaux ;s;implles. Après ,c-hlalcun d'eux tu 'r-e,gardes le ,suivant ,et tu v,rurs où .il te ,conduit, let tu ne rte p:}'wins ja'm:aÏis; pourtant tu n,e ,:r:estes lP:ws une demi ... heur·e inoccupée.

Je te vois lavec rbes joues It'endr-es où Imes hwLsers )s'enfon­cent. J 'e v.oi.s ~e.s mains un .peu ,rugueuses 'que ~'a vie ,a 1'rottées avec tou,s 'se.s trwVla'llX; :de's 'mailns Iqui ;s'e Is'Ont donné Ila ipeine 'pour nous. M!a.m.am, pa:moi,s j,e te vois rêv·er. Tu pens'es à moi; a10rs .tu n"es plus 'une ,s,irrnple femme qui ·coud et Iqui pense, tu 00 la mère d'un ,eruf,ant de douze ans; tu te r;eClueiU,es 'et tu rtJra­VUliHels poulr -l'humlani'Ûé, toi qui :prép:3Jy,es un homme.

D'après Charles-Louis Philippe.

- 193-

PUR.ASES DETACHEES

Si tu ne r.e.s.pectes pas ton pro'Chain, ~nérj.tes-tu qU'DU te' r especte Iplus tamd ? Quand 11es h~al)JClhes Ides artb~es Iplo.ieroiflt clubrgées de d::ruilbs 'succUllents, Inous ilas ,SuppOl"lterOlllis ,afin qu' enes ne Ise Classent P~!S, pui,s iIlOUiS IcueiJ!Ii6rons Il,es pOlm'mes et les pokes. Ne doriS 'p8JS, ipeÎlns ce trub'l'eaQl, 'se'1"'s4oi 'p.our 'cella de fielS ,coureu'fis, eliles ,sont très ,bonnes. ,NOUIS /a!VŒl!S :rel1lcontré Ides voyageurs; 111:s ,nous ont dernamdé où Hs devaJi.ent p'aSiser 'pour .aLI,er là lv.t:ontruna; Jes s;entier.s que mous IJeu:r avons ind.iqués étaient tro.p !l'ai.des; jils 'ont Ipl"léf.éré ,prendre Il'e rfum.ioCluJ.wi,re. · Eco\lier qui 'n'écou~es jamais ce qu'on t.e di,t, p:enses-tu t'-i'llB-· trU/ire ,en ,agis'S'anrt ainsi ? Tu te ·l~ep:en1.Ji,r.as plus twrd d'lavoir si mal ItravaiiHé.

Qua.nid tombent sur 'l:a ter·re -durcie les ifeu·iH·es clessé- . chées on ·s'ait Ique la ,mauVlai.se Is,aoi,son ne va 'paIS tarder à ve­;nir. - QueN,e fiUe dit Jamais 'qu'81I:le a des .robes 3J&sez /belles? "­Ces mauvai,s .g'tarnements Ise :oont po.r,té :des 'Coups si ',vio'lents q~'Hs ont dû s'aJ1iter ,pendant p!lusieuTs jours. - n Ip.araît que tu :crains Dieu ,et que tu ,le !s~s ,bien. - Tl y ,a un -attroupement sur ·la voie ,puîb!HqlUJ8 et 1'011 n'entend que des voix ~confu-ses.

Nota : Ces deux dictées ont été ·do.nnée·s dans des cla·sses V èl ­

laisannes.

Cours de dessin 'Prochaine leçon à Martig-ny-Ville, le 8 janvier 1956

(local et hOIl'.ai.r,e inchangés)

NOT.liCE

(Concerne :l'emploi des tfiches 'de 1e'cture silenci-euse Nos 9 et 10 )

,La ;comrpréhension des textes üho.isis :pour ,ce nunléro ga.gne­ra si Il''histoir.e « La ronde des étoiles» a d'wbofld riait l'objet (PUll ,conte. Il ne sera pa,s dîf.fici'le d,e broder sur le ,c'anevas sui­vant.

Un enfant de pauvres ,gens naît bossu. Il clevie-nt une sorte de sOŒMr'e-:Œouleur 'as,sez .malhe.m.'eux jusqu':au jour où u'n vio·· loneux de viUalg·e ,s'intéresse à lui 'en découv'rant 'seoS di,s,positions . musilcales. Il lui offre un .violon tout no Îl"ci, se fait son nlaitre r

dépwssé bientôt par l'infirme -qui trouvera dans I}a musique un€ compensation à · s'a d.isgrâce /physique et à tout ·ce (quie oela SUIP­pose , de r·enOlltCemeillts jlUs'qu"au 'soir où, ,revena'nt d'u'lle fête" ('la ronde des étoiles» ,l'em'mène 'V,e,rs le repos.

Page 15: L'Ecole primaire, 31 décembre 1955

.' -> BIBLIOGRAPHIE

CALENDRIER DE L'ENTR' AIDE

Le Calendrier d~ 1'Enb.",atcLe 1956 ·.est une fois enc-œ'e d.es ù,')lus réussts; comme d'habitude, ,11 est vendu au ,profit de .la proteetion de l'emance. Ce ,cal,endtrier, . avec une photo.graphie couleur;, de Jean Soh1errnmer, Montll' eux , ,ser,a :parbc-uMèremell't appréci.é, D~a·u

tre Pa/l't, ,sur ·chaque if-eru.il11et, figure le « 'conseil de la quinzaine ».

Ce calendrier' est vendu au :pl"ix de Fr. 2.-; tOn .peUJt l' a ch.ete'!' à ' lia :rue de BOiU'rg 8, Lausanne.

AGENDA D,E POCO'1i! SUISSE 1956

Petit ~onnat

i1/ind~s!p;ens.able calendrier de poche vou.r iCJ'ra:cun. .192 rpa,ges, allemarlJd-!!:rançais, papier mÏ!nce Ico.nvenant ég,alement \p,ü\ur éc.ri.re à ,l',el1J~re. Format 8,5 x 11,5 ·cm. OQUv'e!l.' ture rouge, .soulpl.e, à a.ngles a·rr·ondi·s. Prix .il'. 3.20. Imiprhné ,et édi .. té ipaJr BÜich!1er .et Cie, à Be;r.ne .

. Se tr,01..l.ve ·dans tou.tes les 11i1braiiI'ies et papeteries.

«TREIZE ETOILES» de décembre

Le ·numéro de NOEL de lLa helle et riche l'€IVlue illrustrée consa-' cl'.ée au Vruiaisse p.ré.sent~, u.~e fois de plus, .sous ISla p.1~ 'éâatant.e .parure hiiV.ernale.

Ornée de s!plLelI1dides photos or.Lgirra!les, e~le nous apporte les j-oies de l'hivéi, arvec ;tes rêv·es "de vacances.

Et !pOUl' ceux qui ne pOUl"l'ont .s'y laidonner, «TREIZE ETOILE.» of· ire une :compens.ation.: -celle des y.eux et de l'esprit. Source intaris­sahle de beautés, ~le Valais y défile, comme ·chaque mois; sous -la plume .des meiil.leurs écriva.ins authenti.q.ues du Ha,ui-PaYs.

La ·montagne, dans -sa :téer.ië, :Les 'arts, l'histoire, les lettres se suocèdent à ·c-haque page élégamm·ent o:rnée,et avec eux, l'àctualité, la vie écçmomiq,u'e touristiq-u,e, ainsi. qlue ·/l'humo,ur et 1·es spOrts, qui n'y sont pas oubliés.

Un b.eau numéro encore, qu'il -vaut la (p.eine de ,se ·procu.rer pour qui aime notre canton ·et ne cesse, grâ·ce ,à «TREIZE ETOILES ~) de le décQuvrir' mois ~près m .qis. ~--'-------' -~-----

1 :

AVIS ' " 1

Lès personnes à qui 'l'Ecole .p1"irrtaù'e serait adressée par ~r·· l'eur nous rendraient service en renvoy,ant le journal âvec "]a, mention «Refusé».

No 9"

FICRE DE LECTUR.E SILENCIEUSE

. . ~ ... .. '

La. ronde des étoUes ;~ . (:.

"

Sur la pente silen d·eu se, une ' .Jmnière parut, lhüs Ulle aütrè, puis' d',aut]:'·es ·ei1 si grand nombre .qu'on ne ,pouvait ',pas 'les compter. Comme la 'procession 'de la ·slainte Vierge" J.~arie, ,, le viol.oneux , vitv;enh-; à lui, ' vètues de !bllanc, .· des jeunés ·-feinmes qui .portaient sur leu·r voile une couronne ide klmière. EHes-, g1î-s!;... saient SUI' la neige, si vite qu·e leur vOÎ'1e flattait 'autour d'elle;:; <;omn1·e une eheve:lufe de [eu. E 'Ues . ·se prenaiellt par loa main ou par la taiNe, par Ideux ou Q3ar trois, let ,eLles tournaient très vite ou très lentement, 'Selon que ·.la valse était .lente ou rapide. Xl ,en v'en;ait toujou:rs .. d.e nou1velles, let· tl y en .avait -tant et ·tant. que 1c'était ,comm·e 'd'es étinc'e,l~·es que le .. soleil 'allume ·sur " Ull

champ 'de neige. . R .. 1VI01"Ci ~c.

.,

FICHE DE 'rRA:" AIL

1. Lis bien attentivement ron texte .. Relis-1e trois···cfois.

2. ' Ohènbhé ·et :copie :la ,phrase' qui iCCJlffiXÜenc.e pal~ "Ell'e8 3e IP renai.en1i ,par.... .

.. ., 3. Inlitons ces tournures de phr.ases:

'de~ jeunes ,fe1TI!lles .qu·i portaient ·, une couronne de lE­inien~, .des !bra.nches qui portaient. .. des ca'd,eaux .qui 'port:ah:mt .... selon que Ilia va'lse. ~tait ,lente ou rapide, $e19)1 !qu.e? ? " » »

, . 4. Comprends-tu de quelles lumières' il s'agit? .Que1Î-e qua.lité a ,Ia.:ne1ge: ,lofs-que ,le soleil y ,·allume 'des étinceHes ?

5.: Dessine '. un ,; violaIt:,' ',' ". . '.' 6. R:egarde hien comment on écrit :mUes ,glissaient SUl; ll:i;

neig·e, ,si vite que 1<8Ur voile flottait .autour d'elles comm·e uné chevelur~ ?:~ {eu,

,,,'.' "Pçs,e t~. f.iche .suT a.e lp·Up'itre et retou·rne <écrir~ .' .qette plll'ase -p.à~: ~~:Œùlr :.'~\~~~;~, ton \c~.~~r~ , .~~ . ' .. 1

"':=

Page 16: L'Ecole primaire, 31 décembre 1955

RépcI"toire des Bonnes Adresses

phOfO S . dessins · relouche s

Dll~lômes d'allemand , d'an­glais ou d'italien en trois mois. IHplôme d'IJH'·~'I)lrl~~.e ml 4 mois. Prolongation gratuite s~ nécessaire. Demandez prospect.

Eoole lamé, Sion, Hue de la Oix6ncil Ecole Tamé, Lucerne

Theaterst. 15. Tél. (041) 2.58.20.

Diplôme (le ()oDlIuel'ce en 9 mois. Diplôme de sténo~ dactylographe ou de sécl'etait'e commercial (e) en 6 mois. Prolongation graîuite si néce8~ sajl'e. Demandez prospectus à

, ln Direction. E(~olt'!It 'l'nm(a • . ~ i 0 Il " Rus de la Uixenoe

Tél. (027} 22305.

(JRSAT MONTBARON ,VILLARS dt Cc i

5eyon 3 2· Tél . 51657 1

L'Il mbassadeu ï de~

Vins du JI-(4lais NEUCHATEl !

Toute lu· libi'fll.:iriea ..

'l'outc~ fonl'nitul'c~ §eola:ire~ •••

Ilibrairie.Papeterj~ (~~~~~!r.Exquis, Sierre 1 ,~~i1êVmim@lldil_IlliIi-. ___ IU. ___ .,

P'ellerlé 1 Cie SIeN ~ Av. du Midi

fERS - QUINCAILLERIE ARTlCLES DE · MÉNAOE Calorifè res - Fourneaux-Potagers ARTICLES DE SPORT

No If}.

FICHE DE LECTUR,E SILENCIEUSE

Comment le violoneux rejoignit les étClilcs

Quand lIa idernière étotle ipas.sa devant Ile violoneux, en­traînée Idans un Imerv'eillleux tOl1l1biHon, ·eUe tendi.t la main au ·pauv.ve : ,i.filfh~me. ,Et Ilui i,} Ine !pellisa V:l UIS à sa mala;dresse, à Sft bosse, ·et il ,eut le 'désir de tourner 'aussi .gur le tapis de neige, Le fœhn 'l'ëmpor.ta-ilt ·et il Is'élev,ait lau-dessus de Ja terre, tenu par .cette ,main froide comme un 'g11açon, ,qui ,ne 'lâchait pas la sienne. ILes étoiles .remontaient dans le ciel pour y reprendre leurs . ip.I.aces et, ,~voc eJI,es, ae petit violoneux ,montait, montait plus haut que les ,plus h~.utes moota;gnes, tplus h~ut que Iles nua­gleS, et on 'Voit encor·e .Jà-ihaut Ibriner les houdes :cl'-argent de ·ses souliers, D'après R. 111ora,;r: .

FICHE DE TRAVAIL

1. Li,s !bilen ,attentivement ton t~xte. Re.lis-I,e quatre fois.

2 . .cher.(~!he -et cQpie Ja IP'hrase qui 'commence rpar : Et lui tl ne Ipensa plus ...

3. Indique Illes ,verbes ~ l'im'Pa:nfait Idans Ile texte.

4. Quelle était l',infirmité du violoneux '? Jusqu'où ile violoneux ,monta-t-H ? Sai's--tu 00 ,qu'rest le fœhn ?

5. De.ssine Jes boucles d'Iarlgent des lSou:liers ,du violoneux.

6 . . Rega-rde !bien comment . on, écrit: Quand .la deTnièr{' étoHe passa :devant .le violoneux, -entr·aînée dans un mer­vei!11eux tou~bi11on, elle tendit la main au lPauvre infir­

me·

Poste ta ,fiche sur Je pupitre et retourne :éc.rire cette phi·a.- ­se 'par ~amr dans ton cahier.

Page 17: L'Ecole primaire, 31 décembre 1955

SCIENCE, ET . JEUNESSE· li ures' moderne:)

f] ue réeta7 ~eTl t le~ jel.t1l tJ.S ge71 '

cllrieu:A' 'de ' tout 'ce llU é' l'école

ne . peut ].ia,· lent apjJn~nclre

Le v( lu me 10 ,\' ielll de panntre

E1H:'ore (hspn]lih l (-'s : \'01. 6, 8, 9'.

Ele.Ctricit6 - Radio - Tél.évision - A via tion - Te.chn1q LI e -Anticipation. - D écol..l/Ver tels - ,Co'nsbructions - Bricolag.e -

Sc.ierrces nature:1l.es - SPOJ."lts - Voyag,es

N° 6 1, r. 9.90 - - -. N'OS 3~ 10 -} 1'. 9.g~ '

',De beŒUX 'volurnes ,·cÛJondctm.rlient· · illust1'és, 'J'eliés . SOl.(H J~ . couve1'tufte ' cal'tbnnée en coule·u'fs . , ;

Une nOUivelle ooll:ecbon T,N AtLT ~ISNEY--"--~--- 1 "Le monde et ses btibitant-,,, .1

h~r vo'1ume 'paru '1

Le -Siam Texte de Pieri·.e BouJlle

Un :~-1ag;J.1.ifiq.ue reportatg<?, o.rn~ .de .6-6 il11!ages en . couleurs. évqquant un 'pay.s :aux ln~lJle ,visélIge.s -e:t .1 a:cont~JlIt ,la vie ' d'U:t1c

farm·i11esia:1uoise

84 pCl.,ges, 16 X 19 ent., . TeU'lt1"e avec vignette acéto-f6e'

FT. 19.50

LI'BRA'IRIE ' :'PA'Y'OT ' Lausanne": Genève ~" Ne'uéhiÜel '- Ve~éy "- M9~1.trel.x.

'Jl~h{e , ~ .. Bâi~ - 'Zlil~kh '. . ... ,.' l ' 1: ~ 1

. . ....

-- 199 --

------------------------------------.

Téléphone No 2.29.51

L.:1 mai~or. ;:Ù1X plus GRANDS CHOIX et au plus GRAND ASSORTltvlENT

RABAIS 5 °/1J a~l'-I' me,lbres dn ).J\.: ,r!-lOt~nel ensci gnm1t sur présentation de leu r cant:',

~) allf sm arlicles réclame.

BIBLIOGRAPHIE .ILes ouv 'ages signalés ei-dessous peuvent être obtenus g·ratuitement. ~'lIl IH'êt 2! la Bibliothèque cantonale. Les cotes indiquées sont celles

de la Bibliothèque cantonale.

'1. LANGUES ET LITTERATURE/SPRACHE UND LITERATUR

A.D.ArV!, Antoine. Histoire 'de la Littél'a,ture f.rançaise au XVIIe sièCle . Vo;1. 1- . Pa/ris, D. ' JVlontchœsti.en, (1.951 - ) ; .8(1. TA .12.314

BATY, Gaston et René Chavance. Vie de l'art théâwal des o.rigille~

à .nos jour's. P.a,ris, .mon, (1,951); ·ao, 3.08 p. TA 12.913

BROCH, Hermann. Der Tod d es Vie.rgil. Züri ch , Rhein-Verl., ·(1945 ) ; 8°, ·540 S. (Ges. W e;rke. 2.) TA 12.938

BEIGBEDER, Ma.r'c. Anrl·~é Gide. Paris, Ed. Unive.r.sitaires, (1951); 8°, 127 p. portr. (·Classiques du 20e ·siècle. 16.) N 53.5iS

BILLY, AnclTé. Le·,s frè.res Gon{!ou..rt ,L a vie littéra.ire à PaTis, pen­dant la seconde moiHé d~ XIXe siè.cle. P.a1'Ï!s, Flammarion, (1954) ; ~o, -5,1,8 ,p. TA 12.918

BROWN, JO'hn. Pano-ra-ma de :1a littérature conreYl11Pocaine a.ux Etats ­Unis. LnModuction '- Ll1ustr ations - -Documents. 21eéd: ([Paris], Gallimard, .19,54); 8°; 1653 p. . TA 12.909

CHAIGNE, Louis. Georges Be.rpa'hos. Paris, Ed. Unive·rsitakes, (1954); 8°, {24 p'. ·'pdrtr . . (.ola,S1siques du 20,e .siècle. 14.)

N fi35/14

I;>UPOUY, .A IU!guste. Géo;g~e des leHres franç.aises. 2e ' * éd. Pa­ris, A. CoUn, 1·9511; 8°, 22,2 p. (CoJ.ù. A. Colm. 235.) , N 481/23!)·

F~OTTES, Pieo:'l'e. Lee·onte de ,LilSl~, 'rhomme et l'œuvre. Pqris, Ha-1ier-'Bo.ivù.n, 19'54; "8°, t~9· J.p . . \ (Iç .q.nnajssance des 'Lèttres. 40.)

" ~ '" . \ '.' ''' , 1 ,", N :426/40

Page 18: L'Ecole primaire, 31 décembre 1955

- 200-

FR'-IEDlVIANN, Hermann und otto lVIan n . Deutsche LiteratUù" im 20 . JahJ1hul1.d~·rt. Gest-alrten und Strukturen. 23 Dcu~te1ùung~m. Hei d~1ber.g, \V. Rotihe, (19<54); 8°, 4.50 S . .} lose Tai. TA" 13.099

RANSE, J'oseph. Dictio.nnair,e des didJficuUés gl~arI1lmaticales et lex j­eolog1ques. Paris, Bruxelles, tBaiUde) (1949) ; 8n, 75-8 p. (COlL « Bien écrire et Ibien partiler n.) SI,

.-GEORGE) Stefan. Tage und Taten. Amzeiohnungen und Skizzen. 2. ~,

A'usg. Berlin, G. Bondi, '19125; 80, t9t3 S. TA 11.977

und (Hugo Ivon) Hofmannsthal. Bl,Lafwecl1l5el. 2 . ,;, Aull. (lVlün ­chen 1.1lJ1Jd nüssel[clOtnf), H. Kt~pper, (953); 8°, 272 S. TA 18.290

··GREGOR, Joselph. Das deutsche Schtauspiel der Gegenwart. D as SchauEWiel der romanisDhen V01k'er. T . 1. Stuttg'art, Hiet"'se· mann, 1954; 8°, 355 .s. TA ,12 .330/~

HOLTIIUSEN, Hans Egon [und] Ftriedhelm Kemp, Ergriffe nes Dasein. Deutsche Lyrik 1900-1950, (2. A Ulf!.). Ebenhaus-en be i Münahen, W. Langewiesohe-<Brandt, (1953) ; 8°, 39,1 S. TA 12.93 L

J"OHO, RudolIf. Verze,khnis der schweizerÎlsc'hen Bühnemwerke f ür das Volksthe-arer von 1900 b1s 19,52. [ZÜI'rch] , Ges. schweizer. Dr,a,matiker, (.1,953); 8°, XII + ,277 S. (Schl'iitenre-ilie de.r Ge: '. für das scihweiz. V011lostheater. 6.) SL

KAFKA, Franz. Das Schloss. Roman. (Frall1ki w't a. M.), S. Fische r , (1951); ,go, 496 S. (Ges, Werke, Ht'1g. von Max Brod.) TA 12.402

KRAUS, Karl. Die Spraühe, lVIünchen, Kosel-Verl .. , (954); 8°, 447 .8 . (Weorke v.on Karl KraUis. "Bd. 2.) TA 13.291

"LEIBRICH, -Louis. 'Dhorna's ,1Vlann, Avec des textes chois1s. Parj·s, Ed Universitah'es, 09'54) ; 8°, 139 .p. ipOCt r. (Classiques du 20e siè­cle. Il ,2.) N 535i12

"1\tJAlliMBEEG, ·:Serti!. La phonétique. f'wrÎs, Presses Uniev. de Fran-.ce, 19·54; 80 , ·13,5 p. fig . .g'raph, (Que lSais-j€? 637.) N 344/637

IVIAR'r.INET, Edouard. Por.traits d'éc.roirvaîns 1-,omands contemporains. 2e -série. Neuchâtel, La Baconnière, (11954); 8°, 21,9 .p . .fig. parti' .

TA 98;6

"MELL, Ivr·ax. Ve~'heiss.ungen. Ausg.ewah:lIte Erzii·hlung€>l1. Eii1siedeln, Zü:rÏ!ch, Kolln, B:enziger, (10954); ,8°, 262 8. TA 12.935

IVlITTNER, La di sI aJUS, ·W-urid. Da'S !Sakiraile in .de.l,' a:Lt-germrunischet1. Epik. Bern, Fran-cke, 19,5·5; .go, ·2.04 S. (iB ilbL Germanica. 6.)

N 509/6

RENAUDET, Augustin. Dante, humaniste. Paris, Les Be1les Lettres, 19·52; 8°, 576 p. (Les OLa!ss~ques de :l'humanisme.) TA 12.351

SCRAPER, Edzard. Der Gouyernewr, oder D'éi' g~ück:sel.ige Schuld­ner. Ko1n und Olten, J , Hegnér, 1(1954); 8°, 366 ' S . (Son.deraus-

" gabe aBüche:r der Neunzehn»,) TA 12.926

- 201".-

SCHROEDER, RudoM Alexander. Achtz~g Gediohte. Eine Auswahl -aUl:! den «Weli·lJitOhen GediJohten ». (Fl'\anldurt -a . M,), StÙ1:rkailnp VerJ, , ,1,9;51; 8°, 12'5 IS. TA 12.930

S POERRl, Theoid[or]. Georg T-ralcl,. Str,u·kturen ,in P.eI'sOnHcllk e it und Werk. Eine :J)SYlooiat riscl1.-anthll."tQPOg1raiphische Untersu­chung. Bern, Francke, (1,954); go, ·.11,6 IS. P ,ortr. TA 12.889

Le Th-é ât !l'e -contemporain. Paris, A . Fayard, ' (1952) ; 8û , 258 p . (Recherohes et débats. 2.) TA ] 2.559

VILLIERS, André. L'arrt .ctuc-omédiell . Paris, Presses " Univ. de F.rance, 1953; 8", J..28 ,p . (Que 'sai.s-je? 600,) N 344/600

Il. BEAUX-ARTS / BILDEND-E KUNST - MUSIK

(ARGAN, Gi,ullio Car,10.) Fra Angelï.co. Etude biographique e t cr i ­tique. (T'l'IaJd. de ll'itaLiel1 par Rosabia,nca :Skira-V,enturi.) (Ge ­nève) , Skilr.a; (1955); 8°, 1127 p. pl. (Le Igoüt .de notre temps. 10. )

TA 13.2,82

BAUMGART, F ·ritz. Geschkhte ;der 8.'bencNiindischen Ma1lerei vnn den Anfangen b~s zur Gegenwart. Zürich, Eurro.pa Verl. (11954); 4°. 266 + 12,8 .8. Tai!. - ' TB 1277

BEGUIN, Jacques. ArchitectUir.e neul0hâtel oise. (NeUlChâtel), Ed. d t -la. B8.lcoo.nière; (1942); 8°, ·1.2~ ,p. !fig. (,Cahiers de ll'1t'lIstitut Neu­châte~1oil9.) . TA 12.565

BERGER, Klaus. Gér.kawlt <und ,sein W,erk. Wren, A. Schrolll, (1952 ); 8°, 79 S. 95 Tai. Abb, (Samm'1ung Schro1l.) N 476i38

BURCH-KORRODI, Meinrod. Gdld- ~und SHber.ru.'beiten a'us .der Werk­,statt ·M'B'-K'. Zürich, NZN Buohverl., (1954); 80 , ,175 S. Tar . (.sakrail~ Kunst. Bd. 1.) N 337/1

(DINGRIA, Hé'lèn.e.) Alexa!l1ldre Cing!l'ia, un ,prince de la couleur dans .la Genève .du XXe siècle. Genève , Ed. Générall,es, (.1954) ; 4°, 1127 p . 16+IX tPl. TB )256

D i ct ion na i r ,e de la Ipe.int.ul'e moderne. Paris, F. Hazan, (1954) ; 8°, 328 ,p. TA 12.919

EHINGER, Hans. E(rnst) . T(heodDr) A (-madeus) Ho:fifunann aIs M u­sikel' "und" MusikSchiriifts·roUer. Olten und Koln, Wlaltel' Ver L, (19·54); 8°, 280 S. Truf. Portr. Mus. OVIusikerreihe. 15.) N 457i15

FISCHER, Marcel. Daumier, der Mruel'. Bern, A. Scherz, (1950); 80 ,

31 S. 53 Taf. (S.cherz Kllnstbücher.) N 479i2

GENAtLLE, Robert. Bruegel l'Ancie,n. ParÏos, P . T1sné, (1953); 4", "107 IP. 139 pL TB 1285

GORGERAT, G.érall!d. EncydopécÙe de ~ musique pour irrst.ruments à vent. Lausailme, Ed. Rencontr.e, (195'5); 8°, 3 vol, fig. pl. :dépl. mus. - "fA 13.2A9

Page 19: L'Ecole primaire, 31 décembre 1955

- - 202 -

~ENZE, Anton und . Theodoi!' Filthaut. . . KiriC~l11iIChe K .l,IDSt der Ge­.' genwar/t:. Reckllinghausen, PaulUis Verl., (.1954); 4°, 53 ·S. 115 T-aif..

'fil 9.18

H ODEIR, André . .La mUlSiqu,e .étl'angè-r,e con tempol',aine. Paris, P il'es" ses Uni'v. de France, 11954; s o, 125 p . mus. (Que .sad:s-je? 631.)

N 34 4/63l

KOLB, Annette . . Schubert. Trad. de J'ail:lem . .par Denise Van ù.'.1opjpès . ,.".; PaTis, A. Michel, (1952) ; 8°, .235 !p. TA 12 .91 ?

K R.IEG; Franz. Katholische Kirchenmusik. Geiet und Praxis. Mit geschichtliohen· Beitriigen von Ernst Tittel. Te:urf.en, St. GaUen ,

.. . ' [etc.] , A. Niggli und W. VeiI'kaurf, (1-954); so, 2/16 S. (Bücher '.: .. der W.eltmusik . Bd. 5.) TA 13.00S

I;..AUFER, Fritz. Braque. Bern, A. S.cherz, (,19.54); 8A\ 29 S. 52 Taf. ; . '. (Scherz Kuns tbücher.) . N 479/24

A'llgemeines Lex i k 0 Il de,r bi\lJdenden Küns.t1er, von de·r AntHŒ b is zur Gegenw:a.rt, Ibe.gründet 'Von ffir1ch Thieme ,und Felix B ecker ...

, , Leipzig, E. A. Seemann, 1907-1.950; 4°, 37 Bde. SL

I:.UETZELER, Heinri.ch. Vom Sinn der BauŒ.oa-men. Der ViTeg der ' . ' ' abendliind~schen AT,chitektur. ,3. * A urf!. 12 . his 1.6 . Tlaws. F ,rei-

"burg, Herde.r, 19,53; so, 298 IS. Taf. TA 12.715

:MA.UCLAIR, CamlÎllle. (Robert) Schumann. Bto,g,r.aphie .critique. Pa­ri~ , H., Laur e.n s, [ca 19,10]; 8°, 124 .p. p l. po.rtr. (L€s Musi,cien$

. célèbr,e ~ .) T A . 12.422

M.A'uRER, E'mil. Da:s K1oste.r Konigsmeldeh. B ase'l, Bia.-khiiuse!l" 195 4; 40, VII+ 359 S. T.art. Abb. (Die KuniStClenkmiiler d~ Kantons Aar gau. 'Bd. 3. '- Die KU1llstdenkmaler deT Sohweiz. -Bd. 32 .)

SL

JVtEKHITARIAN, Arpag. La . . peinture égypt ienne .' (Gen ève, -P,aris, .New-York, A. Ski·ra , 19:54); 4°, ,1-64 .p. plI. (Les 'grands sièdes de la peinture.) '1'8 1258

P F R OGNER, Hermtann. MUlSik. Gesch1chte ih.re/r Deutung. MÜ1J.­chen, Freihurg, K. ALber, (1954); Su, XIII + 420 S. 1 Taif . (Orbis

, .ç\:c.ademicus. 1,4) N 55116

PINCHERLE, !lVIarc. 'Coretll]Ji et ,son temlPs. ,Ed. du Tricentenaire "' . :-.' ,P aris , Plon;. (1·954); s o, 186 ip,. ·mus. (<< Amour de la musique » .~

.i: ·'1 TA S431

P L A NISCIG, L eo. Be rnardo und Anton10 Rosselllh1.o. Wien, A. SchroH, : -,':' i . (942); Sc, 60 S. 97 Tai. (Sammllung Sohro1.l.) N 476/28

t1 f: v Ù e Gr,égorienne. E t udes de chaut sacré et de litu.rgie. Organè li , de :l'Eco.Ie de Solesmes .et de l'Institut Gr·é-gorien de Pa,ris·. An­'.. . n éE;'! . 29- . Paris, Tournai, . .Rom-e, 1f}50- SO. N 534

VAL LENTIN, Antondna . El Greco. Pari,s, A. Michel, (19054): so, ~;: ' . . 3-B7 ip . pll. ' / '.. TA } 2.S.9C

F

.203 ,--

là ' IÙST OIRE - BIOGRAPH IE'S / GESOI:iI(~HTK" ! B10GRAPmirN!'. · : . • : ,,!. 1 • r ~ ~ '1- .. :~ ~ <; \

ALPHANDERY, Paul et .Mphonse Dupront. L.a chrétienté et l' idée , , . de ::,Croisade. ILes première ·croisades. Texte établi pal' A!D'''. l Pà ~

iri!, A. Miohel, 1954; s o, XXIX + 244 pc. pl. carte. (E-vo1. ,de" l'Hu- ' manité. 3S.) N 373/38

ANDRE, L oui's,. :Lo.uis XIV ',et Il'IDull:'lo:pe. Paris, 'A. Michel , 1950; , Stl;, , XXIX + 3,95 !p. ,pl. cartes. ·.(,E-v-ol. de 1'.Hum ruüté. 64.) ' . N 3173/64

.A.nne 'sci.1-SO.

. Ar.nn:ecy, Soc. des .Amts du vieil .A n necy., 19.53'-:-: , /~ ·.N 289

Detl-' Au f ,s t .i e g EUlDopas. Von Gia,como J)ev,oto, ,Antonio Garda ~r - Bel:lido, Raymon d Lantier .. . Bern, FTancke, (1954) ; 8°, 5,28 S .

(Historia IMundi. Bd. 3;) ., N '52'U3 BENZ1NG, Josef. BuohdruckerJ.-exikon -des 1.6. Ja,l1rhundert·s · (D eu t ­

oSohes .Spl~atchtg.elbiet). F.rankfur .t anl ·Main, V. Klloste·nna,n n·, (.195,2); s o, 21,5 S. .SL ·

BERR, Henri. 'La ·symthèse en histoiiI'.e. Son ré\PJ}or.t avec la synth èg.ç. généra,le. Nouv .. ,;: éc;l . .Pa~i:s, A . Michel, 1953; s o, XVI+3.2~i ,P:. (F?v,ol. de ù'~UI1:nanité. iLI,6.) N . 37S;IÙ~

BLOCH, Ray.mond. ILes Etr,usques . . Palris, Presse.g U n i,v . de France, 1954; SOJ ,IlS i). , .fig. ca~~. (9ue sais-je? 64,5.) , N 34~/6:~_~ '

DECLAREUIL, J : :Rome et l'orgarusation d u Idr,oit. Par.is, La Re ­naissan ce du iL hrre , 119,24; 8P, XI + 452 .p. (IL'Evol. de l 'hlunanité. \19.) N 3f7a1J:9

F ISCHER, Rai.na~]d. ;Die Gründutn.g d er SchWeizer Kapuiinerprovin~ 1581-1589. Ein Beitrag ZlU' Ges:ehichte der ka tholisèhe-n · Re­~oiI'm. IFretbwg, Univer:si,tiinsvel'Ù.., J9-5.5; 8°, XXVI + 336 S . (Zs. L . Schweiz-er. Kirchengeschichte. Beilieft 14.) N 227/14

FRANK, .Phi,uppe. E~DiStein: sa. 'Vie et s,on temps. Trad. lPar Andr-é George. P,ads, A. Miche~ , (1950) ; 8°, 43·5 p. (Les \Sa vânts: e t le monde.) T A. ,10 .055

GASSER, AdaH. EntsteihUJn:g . und .A.us.b:iJldung, .der Jr-"andeshoh~J.t iin Oehiet der Schweiz.erischen ElCigenossenschwt. Ein Be1tra'i; zu.r Vemia:ssungsg,esoh~chtedes ideutschen Mittela'lter:s. Aar au ', und Le.tpzilg , Il.R. Sauetliindel', 1930; a.o,XIX + 437 S. TA . 12 .976

HARTUNG, ·Fritz. Deutsche Vemf.aI9sung:sg,esclüchte vom 15 . .Jahr· hundert bis ZUl' Gége.nwsa.rt. 6. A'udH. Stuttgart, K . F. Kœh\lèr~

(l:95,o) ; s o, 3,S2 S. T A \12.942

HEER, FriedIiich . Eur<waische Geistesgeschichte. Verl., (19,53); 8'Ù , 727 S .

Zi..trkh. Eu.r ope:. , TA 13 .010

HEER, Oswa!Ld. HieU:rwelt de:!' Schweiz .- Gekü:rzte N eua-usga be , aU,l GrUtnd der 2 . . Aufl., von LUidwig .Mazuir'c2lak. ' BeTn , A . Fta'n ckc', .(19,46); g o, 29,6 .5.' (Samm:lung Da'llp. 1-9.) .N f}.28/19

=

1

Il

Page 20: L'Ecole primaire, 31 décembre 1955

- ~04 ~-

HOFER, W'aJ1lher. Fr,Ledr.ioh J.\feinecke als g~ch~chtJlicher Denk€l1.'. Unt.er.such'ltl1!gen i1bel" die Be.deutung der Wel:tanroha~u"ng ror die hist'Orisohe B€,gr.idlfsbhlcLung. Diessen/l\IIHnchen, J. C. Huber, 1949; 8°, 136 S. (J)iss. phil!. ZÜ:rich.) PA 6017

HUBERT, Henri. Les Germains. Coua'>s ,professé à .l'Ecole du LOllvre en 19,24-1192,5. Paris, A. iMkihel, 1,9,52; 8°, XXVI+336 .p. Pl. fig. (,E\rol. ode Ir Humani,té. 23.) N 373/23

Nf..ARROU, Henri-Irénée. De 'la connaissance lUstorique. Paris, Ed. du Seutl, ( ll~54); 8'°, 2,98 p. front. TA 12.898

lVllREAUX, ,Emile. La vie quotiidienrne 'au iern,ps d'Homère. [Par,m], Haoh.ette, (1954); 8°, 266 p. (CoR «,La vie quotidienne )) ).

TA 12.793

IvtONES'DIER, Ma,r.ianne. Der grosse weiSISe Doktor, A1bert SchweLtz.el'. (rUebertrargung ans dem Franz. von GedriUd Stulcki­Sahlli. 4. Aufl.) Bern, A. Scherz, (19-53); 8°, 255 S. T.aif. Portr.

TA 12.358

PAOLI, Ugo Enrico. Das Leben im allten Rom. (Uebers. 'Von Gerhard Otto.) Belin, A. Francke, 1.948; 8°, 379 S. Tai. TA 12.902

PETI'f-DUTAI!LLIS, Oh[arles]. La mOn:aa:'chie jléodale en France et ·en Angleterre Xe-XIIIe siècle. Paris! Â • . Michel) 1950; 8°, XVU + 477 p. <!artes, .dép,1. (L'Ev:ol. ,de l'Humanité. 41.)

N 373/41

PLANITZ, Hans. Die deutsche Stadt im lVLitt.e.1!al1ter. ViOn der Romer-­zeit bis zu den ZunftldimlPrfen. Graz, KOln, BÔhJau-Verl., 1954; 4°, XVI +.520 S. Tar. BUine. TA .l~.292

PONTEIL, Félix . .1848. 2e :00. Palris, A. CoU n, 1,947; 8°,. 22.4 p. (CdL!. A, Colin. 'Sect. d'hist. et Sc. ,écon. ,204.) N 481/204

PRECLIN, E[dmonIClJ, ·E[utgène] ,J~rry. Les 11uttes .pollirHques et do.c·· trinaJles aux XV.IIe et XVIIIe siècloes. [Baris], Bloud & Gay, 1955: 8°, 3'83 + VII p. (Hist. de l'Eglise F!liche et Marrtin. ,1'9.)

N 6,2/.19

H.IET~TAP, J [eau] -B [aptiste]. Al'qnoriall ,g,énérttl ~n'llstré pa.r V [1ctor l & H[enr.i] RoUa·nd. Lyon, Sauvegarde his,toriq'u'è, (1950)-[19,541; 4 11, l,1 vo1. ,pl. TB 1240 '

R,OESSLER, He!l:1muth, Günthe,r Franz [,und] 'Villy Ho.p[>e. Bi-ogra .. phische.s Wortea"buch zoUr deut,s'chen Geschichte. München, R . Oldenboul~g, 1M2; go, )G...VIII+968· S. SL

.sCHNERB) ROlbert. Le XIXe siècLe. L'apogée de l'ex,pansiol1 eUl'O"

péenne (18l5-1-914). P,airiiS, lP~esses Univ. de ·F.ranc-e, 1955; 81\

627 ,p. plL cartes. (Rist. géalérale des Ci\·Hisa1.ions. 6,) N · 529/6

- 205-

SPULER, Bertold [und] Ludwig Forrer. Der vordere Orient in isla­mis,oher Zeit. Bern, A. F ,rancke, 1954; 8°, 248 S. (OrientalÎ'stik, TeH 3. - W,Ï1Ssenschaif1JHche FOI'schungsberiehte. Geisteswissen­,schalftl. Rei!he. Bd. 21.) N 51.1/21

TAWNEY, R[,icha,rd] H[eniry]. ReUgion und F!rühkapita'lis·mus. Eine historische Studie. (Ueber,s. von Max ,Moser.) Bern, A. Francke.,. (1'946); 8°, 329 ,8. (Sammlung Da1'P. 6.) N 528/6

WINTIDLER, Jakob. Gesclüchte des Landes Glarus ... ZUT 600-Jahr­Feier des GlarnerhUlIlde.s 1352-1952 ... Gl'arus) Baeschlin, 1952-1954; 8°, 2 Bde. T'a,f. Abb. Po,rtr. TA 11.494

IV. SCIENCES ECONOMIQUES ET SOCIALES

WIRTSCHAFTS- UND SOZIALWISSENSCHAFT

(BOUDET, J.a.cques.) Le Monde des affaires en France de 1830 à nos joU/rs. Pa.r~s, SOIC. d'édition de Didionnair,e,s et Encyclopé­eUes, 1952; 4°, 767 p. fig. TB 1242

CANNAN, Edwin. Der wirtschalftJliche Wohlstand. Eine k-urze Dar­~eg,UJng der Ursadlen wktschaftbchen Wohlergehell1,s. (Aus d. Engl. über,s. ,von He-I'ùl1all1n G. Bier.i.) Bern, A. F ,rancke, (1948) ; 8u, 264 S. (Sa-mmJJuIllg Dalp. 12.) N B28/12

CUVluLlER, AlnlTIand. In1::r-o:duction à ila ,s0,c1010Igie. 5e ,;: éd. Paris, A. Colin, 1954; 8°, 222 p. (CoU. A. Collin. 198.) N 481/198

DARMOIS, Geo,rges. Sta't'Îs,tique et lalPplications. 4e ,;, éd. Paris, A . Colin, .1952; 8Q

, 203 IP. taibJes, g·raph. (CoB. A. Colin. 174.; N 481/174.

DUVERGER, Ma·ur.1ce. Les fina.nces publiques. Paris, Presses Ul1iv:. de France, .1950; 80

, 126:p. (Que \Sais-je? 415.) N 344/415

GERBER, Fred L. AJ.ter'S- und Hint.el~lag.senen-V,er.sicherun.g. Prakti­,sehes Hantibruch. DeutslChe Uebers. von Erwin Reinhardt... (Geni, FiJdus-Ed. 1954); 8°, 449 S. TA 12.809

GUTERSOHN, A'trred et Ja'cob Weibel. Les arts e,t méti,ers 1879-1,9,54. Adaptation .française de Robert J 'a-ccarr.d. (,Berne, Union ,suisse des Arts et Métiers, 1954); 8°, 272 .p. TA 12.712

Da-s GeWI€'I'be in der s-chweizerischen W irt-schaIftspo'litik. Der schweizeris'Che Gewerihe,verband ,1879-1954. (Be~n, Schweizer. GeweI'ibeveorband, 19,54); 81°, 328 S. Talb. TA 12.716

HA.,RROD, REoy] F [orbes]. D.te internatioinalen '\iVi.rtschaf.f.sbezie­hung.en. (Uebers. von Ohristoff Reiner.) Bern A. Francke, [,194-8]; 8°, 2,15 :S. (Sammlung Dalp. 40 .) N 528/40

LALOUP, Jean. et Jean NéHs·. Communauté des hommes. Lni tiation à Il'humaniSlme 'So.ciaù. No,U/v. ':: éd. TournaJ, Pari's, Casterman, 1952 ; 8°, IX + 334 p. TA 12.853

Page 21: L'Ecole primaire, 31 décembre 1955

--- 2G6 -

RAFF, Herbert. Constanti.n Pecqueur. Ein religiëser SoziaHheo·rcti­k.er ·an der S~hwe.ue des uuocteŒ'nen Maschinenzeitaltcrs. · Zürich~

H. Girsberger, 1949; 80, XIV +H}8 S. (Diss.rechts- und slaats­w1ss. Züdch.) TA 11.701

V. DROIT 1 RECHTSWISSENSCHAFT

ARMINJON, Pier.re, Boris No:lde [et] Martin W,ollff. Traité de droit cCom:pa,ré. ,P.arÏJs, R. Pichon et R. Durand-Auzias, 1950-1952; st', 3 voJ. TA 12.939

BOEHlVIER, Gustav. Ein:führung in das IbUrgerliche Recht. Tübin-.gen, J. C. lB. Moru." ,1954; 8°, XVI+2-90 :8. TA 12.528

BOR.EL, A[ndré] und W[i'l!ly] NeukŒnm. 'Das ibauerhche Erbrecht des Ischweizerischen Zivi1ges~tz>bUlches. Hr.g. yom SchweizeT. Bauennsek,r. Brug,g, V.eril. des Schw.eizer. Ba:u.e:rnsekr., 1954; 8 0 , 364 IS. (Mitt. des Schwei'zer. Baa.tetrnsekr.) N 9.1 /154

Cor PU IS j,uris civi1~s. Ed. 16a 1UiCÎlS .ope expr·essa. Ed. [divel"sae]. BeroHni, AtPud W.eridmannos, 1,954; 4°, 3 ryol. TB 1267

DEL VElCCHIO, Giorg.io. Lchrbuch der Rech~hilosophie. 2. * deutsche Aulfil.. üiberset.zt und \lnit .e,Îlner EintführUtng ,versehen VŒ1 F[rietdrich.] Dairmstaedter. 'Ba'seI, Verl. tfi1r Recht und Ge­se'llschaft, 1,951 ; 8°, XV + 640 .5. (Ualienische Re.chtsphiloso­phie. 2.) TA 12.895

(FLURY, Hans.) ,P-r,axis des Bl.;mdesgeri:oht.s. Gener.altregister zu den Banden XXXI ib~s X,L 1·942 bis ,19·51. BaseI, Helbing &; Lich-tenhahn, 1-954; 8°, X-j-323 S. SL

GAlLL, Robert. Die Rechtsste1J.ung des Bischo:fs ,von Chur a 18 Ad­ministr.ator ehemals Konstanzis''Cher Bistumsteile in der Schweiz... Fr e,ibUll'lg , Pauluswucker,ei, 1954; 8°, XII + 122 S. Ka·rte. (ni,ss. inr. can., R\Dma.) PA 6612

HOFS'DETT,ER, Beirnard ·et Sylvain Contini. FONnu1aire jU'ridd.que :suÏisse. Genève, Ed. Radar ·et Ed. Gén éralles, 1954; 8°, 23,1 p.

TA 12.897

LEOLERC.Q, Jac,ques. Leçüll!s de droit :n.aturrel. 3. ,~ éd. NamUir, Ad . W,esmael-Chaofiliel', Louvain, ,so.c. d'Etudes morales, sociales et jurÏ'dÏiques (1947)-1955; 80 , 5 vol. TA 12.704

P.LANITZ, Hans. Deu,tsd1e Rech1Jsgeschichte. ,Graz, H. Bohlau, ~e50 ; 80, XII+304 ,g. TA ,12.944

QuellenibUJch der deuts-chen, os1Jenr.eiohischen und Schweizer RechuSigescl'1ichte ,ej.nschliessUch odes tdeut,schen Priva·trecht.es. Gpaz, H. Bohlau, 1948; 8°, ,179 S. TA 12.943

Re vu ·e historique de droit f,rançais et étranger... Année 28-Paris, 1950- ; 8°. N ·554.

1

1

Tableaux noiI's et .lIeubles (l'école vous livre la maison spécialisée

Hunziker Siihne, Thalwil Fabrique de meubles d'école

Tél. (05') 92.09.13

Repr. pour le Valais: M. Gaillard, Fournit. s~laires en gros, Martigny Tél. 026 6.11.5S

,,~~:~!~~~h~~ Engins de Gymnastique,

de Sport et de Jeux. Vente directe de la fabrique au client.

Institut.eurs, InstitutI'ices Notez la bonne a(b'esse :

TABLES ET CHAISES POUR ÉCOLES!

Page 22: L'Ecole primaire, 31 décembre 1955

Ponr enrichir vos bibüothèques

"YI . LT DISNEY

Collection "C'est la vie"

Désert -vivant

LiollS cl' Africlue

Cha.que volurne, avec 120 i?nages en coulew's, ve?'Yâes et

collées dŒns le te:'Cte, sous 1'eliu.?"e luxe ~cétŒtée et

illust?'ée F1', 3.9 ,-

D e .m erv eilleux documenta.ir e,s d 'art, :r·éalisés à partir des

plus beUes séquences des fiJ1ms .de Walt Disney. Opérateurs,

hOn"1me~l de science, écriva'iJ1:s ont :uni leurs e:frfort s pOUl' nou s

,livrer une ,part dumystè,r e de 'l,a nature no'us 'rèv.éler les aspects

in attendus et les rkhesses insoupçonnée.s (du ,désert, fair e

vivr,e ISOUS 1ll0S yeux ~les ,animaux Isans appr·êt de 1a prairie

américaine, les se1gne,urs et :le Ipetit .peuple de :la Ibrousse af.ri­

caine. C'est la fVlie 'même Jetée dans Iles .pél!ges .d'un liyre !

---4IBRAIRIE PA YO '" L aUSamlQ Genève

Berne Neuchâtel

- Bâle -Vevey

Zurich Montreux

LA BANQUE CANTONALE DU VALAIS vou s propose pour vos dépôts

ses carnets d'épargne Au Porteur et ses Bons de dépôt à 3 0/ 00

L'argent que vous lui confiez travaille da n s Je canton et pour le canton ,

SÉCURITÉ DISCRÉTION

Garantie de l'Etat pour tou s les dép ôts,

t)iJ ,

~~~~-~~~~~~~---~----------~~~-~~

PRISMALO · Aquarelle h's lucrveilleux

c rayolls <le coulc.Il'

résistant

à la rupture

et sûluhle

à l'eau

1