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Centrale nucléaire de Cattenom LES 6 LEVIERS DE MAÎTRISE DES ACTIVITÉS L’analyse de risques L’adhérence aux procédures La surveillance Le contrôle technique Les 6 pratiques de fiabilisation (PFI) Le REX à l’Intervenant

LES 6 LEVIERS DE MAÎTRISE DES ACTIVITÉS · 2018-03-12 · Centrale nucléaire de Cattenom LES 6 LEVIERS DE MAÎTRISE DES ACTIVITÉS L’analyse de risques L’adhérence aux procédures

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Centrale nucléaire de Cattenom

LES 6 LEVIERSDE MAÎTRISEDES ACTIVITÉS

L’analyse de risquesL’adhérence aux procéduresLa surveillanceLe contrôle techniqueLes 6 pratiques de fiabilisation (PFI)Le REX à l’Intervenant

Centrale nucléaire de Cattenom

LISTE DES ÉXIGENCES CLÉS

AVANT L’ACTIVITE : DONNEUR D’ORDRE• Je m’assure que les REX des précédentes interventions ont été pris en compte (AdR, DSI, gamme, etc.).• J’utilise les fiches REX à l’intervenant dans les activités que je confie pour mettre l’accent sur des préconisations liées à un piège ou un problème déjà identifié sur le Parc.

PENDANT l’ACTIVITE : INTERVENANTS• Lors du Pré-job Briefing, je partage le REX avec les intervenants.• J’applique les préconisations issues des fiches REX à l’intervenant lors de mon intervention.• Je mets en œuvre les parades issues de l’ADR.

LORS DU DEBRIEFING : DONNEUR D’ORDRE ET INTERVENANTS• Je réalise le débriefing de l’activité juste après l’intervention.• Je collecte le REX lors du Débriefing afin de prémunir les prochaines interventions des difficultés qui ont été rencon-trées et de réussir du premier coup.• Je m’interroge sur les éléments de REX pouvant aboutir à la rédaction d’une fiche REX à l’intervenant.

EN PHASE CAPITALISATION DU REX : PRÉPARATEUR, DONNEUR D’ORDRE• J’enrichis le REX national au travers de la rédaction d’une nouvelle fiche REX à l’intervenant.• J’enrichis l’Analyse de Risques (AdR) et les parades (dont le Contrôle Technique,…).• Je capitalise les constats de débriefings jugés intéressants pour la réalisation des prochaines interventions.• Je modifie les procédures pour l’intervention suivante.• J’améliore l’ergonomie du chantier pour les prochaines interventions.• J’optimise la coordination des activités notamment en cas de nécessité d’activité préalable et / ou d’interface.

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Nous mettons en œuvre le REX à l’intervenantpour nous prémunir des difficultés lors de l’activitéet ainsi réussir du premier coup.

LE REXÀ L’INTERVENANT

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LE REXÀ L’INTERVENANT

OBSERVABLES

Points de Contrôle OUI NON N.O.

1 Le REX issu des interventions passées a été pris en compte (procédures, AdR, DSI, organisation, outils,…).

2 Les fiches REX à l’intervenant sont mises à disposition dans les dossiers d’intervention.

3 Les pièges identifiés dans le DSI sont partagés lors du PjB.L’intervenant explique les préconisations des fiches REX à l’intervenant et les parades issues de l’AdR.

4 Lors de son intervention, l’intervenant applique les préconisations des fiches REX à l’intervenant et met en oeuvre les parades issues de l’AdR.

5 Le débriefing permet d’enrichir le REX avec pertinence. Il fait l’objet d’une formalisation par les intervenants ou le donneur d’ordre.

6 Les constats issus du débriefing sont traités ou capitalisés conformément à ce qui a été décidé entre l’intervenant et le donneur d’ordre.

N.O. : Non Observé

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SURVEILLANCE

DÉFINITION : La surveillance des Activités Importantes pour la Protection (AIP) doit être effectuée par l’exploitant qui ne peut la confier à un prestataire, sauf cas particulier. Elle résulte d’une Analyse Préalable, qui permet d’adapter la surveillance au prestataire, à la sensibilité des opérations et au REX des précédentes interventions.

La surveillance est une ligne de défense, elle ne doit pas se substituer aux dispositions d’assurance qualité :• Geste technique réalisé par le professionnel,• Application des pratiques de fiabilité,• Contrôle technique adapté à l’intervention et réalisé par une personne différente.

La surveillance participe à la constitution et l’exploitation du Retour d’Expérience (REX).

MISSIONS DU CHARGÉ DE SURVEILLANCE ET DU SURVEILLANT DE TERRAINSous couvert du donneur d’ordre (Chargé d’Affaire), la mission du Chargé de Surveillance (CS) couvre la préparation, la réalisation et le REX des activités confiées.Le Chargé de Surveillance (CS) est secondé par le Surveillants de Terrain (ST) possédant les compétences adaptées pour réaliser les actions de surveillance (phase réalisation) pour des prestations lourdes ou complexes.

CONDITIONS DE RÉUSSITE DE LA MISSION DU CHARGÉ DE SURVEILLANCEPhase de préparation :

• s’approprier le référentiel de l’intervention et exigences contractuelles (CCTP, CPA,…),• s’approprier et intégrer le REX et qualification prestataire (QUALINAT, FEP),• s’assurer que les exigences de surveillance sont déterminées à partir de l’Analyse Préalable (attention particulière aux activités sensibles), et complétées par des exigences spécifiques (engagement ASN, REX site, NQM, surveillance renforcée, ..)• identifier les actions de surveillance à réaliser pour tenir compte de responsabilités complémentaires confiées au prestataire (en particulier sur le cas 1),• élaborer le programme de surveillance en proportionnant la surveillance aux enjeux et risques associés à la prestation,• assister à la réunion d’enclenchement,• piloter la réunion de levée des préalables (au plus près de l’intervention).

Phase de réalisation :• participer à l’ouverture et fermeture du chantier,• réaliser les actions de surveillance et s’assurer de leur traçabilité,• ajuster la surveillance lorsque les conditions évoluent (contexte, volume, REX, …),• être représenté pendant les opérations faisant l’objet de la levée d’un point d’arrêt,• interrompre le chantier en cas de manquement à la sûreté, sécurité, qualité, ou environnement.

Après la phase de réalisation :• piloter le contrôle des dossiers (DSI, écarts traités, …),• participer à la réunion de clôture, formaliser les constats avec le prestataire et partager les points clés afin de progresser,• évaluer la prestation au travers de la FEP,• constituer le rapport de surveillance,• participer aux différents REX de la prestation.

« Le binôme CA / CS est indispensable à l’atteinte des objectifs de la surveillance. »

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SURVEILLANCE

OBSERVABLES

Points de Contrôle OUI NON N.O.

1 Le REX issu des interventions passées a été pris en compte (procédures, AdR, DSI, organisation, outils,…).

2 Les fiches REX à l’intervenant sont mises à disposition dans les dossiers d’intervention.

3 Les pièges identifiés dans le DSI sont partagés lors du PjB.L’intervenant explique les préconisations des fiches REX à l’intervenant et les parades issues de l’AdR.

4 Lors de son intervention, l’intervenant applique les préconisations des fiches REX à l’intervenant et met en oeuvre les parades issues de l’AdR.

5 Le débriefing permet d’enrichir le REX avec pertinence. Il fait l’objet d’une formalisation par les intervenants ou le donneur d’ordre.

6 Les constats issus du débriefing sont traités ou capitalisés conformément à ce qui a été décidé entre l’intervenant et le donneur d’ordre.

N.O. : Non Observé

OBSERVABLESActivité observée : Date : Tranche :

Le (ou les) intervenant(s)

Thème 1 : L’organisation de la surveillanceOUI NON N.O.

1 L’organisation de la surveillance et les missions des CS sont décrites et connues.

2 Un agent du service est en charge de l’animation de la surveillance.

3 Le processus d’établissement des listes de prestations activités TEM et AT à surveiller, est défini.

4 Les activités TEM et AT non couvertes par un Programme de Surveillance sont justifiées.

5 La répartition des activités/responsabilités dans le domaine de la surveillance entre les RE, CA, CS et ST est définie.

6 La participation aux réunions (enclenchement, préalables, O/F chantier) est décrite.

7 L’ADR est un incontournable de la reunion d’enclenchement/Levée des préalables.

8 La connexion de la surveillance avec les projets AT et TeM (prépa modulaire, points de rencontre institutionnalisés,…) est définie.

Thème 2 : Missions de chargé de surveillance1 Le dimensionnement des compétences à mobiliser sur les différents projets (TEM, AT) est réalisé.

2 Les écarts par rapport à ce dimensionnement sont sous contrôle.

3 La désignation des chargés de surveillance fait l’objet d’une lettre de mission (non applicable pour les postes de CSI).

4 Le chargé de surveillance n’exerce pas des missions de facilitation.

5 La continuité de la surveillance en dehors des heures ouvrables est assurée.

6 Le « Faire » ou « faire faire » est défini sur l’année afin de dimensionner la charge de surveillance.

7 Il existe une organisation retenue dans le cas de délégation exceptionnelle (arrêté INB) de la surveillance.

Thème 3 : Professionnalisation des acteurs de la surveillance2 Des cartographies de compétence sont en place pour les CS et ST.

3 Les CS font l’objet d’une habilitation SN2 comprenant le domaine spécifique CS.

4 Il y a un plan de Professionnalisation pour les chargés de surveillance et Surveillant de Terrain (a minima M 800, M821,).

5 Des OST sont réalisées sur les chargés de surveillance et Surveillant de Terrain.

6 Les managers des CS ont les connaissances suffisantes de la surveillance des prestataires ( M815).

Thème 4 : Les programmes de surveillance2 Des analyses préalables sont rédigées.

3 L’ ADR + parades associées sont utilisées pour rédiger les programmes de surveillance.

4 Les activités identifiées comme « sensibles » ou à risque NQME font l’objet d’une surveillance particulière.

5 Les primo-intervenants sont identifiés par la surveillance, et font l’objet d’un suivi.

6 Les constats issus de la surveillance sont formalisés, les constats sont validés par les prestataires.

7 L’avancement de la réalisation des programmes de surveillance est suivi.

8 Le processus de traitement des écarts (technique et prestataire) est défini; les écarts sont tracés et traités.

Thème 5 : Prise en compte et élaboration du REX2 Le REX local et national est pris en compte dans les programmes de surveillance.

3 La surveillance renforcée est mise en oeuvre.

4 Les rapports de Surveillance sont archivés, on peut les consulter.

5 Les FEP sont collectées et suivies (rédacteur, valideur…).

6 Le chargé de surveillance est impliqué dans le REX.

7 Le chargé de surveillance rédige un REX de ses activités de surveillance.

Thème 6 : Efficacité du levier2 La surveillance est animée comme partie intégrante des 6 leviers de maitrise de l’activité.

3 Les agents savent positionner la surveillance dans les 6 leviers de maitrise de l’activité.

4 Les CvT montrent que l’utilisation de la surveillance est pertinente dans toutes les phases de l’activité.

5 Les contrôles PCI montrent que l’utilisation de la surveillance est respectée dans toutes les phases de l’activité.

6Les contrôles PCI montrent que les organisations autour de la surveillance sont mises en place dans toutes les phases de l’activité.

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ADHÉRENCEAUX PROCÉDURES

DÉFINITIONL’adhérence aux procédures est le fait d’appliquer un document fidèlement, avec une attitude interrogative et après l’avoir compris.• Elle nécessite de maîtriser les modalités d’utilisation des documents de travail.• La notion de « procédures » intègre l’ensemble des documents de travail (gammes, consignes, DSI, PQS, fiches d’alarme, applications informatiques….etc.).• Ces documents sont différents selon les services.

Les modalitésd’utilisation des procédures

sont claires

L’intervenant maîtrisel’activité qu’il va réaliser

L’intervenant dispose de documents de travail de qualité

AXE 1 : Exigences d’utilisation des procédures L’intervenant connaît les modalités d'utilisation des procédures

L’intervenant sait quelle procédure utiliser

L’intervenant sait quoi faire en cas d'aléa

AXE 2 : Qualité des documents La procédure est claire

La procédure est juste

Les problématiques liées à l'utilisation des procédures sont remontées

Si la procédure est erronée, elle doit pouvoir être modifiée rapidement

AXE 3 :Maîtriser l’activitéL’intervenant s’est approprié le dossier

L’intervenant comprend ce qu'il va faire

L’intervenant connaît l'activité

L’intervenant connaît les risques et sait quand il doit s'arrêter

EXIGENCES

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ADHÉRENCEAUX PROCÉDURES

OBSERVABLESActivité observée : Date : Tranche :

Le (ou les) intervenant(s) OUI NON N.O.

Phase Préparation / AppropriationA pu disposer d’un temps jugé suffisant pour s’approprier la procédure.

Considère que le document est clair et que l’ergonomie est adaptée à l’activité.

Vérifie que la procédure est bien à l’indice en vigueur.

S’assure que tous les documents sont présents dans le dossier.

Identifie le niveau d’utilisation (si un classement des niveaux d’utilisation des documents est établi).

Repére les sections de la procédure à exécuter.

Vérifie les conditions initiales de la procédure (ex : état de tranche).

Identifie les étapes critiques et en discute.

A compris l’objectif de l’activité, est capable d’expliquer simplement ce qu’il va faire et a une idée des résultats attendus.

Connait les risques de son activité et sait quand il doit s’arrêter.

Sait qui appeler en cas d’imprévu.

En cas d’intervention multi métiers, les frontières documentaires sont claires.

Phase RéalisationUTILISATION GENERALE D’UNE PROCEDURE

Exécute dans l’ordre les étapes numérotées ou portant une lettre. Les étapes présentées sous forme de listes à puce ou sans numérotation peuvent être exécutées dans n’importe quel ordre.

Lit et comprend les notes, avis et avertissements avant d’exécuter l’étape ou la séquence d’étape concernée.

Comprend les résultats attendus de l’étape critique.

Communique sur les éléments clés de l’activité à l’aide de la communication sécurisée.

Vérifie que les résultats sont conformes aux attendus.

S’arrête si les conditions ne correspondent pas aux conditions attendues et contacte le « superviseur » qui apporte une solution avant de continuer.

Renseigne la procédure avec qualité, avec les commentaires nécessaires mais pas superflux.

En cas d’erreur dans le renseignement, barre l’information erronée, écrit la valeur correcte, appose son nom et son prénom au droit de l’erreur et vise. L’utilisation du correcteur blanc est proscrite.

En cas de changement d’exécutant au cours de la mise en oeuvre d’une procédure, identifie clairement l’endroit précis du changement d’acteur. Afin de signifier la prise de relève dans la consigne, les exécutants amont et aval apposent tous deux la date et l’heure, leurs noms prénoms et visas.

INTERRUPTION DE L’EXECUTION D’UNE PROCEDURE

Arrête l’activité.

Met l’équipement et le lieu de travail dans un état sûr.

Note les informations suivantes : raison de l’interruption, ses initiales, la date et l’heure et toue étape incomplète.

Contacte le superviseur responsable pour résoudre la difficulté liée à la procédure.

Phase débriefingLes difficultés rencontrées liées à la qualité de la procédure sont remontées lors du débriefing.

La suite décidée et l’échéance sont appropriées.

OBSERVABLESActivité observée : Date : Tranche :

Le (ou les) intervenant(s)

Thème 1 : L’organisation de la surveillanceOUI NON N.O.

1 L’organisation de la surveillance et les missions des CS sont décrites et connues.

2 Un agent du service est en charge de l’animation de la surveillance.

3 Le processus d’établissement des listes de prestations activités TEM et AT à surveiller, est défini.

4 Les activités TEM et AT non couvertes par un Programme de Surveillance sont justifiées.

5 La répartition des activités/responsabilités dans le domaine de la surveillance entre les RE, CA, CS et ST est définie.

6 La participation aux réunions (enclenchement, préalables, O/F chantier) est décrite.

7 L’ADR est un incontournable de la reunion d’enclenchement/Levée des préalables.

8 La connexion de la surveillance avec les projets AT et TeM (prépa modulaire, points de rencontre institutionnalisés,…) est définie.

Thème 2 : Missions de chargé de surveillance1 Le dimensionnement des compétences à mobiliser sur les différents projets (TEM, AT) est réalisé.

2 Les écarts par rapport à ce dimensionnement sont sous contrôle.

3 La désignation des chargés de surveillance fait l’objet d’une lettre de mission (non applicable pour les postes de CSI).

4 Le chargé de surveillance n’exerce pas des missions de facilitation.

5 La continuité de la surveillance en dehors des heures ouvrables est assurée.

6 Le « Faire » ou « faire faire » est défini sur l’année afin de dimensionner la charge de surveillance.

7 Il existe une organisation retenue dans le cas de délégation exceptionnelle (arrêté INB) de la surveillance.

Thème 3 : Professionnalisation des acteurs de la surveillance2 Des cartographies de compétence sont en place pour les CS et ST.

3 Les CS font l’objet d’une habilitation SN2 comprenant le domaine spécifique CS.

4 Il y a un plan de Professionnalisation pour les chargés de surveillance et Surveillant de Terrain (a minima M 800, M821,).

5 Des OST sont réalisées sur les chargés de surveillance et Surveillant de Terrain.

6 Les managers des CS ont les connaissances suffisantes de la surveillance des prestataires ( M815).

Thème 4 : Les programmes de surveillance2 Des analyses préalables sont rédigées.

3 L’ ADR + parades associées sont utilisées pour rédiger les programmes de surveillance.

4 Les activités identifiées comme « sensibles » ou à risque NQME font l’objet d’une surveillance particulière.

5 Les primo-intervenants sont identifiés par la surveillance, et font l’objet d’un suivi.

6 Les constats issus de la surveillance sont formalisés, les constats sont validés par les prestataires.

7 L’avancement de la réalisation des programmes de surveillance est suivi.

8 Le processus de traitement des écarts (technique et prestataire) est défini; les écarts sont tracés et traités.

Thème 5 : Prise en compte et élaboration du REX2 Le REX local et national est pris en compte dans les programmes de surveillance.

3 La surveillance renforcée est mise en oeuvre.

4 Les rapports de Surveillance sont archivés, on peut les consulter.

5 Les FEP sont collectées et suivies (rédacteur, valideur…).

6 Le chargé de surveillance est impliqué dans le REX.

7 Le chargé de surveillance rédige un REX de ses activités de surveillance.

Thème 6 : Efficacité du levier2 La surveillance est animée comme partie intégrante des 6 leviers de maitrise de l’activité.

3 Les agents savent positionner la surveillance dans les 6 leviers de maitrise de l’activité.

4 Les CvT montrent que l’utilisation de la surveillance est pertinente dans toutes les phases de l’activité.

5 Les contrôles PCI montrent que l’utilisation de la surveillance est respectée dans toutes les phases de l’activité.

6Les contrôles PCI montrent que les organisations autour de la surveillance sont mises en place dans toutes les phases de l’activité.

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CONTRÔLE TECHNIQUE

DÉFINITION :Le Contrôle Technique d’une activité d’exploitation ou de maintenance consiste en une série d’actions qui ont pour objectif de confirmer l’état attendu d’un matériel (résultat technique) ou d’une activité.Définition issue du Guide National référencé D455014000667.

• Le Contrôle Technique est une parade à un risque identifié dans l’ADR. Il est prescrit par l’article 2.5.3 de l’arrêté INB pour les Activités Importantes pour la Protection des Intérêts (AIP). Il est défini en phase de prépa-ration.• Il est caractérisé par des attendus et un mode de contrôle précis. Il doit faire l’objet d’une phase dans le DSI et/ou d’une demande d’action dans la procédure.• Il est réalisé par une personne ayant une posture d’autonomie, appartenant à la même entreprise, différente de celle ayant réalisé le geste technique et qualifiée (d’habilitation à minima SN2 ou HN2 et compétente dans le domaine).• En phase de réalisation, le contrôle technique constitue un point d’arrêt : il est réalisé juste après le geste technique ou l’activité.

Le contrôleur technique ne réalise pas le geste technique. Il peut cependant être présent lors de l’intervention ou être sollicité spécifiquement au moment du contrôle.

NE PAS CONFONDRE CONTRÔLE CROISÉ ET CONTRÔLE TECHNIQUE :Contrôle Croisé = pratique de fiabilisation qui se concentre sur l’objectif d’éviter qu’une erreur ne soit commise avant la réalisation de l’action.Contrôle Technique = pratique qui se concentre sur l’état du matériel ou la mise en configuration de l’installation après le geste technique.

• Le Contrôle Technique est une parade à un risque d’erreur humaine, que les processus déjà enplace ne permettent pas d'éliminer ou alors que trop tard.Il répond à un risque identifié dans l’ADR en visant :• Les paramètres à contrôler,• Les critères d’acceptabilité,• La méthodologie adaptée.

• Présentation par les intervenants du risque, de l’action et de l’attendu du Contrôle Techniquepour garantir la bonne réalisation du geste.• Présentation de la responsabilité et du rôle des intervenants (dont contrôleur technique).

• Le Contrôleur Technique effectue les opérations suivantes :Il répond à un risque identifié dans l’ADR en visant :• Contrôle du bon composant : confirmer en local auprès de l’exécutant le matériel sur lequell’action a été menée,• Auto-contrôle du bon composant à partir de la procédure de contrôle,• Contrôle des critères attendus dans le mode opératoire.

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CONTRÔLE TECHNIQUE

OBSERVABLESActivité observée : Date : Tranche :

Le (ou les) intervenant(s) OUI NON N.O.

1Les actions de CT sont issues de l’AdR et sont le fruit d’une réflexion intégrant les risques dans les domaines sûreté, production, sécurité/radioprotection, environnement…

2Les paramètres à contrôler, la méthodologie de contrôle et les attendus de chaque action de CT sont clairement définis.

3 Chaque action de CT fait l’objet d’une phase dans le DSI et/ou d’une demande d’action dans la procédure.

4 Les actions de CT sont pertinentes vis-à-vis des enjeux de l’activité et du résultat à atteindre.

5 Les actions de CT sont suffisantes : exhaustivité vis-à-vis des risques.

6Les intervenants (dont le contrôleur technique) connaissent et présentent leur rôle et leurs responsabilités. La personne chargée du CT est identifiée sans ambigüité.

7Les intervenants présentent les risques associés à leur activité et les parades, notamment la méthodologie et l’attendu du contrôle technique.

8 Les intervenants connaissent la différence entre auto-contrôle, contrôle croisé et contrôle technique.

9 Le CT est considéré comme un point d’arrêt.

10La personne chargée du CT a une posture d’autonomie, elle n’a pas participé à la réalisation du geste (elle peut toutefois faire partie de l’équipe).

11La personne chargée du CT confirme en local auprès de l’exécutant le matériel sur lequel l’action a été menée puis réalise un auto-contrôle du bon composant à partir du mode opératoire de contrôle.

12La personne chargée du CT est habilitée SN2 (EDF) ou HN2 (fournisseur), elle appartient à la même entreprise que la personne ayant réalisé le geste à contrôler.

13La personne chargée du CT a les compétences requises pour contrôler l’activité définie, elles sont au moins équivalentes à celles de la personne ayant réalisé le geste à contrôler.

14 Le CT est réalisé selon la méthodologie et les attendus définis dans le mode opératoire ou le DSI.

15 Le résultat du CT est consigné dans le dossier et la phase de CT est signée en temps réel.

16 La personne chargée du CT connaît la conduite à tenir en cas d’écart détecté lors du contrôle.

17 Les éventuelles difficultés de réalisation du CT sont partagées lors du débriefing et intégrées dans le REX.

18 La traçabilité du CT et la conformité du résultat sont contrôlés lors de l’analyse premier niveau.

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LES PRATIQUESDE FIABILISATION

Notre cerveau tente naturellement d’économiser la quantité d’énergie nécessaire à son fonctionnement. Pour y arriver, des routines et des automatismes sont créés avec l’inconvénient de produire en moyenne 2 à 5 erreurs par heure. L’erreur est donc naturelle, mais dans notre industrie, elle ne doit pas présenter de conséquences néfastes. La mise en oeuvre des Pratiques de Fiabilisation des Interventions permet d’éviter, de détecter et/ou de corriger l’erreur. Elles s’imposent plus particulièrement dans les activités routinières et habituelles qui sont plus sujettes aux erreurs.

LES EXIGENCES :Appliquer les PFI en mode réflexe c’est atteindre un déclenchement automatique des PFI, leur application restant en mode conscient.Les spécialistes du cerveau nous indiquent qu’il faut répéter plusieurs fois par jour les mêmesgestes, en moyenne sur une durée de 21 jours consécutifs, pour atteindre le mode réflexe.L’usage des PFI doit être systématisé, au quotidien.

Pré-job Briefing pour toute activité identifiée à risque AAR, NQME ou jugées nécessairespar le management ou l’intervenant :Les intervenants disposent du temps suffisant avant le PJB pour prendre connaissance du dossier.Le PJB est réalisé au plus près de l’activité. Tous les intervenants nécessaires y participent,l’expression est large, les rôles et responsabilités de chacun sont clairs.

La Minute d’Arrêt avant d’intervenir dans un local, en cas d’imprévu ou d’interruption :L’intervenant réalise une minute d’arrêt avant d’intervenir (Regard 360°) pour s’interroger sur lesrisques de son environnement de travail.En cas d’interruption, l’intervenant réalise une minute d’arrêt pour repérer le point d’interruption etreprendre son activité.En cas d’aléas, l’intervenant réalise une minute d’arrêt avant de reprendre l’activité pour analyser lasituation et faire valider une nouvelle analyse de risque auprès de son responsable.

La Communication Sécurisée pour chaque action demandée sur l’installation ou pourtoute information à sécuriser :La communication sécurisée entre les intervenants fait l’objet de messages clairs, complets etconcis. Le récepteur répète à l’identique le message de l’émetteur qui valide par « c’est correct ».

L’Auto-Contrôle pour repérer un local, un équipement, ou pour tout relevé d’information :L’autocontrôle est réalisé avant réalisation du geste avec le doigt (sur la procédure et/ou le matériel).La voix est audible.

Le Contrôle Croisé avant toute action irréversible sur le process :Le contrôle croisé est réalisé entre l’intervenant et le valideur du geste avant la réalisation d’uneaction sans marche arrière possible. L’intervenant présente au valideur le geste qu’il va réaliser enmontrant du doigt le matériel, en le nommant à voix audible et en mimant le geste.

Le DéBrieFing à minima pour toute activité avec PJB :Le débriefing est organisé juste après l’intervention, dans un espace approprié, tous les intervenantsnécessaires y participent pour renforcer les échanges.

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LES PRATIQUESDE FIABILISATION

OBSERVABLESActivité observée : Date : Tranche :

Le (ou les) intervenant(s)

Communication Sécurisée

Niv

eau

1

Les Fondamentaux OUI NON N.O.

La CS est utilisée de façon pertinente sur les demandes d’action ayant un impact direct sur l’installation et les informations à enjeu.

Le message est répété à l’identique (pas de reformulation), sinon l’émetteur fait répéter.

Le matériel est cité avec le repère fonctionnel complet (dont n° de Tr).

L’émetteur valide par «c’est correct».

Le message est clair, ciblé (une dizaine de mots maximum), complet.

Niv

eau

2

La Fidélité du geste OUI NON N.O.

L’émetteur commence par «je te demande» pour une action sur l’installation.

Le terme «c’est correct» n’est pas utilisé en dehors de la CS.

La CS est utilisée de façon pertinente (pas de «surabondance»).

La majorité des CS mises en oeuvre sont conformes.

Niv

eau

3

L’Efficacité OUI NON N.O.

La CS est systématiquement utilisée pour sécuriser une action sur l’installation.

La CS est systématiquement utilisée pour sécuriser une information à enjeu.

Pour sécuriser une information en CS, le récepteur la note par écrit puis la relit avec un AC.

Toutes les CS mises en oeuvre sont conformes.

L’intervenant demande explicitement à son interlocuteur une CS pour les informations à sécuriser.

Pré-Job Briefing

Niv

eau

1

Les Fondamentaux OUI NON N.O.

Les intervenants se sont appropriés le dossier et l’activité avant le PJB.

Le PJB n’est pas un briefing technique entre les intervenants.

Les 5 points clés du carnet sont abordés.

Aucun support n’est utilisé par les intervenants lors du PJB.

La parole est du côté des intervenants, ils sont capables de restituer le contenu de la préparation du dossier en répondant aux 5 points clés du PJB.

Niv

eau

2

La Fidélité du geste OUI NON N.O.

Tous les intervenants nécessaires participent au PJB.

Les intervenants précisent les PFI à utiliser et à quel moment de l’activité.

Le PJB est fait dans un lieu approprié pour ne pas être dérangé.

Les rôles et responsabilités de chacun sont établis.

Le PJB est réalisé au plus près de l’intervention en fonction des contraintes de cette dernière.

Niv

eau

3

L’Efficacité OUI NON N.O.

Le PJB dure moins de 5 min.

Le risque le pire est spécifiquement évoqué.

La personne à contacter en cas de problème est identifiée.

Le débriefing est prévu et évoqué.

Le PJB est différent d’un briefing technique transverse métiers.

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LES PRATIQUESDE FIABILISATION

OBSERVABLESActivité observée : Date : Tranche :

Le (ou les) intervenant(s)

Communication Sécurisée

Niv

eau

1

Les Fondamentaux OUI NON N.O.

La CS est utilisée de façon pertinente sur les demandes d’action ayant un impact direct sur l’installation et les informations à enjeu.

Le message est répété à l’identique (pas de reformulation), sinon l’émetteur fait répéter.

Le matériel est cité avec le repère fonctionnel complet (dont n° de Tr).

L’émetteur valide par «c’est correct».

Le message est clair, ciblé (une dizaine de mots maximum), complet.

Niv

eau

2

La Fidélité du geste OUI NON N.O.

L’émetteur commence par «je te demande» pour une action sur l’installation.

Le terme «c’est correct» n’est pas utilisé en dehors de la CS.

La CS est utilisée de façon pertinente (pas de «surabondance»).

La majorité des CS mises en oeuvre sont conformes.

Niv

eau

3

L’Efficacité OUI NON N.O.

La CS est systématiquement utilisée pour sécuriser une action sur l’installation.

La CS est systématiquement utilisée pour sécuriser une information à enjeu.

Pour sécuriser une information en CS, le récepteur la note par écrit puis la relit avec un AC.

Toutes les CS mises en oeuvre sont conformes.

L’intervenant demande explicitement à son interlocuteur une CS pour les informations à sécuriser.

Pré-Job Briefing

Niv

eau

1

Les Fondamentaux OUI NON N.O.

Les intervenants se sont appropriés le dossier et l’activité avant le PJB.

Le PJB n’est pas un briefing technique entre les intervenants.

Les 5 points clés du carnet sont abordés.

Aucun support n’est utilisé par les intervenants lors du PJB.

La parole est du côté des intervenants, ils sont capables de restituer le contenu de la préparation du dossier en répondant aux 5 points clés du PJB.

Niv

eau

2

La Fidélité du geste OUI NON N.O.

Tous les intervenants nécessaires participent au PJB.

Les intervenants précisent les PFI à utiliser et à quel moment de l’activité.

Le PJB est fait dans un lieu approprié pour ne pas être dérangé.

Les rôles et responsabilités de chacun sont établis.

Le PJB est réalisé au plus près de l’intervention en fonction des contraintes de cette dernière.

Niv

eau

3

L’Efficacité OUI NON N.O.

Le PJB dure moins de 5 min.

Le risque le pire est spécifiquement évoqué.

La personne à contacter en cas de problème est identifiée.

Le débriefing est prévu et évoqué.

Le PJB est différent d’un briefing technique transverse métiers.

OBSERVABLESActivité observée : Date : Tranche :

Le (ou les) intervenant(s)

Auto-contrôle

Niv

eau

1

Les Fondamentaux OUI NON N.O.

L’intervenant lit à voix haute.

Il n’y a pas de rupture entre l’AC et l’action.

L’intervenant fait une lecture analytique du repère fonctionnel.

Le regard et le doigt caméra vont jusqu’au bout du repère fonctionnel.

Niv

eau

2

La Fidélité du geste OUI NON N.O.

L’intervenant met en oeuvre l’AC sur le matériel et sur la procédure.

La majorité des AC mis en oeuvre lors de l’intervention sont conformes.

L’AC est utilisé tout au long de l’activité sur l’installation (= mode réflexe).

Niv

eau

3

L’Efficacité OUI NON N.O.

L’intervenant vérifie l’adéquation des différents documents et matériels faisant l’objet de l’intervention(n° de régime, pancarte consignation…).

L’intervenant utilise une aide (macaron magnétique, appel un collègue, …) quand c’est nécessaire pour éviter la rupture entre l’autocontrôle et l’action.

Tous les AC mis en oeuvre lors de l’intervention sont conformes.

Minute d’arrêt

Niv

eau

1

Les Fondamentaux OUI NON N.O.

La MA est effectuée juste avant de commencer l’intervention : l’agent ne pas s’engage pas directement dans l’action qu’il a à réaliser.

Sur l’installation : En entrant dans le local où il va intervenir, l’intervenant utilise le regard 360°, ausculte sol et plafond et prend en compte les risques liés à son environnement de travail.

En Salle de Commande : L’intervenant, face au pupitre, fait un repérage global du synoptique sur lequel il intervient, s’assure de la cohérence de la procédure utilisée et des paramètres physiques de l’installation.

L’intervenant utilise l’AC lors de sa MA avant intervention local, repère fonctionnel, numéro de régime, référence documentaire, ...).

Niv

eau

2

La Fidélité du geste OUI NON N.O.

La MA est mise en oeuvre en cas d’interruption au cours de l’activité.

Il repère alors précisément le point d’interruption de son activité.

La MA est mise en oeuvre en cas d’imprévu rencontré lors de l’activité. L’intervenant s’arrête et analyse la nouvelle situation et les risques associés.

Il fait alors valider les conditions de reprise par son manager, Chargé d’affaire ou un autre membre de l’équipe et reprend l’activité que quand toutes les interrogations sont levées.

Niv

eau

3

L’Efficacité OUI NON N.O.

Une MA est effectuée en fin d’intervention en contrôlant que le résultat attendu est atteint (actions prévues dans régime réalisées, gammes correctement renseignées, dossier complet, …).

Les 3 types de MA sont effectuées de façon pertinente selon le carnet.

Centrale nucléaire de Cattenom

LES PRATIQUESDE FIABILISATION

OBSERVABLESActivité observée : Date : Tranche :

Le (ou les) intervenant(s)

Débriefing

Niv

eau

1

Les Fondamentaux OUI NON N.O.

Le débriefing est effectué au plus près de la fin de l’intervention.

Tous les intervenants participent au débriefing.

Tous les points du carnet sont abordés lors du débriefing.

Niv

eau

2

La Fidélité du geste OUI NON N.O.

Le débriefing n’est pas un débriefing technique entre les intervenants, même si l’activité est transverse métier / conduite.

Le responsable du débriefing synthétise et trace les actions issues du débriefing selon l’organisation en vigueur dans le service.

Niv

eau

3

L’Efficacité OUI NON N.O.

Les intervenants demandent à faire un débriefing.

Le responsable du débriefing ne se contente pas d’un «RAS» ; il questionne les intervenants même quand tout s’est approprié bien passé.

Le débriefing permet d’identifier les erreurs évitées grâce aux PFI.

Le responsable du DBF identifie un pilote et une échéance pour chaque action retenue.

Contrôle Croisé

Niv

eau

1

Les Fondamentaux OUI NON N.O.

Les rôles des 2 acteurs est clair : un intervenant mime l’action et l’autre la valide.

L’intervenant explique au valideur le geste qu’il va réaliser.

Il utilise l’AC pour identifier le matériel sur lequel il va agir.

Il mime le geste qu’il a l’intention de faire.

Il attend la validation explicite du valideur avant de faire le geste.

Niv

eau

2 La Fidélité du geste OUI NON N.O.

Le CC mis en oeuvre a été identifié précisément lors du PJB.

Le CC est mis en oeuvre avant une action irréversible.

Niv

eau

3 L’Efficacité OUI NON N.O.

Aucun CC non justifié n’est évoqué au PJB.

Le valideur contrôle la cohérence entre la procédure et l’action.

Centrale nucléaire de Cattenom

ANALYSEDE RISQUES (ADR)

DÉFINITION :L’ADR s’appuie sur une réflexion individuelle ou collective préalable* à l’action**, que l’ INSAG4 appelle « Attitude Interrogative », permettant d’identifier les risques inhérents à l’intervention et d’associer à chacun de ces risques une parade afin d’en réduire les conséquences à un niveau acceptable.*doit être un questionnement permanent avant et pendant l’intervention ainsi que pour les actions post-intervention.**action réalisée lors d’une activité d’exploitation ou d’une intervention de maintenance.

DéclinaisonUne AdR est prescrite :

• Pour toutes les activités sur un équipement EIPS,• Chaque fois qu’il peut y avoir des conséquences négatives sur au moins un des 5 domaines suivants : Sûreté, Radioprotection, Sécurité, Disponibilité, Environnement.

Les fournisseurs travaillant en « cas1 » doivent effectuer leur propre analyse de risque et la partager avec le CNPE.Les fournisseurs travaillant en « cas2 » doivent être informés des conclusions de l’AdR et les parades doivent intégrer le dossier d’intervention fournit par le CNPE.Dans le cas de coactivité l’AdR est nommée transverse. Son pilotage est assuré par le métier repsonsable de l’activité.

Le support « AdR intervenant » doit être utile :Je connais les attendus, les risques et les parades de mon intervention avec des parades utiles, utilisables et utilisées.

AdR capitaliséePour une activité déjà réalisée, la réutilisation d’une AdR capitalisée nécessite un minimum deré-interrogation pour éviter certains pièges :

❶ Je m’assure que la situation de travail et les finalités sont identiques,❷ Je m’assure que le REX est intégré ou sinon je l’intègre,❸ J’analyse si les exigences et/ou moyens sont identiques.

Centrale nucléaire de Cattenom

ANALYSEDE RISQUES (ADR)

OBSERVABLESActivité observée : Date : Tranche :

Le (ou les) intervenant(s)

Communication Sécurisée

Niv

eau

1

Les Fondamentaux OUI NON N.O.

La CS est utilisée de façon pertinente sur les demandes d’action ayant un impact direct sur l’installation et les informations à enjeu.

Le message est répété à l’identique (pas de reformulation), sinon l’émetteur fait répéter.

Le matériel est cité avec le repère fonctionnel complet (dont n° de Tr).

L’émetteur valide par «c’est correct».

Le message est clair, ciblé (une dizaine de mots maximum), complet.

Niv

eau

2

La Fidélité du geste OUI NON N.O.

L’émetteur commence par «je te demande» pour une action sur l’installation.

Le terme «c’est correct» n’est pas utilisé en dehors de la CS.

La CS est utilisée de façon pertinente (pas de «surabondance»).

La majorité des CS mises en oeuvre sont conformes.

Niv

eau

3

L’Efficacité OUI NON N.O.

La CS est systématiquement utilisée pour sécuriser une action sur l’installation.

La CS est systématiquement utilisée pour sécuriser une information à enjeu.

Pour sécuriser une information en CS, le récepteur la note par écrit puis la relit avec un AC.

Toutes les CS mises en oeuvre sont conformes.

L’intervenant demande explicitement à son interlocuteur une CS pour les informations à sécuriser.

Pré-Job Briefing

Niv

eau

1

Les Fondamentaux OUI NON N.O.

Les intervenants se sont appropriés le dossier et l’activité avant le PJB.

Le PJB n’est pas un briefing technique entre les intervenants.

Les 5 points clés du carnet sont abordés.

Aucun support n’est utilisé par les intervenants lors du PJB.

La parole est du côté des intervenants, ils sont capables de restituer le contenu de la préparation du dossier en répondant aux 5 points clés du PJB.

Niv

eau

2

La Fidélité du geste OUI NON N.O.

Tous les intervenants nécessaires participent au PJB.

Les intervenants précisent les PFI à utiliser et à quel moment de l’activité.

Le PJB est fait dans un lieu approprié pour ne pas être dérangé.

Les rôles et responsabilités de chacun sont établis.

Le PJB est réalisé au plus près de l’intervention en fonction des contraintes de cette dernière.

Niv

eau

3

L’Efficacité OUI NON N.O.

Le PJB dure moins de 5 min.

Le risque le pire est spécifiquement évoqué.

La personne à contacter en cas de problème est identifiée.

Le débriefing est prévu et évoqué.

Le PJB est différent d’un briefing technique transverse métiers.

OBSERVABLESActivité observée (repère fonctionnel et libellé) : Date :

Nom de l’observateur : OUI NON N.O.

Phase Préparation1 La démarche de questionnement AdR est formalisée pour toute activité sur un équipement EIPS (c’est à

dire que l’AdR a été créée dans l’outil AdREX).

2 L’Adr intervenant ne reprend que les risques spécifiques à son intervention qui ne sont pas pris en compte dans l’ensemble des procédures.

3 Les risques identifiés sont-ils clairement identifiés (distinction entre cause et risque).

4 Chaque risque identifié dans l’AdR met en évidence une parade adaptée et applicable.

5 Chaque parade identifiée permet de réduire le risque à un niveau acceptable.

6 Les fournisseurs travaillant en «cas1» appliquent la démarche en analysant et en partageant avec le CNPE sur les risques liés à leur activité.

7 Les fournisseurs en «cas 1» intègrent à leur démarche AdR les risques identifiés par le CNPE pour leur activité et font évoluer leurs documents pour la prise en compte des parades associées.

8 Les fournisseurs travaillant en «cas 2» sont informés des conclusions de l’AdR et des parades. Le document opérationnel « AdR intervenant» est intégré dans le dossier d’intervention fournit par le CNPE.

Phase Approriation / Réalisation9 L’AdR sur le terrain est visée par l’intervenant et tous les visas de la phase préparation sont présents

(rédacteur, contrôleur et approbateur).

10 Lors du Pré Job-Briefing (PJB) ou sur le terrain les intervenants connaissent les risques identifiés et les parades associées à leur intervention.

11 Les parades prévues dans l’AdR sont effectivement mises en oeuvre ou mises en place sur le terrain et correctement utilisées sur le chantier. Les intervenants contrôlent leur efficacité.

12 L’intervenant s’interroge sur les risques qu’il peut générer dans le cadre d’actions non prévues à l’origine.Il réinterroge l’AdR apres avoir stoppé son intervention et sollicite sa hierarchie pour valider son analyse.

13 Le risque sur une fonction de sûreté est correctement pris en compte.

14 Les risques agressions (incendie, inondation interne/externe, Grand froid/Grand chaud, protection physique des installations, ...) sont correctement pris en compte.

15 Le risque «séisme événement» est correctement pris en compte. Absence d’agresseur mobile à proximité de matériel qualifié.

16 Le risque FME élevé est correctement pris en compte.

17 Le risque NQME est correctement pris en compte.

18 Le risque ATEX est correctement pris en compte.

19 Le risque vis-à-vis des règles vitales est correctement pris en compte.

20 Le risque vis-à-vis de la pollution de l’environnement, production de déchets ,transfert de matériel contaminé ou matière dangereuse est correctement pris en compte.

Phase Débriefing / REX21 La remontée des écarts constatés sur le terrain ( parade non pertinente, nouveau risque, interface…) est

effective pour capitalisation.

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