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Les Banques islamiques & risques . Année universitaire 2018-2019 Mr. Driss EL ZANATI Université Abdelmalek Essaadi Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Tétouan

Les Banques islamique risques

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Page 1: Les Banques islamique risques

Les Banques islamiques & risques .

Année universitaire 2018-2019

Mr. Driss EL ZANATI

Université Abdelmalek Essaadi Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales

de Tétouan

Page 2: Les Banques islamique risques

PLAN I) généralités

II) Les risques communs au niveau du système

conventionnel et Finance islamique.

III) Les risques spécifiques au niveau des banques

islamiques

IV) Les motifs de défaillance de la clientèle des banques

islamiques

V) Les moyens de gestion, d’atténuation et de maitrise

des risques dans l’industrie de la FI,

VI) Le cadre normatif du Risk management cas de

L’IFSB en Malaisie

Page 3: Les Banques islamique risques

I-Généralités

1)Système Monétaire international De la fin du 19ème siècle jusqu’à la première guerre mondiale, la valeur de la monnaie est fixée sur le poids d’or : c’est le système de l’étalon-or. Les accords de Bretton Woods signés le 22 juillet 1944 c’est le système de l’étalon dollar. Le 15 août 1971, c’est la fin du SMI de Bretton Woods, les monnaies flottement au gré des aléas. Les accords de Jamaïque (Kingston) conclus les 7 et 8 janvier 1976 suspendant toute référence au dollar et à l’or et entérinent la création des droits de tirage spéciaux DTS. Depuis l’abandon officiel en Mars 1973 du régime de change de Bretton Woods, les pays ont commencé à avoir la possibilité de créer de la monnaie sans limites ni restrictions (Monnaie fictive)..

Page 4: Les Banques islamique risques

2)LES FONDEMENTS THÉORIQUES DE LA LIBÉRALISATION

FINANCIÈRE:

ADAM Smith, D.Ricardo, Bastiat, Walras, Pareto, MAC KINNON et SHAW(1973) : laisser aller laisser faire, le rétablissement automatique de l’équilibre , la concurrence pure et parfaite…etc.

3) Le développement de l’offre de crédit dans le cadre de la libéralisation financière: ex-nihilo

Dans un mouvement d’ouverture et de libéralisation, la majorité des pays, dont le Maroc, ont adopté la doctrine libérale conduite par plusieurs courants de pensée économique ayant élaboré leur théorie au tour du libéralisme. La compétition et la concurrence entre les établissements bancaires se trouvent renforcées, ce qui conduisait au développement d’opérations plus risquées(création de la monnaie à outrance= déconnexion de la sphère réelle/ à la sphère financière).

L’accroissement des créances en souffrance décennies 1990 et 2000 (crise financière et phénomène du surendettement) comme conséquence de cette libéralisation a favorisé l’apparition de la FI

Page 5: Les Banques islamique risques

GÉNÉRALITÉS (SUITE)

4)Le cadre réglementaire du secteur bancaire marocain( lois bancaires: 1967/1993/2006(43-05) et 2014(103-12)

Décloisonnement, désintermédiation, déréglementation et désencadrement,

banques participatives.(banque universelle).

5)Composition du système bancaire et financier au Maroc(BAM=missions, Trésor public=caissier de l’Etat et Etablissement de crédit & assimilés= réception des fonds du public, octroi de crédit et gestion des moyens de paiement)

6)Les missions principales de BAM(institut d’émission)

Institut d’émission(frappe de monnaie)

Détention des avoirs en or et devises

Régulateur(politique monétaire)

Banque des banques(gendarme=agrément)

La télé compensation

La CIP(centrale des incidents de paiements(CHQ)

La Centrale des risques (Crédit Bureau) Déléguée en 2007 à la Sté Expérian Maroc SA.

Le rôle de BAM dans le développement économique via les études sectorielles...etc.

Page 6: Les Banques islamique risques

GÉNÉRALITÉS (SUITE)

6)La clientèle des établissements de crédit:

Les particuliers(CIN+CS+Passeport)(fonctionnaire, salarié(CNSS), retraité…etc.), la banque s’intérésse au budget,

soit excédentaire(épargne) ou déficitaire(financement=scoring)

Les professionnels(RC+TP+IF) ( commerçant=entrepreneur individuel(grossiste, détaillant, concessionnaire, dépôt-vente…etc., profession libérale=pharmacien-médecin-architecte-comptable-avocat…etc., artisan et agriculteur) catégorie de clientèle à cheval entre les particuliers et les entreprises(activité privée réalisée à titre personnel=clientèle très avertie, exigeante et organisée en association)==*chiffre d’affaire =CA (courant d’affaire=compte courant=financement= système de notation en interne)

Les entreprises(dossier juridique) (Personnes morales=Sociétés de capitaux et Sociétés de personnes, joint-venture, Groupement d’intérêt économique, filiale, succursale…etc.)=Programme d’investissement =CA Prévisionnel=CA et cash-flow= financement= système de notation en interne=tarification)

Page 7: Les Banques islamique risques

7)Les offres de financement aux particuliers, aux professionnels et

aux entreprises:

Le marché des créances bancaires désigne l’ensemble des transactions des concours bancaires notamment :

Les crédits aux particuliers : crédits immobiliers, crédits à la consommation, crédits d’opportunité etc.

En FI: Mourabaha, Ijara, Kard Al Hassan…

Les financements aux entreprises et professionnels :

Crédits de fonctionnement : crédit par décaissement et crédits par signataire… etc

En FI: Salam, Istisnaa…

Crédits d’investissement : crédit de création, crédit moyen et long terme… etc

En FI: Moucharaka, Mourabaha, Al Modaraba Ijara, Istsnaa…

Page 8: Les Banques islamique risques

Lors de l’exercice de son activité, un établissement bancaire

est soumis aux contraintes suivantes:

• Les contraintes commerciales

• Les contraintes de rentabilités

• Les contraintes réglementaires

• Les contraintes financières nationales et internationales

• La notation externe

• Les avis conformes à la Chari ‘a(issus du C.C.F.P relevant

du CSO) (pour les Banques Participatives)

Page 9: Les Banques islamique risques

II) Les risques communs au niveau du système

conventionnel et FI

Dans un établissement bancaire une opération de

financement se traduit par un engagement ou un flux

financier générant des risques de différentes natures

et dont certains ont été mis en évidence lors de la

crise financière ou des évènements récents (Kerviel,

Madoff, etc.) dont les plus répondus sont:

Risque légal

Risque de crédit

Risque de marché

Risque opérationnel…etc.

Page 10: Les Banques islamique risques

1) Le risque légal

Les erreurs et omissions lors de l’évaluation préalable.

La rupture abusive de crédit(financement)

Le soutien artificiel des affaires en difficutés

L’immixtion dans la gestion des relations(contreparties)

L’inadaptation des crédit(financement)

Page 11: Les Banques islamique risques

2°) Risques de Crédit(Crédit Risk)

Le risque de crédits peut être globalement défini comme le risque de pertes consécutives ou non-respect des paiements dus par un débiteur à son créancier.

Le risque de crédits est le risque de perte inhérent au défaut d'un emprunteur par rapport au remboursement de ses dettes (obligations, prêts bancaires, créances commerciales...). Ce risque se décompose en risque de défaut qui intervient en cas de manquement ou retard de la part de l'emprunteur sur le paiement du principal et/ou des intérêts de sa dette(marge bénéficiaire), risque sur le taux de recouvrement en cas de défaut, et risque de dégradation de la qualité du portefeuille de crédits.

Page 12: Les Banques islamique risques

« On entend par risque de crédit, le risque qu’une contrepartie ne

soit pas en mesure d’honorer ses engagements à l’égard de

l’établissement. » article 41 circulaire BAM 40/G/2007 relative

au contrôle interne.

Le risque de crédits pour le marché des créances bancaires est

constitué de deux composantes principales :

La contrepartie : segmentation de la clientèle : souveraines,

banques, corpo rate, clientèle de détail etc.

La transaction : nature de crédit, exposition, la couverture et le

taux de recouvrement

De manière simple le risque de crédit peut être expliqué par la

relation suivante :

Risque de crédits=probabilité de défaut(profil de la contrepartie) X

montant de la créance X (1-Taux de recouvrement) la transaction

Page 13: Les Banques islamique risques

LES EXCLUSIONS AU FINANCEMENT

Avoir une CES en cours

Avoir un Contentieux non régularisé

Interdit de chéquier

Avoir une saisie arrêt ou un Avis à tiers détenteur

Avoir bénéficié d’un crédit de réechelonnement

depuis un délai détérminé par la direction de la

banque(période de test de 6mois 12mois)

Avoir une information négative au niveau du rapport

de solvabilité

Affaire déséquilibrée financièrement

Cumul pertes (sup à 33% du capital SARL et 75% SA)

Page 14: Les Banques islamique risques

مخاطر الائتمان

٠تى د١ج اظتمج١خ اذب١خ امتزع اؼ١ ثػؼ١خ تتؼك

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: اتب١خ امؾ

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Page 15: Les Banques islamique risques

التمويلالاستثناءات مه 1

: ٠ ثب الاز ٠تؼك

ابسػبد لظ( ,ػ١ تبسع طف اؽبر ف جه ض٠ سث( ;

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Page 16: Les Banques islamique risques

,ثبؼ١ اتؼك ااجت اذزص ثضراطخ ام١ب ٠جت ,ات٠ لزار لج 2..

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اتؼخزح اذبلاد ج١غ ثب اتؼمخ اتمبر٠ز تتؼ د١ج تشبرو، ت٠

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شبؽز تشف١ف اطب١ت ػ اتشبرو١خ اجن تتفز ا ٠جت . 4

.ات٠ ػمص و ف ضرجخ الائتب

مخاطر الائتمان

Page 17: Les Banques islamique risques

•La réglementation bancaire du risque de crédits

Le contrôle des établissements bancaires dont les BI est

assuré par la banque centrale selon les dispositions de la loi

bancaire, de ce fait, cette institution doit s’assurer du bon

fonctionnement et de la stabilité du système de financier.

En effet, la bonne gestion des établissements bancaires et le

respect des règles prudentielles et plus particulièrement la

solvabilité sont les principaux outils d’appréciation de la

qualité des risques encourus par les banques.

La réglementation bancaire dans ce domaine est assurée par

des circulaires inspirées des normes et pratiques

internationales dans le domaine, notamment l’accord BALE

1 et BALE 2 et Bale 3 et les différentes publications du

comité de BALE.

Page 18: Les Banques islamique risques

Dans le domaine du risque crédit, BANK AL MAGHREB a met en place un arsenal de circulaires et des directives pour la gestion de risque crédit à savoir :

La circulaire 40/G /2007 relative au contrôle interne

La circulaire 25/G /2005 relative au coefficient de solvabilité

La circulaire 26/G /2006 relative aux exigences en fonds propres portant sur le risque de crédit, de marché et opérationnel des établissements de crédit

La circulaire 8 /G/2010 relative aux exigences en fonds propres pour la couverture des risques de crédit, de marché et opérationnels selon les approches internes aux établissements de crédit.

La circulaire 14/G/2013 relative aux fonds propres des établissements de crédit.

La circulaire 8/G/2012 relative au coefficient maximum de division de risque

La circulaire 19/G/2002 relative au provisionnement des créances en souffrance

Directives BAM aux éléments d'information minimums devant être requis par les établissements de crédit dans le cadre de l'instruction des dossiers de crédit

Directive n° DN44/G/2007 du 31 août 2007 relative à la publication par les établissements de crédit des informations financières portant sur les fonds propres réglementaires et sur les risques

Page 19: Les Banques islamique risques

LE NORMALISATEUR « IFSB » DE LA MALAISIE A ÉDICTÉ LES

NORMES DE LA GESTION DES RISQUES EN FINANCE

ISLAMIQUE

Risk management (IFSB-1)

Capital adequacy (IFSB-2)

Corporate Governance (IFSB -3)

Transparency and Market Discipline (IFSB-4)

Supervisory Review Process (IFSB-5)

Governance for collective Investment Schemes (IFSB-6)

Special issues in Capital adequacy (IFSB-7)

Guiding principles on Governance for Islamic Insurance

(Takaful) operations (IFSB-8)

Conduct of Business for institutions offering Islamic

Financial Services (IIFs)(IFSB-9)

Page 20: Les Banques islamique risques

Les principes fondamentaux pour un contrôle bancaire

efficace, publiés par le Comité de Bâle, constituent le

standard le plus important dans le domaine de la

réglementation et du contrôle bancaire. Ces principes

définissent le cadre d’ensemble du contrôle bancaire et

couvrent :

▫ L’agrément des établissements,

▫ La réglementation prudentielle,

▫ Les techniques de contrôle,

▫ Les prérogatives des autorités.

Page 21: Les Banques islamique risques

Les recommandations de Bâle II

L’accord de 1988 ne pose que le principe d’une exigence quantitative fondée sur une méthode de calcul uniforme ratio cooke.

Le nouvel accord, communément appelé ‘’Bâle II’’ ou ‘’Ratio McDonough1 ‘’ repose sur trois types d’obligations (piliers):

Pilier 1 :

- Exigences de fonds propres minimales afin de couvrir les risques de marché, de crédit et opérationnels.

Pilier 2 :

- Principes de la surveillance prudentielle afin de garantir que le capital est suffisant afin de couvrir les risques encourus.

Pilier 3 :

- Discipline de marché afin d’établir des règles de transparence quant à la discipline de marché et l’information mise à la disposition du public

Page 22: Les Banques islamique risques

Le niveau de fonds propres est garant de la solidité financière de l'entreprise et de la banque face aux pertes engendrées par les risques pris à l'actif. Le ratio de solvabilité, dans le cas des banques, s'exprime initialement par le rapport du montant des fonds propres, avec le montant des engagements étant pondérés par leur caractère plus ou moins risqué. Cependant, pour que la banque puisse accorder davantage de financement, elle doit collecter davantage de dépôts, au risque de ne pas pouvoir rembourser ceux-ci, elle doit renforcer ses capitaux

propres. Ratio: Fonds propres réglementaires/Risque de crédit

+ Risque de marché + Risque opérationnel ≥ 8%(8-10-12%)

Page 23: Les Banques islamique risques

Le coefficient maximum de division des risques

= Engagement G.CLT/FP inférieur ou égal 20%

LA NOTATION :

La notation est l'évaluation du risque de non-paiement de la totalité du principal et des intérêts(marge bénéficiaire). Formellement, il s'agit d'une évaluation de la probabilité de défaillance à un certain horizon.

Les agences de notation :

Les trois principales agences de notation dans le monde sont :

-Moody’s Investors Service,

-Standard& Poor’s

et Fitch

Page 24: Les Banques islamique risques

Système de notation interne :

La notation interne est un système qui permet de segmenter le portefeuille bancaire en classe de risque qui varie entre l’excellent profil de risque et la défaillance. Le régulateur a fixé les classes de risque à 8 huit classes au minimum et une classe de défaut.

Chaque classe de notation est caractérisée par une probabilité de défaillance qui doit être au minimum égale à 0.03%.

La notation doit être unique, intégré, singulière et doit être un élément essentiel dans le processus d’octroi de crédit(financement). Elle doit être étendue à l’ensemble des contreparties de la banque (tout le portefeuille).

Page 25: Les Banques islamique risques

Exemple de classe de notation

Notes Libellé court Libellé détaillée

A Excellent Excellente évolution, et positionnement excellent sur son secteur, capacité d'endettement très élevée, le management jouit d'une longue réputation d'excellence.

B Très Bon Très bonne évolution des indicateurs d'activité et de rentabilité, bon positionnement sur le plan commercial, forte capacité d'endettement, le management jouit d'une bonne réputation.

C Bon Bonne évolution de l'activité et de la rentabilité, endettement modeste, management de bonne réputation.

D Assez Bon Evolution normale de l'activité et de la rentabilité, endettement modéré, management de bonne réputation.

Page 26: Les Banques islamique risques

E Moyen Actifs de qualité satisfaisante,

endettement modéré, management de bonne

réputation, l'emprunteur jouit d'une position moyenne

dans son secteur.

F Passable Actifs de qualité acceptable, capacité

d'endettement faible voire nulle, management moyen.

G Médiocre Endettement important,

management faible, faible positionnement sur son

secteur.

H Très Médiocre Situation financière trop fragile,

lourd endettement, management anarchique,

mauvaise position sur le secteur…..etc

Défaut Défaut Les engagements du client font

ressortir l’existence d’au moins une créance en

souffrance.

Page 27: Les Banques islamique risques

L’étude de dossier de Financement :

L’étude de la demande de financement représente la phase d’appréciation du profil de risque de la contrepartie et ce par la collecte des informations nécessaires pour la prise de décision notamment :

Les informations comptables et financière : états de synthèse, situation des engagements

Les informations qualitatives : secteur d’activité, position sur le marché, la concurrence, le mode de management, les relations bancaires, les clients, les fournisseurs

Indicateur de risque : existence de contentieux (crédit bureau), existence d’impayés chèque (incident Scip)

Moyen de production : connaissance du processus de production pour cerner le besoin de financement et évaluation des garanties et des couvertures

Le réseau de commercialisation : l’organisation commerciale, les délais et les moyens de paiement

L’approvisionnement : nationale /internationale

Page 28: Les Banques islamique risques

LE SCORING.

L’objet du crédit scoring.

Les emprunteurs doivent présenter une certaine homogénéité de

comportement afin que les critères décisionnels soient valables pour tous

; d’autre part, le crédit doit également présenter une certaine identité de

montant, de durée ou d’objet pour que les risques encourus soient

comparables.

Les méthodes du crédit scoring se basent sur l’analyse discriminante

d’un échantillon de dossiers.

La détermination des critères de solvabilité(Age, emploi, revenu,

nombre d’enfants, situation familiale,…..)

La détermination de la note totale (ou score).

La détermination de la note limite

Page 29: Les Banques islamique risques

S’agissant d’un marché relativement hétérogène, différentes

techniques et outils sont utilisés par les banques et sont à

l’origine du développement de ce marché tels la segmentation,

le CRM et la mesure de la rentabilité;

On distingue 2 catégories de clientèle

Clientèle structurée et tenant une comptabilité selon des normes

en vigueur;

Clientèle non structurée, l’analyse sur les notions de revenus et

de chiffre d’affaire.

L’APPROCHE RISQUE DES

PROFESSIONNELS/ENTREPRISES

Page 30: Les Banques islamique risques

L’ANALYSE ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE

L’analyse économique et financière est valable pour les affaires

structurées déjà en activité.

Elle permet de connaitre la situation d’une entreprise (activité,

performances réalisées, structure financière), de l’interpréter,

d’effectuer ses comparaisons et donc de prendre des décisions,

Elle est effectuée à partir des états comptables de synthèse(

bilan, compte de produits et de charge, état des soldes de

gestion…) qui font l’objet de retraitements et de classements,

Elle vise à déterminer les points forts, les points faibles et les

potentialités et menaces de l’entreprise, et ce pour cerner les

risques encourus;

Page 31: Les Banques islamique risques

L’analyse économique et financière prend également en

compte des éléments d’information extracomptables tels

que:

Le cycle de vie de l’entreprise;

Sa forme juridique;

Son secteur d’activité;

Son potentiel technologique et humain;

L’évolution du marché;

Son appartenance à un groupe

Page 32: Les Banques islamique risques

Le diagnostic économique

L’analyse économique permet de présenter les contraintes et les opportunités à partir de l’environnement externe ainsi que les forces et faiblesses inhérentes aux facteurs interne, Elle peut être appréhendée à travers les aspect non limitatifs suivantes:

- La connaissance de l’entreprise;

- Les hommes;

- Les produits et le marché;

- Les moyens matériels et les processus.

Page 33: Les Banques islamique risques

L’histoire et l’ancienneté

Une société disposant d’une ancienneté a déjà du faire preuve de capacité

d’adaptation aux événement, mais reste la question de savoir si elle fait toujours

preuve de dynamisme,

Sur l’histoire récente et la stratégie, des réponses sont attendues aux questions

suivantes:

- Y a-t-il eu des modifications significatives de l’effectif ( licenciements ou

embauches massives) et de l’organisation ( Nomination de nouveaux responsables

fonctionnels ou opérationnels, etc,)?

-Y a-t-il eu des augmentations de capital ou des empruntes majeurs?

- Y a –t-il eu des investissements ou des investissements majeurs?

Page 34: Les Banques islamique risques

La connaissance de l’entreprise

o Le statut juridique de la société

Deux catégories principales:

Les sociétés de personnes

Les personnes sont engagés dans la société.

Les sociétés de capitaux

Le risque des associés est limité à leur à leur apports au niveau du capital

Page 35: Les Banques islamique risques

Le cadre d’activité général de la société

- Permet de positionner la société par rapport à son environnement et dans le

cadre de l’interdépendance avec les autres entreprises.

- Les premières forces et faiblesses de l’entreprise et les contraintes et

opportunités;

- L’entreprise exerce dans un secteur déterminé ou dans plusieurs secteurs

qui peuvent selon le cas être en développement, en stagnation ou au

contraire en déclin,

- Il s’agira également de positionner ces produits dans la courbe de vie

inhérente à ceux-ci ( lancement, croissance, maturité, déclin)

Page 36: Les Banques islamique risques

Les hommes

Chef d’entreprise

Les qualités du chef d’entreprise: ses capacité techniques et de gestion , ses

moyens personnels et sa moralité; La réussite des entreprises repose sur la

compétence de leurs dirigeants

Le style de management

-L’entreprise est t-elle dépendante du seul charisme ou savoir relationnel de

son dirigeant?

-La qualité du management dépendra également de l’organisation et sa

dynamique

Page 37: Les Banques islamique risques

Le personnel

- La structure des effectifs en fonction des catégories professionnelles;

- Motivation morale et matérielle des salariés et des conditions de travail ;

-Un diagnostic du climat social

Les produits et marché

Au cour de la fonction commerciale, les produits et les marchés revêtent une

grande importance car ils conditionnent la pérennité des ventes et la suivie de

l’entreprise,

Le souci constant est l’adaptation de l’offre en fonction du marché.

Page 38: Les Banques islamique risques

LE SECTEUR D’ACTIVITÉ

Le secteur doit être analysé globalement pour connaître sa santé

économique et financière à travers un certain nombre

d’indicateurs révélateurs tels le niveau de production, la masse

salariale, la contribution au produit intérieur brut (PIB), les

fusions et absorptions,…etc.

La maturité des produits commercialisés ainsi que le degré de

leur adaptation au secteur, à la demande ainsi qu’au processus

d’innovation et de diversification des produits.

Page 39: Les Banques islamique risques

LE SERVICE OU LE PRODUIT

Les différentes caractéristiques du service ou produit, ses per

formances à quel(s) besoin(s) répond-il ?

Le marché

Spécifier davantage le domaine d’activité, la clientèle

potentielle et les besoins insatisfaits.

Est-ce que c’est un marché local, régional, national ou

même international

Page 40: Les Banques islamique risques

LE TYPE DE CLIENTÈLE

Consommateurs individuels, collectivités, petites et

moyennes entreprises ou grandes entreprises.

Représente dans le marché en pourcentage des ventes

et, si possible, en nombre de clients.

Saisonnalité de la demande, motivation des acheteurs.

o La liste des principaux clients.

o L’ancienneté des clients : qualité et les degrés de leur

fidélité.

o Les modalités de paiement : poste client et son impact

sur la trésorerie.

o Les incidents de paiement

Page 41: Les Banques islamique risques

LA DEMANDE ET LA CONSOMMATION

La valeur de la demande du marché.

Son évolution. (En déclin, en stagnation ou en progression ?)

Se baser sur des statistiques fiables et disponible (les chambres de commerce

et d’industrie (CCI), préfectures, l’office pour le développement industriel

(ODI), centre marocain de promotion des exportations (CMPE), l’office de

formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT), banques,

confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), (CMC), (HCP).

Enquête sur le terrain

Page 42: Les Banques islamique risques

CARACTÉRISTIQUES DE L’OFFRE

L’objectif recherché est la connaissance de l’offre de la

concurrence sur le secteur d’activité étudié de l’entreprise.

Le positionnement actuel de l’entreprise et ses chances

d’évolution sur le marché des produits et services

commercialisés.

Localiser les principaux concurrents et indiquer pour chacun :

taille, chiffre d’affaires, part de marché et caractéristiques du

produit ou service.

Page 43: Les Banques islamique risques

LES MOYENS MATÉRIELS ET LE PROCESSUS DE PRODUCTION :

L’outil de production et la maîtrise des processus

La quantité, la qualité et le coût de production, mesure du processus

de production.

Un avantage concurrentiel.

Opérations de certification.

L’étude de la production passe par l’ensemble des moyens en

hommes, en locaux, en matériels,… nécessaires aux réalisations

commerciales.

Page 44: Les Banques islamique risques

L’OUTIL TECHNIQUE

Le diagnostic permet de situer et d’apprécier :

L’importance du potentiel de production installé,

Le taux d’utilisation de cette capacité,

La performance de ce potentiel.

Savoir si l’entité économique dispose d’un outil de production

performant et bien exploité pour la production de produits conforme

aux attentes des consommateurs et aux attentes en matière de

productivité.

Tout dysfonctionnement doit être soulevé : Matériel obsolète, sous

capacité de production …etc

Page 45: Les Banques islamique risques

LE PROCESSUS DE PRODUCTION

A préciser les contraintes du cycle de production :

Long (biens d’équipements)

Moyen (biens intermédiaires)

Court (biens consommation)

Page 46: Les Banques islamique risques

Le diagnostic financier

Une analyse rigoureuse des documents comptables :

Bilan.

Comptes de produits et charges (CPC) et Etats des soldes de

gestion.

Etat de l’évolution de la situation financière.

Notes complémentaires aux états financiers (ETIC).

Pour tous les postes (Bilan et CPC – ESG).

Les résultats prévisionnels avancés doivent être, également, analysés avec soins.

Page 47: Les Banques islamique risques

L’examen du risque, le diagnostic financier demeure la clé de

voûte de toute approche repose sur le jugement et l’expérience

du gestionnaire analyste.

Il s’agit de détecter les signaux d’une défaillance prochaine et

des causes cachées retardant l’apparition de pertes.

Le CA : Savoir le pourquoi de ces évolutions positives ou

négatives.

Page 48: Les Banques islamique risques

Le dispositif de contrôle(dont Audit chari’a lié à la fonction de conformité)

Le dispositif de contrôle comporte l’ensemble des moyens matériels et humains mis en place pour le bon fonctionnement de la filière des engagements conformément à la réglementation en vigueur et aux bonnes pratiques dans le domaine.

Il peut être résumé dans les axes suivants :

Le contrôle de premier niveau : il s’agit de l’autocontrôle;

Le contrôle de deuxième niveau : il s’agit du contrôle hiérarchique;

La contre étude : il s’agit d’une fonction indépendante dont la mission est de vérifier la conformité à priori de l’étude de financement avec les procédures en vigueur;

La surveillance et gestion du risque : il s’agit d’une fonction prévu par la circulaire relative au contrôle interne qui assure le suivi des engagements et de la qualité des emprunteurs, et le contrôle permanant à postériori du cheminement et dénouement des dossiers ;

Les audits thématiques : assurés par la fonction audit interne dans le cadre des missions thématiques;

L’audit général : c’est un audit qui concerne toute la filière engagement, de la production jusqu’à l’archivage du dossier et qui permet d’évaluer les procédures en vigueur ainsi que le dispositif de contrôle adopté.

Page 49: Les Banques islamique risques

La délégation de pouvoir :

La délégation de pouvoir touche les conditions préférentielles en matière de tarification (commissions), et le volume d’engagement, elle peut être individuelle ou collégiale.

Elle est basée sur un système de limite qui dépend des éléments suivants :

Des potentiels commerciaux et techniques de l’entité en question.

Des secteurs d’activité et des régions.

De la qualité et du profil de la contrepartie (note ou scoring attribuée)

Des types de financements.

Du niveau de concentration individuelle, sectorielle et par groupe d’affaires.

Page 50: Les Banques islamique risques

La division du risque :

Afin d’éviter l’impact de la défaillance d’une contrepartie sur la

solvabilité de la banque, cette dernière doit observer la

concentration de ces engagements par secteur et par

contrepartie et procéder à la diversification du risque.

Pour s’assurer que les établissements bancaires assurent un suivi

du risque de concentration, l’autorité de contrôle exige trois

reporting à savoir :

Le coefficient maximum de division de risque fixé à 5% du

fonds propres réglementaires par entité.

Le coefficient de division de risque fixé à 20 % des fonds

premiers risques.

Les 100 premiers clients de la banque en matière

d’engagements.

Page 51: Les Banques islamique risques

Les techniques de couverture :

Les techniques de couverture varient en fonction de la

contrepartie, de l’engagement et de la nature de l’activité

exercée. Alors que les plus répondus dans le marché des

créances bancaires sont(entre autres) :

Le nantissement : il peut concerner le FDC, le matériel ou les

instruments financiers notamment les valeurs mobilières

(collatéral) et même les biens non immatriculés à l’ANCFC.

L’hypothèque(caution hyp) : il concerne les actifs immobilisés

Les cautions (personnelles) : elles peuvent couvrir une partie

ou la totalité des engagements.

Attakaful : L’assurance des biens

Les avals des fonds de garanties : notamment la CCG

Page 52: Les Banques islamique risques

Le dispositif de recouvrement :

Le dispositif de recouvrement permet de réduire la perte en cas de

défaut, il est scindé en deux volets :

Le recouvrement à l’amiable : concerne les dossiers vivant

qu’il que soit sa classification .

Le recouvrement au contentieux : concerne l’ensemble des

dossiers pour lesquels la banque a engagé une procédure

judiciaire.

Page 53: Les Banques islamique risques

Le système de reporting :

Le dispositif de gestion du risque crédit est animé par la

fonction gestion de risque et par des fonctions dédiées à cette

finalité au niveau des différentes entités. De ce fait, une

organisation en comités ou réunions s’avére efficace et

pertinente.

Les comités peuvent être dotés d’un pouvoir de décision,

permettant de mettre en place des plans d’actions en fonction

des ressources disponibles.

Ces comités exigent des reporting et des tableaux de bord pour

piloter cette activité.

Page 54: Les Banques islamique risques

Le classement et L’archivage :

Le classement des dossiers de financement en cours

pour sauvegarder la traçabilité des opérations et la

justification des événements ainsi que la piste d’audit

des comptes est une obligation organisationnelle et

réglementaire.

En effet, la banque doit être dotée d’un système de

classement fiable et efficace (système de workflow).

En ce qui concerne les dossiers de financements

dénoués la banque est tenue d’archiver les dossiers .

Page 55: Les Banques islamique risques

La quantification du risque crédit bancaire

Les techniques de mesure de risque de crédit sont

multiples dans la littérature notamment ceux basées

sur les modèles internes dont les plus connues sont :

Le modèle KMV (Kealhofer, McQuown et Vasicek) :

modélisation de la distance au défaut basé sur le

modèle de merton, balck et scoles.

Le modèle de vasicek : modél de valeur en risque

Le modèle Risk plus

Le modèle crédit Metrics de JP MORGAN

Le modèle de la Valeur at risque (VAR) : modélisation

de la distribution de perte

Page 56: Les Banques islamique risques

Pour le risque de crédit, les banques peuvent employer différents

mécanismes d'évaluation :

La méthode dite « standard ou notation externe » consiste

à utiliser des systèmes de notation fournis par des organismes

externes (agences de notation).

Les méthodes plus sophistiquées « méthodes IRB ou

Notation Interne » avec la méthode dite IRB-fondation ou

notation interne simple et celle dite IRB-avancée ou

notation interne complexe impliquent des méthodologies

internes et propres à l'établissement financier d'évaluation de

cotes ou de notes, afin de peser le risque relatif du crédit.

Page 57: Les Banques islamique risques

3°)Risque de marché :

Risque de perte qui peut résulter des fluctuations des

prix des instruments financiers ;

le risque peut porter sur le cours des actions, les taux

d'intérêts, les taux de change, les cours de matières

premières, etc.

Il s’agit du risque pris par un établissement sur un

instrument financier générant une importante

incertitude à cause de l’instabilité et de la difficulté

d’anticipation sur les marchés financiers.

Page 58: Les Banques islamique risques

مخاطر السوق

٠جت اظق شبؽز تظض بجؼخ اطتزات١ج١خ اج

تىب ات الا١بد ػ تتفز ا اتشبرو١خ اجن ػ

الالتظبص٠خ ام١خ ػ اذتخ ا٢حبر ل١بص

ف اظج١خ اتمجبد ت١جخ اتضاخ اظغ جصاد

وذا الأجج١خ، اؼلاد طزف تغ١زاد ، الأطؼبر

تؼزع ظت٠بد بن د١ج .از...الأط أطؼبر

.اؼمض ضح ؽ١خ أ الألبد ثؼغ تشض اظق شبؽز

Page 59: Les Banques islamique risques

La Méthode standard pour le calcul des

exigences au titre du risque de marché réside

dans l’utilisation de pondérations en fonction

de la notation externe de l’émetteur.

Une autre méthode particulièrement en vogue

de mesure du risque de marché est la VaR,

«Value At Risk ». La VaR se définit par le

montant de perte potentielle liée à des

variations défavorables du marché sur une

période de temps fixée que l’on ne dépassera

que dans x% des cas.

Page 60: Les Banques islamique risques

4°)Risque opérationnel :

(Incidents RH, Incidents Informatiques, Incidents liés aux

processus ,Incidents juridiques, Incidents de Non-conformité,

Incidents activités externalisées , événements extérieurs…etc.)

Le risque opérationnel, pour les établissements financiers,

est le risque de pertes directes ou indirectes dues à une

inadéquation ou à une défaillance des procédures de

l'établissement (analyse, contrôle absent ou incomplet,

procédure non sécurisée), de son personnel (erreur,

malveillance et fraude), des systèmes internes (panne de

l'informatique,...) ou à des risques externes (inondation,

incendie,...).

A noter que le risque opérationnel n’intègre pas

uniquement le volet informatique mais aussi le

fonctionnement des back-offices et la sécurité des

infrastructures. Ce qui oblige les banques à adopter un

traitement centralisé de ces risques.

Page 61: Les Banques islamique risques

المخاطر التشغيلية

٠جت ,تبئجب طؼتب ػ طجب ٠أحز ا شب ب تجت ضف

تم١ض وبف١خ ػاثؾ أظخ ػ تتفز ا اتشبرو١خ اجن ػ

- : اطبطب تتؼك ,اؼ ثبجبت ازتجطخ اتشغ١١خ اشبؽز

وبؼط اؼبد ثظب -,الاستلاطبد وبلأسطبء اجشز ثبؼظز

ثبلاػتجبر الاسذ وؼض اضاس١خ اؼ١بد ثظ١زرح - ,افبجئ اتلف

٠جت وب .اطج١ؼ١خ وبىارث سبرج١خ ثؼا -, اس١زا اؼمض ف ثجض

وذا اتشغ١ اطتزار٠خ شطؾ ػ تتفز ا اتشبرو١خ اجن ػ

ج١غ ظبخ دب٠خ ثبشز٠ؼخ الاتشا ؼب شزػ١خ فت ١ئخ ػ

تس٠غ ابطجخ الا١بد ػغ ب ٠تظ دت الأاي مض

. الأرثبح اظزفبد الإ٠زاصاد اجصاد

Page 62: Les Banques islamique risques

On distingue trois méthodes pour mesurer le risque opérationnel:

La première approche :indicateur de base (BIA : Basic

Indicator Approach), c'est la méthode de mesure du risque

opérationnel la plus simple.

L’approche standard « SA : Standardised Approach »,

concerne les exigences liée aux produits nets bancaires des

métiers, 8 lignes métiers , multipliés par des facteurs de

pondérations, donnés par le régulateur, qui varient selon le

métier.

L’approches de mesures avancées « AMA : Advanced

Measurement Approaches », est une approche plus complexe,

réservée aux établissements bancaires les plus avancés et les

plus exposés aux risques, permettant une optimisation des

exigences en fonds propres.

Page 63: Les Banques islamique risques

III) LES RISQUES SPÉCIFIQUES AU NIVEAU DES

BANQUES ISLAMIQUES

Page 64: Les Banques islamique risques

III) LES RISQUES SPÉCIFIQUES AU NIVEAU DES BANQUES

ISLAMIQUES

1) Risque de liquidité

2) Risque du taux de rendement

3) Risque commercial déplacé (translaté)

4) Autres types de risques spécifiques aux BI

5) Les risques par type de contrats

6) Les Risques par type de Dépôt

Page 65: Les Banques islamique risques

1) RISQUE DE LIQUIDITÉ

Le modèle bancaire islamique est une forme

d’intermédiation financière basée sur le respect des principes de la Chariaa et qui vise à mobiliser l’épargne des agents excédentaires et l’allouer vers des projets économiquement viables, le risque est le terme le plus pris en considération au cours de ces opérations.

Généralement à un faible niveau de risque, la rentabilité espérée est généralement faible, c’est pour cette raison que les banques islamiques commencent à prendre plus de risques, qui peuvent même toucher leur position de liquidité « risque de liquidité », afin d’optimiser le couple risque/rentabilité.

Page 66: Les Banques islamique risques

LES SOURCES DE LA LIQUIDITÉ EN BI L’INSTRUMENT ISLAMIQUE DÉFINI COMME UN CERTIFICAT REPRÉSENTANT LES ACTIONS

ORDINAIRES DANS UN FONDS MOBILISÉ POUR ÊTRE INVESTI DANS LE BUT DE PARTAGE DE

PROFITS.

Les sources internes

Placement par le financement islamique

- Moudaraba Remboursable

( Certificat de dépot)

- Les effets bancaires islamiques

- Titrisation d'actifs

- Produit de Mourabaha

- Wakala

- Dépôts ,,,etc,

Placement en instrument externe

- Les instruments de la banque centrale

* Financement

* Fond mutuel

- Les titres de l'Etat

* Sukuks

Les sources externes

- Les facilités de la banque centrale

- Intervention de l'Etat

- Marché monétaire islamique

- Investisseurs étrangérs

Page 67: Les Banques islamique risques

RISQUE DE LIQUIDITÉ EN BI LA BANQUE ISLAMIQUE

C’est le risque qu'une banque soit dans l'incapacité d'obtenir de la liquidité à des conditions normales pour satisfaire ses besoins. Il y a deux dimensions :

Le risque de liquidité de financement

Il concerne individuellement une banque. Sa réalisation se traduit par une mauvaise appréciation des besoins de financement, elle n’arrive pas à collecter facilement des ressources et dispose des actifs qui génèrent difficilement de la liquidité.

Le risque de liquidité de marché

C’est l’impossibilité de contracter un financement, de compenser une position à des conditions normales de marché.

C’est systémique , il concernera l’ensemble des banques sans distinction. Il représente le stade le plus avancé et le plus critique d’une crise financière.

Ces deux types de risques de liquidité sont étroitement corrélés .

Page 68: Les Banques islamique risques

مخاطر السيولة

تتفز دت اؼلاء صائغ اطتخبر طء ا الاػظبر شبؽز تجت اج

لإصارح لائب إؽبرا اتشبرو١خ اجن ض ٠ى أ ٠جت, الاسخ اظ١خ

,امض ظق اغزة ثه صػ- : اب زتىشاد ػ ٠م اظ١خ

تػخ ب١خ اصاد-, فؼبي لب ظب- , اظق شفبف١خ شاخ-

اظق اؼبع اج اشط١ تؼب١ لائ بر سك- تطرح

.امض

دبلاد ػ الإثلاؽ اتشبرو١خ اجن ػ ٠جت, لبئ١خ ط١بطخ اؽبر ف

فظ ثشى الاػتجبر ف الأسذ غ اؼ١خ جبد صر٠خ ثظفخ اظ١خ

فئبد فئخ ثى اتؼمخ اظ١خ شبؽز تؼزػب دج ثبلإجبي،

.ام١ضح الاطتخبر دظبثبد اطمخ الاطتخبر دظبثبد اجبر٠خ اذظبثبد

ثتذ تتش ا اتشبرو١خ اجن ػ, ت١ ثى ظب ثبء اج

ثأاي اىبف١خ الاطتؼبخ ػ لضرتب غ ٠تبطت ثب اظ١خ شبؽز

اشبؽز ته تشف١ف اشز٠ؼخ غ تافمخ

Page 69: Les Banques islamique risques

POUR UNE BONNE GOUVERNANCE DE LA LIQUIDITÉ EN

BI

• Fixer un niveau de tolérance au risque de liquidité;

• Mettre en place une stratégie, des politiques et des pratiques adaptées à ce niveau;

• S’assurer que la banque dispose d’une liquidité suffisante en assurant une diversification effective des sources et formes de financement;

• Suivre les indicateurs de liquidité ;

• Faire régulièrement un rapport au conseil d’administration ;

• Disposer d’un processus rigoureux pour identifier, mesurer, surveiller et contrôler le risque de liquidité;

• Surveiller et contrôler activement ses expositions au risque et ses besoins de financement pour chaque entité juridique du groupe, ligne de métier et devise;

• Effectuer périodiquement des simulations de crise portant sur divers scénarios de tensions;

• mettre au point des plans de financement d’urgence efficaces.

Page 70: Les Banques islamique risques

LES OUTILS DU PILOTAGE DE LA LIQUIDITÉ EN BI

Le gap de liquidité (ALM)

Qui calcul le décalage de maturité entre les opérations de l’actif et celles du passif ;

les indicateurs de diversification

Qui visent à identifier une éventuelle surexposition (en devise, par investisseur, par zone géographique…) ;

la réserve de liquidité

Notamment les réserves de trésorerie ;

Le stress testing du risque de liquidité apparaît comme la panacée pour le régulateur, les agences de notation et les gestionnaires des risques(pour mesurer la vulnérabilité).

Page 71: Les Banques islamique risques

RATIOS DE LA LIQUIDITÉ USUELS DANS LE

SECTEUR BANCAIRE

Loanto Deposit Ratio (LTDR) = 𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑟é𝑑𝑖𝑡𝑠

𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑𝑒𝑠 𝑑é𝑝𝑜𝑡𝑠

Mesure la position de liquidité d’une banque:

Un ratio très haut, indique que la banque déploie

davantage de fonds dans ces instruments de

financement, c’est-à-dire la liquidité est faible,

Un faible ratio indique plus de liquidités, mais une faible

rentabilité.

Loan-To-AssetRatio (LTAR) = 𝑃𝑟ê𝑡𝑠

𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑓𝑠

Reflète la proportion de prêts des banques par rapport au total des

actifs. Un ratio plus élevé indique l'utilisation de fonds pour des

actifs moins liquides mais plus rentables.

Page 72: Les Banques islamique risques

2) RISQUE DU TAUX DE RENDEMENT

• Le Risque de taux de rendement se référe à des facteurs de

marché affectant le taux de rendement sur les actifs (ROA) en comparaison avec le taux de rendement à distribuer sur les détenteurs de comptes d’investissements (ROIAH). Le ROIAH est dérivé de l’accord entre les actionnaires et les détenteurs des comptes d’investissement,

• Les BI sont exposées notamment à la volatilité du taux de rendement, l’équivalent au risque du taux d’intérêt pour les banques conventionnelles.

• La marge bénéficiaire convenue à l’avance entre la banque et son client est invariante durant le délai de paiement accordé et ne peut pas être réajustée par la banque en fonction des fluctuations des taux de référence de marché.

• Ainsi, le risque du taux de rendement s’accentue surtout dans le cas des instruments à long terme à taux fixe.

Page 73: Les Banques islamique risques

LES FACTEURS DU RISQUE DE TAUX DE RENDEMENT

Changement défavorable des attentes de l’investisseur relatives au taux de rendement d’un investissement

Également attribué aux fluctuations défavorables des rendements dues à des changements de certains facteurs sous-jacents du contrat Adossement de toute opération financière à un actif tangible

Les variations du taux de référence

taux de référence relatif aux taux d’inflation et d’intérêts

Corrélation entre le Rendement et le Risque

la non séparation entre l’Actif Sous‐jacent et le Risque qui lui est lié.

Page 74: Les Banques islamique risques

مخاطر معدل العائد

ب اتشبرو١خ اجن ػ ٠جت , اتجبر٠خ الاطتخبر٠خ اشطتب غ اساتب

٠ :

ب تأطض أ اظج١خ الاحبر ػ تج لض ات اشبؽز لإصارح شبلا ظب

تلؼبد دظت اؼبئض ؼضلاد ػ تؤحز ات اظق ؼا اذتخ

سظطب اب اظق ٠فز ب مبرخ الاطتخبر دظبثبد اطذبة

.اتم١ض٠خ اجن

امطبػبد تغ١زاد تطر ؼزفخ الاسخ الاطتجبل١خ ثبضراطبد تم ا

.اتجخ

امخ اتجبر٠خ اشبؽز لإصارح لائب إؽبرا تؼغ ا.

ؼب١٠ز است١برب و١ف١خ تػخ اشطتب تشض صر٠خ ثتمبر٠ز تم ا

اظتخز٠ ػ الارثبح التظب اصػ١ ىبفئخ اتجؼخ

Page 75: Les Banques islamique risques

LA TECHNIQUE DU: RISK ADJUSTED RATE OF

RETURN (RAROC)

La méthode du RISK ADJUSTED RATE OF

RETURN (RAROC), quantifie le risque en

considérant le choix entre le risque et le bénéfice

dans différents actifs et activités.

Le rendement ajusté au risque (risk-adjusted

return) est égal au revenu total moins les

charges et les pertes attendues (PA), et le capital

à risque ( Risk capital) est la somme réservée

pour couvrir les pertes imprévues au niveau de

confiance donné.

La perte attendue est comprise dans le

rendement (comme provisions pour perte sur

fonds prêtés).

Page 76: Les Banques islamique risques

LES TECHNIQUES D’ATTÉNUATION DU RISQUE DE TAUX DE

RENDEMENT

La diversification est une Technique financière de

gestion des risques qui consiste à mélanger un

grand nombre d’actifs différents dans un

portefeuille.

Chacun des actifs représentant une petite portion

du total d’actifs. Ainsi et pour des actifs faiblement

corrélés les pertes éventuelles sont limitées à

certains actifs.

C’est une Technique permettant de diminuer

plusieurs types de risque dont celui du taux de

rendement.

Page 77: Les Banques islamique risques

3) RISQUE COMMERCIAL DÉPLACÉ (TRANSLATÉ)

Le Risque commercial déplacé RCD se réfère aux facteurs

de marché affectant le taux de rendement sur les actifs

(ROA) en comparaison avec le taux de rendement à

distribuer sur les actionnaires (ROE).

Le ROE est dérivé d’un accord de partage des profits entre

les actionnaires et les détenteurs de comptes

d’investissement.

Le RCD concerne le transfert de risque associé aux dépôts

vers les actionnaires de la banque , cela se passe lors les

banques cèdent à une partie de leurs bénéfices pour

rémunérer les déposants afin d’éviter les retraits massifs de

fonds pour des raisons de compétitivité.

Page 78: Les Banques islamique risques

Type de Risque

La signification

Le Risque de la valeur

des biens (Commodity

Risk)

Ce Risque est l’ensemble des incertitudes relatives à la valeur future du marché et le

volume de son revenu future dus à la fluctuation au à la fluctuation au niveau des prix

des prix des biens conformes à la SHARIAH.

Equity Risk Equity Risk est le risque qu’un investissement dans des actions conformes à la

SHARIAH connaît une dépréciation suite à une évolution défavorable du marché

causant une perte.

Equity investment Risk

Equity investment risk se réfère aux risques spécifiques aux investissements régis par

les contrats de MUDARABA (Profit sharing) et MUSHARAKA (Profit and loss

sharing).

Le Risque de Change

Le Risque de change est une perte éventuelle due à une évolution favorable des taux de

change.

4) AUTRES TYPES DE RISQUES SPÉCIFIQUES AUX BI

Page 79: Les Banques islamique risques

5) LES RISQUES PAR TYPE DE CONTRATS

Financing type Contract Type Risk exposure

Sales type

Murabaha (mark –up)

Bay’al Muajjal (deferred

payment)

Market risK

Credit risK

Salam(forward sale with

advance payment )

Istisna’(contract financing)

Non-delivery and

credit risK

Equity Mudaraba (profit sharing)

Musharaka (Profit and loss

sharing)

Credit/Market risK

Equity investment

risk

Leasing Ijarah(leasing)

IMB (Lease with transfer of

title )

Market risK

Credit risK

Page 80: Les Banques islamique risques

6) Les Risques par type de Dépôt

Source of funds Risk exposures Guarantee/reserves

Deposits

• Liquidity risk • Deposit guarantee

Unrestricted

investment

accounts

• Liquidity risk

• Rate of return risk

• R O A vis à vis ROIAH

• Investment risk reserve

Shareholders

Funds

• Displaced commercial

risk

• Solvency risk

• R O A vis-à-vis ROE

Restricted

investment

Accounts

• Rate of return risk None

Page 81: Les Banques islamique risques

Les facteurs qui ont poussé les Banques islamiques(BI), une fois placées face à un

nouvel enjeu qui est la maîtrise des risques de crédit (financement), à rencontrer des

difficultés de récupération de leurs créances sont multiples et concernent en premier

lieu les motifs incombant aux défaillants non contrôlables par les BI et qui incarnent la

mauvaise foi des demandeurs de financement. En second lieu se sont des motifs subis

par ces derniers, qui sont particulièrement liés à la fragilité des procédures et moyens

afférents aux conditions et critères de sélection aussi bien des projets à financer que des

clients à satisfaire.

IV. Les motifs de défaillance de la clientèle des banques islamiques

Page 82: Les Banques islamique risques

I°) Les particuliers

1°) Les motifs incombant aux défaillants

La concentration des financements auprès des ménages vulnérables : L’augmentation des dépenses des

ménages, l’émergence de nouveaux modes de consommation et la panoplie des offres en terme de projets

immobiliers (maison secondaire).

Arrêt et/ou suspension de la domiciliation de revenu :

-Pour les fonctionnaires pas de restrictions,

-Pour ceux des collectivités locales : le non respect de l’ordre de virement irrévocable, L’imputation tardive des

émoluments et le non virement du solde de tout compte au compte.

–Pour les pensionnés et retraités pas de domiciliation irrévocable de la pension qui n’est pas saisissable ;

-Pour Les employés des PME/PMI : Le taux élevé du turnover des employés ; ; Des PME/PMI non structurées

et non organisées ; Les difficultés liées à certains secteurs d’activités (textile, habillement, artisanat.. etc.) ; Le non

respect des termes de l’ordre de virement irrévocable ; Les PME/PMI à courte durée de vie et n’optant pas pour la

pérennité ; Le caractère familial des entreprises.

IV. Les motifs de défaillance de la clientèle des banques islamiques

Page 83: Les Banques islamique risques

Les dégrèvements opérés sur les indemnités des débiteurs qui impactent négativement la

charge de remboursement : Avance sur salaire, Prélèvement à la source (diverses échéances

crédits aides sociales et redevances diverses).

Le changement de l’organisme employeur par le débiteur.

Le changement du statut du débiteur.

2°) Les facteurs subis par les défaillants

Le licenciement du défaillant

Les saisies arrêts sur salaire

l’éloignement du défaillant

La concurrence déloyale entre établissements bancaires

Le système d’information de l’établissement bancaire

IV. Les motifs de défaillance de la clientèle des banques islamiques

Page 84: Les Banques islamique risques

II°) Les causes de la défaillance des entreprises

1°) Les facteurs endogènes

La concentration des financements.

Les clignotants juridiques : L’absence d’observation des règles de droit régissant le statut et

l’activité de l’entreprise. L’échéance ou carence de pouvoir. Les assemblées générales ne sont pas

tenues aux dates prévues. Le dossier au registre de commerce n’est pas mis à jour. Les saisies qui

peuvent frapper le patrimoine. Les incidents de paiement. Le non dépôt ou le dépôt tardif des

déclarations légales. Le non renouvellement ou la difficulté de renouvellement des garanties. La

survenance de décès. Les difficultés de succession. Le redressement ou la liquidation judiciaire.

Le désaccord entre associés.

Le problème de la fiscalité.

Le caractère familial de l’entreprise.

Les problèmes de gestion.

Non qualité des apporteurs de capitaux.

IV. Les motifs de défaillance de la clientèle des banques islamiques

Page 85: Les Banques islamique risques

Les motifs de défaillance des Entreprises

Le déséquilibre financier : L’accumulation de pertes. La

dégradation de la rentabilité. Le retrait des comptes courants

associés bloqués. La répartition des résultats. L’acquisition des

immobilisations. L’utilisation inadéquate des concours bancaires.

La politique commerciale non agressive.

Absence (et/ou) insuffisance des actions de recouvrement.

Page 86: Les Banques islamique risques

2°) Les facteurs exogènes

L’état général du secteur d’activité : en dégradation seules les entreprises ayant le

quasi monopole demeurent performantes. En stagnation, les entreprises très

performantes grignotent davantage les parts de marché des autres entreprises

sensibles et non organisées

Marché dans le quel opère l’entreprise (concurrence).

Le problème d’approvisionnement

Le renchérissement des conditionnements bancaires

Le non adéquation des concours bancaires aux besoins de financements exprimés

La politique du dumping

L’effet du prince (la fixation des prix par l’administration)

L’effet de MASSUE (à l’encontre du levier financier)

Le problème de la fiscalité.

Page 87: Les Banques islamique risques

V) Les moyens de gestion, d’atténuation et de maitrise des risques dans

l’industrie de la FI,

. Hamish Jiddiyah (dépôt de garantie)

Il s’agit d’un dépôt de garantie établi par l’institution financière avant la contractualisation. Ce

dépôt est destiné à récompenser les dégâts engendrés suite au désistement d’un client dans le cadre

d’une promesse (qui engage) d’acheter ou de louer.

Urbun

Il s’agit d’un montant avancé par l’acquéreur ou le locataire avant la contractualisation. En cas de

son désistement, l’Urbun appartiendrait à l’institution financière islamique.

Garantie d’une troisième partie

Il s’agit d’une caution présentée par une troisième partie. En cas de défaillance du client,

l’institution financière islamique peut mettre en jeu cette garantie pour se faire rembourser

Hypothèque

Les biens ou actifs hypothéqués doivent être conformes à la SHARIAH, SHARIAH, vendable,

vendable, déterminable, livrables et sans charge

Garantie d’une troisième partie (Mudharaba)

Porte seulement sur le capital de MUDHARABAH. Dans ce cas, le capital est soumis au risque de

crédit.

Page 88: Les Banques islamique risques

VI) LE CADRE NORMATIF DE GESTION DES RISQUES EN FINANCE ISLAMIQUE DE

LA MALAISIE

Pourquoi la gestion des

risques?

pourquoi un cadre reglementaire?

Pourquoi un cadre normatif?

pourquoi un cadre normatif spécifique à la

FI ?

-Le couple Risque/ Rentabilité occupe une place importante en finance.

-L’objectif est d’optimiser ce couple en assurant le maximum de rentabilité avec le

minimum de risque

Pourquoi la gestion des risques?

Pourquoi un cadre reglementaire?

Pourquoi un cadre normatif?

pourquoi un cadre normatif spécifique à la

FI ?

-Assuré la solidité des institutions financière et la transparence des pratiques.

-Eviter les faillites en chaine des institutions financières.

-Protéger les déposants et renforcer la confiance du public dans le système financière.

-Garantir le financement des besoins de l’économie.

Page 89: Les Banques islamique risques

VI) LE CADRE NORMATIF DE GESTION DES RISQUES EN FINANCE

ISLAMIQUE DE LA MALAISIE

Pourquoi la gestion

des risques?

Pourquoi un cadre

reglementaire?

Pourquoi un cadre normatif?

pourquoi un cadre normatif spécifique à la

FI ?

-Assurer une standardisation des pratiques en RISK Management

-Recommander les meilleures pratiques en termes de gestion de risques.

-le cadre normatif conventionnel n’est pas adapté aux spécificités des IFI..

-le cadre normatif islamique s’inspire du cadre conventionnel.

Pourquoi la gestion des risques?

Pourquoi un cadre reglementaire?

Pourquoi un cadre normatif?

pourquoi un cadre normatif spécifique à

la FI ?

Page 90: Les Banques islamique risques

VI) LE CADRE NORMATIF DE GESTION DES RISQUES EN FINANCE

ISLAMIQUE CAS DE LA MALAISIE

Organisme

Islamic Financial Services Board (IFSB)

Date de creation

3Novembre 2002

Siege social Kuala lampur , Malaysia

Membres 187

Composition 57 autorités de supervision et de régulation, 8 organisations

intergouvernementales, 122 acteurs de marché de capitaux

Cadre normative 13 Normes.

5 Notes d’orientations.

1 Notes technique.

Page 91: Les Banques islamique risques

VI) LE CADRE NORMATIF DE GESTION DES RISQUES EN

FINANCE ISLAMIQUE CAS DE LA MALAISIE

Risk management (IFSB-1)

Capital adequacy (IFSB-2)

Corporate Governance (IFSB -3)

Transparency and Market Discipline (IFSB-4)

Supervisory Review Process (IFSB-5)

Governance for collective Investment Schemes (IFSB-6)

Special issues in Capital adequacy (IFSB-7)

Guiding principles on Governance for Islamic Insurance (Takaful) operations (IFSB-

8)

Conduct of Business for institutions offering Islamic Financial Services (IIFs)(IFSB-

9)

Guiding Principles on Shari ah Goverance System (IFSB-10)

Standard on solvency Requirements for Takaful (Islamic Insurance) undertakings

(IFSB/11)

Guiding Principles on Liquidity Risk Management for Institutions offering Islamic

financial Services (IFSB-12)

Page 92: Les Banques islamique risques

VI) LE CADRE NORMATIF DE GESTION DES RISQUES EN

FINANCE ISLAMIQUE

Guiding Principles on stress testing for institutions offering Islamic Financial Services

(IFSB-13)

Recognition of Ratings on Sharî'ah-Compliant Financial Instruments (GN-1)

Guidance Note in Connection with the Risk Management and Capital Adequacy

Standards: Commodity Murâbahah Transactions (GN-2)

Guidance Note on the Practice of Smoothing the Profits Payout to Investment Account

Holders (GN3)

Guidance Note in Connection with the IFSB Capital Adequacy Standard: The

Determination of Alpha in the Capital Adequacy Ratio for Institutions (other than

Insurance Institutions) offering only Islamic Financial Services (GN-4)

Guidance Note on the Recognition of Ratings by External Credit Assessment

Institutions (ECAIS) on Takâful and ReTakâful Undertakings (GN-5)

Development of Islamic Money Markets (TN-1)

Page 93: Les Banques islamique risques

Merci pour votre

attention