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Les entreprises bretonnes de la nutrition
animale dans la filière volailles de chair.
Laurent Morin Association des fabricants bretons d’aliments du bétail
Les entreprises bretonnes de la
nutrition animale dans la filière
volailles de chair
Laurent MORIN
AFTAA - 4 décembre 2012
Plan de l’exposé
Les fabrications d’aliments pour volailles
de chair : De l’Union européenne à la
Bretagne
Le Métier des entreprises de la Nutrition
animale
La Matrice SWOT des entreprises
bretonnes de la Nutrition animale
La nutrition animale : un facteur de production parmi
d’autres, à optimiser en association avec les autres.
Une hétérogénéité des entreprises de la nutrition
animale dans les activités exercées :
– Producteur exclusif d’aliment
– Producteur d’aliment contrôlant l’élevage de volailles de
chair (critère de poids vif)
– Producteur d’aliment contrôlant l’élevage et l’abattage
(critère de poids carcasse et de viande produite)
Une concentration croissante des acteurs
Quelques caractéristiques du
secteur de la Nutrition
Une logique de filière nécessaire
Qui implique
• pour le secteur Nutrition: – Une optimisation permanente de ce facteur de production en
association avec les autres maillons.
– Une contribution à un objectif commun de filiére : produire
un kg de viande au meilleur rapport qualité/prix
oPour l’ensemble de la filiére – Une répartition équitable de la marge dans la filière afin
d’optimiser la performance globale de celle-ci
UE 27 : 147,4 millions de tonnes en 2011
(+ 3,2 % par rapport en 2001, + 4,6 MT)
• France : 14,2 % du l’UE 27, N°2 de l’UE
(20,95 Mt,- 8 %, - 1,8 MT)
• Allemagne : 15,4 %, N°1 (22,7 Mt, + 18 %,+ 3,4 MT)
• Espagne 13,2 %, N°3 (19,5 Mt, + 5 %, + 1 MT)
Source : d’après FEFAC
1/ L’industrie des aliments composés :
De l’UE à la Bretagne (hors allaitement et petfood)
UE 27 : 51,5 millions de tonnes en 2011
• France : 16,7 % du l’UE 27, N°1 de l’UE, 8,6 MT
• Royaume-Uni : 12,5 %, 6,5 MT, N°2
• Italie : 11,3 %, 5,8 MT, N°3
• Allemagne 11,1 %, N°4 , 5,7 MT
• Pologne : 10,3 %, N°5 , 5,3 MT Source : FEFAC
L’industrie des aliments composés : VOLAILLES
05 000
10 00015 00020 00025 00030 00035 00040 00045 00050 000
19
97
19
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19
99
20
00
20
01
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02
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06
20
07
20
08
20
09
20
10
20
11
Porc Volailles Bovins Autres
UNION EUROPEENNE : Les fabrications
d’aliments volailles creusent l’écart
51,5 MT, + 10,4 % / 2001, + 4,8 MT
50,0 MT, - 0,00 %, - 0,01 MT
Source : FEFAC Unités : milliers de tonnes
38,9 MT, + 4,2 %, + 1,6 MT
ALIMENTS VOLAILLES : La France toujours devant MAIS UNE BAISSE IMPORTANTE DES FABRICATIONS
CONTRAIREMENT AUX AUTRES PAYS EUROPEENS DE LA
VOLAILLE
Source :FEFAC Unités : milliers de tonnes
PAYS 2011 2001 var %
France 8624 9709 -1085 -11,2%
UK 6460 6241 219 3,5%
Italie 5800 4253 1547 36,4%
Allemagne 5711 4995 716 14,3%
Pologne 5330 3015 2315 76,8%
Espagne 4800 4388 412 9,4%
Pays Bas 3801 3466 335 9,7%
Hongrie 1660 2098 -438 -20,9%
Roumanie 1650 830 820 98,8%
Portugal 1420 1390 30 2,2%
Belgique 1365 1468 -103 -7,0%
Rep tchèque 887 1219 -332 -27,2%
Bulgarie 590 305 285 93,4%
ALIMENTS VOLAILLES DE CHAIR :
UNE PROGRESSION TRES MARQUEE DES
FABRICATIONS VOLAILLES DE CHAIR EN
ALLEMAGNE
Source :FEFAC Unités : milliers de tonnes
PAYS 2011 2001 var %
France 6 449 7 477 -1 028 -13,7%
UK 5 008 4 992 16 0,3%
Italie
Allemagne 3 681 2 571 1 110 43,2%
Pologne
Espagne
Pays Bas 1 759 1 840 -81 -4,4%
FRANCE : Un effritement continu…
(20,95 MT hors pet food et alts allait)
14
15
16
17
18
19
20
21
22
231
99
0
19
91
19
92
19
93
19
94
19
95
19
96
19
97
19
98
19
99
20
00
20
01
20
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20
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20
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20
07
20
08
20
09
20
10
20
11
- 1,8 Mt / 2001, - 8 %
Source : SNIA/Coop de France NA – Millions de tonnes
0
1
2
3
4
5
6
7
8
1990
1992
1994
1996
1998
2000
2002
2004
2006
2008
2010
Porc Vol de chair Bovins
Pondeuses Autres
Source : SNIA/CoopdeFranceNA Unités : millions de tonnes
FRANCE : Reprise des fabrications d’aliments
pour volailles de chair depuis 2009
-0,06 Mt / 2001 (- 2,6 %)
-1,4 Mt / 2001 (- 19,6 %)
+ 0,68 Mt / 2001 (+15 %)
-1,02 Mt / 2001 (- 13,7 %)
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
3,5
1990
1992
1994
1996
1998
2000
2002
2004
2006
2008
2010
Autres volailles DindesPalmipedes PintadesPoulets
Source : SNIA/CoopdeFranceNA Unités : millions de tonnes
FRANCE : Chute des fabrications d’aliments pour dindes
jusqu’en 2009
-0,06 Mt / 2001 (- 1,8 %)
- 0,89 Mt / 2001(- 38 %)
+ 0,03 Mt / 2001 (+1,9 %)
25,4 %
8,3%
10,9%
3,1 %
4,9%
2,7 %
1,7 %
5,5 %
2,3 %
0,6 %
1,5 %
33,2%
Source : AFAB d’après CDF NA et SNIA
Les fabrications d’aliments VOLAILLES DE CHAIR par région en 2011
Un peu moins de 60 % dans le Grand-ouest
27 %
palmipèdes,
31 %
pintades,25 %
des poulets,
21 % des
dindes
13 % des
poulets et
11 % des
dindes
33 % des
palmipèdes 14 % des
palmipèdes
51% des
dindes et 36 %
des poulets, 20
% pintades
Source : AFAB d’après CDF NA et SNIA
Les fabrications d’aliments VOLAILLES DE CHAIR par région en 2011
Un peu moins de 60 % dans le Grand-ouest
BRETAGNE : 8 455 805 tonnes d’aliments
composés industriels, hors allait. et pet food
Effritement important des volumes
6000000
7000000
8000000
9000000
10000000
1990
1992
1994
1996
1998
2000
2002
2004
2006
2008
2010
To
nn
es
41,0 % des FAB en France et 6 % des
FAB dans l’UE à 27
-1,24 Mt / 2001
- 12,8 %
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
3,5
4
4,5
51990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
BOVINS PORCS VOL CHAIR PONDEUSES
BRETAGNE : Une baisse engagée dès 1998 en
volailles de chair
-0,5 Mt / 2001 (- 12,0 %)
+ 0,09 Mt / 2001 (+9,0 %)
- 0,16 Mt / 2001 (- 16,3 %)
-0,59 Mt / 2001(- 21,7 %)
- 0,75 MT depuis 1998, - 26 %
-12,6 %
- 0,24 MT
- 0,1 %%
+ 12,4 %
+ 0,08 MT
+ 53,3 %
-31,5 %
- 0,14 MT
+ 14,4 %
+ 53,4 %
-11,8 %
- 0,05 MT
- 3,2 %
- 25,4 %
-65,9 %
- 0,19 MT
-21,7 %,
- 0,59 MT
Source : AFAB d’après CDF NA et SNIA
Evolution des fabrications d’aliments VOLAILLES DE CHAIR par région
entre 2001 et 2011 : Perte d’1 Million de tonnes perdues dont 60 % en
Bretagne
0
0,2
0,4
0,6
0,8
1
1,2
1,4
1,61990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
poulets dindes Autres volailles
Fabrications bretonnes d’aliments volailles
Chute des fabrications d’aliments dindes, reprise des fabrications
d’aliments poulets depuis 2006 qui se rapprochent de leur niveau de 2001
- 0,46
- 0,09 Mt / 2001
- 0,05
- 0,28
0
0,1
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
0,7
0,8
0,91990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
poulets dindes Autres volailles
Fabrications d’aliments volailles en Pays de la Loire
Chute des aliments dinde mais progression tendanciellement continue
des fabrications d’aliments pour poulets et stabilisation des aliments
pour palmipèdes ou pintades
- 0,21 MT, - 38,7 %
+ 0,04 MT / 2001 (+ 5,6 %)
-0,07 MT
-12,5 %
Les métiers des entreprises
de la nutrition animale
Nécessité d’optimiser chacun des métiers pour optimiser la
performance technico-économique de la production de viande
Les achats
La logistique appro
La formulation
La production industrielle
Le contrôle qualité
La logistique livraison
La Recherche et développement : technique Nutrition,
performance zootechnique de l’élevage, approches sanitaire et
environnementale
L’approvisionnement en matières premières de
la nutrition animale : ses fondamentaux Prix mondiaux des
matières premières, de
l’énergie et des devises
Caractéristiques
nutritionnelles des
matières premières Cahiers des charges
Réglementation MP
Coût des divers modes de
transport
Disponibilités de matières
premières dans les bassins
de production
- des aliments
performants
- des aliments
compétitifs
- des aliments
optimisés pour la
production de
viande
Des matières premières adaptées aux besoins aux prix rendus usines
les plus faibles
Des exigences
techniques
(granulation etc.) et de
performance
Des attentes des
clients en terme
de qualité et de
rémunération
Optimisation de la logistique et stratégies d’achat
LA FORMULATION
Prix UE des matières
premières, de l’énergie
Besoins en
nutriments
des aliments
POSITIF NEGATIF
Analy
se extern
e
OPPORTUNITES MENACES
Analy
se intern
e
FORCES FAIBLESSES
La matrice SWOT des entreprises
de la nutrition animale
La matrice SWOT des entreprises de
la nutrition animale : FORCES (1)
Une expertise multiple et diversifiée qui s’articule
autour de la maîtrise de la formulation des aliments : A
la croisée des marchés des productions animales et
végétales
Expertise nutritionnelle et zootechnique
Evolution continue de la connaissance des
matières premières (analyses etc.)
Connaissance des besoins des animaux
(zootechnie)
Progrès continue dans la formulation (enzymes,
acides aminés…)
La matrice SWOT des entreprises de
la nutrition animale : FORCES (2)
Expertise économique des marchés agricoles
mondiaux et locaux
Marchés nationaux et internationaux des
matières premières, des coproduits et sourcing
Marchés des productions animales
Maitrise croissante des outils d’achat et de
gestion du risque « prix »
Maîtrise de la technologie de fabrication d’aliments
grâce à des outils et automatisme adaptés
Adaptation continue : maîtrise du dosage des
matières premières, utilisation des liquides (huiles,
acides aminés etc), granulométrie et dureté
La matrice SWOT des entreprises de
la nutrition animale : FORCES (3)
Contrôles qualité et sanitaire
Matières premières et aliments (Qualimat,
Oqualim, contrôles internes…)
Outils de thermisation des aliments
(salmonelles…)
Positionnement multi-espèces induisant une forte
capacité d’adaptation et de résistance aux difficultés
économiques sur une filière
peu d’usines spécialisées
des entreprises positionnées sur des marchés
divers (porcs, volailles chair, pondeuses, bovins
lait, bovins viande, lapin, équin, gibier …)
La matrice SWOT des entreprises de
la nutrition animale : FORCES (4)
Forte réactivité, capacité d’adaptation aux exigences
réglementaires et commerciales de l’aval
Capacité à mettre en œuvre des formules d’aliments
répondant aux divers cahiers des charges
Avec ou sans OGM, avec ou sans huile de palme etc.
Réelle expertise logistique
optimisation logistique réactive (route, fer, mer)
Capacité d’adaptation forte (44 t…)
Capacité de lissage de l’évolution du prix des matières
premières sur l’aliment
Diversification des matières premières utilisées
Politique de couverture des achats
Les coûts matières des aliments volailles
en Bretagne en 2011 et 2012 : lissage
Unités : Indice Base 100
janvier 2011
1009993 93 92 91
85 83 8580 79 78
86 8891
95 95 98
109114113
70
80
90
100
110
120
130
140
150
janv-
11
févr
-11
mar
s-11
avr-11
mai-1
1
juin
-11
juil-
11
Aout 2
011
sept
-11
oct-1
1
nov-11
déc-1
1
janv-
12
févr
-12
mar
s-12
avr-12
mai-1
2
juin
-12
juil-
12
août-
12
sept
-12
Poulet croi Blé Maïs TT soja
Exemple de l’aliment poulet de chair : Près de 16
Millions d’€uros de gain pour la filière par la seule
formulation en Bretagne et pays de loire
janv-
11
févr
-11
mar
s-11
avr-11
mai-1
1
juin
-11
juil-
11
Aout 2
011
sept
-11
oct-1
1
nov-11
déc-1
1
janv-
12
févr
-12
mar
s-12
avr-12
mai-1
2
juin
-12
juil-
12
août-
12
sept
-12
Co
ût
ma
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ros
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0
5
10
15
20
25
Dif
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op
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isa
tio
n
(eu
ros
/ to
nn
e)
Cout matières optimisé Coût matières non optimisé Différence
La matrice SWOT des entreprises de
la nutrition animale : FORCES (5)
Un savoir-faire des entreprises bretonnes sur le marché
du Grand-Export
Relations commerciales.
Besoins
Système d’élevage
Des outils très souvent amortis et de grandes tailles
Forces ou faiblesses ?
Des variations de production moins coûteuses
Mais des investissements possibles
La matrice SWOT des entreprises de
la nutrition animale : FAIBLESSES (1)
Financement important nécessaire en volailles de chair (BFR)
et risque financier
induit par un décalage de dates de paiement des intrants
(ex. MP) et réception des recettes
Des outils qui ont pu manquer parfois d’investissements
Des gains de productivité qui peuvent encore être
améliorés
Une capacité des entreprises à satisfaire toutes les
sollicitations en terme de segmentation : une force commerciale
mais une faiblesse en terme économique
La matrice SWOT des entreprises de
la nutrition animale : FAIBLESSES (2)
Un échange d’informations avec les autres maillons pas
toujours optimal pouvant induire un défaut de performance
Des difficultés à répercuter les augmentations de coûts
« matières premières » dans le prix du vif
Une très forte concurrence « prix » entre acteurs sur un
marché en faible croissance ou diminution (dinde)
Une impossibilité d’influer sur les prix de MP déterminés
en partie sur des marchés mondiaux
La matrice SWOT des entreprises de
la nutrition animale : MENACES
Augmentation du prix des matières premières Hausse majeure des coûts de production
Difficulté à transmettre la croissance des coûts
Augmentation des coûts de transport, de l’énergie et
contexte réglementaire
44 tonnes : réduction de la charge à l’essieu ?
L’écotaxe
Compétitivité des ports : « pénibilité »
Les attentes sociétales vis-à-vis des produits animaux et de
la nutrition animale
OGM, PAT, Développement durable, huile de palme …
Risque de réduction des débouchés nationaux avec la
concurrence croissante des viandes d’importation
Evolution historique des prix mondiaux - Une croissance par palier qui devrait se poursuivre
- une évolution comparable des prix des protéines et des céréales en valeur
relative
- Une croissance en parallèle de celle du pétrole mais dans des proportions
moindres
0,00
100,00
200,00
300,00
400,00
500,00
600,00
700,00
19
60
19
63
19
66
19
69
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19
75
19
78
19
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19
84
19
87
19
90
19
93
19
96
19
99
20
02
20
05
20
08
20
11
Farine de soja, en vrac, 44/45% protéines, Hambourg, FAB départ usine
Blé, États-Unis, roux d'hiver ordinaire n° 2, FAB Golfe du Mexique
0
100
200
300
400
500
600
700
19
60
19
63
19
66
19
69
19
72
19
75
19
78
19
81
19
84
19
87
19
90
19
93
19
96
19
99
20
02
20
05
20
08
20
11
$ p
ar
ton
ne
ou
pa
r 1
00
0 l
itre
s
Blé, É tats -Unis , roux d'hiver ordinaire n° 2, F AB G olfe duMexiqueF arine de soja, en vrac, 44/45% protéines , Hambourg, F ABdépart us inepetrole 1000 litres - Brent R U et Dubai lourd
Maïs , É tats -Unis , jaune n° 3, F AB G olfe du Mexique
100125
150175
200225
250275
300325350
375400
425450
475500
525550
B lé rendu Pont ivy M aï s rendu pont ivy Tourt eau de so ja M ont o ir
Prix des matières premières (€ / tonne) :
Une évolution des prix locaux largement influencés par les prix
mondiaux et des niveaux de prix jamais atteints
Nove
mbre
2012
Septembr
e 1994
Une évolution simultanée des prix de l’ensemble des
matières premières destinées à la Nutrition Animale mais
d’ampleur variable
- permettant et nécessitant une optimisation continue des
formules
-10,0%
10,0%
30,0%
50,0%
70,0%
90,0%
110,0%
130,0%
150,0%
0
50
100
150
200
250
%
€u
ros /
ton
ne
Evolution des prix (juin à début décembre 2010)
dif € / tonne dif %
-35,0%
-30,0%
-25,0%
-20,0%
-15,0%
-10,0%
-5,0%
0,0%
-200,0
-160,0
-120,0
-80,0
-40,0
0,0
%
€u
ros /
ton
ne
Evolution des prix (janvier à décembre 2011)
dif € / tonne dif %
CONTEXTE REGLEMENTAIRE ET
COUTS LOGISTIQUES
44 tonnes
Une application du 44 tonnes mise en œuvre rapidement
par les entreprises avec un réel gain de performance
Réduction prévue de la charge à l’essieu de 13 à 12
tonnes, qui sans échéancier, le rendrait caduque.
L’écotaxe
alourdissement des coûts de transport sans report modal
nécessairement possible
des craintes actuelles sur la mise en œuvre : un coût sans
doute sous-estimé à l’heure actuelle par le biais du
mécanisme de la majoration du coût de transport
Réduction du coût « matières » des aliments grâce aux graisses animales dans le Gd Ouest : - 6,2 millions d’€uros
en volailles de chair
-6
-5
-4
-3
-2
-1
0
VOLA
ILLE
S DE C
HAIR
PO
ULC
RO
I
PO
ULF
INI
PO
UEXPC
RO
I
PO
UEXPFIN
I
DIN
DEC
RO
I
DIN
DEFIN
I
DIN
DETE
RM
€u
ros
(€
)
moyenne maxi
La matrice SWOT des entreprises de la
nutrition animale : OPPORTUNITES (1)
Des progrès génétiques continus en volaille de chair et des
aliments permettant la valorisation du potentiel génétique
Des gains possibles de performance des aliments
Des connaissances qui se renforcent sur les liens entre la
nutrition, les performances en élevage et la performance en
quantité et qualité du kilo de viande produit
La matrice SWOT des entreprises de la
nutrition animale : OPPORTUNITES (2)
Le développement de la consommation mondiale de poulets et
une image favorable de cette viande : la viande la moins chère et
la plus acceptée mondialement
Le développement de nouvelles matières premières : acides
aminés, coproduits, tourteaux, drèches etc.
Des bassins d’approvisionnement à distance relativement
modérée des usines : ports, bassins parisiens, usines de trituration
etc.
L’approvisionnement de l’Ouest
Collecte de céréales
production de coproduits de céréales
Port
Usine de trituration
Usines de drèches
Fabrications d’aliments
49
Fer 1372
Unités : milliers de tonnes
996
1001
Total ports : 2 292
BRETAGNE 2011 Déficit en Total matières premières : 6,15 MT
128 143
25
1800
dt 700 Bret
En conclusion…
Des gains possibles en performance sous condition d’une
répartition de marge réfléchie et incitative
Un lien entre les maillons indispensable qui peut se renforcer,
quelle que soit la relation contractuelle entre les acteurs
La nutrition animale, un facteur de valorisation du potentiel
génétique des souches et des attentes fortes
Des prix d’aliments structurellement élevés qui obligent à
optimiser continuellement la performance de la filière – acteurs
industriels, éleveurs avec le soutien des Pouvoirs publics.