MARDI 18 SEPTEMBRE 2012 - 1er DOU EL KIDA 1433 - N° 6668 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

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LE BONJOUR DU «SOIR»

Le chef de la communication desAE avait insisté : «C’est urgent et trèsimportant.» Il venait d’inviter lesjournalistes à une conférence depresse de M. Mourad Medelci, le doyendes ministres algériens. Il avaitdépassé les 80 ans mais avait gardétoute sa forme. Ce jour-là, le 3 février2035, personne ne s’attendait à ce quele journaliste du MM (MezghennaMétro), grand quotidien de la capitale,lui pose cette question : «Monsieur leministre, en 2012, un groupe terroristedu nom du Mujao a enlevé desdiplomates algériens à Gao. Jusqu’àce jour, on ne sait toujours pas sil’otage Touati a été exécuté !»M. Medelci était catégorique : «Nouspouvons vous rassurer : jusqu’àl’instant où je vous parle, il n’y aaucune preuve de cette exécution.Quant au communiqué du Mujao, noussommes toujours en train de l’étudierpour vérifier son authenticité…»

D’ailleurs, ce beau travail des AE(23 années de recherches) a fait l’objetde thèses à l’ENA où plusieursmagisters et doctorats portent sur laquestion…

maamarfarah20@yahoo.fr

«Le sac à main des femmes est unevraie trousse à outils, comme entrimballent les plombiers. Et toute lajournée, dès qu'elles ont un moment,elles réparent.»

(Jean Cau)

Le 3 février 2035…

POMME DE TERRE

L’IMPORTATIONVA DÉBUTER

YAHIA ZOUBIR, PROFESSEUR EN RELATIONSINTERNATIONALES, AU SOIR D’ALGÉRIE :

«Les États-Unis ont ouvertla boîte de Pandore» PAGE 3

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Le blé à 350 dollarsUS la tonne

Le blé de meunerie a dépassé avant-hier enBourse, la barre des 350 dollars la tonne, enregis-trant ainsi une hausse de l’ordre de 31,44 % parrapport aux prix du début de l’année. Les prixréels (CFR) sont de l’ordre de 370 dollars la tonne.

Les faibles rendements des récoltes améri-caines laissent entrevoir une hausse supplémen-taire dans les prochains jours. A l’OAIC, on est

très attentif à ces fluctuationsavant d’engager des achats. Cet

organisme dispose d’un stockde 600 mille tonnes achetéesauparavant à 280 dollars latonne et entend user de touteson influence pour garantirdes approvisionnements à

des prix préférentiels.

Nominationsà la Santé

Après la désignation, il y aquelques jours, du directeur généralde l'Institut Pasteur d’Algérie (IPA),Mohamed Mansouri, à la tête del’Agence nationale du médicament,

c’est au tour du directeurgénéral de l’Agencenationale du sang (ANS),Omar Kezzal, d’être

nommé, hier,comme premierresponsable del’IPA.

Un jour, un sondage

Pensez-vous quele retour du Salondu livre à la Safex(Pins-Maritimes)

est une bonnechose ?

OUI

NON

Sans opinionRÉSULTATS DU DERNIER SONDAGE

Pensez-vous qu’en 2013, le ministre duCommerce pourra imposer le chèque pour

toute transaction dépassant les 500 000 DA ?OUI : 14,25 %NON : 82,50 %S. OPINION : 2,25%

La société étatique Frigomedit (ex-Sotrcov) met en vente 140 tonnes depoissons congelés dont la date limite de consommation est situéedécembre 2012, janvier 2013. Comment une aussi gran-

de quantité (140 tonnes) a pu rester en stock sans quel’entreprise arrive à l’écouler sur le marché même à unprix plus que symbolique du fait de l’approche dela date de péremption ? Et surtout va-t-onencore autoriser les responsables de cetteentreprise à importer du poisson ? Autantde questions qui méritent certainement desexplications.

ERISCOOPERISCOOP140 tonnes de poissonscongelés risquent l’avarie

Soirperiscoop@yahoo.fr

Mardi 18 septembre 2012 - Page 2

Piratage massifSelon le dernier rapport publié par un cabinet

d’affaires français, le taux de piratage des logi-ciels en Algérie oscille entre 75 et 80%, alorsque la moyenne dans la zone Afrique/Moyen-Orient est de 60%. En 2010, la valeur marchande

des logiciels non autorisés enAfrique francophone était de

27 millions de dollars, soitun taux de piratage del’ordre de 80%, selon lesestimations du cabinet.

Selon la même étude, prèsde 42% des logiciels installésdans le monde sont piratés.

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 18 septembre 2012 - PAGE 3YAHIA ZOUBIR, PROFESSEUR EN RELATIONS INTERNATIONALES, AU SOIR D’ALGÉRIE :

«Les Etats-Unis ont ouvert la boîte de Pandore»

Le Soir d’Algérie : Commentexpliquez-vous la vague de vio-lences à laquelle font face lesEtats-Unis dans la quasi-totali-té des pays arabo-musul-mans ? Le film islamophoben'est-il qu’un simple élémentdéclencheur ?

Yahia Zoubir : Nous pouvonsdire qu’il y a un cumul de griefs etde reproches des peuples arabeset musulmans envers l’Occidentdepuis le 11 septembre 2001. Parla suite, il y a eu l’Afghanistan,l’invasion de l’Irak, l’offensivecontre Ghaza, la pression contrel’Iran, l’affaire des caricaturesostentatoires… les Arabes et lesmusulmans estiment qu’ils sontdevenus une cible et que leur reli-gion fait l’objet d’injures conti-nues. Puis, dans certains Etats,tels que l’Égypte ou la Tunisie,l’opinion publique n’a pas oubliéque les pays occidentaux ontlongtemps soutenu les dictaturesen place. En Égypte, les Etats-Unis n’avaient-ils pas attendu jus-qu’à la dernière minute pourlâcher leur allié Hosni Moubarak? Donc, le film en lui-même nereprésente rien, ce n’est qu’uneproduction de dernière classeréalisée par des individus dans lebut est d’attenter à l’image del’Islam et de provoquer une vaguede protestations qui feraientconnaître leur film et par là mêmeconfirmer le caractère violent desmusulmans. Le film est donc lagoutte qui a fait déborder le vase.

Mais les Etats-Unis ont par-ticipé à l’émergence de la ten-dance islamiste dans plusieurs

pays arabes. Pourtant, la réac-tion a été très violente dansces pays en particulier…

Cette politique ne date pasd’aujourd’hui. Souvenez-vousdurant les années 1990, au plusfort de la crise en Algérie, il y a euun débat sur la reconnaissance etle soutien de l’islamisme poli-t ique. Certains responsablesaméricains n’écartaient pas lapossibilité de voir des islamistesprendre le pouvoir en Algérie àcondition que les intérêts desEtats-Unis soient préservés. Al’époque, i ls estimaient quel’Arabie saoudite, le Qatar ouencore les Emirats arabes unispouvaient servir de modèlepuisque ces Etats sont des alliésdes Etats-Unis. Donc, tant qu’ilsne s’opposent pas aux intérêtsvitaux des Etats-Unis (protectiond’Israël, accès aux ressourcesénergétiques…). A partir du débutdes années 2000, les néo-conservateurs américains onttenté de se débarrasser desrégimes nationalistes, c’est-à-direceux qui s’opposaient à l’hégé-monie des Etats-Unis et aff i-chaient une attitude hostile àl’égard d’Israël. Le premier à enfaire le prix fut l’Irak alors qu’iln’avait rien à voir avec les événe-ments du 11 septembre.L’avènement de ce qui est appelé«Printemps arabe» a relancécette option à travers ce que j’ap-pellerais des «islamistes domesti-qués». Des islamistes qui ne por-tent pas atteinte aux intérêtsaméricains. Aujourd’hui en Égyp-te, on essaie d’encadrer Morsiafin qu’i l suive une polit iquemodérée ; ceci lui fut rappelé aucours de 20 minutes de conversa-

tion téléphonique par BarackObama au lendemain de la révol-te des émeutes qui ont suivi l’ap-parition du film. Hillary Clinton arappelé que les Etats-Unis s’op-poseraient à la «tyrannie desfoules».

Dès son élection en 2009, leprésident Barack Obama avaitmis en œuvre une politique derapprochement avec les paysarabes. A quelques mois de lafin de son mandat, ce proces-sus est-il un échec ?

C’est un échec dans le sensoù les calculs se sont avérésfaux. Il faut comprendre que s’ilexiste une démocratisation effec-tive, ce processus pourrait finirpar se retourner contre la poli-tique américaine dans la région.En Égypte, le nouveau pouvoir nepeut pas avoir les mêmes posi-tions que celles adoptées parMoubarak. Le gouvernement isla-miste, s’il est réellement indépen-dant, ne peut accepter un soutienà Israël par le biais d’une «paix»somme toute faite au détrimentdes Palestiniens, plus grands per-dants de ce processus. Les nou-veaux régimes qui se mettent enplace dans les pays arabes neseront pas nécessairement à lasolde des Etats-Unis.

Trop de démocratie et deliberté nuisent aux intérêtsaméricains…

C’est possible. Prenons le casde la Libye. Certains dirigeantsvont être reconnaissants enversles Etats-Unis d’avoir renversé lerégime de Kadhafi tandis qued’autres, moins accommodantsaux exigences des Occidentaux,souhaiteront donner la priorité àla protection des intérêts natio-naux de la Libye. Un phénomèneidentique s’est produit en Irak peuaprès le renversement deSaddam Hussein en mars 2003.De nombreux responsablesavaient applaudi la fin du règnede Saddam Hussein, mais nesont pas pour autant devenuspro-américains.

La situation actuelle pourrait-elle être fatale pour le candidatBarack Obama ?

C’est fort probable. Depuis lediscours prononcé au Caire le 4juin 2009 jusqu’à aujourd’hui,l’anti-américanisme ne s’est pasdissipé dans le monde arabo-musulman. C’est déjà là un échecpour le candidat à l’élection prési-dentielle.

Le soutien aux partis de ten-dance islamiste dans les paystouchés par le «Printempsarabe» s'est-il retourné contrel'administration américaine ?Est-ce une sorte d'effet boome-rang ?

Evidemment. Il suffit d’écouterle discours d’Hillary Clinton quidisait à l’adresse de la rue arabe :nous vous avons aidés et mainte-nant vous vous retournez contrenous.

En fait, les Etats-Unis ontouvert une boîte de Pandore. Lasituation en Libye en est la parfai-te illustration. Il me semble qu’iln’y a pas eu de réflexion sérieusesur les conséquences desrévoltes dans le monde arabe.Les Etats-Unis, tout comme laFrance et la Grande-Bretagne,n’ont pas permis l’éventualité d’unprocessus de transition politiquenégocié avec les anciensrégimes.

L’Union africaine avait tentéde trouver une solution politiqueplutôt que de procéder à unebrusque chute et changement derégime par la violence. Le mêmescénario est en train de se pro-duire actuellement en Syrie. Il mesemble que les néoconservateursaméricains soient derrière ceplan, au même titre d’ailleurs quecertaines personnalités fran-çaises telles que Bernard HenryLévy.

Sur le plan du suivi quoti-dien de la situation sécuritaire,les Américains ont-ils péchépar excès de confiance dansdes pays comme la Libye et laTunisie ?

A mon avis, l’ambassadeur enLibye était une victime collatérale.Il est probable que dans l’attaquede Benghazi, la véritable cibleétait une des quatre autres vic-times, un agent du renseigne-ment qui traquait la circulationdes missiles qui ont disparu aulendemain de la chute deKadhafi.

Vous croyez à l’acte prémé-dité ?

Il y a une part de coïncidencemais aussi de planification. Ladate choisie (11 septembre) etl’appel de Zawahiri pour venger lamort Abou Yahia El Libi au moisde juin dernier laissent en toutcas supposer qu’il y a eu prémé-ditation. Il est vrai que la réactionen Tunisie est plus étonnante.Mais les islamistes ont été telle-ment réprimés du temps de BenAli qu’ils suivent aujourd’hui leurpropre programme idéologique.Eux aussi n’oublient pas non plusque les Etats-Unis, la France ettous les pays occidentaux avaientsoutenu le régime de Ben Ali.

L'Algérie n'a connu aucunmouvement de protestation degrande envergure. Existe-t-ilune exception algérienne ?

Sincèrement, je ne crois pas àla notion d’exception algérienne.Souvenez-vous, même durantl’affaire des caricatures blasphé-matoires, les Algériens n’avaientpas manifesté même s’ils ontcondamné la publication de tellescaricatures.

Les Algériens sont non seule-ment plus préoccupés par leurquotidien, mais ils semblent aussifaire preuve de plus de maturité.A quoi servirait-il de se soulevercontre un film qu’ils ne verrontmême pas ? De plus, l’Algérien aune mentalité qui lui est propre etpersonne ne peut savoir quand etpourquoi il se soulève. Ce n’estpas un suiviste.

L'Algérie, de par sa positionpolitique, peut-elle tirer profitde cette situation, d'abord dansses relations avec les Etats-Unis et ensuite dans un cadreplus global de lutte contre leterrorisme ?

Aujourd’hui, l’Algérie donnel’image d’un pays stable, compa-rativement à ce qui se passe enTunisie, en Libye ou encore auSahel. En janvier 2011, on s’at-tendait à ce que le pays soit plon-gé dans la violence. Cela n’a pasété le cas.

Aujourd’hui, on peut dire queles responsables algériensavaient raison de s’opposer à l’in-tervention en Libye, notammentsur la problématique de la circula-tion des armes.

Le gouvernement algérien estaujourd’hui dans une situationbeaucoup plus confortable grâceà cette «stabilité». Mais encoreune fois, ce peut n’être là qu’unesimple illusion car nul ne sait cequi peut se produire à l’avenir siun changement en profondeurn’est pas entrepris dans le pays.

T. H.

Le professeur Yahia Zoubir, enseignant en rela-tions internationales et directeur de recherche engéopolitique à Euromed Management Marseille,voit en la vague de violences antiaméricainecomme un échec de la politique des Etats-Unisdans le monde arabe.

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PROCESSUSD’AUTODÉTERMINATIONDU SAHARA OCCIDENTAL

Mohamed Abdelaziz saisitFrançois Hollande

Le président de la République arabe sahraouie démocratique aadressé, le 11 septembre, une lettre officielle au président françaisafin d’évoquer le processus d’autodétermination du Sahara occi-dental.

Mohamed Abdelaziz a «souligné le rôle de la France, il y a deuxdécennies, dans l’adoption des deux résolutions 658 et 690 qui ontdonné lieu à la création de la Minurso dont le but principal demeurel’organisation et la supervision d’un référendum d’autodétermina-tion, seule voie à même de garantir l’événement d’une paix juste etdurable au Sahara occidental», indique le ministère de l’Informationsahraoui dans un communiqué de presse rendu public hier.

«Face à l’intransigeance du Maroc et à ses multiples entraves auprocessus de paix, la France, membre du Conseil de sécurité, res-ponsable de la paix et de la sécurité dans le monde, peut et doitjouer un rôle déterminant dans la solution juste et durable du conflitdu Sahara occidental», a précisé le président Abdelaziz à sonhomologue français.

T. H.

Entretien réalisépar Tarek Hafid

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 18 septembre 2012 - PAGE4ALOUI À PROPOS DE LA POLÉMIQUE SUR LA GRANDE MOSQUÉE D’ALGER :

«Tout est à l’honneur du projet !»

Mehdi Mehenni - Alger (LeSoir) - S’exprimant, hier, lors d’undébat organisé au centre de pressedu quotidien El Moudjahid, le direc-teur général de l’Agence nationalechargée de la réalisation et la ges-tion de la Grande Mosquée d’Alger,(Anagerma), Mohamed LakhdarAloui, a défendu bec et ongles leprojet cher au président de la

République Abdelaziz Bouteflika. Tout d’abord, M. Aloui a tenu à

clarifier qu’il ne s’agit pas d’un pro-jet c lassique, mais p lutôt d ’unmonument historique qui traverserales temps.

Un complexe attractif à vocationreligieuse, culturelle et touristique.A propos du choix de l’entreprisechinoise, China State Construction

Engineering Corporation (CSCEC),en charge de la réalisation du pro-jet et sur laquel le beaucoupd’encre a coulé, M. Aloui s ’estd’abord dégagé de toute responsa-bilité avant de livrer un lot d’argu-ments.

Pour rappel, beaucoup d’écritsont fait état de l’échec de cettemême entreprise dans la réalisa-tion de certains projets — deuxponts en Chine et quatre bâtissesà Constantine réalisés par cetteentreprise, se sont effondrés aprèsleur achèvement.

«Je n’ai pas à juger cette entre-prise et encore moins à alimenterla polémique. Mais il faut savoir

quand même que CSCEC a unsiècle d’existence, un capital de100 milliards de dollars, de mêmequ’elle est présente au niveau de62 pays, emploie 150 000 t ra-vailleurs et a réalisé pas moins de200 tours de plus de 200 m. C’estpour dire que le choix a été faitselon bon nombre de critères. Enplus des 100 kg de documents quel’entreprise a fournis, nos expertsont enquêté sur sa notoriété et ontexigé des explications pendant lesnégociations», a-t-il souligné.

Concernant le choix de l’assiet-te de terrain située à Mohammadiaet sur laquelle sera réalisé le pro-jet, le DG d’Anagerma s’est dit ne

pas comprendre pourquoi les gensparlent de zone sismique. «Si c’estvraiment le cas, ces gens-là nenous apprennent rien de nouveau,puisque Alger est une vil le sis-mique.

Néanmoins, nous avons réaliséune étude de sismicité spéciale-ment pour les 20 ha qui abriterontle projet et sur les 1 000 annéesprécédentes, même si ce genred’études sont réalisées pour desvilles entières et non pas pour unsite», a-t-il conclu, tout en préci-sant que les techniques spéci-fiques d’architecture moderne per-mettent d’outrepasser cet obstacle.

M. M.

Pour le DG d’Anagerma, Mohamed Lakhdar Aloui, tousles grands projets au monde attirent les commentaires.«Tout est à l’honneur du projet», réplique-t-il par rapportà la polémique sur les zones d’ombre qui entourent leprojet de réalisation de la très onéreuse Grande Mosquéed’Alger.

TIZI-OUZOU

Un nouveaucommandant

pour lagendarmerie

Du nouveau au commande-ment de la Gendarmerie natio-nale à Tizi-Ouzou. Dans la mati-née d’hier, le lieutenant-colonelDoua Djillali a été, en effet, ins-tallé en lieu et place de son col-lègue Sal im Benazzouz, lorsd’une cérémonie présidée parle commandant de région dumême corps, le généralBenbouzid.

Une nomination qui intervientalors que le redéploiement de laGendarmerie nationale, aprèsles tristes évènements de l’an-née 2001, n ’est pas encoreachevé, comme l’illustrent lesnombreux chantiers de réalisa-tion des infrastructures lancésun peu partout à t ravers lawilaya de Tizi-Ouzou.

Des chantiers dont l’un a étéle théâtre d’une véritable des-cente de ci toyens en colère,dimanche en fin d’après-midi,selon plusieurs sources.

C’est, en effet, une f in dejournée mouvementée qui a étévécue dimanche au l ieudit laCrête, relevant de la communede Mizrana, au nord de Tizi-Ouzou. Des dizaines de per-sonnes en colère s ’en sontallées mettre le feu à une bâtis-se, dont les travaux sont en voied’achèvement devant servir toutprochainement de siège pour labrigade de gendarmerie.

Selon les mêmes sources, çaspécula i t beaucoup, jusqu’àhier , sur les ra isons ayantconduit ces personnes pris d’unaccès de colère, à s’attaquer aubâtiment.

Ainsi, à en croire certains, lecourroux des populat ionslocales de ne pas voir de suitefavorable à leur demande d’êtreraccordés au réseau télépho-nique et internet serait à l’originede cette soudaine «montée defièvre» à la Crête.

A. M.

COMMUNE DE SIDI M’HAMED

Un grand centre commercial en projetUn grand centre commercial aux

normes internationales sera érigé àproximité du marché Ali-Mellah, àSidi M’hamed. C’est ce qu’a annoncéle président de l’APC, MokhtarBourouina, hier, à Alger.

Rym Nasri - Alger (Le Soir) - «Une fois queles locaux de l’annexe de la faculté de médecineLaperrine libérés en faveur de la réception pro-chaine de la Faculté de médecine à El Biar,d’autres aménagements seront également mis enplace», ajoute-il.

Tous ces projets vont permettre, selon lui, dedonner une belle image de la commune de SidiM’hamed, un quartier d’Alger-Centre.

Assistant à l’éradication de l’informel et à ladestruction des constructions illicites au sein dumarché Ali-Mellah, Mokhtar Bourouina a soulignéque l’opération est à son deuxième jour. «Elle sedéroule en présence des services de police sur leterrain, avec la collaboration des services des Epicde la wilaya d’Alger, notamment Asrout, Netcom,Erma et Edival qui ont mobilisé leurs travailleursainsi que les services techniques et de voirie del’APC de Sidi M’hamed», précise-t-il.

La finalisation du «nettoyage» du marché Ali-Mellah a nécessité ainsi la fermeture des com-merces légaux. «Ils sont 721 commerçants répar-tis sur quatre pavillons du marché : fruits etlégumes, boucherie, volaille et poisson, et deuxpavillons de magasins de prêt-à-porter. Ainsi quequelques magasins adjacents aux quatre

pavillons», précise-t-il.Prévue pour quatre jours, cette fermeture sera

certainement prolongée, vu le volume de l’opéra-tion de nettoyage. «L’ouverture partielle du mar-ché se fera par zones. Elle concernera en premierlieu le pavillon fruits et légumes afin de ne paspénaliser les citoyens».

Le président de l’APC de Sidi M’hamed a indi-qué en outre, qu’entre 150 et 200 marchandsinformels ont été recensés au sein du marché Ali-Mellah.

La situation de ces jeunes vendeurs, poursuit-il, sera traitée au cas par cas. «Une enquêteapprofondie sur le plan social et administratif deces marchands permettra d’aboutir à une solutionde prise en charge» a-t-il ajouté.

R. N.

ÉTUDES CLINIQUES

L’Algérie en dernière position dans le monde arabe

Salima Akkouche - Alger (LeSoir) - Réaliser ses études cliniques,souligne Olivier Hicham Allard, organi-sateur du salon Algeria Pharma, estune grande opportunité de développe-ment et une valeur ajoutée pour lapromotion du générique. Or, dit-il,l’Algérie «a un grand retard à rattraperdans ce domaine» vu qu’elle réaliseactuellement la plupart de ses essaisà l’étranger. Cependant, souligne-t-il,«il y a une grande volonté de dévelop-per cette activité portant à vérifier l’ef-ficacité d’un médicament».

D’ailleurs, expliquent les organisa-teurs, le choix du lieu de la tenue dusalon Algeria Pharma s’est porté surl ’Algérie en raison des effortsdéployés par notre pays afin de boos-ter l’industrie pharmaceutique. Seloneux, le secteur de l’industrie pharma-ceutique en Algérie, «encouragé par lavolonté du gouvernement de favoriserl’essor de la production locale et d’at-teindre un taux de production de 70%d’ici 2014 au lieu des 36 % réalisés

actuellement», se développe à unevitesse constante, enregistrant ainsiune croissance annuelle moyenne de6% du marché pharmaceutique depuis2007. Selon l’organisateur de l’événe-ment, l’objectif de ce salon 100 % pro-fessionnel est de contribuer à la dyna-mique de croissance tant sur le planqualitatif que quantitatif de la produc-tion pharmaceutique locale. Algeria

Pharma, qui se tiendra du 25 au 27septembre prochains, à l’hôtel Hiltond’Alger, va permettre de rassembler80 exposants fournisseurs de l’indus-trie pharmaceutique. 17 pays pren-dront part à cet événement, dontl’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, laChine, la Corée du Sud, l’Espagne, lesEtats-Unis, la France, l’Inde, l’Italie, laJordanie, le Maroc, le Portugal, laSuède, la Suisse et la Tunisie.

1 700 visiteurs professionnels sontattendus pour découvrir des fournis-seurs de lignes de production et decondit ionnement, du matériel deconditionnement, de laboratoire etcontrôle qualité, des constructeurs de

salles propres et bâtiments, ingénieriepharmaceutique et conseil, gestioninformatisée de production, et dematériels d’emballage et imprimés.

Les organisateurs ne doutent pasde la réussite de ce Salon. Puisquel ’Algérie, soul igne, M. Al lard, quicompte 55 nouvelles usines de pro-duction pharmaceutique,va lancer denouveaux projets d’investissementdans de nouvel les unités, ce quiimplique un besoin très important d’ac-quisition d’équipements, matières pre-mières et infrastructures pour lesindustriels et les investisseurs dans ledomaine.

S. A.

JOURNÉE PARLEMENTAIRE SUR LA DÉMOCRATIE

Pour l’instauration d’un processus de dialogue et d’intégrationLa culture du débat est un élément

essentiel dans la construction de ladémocratie, a déclaré, hier, Mme Aït-Zaï, présidente du Centre d’informa-tion et de documentation sur lesdroits de l’enfant et de la femme(Ciddef), qui intervenait en marge dela journée parlementaire sur «le dia-logue et l’intégration, composantesprincipales de la démocratie».

F.-Zohra B. - Alger (Le Soir ) -Représentante du mouvement associatif à lapremière journée parlementaire, Mme Nadia Aït-Zaï a déploré que les députés représentant lamajorité des partis politiques soient absents lors

de la rencontre, hormis ceux du FLN, présentsen grand nombre. Elle dira, par ailleurs, que lemouvement associatif est prêt à participer audébat. «Il ne doit pas y avoir de coupures entreles députés et la base sociale qu’est la sociétécivile et des solutions doivent être trouvées envue de renforcer les capacités des nouveauxdéputés», soulignera la présidente du Ciddef.

Pour l’intervenante, la démocratie est forcé-ment un processus lent dont les acteurs parlentdepuis l’indépendance. Pour sa part, MohamedLarbi Ould Khelifa, président de l’Assembléepopulaire nationale, a déclaré que «les cerclesd’outre-mer n’ont pas le droit de se proclamerprofesseurs jaloux de la démocratie et des droitsde l’homme dans notre pays, parce que leurpassé ne les habilite pas à le faire». Pour le pré-sident de l’APN, «les Algériens ont le droit de

célébrer la démocratie parce qu’ils en étaient lesplus privés tout au long de la longue nuit colonia-le».

Revenant, par ailleurs, sur les pans de l’his-toire de l’Algérie, Larbi Ould Khelifa soulignera lefait que chaque pays a le droit de choisir sonsystème politique sur la base de son expériencehistorique, de ses particularités culturelles et leclassement des priorités de l’édification nationa-le . «Ces dern ières se t rouvent dans laDéclaration du 1er Novembre 1954», expliquel’intervenant.

Le président de l’APN voit aussi en les élec-tions locales du 29 novembre prochain une pra-tique démocratique et il suggérera que les pro-grammes de l’enseignement et de l’éducationcomportent un chapitre sur la Constitution.

F.-Z. B.

L’Algérie occupe la dernière place concernant lenombre d’essais cliniques réalisés dans le monde arabe,derrière le Maroc et la Tunisie. C’est ce qu’ont indiqué lesorganisateurs du premier Salon international des fournis-seurs de l’industrie pharmaceutique en Algérie.

MPA

Les locales en point de mireLe parti que dirige Amara Benyounès, l’actuel ministre

de l’Environnement, s’est félicité de sa participation augouvernement. «Une participation logique» qui s’inscrit,selon un communiqué rendu public hier et ayant sanc-tionné les travaux de son conseil national, «dans sa lignegénérale». Le MPA se «déclare mobilisé pour soutenir legouvernement dans son action afin d’améliorer substan-tiellement la qualité de vie des citoyens dans le respectdu programme du président de la République». Sur unautre plan, le parti du MPA «accorde une large autono-

mie aux fédérations pour la confection des listes électo-rales en perspective des élections locales», lit-on dans lemême document.

Par ailleurs, le Mouvement populaire algérien a rap-pelé «l’importance de la prochaine échéance électorale».

Pour rappel, le conseil national du MPA, qui s’estréuni samedi dernier, a réitéré par la voix de son secré-taire général, son «soutien total et indéfectible au pro-gramme du président de la République».

R. N.

Rectificatif Dans notre édition d’hier, nousavons malencontreusement défigu-ré le nom du P-dg de Sonatrach M.Abdelhamid Zerguine. Il fallait lireen effet Abdelhamid et nonMohamed Chérif Zerguine. Nousnous excusons auprès de M.M.Abdelhamid Zerguine et MohamedChérif Zerguine et auprès de noslecteurs.

Pas plus tard que samedi, lorsd’une séance de travail qui aregroupé les responsables de laDivision et le partenaire socialreprésenté par le secrétaire géné-ral de la section syndicale duCP1K, Meksen Farès, et le coordi-nateur de la plateforme pétrochi-mique, Malek Loucif, la deuxièmeétape de transfert a eu lieu et aconcerné 72 employés des 7 unitésde production du complexe (VCM,PVC, éthylène, polyéthylène, lesuti l i tés, le chlore soude, leseffluents). La ventilation a aussitouché les corps administratifs(DRH et ADM SOC), techniques (laréglementation, l’inspection et lecontrôle de qualité ainsi que le

laboratoire) et de sécurité. Les uni-tés réceptives sont la branche raffi-nage (raffinerie), RA2K (topping)CP2K (polymed), GL1K et terminal(RTE). Pour le moment, le dispat-ching des 72 travailleurs n’a pas eulieu. Du côté des parties prenantesde la réunion, il est manifesté unsatisfecit quant à l’impartialité dansle traitement des dossiers.Généralement, la ventilation se faiten fonction des besoins des com-plexes récepteurs. Le partenairetente également de satisfaire lademande de translation ou demaintien des employés du CP1K.«On a aussi pris en compte le casdu personnel proche de la retraite,pas question de déranger des

“retraitables”», indique une sourceresponsable. Et d’ajouter «qu’ils serassurent, les redéployés garderontles mêmes acquis, qu’ils soient auCP1K, à la raffinerie ou au GL1K.Ils sont un personnel deSonatrach».En revanche, descouacs nous ont été signalés pard’autres parties. Selon notre sour-ce, «la ventilation aurait dû êtrefaite après la régularisation desrecours». Les dits-recours concer-nent des postes de promotion res-tés pendants durant des années.Exemple : un employé qui a unenote d’intérim perd cette dernièredès son transfert vers la RA1K ouautre complexe. Il y a aussi l’équi-valence des postes existants àSonatrach par rapport aux postesEnip. Un cas illustratif est à relever: un technicien supérieur en instru-mentation a été réaffecté à la raffi-

nerie en un technicien en électro-mécanique. Heureusement, le chefde département de gestion du per-sonnel de la RA1K a eu la présen-ce d’esprit de le maintenir dans sonposte. C’est dire que des fois, desgens se retrouvent dans des spé-cialités qu’ils ont quittées il y a desannées. Par ailleurs, du côté de laraffinerie, on grogne par rapport àun fait : les redéployés, bien quegradés à la même enseigne que lepersonnel en place, sont devenusles chefs. Exemple : un chef d’équi-pe de la RA1K est mis sous lacoupe d’un autre chef d’équipe duCP1K, au motif que le deuxièmeest plus coté que le premier. Ladate d’achèvement du processusest fixée, selon les prévisions, àseptembre. Le nombre du person-nel concerné n’a pas été détermi-né, mais, une chose est sûre, il

n’atteindra pas les 400, commetente de le faire colporter larumeur. L’opération de ventilation aété, faut-il le rappeler, au menu dela visite du P-dg de Sonatrach,Abdelhamid Zerguine, le 1er août àSkikda. Il a été ainsi formulé la pro-position de développer l’activitépétrochimie au sein des 50 ha duCP1K, et ce, à travers l’identifica-tion des aires d’extension. Il a,selon ses déclarations, insisté surl’impératif de reporter tout recrute-ment jusqu’à l ’achèvement del’opération. Cette dernière est dic-tée par le projet, en cours deconsultation, de réhabilitation ducomplexe. Les Allemands, que l’ondit pressentis pour le leur confier,ne figurent même pas dans la listedes soumissionnaires. Le coût dumarché est tenu, lui aussi, ausecret. Zaïd Zoheir

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 18 septembre 2012 - PAGE5

POMME DE TERRE

L’importation va débuter

Rym Nasri - Alger (Le Soir) -Les importateurs de la filière dela pomme de terre commencentdéjà à retirer les cahiers descharges et les autorisations d’im-portation. Une importationconjoncturelle et d’appoint fixéepar la tutelle à 2% de la produc-tion nationale.

Elle est, d’ailleurs, condition-née par un certificat phytosanitai-re, un calibrage bien déterminédu tubercule ainsi qu’un autrecertificat qui stipule que le produitest traité anti-germe. Selon leministère de l’Agriculture, cettenouvelle politique s’inscrit dans«une action préventive loin d’êtreune logique curative».

Nombre d’importateurs de lapomme de terre de semence ontainsi répondu favorablement àcette opération. «Sur 17 importa-teurs, nous sommes 14 à nousengager dans cet acte de solida-rité pour sauver notre filière», aindiqué Lefki Améziane, opéra-teur économique et membre duComité interprofessionnel de lapomme de terre.

Selon lui, la production natio-nale ne sera disponible sur lemarché qu’à partir de la mi-novembre. Il rappelle ainsi lapériode des grandes chaleurs etle manque de main-d’œuvre qui«ont causé un retard dans laplantation de la pomme deterre».

Ainsi, une période de soudures’impose. Pour lui, seule uneimportation d’appoint permettrade combler cette période.

L’opération d’importation dutubercule sera, en effet, sansgain. «Notre engagement avec leministère de l’Agriculture stipuleà céder la pomme de terreimportée au prix coûtant sansqu’aucun des opérateurs ait unemarge de bénéfice», explique-t-il.

Pour faire face à une éventuelle«perte», les importateurs ontdemandé une «aide» à la tutelle.«Dans le cas où le prix de lapomme de terre chute sur lemarché national au-dessous duprix d’achat, nous avons deman-dé en contre-partie la suppres-sion de la taxe additionnelle desdroits de douane qui s’élève à30%», dit-il encore.

Il a en outre assuré que lelancement de l’opération d’impor-tation s’est déjà répercuté sur leprix du tubercule. «Les prix ontchuté sur le marché national. Cematin (ndlr lundi), la pomme de

terre était proposée à 37 dinarsau marché de gros de H’tattba àTipasa alors qu’elle était cédée à55 dinars la veil le», dit-i l. I lexplique que certains «spécula-teurs» commencent déjà àdéstocker leurs réserves depomme de terre d’autant que«celle d’importation sera demeilleure qualité», souligne-t-ilencore.

L’importateur précise, parailleurs, que la pomme de terresera importée de France, desPays Bas et de Belgique.

Afin d’assurer une meilleurerépartition du produit à traversles différentes régions du pays,les importateurs ont opté pourplusieurs ports : Alger, Béjaïa,Skikda, Ténès et Oran.

R. N.

Phot

o:D

R

La production nationale ne sera disponible sur le marché qu’à partir de la mi-novembre.

Aussitôt la décision d’importation de la pomme de terreprise, le département de l’agriculture passe à l’action. Lespremiers arrivages sont prévus pour la première semained’octobre.

POUR LES BESOINS DE LA RÉHABILITATION DU COMPLEXEDES MATIÈRES PLASTIQUES DE SKIKDA

122 employés touchés par la ventilationvers les autres complexes de la zone industrielle

La politique de ventilation du personnel du complexe desmatières plastiques (CP1K), relevant de la Division pétrochi-mie (ex-ENIP), vers les autres complexes de la zone indus-trielle de Skikda, enregistre une avancée notable.

Les producteurs de Boumerdès s’y opposent«L’importation de la pomme de

terre va nous briser. Nous nous yopposons», clame un fellah produc-teur de Leghata, dans la wilaya deBoumerdès, rencontré lors de la céré-monie d’élection des délégués quiferont partie du tout nouveau conseilinterprofessionnel de la pomme deterre.

Pour rappel, le ministre de l’Agricultureet du Développement rural , RachidBenaïssa, compte délivrer incessammentdes autorisations temporaires à des opéra-teurs exerçant dans le secteur de l’agroali-mentaire pour importer, selon lui, l’équiva-lent de 2% de la production nationaleannuelle, pour assurer un approvisionne-ment régulier du marché et, surtout, contrerles velléités de spéculation que la rareté duproduit ne manquera pas de susciter à la finde l’actuelle saison agricole, fort perturbéepar le calendrier religieux et la canicule del’été. Un autre fellah de la même wilayanote par ai l leurs : «Le ministère del’Agriculture préconise cette solution pourcacher les problèmes de fond que rencon-trent les producteurs.» Pour notre interlocu-teur, c’est tout le système de productionqu’il est nécessaire de revoir. En clair, les

producteurs de ce fécule, du moins ceuxque nous avions rencontrés, sont contre lasolution prônée par le ministre, qui affirmede son côté que la décision est prise enconcertation avec les représentants desproducteurs.

En dépit des problèmes qu’ils ont énu-mérés, notamment l’impossibilité d’accèsaux crédits bancaires, la cherté de lasemence (130 DA le kilo) et des intrants, lavente des produits phytosanitaires périmés,le mildiou qui fait des ravages, les fellahsaffirment tout haut que la pomme de terreest disponible en quantité suffisante pourfaire face à la demande.

D’après eux, il y a, d’une part, la récoltede l’automne qui arrivera bientôt sur le mar-ché et, d’autre part, des stocks importantssont entreposés.

En effet, à titre d’exemple, la wilaya deBoumerdès détient à elle seule par le biaisdu Syrpalac (Système de régulation desproduits de large consommation) 36 000tonnes de pommes de terre dans les entre-pôts frigorifiques de la région.

Ce chif fre nous a été conf irmé parMohamed Kherroubi, directeur des servicesagricoles de Boumerdès, qui assure, enoutre, que le déstockage commencera trèsbientôt. Aux stocks recensés dans le cadre

du système cité plus haut, il y a lieu d’inclu-re ceux détenus par des grossistes quin’adhèrent pas au Syrpalac. Mais alorspourquoi les consommateurs que noussommes payons ces derniers temps aumarchand de fruits et légumes jusqu’à 70DA le kilo de patates ? C’est la remarquefaite aux fellahs. «J’achète la semence àraison de 130 DA le kilo, les engrais mecoûtent 5 800 DA le quintal ; bref, j’investisau minimum 700 000 DA par hectare deculture sans jamais avoir la possibilité d’ac-céder à un crédit bancaire, avec le risquede voir toute la culture détruite par le mil-diou et, à la fin, je vends ma récolte aumandataire à 20 DA ou au maximum 25 DAle kilo. Vous voyez que c’est le fellah quiprend d’énormes risques et que ce sont lesautres qui ramassent d’énormes fortunes. Ilfaudrait donc poser votre question auministre du Commerce», assène l’un d’eux,largement approuvé par le groupe.

Producteurs et responsables du secteuragricole sont d’accord sur un constat : leministre du Commerce est dans l’incapacitéde faire face aux réseaux commerciauxclandestins et de juguler la spéculation etc’est le simple citoyen qui continuera àsubir les retombées de cette incapacité.

Abachi L.

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 18 septembre 2012 - PAGE 6

ÉRADICATION DU MARCHÉ INFORMEL

Sidi Bel-Abbès se réapproprieson centre-ville

Depuis quelques jours, la ville deSidi Bel-Abbès connaît uneambiance festive, notamment àl’approche de la date donnée auxrevendeurs informels pour démon-ter leurs étals et rejoindre les mar-chés mis à leur disposition par lesautorités.

Dans la matinée de dimanche dernier, ledélai ayant expiré, c’était au tour des engins(bulldozers et autres) d’entrer en scène pourdétruire les baraques de fortune érigées etles tréteaux. Les revendeurs informels secomptaient par centaines voire par milliers,un peu partout à travers la ville de Sidi Bel-Abbès et surtout en plein cœur de la cité.

Sidi Bel-Abbès était méconnaissable faceau laxisme des autorités qui ont fermé lesyeux ces derniers mois à cause de laconjoncture et de la sensibilité de la situationqui prévalait dans les pays arabes.

Les revendeurs informels, encouragésdonc par la situation, se sont installés par-tout, étalant à même le sol des montagnesde pastèques, melons et des carosses defigues de Barbarie en plein centre-ville sansoublier, les tabliers d’écolier, les sacs, lavaisselle qui encombraient les trottoirs.C’était une véritable anarchie en plein cœurde la ville où les pauvres piétons n’avaientque la chaussée pour circuler, sous lesinvectives des automobilistes qu’ilsgênaient. Enfin, Sidi Bel-Abbès se réappro-prie son centre-ville avec ses belles bou-tiques et leurs vitrines. C’est un plaisir de flâ-ner en ville, disent les habitants. «Au moins,on reconnaît notre ville car avec l’infomel,Sidi Bel-Abbès n’était qu’un gigantesquesouk où tout pouvait se vendre et s’acheterdans le désordre et le bruit.»

Les habitants nous ont fait part de leursoulagement, les commerçants, eux aussi,sont très satisfaits. «C’est une très bonne

initiative de l’Etat», ont-ils tenu à souligner. L’opération d'éradication entamée

dimanche dernier s’est déroulée dans debonnes conditions, sous le regard attentifdes services de sécurité qui ont installé unimportant dispositif pour la circonstance.

Les revendeurs informels recensés ontrejoint les marchés prévus.

Quant à ceux qui ne l’étaient pas, pro-messe leur a été faite d’être recasés trèsbientôt. Mais malgré cela, quelques reven-deurs ont tenté de résister à la police. Huitd’entre eux, des mineurs, ont été arrêtéspuis relâchés quelques heures plus tard. Lecentre-ville est calme ; les commerçantsavaient baissé rideau de peur d’un dérapagede la situation.

Les Bélabésiens, nostalgiques, se sontaussitôt mis à la découverte du vrai visagedu Petit Paris, soustrait au regard par l’infor-mel qui l’a défiguré et même enlaidi.

A. M.

HAUT FAIT D’ARMES DE LA RÉVOLUTION EN KABYLIE

L’embuscade de Tanaïmt, un cas d’école ressuscité

KHENCHELAPlus de 100

familles sans eau et sans électricité

depuis 45 ansPlus de 100 familles, tous des agri-

culteurs, vivant à proximité d’OuedMelagou, daïra de Bouhmama, viventdepuis 45 ans dans l’anonymat et lamarginalisation.

Certains d’entre eux n’ont toujourspas apprécié les bienfaits de l’indépen-dance, vivant dans le calvaire et la souf-france à cause de l'absence d’électricitéet d’eau, qui a transformé leur vie envrai cauchemar.

Selon l’un des habitants, M. KouchaAbdellah, un fellah de père en fils, lesdifférents appels de détresse n’ontabouti à rien, et les multiples promessesdonnées par les élus et les autorités dela wilaya sont parties en l’air, alors leshabitants de ce douar sont livrés à eux-mêmes et s'accrochent à la vie avec lesmoyens de bord malgré l’absence deroute et de chemins qui les relient àd’autres localités.

Ammi Abdellah ajoute que «malgréces obstacles, nous avons relevé le défiet nous avons, moi et mes enfants, plan-té plus de 10 000 arbres fruitiers quicommencent à donner le fruit de plu-sieurs années de sacrifice et de misè-re», en lançant un appel à M. le walipour les prendre en charge et mettre finà leurs souffrances.

Benzaïm Abdelouahab

BLIDA : ILSRÉCLAMENT

LA PRIMEDE SCOLARITÉ

DE LEURS ENFANTSDes dizaines de

parents d’élèvesassiègent

la daïra Alors que la veille, ils avaient

observé un sit-in pacifique pour récla-mer la prime de 3 000 DA allouée auxenfants nécessiteux, plusieursdizaines de parents d’élèves, dont desmères, sont revenus, hier, en forcepour assiéger la daïra de Blida et exi-ger leur droit à cette prime.

Ce qui les a irrités est le fait que parle passé ces élèves démunis perce-vaient cette prime mais, contre touteattente, leurs noms n’ont pas figurécette année sur la liste des bénéfi-ciaires.

Selon les protestataires, les élèvesn’ayant pas touché cette prime sontscolarisés dans des établissementsdes communes de Blida et de Bouarfa.

Selon une source proche de laDirection de l’action sociale de lawilaya de Blida, le nombre des élèvesnécessiteux a atteint cette année 42371.

Cependant, 40% parmi eux n’ontpas bénéficié de cette allocation.

A la daïra de Blida, on avance queceux qui ont été exclus de la liste desbénéficiaires ne répondent pas aux cri-tères.

Il y a lieu de souligner qu’il a fallul’intervention des policiers pour que lesprotestataires se dispersent sans pourautant obtenir gain de cause.

M. B.

L’embuscade de Tanaïmt,tendue à un convoi de ravitaille-ment au 27e bataillon des chas-seurs Alpins au lieu-dit«Carrefour des généraux», àl’entrée du village Aït-Feraache(Bouzeguène), le 30 août 1957,restera à jamais gravée dans lesannales de la Révolution en cequ’elle constitue un cas d’écolenon seulement pour les mili-taires de carrière mais aussipour les historiens.

C’est ce pan important del’histoire de la région et du paysque tente d’exhumer l’associa-tion Tanaïmt 57 qui a organisésamedi une journée de travail

élargie à des passionnés d’his-toire, dont un chercheur en his-toire, et portant comme ordre dujour l’immortalisation de cet évé-nement historique. Outre qu’elles’était déroulée à quelquesencablures seulement de deuximportants camps militaires,cette embuscade s’était soldéepar l’élimination de plusieurs sol-dats de l’armée coloniale et larécupération d’un important lotd’armes et de munitions dont unfusil mitrailleur récupéré sur unengin blindé ainsi que la neutra-lisation d’un poste émetteur. Etfait rarissime, un soldat gradé aété fait prisonnier.

Le caporal chef PaulBonhomme rejoindra ainsi les13 prisonniers du PC de lawilaya, dont le lieutenantDubosc, détenus en secret à laforêt de l’Akfadou par Amirouchequi envisageait de les échangeravec des prisonniers de l’ALNaux fins d’internationalisation dela cause algérienne que l’arméecoloniale reléguait au rangd’«événement».

De leur côté, les moudjahidi-ne n’ont eu à déplorer aucuneperte. Mais les représailles surles villageois d’Aït-Feraacheseront terribles.

Les intervenants qui, à l’oc-casion, ont fait appel à l’historienKacimi Zineddine, enseignant àl’université d’Alger, pour dépas-sionner le débat et le restituer àsa dimension historique ferontappel aux témoins vivants decette bataille qu’un fils de chahid

étaye par d’intéressantesarchives personnelles. Rendez-vous est d’ores et déjà donnépour le 30 août prochain avecdes témoignages d’acteursencore en vie. Il s’agira de savoirqui fut le cerveau de cette opéra-tion meurtrière ?

Quel officier l’avait dirigée surle terrain ? Avait-elle étaitconduite conjointement avecune section de djounoud de l’ar-mée des frontières ?

Le caporal-chef PaulBonhomme porté déserteur etqui aurait livré le code du posteradio récupéré lors de l’attaqueavait-il été réhabilité par sespairs ? Autant de questions quiattendent des réponses dansl’optique du projet de sauvegar-de de la mémoire de l’histoire dela guerre d’indépendance parl’association.

S. Hammoum

La guerre de Libération nationale est truffée dehauts faits d’armes illustrant des stratégies militairessavamment menées par des combattants formés à l’artde la guerre et que la propagande coloniale tentaitd’occulter à l’opinion publique française et internatio-nale.

EL BAYADH : LE HCA ORGANISE DES JOURNÉES D’ÉTUDE SURL’AMAZIGHITÉ A BOUSSEMGHOUN

«Un îlot amazighophone à revivifier»

Une forte délégation condui-te par Assad Si Hachemi, direc-teur central au niveau du HCA,une équipe pluridisciplinairecomposée d’enseignants, dechercheurs universitaires, dereprésentants du mouvementassociatif, d’historiens, de jour-nalistes, de réalisateurs et d’ar-chéologues, de Tizi-Ouzou,d’Alger, Béjaïa, Tipasa, etTlemcen (Béni-Snous), a prispart à ce voyage culturel afinde découvrir un nouvel îlot

amazigh quasiment méconnudu grand public, voire margina-lisé par rapport aux autresrégions du pays, une contréeignorée et inexploitée desmonts des Ksour, et ce, malgréson riche patrimoine.

Durant ces deux journées,plusieurs conférences ont ététenues sous différents thèmes,ainsi que la projection de films-documentaires et d’un longmétrage (Mimezrane ou la filleaux tresses), en plus d’une

exposition de livres (amazigharabe français) et une viréetouristique à travers les sitestouristiques de la région,notamment, Aïn-Ouarka etTiout.

Malgré son éloignement etson isolement, Boussemghoundemeure une contrée très atta-chée à ses racines amazighes,en témoignent l’usage encorede la langue amazighe et lestraces archéologiques, gra-vures rupestres et autres ins-criptions libico-berbères (tifi-nagh).

Par ailleurs, à travers lesksour et les oasis qui l’entou-rent, la production artisanaleoffre une source inépuisable derecherche dans les domainessocio-culturel, linguistique ettouristique.

Afin que ces deux journéesexploratoires du terrain soientun grand succès, avec lesrecommandations et lesannonces des perspectives departenariat inter-associatif pro-posées au levé de rideau de ceconclave, le HCA a mobilisépour la circonstance tous lesmoyens humains et matériels,et ce, en étroite collaborationavec la wilaya d’El-Bayadh et lacommune de Boussemghoun.

Notons, enfin, que plusieursassociations amazighes desmonts des Ksour (Aïn-Séfra,Sfissifa, Tiout, Moghrar, Asla etChellala) on été conviées àcette rencontre, la première dugenre, 17 ans après la créationdu HCA.

B. Henine

Dans le cadre de la poursuite de son programmed’action sur la promotion et la consolidation de l’ama-zighité à travers le territoire national, le HCA (Haut-Commissariat à l’amazighité) a, conformément à sonplan de charge arrêté pour le deuxième semestre del’année 2012, organisé des journées d’étude durant les15 et 16 septembre, sous le thème «Boussemghoun,un îlot amazighophone à revivifier».

Le Soird’Algérie Mardi 18 septembre 2012 - PAGE 7Contribution

Dans mon article paru le 27août 2012 intitulé «La véritablehistoire du drapeau algérien», j’aivoulu faire partager et trans-mettre aux lecteurs du quotidienle peu de connaissances dont jedispose, relatives à la concep-tion, en 1934, de l’emblème natio-nal par la Gena (Glorieuse étoilenord-africaine), digne héritière del’ENA (Etoile nord-africaine), touten démystifiant les idées aussifausses que méprisables véhicu-lées dans le cadre de la stratégieélaborée par l’ennemi d’hier,sous la houlette des historiens etde cinéastes idéologues de «là-bas» avec des relais puissantssur notre sol.

L’essentiel de mon article a consisté àsoutirer notre symbole des spéculationsqu’on nous assène à chaque instant et sansinterruption et s’inscrivant en harmonie adé-quate avec la théorie de la supériorité de larace aryenne sur les autres. Si j’ai repris lenom d’Emilie Busquant à plusieurs reprises,ce n’est pas pour la critiquer ou la diffamer,mais simplement lui contester, d’une maniè-re catégorique et sans appel, la «maternité»du drapeau algérien. Je n’ai nullement l’in-tention et ne formule nul vœu à établir sabiographie pour ne pas verser dans l’acces-soire.

Si M. Amar Belkhodja, dans son articledu mardi 4 septembre 2012, intitulé «Pas deressentiments ni d’anachronisme en histoi-re», paru dans le quotidien Le Soir d’Algérie,m’assimile au courant de ceux qui la calom-niaient, dont Ahmed Bouda, souligne-t-il, jelui rétorquerai qu’en 1953, date du décès deMme Messali — j’en fais amende honorableet en remercie l’auteur pour la précision del’évènement —, j’étais encore adolescent etélève dans l’unique établissement secondai-re de «la Grande-Kabylie», Mais, au fait,s’agissait-il de calomnies ou de vérités pal-pables et incontournables de la part desténors de l’époque ? Tenant compte de lachronologie des faits y afférents, je penche-rais pour le second volet de la question.

Le Crua (Comité révolutionnaire pourl’unité et l’action) ne pouvait supporterdavantage l’immobilisation de la diversion etles luttes intestines et stériles au sein duPPA/MTLD. Le temps a fini par leur donnerraison en passant à l’action car on ne peut

récupérer ce qu’on a perdu par la force quepar la force. Lorsque M. Belkhodja parle deressentiment et de vengeance, j’en ris àpleins poumons bien que et j’en rougisse àsa place. Dans un combat mettant auxprises deux parties antagonistes — indivi-dus ou deux forces contraires —, le vain-queur n’est jamais, à aucun moment, animéde ressentiment ou de vengeance à l’égardde son adversaire d’hier. Bien au contraire,il travaille dans une perspective de réconci-liation en vue d’apaiser les esprits. Cela faitpartie de sa grandeur et de sa noblesse àdépasser les contingences du moment. Parcontre, le vaincu, tiraillé par la honte et leregard méprisant des témoins directs et indi-rects de sa défaite, cherchera toujours à sevenger et à assouvir son ressentiment.

J’ai eu l’honneur et le privilège d’apparte-nir à cette catégorie d’hommes et defemmes qui ont forcé la puissance colonialefrançaise à s’asseoir autour de la table denégociations dont l’issue était d’abord lecessez-le-feu, le 19 mars 1962, et la procla-mation de l’indépendance, le 3 juillet, enfin.Donc ni moi ni mes compagnons de lutte duFLN/ALN historique ne nourrissons de res-sentiments envers quiconque. Ce senti-ment, plus inhérent à l’animal qu’à l’humain— à moins que les deux se confondentcomme dans la théorie de Darwin — semanifeste avec virulence de l’autre côté dela Méditerranée, avec des soubresauts icimême en Algérie, au sein de tous ceux quiont remué ciel et terre pour que notre peuplereste à tout jamais sous le joug colonial.

C’est sous cet angle et cet angle seule-ment qu’il faut voir la falsification de l’histoi-re propagée par les Stora, Pujadas,Reveillon, Drucker, Bernard-Henri Levy, lesenfants de harkis et goumiers qui ont l’accèsfacile aux médias télévisuels ou autres,sans oublier les relais en Algérie chargés deréhabiliter ceux qui ont braqué, sans hésita-tion, leurs armes sur les combattants duFLN/ALN, en Algérie ou en France, avec lacomplicité et l’aide des forces colonialesVous-même, M. Belkhodja, vous nous avezéclairés d’une façon pertinente, sur ce pointdans les deux dernières colonnes de votrearticle, en y insérant la déclaration deMessali Hadj, au cimetière de Neuve-Maison, en France, et relevée de l’ouvragede Benjamin Stora Messali Hadj, pionnierdu nationalisme algérien. A lire ces lignes desa «déclaration», on s’aperçoit que c’estcousu de fil blanc, les époux ne s’interpel-lent jamais par leur nom familial. Ils le font,plutôt, par leurs prénoms respectifs. Dansson premier cri pathétique que lui prête

Benjamin Stora, «Par-delà la tombe de cellequi fut mon épouse…», Messali considéraittoujours Emilie Busquant comme françaiseet non partie intégrante d’un binôme indivi-sible qu’est le couple, luttant pour un mêmeidéal devant déboucher sur l’indépendancede l’Algérie.

Dans sa troisième strophe, il pousse lebouchon plus loin, en s’adressant auxpeuples algérien et français pour leur dire de«construire une société plus humaine, plusjuste, où la liberté ne sera pas un vain mot».Noyée dans le flot des mots, la vérité s’endégage plus éclatante que jamais : unesociété pour deux peuples. Le mot est lâchéen 1953, lors de l’enterrement de son épou-se. N’était-ce pas le prolongement du seg-ment assimilationniste élaboré en 1936,lors du congrès musulman regroupant lesOulémas, les élus et communistes algériensainsi que les partisans de Ferhat Abbesavant son évolution qualitative future quil’honorera à plus d’un titre ?

Et cette vérité, M. Amar Belkhodja, estperceptible dans votre article, à travers lesréférences dont vous faites mention, tiréesde l’ouvrage de Benjamin Stora : MessaliHadj, pionnier du nationalisme algérien.Dans notre écrit, l’anachronisme relevéquant à la date de décès d’Emilie Busquant(1953 au lieu de 1961) ne vous a servi qued’alibi pour faire l’apologie du leader duMNA (Mouvement national algérien) et ten-ter de lui refaire une virginité.

Sa collaboration avec l’ennemi, de dou-teuse qu’elle était, avant, était devenue réel-le, consommée en sandwichs assaisonnésde chair humaine de ceux qui sont devenusla cible préférée des historiens, idéologuesfrançais et leurs thuriféraires algériens quijubilent de voir la fumée de leurs encensoirsse répandre à travers la nature. Mais àdéfaut d’encens envoûtants, c’est l’odeurnauséabonde de la trahison qui étouffe lemilieu ambiant. Que l’on jette le sigle MNAaux oubliettes ou que l’on reconduise celuidu FLN pour salir le FLN historique, celarelève de la même démarche stratégique.Mais «Fatma finira par reconnaître sonmari» comme le souligne la sagesse popu-laire, et celui-ci reconnaîtra celle-là, pourrai-je dire pour boucler le boucle.

Pour conclure, n’est-il pas temps de sedécarcasser les méninges et de se retrous-ser les manches pour construire une «socié-té libre, plus humaine, plus juste», ouvertesur l’univers, conçue et réalisée par nousseuls, sans l’apport de quiconque, sanstouche de maîtres à penser ? Mais cela nepourra se faire que par le savoir, le savoir-faire et la volonté de faire le tout conjuguéau masculin et féminin pluriels. Cela ne peutêtre que l’œuvre de l’école dans ses diverscompartiments.

O. A.-A.

À PROPOS DU DRAPEAU ALGÉRIEN

Quand l’accessoire supplante l’essentiel

Nous employons en Algérie 500 000 hommes auservice d’ordre armé.

Les rebelles emploient au maximum 30 ou 40 000hommes à l’insurrection armée.

Nous appuyons nos forces de moyens matérielsécrasants par rapport à ceux de la rébellion (aviation,hélicoptères, camions, armements, concours de lamarine…). En qualité militaire, nos cadres, nos états-majors, notre commandement sont incomparablementmieux formés que les malheureux analphabètes de l’in-surrection.

Nous dépensons chaque année 1 000 milliards enAlgérie sous toutes sortes de formes pour la lutte enAlgérie. Le FLN dépense environ 30 milliards.

Par le combat, les exécutions sommaires, les exé-cutions légales, nous tuons dix fois plus d’adversairesque ceux-ci ne nous tuent de musulmans (de toutesespèces) ou de Français. Nous détenons dans lescamps et les prisons 80 000 adversaires tandis que leFLN n’en détient pour ainsi dire pas. La crainte est

dans notre âme beaucoup plus que celle des fellaghas.Nos moyens de propagande : radio, journaux,

affiches, tracts, argent, écoles, secours sanitaires,centres de formation…, sont d’une puissance beau-coup plus grande que celle des moyens FLN.

Notre influence et notre action diplomatiques sonthors de toute proportion avec celles du GPRA, etc.

Et cependant, malgré toutes les affirmations, pro-messes et illusions, l’ensemble de la population musul-mane n’a pas du tout «basculé» de notre côté, ni enAlgérie, ni dans la métropole, ni à l’étranger.

A en croire les rêveurs ou les fumistes, il suffiraitd’être les plus forts pour que les musulmans nous ral-lient. Quelles forces supplémentaires nous faudrait-ildonc pour qu’ils le fassent !

Il est parfaitement vrai que notre écrasante supério-rité militaire finit par réduire la plus grande partie desbandes. Mais moralement et politiquement, c’est moinsque jamais vers nous que se tournent les musulmansalgériens. Prétendre qu’ils sont français, ou qu’ils veu-

lent l’être, c’est une épouvantable dérision. Se bercerde l’idée que la solution politique c’est l’intégration oula francisation, qui ne sont et ne peuvent être que notredomination par la force que les gens d’Alger et nombrede bons militaires appellent «l’Algérie française», c’estune lamentable sottise.

Or, étant donné l’état réel des esprits musulmans etcelui de tous les peuples de la terre, étant donné les150 000 hommes morts en combattant contre nous enAlgérie, … il est tout simplement fou de croire que notredomination forcée ait quelque avenir que ce soit.

Signé le général de Gaulle, 26 décembre 1959

(in J.R. Tournoux, Jamais dit, édition Plon pages207-208).

• «Paix des braves», 23 octobre 1958.• «Autodétermination», 16 septembre 1959 (attentat

contre Messali le 17 septembre 1959).

Par Ouali Aït Ahmed, officier de l’ALN

Lettre du général de Gaulle(adressée à ses troupes le 26-12-1959)

ANNEXE

P.S. : A l’ instant même où je remets leprésent pour la saisie, l’on m’amène lequotidien Le Soir d’Algérie qui reproduit unarticle d’un des thuriféraires, ci-haut cités,faisant un lâché d’eaux torrentielles char-riant des insultes, des invectives et despropos orduriers à l’encontre de ma per-sonne et de l’ALN. J’en suis doublementdéçu : déçu de le voir à un niveau aussibas, lui que je croyais de la trempe deTahar Djaout, atteindre le summum de laréflexion. Déçu aussi de sa haine viscéralede tout ce qui lui rappelle le combat libéra-teur mené par des femmes et hommessans condition d’âge, de race, de langueou de religion. Ce sentiment qui le remuede fond en comble n’est pas à analyser uni-quement sous l’angle d’intérêt de son pro-duit à vendre et à vulgariser, mais surtoutpar le biais du milieu familial dans lequelbaignait sa tendre enfance et dont la tem-pérature ambiante était entretenue par les«Kobus» et consorts. Il fait pitié en seréduisant au colportage des comméragesde mégères et de lâches.

L’ALN qui n’est ni Barataria ni équipe defootball a mené le plus grand et le plusnoble combat libérateur du XXe siècle pourlibérer notre belle Algérie, une et indivisibleet dont la Kabylie est, à la fois, le cœur etle nerf, n’en déplaise à M. Benchicou. S’ilrevendique sa filiation d’Emilie Busquant etde Messali Hadj, grand bien lui fasse.

Je termine, simplement, qu’une «certai-ne ALN» a pu mettre en échec la Francecoloniale et ses collaborateurs, malgré lesmille milliards de francs qu’elle dépensaitannuellement directement ou indirecte-ment pour venir à bout de la résistancehéroïque des moudjahidine ; (voir enannexe la copie de la lettre du général deGaulle à ses proches collaborateurs, dontl’original nous a été ramené de France parle frère de combat Boussad Ouyad de laFédération du FLN en France) qui avaitsouffert, ainsi que ses compagnons delutte, de la néfaste et criminelle activitécombinée des Messalistes et de la policefrançaise.

O. A. A.

Le Soird’Algérie Faits divers

AÏN DEFLA

L’agresseur en série, au sabre, arrêté

Dès l’arrivée de la policesur les lieux de l’agression,l’individu qui conduisait lavoiture tenta de prendre lafuite, mais sans pouvoir yarriver puisque d’autres poli-ciers l’arrêtèrent 50 m plusloin. En vérifiant son identi-té, les policiers ont décou-vert sur l’agresseur, qui étaiten état d’ébriété, du kif trai-té, en plus d’un sabre tachéde sang dans son véhicule.Toujours selon les mêmessources, l’individu, âgé de20 ans, fut emmené au

poste de police pour un exa-men plus approfondi. Unjeune de 17 ans se présentaau poste pour déposer uneplainte pour agression parun individu qui conduisait lemême type de véhicule. Lesignalement donné corres-pondait parfaitement à celuide l’individu qui venait d’êtreinterpelé à Hay Khyiat. Laconsultation du ficher permitd’éclairer les enquêteurs surle profil de l’accusé. Il a sonactif plusieurs affaires de cegenre. Présenté lundi au

parquet, le procureur qui l’aentendu l’a placé sous man-

dat de dépôt.Karim O.

Dimanche dernier dans la soirée, vers 22 h30,selon des sources policières, les services de la PJd’Aïn Defla ont reçu un appel faisant état de l’agres-sion d’un jeune homme par un individu qui conduisaitune voiture Accent, dans le quartier Khyat, non loinde la Maison de la culture.

MILIANA

Un revendeur de psychotropes arrêté

Dimanche dernier, vers10h30, exploitant des infor-mations faisant état d’unindividu qui proposait despsychotropes aux jeunes quipassent près du Musée pour

se rendre au lycée Moham-med Abdou, tout proche, leséléments de la police judi-ciaire de la Sûreté de daïrasont vite intervenus et ontprocédé à l’interpellation du

suspect, en l’occurrence unjeune âgé de 26 ans, origi-naire de la commune même.Après vérification de sonidentité, il a été procédé àune fouille corporelle. Lespoliciers ont découvert qu’ilavait sur lui de nombreuxcomprimés de Lysanxia 10mg, un anxiolytique trèsprisé des toxicomanes, une

arme blanche et une sommeimportante qu’on dit provenirde la vente de ces produitsravageurs.

Un examen de sa situa-tion dans les locaux de laSûreté a révélé qu’il s’agitd’un récidiviste notoire qui aété impliqué dans plusieursaffaires criminelles.

K. O.

Mardi 18 septembre 2012 - PAGE8

L’alerte a été donnéevers 8h par les citoyens quihabitent les environs.Quelque temps après lesservices de police et les élé-ments de la Protection civilede Aïn-Beïda se rendirentsur place. Le cadavre a été

identifié comme étant celuid’un jeune répondant auxinitiales C. N. et âgé d’unetrentaine d’années,manœuvre de son état, victi-me de plusieurs coups d’unobjet contondant au thorax.Il fut transporté par les élé-

ments de la Protection civileà l’EPH Dr Zerdani de Aïn-Beïda. Une enquête a étéouverte par les services desécurité pour déterminer lescauses exactes de ce crimequi a endeuillé encore unefois les habitants de la citédes Haraktas.

Pour rappel, les crimes etautres agressions vont cres-cendo dans la ville de Aïn-Beïda, où souvent d’inno-cents citoyens paient de leur

vie des gestes de personnesdésœuvrées. A +ce sujet,des centaines de citoyens,imams, cadres et des sagesde la ville ont, dans un mou-vement de citoyenneté,donné naissance à un«forum». Cette structure apris contact par le passéavec les autorités sécuri-taires pour trouverensemble les moyensdevant juguler ce phénomè-ne. Moussa Chtatha

OUM-EL-BOUAGHI

Découverte macabre aux abordsde la cité Dominique à Aïn-Beïda

Le dispositif mis en place depuis la rentrée scolai-re pour assurer une sécurisation maximale de l’envi-ronnement des établissements scolaires des troispaliers, dans toutes les zones urbaines de la wilaya,vient de porter ses premiers fruits.

Phot

os:

DR.

TRAFIC DE DROGUEÀ MOSTAGANEM

Près de 26 kg de résine

de cannabis saisisAgissant sur renseignements qui se sont avérés cré-

dibles, les éléments de la brigade de recherche et d’in-vestigation de la Sûreté de wilaya de Mostaganem ontneutralisé une bande de malfaiteurs constituée de troisnarcotrafiquants. Une bande qui activait à travers ladaïra de Hassi Mamèche, située à 9 km au sud-ouest duchef-lieu de wilaya, avant d’être infiltrée par deux poli-ciers simulant le concours de narcotrafiquants.

La filature a, dans un premier temps, permis d’arrêterdeux individus âgés de 33 et 34 ans, originaires de lamême commune. Ils ont été pris en flagrant délit, alorsqu’ils empruntaient une voiture légère, une Berlingoimmatriculée à Mostaganem, à bord de laquelle ont étédécouverts 25,6 kilos de drogue traitée.

La mise en examen des deux acolytes et la poursuitedes investigations ont révélé l’implication d’un troisièmemalfaiteur âgé de 32 ans. Egalement originaire de HassiMamèche, il a été arrêté à son tour et écroué.

A. B.

NAÂMA : ARRESTATIONDE NEUF MALFRATS

Trois individus agressent un officier

de police à Asla…Samedi dernier, en début de soirée, trois individus ont

dressé un faux barrage à un officier de police, au lieudit«Loukheneg» dans la commune de Asla. L’officier, quiactive dans un poste frontalier à Maghnia (Tlemcen),était de passage en compagnie de sa femme à bord deson véhicule, quand il fut surpris par des inconnus qui luiont tendu un guet-apens.

Après une brève altercation, ils l’ont délesté de sonmobile et lui ont crevé les roues du véhicule avant deprendre la fuite. L’agent de police, qui a bien identifié laplaque d’immatriculation du véhicule, alerta les servicesde la sûreté qui n’ont pas tardé à mettre la main sur lesmalfrats. On ignore tout de même si c’était un règlementde compte, ou des brigands habitués à chasser les rou-tiers. Présentés au parquet, les mis en cause ont étéécroués.

…Six autres sèment la terreur à Mécheria...

Par ailleurs, à Mécheria, les éléments de la Sûretéont procédé à l’arrestation de quatre individus dont unefille de 28 ans surnommée «Kilo» et un berger-allemand.Ces derniers, qui étaient en état d’ivresse, ont semé laterreur avec des jets de pierre sur les portes des voisins,en pleine nuit à haï Wiaâm.

Un jeune garçon a été blessé, et une voiture a étécaillassée. Alors, que deux autres qui ont été arrêtéspour vol à main armé d’un montant de 20 000 DA, d’unmobile, et de 15 paires de sandales pour femme, étaienten possession d’une arme blanche et de kif traité.

Les mis en cause ont été placés sous mandat dedépôt, a indiqué la cellule de communication de la S.W.de Naâma.

... Et un bébé électrocuté

Un bébé de neuf mois, de sexe féminin répondantaux initiales M. R. Z. a trouvé la mort par électrocution.L’accident s’est produit chez les grands-parents quand lenourrisson a tenté de mettre la main sur une multiprisealimentant un micro-ordinateur.

La victime, qui n’a pu résister à la décharge élec-trique, a été évacuée à l’hôpital de la ville, mais elledécèda quelques minutes après son admission. Uneenquête a été ouverte pour déterminer les circonstancesde cette mort.

B. Henine

KHENCHELA

Un gestionnaire d’un CEM violemment

agressé

Ce dernier s’occupait du paiement des livres scolairesdonnés gratuitement. La vigilance de la victime a permis dedécouvrir qu’un document a été falsifié qui portait le cachetde l’université de Khenchela. Le gestionnaire a demandé laprésence de la police, chose qui n’a pas plu à l’agresseur quia voulu s'enfuir en lui donnant plusieurs coups et la menaçantà l’aide d’un couteau. Les cris de détresse de la victime ontpermis l’arrestation du jeune homme par les agents de sécu-rité de l’établissement.

Alertée, la police a interpellé l’agresseur. De son côté, laDirection de l’éducation a déposé plainte contre ce jeunehomme pour faux et usage de faux et agression avec armeblanche. Affaire à suivre.

Benzaïm Abdelouahab

MASCARA

Les dernières opérationsde police rassurent

quelque peu les citoyensUn dispositif de police a été déployé dans certaines

artères de la ville de Mascara. Ceci a commencé avec lacompagne qui a été menée contre le marché informel,notamment à Trig El Oued, El Argoub et Trig Ezzelidj d’oùont été délogés les vendeurs à la sauvette. Si certains sesatisfont de ces mesures, d’autres par contre, s’interrogentet se demandent ce que deviendront ces vendeurs, desjeunes pour la plupart d’entre eux.

D’autre part, les dernières opérations de police menéesen certains endroits jugés chauds, particulièrement au fau-bourg la gare ont eu un écho favorable auprès descitoyens, rassurés quelque peu car la délinquance et lesagressions avaient atteint un seuil intolérable dans lawilaya de Mascara. Les citoyens se trouvaient désempa-rés et avaient perdu confiance.

M. Meddeber

Le gestionnaire du collège d’enseignement moyenAyeb-Deraji (une femme), situé au centre-ville duchef-lieu de la wilaya de Khenchela, a été violemmentagressé par un homme âgé d’une trentaine d’années,à l’intérieur de son bureau.

Hier matin, les habitants de la cité appelée commu-nément «Carrière Dominique» se sont réveillés sur ladécouverte macabre d’un cadavre de sexe masculingisant dans une mare de sang.

Soir Retraite Le Soird’Algérie Mardi 18 septembre 2012 - PAGE 9

M écontentement, frustra-tion, déception des retrai-

tés, c’est peu qualifier les senti-ments profonds pour le peu deconsidération que le gouverne-ment leur a réservé avec l’aumô-ne dont ils ont eu droit de la partde ceux qui jettent l’argent del’Etat par les fenêtres dans demultiples projets inutiles, et dontla longue liste peut être faite.C’est dire que l’argent du contri-buable va à l’amélioration de lasituation des patronats et deceux qui leur accordent ces pro-jets au détriment de ce qui estplus important pour le plussimple des citoyens, à l’excep-tion des retraités qui n’ont pas debesoins, puisqu’ils représententune charge insupportable pourl’argentier du pays, du fait qu’ilsne servent, actuellement qu’àvoter, donc d’aucun intérêt parti-cipatif de leur part en devenantdes produits dont la nature deleur caractère est improductif,c’est la raison de ce mépris vis-à-vis de cette partie indivisible dupeuple qui a donné le meilleurd’elle-même.

Comme dit le proverbe,lorsque le veau devient vieuxbœuf, les couteaux s’aiguisent etles bouchers deviennent nom-breux. L’article écrit par M. Ben-moumène de Aïn-Defla, en datedu 4 de ce mois, parle d’arnaqueà grande échelle, on aurait vouluqu’il dise que les retraités ont étéescroqués, dupés, bernés etbêtement arnaqués par leurs

gouvernants qui ont annoncé10% de revalorisation arrêtée parle conseil d’administration, orga-ne de consultation et de décisionde la CNR, puis en sauveur desdeniers de l’Etat, M. le ministreintérimaire chargé du Travail atrouvé l’astuce de déduire 1%aux 2 400 000 âmes, montant quiaurait permis à l’Etat de terminerles liaisons de rattachement desports algériens à l’autoroute Est-Ouest, projet annoncé par voiede presse. Que dire si ce n’est dela fumisterie que des respon-sables, à cette hauteur de la hié-rarchie, puissent faire de tels cal-culs si ce n’est par haine, sanc-tionnant ainsi presque 2400 000malheureux (déduction faite desretraités dont la pension estsupérieure à 80 000 DA qui estun minimum), qui n’avaientd’yeux que pour cette revalorisa-tion pour répondre, même avecpeine et soucis, à leurs besoinshabituels, de Ramadhan, puisl’Aïd, puis la rentrée scolairepour ceux ayant des enfantsencore scolarisés.

«Un taux de 4,09%, non de 9%» !

Ce leurre s’explique parl’exemple suivant relatif à larevalorisation de 9% accordée àcompter de mai dernier, cas réel:Détails de la pensionAu 31-12-2011Au 01-05-2012

Revalorisation 9%REV. 9% :4 348,37 DARetenues totales :2 367,93 DAREV. Nette :1 980,84 DAAvantage principal 48 315,26DA52 663,63 DA4 348,37 DARetenue SS966,31 DA1 053,27 DA96,93 DARetenue IRG7 702,00 DA8 983,00 DA2 281,00 DAMajoration conjoint1 731,00 DA1 731,00 DAMajoration janvier 20126 206,69 DA6 206,69 DAMontant net mensuel47 584,64 DA50 565,04 DA

La moralité nous enseigneque sur une revalorisation globa-le de 4 348,37 DA, le retraité n’aeu droit qu’à un net de 1 980,84DA, qui ne représente qu’un tauxde 4,09% et non de 9%. Est-ilnormal ? Pourquoi est-on arrivéà un mépris aussi grand vis-à-visde ceux qui ont tout fait pour lepays en sacrifiant ce qu’ils ontde précieux : leur vie et leursanté. Que messieurs de l’Exé-cutif veulent appliquer une poli-tique d’austérité, c’est leur droitet leur devoir, mais en commen-çant par des réductions sur leurssalaires, primes, frais de récep-tion, ainsi que sur les dépensesfaramineuses de fonctionnementde leurs services. 1% sur lessalaires des députés et séna-teurs se chiffrerait en milliers dedinars pour chacun à multiplier

par leur nombre, et là ils auraientagi en bonne gouvernance fai-sant une réelle économie,comme ils ne font que de la poli-tique et rien de plus, citant ouannonçant des opérations à sen-sation afin que les citoyens cré-dules croient à ces réalisations etchiffres avancés à chaque occa-sion. Vous avez raison, il y va devotre maintien et votre statut,pourtant on dit : «Toi qui vit àl’ombre de quelqu’un, fait gaffeau soleil.» Savez vous messieursque le pays est un arbre millénai-re dont le peuple est le tronc, lesgouvernants ne sont que desfeuilles qui verdissent au prin-temps et tombent en automne,les unes sont emportées par levent on ne sait où, et celles quicollent au sol vient le balayeurpour les décoller et les jeter àl’endroit où elles pourriront. Ennovembre prochain, les retraitésvont être, aussi, appelés auxurnes, il s’agit d’un réservoir de 2400 000 voix avec qui il fautcompter, non encore escroquercomme à l’habitude ; comme ondit, lorsqu’on veut que son chienle suive, il faut l’affamer ; atten-tion, il peut se retourner contre !

«…Ces malheureuxméritent

mieux que cela…»C’est beaucoup plus par

crainte de se voir refuser la déli-vrance d’un certificat de résiden-ce ou d’une fiche familiale, queces vieux mal aimés participentmassivement aux élections.Nous, retraités, sommes desAlgé……..riens, et nous savonsque vous ne nous réservez aucu-ne place dans vos programmes,alors faites ce que bon voussemble, prenez tout en attendantle jugement dernier, où chacunaura à rendre des comptes

devant l’Unique sans panoplied’avocats. Les députés et séna-teurs défendent leur croûte, ilsne peuvent pas le faire pour ceuxqui leur ont permis d’être deschasseurs de salaires et d’avan-tages, il faut bien assurer leuravenir avant celui des nécessi-teux que Dieu aidera, car euxn’ont ni le temps ni l’envie de lefaire. Viendra le jour où Dieu feraqu’un homme honnête, loyal,intègre sorte du lot pour dire ouià ces malheureux qui méritentmieux que cela.

Que les membres de la FNTRainsi que leur tutelle continuent àgérer leurs sièges en attendantque le vent d’automne arrivepour nettoyer l’environnementcar, maintenant, nous savonsque les retraités n’attendent riende ces gens rentiers de nature età vie, pourvu que ça dure.

Les retraités rouspètent maisne sont pas des gens à brûlerdes pneus ou fermer des routes.Ils ne tendent pas la main, cesont des gens fiers et respec-tueux de leur dignité d’hommesdont la majorité ont participé àl’édification de leur pays, ce paysqui n’est pas à vous uniquementpour profiter seuls de sesrichesses.

Les retraités sont égalementlégataires de ces droits. Je nesaurais terminer sans espérerqu’avec le nouveau chef du gou-vernement, dont beaucoupconnaissent en lui une probité etune droiture certaines, un sensd’équité et de justice, puisse,avec son staff, prendre en char-ge les revendications des retrai-tés. Souhaitons-lui bienvenue etréussite dans ses missions pourque vive l’Algérie dans la séréni-té.

M. Ammari Ali, retraité, El Affroun,

wilaya de Blida

Le Soir d’Algérie - Espace «Retraite» — E.mail : soiretraite@hotmail.com

LIBRE DÉBAT

«Que dire à ceux dont la destinée des retraitésest entre leurs mains ?»

CCOOUURRRRIIEERR DDEESS LLEECCTTEEUURRSSÀ propos des retraitésde Aïn-Témouchent

Vous avez publié dans la rubrique «Soir retraite» en date du 11 septembre2012 un article intitulé «Frustration chez les retraités à Aïn-Témouchent». L'articleen question, qui est déjà paru dans les colonnes de Liberté en date du 13 août2012 dans la rubrique «Algérie profonde», signé M. Laradj dont je suis l'auteur, aété publié dans son intégralité et avec le même titre mais avec une autre signa-ture. Même si j'évite de parler de «plagiat», j'ai le droit de demander des explica-tions. Pour l'information, j'ai tenté de joindre la rédaction en appelant les n° detéléphone 021 67 06 51 et 021 67 06 58, en vain.

A défaut d'une réponse, je serai obligé d'informer la direction de Liberté quiprendra les mesures qui s'imposent.

M. LaradjRÉPONSEL’article en question nous avait été envoyé vers la mi-août par un lecteur

de Aïn-Témouchent («Le Soir retraite» était en congé), ignorant — jusqu’àcette mise au point — qu’il avait déjà été publié. Le lecteur en question —qui ne revendiquait pas la paternité du texte — avait juste précisé qu’il nouscommuniquait une information qui pouvait intéresser nos lecteurs. Ces der-niers sont encouragés — depuis la création du «Soir retraite» en janvier2000 — à être interactifs par rapport aux préoccupations des retraités. Nousespérons que les retraités de Aïn Témouchent seront indulgents à l’égardde ce manque de vigilance de notre part. Quant à LSR, ce n’est pas à pro-prement parler une signature : LSR = «Le Soir retraite». Nos excuses aucorrespondant de Liberté de Aïn Témouchent, M. M. Laradj, et à nos lec-teurs.

Djilali Hadjadj

Un laboratoire de contrôle etde maintenance de prothèsesauditives, destinées aux diffé-rents types de surdité, serainauguré durant le troisième tri-mestre de l'année en cours àAlger, avait annoncé l'Officenational d'appareillages et d'ac-cessoires pour les personneshandicapées (Onaaph), enjuillet dernier.

Selon le directeur général del'office, une large gamme deproduits auditifs, destinés auxdifférents types de surdité, estimportée, contrôlée, puis régléepar l'Onaaph. Ce laboratoire, a-t-il dit, permettra de passer d'uncontrôle «traditionnel» a uncontrôle «moderne», conformé-ment aux normes, pour vérifier

«la conformité et l'adaptationdes produits auditifs importés».Il aura également pour missionde sensibiliser et d'informer lepatient sur la culture d'entretiende son appareil, a-t-il ajouté.

Evoquant la fabrication desdifférents appareillages assuréepar l'office, il a indiqué que sonorganisme consacre annuelle-ment «une enveloppe financièreglobal de 500 millions de dinarspour l'achat de la matière pre-mière de l'Europe, dont 160 mil-lions de dinars uniquement pourla matière première destinée àla fabrication de l'appareillageorthopédique.» Toutefois, le DGde l'Onaaph a déploré «la len-teur douanière» et «lescontraintes administratives ban-

caires» durant les procéduresde l'importation de cette matièrepremière, particulièrement ence qui concerne les délais.D'autre part, il a estimé que larecette de l'office est évaluéeannuellement à 1 milliard dedinars, précisant que la sécuritésociale est le partenaire princi-pal de l’Onaaph, dans le cadrede la prise en charge despatients en matière d'appareilla-ge. L'office prend en charge 30000 patients en audiologie.L'Onaaph est un organismepublic relevant du ministère duTravail, de l'Emploi et de laSécurité sociale.

Il comprend 14 centres deproduction et 34 antennes deproximité de distribution.

PROTHÈSES AUDITIVES

Bientôt un laboratoire de contrôle et de maintenance

Le faible taux de 9% pour la revalorisa-tion 2012 des pensions de retraite continued’alimenter le débat.

Beaucoup de colère et d’indignationtransparaît dans les écrits de nombre delecteurs, dont celui de M. Ammari Ali, quenous publions ci-dessous.

lesoirculture@lesoirdalgerie.com

Le Soird’Algérie Culture Mardi 18 septembre 2012 - PAGE 10

Le 6e Panorama du ciné-ma algérien, organiséchaque année en Francepar l'association France -El-Djazaïr», se tiendra du10 au 17 octobre pro-chain à Nîmes et dans plusieurs villes du dépar-tement du Gard, a indi-qué le directeur artis-tique de cette manifesta-tion, samedi à Oran.

A u total, 15 filmsseront projetésdans le cadre de

ces rencontres cinématogra-phiques qui coïncident cetteannée avec la célébration du50e anniversaire de l'indé-pendance de l'Algérie, a pré-cisé à l'APS M. El-Hadj Ben-salah, consultant en cinémaet ancien directeur de lacinémathèque d'Oran.

Cette nouvelle édition faitune large place à lamusique, a-t-il indiqué,annonçant, à ce titre, quel'inauguration sera marquée,le 10 octobre, par la projec-tion de El Gusto, de SafinezBousbia, à l'auditorium duConseil général du Gard,basé à Nîmes (France).

A travers son long-métra-ge, sorti en janvier dernierdans les salles, la cinéasted’origine algérienne, Bous-bia, évoque la bonne humeur(el gusto) qui caractérise la

musique châabi, inventée aumilieu des années 1920 aucœur de La Casbah d'Algerpar le grand musicien del'époque, El-Anka.

La comédie musicale Es-Saha (la place) de DahmaneOuzid, figure aussi parmi lesaffiches programmées à l'oc-casion de cette manifesta-

tion, a fait savoir M. Bensa-lah en rappelant que ce filma été primé aux précédenteséditions du Festival interna-tional du film arabe d'Oran etdu Festival du cinéma médi-terranéen de Tétouan(Maroc).

Les sacrifices consentispar le peuple algérien durant

la lutte de Libération nationa-le seront également mis enexergue à travers la projec-tion de plusieurs films, tel ledocumentaire Ici on noie lesAlgériens de Yasmina Adi,qui met en lumière la san-glante répression de lamarche pacifique du 17octobre 1961 à Paris.

Le public pourra encoredécouvrir ou revoir Ben Bou-laïd, film retraçant le par-cours héroïque de MostefaBen Boulaïd, tombé auchamp d'honneur en 1956,réalisé par Ahmed Rachedidans le cadre de la manifes-tation «Alger, capitale de laculture arabe 2007».

Parmi les autres œuvres àl'affiche, Le chemin noird'Abdallah Badis, Combientu m'aimes de Fatma-ZohraZamoum, Bab El Web deMerzak Allouache, Le soleilassassiné d'Abdelkrim Bah-loul, Le silence du fleuve deMehdi Lallaloui, MohamedChouikh, un cinéaste résis-tant de Larbi Benchiha, Ilsont choisi de rester de JeanAsselmeyer, et quatrecourts-métrages d'AmalKateb.

Cette manifestation estorganisée en partenariatavec plusieurs institutions, àl'instar du Centre culturelalgérien (CCA, Paris), a sou-ligné M. Bensalah en rappe-lant que la précédente édi-tion avait été dédiée auxfemmes comédiennes etcinéastes algériennes.

Il y a une commission de surveillance deslistes des livres proposés pour le Salon interna-tional du livre d’Alger (Sila). Cette commissiondans laquelle siègent, notamment, des représen-tants des ministères de la Culture et des Affairesreligieuses a été constituée en 2002. Elle estchargée de signaler les ouvrages qui font l’apo-logie du terrorisme ou qui incitent à la hainenotamment, a expliqué un membre du comité duSila, présent à la conférence de presse dedimanche à la Bibliothèque nationale d’El-Hamma. Elle est également chargée de signalerles éventuelles «falsifications» du Coran ainsique les ouvrages qui portent atteinte au rite mali-kite en vigueur en Algérie.

Cette commission n’interdit pas (ses préroga-tives ne le lui permettent pas), mais émet des«réserves», a-t-il précisé.

En 2002, elle avait signalé 3 000 titres. En2012, ce chiffre a été divisé par dix.

L’existence de cette commission a-t-elle euun effet dissuasif auprès de certaines maisonsd’édition ?

K. B. bakoukader@yahoo.fr

Le coup de bill’art du SoirDissuasion

Par Kader Bakou

PANORAMA DU CINÉMA ALGÉRIEN DE NÎMESEl Gusto en ouverture

THÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIEN MAHIEDDI-NE-BACHTARZI (ALGER)Du 15 au 27 septembre : Festival national duthéâtre professionnel.Mardi 18 septembre :A 15h30 : Pièce Echetranj (jeux d’échecs) duThéâtre régional de Saïda. Mise en scène :Bekhti Mohamed.A 20h30 : Pièce Une femme en papier duThéâtre régional de Annaba. Mise en scène :Sonia.

MAISON DE LA CULTURE DE MÉDÉAMardi 18 septembre à 15h : Pièce Nouz’ha fimaidan el maâraka de la troupe des Deux-Nilsdu Théâtre expérimental (Soudan) dans le cadredu Festival national du théâtre professionnel.

MAISON DE LA CULTURE DE TLEMCENMardi 18 septembre à 15h : Pièce Mon ami lefantôme de l’Association du théâtre de Chlefdans le cadre du Festival national du théâtre pro-fessionnel.

INSTITUT FRANÇAIS D’ALGERJeudi 20 septembre à 19h : Danse tango &hip-hop, Los Tipos Del Placard et Tang-hop.Vanessa Lextreyt : chorégraphe, danseuse ;Leonardo Montecchia : danseur ; Hamid ElKabouss : danseur ; Gaspar Pocal : musicien ;Roland Carbety : musicien ; Renaud Dupré :vidéaste

RÉSIDENCE DE L’AMBASSADE D’AUTRICHE (17, CHEMIN ABDELKADER

GADOUCHE, HYDRA, ALGER) Du 14 au 20 septembre : Exposition-vente«Hommage à Klimt ; un baiser d’Alger».Une série de 28 peintures réalisées par ungroupe d’étudiants de l’Ecole supérieure desbeaux-arts d’Alger illustrent l’œuvre, le parcours,ainsi que le vécu et la personnalité de l’artisteautrichien Gustav Klimt.Le vernissage est prévu le vendredi 14

septembre 2012 à partir de 16h.

MUSÉE NATIONAL D’ARTS MODERNE ETCONTEMPORAIN D’ALGER (RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER)Jusqu’au 30 septembre : Exposition de l’artisteMahjoub Ben Bella (dans le cadre ducinquantenaire de l’Indépendance).

DONS DE LIVRESLa lecture est aussi bonne pour la santé. A l’occasion de la journée internationale del’alphabétisation, l’association Vision Jeuneslance un projet pour reconstituer labibliothèque du service de pédiatrie au CHUMohamed-Lamine-Debaghine (hôpital Maillot).Dans le but d’assurer un maximum de livrespour les enfants hospitalisés, l'associationlance un appel de collecte de livres pourenfants. Nous recevrons vos dons à partir du8 septembre 2012 de 9h à 16h au service depédiatrie de l’hôpital Maillot (côté jardin). Pourplus d'informations, veuillez vous adresser au0556 503 827.Votre don permettra à un enfant hospitalisé deposséder une nouvelle information ou unmoment de divertissement.

Le Haut-Commissa-riat à l’amazighité (HCA)a publié plus de 150titres de littérature d’ex-pression amazighe, aappris l’APS dimancheauprès d'un responsabledu HCA.

«La publication de cenombre important d’ou-vrages s'inscrit dans lecadre des efforts visantla promotion de lalangue amazighe et l’en-couragement des talentsdans le domaine de la lit-térature amazighe», aindiqué M. IssamHachemi, en marge desjournées d’étude sur lapromotion de la langueamazighe qui se tien-nent à Boussemghoune,dans la wilaya d’El-Bayadh. «Le HCA offredes opportunités depublication à toutes lesjeunes potentialitésœuvrant dans le cadrede l'expression amazi-ghe et œuvre aussi àattirer vers ce genre litté-raire différents autrestalents culturels dans les

domaines de l’audiovi-suel et l’écriture de scé-narios», a-t-il ajouté.

Le Haut-Commissa-riat à l’amazighité prépa-re par ailleurs la 3e édi-tion du film amazighainsi que le 9e Salonnational du livre ama-zigh et supports multi-médias, prévus en marset avril prochains res-pectivement, a faitsavoir M. Hachemi.

Ces journées d’étudesur la promotion de lalangue amazighe, orga-nisées samedi etdimanche sous le thème«Boussemghoune, unîlot amazighophone àrevivifier», regroupentnotamment une pléiadede chercheurs et univer-sitaires, spécialisés ensociologie et en linguis-tique. Des expositionssur le livre amazigh etautres arts plastiquesayant trait au thèmede la langue amazighesont également organi-sées en marge de cesjournées.

L e Théâtre régional de Souk-Ahrascommence à donner «de bonssignes de décollage», de l’avis de

ses responsables et de plusieurs hommesde culture de la ville. L’on note parmi cessignes les prix de la meilleure mise enscène et du meilleur fonds musical obte-nus par la troupe de ce théâtre au Festivalnational du théâtre pour enfants abrité parla ville de Khenchela du 27 août au 3 sep-tembre derniers pour la pièce Adam et lemonstre mise en scène par l’homme dethéâtre de Constantine, Yacine Tounsi.

Ce dernier s’est dit d’ailleurs «très fier»d’avoir eu à réaliser la première œuvrepour enfants produite par ce théâtre. Il asignalé à ce propos que la région deSouk- Ahras recèle d’énormes potentiali-tés artistiques, notamment au sein desjeunes structurés dans des associationset des troupes des maisons de jeunes.

Spectacle chantant et dansant, lapièce Adam et le monstre doit égalementson succès, selon son metteur en scène,au fait que ses comédiens, avant d’y êtredistribués, ont suivi un stage sur lesnotions de base du jeu théâtral.

Outre cette production pour enfants, lapièce Les déformés, première œuvre pouradultes du Théâtre régional de SoukAhras, a été sélectionnée pour participerau Festival national du théâtre profession-nel qui aura lieu à Alger du 15 au 27 sep-tembre courant. Cette pièce adaptée d’untexte de l’écrivain palestinien AkramFawzi Kilai par Lahcène Chébia qui en aégalement signé la mise en scène avec lacollaboration de Toufik Bakhouche et deKamel Lakhadari à la composition musi-cale et de Nadjib Ben Chadi pour la scé-nographie a été interprétée par 11 comé-diens, tous issus de la wilaya de Souk-

Ahras. Selon l’artiste de théâtre et decinéma Ayoub Amriche, cette pièceconstitue un bon départ pour le théâtre deSouk-Ahras en ce sens que l’œuvre aréussi à intégrer tous les paramètres d’unspectacle de qualité dans la direction descomédiens et la mise en scène. Construiten 1920, le Théâtre de Souk-Ahras qui aété hissé au rang de théâtre régional en2008 vient de bénéficier d’une opérationde réhabilitation qui touchera aussi bien labâtisse que la siégerie, la scène, l’éclaira-ge, l’acoustique et la climatisation.

Cette restauration qui a bénéficiéd'une allocation budgétaire «conséquen-te», selon le directeur de wilaya de la cul-ture, ne manquera pas de faire de cettebelle structure un important centre derayonnement culturel dans l’antique Tha-gaste et de donner une nouvelle dyna-mique à l’activité théâtrale dans cette ville.

HAUT-COMMISSARIAT À L’AMAZIGHITÉ

Publication de plusde 150 titres

de littérature amazighe

THÉÂTRE RÉGIONAL DE SOUK-AHRAS

Des signes de «décollage»

Le Soird’Algérie Sports Mardi 18 septembre 2012 - PAGE12

FOOTBALL

Accrochés aux ultimes secondes de la par-tie par le MC El Eulma (1-1), les Sétifiens,entraînés par le Suisse Hubert Velud, auront àcœur d'enregistrer leur premier succès de lasaison face au CAB, tenu en échec par leCABB Arréridj (1-1).

Même si, sur le papier, les protégés deHassan Hammar partiront largement favoris, iln'en demeure pas moins que les gars desAurès sont capables de donner des sueursfroides aux locaux.

L'USMA, tenue en échec, à la surprisegénérale, par le CS Constantine de RogerLemerre (1-1), effectuera un déplacementpérilleux à El Eulma, où le MCEE local l'attendde pied ferme.

Les Algérois retourneront au stadeMessaoud-Zeggar, une année après avoirconcédé leur premier revers de la saison der-nière.

Un autre échec des Rouge et Noir mettral'entraîneur Angel Miguel Gamondi sous pres-sion, d'autant que lors de la 3e journée, lesUsmistes seront opposés au MC Alger dans underby qui promet.

La JSM Béjaïa, qui a prôné la stabilité enpréservant son entraîneur Alain Michel,enchaînera avec un autre déplacement, cettefois-ci à Sidi-Bel-Abbès, pour croiser le feravec le nouveau promu, l'USMBA, quatre joursaprès avoir surpris le MC Oran chez lui (2-0).

Battue en ouverture de la nouvelle saisonpar l'ASO Chlef (2-1), l'USMBA tentera de s'of-frir la JSMB, même si sa mission est difficiledevant une formation béjaouie en pleineconfiance.

Le MCA, version Jean-Paul Rabier, a crééla sensation de la première journée en allantétriller le WA Tlemcen sur le score de 3 à 0,grâce à un «coup de chapeau» signéMustapha Djalit. En accueillant le nouveaupromu, la JS Saoura, battue à domicile par leCR Belouizdad, les Algérois auront une belleoccasion de réaliser un autre succès, qui les

mettrait sur les rails, en attendant la grandeexplication face à l'USMA.

Le CRB, vainqueur à Béchar face à la JSSaoura grâce à son goleador, Islam Slimani,devra rester vigilant à domicile face à l'ASOChlef, complètement libéré après deux vic-toires de rang, dont la dernière face à l'ESTunis (1-0), pour le compte de la dernière jour-née de la Ligue des champions. LesBelouizdadis, qui seront certainement soute-

nus par un large public, devront sortir le grandjeu pour battre Chlef, très en jambes et quicompte effectuer le voyage à Alger avec laferme intention de repartir avec un résultat pro-bant.

Enfin, les deux derniers matches au pro-gramme de cette journée, CS Constantine-MC Oran et JS Kabylie-WA Tlemcen, placentles équipes locales en bonne position pourdécrocher les trois points de la victoire.

La deuxième journée du championnat professionnel de football deLigue 1, prévue aujourd’hui, verra le tenant du titre, l'ES Sétif, accueillirle CA Batna, alors que le MC Alger, le CR Belouizdad et la JSM Béjaïatenteront de confirmer leurs débuts prometteurs.

Les Canaris déjà sous pression

A s’y méprendre, même si on n’en est qu’au tout début,la situation qui prévaut déjà à la JSK, c’est du déjà-vu. Il n’enfallait pas plus d’un match pour que la pression s’abatte, eneffet, de tout son poids sur Fabbro et son équipe, il est vraitrop décevante même au goût des Harrachis, qui ne s’atten-daient pas à avoir la partie aussi facile qu’elle l’a été samedi.Le tableau est donc vite dressé chez les Canaris mis endemeure de trouver des repères et de se montrer à la hau-teur de la valeur intrinsèque qu’on leur accordait avant lecoup d’envoi de la saison.

Gagner et rien d’autre, tel sera le leitmotiv de Maroci etcompagnie pour chasser le doute aussi vite qu’il s’est instal-lé. Mais voilà, pour cette sortie destinée à se rassurer, il valeur falloir cravacher dur parce qu’en face, les Tlemcéniensdoivent être plus remontés encore, eux qui ont reçu unesacrée raclée, samedi, chez eux. Entre deux bêtes blessées,à savoir ce à quoi pourrait donner lieu ce rendez-vous durachat, ceci même si d’ores et déjà on sait qu’on ne doit pass’attendre à un sommet. L’autre «curiosité» de ce matchconsiste en son attrait auprès des supporters de la JSK.

Cette galerie qui brille par sa bouderie depuis plus dedeux saisons maintenant et qui ne donne pas des signesmilitant pour son retour sur les travées du 1er-Novembre.

Dur, dur retour aux affaires pour les Canaris…A. M.

CHAMPIONNAT D'ALGÉRIE LIGUE 2 (2e JOURNÉE)

NAHD-MCS en affiche

CHAMPIONNAT DE LIGUE 1 (2e JOURNÉE)

Le MCA, la JSMB et le CRB pour la confirmation

La deuxième jour-née du championnatd'Algérie de Ligue 2de football, prévueaujourd’hui, sera mar-quée par l'explicationentre les deux ex-pen-sionnaires de l'élite, leNA Husseïn-Dey et leMC Saïda, tandis quel'USM Blida tentera deconfirmer sa belle vic-toire à Mostaganem(2-1) en accueillant leMSP Batna.

Auteur d'un précieux nul(0-0) contre le MOConstantine à l'extérieur, leNAHD, forcé à l'exil au staded'Hydra, est appelé à réussirses débuts à «domicile» faceà Saïda pour se positionneren force pour le reste de lacompétition.

Le MCS tentera, de soncôté, de faire oublier sondécevant nul vierge à domicilepour son retour au deuxièmepalier face auCR Témouchent, en essayantde profiter de la neutralité du

terrain pour revenir avec unbon résultat. L'USMB se trou-ve pratiquement dans lemême cas du NAHD, puisqu'ildevra recevoir le MSPB sur leterrain des frères Brakni etnon pas à Mustapha-Tchakerqui fait sa toilette en prévisiondu match retour entre l'Algérieet la Libye, le 14 octobre pro-chain, pour le compte du 3e

tour retour des éliminatoiresde la Coupe d'Afrique desnations 2013.

Les gars de la ville desRoses, auteurs de l'uniquevictoire à l'extérieur lors de lapremière journée, pourrontnéanmoins compter sur lesoutien de leurs incondition-nels supporters pour venir àbout des Batnéens, accrochéspar le SA Mohammadia (0-0)vendredi.

A Aïn M'lila, le nouveaupromu, le CRB Aïn Fekroun,accueillera un ancien de l'éli-te, l 'AS Khroub, pour sesgrands débuts à «domicile»en Ligue 2, avec l'objectif deconfirmer son nul encoura-geant sur le terrain de l'ASMOran (1-1) le week-end der-nier. Les Asémistes, qui

visent l'accession cette sai-son, effectueront, quant àeux, un périlleux voyage àl'occasion de la 2e journée enrendant visite à

l 'AB Merouana, où i l n'estjamais facile d'évoluer. LeMO Béjaïa, qui en connaîtquelque chose sur la difficultédu terrain de Merouana(défaite 1-0 vendredi), recevral'ES Mostaganem, qui a aussiété battue lors de la premièrejournée par Blida, avec l'ob-jectif pour les deux antago-nistes d'engranger leurs pre-miers points de la saison.

L'autre promu, leRC Arbaâ, qui a réussi sesdébuts en Ligue 2 en domi-nant l'O Médéa (2-0), aura fortà faire sur le terrain du CRT,tandis que l 'USM Annabajouera sur le terrain des garsdu Titerri.

Enfin, le SAM partira avecles faveurs des pronostics enévoluant à domicile, devantson public, face au MOC, quivoudrait se racheter aprèsson faux-pas à domicilecontre le NAHD.

Programme Eulma : MCE Eulma - USM Alger (17h45) Sidi-Bel-Abbès : USM Bel-Abbès - JSM Béjaïa (18h) Alger (20-Août-1955) : CR Belouizdad - ASO Chlef (18h) Constantine : CS Constantine - MC Oran (18h) Alger (5 Juillet) : MC Alger - JS Saoura (18h) Tizi-Ouzou : JS Kabylie - WA Tlemcen (18h)Bordj : CABB Arréridj - USM Harrach (20h30) Sétif : ES Sétif - CA Batna (18h)

Programme A 16h00

A Merouana :AB Merouana - ASM Oran A Médéa : O Médéa - USM Annaba A Aïn Témouchent : CR Témouchent - RC Arbaâ A Aïn M'lila : CRB AïnFekroun - AS Khroub A Alger (stade d'Hydra) : NA Hussein-Dey - MC Saïda A Mohammadia : SA Mohammadia - MO Constantine A Blida (stade Brakni) : USM Blida - MSP Batna

A 18h00A Béjaïa : MO Béjaïa -ES Mostaganem

Tout auréolés de leur éclatantevictoire à l’extérieur face à la for-mation oranaise du MCO, lesKabyles de la Soummam vontaborder avec sérénité ce deuxiè-me déplacement consécutif, dansune autre ville de l’ouest, Sidi Bel-Abbès, contre le nouveau pen-sionnaire de Ligue 1, l’USMBA.

Auteurs d’une brillante prestationdevant les Hamraoua, les hommesd’Alain Michel entendent confirmer leurbonne santé et enchaîner avec un bonrésultat à Sidi Bel-Abbès. Même si latâche s’annonce ardue face à un adver-saire qui ne compte surtout pas entamerses retrouvailles avec la Ligue 1 aprèsune très longue absence de dix-huit anspar un revers, les camarades de Cédricse montrent néanmoins confiants et sedisent prêts à relever le défi. Ne cachant

pas sa satisfaction de la belle réaction etdu judicieux rendement de son groupeavec au bout un précieux succès ayantfait beaucoup de bien tant sur le plancomptable que moral à l’équipe en cetterentrée sportive, le technicien français desVert et Rouge, Alain Michel, se veut, tou-tefois, lucide. «Nous avons arraché unebelle victoire face à une coriace équipeoranaise qui nous a posé beaucoup deproblèmes. Débuter la saison de surcroîthors de nos bases avec un succès nouspermettra d’entrevoir avec confiance etsérénité le championnat. Cela étant dit, ilne faut pas s’enflammer et il faut garderles pieds sur terre. Le groupe doit conti-nuer à travailler avec la même rigueur ettout le sérieux pour espérer réussir unetrès belle saison. Il reste encore deslacunes à combler pour être plus perfor-mants», a déclaré Alain Michel qui ademandé à ses joueurs de rester concen-

trés et d’oublier la victoire d’Oran pours’éviter toute mauvaise surprise face àBel-Abbès. Ne disposant que de très peude temps pour préparer ce deuxièmerendez-vous de la semaine en déplace-ment face à l’USMBA, le staff techniquebéjaoui a programmé dans la soirée dedimanche, au stade de la ville d’Aïn-Témouchent, où la JSMB a élu domicile,une séance de décrassage pour per-mettre à ses protégés de récupérer desefforts fournis face au MCO. Une autreséance légère a été effectuée hier pourapporter les derniers réglages et expliquerson plan d’attaque face à l’équipe de SidiBel-Abbès. Le driver béjaoui a aussi insis-té sur le volet psychologique, en mettanten garde son groupe contre tout excès deconfiance face au nouveau pensionnairede Ligue 1 qui comptera pour la circons-tance sur le soutien de son public.

A. K.

FOOTBALL

JS KABYLIE

JSM BÉJAÏA

Maintenir le cap du succès

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Le Soird’Algérie Sports Mardi 18 septembre 2012 - PAGE13

FOOTBALL

CABB ARRÉRIDJ - USMH

La confirmation !Revigorés par leur

bonne prestation à Batna etle précieux point qu’ils ontglané face au CAB, lesgars des Bibans, qui étaientà deux doigts de reveniravec une victoire de lacapitale des Aurès, se pré-parent déjà pour affronter

leurs homologues Jaune etNoir de l’USMH, dans undébat qui s’annonce palpi-tant notamment pour lesCriquets qui veulent profiterau maximum de ce débutde championnat pour seclasser dans le peloton detête. Même si les protégés

de Charef viennent de s’ensortir avec une victoire àdomicile, ils n'inquiètentpas pour autant lesBordjiens dont la majoritédes joueurs comptent uncapital expérience beau-coup plus considérable queleurs vis-à-vis.

Et c’est justement l’undes détails, voire le détailmême, qui pourrait faire ladifférence dans ce débat enfaveur des locaux. Toufi,lui, se montre extrêmementvigilant sur le résultat de larencontre et mise surtoutsur le bon esprit du groupe,un facteur qu’il juge déter-minant quant au sort del'empoignade. «Nous avonsun bon groupe qui a plusd’un atout à faire valoirpour faire parler de lui»,conclut-il.

Saâdène Ammara

FAEBernaoui tire

la sonnetted’alarme

La Fédération algérienned’escrime est toujours en butte àdes problèmes financiers et l'élitenationale d’escrime s’en trouvelivrée à elle-même. A ce rythme,le président de la FAE se dit prêtà jeter l’éponge.

«On a géré la fédération avecdes promesses. N’étaient lessacrifices et la volonté, la FAEn’aurait même pu clôturer lecalendrier des compétitionsnationales et internationales.»

«Même l’aménagement de lasalle fédérale d’escrime qui setrouve au niveau du CrepsGhermoul a été réalisé avec nosfonds propres. On a égalementété contraints de contracterd’autres dettes pour que nosélites puissent se déplacer àl’étranger en vue des compéti-tions internationales. Nos jeunesescrimeurs et escrimeuses quiont honoré l’Algérie lors desmanifestations internationalesn’ont eu aucun égard. Je medemande s’ils pourront encoreendurer cette malheureuse situa-tion. Nos deux qualifiés pour lesJO de Londres 2012 n’ont béné-ficié d’aucune préparation dignede ce nom. Je lance un appel aunouveau ministre de la Jeunesseet des Sports, Mohamed Tahmi,afin qu’il débloque la situation,car les prochaines échéances seprofilent, à commencer par lechampionnat méditerranéenqu'abritera l'Algérie en janvier2013», a-t-il conclu.

R. S.

Après la piètre prestation des Vert et Rougedevant le voisin sétifien, le coach Yaïche doit revoirsa copie, surtout concernant l’attaque, où Diarra,qui n’a rien montré durant la saison écoulée, a étéaligné, errant comme une âme en peine sur le ter-rain, ainsi que Naâmane, l’arrière droit, qui lui aussin’a fait aucune apparition la saison dernière et quia occupé la place du regretté Renane, victime dessupporters. De même que la tactique de jeu doitêtre claire dès le départ et où Dehouche devrait

normalement tenir sa place au milieu du terrain(défensif) aux côtés de Hemani et Gharbi. Les sup-porters, très peu satisfaits du rendement du grou-pe, ne pardonneront aucun autre écart et sedemandent à quoi ont servi deux mois de prépara-tion pour un rendement pareil.

Ils attendent plus de détermination et d’engage-ment de la part des joueurs et du staff technique.En recevant pour la deuxième fois consécutivel’USM Alger, Berefane et ses camarades doivent

se ressaisir et offrir la victoire tant nécessaire pourun bon départ. Les gars de Gamondi, qui ontessuyé, eux aussi, un revers face aux Sanafirs,tenteront de redorer leur blason et d’obtenir unbon résultat sur la pelouse du complexeMessaoud-Zeghar. Une bonne explication en pers-pective et les supporters locaux devraient calmerleurs ardeurs et se comporter sportivement enétant réellement le 12e homme.

Mostefa Djafar

Les Criquets se souviennent du fameux cauchemar d’El Harrach

Les Criquets savent parfaitement que l’une des princi-pales causes de la relégation de leur équipe, il y a deuxsaisons de cela, est leur défaite à domicile face à l’USMH,qui a été à l’origine d’une lourde suspension du terrain. Ence sens, ils tiennent vraiment à éviter un tel massacre pourleur équipe.

Belkheir et Djerrar rétablisRétablis de leurs blessures, Belkheir et Djerrar se

disent disponibles pour animer le débat.

Mohamed Rabah incertainAbsent face au CAB, Mohamed Rabah sera peut-être

indisponibles également dans ce débat.

MC EL EULMA

Se racheter devant Soustara

Le Real Madrid, relégué à huitpoints du Barça en Liga aprèsseulement quatre journées, n'apas le droit à l'erreur face àl'épouvantail Manchester Citymardi (18h45 GMT) à domicilepour son premier match dans legroupe D, extrêmement relevé,de Ligue des champions.

Samedi à Sévil le (1-0), leshommes de José Mourinho ont subileur deuxième défaite en champion-nat, un nouveau revers qui soulèvedéjà des interrogations sur leurs pos-sibilités de défendre leur titre nationalet fait monter la pression avant la

reprise de la C1. D'autant que celafait désormais dix ans et la victoire àGlasgow des Galactiques, grâce àune extraordinaire volée du gauchede Zinedine Zidane, que les suppor-teurs du Real attendent la conquêtede la Decima, la dixième Coupe deschampions de l'histoire du club.

En face, Manchester City veut luiaussi partir du bon pied en C1, aprèsavoir connu un départ plus probant enchampionnat en dépit de deuxmatches nuls. Eliminés dès la phasede poule l'an passé pour leur premiè-re participation à la Ligue des cham-pions, les champions d'Angleterre nepeuvent plus invoquer l'excuse de l'in-expérience et doivent profiter de cette

édition pour s'imposer comme ungrand d'Europe. Dans ce choc dugroupe D, le plus dur de cette éditionavec également Dortmund et l'Ajax, lapression repose toutefois plus sur lesépaules de José Mourinho que deRoberto Mancini.

La renaissance de Tevez Même si Mourinho a aussi souli-

gné ses propres responsabilités, sondiscours a été mal perçu par le ves-tiaire madrilène, fatigué selon la pres-se espagnole d'être publiquementmontré du doigt par son entraîneur.

En cas de défaite, mardi, dans unBernabeu où le Real n'a jamais perdupour son entame de Ligue des cham-

pions, le torchon brûlerait doncsérieusement entre Mou et sesjoueurs. Manque de chance pour lesMadrilènes : leur adversaire a de quoifaire trembler, même s'il a déjà ététenu en échec deux fois cette saison,à Liverpool et à Stoke samedi.

Parmi les satisfactions figurenotamment Carlos Tevez, déjà auteurde trois buts et deux passes déci-sives. L'Argentin jouera son premiermatch de Ligue des championsdepuis le fameux voyage à Munich, ily a près d'un an, où il avait refuséd'entrer en jeu.

L'attaque pourrait même être100 % argentine avec un possibleretour d'Agüero, remis d'une blessure

à un genou. El Kun aimerait biengagner enfin contre le Real aprèsavoir toujours échoué du temps où iljouait à l'Atletico Madrid.

Côté Real, le fameux quatuor d'at-taque Ronaldo-Özil-Di Maria-Benzema, si prolifique la saison der-nière, semble en chantier. Özilnotamment pourrait bien perdre saplace de titulaire au profit d'un Modricqui a été l'un des seuls à surnagerface à Séville. Quant à Benzema, tou-jours muet cette saison avec le Real,il n'est pas du tout assuré d'une placedans le onze initial, même si sonconcurrent Higuain a disputé samedile match contre les Andalous dansson intégralité.

Le Real Madrid à quitte ou double face à Manchester City

FOOTBALL

FOOTBALLLIGUE DES CHAMPIONS

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mardi 18 septembre 2012 - PAGE 15

magfemme03@yahoo.fr

FFllaann aauu ccaarraammeell

Préparation : 20 min, cuisson : 40 min, tempsde repos : 2 h

Pour le caramel : 3 c. à s. de sucre en poudre, 2 c. à s. d’eau, 5 gouttes de jus de citron

Pour la crème : 1/2 litre de lait, 1 pincée de sel, 4 c. à s. de sucre en poudre, 1 sachet de sucre

vanillé, 4 œufs

Préparez le caramel : Directement dans le moule,mettez le sucre et mouillez avec l'eau. Laissez à feudoux jusqu'à ce que le sucre soit fondu. Forcez latempérature, sans remuer ni pencher le moule, dèsque le sucre commence à dorer puis ajoutez quelquesgouttes de jus de citron. Quand la coloration dorée estuniforme, arrêtez la cuisson, saisissez le moule avecdes "mouflettes" et tournez-le en tous sens pourrépartir le caramel sur les parois, laissez refroidir.Préchauffez le four th. 6/7 (180/210°C).

Préparez la crème : Faites bouillir le lait avec le sel,le sucre et le sucre vanillé. Fouettez les œufsvigoureusement, ajoutez peu à peu le lait chaud encontinuant à fouetter. Filtrez au chinois et versez dansle moule. Mettez le moule dans un plat faisant officede bain-marie. Enfournez pour 40 minutes, en vérifiantque la température du bain-marie reste tiède. Lacrème est cuite quand la surface, légèrement dorée,résiste à la pression du doigt. Laissez un peu refroidiravant de placer le moule dans le réfrigérateur pour 2heures environ. Démoulez la crème complètementfroide. Si un peu de caramel reste collé au fond dumoule, ajoutez 1 ou 2 cuillerées d'eau, faites bouillir etversez autour de la crème démoulée.

PPiittaass aauu ppoouulleett

Pains libanais : 6 blancs de poulet,1 poivron, 3 tomates, 6 feuimmesde salade verte, 2 yaourts nature,

2 c. à s. de curry, 4 c. à s. decoriandre ciselée, 2 c. à s. de

menthe ciselée, 1 pincée de sel etpoivre

Faites cuire les blancs de poulet dansun bouillon d’épices, de vinaigre etd’eau. Hachez les herbes etmélangez-les avec les yaourts et lecurry. Découpez le poivron, lescourgettes et les tomates enrondelles. Poêlez-les dans l'huiled'olive. Découpez le poulet enlanières. Découpez le haut des painset garnissez avec tous les ingrédients.

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La lotion s'applique avecun coton puis prendre unmouchoir en papier enl'appliquant par légèrespressions sur le visage etle cou.Pour appliquer une crème,chauffer une noisette decrème dans la paume dela main. La poser dechaque côté du menton etremonter vers les joues,les oreilles. Terminer parle cou et la partie médianedu visage.Une texture riche (typecrème de nuit) se travailleà l'aide d'effleurages doux,qui remontent lentementdes joues vers les oreilleset du cou vers le menton.Avec un fluide, on procèdepar petits mouvements delissage ; dès qu'il apénétré, on se contentede tapoter doucement levisage et le cou, afin dene pas distendre lestissus.Lors d'un gommage, ondoit insister sur les zonesles plus grasses du

visage, soit le front, lesailes du nez et le menton.Utiliser un soin gommantcorrespondant à son typede peau, surtout pour lespeaux fragiles et délicates.Pour appliquer unmasque, il est impératif de

respecter les conseils dela notice, à savoir letemps de pause, lerinçage ou non à l'eautiède, ou retirer le filmdéposé sur la peau, maissurtout sur une peauparfaitement nettoyée aupréalable.SOS brillance, à utilisersans modération à toutmoment de la journée,avec ou sans maquillage.Produit de poche présentéen format réduit pour seglisser dans les trousseset dans les sacs, le patchse colle sur le nez, lefront et le menton. Onpatiente 15 minutes ; on leretire, et les points noirspartent avec.

Décidée à retrouver votre poidsde forme, vous avez réduit vosapports alimentaires ? Il y a fortà parier que vous faitesl'impasse sur des aliments trèscaloriques comme le chocolat,les fruits oléagineux (amandes,noix de cajou…), les fruits secsou les légumes secs. Pourtant ilssont utiles (en quantitécontrôlée, bien sûr, pourplusieurs d'entre eux) pour leurrichesse en magnésium.Ce dernier joue un rôle dans denombreuses réactionsbiologiques, notamment dans latransmission desinflux émis par lesystème nerveuxdont dépendentmuscles et organespour bienfonctionner. Pasquestion donc d'enmanquer. Unesolution alternativeau chocolat : setourner vers des

eaux plates et gazeuses richesen magnésium (les étiquettes lementionnent). Sous cette forme, il est très bienassimilé sans apport de calories.Si ce sont les produits laitiersque vous mettez de côté, enpensant qu'ils sont trop gras,c'est de calcium, l'ami des os etdu squelette, dont vous risquezde manquer. Réintégrez vite leslaitages à chacun de vos menusen vous rappelant que ceux à0% de matières grasses sontaussi riches en calcium que lesautres.

TTrruuccss eett aassttuucceess

Nettoyer des jointsnoircis

Pour nettoyer les jointsde salle de bain demanière économique etpresque écologique, onvous propose cetteméthode : mettre duvinaigre blanc etquelques gouttes deproduit vaisselle dansun bol d'eau. Gratteravec une brosse à dentet rincer.On peut aussi compléteravec une petite astuce :après les avoir nettoyésavec du vinaigre et duproduit vaisselle, rinceret passer, toujours avecune brosse à dents, del'eau oxygénée sur lejoint.

Comment empêcher la volaille de sedessécher ?

- Glissez dans le four unpetit récipient d'eaupour que la volaille dorebien ;- trempez-la dans du laitavant de passer aufour ; - comme pour les rôtis,vous pouvez aussipresser sur sesentrailles un jus decitron qui lui donneraune belle couleur dorée.

Œufs au plat

Pour que vos œufs auplat ne collent pas,saupoudrez le beurre quiservira à faire cuire lesœufs avec un peu defarine, ou du vinaigre.

Un tiroir qui coulissemal

Vous n'arrivez plus àouvrir et fermercorrectement un de vostiroirs ? Ça accroche etça grince ? Pour qu'ilglisse mieux, frottez lesglissières et les chantsavec du savon liquideou encore de laparaffine.

Problèmescutanés

Les radicaux libresattaquent le collagène,provocant le vieillissement.L'exposition au soleil et letabac accélèrent cephénomène. Alimentsriches en caroténoïdescomme les brocolis, lescarottes, les épinards, lapastèque, les tomates, lespoivrons rouges encontiennent beaucoup.Les pommes de terre, lespoires, les oignons et lesaubergines en apportentmoins. Ce sont toutefoisde bonnes sourcesd'acides phénoliques quidoivent faire partie denotre alimentation, lemaître-mot restant toujoursla variété.

CRÈME POUR VISAGEA chaque texture son geste

Du magnésium et du calcium pendant

et après un régime

Bon a savoir

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son prénom

Postérieur----------------Montagnes

Attachées----------------

PronomSon pays

Dans la peine----------------Mer----------------Songes

Dans le bois----------------

Cuira----------------Problème

Erode----------------

Article----------------

Planter

Mesures----------------

Article

Thé anglais----------------

Dans la vague

Rejeta----------------

MesureTentes

----------------Privatif

----------------Mesure

Pays----------------

Liera----------------Mit la selle

Approuve----------------

Doté

Philosophe----------------

Dresse

Article----------------

Tableau

Apprécie----------------

Pronom

Adores----------------Sa capitale

Ecartée----------------

Néon----------------

DirectionFaits

----------------Doigts

Liane----------------

Achevé

Monnaie----------------

Os

Peuple----------------

Livres

Condition----------------Singe----------------Quartier à RomePoisson

----------------Trolley

Pointe----------------

Fleur

Plante----------------

InutileCube

----------------Mammifère----------------

Shoot

Article----------------

Mission----------------

Ultime

Six à Rome----------------

VolontéAigre

----------------Entrée

de Rome

Gros titre----------------

Piste----------------

Toit

Raide----------------

Type----------------Palladium

Lac----------------

Fusée----------------

Calcule

Membre----------------

InviteRègles----------------Consonnedouble----------------Son rang

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de

9 plages de Kabylie.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Plage à Souk El Tenine»

1- SAF SAF ENNEBI2- SKHIRAT3- LES SALINES4- AZAGHAR5- LE PETIT PARADIS

6- BENI K’SILA7- SIDI KHELIFA8- LE CAROUBIER9- BOULIMAT

MOT RESTANT = BACCARO

T A S E L A F I L E H KL R A C A R O U B I E IE I F B A C C A R O R DS H S T B IS K A A O SA S F M U AL I E I L LI B N I S B E N I K S IN E N D A R A P T I T EE S A Z A G H A R L E P

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

BADMINTON-VOLCANUNIR-IR-USA-ALLORET-REELLE-SM-LMTS-SE-NUS-SOIREEL-PETITE-FE-N-ENANEMONE-MONDES-CNOTERA-GOUTAS-ALCURES-BERLIN-LIAAGIS-PORTEE-TANTSAS-PLUMES-SOS-UTT-BLASES-PUISERE-ORAGES-BEC-ETEREPUTES-MARRER---RATES-MARIEE-YEER-ES-PAROLE-TAMSACS-CALINS-POLISIS-MARINS-CE-OGAT-MADONA-DORMIRY-EA-RIS-GERMERA

INTIMES-ROT-IR-TSOIREE-NABOTS-CITIRES-FAMEUX-PROERES-COUPER-LIENSES-CAUSES-FUSE--S-TIR-ER-RU-E-SP-DOT-LE-CAMP-TIAVOUERA-PATE-BACRESTRUCTURATION-

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS-BRAHIMI-UGEMA-DLOIR-NE-PRETERAIAIE-ADULA-MAL-TPKT-VOILA-TIGES-LH-AI-EE-PUREE-GODECLIN----AS-DAMAVILI-----S-PARARIDE-J-----AL-ET-TE-SURES-LIAS-EMA-TYRAN-GENT-C-

E-TAROT-PESE-PRODER-IN-TARE-TIENEPATE-ANIMEES-VUA-MINISTRE-LEVE-

LETTRESLETTRESCinéma MuetCinéma Muet

---DRACULA---------CHARLOT------KEATON-------NIEPCE-----------LANG-------LUMIERE------VALENTINO-------------------------------------------------------------------------

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : Abou Simbel

1

2

3

4

5

6

7

ASSOUAN

1- DEESSE

2- PHARAON

3- STATUE

4- SUR LE GRÈS

5- RÉGION

6- EST SUR UNE

FALAISE

ARTIFICIELLE

7- REINE

Le Soird’Algérie Détente Mardi 18 septembre 2012 - PAGE 18

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSMiraculeuses----------------

MélodieFleuve

----------------Arrivé

----------------Tournant

Lac----------------

PiedsNote

----------------Dompte

----------------Fuit

Sodium----------------Cérémonie

Drame----------------

Béryllium----------------Gérmanium

Condition----------------

Arme----------------Feuilletons

Fin de série

Champs----------------Comparatif----------------

Logis

Saison----------------

Gère----------------

SautPiège

----------------Dans le lit

----------------Loto

Chanson----------------

Honneur----------------

Satisfaits

Mer----------------

Gaz----------------

ChiffreUtilisait

----------------Aliment

Satisfait----------------

Poisson

Actinium----------------

ÉliminaHéberge

----------------Pli

----------------Pronom

Profession----------------

Du dos

Aide----------------Trou du nez

Terrains----------------

Dans la dalle

Théâtre----------------

Baryum

Note----------------

Tueur----------------

Relevé

Rite----------------

Touffus

Diode----------------

Rester

Dinar----------------Possessif

Couche----------------Exprimera

----------------Semoule

Humblement----------------Répertoire

Possessif----------------

Altières

Malaxa----------------Encerclas

----------------Détendu

Mépris----------------

Fer----------------

SaintCalcium

----------------Chaîne TV

Emblème----------------Déhanchai

Accepta----------------

Poissons

Océans----------------

DansesPart (pho.)

Approuve----------------

Univers

Divers----------------

Trahie

Nuit----------------

Eue

Pêcheurs----------------

TitreArrangement

Infinitif----------------

Appris

Véhiculetrès rapide

----------------Alliés

Aride----------------Débrouille

Terres----------------

Souvenir----------------Kermesses

Prénom----------------

Équité

Métal----------------Égratigné

Maquillés----------------

Égaré

Erbium----------------

Iridium

Épouses----------------

Limites----------------

GalérienSombrer

----------------Malades

Unique----------------

ObéirBéryllium

(inv.)

Pays----------------

Adverbe

Arbres----------------

Pronom

Caches----------------Dégoulina

Jeune----------------

Sucer(pho.)

Opéré----------------

Infinitif

Nazis----------------

Bref

Rongeur----------------

Confiant

Néon----------------

Givré----------------

ObsédaMonstre

----------------Métal

Détester----------------

Attachas

Mitoyen----------------

Préfixe

Vol----------------Meitnerium

Étendued’eau

----------------Tête blonde

Issue----------------

Erbium

Note----------------

Dans lafrappe

Chiffre----------------

InfinitifMer (pho.)

Radon----------------

Piégée----------------Einsteinium

Amples----------------

OrgueilNation Visage Élongations

Enquêtes----------------

Gaz

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rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

Notaire cherche une secrétaire avec expé-rience dans la profession.

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Un Forum arabe sur le recou-vrement des avoirs a étérécemment tenu à Doha, au

Qatar, du 11 au 13 septembre cou-rant. Co-organisée par le Qatar etla présidence du G8, avec l'appuitechnique de l'Initiative StAR, laréunion prétendait contribuer à lamise au point de mesures efficacesde recouvrement d'avoirs. Elles’inscrit en droite ligne de ce qu'onappelle le Partenariat de Deauville.

Le nouveau cadre juridique desinitiatives en cours autour du recou-vrement des avoirs transférés àl’étranger par les dictateurs déchusou leurs familles est le Partenariatde Deauville avec les pays arabesen transition, une initiative interna-tionale lancée par le G-8 à laréunion tenue en France en 2011,dans la ville du même nom, pouraider cette région du monde à réus-sir son atterrissage dans des«sociétés libres, démocratiques ettolérantes» — objectifs majeursthéoriquement assignés au«Printemps arabe».

Plus récemment, à Camp David,le 21 mai 2012, le G8 a adopté unnouveau plan d'action sur le recou-vrement des avoirs dans ce mêmecadre global du Partenariat deDeauville.

Au Sommet de Camp David, lesdirigeants du G8 ont recensé lesprogrès importants accomplis dansun certain nombre de pays en tran-sition et se sont engagés à pour-suivre leur soutien à la transition encours dans quatre domaines priori-taires: la stabilisation, la créationd'emplois, la participation/gouver-nance et l'intégration – moyensidoines pour parvenir aux objectifs,au demeurant bien théoriques, deliberté, de démocratie et de toléran-ce assignés après coup au

«Printemps arabe».La Banque mondiale semble

être la mieux outillée pour y arriver(*). Elle entend aider les nouveauxrégimes issus du «Printempsarabes» à restaurer une justice,souvent réduite à sa parodie, et àrecouvrer les fonds détournés parles responsables politiques, pen-dant des décennies de corruption,au plus haut niveau de l 'État.«L'actualité récente montre que,dans toute la région, l'opinion s'im-patiente de la lenteur des progrèssur ce front. La réalité, cependant,est que ce processus de restitutiondemande du temps, qu'il est sou-vent complexe et qu'il se prolongerabien après la fin de l'euphorie néedu changement de régime.»

Au jour d’aujourd’hui, un desinstruments usités est le dispositifStAR par lequel l’action engagéepour le recouvrement de la fortunedu dictateur philippin FerdinandMarcos, renversé en 1986, se pour-suit encore. Il en est de même pourle président nigérian déchu SaniAbacha, décédé en 1998, contrelequel pèsent encore des soupçonsde détournement de fonds placésau Luxembourg.

StAR – pour Watch Star AssetRecovery - est un nouveau projetdestiné au recouvrement des biensvolés, monté en partenariat entre laBanque mondiale et l'Office desNations Unies contre la drogue et lecrime (ONUDC). Il collecte, organi-se et diffuse les informations surces actifs et assiste à leur recouvre-ment dans le monde entier. Cetteassistance porte sur le soutien auxréformes politiques et juridiquesdans le domaine du recouvrementd'avoirs international.

En résumé, l'initiative poursuitles objectifs suivants :

• l’identification des voies etmoyens pour faire le meilleur usagedes lois, institutions, cadres régle-mentaires et voies de coordinationexistantes et les optimiser, afin dedoter les enquêteurs et les procu-reurs des pays concernés des outilsnécessaires pour faire progresserles dossiers et de veiller à ce qu'ilsdisposent de toutes les informationsnécessaires ;

• L’identification des besoinsdes pays sur le plan de l'aide tech-nique et de la formation, afin quel'ensemble des acteurs puisse semobiliser de manière coordonnée ;

• l’animation des discussionsbilatérales sur les dossiers decoopération internationale, afin queles pays puissent décider de priori-tés et prendre des mesures éner-giques pour la restitution des avoirsvolés.

L’expérience accumuléetémoigne que «les responsablespolitiques corrompus et leurs com-plices dans le crime excellent dansla constitution de couches deréseaux où s'entremêlent lescomptes bancaires ouverts àl'étranger ou dans leur pays ainsique de multiples mandataires etsociétés».

Pistes occultes, sociétés écranset autres constructions transnatio-nales parasitent les structures juri-diques. Les cloisons que formentles entreprises, les fondations et lestrusts concourent à dissimuler lapropriété et le contrôle des actifscontaminés.

«Même s'i ls disposent d'uncadre judiciaire opérationnel, lespays arabes en transition qui s'em-ploient à débrouiller cet écheveaudoivent être dotés des instruments,capacités et savoir-faire néces-saires — avec ce qu'il faut aussi decoopération internationale, de téna-cité et de patience — pour parvenirà identifier, localiser et recouvrerles sommes spoliées. Et s'il incom-be à ces pays d'apporter la preuvedes malversations, de demander unappui international et de présenterdes dossiers irréprochables, ils nepeuvent pas tout. Les centres finan-ciers et les pays occidentaux doi-vent en faire davantage, en adop-tant une approche proactive pourlancer les procédures, tendre la

main aux pays en transition, menerdes investigations et suivre le che-minement des avoirs spoliés.»

Au-delà des bonnes intentions,les transferts de fonds acquis à lafaveur de la conclusion de marchésvers des espaces supposés plusprotecteurs des richesses volées ànos peuples continuent de plusbelle. Leurs montants affichent par-fois des chiffres qu’aucune peine nesuffirait à sanctionner.

L’Algérie ne fait malheureuse-ment pas exception à ce fléau. Bienau contraire, nombre d’affaires,défrayant la chronique judiciaire,indiquent que nous ne sommes pasloin de rivaliser avec les pires…républiques (elles ne méritent pasla majuscule) bananières. La pres-se rapportait récemment, à lafaveur du procès en cours de l’ex-P-dg de notre compagnie pétrolière,l’acquisition par ce dernier d’unemaison d’une valeur de 560.000euros, offerte à son épouse par unpartenaire étranger pour lui per-mettre de s’y installer lors de sessoins en France (**).

Les fuites de capitaux sont parailleurs banalisées au point de tou-cher le commun des mortels.

La Banque d’Algérie annonçaitrécemment, en des termes plutôtjubilatoires que les transferts netsen devises vers l’Algérie ont atteint1,5 milliard de dollars au premiersemestre 2012, en augmentationde 50% par rapport à la mêmepériode de 2011.

Le montant en question couvreprincipalement les pensions deretraite des travailleurs émigrésrentrés terminer leur vie au pays. Ilest loin de refléter l’ensemble desflux générés par notre communautéà l’étranger qui empruntent d’autrescircuits et estimés, selon l’espacefinancier euro-méditerranéen, pilotépar l’Institut de Prospective écono-mique du monde méditerranéen,les transferts empruntant les voiesinformelles sont estimés au total àplus de 7 milliards d’euros (***).

Cette même source impute lescauses du recours aux voies infor-melles aux marges, importantes (5à 10%) que pratiquent les banquessur les transferts de compte àcompte et à la différence astrono-mique entre le taux de change offi-

ciel (100 dinars pour un euro) et letaux de change sur le marchéparallèle (un peu plus de 145 dinarspour un euro).

Plus globalement, les infractionsau change peuvent être mesuréesà l’aune des pénalités qu’appliquentles douanes : 64 milliards de dinarsde pénalités relevés jusqu’à fin2011. Un chiffre effarant révélérécemment par la direction desDouanes algériennes qui retient2010 comme année de référenceau crime avec 85 milliards de dinarsde pénalités. Celles-ci se rapportentpour 75 % des infractions aux opé-rations de commerce extérieur. Latechnique est connue de tous : elleconsiste à gonfler les factures desimportations pour transférer illicite-ment de l’argent vers l’étranger.Autres infractions inscrites aumême registre : le détournementd’avantages fiscaux (pour un mon-tant de 4,8 milliards de dinars), lesfausses déclarations de valeurs(1,9 de milliard de dinars) et lesfausses déclarations d’origine (301millions de dinars).

A. B.

(*)http://blogs.worldbank.org/voices/fr/agir-pour-la-restitution-des-avoirsvoles?cid=EXT_BulletinFR_W_EXT

(**) Le Jeune Indépendant, édi-tion du mercredi 29 août 2012,page 3.

(***) Maghreb Emergent, 11septembre 2012.

Par Ammar Belhimerambelhimer@hotmail.com

PANORAMAPANORAMA Pouvoirs véreuxLe Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

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Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlamhlaalam@gmail.com

POUSSE AVEC EUX !

D’entrée, le gouvernement Sellal frappe fort. Arrestation d’ungroupe terroriste. Ses membres risquent gros pour avoirsorti…

… leurs poubelles en dehors des horaires autorisés !

Moi, cette déclaration du ministre de la Justice quiaffirme que les juges subissent d’énormes pressions megêne terriblement. Soit ce ministre ment. Soit ce sontses prédécesseurs et tous les présidents et chefs dugouvernement que ce pays a connus qui mentent effron-tément. Eh oui ! Il y a quelques jours à peine, juste avantla désignation du nouveau gouvernement par Abdekka,le Ghaïta-Band ne ratait aucune occasion pour nousaffirmer, droit dans les yeux, que la «justice algérienneest indépendante et qu’elle a toujours agi loin de toutespressions». Les déclarations existent. Elles sont archi-vées. Pour certaines d’entre elles que j’ai sous les yeux,elles datent de l’année en cours, 2012. Alors ? Que s’est-il passé depuis ? Soudain, tout à coup, les magistrats sesont retrouvés sous le feu roulant d’énormes et insoute-nables pressions qu’ils n’avaient jamaaaaaaaaisconnues auparavant ? Ou alors a-t-il suffi que Sellalaccède au poste de Premier ministre pour que l’on

entende enfin les «téléphones d’influence» sonnerbruyamment dans les tribunaux et aux domiciles desjuges ? Toutes ces dernières années, les portables deshommes de loi étaient-ils sur vibreur pour qu’aucund’entre eux n’ait eu les oreilles qui sifflent à force de sevoir pressé par des «cercles presseurs» ? Ou bien enco-re, l’Algérie glorieuse, terre lâchement ciblée par desbataillons de moustiques réactionnaires, l’est-elle aussipar une épidémie de surdité chronique qui se seraitabattue sur les prétoires et salles d’audience, épidémiefinalement vaincue ces dernières heures, dans la fouléede la raclée que nous venons d’infliger aux méchantsmoustiques de Rouiba ? Il faut que l’on me dise ! Jeveux savoir par quel saint glinglin, par quel processusmagique une justice indépendante et libre de toutespressions 50 ans durant se réveille un beau matin de lami-septembre complètement saturée de«Dhoughoutates», de tentatives d’influence insoute-nables. Je veux bien que l’Algérie soit connue pour lamultitude de ses microclimats, mais une métamorphosecomme celle-là, j’ai des doutes. Et moi, quand j’ai desdoutes, je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemarcontinue.

H. L.

Des pressions ? Vous avez ditdes pressions ? Comme c’est bizarre !

FélicitationsLa direction, la rédaction ainsi que l’ensemble du per-

sonnel du Soir d’Algérie, particulièrement le servicePAO, félicitent leur collègue et ami

Saïd Belhinousqui vient de convoler en justes noces.

«Qu’un océan de promesses et d’amour soit votreéquipage pour toujours.»