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RAKOTOARISOA José Hermas
LES FACTEURS PRONOSTICS DES COMAS MEDICAUX AU CHRP DE
FIANARANTSOA
Thèse de Doctorat en Médecine
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
FACULTE DE MEDECINE
ANNEE : 2004 N°7156
LES FACTEURS PRONOSTICS DES COMAS MEDICAUX AU CHRP DE
FIANARANTSOA
THESE
Présentée et soutenue publiquement le 15 Décembre 2004
à Antananarivo
Par
Monsieur RAKOTOARISOA José Hermas
Né le 30 Mai 1972 à Vangaindrano
Pour obtenir le grade de
DOCTEUR EN MEDECINE (Diplôme d’Etat)
MEMBRES DU JURY :
Président : Professeur FIDISON Augustin
Juges : Professeur RAMIALIHARISOA Angeline
Professeur RAKOTOVAO Joseph Dieudonné
Rapporteur : Docteur RAZAFIARISON RASOLOFONDRANOHATRA Helivao
UNIVERSITÉ D’ANTANANARIVO
FACULTE DE MEDECINE Année Universitaire 2003-2004
I- DIRECTION
1.1. A. DOYEN
M. RAJAONARIVELO Paul
B. VICE-DOYENS
- Relations avec les Institutions et Partenariat
M. RASAMINDRAKOTROKA Andry
- Troisième Cycle Long et Formation Continue
M. RAJAONA Hyacinthe
- Scolarité (1er et 2nd cycles) M. RANAIVOZANANY Andrianady M. RAKOTOARIMANANA Denis Roland
- Ressources Humaines et Patrimoine M. RAMAKAVELO Maurice Philippe - Relations Internationales M. RAKOTOBE Pascal
- Thèses, Mémoires, Recherche, Agrégation, Titularisation
M. RABENANTOANDRO Rakotomanantsoa
- Appui à la Pédagogie et Stages Hospitaliers
M. RANJALAHY RASOLOFOMANANA Justin
- Troisième Cycle Court (Stage interné et Examen de Clinique)
M. RANDRIANJAFISAMINDRAKOTROKA Nantenaina Soa
- Technologies de l’Information, de la Communication et de la Télémédecine
M. RAPELANORO RABENJA Fahafahantsoa
1.2. C. SECRETAIRE PRINCIPAL Mme RASOARIMANALINARIVO Sahondra H.
II. PRESIDENT DU CONSEIL D’ETABLISSEMENT M RAKOTOVAO Joseph Dieudonné
III. CHEFS DE DEPARTEMENT
- Biologie M. RASAMINDRAKOTROKA Andry
- Chirurgie M. RANAIVOZANANY Andrianady
- Médecine M. RABENANTOANDRO Rakotomanantsoa
- Mère et Enfant Mme RAVELOMANANA A A A AO li
RAZAFIARIVAO Noëline
- Santé Publique M. RANJALAHY RASOLOFOMANANA Justin - Sciences Fondamentales et
Mixtes Mme RAMIALIHARISOA Angeline
- Tête et cou Mme ANDRIANTSOA RASOAVELONORO Violette
IV- PRESIDENT DU CONSEIL SCIENTIFIQUE
M. RAJAONARIVELO Paul
V- COLLEGE DES ENSEIGNANTS
A- PRESIDENT
Pr. RAPELANORO RABENJA Fahafahantsoa
B- ENSEIGNANTS PERMANENTS 1) PROFESSEURS TITULAIRES D’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE RECHERCHE
DEPARTEMENT BIOLOGIE
- Immunologie Pr. RASAMINDRAKOTROKA Andry
DEPARTEMENTE MEDECINE ET SPECIALITES MEDICALES
- Endocrinologie et métabolisme Pr. RAMAHANDRIDONA Georges
- Médecine Légale Pr. SOAVELO Pascal
- Néphrologie Pr. RAJAONARIVELO Paul Pr. RABENANTOANDRO Rakotomanantsoa
- Pneumologie-Phtisiologie Pr. ANDRIANARISOA Ange
DEPARTEMENT MERE ET ENFANT
- Pédiatrie néonatale Pr. RANDRIANASOLO Olivier
DEPARTEMENT SANTE PUBLIQUE
-Administration et Gestion Sanitaire
Pr. RATSIMBAZAFIMAHEFA RAHANTALALAO Henriette
- Education pour la Santé Pr. ANDRIAMANALINA Nirina
- Médecine du Travail Pr. RAHARIJAONA Vincent Marie
- Santé Communautaire Pr. RANDRIANARIMANANA Dieudonné
- Santé Familiale Pr. RANJALAHY RASOLOFOMANANA Justin
- Santé Publique et Recherche Pr. ANDRIAMAHEFAZAFY Barrysson
- Statistique et Epidémiologie Pr. RAKOTOMANGA Jean de Dieu Marie
DEPARTEMENT SCIENCES FONDAMENTALES ET MIXTES
- Anatomie Pathologique Pr. GIZY Ratiambahoaka Daniel Pr. RANDRIANJAFISAMINDRAKOTROKA
Nantenaina Soa - Anesthésie-Réanimation Pr. FIDISON Augustin
Pr. RANDRIAMIARANA Joël Pr. RAMIALIHARISOA Angeline
DEPARTEMENT TETE ET COU
- Ophtalmologie Pr. ANDRIANTSOA RASOAVELONORO Violette
Pr. BERNANRDIN Prisca
- ORL et Chirurgie Cervico-facile Pr. RABENANTOANDRO Casimir
- Stomatologie Pr. RAKOTOVAO Joseph Dieudonné - Stomatologie et Chirurgie Maxillo-faciale
Pr. RAKOTOBE Pascal
2) PROFESSEURS D’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE
RECHERCHE
DEPARTEMENTE BIOLOGIE
- Biochimie Pr. RANAIVOHARISOA Lala
DEPARTEMENT MEDECINE ET SPECIALITES MEDICALES
- Dermatologie Pr. RAPELANORO RABENJA Fahafahantsoa
- Radiothérapie-Oncologie Médicale
Pr. RAFARAMINO RAZAKANDRAINA Florine
DEPARTEMENT MERE ET ENFANT - Pédiatrie Pr. RAVELOMANANA RAZAFIARIVAO
Noëline Pr. RAOBIJAONA Solofoniaina Honoré
DEPARTEMENT SANTE PUBLIQUE - Nutrition et Alimentation Pr. ANDRIANASOLO Roger
DEPARTEMENT TETE ET COU - Neuro-Chirurgie Pr. ANDRIAMAMONJY Clément
- Ophtalmologie Pr. RASIKINDRAHONA Erline
3) MAITRES DE CONFERENCES
DEPARTEMENT MERE ET ENFANT - Obstétrique M. RAZAKAMANIRAKA Joseph
DEPARTEMENT SANTE PUBLIQUE - Santé Publique M. RANDRIAMANJAKA Jean Rémi
VI- ENSEIGNANTS NON PERMANENTS PROFESSEURS EMERITES Pr. ANDRIAMANATSARA Lambosoa Pr. ANDRIAMBAO Damasy Pr. ANDRIANAIVO Paul Armand Pr. ANDRINANDRASANA Arthur Pr. ANDRIANJATOVO Joseph Pr. AUBRY Pierre Pr. KAPISY Jules Flaubert Pr. RABARIOELINA Lala Pr. RABETALIANA Désiré Pr. RADESA François de Sales Pr. RAHAROLAHY Dhels Pr. RAJAONA Hyacinthe Pr. RAKOTOARIMANANA Denis
Roland Pr. RAKOTOMANGA Robert Pr. RAKOTOMANGA Samuel Pr. RAKOTO-RATSIMAMANGA S.U.
Pr. RAKOTOZAFY Georges Pr. RAMAKAVELO Maurice Philippe Pr. RAMONJA Jean Marie Pr. RANAIVOZANANY Andrianady Pr. RANDRIAMAMPANDRY Pr. RANDRIAMBOLOLONA Aimée Pr. RANDRIANARIVO Pr. RANDRIARIMANGA Ratsiatery
Honoré Blaise Pr. RASOLOFONDRAIBE Aimé Pr. RATOVO Fortunat Pr. RATSIVALAKA Razafy Pr. RAZAKASOA Armand Emile Pr. RAZANAMPARANY Marcel Pr. SCHAFFNER RAZAFINDRAHABA
Marthe Pr. ZAFY Albert
VII- IN MEMORIAM Pr. RAJAONERA Richard Pr. RAMAHANDRIARIVELO johnson Pr. RAJAONERA Fréderic Pr. ANDRIAMASOMANANA Velson Pr. RAKOTOSON Lucette Pr. ANDRIANJATOVO RARISOA
Jeannette Pr. RAMAROKOTO Razafindramboa Pr. RAKOTOBE Alfred Pr. ANDRIAMIANDRA Aristide Dr. RAKOTONANAHARY Pr. ANDRIANTSEHENO Raphaël Pr. RANDRIAMBOLOLONA Robin Pr. RAMANANIRINA Clarisse Pr. RALANTOARITSIMBA Zhouder Pr. RANIVOALISON Denys
Pr. RAKOTOVAO Rivo Andriamiadana Pr. RAVELOJAONA Hubert Pr. ANDRIAMAMPIHANTONA
Emmanuel Pr. RANDRIANONIMANDIMBY Jérôme Pr. RAKOTONIAINA Patrice Pr. RAKOTO-RATSIMAMANGA Albert Pr. RANDRIANARISOLO Raymond Dr. RABEDASY Henri Pr. MAHAZOASY Ernest Pr. RATSIFANDRIHAMANANA BernardPr. RAZAFINTSALAMA Charles Pr. RANAIVOARISON Milson Jérôme Pr. RASOLONJATOVO Andriananja
Pierre Pr. MANAMBELONA Justin Pr. RAZAKASOA Armand Emile
VIII- ADMINISTRATION CHEFS DE SERVICES ADMINISTRATION ET FINANCES
M. RANDRIARIMANGA Henri
APPUI A LA RECHERCHE ET FORMATION CONTINUE
M. RAZAFINDRAKOTO Willy Robin
RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS
M. RAMARISON Elysée
RESSOURCES HUMAINES Mme RAKOTOARIVELO Harimalala F.
SCOLARITE ET APPUI A LA PEDAGOGIE
Mme SOLOFOSAONA Sahondranirina
TROISIEME CYCLE LONG M. RANDRIANJAFIARIMANANA Charles Bruno
DEDICACES
A DIEU TOUT PUISANT
« Rendez grâces en toutes choses, car c’est à votre égard la volonté de Dieu en
Jésus Christ » I THES 5-18
A MES PARENTS : Vous avez consacrez votre vie entier pour moi .Vous
m’avez donné la vie et la chance de réussite ; vous êtes les meilleurs, que Dieu vous
bénisse
A MON EPOUSE : Merci pour ton amour et ton encouragement
A MES FRERES ET MA SŒUR : Ma réussite sera la votre, merci pour votre
encouragement
A MES AMIS : Merci pour votre aide et soutien morale et tous particulièrement
a ceux qui m’ont aidé et guidé avec patience pour élaborer ce travail ; je n’oublierai
jamais votre aide
A TOUTE LA FAMILLE ET A MES PROMOTIONS : Tous mes sincères
remerciements, pour les fréquentes joies et idées que nous avons partagées ensemble
A Tout ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la réalisation de cette thèse.
Merci
MERCI ! MERCI ! MERCI !
A NOTRE MAITRE ET PRESIDENT DE THESE
Monsieur le Docteur FIDISON Augustin
Professeur Titulaire d’Enseignement Supérieur et de Recherche en Anesthésie
Réanimation à la Faculté de Médecine d’Antananarivo
Directeur Pédagogique à la Réanimation Chirurgicale C H U/ HJRA.
Vous étiez toujours disponible pour nous recevoir et nous diriger.
Vous nous faites le grand honneur de présider à notre Jury
Veuillez accepter nos remerciements et notre respectueuse reconnaissance.
A NOS MAITRES ET HONORABLES JUGES DE THESE
Madame le Docteur RAMIALIHARISOA Angeline
Professeur Titulaire d’Enseignement Supérieur et de Recherche en. Anesthésie
Réanimation à la Faculté de Médecine d’Antananarivo
Médecin Chef du service de la Réanimation Médicale et Toxicologie clinique
du CHU / HJRA
Monsieur le Docteur RAKOTOVAO Joseph Dieudonné
Professeur Titulaire d’Enseignement Supérieur et de Recherche en Stomatologie
à la Faculté de Médecine d’Antananarivo
Directeur du Centre de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-faciale de
Befelatanana
Qui nous font honneur de juger notre thèse malgré leurs multiples occupations.
Nos sincères remerciements !
A NOTRE MAITRE ET RAPPORTEUR DE THESE.
Madame le Docteur RAZAFIARISON RASOLOFONDRANOHATRA
Helivao
Spécialiste en Anesthésie Réanimation.
Assistant d’Anesthésie Réanimation au Service de Réanimation Chirurgicale
CHUA / HJRA
Qui a pris son temps de nous aider malgré ses multiples responsabilités.
Nos remerciements et notre grande estime.
A NOTRE MAITRE ET DOYEN DE LA FACULTE DE MEDECINE
D’ANTANANARIVO,
Monsieur le Professeur RAJAONARIVELO Paul
Tous nos respects
A TOUS NOS MAITRES ET ENSEIGNANTS DE LA FACULTE ET DES
HOPITAUX
Nos sincères remerciements pour vos enseignements
A Monsieur le Docteur RAKOTORAHALAHY Mamy Joëlson Marc.
Nos sincères remerciements
A TOUT LE PERSONNEL ADMINISTRATIF ET TECHNIQUE DE LA
FACULTE DE MEDECINE D’ANTANANARIVO.
Un grand merci
A TOUT CEUX QUI ONT CONTRIBUE, DE PRES OU DE LOIN, A LA
REALISATION DE CE TRAVAIL
Nos vifs remerciements.
SOMMAIRE
Pages
INTRODUCTION...........................................................................................................1
PREMIERE PARTIE : REVUE DE LA LITTERATURE ........................................3
1. DEFINITION ET GENERALITE......................................................................... 3
1.1. Définition ....................................................................................................3
1.2. Généralités ..................................................................................................3
2. EPIDEMIOLOGIE du coma ................................................................................. 4
3. PHYSIOPATHOLOGIE ........................................................................................ 5
4. EXAMENS CLINIQUES ....................................................................................... 7
4.1. Anamnèse....................................................................................................7
4.2. L’examen général........................................................................................7
4.3. Les fonctions végétatives ............................................................................8
4.4. L’examen neurologique ..............................................................................8
4.4.1. L’étude de la motricité et tonus.............................................................9
4.5.1. Evaluation classique...........................................................................10
4-5.2. Echelle de Glasgow ............................................................................11
4-5.3.: Echelle de LIEGE..............................................................................12
4-5.4. Autres échelles d’évaluation...............................................................13
4.6. L’examen des yeux ...................................................................................13
4-6.1. Les paupières ......................................................................................14
4-6.2. Les réflexes de clignement .................................................................14
4-6.3. Les pupilles .........................................................................................15
4.7. Signes méningés........................................................................................15
4.8. Troubles végétatifs ....................................................................................16
4.8.1. Fonctions respiratoires ........................................................................16
4.8.2. Fonctions circulatoires ........................................................................16
4.8.3. Les autres troubles végétatifs ..............................................................16
4.9. Signes de gravité du coma.........................................................................16
5. EXAMENS COMPLEMENTAIRES ................................................................. 17
6. DIAGNOSTIC ETILOGIQUE............................................................................ 17
6.1. L’infection:................................................................................................18
6.2. Toxiques:...................................................................................................18
6.3. Les comas métaboliques et carentielles: ...................................................18
6.4. Comas endocrinien et hormonal ...............................................................19
6.5. Comas vasculaires.....................................................................................20
6.6. Comas neurologiques ................................................................................21
7. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL........................................................................ 21
8. TRAITEMENTS ................................................................................................... 22
8.1. Mesures non spécifique.............................................................................22
8.2. Mesures spécifiques ..................................................................................22
8.2.1. Urgences neurochirurgicales...............................................................22
8.2.2. Urgences médicales.............................................................................22
8.3. La prise en charge thérapeutique...............................................................23
8.4. Mesures générales .....................................................................................23
9. EVOLUTION ET PRONOSTIC DU COMA..................................................... 24
9.1. Evolution...................................................................................................24
9.2. Pronostic....................................................................................................24
9.2.1. Appréciation du devenir......................................................................25
9.2.2. Facteur pronostique............................................................................26
a) Terrain.................................................................................................26
b) Les marqueurs cliniques ....................................................................26
c) Durée du coma ....................................................................................26
d) Score d’évaluation de l’état comateux................................................27
e) Les examens complémentaires............................................................27
f) L’étiologie ...........................................................................................27
g) La qualité de prise en charge ..............................................................27
DEUXIEME PARTIE : NOTRE TRAVAIL.............................................................29
1. Objectif : ................................................................................................................ 29
2. Matériel et méthode .............................................................................................. 29
2.1. Matériel d’étude ........................................................................................29
2.2. Méthodes ...................................................................................................29
2.2.1. Critère de sélection des patients..........................................................29
a) Critères d’inclusion :...........................................................................29
b) Critères d’exclusion : ..........................................................................29
2.2.1. Paramètre d’étude................................................................................30
3. Résultats ................................................................................................................. 31
TROISIEME PARTIE : COMMENTAIRES, DISCUSSIONS ET
SUGGESTIONS ............................................................................................................61
1. Les A.V.C ............................................................................................................... 61
2. Le coma éthylique ................................................................................................. 61
3. Le Neuropaludisme ............................................................................................... 62
4. Le coma épileptique .............................................................................................. 62
5- Le coma hépatique ................................................................................................ 62
6. Le coma diabétique ............................................................................................... 63
7. Les autres comas ................................................................................................... 63
8. Etude globale de nombre des patients admis...................................................... 64
9. Histogramme de fréquence de nombre de comateux non traumatique par
mois ............................................................................................................................... 64
10. Le nombre de cas selon l’étiologie. .................................................................... 65
11. Répartition le cas selon l’étiologie et l’évolution .............................................. 67
12. Répartition selon le sexe, la pathologie et le pourcentage ............................... 68
13. Tableau N°14 : Le nombre de cas par mois selon le sexe ................................ 68
14. Répartition des patients selon le sexe et l’évolution......................................... 68
15. Répartition de nombre de patient comateux selon l’âge ................................. 68
16. Répartition des patients comateux selon l’âge et l’évolution .......................... 69
17. La durée d’hospitalisation au service de réanimation et l’évolution du coma70
18. Le nombre et le pourcentage de comateux selon la profondeur du coma
(évaluation classique) ...................................................................................................... 70
19. Evolution selon la profondeur du coma (échelle de Glasgow) ........................ 70
20. Pour les examens complémentaire : .................................................................. 71
21. Pour le traitement de coma ................................................................................ 72
CONCLUSION......................................................................................................... 77
BIBLIOGRAPHIE
LISTE DES TABLEAUX
Pages
Tableau n°1 : Echelle de Glasgow ................................................................................11
Tableau n°2 : Echelle de LIEGE ...................................................................................12
Tableau n°3 : A.V.C ......................................................................................................31
Tableau n°4 : Coma Ethylique.......................................................................................35
Tableau n°5 : Neuropaludisme ......................................................................................39
Tableau n°6 : Coma Epileptique....................................................................................41
Tableau n°7 : Encéphalopathie et coma hépatique ........................................................42
Tableau n°8 : Coma diabétique......................................................................................43
Tableau n°9 : AUTRES .................................................................................................44
Tableau n°10 : Etude globale de nombre des patients qui sont admis dans le service de
réanimation durant un an (mois de mai 2003 – mai 2004). ....................47
Tableau n°11 : Nombre de cas selon l’étiologie et pourcentage .................................49
Tableau n°12 : Répartition des cas et pourcentage selon l’étiologie et évolution .......50
Tableau n°13 : Répartition des cas selon le sexe et l’étiologie...................................52
Tableau n°14 : Répartition de cas par mois selon le sexe et pourcentage ...................52
Tableau n°15 : Evolution selon le sexe et pourcentage ...............................................55
Tableau n°16 : Répartition et pourcentage des nombres des comateux selon la tranche
d’âge........................................................................................................56
Tableau n°17 : Répartition des cas et pourcentage selon l’âge et l’évolution ............57
Tableau n°18 : Répartition et pourcentage selon séjour en service de Réanimation et
évolution..................................................................................................57
Tableau n°19 : Répartition selon l’évaluation classique de la profondeur du coma et
pourcentage .............................................................................................59
Tableau n°20 : Répartition et pourcentage selon l’évolution la profondeur du coma
(Glasgow)................................................................................................60
LISTE DES SCHEMAS
Pages
Schéma n°1 : Substance réticulée et Système Réticulaire Activateur Ascendant
(S.R.A.A) ..................................................................................................6
Schéma n°2 : Histogramme du nombre de comateux par mois durant notre étude ......48
Schéma n°3 : Répartition de pourcentage selon l’étiologie...........................................49
Schéma n°4 : Répartition des cas et pourcentage selon l’étiologie et l’évolution.........51
Schéma n°5 : Représentation des cas et pourcentage selon le sexe ..............................52
Schéma n°6 : Représentation des cas par mois et pourcentage selon le sexe................54
Schéma n°7 : Représentation de l’évolution selon le sexe et pourcentage....................55
Schéma n°8 : Répartition des cas et pourcentage selon les tranches d’âge..................56
Schéma n°9 : Répartition des cas et pourcentage selon l’age et l’évolution .................57
Schéma n°10 : Représentation des cas et pourcentage selon le séjour en service de
réanimation et l’évolution .......................................................................58
Schéma n°11 : Représentation selon l’évaluation classique de la profondeur du coma et
pourcentage .............................................................................................59
Schéma n°12 : Histogramme de pourcentage selon l’évolution et la profondeur du coma
(Glasgow)................................................................................................60
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
CHRP : Centre Hospitalier de Référence Provinciale
F.R.A.A. : Formation Réticulaire Activatrice Ascendante
A.V.C. : Accident Vasculaire Cérébrale
T.E.S.S. : Toxic Exposure Surveillence Systeme
A.A.P.C.C. : American Association of Poison Control Center
C.A.P. : Centre Anti-Poison
E.D.M.E. : Etat de mal épileptique
S.A.A.R. : Système Réticulaire Activateur Ascendant
C.O. : Monoxyde de Carbone
E.C.G : Eléctrocardiogramme
T.A : Tension Artérielle
H.T.I.C. : Hypertension Intra Crânien
G.C.S. : Glasgow Coma Scale
F.C : Fréquence Cardiaque
J : Jour
S.G.H. : Sérum Glucosé Hypertonique
S.G.I. : Sérum Glucosé Isotonique
H .S.D. : Hématome Sous Durale
% : Pour cent
C.S.B. : Centre de Santé de Base
I.E.C. : Information Education Communication
INTRODUCTION
1
INTRODUCTION
Les troubles de la conscience résultent des causes intracrâniennes ou
métaboliques. Ils peuvent être plus ou moins profonds, brefs ou prolongés (1) ils se
manifestent par plusieurs prodromes variables selon le degré, la durée et la profondeur
de ces troubles allant de la lipothymie, syncope, obnubilation, stupeur jusqu’au coma.
Dans la vie courante si on trouve un malade avec des troubles de la conscience,
une suppression prolongée de comportement de veille et des activités conscientes; on
dit que ce malade est dans le coma.
Qu’est ce qu’un coma alors ?
Etymologiquement, le mot coma vient du Grec «KOMA » qui signifie
« sommeil profond » (2)
Du point de vue phénoménologie le coma est un « état ressemblant au
sommeil », comportemental, mais non réversible sous l’influence des stimulations
externes alors que les fonctions végétatives sont plus ou moins conservées. (3)
Le coma peut être profond (coma carus), ou peut être moins profond (coma
vigil) (1).
Aux yeux du public le coma signifie gravité et c’est la réalité.
Actuellement le coma reste encore un problème de la santé public car c’est un
état pathologique qui provoque des nombreux décès dans le monde entiers, même dans
les pays développés à cause de son étiologie très variable (coma d’origine neurologique,
toxique, métabolique, traumatique, infectieux, épileptique……) et la difficulté de
diagnostique. De ce fait le coma constitue une urgence diagnostique et thérapeutique.
Notre étude qui concerne «Les facteurs pronostics de Comas Médicaux au
CHRP de Fianarantsoa », est une étude prospective effectuée de Mai 2003 à Mai 2004.
Notre objectif est de relever les facteurs qui contribuent à hausser le taux de mortalité
des comateux afin d’améliorer la prise en charge et de fournir une base de référence
pour l’évaluation d’approche diagnostic et thérapeutique divers.
Notre travail sera divisé en trois parties :
Première partie : la revue de littérature concernant le coma.
2
Deuxième partie : notre travail proprement dit.
Troisième partie : commentaire et discussion, et nous terminerons par quelques
suggestions avant de conclure.
PREMIERE PARTIE :
REVUE DE LA LITTERATURE
3
1. DEFINITION ET GENERALITE
1.1. Définition
Un coma traduit une défaillance de la formation réticulée activatrice ascendante
(FRAA) du tronc cérébral qui constitue le support neurophysiologique de la vigilance
(4).
C’est une abolition de la conscience et de la vigilance insensible aux épreuves de
stimulation (5). Il peut apparaître d’emblée ou faire suite à une obnubilation ou à une
stupeur.
D’après l’international DATA BANK : Le coma est une absence d’ouverture des
yeux (spontanée ou provoquée), absence d’émission verbale, absence de réponse aux
ordres.(6) En cas d’obnubilation il persiste une réaction aux ordres complexes. Dans le
cas du coma, seule la réaction aux stimulations nociceptive est obtenue (4).
1.2. Généralités
La souffrance cérébrale à un stade avancé s’accompagne très souvent d’un état
stuporeux ou coma; caractérisée par la suppression prolongée du comportement de
veille et des activités conscientes, état non réversible sous l’influence de stimuli. Le
malade repose les yeux fermés dans l’apparence du sommeil. Après soulèvement des
paupières, on ne constate ni mouvement oculaire orienté ni clignement à la menace. Si
le coma est très profond, les yeux peuvent être à mi-clos par hypotonie palpébrale (6)
Quelque soit le degré d’altération de la vigilance il faut d’emblée pallier sur les
défaillances vitales, reconnaître et traiter aussitôt un engagement cérébral et déceler des
étiologies dont le traitement n’admet aucun retard. Dans cette situation d’urgence
l’anamnèse et l’examen clinique en particulier neurologique permettent d’évaluer le
degré de souffrance cérébrale, de suspecter son mécanisme, d’orienter le diagnostic
étiologique et de préciser la stratégie des examens complémentaires. Le recueil des
donnés cliniques doit être interprété en fonction d’éventuels traitements: sédatif,
analgésique et/ou curarisant.
La prise en charge symptomatique du coma doit certes être précise mais la
question primordiale est de savoir au plus tôt si la cause du coma est accessible à un
traitement spécifique. Il est enfin nécessaire de recueillir les éléments d’évaluation du
4
pronostic très variable avec l’étiologie, susceptibles d’influer sur la prise en charge du
malade (7).
2. EPIDEMIOLOGIE DU COMA
L’épidémiologie varie selon l’étiologie du coma
Coma vasculaire : AVC
Les AVC représentent un problème de santé public important. En Europe ils
représentent selon les pays 5 à 7% du coût de la santé.
Incidence annuelle : 1 à 2/1000 habitants
Prévalence : 4 à 6/1000 habitants
Au moins 8.000 cas par an en France.
Troisième cause de décès après les accidents coronariens et les cancer dans les
pays occidentaux; deuxième cause de décès dans les pays en voie de développement où
les AVC constituent les premières sources d’handicape.
La fréquence de l’accident ischémique augmente avec l’âge, 5 à 8% des AVC
seulement surviennent avant l’âge 45 ans (7) (8)
Coma toxique
Avec le profil épidémiologique sensiblement différent les intoxications aiguës
sont source importante de morbidité et particulièrement dans la population jeune, tant
dans les pays industrialisés que ceux en voie de développement. Les intoxications
peuvent être classées en quelques grandes catégories.
La plus importante est la base de donnée disponible de la TESS (TOXIC Expo
sure, Surveillance Système), gérée par l’A.A PCC (Américain association of poisons
control center) qui collecte 2 millions de cas par an (pour le nombre estime réel de plus
de 4,5 millions de cas). En comparaison, les centres anti-poison (CAP) fédéral belge
(total 10,8millions d’habitants environ) reçoivent un peu plus de 50.000 appels par an (9
).
Etat de mal épileptique
La prolongation ou la répétition à très brève intervalle de crises épileptiques crée
une situation de gravité particulière appelée état de mal épileptique (EDME).
5
L’incidence annuelle de cette urgence neurologique est de 41 pour 100.000
habitants avec une mortalité globale 22% aux Etats Unis, ce qui laisse supposer environ
20000 cas par an en France (10).
Neuropaludisme
En région du globe où sévit le paludisme; le plasmodium falciparum est
parfaitement connu et répertorié en permanence. Il s’agit exclusivement des pays situés
entre les deux tropiques et pour l’Afrique en dessous de 1500m d’altitude.
L’Afrique tropicale sub-saharienne en est le plus vaste réservoir endémique
mondiale et la mortalité des autochtones due au plasmodium falciparum y sont très
élevés, 2 millions par an essentiellement de jeunes enfants.
Le plasmodium d’importation ou de voyageur en France représente environ
5000 cas par an dû au plasmodium falciparum dans la plupart des cas 80% à 85%.
D’après certaine littérature l’incidence du paludisme avoisine de 400 millions de
cas par an, avec 2,3 millions de décès, la mortalité varie de 5 à 50%. (11)
3. PHYSIOPATHOLOGIE (12) (3) (13)
Le coma est avant tout un trouble de la vigilance qui est un état d’activation
cérébrale correspondant à l’état de veille comportementale (5). La formation réticulée
activatrice ascendante (FRAA) a un rôle essentiel dans la vigilance par une activation
sous corticale ascendante vers le cortex. C’est cette structure qui est impliquée dans tout
coma (5).
6
Schéma n°1 : Substance réticulée et Système Réticulaire
Activateur Ascendant (S.R.A.A)
7
La vigilance
C’est un état qui se traduit par un comportement d’éveil et la mise en activité du
cortex (7). Elle dépend de la structure sous corticale complexe qui comprend la FRAA
située dans la partie centrale du tegumentum pontomésencéphalique à proximité des
voies oculomotrices.
Une fois son cortex activé, le sujet vigilant va pouvoir exercer des activités
conscientes (7).
La conscience c’est la connaissance de soi même, et de l’environnement. C’est
un état d’activation corticale indispensable à la perceptivité et aux phénomènes
cognitifs. Le disfonctionnement du FRAA est dû, soit à une lésion cérébrale focale, soit
plus souvent à une souffrance cérébrale diffuse de divers origines (5).
4. EXAMENS CLINIQUES (6) (14) (15) (16)
4.1. Anamnèse
Un maximum d’information doit être obtenu à l’entourage du malade (3). Il faut
recueillir toutes les informations possibles en particulier auprès des témoins et des
médecins qui ont initialement pris en charge le malade ; ceci peut orienter vers
l’étiologie de l’état comateux. Il faut s’acquérir
- des antécédents (14) (maladies chroniques, psychiatriques, neurologiques, etc.).
- les traitements suivis.
- l’habitude toxique.
- le mode de vie (profession, voyage, exposition professionnelle ou domestique à
des toxiques dont le monoxyde de carbone, éthylisme, toxicomanie, etc.). (5) (7)
L’histoire de coma doit être soigneusement reconstituée : lieu de découverte et
circonstance de survenue (accident de la voie publique, à domicile, incendie, etc.),
éventuel contexte infectieux, mode d’installation (brutal ou progressif, éventuellement
fluctuant), précession ou non d’un tableau évocateur d’une hypertension intracrânienne,
manifestation initiale de coma (convulsion, céphalées soudaines, déficit, trouble de
comportement, agitation, etc.).
4.2. L’examen général
8
Il est essentiel de rechercher un syndrome méningé, un syndrome infectieux, les
signes d’un traumatisme, d’une affection viscérale ou endocrinienne pouvant être à
l’origine du coma. (3)
Quelle que soit la cause apparente ou présumée d’un trouble de la vigilance, il
faut faire un examen clinique complet, prendre les paramètres (température, fréquence
cardiaque, fréquence respiratoire, pression artérielle), faire une inspection, palpation,
percussion, auscultation. Il faut chercher de façon systématique :
- des stigmates de traumatisme crânien,
- des éléments évocateurs des convulsions telle une morsure latérale de la
langue,
- des arguments en faveur d’un contexte infectieux et en particulier une
méningite.
Par ailleurs, on recherche :
- une atteinte hépatique, rénale, endocrinienne, tumorale, rhumatologique,
pulmonaire, cardiovasculaire ;
- des éléments évocateurs d’une perturbation de l’hémostase, d’une maladie
hématologique ou de système.
L’examen du revêtement cutanéomuquex doit être soigneux (éruption, purpura,
ecchymose, trace de piqûre) (1).
4.3. Les fonctions végétatives
Des mesures immédiates doivent être prises pour assurer la liberté des voies
aériennes, une ventilation efficace, lutter contre les collapsus.
4.4. L’examen neurologique
Il est primordial. L’existence d’un coma rend impraticable l’examen
neurologique traditionnel qui suppose la coopération du patient. Cependant grâce à une
technique particulière qui est utile pour le diagnostic étiologique (des signes de
localisation orientent vers une lésion focale), on peut apprécier la profondeur du coma et
suivre son évolution. Malgré la limitation lors du trouble de la vigilance, cet examen
neurologique est néanmoins un instrument le plus performant pour apprécier la
souffrance cérébrale (7).
9
4.4.1. L’étude de la motricité et tonus
Elle repose sur la réponse aux stimulations douloureuses, sur les réactions
d’éveil et d’orientation, puis sur la recherche d’une paralysie faciale. L’activité de
chaque hémicorps est analysée de façon comparative en montrant toute asymétrie (7).
au niveau de la face on peut observer une réaction d’éveil (ouvertures des yeux),
une réaction méningée (grimace, un grognement.).
au niveau des membres, la réactivité motrice peut être absente, appropriée ou
inappropriée :
Les réactions appropriées de retrait et d’évitement indiquent une conservation
des voies sensitivomotrices, l’abolition unilatérale indique une hémiplégie par
interruption de la voie corticospinale.
Les réactions inappropriées, lentes, stéréotypée et sans finalité apparente, se font
en cas de:
- décortication par souffrance hémisphérique étendue (flexion / adduction des
membres supérieurs, extension des membres inférieurs),
- décérébration par souffrance interne de la partie haute du tronc cérébrale
(extension/adduction /rotation interne en un mouvement d’enroulement des membres
supérieurs, et extension des membres inférieur).
Etude des réflexes ostéotendineux : au niveau du membre supérieur et membre
inférieur.
Les mouvements spontanés (7), s’ils existent, apprécient le degré d’organisation
et leur finalité.
Réactivité motrice (7): elle est explorée par des stimulations nociceptives
adéquates de façon symétrique en divers lieu du corps (doigt, orteils, pression du lit
unguéal, face interne des bras et des cuisses), région sous-claviculaire, face latérale du
cou et encoche sus orbitaire. On peut alors observer une réponse appropriée, variable
avec la nature et les siéges de stimulation, qui peut prendre un caractère localisateur,
(déplacement de la main vers la zone stimulée), ou un mouvement comportant une
composante en abduction par exemple lors de la stimulation de la face interne du bras.
- Une hypotonie latéralisée dans l’hémiplégie.
10
- Une hypotonie généralisée évocatrice de certain diagnostic (coma toxique et
métabolique) mais peut être aussi simplement témoignée de la profondeur du coma.
- Une hypertonie extrapyramidale dans l’encéphalopathie hépatique, les
intoxications aux CO (monoxyde de carbone) et aux neuroleptiques.
Enfin, l’étude de la motricité comportera l’examen comparatif des réflexes
ostéotendineux et cutanés plantaires ainsi que l’évaluation du tonus musculaire lors de
la mobilisation passive.
Evaluation de la profondeur du coma (17)
Nous disposons de plusieurs méthodes pour évaluer la profondeur du coma
4.5.1. Evaluation classique (7) (5) (3) (18)
Classiquement la profondeur du coma est décrite en 4 stades :
Stade 1 : Patient dit coma vigil, réponses possibles aux stimulations répétées
verbales et sensorielles, mouvements de dépense adaptés contre la douleur.
Stade 2 : Coma léger, réponse inadaptée à la stimulation nociceptive, pas de
trouble neurovégétatif.
Stade 3 : (coma carus) coma profond, mouvement de décérébration aux
stimulations nociceptives ou absence de réponses, trouble neurovégétatif
Stade 4 : Coma dépassé : pas de réponse, pas de réponse aux stimulations,
hypotonie, mydriase, abolition des fonctions végétatives.
11
4-5.2. Echelle de Glasgow (cf. Tableau n°1)
Tableau n°1 : Echelle de Glasgow (GCS) (14) (16) (19)
L’échelle de GLASGOW : il s’établit sur 3 types de réponses (cotation attribuée
à la meilleur de réponse). (1) (6) (17) (20)
Spontanée 4
A la parole 3
A la douleur 2
(E) ouvertures des yeux (7)
(21)
Nulle 1
Orientée 5
Confuse 4
Inapproprié 3
Incompréhensible 2
(V) réponse verbale (7) (21)
Nulle 1
Obéit à l’ordre 6
Localisée 5
Retrait 4
Flexion 3
Extension 2
(M) réponse motrice (7)
(21)
Nulle 1
TOTAL GLASGOW 15
Somme E + V + M définit un score de 3 à 15, Etat comateux grave si score ≤ 7.
La cotation suivante peut être utilisée : score 13 = confusion mentale ;9 à 10 =
obnubilation stupeur ;8 = hypovigilance, obscurcissement ;7 = coma grave ; souffrance
axiale (4).
12
4-5.3.: Echelle de LIEGE (cf. Tableau n°2)
L’étude des réflexes du tronc cérébral est utilisée comme instrument
d’évaluation de gravité, Liège intègre l’étude de ces réflexes. Les scores additionnels
possibles vont de 3 à 20 au cours du coma avec disparition progressive de réflexes du
tronc cérébral dans l’ordre d‘amélioration (4) (1).
Tableau n°2 : Echelle de LIEGE (7) (12) (19) (20)
R : Réflexes du tronc cérébral Score
Fronto-orbiculaire 5
Oculo-cephalique vertical 4
Photo moteur 3
Oculo-céphalique horizontal 2
Oculo-cardiaque 1
Rien 0
13
4-5.4. Autres échelles d’évaluation
L’échelle d’ENNSBRUCK : plus complexe, mais qui ne prend pas en compte la
réponse verbale, applicable aux maladies graves et en particulier inutiles; mais la
pondération de nombreux items, en particulier celui ayant trait aux pupilles prête à
discussion.
Sa valeur prédictive serait comparable à celle du Glasgow :
L’E2CS (Edimbourg 2 Coma Scale) ne comporte pas de variable
interdépendante mais sa réponse n’est pas linéaire et elle n’est pas applicable aux
personnes intubées. (7)
La RLS 85 (Réaction Level Scale) qui est inutilisable chez les personnes
intubées présentant des ecchymoses importantes des paupières. Sa reproductibilité inter
observateur et sa sensibilité aux changements (reponsiveness) paraissant satisfaisantes
seraient supérieures à celle de Glasgow, sa diffusion reste limitée. (7)
La classification de JOUVET (3)
Elle fait appel à quatre rubriques :
* P (Perceptive) explore l’éveil cortical avec quatre critères
- Consigne écrite ;
- Orientation ;
- Consigne orale ;
- Clignement à la menace.
* R et D explorent l’éveil comportemental sous cortical.
-R (réactivité non spécifique), le stimuli est l’appel du malade par son nom
;les réponses , la réaction d’éveil (ouverture des yeux) et réaction d’orientation du
regard .sont observées
* D (réactivité motrice à la douleur) jugée sur la mimique la réaction d’éveil,
l’existence d’un retrait.
* V (réactivité végétative) explore la partie inférieure du tronc cérébral sur les
modifications respiratoires, vasomotrices, cardiaques et pupillaires en réponse à une
stimulation douloureuse.
4.6. L’examen des yeux (16)
14
Il permet d’explorer avec précision un grand nombre de formation du tronc
cérébral (7).
4-6.1. Les paupières
Au cours du coma les paupières sont fermées du fait de relâchement du tonus du
releveur de la paupière supérieure et d’un certain degré de contraction tonique de
l’orbiculaire. Une occlusion imparfaite peut être le témoin d’une lésion du nerf facial
(3).
Des divers types des clignements peuvent être observés.
4-6.2. Les réflexes de clignement (7)
A la menace qui traduit l’activation du cortex occipital et accompagne l’état de
veille comme le clignement spontané.
Réflexe cornéen, comporte un clignement et une élévation syncinetique du globe
oculaire, on peut observer une réponse anormale avec déduction (déplacement latéral)
de la mâchoire du côté opposé à la stimulation cornéenne appelée réflexe
corneopterygoidien traduisant une souffrance mésencéphalique avec libération de
l’activité protubérantielle.
Autres réflexes palpébraux :
* Réflexe nasopalpebrale
* Réflexe cochléopalpebrale
* Réflexe photopalpebrale
15
4-6.3. Les pupilles (3)
Leur diamètre résulte d’un équilibre entre l’activité de deux système
irridomodérateur : le système irridoconstricteur et le système irridodilateur
sympathique. (3)
Les modifications pupillaires sont d’une extrême importance dans la surveillance
d’un coma (7).
Les modifications pupillaires observées au cours du coma peuvent être
systématisées de la façon suivante :
Une lésion du III détermine une mydriase active homo latérale
Une souffrance des formations sympathiques au niveau de l’hypothalamus tend
à provoquer un myosis avec conservation du réflexe photo moteur qui est intégré au
niveau mésencéphalique.
Les lésions du tegumentum mésencéphalique abolissent le réflexe photo moteur,
les pupilles peuvent être de taille intermédiaire ou en mydriase modérée, leur calibre est
déterminé par l’atteinte conjuguée des voies sympathiques et parasympathiques.
Les lésions étendues du tegumentum protubérantiel déterminent un myosis serré,
punctiforme, par atteinte des formations sympathique descendantes mais aussi des voies
descendantes inhibant normalement le noyau d’Edinger Westphall.
Au cours de coma métabolique et toxique, les pupilles sont en règle petites
égales, réactives.
La valeur séméiologique des modifications pupillaires au cours du coma contre
indique l’utilisation d’un mydriatique pour l’examen du fond d’œil.
4.7. Signes méningés (7)
On recherche de la raideur de la nuque.
Ils traduisent un processus infectieux ou la présence de sang au niveau sous
arachnoïdien mais ils peuvent être disparus si le coma est profond.
16
4.8. Troubles végétatifs (7)
Parfois en rapport avec la cause des coma, les troubles végétatifs témoignent
plus souvent d’une souffrance cérébrale parfois dans le cadre d’un engagement. Certains
d’entre eux peuvent influer sur le niveau de la vigilance.
4.8.1. Fonctions respiratoires
Le sujet doit être intubé et ventilé artificiellement dès que le coma est profond,
dès que l’anoxie est marquée, ainsi qu’en cas des convulsions (6)
Une fois la perméabilité des voies aériennes contrôlée, il faut consigner les
modifications de la fréquence et de l’amplitude du rythme respiratoire. Des irrégularités
ou des pauses peuvent être notées (12), la persistance ou non du réflexe de toux (sujet
intubé) doit être relevée; de même l’existence ou non de trouble de déglutition.
4.8.2. Fonctions circulatoires
Les variations de la pression artérielle et du rythme cardiaque peuvent influer sur
la pression de perfusion cérébrale.
La recherche du réflexe oculocardiaque par compression du globe oculaire qui
induit normalement une bradycardie peut être dangereuse et doit être évitée.
4.8.3. Les autres troubles végétatifs
Les autres troubles végétatifs peuvent être des modifications thérapeutiques, des
phénomènes vasomoteur et d’horripilation, des modifications de la sudation troubles
digestifs ou sphinctériens.
4.9. Signes de gravités du coma (17)
Ils sont à rechercher d’emblée ; leur présence impose la mise en route des
mesures correctrices.
Asphyxie : elle se traduit par une cyanose, un encombrement, des signes de lutte,
des sueurs un épuisement ventilatoire, (ir) régularité du rythme respiratoire, une pause
après gasps; amplitude des mouvements thoraciques.
Collapsus : il est connu par la mesure de la fréquence cardiaque, de la pression
artérielle, du temps de recoloration cutanée et l’évaluation de la chaleur et la coloration
des extrémités.
17
Hyperthermie sévère > 40°C.
Convulsions : elles sont la cause du coma ou la conséquence d’une hypoxie
prolongée.
5. EXAMENS COMPLEMENTAIRES (1) (7) (18) (22)
Ils dépendront du contexte.
Les principaux examens demandés sont :
* Des examens biologiques: glycémie, ionogramme, fonction rénale et
hépatique, gaz du sang, numération formule sanguine, bilan d’hémostase, amonemie
recherche de toxiques dans le sang et dans les urines, dosage monoxyde de carbone,
hémoculture, frottis sanguin et goutte épaisse, dosage hormonale ECG, radio cœur
poumons.
* Un scanner cérébral en urgence précisera la nature lésionnelle d’un coma, il
sera réalisé en absence de cause évidente même en absence des signes de focalisation.
(5) (6)
* Une ponction lombaire devant toute suspicion de méningite.après examen de
fond d’œil afin d’éliminer une HTIC. (5) (6)
* Un électroencéphalogramme présente un grand intérêt diagnostic dans
certaines étiologies spécifiques en cas de coma métabolique ou en cas de suspicion des
crises convulsives, ou en cas des encéphalopathies herpétiques et hépatiques (5)
6. DIAGNOSTIC ETILOGIQUE (18) (22) (23) (24)
Les causes du coma sont extrêmement diverses et parfois intriquées. Les donnés
recueillis lors de l’examen clinique permettent d’orienter la stratégie des examens
complémentaires.
Les principales étiologies des comas médicaux sont :
18
6.1. L’infection (7) :
* Méningite
* Encéphalites herpétiques (Herpès en particulier)
* Abcès et empyèmes
*- Neuropaludisme
* Encéphalopathie des états septiques
6.2. Toxiques (1) (3) (7) (15) :
* Benzodiazépines
* Alcool
* Morphiniques
* Antidépresseurs
* Oxyde de carbone (15)
* Barbiturique
* Anticholinergique
* Lithium
* Chloroquines
* Antiépileptiques
* Ethylène glycol
6.3. Les comas métaboliques (1) et carentielles (5) :
* Coma diabétique (7)
- Hypoglycémie
- Coma acido cétosique
- Coma hyper osmolaire
- Acidose lactique
* Anoxo ischémique
* Hypoglycémie non diabétique (23)
* Hypercalcémie
* Hypophosphoremie extrême
19
* Hypermagnesemie
* Désordre osmolaire surtout brutaux
- Hypo osmolarité (risque de myelinolyse centropontine en cas de correction
trop rapide)
- Hyper osmolaire
- Troubles hydro électrolytiques
Na < 110mol/l : coma profond
> 160 mol/l coma
K < 1,5 mmol/l trouble de conscience
Ca < 1,1 mmol/l: coma
- Hypomagnesemie <4 mmol/l : trouble de la conscience : coma avec
insuffisance rénale.
* Dérèglement thermique (Température < 32°C ou > 42°C)
* Les encephalopathies :
- Encéphalopathie hépatique: Coma hépatique évoluant en 3 phases :
Astérixis
Confusion mentale et agitation
Coma.
- Encéphalopathie rénale: Coma urémique : coma de l’insuffisance rénale
- Encéphalopathie respiratoire
- Encéphalopathie pancréatique
- Encéphalopathie de Gyet- Wrnicke
* Porphyrie
* Marchiafava bignami
* Syndrome de Reyes (chez l’enfant)
6.4. Comas endocrinien et hormonal (7)
* Coma myxœdémateux et hyperthyroïdie (23)
* Hypo et hyperthyroïdie
20
* Insuffisance surrenalienne aigue
* Pan hypopituitarisme
* Hyperparathyroïdies
6.5. Comas vasculaires (1) (7) (24)
* Hémorragies :
- Hémorragie méningée
- Hématome intracérébral spontané
- Encéphalopathie hypertensive
- Hémorragie sus arachnoïdienne
- Hémorragie cérébrale sus ou sous tentoriel
* Infarctus cérébraux :
* Thrombose de vaisseaux : thrombose veineuse cérébrales
* Embolie systémique
* Embolies gazeuses
* Thrombophlébite cérébrale
* Vascularite
21
6.6. Comas neurologiques
* A.V.C
* Tumeurs cérébrales primitives ou métastatiques
* ETAT DE MAL EPILEPTIQUE (5)
* DIVERS : Maladies inflammatoire et du système
* Affection : Neurologiques diffuses au stade terminale
7. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL (5) (22)
Certains états ressemblant au coma doivent être distingués.
* Hypersomnie (7) (17)
* Locked in syndrome (3) ou syndrome de déafférentation motrice: interruption
des seules voies motrices au niveau de la protubérance. La conscience est intacte, le
malade respire et déglutit, mais ne peut ni parler, ni bouger (6).
* Mutisme akinétique dans les lésions bi frontales ou l’hydrocéphalie aiguë :
éveil apparent et présence de mouvements oculaires, mais mutisme et immobilité
complète. (3)
* Aréactivité psychogène (7) psychose, hystérie, le patient garde un clignement à
la menace, une résistance passive des paupières et n’a pas du mouvement d’errance des
globes oculaires.
* Malade paralysé conscient: de telle situation peut se rencontrer notamment
dans certain cas de boulisme et de polyradiculonévrite aiguë extrêmement sévère.
* Coma traumatique (7)
- Hématome extra durale
- Hématome sous durale
- Hématome intracérébrale
- Embolie graisseuse (post-traumatique)
22
8. TRAITEMENTS (1) (5) (6) (22)
C’est une mesure qui vise à limiter la souffrance cérébrale
8.1. Mesures non spécifique (7)
Les mesures non spécifiques, inscrivent dans la lignée des mesures immédiates:
contrôle respiratoire et circulatoire; et équilibration biologique.
Il est nécessaire de lutter en règle générale contre toute hypotension artérielles,
hypoglycémie, hyperglycémie hypo-osmolarité, hyperthermie et hypercapnie
Un état de mal épileptique et une hypertension intracrânienne doivent être
contrôlés.
8.2. Mesures spécifiques (7)
Les progrès de connaissance sur les mécanismes qui préludent à la mort du
neurone suggèrent l’utilisation d’agent ou de méthode qui interfère avec le transfert
intracellulaire du calcium, la libération d’aminoacides excitateur, la production de
radicaux libres ou destructions de phospholipides membranaires. L’utilisation du
thiopental dans le cadre des arrêts cardiocirculatoires n’a pas montré son efficacité. Le
recours à l’hypothermie contrôlée dans le cadre des traumatismes crâniens ou dans
d’autres circonstance comme l’anoxie cérébrale pourrait être promoteur.
Diverses molécules sont en cours d’essai chez l’homme notamment en
pathologie vasculaire.
8.2.1. Urgences neurochirurgicales (7)
Relativement rares au stade de coma, elles sont essentiellement :
* des processus expansifs intracrâniens d’évolution rapide surtout en pathologie
traumatique (hématome extra durale) parfois en pathologie vasculaire (hématome ou
infarctus massifs du cervelet), tumorale ou infectieuse (abcès ou empyèmes cérébraux).
Dans ce dernier cas l’intervention permettra de plus une identification bactériologique ;
* des hémorragies méningées par rupture d’anévrysme qui peuvent aussi
bénéficier de geste de radiologie interventionnelle
8.2.2. Urgences médicales (7)
23
Certaines étiologies justifient un traitement spécifique, citons :
* En pathologie infectieuse : méningite bactérienne, encéphalite herpétique et
neuropaludisme :
* Pathologie métabolique : correction d’une hypo natrémie, d’une hypercalcémie
et mise en route d’un traitement hormonal supplétif dans certaines endocrinophaties
(coma myxoedémateux, insuffisance surrenalienne aiguë).
* Pathologie toxique : naloxone en cas d’intoxication morphinique,
oxygénothérapie hyperbare dans l’intoxication oxycarbonée et d’embolie gazeuse,
flumazénil en cas d’intoxication pure par les benzodiazépines et dantrolène en cas
d’hyperthermie maligne.
8.3. La prise en charge thérapeutique (15) (16)
* Maintien de la ventilation. Les indications thérapeutiques (Sonde à oxygènes,
Intubation, ventilation assistée) sont posées en fonction de l’état des voies aériennes, de
la fréquence respiratoire, de gaz du sang,
* Maintien de la circulation ; voie veineuse centrale, apport hydroéléctrolytique,
utilisation de vasopresseurs) scope ECG et monitoring TA, sondage urinaire et
surveillance diurèse,
* Administrations de glucose : administration systématique devant tout coma
inexpliqué (en association à la vitamine B1 chez le patient éthylique ou dénutri).
* Traitement spécifique.
* Traitement de la cause : correction de trouble hydroéléctrolytique ou
métabolique, antibiotiques, antidote en cas d’intoxication, contrôle d’une activité
épileptique (Valium ou Rivotril). En cas d’œdème cérébrale : utilisation de corticoïdes
ou de mannitol par voie veineuse.
* Traitement chirurgical d’un hématome, d’une tumeur, mise en place d’une
valve en cas d’hydrocéphalie après confirmation scannographique.
* Prévention des complications de décubitus (accidents thrombo -emboliques,
escarres …).
* Prise en charge des séquelles physiques et psychiques.
8.4. Mesures générales (6) (7)
24
Dans la situation de dépendance totale qui caractérise le coma, le mesure
d’hygiène, de soins des yeux (ablation de lentilles de contact, prévention des kératites)
d’entretient de la peau, des muscles et les articulation (kinésithérapie) les apports
énergétiques équilibrés et la prévention des infections nosocomiales et les thromboses
veineuses doivent être assurés.
Bien que le coma implique à priori une rupture totale du malade avec son milieu,
les frontières entre état conscient et inconscient sont difficiles à établir avec certitude. Il
est possible que les personnes considérées comme comateuses soient susceptibles de
ressentir certains affects. Une grande prudence dans l’attitude adoptée envers les
malades comateux et les propos tenus à leur chevet doit être observée.
Enfin, une fois la phase aiguë passée, il est essentiel de transférer les malades
présentant de perturbations d’état de conscience ou un état végétatif dans des structures
adoptées pour leur donner la plus grandes chance de récupération possible
9. EVOLUTION ET PRONOSTIC DU COMA
9.1. Evolution
Le terme évolutif d’un coma est variable : récupération totale qui peut être
rapide ( commotion cérébrale bénigne ) ou lente ( intoxication barbiturique grave ) mais
persistance de séquelles neurologiques graves, qui est surtout le fait de coma lésionnel,
évolution fatale résultant d’une complication ou d’une souffrance bulbaire, conduisant
au collapsus cardiovasculaire. Deux aspects évolutifs doivent être précisés :
La mort cérébrale.
L’état végétatif.
La mort cérébrale est un état caractérisé sur le plan anatomique par des lésions
irréversibles de l’ensemble de structure cérébrale et sur le plan évolutif par
l’impossibilité de la suivie somatique.
L’état végétatif où il y a récupération des grandes fonctions végétatives et
notamment la respiration spontanée et des régulations cardio-vasculaires (3). A l’état
végétatif, le malade est cloué au lit déconnecté de toutes relations extérieures.
9.2. Pronostic
25
Le pronostic du coma dépend de nombreux facteurs tel que l’étiologie, l’age, la
présence ou l’absence de certains signes neurologiques à un moment déterminé de
l’évolution (3).
En plus la souffrance cérébrale est une des défaillances viscérales qui pèse plus
lourdement sur le devenir des malades, le coma est donc synonyme de gravité mais cela
est très variable avec l’étiologie (7).
9.2.1. Appréciation du devenir (7)
Le pronostic du coma est habituellement exprimé selon une classification en
cinq stades du devenir du patient (Glasgow scale).
* Une Bonne récupération, reprise normale des activités professionnelles ou
sociales.
* Invalidité modérée : malade indépendant, capable de reprendre des activités
quotidiennes, mais qui ne peut pas assurer la totalité de ses activités professionnelles ou
sociales.
* Invalidité sévère : malade dépendant pour les activités quotidiennes.
* Etat végétatif.
* Mort.
26
9.2.2. Facteur pronostique (6) (7)
Le facteur pronostique a un poids extrêmement variable selon l’étiologie du
coma.
L’abolition des réflexes du tronc cérébral peut être constatée dans le cadre de
certaines intoxications de bon pronostic. Un scanner normal ne permet aucunement de
juger la gravité d’une anoxie cérébrale.
Ce facteur dépend du :
a) Terrain
L’âge est bien sûr un facteur pronostique important mais non déterminant. L’état
antérieur et les défaillances préexistantes ou consécutives au coma doivent être pris en
compte.
b) Les marqueurs cliniques
Les marqueurs cliniques peuvent être influés par divers médicaments sédatifs,
drogues adrénergiques et par des désordres métaboliques ou des manifestations
épileptiques.
L’étude de Lévy (25) relatait que l’absence à l’admission d’un de trois réflexes
suivants du tronc cérébral ; cornéens, photo moteur ou occulovestibulaire
s’accompagnait d’une évolution vers le décès ou vers un état végétatif dans 87 % des
cas. L’absence de ces réflexes trois Jours après un coma anoxique semble de très
mauvais pronostic.
Une métanalyse récente. Portant sur le seul coma anoxo-ischemique montre que
deux paramètres cliniques ont une valeur prédictive positive d’une évolution
défavorable : mort ou suivi en état végétatif.
Dans 100% des cas absence de réflexe photo moteur à la 72e h et abolition de la
réponse motrice à la douleur à la 72 e h.
c) Durée du coma
La durée du coma a certainement une incidence pronostique mais dans une
échelle de temps variable avec l’étiologie de façon générale, on estime qu’un grand
nombre de malade qui reste plus de deux semaines dans le coma à la suite d’une lésion
non traumatique décèdent ou évoluent vers un état végétatif chronique.
27
d) Score d’évaluation de l’état comateux
De façon générale le Glasgow est un système trop imprécis pour permettre une
prédiction individuelle. Cela a été par exemple montré dans le cadre du coma toxique.
GCS = 7=coma grave
e) Les examens complémentaires
Les données de l’imagerie cérébrale semblent globalement moins informatives
sur plan pronostic que les marqueurs cliniques, cependant des travaux ont montré que
des lésions tomodensitométrique avaient une valeur pronostique dans le cadre des
hémorragies cérébrales ou méningées et celui de traumatisme crânien grave (7).
L’hyperglycémie est un facteur de mauvais pronostic. Enfin, l’enregistrement
d’une pression intracrânienne supérieure d’une façon durable à 50mmhg a une
signification péjorative dans le cadre de traumatisme crânien (7).
f) L’étiologie
Chaque étiologie recouvre des lésions et des mécanismes divers ce qui explique
la très grande diversité pronostique par exemple en cas d’arrêt cardiaque lorsque la
récupération d’une situation hémodynamique satisfaisante n’a pu être obtenue qu’après
30mn de réanimation et si le malade n’est pas en hypothermie, le décès rapide est
presque constant, les rares survivants ayant de lourdes séquelles neurologiques.
g) La qualité de prise en charge
- Le poids de ce paramètre est difficile à apprécier en dehors d’essais
thérapeutiques contrôlés où les traitements sont codifiés, eminément variable suivant la
pathologie considérée ( vasculaire, infectieux , traumatisme) ; son influence est difficile
à évaluer.
DEUXIEME PARTIE :
NOTRE TRAVAIL
29
1. OBJECTIF :
Notre étude a pour but de :
* Déterminer l’incidence du coma selon l’étiologie
* Déterminer les facteurs influençant l’évolution du coma
* Déterminer l’issu des comateux
* Donner des suggestions pour améliorer la prise en charge afin de diminuer le
taux de mortalité les séquelles après traitement
2. MATERIEL ET METHODE
2.1. Matériel d’étude
Nous avons mené une étude prospective sur les comas médicaux observés au
service de réanimation au CHRP de Fianarantsoa allant de début mai 2003 au fin mai
2004. C'est-à-dire sur une période de un an. Cette étude est basée sur l’analyse des
observations faites dans le service des urgences et des dossiers cliniques des patients
dans le service de réanimation, les devenir ou issu de ces patients durant leur séjour en
service de réanimation .
Nous avons colligé alors 77 cas de coma médicaux.
2.2. Méthodes
2.2.1. Critère de sélection des patients
a) Critères d’inclusion :
Tous les patients comateux non traumatiques admis au service des urgences et
transférés en service de réanimation sont inclus dans notre étude
b) Critères d’exclusion :
Tous les patients : - comateux décédés au service des urgences
- comateux déjà réveillés au service des urgences
- comateux d’origine traumatique
Au départ, nous avons exploré 125 dossiers, et nous en avons retenu 77 cas et 29
cas sont exclus
30
2.2.1. Paramètre d’étude
Les paramètres d’étude sont caractérisés par l’âge, sexe, la profondeur du coma,
les circonstances étiologiques, les données cliniques, complication, le séjour
d’hospitalisation, l’évolution éventuelle.
31
3. RESULTATS
Les observations :
Ils sont basés sur l’analyse statistique des paramètres d’étude
Tableau n°3 : A.V.C
Identifications Signes cliniques et signes
accompagnateur Complication Evolution
N°1
Gabriel
70ans ; masculin
TA 19>12 ; FC : 98/mn ;
Température : 38°C, Glasgow 9/15,
encombrement
Néant Exeaté
en 08J
N°2
Delphine
54ans ; Féminin
TA 16>9 ; FC :80/mn ; Température :
38°8C, Glasgow8/15,
hémiplégie droite ; encombrement ;
convulsions
Encombrement ;
Hyperthermie;
convulsions
traînante
Décédé
en 15J
N°3
Rakotovao
86ans ; masculin
TA 16>9 ; FC : 80/mn ; Température :
38°8C, Glasgow8/15,
hémiplégie droite ; Mydriase gauche ;
convulsions
Encombrement
pulmonaire
Décédé
en 08J
N°4
Samuel
69ans ; masculin
TA 18>10 ; FC : 84/mn ;
Température : 37°3C, Glasgow6/15,
hémiplégie gauche ; Encombrement ;
pulmonaire
Hémorragie
digestive
Décédé
en 07J
N°5
Isabelle ; 47 ans
Féminin
TA 21>11 ; FC : 80/mn ;
Température : 37°9C, Glasgow 5/15 ,
Polypnée ; Pupille intermédiaire
encombrement
Hyperthermie
chute
progressive
de la TA
Décédé
en 04J
N°6
Martial
60ans ; masculin
TA21>4 ; FC : 32/mn ; Température :
37°6C, Glasgow 6/15,
hémiplégie droite ; Mydriase gauche ;
Encombrement
Etat stationnaire
Exeaté sur
la demande
de famille
N°7 TA15>9 ; FC : 64/mn ; Température : Convulsions Décédé
32
Joel
masculin
36°9C
Glasgow 4/15,
Hypothermie en 04J
N°8
Jean Pierre
28ans masculin
TA12>6 ; FC : 80/mn ; Température :
37°2C
Glasgow 9/15, hémiplégie gauche ;
Mydriase gauche ; Encombrement
Encombrement
hyperthermie
convulsion
Décédé
en 01J
N°9
Meltine
56ans féminin
TA19>11 ; FC : 76/mn ;
Température : 37°8C
Glasgow 9/15, Encombrement
Néant Transférée
en 05J
N°10
Pierre
76ans masculin
TA14>9 ; FC : 104/mn ;
Température : 39°8C
Glasgow 8/15, myosis bilatéral
Hyperthermie
Traînante
Décédé
en 01J
N°11
Pierre
71ans ; masculin
TA15>9 ; FC : 64/mn ; Température :
36°9C, Glasgow 4/15,
myosis réactivé bilatéral ; hémiplégie
gauche
Hypertension
artérielle ;
hyperthermie
Décédé
en 01J
N°12
Razafimahaleo
47ans, Féminin
TA21>4 ; FC : 32/mn ; Température :
37°6C , Glasgow 6/15,
semi- Mydriase gauche ; état -
Encombré
Hyperthermie Décédée
en 01J
N°13
Gilbert
75ans Masculin
TA12>7; FC : 100/mn ; Température :
37°4C
Glasgow 7/15, Convulsions ;
Encombrement
Encombrement
hyperthermie
hypertension
Décédé
en 05J
N°14
Léon
63ans, masculin
TA21>12; FC : 80/mn ; Température :
39°C
Glasgow 7/15, Convulsions ;
Hyperthermie
Traînante
convulsions
Décédé
en 05J
33
N°15
Thomas
67ans
TA20>117; FC : 86/mn ;
Température : 37°9C, Glasgow 7/15,
Hémiplégie droite ; nuque ± raide ;
Encombrement
Encombrement ;
Hyperthermie
Décédé
en 06J
N°16
Henri
60ans masculin
TA18>12; FC : 87/mn ; Température :
38°6C
Glasgow 9/10, pupille en mydriase à
gauche ;
Encombrement Décédé
02J
N°17
Jeannette
58ans féminin
TA25>12; FC : 84/mn ; Température :
37°6C
Glasgow 6/15, Convulsions ;
Hyperthermie,
Encombrement
Décédée
en 10J
N° 18
Pascal 51ans
masculin
TA16>12; FC : 87/mn ; Température :
37°4C, Glasgow 9/15,
Hémiplégie droite Encombrement
Néant Transféré
en 06J
N°19
Esther féminin
TA17>11; FC : 104/mn ;
Température : 38°2C
Glasgow 9/15, Convulsions ;
Encombrement Transférée
en 23J
N°20
Rasolofonera 72ans
masculin
TA22>12; FC : 87/mn ;
Température : 37°7C
Glasgow 9/15,
Encombrement
Hyperthermie
Transféré
en 20J
N°21
Minosoa 48ans
féminin
TA16>9; FC : 86/mn ; Température :
36°7C, Glasgow 6/15,
Hémiplégie droite;
HTA sévère
Hyperthermie
Décédée
en 01J
N°22
Jeanne 80ans
féminin
TA21>12; FC : 80/mn ; Température :
37°7C , Glasgow 4/15,
Hémiplégie droite, Pupille semi
mydriase bilatérale ;
Hypertension
maligne
Décédée
en 02J
N°23
Rasoanasolo 45ans
féminin
TA20>11; FC : 94/mn ; Température :
36°8C, Glasgow 5/15,
Pupille gauche semi mydriase
Convulsions
Hypothermie
Décédée
en 02J
34
N°24
Albert 57ans
masculin
TA17>12; FC : 80/mn ; Température :
37°6C
Glasgow 10/15,
Néant Transféré
en 02J
N°25
Razafimbelo
Victorien 65ans
masculin
TA14>9; FC : 102/mn ; Température :
37°3C
Glasgow 10/15, Convulsions
Néant Exeaté
en 09J
N°26
Ruffine 59ans
féminin
TA18>12; FC : 88/mn ; Température :
37°7C, Glasgow 9/15,
Hémiplégie gauche;
Néant Transférée
en 10J
N°27
Felix 76ans
masculin
TA20>12; FC : 102/mn ;
Température : 37°5C, Glasgow 7/15,
Hémiplégie droite Œdème du membre
inférieur Convulsions
Encombrement
Hyperthermie
Décédé
en 88J
N°28
Perpétue 42ans
féminin
TA24>12; FC : 104/mn ;
Te
mpérature : 37°C
Glasgow 7/15,
Polypnée Acidose
Hypertension
maligne
Décédée
en 01J
N°29
Razafimahatratra
54ans masculin
TA24>12; FC : 96/mn ; Température :
38°C, Glasgow 9/15,
Encombrement
Neant Transféré
en 03J
N°30
Justine 58ans
féminin
TA22>10; FC : 100/mn ;
Température : 37°8C
Glasgow 5/15, Polypnée ;
Convulsions,
Encombrement,
Hyperthermie
Décédée
en 09J
35
Tableau n°4 : Coma Ethylique
Identifications Signes cliniques et signes
accompagnateur Complication Evolution
N°1
Gilbert, 48ans
masculin
T.A 10>8 ; FC : 100/mn ;
Température :37°8C Glasgow
6/15
Crisesconvulsives,
encombrement
Hyperthermie
encombrement
Décédé
en 02J
N°2
Ranaivoarimana
na 40ans ;
masculin
TA 11>7 ; FC : 84/mn ;
Température : 36°6C
Glasgow 10/15
Néant Exeaté
en 02J
N°3
Clotilde, 49ans
Féminin
TA 10>5 ; FC : 96/mn ;
Température : 39°5C
Glasgow 9/15
Crises convulsives,
encombrement
Insuffisance
rénale
Décédé
en 05J
N°4
Jean Joseph
36ans, masculin
TA 12>6 ; FC : 94/mn ;
Température : 39°8C
Glasgow5/15
Crises convulsives,
Hyperthermie
Traînante
Décédé
en 02J
N°5
Nomenjanahary
28ans ; masculin
TA 11>8 ; FC :
80/mn Température : 36°6C
Glasgow 6/15 ; pupille en semi
mydriase bilatérale ;
encombrement bronchique
Hypothermie Décédé
en 01J
N°6 TA 12>8 ; FC : 86/mn ; Hyperthermie Décédé
36
Jean
Chrysostome
30ans ; masculin
Température : 39°1C
Glasgow 6/15, encombrement
Traînante
encombrement ;
Insuffisance
rénale
en 03J
N°7
Robert ; 64 ans
masculin
TA 9>4 ; FC : 76/mn ;
Température : 35°7C
Glasgow 5/15, encombrement ;
polypnée
Hypothermie ;
acidose
Décédé
en 01J
N°8
Arsène 15ans
masculin
TA 11>6 ; FC : 92/mn ;
Température : 36°8C
Glasgow 11/15,
Néant Exeaté
en 01J
N°9
Jean Robert ;
30ans ; masculin
TA 10>6 ; FC : 56/mn ;
Température : 38°9C
Glasgow 7/15, encombrement ;
polypnée
Hyperthermie
Traînante
Décédé
en 01J
N°10
Pierre
40ans ; masculin
TA8>5 ; FC :
72/mn Température : 36°2C
Glasgow 4/15 ; pupille en semi
mydriase bilatérale
Aggravation
brutale de l’état
initiale
Décédé
en 02J
N°11
Léon ; 40ans
masculin
TA9>5 ; FC : 104/mn ;
Température : 37°4C
Glasgow 6/15
Crises convulsives,
encombrement
Insuffisance
rénale Collapsus
Cardiovasculaire
Décédé
en 02J
37
N°12
Louise ; 54ans
Féminin
TA 10>7 ; FC : 94/mn ;
Température : 37°7C
Glasgow 5/15
Crises convulsives,
encombrement
Encombrement
pulmonaire ;
Crises
convulsives
Décédé
en 06J
N°13
Germaine
56ans ; Féminin
TA 8>5 ; FC : 60/mn ;
Température : 37°6C
Glasgow 4/15, état encombré ;
polypnée
Acidose ;
Hyperthermie
Décédé
en 07J
N°14
Marcel ; 33ans
masculin
TA 12>9 ; FC : 104/mn ;
Température : 37°6C
Glasgow 5/15, légère
encombrement pulmonaire
Néant Décédé
en 04J
N°15
Jean Pierre
21ans ; masculin
TA 12>8 ; FC : 78/mn ;
Température : 37°1C
Glasgow 11/15,
Néant Exeaté
en 02J
N°16
Emmanuel
45ans ; masculin
TA 13>8; FC : 84/mn ;
Température : 36°8C
Glasgow 10/15,
Néant Exeaté
en 02J
N°17
Jean Aimé
17ans masculin
TA 10>6 ; FC :
84/mn Température : 38°1C
Glasgow 7/15 ; pupille en semi
mydriase bilatérale ; crise s
convulsives
Hyperthermie
Traînante
Exeaté
en 14J
N°18 TA 13>5 ; FC : 86/mn ; Encombrement Exeaté
38
Fanja
23ans ; Féminin
Température : 38°1C
Glasgow 9/15
Crises convulsives
en 13J
N°19
Dieu Donnée
25 ans ;
masculin
TA 10>6 ; FC : 86/mn ;
Température : 36°1C
Glasgow,
Insuffisance
rénale ;
Hypothermie
Décédé
en 01J
N°20
Rakotoarivonjy
25ans ; masculin
TA 11>8 ; FC : 95/mn ;
Température : 37°8C
Glasgow 10/15,
Néant Exeaté
en 04J
39
Tableau n°5 : Neuropaludisme
Identifications Signes cliniques et signes
accompagnateur Complication Evolution
N°1
Marcelline 12 ans
Féminin
TA9>4; FC : 102/mn ;
Température : 39°2C Glasgow
6/15,
Convulsions;
Crises
convulsives
subintrantes
Décédée
en 04J
N°2
Daniel 76ans
masculin
TA12>7; FC : 84/mn ;
Température : 38°3C
Glasgow 7/15,
Encombrement
Exeaté (SSD)
Sortie sur
la demande
des familles
N°3
Christine 48ans
féminin
TA imprenable FC : filant ;
Température : 38°C, Glasgow
11/15,
Convulsions
Hypotension
Encombrement
Décédée
en 03J
N°4
Rasoanomenjanahary
5ans féminin
FC : 102/mn ; Température :
38°9C
Glasgow 6/15, convulsions
Polypnée
Encombrement
pulmonaire
Décédée
en 01J
N°5
Irène 8ans féminin
TA10>6; FC : 104/mn ;
Température : 39°6C, Glasgow
11/15,
Convulsions ;
Néant Exeatée
en 02J
40
N°6
Antonio 65ans
Masculin
TA11>6; FC : 92/mn ;
Température : 39°2C , Glasgow
12/15,
Convulsions ;
Encombrement Exeaté
en 06J
N°7
Mélie 28ans féminin
TA11>8; FC : 86/mn ;
Température : 39°6C
Glasgow 12/15, Polypnée;
Néant Exeatée
en 08J
N°8
Randriamanantena
27ans masculin
TA9>6; FC : 78/mn ;
Température : 38°8C, Glasgow
6/15,
Convulsions ;
Hyperthermie
Traînante
Encombrement
Décédé
en 02
N°9
Modeste 40ans
masculin
TA13>8; FC : 92/mn ;
Température : 38°5C
Glasgow 9/15,
Convulsions généralisées,
Encombrement pulmonaire;
Néant Exeaté
en 03J
N°10
Catherine 12ans
féminin
TA11>7; FC : 96/mn ;
Température : 39°C , Glasgow
9/15,
Convulsions ;
Néant Exeatée
en 13J
N°11
Rasabotsy Marie
Angèle 34ans féminin
TA12>8; FC : 90/mn ;
Température : 38°8C
Glasgow 8/15;
Néant Exeatée
en 03J
N°12
Romulson 42ans
masculin
TA10>6; FC : 84/mn ;
Température : 38°9C
Glasgow 10/15,
Néant Exeaté
en 03J
41
Tableau n°6 : Coma Epileptique
Identifications Signes cliniques et signes
accompagnateur Complication Evolution
N°1
Jean
49ans masculin
TA10>8 ; FC : 120/mn ;
Température : 37.7°C,
Glasgow 5/15,
Hémiplégie gauche ; Crise
Convulsions ; Mydriase
gauche
Insuffisance
rénale
Hyperthermie
Décédé
en 37J
N°2
Rémi
59ans ; masculin
TA12>7; FC : 84/mn ;
Température : 37°4C
Glasgow 10/15, Convulsions ;
Néant Exeat
en 05J
N°3
Lucie ; 40ans
Féminin
TA12>8; FC : 78/mn ;
Température : 37°C
Glasgow 10/15, Convulsions
Hyperthermie
Encombrement
Diabète
Décédé en
06J
N°4
Mbolatiana 7ans
Masculin
TA10>5; FC : 96/mn ;
Température : 37°8C,
Glasgow 7/15,
Polypnée ; Encombrement
Convulsion continue
Encombrement
Hyperthermie
Coma dépassé
Décédé
en 06J
N°5
Lydia 2ans
Féminin
FC :100/mn ; Température :
37°8C
Glasgow 6/15,Convulsions
Crises convulsives
résistant
Décédé
en 06J
42
Tableau n°7 : Encéphalopathie et coma hépatique
Identifications Signes cliniques et signes
accompagnateur Complication Evolution
N°1
Fenomary 62ans
Féminin
TA14>9; FC :100/mn ;
Température : 37°5C
Glasgow 7/15, Ascite
Néant Décédée
en 01J
N°2
Ranjarasoa 72ans
Féminin
TA11.5>6; FC :96/mn ;
Température : 37°9C
Glasgow 4/15, Ictère nuque ±
Raide
Collapsus
Cardiovasculaire
Décédée
en 05J
N°3
Vincent
36ans ; masculin
TA15>8; FC :92/mn ;
Température : 37°6C
Glasgow 5/15,
Hyperthermie
Encombrement
Décédé
en 03J
N°4
Jean Paul
33ans ; masculin
TA13>9; FC : 88/mn ;
Température : 37°4C
Glasgow 12/15, ascite
Néant Transférée
en 01J
43
Tableau n°8 : Coma diabétique
Identifications Signes cliniques et signes
accompagnateur Complication Evolution
N°1
Ramartin 44ans
masculin
TA22>12; FC :96/mn ;
Température : 37°5C
Glasgow 8/15,
Hyperthermie
Encombrement
Convulsions
Décédé
en 03J
N°2
Samuel
45ans ; masculin
TA17>10; FC :84/mn ;
Température : 38°5C, Glasgow
4/15,
Pupille en semi mydriase
bilatérale
Encombrement
Hypothermie
hyperglycémie
Sortie sur la
demande du
famille
N°3
Olga 62ans ;
Féminin
TA16>9; FC : 112/mn ;
Température : 36°8C
Glasgow 9/15,gangrené sèche au
pied gauche
Néant Transférée
en 01J
44
Tableau n°9 : AUTRES
Identifications Signes cliniques et signes
accompagnateur Complication Evolution
N°1
Marie
61ans ; Féminin
TA8>5; FC : 65/mn ;
Température : 37°8C
Glasgow 4/15, Pupille en semi
mydriase bilatérale ; état de
déshydratation et coma
œdème de membre inférieur
Aggravation de
l’état initial
Décédé
en 1J
N°2
Pierre
30ans ; masculin
TA11>6; FC :89/mn ;
Température : 37°4C,
Glasgow 5/15,
Pupille en semi mydriase
bilatérale ; Convulsions
Aggravation de
l’état initial
Décédé
en 5J
N°3
Holinirina 35ans
Féminin
TA imprenable ; FC : 48/mn ;
Température : 37°C, Glasgow
7/15,
Etat de collapsus
Collapsus
Cardiovasculaire
Hyperthermie
Décédé
en 8J
45
CONDUITE A TENIR
Les traitements communs pour tous les comateux
* Perfusion de SGH sauf le coma diabétique en cas d’hyperglycémie
* Oxygène
* Mise en place de canule de Guedel et de Mayo
* Oxygénateur cérébral
* Anti-œdémateux
* Corticoïde
* Mise en place de sonde vésicale
* Antipyrétique, antalgique avec quinine si hyperémie
* Anticonvulsivant si convulsion
* Antibiotiques et aspiration si encombrement pulmonaire.
* Prévention d’escarre
En cas d’A.V.C. :
* Antihypertenseur
* Vitaminothérapie
* Perfusion SGI
En cas de coma Epileptique :
* Anticonvulsivant et antiépileptique
En cas de Neuropaludisme :
* Antipaludéenne
En cas de coma Diabétique :
* Insulinothérapie
* Contrôle journalière de la glycémie
46
En cas de coma éthylique :
* SGH
* Vitaminothérapie B1 B6
* Diurétiques
En cas d’autre coma toxique :
* Jamais de lavage gastrique chez le comateux
* Charbon Activé par la sonde naso-gastrique
* Traitement symptomatique
47
Tableau n°10 : Etude globale de nombre des patients qui sont
admis dans le service de réanimation durant un an (mois de mai 2003 – mai 2004).
Mois
Nombre
total des
malades
admis dans
le service
Nombre de
coma en
général
par rapport
aux
nombres
généraux
Nombre
de
comateux
médicaux
% par
rapport
aux
nombres
généraux
Nombre
total
décédé
Nombre
de décès
par coma
médicaux
% par
rapport
aux
nombres
total des
décès
Mai 2003 142 10 7 5,60 11 5 3,18
Juin 2003 128 6 3 2,40 12 3 1,91
Juillet 2003 193 8 5 4,00 16 4 2,54
Août 2003 154 10 8 6,40 15 4 2,54
Septembre
2003 138
4 3
2,40 9 2
1,27
Octobre
2003 136
8 6
4,80 7 3
1,91
Novembre
2003 94
8 4
3,20 13 2
1,27
Décembre
2003 107
8 4
3,20 8 2
1,27
Janvier
2004 132
3 2
1,60 17 2
1,27
Février
2004 119
15 8
6,40 11 3
1,91
Mars 2004 152 17 12 9,60 21 12 7,64
Avril 2004 116 15 9 7,20 11 3 1,91
Mai 2004 122 13 6 4,80 6 2 1,27
Total 1733 125 77 61,60 157 47 29,93
48
Schéma n°2 : Histogramme du nombre de comateux par
mois durant notre étude
0
2
4
6
8
10
12
Mai Juin Jui. Août Sep. Oct. Nov. Déc. Jan. Fev. Mar. Av. Mai
Nombre de comateux medicaux
49
Tableau n°11 : Nombre de cas selon l’étiologie et pourcentage
ETIOLOGIE NOMBRE POURCENTAGE
Accident vasculaire cérébral
(AVC) 30 38,96%
Coma éthylique 20 25,97%
Neuropaludisme 12 15,58%
Crise convulsive 05 6,49%
Coma hépatique 04 5,19%
Coma diabétique 03 3,89%
Autres : comas médicaux de
nature imprécise 03 0,89%
TOTAL 77 100%
Schéma n°3 : Répartition de pourcentage selon l’étiologie
39%
16%
6%5%4%4%
26%
Accident vasculaire cérébral(AVC)Coma éthylique Neuropaludisme Crise convulsiveComa hépatiqueComa diabétiqueAutres : comas médicaux de nature imprécise
50
Tableau n°12 : Répartition des cas et pourcentage selon l’étiologie
et évolution
ETIOLOGIE SURVIVANT Pourcentage DECEDE Pourcentage
Accident
vasculaire
cérébral (AVC)
10 12.98% 20 25.97%
Coma éthylique 08 10.38% 12 15.58%
Neuropaludisme 08 10.38% 04 05.19%
Crise convulsive 01 01.29% 04 05.19%
Coma hépatique 01 01.29% 03 03.89%
Coma diabétique 02 02.59% 01 01.29%
Autres : comas
médicaux de
nature imprécise
00 0,00% 03 03.89%
TOTAL 30 38.96% 47 61.03%
51
Schéma n°4 : Répartition des cas et pourcentage selon
l’étiologie et l’évolution
12,98%10,38% 10,38%
1,29% 1,29% 2,59%0%
25,97%
15,58%
5,19% 5,19% 3,89%1,29%
3,89%
0
5
10
15
20
25
Acc
iden
tva
scul
aire
céré
bral
(AV
C)
Com
a ét
hyliq
ue
Neu
ropa
ludi
sme
Cris
e co
nvul
sive
Com
a hé
patiq
ue
Com
adi
abét
ique
Aut
res :
com
asm
édic
aux
dena
ture
impr
écis
e
SURVIVANT DECEDES
52
Tableau n°13 : Répartition des cas selon le sexe et l’étiologie
ETIOLOGIE SEXE
MASCULIN Pourcentage
SEXE
FEMININ Pourcentage
Accident
vasculaire
cérébral (AVC)
18 23,37% 12 15,58%
Coma éthylique 16 20,77% 4 05,19%
Neuropaludisme 5 04,49% 7 09,09%
Coma épileptique 3 03,89% 2 02,59%
Coma hépatique 2 02,59% 2 02,59%
Coma diabétique 2 02,59% 1 01,29%
Autres 1 01,29% 2 02,59%
TOTAL 47 61,03% 30 3,96%
Schéma n°5 : Représentation des cas et pourcentage selon
le sexe
Tableau n°14 : Répartition de cas par mois selon le sexe et
pourcentage
23,37%20,77%
4,49%3,89% 2,59% 2,59% 1,29%
15,58%
5,19%
9,09%
2,59% 2,59% 1,29%02468
101214161820
Accide
nt va
scula
ire ...
Coma é
thyliq
ue
Neurop
aludis
me
Coma é
pilep
tique
Coma h
épati
que
Coma d
iabéti
que
Autres
SEXE MASCULIN SEXE FEMININ
Nombre
Type de coma
2,59%
53
Mois SEXE
MASCULIN Pourcentage
SEXE
FEMININ Pourcentage
mai-03 3 3,89% 4 5,19%
juin-03 2 02,59% 1 1,29%
juil-03 2 2,59% 3 3,89%
août-03 4 5,19% 4 5,19%
sept-03 0 00,00% 3 3,89%
oct-03 4 5,19% 2 2,59%
nov-03 1 1,29% 3 3,89%
déc-03 4 5,19% 0 0,00%
janv-04 1 1,29% 1 1,29%
févr-04 6 7,79% 2 2,59%
mars-04 10 12,98% 2 2,59%
avr-04 6 7,79% 3 3,89%
mai-04 4 5,19% 2 2,59%
Total 47 61,03% 30 38,96%
54
Schéma n°6 : Représentation des cas par mois et
pourcentage selon le sexe.
3,89%
2,59% 2,59%
5,19%
0%
5,19%
1,29%
5,19%
1,29%
7,79%
12,98%
7,79%
5,19%5,19%
1,29%
3,89%
5,19%
3,89%
2,59%
3,89%
0%
1,29%
2,59% 2,59%
3,89%
2,59%
0
2
4
6
8
10
12
mai-03 juin-03 juil-03 août-03 sept-03 oct-03 nov-03 déc-03 janv-04 févr-04 mars-04 avr-04 mai-04SEXE MASCULIN SEXE FEMININ
Nombre
Mois
55
Tableau n°15 : Evolution selon le sexe et pourcentage
Sexe Survivant Pourcentage Décès Pourcentage
Féminin 09 11,68% 21 27,27%
Masculin 21 27,27% 26 33,76%
Total 30 38,96% 47 61,03%
Schéma n°7 : Représentation de l’évolution selon le sexe
et pourcentage
11,68%
27,27%27,27%
33,76%
0
5
10
15
20
25
30
Féminin Masculin
SURVIVANT DECES
Sexe
Nombre
56
Tableau n°16 : Répartition et pourcentage des nombres des
comateux selon la tranche d’âge
Tranche d’âge Nombre comateux Pourcentage
]0 ; 10[ 04 5,19%
]10 ; 20[ 04 5,19%
]20 ; 30[ 11 14,28%
]30 ; 40[ 12 15,58%
]40 ; 50[ 13 16,88%
]50 ; 60[ 12 15,58%
]60 ; 70[ 10 12,98%
]70 ; 80[ 10 12,98%
]80 ; 90[ 01 01,29%
Total 77 100%
Schéma n°8 : Répartition des cas et pourcentage selon les
tranches d’âge
Nombre comateux selon le tranche d'âge et pourcentage
5%5%
14%
16%
17%
16%
13%
13%1%
]0 ;10 [ ]10 ;20 [ ]20 ;30 []30 ;40 [ ]40 ;50 [ ]50 ;60 []60 ;70 [ ]70 ;80 [ ]80 ;90 [
57
Tableau n°17 : Répartition des cas et pourcentage selon l’âge et
l’évolution
Tranche d’âge Survivants Pourcentage Décès Pourcentage
] 0 ; 10[ 01 01,29% 03 03,89%
] 10 ; 20 [ 03 03,89% 01 01,29%
] 20 ; 30 [ 04 05,19% 07 09,09%
] 30 ; 40 [ 06 07,79% 06 07,79%
] 40 ; 50 [ 02 02,59% 11 14,28%
] 50 ; 60 [ 07 09,09% 05 06,49%
] 60 ; 70 [ 04 05,19% 06 07,79%
] 70 ; 80 [ 03 03,89% 07 09,09%
] 80 ; 90 [ 00 00,00% 01 01,29%
Total 30 38,96% 47 61,03%
Schéma n°9 : Répartition des cas et pourcentage selon
l’age et l’évolution
Tableau n°18 : Répartition et pourcentage selon séjour en service
de Réanimation et évolution
0
0 1 , 2 9 %
0 3 ,8 9 % 0 3 ,8 9 %
0 5 ,1 9 % 0 5 , 1 9 %
0 9 , 0 9 %
0 7 ,7 9 %
0 2 ,5 9 %
1 4 ,2 8 %
0 3 ,8 9 %
0 1 ,2 9 %0 1 , 2 9 %
0 9 ,0 9 % 0 9 ,0 9 %
0 7 ,7 9 %0 7 ,7 9 %
6 , 4 9 %
0
2
4
6
8
1 0
1 2
] 0 ; 1 0 [ ] 1 0 ; 2 0 [ ] 2 0 ; 3 0 [ ] 3 0 ; 4 0 [ ] 4 0 ; 5 0 [ ] 5 0 ; 6 0 [ ] 6 0 ; 7 0 [ ] 7 0 ; 8 0 [ ] 8 0 ; 9 0 [
Nombre
Tranche d’âge
58
Jours Survivant Pourcentage Décédés Pourcentage
1à3j 13 16,88% 26 33,77%
4à7j 08 10,39% 12 15,58%
݈7j 09 11,69% 09 11,69%
TOTAL 30 38,96% 47 61,03%
Schéma n°10 : Représentation des cas et pourcentage selon
le séjour en service de réanimation et l’évolution
16,88%
10,39% 11,69%
33,77%
15,58%
11,69%
0
5
10
15
20
25
30
1à3j 4à7j ›à7j
SURVIVANTS DECEDES
Nombre
Séjour hospitalier
59
Tableau n°19 : Répartition selon l’évaluation classique de la
profondeur du coma et pourcentage
Stade Nombres Pourcentage
I 05 06,49%
II 24 31,16%
III 16 20,77%
IV 32 41,55%
TOTAL 77 100%
Schéma n°11 : Représentation selon l’évaluation classique
de la profondeur du coma et pourcentage
6%
31%
21%
42%
I II III IVStade de
profondeur de coma
60
Tableau n°20 : Répartition et pourcentage selon l’évolution la
profondeur du coma (Glasgow)
Glasgow Survivant. Pourcentage décédé Pourcentage
3 à 6 02 02,20% 30 38,96%
7 à 8 03 03,90% 13 16,88%
9 à 11 20 25,97% 03 03,90%
12 à 15 05 06,49% 01 01,30%
TOTAL 30 38,96% 47 61,03%
Schéma n°12 : Histogramme de pourcentage selon
l’évolution et la profondeur du coma (Glasgow)
2,20% 3,90%
25,97%
6,49%
38,96%
16,88%
3,98%1,30%
0
5
10
15
20
25
30
35
3 à 6 7 à 8 9 à 11 12 à 15
SURVIVANTS DECEDES
Nombre
Score de Glasgow
TROISIEME PARTIE :
COMMENTAIRES, DISCUSSIONS ET SUGGESTIONS
61
COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS
Concernant d'abord les observations
1. LES A.V.C
Nous avons colligé 30 cas d’A.V.C. pendant la période d’étude 19 cas sont de
sexe masculin d’âge différent, allant de 28 ans à 86 ans. Ainsi l’individu le plus âgé de
notre étude se trouve dans le cas d’AVC (86ans et sexe masculin). 11 cas sont de sexe
féminin âgé de 42 ans à 80 ans.
Les signes cliniques sur certains patients : le mode d’installation peut être
progressif ou brutal. On a pu observer une hémiplégie, une hyperthermie, une
hypertension sévère, une inégalité de diamètre de pupille, des convulsions, un œdème
de membre inférieur. L’échelle de Glasgow varie de 4/15 à 10/15.
Pour les complications : nous avons constaté toujours des encombrements
pulmonaires, une hyperthermie traînante, une chute de la tension artérielle, des
convulsions, une hémorragie digestive, hypertension artérielle maligne.
Concernant l’évolution du coma par AVC. 21 patients comateux sont décédés
sur les 30 patients dans des périodes variables J1 à J88. Deux patients sont exéatés
définitivement, deux autres sont exéatés à la demande de la famille. Les 5 restants sont
transférés dans le service Cardiologie et de neurologie pour le suivie du traitement après
leur réveil.
2. LE COMA ETHYLIQUE
Nous avons recensé 20 cas de coma éthylique pendant notre étude 16 cas sont de
sexe masculin dont le plus âgé est de 47ans et le plus jeune est de 15ans. Il s’agit d’une
intoxication volontaire.
Les 4 cas sont de sexe féminin dont le plus âgé est de 54 ans. C’est l’individu le
plus âgé dans le cas de coma éthylique dans l’ensemble. Le plus jeune est de 23 ans. Ce
sont encore des intoxications volontaires.
Concernant les signes cliniques et accompagnateur à part l’état comateux, nous
avons retrouvé parfois une hyperthermie, parfois une hypothermie, de convulsion, un
62
encombrement pulmonaire, inégalité de la pupille, polypnée. Le score de Glasgow varie
de 4/15 à 11/15.
Pour les complications :
Le coma éthylique peut se compliquer d’autres pathologies ou d’autres signes
cliniques, comme l’hyperthermie, l’hypothermie l’encombrement pulmonaire,
l’insuffisance rénale, l’acidose, les convulsions, collapsus cardio-vasculaire
Concernant l’évolution du coma sur20 cas coma éthylique ; 8 patients s’en
sortent vivants et exéatés directement sans être transféré, 12 patients sont décédés soit
dès le premier jour de son admission, soit après quelque jours.
3. LE NEUROPALUDISME
Nous avons colligé 12 cas avec 5 patients de sexe masculin âgé de 27 ans à 76
ans et 7 autres de sexe féminin allant de 5 ans à 34 ans et 5 autres
En générale, ils présentent à l’entrée: des convulsions, une hyperthermie, un état
de collapsus cardio-vasculaire, pouls filant, l’échelle de Glasgow varie de 6/15 à 12/15.
La principale complication est l’encombrement pulmonaire.
Pour l’évolution 7 patients sont décédés, 4 patients sont exéatés et un était sorti à
la demande de la famille.
4. LE COMA EPILEPTIQUE
Nous avons 5 cas de coma. Trois entre eux sont le sexe masculin âgé de 7 ans à
59 ans, deux sont de sexe féminin âgé de 2 ans à 40 ans. Nous avons trouvé ici le cas le
moins âgé de coma de notre population d’étude
Ils présentent en générale comme signe clinique : convulsions subintrantes
hémiplégie, inégalité de la pupille, polypnée.
Le coma se complique par : une insuffisance rénale, une hyperthermie, un
encombrement, un diabète.
4 patients sur le 5 recensés sont décédés quelques jours après hospitalisation, un
était exéaté.
5- LE COMA HEPATIQUE
63
Nous avons 4 cas de coma dont deux sont de sexe masculin de 33 et 36 ans et
deux autres de sexe féminin de 62 à 72 ans.
Ils ont comme signes cliniques : ascite, ictère, nuque plus ou moins raide ; le
Glasgow allant de 4/15 à 12/15.
3 malades sur le 4 sont décédés et un transféré.
6. LE COMA DIABETIQUE
Nous avons recensé 3 cas de coma diabétique, dont deux sont de sexe masculin,
un de sexe féminin. En général, ils présentent comme signe clinique des gangrènes
sèches du membre inférieur, un état fébrile, une anisocorie. L’échelle de glasgow varie
de 5/15 à 9/15.
Les complications sont : hyperthermie, convulsions encombrement pulmonaire.
Pour l’évolution un patient était décédé, un transféré et un sorti à la demande de
la famille.
7. LES AUTRES COMAS
Nous avons 3 autres cas de coma d’étiologie non évident 2 malades sont de sexe
féminin, âgées de 61 ans et 35 ans, un de sexe masculin âgé de 30 ans.
Concernant les signes cliniques : ils sont variables tension artérielle imprenable ;
anisocorie, état déshydraté. L’échelle de Glasgow, varie de 7/15 à 5/15. Ces patients
sont tous décédés.
64
8. ETUDE GLOBALE DE NOMBRE DES PATIENTS ADMIS
De mois de Mai 2003 au Mai 2004. 1733 malades sont admis au service de
réanimation au centre Hospitalier de Référence ¨Provincial de Fianarantsoa et 157
patients décèdent.
Sur les 1733 malades admis, nous avons 125 cas de coma dont 77 malade sont
des comas médicaux. Soit le 61,6% des admis pour coma et 4,44% des admissions total
au Service de Réanimation, chaque mois le nombre de malades admis au service de
réanimation dépasse toujours le chiffre 100. ; Sauf le mois de Novembre. : soit 94
malades. Ceci n’élimine pas la présence de malade admis pour coma, car nous avons
recensé 4 cas de coma médicaux et 4 cas de coma traumatique dans ce mois de
Novembre 2003.
Selon notre étude nous avons remarqué que le maximum d’admission se fait au
mois de Juillet 2003 avec195 patients admis.
Concernant le patient décédé durant le 13 mois d’étude nous avons constaté que
chaque mois il y a au moins un (1) patient comateux décède que ce soit traumatique ou
médicaux.
Pendant le mois de Mars 2004, nous avons constaté un nombre élevé des
patients décédés : 21 décès soit 13,3%.
9. HISTOGRAMME DE FREQUENCE DE NOMBRE DE COMATEUX
NON TRAUMATIQUE PAR MOIS
Pendant le 13 mois d’étude, cet histogramme nous montre que pendant le mois
de Mars 2004 les comateux sont plus fréquents. Soit 12 patients comateux admis. Cette
fréquence élevée de coma dans le mois de Mars 2004 n’a aucune influence particulière
sur le coma, vue la diversité de l’étiologie des comas médicaux. La seule raison est le
facteur socio-économique. En effet, cette période coïncide avec la moisson (période de
récolte de riz) donc tout le monde a une possibilité de se rendre à l’hôpital. Cette
situation encourage les gens d’amener leur famille malade à l’hôpital même s’il habite
très loin de l’hôpital. Cet histogramme aussi nous montre le nombre le plus faible des
patients comateux admis
65
Pendant le mois de Janvier 2004. Il n’y a que deux cas de coma qui sont de coma
éthylique et se produit probablement lors de la festivité du nouvel an.
La diminution de nombre de coma pendant le mois de Janvier peut s’expliquer
par deux raisons.
- Soit les gens ne veulent pas aller à l’hôpital parce que pendant le mois de
Janvier entier la festivité du nouvel an reste encore chaude.
- Soit les gens n’ont plus de possibilité financière après la fête, ils sont
incapables de prendre en charge le malade à l’hôpital d’autant plus qu’ils habitent à la
périphérie de l’hôpital même s'il s'agit d'une pathologie grave. Ils préfèrent rejoindre le
guérisseur traditionnel. Ainsi la maladie s’aggrave et évolue vers la mort avant même
d’atteindre l’hôpital
Nous avons constaté aussi dans cet histogramme des nombreux égaux de sujets
comateux pendant le mois de Novembre et Décembre 2003. Soit 4 comas admis. De
même pour le mois de Mai et Septembre 2003. Soit 3 comas admis, mais ces égalités
n'ont aucune influence particulière sur l'incidence des comas.
10. LE NOMBRE DE CAS SELON L’ETIOLOGIE.
Sur 77 cas admis, les 30 patients comateux sont d’origine vasculaire c’est à dire
un accident vasculaire cérébral. Soit le 36,96% de nombre total de comateux admis, le
problème n’existe pas seulement à Madagascar, car même dans les pays développés cet
A.V.C reste un problème de Santé public important. On estime 100 a 150 milles le
nombre annuel d’AVC constitué en France (7) (26)
20 patients sur le 77 admis sont des comas éthyliques soit le 25,95% de notre
population d’étude.
Une étude a été effectuée à Antananarivo au Service de réanimation Médicale
concernant l’incidence de coma éthylique de Juin 1995 au Juin 2000 .Dans cette étude
on a trouve 140 cas de coma éthylique (19).
La même étude, a été effectuée à Tuléar de l’an 1999 au 2000, trouve 117 cas de
coma éthylique (27). Cela nous explique que la province de Fianarantsoa n’était pas le
seul victime de l’éthylisme. D’autant plus le province de Fianarantsoa est le province le
66
plus célébré pour la production de vin (Lazan’i Betsileo) et de l’alcool primaire
(AMBODIVOARA).
Après l’AVC et le coma éthylique, le Neuropaludisme provoque aussi une perte
de connaissance de malade. Nous avons trouvé 12 cas soit le 15% de notre population
d’étude. Malgré la décentralisation de lutte contre le paludisme effectuée à Madagascar,
le province de Fianarantsoa reste toujours une zone plus dangereuse en matière de
paludisme. Elle fait toujours partie d’une zone à risque élevé de paludisme. Selon
l’étude effectuée en mois d’Octobre 2000 concernant les espèces de plasmodium et leur
origine géographique ; l’espèce de plasmodium qui sévit à Fianarantsoa est le
plasmodium falciparum (28) reconnu comme seul responsable de Neuropaludisme (18)
(10) (29).
En outre le risque de Neuropaludisme est amplifié par l’existence de vente
illégale des médicaments et l’automédication ; ce qui déclenche l’apparition de
résistance de plasmodium aux antipaludéens.
La chloroquino résistance posera à terme des problèmes pour la prise en charge
des accès, et pour la chimioprophylaxie de sujet a risque. La résistance à la
pyrimethamine a été détectée dans le Sud de Madagascar. (30) (28) De l’Est à l’Ouest,
et du Nord au Sud : des Isolats de Plasmodium falciparium résistant à la chloroquine ont
été détectés (31) (32) (33) (28)
Nous tenons à préciser qu’il y a d’autres étiologies de coma qui ne sont pas
fréquentes, mais ne sont pas négligeables ; ce sont :
* le coma épileptique
* le coma hépatique
* le coma diabétique
* le coma toxique par le monoxyde de carbone
• le coma par déshydratation aiguë
67
11. REPARTITION LE CAS SELON L’ETIOLOGIE ET
L’EVOLUTION
Sur ce tableau nous avons constaté que l’AVC représente la première cause de
décès. Sur les 30 patients comateux par AVC les 20 patients sont décédés. Soit 25,97%
des malades comateux.
L’AVC reste un problème de santé public, dans le monde entier. D’après la
littérature (8) l’AVC occupe la troisième cause de décès après l’accident coronaire et les
cancers dans les pays occidentaux et deuxième cause de décès dans les pays en voies de
développement.
En effet beaucoup de raisons peuvent nous expliquer cette augmentation de
nombre de décès par l’AVC.
* Tout d’abord : le retard de prise en charge alors que l’AVC est une urgence
diagnostic et thérapeutique (7). :
- Soit par faute de transport et éloignement
- Soit par manque de certains médicaments nécessaires qui doivent être
disponibles immédiatement au service des urgences dès l’arrivé du malade (loxen,
nootropyl, Mannitol….).
- Soit par ignorance
- Soit pour raison financière, la famille du malade n’arrive pas à acheter les
médicaments nécessaires.
* Il y a aussi une pénurie en personnels qualifiés : réanimateur, médecin
urgentiste
* Il y a aussi pénurie de matériel nécessaire dans le service de Réanimation et
des urgences (Monitoring, test rapide de glycémie, respirateur pour ventilation
artificielle…).
* Enfin par l’absence de sectorisation du service Réanimation qui est à la fois
médicale et chirurgicale à Fianarantsoa donc un service porte qui accueille tout ces
patients.
68
12. REPARTITION SELON LE SEXE, LA PATHOLOGIE ET LE
POURCENTAGE
Le sexe n’influence pas beaucoup sauf dans le cas de coma éthylique ou il y a
une nette prédominance masculine de même pour l’AVC
13. TABLEAU N°14 : LE NOMBRE DE CAS PAR MOIS SELON LE
SEXE
Pour les deux sexes, nous avons trouvé une énorme différence de nombre de
comateux pendant le mois de Mars 2004. En effet sur les 12 cas admis les 10 patients
sont le sexe masculin. Ainsi, vu la diversité de l’étiologie de coma dans notre étude,
nous avons constaté que le sexe n’a pas d’influence particulière sur la survenu de coma.
14. REPARTITION DES PATIENTS SELON LE SEXE ET
L’EVOLUTION
Sur les patients comateux de sexe féminin admis, les 21 patients sur 30 sont
décédés soit le 27,27% des malades comateux.
Sur les 47 patients comateux de sexe masculin admis les 26 patients sont
décédés soit le 33,76% des malades comateux
En bref sans tenir compte l’étiologie et la profondeur du coma il semble que le
sexe féminin supporte moins l’état comateux, sur 30 malades comateuse de sexe
féminin l9 patients seulement sont survivants.
15. REPARTITION DE NOMBRE DE PATIENT COMATEUX SELON
L’AGE
Sur ce tableau le nombre de comateux dans les deux tranches d’âge extrême est
faible ( ] 0 – 20 ans] ;] 80 – 90 ans]) les cas les plus fréquents sont entre 20 et80ans avec
un maximum sur la tranche d’âge de ] ]ans5040 − soit 13 cas de coma recensé.
Sur les 77 malades comateux le 68 comateux se trouvent entre l’âge de 20 à 80
ans. Soit le 88,3% de patient comateux admis. Ce résultat définit sur le tableau N°16
nous donne l’idée pour l’explication de répartition de nombre de cas selon l’étiologie de
coma dans le tableau N°11. Ainsi sur ce tableau N°11’AVC occupe la première cause
69
de coma, alors que les sujets victime de l’AVC sont en général des sujets adultes ou
âgés. Une étude faite en Europe montre que la fréquence de l’accident ischémique
(AVC) augmente avec l’âge. Seul le 5 à 8% de l’AVC surviennent avant 45 ans (7). Il
est difficile de trouver des individus qui ont de problème d’AVC aux environ de l’âge
de 20 ans. Mais, on peut trouver quand même l’AVC chez le sujet jeune. En dépit
d’une enquête concernant l’AVC, 20% des accidents ischémiques n’ont pas d’étiologie,
ces chiffres s’élèvent à 35% dans le cadre des AVC des sujets jeunes (7).
De même pour le coma éthylique qui est le deuxième cause de coma après
l’AVC d’après le tableau N°11 avec 20 cas. En général, les sujets victimes de coma
éthylique sont des sujets adultes. Selon l’étude antérieure faite au Service de
Réanimation du 1999 à 2000. L’auteur trouve que la prise d’alcool est l’apanage des
adultes (19). Pourtant dans notre étude nous avons 2 cas de coma éthylique inférieur à
20 ans (15ans, 17ans) une autre étude antérieure concernant l’âge de sujet victime de
coma éthylique montre que l’âge le plus touché de situe entre 31 à 50ans (20).
16. REPARTITION DES PATIENTS COMATEUX SELON L’AGE ET
L’EVOLUTION
* Concernant les décédés :
Sur la tranche d’âge de 40 à 50ans le nombre de patients comateux décédés est
beaucoup plus élevé. Sur cette tranche d’âge nous avons 11 décès sur les 13 patients
comateux. ; deux patients seulement survivent.
Pour la tranche d’âge 70-80ans. : 7 décès sur les 10 patients admis.
Pour la tranche d’âge 20-30ans. : 7 décès sur les 11 patients admis.
* Concernant le survivant :
7 patients sur le 12 admis survivent dans la tranche d’âge de 50-60ans.
Sur les deux tranches d’âge extrême [0-10ans [et [80-90ans [les patients
comateux sont presque totalement décédés. (1 survivant sur 3 ; 0 survivant sur 1)
Ainsi l’évolution vers la mort ou la survie dépend de l’étiologie et la profondeur
du coma et d’après notre étude elle dépend aussi des deux tranches d’âge extrême. Plus
le sujet est trop âgé ou trop jeune, plus le pronostic de coma est sombre.
70
17. REPRESENTE LA DUREE D’HOSPITALISATION AU SERVICE
DE REANIMATION ET L’EVOLUTION DU COMA
Concernant les décédés
La moitié des patients ne dépasse pas le 72ème première heure de leur
hospitalisation (26/47). Soit le 33,77% des comateux sont décédés.
Le quart des patients comateux ne dépasse pas le 24ème première heure
d’hospitalisation. Soit le 27,65% de décès.
D’après une étude menée en 1981 par Levy (25), il montre que : sur une cohorte
prospective de 500 malades âgées de plus de 12ans hospitalisés au moins de 6heures et
victime d’un coma d’origine non traumatique et non médicamenteuse, l’auteur relate
une mortalité de 22% à 14heures ( 25 )
18. INDIQUE LE NOMBRE ET LE POURCENTAGE DE COMATEUX
SELON LA PROFONDEUR DU COMA (EVALUATION CLASSIQUE)
32 patients sur les 77 admis se trouvent à un stade IV ou stade de coma dépassé
soit le 41,55% de nombre total de comateux de notre population d’étude.
16 patients se trouvent au stade III ou stade de coma profond soit le 20,77% de
cas. En générale 48 patients sur les 77 admis au service de Réanimation se trouvent
dans un état critique de coma. Soit le 62,3% de malade comateux de notre étude. En
effet le pronostic du coma est lié aussi à la profondeur du coma à son admission, ce qui
provoque le décès de patient 33,77% avant 72ème heure sur le tableau N°15.
19. EVOLUTION SELON LA PROFONDEUR DU COMA (ECHELLE
DE GLASGOW)
L’échelle de Glasgow permet aussi d’évaluer la profondeur du coma. En effet
cette profondeur influe l’évolution du coma (19).
Parmi les 32 patients qui ont de Glasgow (GCS) entre 3 à 6, les 30 patients sont
tous décédés. Soit 38,96% des comateux ; et sur les 16 patients comateux de Glasgow
entre 7 à 8, les 13 patients sont décédés. Soit 16,88%des comateux
71
Plus l’échelle de Glasgow est inférieure plus le pronostic du coma est sombre.
Le pronostic est en effet réservé pour le coma de Glasgow inférieur à 7 (27) ceci pour le
coma en général (9).
Sur le 24 cas de coma qui ont une échelle de Glasgow entre 9 à 11, Seuls 4
patients comateux sont décédés et sur les 6 patients de Glasgow entre 12 à 15 un
seulement est décédé.
Concernant les observations :
Nous avons mené des observations de 77 cas de comateux au service de
réanimation.
Pour les résumés de l’observation nous avons divisé les cas selon l’étiologie.
20. POUR LES EXAMENS COMPLEMENTAIRES :
Nous avons un problème sur le point de vu diagnostic et thérapeutique.
Normalement on ne doit pas entamer le traitement sans savoir exactement l’étiologie et
le diagnostic du coma.
Si on prend le cas du Centre Hospitalier de Référence Provincial de
Fianarantsoa, en dehors du problème des personnels, l’hôpital affronte aussi du
problème de matériel surtout pour les examens para clinique.
Beaucoup de pathologie nécessite des examens complémentaire ou para
clinique en agence surtout le cas du coma qui nécessite des examens para clinique en
agence en plus spécialisé comme le scanner cérébral pour confirmer le diagnostic du
coma .S’il s’agit par exemple le cas de cysticercose cérébral ou pour éliminer d’autres
pathologies comme le traumatisme crânien ancien (HSD) beaucoup de littérature parle
la nécessité de cet examen car l’examen clinique n’est pas suffisant pour affirmer le
diagnostic précis
Chez certains patients victimes d’AVC, la présentation clinique ne permet la
distinction entre l’accident ischémique et hémorragique d’où l’obligation ; en présence
d’un accident neurologique d’installation brutale d’effectuer un scanner si possible les 6
heures qui suivent l’accident (7)
72
Même cas pour le diagnostic de coma éthylique qui nécessite le dosage
d’alcoolémie ou dosage d’éthanol. Cet examen a pour intérêt aussi de distinguer le coma
éthylique des autres intoxications.
Le dosage d’éthanol apportera la confirmation des intoxications mais sa
négativité sera un élément important pour le diagnostic de fausse ivresse (34).
D’autre examen para clinique nécessaire. EEG, dosage toxicologique pour
raison d’insuffisance des examens para clinique, des diagnostics, la prise en charge de
coma est avant tout symptomatique et en fonction de signe clinique et de gravite
Le coma se produit à partir de 5g/l de taux d’alcoolémie .Alors qu’en France par
exemple, même les agents de la circulation dispose d’un moyen de dépistage rapide
d’alcoolémie
21. POUR LE TRAITEMENT DE COMA
Les traitements de coma non traumatique sont variables selon l’étiologie et les
signes cliniques présentés par le malade.
Des fois, il existe de traitement qui est standard à tous les comateux non
traumatiques car ce sont les signes d’une défaillance de fonction cérébrale dont la cause
doit être reconnue rapidement et traitée efficacement chaque fois que cela est possible.
Dans ce cas, il faut donc :
Maintenir la ventilation : normalement il faut intuber le patient comateux et
mettre un respirateur artificiel s'il est incapable de faire une respiration spontanée mais
l'hôpital de Fianarantsoa ne dispose pas de respirateur il ne possède qu'un vieux
aspirateur ce qui rend difficile la prise en charge des patients car la majorité des cas se
compliquent d’un encombrement pulmonaire
Maintenir la circulation : c'est à dire mettre en place de voie veineuse
Administrer de glucose parce que le diagnostic d’hypoglycémie est évoqué
devant tout coma (4) et l’hypoglycémie doit entre présent à l’esprit devant tout coma
suspect (6).
Contrôler des activités épileptiques.
Contrôle d’un processus de détérioration soustrocaudal.
Prévention et traitement des complications (escarres…)
73
Administration de vitamine thérapie B1 pour prévenir une encéphalopathie de
Wernicke, surtout chez les dénutris et les éthyliques.
Administrer un oxygénateur cérébral : on utilise le Nootropyl qui renforce la
résistance cérébrale à l’hypoxie et possède les actions sur plusieurs neurotransmetteur
(35) utilisation de mannitol pour qui améliore l’œdème cérébral (35) (36)
Malgré tous, les personnels des urgences et réanimations font leur mieux pour
prendre en charge les patients
74
SUGGESTIONS
Malgré les efforts déployés par les responsables de la santé pour améliorer la
santé des citoyens malagasy, nous avons constaté que beaucoup reste à faire, pour que le
nombre de comateux soit diminué, quelque soit leur étiologie. Ainsi nous allons essayer
d’apporter notre part de suggestions
Une collaboration entre le public, les personnels de santé et les dirigeants de
haut niveau est indispensable. Il faut alors:
- Informer le public de la conséquence du coma quel que soit leur cause. Si la
prise en charge est retardée
- Informer la population de la nécessité de maintenir tout sujet comateux en
position de décubitus latérale de sécurité pour éviter les fausses routes et éviter aussi
tous les problèmes y afférents
- Encourager l’entourage, la famille ou les gens d’apporter directement les sujets
comateux à l’hôpital pour que la prise en charge soit entamée le plus vite possible
Informer la population de l’inefficacité de prise en charge non médicalisée de
coma surtout avec le Tambavy car cela risque une autre complication
Informer les personnels soignant (médecin libre, médecin du CSB) d’envoyer ou
d’évacuer leur patient à l’hôpital sans attendre quand ils ont trouvé une pathologie
susceptible d’évoluer vers le coma.
Pour la prise en charge hospitalière ; il faut :
- Doter le service d’urgence de soluté nécessaire, ainsi que des médicaments au
lieu d’attendre que l’entourage aille acheter ceux-ci à la pharmacie de l’hôpital ou à la
pharmacie de garde.
- Mettre en place d'un service de Réanimation médicale et toxicologique bien
équipée
- Doter le service de réanimation des matériels nécessaires pour une bonne
réanimation tel que, respirateur, monitoring, aspirateur neuf.
- Former le personnel de santé pour la prise en charge d’un sujet comateux
même en dehors des formations sanitaires
75
-Renforcer le personnel hospitalier par : des médecins réanimateurs qualifiés
pour une meilleure présentation et pour une meilleure suivie des patients en tant que
CHR.
Augmenter l’effectif de personnel au Service de Réanimation et des urgences qui
s’avère insuffisant. A l’heure actuelle pour 18lits :
0 Médecin Réanimateur
2 Médecins diplômé d’état
4 Infirmiers âgés envoie de retraités
3 Personnels d’exploitation pour 18 lits
Doter le service d’urgence de test rapide : bandelette réactive pour dosage de la
glycémie, glucomètre, malaria check (test rapide de paludisme) étant donné que ce sont
des examens importants au cours de coma afin d’éviter un traitement à l’aveuglette sans
savoir exactement le diagnostic.
Doter l’hôpital des matériels nécessaires pour les examens para clinique
(scanner, appareil pour dosage de l’alcoolémie, dosage toxicologique, EEG).
Après l’épisode de coma, insister sur la nécessité d’une suivie post cure
pratiquement négligée actuellement. Pour le coma éthylique en particulier:
désintoxication
Sensibiliser les patients qui portent des séquelles après coma de continuer une
rééducation afin d’éviter une séquelle définitive
Concernant particulièrement :
* Le coma éthylique :
- Informer le public du danger de l’alcool
- Mettre en vigueur la réglementation en faveur de boisson alcoolisée
(fabrication, vente, circulation, publicité)
* Le coma vasculaire : AVC
- Informer les gens qui ont le facteur de risque d’AVC tel que hypertendus
artériels de se faire soigner correctement et les informer du risque d’un traitement mal
suivi et d’une surveillance irrégulière
76
* Pour le coma épileptique
- Informer la population de possibilité de survenu de coma chez un
épileptique non traité ou mal traité, une épilepsie à répétition.
* Pour le coma diabétique
- Eduquer les gens et les insister à suivre correctement le traitement et la
surveillance de diabète afin d’éviter sa complication.
* Pour les neuropaludisme
- Informer la population de la conséquence du paludisme grave et l’existence
de vecteur de paludisme : le plasmodium Falciparum qui est le seul plasmodium
susceptible de provoquer les accès grave de paludisme.
- Informer les gens de ne pas faire une automédication car cela pourrait être
la source de chimiorésistance de ce Plasmodium Falciparum.
- Interdire et limiter la circulation illégale des médicaments surtout les
antipaludéens. Cela aussi permet d’éviter l’intoxication médicamenteuse (involontaire,
suicide).
- Faire une Education, information et communication IEC au gens en matière
de Paludisme et de sa gravité.
CONCLUSION
77
CONCLUSION
Le coma est une abolition de la conscience et de la vigilance rendant l’individu
insensible aux épreuves de stimulation. En effet, tout coma constitue une urgence
médicale, parfois chirurgicale. Après avoir rapidement apprécié la gravité, il faut
rechercher l’étiologie de ce coma en se fiant d’abord à la clinique, il faut bien distinguer
l’origine traumatique ou non de ce coma.
La distinction entre l’origine traumatique ou non de traumatique de ce coma est
justifié par le fait que le diagnostic est évident dans le premier cas alors qu’il l’est
beaucoup moins dans l’autre, devant l’existence de nombreuse étiologie variable
(infectieux, toxique, métabolique, épileptique, vasculaire). Ainsi ce coma non
traumatique constitue alors un problème diagnostic et thérapeutique fréquent dans le
cadre de pathologie d’urgence. Il nécessite non seulement une évaluation clinique du
malade mais surtout une investigation para clinique afin de mieux instituer des mesures
thérapeutiques les plus adaptés.
Notre étude concernant : « le facteur pronostic des coma médicaux » au CHRP
de Fianarantsoa., est une étude prospective et analytique du coma allant de Mai 2003 au
Mai 2004, qui nous a permis de colliger 77 cas de coma médicaux. Cette étude est
effectuée dans le service d’urgence et réanimation de CHRP de Fianarantsoa.
Les cas de coma sont plus fréquent au mois de Mars 2004, par ordre de
fréquence et selon l’étiologie : le coma d’origine vasculaire 38,96 % de cas.
Le coma éthylique 25,97 %.
Le Neuropaludisme 15,58 % des cas selon l’étiologie et l’évolution :
Les décédés comateux représentent 29,93% des décès durant l'année d'étude
L’AVC constitue la 1ère cause de décès du coma dans notre étude faisant
25,97% de décès comas médicaux.
L’âge le plus jeune de notre cas est de 2 ans et le plus âgé est de 86 ans. L’âge
semble influencé peu sur l’évolution du coma d’après notre étude. 88,3% de cas se
trouvent entre l’âge de 20 à 80 ans
Sur la durée d’hospitalisation : 33,77% des patients comateux ne dépassent pas
la 72ème première heure d’hospitalisation.
78
Concernant la profondeur du coma : 41,5% du cas se trouve au stade IV ou coma
dépassé. Nous avons constaté aussi que les complications fréquentes de coma dans notre
étude sont l’encombrement pulmonaire et l’hyperthermie traînante. Les facteurs qui
influencent et qui assombrissent le pronostic sont :
L’étiologie,
L’âge et le sexe,
La profondeur coma,
La présence ou l’absence de signe neurologique à un moment déterminé de
l’évolution,
Les qualités de prise en charge,
Les complications.
Nous suggérons pour améliorer et limiter le nombre de décès la nécessite d’un
service de réanimation médicale et toxicologique équipée du point de vue matériel et
personnel qualifié.
La dotation du matériel nécessaire pour l’examen para clinique de coma au
CHRP de Fianarantsoa Information, éducation et communication à la population, de la
nécessité d’une consultation médicale ou même se rendre à l’hôpital quand on est
malade sans attendre que la maladie s’aggrave. Une information pour l’effet délétère de
l’alcool, le paludisme et le médicament non prescrit par le médecin, doit faire l’objectif
d’une éducation de masse.
Des études sont en cours pour tenter de prévoir, aussitôt que possible ce que sera
l’issu d’un coma tant sur le suivi que sur la qualité du résultat obtenu.
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VELIRAN0
«Eto anatrehan'i ZANAHARY, eto anoloan'ireo mpampianatra ahy, sy ireo
mpiara-nianatra tamiko eto amin'ity toeram-pampianarana ity ary eto anoloan’ny
sarin'i HIPPOCRATE.
Dia manome toky sy mianiana aho fa hanaja lalandava ny fitsipika
hitandrovana ny voninahitra sy ny fahamarinana eo am-panatontosana ny raharaham-
pitsaboana.
Hotsaboiko maimaim-poana ireo ory ary tsy hitaky saran'asa mihoatra noho
rariny aho, tsy hiray tetika maizina na oviana na oviana ary na amin'iza na amin’iza
aho mba hahazoana mizara aminy ny karama mety ho azo.
Raha tafiditra an-tranon' olona aho dia tsy hahita izay zava-miseho ao ny
masoko, ka tanako ho ahy samirery ireo tsiambaratelo aboraka amiko ary ny asako tsy
avelako hatao fitaovana hanatontosana zavatra mamoafady na hanamoràna famitàn-
keloka.
Tsy ekeko ho efitra hanelanelana ny adidiko amin'ny olona tsaboiko ny anton-
javatra ara-pinoana, ara-pirenena, ara-pirazanana, ara-pirehana ary ara-tsaranga.
Hajaiko tanteraka ny ain'olombelona na dia vao notorontoronina aza, ary tsy
hahazo mampiasa ny fahalalako ho enti-manohitra ny lalàn'ny maha-olona aho na dia
vozonana aza.
Manaja sy mankasitraka ireo mpampianatra ahy aho ka hampita amin’ny
taranany ny fahaizana noraisiko tamin'izy ireo.
Ho toavin'ny mpiara-belona amiko anie aho raha mahatanteraka ny velirano
nataoko.
Ho rakotry ny henatra sy horabirabian'ireo mpitsabo namako kosa aho raha
mivadika amin'izany. »
PERMIS D’IMPRIMER
LU ET APPROUVE
Le Président de thèse
Signé : Professeur FIDISON Augustin
VU ET PERMIS D’IMPRIMER
Le Doyen de la Faculté de Médecine d’Antananarivo
Signé : Professeur RAJAONARIVELO Paul
Name and first names: RAKOTOARISOA José Hermas
Title of the thesis: THE FACTORS PROGNOSES OF THE MEDICAL COMAS
Category: Fundamental and Mixed sciences
Number of pages: 69
Number of pictures: 20
Number of bibliographic references: 36
SUMMARY
We lead a survey concerning the factor prognosis of the medical comas seen in
the CHRP of Fianarantsoa, in the goal to know how takes place the hold in charge of the
patients since them happened and during their stay to the hospital; to know the problem
influencing the prognosis of the coma; to look for the solutions to improve the evolution
and its exit. It is a prospective survey done from May 2003 to May 2004. The coma
represents the reason of death in the service of resuscitation of Fianarantsoa. The factors
prognoses depend on the étiologie, age, the depth of the coma; and especially the
quality of the hold in charge that we suggest to improve the result.
Key words : conscience and vigilance, coma, prognosis, Glasgow,
different, causes, resuscitation,
Director of thesis : Professor FIDISON Augustin
Reporter of thesis : Doctor RAZAFIARISON RASOLOFONDRANOHATRA
Helivao
Address of the author : Lot 2 I 169 Ambodiampaly Manakara 316
Nom et prénoms: RAKOTOARISOA José Hermas
Titre de la thèse : LES FACTEURS PRONOSTICS DES COMAS MEDICAUX
Rubrique : Sciences Fondamentales et Mixtes
Nombre de pages : 69
Nombre de tableaux : 20
Nombre de références bibliographiques : 36
RESUME
Nous menons une étude concernant le facteur pronostic des comas médicaux vu
au CHRP de Fianarantsoa, dans le but de savoir comment se déroule la prise en charge
des malades dès leur arrivés et durant leur séjour à l’hôpital ; savoir le problème
influençant le pronostic du coma ; chercher les solutions pour améliorer l’évolution et
son issue. C’est une étude prospective effectuée de mai 2003 à mai 2004. Le coma
représente la cause de décès dans le service de réanimation de Fianarantsoa. Les
facteurs pronostics dépendent de l’étiologie, l’age, la profondeur du coma ; et surtout la
qualité de la prise en charge que nous suggérons pour améliorer le résultat.
Mots-clé : conscience et vigilance, coma, pronostic, Glasgow,
différentes étiologies, réanimation
Directeur de thèse : Professeur FIDISON Augustin
Rapporteur de thèse : Docteur RAZAFIARISON RASOLOFONDRANOHATRA
Helivao
Adresse de l’auteur : Lot : 2 I 169 Ambodiampaly Manakara 316