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! 77"'Année ~ №4 ABONNEMENTS 1 Trois Mo's. . . 3 fr. • Six Mois. . . . 5.50 Un An. . 10 fr. INSERTIONS Annonces, la ligne. 0.80 Réclames 1 fr. Faits locaux 1.20 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires & d'Avis Divers t— FONDÉ EN 1841 PARAISSANT LE MERCREDI & LE SAMEDI RÉDACTION & ADMiNISTRATION ; 4, PLACE PU MARCHÉ-NOIR Mercredi 12 Janvier 1921 LE NUMÉRO 10 С mes Les Abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation de trois nu- r méros engage pour une année, La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui. Adresse télégraphique : ÉCHO SAUMUR. В1ГеС ! е11Г ! A. GIROUARD Téléphone 1-95 Le Chômage et la Politique Une vive indignation parcourt, nous dit-on, la presse socig-lisle : L'Humanité, Le Journal du Peu- pi" dénoncent des industriels qui profiteraient de la crise économi- que pour violer la loi de huit heures. Comment sont-ils donc infor- més? La loi de huit heures, voilà qui n'est guère d'actualité ! Certes, les ouvriers voudraient qu'on l'appliquât; mais dans un sens absolument différent de celui qu'on connaît. La loi limitait la journée à une durée de huit heures au maxi- mum. Quelle chance n'ont pas ceux qui, aujourd'hui, peuvent travailler pendant huit heures au minimum I Les affaires indus- trielles que la crise rend incapa- bles de donner les huit heures commencent malheureusement à ne plus se compter. Les exemples sont partout. Nous entrons dans une morte- saison, dans un véritable hiver économique. Car il est des saisons économi- ques tout comme des saisons na- turelles ; elles en diffèrent par leur rhytme plus lent ; elles s'é- tendent sur des années, au lieu de se répartir dans Tannée que le soleil mesure. La loi qui les règle n'est pas moins inflexible et dé- joue tous nos efforts pour régle- menter la vie des affaires, le tra- vail aussi bien que la production. Pourtànt la loi de huit heures était si bien établie qu'il était question de l'étendre au travail des champs. Quels arguments M. Paul Mercier, le distingué rap- porteur de la commission de l 'Agriculture, a-t-il donc em- ployés pour démontrer la parfaite inefficacité d'une telle mesure? 11 nous dit simplement qu'à la campagne le temps de travail se mesure à la longueur du jour. Une singulière ¡concordance s'aperçoit en ce moment entre l 'agriculture et l'Industrie. Les courts labeurs que l'hiver impose aux gens de la terre, l'usine les subit à son tour. Gomme il est des périodes où le sol est ingrat, il en est où le champ économi- que devient tout entier stérile. Et on voit que l'industrie tra- verse d'autant moins aisément ces mortes saisons qu'elle a dû se prêter auparavant à une régle- mentation plus rigoureuse. L'effet actuel de la loi de huit heures n'est pas ce qu'imaginent les prédicants révolutionnaires. On s'était organisé pour la courte journée, on avait multi- plié les équipes pour se confor- mer aux trois huit. Aujourd'hui la vague de chômage risque de s'enfler d'autant plus vite que le personnel est plus nombreux, que l'on a forcé davantage la pro- portion deshommesqu'emploient les machines. Chaque fois que l'une d'elle s'arrête, cela fait trois chômeurs souvent au lieu de deux. La réglementation du travail est une question d'humanité. Le marasme des affaires, qui lui fait pendant, ne dépend par malheur que de la nécessité impitoyable. Les Élections Sénatoriales LES RÉSULTATS Le ministère de l'Intérieur commu- nique, au sujet des élections sénato- riales qui ont eu lieu dimanche la statistique suivante qu'on peut dire complète (sur les 98 sièges à pourvoir, deux résultats seulement des colonies ne sont pas parvenus) : Série A (renouvellement intégral : France 93, Algérie 1, colonies 2 : 96 ; élections partielles 2. Total, 98. Sort. Élus. Différence en pl. en m Conservateurs 8 3 » 5 Républicains 13 13 » » Rép. de gauche... 24 26 2 » Rad.et rad. soc... 47 43 » 4 Républic, social. . .411 7 » Socialistes unif... » » » » 96 96 Les élus comprennent 65 sénateurs sortants, 31 nouveaux. Sur 26 députés candidats, 11 sont élus et, sur 35 anciens députés, 5 sont élus. Parmi les élus figurent : MM. Paul Deschanel, ancien président de la Ré- publique ; Lhopiteau, vice-président du Conseil ; François Marsal, ministre des Finances ; Breton, ministre de l'Hy- giène; Honnorat, ministre de l'Instruc- tion publique ; Doumergue et Émile Combes, anciens présidents du Conseil. M. Ricard, ministre de l'Agriculture, n'est pas élu. Les communistes qui ont présenté une dizaine de candidats dans divers départements ont échoué partout. NOUVELLES EXPRESS Le Conseil des ministres s'est réuni et M. Ricard a donné sa démission. Le Parlement est rentré. M. Siegfried, doyen d'âge, a prononcé le discours d'u- sage àla Chambre. M. Denis l'a prononcé au Sénat. M. Raoul Peret a été réélu Président de la Chambre, et le bureau a été cons- titué selon l'usage. A la Chambre, le groupe du bloc Na- tional, par l'organe de M. Bonnevay, semble prêt â prendre le pouvoir. Un projet de loi est déposé contre les étrangers indésirables. Les coquins nous débordent Défendons-nous De la Liberté : Nous ne pouvons signaler toutes les causes de l'immoralité croissante. Par- mi les plus certaines, nous reconnais- sons cependant le dévoiement des es- prits par la propagande qui nie les droits de la propriété et crée des ar- mées de révoltés cont e les lois. L'abaissement des croyance , en la justice d'en haut, à défaut de celle d'en bas, ne contribue pas peu sans doute à augmenter le troupeau des criminels que plus rien n'effraie. — J'aime bien, me disait un jour un homme, philosophe fortuné, j'aime bien quç mon notaire et mon caissier croient en Dieu. Ce n'est pas en quelques jours qu'on refait la mentalité d'un peuple. Nous avons eu l'étourderie de dédaigner le concours du grand juge qui, d'en haut, en impose aux consciences faibles ; du moins servons-nous mieux des lois et des gendarmes, que nous pouvons créer nous-mêmes pour notre protection. Défendons-nous 1 Les Économies du Budget de h Guerre Les projets de mises à la Retraite Touchant le projet de loi sur les cadres militaires auquel on travaille en ce moment au ministère de la guerre et qui sera incessamment soumis à l'ap- probation du Parlement, le Journal donne les renseignements suivants : Cette opération, dit-il, est particu- lièrement laborieuse. Le Parlement, en effet, tient à mettre fin aux dépenses non justifiées des différents ministères. Celui de la guerre, notamment, est un de deux auxquels on demande le plu5 de compression. M. Raiberti signala jadis, comme président de la commis- sion des finances de la Chambre, la né- cessité de ces compressions. On com- prend que, comme ministre, il tienne à les réaliser, à la satisfaction générale. Or, ces compressions portent surtout sur la loi des cadres. L'effectif des offi- ciers, d'environ 41,000 unités, actuel- lement , doit être ramené à 35,000 , comme en 1913. Comment procèdera- t-on pour libérer les 6,000 officiers en excédent en temps de paix, mais qui, en temps de guerre, furent absolument indispensables? Le projet de loi prévoit des mises à la retaite anticipées dans chaque grade. Dans toutes les armes et d§ins tous les services, les plus anciens seront sacri- fiés. On prévoit même, dans l'avenir, une nouvelle mise à la retraite de 7,000 officiers, soit au total environ 11,000. Les raisons budgétaires excuseront l'inél'égance du geste. Mais, avec la ré- duction du service militaire, les cadres peuvent et doivent subir des diminu- tions d'effectifs. L'inter. dance est par- ticulièrement visée, surtout dans les grades supérieurs, où il y a, si l'on ^peut dire, embouteillage. * # * Actuellement, l'excédent actuel d'of- ficiers, par rapport aux prévisions qui serviront de base à cette loi des cadres est constitué en grande partie par des officiers à titre temporaire non titu- laires d'un grade d'officier à titre défi- nitif. On liquidera progressivement leur situation, tout en leur assurant le bé- néfice de compensations qui tiendront compte des services rendus. Le règlement de cette importante question permettra déjà d'obtenir une réduction progressive et rapide du nombre des officiers en excédent. D'autre part, dès maintenant, il ap- paraît comme possible de rechercher ''la réduction définitive des excédents par un ensemble de dispositions qui soit compatible à la fois avec la dignité des officiers et les droits aoquis. Il ne saurait, en tout cas, être ques- tion d'adopter des mesures brutales et- préjudiciables à des intérêts très légi- times, aussi bien qu'à l'intérêt général. L'Organisation de l'Apprentissage L'Alliance des Chambres Syndicales Patronales de la Ville de Lyon sôlici- tée de répondre au questionnaire du sous-secrétaire d'Etat de l'Enseigne- ment technique sur l'ôrgànisàtiôn de l'apprentissage a rédigé une remarqua- ble étude que vient de publier VAction Nationale (no du 25 novembre 1920). Voici des réponses à quelques points précis : U apprenti disparait de V atelier ; qu^ elles sont les causes de cette déser- tion ? La suppression des corporations qu'il eut fallu modifier et non anéantir. La . disparition de l'atelier familial, l'indus- trialisation, le taylorisme. Certaines lois qui, sous la louable intention de protéger l'enfance, sont Uiie entrave indéniable à l'apprentissage. La possi- bilité pour le manœuvre de gagner un salaire égal et parfois même supérieur à celui de l'ouvrier qualifié. Par quels moyens pourrait-on ranie- ner Vapprenti à Vatelier et Vy retenir? Il faut et il suffit que le jeune homme ait intérêt à apprendre une profession. Nous préconisons : la reconnaissance de la propriété du titre corporatif. La création du titre officiel d'ouvrier qua- lifié, délivré vprès examen par un j ury composé de professionnels notables. La fixation, dans chaque corporation, d'un tarif de salaire supérieur au pro- fit de l'ouvrier possesseur du titr. cor- poratif officiel. Y a-t-il lieu à contrat d'apprentis^ sage ? Quel modèle de contrat devrait être institué ? Oui un contrat est indispensable , et le contrat écrit est préférable. Mais il faut qu'il comporte des sanctions dont l'efficacité résidera dans l'organi^tion corporative. Actuellement, le contrat, même écrit, n'empêche pas le jeune homme de rom- pre son apprentissage et de quitter son patron avant l'échéance convenue. Le procédé de rupture, simple et qui est devenu en quelque sorte, classique consiste pour l'apprenti, à saboter le travail qui lui est confié. Alors le pa- tron considérant u'il a avantage à se séparer de ce collaborateur nuisiUe, accepte et souvent propose lui-même la rupture pure et simple du contrat. Le jeune homme s'offre ensuite comme l'ouvrier dans ид autre atçlier. Ainsi

Les Élection Sénatoriales s

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Page 1: Les Élection Sénatoriales s

! 77"'Année ~ №4

ABONNEMENTS

1 Trois Mo's. . . 3 fr. • Six Mois. . . . 5.50

Un An. . 10 fr.

INSERTIONS

Annonces, la ligne. 0.80 Réclames — 1 fr. Faits locaux — 1.20

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires & d'Avis Divers

t— FONDÉ EN 1841 — P A R A I S S A N T L E M E R C R E D I & L E S A M E D I

RÉDACTION & ADMiNISTRATION ; 4, PLACE PU MARCHÉ-NOIR

Mercredi 12 Janvier 1921

LE NUMÉRO

1 0 С mes

Les A b o n n e m e n t s sont p a y a b l e s d ' a -

v a n c e e t l ' a ccep ta t ion d e t ro i s n u -

r m é r o s e n g a g e p o u r une année ,

La qu i t t ance es t p r é s e n t é e à l ' abonné

sans d é r a n g e m e n t pour lui.

Adresse t é l égraph ique : ÉCHO SAUMUR. В1ГеС!е11Г ! A. GIROUARD Téléphone 1-95

Le Chômage et la

Politique Une vive indignation parcourt,

nous dit-on, la presse socig-lisle : L'Humanité, Le Journal du Peu-pi" dénoncent des industriels qui profiteraient de la crise économi-que pour violer la loi de huit heures.

Comment sont-ils donc infor-més?

La loi de huit heures, voilà qui n'est guère d'actualité ! Certes, les ouvriers voudraient qu'on l'appliquât; mais dans un sens absolument différent de celui qu'on connaît.

La loi limitait la journée à une durée de huit heures au maxi-mum. Quelle chance n'ont pas ceux qui, aujourd'hui, peuvent travailler pendant huit heures au minimum I Les affaires indus-trielles que la crise rend incapa-bles de donner les huit heures commencent malheureusement à ne plus se compter.

Les exemples sont partout. Nous entrons dans une morte-saison, dans un véritable hiver économique.

Car il est des saisons économi-ques tout comme des saisons na-turelles ; elles en diffèrent par leur rhytme plus lent ; elles s'é-tendent sur des années, au lieu de se répartir dans Tannée que le soleil mesure. La loi qui les règle n'est pas moins inflexible et dé-joue tous nos efforts pour régle-menter la vie des affaires, le tra-vail aussi bien que la production.

Pourtànt la loi de huit heures était si bien établie qu'il était question de l'étendre au travail des champs. Quels arguments M. Paul Mercier, le distingué rap-porteur de la commission de l 'Agriculture, a-t-il donc em-ployés pour démontrer la parfaite inefficacité d'une telle mesure?

11 nous dit simplement qu'à la campagne le temps de travail se mesure à la longueur du jour.

Une singulière ¡concordance s'aperçoit en ce moment entre l'agriculture et l'Industrie. Les courts labeurs que l'hiver impose aux gens de la terre, l'usine les subit à son tour. Gomme il est

des périodes où le sol est ingrat, il en est où le champ économi-que devient tout entier stérile.

Et on voit que l'industrie tra-verse d'autant moins aisément ces mortes saisons qu'elle a dû se prêter auparavant à une régle-mentation plus rigoureuse.

L'effet actuel de la loi de huit heures n'est pas ce qu'imaginent les prédicants révolutionnaires.

On s'était organisé pour la courte journée, on avait multi-plié les équipes pour se confor-mer aux trois huit. Aujourd'hui la vague de chômage risque de s'enfler d'autant plus vite que le personnel est plus nombreux, que l'on a forcé davantage la pro-portion deshommesqu'emploient les machines. Chaque fois que l'une d'elle s'arrête, cela fait trois chômeurs souvent au lieu de deux.

La réglementation du travail est une question d'humanité. Le marasme des affaires, qui lui fait pendant, ne dépend par malheur que de la nécessité impitoyable.

Les Élections Sénatoriales LES RÉSULTATS

Le ministère de l'Intérieur commu-nique, au sujet des élections sénato-riales qui ont eu lieu dimanche la statistique suivante qu'on peut dire complète (sur les 98 sièges à pourvoir, deux résultats seulement des colonies ne sont pas parvenus) :

Série A (renouvellement intégral : France 93, Algérie 1, colonies 2 : 96 ; élections partielles 2. Total, 98.

Sort. Élus. Différence en pl. en m

Conservateurs 8 3 » 5 Républicains 13 13 » » Rép. de gauche. . . 24 26 2 » Rad.et rad. soc . . . 47 43 » 4 Républic, social. . . 4 1 1 7 » Socialistes u n i f . . . » » » »

96 96

Les élus comprennent 65 sénateurs sortants, 31 nouveaux.

Sur 26 députés candidats, 11 sont élus et, sur 35 anciens députés, 5 sont élus.

Parmi les élus figurent : MM. Paul Deschanel, ancien président de la Ré-publique ; Lhopiteau, vice-président du

Conseil ; François Marsal, ministre des Finances ; Breton, ministre de l'Hy-giène; Honnorat, ministre de l'Instruc-tion publique ; Doumergue et Émile Combes, anciens présidents du Conseil.

M. Ricard, ministre de l'Agriculture, n'est pas élu.

Les communistes qui ont présenté une dizaine de candidats dans divers départements ont échoué partout.

NOUVELLES EXPRESS

Le Conseil des ministres s'est réuni et M. Ricard a donné sa démission.

Le Parlement est rentré. M. Siegfried, doyen d'âge, a prononcé le discours d'u-sage àla Chambre. M. Denis l'a prononcé au Sénat.

M. Raoul Peret a été réélu Président de la Chambre, et le bureau a été cons-titué selon l'usage.

A la Chambre, le groupe du bloc Na-tional, par l'organe de M. Bonnevay, semble prêt â prendre le pouvoir.

Un projet de loi est déposé contre les étrangers indésirables.

Les coquins nous débordent Défendons-nous

De la Liberté :

Nous ne pouvons signaler toutes les causes de l'immoralité croissante. Par-mi les plus certaines, nous reconnais-sons cependant le dévoiement des es-prits par la propagande qui nie les droits de la propriété et crée des ar-mées de révoltés cont e les lois.

L'abaissement des croyance , en la justice d'en haut, à défaut de celle d'en bas, ne contribue pas peu sans doute à augmenter le troupeau des criminels que plus rien n'effraie.

— J'aime bien, me disait un jour un homme, philosophe fortuné, j'aime bien quç mon notaire et mon caissier croient en Dieu.

Ce n'est pas en quelques jours qu'on refait la mentalité d'un peuple. Nous avons eu l'étourderie de dédaigner le concours du grand juge qui, d'en haut, en impose aux consciences faibles ; du moins servons-nous mieux des lois et des gendarmes, que nous pouvons créer nous-mêmes pour notre protection.

Défendons-nous 1

Les Économies du Budget de h Guerre

Les projets de mises à la Retraite

Touchant le projet de loi sur les cadres militaires auquel on travaille en ce moment au ministère de la guerre et qui sera incessamment soumis à l'ap-probation du Parlement, le Journal donne les renseignements suivants :

Cette opération, dit-il, est particu-lièrement laborieuse. Le Parlement, en effet, tient à mettre fin aux dépenses non justifiées des différents ministères. Celui de la guerre, notamment, est un de deux auxquels on demande le plu5 de compression. M. Raiberti signala jadis, comme président de la commis-sion des finances de la Chambre, la né-cessité de ces compressions. On com-prend que, comme ministre, il tienne à les réaliser, à la satisfaction générale.

Or, ces compressions portent surtout sur la loi des cadres. L'effectif des offi-ciers, d'environ 41,000 unités, actuel-lement , doit être ramené à 35,000 , comme en 1913. Comment procèdera-t-on pour libérer les 6,000 officiers en excédent en temps de paix, mais qui, en temps de guerre, furent absolument indispensables?

Le projet de loi prévoit des mises à la retaite anticipées dans chaque grade. Dans toutes les armes et d§ins tous les services, les plus anciens seront sacri-fiés. On prévoit même, dans l'avenir, une nouvelle mise à la retraite de 7,000 officiers, soit au total environ 11,000.

Les raisons budgétaires excuseront l'inél'égance du geste. Mais, avec la ré-duction du service militaire, les cadres peuvent et doivent subir des diminu-tions d'effectifs. L'inter. dance est par-ticulièrement visée, surtout dans les grades supérieurs, où il y a, si l'on ^peut dire, embouteillage.

* # *

Actuellement, l'excédent actuel d'of-ficiers, par rapport aux prévisions qui serviront de base à cette loi des cadres est constitué en grande partie par des officiers à titre temporaire non titu-laires d'un grade d'officier à titre défi-nitif.

On liquidera progressivement leur situation, tout en leur assurant le bé-néfice de compensations qui tiendront compte des services rendus.

Le règlement de cette importante question permettra déjà d'obtenir une réduction progressive et rapide du nombre des officiers en excédent.

D'autre part, dès maintenant, il ap-paraît comme possible de rechercher

' ' la réduction définitive des excédents par un ensemble de dispositions qui

soit compatible à la fois avec la dignité des officiers et les droits aoquis.

Il ne saurait, en tout cas, être ques-tion d'adopter des mesures brutales et-préjudiciables à des intérêts très légi-times, aussi bien qu'à l'intérêt général.

L'Organisation de l'Apprentissage

L'Alliance des Chambres Syndicales Patronales de la Ville de Lyon sôlici-tée de répondre au questionnaire du sous-secrétaire d 'Etat de l'Enseigne-ment technique sur l'ôrgànisàtiôn de l'apprentissage a rédigé une remarqua-ble étude que vient de publier VAction Nationale (no du 25 novembre 1920).

Voici des réponses à quelques points précis :

U apprenti disparait de V atelier ; qu^ elles sont les causes de cette déser-tion ?

La suppression des corporations qu'il eut fallu modifier et non anéantir. La . disparition de l'atelier familial, l'indus-trialisation, le taylorisme. Certaines lois qui, sous la louable intention de protéger l'enfance, sont Uiie entrave indéniable à l'apprentissage. La possi-bilité pour le manœuvre de gagner un salaire égal et parfois même supérieur à celui de l'ouvrier qualifié.

Par quels moyens pourrait-on ranie-ner Vapprenti à Vatelier et Vy retenir?

Il faut et il suffit que le jeune homme ait intérêt à apprendre une profession. Nous préconisons : la reconnaissance de la propriété du titre corporatif. La création du titre officiel d'ouvrier qua-lifié, délivré vprès examen par un j ury composé de professionnels notables. La fixation, dans chaque corporation, d'un tarif de salaire supérieur au pro-fit de l'ouvrier possesseur du t i t r . cor-poratif officiel.

Y a-t-il lieu à contrat d'apprentis^ sage ? Quel modèle de contrat devrait être institué ?

Oui un contrat est indispensable , et le contrat écrit est préférable. Mais il faut qu'il comporte des sanctions dont l'efficacité résidera dans l 'organi^tion corporative.

Actuellement, le contrat, même écrit, n'empêche pas le jeune homme de rom-pre son apprentissage et de quitter son patron avant l'échéance convenue. Le procédé de rupture, simple et qui est devenu en quelque sorte, classique consiste pour l'apprenti, à saboter le travail qui lui est confié. Alors le pa-tron considérant u'il a avantage à se séparer de ce collaborateur nuisiUe, accepte et souvent propose lui-même la rupture pure et simple du contrat. Le jeune homme s'offre ensuite comme l'ouvrier dans ид autre atçlier. Ainsi

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les corporations modernes sont encom-brées de nonvaleurs qui sont des causes d'infériorité pour nos industries et \m d a n g e r sérieux pour l'avenir éco-nomique et sociale de la France.

En conséquence, sans proposer un modèle de contrat, nous considérons que sa rédaction doit être telle que non seulement elle empêche de sem-blables pratiques, mais qu'au contraire elle incite et même oblige le jeune homme à une aplication soutenue, en l'intéressant à soigner son travail.

Dans ce but, nous préconisons : 1° • Que la durée du stage ne soit point déterminée, l'apprenti pouvant espérer grâce à un labeur appliquer et soute-parcourir le programme plus rapide-ment et en conséquence, terminer son apprentissage avant l'époque ultime : 2° Qu'un programme d'apprentissage figure, soit sur le contrat, soit sur une piece jointe au contrat : 3° Que l'ap-prenti non titulaire du certificat de fin d'apprentissage, ne puisse pas être qualifié ouvrier et occupé comme tel.

En outre de ses réponses, l'Alliance des Chambres Syndicales Patronales de la Ville de Lyon, qui a étudié à fond la question des apprentissages a sou-mis à l'appréciation du sous-sècrétaire d 'Etat de l'Enseignement technique les deux points suivants, auxquels elle dit attacher une importance essentielle et fondamentale :

Tranchant dans la controverse qui mit aux prises les partisans de l'atelier et les partisans de l'école elle déclare que l'on doit avoir une égale sympathie pour l'nn et l'autre milieu et qu'on doit lui faire une égale confiance mais à cette condition absolue : le but à attèindre étant le même, le mode d'apprentissage doit être le même.

L'atelier doit acquérir le caractère scolaire qui lui manque et l'Ecole doit être l'atelier de production qu'elle n'est pas. Ainsi peu à peu, les deux systèmes se ressembleront de plus en plus et finiront par être identiques et n'en faire qu'un. Ce sera le sytème de l'atejier-école ou de l'école- atelier, solution pratique et définitive de la question de l'apprentissage.

L'usine moderne, ainsi que beaucoup d'ateliers de moyenne importance

FEUILLETON DE L'Echo Saumurois № m . — 12 Janvier

Grand Roman inédit du temps de Guerre,

Par J u l e s de G A S T Y N E

CINQUIÈME PARTIE LE MYSTÈRE DE LA V I L L A DES PINS

{suite) IX

Quand les agents de la police fédé-rale se présentèrent à la villa des Pins, il leur sembla entendre des plaintes pro-venant des chambres du premier étage.

Ils se dirigèrent aussitôt de ce côté et trouvèrent Cahxte étendu tout san-glant et ne donnant plus signe de vie.

Pourtant il n'était pas mort, puis-que c'était lui sans doute qui avait poussé les faibles gémissements que l'on avait entendus.

Le brigadier le prit sous les épaules et le souleva doucement.

— C'est celui, dit-il, sur lequel le comte a tiré.

Pendant qu'avec un de ses subordon-nés il s'occupait de Calixte, qu'il avait couché avec précaution sur un canapé, il donna l'ordre aux autres agents de se mettre à la recherche de la gouver-nante.

Us trouvèrent cette femme dans une

dans lesquels les travaux sont sériés et spécialisés et où le patron travaille peu ou I e travaille pas manuellement (bien qu'à lui, cependant, soit confiée l'éducation professionnelle des jeunes gens) ne peuvent plus comme autre-fois convenir en tant qu'apprentissage Force sera donc d'arriver à l'organisa-sation d'ateliers spéciaux dans lesquels la formation des apprentis, s'inspirant d'un idéal économique étudié et vouluj ne sera sacrifié à aucune autre considé-ration. Ces ateliers spéciaux (ateliers-écoles ou écoles-ateliers) seront l'éma-nation graduelle et certaine d'une or-organisation qui aura, à sa base, l'en-couragement, l'aide financière, l'ému-lation et la responsabilité.

2° L'Alhance des Chambres Syndi-cales de la ville de Lyon considère comme supérieurement efficace et ab-solument indispensable la collaboration des organisations corporatives et pro-fessionnelles. Elle demande que la loi, qui a donné aux syndicats le droit parfaitement légitime de défendre leurs intérêts professionnels, discerne et re-connaisse, dans ces groupements, des organismes de natalité économique, précieux et féconds, et leur assigne le devoir de collaborer à la prospérité de la France.

leurs russes sont de nouveau en vedette. Les chanjies sont fermes et nos rentes françaisessoutenues. 3 %58. 5 %85, 20. 4 % 1917 et 1818. 68, 60 et 68, 25. 5 % amortissable 97, 75, le 6 % 100. Crédit National ancien475,nouveau 482. Ban-ques en avance sur hier. Paris 1.440. Union Parisienne 1.030. Lyonnais 1.530. Navigations calmes. Suez 6.190. Char-geurs Réunis 940. Transatlantique 293. Cuprifères très fermes. Rio 1.540. Tan-ganyika 91.

; Industrielles russes en reprise sur des achats de le e qualité. Bakou 2.990. Lianosoff 530. Platine 508. North Cau-

1 casian 66. Grosnyi privilégiée 2.070. f Pétrolifères mieux en clôture. Eagle

406.420 et 415 Shell366. Royal Dutch 33.200. Omnium des pétroles faibles à 1.005.

Diamantifères fermes mais sans plus de Beers 817. Jagerfontein 180. Mines d'or soutenues. Grown mines 147. Rand mines 155. Goldfields 57.

Caoutchoutières très fermes sur une nouvelle hausse de lamatière première.

Financière 165. Malacca 144. Padang 240.

En valeurs diverses, les Sucreries d'Égypte sont en progrès à 882. Kuhl-mann 778. Penarroya 1.148.

(Société d'ËimIrts el d'Info-maiions i Financières, tiliale du l'Agence Havas)

L^homme l e p l u s l o u r d d e F r a n c e e> t m o r t

On signale de Bourges la mort d'un habitant de cette ville qui pouvait, sans contestation, semble-t-il, se vanter d'être le plus lourd des Français.

Il s'appelait Pierre Guindolet; il était entrepreneur de travaux publics, et n'était âgé que de vingt-huit ans. Mais il pesait 252 kilog. 1

C'est un homme considérable qui disparaît . . .

s

BULLETIN F I N A N 1ER Pari^, le 7 Janvier 1921.

Le marché semble prendre une meil-leure allure et dans la plupart des grou-pes on enregistre en clôture des plus-values intéressantes. Au Parquet on re-marque une. certaine activité sur les banques et le Rio. En coulisse les va-••••BIBBMBHBBHHBHHBHnBBHHBHHnMB^

chambre voisine, si étroitement ligot-tée qu'il lui était impossible de faire un mouvement et bâillonnée avec tant de soin qu'elle ne pouvait pousser un cri.

Elle roulait des yeux exorbités, qui sembaient agrandis par la terreur et aussi par la colère.

On s'empressa de luî dégager la bou-che et de couper ses liens,

i Elle se mit difficilement debout, car elle était un peu ankylosée, mais elle se perdit aussitôt en imprécations et en menaces contre les « pantits » qui lui avaient fait subir un si humiliant traitement.

Avtc son accent fortement tudesque, ses clameurs avaient quelque chose d'âpre et de rude qui faisait mal à entendre.

Elle était rouge, congestionnée et J tout à fait hors d'elle. I On s'efforça de la calm r et d'en ti-• rer quelques réponses raisonnables.

Ce ne fut pas facile. J A toutes les questions qu'on lui po-• sait, elle répondait par les même im-

précations : — Ah I les pantits, les pantits 1 Le brigadier était venu dans la pièce,

attiré par ses cris, et il s'efforça de lui faire raconter ce qui s'était passé.

Il n'en put tirer qu'un récit fort con-fus.

Elle tormait avec le bedit M. René quand elle avait été réveillé en sursaut

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l l

et avait vu des hommes autour d'elle des hommes qu'elle ne connaissait pas, des pantits qu; se jetèrent sur elle, lui mirent un pâillon sur la pouche, lui at-tachèrent les bras et les jambes. Ils étaient plusieurs. Elle n'avait même pu faire un mouvement pour se défendre.

Elle était baralysée par la beur I Oui, Monsieur, baralysée, gomplète-

ment baralysée ! Le brigadier demanda : — Reconnaîtriez-vous les hommes

qui ont pénétré ici, qui vous ont atta-quée ?

— Ah 1 Monsieur, si je les regon-naîtrais. Je les ferrai toute ma fie I

— C'est bon. Tâchez de vous remet-tre. Quand on aura besoin de vous, on vous appellera.

— Et M. le gomte ? — M. le comte est parti. — Et Matame la gomtesse ? — M™® la comtesâe est partie aussi. — Et le bedit M. René ? — Le petit M. René aussi. — On ne lui a bas vait te mal ? — Non, non. C'est un des agresseurs

qui a été blessé par M. le comte, qui a tiré sur lui.

— Ah ! tant mieux, le pantit 1 — Il n'y a donc plus personne dans

la villa que le blessé que l'on va em-mener et vous. Vous resterez pour gar-der la maison.

La gouvernante fît un grand geste. — Rester seule ici, chamais 1 Chau-

LÊGION D'HONNEUR Les tableaux de concours normaux

pour la Légion d'honneur et la médaille mihtaire (active et réserves), au titre de l'année 1921, seront établis après la fin des travaux de la commission d'exa-men des récompenses prévue par la loi du 15 juin 1920.

Ils paraîtront vraisemblablement au mois de mai prochain.

Officiers désignés pour suivre un Cours de perfaclionnement à Saumur

Il est avantageux de mettre les offi-ciers désignés pour suivre un cours de perfectionnement à Saumur à même d'étudier, avant leur arrivée à l'École, les cours d'instruction générale et de sciences appliquées, afin qu'ils puissent suivre avec plus de fruit l'enseigne-ment qui leur sera donné.

En conséquence, dès que la hste des officiers désignés pour suivre un cours de perfectionnement aura paru àu Jour-nal Officiel (en principe, au moins deux mois avant le début du cours), le gé-néral commandant l'École d'applica-tion de cavalerie fera envoyer directe-ment à chacun d'eux les cours d'ins-truction générale et des sciences ap-phquées qui leur seront professées à l'École.

LA CARTE DE PAIN Les ayants-droit à la carte de pain

à prix réduit sont i n v i t P S à venir reti-rer les bons de pain du 10 au 19 jan-vier indu, à la mairie. Ce délai expiré, les cartes seront retournées à la préfec-ture.

Prévoyants de l'Avenir Les sociétaires des Prévoyants de

l'Avenir sont informés que depuis I®" Janvier 1921, il leur est fait appli-cation des nouveaux statuts de la Société.

A cet effet, une réunion générale anra lieu prochainement pour que chaque sociétaire soit mis au courant

rais drop peur 1 Et violemment : — Non, non, je m'en fais avec fous 1

On vermera tout ! Et, sans attendre la réponse des

agents, l'Allemande dégringola l'esca-lier quatre à quatre.

On eût dit qu'elle avait des ailes aux talons.

Le brigadier se mit à rire, puis il al-la s'occuper de Calixte.

Celui-ci n'avait pas repris connais-sances.

Mais le pouls battait. Il vivait encore. Le policier donna des ordres pour

qu'on envoyât chercher une voiture d'ambulance, puis il alla rejoindre ses agents qui gardaient les autres prison-niers et fit transporter ceux-ci à la pri-son de Lausanne où ils furent écroués.

La situation de Calixte s'améliorait. La balle avait été extraite sans trop

de difficultés et la fièvre baissait rapi-dement.

Un matin, la jeune garde-malade, Mlle Marguerite, qui s'était prise d'une grande sympathie pour son blessé, eut après avoir examiné sa température une figure toute souriante.

— Ça va bien, lieutenant, tout à fait bien.

En entendant ces paroles, Calixte eut un sursaut de stupeur.

— Lieutenant, fit-il, vous savez ?

des nouveaux règlements. La date de cette réunion sera fixée par les mem-bres du bureau et communiquée aux sociétaires par la voie des journaux locaux.

Tous les sociétaires, en retard du'ne année, dans le versement de leurs co-tisations, se verront rayer définitive-ment après avis des membres du bu-reau et en exécution de règlements en vigueur.

Le Président : P E R R I N .

F é i é r a t i o n d i s M u t i l é s R é f o r m e s «;t V e u v e s d G u e r r e

de Varrondissement de Saumur et environs

Les membres actifs de la Fédération sont priés d'assister à l'Assemblée gé-nérale qui se tiendra à Saumur le di-manche 16 janvier, à 9 h. 30, salle du Cinéma-Palace, quai Carnot, mise gra-cieusement à la disposition de la Fédé-ration par M. F. Soulèze, propriétaire-directeur.

Une convocation individuelle sera adressée à chaque membre.

Ordre du jour : 1° Compte-rendu financier de l'exer-

cice financier 1920 par le trésorier ; 2° Paiement des cotisations en retard

de l'année 1920 ; 3° Renouvellement des membres sor-

tants du Conseil d'administration ; 4° Qustions diverses.

Les membres actifs qui ne possèdent pas encore leur carnet de Fédératioa pourront le retirer à l'entrée de la salle à un bureau spécial qui fonctionnera pendant la réunion.

Pour les membres du C. A. ; Le Secrétaire,

VERSTRAETE.

A N.-D. DE LA VISITATION

Les Jeunes Gens du Patronage de la Visitation donneront leur repré-sentation dimanche prochain, 16 jan-vier, à 4 heures.

нгхтддудияи!

— Je sais que vous êtes officier et je sais aussi que vous vous appelez M. Durtal.

— Mais qui vous a dit ? — Si vous croyez qu'on ne s'occupe

pas de vous, ici, et de votre aventure. Les journaux ne parlent pas d'autre

chose.-Et je savais aussi depuis longtemps

ce dont vous étiez accusé, mais je ne pouvais pas vous le dire.

On me l'avait formellement défendu, — Et maintanant ? — Maintenant je puis parler, d'abord

parce que vous allez mieux et aussi parce qu'on sait tout ce que l'on disait était' faux.

— Et que disait-on, mademoiselle. — On vous a accusé d'abord d'êtr&.

des espions. — Des espions ! — D'avoî: été envoyés ici parla po-

lice française pour assassiner un agent de l'Allemagne expulsé de France, le comte Trani.

On a raconté que vous aviez péné-tré dans sa villa pour vous emparer de sa femme et de son fils.

~ Son fils ! murmura Calixte. Mais c'est le mien que le misérable m'a vo-lé.

— On le sait maintenant, lieutenant. Et qu'est-il devenu le malheureux

enfant ?

(A suivre)'.

i

Page 3: Les Élection Sénatoriales s

Église Saint-Pi rre ««« Dimanche 16 janvier, fête du Cercle

Saint-Pierre.

A 11 heures 1 /4, Messe en musique avec le concours de M. Lévêque, lauréat du Conservatoire de Paris, et de M. Langlois, baryton.

L'orgue sera tenu par M. Baudoin, organiste de la paroisse.

PROGRAMME

I. Vision de Jeanne d'Arc (Gounod), violon et orgue.

II. Sainte-Vierge (Missa),M. Langlois, accompagnement de violon.

III. Invocation (Louis Ganne), violon et orgue.

IV. Panis Angelicus (César Franck), M. Langlois, accompagnement de violon.

A 2 heures, concours de Boules entre , les membres du Cercle.

A 6 heures, réunion et distribution des prix du concours.

A 8 heures, gâteau des Rois. — Intermèdes divers.

Médâille du Travail Malgré les perturbations profondes

qui, hélas ! se produisent maintenant dans le personnel ouvrier, on est heu-reux de voir la Médaille du Travail récompenser ceux que l'attachement et la confiance maintiennent à leur poste. E notre ville, les titulaires ne sont pas rares, Dieu merci, et diman-che la maison Mayaud frères en re-mettait l'insigne à huit de ses anciens.

Aussi il y eut fête intime, groupant patrons et ouvriers : occasion heureuse | de voir combien étroite se maintenait l'union dans le personnel, ce qui permit à l'un des directeurs d'exprimer toute sa joie et sa satisfaction.

Au cours de cette réunion, une mé-daille fut remise, par un des anciens doyens, M. Hurtault, à Mlle Deshayes, depuis soixante ans attachée à cette importante usine.

Le bon vin d'Anjou scella ce nouveau pacte d'amitiés, de camaraderie et d'at-tachement, De tels exemples sont à • souhaiter souvent ; car, de cette colla- . boration étroite, naissent des maisons prospères, centres actifs d'une industrie florissante.

leurs petits protégés, forts contents, manifestèrent hautement leur joie de façon amusante, non toutefois sans troubler la gracieuse partie concert qui agrémentait la petite fête.

Nous félicitons avec M. Roimarmier les :heureuses initiatives qui guident cette œuvre capitale si nécessaire à l'époque oii, après tant de tombes, doivent surgir plus que jamais des berceaux rédempteurs.

Que les dames du Comité de l'œuvre des Nourrissons en soient vivement remerciées.

L*Arbre de Noël j des Nourrissons

Charmante et touchante réunion que ; celle de dimanche dernier, dans les • salons de l'hôtel de Londres, organisée par le Comité de l'Union des Femmes de France, en faveur de leurs mignons protégés.

Aussi y eut-il foule pour accompa-gner les 135 bambins que compte cette œuvre si intéressante.

Les dames du Comité, sous l'impul-sion de leur présidente, Mme Lamy-Outhier, se dévouent, avec un soin maternel, à ces jeunes nourrissons aux-quels elles prodiguent les consultations nécessaires, les comblant de la précieuse layette et les pouponnant avec prédi-lection.

C'est pour les gâter encore, ces char-mants bébés, qu'elles ont dressé cet arbre de Noël, magnifiquement sur-chargé d'agréables et utiles choses ;

Heureux Ba-jgeois ! Nous apprenons que le fondateur du

Cinéma Saumurois vient de se rendre locataire de la salle des Fêtes de Baugé (seule sous-préfecture de Maine-et-Loire qui n'eut pas son Cinéma hebdoma-daire), pour y installer les Fantaisies Baugeoises.

Chaque semaine, les Baugepis appré-cieront les superbes spectacles qui leur seront donnés à partir du dimanche J6 janvier, et, tout comme les Saumu-rois , ils se rendront en foule aux « Fantaisies Baugeoises. »

Etat-Civil de Sauwur NAISSANCES

^ Le 9 Janvier. — Jean-Edmond-Vic-tor Brouard, quai de Limoges.

Le 10 Janvier. — MicheHne-Anne Lecomte, rue St-Nicolas, 8.

Raymond Guionnet, avenue Victor-Hugo,50.

PUBLICATIONS DE MARIAGES Emile Chauveau, verrier, et Hélène

Gadroy, sans profession, tous deux à Saumur au Clos-Bonnet.

Germain Berrier, caviste, et Marie Coudrier, sans profession, tous deux à St-Hilaire-St-Florent.

Louis Girault, maréchal des logis, et Renée Bourré, sans prof, place Dupe-tit-Thouars, 8, tous deux à Saumur.

Gaston Séguin, menuisier ébéniste, rue de Bordeaux, 26, et Yvonne Cado-ret, préparateur en pharmacie, rue Waldeck-Rousseau, 46, tous deux à Ssumur.

DÉCÈS Le 9 Janvier.

Armand-Joseph-Stanislas Choyer, époux Sève, 60 ans, propriétaire, rue de l'Abattoir, 17.

Marie Eugénie Gouby, 71 ans, céli-bataire, journalière, à l'hospice.

Jules Bonvallet, époux Douau, 52 ans, hôteher, rue de la Fidéhté, 3.

' MINISTÈRE DES FINANCES Coneours d'admission à l'emploi de

Contrôleur-Adjoini des Douanes.

Traitement de début 5,500 fr., plus l'indemnité de cherté de vie (750 fr.) et, le cas échéant, l'indemnité de rési-dence.

Date du concours, 11 et 12 avril 1921. Nombre de places mises au concours,

150. Conditions à remplir : 1« Être Français ; 2° Être âgé de 18 ans au moins au

1er avril 1921 et de 30 ans au plus le 1er janvier 1921 ;

30 Être pourvu soit du diplôme de bachelier (ou de la première partie du baccalauréat), soit du diplôme supérieur de l'école des Hautes Études commer-ciales, soit du diplôme supérieur d'une école supérieure de commerce reconnue par l 'État ;

40 Être reconnu apte au aervice mi-

' litaire armé. (Le règlement prévoit cer-taines exceptions en faveur des candi-dats dont l'inaptitude au service mili taire armé résulte de la campagne de guerre.)

Clôture de la liste des inscriptions, 12 février.

Pièces à produire : 1. Demande sur papier timbré ; 2. Extrait de naissance (sur timbre) ; 3. Certificat de bonne vie et mœurs; 4. Copie des'diplômes universitaires; 5. Certificat médical d'aptitude au

service armé délivré par un médecin assermenté pour les candidats non exa-minés par le conseil de révision.

Où bien certificat de position mih-taire pour les candidats non encore incorporés ;

Ou bien état signalétique et des ser-vices pour les candidats actuellement sous les drapeaux et libérés.

Une brochure contenant toutes indi-cations complémentaires et le pro-gramme du concours est envoyée gra-tuitement sur demande adressée à la direction générale des Doaanes (bureau du personnel).

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Ce soir, mercredi, représentation par la tournée Moncharmont, de La Râfle, la célèbre pièce policière américaine, le. modèle du genre.

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LA CITÉ PERDUE

ler épisode : La Princesse inconnue.

L E M A I T R E D U M O N D E (lleépisode). i Au-dessus des nuages.

LE BONHEUR EN MÉNAGE Comédie en 4 parties.

UN DÉPART PRÉCIPITÉ Comique.

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BIBLIOGRAPHIE

Femme et l 'Enfant Lire le numéro 54 de La Femme et

VEnfant qui vient de paraître. Les Etats Généraux de la.famille française :

Gong;rês de Lille, 4 et 5 décembre 1920, docteur Jacques Bertillon. — La famille française au Congiè.«de Lille, H. Roulleau-Dugajie, député de l'Orne. — Le gala du Trocadéro, 19 décembre, M. C. -t— Une idée : Le prestige de la France en Orient, la femme et l'enfant. — Deux faits : I. Toujpurslafourberie allemande.il. La répression de la propagande néo-mallhu-sienne, Paul Coquemard. — La vie intei-lectuelle el morale : Mon compliment de bonne année. Benjamin. — Le livre du jour: La Muse au Cabaret, l\aoul Ponchon. — Le théâtre : Une belle pièce méconnue, Gas-ton i^ageot. — Les belles familles françaises : les 90 prix de la Fondation Cognacq-Jay. — Pages rustiques : Appre-nez à tailler vos arbres, Michel Sylva. — Autour de la corbei le à ouvrage, Mirelle. — Petits travaux, giandes économies, ou l'art de se passer des autres ; fabriquez

quelques jeux , le Ping-pong, un guignol, M-iîiie Jacques. — La Vie et les Livi es, Paul Ctiauvin. — Le coin des Mamans , formez des mères, ne provoquez pas la jalousie chez l'enfant, (]ornélie. — Grand concours de Photograpliies : les beaux enf&nts de France — Nous apprenons l'anglais (-il® leçon), nouvelle série Jane Ayre. — Courrier de quinzaine, G.G.Rose Goudin. — Jeux de plein air et d'intérieur: Jeux d'intérieur avec accessoires: l'aérano, le bull-l)oard, les silhouttes. Raquette. — — Economie ménagèie et hygiène domes-tique : de quelques poissons : la vive, le gabillaux, la raie, le carrelet, Mme Como-let- Sue. — La Mode pour les petits et pçur les grands, Jacqueline Portier. — Causerie de l'avocat, 9'' causeri . Jacqueline Bertil-lon. — Les œuvres sociales et philanthro-p'ques des grands indu.striels (aux usines Bessonneau, d'Angers, L. L. — Le ma-riage de Mlle Gimel, dactylographe, René Bazin. — Petite correspondance, La Fi-nette.

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Page 4: Les Élection Sénatoriales s

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— dèp. •1 09 18 18 S a u m u r . E - a r . И 16 18 14

sont trop fréquemment l'occasion pour le commerce de surprises décuncerlantes à cause de majorations imprévues.

En vue de suppnmt;r cette causie de "-êne dans ces transports mixtes fer et mer, la Compagnie d'Orléans,qui poursuivait depuis longtemps ce résultat, vient de mettre en vigueur à Bordeanx un tarif concerté avee des entrepreneurs de cette ville, tarif qui comporte des prix connus et fixes pour toutes les opérations de transit susceptibles de don-ner matière à des prix fixes.

Un tp| tarif est surtout intéressant pour cette place où le transit entre la gare de la Compagnie d'Orléans située sur la rive droite du fleuve, et les quais de rive gauche donne lieusouvent à des opérations assezromplexes.

Pour ces opérations et pour plus amples renseignements, les intéressés p urront s'a-dresser à MM. Asstié et Gotner, correspon-dants de la Compagnie, 14, cours du Cha-peau Rouge, à Bordeaux, on dans les gares du réseau d'Orléan.?.

L i b r a i r i e - - • > - - - P a p e t e r i e - - -- - - - - R e l i «r«"

O B S E R V A T I O N S . - L ' h e u r e des C h e m i n s d'e fer d e l ' A n j o u est celle de P a r i s . Les S t a t ions des Chf l -min^ de fer de T A n j o n qu i n e son t pas a d m i s e s à t r a f i q u e r . d i r e c t e m e n t avec les s t a t i o n s des réseaux de l 'Or léans et de l 'Eta t ne d é l i v r e n t des bi l le ts de voyageu r s q u e pou r les s t a t i ons de Baugé, N o y a n t -M é o n , S . i u m u r - h t a l , N a n t i l l y , D o u e - l a - F o n l a i n -Chole t , Chalonne.s -Eta t , et la P o s s a n > e r e . m a i e e n r e g i s ' r e n t les bagages et les c h i e n s pour l e u r d e s t i n a t i o n dé f in iUve s u r ces r é s e a u v .

E n p r inc ipe , les t r a i n s mix t e s de voyageur s e t d e m a r c h a n d i s e s du réseau A n j o u n ' é t a n t pas a t t e n d u s d a n s les g a r e s de jonc t ion p a r les t r a i n s de v o y a -geurs des r é seaux vois ins , en cas de r e t a rd de ces t r a i n s mix t e s la co r r e spondance n ' e s t pas g a r a n t i c La c o r r e s p o n d a n c e n 'es t pas non plus g a r a n t i e pour les t r a i n s mix tes c o r r e s p o n d a n t s a u - d e l à des délais d ' a t t e n t e p rescr i t s par l ' a d m i n i s t r a t i o n d é p a r t e m e n -atè

Chemin de Fer d'Orléans Organisation à Bordeaux d'un Service

de Transit, d'Importât on et d'Exportation.

Dans les ports maritimes, les frais pour le transit des marchandises des wagons aux bateaux ou inversement, transit qui com-porte parfoisdesentreposages intermédiaires, sont le plus souvent très élevés et surtout

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