L'hirondelle n°23

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l’hir–andelleBaffie + La Chaulme + Églisolles + Médeyrolles + Saillant + Saint-Anthème + Saint-Clément + Saint-Romain + Sauvessanges + Viverolsj o u r n a l d e l a V a l l é e d e l ’ A n c e + n°23 - juillet 2013

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l’l’lhir–aandelndellndellndel eaandelndelBaffie+La Chaulme+Églisolles+Médeyrolles+Saillant+Saint-Anthème+Saint-Clément+Saint-Romain+Sauvessanges+Viverolsj o u r n a l d e l a V a l l é e d e l ’ A n c e + n°23 - juillet 2013

Le pays d’Ance en ballonEt si pour les vacances vous preniez un peu de hauteur avec un petit voyage en ballon ? C’est possible grâce à Airshow qui propose des vols depuis Viverols notamment. Embarquement immédiat.

Tout commence avec un rendez-vous plutôt matinal sur la place de Viverols. Là, Daniel

Favier vous attend pour une expérience… magique ! « Le lever et le coucher du soleil sont les périodes les plus propices pour un vol en toute sécurité. C’est à ces moments de la journée que l’atmosphère est la plus stable », explique cet ancien pilote commercial, 1 500 heures de vol au

compteur. Après avoir pris soin de vérifier les conditions météo la veille – un vent de 15 à 20 km/h au sol, pas de

pluie, pas de brouillard, pas d’orage –, Daniel Favier

procédera aux ultimes vérifications. « On lâche un ballonnet rempli d’hélium, gaz plus léger que l’air. En prenant de l’altitude, le ballonnet va nous confirmer la force et la direction du vent. » Place

désormais à

l’opération minutieuse du gonflage du ballon sous vos yeux ébahis. « Nous étalons l’enveloppe dans un champ pour la relier à la nacelle. Puis nous envoyons de l’air froid grâce à un gros ventilateur. » Le ballon se gonfle mais reste sur le flanc… L’occasion rêvée de puiser dans vos souvenirs de physique : l’air chaud étant plus léger que l’air froid… « C’est effectivement à cet instant que nous réchauffons l’air de l’enveloppe à l’aide de gros brûleurs. »

Jouer avec le ventLe ballon se tient

désormais fièrement à la verticale, les

passagers peuvent

prendre place à bord de la petite nacelle. Entre impatience et inquiétude, les mains moites pour certains, le cœur au galop pour d’autres… l’aventure peut réellement débuter. Après une ultime vérification de tous les instruments, Daniel Favier ordonne aux brûleurs de cracher, la montgolfière amorce un soubresaut, quitte la prairie. « La magie opère, on commence alors à jouer avec le vent », se régale Daniel.Si le ballon prend la direction du Sud pendant la période d’ascension, il est amené par la suite à suivre les caprices des courants aériens. Le pilote gère la montée et la descente. Pour le reste, c’est la finesse du pilotage qui compte. « On ne retrouve cette sensation dans aucun autre aéronef. On part à l’aventure sans savoir où l’on va. C’est toute la poésie du ballon. En altitude, on peut aller chercher un vent qui nous conduira à l’Ouest ; si on se cache dans la vallée, on peut partir à l’Est. Les phénomènes

aérologiques changent selon le relief. C’est au pilote de sentir le

vent. » On parle même de stratégie de

vol. Cramponnés à la nacelle au décollage, vous vous →→→

3 Hébergements : Désert de Gobi ou grand Nord ?

4 Balades en vallée de l’Ance :Paradis ornithologique

5-8 Toute l’actu de la Communauté de communes de la vallée de l’Ance

9 Initiatives :La Saillante, le théâtre autrement

Joël Ruiz crée Abies-Bois

10 Collège Val d’Ance,Voyages et découvertes

10 RencontreMais qui se cache derrière Guillaume de Montcelar

12 Église de La ChaulmeBarlongue et énigmatique

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B a f f i e + L a C h a u l m e + É g l i s o l l e s + M é d e y r o l l e s + S a i l l a n t + S a i n t - A n t h è m e + S a i n t - C l é m e n t + S a i n t - R o m a i n + S a u v e s s a n g e s + V i v e r o l s

→→→ laissez peu à peu envahir par une émotion nouvelle en découvrant Viverols, Usson, Medeyrolles ou Craponne sous un angle bien atypique. Sur la terre ferme, Catherine, épouse et équipière de Daniel, met à profit sa connaissance du terrain pour jouer les copilotes. « C’est un rôle essentiel qui nécessite beaucoup de bon sens. Nous sommes reliés par radio et Catherine m’indique tous les écueils du terrain comme des barbelés au moment de l’atterrissage. Elle est mon œil au sol. »

Même si toutes les précautions d’usage sont respectées à la lettre, que penser des risques encourus avec un vol en ballon ? Sur le sujet, Daniel Favier se veut particulièrement rassurant. « Il y a un risque, comme bon

nombre d’activités sportives. Mais le risque est calculé. 98 % de la réussite d’un vol tient dans sa bonne préparation au sol : l’entretien du matériel, la forme physique et mentale du pilote, la qualité de l’équipier et bien sûr, la bonne analyse de la météo et la prise en compte

« ON PART À L’AVENTURE SANS SAVOIR OÙ L’ON VA. »

LE SAVIEZ-VOUS ?Afin de permettre le décollage, un écart de 80° doit être obtenu entre la température ambiante et la température dans l’enveloppe. S’il fait 20°, Daniel Favier devra ainsi monter la température de l’air dans le ballon à 100°.

de son évolution. Si le moindre risque apparaît, nous annulons le vol. »

Alors laissez-vous tenter entre amis ou en famille et à vous la terre vue du ciel. « à chaque vol son lot de découvertes. Le territoire de la vallée de l’Ance o� re un panorama naturel extraordinaire que je n’ai

Daniel FavierUn retour aux sources

Après avoir exercé ses talents en qualité de pilote pour l’aviation commerciale, Daniel Favier a créé en 1995 un centre pédagogique à l’aéroclub de France pour transmettre sa passion aux enfants en milieu scolaire et en centre de vacances. Puis il a eu envie de changer d’air. « J’ai créé mon entreprise. Je propose des vols en hélicoptère ou en ballon un peu partout en France. Mais le ballon o� re des sensations uniques, une magie que l’on ne retrouve dans aucun aéronef. »

À 52 ans, il voue une a� ection particulière à cette vallée. « Mes grands-parents habitaient Viverols, je venais régulièrement quand j’étais enfant. C’est la raison pour laquelle j’ai l’intention d’installer une partie de la société ici, sur ce territoire. Avant peut-être d’implanter une base permanente en vallée de l’Ance. » Jusqu’au mois d’octobre, Daniel Favier passera le plus clair de son temps sur le territoire, jonglant avec les courants d’airs chauds. « Un peu un retour aux sources. »

Tarifs195 €/personne en haute saison - 150 €/personne en basse saisonTél. : 07 86 41 57 15 - www.airshow.fr

BALLON OU DIRIGEABLE ?La montgolfière (ballon) est de forme sphérique. Elle n’est pas dotée d’une direction et le pilote ne peut intervenir que sur l’ascension et la descente en actionnant ou non les brû-leurs qui vont permettre de gonfler plus ou moins l’enve-loppe. C’est une bulle d’air dans la masse d’air.Le dirigeable est quant à lui de forme oblongue, dispose d’un moteur et, comme son nom l’indique, peut être dirigé grâce à un gouvernail.

À voir au festival de Montpeloux

observé nulle part ailleurs. Et puis à l’atterrissage, l’accueil des curieux est toujours très chaleureux. » Prêts à lâcher du lest ?

Jusqu’au 22 août, la 8e édition du festival du Volcan de Montpeloux vous donne rendez-vous pour vivre une expérience inédite et de grands moments d’émotions. Théâtre jeune public, comique, chanson française ou récital lyrique… Il y en aura pour tous les goûts !

• Jeudi 18 juillet à 17h : « Les Pas Pareils » - Théâtre jeune public • Jeudi 18 juillet à 18 h 30 : « L’enfant, l’oiseau et les dunes » de la Cie Anca Théâtre - Théâtre jeune public

• Jeudi 25 juillet à 21h : « Léonie est en avance ou le mal joli » et « Feu la mère de madame » de Georges Feydeau par la Cie le Théâtre du Grand Bara - Théâtre comique • Jeudi 1er août à 21h : Violons danseurs - Musique et danse • Jeudi 8 août à 21h : « Handel, what else ? » Guilaine Brenier - Récital lyrique et clavecin • Jeudi 15 août à 21h : Nicolas Fraissinet - Chanson française, piano • Jeudi 22 août à 21h : Phaedro’s funeral - Chanson franco-allemande

Tarif plein pour une soirée : 11 €Tarif réduit : 6 € (- de 12 ans, étu-diants et demandeurs d’emploi)Gratuit : pour les enfants de moins de 5 ansPlus d’informationshttp://festival-volcan-montpe-loux.blogspot.frRéservation vivement conseillée en raison du nombre de places limitées.

?Afin de permettre le décollage, un écart de 80° doit ?Afin de permettre le décollage, un écart de 80° doit être obtenu entre la température ambiante et la ?être obtenu entre la température ambiante et la température dans l’enveloppe. S’il fait 20°, Daniel ?température dans l’enveloppe. S’il fait 20°, Daniel ?Favier devra ainsi monter la température de l’air ?Favier devra ainsi monter la température de l’air

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HébergementsDésert de Gobi ou grand Nord ?La réussite des vacances repose aussi sur le bon choix de son hébergement. Hôtels, maisons d’hôtes, campings… Les solutions ne manquent pas sur le territoire. Mais ici et là fleurissent aussi des hébergements atypiques. Visite guidée.

un nouveau cap avec, pour la première fois cet été, deux cabanes sur pilotis. « Elles sont au milieu des arbres et peuvent accueillir jusqu’à cinq personnes, plus facile pour accueillir une famille. » Malgré ce nouvel investissement conséquent, Florence est optimiste : « Je pense que beaucoup de vacanciers sont à la recherche de ce retour à la nature. » D’autant que ce ne sont pas les activités qui manquent : randonnées, promenades à cheval, cueillette des myrtilles ou des champignons… « Beaucoup de clients viennent de la Loire et du Puy-de-Dôme. Ils ne savent pas toujours à quoi s’attendre et ici, ils ont l’impression d’être loin de tout. Et surtout, c’est une clientèle particulièrement sympa. »

Fuste alorsÀ Saint-Anthème, le nouvel

hébergement proposé par Michèle Col confère au lieu des allures du grand Nord. Construite entièrement en mélèze, sans le moindre clou, la fuste dresse ses rondeurs dans le hameau de Saint-Yvoix. « Nous aimons beaucoup le bois et c’est un peu un rêve qui se réalise », confesse l’éleveuse de chèvres. En pénétrant les lieux, une douce odeur de bois vous envahit : la vaste pièce de séjour vous accueille, des petites niches se cachent un peu partout… Pas facile de meubler un espace uniquement constitué de gros rondins… Ici, grâce aux ânes et aux poules jamais bien loin, vous aurez l’impression d’une →→→

Gîte d’enfantsAu pays des poneys

Les enfants des années 80 n’ont pas oublié Poly, ami inséparable du petit Pascal. Et bien, depuis deux ans

maintenant, Aline Fauvet accueille les enfants à partir de 6 ans pour des vacances pas tout à fait comme les autres. Ils consacrent en e� et une bonne partie de leur temps à s’occuper d’Astrapi, Marius, Lutine ou l’un des neuf poneys en résidence à La Borie. « Enfant, je partais souvent selon cette formule de gîte. Il y avait des poneys et cette passion m’est toujours restée. J’ai eu envie de transmettre cela à d’autres enfants. » Après 11 années passées dans le monde du transport routier, Aline profite de la naissance de son deuxième garçon pour sauter le pas. « Avec mon mari, on a pensé que c’était le bon moment pour oser ce pari. Lui a conservé son emploi. » Titulaire de l’agrément Jeunesse et Sport, Aline insiste : « Ici, il n’y a pas de cours d’équitation. Les enfants sont au contact des animaux, donnent à manger aux poules… Un camping à la ferme en fait. »

Des balades en familleL’hôte des lieux ne manque pas d’idées pour occuper les

journées des enfants qu’elle accueille : chasse au trésor dans les bois, course d’orientation, fabrication de pain… Ils en redemandent ! « On ne vient pas aux Poneys de Ba� e par hasard et c’est vrai que les journées sont bien remplies. Mais pour ces nombreux citadins, cette vie dans la nature change un peu des activités habituelles comme la télé ou les consoles de jeux. À la fin de la journée, ils sont contents d’aller au lit ! » Outre cet accueil en gîte (deux grandes chambres de trois lits chacune), Aline Fauvet propose aussi des balades accompagnées par les parents sur de petites distances, « sur des tracés que j’ai moi-même créés avec l’aide de la municipalité. » Le must, ce sont les sorties de plusieurs jours du côté des Pradeaux et de Montarcher. « On fait du bât, on emporte de la nourriture, des duvets… » L’aventure ! Et comme en Vallée de l’Ance, les vacanciers aiment profiter de la nature, Aline compte bien aussi proposer des balades à Prabouré chaque dimanche en été. Renseignez-vous !

Les poneys de Ba� e - La Borie - 63600 Ba� e - Tél. : 06 27 99 76 12www.lesponeysdeba� e.sitew.com

Jamais sans ma trottinette !C’est la nouveauté de l’été. Après

le succès du dévalkart, place à la trottinette avec deux descentes organisées chaque matinée de la période estivale. La Forézienne : 12 km sur le versant Loire (col de Baracuchet, Montbrison), 900 m de dénivelé et 2h de descente en famille. Les plus sportifs opteront pour l’Auvergnate : 8 km et 1 h 30 de descente

seulement mais 800 m de dénivelé entre le col des Allebasses et le moulin Richard de Bas.

Réservation à l’o� ce de tourisme,Départ chaque matin en navette25 €/personne transport inclus.

Pour + d’infos :O� ce du tourisme de la Vallée de l’AnceBureau de St-Anthème

Place de l’Aubépin63660 Saint Anthème

Tél. : 04 73 95 47 06Fax : 04 73 95 41 06www.vallee-de-lance.com

A près une belle randonnée dans la steppe des Hautes Chaumes, quoi de plus normal que de regagner

votre yourte avec votre tribu ? Direction Sauvessanges chez Florence Courcelle. Si elle n’a rien d’une Mongole, Florence a pourtant eu un coup de cœur pour cet habitat traditionnel. « J’avais envie de trouver une idée originale pour accueillir les touristes ; c’est ma belle mère, très zen, qui m’a mise sur la piste des yourtes. J’ai testé et j’ai été conquise ! » Désormais soigneusement cachées dans les bois, les deux yourtes de la Vallée de l’Ance peuvent héberger jusqu’à huit personnes (deux à quatre personnes par yourte). Attention, baissez la tête en entrant. Une pénombre douillette vous ouvre les bras, les teintes orangées du mobilier venu tout droit du pays de Gengis Kahn vous apaisent. « À l’intérieur, l’ambiance est très chaleureuse, c’est un hébergement qui correspond à notre état d’esprit : simplicité, retour à la nature, convivialité. » Parce que, évidemment, dans une yourte, ni eau ni électricité ! « Pour certains, c’est presque un luxe ! Je rassure les hôtes, une annexe dotée de tout le confort moderne permet de cuisiner ou de prendre une douche ! » Cherchez bien, les monts du Kanghaï ne sont plus très loin !

Ma cabane dans les bois

Face au succès rencontré par ses yourtes, l’ancienne Lyonnaise a décidé de franchir —————————————————————— —————————————————————— ———————————

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→→→ symphonie pastorale au Canada. Aguerrie à l’accueil de touristes grâce à ses chambres d’hôtes et à sa table d’hôte proposées dans la bâtisse familiale du XVIIe siècle, Michèle Col compte bien décrocher le label « Gîte de France » pour sa fuste. Et si le confort est bien au rendez-vous, elle prévient : « Ici, c’est du camping à la ferme, c’est la simplicité qui domine. » De quoi ravir les familles et les amateurs de nature.

Cabanes et yourtes de la Vallée de l’AnceLieu-dit Sauvessannelles à SauvessangesFlorence CourcelleTél. : 04 73 95 32 56 / 06 27 19 65 50www.cabanes-et-yourtes-de-la-vallee-de-l-ance.e-monsite.com

Chez Michèle et Yvan ColLieu-dit Saint-Yvoix à Saint-AnthèmeTél. : 04 73 95 44 63www.chez-michele-et-yvan.com

Du côté des Hautes Chaumes, vous pourrez découvrir la technique de chasse caractéristique du busard cendré : « Il niche à terre, dans les végétations herbacées, les buissons. Ce rapace gris clair au bout des ailes, noir pour les mâles, et entièrement marron pour les femelles, chasse au ras du sol ». Il y a aussi les espèces menacées comme la pie grièche grise qui porte un bandeau noir sur l’œil. « Elle est désormais rare et di� cile à voir car son lieu de vie s’étend sur une centaine d’hectares. Le bassin d’Ambert abrite une belle population, aussi vers Viverols et Sauvessanges. » Et puis, il y a l’oiseau mythique du Haut-Forez : la gélinotte, dont la légende prétend qu’elle aurait été observée en 1948 au col de la Loge. Puis plus rien jusqu’en en 1960. « Un chant discret suraigu, une couleur écorce… Elle aurait été aperçue ces dernières années dans le Sud du Forez ; mais on se demande comment elle peut survivre. Deux Clermontois en ont vu une en 2012 à La Chaulme. »

Victimes de la pollution, de la dégradation des milieux et de la circulation, certaines espèces sont plus touchées que d’autres. « Les insectivores comme le tarier des prés, le traquet motteux, les rapaces nocturnes et diurnes ainsi que pies et moineaux sont concernés », regrette Bernard Brun qui marque un arrêt brusque en saisissant sa paire de jumelles. « Là, regardez… Une grive draine. Elle chante comme le merle noir mais son chant est moins flûté, plus monotone et plus lent. Elle se perche le plus haut possible, sur les cimes en lisière de forêt pour mieux surveiller son territoire. » Une promenade ornithologique nécessite une attention de tous les instants !

Alors bien sûr, vous l’aurez compris, impossible de dresser ici une liste exhaustive de toutes les espèces que vous pourrez observer. Munissez-vous d’un guide et apprenez à écouter…

1 Ligue pour la Protection des Oiseaux

2 Utilisé pendant la saison des amours, le chant est aussi destiné à marquer le territoire d’un couple. Le cri quant à lui est un signal d’alarme.

+ d’infosGroupe LPO d’AmbertGeorges Sauvestre : 04 73 82 17 17www.lpo-auvergne.org

Balades en vallée de l’Ance

Paradis ornithologiqueLe territoire de la vallée de l’Ance o� re une multitude d’opportunités de randonnées à pied, à VTT, à cheval… Et si vous pensez à ouvrir les yeux et à tendre l’oreille, vous découvrirez aussi sa richesse ornithologique.

C’est en marchant dans les pas de son grand-père que Bernard Brun a développé la passion de l’observation de la faune. Aujourd’hui retraité, ce membre bénévole

de la LPO Rhône1 arpente la vallée de l’Ance avec bonheur. « Les meilleurs moments pour observer les oiseaux sont le matin très tôt et en soirée. Il faut marcher tranquillement, lever la tête, rester concentré. Par ce matin de mars, j’ai aperçu une niverolle en migration, espèce alpine qui se reproduit près des refuges en haute montagne. Elle est blanche, noire et grise… Je vais la signaler immédiatement à mes collègues de la LPO Auvergne. » Pour cet ornithologue, il est facile d’allier randonnée et observations. Chaque biotope accueille des espèces di� érentes : mésanges charbonnières, hirondelles de fenêtre, martinets noirs, chouettes e� raies dans les villages, sittelles torchepots, mésanges huppées et noires, chouettes hulottes dans la forêt, alouettes des champs, faucons crécerelles et chouettes chevêches en prairie et bocages, cincles plongeurs, bergeronnettes des ruisseaux et tarins des Aulnes en bord de ruisseau… « Certaines espèces sont très di� ciles à observer. Soit parce qu’elles sont très discrètes comme la fauvette des jardins, soit parce qu’elles sont très mobiles et petites comme le roitelet huppé (5 à 6 gr.) ou encore qu’elles vivent perchées très haut dans les arbres comme le pic épeichette. » Et puis il y a les rapaces nocturnes, mystérieux et envoûtants comme le hibou grand duc ou la chouette hulotte. Pour toutes ces espèces discrètes, Bernard Brun a la clé : « s’armer de patience et apprendre les chants et cris d’oiseaux2. »

Le milan royal, évidemment !Chargé de mission à la LPO Auvergne,

Jean-Jacques Lallemant connaît bien la vallée de l’Ance pour y réaliser des points d’écoute à Saint-Clément-de-Valorgue et Églisolles depuis 2005. Il confirme que si vous êtes attentifs, vous aurez une chance d’observer le célèbre milan royal. « Une queue rousse et fourchue, deux grosses cocardes blanches… Il doit y avoir un couple ou deux mais il évolue dans un rayon de 4 à 5 kilomètres autour de son nid. » Si l’oiseau a un plumage brun-chocolat, avec une tête claire, une queue peu fourchue : c’est un milan noir. « Trois ou quatre couples nichent le long de l’Ance, vers Ra� ny. »

LE SAVIEZ-VOUS ?Traditionnelle dans les Alpes du Sud, dans le Queyras en particulier, la fuste désigne une construction de troncs d’arbres empilés et entrecroisés aux angles. Construites à la tron-çonneuse, sans clou ni vis, ces maisons sont bâties de rondins de bois brut, écorcés et taillés à la main, de diamètre com-pris entre 20 et 45 cm ou de madriers taillés à la main d’une épaisseur comprise entre 20 et 30 cm. Réapparue dans les années 80, la technique de la fuste est particulièrement maî-trisée en Amérique du Nord, en Estonie et dans les pays nor-diques comme la Suède, la Fin-lande ou la Norvège.

Un fabricant de maison en fuste sur la Vallée de l’Ance :Jérôme LéonardiFerréol63660 La ChaulmeTél. : 04 73 95 46 92

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sont ainsi mobilisés à chaque étape de leur parcours ; leur objectif étant de faciliter leur installation et intégration en Vallée de l’Ance. Un animateur sera donc à leur écoute et leur apportera son aide et ses conseils quelle que soit leur demande.

-Le 4 juillet 2012, organisation d’un pot d’accueil à destination des nouveaux arrivants et des porteurs de projets nouvellement installés. Cette soirée aura été l’occasion de leur présenter : les représentants élus de la CCVA, les compétences de la Communauté de communes, ses missions et ses projets, ainsi que le rôle de la Maison des services de la vallée de l’Ance.

-Le guide « Vivre en Vallée de l’Ance » vient remplacer le « Tout ici ». Il se veut utile sur les questions de vie quotidienne : l’enfance, la jeunesse, les modes de déplacement, l’annuaire des commerçants, artisans et services divers… Vous pourrez ainsi mesurer tout le dynamisme et la richesse de notre territoire. Une distribution dans les boîtes aux lettres sera e� ectuée dans le courant de l’été. Bonne lecture !

Depuis 10 ans, la Vallée de l’Ance attire de nouvelles familles. Pour beaucoup, le cadre de vie a été essentiel pour franchir le cap de l’installation. Afin

de conforter cette dynamique, de permettre le renouvellement démographique, l’accueil de nouveaux habitants est indispensable. Améliorer l’o� re de service, faciliter le quotidien de chacun, développer les activités économiques sont les enjeux quotidiens d’un développement raisonné et durable.

Et c’est bien dans cette démarche que la Maison des services de la Vallée de l’Ance a mis « les bouchées doubles » afin d’assurer un accueil de qualité à destination des nouveaux arrivants. Di� érentes actions ont ainsi été mises en place :

-Le 22 février 2013, elle obtient le label « accueil et

accompagnement de porteurs de projets et de nouveaux arrivants ». Ce certificat, délivré par l’organisme AFNOR, garantit aux usagers de recevoir un soutien en matière d’accueil, d’information, d’accompagnement et d’ancrage dans la vie locale. Di� érents acteurs locaux

La MSVAUne politique engagée à destination des nouveaux arrivants

Vivre en vallée de l’Ance !

Une vallée où il fait bon vivre. La vie y est paisible mais active, nos enfants y grandissent, l’environnement y est de qualité. Mais du travail reste à faire.

Élus et salariés de la CCVA mettent tout en œuvre pour vous

faciliter la vie et rendre notre vallée encore plus agréable à vivre.

Afin d’améliorer au mieux le service à la population, di� érents projets vont voir le jour : une station-service carburants 24h /24 à Saint-Anthème, la Maison de l’Enfance à Églisolles, le site internet de la Communauté de communes ainsi que le guide « Vivre en vallée de l’Ance », une bible de renseignements, qui va être distribué à l’ensemble des habitants du territoire et à tout nouvel habitant.

De plus, la Maison des Services a obtenu la certification « accueil et accompagnement de porteurs de projet et de nouveaux arrivants ». Elle a permis d’améliorer, d’optimiser aux mieux l’accueil et le suivi des porteurs de projets. À nous tous de bien les accueillir !

Les élus de la Communauté de communes et son personnel vous souhaitent de passer un très bel été dans notre très belle vallée !

Françoise Larey, élue à la Mairie de Saint-Romain

Vers une gestion concertée de la rivière Ance et de ses a� uents

La Communauté de communes de la Vallée de l’Ance s’est engagée dans une démarche de contrat territorial sur l’Ance amont. Le lundi 29 avril à Saillant a eu lieu la réunion de lancement de la préfiguration du contrat territorial, en présence de Monsieur Christian BOUCHARDY, vice-président de la Région Auvergne, et de Monsieur Bernard SAUVADE, vice-président du Conseil général du Puy-de-Dôme.

C onscients des enjeux de préservation de l’exceptionnelle qualité de l’Ance et de

ses milieux aquatiques, les

élus de la Communauté de communes de la Vallée de l’Ance ont décidé de déposer un dossier de présélection pour la mise en place d’un

contrat territorial, auprès de l’Agence de L’Eau en 2012. Le territoire du bassin-versant de l’Ance du Nord amont, s’étendant des sources de l’Ance jusqu’au barrage de Passouira (43), a été présélectionné pour l’étude et la préparation du contrat territorial.

Outil soutenu par l’Agence de l’Eau, le contrat territorial permet de mobiliser des subventions et des partenariats techniques pour la mise en œuvre d’un programme d’actions en faveur des milieux aquatiques. Il est conclu pour une durée opérationnelle de 5 ans. La phase de préparation du contrat dure au maximum 3 ans, et permet d’établir

l’état initial du territoire, qui servira ensuite de référence. Durant cette phase, des études sont réalisées mettant en évidence les points noirs et définissant un plan d’actions pour améliorer la qualité de la ressource en eau, et corriger les dysfonctionnements existants : sources de pollution, dégradations physiques des cours d’eau, gestion quantitative de l’eau… Toutes les thématiques seront traitées.

La réunion du 29 avril 2013 a ainsi permis de lancer la phase de préfiguration du contrat territorial sur l’ensemble du territoire correspondant à l’Ance du Nord amont, et →→→

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FORMATION ET RECYCLAGE PSC1La Maison des Services de la Vallée de l’Ance organise, pour les associations et les assistantes maternelles, une formation aux premiers secours ainsi qu’un recyclage pour les personnes en étant déjà titulaires. Cette formation de 8h devrait se dérouler courant octobre / novembre de cette année. Les stagiaires seront formés aux bonnes pratiques à adopter dans des situations de : malaise, perte de connaissance, arrêt cardiaque, étou� ement, plaies – brûlures et traumatisme du dos, etc. La formation PSC1 a un coût de 65 € par personne, le recyclage 15 € par personne. Cette somme sera à la charge de chaque participant ; la CCVA finançant la logistique pour les formateurs.Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à contacter la Maison des Services au 04 73 95 36 40 ou par mail à [email protected]

à un prêt de 3 000 € à 0 %, remboursable sur 30 trimestres (soit 7,5 ans) après un di� éré d’un an.

• Plan d’aide aux propriétaires pour les installations classées comme « Points noirs »

Ce plan prévoit une possibilité d’aide pouvant aller jusqu’à 80 % de la réhabilitation sous certaines conditions techniques et de ressources. Les dossiers de demande d’aide sont constitués par le SPANC*.

* Service Public d’Assainissement Non Collectif. Le SPANC a en charge le contrôle de tous les systèmes d’assainissement effectuant la collecte, le traitement, l’épuration, l’infiltration ou le rejet des eaux usées domestiques des habitants non raccordés au réseau d’assainissement collectif. L’obligation des contrôles est imposée par la loi sur l’eau du 3 janvier 1992. Le SPANC du SIVOM d’Ambert, géré intégralement en régie, regroupe désormais plus de 58 communes et concerne une population de 30 000 habitants.de cours d’eau en très bon

état à l’issue du contrat ? Les objectifs apparaissent d’ores et déjà ambitieux, compte tenu des données disponibles, et seront clairement identifiés à l’issue du diagnostic.

Des aides financières pour l’assainissement non collectif

• L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ)

Depuis la loi sur l’eau de 1992, dont certaines dispositions ont été renforcées par la loi sur l’eau et les milieux aquatiques de décembre 2006, les propriétaires d’habitations non raccordées au réseau public de collecte des eaux usées doivent s’équiper d’une installation d’assainissement non collectif en bon état de fonctionnement.

Les travaux éligibles concernent la réhabilitation de dispositifs d’assainissement non collectif ne consommant pas d’énergie. L’éco-prêt à taux zéro s’élève à hauteur de 10 000 euros.

• Les « Avances remboursables » du Conseil général du Puy-de-Dôme

Ce dispositif correspond

Bretagne, à travers ce dispositif, est une unique opportunité pour les enjeux de préservation des cours d’eau de l’Ance du Nord, mais aussi pour respecter le cadre réglementaire en matière de qualité de l’eau.

Les collectivités ont désigné un représentant de leur structure pour participer au comité de pilotage, lieu de concertation et de décision du contrat territorial. Celui-ci, qui sera réuni très prochainement, permettra d’éclaircir les objectifs finaux du contrat territorial. Une méthode permettant d’associer tous les acteurs concernés, sous forme de groupes de travail, sera également proposée et cela dans le but d’agir de façon concertée. L’Ance du Nord et ses a� uents seront-ils référencés parmi les 4 %

→→→ d’associer ainsi, dès le départ, les élus des collectivités concernées. Sur ce territoire, il faut noter la complexité administrative ; deux régions, trois départements et sept communautés de communes y sont représentés. Les intervenants dans la gestion des milieux naturels sur le bassin-versant de l’Ance du Nord sont nombreux en raison de ces di� érentes structures administratives. Une gestion concertée et cohérente des milieux aquatiques permettra donc de prendre en compte les di� érents aspects de protection et de valorisation des milieux aquatiques tant à l’échelle des milieux concernés (milieux humides, tronçons de cours d’eau…) que du territoire. Le soutien important apporté par l’Agence de l’Eau Loire

Pour tous renseignements complémentaires, vous pouvez contacter :

Le SIVOM d’AmbertSIVOM de l’arrondissement d’AMBERT Rue Anna Rodier - BP 17 - 63600 AMBERTTél. : 04 73 82 37 81 - Fax : 04 73 82 37 65 Mail : [email protected]/

Le Conseil Général du Puy-de-DômeHôtel du département, 24 rue Saint-Esprit63033 Clermont-Ferrand Cedex 1Tel. : 04 73 42 20 20 – Fax : 04 73 42 20 04www.puydedome.fr

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CONTACTS :

Demande de renseignements et montage des dossiers :Caroline BRUYERE,CRPF, Animatrice Pays d’Ar-lanc et Vallée de l’AncePtb : 06 62 28 86 [email protected] les mardis matins à la Maison des Services à Vive-rols au 04 73 95 36 40

lanc et Vallée de l’AncePtb : 06 62 28 86 [email protected] les mardis matins à la Maison des Services à Vive-rols au 04 73 95 36 40

Les aides forestièresdu Conseil général du Puy-de-Dôme

L’aide à l’achat de parcelles

Cette aide s’adresse aux Propriétaires forestiers (personnes physiques) possédant une propriété forestière en son nom propre sur le Puy de Dôme non assujetti à un Plan Simple de Gestion Obligatoire.

Les critères d’éligibilité de l’aide sont les suivants :

• Acheter une ou plusieurs parcelles de bois attenantes à une déjà possédée

• Parcelles classées en boisement libre sur la réglementation des boisements

• Parcelles hors périmètre de remembrement

• S’engager durant 10 ans à maintenir une destination forestière à la parcelle achetée, ne pas démembrer la parcelle, mettre en œuvre une gestion sylvicole durable.

Le montant de l’aide dépend du nombre de parcelles achetées :

• 400 € pour l’achat d’une ou 2 parcelles

• 600 € pour l’achat de 3 ou 4 parcelles

• 750 € pour l’achat de 5 parcelles et plus.

L’aide est plafonnée à 1 500 € par année et par bénéficiaire.

Attention la vente de parcelles ne doit pas s’e� ectuer avant la réception de la notification arrêtant la subvention.

Aides à la gestion sylvicole durable

Ces aides s’adressent aux Propriétaires forestiers (personnes physiques) possédant une propriété forestière en son nom propre sur le Puy de Dôme. Les types d’aides à la gestion sylvicole durable sont les suivantes :

• L’aide au dépressageLa surface concernée par

la demande d’aide doit être comprise entre 0.40 et 4 ha. De plus la hauteur moyenne doit être comprise entre 6 m et 9 m en régénération artificielle. Le montant de l’aide est de 400 €/ha.

• L’aide au dépressage dans les futaies jardinées

Conditions :- Surface du projet entre

1,50 ha et 4 ha- Régénération acquise

sur au minimum 25 % de la surface du projet

- Hauteur moyenne comprise entre 1 et 9 m.

Le montant de l’aide est de 100 € par hectare.

• Aide à l’élagage à 5,50 mètres

Conditions :- Surface du projet entre

0,4 ha et 4 ha- Diamètre moyen des

arbres à élaguer mesuré à 1m30 < 15-20 cm.

Le montant de l’aide est de 400 € par hectare.

• Aide à la première éclaircie des peuplements résineux

Conditions :- Surface comprise entre

0,4 et 4 ha- Densité minimale du

peuplement de 800 tiges/ ha- Hauteur moyenne < 15 m.Le montant de l’aide est de

100 € par hectare.

• Aide au reboisementConditions :- Surface entre 0,40 ha et

4 ha- Choix de l’essence sur

avis du CRPF- Densité minimale de

reboisement : 800 plants/ha pour les résineux (1 100 plants/ha pour le pin sylvestre) et 600 tiges/ha pour les feuillus.

Le montant de l’aide s’élève à 30 % du coût HT des travaux de reboisement (travaux préparatoires à la plantation, achat et mise en place des plants et protections) et est plafonné à 400 €/h.

Attention les travaux ne doivent pas commencer avant la réception de la notification arrêtant la subvention

Saveurs du Livradois Forez

Le Livradois-Forez est riche d’un tissu de

producteurs fermiers, d’artisans et d’entreprises agroalimentaires qui contribuent, avec les commerces de proximité, au dynamisme de ce territoire. Les produits issus du territoire du Parc sont peu présents dans les commerces du Livradois-Forez et là où ils le sont, ils ne sont pas mis en valeur. Ainsi, les habitants du Parc les connaissent mal et les touristes – clients de passage – ne les identifient pas.

ObjectifsLe réseau

« Saveurs du Livradois-Forez », créé à l’initiative du Parc naturel régional Livradois-Forez, a pour objectif de contribuer au développement de la production locale et de la vente en circuits de proximité, dans une logique de développement durable. En s’appuyant sur ses membres : producteurs, transformateurs, et commerces de proximité, il facilite la création de relations commerciales entre eux pour un meilleur service rendu aux consommateurs.

Quelques valeurs :• Des matières premières issues d’une

agriculture familiale de polyculture élevage traditionnelle en Livradois-Forez, produisant sur place l’alimentation des troupeaux et contribuant à l’entretien des espaces et à la qualité des paysages

• Des procédés de fabrication simples, sans standardisation des produits

• Des commerçants soucieux de renseigner le client sur l’origine des produits sur le territoire

• Des exploitations agricoles et des entreprises de transformation respectueuses de l’environnement, engagées dans des démarches « qualités » : limitation des engrais chimiques et des produits de traitement, agriculture biologique, recherche d’autonomie de l’exploitation, maîtrise des e� uents

• Des démarches locales de collecte et de recyclage des déchets et emballages

• La contribution au développement de l’emploi local, participant au dynamisme du territoire… →→→

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La CCVA se met au surf : lancement de son site internet !

Le site internet de la CCVA sera o� ciellement mis en ligne le 15 juillet 2013.Développé par la société Boréal Interactive, ce nouvel outil web, à votre service, prend le parti de l’originalité mais surtout de la facilité d’accès. En quelques clics, vous accéderez à de nombreuses informations… et cela dès sa page de présentation : actualité, agenda, contact, plateforme de téléchargement pour le journal intercommunal, les di� érents guides, etc. Vous pourrez aussi naviguer au travers de ses multiples rubriques : compétences et organisation de la CCVA, services à la population, cadre de vie, vie économique, tourisme et découverte et vie culturelle. Les actions communautaires sont ainsi présentées, sous forme d’informations pratiques ou d’articles plus précis. Bonne visite !

ERRATUM BULLETIN PLUI N° 2 – avril 2013

Vous avez reçu récemment par courrier, la LETTRE N° 2 du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal. Une erreur s’est glissée à la page 3 dans l’objectif 2. Voici donc ce qu’il fallait lire après correction :

« Aujourd’hui le territoire s’organise autour de di� érents pôles qui se définissent par leur taille, leurs équipements, le nombre d’emplois, la population… Le projet cherchera à respecter l’armature existante. Il identifie ainsi :- Les pôles de proximité : Saint Anthème, Viverols et Sauvessanges- Les pôles d’appui : Saint Clément, Saint Romain, Saillant et Eglisolles- Les pôles d’accueil : la Chaulme, Ba� e et Medeyrolles. »

La CCVA donne un coup de pouce aux jeunes !Possibilité de participation aux frais du BAFA/BAFD

Vous avez entre 17 et 25 ans, vous habitez la Vallée de l’Ance et vous souhaitez passer votre BAFA* / BAFD* ? Venez retirer un dossier de candidature auprès de la CCVA. En e� et, pour cette année 2013, la CAF lui a alloué une enveloppe de 2000€ afin de soutenir les jeunes souhaitant réaliser ce type de formation. Les dossiers sont à déposer au siège de la CCVA, avant le 16 septembre 2013 à 12h dernier délai. La commission PEL (Plan Educatif Local) attribuera une subvention à un nombre limité de dossiers selon des critères biens définis.

*BAFA : Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur

*BAFD : Brevet d’Aptitude aux Fonctions de Directeur

Ce sont ainsi des diplômes permettant d’encadrer des enfants et adolescents de moins de 18 ans dans des centres de vacances ou de loisirs.

Pour plus d’informations, contacter : Mme VIAL - Chargée de Mission « Enfance, Jeunesse et Services »Tél. : 04 73 95 32 64 - Mail : [email protected]

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Critères d’appartenance des membres et partenaires du réseau :

Les critères d’appartenance au réseau peuvent être classés en quatre familles. Il s’agit de critères d’origine et d’identité, d’authenticité, environnementaux, sociaux.

Ces critères s’appliquent aux trois catégories des membres du réseau : les producteurs, les transformateurs et les distributeurs.

Membres du réseau en Vallée de l’Ance :Agriculteurs :- ROMEYER Alain « Mascural »

63660 Saint-RomainDistributeurs :

- Épicerie de Saint-Clément, Le bourg 63660 Saint-Clément-de-Valorgue - Magasin « Proxy », Le bourg 63840 Viverols - Magasin « le relais des Orgues », Le bourg 63840 Saillant - SARL Tournebize, Boulangerie, Le bourg 63840 Viverols

Contact et renseignements :Maison du Parc63880Saint-Gervais-sous-MeymontTel : 04 73 95 57 [email protected]

Station essenceL’établissement public foncier SMAF

s’est porté acquéreur pour le compte de la Communauté de communes de la vallée de l’Ance, de deux parcelles situées à proximité du projet initial de station services. Après analyse de sol, il est apparu que les conditions d’accueil du projet étaient beaucoup plus favorables. Les travaux de la station de carburants intercommunale débuteront dans l’automne. L’avis d’appel public à

concurrence paraîtra donc dans la presse dans l’été.

La Maison de l’enfance : c’est parti !Depuis plus d’un an, la Communauté de communes de la Vallée de l’Ance travaille sur la création d’un équipement à destination des enfants du territoire. Après accord du permis de construite délivré le 1er juin 2013 par les services de l’Etat, les travaux ne devraient plus tarder.

Depuis 2010, les centres de loisirs de la Vallée de l’Ance, des cantons de Viverols et de Saint Anthème fonctionnent de façon conjointe sous forme associative. Devant la forte fréquentation du service et les conditions d’accueil précaires des enfants, la CCVA a décidé courant 2011 de porter un projet de centre de loisirs intercommunal.

Pour cela, elle a organisé une concertation (réunissant la population, les associations du territoire et les professionnels de l’enfance et de la jeunesse), et a abouti mi 2012 à un programme d’équipements qui associerait de façon mutualisée les services suivants :

- Accueil de loisirs sans hébergement

- Ludothèque- Relais d’assistance Maternelle- Espace adolescent

Le choix du conseil communautaire s’est ensuite porté sur un bâtiment de centre bourg, situé au centre de l’EPCI, sur la commune d’Eglisolles. Ce choix s’appuie aussi sur une volonté de conforter et de maintenir les services dans les

centres bourgs. Le bâtiment de l’ancienne poste sera donc rénové pour accueillir « la future Maison intercommunale de l’Enfance et de la jeunesse ».

En collaboration avec les services du Parc Naturel du Livradois Forez et du CAUE (Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement), une mission de Maitrise d’œuvre a été confiée au cabinet d’architecture Marc FAGET.

Il est ainsi prévu la réhabilitation du bâtiment, accompagnée d’une extension. L’enfant pourra évoluer au travers de di� érents espaces et univers adaptés aux âges et aux activités : salle de motricité, espace 7-12ans et 4-6ans (mutualisé avec le RAM), ludothèque et zone multimédias, espace adolescent et un terrain de jeu de plus de 2 000 m²… tous les éléments semblent être réunis pour créer le paradis des enfants !

Les élus du territoire ont tenu à l’installation d’une cuisine équipée permettant une confection, sur place, des repas des enfants.

Le permis de construire a été délivré le 1er juin 2013 par les services de l’Etat. L’Avis d’Appel Public à la Concurrence a été passé par voix de presse le 12 juin dernier. Les marchés seront attribués courant de l’été pour un démarrage des travaux courant de l’automne. Ces derniers devraient ainsi pouvoir débuter dès la fin septembre – début octobre de cette année.

Un projet ambitieux ! La Maison de l’Enfance de la Vallée de l’Ance s’inscrit dans une dynamique démographique retrouvée. Ce projet appuiera la politique d’accueil de nouvelles populations entreprise par la communauté de communes depuis plusieurs années.

« ON NE MONTE PAS UN THÉÂTRE MAIS UN LIEU DE RÉPÉTITION ET DE FORMATION. »

« ON NE MONTE PAS UN THÉÂTRE MAIS UN LIEU « ON NE MONTE PAS UN THÉÂTRE MAIS UN LIEU « ON NE MONTE PAS UN

DE RÉPÉTITION ET DE THÉÂTRE MAIS UN LIEU DE RÉPÉTITION ET DE THÉÂTRE MAIS UN LIEU

FORMATION. »

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Après Abiessence,Joël Ruiz crée Abies-Bois

Fondateur de l’entreprise Abiessence en 1999 – aujourd’hui 20 salariés et 1 300 000 € de CA –, Joël Ruiz avait l’objectif d’utiliser l’arbre dans son ensemble. Et si le secteur des huiles essentielles a bien explosé en premier, ce biochimiste de 39 ans est désormais sur le point de créer une nouvelle société à Saint-Anthème : Abies-Bois. « J’ai envie de valoriser le pin sylvestre, essence très locale décriée aujourd’hui. Avec Abies-Bois, je compte générer une petite filière locale. » Exploitation forestière, sciage à façon, transformation en bois énergie et bois de chau� age, livraisons… Joël Ruiz compte anticiper la demande pour mieux la créer puis y répondre. « Avec le prix de l’énergie en augmentation permanente, le marché de la plaquette forestière va exploser, c’est inéluctable. C’est à nous de montrer que le particulier a intérêt à passer à l’énergie bois en assurant des approvisionnements faciles. » Avec 1 million d’investissement sur le site de Saint-Anthème (bâtiment, broyeur, tracteur…) et la création de trois emplois à durée indéterminée, Joël Ruiz vise 8 000 m3 de plaquettes dès la première année, 15 000 m3 d’ici à trois ans. « Pour faciliter les approvisionnements, nous allons créer un service de sou� erie qui nous permettra des livraisons plus faciles, sans avoir à benner. Pour ceux qui ont du bois, on peut même aller broyer chez eux, sur place. » Avec une livraison gratuite dans un rayon de 20 km ! Sans doute pas un hasard si ce chef d’entreprise a déjà reçu bon nombre de prix : Challenge du commerce 2011, Trophée Entreprises de la Loire 2009 dans la catégorie meilleur espoir et lauréat du Prix régional Star et Métiers 2013 pour lequel il concourt désormais sur le plan national. Alors visionnaire Joël Ruiz ? « Je n’ai fait qu’observer que l’histoire repose depuis toujours sur l’association de petites activités locales. En montagne, l’avenir passe par l’artisanat local ; je recrée un peu cela dans mon domaine… »

En bon scientifique, il brandit son équation comme un étendard : « un arbre est égal à neuf produits et zéro déchet. » Formule gagnante !

www.abies-bois.comwww.abiessence.com

février 2013) qui a déjà pris corps dans une partie annexe de l’ancien couvent de Saillant. « Le projet rencontre une vraie adhésion, nous avons des idées plein la tête. Il ne reste plus qu’obtenir des soutiens institutionnels. »

Cette année, le collectif Passages donnera 7 représentations du 13 au 22 août, pendant le prestigieux festival de Montpeloux. « Montpeloux s’achève le 22 août, notre nouveau festival débutera le même jour à 17h avec une représentation des Passages. » Comme un symbole.

LES 7 REPRÉSENTATIONS• mardi 13 août à Sauvessanges, 20 h 30 (devant la mairie)• mercredi 14 août à la jasserie du Coq noir, 15h

• jeudi 15 août à Malevières, 17h• vendredi 16 août à Viverols, 17h (devant le château)• mardi 20 août à Saint Romain, 17h (à côté du tilleul)• mercredi 21 août à La Chaulme, 17h (devant l’église)

• jeudi 22 août à Saillant, à 17h (dans la cour de l’école)

Pour chaque représentation, et en cas de pluie, un lieu couvert est prévu.

Entrée libre.

FESTIVAL DE LA SAILLANTE du jeudi 22 au dimanche 25 août à Saillant

avec au programme : conte, théâtre, concert, exposition, ballade fantasque, clown etc.

ET AUSSIDeux ateliers de théâtre et d’écriture entre le 15 et le 27 juillet.

La Saillante : Antoine BrugièreTél. : 06 63 13 75 37

www.lasaillante.frMail : [email protected]

InitiativesEn vallée de l’Ance, les talents se révèlent, s’a� rment, comme en témoignent ces trajectoires si di� érentes et qui pourtant se ressemblent. Se rejoignent même, dans l’envie, l’énergie et leur accomplissement.

La Saillante, le théâtre autrement

A nnie, Michèle, Myriam, Annie et Julien sont prêts pour un voyage anatomique, à chaque fois di� érent selon les circonstances du moment. Objectif de cette séance de théâtre

proposée par La Saillante (Association Sans Aveu) selon Antoine Brugière : « Trouver un laisser être, se laisser traverser par le clown… Un bel outil pour aborder le texte. » Julien est l’un des stagiaires. Cet animateur en centre aéré, ou encore en milieu carcéral, juge le théâtre comme un média très intéressant. « On va chercher des choses au fond de soi, ça libère l’imaginaire, comme un exutoire, une évasion. Dans cet atelier, on apprend à comprendre ce qu’est le clown, à être attentif à ce qu’il se passe autour de nous. L’environnement extérieur est la nourriture du clown, j’ai appris ça ! » Dans un silence quasi religieux, les cinq stagiaires se livrent, corps et âme, sous l’œil attentif et critique de Ludovic Pouzerate, comédien, auteur et metteur en scène.

La complicité d’Antoine Brugière et Ludovic Pouzerate n’est pas nouvelle. Ils ont d’ailleurs décidé d’aller plus loin, de proposer le théâtre autrement. « Ce qui nous intéresse, c’est l’écriture contemporaine à laquelle nous associons la danse, la musique, la peinture. Nous voulons aller là où il n’y a pas de théâtre », clament-ils en chœur.

À l’origine, un collectif – Passages – avec une vingtaine de comédiens, circassiens, musiciens… qui se retrouvent chaque été. « Depuis cinq ans, nous proposons des spectacles de cabaret dans toutes les communes de la vallée de l’Ance.

L’accueil a toujours été excellent. Avec l’association Sans Aveu, nous avons décidé de créer La Saillante, fabrique artistique. Elle est le pas qui prolonge l’aventure des Passages », résume Antoine Brugière. À terme, l’objectif est bien de monter une véritable résidence artistique qui o� rirait dans un premier temps un lieu de travail aux membres du collectif Passages. « Pour l’instant, c’est un peu l’auberge espagnole », sourit Ludovic Pouzerate. « Mais ensuite, le collectif Passages deviendra une compagnie parmi d’autres au sein de cette résidence artistique. » Un projet tout récent (les statuts ont été déposés en

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une intervention appréciée de la gendarmerie de Saint- Anthème) et d’été (au stade et autour du plan d’eau) ont permis aux élèves de 4e et de 5e de réaliser un projet dans le cadre des Itinéraires de découvertes.

De même, des visites d’entreprises, comme les établissements Compte.R à Arlanc, ou de forum des métiers (Cournon en janvier et Ambert en avril) ont accompagné le travail d’orientation et d’information sur les parcours professionnels des élèves de 4e et 3e.

On ne peut terminer cette année scolaire sans rappeler l’une des expérimentations pédagogiques consistant à recevoir pendant 6 semaines (les jeudis après-midi), les enfants des écoles primaires de la vallée afin d’utiliser le matériel scientifique au sein de l’établissement. Cette expérience prometteuse, grâce à une forte implication des équipes pédagogiques, se prolongera par des actions de liaison renforcées entre le niveau CM2 et le collège.

variées, encadrées par 4 professeurs du collège ainsi qu’un bain linguistique et culturel inhérent à ce type de sortie.

Ces deux temps forts de l’année (pour lesquels les personnels du collège souhaitent remercier très chaleureusement les communes, les élus du Conseil général, l’Association des parents d’élèves et le Lion’s Club d’Ambert pour leur participation financière, ainsi que l’engagement des élèves via l’association sportive et le foyer socio-éducatif) ne doivent pas faire oublier les nombreuses autres activités qui ont émaillé cette année.

Ainsi, la chorale inter-établissement, le livre élu, la semaine de la presse, la semaine de la poésie, ainsi que des sorties de sciences de la vie et de la terre en partenariat avec le parc naturel du Livradois-Forez, ont permis aux élèves de s’ouvrir à des actions et à des partenaires di� érents.L’organisation de sorties locales sur le patrimoine historique et l’organisation de jeux olympiques d’hiver (à la station de Prabouré, avec

Collège Val d’AnceVoyages et découvertesPour cette année scolaire 2012/2013, les élèves du collège du Val d’Ance ont pu bénéficier, outre des activités variées dans le cadre des Itinéraires de découvertes, de deux séjours linguistiques di� érents.

L e premier, dans le cadre d’un travail sur la maîtrise de la langue espagnole et

qui permettait également de parfaire les connaissances culturelles de l’endroit, s’est déroulé du 19 au 22 mars.

Les élèves du niveau 3e, encadrés par les professeurs d’espagnol et de technologie, ont e� ectué ce séjour en compagnie de leurs camarades du collège d’Olliergues et ont pu visiter la ville de Barcelone sous un soleil radieux. Les nombreuses visites de musées, préparées dans le cadre de l’épreuve orale d’histoire des arts (dont la note entre maintenant dans l’obtention du diplôme national du Brevet) ainsi que des quartiers historiques de la capitale catalane, alternaient avec les soirées en famille d’accueil.

Le deuxième séjour concernait les élèves de 6e et de 5e. Du 8 au 12 avril, ces deux classes ont pu être hébergées dans une école publique du Sussex et profiter à la fois d’un cadre historique très prisé et de visites de Londres. Les installations locales ont permis des activités sportives

Vincent Bonnevaux est passionné d’histoire depuis son adolescence. En se lançant dans l’écriture de son premier roman historique, il tenait avant tout à rendre hommage à ce Forez qu’il aime tant. Son quatrième opus est en préparation… Rencontre chez lui, à Usson-en-Forez.

Comment est née l’aventure de votre premier roman ?

V.B. : J’aime l’histoire depuis la classe de cinquième. Mais j’ai toujours pensé qu’il manquait un trait d’union entre le savoir universitaire et le grand public. J’ai eu envie de partager mon amour du Forez en retenant l’angle historique d’une période qui me passionne : le moyen âge et notamment la période de la féodalité qui s’étale du XIe au XIIIe siècle.

Vous avez donc donné naissance à Guillaume de Montcelard avec Le retour du croisé. Mais qui est-il ?

V.B. : Un vassal du seigneur de la Roue, puissant du pays du Val d’Ance. Parti en croisade à la suite du roi Louis VII, porté disparu, il n’est revenu sur ses terres que quinze ans plus tard à une période où le territoire se trouve divisé entre deux grands seigneurs : le seigneur de la Roue et celui de Ba� e. Le retour imprévu de Guillaume va générer bien des remous, jusqu’à un meurtre.

Une intrigue policière moyenâgeuse au cœur de la vallée de l’Ance ?

V.B. : Guillaume de Montcelard appartient à une famille historique du pays du Val d’Ance. La seigneurie de Montcelard se situait en contrebas de Saillant, sur le bord de l’Ance. L’histoire commence à La Chaulme, au prieuré casadéen, pour ne plus quitter le Val d’Ance. On chevauche de Saillant, où règne la seigneurie Bostfranchet, jusqu’à Viverols, Ba� e ou Saint-Anthème où est planté le château de la Roue. J’ai fait beaucoup de recherches pour redéfinir ce qu’étaient, sur le plan géopolitique, le Forez mais aussi le Velay, l’Auvergne et le Lyonnais.

Tous vos romans se déroulent dans cette même unité de lieu ?

V.B. : Les deux premiers seulement. L’action de L’étrange prédicateur se passe, elle aussi, en pays d’Ance. Mais le tome 3, Un lourd secret,

Rencontre

Mais qui se cache derrière Guillaume de Montcelar ?

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dépasse nos frontières. Après Usson, le Forez et le pays d’Ance, je voulais montrer que le Moyen Âge n’était pas aussi figé que ce que l’on peut croire. Cette nouvelle intrigue se situe donc à Lyon et dans les monts du Lyonnais. J’écris avant tout pour raconter des histoires mais aussi pour raconter l’Histoire. Dans la féodalité, plusieurs univers cohabitaient. La bourgeoisie d’une ville renaissante comme Lyon au milieu du XIIe n’avait pourtant rien à voir avec le quotidien de mon personnage principal, petit seigneur du fin fond du Forez.

Pourquoi cette attirance particulière pour le moyen âge ?

V.B. : D’abord, c’est 1 000 ans de notre histoire. Et puis j’avais envie de montrer que le Moyen Âge n’est pas qu’une période d’obscurantisme, de peste, d’épidémies… Sans idéaliser non plus car il y avait bien sûr bon nombre de crapules, je voulais montrer les valeurs de fidélité qui existaient chez les chevaliers dans la période féodale.

Comme celle de Guillaume de Montcelard ?V.B. : Il est fidèle à son seigneur, à son

épouse, à sa foi… Fidèle en amitié. Ce qui parfois le pousse à faire des choses dont il n’a pas envie. Mais un certain code de conduite prédominait même si beaucoup de choses lui échappaient en réalité.

Votre quatrième roman est en préparation. Que pouvez-vous dire de ce Vol de reliques ?

V.B. : L’action se situe toujours au XIIe siècle dans un triangle entre le prieuré de Montverdun (plaine du Forez), la forteresse de Montarcher (zone fortifiée, point culminant du Forez près de La Chaulme) et Lyon. J’aborde une

Rencontre

Mais qui se cache derrière Guillaume de Montcelar ?

croyance toute médiévale en m’attardant sur l’importance des reliques1 dans la vie des gens au XIIe siècle. Les gens, y compris les religieux, étaient prêts à tout pour posséder des reliques. Même à les voler. Une bonne occasion au travers de ce nouveau roman médiéval-polar de revenir au conflit entre le comte du Forez et l’Archevèque de Lyon.

Ce Guillaume de Montcelard, c’est vous ?V.B. : Non… Mais si j’avais vécu au XIIe siècle,

j’aurais aimé lui ressembler. Et comme lui, je suis fidèle.

Vous lui serez fidèle jusqu’à quand ?V.B. : C’est di� cile à dire. J’avoue que j’ai du

mal à m’imaginer l’abandonnant. J’y suis attaché car il me permet de parler de ce que j’aime : le Forez du XIIe siècle, la diversité du patrimoine naturel entre vallée encaissée et les Hautes Chaumes… Mais quand j’y réfléchis, le plus sage serait de le faire partir avant que je parte…

1 Les reliques sont les restes d’un homme ou d’une femme reconnus comme Saint. Les croyants venaient les prier. Les reliques sont la réminiscence d’un culte païen voué aux ancestres. Posséder une relique assurait une aisance financière à un lieu de culte grâce aux pèlerins.

LA FÊTE DES BIBLIOTHÈQUES DE LA VALLÉE DE L’ANCELa fête des bibliothèques de la Vallée de l’Ance se déroulera le samedi 5 octobre 2013 à partir

de 14 heures, sur le site du volcan de Montpeloux. Vincent Bonnevaux entouré de 5 autres auteurs régionaux, nous conteront quelques histoires. Les enfants assisteront à un spectacle donné sur la scène du volcan, suivi d’une animation peinture. L’après-midi s’achèvera par un apéritif.Comme chaque année, ce voyage à travers le livre sera gratuit.

Le retour du croiséTerre de frontières, la vallée de

l’Ance vit au rythme des saisons en cette année 1 160. Autour d’elle, en Auvergne, Velay et Forez, divers conflits divisent les seigneurs de ces comtés. Profitant de cette anarchie, Guillaume le Vieux,

seigneur de Ba� e, tente, par l’intermédiaire de son fidèle mais perfide serviteur Humbert Sicaud, d’asseoir définitivement son autorité sur le domaine d’Armand de la Roue. L’absence de ce dernier, associée au retour inattendu d’un chevalier disparu lors de la croisade de 1147, prétendant s’appeler Pons de Bostfranchet, va plonger la paisible vallée dans l’angoisse de la guerre…

L’étrange prédicateurJuin 1160, trois mois après la

condamnation de Guichard de Bostfranchet à devoir accomplir le pèlerinage de Jérusalem, la tension reste toujours aussi vive dans le pays du val d’Ance suite aux désaccords au sujet de la possession du hameau de Pirolles

opposant Guillaume de Ba� e à Armand de la Roue. Malgré les risques de guerre pesant sur la paisible vallée, les sujets des deux puissants seigneurs tentent avant tout de continuer à vivre normalement pour pouvoir e� ectuer tant bien que mal les travaux des champs. Malheureusement pour les habitants de Saint-Clément, le meurtre de l’un des leurs, associé à l’arrivée dans leur paroisse d’un prédicateur accusé d’hérésie, va bouleverser leur quotidien et plonger leur petite communauté dans le plus grand désarroi…

Un lourd secretAlors que le conflit fait rage

entre l’archevêque de Lyon Héraclius de Montboissier et le comte de Forez Guy II, Guillaume de Montcelard, chevalier du val d’Ance et vassal d’Armand de la Roue, se voit contraint de quitter ses terres pour rejoindre l’ancienne

capitale des Gaules. Son fils, qu’il surnomme a� ectueusement Guillaumet, écuyer au service de Guy de Leignecq, fut chargé par ce dernier d’escorter la douce Isabelle jusqu’aux portes de l’abbaye bénédictine Saint-Pierre de Lyon pour y devenir jeune novice. Impliqué malgré lui dans un sordide fait divers, il va devoir compter sur l’énergie et les e� orts fournis par son père pour contrer les graves accusations qui pèsent sur ses épaules.

www.editions-des-monts-dauvergne.com

mal à m’imaginer l’abandonnant. J’y suis attaché

entre l’archevêque de Lyon Héraclius de Montboissier et le comte de Forez Guy II, Guillaume de Montcelard, chevalier du val d’Ance et vassal d’Armand de la Roue, se voit contraint de quitter ses terres pour rejoindre l’ancienne

condamnation de Guichard de Bostfranchet à devoir accomplir le pèlerinage de Jérusalem, la tension reste toujours aussi vive dans le pays du val d’Ance suite aux désaccords au sujet de la possession du hameau de Pirolles

opposant Guillaume de Ba� e à Armand de la

Le retour du croisé

l’Ance vit au rythme des saisons en cette année 1 160. Autour d’elle, en Auvergne, Velay et Forez, divers conflits divisent les seigneurs de ces comtés. Profitant de cette anarchie, Guillaume le Vieux,

seigneur de Ba� e, tente, par l’intermédiaire

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l’hir–andelle

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Patrimoine

Église de la ChaulmeBarlongue et énigmatiqueL’histoire du premier roman de Vincent Bonnevaux – Le retour du croisé – prend sa source au prieuré casadéen de La Chaulme. passionné d’histoire, René Clémet nous en dit un peu plus sur cette église.

RecetteLe pain d’épices de dame Aliénor

125 g de miel // 125 g de farine // 50 g de sucre roux // 1 œuf // Jus d’une orange // Anis, cannelle,

gingembre selon votre goût // Une pincée de levure, de sel, de bicarbonate

Faire chau� er le miel et le jus d’orange.Pendant ce temps, dans un saladier, mélanger farine, sel, sucre, levure, bicarbonate et épices.Verser la préparation miel + orange, mélanger.Ajouter l’œuf, mélanger.Cuire environ 45 minutes à 170°.À déguster avec une tasse de thé, un verre d’hydromel, boisseau fermentée à base d’eau et de miel, ou d’hypocras, vin aux arômes de cannelle, cardamome, cliou de girofle, gingembre et pétale de rose.

des seigneurs de la « Roue Solignac » qui avaient droit de justice au même titre que le prieur casadéen (qui dépendait de La Chaise Dieu) : Guillaume de la Roue, devenu comte-évêque du Puy, le 22 février 1263 ; Bertrand de la Roue, 1333, puis sa seconde épouse Maragde de Chatelneuf, son fils Armand III dit « le batailleur » en 1379 et son petit-fils dit « Goyet » en 1387 ; Guidon de Beaufranchet, archidiacre de Cambrai et de Béziers en 1408 ; les deux derniers curés de la paroisse de La Chaulme avant la période révolutionnaire : le curé Berger en 1760 et le curé Thomas en 1783. Autant de noms que vous pourriez retrouver dans Le retour du croisé…

Aujourd’hui perdure la tradition du pèlerinage de la Chaulme, chaque premier dimanche du mois de mai. « Ce pèlerinage existe depuis 1870 et réunit encore 250 personnes environ et peut même parfois encore compter la présence de l’évêque », indique Alain Faure, maire de La Chaulme. « Mais à l’époque, 2 000 personnes se retrouvaient ici chaque année sur ce haut lieu chargé d’histoire. » Une histoire qui pourrait être davantage connue si l’on e� ectuait des fouilles sur le site…

S a casquette est bien vissée sur sa tête, l’œil est pétillant. Quand on lance le sujet de l’église

de La Chaulme, René Clémet est intarissable. « Un prieuré fortifié, il y en a partout… Une église fortifiée, il y en a partout… Mais un prieuré accolé à une église fortifiée, j’en connais pas beaucoup. »

Construite en plusieurs fois à partir du XIIe ou XIIIe siècle au cœur de la vallée de l’Ance du Nord, cette église dont les murs extérieurs ont été rehaussés au cours du XIIIe siècle pour la protection de la population (guerre de cent ans, guerres de religion et dangers de tous ordres) arbore une longue nef de trois travées voûtées en forme allongées – barlongues – avec un berceau en plein cintre avec des courbures extérieures. « La nef est prolongée par un pseudo-trancept, au centre de la croix, d’une origine indéterminée à ce jour… Je pense que la DRAC devrait intervenir pour e� ectuer des fouilles. Cela nous donnerait beaucoup d’informations sur la vie des habitants de l’époque sur ce site passionnant. »

Construite au fil des siècles, l’église de La Chaulme est aussi

constituée d’un chœur qui s’achève en une abside demi-circulaire (1 660) et de deux chapelles latérales. « Celle de la Sainte Vierge au Sud (1 710) dont les voûtes en plein cintre sont perpen-diculaires à celle de la nef, et celle du

Sacré-Cœur au Nord (1 830). »

Sur le mur extérieur terminé en corniche romane, sept pierres taillées semblent représenter des produits locaux issus de l’agriculture de l’époque. Mais faute de preuves archéologiques… « Ce que l’on sait en revanche, c’est que le clocher est beaucoup plus récent », raconte l’octogénaire en souriant. « Il a été construit au XVIIIe siècle au-dessus du pseudo-trancept. C’est lui qui marque l’élévation de cette église romane et provoque une sorte de rupture architecturale au sein de cet édifice fortifié. »

René Clémet ne cesse de le répéter, en réalité, on ne sait pas tout de l’histoire de ce site casadéen. « Les derniers travaux ont été entrepris par Claudius Dugay, curé de la Chaulme de 1929 à 1946, entre 1944 et 1946 avec l’aide d’un prêtre retraité du diocèse d’Evreux, l’abbé Hauteville, originaire du bourg de la Chaulme. »

Le pèlerinage perdure

Au fil du temps, cette église prieurale a reçu les sépultures

Tirage : 3 700 exemplaires.Maitre d’ouvrage : Communauté de communes de la Vallée de l’Ance – Le bourg – 63840 SaillantTél. : 04 73 95 32 64 – e-mail : [email protected] Directeur de la Publication : Michel Bravard, Président de la CCVARédaction : Jérôme Kornprobst, www.agencek.com (06 17 18 04 57)Maquette : Frédéric Nolleau (04 73 93 11 89)Groupe de travail : J.Quattrociocchi, N.Faynel, D.Hortala, M-J. Morel, H.Fougerouse, I.Dubuis, A.Calmard, R.Andre-Lautrey, G.Dupuis, J.Rougeron, M.Vial, B.Point, C.Michelou, C.Marchand.Photos : Jérôme Kornprobst – CCVA - AirshowN° ISSN : en coursDépôt Légal : n°1 - 1er trimestre 2013.

Tirage : 3 700 exemplaires.

Musica Ragazzi en concertle 15 août à l’église de Féréol

Professeur au conservatoire de Bergame (Italie), Francesco Chigioni devrait cette année encore passer une partie de l’été en vallée de l’Ance, berceau de la famille de son épouse. « Mon père est né en 1901 à La Chaulme où nous avons notre maison familiale depuis 7 ou 8 générations », précise René Faure, 77 ans et beau-père de Francesco Chigioni. Avec une douzaine de ses élèves, ce dernier donnera quelques concerts entre Ambert et Saint-Anthème avec son ensemble Musica Ragazzi. Et le 15 août en l’église de Féréol.

Infos à l’o� ce de tourisme de Saint-Anthème.

Documents

L'hirondelle n°23