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Ensevelie le 24 août 79, lors de la violente éruption volcanique du Vésuve, Pompéi est restée sous une couverture de cendres jusqu’à sa redécouverte au XVIIIe siècle. La cité romaine, exceptionnelleent conservée, est inscrite depuis 1997 sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco. POMPÉI, UNE CITÉ ANTIQUE ORDINAIRE De la fondation à la ville de villégiature Fondée vers 600 av. J.-C. par les Osques, Pompéi est plus tard occupée par les Grecs et les Étrusques. Vers 425 av. J.-C., les Samnites s’emparent de la cité, qui devient finalement romaine en 80 av. J.-C., après la conquête du dictateur Sylla. On estime sa population à 15.000 habitants. Située entre Herculanum et Stabies, à l’embouchure du Sarno, Pompéi joue un rôle commercial non négligeable dans l’opulente vallée du fleuve, en tant que port des cités de Nola, Nuceria et Acerra. Durant l’Empire romain, Pompéi — cité provincia-le de taille moyenne, peuplée de commerçants et d’artisans — est particulièrement appréciée pour son cadre exceptionnel, et devient une véritable ville de villégiature

pour les riches Romains. L’éruption du 24 août 79 La cité est fortement endommagée par un violent tremblement de terre, le 5 février 62 apr. J.-C. (prémices de l’éruption volcani-que). Certains édifices sont encore en restauration lorsque, dans l’après-midi du 24 août 79, le Vésuve se réveille et, en quelques heures, ensevelit tout ce qui se trouve dans son voisinage ; Pompéi n’est pas épargnée et, le 25 au matin, il ne reste aucune trace de la cité. On estime actuellement que, selon certains indices archéologiques, la destruction de la ville aurait eu lieu fin septembre ou en octobre 79... Pompéi ne disparaît pas sous une coulée de boue — comme c’est le cas de sa voisine Herculanum —, mais sous une couche de 4 à 6 m de cendres ardentes et de lapilli de pierres ponces. L’éruption est tellement violente qu’elle modifie également le cours du fleuve et soulève le front de mer, plaçant le fleuve et le rivage à une distance considérable des vestiges de la ville actuellement visible. La plupart des habitants parviennent à s’échapper avant que l’éruption n’atteigne Pompéi, parfois en emportant leurs biens les plus précieux. Peu après la catastrophe, certains reviennent sur les lieux et percent des tunnels vers les bâtiments ensevelis afin de récu-pérer quelques objets de valeur. Averti de l’éruption, l’empereur Titus tente vainement d’organiser un sauvetage des victimes et, probablement, fait exhumer des cendres les statues et les marbres des édifices publics. Du fait de ces premières fouilles, contempo-raines de la catastrophe, peu de trésors véritables ont été découverts sur le site archéologique de Pompéi. UN SITE ARCHÉOLOGIQUE D’EXCEPTION Pendant près de 1.700 ans, la cité de Pompéi reste ensevelie sous un linceul de cendres et de lapilli. Ce n’est qu’au printemps 1748 que sont entreprises les premières fouilles ; elles relèvent alors plus d’une chasse au trésor que d’un véritable travail archéologi-que. S’il révèle par ses écrits l’existence de « la cité ensevelie » au monde entier, l’archéologue allemand Johann Joachim Winckelmann n’en est pas moins éc-œuré par les méthodes employées et proteste devant l’anarchie qui préside aux fouilles. Néanmoins, ces premières découvertes sont d’une telle importance que Pompéi attise l’engouement du monde entier : diplo-mates, écrivains, artistes ou simples curieux viennent arpenter les rues nouvellement dégagées. Les fouilles se poursuivent encore de nos jours De nouvelles fouil-les et des restaurations de bâtis précédemment mis au jour sont régulièrement entreprises. Aujourd’hui, envi-ron un tiers de la ville reste à découvrir, une partie se trouvant sous les déblais de fouilles anciennes. Un aspect important des découvertes faites à Pompéi est le degré de conservation remarquable du site.

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La grande palestre Le grand gymnase, aussi appelé palestre fut construit sous Auguste, il mesure 142 par 107 mètres. Il était utilisé aussi bien de stade de sport que de marché aux esclaves. Derrière ses 118 colonnes était aussi donné l'enseignement à la jeunesse pompéienne. À la différence d'un gymnase de l'époque grecque, la palestre ne disposait pas de piste de course ; en revan-che, en son centre était creusée une piscine (natatio) dont l'écoulement était aussi utilisé pour nettoyer les latrines proches (foricae).La palestre avait subi de gros dégâts lors du tremblement de terre de 62, en particulier dans les cana-lisations d'alimentation de la piscine.On ne peut malheureusement pas la visi-ter, mais seulement jeter un œil...

Dans un des domaines de Pompéi, nommé le jardin des fuyards, on a pu mettre au jour des moulages des victimes du Vésuve. Ce groupe de personnes (femmes, enfants, vieillards...) furent terrassés par la violence de l'éruption alors qu'ils tentaient de s'échapper. La méthode des moulages a été introduite à Pompéi par Giusppe Fiorelli. Elle consiste à verser du plâtre liquide dans la cavité laissée par le corps des victimes dans le banc de lave. On peut imaginer l’horreur qu’elles ont dû connaître, avant leur mort instantanée...

A L'Amphithéâtre de Pom-péi fut construit en 80 AC . C'est certainement le plus ancien amphithéâtre du monde romain, qui servit ensuite de modèle pour tous ceux qui furent construits par la suite.

Il possédait entre 12 000 et 20 000 places, et ses mesures étaient de 135 mètres de long et

104 mètres de large. Prenant appui sur un terre-plein, il est en partie creusé dans la terre sur plusieurs mètres. Les escaliers d’accès sont situés à l’extérieur de l’édifice et les portes du versant occidental donnent directement sur l’arène. À la différence des autres amphithéâtres romains construits plus tard, celui de Pompéi n’a pas de souterrains. Il est néanmoins déjà équipé d’un velum, c'est-à-dire d’une couverture en toile qui était déployée en cas de pluie ou de fort ensoleillement : on voit du reste encore aujourd'hui les anneaux qui servaient de points d'ancrage.

C’est un édifice imposant, grandiose, dans lequel se déroulaient les jeux du cirque et les com-bats de gladiateurs, si appréciés des Pompéiens qui consacraient à ces spectacles une bonne partie de leur temps libre. C'est dans cet amphithéâtre qu'eut lieu en 59 avant J.-C. une sérieuse bagarre (qui fit des morts!) entre la Plèbe de Pompéi et celle de la ville voisine de Nocera , du-rant un combat de gladiateurs, qui dégénéra rapidement, à la suite de quoi Néron et le Sénat de Rome interdirent pour dix ans la tenue de combats .

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Maison de Vénus à la coquille Ce fut la demeure d’une famille aisée, comme on peut le déduire de la richesse des matériaux utilisés. Outre la re-présentation très pure de « colombes, fontaines et fleurs », la grande fresque « Vénus » na-geant située sur le mur du jardin est remarquable. La scène est d’un aspect agréable : la déesse, dans une coquille, sillonne les

eaux tandis que les petits Amours lui font escorte. La scène est peuplée d’oiseaux et de fleurs. Sur un coté représenté le dieu « Mars portant les armes ». D’autres pièces sont ornées de peintures notamment certaines qui sont très belles. sur fond noir. 15

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Maison d’ Octavius Quarto (ou Loreio Tiburtino)

L’entrée s’ouvre sur le traditionnel atrium toscan qui permet de passer directement au péristyle, de dimensions très réduites, mais au centre de salles richement déco-rées. La pièce de droite semble dédiée au culte d’Isis, notamment en raison des évi-dentes évocations de style égyptien que l’on reconnaît dans le jardin. Elle possède une ample décoration picturale exécutée avec une haute perfection technique, qui constitue l’un des exemples les plus significatifs de peintures pompéienne du IVe style. Du côté opposé du petit péristyle s’ouvre la grande salle du triclinium , ornée de scènes pictu-

rales représentant des épisodes de l’Iliade et de la légende d’Héraclès. L’un et l’au-tre mènent à une loggia avec arcades, longue et originale, ombragée par une tonnelle et bordée par un des canaux qui constituent les éléments distinctifs du splendide et vaste jardin situé en contre bas. L’eau destinée à alimenter un autre long canal qui traversait toute la longueur du jardin coulait du petit temple à quatre colonnes qui s’élève au centre des arcades. Il était décoré comme le premier, de sculpture évo-quant la mythologie égyptienne. Les inventions hydrauliques grâce auxquelles l’eau des canaux pouvait s’écouler périodiquement dans le jardin, simulant les inondations du Nil, rappellent l’Égypte.

Atrium

La voie de l'Abondance constitue le decumanus maximus (artère principale) de Pompéi. Elle va de la rue de Stabies au Forum Civil puis de la rue de la Mer à la porte Marine pour son tracé le plus ancien. Elle relie les noyaux les plus impor-tants de la ville: le Forum, les thermes de Stabies, l'amphithéâtre et la Grande Palestre. Dans sa plus grande lar-geur, elle fait 8,50 m.. Il faut imaginer cette rue comme la plus représentative de la Pompéi romaine. Le grouillement des clients, commerçants, paysans, habitants avec les boutiques aux marchandises variées, ateliers, thermopolii et maisons en font la rue la plus vivante de la cité.

G La maison de Julius Polybius a gardé l’aspect sévère des vieilles maisons samnites, malgré les transformations après le tremblement de terre de 62. De chaque côté de l’entrée des boutiques.

Reconstitutions

L’entrée et l’atrium

Presque en face de cette maison un thermopolium

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La Fullonica de Stephanus: un très bel exemple d’atelier de foulon (traitement de la laine : dégraissage, lavage et teinture de la laine) avec un grand bassin de travail . Quel-ques jolies peintures à signaler...

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La maison de Ménandre : Il s’agit de l’une des maisons pompéiennes les plus grandes et les plus riches, affichant une décoration précieuse et se caractéri-sant par une déposition très complexe des pièces. Son nom dérive du portrait de Ménandre, mais elle est également connue comme « maison de l’argenterie » en raison de l’impressionnante collection d’objets (au total 115 pièces d’argent) retrouvés en 1930 dans une caisse placée dans le souterrain de la maison, ainsi que de nombreu-ses autres en or et des monnaies .Cette demeure appartenait à la famille des Poppée et fut construite au cours de phases successives. Par l’entrée – caractérisée par deux piliers ornés de chapiteaux co-

rinthiens – on accède à l’atrium , assez bien conservé et rendu très suggestif par sa décoration du IVe style, par le gra-cieux petit temple, situé dans un angle. Les salles situées à gauche de l’entrée contiennent des peintures avec des scè-nes extraites d’épisode de L’Iliade. Après le tablinum se trouve le péristyle, pièce élégante et enrichie d’une belle co-lonnade peinte. De là partent une série de salles : sur la droite, nous trouvons la zone de la cuisine et des bains ; sur la gauche s’ouvre le triclinium flanqué de deux pièces dont les murs sont recouvert de fresques. Les exèdres, situées au-

delà des pièces destinées au logement des domestiques, possèdent des peintures raffinées ayant trait à la mythologie et au théâtre (masques) ; on peut aussi y admi-rer le portrait du poète Ménandre. (en haut à gauche) La partie ouest de la maison est occupée par la zone réservée aux bains : le calda-rium est très beau, avec sa décoration faite de mosaïques et de pein-tures demeurées presque intactes. Un secteur du logement était ré-servé au surintendant de la propriété, un affranchi dénommé Éros .

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La maison du cithariste est l’une des plus vastes et des plus élégantes de Pompéi réunit deux maisons en une seule; autour du bassin du péristyle central se trouvaient des bronzes dont celui d’Apollon citharède qui a donné son nom à

la maison. Les pièces entourant les péristyles étaient ornées de fres-ques (toutes sont aujourd’hui à Naples, à l’abri des doigts des touristes…) mais nous ne pouvons qu’imaginer la splendeur de cette demeure.

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Le forum triangulaire était entouré d’un portique de 95 colonnes et orné en son centre d’un temple dorique archaïque .

Le Grand Théâtre avait une capacité de 5000 places et date du II° siècle AC. Il ne reste aujourd’hui que les rangées inférieures en marbre destinées aux personnages importants. La scène de Pompéi avait été dépouillée de tous ses marbres, et tout porte à croire que l'édifice, endommagé par le tremblement de terre de 62, était en réparation à l'époque de la catastrophe de 79.

Édifié au Ier siècle av. J.-C. Il possédait un toit stable , fondamental pour l’acoustique de l’édifice dédié à la musique. . Il pouvait contenir jusqu’à 1.500 specta-teurs, d'où son nom de petit théâtre (ou Odéon). Il est assez bien conservé et bénéficie d’une disposition typique du théâtre grec avec une structure encaissée sur une pente naturelle du terrain. Il accueillit de nombreuses manifestations théâtrales et musicales. C’est ici notamment que l’on donnait les représenta-tions de mimes qui connaissaient un grand succès populaire.

Le temple d’Isis On sait que le culte égyptien d'Isis s'introduisit à Rome et fut généralement adopté sous les premiers empereurs. Cet édifice est d'une belle architecture et construit en briques revêtues d'un stuc très dur ; il occupe un espace de 30 mètres de long sur 18m 45 de large, et se com-pose d'un sanctuaire placé au centre d'une aire découverte qu'environne un portique soutenu par huit colonnes doriques

La caserne des gladiateurs : autour d’une grande cour pour les entraînements se répartit une série de chambres servant au logement des gladia-teurs, une grande cuisine et un réfectoire (repère © ), des magasins etc...On ne sait pas grand chose de plus. On y découvrit 18 squelettes dont deux enfants (preuve que les gladiateurs étaient parfois mariés et pères…) . Curieusement cette caserne servait aussi de lieu de promenade pendant les entre-actes ...

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L'Apodyterium était le vestiaire où l'on se dévêtait. Les vêtements étaient placés dans des niches creusées dans le mur.

Le tepidarium. C’est une salle chauffée, avec des bains d'eau tiède, qui sert à décompresser entre le caldarium et le frigidarium.

Le frigidarium. Cette pièce froide, d’une superficie assez grande, est le point de convergence des thermes. Elle comprend un ou plusieurs bas-sins d’eau froide, couverts d’une coupole dont la voûte est

richement décorée.

Le caldarium:Là, on se baignait dans les bas-sins d’eau chaude, prenait un bain de vapeur dans le sudatorium. La température pouvait atteindre 40°. Pour accentuer la transpiration, on pouvait boire de l’eau fraîche au la-brum. Ensuite, on se nettoyait. L’huile ayant bien pénétré sa peau, on raclait la saleté et les peaux mortes à l’aide de strigiles .

La palestre servait aux exercices physiques avant ou après le bain

le système de réchauffe-ment et de refroidisse-ment des pièces

Piscine

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Thermes de Stabies . Les thermes de Stabies constituent le com-plexe thermal le plus ancien de la ville. Leur construction date de l'époque de l'assujettissement de Pompéi à Rome et ils furent plu-sieurs fois agrandis et embellis par la suite afin de répondre aux nouveaux besoins de l'afflux de la population. Ces thermes sont organisés selon des critères extrêmement fonctionnels.

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Maison de Lucius Cecilius Jocundus . Elle appartenait à un banquier dont le portrait est l'un des plus beaux de l'époque romaine, qui est exposé au musée archéologique de Na-ples. Cette œuvre scuplturale précieuse se trouvait dans l'atrium, sur un hermès, et est remplacée aujourd'hui par une copie. En 1875, on a retrouvé dans cette mai-son un coffre contenant des libelles et des tablettes en cire, documents du plus vif

intérêt qui constituait les archives de L. Cecilius Jocun-dus.

Un témoignage du tremble-ment de terre de 62 PC

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Maison du Faune C'est une demeure aux proportions impressionnantes mais harmonieusement équilibrées, et dont les pièces sont élégamment décorées. Elle constitue le type classique de la domus. Elle appartenait sûrement à l'un des personnages les plus en vue de la ville, le neveu de Sylla . Sa construction date de la période samnite, c'est-à-dire du Ve siècle av. J.-C., mais l'aspect sous lequel nous la voyons aujourd'hui remonte aux transformations du IIe siècle av. J.-C. L'atrium appartient à la période et présente un sol en pierre. En revanche, le second atrium est de type hellénisti-que et comporte quatre colonnes corinthiennes.Sa célébrité et son nom sont essentiellement liés à la petite sculpture en bronze retrouvée ici, représentant un « Faune dansant », petit chef-d'œuvre de l'art statuaire. Il ne faut cependant pas oublier la mosaïque de la « Bataille d'Issos », conservée au musée archéologique de Naples, exceptionnelle par ses dimensions (elle mesure 3,5 m. sur 6 m.) mais aussi par sa puissance expressive : on y voit une foule de soldats, de lances et de chevaux saisis au moment où Alexandre, désormais vainqueur et fier de ses troupes, s'apprête à infliger le coup de grâce à l'ennemi en fuite. Cette mosaïque constituait le pavage du tablinum.

La mosaïque de la bataille d’Issos gagnée par Alexandre (musée de Naples)

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Maison des petits Amours Dorés. Demeure particulièrement luxueuse, elle appartenait à la famille des Poppée Abitus, sans doute de la famille de Poppée, femme de Néron. Son état de conservation permet d’apprécier tout spécialement son ensemble pictural ainsi que son architecture équilibrée et harmonieuse. Les dimensions relativement réduites de cette demeure, plutôt irrégulière, semblent avoir servi de stimulant au raffinement de la décoration et des objets, afin de lui conférer un plus grand sens de faste et de riche élégance. Elle doit son nom à la décoration représentant les « Petits Amours » située dans un des cubicula : les figures légères sont peintes sur une

feuille d’or. La présence de grands masques de théâtraux est une des caractéristiques de cette maison.Le péristyle – sans doute la partie la plus belle de cette maison – est en partie surélevé, et a pratiquement la forme d’une scène de théâtre : cela révèle une inclination du propriétaire pour la recherche de solutions nouvelles et d’effet qui ne manquent cependant pas d’élégance et de sobriété. Le triclinium avec ses peintures représentant des scènes mythologiques comme Thétis dans l’atelier de Vulcain, Briséis et Patrocle, Jason et Pélias. La décoration de certaines pièces doit être ici soulignée : elle appartient généralement au IIIe style et a pour sujet des « Épisodes et personnages Mythologiques ». Parmi les curiosités, signalons un temple consacré au culte de la déesse égyptienne Isis – élément très rare dans la société romaine – et un autre dédié aux Lares

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Maison des Vettii : Témoin très précieux de la peinture pompéienne, cette habitation est l’une des plus belles et des plus intéressantes de la ville. Son excellent état de conserva-tion permet, à plusieurs siècles de distance, d’apprécier la magnificence atteinte par les demeures de la classe sociale la plus aisée de Pompéi et d’observer comment la riche bourgeoisie locale tendait à afficher son prestige et son train de vie en égalant, sinon sur-passant, en richesses décoratives les demeures aristocratiques.

La maison des Vettii, qui appartenait à Aulus Vettius Restitutus et à Aulus Vettius Conviva, exprimait comme d’au-tres la situation économique qui fut la leur vers la fin du Ier siècle après J.-C. De fait, la réalisation d’une grande partie de la décoration picturale représente un témoignage éclatant de la peinture du IVe style (D), dans la période qui suivit le tremblement de terre de l’an 62 après J.-C..La décoration de l’atrium – constituée de deux coffres-forts où les pro-priétaires conservaient leurs objets précieux - a pour sujet des « Petits Amours » et « Psyché ». Le toit a été complète-ment recréé afin d'offrir une image plus vraie de cette époque. Le grand triclinium est très célèbre pour ses peintures. Celles-ci recouvrent presque entièrement les murs (une partie a été perdue) et se découpent sur un fond rouge ; les figurations de grandes scènes mythologiques sont insérées dans de faux cadres : « Persée et Andromède », « Ariane et Dionysos », « Daphné et Apollon », « Poséidon et Amymoné ». La longue frise tout autour des murs représente des « Petits Amours » (B,C) accomplissant divers métiers, d’une facture très raffinée .D’autres pièces présentent une décoration picturale très précieuse, appartenant généralement au IVe sty-le. Dans une salle se trouvent des tableaux représentant « Dédale et Pasiphaé », « Ixion torturé », ainsi que des bandes

décorées de flore et de faune marine. Dans une autre pièce du même secteur, des peintures imitant des architectures imaginaires renferment des représentations de : « Hercule tuant le serpent »(A), « la torture de Dircé » et « le supplice de Penthée ».

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Maison de Méléagre : bâtie à l'époque samnite, sa décoration date d'époques successi-ves. La partie réservée aux réceptions, caractérisée par une belle colonnade à chapi-teaux corinthiens, est remarquable. Le péristyle, qui comporte des arcades tout autour du périmètre de la piscine centrale, est très élégant lui aussi. Cette riche demeure, à la décoration picturale entièrement rénovée pendant les dernières années d'existence de Pompéi, constitue un exemple intéressant du IVe style, la fastueuse décoration d'un vaste triclinium en particulier, qui donne sur l'angle nord-ouest du péristyle.

Ariane abandonnée par Thésée 19

R Maison de Castor et Pollux : cette habitation est constituée de l'union de maisons plus petites rénovées à différentes époques. L'atrium présente un intérêt particulier, avec sa splendide colon-nade aux chapiteaux corinthiens. La décoration picturale de plusieurs salle est également très jo-lie, avec la série de tableaux de scènes mythologiques représentant "Apollon et Daphné", "Adonis", "Silène" et "Scilla". La Maison de Castor et de Pollux ou des Dioscures doit son appel-lation à la représentation des "Dioscures" qui décorant l'entrée et qui est désormais exposée au musée national de Naples avec d'autres peintures qui ornaient les autres pièces.

Persée secourant Andromède

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Maison du Poète Tragique .On l’appelle ainsi en raison de la présence d’une mosaïque représentant un « Maître de théâtre ». Remontant à l’époque impériale, c’était une demeure luxueuse dont la présence de plusieurs pièces étaient agrémentées d’une belle décoration. La présence de deux boutiques tout près de l’habitation laisse supposer que le propriétaire, qui s'ap-pellerait Aninus, fut un nouveau riche, exerçant une activi-té commerciale. À l’entrée se distingue le fameux « cave canem » (attention au chien), une des représentations les plus célèbre de Pompéi.

L’atrium, qui vient ensuite, avec l’impluvium, était orné de scènes de l’ « Iliade ». Dans le tablinum on a retrouvé une représentation du « poète tragique » qui a donnée son nom à la maison, ainsi que plusieurs autres peintures comme Admetus et Alceste. La série de peintures du triclinium a pour sujet des scènes mythologiques : Thésée et Ariane et, Vénus et des Amours. D’autres peintures au sujet mythologique décorent les murs des cubicula.

Thermes du forum furent édifiés au Ier siècle av. J.-C. sous le gouvernement de Sylla et les seuls à fonctionner après le tremblement de terre de l’an 62.

Ils comportent deux sections, une réservée aux hommes et l’autre réservée aux femmes ; toutes les deux possèdent un frigidarium (salle froide), un tepi-darium (salle tiède) et enfin un caldarium (salle chaude). Le système de chauffage et de refroidissement des pièces s’effectuait à travers un système

de tuyauterie inséré dans les interstices des murs. Toutes les salles présentent une élé-gante décoration. Dans la sec-tion masculine - la partie la mieux conservée -, on peut distinguer la pièce faisant office de vestiaire dont l’entrée donne sur la via delle Ter-me, puis le frigidarium circulaire orné de grandes niches, de stucs et de peintures. Un établissement chic !

Dans le tepidarium, on peut admirer une splendide voûte en berceau, travaillée en stuc, et une série de télamons (statues adossées aux piliers) intercalés de niches rectangulaires ; en outre, le caldarium possède une voûte en berceau et une abside dans le fond. La partie de l’édifice qui donne sur la rue comporte plusieurs boutiques.

Les thermes possèdent enfin une cour entourée d’arcades pour les exer-cices gymniques en plein air, qui, dans les complexes réalisés à la suite, sera remplacée par une grande palestre, généralement dotée d’une pis-cine.

gentlemen

ladies

FORUM

Décoration en stuc Télamons 20

U Le Forum: cœur de la ville, lieu de marché, de rencontres, de la politique, des événements importants et de la vie de tous les jours…

Le Vésuve

La basilique , puissant bâtiment comprenant 28 colonnes massives soutenant un toit couvert de tuiles anciennes (la basilique date de 120 AC donc avait deux siècles lors de sa destruction ) , elle servait de Bourse du Commerce et de tribunal . On aperçoit au fond une tribune où sié-geaient les juges (les duumviri qui sont les magistrats élus les plus éle-vés=maires)

Le temple d’Apollon est proba-blement le plus ancien de la ville car il date du VI° siècle AC et fut refait à la manière grecque (péristyle de 48 colonnes, po-dium de culte surélevé ). Remarquez les deux belles sta-tues d’Apollon et de Diane qui se font face. Sur une colonne se trouve un objet particulier, lequel? ►

Le temple de Jupiter était en fait consacré à la Triade Capitoli-ne (Jupiter/Junon/Minerve) Gravement endommagé en 62 par le grand tremblement de ter-re ,il était en réfection en 79 PC. On a retrouvé la tête de Jupiter (l’original est à Naples) . Le sous-sol du temple compre-nait une série de chambres qui devait servir de chambre-forte pour la municipalité (avant 62)

Le Macellum (Grand Marché) fut dé-truit, lui aussi par le tremblement de terre de 62, et il était en travaux en 79.Il comprend une grande cour intérieure entourée d’une série d’échoppes, au centre un bâtiment rond destiné à la préparation et à la vente du poisson.

Entre les deux édifices le temple de Vespasien pos-sède un bel autel repré-sentant une scène de sa-crifice (on peut le photo-graphier…)

L’ édifice d’Eumachia est dédicacé ainsi Eumachia, fille de Lucius, prêtresse publi-que (de Vénus) a fait cons-truire à ses frais en son nom et au nom de son fils Marcus Numistrius Fronto le chalcidicum, le crypto-portique et le portique, et les a dédié à la Piété et à la Concorde Auguste . Un portique de 38m sur 19 entourait la cour centrale qui devait servir de Bourse à la laine. Les statues du fond représentent l’impéra-trice et la fondatrice.

EVMACHIAE L. F. SACERD. PVBL.

FVLLONES.«A Eumachia, fille de Lucius, prêtresse publi-

que, les foulons». 21

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V La boulangerie de Modeste L’épaisse couche de cendres produite par l’é-ruption de 79 après J.-C. a préservé pendant des siècles, parmi les nombreux témoignages exceptionnellement conservés à Pompéi, une boulangerie com-plète, avec ses équipements : les meules, constituées de deux éléments en lave volcanique, capable de travailler l’une à l’intérieur de l’autre, les comp-toirs pour le pétrissage du pain et le four pour la cuisson.

Le tout est organisé avec efficacité, de façon à coordonner le travail du per-sonnel employé aux différentes tâches avec des critères qui surprennent par leur modernité. Une des meules a été remise en état, grâce à la reconstitution des parties en bois, rendant ainsi possible la démonstration de son fonction-nement qui, autrefois, s’effectuait par la force des bras des esclaves ou, plus

souvent par la force des ânes. On a retrouvé dans le four quatre-vingt-un pains carbonisés, de forme ronde avec des parties relevées, semblables à ceux qui apparaissent dans différentes scènes de la vie quotidienne peintes ou sculptées, offert au public dans corbeilles ou des rayonnages.

Plusieurs inscriptions nous apprennent que la vente du pain et des fouaces à Pompéi était confiées à des vendeurs ambulants, en plus des boutiques habituelles.

La Voie des Tombeaux fut dégagée très tôt (à partir de 1763) sur plus de 400 mètres. Nous avons une vue parfaite de ce qu’é-taient les abords d’une ville antique : une route pavée bordée de tombes auxquelles se mêlaient des maisons. Les tombeaux étaient toujours rejetés à l’extérieur des villes, pour des raisons religieuses de « pureté » du sol urbain. Les habitants de Pompéi se faisaient construire des tombeaux souvent familiaux qui proclamaient l’importance de la famille et on y consacrait beaucoup d’argent.

Contrairement à ce qu’on pourrait croire ces lieux étaient très fréquentés par les vivants qui aimaient venir y prendre le frais, discuter, pique-niquer, se promener… Voici quelques beaux exemplaires de tombeaux que nous voyons sur la route de la Villa des Mystères...

Villa des Mystères Elle se trouve à l’extrême périphérie de Pompéi, en dehors de la zone archéologique proprement dite. Elle a été partiellement découverte entre 1909 et 1910, et successivement mise au jour et restaurée en 1929-1930. Grandiose de par ses proportions et célèbre en raison de son superbe cycle de fresque, elle a suscité l’enthousiasme des spécialistes dès la découverte de ses premières pièces aussi bien conservées pour la complexité, la particularité de son architecture que pour le merveilleux cycle pictural et pour l’interprétation de ce dernier, lié aux cultes religieux qui existaient à côté de la religion officielle.

La villa fut construite aux environ du IIe siècle av. J.-C., mais elle fut rénovée et embellie à l’époque impériale, pério-de au cours de laquelle elle acquit la splendeur qui est encore la sienne aujourd’hui, bien qu’en partie dépourvue des meubles et des objets précieux qui furent perdus après le tremblement de terre de l’an 62 après J.-C. lorsqu’elle fut abandonnée par son propriétaire.

La villa possède un plan de forme carrée. Pour s’adapter au terrain qui présente des irrégularités et des dénivellations à cet endroit , la villa des Mystères prit appui sur une base réalisée expressément de sorte que l’habitation puisse s’éta-ger sur un unique niveau et assumer ainsi un aspect très régulier et équilibré. Une longue galerie d’arcades et une série de jardins relient ensuite la maison au milieu environnant, créant un ensemble véritablement agréable et harmonieux.

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ENTREE

Cubiculum

PLAN de la VILLA des MYSTERES

A– Ancienne entrée B– Péristyle C– Cuisine D– Atrium E– Tablinum F– Salon G– Triclinium avec fresques H– Torcularium

Villa des Mystères

On accède à la villa par une exèdre, une sorte de véranda lumineuse donnant sur l’extérieur ; sur les côtés sont dispo-sés du viridariums (terrasses avec jardin) et des arcades. Suivent le tablinum et l’atrium; le premier offre a vision d’u-ne décoration picturale sur fond noir, avec de délicates miniatures (IIIe style). Les cubicula, c’est-à-dire les salles, si-tuées à côté de l’atrium, offrent de splendides décorations du IIe style reproduisant de jolies perspectives. Sur la partie située à l’arrière se trouve le péristyle avec seize colonnes doriques. Au-delà commencent la cour intérieure et les communs. La villa est équipée de deux fours et de pièces servant à la vinification. Plusieurs salles sont aussi équipées d’installations balnéaires.

La lecture du rituel par un enfant, sous la surveillance da sa mère attentive

Le sacrifice rituel Silène et scène pastorale Une femme épou-vantée à la vue du démon ailé...

Un Silène offre à boire à un Satyre, un autre lui fait voir un masque dans le récipient

Les noces de Dionysos et d’Ariane, symbo-le de la félicité qui attend les initiés. Dévoilement du phallus sacré, à

droite un démon ailé va frapper la future initiée

Une femme subit la flagellation rituelle, une femme extasiée danse.

La femme assise est la prêtresse du dieu, la « domina » de la maison ?

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Cubiculum (à voir)

Voici un aperçu de la fameuse fresque qui a donné son nom à la villa des Mystères. Il s’agit très proba-blement d’une représentation de l’initiation d’une jeune femme aux mystères de Dionysos (œuvre du

La villa vue de l’extérieur

L’ atrium

Le péristyle (pars rustica)

Le grand portique du sud.

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B

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Enseveli comme Pompéi, Herculanum et Stabies sous l'éruption du Vésuve en 79, le site d'Oplontis est vraisemblablement un faubourg semi-urbain de Pom-péi dont les habitations sont de nouvelles résidences d'otium (loisir), ou des maisons confisquées aux samnites à l'issue de la guerre sociale qui a éclaté en 90 avant J.-C., et occupées par les colons romains.

Fouillé rapidement sous les Bourbons, ce n'est qu'à partir de 1964 qu'a pu être mise au jour sur le site une fastueuse villa romaine (Ier siècle avant J.-C.), pré-

sumée avoir appartenu à Poppée, la seconde épouse de Néron. Les fouilles ont fait émerger une surface de 110 mètres sur 75 d'une couche de terre d'environ 6 mètres, dont 2 de lapilli et de sable volcanique, plaçant la villa en contrebas de la ville environnante de Torre Annunziata.

Les résultats de recherches plus récentes ont permis de rattacher Oplontis aux Calpurnii Pisones, famille prestigieuse dont les membres furent alliés à Pompée. Le site d'Oplontis est inscrit par l'Unesco sur la liste du patrimoine mondial en 1997.Les bâtiments dégagés couvrent 3650 mètres carrés...

Cette maison était certainement la propriété de membres de la gens (famille) de Poppée, seconde épouse de Néron, c’est pourquoi on lui donne généralement le nom de « Villa de Poppée ». Avant d’emprunter les escaliers, prenez le temps de profiter de la vue panoramique : vous voyez combien se mêlent architecture ( avec les colonnades ) et jardins ( viridaria ), ingrédients que vous allez retrouver à l’intérieur de la maison. Commencez à vous repérer à l’aide du plan car vous allez vite vous apercevoir que cette maison est un vrai labyrinthe… C’est qu’elle com-porte deux secteurs d’époque différente : le secteur le plus ancien s’organise autour de l’atrium (A), et le secteur plus récent ( époque de Néron ), s’organise autour de la natatio (M ), une immense piscine.

OPLONTIS

E F K

TERRASSE PANORAMIQUE

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Entrée

A

B C

15 D

G H

I J

K

L

F

M

N

Q S

E

I

O

P

Vue sur la mer (à l’époque…)

Grand jardin planté d’arbres centenaires

Hic sumus !

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WC

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ATRIUM . Sur les portes raffinées mais en trompe l’œil auxquelles on « accède » par ……. marches, on distingue : des Cupidons des Hermès des Victoires

Entre les colonnes sont accrochées des miroirs boucliers lanternes Quelles sont les trois couleurs dominantes ?

A

Retournez-vous : l’atrium s’ouvre sur un JARDIN INTÉRIEUR ( virida-rium), avec une plate-bande centrale, et sur les parois, des peintures représen-tant des jardins.

B

Passez par la cuisine ( © ) reconnaissable à son plan de cuisson (avec trois ar-ches), puis gagnez le CALDARIUM : dans un paysage aux tons délicats, Her-cule s’apprête à cueillir des pommes du jardin des Hespérides. Mais qu’ont-elles d’extraordinaires? Elles sont en bronze argent chocolat or

Au-dessus de ce tableau, un homme, assis, joue d’un instrument. Lequel ? guitare lyre flûte de pan violon banjo

C

Le CUBICULUM présente de magnifiques fresques, mais regardez aussi les plafonds qui conservent leur décoration raffinée en stuc. A quel détail voit-on que cette chambre renfermait deux lits ? ( = Où étaient placés les deux lits de cette chambre ? )

Passez ensuite de l’autre côté de l’atrium (A)( que vous pouvez observer à nouveau).

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La DIAETA ( salle de séjour ) Une tête se détache sur un fond rouge. De quoi s’agit-il ? Pour ceux qui ont une vue perçante : où est placé - le récipient en verre contenant des fruits ? (cf. photo)

- la corbeille d’osier remplie de fruits et recouverte d’un voile transparent ? Empruntez ensuite le couloir pour gagner le péristyle G

F

Le TRICLINIUM présente un décor architectural complexe avec des sanctuaires. A gauche, au pied des portes fermées (rouges), apparaît : un serpent un oiseau un chat Sur le mur du fond, des fruits sont dans une corbeille ( à droite ). Ce sont :

des pommes des poires des figues des bananes

D

Empruntez la GALERIE ( H) , un accès prestigieux qui permet de faire le lien entre les deux secteurs de la maison. Ce vaste corridor est éclairé par de hautes baies. Qu’est-ce qui est adossé aux murs ? Jetez un coup d’œil aux décorations du plafond. Que distinguez-vous ?

Quand vous arrivez au bout de la galerie, tournez à droite.

H

Le PERISTYLE ou PORTIQUE. Il desservait des chambres (y compris à l’éta-ge) ainsi que des caves en sous-sol. Faites-en le tour. Remarquez que les colon-nes sont réunies par des murs décorés à l’intérieur avec des motifs végétaux. Au centre de ce portique : un puits une balançoire une fontaine

N.B. Si vous voulez faire une prière aux dieux domestiques, le laraire se trouve en £ ; pour les pauses-pipi d’époque, les latrinae sont en (WC).

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SALLE DE SEJOUR. Au centre des panneaux rouges se détachent des animaux. Citez-en deux : En haut, quels motifs identifiez-vous ( sur fond blanc ) ?

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SALON de RECEPTION de forme polygonale : comme il ne reste rien de la décoration des parois (plaques de marbres et panneaux de bois ), concentrez-vous sur le sol en opus sectile, un assemblage de mar-bres colorés en forme de... losanges rectangles triangles

J

Empruntez le PORTIQUE (L ) qui longe la NATATIO (M ), vaste bas-sin plus long qu’une piscine olympique d’aujourd’hui ( 60 X 17 m ) !!!

Admirez en détail la décoration de ce portique. Quels délicats motifs se détachent sur un fond blanc ? Citez-en trois : 1:

2: 3:

L

PIÈCE-COULOIR A NE PAS MANQUER ! Se détachant sur un fond rouge pompéien, un passereau est en train de becqueter des figues. Qu’est-ce qui rend, selon vous, cet oiseau si vivant ?

Jetez un coup d’œil sur le portique avant de revenir sur vos pas.

K

M

Et pour terminer, le clou du spectacle, un ensemble de pièces de réceptions et de jardins pour donner l’illusion aux hôtes qu’ils sont en pleine nature !!! On retrouve une même alternance de pièces qui s’ouvrent les unes sur les autres , ce qui crée une impres-sion de « miroir » : on commence par un jardin (viridarium), ( N ), puis vient un triclinium à abside ( une extrémité de la pièce forme une demi-sphère ) ( O) puis à nouveau un viridarium ( P), puis vient le grand salon d’apparat (Q) au centre du dispositif. Et on continue avec un triclinium à abside R

encadré de deux viridaria

De N à R

En sortant, n’oubliez pas, avant de remonter, de profiter du GRAND JARDIN avec ses arbres, ses haies délimitant de petites allées ( il faut imaginer le tout orné de sculptures ) et faites un peu de stratigraphie : quelle hauteur de « matériau volcanique » a-t-il fallu dégager pour mettre à jour cette villa ?

S

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La Natura dona i suoi frutti,

Setaro crea la Pasta.....

Orario Pastificio F.lli Setaro S.r.l.

Dal lunedi al venerdi aperti la mattina dalle 08:00 alle 13:00 e il pomeriggio dalle 14:00 alle 17:00.

Il sabato aperti dalle 08:00 alle 13:00

Pour finir, une autre visite intéressante: