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SPÉCIAL RENTRÉE RENTRÉE SOCIOCULTURELLE RENTRÉE SPORTIVE AGEECJ Projets + Élections ARTS ET SPECTACLES RENT LIEJ VIE ÉTUDIANTE VJ Recherché Portrait Gabrielle Planès SPORTS Entrainement spartan CÉGEP DE JONQUIÈRE Vol. 8 N o 1 — Septembre 2013 — www.lobtus.com UN JOURNAL ÉTUDIANT QUI SE DÉMARQUE

L'Obtus septembre 2013

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Version septembre 2013 de L'Obtus vol 8 num 1

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Page 1: L'Obtus septembre 2013

SPÉCIALRENTRÉE

RENTRÉE SOCIOCULTURELLERENTRÉE SPORTIVE

AGEECJProjets + Élections

ARTS ETSPECTACLES

RENTLIEJ

VIEÉTUDIANTE

VJ Recherché Portrait Gabrielle Planès

SPORTSEntrainement spartan

CÉGEP DE JONQUIÈREVol. 8 No 1 — Septembre 2013 — www.lobtus.com

UN JOURNAL ÉTUDIANT QUI SE DÉMARQUE

Page 2: L'Obtus septembre 2013

Comme chaque année, l’équipe de L’Obtus s’as-surera de vous tenir au courant des projets et évènements qui se dé-roulent dans l’enceinte du Cégep de Jonquière, une école renommée pour l’implication de ses étudiants dans la vie scolaire. Au général, nous suivrons de près les dossiers de l’Association étudiante et les nou-velles qui concernent notre établissement scolaire. Aux arts, nous décrirons pour vous

les nombreux projets culturels qui émergent dans le cégep. Quant aux sports, nous assure-rons une couverture des matchs des Gaillards et ce, dans toutes les dis-ciplines. Une nouveauté cette année : l’ajout de la section Actualité et politique. Nous sorti-rons donc de l’enceinte du cégep afin d’ouvrir nos horizons sur l’actua-lité locale, provinciale, fédérale et même inter-nationale.

Il est important de sa-voir que L’Obtus est actif sur deux plateformes. D’abord, sur le site web lobtus.com, vous pou-vez lire quotidienne-ment des articles et des chroniques publiés par notre équipe de journa-listes. Vous pouvez aussi y consulter nos topos vidéo, qui seront plus nombreux cette session que par les années pré-cédentes. Le tout sera partagé sur notre page Facebook, que nous vous invitons à aimer afin de rester au fait de tout ce qui se déroule

dans le collège. Égale-ment, L’Obtus sera dis-tribué mensuellement un peu partout dans le cégep. Ces parutions vous permettront de connaître l’évolution des nombreux projets qui fourmillent au sein de l’établissement scolaire.

Pour une troisième an-née, L’Obtus poursuivra sa collaboration avec le Réseau intercollégial des activités socioculturelles du Québec. Il s’occupera de la couverture d’évè-nements collégiaux à en-vergure provinciale dont le cégep est l’hôte, tels le festival d’art perfor-mance Action-Réaction et le festival de courts-métrages De l’âme à l’écran.

Évidemment, les portes du journal sont toujours ouvertes. Si vous sou-haitez vous impliquer au sein de L’Obtus ou si vous avez des sugges-tions, n’hésitez pas à nous en faire part!

Au nom de toute l’équipe, bonne rentrée!

Ce n’est jamais fa-cile de reprendre la vie étudiante après trois mois de trêve estivale. Mais quand on retrouve une équipe aussi pas-sionnée que celle de L’Obtus, boni-fiée d’une grande relève motivée à ap-prendre et à écrire, c’est le sourire aux lèvres et l’excitation au ventre que l’on renoue avec notre routine scolaire!

MOT DE LA RÉDACTRICE2 | Septembre 2013

MarianeBergeron-Courteau

Équipe 2013 de L’Obtus

Coordonnatrice de production : Mariane Bergeron-Courteau

Présidente : Vickie Lefebvre

Secrétaire : Marie Chabot-Johnson

Trésorière : Jenny Gendron

Rédactrice en chef : Mariane Bergeron-Courteau

Rédacteur adjoint : Jérémie Legault

Chef de section Culture : Amélia HoudeChef de section Sports : Frédéric MarcouxChef de section Actualités & Politique : Audrey GirardChef de section Collégial : Marie Chabot-Johnson

Journalistes dans cette publication :Camille Bouchard, Audrey Girard, Dominique Gobeil, Anabelle Leblanc, Vickie Lefebvre, Jérémie Legault, Sarah Pedneault

Graphiste :Alexandre Girard

Correcteurs :Mariane Bergeron-Courteau, Jérémie Legault

Photographes :Philippe Bienvenue, Alexandre Girard,Maude Lavoie, Anouka Tremblay

Graphistes du site web :Alexandre Girard, Isabelle Martel

Concepteur du site web :Éric Gélinas (IMM)

COMITÉ DE GESTION

RÉDACTION

COMITÉ DE SERVICE

IMPRESSION - DISTRIBUTION

FINANCÉ PAR

POUR NOUS JOINDRE

ÉQUIPE DE L’OBTUS

[email protected]

Venez-nousvoir sur

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Page 3: L'Obtus septembre 2013

Le président de l’AGEECJ, Antoine Rail, est tout de même satisfait que plu-sieurs étudiants aient ma-nifesté leur intérêt de s’im-pliquer: «Cela ne s’est pas vu depuis quelques an-nées. Je trouve cela formi-dable car cela démontre que les gens ont envie de s’impliquer». Dans une telle situation, chaque candidat se verra attribuer un budget de cent dollars pour mener sa campagne. Chacun des pavillons sera appelé à voter le mercredi 2 octobre pour son aspi-rant favori. Les résultats

seront annoncés quelques temps après.

Le fonctionnement des élections est assez simple. Il y a deux vagues, la pre-mière à l’automne et la seconde à l’hiver. Cela permet aux nouveaux étu-diants de prendre connais-sance de leur cégep avant de s’impliquer à la session suivante s’ils ont manqué le premier tour d’élections.

Il y a cinq postes à com-bler lors des suffrages d’automne. Le vice-pré-sident, dont le rôle est entre autres de soutenir le président dans ses tâches et de s’occuper du café étudiant, est la première fonction en jeu. Les rôles

de coordonnateur aux affaires sociopolitiques, environnementales, socioculturelles, et péda-gogiques sont également des postes à combler.

Parmi tous les étudiants en lice, deux candidats ont présenté leur vision pour l’avenir au journal L’Ob-tus. La première, Amélia Houde, faisait déjà partie de l’AGEECJ l’an dernier en tant que coordonna-trice aux affaires socio-politiques. Celle-ci vise le poste de coordonnatrice aux affaires sociocultu-relles, puisqu’elle sou-haite que la vie culturelle devienne encore plus dynamique cette année. Amélia a plusieurs sugges-

tions, par exemple organi-ser des spectacles d’enver-gure comme celui de la rentrée, ainsi que refaire un thé politique. L’avis des autres étudiants est ce qui lui tient le plus à cœur.

Le second candidat, Oli-vier Therrien, vient d’enta-mer sa première année au cégep. Désirant occuper la fonction de coordon-nateur aux affaires envi-ronnementales, il a plu-sieurs idées surprenantes, notamment celle de vou-loir introduire le compost dans notre école. Il vise la continuité des événe-ments, tout en étant très ouvert aux propositions des élèves.

Encore cette année, des élections auront lieu pour combler certains postes de l’AGEECJ. La plu-part des candidats seront élus à l’una-nimité, faute de concurrents, mais de véritables élec-tions se tiendront au début du mois d’octobre pour le poste de coordon-nateur aux affaires environnementales.

L’AGEECJen mode électoral

Plusieurs projets ger-ment présentement au sein du conseil exécutif de l’Association étu-diante. Il souhaite, entre autres, continuer de développer l’événement du Movember, afin de faire perdurer la tradi-tion qui s’est amorcée il y a deux ans.

Après le succès qu’a connu le spectacle de début d’année de Mis-teur Valaire, avec une assistance de 220 per-sonnes, l’Association étudiante aimerait re-

nouveler l’expérience en organisant un autre spectacle pour la ren-trée d’hiver et peut-être même d’autres au cours de la session. Dans le même ordre d’idées, l’Association étudiante veut organiser d’autres partys comme celui de l’après-spectacle de Mis-teur Valaire afin de ras-sembler davantage les étudiants du Cégep de Jonquière.

L’AGEECJ souhaite éga-lement organiser un festival d’hiver, sous forme de «fête dans la neige», comme le décrit le président de l’AGEECJ, Antoine Rail. Il aimerait convaincre le Cégep de Chicoutimi et l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) de s’impliquer dans le pro-jet pour créer un évène-ment qui s’adresserait

à tous les étudiants de niveau postsecondaire du Saguenay.

Un des principaux objec-tifs de l’Association étu-diante est également l’expansion du café Chez Ginette. «C’est certain qu’on veut pousser à améliorer le café, on veut pousser à le déve-lopper», affirme Antoine

Rail. Ne reste plus qu’à déterminer si l’expan-sion se fera avec l’ajout de produits comme de la nourriture, maintenant que la clause d’exclusivi-té d’Aramark est brisée, ou par l’expansion du café au pavillon Lionel-Gaudreault.

Un référendum sur le transport en commun

fait également partie des idées de l’exécutif. Un pareil référendum avait été tenu il y a quelques années, mais n’avait pas été concluant.

La première assemblée générale de l’Association étudiante se tiendra le 2 octobre à 11h30 à la Salle polyvalente, voi-sine des Pas perdus.

Une année prometteuseL’Association géné-rale des étudiantes et étudiants du Cé-gep de Jonquière (AGEECJ) veut jouer un rôle plus impor-tant sur le plan culturel cette année.

Vickie Lefebvre

Antoine Rail est satisfait de l’implication des étudiants au sein de l’AGEECJ.

AGEECJ3 | Septembre 2013

Sarah Pedneault

Photo : Vickie Lefebvre

Page 4: L'Obtus septembre 2013

Exploiter la créativité de JonquièreLes étudiants du Cégep de Jonquière ont mille et un pro-jets pour la rentrée scolaire. Que ce soit le webmagazine La Cerise.ca, la LIEJ ou encore l’Institut du Nouveau Monde, chacun y trouvera son compte. Des étudiants impliqués pour des activités qui se démarquent! «C’est important de démarrer très fort ces projets-là, car c’est

un cadeau que je veux faire pour les étudiants et le RIASQ et puis à l’ensemble du réseau collégial. C’est un bel héritage à laisser!» affirme Jacques Sergerie, conseiller à la vie étudiante et à l’animation socioculturelle.

RENTRÉE SOCIOCULTURELLE Septembre 2013 | 4

Camille Bouchard

T’AS ÇA DANS LE SANG! Le concours de talents Cégeps en spectacle en est à sa 35e édition. La finale locale du Cégep de Jonquière se déroulera le jeudi 6 février à la Salle François-Brassard. La première partie présen-tera les numéros des participants au concours. La deuxième partie accueillera un artiste invité dont l’identité sera connue sous peu. «C’est vraiment un beau projet pour s’impliquer parce qu’on participe un peu à toutes les étapes de préparation: la pro-motion, l’organisation, la technique, les communi-cations... Organiser un événement c’est toujours beaucoup de choses à penser constamment, mais notre comité est prêt à tout pour présenter une finale locale qui vous divertira!» affirme Laurence Bégin, assistante-coordonnatrice de l’événement.

LA CERISE SUR LE SUNDAE Il y a environ un an, le projet de La Cerise.ca n’était qu’une idée : un webmagazine qui s’adresse aux jeunes filles de 14 à 18 ans, basé sur l’estime de soi. Aujourd’hui, ce projet prend de l’am-pleur puisqu’il a pour but de devenir intercollégial. C’est-à-dire que des étudiants à travers les différents cégeps de la province pourront écrire pour La Cerise.ca. Jacques Sergerie, conseiller à la vie étudiante et à l’animation socioculturelle, affirme que La Cerise est un projet «porteur» pour le Cégep de Jonquière. De la détermination, de la persévérance et de la passion re-groupent cette équipe. Les différents établissements collégiaux n’attendent plus que le feu vert.

RIRE À N’EN PLUS FINIR!Plusieurs nouveautés sont à venir au sein de la Ligue d’impro-visation étudiante de Jonquière (LIEJ). Nouvel arbitre, nouvelle salle, nouveaux thèmes! C’est à Marc Guiol que revient la lourde tâche d’arbitrer les soirées d’improvisations cette année. Les quatre formations de la LIEJ auront la chance de se produire dans une plus grande salle, soit la Salle polyvalente. «Pour le match d’ouverture, nous avons eu exactement 280 personnes! Ça ne s’est jamais vu dans de l’impro au collégial!» se réjouit Sarah Farley-Gélinas, présidente de la LIEJ. «Cette année nous avons 15 nouveaux joueurs! Une année très très talentueuse! La relève n’est pas inquiétante!» ajoute-t-elle.

UNE VUE SUR LE MONDEL’école d’hiver de l’Institut du Nouveau Monde sera accueillie au Cégep de Jonquière au mois de janvier prochain. Cet insti-tut est un organisme présentant un congrès de rassemblement sur les enjeux sociaux et la place des jeunes par rapport à ces enjeux. Dans les années précédentes, cet événement accueil-lait une centaine d’étudiants. Cette année, le but est de tripler ce nombre à l’aide de l’implication de différents programmes d’études du Cégep de Jonquière. La durée souhaitée pour l’évè-nement est de trois jours et demi, soit une journée de plus que par les années passées. Jacques Sergerie affirme que ce projet aimerait solliciter la présence de Léo Bureau-Blouin et de plu-sieurs conférenciers pour animer l’événement. Les démarches sont entreprises pour créer la fusion de ce congrès avec la tenue d’un Festival intercollégial interculturel. Un évènement à suivre!

LA VIE EN IMAGES De l’âme à l’écran est de retour encore cette année. L’événe-ment se déroulera durant la fin de semaine du 14 au 16 janvier 2014. Son but : élargir ses horizons. Les concours de photos, de la plus belle affiche et de la plus belle page web se rajou-teront à la présentation de courts-métrages. «Nous voulons miser sur l’expérience des jeunes pour propager l’événement. Nous misons également sur de nouvelles activités et un concept multimédia plus éclatant et impressionnant», affirme la prési-dente et coordonnatrice Karine Ste-Marie. Le projet permet à des jeunes provenant des cégeps du RIASQ de faire la réalisation de courts-métrages. Un autre changement à venir est l’ajout de deux représentations, en plus du gala, pour permettre à tous les courts-métrages d’être présentés.

Photo : Maude Lavoie

Page 5: L'Obtus septembre 2013

«Je ne cache pas qu’en basketball féminin, les attentes seront très éle-vées, autant que l’année passée. L’an dernier, on voulait aller au cham-pionnat provincial et on y est allés, cette année on veut être dans les quatre dernières équipes à la fin!» a déclaré Steeve Dufour, précisant que cette formation aligne plusieurs vétérantes ta-lentueuses.

Pour ce qui est du bas-ketball masculin, l’équipe ne compte que huit joueurs dans son ali-gnement. Il s’agit d’une saison de transition et beaucoup de jeunes du secondaire sont déjà dans la mire des Gaillards pour l’année prochaine. «On vise finir parmi les quatre premiers, on n’a pas beaucoup de pro-fondeur, mais les joueurs qui sont là sont tous ca-pables de jouer», a laissé entendre Steeve Dufour.

Un bon début au soccerL’équipe masculine a connu un très bon recru-tement et a même dû retrancher des vétérans de la saison dernière lors du camp d’entraînement. La lutte était féroce: 40 joueurs se sont disputé les postes disponibles. Cela a permis à l’équipe masculine de débuter la saison avec trois vic-toires, une nulle et une défaite. Les filles «se tirent bien d’affaire», selon le responsable des sports, avec une victoire et trois défaites comme début de saison.

«Au volleyball féminin, chaque année, on est là et ça va être encore le cas cette année. On a d’excellents partants»,

s’est-il exclamé. Pour ce qui est de l’équipe masculine, il est difficile pour le responsable des sports d’avoir des at-tentes précises avec cinq recrues sur un total de 10 joueurs.

Au badminton, les Gail-lards évolueront dans la ligue du Centre-du-Québec et ne joueront plus uniquement au niveau régional. Avec des équipes provenant de Sherbrooke, Ste-Hya-cinthe et Drummondville dans le circuit, Steeve Dufour n’a pas d’attentes précises considérant que le calibre sera assu-rément beaucoup plus relevé que par le passé.

En natation, la tâche sera ardue pour les re-présentants du Cégep de Jonquière, considé-rant qu’un seul garçon représente les Gaillards en compagnie de cinq filles. «Nos cinq filles seront très compétitives et on va avoir de belles compétitions, mais au ni-veau des gars, il est tout seul donc il ne pourra pas faire beaucoup de points», a-t-il expliqué.

Pour ce qui est de l’équipe de football, les débuts ne sont pas ceux espérés avec une fiche d’aucune victoire et de quatre re-vers. Il a toutefois réitéré qu’il s’agit d’une jeune formation avec 27 nou-velles recrues.

De la nouveautéavec le cheerleadingLe responsable des sports est ravi de la par-ticipation des filles du cé-gep pour le cheerleading avec 52 filles qui se sont présentées au camp. Par-mi elles, 35 ont été sélec-tionnées. L’entraîneuse en chef, Geneviève Sorel, et ses deux adjointes, Marie- Danielle Tremblay Grenon et Skye Mcfad-den, auront la tâche de mener cette équipe d’ex-pansion cette saison. «35 filles dans l’alignement, c’est inespéré! Elles ont pour la plupart déjà fait du cheerleading. Ça pro-gresse bien et les filles sont crinquées!» conclut Steeve Dufour.

Des attentes élevées pour les Gaillards

Les équipes spor-tives des Gaillards seront à prendre au sérieux et malgré une saison de tran-sition pour certaines formations, tous les espoirs sont per-mis cet automne aux dires de Steeve Dufour, responsable des sports du Cé-gep de Jonquière.

RENTRÉE SPORTIVE5 | Septembre 2013

Frédéric Marcoux

Malgré le nombre élevé de recrues dans les différentes équipes des Gaillards, Steeve Dufour est confiant en ce qui a trait l’année à venir.

Photo : Frédéric Marcoux

Page 6: L'Obtus septembre 2013

Les gens devront s’at-tendre à quelque chose de très différent de l’année dernière avec Moulin Rouge. RENT a été choisi pour son côté dramatique et son réalisme. Selon la metteure en scène Éli-zabeth Kirouac, il s’agit plutôt d’une critique

de la société. La pièce a été adaptée dans les années 1990, où une épidémie de sida a ébranlé le monde en-tier. Les personnages, des jeunes artistes new-yorkais, vivent de près ou de loin la maladie, tout en luttant pour payer leur loyer et se faire accepter.

La difficulté des thèmes abordés nécessitera une maturité accrue du pu-blic. «Je serais plutôt dé-çue qu’un spectateur rie dans la salle parce que deux hommes ou deux femmes s’embrassent sur scène, confie Éliza-beth. RENT, c’est aussi une histoire d’amour, et on n’aura pas peur de le montrer!»

Les candidats aux audi-tions ont été informés de cette réalité. La publicité viendra jouer un rôle de préparation très impor-tant envers l’auditoire.

Un défi de tailleLe comité organisa-teur s’attaque à un gros morceau. RENT est une comédie presque totalement musicale, c’est-à-dire que la com-préhension de l’histoire se passe beaucoup à travers les chansons. L’équipe de production a même dû en transcrire certaines en dialogues. «Même si un spectateur n’est pas bilingue, on veut qu’il puisse suivre l’histoire sans avoir à comprendre toutes les paroles de la chanson»,

explique la metteure en scène.

D’ailleurs, l’équipe de pro-duction n’a pas chômé malgré un rapide chan-gement de metteure en scène. Comme la repré-sentation a lieu au mois de février, il n’y avait pas de temps à perdre.

La production veut mon-trer qu’on peut réaliser

un spectacle profession-nel même en milieu sco-laire. Les auditions ont été ouvertes à tous les étudiants de la région pour dénicher le plus de potentiel possible. La comédie sera peut-être même présentée dans des écoles secondaires, une occasion merveil-leuse pour les artistes qui auront travaillé fort sur le projet.

Durant le premier match de la saison, les specta-teurs ont eu l’occasion de connaître le nouvel arbitre de la LIEJ, Marc Guiol, un officiel de Montréal qui cumule 21 ans d’expérience dans

le monde de l’improvi-sation. Autant en tant que joueur, que coach ou qu’arbitre, Marc sait se démarquer. C’est un être arrogant et préten-tieux que l’on appren-dra à détester tout au long de la saison, même s’il prétend le contraire.

Autre nouveauté cette année, la LIEJ a démé-nagé du café-théâtre Côté-Cour jusqu’à la toute nouvelle Salle polyvalente du cégep. «Les étudiants habitent proche du cégep, donc proche de la nouvelle salle. Elle est plus grande, donc nous

allons pouvoir accueil-lir plus de gens durant les matchs!» s’est réjouie la présidente de la ligue, Sarah Far-ley-Gélinas. Aussi, il y a eu un changement du côté des équipes. L’ali-gnement est passé de cinq joueurs à six, au grand plaisir du public, bien évidemment. Six fois plus d’absurdité pour le même prix. De plus, comme la Ligue de garage n’existe plus,

le cégep est passé de deux ligues à une seule. «Étant donné que nous sommes rendus avec une seule ligue, nous sommes capables de canaliser tout le talent des joueurs pour for-mer des équipes excel-lentes», a affirmé l’étu-diante en radio.

46 étudiants se sont présentés au camp de sélection qui s’est déroulé les 7 et 8 sep-

tembre. Sur ces 46 per-sonnes, seules 16 ont été sélectionnées pour compléter les quatre équipes de la LIEJ. Chaque formation a sa personnalité propre à elle et c’est ainsi que les capitaines et co-ca-pitaines ont sélectionné leurs nouvelles recrues. Pour ce qui est des tour-nois à venir, il est en-core trop tôt dans la sai-son pour en savoir plus. Par contre, une équipe de tournoi sera bientôt créée avec des joueurs de la LIEJ.

La LIEJ présentera un match tous les mar-dis à 19h30 à la Salle polyvalente du Cégep de Jonquière pour la somme de 2$. Plaisir garanti!

Une 5e édition-choc pour la comédie musicale

Rentrée de la LIEJ

Un guide alimentaire haut en couleur !

ARTS ET SPECTACLES Septembre 2013 | 6

Dominique Gobeil

Anabelle Leblanc

Pour sa cinquième année d’existence, la comédie musi-cale du Cégep de Jonquière veut se-couer son public avec RENT, une pièce qui aborde des sujets aussi ta-bous que le sida et l’homosexualité.

C’est avec beau-coup de nouveau-tés que la vingtième saison de la Ligue d’improvisation étu-diante de Jonquière (LIEJ) s’est amor-cée: nouvel arbitre, nouvelle salle et nouvel alignement.

L’équipe de production a vécu une semaine intense d’auditions du 10 au 13 septembre.

Photo : Dominique Gobeil

Photo : Philippe Bienvenue

Page 7: L'Obtus septembre 2013

«C’est mon rêve depuis toujours», confie Jean-Philippe. C’est la pre-mière édition à laquelle il peut s’inscrire, car il est tout juste majeur depuis mai dernier. L’émission allie deux des passions du jeune étudiant: la musique et l’animation. «C’est le meilleur des deux

mondes», s’exclame-t-il. Jean-Philippe aime-rait d’ailleurs avoir la chance d’interviewer Lady Gaga, son idole, et Justin Timberlake puisqu’il le considère comme «l’artiste le plus généreux».

L’étudiant en radio a appris sa participation au concours la semaine dernière lors d’une émission spéciale pré-sentée à Musique Plus. «C’est irréel», clame-t-il. Il explique qu’il n’a pu empêcher ses larmes de joie de couler et qu’un grand sentiment de satisfaction l’a envahi lorsqu’il a vu sa vidéo de présentation à l’écran.

Le concours a pris une tournure différente cette année. Dans les der-nières années, les candi-dats se retrouvaient dans une téléréalité, alors que cette année, ce sont plu-tôt des duels entre les candidats. Ceux-ci ont lieu chaque jour durant l’émission Top musique avec Chéli Sauvé-Cas-tonguay. Deux nouveaux participants s’affrontent chaque jour et un jury décide à la fin de chaque émission lequel des deux restera pour la prochaine ronde. Plus l’émission avance, plus le temps d’antenne accordé à chaque concurrent est long. Le gagnant de l’émission remportera un contrat d’animation d’un an avec la chaîne de télé-vision ainsi que 5000 $.

L’étudiant est parti vers Montréal confiant mercre-di dernier, sachant que ses cours de communications sauront l’avantager dans la compétition. Le stress de l’inconnu l’a accompagné lors de la grande route qu’il avait à parcourir jusqu’au studio. Il s’est mesuré à Sandra Sirois, une concur-rente de Montréal, et il a remporté le duel, ce qui lui permet de passer à la deu-xième ronde du concours.

Jean-Philippe devra donc continuer de faire des allers-retours entre Jonquière et Montréal. En 2e année en Art et technologie des médias, il ne sait toujours pas ce qu’il fera si jamais il gagne le concours, puisque le contrat de Musique Plus l’obligerait à suspendre ses études pour une période d’un an.

Nouvelle présidente du Comité Vertdure, le comité environnemental du Cégep de Jonquière, Gabrielle s’implique éga-lement au sein du Touski et du CASEI. Au Touski,

dépanneur communau-taire du cégep luttant contre la précarité ali-mentaire chez les étu-diants, Gabrielle y tient la caisse. En ce qui a trait au CASEI, comité d’inté-gration des étudiants internationaux, elle participe aux activités chaque mois ainsi qu’aux cuisines collectives. L’an

dernier, Gabrielle y oc-cupait le poste de vice-présidente. Cette année cependant, elle a pris la décision de s’impliquer plutôt du côté de l’envi-ronnement. Pour Gabrielle, l’impli-cation fait partie d’un équilibre: «Pour rece-voir, il faut aussi donner et cela passe par l’impli-

cation communautaire.»Elle croit également au pouvoir de chaque étu-diant : «J’invite tous les étudiants à se rendre compte à quel point en tant que société, nous sommes dépendants de la nature et qu’il faut la protéger pour pouvoir se sauver soi-même du dé-clin. Impliquez-vous au sein du comité Vertdure et faites la différence!»Concernant ses études, Gabrielle est également engagée. L’étudiante en éducation spécialisée croit que les enfants sont les plus beaux êtres qui soient. C’est pourquoi elle désire participer à leur épanouissement et à leur développement personnel. Elle souhaite les préparer à construire

un monde meilleur car elle croit en leur pouvoir. Originaire de l’île-de-la-Réunion, Gabrielle vit à Jonquière avec son co-pain depuis maintenant deux ans. Toutefois, l’étu-diante apprécie grande-ment son foyer d’accueil: «C’est magnifique. J’aime être perdue dans les bois, me promener dans la nature et au Québec, j’ai tout le loisir d’en pro-fiter.» Par contre, sa Réu-nion natale lui manque beaucoup depuis qu’elle y est retournée lors de ses vacances d’été. Même si l’implication prend beaucoup de place dans son emploi du temps, Gabrielle pra-tique le yoga, adore la lecture et est passionnée du cinéma.

Un aspirant VJ au Cégep de Jonquière

Aider son prochain :la mission de Gabrielle Planès

Un étudiant du Cé-gep de Jonquière, Jean-Philippe Du-puis, est l’un des 20 finalistes au concours provin-cial VJ Recherché présenté à Musique Plus.

Étudiante en éduca-tion à l’enfance, Ga-brielle Planès trouve important de s’impli-quer. Selon elle, il est primordial pour l’être humain d’aider son prochain, de ne pas rester les bras croi-sés. Portrait d’une étudiante engagée.

Jean-Philippe Dupuis accompagné de sa rivale lors du duel du 19 septembre ainsi que d’une animatrice de Musique Plus.

VIE ÉTUDIANTE 7 | Septembre 2013

Gabrielle apporte beaucoup au cégep, autant sur le plan communautaire qu’environnemental.

Audrey Girard

PORTRAIT DU MOIS

Vickie Lefebvre

Photo : Courtoisie

Photo : Courtoisie

Page 8: L'Obtus septembre 2013

«Mon but c’est de faire lever le monde de leur divan». Voilà comment Éric Paquet définit son nouveau projet. Pour ce faire, l’initiateur du «SGX» offre hebdoma-dairement six séances d’entraînement d’une heure, et ce, pendant dix semaines. De plus, sur les 166 spartiates

inscrits, une quaran-taine seront sélection-nés selon leurs efforts et leur attitude pour participer à la «Spartan Race» de Boston.

Les membres du groupe décident du nombre de sessions auxquelles ils participent. Cependant, pour pouvoir faire partie des élus qui iront courir au Fenway Park, il est obligatoire de se pré-senter à au moins trois séances par semaine et à tous les ateliers don-nés par Éric Paquet.

Rares sont les raisons de ne pas pouvoir y parti-ciper, car le programme s’adapte à tout type de sportif et est financière-ment très accessible.

Un passionné de sports aux grandes idéesLe père du projet, Éric Paquet, est professeur

d’éducation physique et ancien entraîneur-chef de l’équipe de football du cégep. Il n’a pas chô-mé depuis sa retraite des Gaillards. À la suite de sa décision, ce mor-du de l’activité physique a décidé de devenir instructeur officiel de «Spartan Race». C’est d’ailleurs ce titre qui lui a permis de mettre sur pied au cégep son «Spartan Group X».

Devant l’inquiétante vague de sédentarisa-tion des jeunes entre autres due à la forte présence de la tech-nologie et au mode de vie trop contraignant, Paquet veut agir. «Je veux nous ramener à notre enfance, quand nous ne voulions que grimper, sauter, courir», affirme-t-il.

Grâce à son rare titre

d’entraîneur officiel de «Spartan Race» et aux dix encadreurs qui le secondent dans son nou-veau projet, Éric Paquet a bien l’intention de changer les habitudes sportives du Cégep de Jonquière.

Des courses où tous finissent premiersDepuis quelques mois, les mots «Spartan Races» sont sur les lèvres de nombreux sportifs et amateurs de défis. Ce circuit de courses à obs-tacles fondé par des ath-lètes américains propose maintenant plus d’une trentaine de parcours à travers le globe et sa mentalité de dépasse-ment personnel attire de plus en plus d’adeptes à chacun de ses événements.

Peu importe la course, le principe d’une «Spartan

Race» se résume à ter-miner le parcours et non à terminer en première position. Voilà pourquoi il n’est pas rare de voir des coureurs s’entraider aux obstacles plus diffi-ciles. D’ailleurs, chaque participant qui traverse la ligne d’arrivée reçoit une médaille, qu’il soit premier ou dernier.

C’est de ce circuit et de la mentalité qui lui est propre qu’Éric Paquet s’inspire pour son projet d’entraînement. Grâce au «SGX», il espère gran-dement modifier les ha-bitudes de vie des jeunes et des plus vieux tout en leur offrant un cadre original et motivant. La première version de son projet est une véritable réussite, mais avec Éric Paquet, il est évident que le «SGX» n’est seu-lement que la pointe de l’iceberg.

Éric Paquet et ses spartiates affrontent l’inactivité

Malgré l’heure mati-nale, ils étaient plus de 150 à suer sur le terrain synthé-tique du cégep, le 6 septembre. Tous voulaient la même chose : faire partie du « Spartan Group X », un projet auda-cieux et unique mis sur pied par Éric Paquet qui a pour seul objectif de faire bouger la commu-nauté cégépienne.

SPORTS Septembre 2013 | 8

Jérémie Legault

OBSTACLES DES COURSES SPARTAN- Grimper des murs de 8 pieds- Se suspendre à des trapèzes - Ramper sous des barbelés- Traverser des tunnels de terre

- Transporter des sacs de sable- Sauter des bûchers- Franchir des murs d’escalade - Traverser des étangs

- Lancer des javelots- Déjouer les gladiateurs- Marcher sur des poutres- Grimper une corde à noeuds

Les entraînements inspirés des Spartan Races conjuguent efforts physiques et endurance mentale.

Photo :Anouka Tremblay