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72e saison 2018–2019

Duo de PianosLudmila BERLINSKAÏA & Arthur ANCELLE

Lundi 1er Octobre 2018 à 20h30 SALLE POIREL

Ce soir, on danse …

12 NOVEMBRE 1987 : Quatuor Borodine Valentin Berlinsky. 15 DECEMBRE1987 : Jean-Pierre Rampal, flûte, Marielle Nordmann, harpe . 26 JANVIER1988 : Beaux Arts Trio , Menahem Pressler, piano, Isidore Cohen, violon,Peter Wiley, violoncelle . 5 FEVRIER 1988 : Youri Egorov, piano . 8 MARS1988 : Ewa Podles, mezzosoprano, (en remplacement d’Elly Ameling),Jerzy Marchwinski, piano . 21 AVRIL 1988 : Ensemble Instrumental deLombardie, direction Mario Conter, en remplacement de l’EnsembleInstrumental de Venise . 12 OCTOBRE 1988, EN COLLABORATION AVEC LEGOETHE INSTITUT : Orchestre Symphonique de la Radio de Sarrebrück,direction Myung, Whun Chung . 15 NOVEMBRE 1988 : Trio Borodine, LubaEdlina, piano, Rotislav Dubinsky, violon, Yuri Turovsky, violoncelle . 20DECEMBRE 1988 : Raphael Oleg, violon, Hortense Cartier-Bresson, piano .17 JANVIER 1989 : Aleth Lamasse, violoncelle, Daria Hovora, piano . 1FEVRIER 1989 : Quatuor Hagen . 8 MARS 1989 : Brigitte Engerer, piano .12 AVRIL 1989 : Quatuor Parisii, avec Sonia Wieder-Atherton, violoncelle,Laurent Verney, alto . 17 OCTOBRE 1989 : Tatiana Nikolaeva, piano . 28NOVEMBRE 1989, Trio à Cordes de Paris, Charles Frey, violon, MichelMichalakakos, alto, Jean Grout, violoncelle . 15 DECEMBRE 1989,Ensemble Orchestral de Paris, direction Armin Jordan, avec IngridHaebler, piano . 18 JANVIER 1990, EN COLLABORATION AVEC LE GOETHEINSTITUT : Cornelius Hauptmann, basse, Karl-Peter Kammerlander, piano. 6 FEVRIER 1990 : Quatuor Petersen . 13 MARS 1990 : Dmitry Sitkovetsky,violon, Pavel Gililov, piano . 27 MARS 1990 : Quatuor Razumovsky, avecLeslie Wright, piano .23 OCTOBRE 1990 : Jean Philippe Collard, piano . 20NOVEMBRE 1990 : Orchestre de Chambre Tchécoslovaque, directionOtokar Sjejskal, Libor Novacek, alto . 20 DECEMBRE 1990, NathalieStutzmann, contralto, Noël Lee, piano . 29 JANVIER 1991 : Quatuor SineNomine, en remplacement du Quatuor Takacs . 14 MARS 1991 : TrioRavel, Chantal de Buchy, piano, Christian Crenne, violon, Manfred Stilz,violoncelle . 18 AVRIL 1991 : Gérard Poulet, violon, Noël Lee, piano . 14OCTOBRE 1991 : François René Duchable, piano . 14 NOVEMBRE 1991 :Quatuor Sine Nomine, avec Michel Portal, clarinette . 4 DECEMBRE 1991 :Paul Badura-Skoda, piano . 9 JANVIER 1992 : François Le Roux, baryton,Jeff Cohen, piano . 21 JANVIER 1992 : Yuri Bashmet, alto, Mikael Muntian,piano, Boris Baraz, violoncelle . 5 FEVRIER 1992 : Quatuor Hagen . 16MARS 1992 : Josef Suk, violon, Josef Hala, piano . 10 AVRIL 1992 : QuatuorManfred 16 AVRIL 1992 : EGLISE ST EPVRE, Orchestre Stradivaria deNantes, Psalette de Lorraine, direction Pierre Cao. 7 OCTOBRE 1992 : OlliMustonen, piano, Joshua Bell, violon, Steven Isserlis, violoncelle .

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Bienvenue au premier concertde notre soixante-douzième Saison

Rédaction et mise en page │Philippe Fosseux ALMC Impression │ Hélio-services Nancy

Association Lorraine de Musique de Chambre │ BP 60044 │ 54601 Villers-lès-Nancy Cedexalmc@almc.fr │ www.almc.fr

Bureau de l’ALMC : Jean-Claude Marchal Président, Philippe Fosseux Vice-président, Jean-Marie Cordier Trésorier

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E D I T O R I A L

Notre 72ème saison sera riche de manifestations musicales de grande qualité (neufconcerts!) dont l’un est délocalisé à la Faculté de Médecine sise sur le PôleBrabois-Santé à Vandoeuvre Les Nancy ce 3 octobre 2018 à l’occasion de soninauguration. Manifestation hautement symbolique de la volonté de notre bureaude faire connaître et partager la musique de chambre aux générations d’étudiantsqui seront, nous le souhaitons tous, notre public de demain. Cette volonté departage d’une passion musicale tournée vers les plus jeunes s’appuie égalementsur l’organisation du concert pour les familles le dimanche 16 décembre à 16.30salle Poirel. Ceci ne fait que justifier la vocation de l’ALMC d’organiser nonseulement des concerts de musique de chambre mais encore d’assurer la diffusionet la connaissance de cette musique trop mal connue. Ceci depuis 1947 date de sacréation.

D’une façon surprenante le fossé s’agrandit entre le nombre des musiciens etformations talentueux et la désaffection des lieux où ils se produisent. Faut-il pourautant intégrer cette musique dans un spectacle au risque de corrompre l’espritdu compositeur ? Faut-il la faire écouter dans n’importe quel type detranscription? Faut-il la cuisiner avec d’autres recettes ? Il n’y a pas de réponseunivoque car la création n’a pas de thème de prédilection, de plus elle fait souventappel à une re-création. Par comparaison avec la littérature on connait le fil quimène l’Ulysse d’HOMÈRE à « Ulysses » de JOYCE et les variations auxquellesbeaucoup d’écrivains se sont essayés entre temps sur ce même thème. De mêmenombre de compositeurs se sont penchés le mot B.A.C.H. devenu thème musicalaux fins de variations ? Et que penser du génie de BUSONI revisitant une étude deCHOPIN ?

C’est le rôle du Bureau et du Comité de l’ALMC de choisir parmi le florilège detranscriptions, d’adaptations, d’improvisations… qui nous sont proposées chaquejour ce qui reste au plus près de l’Esprit de la composition tout en lui apportant ungénie différent et original. Poser la question de savoir si une œuvre d’art, et plusspécifiquement une œuvre musicale, est jamais terminée est donc une façon d’yrépondre.

L’Esprit doit pouvoir souffler où il veut à condition de ne pas être le courant d’airde la mode d’un jour.

Jean-Claude MARCHAL

Président de l’ALMC

Ludmila BERLINSKAÏAArthur ANCELLE

Cécile CHAMINADE (1857-1944)

Valse Carnavalesque op. 73

Sergeï PROKOFIEV (1891-1953)

Roméo & Juliette - Suite pour deux pianos d’après le ballet op. 64 Suite conçue et transcrite pour deux pianos par Arthur Ancelle

1.Introduction 2.Scène 3.La dispute 4.Juliette jeune fille5.Jeux de Masques 6.Les Montaigus et les Capulets7.Gavotte 8.La mort de Tybalt 9.Roméo & Juliette avant la séparation 10.Mort de Juliette

ENTRACTE

Léonard BERNSTEIN (1918-1990)

Danses Symphoniques tirées de West Side StoryTranscription John Musto

1.Prologue 2.Somewhere 3.Scherzo 4.Mambo 5.Cha-cha 6.Meeting scene 7.Cool Fugue 8.Rumble 9.Finale

Richard Rodney BENNETT (1936-2012)

Divertimento pour 2 pianos1.Samba Triste 2.Country blues 3.Ragtime Waltz 4.Finale -Hard Rock

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Lundi 1er Octobre 2018

Roméo et Juliette et West Side Story ou le drame universel deShakespeare revisité, de chaque côté du Rideau de fer et à vingt ans dedistance, par deux créateurs emblématiques … Sergeï Prokofiev, LéonardBernstein : deux visions fortes, antithétiques, mais pas incompatibles.

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Dans le rétro … ils ont joué les œuvres de notre concert de ce soir

20 Octobre 2008│ Ensemble à vent Paris-Bastille Prokofiev - Roméo et Juliette

19 Mars 2009 │ Orchestre de Chambre de Stuttgart Direction Michael HofstetterProkofiev - Roméo et Juliette

« LA SPEDIDAM est une société de perception et de distribution qui gère les droits desartistes interprètes en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation desprestations enregistrées ».

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Ensemble à vents Paris BastilleFrançois Leleux-Hautbois, Olivier Doise-Hautbois

Michel Raison-Clarinette, Romain Guyot-ClarinetteJean-François Duquesnoy-Basson, Laurent Lefevre-

Basson, Hervé Joulain-Cor, Antoine Dreyfuss-Cor

Orchestre de Chambre de Stuttgart sous la direction de Michael Hofstetter

La programmation de ce soir semble plutôt originale puisqu’il nous a été difficilede retrouver les œuvres jouées dans les concerts depuis 1947 à l’exception de« Roméo et Juliette » de Serge Prokofiev qui était au programme de deuxconcerts assez récents, et à quelques mois d’intervalle, dans sa version octuorpour instruments à vent.

C’est d’autant plus étonnant que votre oreille de mélomane ne manquera pas dereconnaitre probablement d’une part la Valse Carnavalesque de CécileChaminade et d’autre part les rythmes familiers et très actuels du Divertimentode Richard Rodney Bennett.

Signalons au passage que Ludmila Berlinskaïa est déjà venue jouer pour l’ALMC.C’était le 13 Octobre 1997 à l’Opéra elle jouait le Quintette avec piano de Brahms enfa mineur op 34 avec le très célèbre Quatuor Borodine (créé en 1943 et toujours actifactuellement) dont le fondateur et violoncelliste pendant 64 ans, n’était autre queValentin Berlinsky le père de Ludmila.

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Cécile CHAMINADE (1857– 1944)

Issue d'une longue lignée de marins et d'officiers, Cécile Chaminade est née àBatignolles le 8 août 1857 au pied de la colline de Montmartre. Sa mère,excellente pianiste et douée d'une jolie voix, remarque très tôt que Cécile possèdeune oreille étonnante ainsi qu'une vive sensibilité musicale. En 1863, son père,directeur d'une compagnie d'assurances anglaise, fait construire une villa auVésinet c'est là que la petite Cécile fait la connaissance de Bizet, de vingt ans sonaîné mais dont la mère s'est liée d'amitié avec Madame Chaminade. Bizet, étonnépar les dispositions précoces de celle qu'il appelle "mon petit Mozart", conseille dela faire entendre par Le Couppey, professeur de piano au Conservatoire de laclasse réservée aux jeunes filles. Stupéfait par ses dons, celui-ci propose del'inscrire dans sa classe mais se heurte au refus très net du père: "Dans labourgeoisie, dira-t-il, les filles sont destinées à être épouses et mères" …

Voyant la mère et l'enfant plongées dans le désespoir, Bizet discute plusfermement et obtient que Cécile puisse suivre, néanmoins en privé,l'enseignement du Conservatoire avec des maîtres réputés dont Benjamin Godardpour la composition. L'intransigeance du père en matière d'éducation pour sa fillen’empêchera pas la jeune fille de profiter d'un voyage de son père pour seproduire pour la première fois en public, l'accueil de la presse est aussi spontanéque chaleureux. S’enchainent alors concerts et récitals qui mettent en valeur ladouble carrière de pianiste et de compositeur de Cécile Chaminade. Comme sonpère jadis, elle recevait de nombreux artistes et déclarait : "Mon amour, c'est lamusique, j'en suis la religieuse, la vestale ".

Son inspiration n'est jamais banale et en cela, sans qu'il soit nécessaire d'évoquerla mélancolie qui transparaît souvent ou, au contraire, la fermeté des rythmes, onpeut dire qu'elle est personnelle. L'écriture harmonique fait toujours preuve d'à-propos. Jouant habilement de tout ce qui est permis par les traités, elle échappe àl'académisme, avec une pointe de coquetterie parfois, mais réservant souventd'agréables surprises.

Non, il n’y a pas que des compositeurs et bienqu’elle soit moins jouée que ses célèbres confrères,Cécile Chaminade est une des rares compositricesqui ait laissé une trace notable et sensible dansl’histoire musicale française.Particulièrement appréciée en Angleterre etsouvent invitée par la reine Victoria à séjourner àWindsor, ses tournées la conduisent jusqu'en Grèceet en Turquie et, pendant la saison 1907-1908, elledonne 25 concerts devant des salles combles auxÉtats-Unis et au Canada. A cette occasion, celledont Liszt dira "Elle me rappelle Chopin", sera l'hôteà déjeuner de Théodore Roosevelt.

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Sergeï PROKOFIEV (1891-1953)

Dès l’enfance, Prokofiev montre des facilités pour l’apprentissage de la musique etpour la composition. Il compose dès 9 ans un opéra pour enfants Le Géant . Ilétudie l’orchestration avec Rimski-Korsakov et affirme très tôt sonanticonformisme. Il remporte, en tant que meilleur étudiant de piano, le prix AntonRubinstein avec son Concerto pour piano n°1. A l’occasion d’un concert, il jouedevant Stravinski, puis quitte Saint-Pétersbourg pour Paris où il rencontre Diaghilevavec qui il monte plusieurs ballets. Au moment de la Révolution russe en 1917,Prokofiev choisit l’exil, ce qui lui permet de trouver le temps de composer. Aprèsavoir écrit sa première symphonie, il crée à Chicago une œuvre essentielle dans sacarrière, l’opéra L’Amour des trois oranges, qui connait tout de suite un grandsuccès. Il continue à composer des œuvres nombreuses et diverses en Europe dontplusieurs concertos et symphonies.

En 1933, il décide de rentrer en Russie, attiré par les promesses que lui fait legouvernement. C’est une autre période fructueuse (Roméo et Juliette, Cendrillon,Ivan le Terrible) qui prend fin avec la guerre. Nommé « Artiste du Peuple de laRépublique Socialiste Fédérative Soviétique de Russie » en 1947, cela n’empêchepas Prokofiev d’être victime d’autres attaques de la part du régime stalinien. Aprèsde graves problèmes de santé, toujours persécuté par l’URSS, Prokofiev s’éteintpresque dans l’oubli, un décès passé inaperçu car effacé par la mort de Stalinesurvenue le même jour (5 Mars 1953).

Excepté la musique religieuse, Prokofiev a abordé tous les genres. Il a donné lemeilleur de lui-même dans la musique pour piano et dans les œuvreschorégraphiques et cinématographiques. Et pourtant, réaliste, volontaire, tournévers le concret et l’avenir, spirituel et provocateur, il n’en est pas moins un lyriquequi a toujours su adapter son invention mélodique aux divers styles qu’il apratiqués.

Sergeï Prokofiev, compositeur russe de lapremière moitié du XXe siècle produit uneœuvre libre et non soumise aux règles del’écriture. Il privilégie le rythme et l’associationd’un lyrisme moderne et d’une inspiration plussobre : ses musiques sont particulièrementadaptées au cinéma, il a d’ailleurs composé,avec un sens assez exceptionnel de l’épopée,la musique de Lieutenant Kijé d’AlexandreFeinzimmer en 1932 puis la musique de troisfilms d’Eisenstein, Alexandre Nevski en 1938et les 2 volets d’Ivan le Terrible en 1941-1946.

© Prints and Photographs division de la Bibliothèque du Congrès des États-Unis

D’après la Documentation France Musique

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Écrit en 1935, le Roméo et Juliette Op. 64 de Sergeï Prokofiev constitue lepremier ballet de la période soviétique du compositeur. Dans l’histoire de lamusique, il marque aussi la première adaptation chorégraphique d’une pièce deWilliam Shakespeare, dont Purcell s’inspira dès 1692. Pour sa part, la tragédiedes amants de Vérone, produite aux alentours de 1595, n’avait jusque-là suscitéque deux opéras, l’un de Bellini (1830) et l’autre de Gounod (1867), lasymphonie dramatique de Berlioz (1839) ainsi que l’ouverture-fantaisie deTchaïkovski (1869).

En novembre 1934, alors qu’il se réinstallait à peine en URSS, Prokofiev se rendità Leningrad dans l’espoir d’y monter ses opéras, Le Joueur et L’Ange de feu. Ladiscussion tournant court, son interlocuteur principal, le dramaturge AdrianPiotrovsky (1898-1937), directeur des Studios Lenfilm, finit par lui suggérer decomposer un ballet sur l’œuvre de Shakespeare. Philologue de renom, celui-civenait de signer le livret du dernier ballet de Chostakovitch (1934), Le Ruisseaulimpide. Aussitôt attaqué dans la Pravda pour ce texte, Piotrovsky, qualifiéd’espion moderniste dégénéré, devait être fusillé trois ans plus tard par le NKVDlors des Grandes Purges staliniennes. Avec l’aide du metteur en scène SergeïRadlov (1892-1958), spécialiste reconnu de Shakespeare et féru de musique(outre Hamlet, Othello et bien sûr Roméo et Juliette, ses productions incluaientalors plusieurs pièces de Sophocle, Molière, Aristophane, le Wozzeck d’AlbanBerg, der ferne Klang de Schreker, mais aussi L’Amour des trois oranges),Piotrovsky se chargea néanmoins de rédiger un synopsis que Prokofiev mit enmusique entre le printemps et l’été 1935. Daté de sa main (voir page 11), lemanuscrit fut achevé le 1er Octobre.

L’aventure du ballet fut toutefois mouvementée. Contesté au sein de son proprethéâtre, diffamé, Radlov fut contraint à la démission. L’incident compromettaiten fait toute possibilité de création de l’œuvre à Leningrad. Le Théâtre duBolchoï en acquit alors les droits, se proposant d’accueillir la première à Moscou,

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mais rejeta bientôt la musique de Prokofiev au motif qu’elle n’était « pasdansable ». Le compositeur et Radlov ayant surtout modifié le dénouement del’intrigue (leur vision heureuse, épousant les lignes du Komsomol, éliminait ledouble suicide des héros!), la partition dut en outre être remaniée, surl’insistance du chef de ballet Yuri Fayer (1890-1971), qui tournait les pages pourl’auteur le 4 octobre 1935, lors de la première lecture – un camouflet.

Potentiellement suspect durant la période de Terreur qui suivit, Roméo etJuliette fut finalement créé en Tchécoslovaquie, au théâtre de Brno (prononcezBerno), le 30 décembre 1938, puis révisé sous l’impulsion de Leonid Lavrovskypour être donné le 11 janvier 1940, sous sa forme actuelle au ThéâtreAcadémique d’État d’Opéra et de Ballet du Kirov de Leningrad aujourd’huiThéâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg.

De son bel ouvrage qui ne voulait pas voir le jour, organisé en quatre actes et 52tableaux, Prokofiev avait pourtant tiré, dès 1936, deux suites symphoniquespures, appelées à former l’Op. 64bis et l’Op. 64ter. Une réduction pour piano endix mouvements (Op. 75) s’y ajouta en 1937 puis vint une troisième suited’orchestre op. 101 en 1946.

Par souci de cohérence musicale, Arthur Ancelle a choisi de conserver le titre(donc le contenu) de la Mort de Tybalt, empruntée à l’Op. 64bis où il condensed’ailleurs plusieurs tableaux de l’Op. 64. Sa transcription n’en a pas moins étéréalisée au départ de la partition originale – c’est-à-dire de celle destinée à êtrechorégraphiée sur la scène, et non de celle des suites qui ont été penséesdirectement et uniquement pour l’orchestre. Pleinement respectueux desvolontés du compositeur, ce parti-pris artistique impliquait de ne jamais perdrede vue la poésie du mouvement, la frénésie des corps, l’exaltation de la danse, sichères à la culture russe du ballet.

Fondation Rudolf Noureev

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Il ne s’agissait pas non plus d’étoffer une réduction prévue par l’auteur pour lepiano seul : c’est en pensant d’emblée à quatre mains, dans le cadre d’unagencement inédit, mais en employant la tessiture, les possibilités orchestralesde deux pianos, les ressources, l’intelligence et le toucher de deux pianistes,qu’Arthur Ancelle dut concevoir les solutions les plus satisfaisantes pour adaptersur quatre portées, sans la dénaturer, la matière splendide que Prokofiev confieaux pupitres de la philharmonie toute entière. Défi redoutable, tant l’étoffe dontest tissée sa musique semble indéchirable : la Danse des chevaliers, dans sapartie centrale, obligera donc l’interprète, privé du secours de l’archet, à figurerle glissando des cordes par le et la position naturelle de la main, comme untremolo violent, enveloppé legato assoluto de pédale, donnera dans la Disputel’illusion d’une fanfare de cuivres.

« Les principes qui me guident en tant que transcripteur sont clairs », indiqueArthur Ancelle : « respect absolu du texte original, et tendance à privilégierl’esprit au détriment de la lettre pure. Leur contradiction n’est qu’apparente : cesprincipes donnent un cadre à mon travail et une latitude suffisante à monimagination. Au fond, en l’espèce, je souhaitais créer ma propre suite. Une suitequi, à la différence de celles, orchestrales, du compositeur, posséderait unelogique narrative renvoyant directement l’auditeur au déroulement de l’histoire.Je souhaitais créer une suite qui exposait les thèmes les plus populaires du ballet,tout en exploitant le matériau musical qui, réflexion faite, s’avérait le plussignificatif et le plus judicieux, une fois dit par deux pianos. J’espère que lesauditeurs prendront plaisir à vibrer au son de ces thèmes poignants, de cesenvolées fulgurantes, dont le génie de Prokofiev est prodigue en ces pagesextraordinaires ».

© Fondation Rudolf Noureev

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Léonard BERNSTEIN (1918-1990)

Célèbre pour ses comédies musicales dontWest Side Story, Leonard Bernstein est unchef d’orchestre, pianiste et compositeurreprésentatif de l’Amérique du 20e siècle.Nombre de ses airs sont entrés dans lamémoire collective et ont été transformésen standards de jazz.

Avec détermination il a su s’inscrire dans lalignée des George Gershwin et AaronCopland pour créer une authentiquemusique américaine, puisant à de multiplessources (principalement le jazz), parfoisteintée de mélancolie, mais toujoursdynamique et optimiste.

Leonard Bernstein débute la musique par des cours de piano, puis intègre l’Universitéd’Harvard d’où il sort diplômé en 1939. Il parachève ses études musicales au CurtisInstitute de Philadelphie. Dès les années 1940, Bernstein assiste Serge Koussevitzky ausein de l’Orchestre Philharmonique de Boston. En 1943, c’est Bruno Walter qu’ilremplace au Philharmonique de New York, se faisant remarquer pour un concert auCarnegie Hall diffusé à la Radio Nationale. Suite à cela, les contrats pour diriger desorchestres de tous horizons se multiplient. En 1945, il est nommé directeur musicaldu New York City Symphony Orchestra, et en 1958, de l’Orchestre Philharmonique deNew-York. Il dirigera ensuite l’Orchestre Philharmonique d’Israël, de Vienne, duConcertgebouw d’Amsterdam, de Londres et enfin de Berlin.

Grand défenseur de la musique américaine de son temps à l’instar d’Aaron Copland,Bernstein grave environ 400 disques, dont la moitié avec le Philharmonique de NewYork. Ses interprétations d’œuvres de Haydn, Beethoven, Brahms, Schumann,Sibelius, Tchaïkovski, Bruckner et surtout Mahler auquel il s’identifiait, restent encoredes références. Son activité de composition est également foisonnante, comédiesmusicales, symphonies, ballets, compositions pour piano, pour chœur, cycles demélodies, de la musique de scène et de la musique de chambre.

Toute sa vie Bernstein s’est efforcé de concilier des aspirations contradictoires :musique de divertissement et musique sérieuse, musique populaire s’adressant à unlarge public et musique savante lui assurant la reconnaissance de ses pairs, influencesjazzy ou latino et références aux avant-gardes occidentales, direction d’orchestre etactivités de compositeur. D’après la documentation Radio-France

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WEST SIDE STORY

Est-il bien nécessaire de présenter West SideStory ? Depuis sa création au Winter Theater deBroadway, le 26 septembre 1957, la comédiemusicale de Leonard Bernstein, mise en scène parJérôme Robbins, a volé de succès en succès,décuplés par le cinéma et dix oscars !

Adaptation fidèle de Roméo et Juliette (exceptionfaite du personnage de Rosaline, du suicide desamants ou de la mort de leurs parents), la pièced’Arthur Laurents remplace la lutte des Montaiguset des Capulets par celle des Sharks (jeunesimmigrés portoricains) et des Jets (blancs de laclasse ouvrière) qu’elle situe dans le New York desannées cinquante.

Sous l’œil impuissant des policiers du quartier, Sharks et Jets se livrent uneconcurrence féroce pour asseoir leur domination sur la rue. Au cours d’un bal, lesbandes rivales commencent par se défier mutuellement (Mambo), de façonsymbolique, lorsque Tony, une figure des Jets, remarque la belle Maria déjà promisepar sa famille portoricaine à son compatriote Chino, mais celle-ci n’est autre que lasœur de Bernardo, le chef de file des Sharks. Tony invite Maria à danser. Les jeunesgens tombent sous le charme l’un de l’autre : le drame se dessine... Ulcéré parl’affront, Bernardo arrache sa sœur d’entre les bras de Tony, un conseil de guerre estréuni et la bagarre ne tarde pas à éclater : Bernardo poignarde Riff, le chef des Jets etTony, dans un accès de fureur, tue le frère de sa bien-aimée.

Dénonçant les inégalités sociales, les problèmes raciaux, les guerres de gang urbainesavec un courage et une prescience extraordinaire pour son temps, à l’heure où laségrégation n’est pas encore abolie aux Etats-Unis, West Side Story fait pendant auRomeo et Juliette de Prokofiev, avec une force d’impact et une qualité artistique nonmoins impressionnante. Conçue par Bernstein lui-même, la Suite de danses neregroupe que le matériau symphonique de la partition d’ensemble, aussi ne contient-elle pas les chansons qui ont fait la gloire du film ou du musical.

Affectée parfois d’une lourdeur qui nuit à l’élan musical, la transcription que JohnMusto en a réalisée pour deux pianos en 1998 est devenue un classique du genre.Elle est habile, en ce sens qu’elle parvient à déjouer les pièges tendus par l’ampleurde l’effectif orchestral de Bernstein, par la prééminence, aussi, des percussions quisaturent la partition originale. Le cas échéant, Musto n’hésite pas à supprimer desmesures, voire même à inventer une mélodie ou une texture, dans le respect desambiances et des rythmes, sans que cela ne perturbe en rien l’agencement général.Mais seuls les pianistes capables, avec éclat, de claquer des doigts pourront inscrirela partition à leur répertoire… D’après Frédéric Gaussin

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Richard Rodney BENNETT (1936-2012)

Compositeur de musique classique, professeur de musique, musicien de jazz,pianiste, compositeur de musique de film, on doit à Richard Rodney Bennettdes œuvres couvrant des domaines très variés (piano, musique de chambre,orchestre, concertos, œuvres chorales, œuvres lyriques, opéras…), ainsi que denombreuses musiques de films à partir de 1957.

Né de parents musiciens, Richard Rodney Bennett étudie le piano et lacomposition à la Royal Academy of Music de Londres à partir de 1953 avec HowardFerguson et Lennox Berkeley — il enseignera lui-même dans cet établissement,d'abord de 1963 à 1965, puis de 1994 à 2000. Il découvre, à Darmstadt enAllemagne de 1955 à 1958, la musique sérielle dont l'un des tenants, Pierre Boulez,est son professeur à Paris durant deux ans.

Sa musique est influencée tant par ledit sérialisme que par le style romantiquetardif au point d'avoir été qualifiée de "musique néoromantique sérielle", ainsi quepar le jazz, ce dernier se retrouvant dans plusieurs de ses compositions.

Comme le dit Renaud Machart, critique musical de France Musique et du Monde,ce qui constitue « sa signature sonore, c’est la musique de Richard Rodney Bennettpour Le Crime de l'Orient-Express (Murder on the Orient Express) de Sidney Lumeten 1974, ce pourquoi il est mondialement connu ».

Le divertimento pour deux pianos joué ce soir est un petit ensemble de 4 piècesd’esprit contemporain qui fait appel à des rythmes et des genres qui sont dansl’oreille de chacun, une samba allègrement jazzy, un blues digne du sud des Etats-Unis, un ragtime bien syncopé librement inspiré de Scott Joplin et un finale « hardrock » qui ne vous laissera certainement pas indifférent.

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LUDMILA BERLINSKAÏA& ARTHUR ANCELLE

Ludmila Berlinskaïa et Arthur Ancelle ont formé leur duo de pianos en 2011. Larencontre idéale de deux musiciens se comprenant parfaitement, tant sur scènequ’à la ville, a produit des étincelles et ce duo a effectué une ascension fulgurante.

En France, ils jouent Salle Cortot, Salle Gaveau, au Pianofolies du Touquet, enSuisse ils sont invités aux Sommets Musicaux de Gstaad et au Festival de Boswilpour une intégrale inédite des œuvres de Debussy et Ravel à quatre mains et deuxpianos. En Russie, ils sont les invités de nombreux festivals tel le prestigieuxFestival des Nuits de Décembre à Moscou et jouent aux Philharmonies de Saint-Pétersbourg, de Moscou et de Nijni-Novgorod. Ils se produisent avec plusieursorchestres en Europe et en Asie, dont l’Orchestre Philharmonique de Saint-Pétersbourg et ont notamment fait l’ouverture du Tokyo Spring Festival en 2015 etdu festival Rota das Artes de Lisbonne en 2016.

Leur premier album, paru chez Saphir Productions et consacré à Tchaïkovski, areçu un excellent accueil de la critique et plusieurs récompenses, dont ladistinction “5 Diapasons” et “4 Étoiles” du BBC Music Magazine. Leur deuxièmealbum, consacré aux célèbres ballets de Prokofiev, est le premier albumentièrement produit par le label russe Melodiya depuis la chute de l’URSS etinaugure une série de nouveaux projets de cette maison. Le succès immédiat de cedisque auprès de la critique internationale et du public a encouragé les artistes etle label à poursuivre leur collaboration pour les saisons suivantes.

En janvier 2017, ils ont présenté en première mondiale l’enregistrement de lacélèbre Sonate de Liszt en si mineur, transcrite pour 2 pianos par C. Saint-Saëns qui

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a obtenu “ 5 Diapasons ” du magazine éponyme et emporté l’Editor’s Choice deGramophone Magazine. Ils ont conquis leur public par l’authenticité de leurinterprétation, leur entente parfaite, leur richesse sonore et leurs programmesraffinés et originaux. Non contents d’avoir fédéré un public fidèle, ils ont su créerautour d’eux tout un univers de soutien artistique.

À l’origine de nombreux projets réunissant les arts, Ludmila Berlinskaïa et ArthurAncelle ont réunis en 2013 les plus grands solistes russes, le danseur étoile SergeiPolunin et Gérard Depardieu autour d’eux pour un concert D’humeur bohème àMoscou mêlant musique, danse, cinéma, théâtre et lumière qui fut l’un des mustsee de la saison moscovite. Ils sont en outre depuis 2012 directeurs artistiquesd’un nouveau festival de musique, La Clé des Portes, installé dans le cadreenchanteur des châteaux de la Loire.

La presse internationale est unanimepour louer les grandes qualités de ceduo de pianos exceptionnel qui seproduit dans les plus grandes salles dumonde.

“ Je peux simplement dire que j’ai étébouleversé par le jeu de ce duo mari-et-femme franco-Russe, stupéfié dans lamesure où tout scepticisme initial,toute idée qu’il ne s’agirait que d’unesimple curiosité, est totalementdémenti. Leur performance de cettemusique est tout et encore plus que ceque j’avais espéré. » Jeremy Nicholas -Gramophone (UK)

« Mais la fascination est due surtout aujeu vraiment éblouissant de Ludmila

Berlinskaïa et d’Arthur Ancelle. D’une exécution impeccable, leur interprétationterriblement virtuose dénote un plaisir évident à jouer : avec une impétuositéfulgurante dans les passages rapides et des passages lents dont le phrasé respire.Ainsi se dégage l’impression que les deux partenaires, grâce à leur jeu spontané etléger mais parfaitement contrôlé à chaque instant, se stimulent et s’encouragentmutuellement. A cela s’ajoute leur culture du toucher qui, avec des nuancesincroyablement riches, donne à la ligne mélodique une couleur et une chaleur quel’on trouve rarement à un tel niveau artistique.” Giselher Schubert - Fono Forum(Allemagne)

ECHOS DE LA PRESSE INTERNATIONALE

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« Les deux pianistes sont si bien synchronisés qu’ils donnent l’impression de n’êtrequ’un seul. Je dois dire que j’ai été complètement bouleversé par cetenregistrement absolument magnifique et fascinant.” Jonathan Welsh - musicweb-international .

“Sans faire dans la surenchère, Ancelle et Berlinskaïa, brillants, enjoués, dévalentces traits héroïques avec un entrain... communicatif !” Jérome Bastianelli - Diapason(France)

“Des interprétations dramatiques et prenantes qui nous font facilement oublier lesversions orchestrales.” Guy Engels - pizzicato.lu

“France et Russie, comme l’eau et le feu, se rejoignent dans ce formidable duo,apportant chacun une part de leur culture, une part d’eux-mêmes. Face à face, ilss’unissent en un Tout grâce à la musique. Créant une symbiose de sons et derythmes, ils n’ont pas seulement joué mais vécu chaque pièce. Il est impossible àtraduire par des mots la sincérité avec laquelle chaque pièce était interprétée. Ilssemblaient discuter, engagés dans un dialogue usant du langage des notes, où lesmots sont inutiles. Entièrement dissous dans la musique, ils ont offert au public lespectacle vivant de la création artistique.” Oksana Koginova - Bezformata (Russie)

“Arthur Ancelle s’est frotté à l’exercice de l’arrangement pour Roméo & Julietteavec plus que de l’habileté, une pointe de génie, et des inventions surprenantesmais diablement efficaces. C’est foudroyant, joué avec une virtuosité dardée,incroyable plus d’une fois, la Valse de Cendrillon une fois entendue sous leurs vingtdoigts, ne s’oublie plus.” Jean-Charles Hoffelé - Artamag

VOUS ÊTES TOUS INVITÉS à ASSISTER au CONCERT

sur le CAMPUS BRABOIS-Santé

MERCREDI 3 OCTOBRE 2018 │ 20:30Faculté de MédecineAmphithéâtre 600 B

avec

L’Ensemble AUSTRA’ZIK

MOZART BEETHOVEN WAGNER LISZT PROKOFIEV

9 NOVEMBRE 1992 : Alexandre Paley, piano . 3 DECEMBRE 1992 :François René Duchable, piano, Paul Meyer, clarinette, Gérard Caussé,alto . 11 JANVIER 1993 : Radu Lupu, piano . 1 FEVRIER 1993 : QuatuorMelos . 12 FEVRIER 1993 : Steven Isserlis, violoncelle, Olli Mustonen,piano . 22 FEVRIER 1993 : Jean-François Heisser, Georges Pludermacher,pianos, avec Guy Joël Cipriani, Gérard Perotin, percussions . 22 MARS1993 : Solistes de Moscou, direction Yuri Bashmet, avec Katia Skanavi,piano . 19 AVRIL 1993 : Olivier Charlier, violon, Brigitte Engerer, piano, enremplacement de Jean Hubeau, décédé . 17 MAI 1993 : Quatuor Tackacs,Andor Toth remplace Gabor Takacs, 1er violon . 18 OCTOBRE 1993 : IngerSodergren, piano . 16 NOVEMBRE 1993 : François René Duchable, piano,Boris Pergamenshikow, violoncelle . 29 NOVEMBRE 1993 : Mikhail Rudy,piano . 13 DECEMBRE 1993 : François Le Roux, baryton, Graham Johnson,piano . 10 JANVIER 1994 : Quatuor Ludwig . 24 JANVIER 1994 , DONNE ENCOLLABORATION AVEC LE GOETHE INSTITUT : Trio Fontenay, MichaelMücke, violon, Niklas Schmidt, violoncelle, Wolf Harden, piano . 14 MARS1994 : Quatuor Cherubini, avec Christian Zacharias, piano . 11 AVRIL 1994: Quatuor Parisii . 17 OCTOBRE 1994 : François René Duchable, piano . 28NOVEMBRE 1994 : Laurent Cabasso, piano, Laurent Korcia, violon . 13DECEMBRE 1994 : Eric Le Sage, piano, Paul Meyer, clarinette, ChristophPoppen, violon, Marc Coppey, violoncelle . 16 JANVIER 1995 : AlexandrePaley, piano . 27 FEVRIER 1995 : The Duke String Quartet, avec ScottMitchell, piano . 6 MARS 1995 : Lazar Berman, piano . 3 AVRIL 1995 :Juilliard String Quartet . 13 AVRIL 1995 : Orchestre de Chambre deMoscou, direction Constantin Orbelian, avec Albert Ratzbaum, flûte . 24JANVIER 1996 : Orchestre d’Auvergne, direction et violon GordanNikolitch . 12 FEVRIER 1996 : Elisabeth Vidal, soprano, André Cognet,baryton, (en remplacement de Janet Perry), Noël Lee, piano . 25 MARS1996 : Quatuor Sine Nomine et Quatuor Manfred, réunis . 30 AVRIL 1996 :Marie Josèphe Jude, piano . 10 JUIN 1996 : Jean-Jacques Kantorow,violon, Jacques Rouvier, piano . 7 OCTOBRE 1996 : Jean-Bernard Pommier,piano . 23 NOVEMBRE 1996, OPERA DE NANCY, Ensemble Orchestral deParis, direction Jean-Jacques Kantorow . 9 DECEMBRE 1996, SALLE POIREL: Quatuor Prazak . 30 JANVIER 1997, OPÉRA DE NANCY : Maxim Vengerov,violon, Igor Uryash, piano . 17 MARS 1997, SALLE POIREL : SALLE POIREL :Udo Reinemann, baryton, David Selig, piano . 7 AVRIL 1997, SALLE POIREL: Les Solistes de Paris, Philippe Aïche, Serge Pataud, violons , Ana-BelaChaves, Jean Dupouy, altos . 12 MAI 1997 SALLE POIREL : Trio Wanderer,(en remplacement du trio Bartholdy), Jean-Marc Phillips, violon, RaphaëlPidoux, violoncelle, Vincent Coq, piano . 9 JUIN, 1997 SALLE POIREL :SOIREE DE JEUNES TALENTS LORRAINS : Anne Billant, piano, Pierre Vieille-Cessay, violoncelle, Simon Bernardini, violon, Quatuor Divadlo, SébastienChristmann, Gaëlle Turban, violons, Anne-Marie Anstett, alto, JulienGrattard, violoncelle . 13 OCTOBRE 1997, OPÉRA DE NANCY : QuatuorBorodine, Ludmila Berlinskaïa piano

Lundi 6 Mai 201920h30 │ Salle Poirel

Les 9 CONCERTS de la 72e SAISON

Lundi 1er Octobre 2018 20h30 │ Salle Poirel

Samedi 17 Novembre 2018 20h30 │ Salle Poirel

Dimanche 16 Décembre 2018 16h30 │ Salle Poirel

Dimanche 16 Décembre 2018 20h30 │ Salle Poirel

Samedi 26 Janvier 2019 20h30 │ Salle Poirel

Lundi 1er Avril 201920h30 │ Salle Poirel

Prix

du

livre

t : 2

€

Avec le soutien de

Ludmila Berlinskaia & Arthur AncelleCHAMINADE, PROKOFIEV, BERNSTEIN, BENNET

Kirill Troussov violonAlexandra Troussova piano

BEETHOVEN, BRAHMS, FRANCK

Zorbalov et l’Orgue MagiqueSPECTACLE FAMILLE

Henri Demarquette violoncelleVanessa Benelli-Mosell piano

RACHMANINOV, BORODINE, CHOSTAKOVITCH

Après un RêveMagali Léger et l’Ensemble Contraste

FAURE, MASSENET, SAINT-SAENS, GOUNOD, …

Romain Leleu trompetteThierry Escaich orgue

PURCELL, SAINT-SAENS, ESCAICH, GLIERE

Lundi 4 Mars 2019 20h30 │ Salle Poirel

Alexander Paley piano

DEBUSSY, COUPERIN, RAVEL

Trio « Les Esprits »Adam Laloum pianoMi-Sa Yang violon

Victor Julien-Lafferière violoncelle

SCHUMANN, BEETHOVEN

Mercredi 3 Octobre 2018 20h30 │ Pôle Santé

Faculté de Médecine

Ensemble Austra’ zikMOZART, BEETHOVEN, WAGNER, LISZT, PROKOFIEV