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Ce référentiel, dont l'utilisation s'effectue sur le fondement des principes déontologiques d'exercice
personnel de la médecine, a été élaboré par un groupe de travail pluridisciplinaire de
professionnels du réseau ONCOLOR conformément aux données acquises de la science au 11 mai
2006.
Date de révision : 11 mai 2006
Principes généraux
Ce référentiel concerne les lymphomes malins non hodgkiniens, agressifs ou indolents.
Lymphomes malins non hodgkiniens ; lymphome malin non hodgkinien ; lmnh ; lnh
1
p.1
p.8
p.7
p.5
p.3
p.2
p.10
p.11
p.2
p.5 p.5
p.7 p.7
p.8 p.9p.9
Voir le référentiel " Prélévement des �organes lymphoïdes "
Date de révision : 11 mai 2006
Bilan diagnostique
Noter les antécédents immunologiques et oncologiques personnels et familiaux ainsi que les
antécédents pathologiques susceptibles de modifier la conduite thérapeutique.
Le diagnostic repose exclusivement sur l’étude histopathologique d’une biopsie de ganglion (de
préférence) ou d’un viscère intéressé par le tissu tumoral.
On insiste sur la qualité du prélèvement (ganglion prélevé dans sa totalité, non écrasé), sur
la rapidité de son acheminement au laboratoire, soit immédiatement à l’état frais (de
préférence), soit après fixation dans du formol (pas de Bouin qui gêne l’étude
immunohistochimique).
Consulter aussi dans les référentiels ONCOLOR "Prélèvement des organes lymphoïdes"
Le PET Scan, une fois posé le diagnostic de lymphome, est un examen intéressant à réaliser
dans le cadre du bilan initial, surtout pour les LNH agressifs, il est de moindre intérêt dans les
LNH indolents.
Le diagnostic histopathologique sera exprimé selon la classification WHO (JAFFE E.S.,
HARRIS N.L., STEIN H., VARDIMAN J.W. - "Pathology and genetics of tumours of
haematopoietic and lymphoid tissues" - IARC Press - Lyon 2001)
En cas de difficulté diagnostique, une relecture histologique peut être demandée au
Laboratoire d’Anatomie Pathologique - CHU NANCY - BRABOIS - Tél : 03.83.15.34.57 ou au Dr
FROMENT, Laboratoire d’Anatomie Pathologique CHR METZ - Tél : 03.87.55.30.62.
Il pourra être utile de congeler du tissu pour une tumorothèque.
En outre, dans le cadre de protocoles de recherche, une étude cytogénétique peut être
demandée et nécessite alors que le tissu tumoral soit prélevé et acheminé stérilement au
laboratoire. 2
Classification WHO des lymphomes
Classification présentée en 3 tableaux :
Néoplasies de phénotype B
Néoplasies de phénotype T
Maladie de Hodgkin
NEOPLASIES DE PHENOTYPE B
PRECURSEURS B Leucémie aigue / lymphome lymphoblastique
Cellules B matures
LLC B / Lymphome à petit lymphocyte
Lymphome prolymphocytaire B
Lymphome lymphoplasmocytique
Lymphome à cellules du manteau
Lymphome splénique des zones marginales
Leucémie à tricholeucocytes
Lymphome folliculaire (centro-folliculaire)
Lymphome extraganglionnaire des zones marginales des tissus
lymphoides annexés aux muqueuses
Lymphomes B ganglionnaire des zones marginales (± B monocytoide)
Lymphome diffus à grandes cellules B
Lymphome de Burkitt
Plasmocytome
Myélome plasmocytaire
NEOPLASIES DE PHENOTYPE T
PRECURSEURS T Leucémie aigue / lymphome lymphoblastique
Cellules T matures/NK Présentation
LLC T
Leucémie pro-lymphocytaire T
3
p.4
Voir ci-dessous
Voir ci-dessous
Leucémie à grands lymphocytes granuleux Leucémique
Syndrome de Sézary
Leucémie à cellules NK
Lymphome T/NK extraganglionnaire nasal et type nasal (lymphome
angiocentrique)
Mycosis fongoïde
Lymphomes cutanés primitifs à grandes cellules
anaplasiques
Extra-
ganglionnaire
Lymphome T sous-cutané de type panniculite
Lymphome T intestinal type entéropathique
Lymphome T gamma/delta hépatosplénique
Lymphome T angio-immunoblastique (LAI)
Lymphome T périphérique non spécifié Ganglionnaire
Lymphome T ou nul anaplasique à grandes
cellules de type systémique primitif
Leucémie/Lymphome T de l'adulte (HTLV1+)
MALADIE DE HODGKIN
Maladie de Hodgkin à prédominance lymphocytaire nodulaire
Maladie de Hodgkin classique
Sclérosante nodulaire
Classique riche en lymphocytes
A cellularité mixte
En déplétion lymphocytaire
4
Date de révision : 11 mai 2006
Définitions
Lymphomes malins agressifs
Lymphomes ganglionnaires ou extra-ganglionnaires ayant une présentation agressive.
Phénotype B
a) lymphome à grandes cellules : lymphome centroblastique
lymphome immunoblastique
lymphome à cellules B riche en cellules T
lymphome à cellules B riche en histiocytes
lymphome à grandes cellules B anaplasiques
lymphome Burkitt-like
granulomatose lymphomatoïde
lymphome associé à un pyothorax
lymphome du médiastin
lymphome intravasculaire
lymphome des séreuses
b) lymphome de Burkitt
Phénotype T
a) lymphome à grandes cellules anaplasiques
b) lymphome T périphérique angio-immunoblastique
lymphome des zones T sans précision
Lymphomes non hodgkiniens indolents
Lymphomes ganglionnaires ou extra-ganglionnaires ayant une présentation indolente.
5
lymphomes du M.A.L.T.
lymphomes spléniques avec ou sans lymphocytes villeux
lymphomes ganglionnaires avec ou sans cellules B monocytoïdes
formes disséminées
Lymphomes folliculaires
grade 1 (< 50 % de centroblastes)
grade 2 (> 50 % de centroblastes)
cutané
digestif
Lymphomes à cellules du manteau
forme classique
avec des cellules rondes
forme blastique
avec des grandes cellules
Lymphomes lymphoplasmocytoïdes (ou immunocytomes)
Lymphomes malins non hodgkiniens ; lymphome malin non hodgkinien ; lmnh ; lnh
6
Lymphomes à cellules de la zone marginale
Date de révision : 11 mai 2006
Facteurs pronostiques
LNH agressifs
Index pronostique international (IPI)
Facteurs de mauvais pronostic : Age > 60 ans
Performans status (PS) selon barème ECOG > ou = à 2
Taux de LDH > ou = à N
Stade clinique : CS, III et IV
LNH indolents : Follicular lymphoma International Prognostic Index (FLIPI)
5 facteurs pronostics : Age > ou égal à 60 ans
Hemoglobine < ou égal à 12 g/100ml
LDH > N
Stade Arbor III - IV
Nombre de sites ganglionnaires atteints > ou égal à 5
3 groupes de risque Nombre de facteurs Bon 0 - 1
Intermédiaire 2Mauvais > ou égal à 3
Lymphomes malins non hodgkiniens ; lymphome malin non hodgkinien ; lmnh ; lnh
7
Date de révision : 11 mai 2006
Traitements
Lymphomes agressifs de phénotype B
Tout malade présentant un LNH agressif, d'âge < 65 ans et dont la 1ère ligne de traitement peut
nécessiter une autogreffe ou une chimiothérapie intensive et régulièrement aplasiante doit être
adressé dans un centre de référence.
Service d'Hématologie et Médecine Interne (Pr LEDERLIN)
CHU NANCY BRABOIS 54511 VANDOEUVRE Tél : 03 83 15 32 82 Fax : 03 83 15 35 58
E-mail : [email protected]
Service d'Hématologie Clinique et Médecine Interne (Dr CHRISTIAN)
CHR METZ THIONVILLE 57000 METZ Tél : 03 87 55 32 32 Fax : 03 87 55 14 46
E-mail : [email protected]
Pour tout malade d'âge compris entre 65 et 80 ans, ayant une fraction d'éjection ventriculaire
correcte (> ou égale 50%) et après vérification que l'Immunophénotypage est CD20+, le protocole
de référence comporte l'administration de 6 à 8 cures de R-CHOP.
Au delà de 80 ans ou bien si le Performans status est > 2, il est en général fait appel à une
chimiothérapie à doses adaptées, après discussion au cas par cas en RCP.
D'une façon générale, pour les patients qui ne seraient pas incluables dans une étude
multicentrique, la décision du choix thérapeutique prend en compte l'âge et le résultat du bilan
d'extension et doit faire l'objet d'une concertation pluridisciplinaire.
Les rechutes de lymphomes agressifs doivent faire l'objet d'une discussion en RCP. Les grands
principes de traitement sont les suivants :
Autogreffe à envisager pour un patient jeune (< 60 ans) et qui n'a pas bénéficié de
cette procédure thérapeutique auparavant
Utilisation de chimiothérapies alternatives par rapport au traitement initial
Cas particuliers
Les rares lymphomes cérébraux primitifs, lymphomes associés au VIH et les variétés histologiques
lymphoblastiques et de type Burkitt avec envahissement médullaire et/ou méningé bénéficient de
8protocoles spécifiques (contacter les investigateurs régionaux).
Lymphomes agressifs de phénotype T
Absence de consensus sur la prise en charge actuellement :
Patients à inclure dans des protocoles thérapeutiques (contacter les centres de
référence)
ou dossiers à présenter dans une RCP
Les protocoles de type CHOP restent pour l'instant la référence.
Lymphomes indolents
Folliculaire
Faible masse tumorale et localisé (Stade I) : Radiothérapie
Faible masse tumorale et stade II à IV : abstention ou inclusion dans un protocole
Forte masse tumorale :
- Proposer inclusion dans le protocole PRIMA qui comporte une
induction par 6 cures de R-CHOP espacées de 3 semaines + une 7ème
et une 8ème cure de MABTHERA seul suivie d'une randomisation entre
arrêt du traitement et traitement d'entretien par une cure de
MABTHERA tous les 2 mois pendant 2 ans
- Si patient non incluable, dossier à discuter en RCP sachant que le
protocole de référence comprend un anti CD 20 associé à une
polychimiothérapie adaptée à l'âge
La prise en charge des rechutes, qui doivent être systématiquement documentées, comporte
différentes possibilités en cours de validation (chimiothérapie, thérapeutique ciblée de type
RadioImmunothérapie ou intensification thérapeutique pour les sujets jeunes) qui doivent être
discutées en RCP.
Autres lymphomes indolents
Du fait de leur hétérogénéité, il est proposé de discuter les dossiers en RCP en sachant que le
protocole de référence comprend un anti CD 20 le plus souvent associé à une chimiothérapie
adaptée à l'âge.
Cas particuliers
les lymphomes de la zone marginale splénique peuvent bénéficier d'une
splénectomie qui représente un bon traitement de 1ère ligne
les lymphomes lymphocytiques diffus peuvent bénéficier d'un traitement calqué sur
celui de la leucémie lymphoïde chronique
lymphomes du manteau : du fait de leur mauvais pronostic et de l'absence de
chimiothérapie de référence, proposer l'inclusion dans un des protocoles du G.E.L.A.
(protocole patients jeunes < 65 ans ou protocole patients âgés > 65 ans). Si
patients non incluables, une chimiothérapie de type CHOP suivie d'une intensification
chez les sujets jeunes est à envisager.
9
Date de révision : 11 mai 2006
Protocole de chimiothérapie Schéma d'administration du protocole R-CHOP
RITUXIMAB J1
DOXORUBICINE J1
CYCLOPHOSPHAMIDE J1
VINCRISTINE J1
PREDNISONE J1 à J5
Lymphomes malins non hodgkiniens ; lymphome malin non hodgkinien ; lmnh ; lnh
10
Date de révision : 11 mai 2006
Surveillance
Définitions
Rémission complète : disparition de toutes les lésions initialement présentes, des anomalies
radiologiques ou biologiques sans apparition de nouvelles lésions.
Rémission complète incertaine : régression ≥ 75 % à condition que, chaque fois que cela
paraît raisonnable, soit démontrée histologiquement l’absence de lymphome, ou à défaut qu’il n’y
ait pas de suspicion clinique et/ou biologique de maladie active.
Le Morpho TEP pourrait à l'avenir en cas de LNH agressif rendre caduque la notion de rémission
complète incertaine :
- en cas de Morpho TEP négatif, on pourrait conclure à une rémission complète
- en cas de fixation persistante, on serait en présence d'une rémission partielle
Modalités de la surveillance
En cas de rémission complète, les deux paramètres à surveiller régulièrement sont l’état
général et l’examen clinique, tous les 3 mois la première année, tous les 4 mois la deuxième
année, tous les 6 mois entre 2 et 5 ans, tous les ans ensuite.
Les masses tumorales initiales doivent être surveillées par un examen scanographique (ou un
autre examen spécialisé en fonction de leur localisation) à 3 mois, 6 mois et 1 an.
Ensuite, si l’état clinique est normal les examens complémentaires apportent peu d’informations
utiles.
En cas de symptômes cliniques, il faut rechercher des anomalies radiologiques et biologiques
(hémogramme, bilan inflammatoire). Les LDH et la ß2 microglobuline ne sont que des marqueurs
tardifs et ne deviennent anormaux qu’en cas de tumeur évoluée.
Lymphomes malins non hodgkiniens ; lymphome malin non hodgkinien ; lmnh ; lnh
11
Ce référentiel, dont l'utilisation s'effectue sur le fondement des principes déontologiques d'exercice
personnel de la médecine, a été élaboré par un groupe de travail pluridisciplinaire de
professionnels du réseau ONCOLOR conformément aux données acquises de la science au 11 mai
2006.
Date de révision : 11 mai 2006
Principes généraux
Ce référentiel concerne les lymphomes malins non hodgkiniens, agressifs ou indolents.
Lymphomes malins non hodgkiniens ; lymphome malin non hodgkinien ; lmnh ; lnh
1
p.1
p.8
p.7
p.5
p.3
p.2
p.10
p.11
p.2
p.5 p.5
p.7 p.7
p.8 p.9p.9
Voir le référentiel " Prélévement des �organes lymphoïdes "
Date de révision : 11 mai 2006
Bilan diagnostique
Noter les antécédents immunologiques et oncologiques personnels et familiaux ainsi que les
antécédents pathologiques susceptibles de modifier la conduite thérapeutique.
Le diagnostic repose exclusivement sur l’étude histopathologique d’une biopsie de ganglion (de
préférence) ou d’un viscère intéressé par le tissu tumoral.
On insiste sur la qualité du prélèvement (ganglion prélevé dans sa totalité, non écrasé), sur
la rapidité de son acheminement au laboratoire, soit immédiatement à l’état frais (de
préférence), soit après fixation dans du formol (pas de Bouin qui gêne l’étude
immunohistochimique).
Consulter aussi dans les référentiels ONCOLOR "Prélèvement des organes lymphoïdes"
Le PET Scan, une fois posé le diagnostic de lymphome, est un examen intéressant à réaliser
dans le cadre du bilan initial, surtout pour les LNH agressifs, il est de moindre intérêt dans les
LNH indolents.
Le diagnostic histopathologique sera exprimé selon la classification WHO (JAFFE E.S.,
HARRIS N.L., STEIN H., VARDIMAN J.W. - "Pathology and genetics of tumours of
haematopoietic and lymphoid tissues" - IARC Press - Lyon 2001)
En cas de difficulté diagnostique, une relecture histologique peut être demandée au
Laboratoire d’Anatomie Pathologique - CHU NANCY - BRABOIS - Tél : 03.83.15.34.57 ou au Dr
FROMENT, Laboratoire d’Anatomie Pathologique CHR METZ - Tél : 03.87.55.30.62.
Il pourra être utile de congeler du tissu pour une tumorothèque.
En outre, dans le cadre de protocoles de recherche, une étude cytogénétique peut être
demandée et nécessite alors que le tissu tumoral soit prélevé et acheminé stérilement au
laboratoire. 2
Classification WHO des lymphomes
Classification présentée en 3 tableaux :
Néoplasies de phénotype B
Néoplasies de phénotype T
Maladie de Hodgkin
NEOPLASIES DE PHENOTYPE B
PRECURSEURS B Leucémie aigue / lymphome lymphoblastique
Cellules B matures
LLC B / Lymphome à petit lymphocyte
Lymphome prolymphocytaire B
Lymphome lymphoplasmocytique
Lymphome à cellules du manteau
Lymphome splénique des zones marginales
Leucémie à tricholeucocytes
Lymphome folliculaire (centro-folliculaire)
Lymphome extraganglionnaire des zones marginales des tissus
lymphoides annexés aux muqueuses
Lymphomes B ganglionnaire des zones marginales (± B monocytoide)
Lymphome diffus à grandes cellules B
Lymphome de Burkitt
Plasmocytome
Myélome plasmocytaire
NEOPLASIES DE PHENOTYPE T
PRECURSEURS T Leucémie aigue / lymphome lymphoblastique
Cellules T matures/NK Présentation
LLC T
Leucémie pro-lymphocytaire T
3
p.4
Voir ci-dessous
Voir ci-dessous
Leucémie à grands lymphocytes granuleux Leucémique
Syndrome de Sézary
Leucémie à cellules NK
Lymphome T/NK extraganglionnaire nasal et type nasal (lymphome
angiocentrique)
Mycosis fongoïde
Lymphomes cutanés primitifs à grandes cellules
anaplasiques
Extra-
ganglionnaire
Lymphome T sous-cutané de type panniculite
Lymphome T intestinal type entéropathique
Lymphome T gamma/delta hépatosplénique
Lymphome T angio-immunoblastique (LAI)
Lymphome T périphérique non spécifié Ganglionnaire
Lymphome T ou nul anaplasique à grandes
cellules de type systémique primitif
Leucémie/Lymphome T de l'adulte (HTLV1+)
MALADIE DE HODGKIN
Maladie de Hodgkin à prédominance lymphocytaire nodulaire
Maladie de Hodgkin classique
Sclérosante nodulaire
Classique riche en lymphocytes
A cellularité mixte
En déplétion lymphocytaire
4
Date de révision : 11 mai 2006
Définitions
Lymphomes malins agressifs
Lymphomes ganglionnaires ou extra-ganglionnaires ayant une présentation agressive.
Phénotype B
a) lymphome à grandes cellules : lymphome centroblastique
lymphome immunoblastique
lymphome à cellules B riche en cellules T
lymphome à cellules B riche en histiocytes
lymphome à grandes cellules B anaplasiques
lymphome Burkitt-like
granulomatose lymphomatoïde
lymphome associé à un pyothorax
lymphome du médiastin
lymphome intravasculaire
lymphome des séreuses
b) lymphome de Burkitt
Phénotype T
a) lymphome à grandes cellules anaplasiques
b) lymphome T périphérique angio-immunoblastique
lymphome des zones T sans précision
Lymphomes non hodgkiniens indolents
Lymphomes ganglionnaires ou extra-ganglionnaires ayant une présentation indolente.
5
lymphomes du M.A.L.T.
lymphomes spléniques avec ou sans lymphocytes villeux
lymphomes ganglionnaires avec ou sans cellules B monocytoïdes
formes disséminées
Lymphomes folliculaires
grade 1 (< 50 % de centroblastes)
grade 2 (> 50 % de centroblastes)
cutané
digestif
Lymphomes à cellules du manteau
forme classique
avec des cellules rondes
forme blastique
avec des grandes cellules
Lymphomes lymphoplasmocytoïdes (ou immunocytomes)
Lymphomes malins non hodgkiniens ; lymphome malin non hodgkinien ; lmnh ; lnh
6
Lymphomes à cellules de la zone marginale
Date de révision : 11 mai 2006
Facteurs pronostiques
LNH agressifs
Index pronostique international (IPI)
Facteurs de mauvais pronostic : Age > 60 ans
Performans status (PS) selon barème ECOG > ou = à 2
Taux de LDH > ou = à N
Stade clinique : CS, III et IV
LNH indolents : Follicular lymphoma International Prognostic Index (FLIPI)
5 facteurs pronostics : Age > ou égal à 60 ans
Hemoglobine < ou égal à 12 g/100ml
LDH > N
Stade Arbor III - IV
Nombre de sites ganglionnaires atteints > ou égal à 5
3 groupes de risque Nombre de facteurs Bon 0 - 1
Intermédiaire 2Mauvais > ou égal à 3
Lymphomes malins non hodgkiniens ; lymphome malin non hodgkinien ; lmnh ; lnh
7
Date de révision : 11 mai 2006
Traitements
Lymphomes agressifs de phénotype B
Tout malade présentant un LNH agressif, d'âge < 65 ans et dont la 1ère ligne de traitement peut
nécessiter une autogreffe ou une chimiothérapie intensive et régulièrement aplasiante doit être
adressé dans un centre de référence.
Service d'Hématologie et Médecine Interne (Pr LEDERLIN)
CHU NANCY BRABOIS 54511 VANDOEUVRE Tél : 03 83 15 32 82 Fax : 03 83 15 35 58
E-mail : [email protected]
Service d'Hématologie Clinique et Médecine Interne (Dr CHRISTIAN)
CHR METZ THIONVILLE 57000 METZ Tél : 03 87 55 32 32 Fax : 03 87 55 14 46
E-mail : [email protected]
Pour tout malade d'âge compris entre 65 et 80 ans, ayant une fraction d'éjection ventriculaire
correcte (> ou égale 50%) et après vérification que l'Immunophénotypage est CD20+, le protocole
de référence comporte l'administration de 6 à 8 cures de R-CHOP.
Au delà de 80 ans ou bien si le Performans status est > 2, il est en général fait appel à une
chimiothérapie à doses adaptées, après discussion au cas par cas en RCP.
D'une façon générale, pour les patients qui ne seraient pas incluables dans une étude
multicentrique, la décision du choix thérapeutique prend en compte l'âge et le résultat du bilan
d'extension et doit faire l'objet d'une concertation pluridisciplinaire.
Les rechutes de lymphomes agressifs doivent faire l'objet d'une discussion en RCP. Les grands
principes de traitement sont les suivants :
Autogreffe à envisager pour un patient jeune (< 60 ans) et qui n'a pas bénéficié de
cette procédure thérapeutique auparavant
Utilisation de chimiothérapies alternatives par rapport au traitement initial
Cas particuliers
Les rares lymphomes cérébraux primitifs, lymphomes associés au VIH et les variétés histologiques
lymphoblastiques et de type Burkitt avec envahissement médullaire et/ou méningé bénéficient de
8protocoles spécifiques (contacter les investigateurs régionaux).
Lymphomes agressifs de phénotype T
Absence de consensus sur la prise en charge actuellement :
Patients à inclure dans des protocoles thérapeutiques (contacter les centres de
référence)
ou dossiers à présenter dans une RCP
Les protocoles de type CHOP restent pour l'instant la référence.
Lymphomes indolents
Folliculaire
Faible masse tumorale et localisé (Stade I) : Radiothérapie
Faible masse tumorale et stade II à IV : abstention ou inclusion dans un protocole
Forte masse tumorale :
- Proposer inclusion dans le protocole PRIMA qui comporte une
induction par 6 cures de R-CHOP espacées de 3 semaines + une 7ème
et une 8ème cure de MABTHERA seul suivie d'une randomisation entre
arrêt du traitement et traitement d'entretien par une cure de
MABTHERA tous les 2 mois pendant 2 ans
- Si patient non incluable, dossier à discuter en RCP sachant que le
protocole de référence comprend un anti CD 20 associé à une
polychimiothérapie adaptée à l'âge
La prise en charge des rechutes, qui doivent être systématiquement documentées, comporte
différentes possibilités en cours de validation (chimiothérapie, thérapeutique ciblée de type
RadioImmunothérapie ou intensification thérapeutique pour les sujets jeunes) qui doivent être
discutées en RCP.
Autres lymphomes indolents
Du fait de leur hétérogénéité, il est proposé de discuter les dossiers en RCP en sachant que le
protocole de référence comprend un anti CD 20 le plus souvent associé à une chimiothérapie
adaptée à l'âge.
Cas particuliers
les lymphomes de la zone marginale splénique peuvent bénéficier d'une
splénectomie qui représente un bon traitement de 1ère ligne
les lymphomes lymphocytiques diffus peuvent bénéficier d'un traitement calqué sur
celui de la leucémie lymphoïde chronique
lymphomes du manteau : du fait de leur mauvais pronostic et de l'absence de
chimiothérapie de référence, proposer l'inclusion dans un des protocoles du G.E.L.A.
(protocole patients jeunes < 65 ans ou protocole patients âgés > 65 ans). Si
patients non incluables, une chimiothérapie de type CHOP suivie d'une intensification
chez les sujets jeunes est à envisager.
9
Date de révision : 11 mai 2006
Protocole de chimiothérapie Schéma d'administration du protocole R-CHOP
RITUXIMAB J1
DOXORUBICINE J1
CYCLOPHOSPHAMIDE J1
VINCRISTINE J1
PREDNISONE J1 à J5
Lymphomes malins non hodgkiniens ; lymphome malin non hodgkinien ; lmnh ; lnh
10
Date de révision : 11 mai 2006
Surveillance
Définitions
Rémission complète : disparition de toutes les lésions initialement présentes, des anomalies
radiologiques ou biologiques sans apparition de nouvelles lésions.
Rémission complète incertaine : régression ≥ 75 % à condition que, chaque fois que cela
paraît raisonnable, soit démontrée histologiquement l’absence de lymphome, ou à défaut qu’il n’y
ait pas de suspicion clinique et/ou biologique de maladie active.
Le Morpho TEP pourrait à l'avenir en cas de LNH agressif rendre caduque la notion de rémission
complète incertaine :
- en cas de Morpho TEP négatif, on pourrait conclure à une rémission complète
- en cas de fixation persistante, on serait en présence d'une rémission partielle
Modalités de la surveillance
En cas de rémission complète, les deux paramètres à surveiller régulièrement sont l’état
général et l’examen clinique, tous les 3 mois la première année, tous les 4 mois la deuxième
année, tous les 6 mois entre 2 et 5 ans, tous les ans ensuite.
Les masses tumorales initiales doivent être surveillées par un examen scanographique (ou un
autre examen spécialisé en fonction de leur localisation) à 3 mois, 6 mois et 1 an.
Ensuite, si l’état clinique est normal les examens complémentaires apportent peu d’informations
utiles.
En cas de symptômes cliniques, il faut rechercher des anomalies radiologiques et biologiques
(hémogramme, bilan inflammatoire). Les LDH et la ß2 microglobuline ne sont que des marqueurs
tardifs et ne deviennent anormaux qu’en cas de tumeur évoluée.
Lymphomes malins non hodgkiniens ; lymphome malin non hodgkinien ; lmnh ; lnh
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