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PoLitiQue Législatives :

où est-ce que ça chauffe ?

MonDeLes avocats lyonnais

à l’heure du FLn

urbanisMeGerland : 10 000 habitants

de plus dans 8 ans

sPortinterview rémi Garde

n°5 • Juin 2012

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3LYONnEwS

sommaireSociétéLa mode au service de la recherche d’emploi 4Maisons médicales de garde, une alternative aux urgences 5

JuSticeUne blague dadaïste au tribunal correctionnel 6 Expulsions locatives 8

PolitiqueLégislatives : où est-ce que ça chauffe ? 10

économieLa reprise de Véninov, “un truc de fou” 12Une cave à vin mutualisée dans le 8ème 14

mondeDes photos pour comprendre la révolution tunisienne 16Les avocats lyonnais à l’heure du FLN 17

urbaniSmeGerland : 10 000 habitants de plus dans 8 ans 18

environnementSécheresse : le Rhône déjà sous “surveillance” 20

aSSuranceS Baud & Associés : Une protection contre les abus des réseaux sociaux 22

doSSier du moiSQueyranne : “François Hollande va s’appuyer sur les présidents de région” 24

SPortInterview Rémi Garde 28Le Lou joue au yo-yo 30 Saison décevante pour l’Asvel

cultureÉvènements, cinéma, théâtre, interview musique, expo, dvd, livres, internet, hi-tech 32/43

loiSirSSélections bars & restos 44Interview : une star se met à table 48Auto & Moto 50/53Shopping déco par Sandrine Michel Chambon 54 Mode : Royal Racer 56Beauté : Des cheveux de stars 60Remise en forme : Le conseil fitness du mois 62Jeux 64Horoscope 66

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Tout est parti il y a un an d’une ren-contre entre Nathalie Chaize et deux adjointes de la Mairie de Lyon : Sylvie Guillaume et Anne-Sophie Condemine. “Il me reste toujours du stock des collections précédentes”, explique la créatrice, à la tête d’un réseau de huit boutiques en France. Déjà enga-gée dans des opérations de charité et de lutte contre le Sida, elle cherchait alors une association à qui offrir ces vêtements.

La Mairie propose l’atelier Zig zag, une structure d’insertion à Mermoz (Lyon 8ème). Créé en 2001, cet atelier de couture se veut un tremplin vers l’em-ploi pour des personnes qui, souvent, n’ont jamais travaillé. Il accueille une douzaine de femmes en contrat aidé de 6 mois, renouvelable une fois. Elles travaillent 20 heures par semaine, soit le matin, soit l’après-midi.

“Cet atelier leur redonne le goût du travail, leur apprend à s’intégrer dans une équipe et à respecter des ho-raires”, explique Nathalie Chaize, ravie de pouvoir les aider à “mettre le pied à l’étrier”. Et d’insister : “quand on

a de la chance dans la vie, il faut penser aux autres. Ca donne du sens à ce qu’on fait.”

“On était emballées par l’idée”, se souvient Anne-Sophie Condemine. Elle va alors chercher un troisième in-tervenant : l’agence Image et Attitudes. Ce spécialiste du développement per-sonnel va coacher les salariées de l’ate-lier Zig zag à la fin de leur parcours d’insertion, les conseiller sur la mor-phologie ou encore la colorimétrie.

“Ces femmes, souvent isolées et en grande difficulté, apprennent les codes vestimentaires du monde du travail, comment se présenter devant un recruteur”, précise Anne-Sophie Condemine. “Quand il faut donner une image de soi, le vête-ment est important : il peut aider comme il peut desservir”, ajoute Nathalie Chaize.

La mezzanine inoccupée de l’atelier Zig zag est alors aménagée en salon d’essayage. Baptisé “Reflet de soie”, c’est ici que sont soigneusement ac-crochés les habits apportés par Natha-

lie Chaize, environ 300 pièces. A la fin du stage, chaque femme peut choisir une tenue complète. “Etre bien ha-billé peut redonner confiance en soi”, explique la créatrice. Un para-mètre important pour toute démarche de recherche d’emploi. “Si elles n’ont pas confiance en elles, cela ne va jamais marcher”, insiste Anne-So-phie Condemine.

“Les essayages ont donné lieu à des moments très émouvants”, se souvient Nathalie Chaize. “Beaucoup de participantes sont voilées. Puis, au bout d’un moment, elles commencent à enlever le voile. Ca leur permet aussi de réfléchir là-dessus.”

Lancé en septembre 2011, le pro-jet devra maintenant s’ouvrir à des femmes extérieures à l’atelier Zig zag. Sélectionnées par les trois an-tennes lyonnaises de la Maison de l’emploi lyonnaise (Gerland, Mermoz, Duchère), quelque 80 femmes par an pourront ainsi bénéficier de ces stages sur les 2500 demandeurs d’emploi très précaires recensés à Lyon.

La mode au service de la recherche d’emploi

L’initiative est originale. Elle associe atelier de couture, coaching en image et garde-robe de créateur, au sein d’un parcours d’insertion. Imaginé par la créatrice lyonnaise nathalie Chaize (photo) avec la Ville de Lyon et plusieurs structures sociales, ce projet vise à redonner confiance à des femmes en grande précarité, pour les aider à trouver un travail. Une douzaine de demandeuses d’emploi ont d’ores et déjà pu en profiter.

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La ville de Lyon compte quatre MMG, installées dans les 5ème, 6ème, 8ème et 9ème arrondissements. Ouvertes la nuit, les week-ends et jours fériés, elles prennent en charge les consultations qui ne relèvent pas des soins hospitaliers. A Lyon, plus de 70% des patients accueillis aux urgences n’auraient pas eu besoin d’aller à l’hôpital. “Aller aux urgences par exemple lorsque son enfant a de la fièvre n’est pas le bon réflexe”, insiste Céline Faurie-Gauthier, conseillère municipale de Lyon déléguée à la prévention santé.

Situées au rez-de-chaussée, dans des locaux fournis par la Ville de Lyon, les MMG ont été pensées pour accueillir tout le monde, y compris les personnes handicapées. Chaque maison dispose d’une salle d’attente et de deux cabinets médicaux. Une secrétaire médicale assure l’ac-cueil des patients.

Avant de s’y rendre, il faut toutefois composer le 04 72 33 00 33. Au bout du fil, un médecin régulateur va analyser les symptômes décrits, et en fonction de son diagnostic, orienter le patient vers la MMG la plus proche pour un ren-dez-vous immédiat, vers les urgences ou vers le médecin traitant, si la prise en charge peut attendre le prochain jour ouvré. La mise en relation avec le 15 est également possible.

Aussi utile le service soit-il, les MMG restent largement méconnues des Lyonnais. Si la fréquentation a progressé de 66% entre 2004 et 2010, passant de 16 533 consultations par an à 27 659, elle est néanmoins en recul par rapport au chiffre record enregistré en 2009 avec 33 467 consulta-tions. Pour gagner en visibilité, les MMG demandent la mise en place d’un numéro d’appel simplifié, comme cela existe dans d’autres régions. “Notre numéro n’est pas assez connu”, déplore Frédérique Grain, président du réseau lyonnais. Mais avant, les MMG lancent une vaste campagne de communication sur les panneaux publicitaires de la ville.

Maisons médicales de gardeUne alternative aux urgences

Eviter les interminables files d’attente aux urgences et décharger les services hospitaliers, voilà le but des Maisons médicales de garde (MMG). Mises en place entre 2003 et 2004, elles sont ouvertes aux heures où les cabinets de généralistes sont fermés et permettent souvent d’éviter le détour

par l’hôpital. Encore faut-il le savoir. Pour se faire connaître, les MMG lancent une campagne d’affichage.

Adresses : • 3 place du Marché (Lyon 9ème)• 173 avenue Barthélémy Buyer (Lyon 5ème)• 16 quai Sarrail (Lyon 6ème)• 264 avenue Berthelot (Lyon 8ème)

Horaires d’ouvertures :• En semaine de 19h à minuit• Le samedi de 12h à minuit• Le dimanche et les jours fériés de 10h à minuit

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justice

Les faits se sont déroulés le 24 février dernier. Nora Berra, qui espérait alors encore l’investiture de l’UMP aux légis-latives, avait invité l’ancien premier ministre à Lyon. Avant une intervention à l’Hôtel Mercure (Lyon 3ème) sur le thème de la protection sociale, le Poitevin était attendu à la librai-rie Decitre pour la dédicace de son bouquin “Je marcherai toujours à l’affectif”.

C’est là que l’attendaient trois activistes du collectif pâtis-sier lyonnais “Al Qaïtarte”. Ils racontent sur leur blog* : “On a attendu trois quarts d’heure tranquillou et on s’est dirigé vers la librairie. Quand on a vu Raffarin, cash on a pris la chantilly et les assiettes en cartons. On a préparé nos tartes en bloquant la circulation et on s’est approché directement vers Raffarin. On a jeté nos tartes et on a crié ‘Dada vaincra’”.

“C’est la première fois en 40 ans de carrière que cela m’arrive”, a maugréé la victime. Plus de peur que de mal, toutefois. Seule la cravate a pris. Et Nora Berra se serait pro-posée de lui en acheter une nouvelle.

Un tableau de chasse déjà bien garniCréé en 2008 par des étudiants en histoire de l’art, fort d’une vingtaine de membres, le collectif n’en est pas à son coup d’essai. Gérard Collomb, Jean-Jack Queyranne, Domi-nique Perben et l’artiste Ben ont déjà goûté à la chantilly.

Or, cette fois-ci les choses tournent mal et Romain se fait coincer par l’un des gardes du corps de l’ancien premier ministre.

Deux mois après les faits, le 27 avril, Romain est convo-qué devant le procureur de la République pour une pro-cédure de reconnaissance préalable de culpabilité, le plaider-coupable à la française. Procédure permettant à celui qui reconnaît les faits qui lui sont reprochés d’évi-ter un procès. Romain refuse. S’il ne nie pas le jet de chan-tilly, il conteste le caractère violent de l’action. “C’est la crème chantilly qui serait considérée comme une arme !”, s’écrie son avocat, Me Sylvain Cormier, à la sor-tie du bureau du procureur.

“On s’est cru dans une BD. Nous leur avons fait une farce, eux aussi”, commente Romain plus tard lors d’une soirée de soutien organisée dans le 1er arrondisse-ment. Pour lui, il s’agit surtout d’un “acte politique de désacralisation”.

En attendant le jugement du tribunal, qui n’était pas encore rendu à l’heure où nous mettons sous presse, le collectif s’est d’ores et déjà choisi sa prochaine cible : Jean-Michel Aulas, car “c’est lui le véritable maire de Lyon, avec tout l’argent qu’il brasse alors qu’un tas de personnes crèvent la faim.” = M.A.

*art-qui-tarte.over-blog.fr

Le 30 mai, Romain, étudiant en master d’anthropologie, a comparu devant le tribunal correctionnel pour “violences avec arme en l’espèce”. L’arme en question : une assiette remplie de chantilly. La victime : Jean-Pierre Raffarin.

Une blague dadaïste au tribunal correctionnel

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justice

“C’est un acte de résistance”, s’est écrié Bernard Genin le maire de Vaulx-en-Velin, devant le tribunal administratif. Vendredi 27 avril, les villes de Vénissieux, Vaulx-en-Velin et Pierre-Bénite ont comparu pour avoir pris des arrêtés municipaux visant à encadrer les expulsions locatives.

C’est devenu une sorte de rituel. Tous les ans, à l’issue de la trêve hivernale, les communes communistes de la petite couronne signent des arrêtés contre les expulsions locatives. Et tous les ans, la préfecture les attaque devant le tribunal. L’occasion pour les élus de ces communes, parmi les plus pauvres de l’agglomération, de lancer un appel de détresse au nom d’une partie de leurs administrés.

Trouble à l’ordre public“Je suis étonnée qu’on passe si tard”, commente Michèle Picard, la maire de Vénissieux. L’année der-nière, ce même procès a eu lieu trois semaines plus tôt. Malgré les échecs de ses précédentes tentatives, elle as-sure ne pas être là pour “accomplir une formalité”. “Je viens pour alerter, pour montrer ce qui se passe”, affirme l’élue.

A la barre, elle n’a cesse d’invoquer l’ordre public, menacé selon elle, par les expulsions. Elle brandit les cas de cette Vénissiane qui a menacé de se jeter de son balcon, de cette mère de six enfants qui s’est immolée dans le hall de la mairie de Saint-Denis ou encore de Roger, SDF, retrouvé mort dans l’incendie de son appartement, éclairé à la bougie faute d’électricité.

“Il y a bien là, trouble à l’ordre public. Il y a bien là, non assis-tance à personne en danger”, s’écrie Michèle Picard, évoquant le pouvoir de police du maire. “Cela relève pleinement de ma compé-tence.” Son intervention, longuement applaudie par la petite centaine de soutiens qui ont fait le déplacement, se veut une réponse aux griefs rele-vés par la préfecture. Celle-ci estime justement que les maires sortent de leur rôle en signant de tels arrê-tés. “Nous parlons d’hommes et de femmes qui vivent dans des conditions d’extrême pauvreté et de détresse”, s’insurge Bernard Ge-nin, son homologue de Vaulx-en-Velin.

Sur un plan plus juridique, Me Gilles Chatelier rappelle qu’il s’agit de “me-sures ciblées et non d’une inter-diction générale”, citant un arrêt

du Conseil d’État de 2010, qui per-met aux autorités d’intervenir en cas d’“atteinte à la dignité humaine”.

Ces arguments n’ont toutefois pas convaincu le président du tribunal Éric Kolbert. “Ce n’est pas l’ap-plaudimètre qui va déterminer le sens de ma décision”, avait-il pré-venu, avant de suspendre les arrêtés. Comme tous les ans.

Si la décision n’est pas une véritable surprise, elle révolte néanmoins les mairies concernées. “La machine infernale de l’exclusion peut de nouveau tourner à plein régime”, s’indigne Michèle Picard, la maire de Vénissieux. “La lutte contre la pau-vreté est une question de dignité humaine. Ce doit être aussi une priorité nationale, une urgence nationale.”

“Si la situation n’évolue pas, à Vaulx-en-Velin nous continue-rons à signer de tels arrêtés”, a d’ores et déjà prévenu Bernard Genin. = M.A.

Expulsions locatives“La machineinfernale de l’exclusion peut de nouveau tourner”

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politique

Première circonscription

Une terre centriste qui a envoyé Bernadette Isaac-Sibille, puis Anne-Marie Comparini au palais Bourbon. En 2007, Michel Havard remporte la circonscription pour l’UMP, mais cinq ans plus tard, François Hol-lande y arrive largement en tête avec 53,98%. Présage d’une victoire de la gauche ? Pas si sûr.

La gauche lyonnaise s’y livre un psychodrame d’une rare violence. En cause, l’accord national signé entre le PS et les Verts qui attribue la circo à un écologiste : Philippe Meirieu. C’était sans compter sur Gérard Collomb, en froid avec la direction nationale de son parti. Le maire de Lyon décide alors de pousser son adjoint aux sports Thierry Braillard. La ligne de front traverse les partis et les deux camps se livrent bataille à coups de communiqués rageurs... Pendant ce temps, Michel Havard compte les points.

Les candidats :Michel Havard (UMP), Philippe Meirieu (PS et Europe écologie-les Verts), Thierry Braillard (PRG), André Morin (Front national), Marie-Christine Pernin (Lutte ouvrière), Jérôme Leignadier-Paradon (Parti pirate), Antoine Beils (Solidarité et progrès), Claude Lanher (Front de gauche), Maguy Girerd (Debout la répu-blique), Gauthier Blin (Lyon divers droite), Emmanuel Pasco-Viel (Cap 21), Rachel Teffahi (Alliance éco-logiste indépendante), Florence Maury (Modem), Noura Mebtouche (Parti populaire de la décroissance).

La préfecture du Rhône a enregistré 185 candidatures dans le département, dont 66 pour les quatre circonscriptions lyonnaises. La troisième décroche le pompon avec 21 dossiers déposés, tandis que la quatrième attire le moins de vocations : seuls 13 prétendants visent le siège abandonné par Dominique Perben. Découpées à la hache en 1987 par Charles Pasqua, les circonscriptions lyonnaises ne suivent aucune logique administrative (voir carte). Les 2ème, 3ème, 7ème et 9ème arrondissements sont ainsi coupés en deux et le 8ème en trois. Parfois, la limite traverse même au beau milieu d’un canton. Il vaut donc mieux se renseigner avant d’aller voter.

Législatives : où est-ce que ça chauffe ?

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politiqueDeuxième circonscription

Rien ne prédestinait le socialiste Pierre-Alain Muet à rafler cette chasse gardée du RPR et de l’UMP, qui a élu d’illustres personnages locaux comme Michel Noir, Henri Chabert et Emmanuel Hamelin. Et pourtant la circonscription a basculé à gauche en 2007. Depuis, François Hollande y a obtenu l’un de ses meilleurs scores dans le département (56,97%). De quoi faire passer des nuits plutôt tranquilles au député sortant. D’autant plus que les voix de droite de-vraient se répartir entre Emmanuel Hamelin (UMP) et le maire du deuxième Denis Broliquier (Lyon divers droite).

Les candidats :Pierre-Alain Muet (Parti socialiste), Emmanuel Hamelin (UMP), Denis Broliquier (Lyon divers droite), Fabienne Levy (Parti Radical), Maud Geldreich (Debout la répu-blique), Blanche Chaussat (Front national), Arlette Couzon (Lutte ouvrière), Fabrice Cros (NPA), Anne Charmasson-Creus (Front de gauche), Christophe Limousin (Mouve-ment pour la France), Emeline Baume (Europe écolo-gie-les Verts), Patricia Margand (Alliance royale), Brigitte de Sereys (Parti chrétien démocrate), Clémence Flusin (Solidarité et progrès), Nicolas Guyard (Parti pirate), Luc Landrot (Parti fédéraliste européen), Vincent Cheynet (Ecologie, pacifisme, objection de croissance), Marianne Jue (Sans étiquette).

Troisième circonscription

C’est la circo des toubibs. Elu depuis 1986, l’urologue et chirurgien UMP Jean-Michel Dubernard a perdu sa place en 2007, battu par un autre chirurgien et immu-nologue, le socialiste Jean-Louis Touraine. Un temps, une autre blouse blanche était annoncée dans la circonscrip-tion en la personne de Nora Berra, avant que l’ancienne secrétaire d’Etat à la santé ne jette son dévolu sur la quatrième, puis se brouille avec son parti au grand com-plet. C’est donc Laure Dagorne qui porte les couleurs de l’UMP, une militante de terrain, mais novice à ce stade de la compétition. François Hollande y ayant obtenu 56,18% des voix, on ne peut pas dire que le suspense serait in-soutenable dans cette circonscription.

Les candidats :Jean-Louis Touraine (Parti socialiste), Laure Dagorne (UMP), Gilles Champion (Parti ouvrier indépendant), Anne-Marie Chambon (Lutte ouvrière), Françoise Cha-lons (NPA), Marina Avenas (Solidarité et progrès), Eleni Ferlet (Front de gauche), Fanny Dubot (Europe écologie-les Verts), Jeanne de Carbonnières (Front national), Phi-lippe Doncourt (Rassemblement initiative citoyenne), Patrick Jacqueroux (Alliance royale), Marc Chinal (Votez AM), Eric Lafond (Centre), Michel Dulac (Centre natio-

nal des indépendants et paysans), Valérie Mira (Alliance écologiste indépendante), Sammy Dia (Parti pirate), Eric Curinier (Cap 21), Martine Souvignet (Mouvement répu-blicain et citoyen), Laëtitia Chabanole (Alliance radicale et centriste), Maxime Caminale (Lyon divers droite), Céline Bos (Modem).

Quatrième circonscription

On n’y compte plus les coups de théâtre et autres re-bondissements. D’abord promise au sortant Dominique Perben, la circonscription s’est soudainement trouvée orpheline lorsque l’ancien garde des sceaux a décidé de raccrocher les stylos. Aussitôt sur les rangs, sa sup-pléante de 2007 Dominique Nachury s’est vue disputer l’investiture par Nora Berra. Une tentative de putsch qui n’était pas du goût de l’UMP locale qui a fait bloc contre l’impénitente.

Ecartée, l’élue du 8ème a laissé jusqu’au bout planer le doute sur ses intentions, s’étant même, pour l’occasion, amourachée du Parti radical. Avant de déclarer forfait quelques heures seulement avant la clôture des inscrip-tions. En revanche, Lyon divers droite a investi l’un de ses jeunes loups : l’adjoint au maire du 6ème (et à ce titre collègue de Dominique Nachury), Thierry Mouillac.

A gauche, c’est la jeune star montante Najat Vallaud-Belkacem qui devait porter les couleurs du PS. Après un succès d’estime en 2007 avec 43,43% des voix, elle rêvait de créer la surprise dans cette circonscription solidement ancrée à droite. Or sa nomination au poste de ministre des droits des femmes a eu raison de ses velléités. Son nouveau patron ayant copié sur son pré-décesseur la règle qui veut que chaque ministre battu aux législatives doit quitter le gouvernement, la jeune Najat a jugé prudent de céder sa place à la beaucoup moins médiatique nouvelle adjointe à la jeunesse Anne Brugnera. De quoi rassurer encore un peu plus Domi-nique Nachury.

Les candidats :Dominique Nachury (UMP), Anne Brugnera (Parti so-cialiste), Thierry Mouillac (Lyon divers droite), Anne-Claire Pech (Parti chrétien démocrate), Nicole Hugon (Front national), Aurore Ninino (Solidarité et progrès), Jean Foyard (Alliance royale), Jean-Noël Dudukdjian (Lutte ouvrière), Pierre Hémon (Europe écologie-les Verts), Pierre-Yves Besseas (Front de gauche), Gwendo-line Desliens (Parti pirate), Bertrand Picolet (Modem), Sophie Turcano (Alliance écologiste indépendante). = M.A.

Législatives : où est-ce que ça chauffe ?

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economie

Une décision qui met fin à dix mois de mobilisation. Depuis le 21 juillet 2011, jour de la liquidation de l’en-treprise Véninov, ses salariés n’ont jamais lâché. Une trentaine de per-sonnes ont occupé le site en perma-nence pour éviter que les machines ne partent.

140 ans d’histoireCréée en 1874, sous le nom des Établis-sements Maréchal, la société s’est suc-cessivement appelée Vénilia, puis Véni-nov. Leader européen du tissu plastifié, elle a mis au point la toile cirée à l’huile de lin, les premières feuilles PVC calan-drées et l’adhésif. L’entreprise qui à son apogée employait 1300 personnes, a toutefois connu une lente descente aux enfers avec notamment deux plans sociaux en 2001 et 2004.

Rachetée en mai 2009 par la holding al-lemande Eilich, elle a été fusionnée avec l’entreprise Alkor. L’ensemble comptait avant sa liquidation 554 salariés et trois usines : Veninov à Vénissieux (toile cirée), H.A. Intériors à Cramington en Angleterre (stickers) et Boekelo Folien à Boekelo aux Pays-Bas (adhésif).

Véninov en chute libreLes affaires allaient de mal en pis. Pour faire face à un manque de trésorerie, le groupe a contracté fin décembre 2010 un prêt de 9,7 millions d’euros auprès du fonds de pension américain Gordon Brothers. Une mauvaise affaire puisque les Américains ont demandé de nom-breuses garanties, dont le site vénissian avec ses bâtiments et machines.

A la liquidation d’Alkor-Vénilia, Gor-don Brothers réclame son dû. La revendication fait bondir les salariés qui voient alors tout espoir de reprise de leur société s’envoler. Ils ne sont pas les seuls. Le préfet du Rhône, for-tement investi dans le dossier, qualifie le prêt de “léonin”, accordé dans des conditions “mafieuses”. La résistance des salariés s’organise, les tables rondes à la préfecture se succèdent. “C’était une chance pour nous de nous trouver à Vénissieux”, note Bernard Dhennin, délégué CFDT. “Ail-leurs des usines ferment parfois dans l’indifférence générale.”

Pas à Vénissieux où la maire de la ville Michèle Picard et le député André Ge-

rin prennent le dossier à bras le corps. Et savourent aujourd’hui leur succès. “C’est une victoire pour les petites gens. Elle en appelle d’autres”, se réjouit le député. “Un truc de fou !”

Sauvés !Le projet de reprise prévoit “un investissement de plus de 20,4 millions d’euros”, salue le tribu-nal de commerce. “On a réussi à faire plier un fonds de pension !”, s’écrie le délégué CGT Stéphane Na-varro. Reste à savoir qui sera réinté-gré et qui restera sur le carreau. Du moins dans un premier temps, car le nouveau propriétaire vise un effectif de 80 personnes à fin 2015. Pour Sté-phane Navarro, la prime devrait reve-nir aux “20 à 30 ex-Veninov qui se sont battus et n’ont pas lâché depuis la liquidation judiciaire en juillet dernier”. “C’est encore trop tôt pour le dire”, rétorque son collègue de la CFDT.

En attendant, une bâche noire accro-chée dans l’usine, rappelle les jours difficiles que les salariés viennent de traverser. “Veninov vivra. On ne lâchera pas”, peut-on y lire...=M.A.

La reprise de Véninov, “un truc de fou”

Tel le Phénix, Véninov pourrait sous peu renaître de ses cendres.

Le tribunal de commerce de nanterre a en effet validé

la reprise de la société vénissiane par l’autrichien windhager

Garden. Le redémarrage de l’activité est prévu pour la rentrée,

40 à 50 personnes seront réembauchées, sur les 87 que

l’entreprise comptait avant sa liquidation.

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economieUne cave à vin mutualisée dans le 8ème

“On habite à Lyon et le vin est chez la belle-mère à Bourg-en-Bresse ou en Ardèche.” Voilà le dilemme de beaucoup de citadins, selon Philippe Gangneux. Entre-poser ses bouteilles dans de bonnes conditions à Lyon ne serait donc pas chose aisée. “Les bâtiments neufs ne sont pas forcément dotés de lieux de stockage pour le vin et dans l’ancien, les caves sont souvent en zone inondable”, note le créateur d’entreprise. Sans parler du risque de vol dans des sous-sols mal sécurisés.

Pour dépanner cette clientèle urbaine en mal d’espace, Philippe Gangneux a construit une chambre froide d’une capacité de 300 000 bouteilles dans un ancien entrepôt. Climatisée, elle garantit une température entre 11 et 14 °C et une hygrométrie constante. A défaut de gardien sur place, les locaux sont télésurveillés 24 heures sur 24, avec une intervention garantie en moins de 20 minutes en cas d’intrusion. Le concept vient de la capitale où La Cave Paris, créée en 2000, accueille aujourd’hui quelques 400 clients dans 1000 m² près de Nation.

Un suivi en temps réelL’entreprise lyonnaise, la première implantation du groupe en province, propose des espaces allant d’un bout

d’étagère pour 36 bouteilles pour 10 euros par mois à l’espace grillagé privatif d’une capacité de 300 à 500 bou-teilles à partir de 70,50 euros mensuels. Un livre de cave consultable en ligne permet de suivre en temps réel l’état du stock. L’endroit est accessible du lundi au samedi, de 10h à 19h. Les clients peuvent venir eux-mêmes déposer et retirer leurs bouteilles ou se faire livrer.

Parmi les premiers clients compte le commissaire-priseur Claude Aguttes, organisateur de ventes de grands vins.Il utilise l’espace de stockage pour entreposer jusqu’à 4000 bouteilles avant chacune des trois à quatre ventes qu’il organise par an. Mais aussi le bar à vin Wee An (Lyon 3ème). “Les professionnels peuvent ainsi acheter leurs vins en plus grande quantité pour bénéficier de meilleurs tarifs”, explique Philippe Gangneux.

250 000 euros d’investissementLa Cave Lyon vise un chiffre d’affaires de 60 000 euros cette année et 200 000 euros annuels dans trois ans, pour un investissement qui se chiffre à 250 000 euros. D’autres filiales sont d’ores et déjà en préparation à Bordeaux, Gé-nève et en Belgique. =M.A.

Un entrepôt de 750 m² dédiés uniquement au stockage de vin.

Voilà ce que propose Phi-lippe Gangneux (50 ans),

un ancien cadre logistique du groupe Lafarge et

passionné de vin. L’entreprise qu’il vient de créer, La Cave, s’est installée dans un han-

gar au sein du Parc Bataille, une zone d’activités dans le 8ème. Avec des offres à partir de 10 euros par mois, elle vise une

clientèle à la fois de particuliers et professionnels.

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Une cave à vin mutualisée dans le 8ème

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Des photos pour comprendre la révolution tunisienne

Elle n’a même pas duré un mois. 28 jours très exactement ont séparé l’im-molation du jeune vendeur ambulant Mohamed Bouazizi, le 17 décembre 2010 de la fuite du dictateur Ben Ali, le 14 janvier 2011. 62 clichés expo-sées dans l’atrium de l’Hôtel de ré-gion retracent cette révolution éclair qui a bouleversé le monde arabe.

Six photographes, Franco-tunisiens pour la plupart, ont sillonné le pays à la recherche d’images différentes de celles publiées par la presse ou véhicu-lées par les réseaux sociaux. On y voit des femmes brandir fièrement leurs index maculés d’encre indélébile, après avoir voté. Mais aussi des manifestants, des chars, des vitrines brisées.

La Tunisie, un pays sinistréOr, un an après les scènes de liesse populaire, la Tunisie sombre dans la déprime. Manifestations et sit-in s’y multiplient ; 60 000 pour la seule année 2011 et 15 000 depuis début 2012, selon le site Internet Jeune Afrique. Entreprises, exploitations agricoles, postes de police, infrastruc-tures, tout peut être cible de blocages,

voire de sabotages. Si bien que l’éco-nomie tunisienne est en chute libre.

Le PIB a reculé de 2,2% en 2011. L’extraction de phosphates dont la Tunisie est l’un des cinq grands opérateurs mondiaux, a été divisée par cinq en 2011 et ne devrait pas dépasser cette année la moitié du vo-lume produit avant la révolution. Le tourisme ne se porte pas mieux. En 2011, le nombre de vacanciers euro-péens a chuté de 44,6 %. “Il ne faut pas avoir peur de venir visiter la Tunisie. Elle reste un pays ami”, a tenté de rassurer le consul tunisien à Lyon, Abdelwaheb Bouzouita, à l’occa-sion du vernissage de l’exposition.

La vie des Tunisiens est de plus en plus dure. Les prix des produits ali-mentaires - viande, poulet, œufs, to-mates, pommes de terre, petits pois, poivrons - ont quasiment doublé, selon Jeune Afrique. Si bien que beau-coup de Tunisiens ne mangent plus à leur faim.

“Les Tunisiens s’attendaient à un changement radical et rapide. Ils veulent goûter tout de suite les

fruits de leur révolution”, analyse le conseiller régional d’origine ber-bère Belkacem Lounès. “Six mois plus tard, ils se rendent compte qu’ils ont été trompés.”

Aux difficultés économiques s’ajoute l’incertitude démocratique. L’assemblée constituante, qui doit rendre ses travaux le 23 octobre prochain, est dominée par les islamistes du parti Ennahda, qui ont remporté 89 des 217 sièges.

“Ils veulent installer un système islamiste”, s’inquiète Belkacem Lou-nès. S’il n’est pas question d’instaurer la charia, l’élu craint toutefois l’interdic-tion de l’alcool, l’obligation de porter des habits traditionnels, voire la modi-fication des programmes scolaires. Pre-mier signe visible : les programmes télé et même les sessions de l’Assemblée sont interrompues cinq fois par jour à l’heure de la prière. =M.A.

“tunisie belle et rebelle”

Hôtel de région 1, esplanade François Mitterrand Lyon 2ème (Confluence) Jusqu’au 29 juin

monde

L’Hôtel de région accueille actuellement une exposition sur la Révolution de jasmin. Un évènement qui s’est soldé par le départ précipité du président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali, avant de changer à tout jamais le destin de toute une région. Un an plus tard, la Tunisie sombre toutefois dans le chaos, tant sur le plan économique que social.

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monde

Les avocats lyonnais à l’heure

du FLN

En réponse aux menaces d’un déplacement du conflit, la répression judiciaire amorcée en Algérie s’étend à l’Hexa-gone. On comptait ainsi en 1958 pas moins de 600 détenus algériens à la prison Saint-Paul. Pour répondre aux besoins de défense des accusés, 30 à 50 avocats lyonnais sur les 300 inscrits au barreau de Lyon, se sont mobilisés.

Souvent jeunes, parfois animés par les idéaux du catholi-cisme social, marqués pour certains par l’expérience de la résistance, ils ont ainsi plaidé à des centaines d’occasions en métropole, et pour certains également en Algérie, devant les tribunaux correctionnels et les tribunaux militaires. Ils ont également contribué à informer l’opinion sur les dérives de l’action policière et judiciaire.

Leurs motivations ont d’abord été d’ordre éthique : défendre tous les accusés en veillant au respect de leurs droits. Des facteurs politiques s’y sont parfois ajoutés. Certains de ces avocats se sont ralliés dès 1955 à l’idée d’une Algérie indé-pendante en reconnaissant en leurs clients non pas des cri-minels mais des patriotes.

C’est le cas de Pierre Cohendy. “J’ai fait partie de la ré-sistance entre 1942 et 1944”, raconte cet avocat né en 1922. “La défense des Algériens était la suite logique de mon engagement 15 ans avant. Ils voulaient l’indé-pendance de leur pays, comme j’avais voulu l’indé-pendance du mien.”

De nombreuses condamnations à mortA partir du début de l’année 1958, la répression s’ est inten-sifiée. En Algérie, on comptait plus de 1400 condamnations à mort pendant le conflit, en métropole plus d’une centaine, dont 61 à Lyon. 11 exécutions ont lieu à la prison Montluc, entre septembre 1959 et janvier 1961.

Pierre Cohendy a défendu l’un de ces accusés. “C’était un règlement de compte entre Algériens. Ca nous concer-nait peu, nous les Français. Je n’aurais jamais pensé qu’il y aurait des condamnations à mort”, se souvient l’avocat. Quant à l’exécution, l’homme de loi dit se souve-nir de “quelque chose d’horrible, épouvantable.” Avec d’autres avocats, il se présente au petit matin à Montluc. “Les autres prisonniers se sont mis à chanter des chan-sons d’encouragement pour ceux dont la porte s’ou-vrait. La guillotine était impressionnante. Nous nous sentions comme des voleurs. On volait la vie d’êtres humains, qui quelques mois après, auraient été ac-cueillis en héros dans leurs villages.”

Les Archives municipales de Lyon consacrent jusqu’au 28 juillet une exposition à ces avocats. Elle montre la difficulté d’assurer les droits de la défense dans une période où la jus-tice s’était engagée dans une répression féroce.

L’exposition s’accompagne de plusieurs conférences, rencontres et débats (voir www.archives-lyon.fr). A noter qu’une autre exposition au Rize à Villeurbanne, présente des témoignages d’habitants de l’agglomération lyonnaise qui ont soutenu des Algériens.=M.A.

archives municipales de lyon 1, place des Archives, 69002 Lyon

Il y a cinquante ans, l’Algérie accédait à l’indépendance. A cette époque,

environ 15 000 Algériens étaient installés en région lyonnaise. nombre d’entre

eux ont rejoint les rangs des organisations nationalistes du Mouvement national

algérien (MnA) et du Front de libération national (FLn).

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40 000 habitants en 2020, contre 30 000 aujourd’hui, Gerland est promis à un bel essor. Hier friche industrielle, le quartier poursuit sa mutation vers un lieu résidentiel, agrémenté d’un pôle universitaire. Plusieurs centaines de hectares restent encore à transformer. Parmi eux, la nouvelle ZAC des Giron-dins, qui vient d’être lancée.

Des habitations, des commerces, des instituts de recherche, Gerland fait peau neuve. 4180 nouveaux loge-ments, répartis sur 4 opérations de part et d’autre de l’avenue Jean Jau-rès (Bon Lait, Girondins, Fontenay et Gecina) sont en cours de construction ou démarreront sous peu. Si la Zac du bon lait est bien avancée et accueille d’ores et déjà ses premiers habitants, les trois autres sont plus récentes. 10 000 nouveaux habitants emména-geront à Gerland d’ici 2020.

Au Nord de Bon Lait, la Zac des Girondins a été créée au conseil com-munautaire de novembre 2011. Cette opération prévoit sur 17 hectares, la construction de 2250 logements, de 60 000m² de bureaux et de 7500m² de commerces. Un groupe scolaire de 14 classes, une crèche de 48 berceaux et un pôle social et culturel compléteront le programme. La consultation d’amé-nageur est en cours, les premiers tra-vaux devraient débuter courant 2014.

Plus à l’est, rue de Gerland, l’opération Gécina consiste en la reconversion

d’un parc d’activités. 250 logements neufs seront construits sur près de 3 hectares, dont 30% de logements so-ciaux. Ce programme comprendra éga-lement 25 000m² d’activités tertiaires et 1500m² de commerces. Démarrage prévisionnel des travaux : 2013.

Enfin, le sud de Gerland n’est pas en reste, avec l’îlot Fontenay, à proxi-mité immédiate du futur terminus du tramway T1 à Debourg. L’îlot offrira une ouverture en direction de la place des Pavillons et comprendra 180 loge-ments mixtes. Il accueillera également le supermarché Casino, qui quittera son emplacement actuel de la place des Pavillons, et une nouvelle biblio-thèque municipale de 1000m². Démar-rage des travaux : 2013.

Des voiries et des ponts, un tram et un métroJadis quartier industriel, accueillant des usines sur des tènements impor-tants, Gerland manque cruellement de voiries. Ainsi, le projet d’aménagement prévoit la création de deux nouveaux axes nord-sud et d’une multitude de rues perpendiculaires pour desser-vir les futurs lotissements. L’une des colonnes vertébrales du projet urbain, la future allée de Fontenay devra relier les équipements universitaires du sud (ENS, Lyon I) et les universités des Quais du Rhône aux différents quartiers. On trouvera sur cet axe

des équipements publics comme la bibliothèque, une crèche, un gymnase et un centre social et culturel. Cette trame fera la part belle aux modes doux pour former, selon le vœu de ses concepteurs, une continuité végétale et écologique.

Trois nouveaux ouvrages d’art relieront le 7ème à la Confluence : le pont des Gi-rondins, pour les voitures, une passerelle réservée aux modes doux et le pont Raymond Barre dédié au tram, compre-nant également une piste cyclable, de larges trottoirs et un belvédère. Dès le mois de février 2014, le tram T1 fran-chira ainsi le Rhône pour un nouveau terminus au métro Debourg. Le prolon-gement comprendra quatre nouvelles stations : Musée des Confluences, Halle Tony Garnier, ENS et Debourg.

Enfin, dès décembre 2013, le métro B sera prolongé jusqu’à Oullins. Gerland, aujourd’hui passablement enclavé, s’ouvrira ainsi aux autres quartiers de la ville. =M.A.

Gerland en chiffres :

- 700 ha de surface- 30 000 habitants- 2000 entreprises- 30 000 emplois- 3000 étudiants- 2000 chercheurs

Gerland : 10 000 habitants de plus dans 8 ans

urbanisme

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1 rue Antiquaille - Site de l’Antiquaille Montée du Chemin Neuf - Lyon 5e

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Sécheresse : le Rhône déjà sous “surveillance”

“Les précipitations recueillies entre septembre 2011 et mars 2012, période propice à la re-charge des nappes souterraines, ont été déficitaires sur la quasi totalité du territoir”, explique Sophie Martinoni-Lapierre, directrice régionale adjointe de Météo France. “Nous avons eu des mois de fé-vrier et mars secs. Seul décembre a connu une pluviométrie excé-dentaire.”

Au total, le Rhône a ainsi enregistré entre 20% et 30% de pluie en moins, par rapport aux valeurs de réfé-rence, et ceci après une année 2011 déjà particulièrement sèche. Seul le nord-ouest du département tire son épingle du jeu avec des quantités de pluie proches de la normale.

Malgré des précipitations nourries en avril (120 mm) et mai, le niveau des nappes souterraines, en baisse depuis

trois ans, restera bien en dessous des valeurs normales. “L’eau qui arrive maintenant est absorbée par la végétation”, explique Sophie Marti-noni-Lapierre, “et ne permet donc plus de recharger les nappes phréatiques”. “La situation reste tendu”, prévient le préfet du Rhône, Jean-François Carenco.

Pour faire face, il a pris début mai un nouvel arrêté cadre. “Une sorte de feuille de route en cas de séche-resse”, résume Jean-François Caren-co. L’arrêté comporte quatre niveaux :

• vigilance : surveillance accrue des cours d’eau et des nappes sou-terraines, mais aucune restriction de consommation ;

• alerte : interdictions de l’usage domestique (piscine, arrosage) ou de loisir, soit entre 8h et 20h, soit tota-lement, et réduction de 25 % d’une partie des prélèvements autorisés aux professionnels ;

• crise : interdiction totale des usages domestiques et de loisirs, réduction de 50% des prélèvements autorisés ;

• crise renforcée : interdiction de tout prélèvement non destinée à l’ali-mentation en eau potable.

Le premier niveau “vigilance” est d’ores et déjà activé. S’il ne comporte pas de restrictions de consommation, le préfet fait néanmoins appel au sens civique des Rhodaniens, les appelant à économiser de l’eau (réparation des fuites des robinets et chasses d’eau, prise de douches plutôt que de bains...).

Toutefois, selon les prévisions de Météo France “il ne se dégage pas, pour les mois qui viennent, de si-gnal d’anomalie climatique au ni-veau des précipitations”. En clair : le Rhône devrait échapper cette an-née à une nouvelle sécheresse.=M.A.

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Malgré un printemps pluvieux, le niveau des nappes phréatiques reste bas dans le département. Le préfet du Rhône qui a d’ores et déjà activé le seuil de vigilance de son plan sécheresse, lance un appel au sens civique des habitants.

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Début juin, le pavillon Rives de Saône ouvre ses portes quai Saint-Antoine à Lyon. Venez découvrir ce grand projet d’aménagement, de la Confluence à Rochetaillée-sur-Saône. Urbanistes, architectes, paysagistes et artistes conjuguent leurs talents pour offrir aux Grandlyonnais et aux visiteurs de nouveaux espaces de détente, de loisirs et de curiosités. Les Rives de Saône, un nouvel art de vivre au bord de l’eau.

www.lesrivesdesaone.com

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Vos données personnelles laissées ici et là laissent chaque jour sur la Toile des informations confidentielles vous concernant.

Un Français sur deux pense que la diffusion d’informations privées, sans leur accord, sur le net, pourrait per-turber leurs relations à la fois privées et professionnelles !

Dans cette hypothèse, ils sont 72 % à ne pas savoir comment faire pour supprimer ces données publiques in-désirables...

Que faire alors si votre image est ter-nie sur Internet ? Comment protéger sa “net-réputation”? Car il est entré dans les mœurs pour les employeurs

ou les cabinets de recrutement de vérifier votre identité sur Google ou les réseaux sociaux...

Les assureurs se sont donc penchés sur une nouvelle assurance contre les risques liés à l’utilisation d’Inter-net au sein de votre famille, par la diffusion des données sans votre consentement : parents soucieux de l’image de leurs enfants véhiculée via le net, cadres et jeunes diplômés craignant pour leur employabilité.

Il s’agit d’une protection juridique spécifique qui consiste en une mise à disposition de moyens juridiques et financiers nécessaires à l’assuré pour se défendre en cas d’atteinte à sa e-réputation ainsi que la suppression

des contenus litigieux le concernant par la technique du “noyage des infor-mations”.

Quelques points à noter :

n Contrat réservé aux personnes majeures ;

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Queyranne : “François Hollande va s’appuyer sur les présidents de région”

Le président du Conseil régional Jean-Jack Queyranne fait le point sur les grands dossiers qui attendent la gauche après la présidentielle, mais également sur quelques thématiques régionales : sport, université, montagne, sans oublier le controversé nouvel Hôtel de région.

n Monsieur Queyranne, vous avez été un fidèle soutien de Ségolène Royal. Est-ce que François Hollande est quand même un bon président ?

J’ai effectivement soutenu Ségolène Royal au premier tour de la primaire, mais très vite après, je me suis prononcé pour François Hollande. Je pense que François Hollande répond à une attente des Fran-çais. Ils veulent une présidence apaisée et irréprochable, tandis que Nicolas Sarkozy a divisé les Français.

Je connais François Hollande depuis 25 ans. Le contact avec les Français était un élément très fort de sa candidature

et sera un élément fort de sa présidence. Une présidence exemplaire sur le plan des comportements et volontaire sur le plan international. Les premières discus-sions au G8 et avec nos partenaires alle-mands montrent que François Hollande ne met pas son drapeau dans la poche et défend ses positions.

n Pourquoi vous ne faites pas partie du gouvernement, alors que vous étiez secrétaire d’Etat et ministre sous Jospin ?

Je n’ai pas été candidat parce que je pense que François Hollande voulait don-ner sa chance à une nouvelle génération.

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Le président du Conseil régional Jean-Jack Queyranne fait le point sur les grands dossiers qui attendent la gauche après la présidentielle, mais également sur quelques thématiques régionales : sport, université, montagne, sans oublier le controversé nouvel Hôtel de région.

Au gouvernement, il n’y a que 5 anciens ministres sur 34.Je suis président de la deuxième région de France. Pour réformer l’Etat et réaliser une nouvelle étape de la décentralisation, François Hollande a besoin d’élus à la tête des régions sur lesquels il puisse s’appuyer. C’est le message qu’il m’a fait passer.

n Que deviendra la réforme territoriale votée sous le pré-cédent gouvernement ?

Cela n’a pas été une réforme de décentralisation mais un retour en arrière, une insidieuse tentative de reprise en main par l’Etat. Le Sénat a d’ores et déjà voté son annulation, l’Assemblée nationale devra faire de même. C’est à dire supprimer le conseil-ler territorial et revenir pour les régions au mode d’élection qui a fait ses preuves.

Puis, on n’a pas résolu le pro-blème des compétences, bien au contraire. Il faudra supprimer les doublons, fermer un certain nombre d’administrations d’Etat qui n’ont plus leur sens. Il faut donner aux Régions des responsabilités plus fortes sur la formation professionnelle, sur l’économie, sur l’innovation, renforcer le rôle des Régions dans l’enseignement supérieur et la recherche.

n Pour mener ces réformes, François Hollande a besoin d’une majorité à l’Assemblée nationale. Vous n’êtes pas candidat à votre réélection.

Je pense, là encore, qu’il faut sa-voir passer le relais. J’espère que ma suppléante actuelle, Hélène Geoffroy, me succédera dans la septième circonscription. C’est une femme très méritante. A 41

ans, elle est une scientifique, ancienne élève de Polytech-nique, originaire de l’Outre-mer, implantée à Vaulx-en-Velin, conseillère générale. Tout cela sont des atouts pour lui donner cette responsabilité de députée. Je ferai tout mon possible pour l’aider. Mais il faut surtout aller voter. Les jeux ne sont pas faits.

n La septième circonscrip-tion n’est pas facile. Le Front national présente son secrétaire départemental Christophe Boudot, le maire de Vaulx-en-Velin Bernard Genin concourt pour le Front de gauche. Pensez-vous qu’Hélène Geoffroy peut gagner ?

Aucune élection n’est jamais facile. J’ai été ministre des relations avec le parlement sous Jospin dans une majorité

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dossier du mois

qui était plurielle. Si on veut pouvoir affronter les nombreux défis actuels, si on veut une cohérence politique, on ne peut pas se permettre des majorités fluctuantes. Je pense les Français auront à cœur de donner une majorité à François Hollande. Quant au Front national, il y a réalisé à la présidentielle un score inférieur à son niveau national (15,32%, ndlr).

Je m’investirai dans cette cir-conscription mais j’ai également prévu une vingtaine de déplace-ments d’ici le 17 juin en Rhône-Alpes, parce que Nicolas Sarkozy est encore majoritaire dans la région avec 52% des voix. Seuls trois départements ont donné la majorité à François Hollande : l’Ardèche, la Loire et l’Isère. 14 des 49 circonscriptions rhônal-pines seulement sont à gauche, sans compter les 3 nouvellement créées.

n Dans la première circons-cription du Rhône, deux élus régionaux s’affrontent : l’écologiste Philippe Meirieu, soutenu par le Parti socialiste, et le radical Thierry Braillard, soutenu par le maire PS de Lyon. Pour lequel des deux allez-vous faire campagne ?

Dans cette circonscription, détenue par un député de droite, mais qui a donné une majorité à François Hollande, il y a une sorte de primaire à gauche à la-quelle je ne prendrai pas partie, car ce sont deux vice-présidents, deux hommes méritants.

n Revenons aux compé-tences de la Région. Les universités de Lyon et de Gre-noble n’ont pas été retenues dans le cadre des Initiatives

d’excellence (Idex), un pro-gramme doté de 7,7 milliards d’euros. Une déception ?

Oui. Les deux universités n’ont pas su présenter des dossiers qui remportent l’adhésion du jury international. La perte finan-cière représente pour chacune entre 25 et 30 millions d’euros par an pendant 7 ans. Ce n’est pas négligeable. Leurs labora-toires ont été bien notés, mais elles ont pêché au niveau de la gouvernance.

Cet échec est un avertissement qu’il faut dépasser. On ne peut pas rester balkanisé, éclaté. J’ai fait la proposition de créer une Université de Rhône-Alpes, pour dépasser ces histoires de clochers. Il faut unir les forces pour être performant au niveau international. Il faut créer une dynamique qui permette aux deuxièmes cycles, aux doctorats de voir converger les enseigne-ments, de mener des projets de recherche ensemble. Nous voulons donner plus de chances à nos 240 000 étudiants, plus de visibilité à nos laboratoires de recherche et une image plus forte à l’international à nos universités.

Les 35 grandes écoles de Rhône-Alpes sont déjà organisées au

niveau régional, mais il y a des réticences du côté universitaire. Il faut y aller de façon progres-sive. Cela ne fera pas disparaître les entités lyonnaise, stéphanoise ou grenobloise.

En Californie, il y a dix implan-tations universitaires. Elles sont toutes confédérées sous le nom d’Université de Californie. Cela n’empêche pas l’existence de pôles d’excellence comme Berke-ley, par exemple.

n nous sommes à deux mois de Jeux olympiques de Londres. Vous avez créé en mars la Team Rhône-Alpes.

L’initiative a été initiée par Gwendal Peizerat, ancien cham-pion olympique. La Team Rhône-Alpes sert à accompagner des sportifs de disciplines différentes, souvent non professionnelles. Elle compte aujourd’hui 90 hommes et femmes, y compris les paralympiques. La Région leur verse une prime de 5000 euros pour la préparation olympique.

Ces athlètes, qui représentent la France, mais également la région Rhône-Alpes, peuvent ainsi se connaître et travailler ensemble. Il est important de les fédérer, surtout pour les

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disciplines dont on ne parle qu’au moment des JO : le canoë, l’escrime… D’autres grands champions en font d’ailleurs partie sans demander de prime, car ils ont déjà leurs spon-sors. C’est le cas de Christophe Lemaître et du jeune coureur cycliste Samuel Dumoulin. Cette initiative est appelée à se poursuivre. Dans deux ans, il y a déjà les Jeux d’hiver.

n Voilà une bonne transition vers un autre sujet : la mon-tagne. Elle recouvre 70% du territoire rhônalpin. Vous avez lancé en janvier l’initiative Montagne 2040. En quoi consiste-t-elle ?

Nous avons voulu regarder plus loin pour essayer d’imaginer ce que sera la montagne dans 30 ans. 30 ans, ce n’est pas beau-coup à l’échelle humaine.

L’aménagement des stations d’Avoriaz et de Flaine date d’il y a 50 ans. Le début des sports d’hiver remonte à peine à 100 ans. Les premiers Jeux olym-piques d’hiver ont eu lieu en 1924.

Nous faisons face à plusieurs défis : le réchauffement clima-tique et les incertitudes qu’il crée pour les stations de ski. Il faut désormais équilibrer les activités sportives avec le respect de la nature. Le temps des usines à ski est terminé.

Un travail avec les jeunes d’ori-gine montagnarde est en cours dans les lycées et les centres de formation professionnelle, pour savoir comment ils vivront la montagne en 2040. Pour leur permettre de faire leur vie à la montagne, il faut y maintenir des activités : agriculture, éle-vage, artisanat, tout ce qui fait son charme.

Autre sujet : les transports. Il faut tenir compte de la pollution, de l’encombrement. Comment peut-on développer les transports col-lectifs ? Il y a un projet de télé-phérique pour aller de Grenoble à Chamrousse. La ressource en eau est un autre enjeu très important. Tout comme le patri-moine architectural et culturel. Mais la montagne n’est pas non plus un conservatoire, une zone qu’on met sous cloche.

n L’Hôtel de Région dans lequel vous nous recevez a connu quelques soucis : chauffage, infiltrations d’eau. Est-ce que ça va mieux ?

Avec un bâtiment d’une telle ampleur, il y a toujours quelques réglages, liés aussi à un hiver très dur. Maintenant, tout va bien.

Je pense aussi au quartier du confluent. Un moment, on ne croyait plus que ça allait démar-rer, alors qu’aujourd’hui, c’est un quartier en plein essor. Le nouveau centre commercial est un vrai succès. La venue de la Région y est pour beaucoup. Et pour nous, c’est bien d’être ici, car nous sommes plus facile-ment accessibles.

n Votre ancien site de Char-bonnières vous reste toujours sur les bras.

Nous avons lancé un appel à candidatures. Cinq équipes ont été retenues. Nous attendons de la vente entre 20 et 30 millions d’euros. Le prix dépend du projet et des travaux à faire. C’est un terrain de 11 hectares qui présente une belle opportunité. Les équipes d’architecte et de promoteur doivent remettre leur copie à l’automne pour une décision du Conseil régional d’ici le 15 décembre.

=Propos recueillis par Michael Augustin

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Jean-Jack Queyranne en bref :

•Néle2novembre1945 à Lyon

•Présidentderégion depuis 2004

•Députéde1981à1993 et 1997 à 2012

•Anciensecrétaire d’Etat à l’outre mer et ministre des relations avec le parlement

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sportsport

n Rémi, lors de votre première saison en tant qu’entraîneur, vous avez gagné la Coupe de France. Est-ce que vous avez le sentiment du devoir accompli ?

Devoir accompli c’est peut-être un peu fort, parce qu’il y avait d’autres objectifs cette année. Mais c’est vrai que d’avoir remporté un trophée, chose qui n’était plus arrivée au club depuis 3 ans, est très impor-tant.

n Votre équipe présente un bilan contrasté en Ligue 1, performante à domicile mais montrant ses limites à l’extérieur.

C’est vrai qu’on a fait preuve d’irré-gularité. Nous avons eu quelques soucis au niveau défensif, notam-ment liés à la charnière centrale, que j’ai dû modifier de nombreuses fois en raison de blessures ou de suspensions. En revanche, au ni-veau offensif on a, je pense, exploité relativement bien tout le potentiel du groupe.

n Comment expliquez-vous que l’oL soit passé d’une équipe de championnat à une équipe de coupes ?

Je ne sais pas à quoi vous faites référence, peut-être aux années où l’OL dominait le championnat de la tête et des épaules, mais je n’ai pas repris l’équipe dans ces conditions-là. Nous avons atteint deux finales, chose qui n’avait jamais été faite par le passé à l’Olympique lyonnais. Mon groupe avait des ressources

mentales très importantes, que j’ai essayé d’exploiter. Atteindre la finale de la Coupe de France en allant gagner au Parc des princes était un exploit. Donc sur des matchs, on a été capables de faire de grandes choses, mais sur la régula-rité on n’a pas été présents, c’est vrai.

n Lors du dernier match de la saison, yassine Benzia est entré en toute fin de rencontre. Est-ce un appel du pied aux jeunes pour la saison prochaine ?

(Rires) Non, le très haut niveau ne fonctionne pas comme cela. Si Yassine Benzia était dans le groupe face à Nice, c’était parce qu’il le méritait Maintenant, pour jouer, même si la politique du club a été ré-axée par nécessité vers les jeunes joueurs, il faut avoir le niveau. J’espère pour le club que Yassine et d’autres me montreront qu’ils peuvent suivre la voix de Maxime Gonalons, Jérémy Pied ou d’autres.

n Le mercato vient de s’ouvrir. Est-ce que vous avez des secteurs de jeu sur lesquels vous allez concentrer votre recrutement ?

La priorité n’est pas tout à fait là. Economiquement, la période est difficile pour tous les clubs. La preuve en est : même si le mercato a débuté, peu de mouvements ont eu lieu.

n Concernant l’Euro 2012, que pensez-vous de la pré-sélection de yoann Gourcuff ?

Je suis très content pour lui. Je crois que Yoann a montré ces dernières semaines qu’il avait retrouvé un niveau très intéressant. Le sélection-neur, qui le connait bien pour avoir travaillé avec lui à Bordeaux, a cer-tainement jugé qu’il n’était pas très loin de son meilleur niveau. J’espère qu’il figurera parmi les 23 définitifs. Ce serait une bonne nouvelle pour le club, d’avoir un joueur sup-plémentaire aux côtés d’Anthony Réveillère et d’Hugo Lloris.

n Huit de vos joueurs ont été sanctionnés par la Fédération, suite aux chants anti-stéphanois entonnés à Lyon lors de la pré-sentation de la Coupe de France. Qu’en pensez-vous ?

Ma première réaction avait été la même que celle du club et des joueurs concernés, c’est à dire de présenter nos excuses. Mais j’aimerais aussi qu’on n’en fasse pas une affaire d’état. C’est venu plus dans une envie de partager un moment avec des supporters. Plusieurs autres chants ont été chantés auparavant. C’est un fait malencontreux dont personne n’est fier ici. Mais je crois qu’il est bien d’arrêter d’en parler une fois que les excuses et que les sanctions ont été prononcées.

=Propos recueillis par Mikhaël Defoly

Rémi Garde : “On a été capables de faire de grandes

choses.”

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sportLe Lou joue au yo-yo

Saison décevante pour l’Asvel

Après une saison difficile parmi l’élite, le Lou Rugby retrouvera, dès l’année prochaine, les pelouses de la Pro D2. Dernier du Top 14 avec seulement 5 victoires, 3 nuls et 18 défaites, le bilan est sans appel pour les rouges et noirs qui n’auront pas réussi à se maintenir parmi l’élite.

Triste bilan pour l’Asvel qui réalise cette saison le pire parcours de son histoire. Les erreurs de casting et la blessure de Hilton Armstrong auront eu raison des ambitions villeurbannaises, malgré le renfort de Tony Parker et Ronny Turiaf pendant le lock-out de la nBA.

Plein d’espoirs en début de saison avec un effectif remanié et de nou-velles installations, le Lou a long-temps rêvé de maintien. Malgré un calendrier compliqué, les Lyonnais ont fait trembler les plus grands. Mais rivaliser n’a pas suffi et les rouges et noirs ont vite déchanté.

A l’aube d’une crise sportive, les diri-geants lyonnais ont éclipsé le coach Matthieu Lazerges et propulsé l’ex-capi-taine, Xavier Sadourny au rang d’entrai-neur. Une stratégie qui n’a rien changé

au classement. Malgré un état d’esprit irréprochable, le Lou a tristement, mais logiquement sombré.

Très vite condamnés, le club et ses dirigeants se tournent désormais vers l’avenir et leur nouvel objectif : revenir en Top 14 et y rester. Alors qu’une large partie de l’effectif actuel poursuit l’aventure, de grands noms du rugby rejoignent le club. En tête d’affiche, les internationaux Sébas-tien Chabal (photo) et Lionel Nal-let pour un dernier défi. Suivent les

Toulonnais Fabien Cibray et Julien Dumora, l’international gallois Huw Bennet au talon, et le grand espoir de Pro D2, Jérôme Bosviel. Un recrute-ment de haut standing qui devrait se poursuivre durant l’été.

Les Lyonnais doivent maintenant tourner la page de cette saison com-pliquée, tant physiquement que mo-ralement. Une expérience difficile qui participera à la reconstruction du Lou Rugby. =Laureline Coquard

Avec pour seul exploit la qualification pour le Last 16 de l’Eurocup, le bilan des Verts reste bien maigre. Douzième en championnat, après avoir raté la participation à la Se-maine des As, et éliminée en huitième de finale de Coupe de France, l’Asvel doit aujourd’hui tirer la leçon de ce cuisant échec.

Le cœur du problème de cette saison aura été le recrute-ment américain. Jamie Skeen et Phil Goss n’ont pas convain-cu et ont été remerciés en cours de saison, tandis que l’acclimatation de leurs compatriotes Dijon Thompson et Hilton Armstrong, bien que brillants joueurs, a été difficile.

Autre événement : les piges de Tony Parker et Ronny Turiaf, pendant le lock-out de la NBA. Un tourbillon médiatique qui a perturbé l’équilibre des Verts. L’ultime coup dur res-tera la blessure de Hilton Armstrong. Une absence lourde de conséquences pour l’Asvel qui a alors dégringolé au classe-ment et perdu tout espoir de qualification pour les play-offs.

L’heure est désormais au bilan. Seul motif de satisfaction : les progrès enregistrés par de jeunes joueurs comme Kim Tillie et Léo Westermann. Des espoirs du basket français qui devraient toutefois quitter le club villeurbannais la saison prochaine.=Laureline Coquard

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culture événements

La photographie contemporaine

en Iran Rana Javadi • Hawar Amini • Arash Fayez •

Du 24 mai au 21 juillet 2012

Dans les années 1980 à 1990 débute l’âge d’or de la photographie iranienne. Nombreux sont les ouvrages et magazines qui publient des photographies d’artistes iraniens, suscitant la curiosité des conservateurs de musées et des commissaires d’ex-position à l’étranger. L’exposition propose une réflexion en images sur la société iranienne.Regard Sud - 1/3 rue des Pierres Plantées - 69001 Lyon - 04 78 27 44 67 - www.regardsud.com

Paysages et Intérieurs de Patrice Giorda

Du 26 mai au 3 juillet 2012

“J’ai remarqué que je peins tou-jours avec la conscience des couleurs que je veux mélanger, mais jamais avec la conscience des couleurs que je peux obtenir par le mélange ; dit autrement, je ne cherche jamais à faire un orange mais je sais qu’en un certain endroit de la toile je vais devoir travailler avec le rouge et le jaune.

Après chaque séance de travail, je note toutes mes couleurs : je fais un petit croquis du tableau sur lequel j’inscris la composi-tion de tous les mélanges et les couleurs pures. Le lendemain, je peux ainsi reprendre plus facile-

ment. Parfois, sans être devant la toile, je regarde mes cahiers de notes comme on feuillette une partition de musique et j’essaie de comprendre “quelque chose”. Mais derrière cette application à noter, il y a une inquiétude: celle que la peinture n’est que discontinuité, du bleu, du rouge, du jaune.

Inquiétude parce que, dans la peinture, le “Souffle” n’est plus simplement, comme dans le dessin, électri-cité qui parcourt les lignes, mais lumière qui a besoin de l’abîme pour éclairer. Comme s’il fallait entre deux couleurs posées sur la toile creuser un abîme et le franchir dans le même temps ; ce creusement où s’élance l’être tout entier serait alors la condition de l’œuvre, un peu comme, il me semble, la déchirure est la condition de la parole.” Patrice Giorda In Nouvelle Biennale de Paris 1985, Electa Moniteur, 1985, p.266.

Collection de la Praye - 16, chemin du Gourlas - 01480 Fareins - www.artpraye.com - contact : Jacques Fabry 09 50 36 12 68

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culture cinéma

n Jean Dujardin pour le Gérard de l’acteur, on espère que tu l’aimes bien, parce que t’es parti pour voir sa gueule partout pendant les trente prochaines années.

n La Guerre des boutons et La Nou-velle guerre des boutons de Yann Samuell et de Christophe Barratier sont arrivés exæquos pour le Gérard du film.

n Intouchables pour le Gérard du film avec des malades, des handica-pés, des béquilles, des brancards, des fauteuils roulants, de l’Actifed, du Vol-tarène, du Primpéran, des bilans san-guins, des feuilles de remboursement, des courbes de température et des plateaux repas avec de la macédoine tiède. Et un petit suisse.

n Jean-Paul Rouve comme toujours pour le Gérard du Robin des bois qui devrait arrêter, maintenant. Ou à la limite reformer les Robins des bois. Mais loin. A Sherwood, par exemple.

n Arielle Dombasle pour le Gérard de l’actrice qui bénéficie le mieux des réseaux de son mari.

n Jean-Christophe MarmaraAnna Mouglalis dans Chez Gino pour le Gérard de l’acteur qui ferait bien d’ar-

rêter de se la jouer et d’apprendre à jouer tout court.

n Monsieur papa avec Kad Merad pour le Gérard du film tellement riche en sucre, en miel et en gui-mauve que si t’as le malheur d’avoir pris du pop-corn, t’es sûr de dégueu-ler dans le seau.

n Sagamore Stévenin pour le Gérard de l’acteur qui a un prénom africain.

n Tous Coupable de Mathieu Kas-sovitz pour le Gérard du film qui n’existe pas. Encore.

n Beur sur la ville avec Booder pour le Girard di film halal.

n Le Moine avec Vincent Cassel pour le Gérard du film en costumes qui s’est pris une veste.

n Jean-Pierre Bacri dans Avant l’aube pour le Gérard de l’acteur culte qui tournait dans des bons films. Et puis, un jour visiblement, ça l’a fait chier.

n Pierre Arditi dans la publicité pour LCL pour le Gérard du rôle de sa vie.

n Hollywoo avec Florence Foresti et Jamel Debbouze pour le Jérar du film tro golri, ROTFLOL !!!!!! XDDDD !!!!!!!!!! fo tro k jaille le voir av les soss,

pke jkiff tro c jore de film c tro bi1 !!! MDRRRRR ma louloutte jte kiff kis-soukissou !!!

n Judith Godrèche dans Low cost pour le Gérard du désespoir féminin.

n Jean Reno dans Comme un chef pour le Gérard du désespoir masculin.

Trois nouvelles catégories sont nées cette année :n Fred Testot (d’Omar et Fred) s’est vu décerner le Gérard du membre de duo qui l’a dans le cul.

n Mais y va où le monde ? pour le film qui ne sait pas, qui ne sait plus….

n Enfin, 17 filles a reçu le parpaing d’or du film que tu vois parce qu’il te fait espérer des lolitas qui se roulent des pelles et se mettent des doigts dans leurs petits abricots rasés, mais en fait, même pas.

Avant Cannes, une autre cérémonie très attendue par le petit monde du cinéma a eu lieu le 15 mai au Théâtre Michel. Comme chaque année, les Gérard du cinéma, retransmis en

direct sur Paris Première, ont récompensé la fine fleur du pire du 7ème art. Une soirée riche en gags mais pauvres en lauréats présents, peu enclins à venirrécupérer un trophée en forme de parpaing. “à Cannes, les acteurs vont monter les marches. à Paris, les Gérard descendent les acteurs !” Pas moins de 19 récompenses ont été décernées. Et les lauréats par contumace sont…

Les Gérard du cinéma

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culture interview musique

n 25 ans déjà que Dalida nous a quitté. Comment avez-vous choisi de lui rendre hommage ?

Nous sortons un double album inti-tulé “Depuis qu’elle est partie”. Et il s’en est passé des choses en 25 ans. Le premier disque est une compile de ses chansons les plus connues. Le second est exclusivement composé de reprises. Des artistes français et internationaux comme Amel Bent, Christophe Willem, Hélène Ségara ou Faudel, ont choisi d’y participer.

n Que reste-t-il de Dalida, hor-mis de superbes chansons ?

De son vivant, nous avions coutume de dire qu’elle était éternelle. Nous ne sommes pas trompés, elle n’a jamais réellement disparu. Et ce parce qu’elle savait tout faire avec un égal bonheur. Elle passait de “Avec le temps” à “Salma ya Salama”, du disco aux balades, avec une facilité déconcertante. Et une voix si parti-culière qu’on la reconnaîtrait entre mille. Nous avons de jolis timbres de voix aujourd’hui, mais ils sont tous formatés et dénaturés. Vous savez, c’était une femme hors du temps, toujours à la pointe de la mode. C’était une beauté dont les coutu-riers s’arrachaient les faveurs .

n Savez-vous réellement pour-quoi, un jour, elle a décidé de partir ?

Personne ne pourrait répondre à sa place. Elle disait toujours “personne ne me volera ma mort”, nous devons seulement respecter son choix.

n on suppose qu’elle vous manque énormément...

Elle manque surtout à son public ! Quant à moi, j’ai porté deux cas-quettes : celle du producteur et celle du frère. Le producteur continue à s’occuper de la carrière de Dalida comme il l’a toujours fait, et le frère gardera ses sentiments intimes pour lui. Mais il est certain qu’il n’y a pas un jour, un objet, une chan-son qui ne me ramène pas à elle. Je crois sincèrement que les êtres qui vous sont chers ne vous quittent jamais.

n Quelle est votre chanson préférée de Dalida ?

Il serait très difficile pour moi de n’en choisir qu’une, je ne voudrais pas faire de tort aux autres titres. Mais je crois que “Bambino” sort du lot, dans le sens où elle fut sa pre-

mière chanson, son premier enfant en quelques sortes.

n “Mourir sur scène” vous toucherait particulièrement. Pourquoi ?

Durant les quatre dernières années de sa vie, Dalida a multiplié les chansons prémonitoires, voire testamentaires. C’est ce qu’elle inspirait aux compositeurs. “Mourir sur scène” est une chanson magni-fique. Un dernier défi que Dalida a presque remporté , puisque 48 heures avant son départ, elle était sur scène à Antalia devant le Président turque.

n Grâce à vous Dalida est éternelle. Mais qu’en sera-t-il après vous ?

Je passerai le flambeau à quelqu’un d’autre cela va de soi. Mais elle n’a pas besoin de moi pour continuer à briller. Elle a un public extraordi-naire, qui transmet sa passion pour elle de génération en génération. Je ne suis pas inquiet pour ma sœur.

Mais elle n’a pas besoin de moi pour continuer à briller. Elle a un public extraordinaire, qui transmet sa passion pour elle de génération en génération.

orlandopar Laurent Argelier

culture interview musique

n Hugues Aufray, quelle est la chose qui vous émeut ?Le principe même de la vie. Je me réjouis de tout. J’aime la pluie, j’aime le soleil et j’ai la chance d’aimer le talent des autres. Mais je suis tout aussi dévasté par le malheur de la vie. Lorsque je vois des personnes attendre l’autobus sous la pluie, j’ai beaucoup de mal à ne pas m’arrêter pour les aider.

n Quel est votre dernier coup de gueule ?Les arbitres de football ! J’aimerais qu’ils se mettent en grève dans le monde entier pour mettre fin au système de l’arbitrage moderne. Notamment l’utilisation de la vidéo qui dénature totalement ce sport.

n Que vous évoque le temps qui passe?La Terre est ronde, bleue, mais elle n’est pas extensible. Lorsque j’étais plus jeune, nous étions un milliard d’habitants sur la planète. Aujourd’hui, nous approchons des 7 milliards et je suis toujours en vie. Quel est le problème ? Il y a tout simplement de moins en moins de place ! Le temps qui passe me fait penser à l’espace qui se restreint de jour en jour.

n Pourquoi avoir soudainement choisi une vie au grand air ?Je suis plus le rat des champs que le rat des villes. Gainsbourg, lui, était un rat des villes. Je suis un homme de la terre, un amoureux de la cuisine du terroir. J’aime la vie, les choses simples et authentiques.

n Pour beaucoup, au delà de l’auteur légendaire, vous êtes un troubadour. Quelle est votre définition du “troubadour” ?C’est un amateur. Quelqu’un qui n’a pas de métier, qui ne sait rien faire de particulier. Mais c’est quelqu’un qui a une guitare, une voix qui s’écoute et une trombine qui plaît aux filles. Parce que quand j’étais jeune, je n’étais pas vilain vous savez (rires). On m’a collé cette étiquette de troubadour au début de ma carrière, à juste titre d’ailleurs, puisque j’ai vadrouillé à travers le monde dans les folklores des mélo-dies américaines, sud américaines et espagnoles. Je n’ai pas le génie de Brassens par exemple, qui lui était auteur et compositeur.

n ne soyez pas modeste, vous avez vous aussi votre part de légende.Je pense que ce qui a fonctionné

dans ma carrière, et qui fonctionne encore, c’est mon naturel.

n Que vous évoque le fait que les enfants des écoles et des colonies de vacances chantent en cœur “Santiano” ou “Céline” ?Cela me touche énormément ! D’au-tant plus que je n’ai jamais écrit de chansons pour enfants. Mais c’est une gloire pour moi d’avoir été adopté par les plus petits. Ils m’ont choisi parmi d’autres artistes, personne ne les y a forcé.

n Hugues Aufray, pour quelle raison chantez-vous ?Pour vivre tout simplement ! Je voulais être peintre sculpteur, j’ai un certain don pour ces disciplines. Mais je n’ai pas pu exercer ce métier parce que, marié très jeune et père de famille, j’ai dû rapidement gagner ma vie. Le destin m’a tendu la main et m’a offert la chance de gagner ma vie en chantant. C’est loin d’être un métier pour moi, c’est un plaisir.

n “Céline” est une de vos plus jolies chansons. Cette jeune fille a-t-elle existé ?Pas dans ma vie en tous cas. Mais c’est l’histoire de mon frère. Celui qui m’a élevé et qui est parti beaucoup trop tôt.

Mais elle n’a pas besoin de moi pour continuer à briller. Elle a un public extraordinaire, qui transmet sa passion pour elle de génération en génération.

Le destin m’a tendu la main et m’a offert la chance de gagner ma vie en chantant. C’est loin d’être un métier pour moi, c’est un plaisir.

Hugues Aufraypar Laurent Argelier

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culture théâtre

Le laboureur et Procès en séparation, au TnP

Du 26 au 29 juin

“Procès en séparation de l’Âme et du Corps” - Calderón interroge l’origine de l’homme, ce mariage forcé entre l’âme éternelle et le corps, sa rustique demeure. Il nous dévoile avec ironie comment la Mort et le Péché trament des complots.

Ils font surgir des querelles entre volonté, entendement et mémoire, pour mettre à mal l’harmonie entre l’âme et le corps et ainsi détruire l’homme, cette créature de Dieu...

Le Laboureur de Bohême - Dans cette pièce, la tension dramatique, la véhémence émotive et intellectuelle, sont dues au fait que l’auteur articule, à travers ce dialogue entre le laboureur et la mort, son propre vécu : sa jeune épouse vient de mourir et sa confiance dans l’harmonie de la création est profondément ébranlée. Cet échange relève de l’évidence. Peu de textes apportent autant de sérénité. Tendu entre émotion et pensée, son auteur n’a pu tricher en le réalisant.

TNP - 8 place Lazare Goujon - 69100 Villeurbanne - 04 78 03 30 30

Cabaret New Burlesque Théâtre des CélestinsDu 12 au 22 juin

Antidote aux starlettes habituelles et aux mannequins squelettiques, leur montée des marches à Cannes les a fait entrer dans l’histoire. Elles sont devenues stars depuis Tour-née, le film de Mathieu Amalric qui remportait au passage le prix de la mise en scène. Retour aux sources et aux planches : les filles du New Burlesque (n’oublions pas le délicieux Roky Roulette, mais ici, il est vrai, le féminin l’emporte) repartent en tournée,

fortes de leur notoriété mais pas seulement. Assumant leurs formes indifférentes au bistouri, les plus si jeunes Mimi Le Meaux, Julie Atlas Muz, Evie Lovelle, Kitten on the Keys et Dirty Martini remettent au goût du jour le strip-tease bon enfant né aux États-Unis vers 1860. Ces femmes fatales jouent aujourd’hui sur les codes de la société américaine qu’elles se plaisent à paro-dier : trop de glamour, de blondeur, de rousseur ; gags érotiques faussement scandaleux. Sans autres atours que leurs faux cils et leur vraie nature, les filles du New Burlesque ne font pas dans la dentelle mais assurent le show. Jeux de mots, de hanches, de mains, mais jeux jamais vilains. Ces dames de cœur ont trop d’atouts…

Théâtre des Célestins - 5 rue Charles Dullin - 69002 Lyon - 04 72 77 40 00

Que ma joie demeureThéâtre de la Croix-RousseDu 12 au 16 juin

En guise de cloture de saison, le théâtre propose une programmation inattendue : un nouveau spectacle imaginé et interprété par Alexandre Astier, “Que ma joie demeure !”Cet hommage savoureux à Jean-Sébastien Bach, décortique gaiement la musique du compositeur et livre un portrait drôle et sans retenue, mais toujours respectueux du grand maître. Ici, Alexandre Astier troque son costume du roi Arthur contre la perruque du compositeur. Paré de son nouvel habit, claveciniste ou joueur de viole de gambe, il est fin prêt pour dispenser une master class. Un cours ouvert à tous, où aucune connaissance musicale n’est requise.

Théâtre de la Croix-Rousse - Place Johannès Ambre - 69004 Lyon - 04 72 07 49 49

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culture interview spectacle

n Vous avez vanté les qualités humaines de François Bayrou avant le premier tour de l’élection présidentielle, avez-vous voté pour lui ?

Cette déclaration remonte à plus de 5 ans ! Cette année j’ai voté pour François Hollande. C’est un ami de longue date et un mec bien. Mais j’ai aussi beaucoup de respect pour Nicolas Sarkozy, qui a mis “les mains dans le cambouis”.

n Que pensez-vous des sondages électoraux ?

L’important, selon moi, est qu’ils n’influencent pas les électeurs. Ces derniers doivent raisonner par eux-même. Je fais partie de ceux qui pensent qu’il ne faut pas bâillonner le Front National, et cela m’a coûté assez cher d’ailleurs. Je ne partage pas leur façon de penser, mais je suis pour la démocratie. Aujourd’hui, ceux qui m’ont blâmé pour avoir laissé la parole au FN, crient à qui veut l’entendre que ce sont des gens tout à fait respectables. On voit bien là que les gens changent.

n Patrick Sébastien, quel est votre coup de gueule du moment ?

La manipulation journalistique. Une élite professionnelle est persuadée

d’être supérieure au reste du monde, et cela me révulse. Je suis un huma-niste et je considère que chaque être humain “vaut le coup”. Personne n’est supérieur, ni inférieur à moi d’ailleurs.

n Vous êtes en tournée dans toute la France avec votre spectacle “Imitations et confidences”. Vous voguer de la poésie à la réalité...

Cela peut paraître étrange, mais je revendique l’image de fêtard que je me suis collée volontairement. Elle est dédiée à tout ceux qui aiment s’amuser et faire la fête, elle est aussi une défense contre les embêtements. Quant à la poésie, elle est inhérente à chaque être humain

n Quelle est votre meilleure imitation ?

Le billet de 500 euros de Gainsbourg (rires). Non, je fais très bien Patrick Sébastien ! Laurent Gerra, Nicolas Canteloup, et bien d’autres le font même mieux que moi ! J’ai la chance et l’honneur d’être un imitateur imité, et c’est quelque chose dont je n’aurais jamais osé rêver.

n Parmi les traits de caractère qu’ils aiment grossir, on retrouve souvent le sexe. Info ou intox ?

Cela fait partie de mes obsessions, comme le travail, la nature ou l’ami-tié. Et à tous ceux qui me disent qu’il n’y a pas que cela dans la vie, j’aime répondre que sans sexe il n’y aurait pas de vie !

n Si je vous dis que vous êtes avant tout un écorché vif, que répondez-vous ?

Que je le suis comme tout le monde, avec plein de qualités et plein de défauts. A la différence peut-être que je ne cherche pas à cacher mes défauts. Je suis un clown avec un gros nez et de grosses chaussures.

n Patrick Sébastien, êtes-vous un homme heureux ?

Et bien je cours après les plaisirs en permanence, mais est-ce cela le bonheur ? J’ai réalisé mes rêves, je ne vais pas avoir l’indécence d’être heureux en plus. Ce ne serait pas juste pour les autres (rires).

n Quel est le rêve que vous n’avez pas encore réalisé ?

Coucher avec Marilyn Monroe, mais cela va être compliqué (rires). Plus sérieusement, je rêve de marier ma fille. Mais je vais devoir attendre une vingtaine d’années pour cela.

... je ne cherche pas à cacher mes défauts. Je suis un clown avec un gros nez et de grosses chaussures.

Patrick Sebastienpar Laurent Argelier

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culture expo

Voyages officiels à Lyon au Musée GadagneDu 24 avril au 26 août

Des entrées royales aux voyages présidentiels : Cette nouvelle expo-sition découverte présentée au fil du parcours permanent raconte les voyages officiels à Lyon des Rois de France, des Empereurs et des Pré-sidents de la République. Entrées fastueuses et festives pour les rois au 15e siècle ou parcours plus solennels des Présidents de la République : ces voyages ont un sens politique fort pour une capitale régionale. À chaque époque, ses enjeux !

Légitimer un pouvoir fraîchement conquis, rallier la ville au Royaume, valoriser le tissu et les savoirs faire économiques ou contribuer au rayonnement international de Lyon…

150 documents d’importance sont présentés, dont certains inédits : Documents figurés (Entrée d’Henri II à Lyon en 1548, entrée de Louis

XIII en 1622 pour que ne citer que les plus fastueuses), portraits, articles de presse, menus présidentiels sont présentés dans l’exposition.

Musée Gadagne - 1 Place du Petit Collège - 69005 Lyon - 04 78 42 03 61

Arcabas au Musée de FourvièreDu 14 mars au 1er juillet

Arcabas est bien plus qu’un artiste régional, car sa renommée dépasse les frontières : On trouve ses œuvres en France, en Italie, en Belgique, au Royaume-Uni, au Vatican, en Suisse, ... Ses toiles, d’une extraordinaire modernité, disent l’espérance d’un homme croyant, qui sait s’adresser à tous les publics, ses œuvres ne sont jamais muettes. Que l’on soit touché ou non par sa peinture, Arcabas ne laisse pas indifférent ; toutes ses toiles sont autant de mots d’espoir et quelquefois de colère. Parce que face à un art religieux contemporain qui tâtonne et se cherche, Arcabas creuse son sillon depuis plus de 60 ans et affirme ses convictions. Cette exposition est l’occasion de voir L’Hommage à Bernanos, un polytyque géant (5 m x 5 m) jamais exposé depuis 50 ans, dans lequel Arcabas dit son amour du Christ et les difficultés qu’il rencontre avec son Eglise.

Musée d’art religieux - 8 Place de Fourvière - 69005 Lyon - 04 78 25 13 01

“La Fabrique des grands hommes” au Musée des Tissus

Du 11 mai au 30 septembre

Cette exposition dévoile l’épopée des tisseurs lyonnais qui rivalisèrent avec les peintres, les graveurs puis les photographes pour inscrire le textile dans les traits des hommes et des femmes illustres qui ont fait notre Histoire. Depuis les portraits de Louis XV et de Catherine II jusqu’aux productions contemporaines (Jean-Paul II et Barack Obama) d’artistes textiles qui reviennent vers cette technique. Le par-cours chronologique présente environ deux cents portraits tissés qui illustrent les tournants politiques des XIXème et XXème siècles, les relations diplomatiques entre la France et les autres puissances mondiales.

Musée des Tissus - 34 Rue de la Charité - 69002 Lyon - 04 78 38 42 00

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culture dvd

Jack et Julie / Sortie DVD : 6 JuinRéalisé par Dennis Dugan, avec Adam Sandler, Al Pacino, Katie Holmes, Gad Elmaleh, Elodie Tougne

L’existence de Jack frise la perfection. Sa vie serait idéale s’il n’y avait pas sa sœur, Julie. Chaque année, son envahissante jumelle débarque pour Thanksgiving et lui pourrit la vie. Cette fois, la panique est d’autant plus grande qu’elle prolonge son séjour et s’installe pour un mois.Entre guerre des tranchées et chamailleries, le quotidien des jumeaux est explosif. Lorsqu’il devient évident que Julie ne compte pas repartir, Jack décide d’échafauder les plans les plus délirants pour la renvoyer à l’autre bout du pays. Et quand on dit qu’il est prêt à tout, il faut s’attendre au pire.

J Edgar / Sortie DVD : 11 MaiRéalisé par Clint Eastwood, avec Leonardo DiCaprio, Naomi Watts, Armie Hammer, Josh Lucas, Judi Dench

Film sur J. Edgar Hoover, l’ancien directeur controversé du Federal Bureau of Investigation (FBI).Hoover a joué un rôle important dans la fondation du FBI en 1935 faisant du Bureau fédéral d’investi-gation une organisation efficace de lutte contre le crime. Il est resté directeur du FBI jusqu’à sa mort en 1972. Ses méthodes n’ont pas toujours été louables. Il a utilisé le FBI pour harasser des activistes politiques et il a emprunté des méthodes illégales pour monter secrètement des dossiers sur des person-nalités publiques. Certains biographes affirment que l’homme était un homosexuel inavoué et qu’il avait un penchant pour le travestisme.

Cheval de Guerre / Sortie DVD : 22 JuinRéalisé par Steven Spielberg, avec Jeremy Irvine, Peter Mullan, Emily Watson, David Thewlis, Benedict Cumberbatch

Cette adaptation du roman éponyme de Michael Morpugo raconte la formidable et touchante his-toire d’amitié entre Albert, un jeune garçon, et son cheval Joey. Vendu à la cavalerie britannique au début de la première guerre mondiale, Joey est directement envoyé au front. Mais il est capturé par les allemands qui n’hésitent pas à s’en servir dans les combats. Albert, qui est encore trop jeune pour s’engager, décide de se lancer dans une mission de secours pour libérer son cheval.

Another Happy Day / Sortie DVD : 5 juinRéalisé par Sam Levinson, avec Ellen Barkin, Ezra Miller, Kate Bosworth, Demi Moore, Thomas Haden Church

Lynn débarque chez ses parents pour le mariage de son fils aîné, Dylan. Elle est accompagnée de ses deux plus jeunes fils, Ben et Elliot. La propension de ce dernier à mélanger alcool, drogues et médica-ments ne le prive pas d’une certaine lucidité sur la joie des réunions de famille. Et la réunion, de fait, est joyeuse : grands-parents réac, tantes médisantes, cousins irrémédiablement beauf’. Sans compter le premier mari de Lynn qui arrive flanqué de sa nouvelle femme tyrannique. Chaque matin annonce décidément un nouveau jour de bonheur. Une comédie sur des adultes en guerre, des ados en crise et le mariage qui les rassemble tous… pour le meilleur et pour le pire.

Félins - Le royaume du courage / Sortie DVD : 1 JuinRéalisé par Keith Scholey et Alastair Fothergill, avec Samuel L. Jackson

En Afrique, au Kenya, dans l’une des régions les plus sauvages du monde, les animaux vivent libres et loin des hommes. Au sud du fleuve qui divise ces magnifiques terres, règne le clan des lions mené par Fang. La lionne Layla y élève la jeune Mara. Entre chasse et liens familiaux puissants, c’est la vie d’une famille qui s’écrit. Au nord du fleuve, le lion Kali et ses quatre fils rêvent d’étendre leur territoire. Bientôt, les eaux seront assez basses pour que les maîtres du nord tentent leur chance au sud... Dans cet environnement où chacun joue sa survie chaque jour, Sita, une splendide femelle guépard, tente d’élever seule ses petits. Au fil des saisons, tous ces destins vont se croiser à travers une histoire qui n’est ni inventée ni mise en scène, mais captée comme jamais auparavant, de sa bouleversante intimité à sa spectaculaire beauté.

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culture livres

Moi président de la républiqueDidier Poudière

Carré Vendôme Éditions

A six ans, les enfants ne pen-sent qu’à jouer. Didier Pou-dière sait qu’il sera président de la République. Mais pas n’importe quel président. Celui que l’on n’oubliera jamais… Au même titre que des hommes comme Charle-magne, Louis XIV ou Clovis. Pour cela son programme officiel n’est que la partie émergée de l’iceberg. Une fois élu, il laissera libre cours à son imagination sans limite. Avec lui, rien n’est impos-sible ! Une histoire drôle et pertinente au sommet de l’État, sur les secrets de la République entre imaginaire et réalité. Avec son quatrième roman, l’auteur nous entraîne dans une intrigue haletante au cœur du pouvoir, domaine des grands fauves. Et comme derrière chaque homme, il y a une femme, l’amour n’est jamais loin.Amour, pouvoir et men-songes, le palais de l’Élysée dévoile sa face cachée…

James BondRoger Moore

Editions Gründ,

His name is Roger, Sir Roger Moore : inoubliable James Bond à sept reprises, l’acteur raconte dans un livre cin-quante ans d’aventures du héros de Ian Fleming, la plus grande saga de l’histoire du cinéma, débutée en 1962 avec Dr No. Ce James Bond par Roger Moore sortira cou-rant octobre dans de nom-breux pays et le 4 octobre en France aux Editions Gründ, avec un premier tirage d’en-viron 16 000 exemplaires. Pa-ris sera aussi début octobre la première étape internatio-nale de l’acteur pour la pré-sentation de son ouvrage.

Courriers de nuitOlivier et Patrick Poivre d’Arvor

Librairie générale française

Saint-Exupéry, Mermoz, Guill-aumet et tant d’autres... In-trépides fauchés en pleine jeunesse, leurs noms sont gravés dans nos chimères d’aventures. À l’assaut du ciel sous toutes les latitudes, ces pionniers de l’Aéro-postale ont fait découvrir à des générations les terres mythiques de Cap Juby, Villa Cisneros, Saint-Louis, Natal... Ils ont balisé la Ligne, passe-relle virtuelle entre les êtres et les continents. Leur uni-vers intime était singulier : un monde inquiet peuplé de rencontres fugitives qui dissipaient un instant leurs cauchemars avant chaque nouveau coude à coude avec le danger. Olivier et Patrick Poivre d’Arvor ont écrit ce magni-fique roman d’“aventures vécues” à quatre mains. Soudés par leurs souvenirs et leurs rêves d’enfance, ils nous font partager la vie tumultueuse de ces êtres d’exception. Un vibrant hommage aux premiers héros de l’aviation.

Confessions d’une glitteraddictDiglee

Éditions Marabulles

À travers ce journal de bord romancé et humoristique, Diglee nous livre sa vision précise et incisive des jeunes adultes. Ils veulent s’assu-mer mais éprouvent encore quelques difficultés à sortir entièrement de l’adoles-cence. Diglee a quitté le nid familial pour vivre en femme in-dé-pen-dan-te, mais est-ce si facile ? Chaque saynète drôlissime semble prouver le contraire... Le quotidien n’en-gendre jamais la mélancolie et frôle souvent le second degré. En riant d’elle-même et en se mettant en scène, Diglee décrypte sa généra-tion. Son coup de crayon et son humour se font encore plus percutants. Sont ainsi passés en revue : les films, chanteurs ou acteurs cultes, ce corps qui n’est jamais assez parfait, la féminité, le boulot, les virées shopping, les copains et les petits tra-cas. Parce que sous les pail-lettes, il y a la “vraie” vie qui sommeille et quand on gratte un peu…on se trouve face à la “drôle” réalité de la vie !

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culture internet

à moins d’être quelqu’un de chanceux ou de bien renseigné, la probabilité de croiser une personnalité dans la rue est proche de 1 sur 10 millions. Et les rares fois où ça arrive, ça tombe toujours au moment où on ne peut pas en profiter. Pour faciliter la vie des fans (et des stal-kers), le studio Lemonchik vient de sortir Foobang. Une app qui recense les prin-cipales sources d’actus sur les célébrités, avec parfois les bons tuyaux sur leurs positions.

Dans une optique totalement numé-rique, Foobang va jouer le rôle du papa-razzi à votre place. Au lieu de consulter le site de votre acteur ou musicienne préféré(e) pour savoir ce qu’il y a de nouveau à se mettre sous la dent, on pourra consulter la “page Foobang” de la personne en question.L’application regroupe les news venant de différents sites comme Pure People, Public, Paris Match, etc. on appréciera la possibilité de sourcer des sites français

comme anglais. Le fonctionnement est simplissime : on recherche une personnalité par ordre alphabétique ou directement via le moteur de recherche et on touche cette dernière pour l’ajouter à la liste de nos stars. Quand c’est fait, il suffit ensuite de consulter la liste des stars que l’on suit pour avoir un accès aux derniers articles parus sur eux. Simple et efficace.

Foobang ne brille pas par son design assez simple et sobre, en dépit d’une icône sympathique, mais par sa fonction de sour-ceur de news et surtout par les notifications push qui alertent dès qu’un nouvel article est mis en ligne.

Foobang : le prédateur de stars des temps modernes

www.foobang.com

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culture hi-tech

Fujitsu développe des colliers intelligents pour les chiensLes personnes qui aiment les chiens prennent sans aucun doute soin de leurs animaux domestiques. Ils les nourrissent correctement, les em-mènent faire des checkups, les pro-mènent et font tout ce qu’il faut pour que leur chiens reste longtemps en vie et en bonne santé. Fujitsu a révélé qu’ils sont en train de développer un collier intelligent pour chien qui enverra les informations rassemblées vers le cloud, permettant aux proprié-taires des chiens de vérifier la santé de leurs animaux domestiques où qu’ils se trouvent.

Un implant en panneau solaire pourrait rendre la vueDes scientifiques ont réussi à créer des “panneaux solaires” extrêmement petits qui sont implantés dans l’œil, et ils pourraient éventuellement rendre la vue à un aveugle. Second Sight de Sylmar, en Californie a développé cette rétine artificielle, et une caméra détecte des informations visuelles qui sont alors envoyées vers un implant dans l’œil utilisant des fils, qui à son tour remplace des photorécepteurs endommagés. Comme il y a beaucoup de fils impliqués dans le processus,

James Loudin de l’Université de Stan-ford en Californie a décidé d’éviter cette situation en fabriquant un petit implant sans fil photovoltaïque, qui serait une version miniaturisée des panneaux solaires des toitures. Ce serait une source d’énergie sans fil, et comme elle vient de l’énergie solaire, ça pourrait marcher indéfiniment (du moins en théorie).

L’Audi e-bike utilise un smart-phone comme système de contrôle électro-niqueLe constructeur automobile allemand Audi lancera son prototype e-bike au Wörthersee en Carinthie (Autriche).

L’Audi e-bike promet d’être très avancé et polyvalent. La semaine pro-chaine, le VTTiste Julien Dupont et la spécialiste de descente Petra Bern-hard, ne feront pas uniquement de démonstration de leurs compétences à vélo, mais ils présenteront aussi les performances du deux-roues lui-même. “En tant que e-bike haute per-formance pour le sport et le cyclisme, ce vélo dispose des compétences de base de la conception Audi : design, ultra, e-tron et connect”, a déclaré Wolfgang Eggerstated, chef du design chez Audi.L’e-vélo d’Audi pèse 24 kilos et dis-pose d’un châssis compact en poly-mères renforcées par de la fibre de carbone, et dont le centre de gravité est placé assez bas afin de le rendre superbement agile. Audi a également utilisé la même combinaison de poly-mères renforcées par de la fibre de carbone sur les roues de 26 pouces du deux-roues, qui disposent d’un de-sign “Audi ultra blade “ et sont dotées de larges rayons plats pour une trans-mission optimisée de la puissance du coup de pédale. Quant au moteur électrique de 2.3 kW du e-vélo, il est capable de transmettre jusqu’à 184 lb-ft (276kg par mètres) de couple à la roue arrière, à l’aide d’une batterie lithium-ion qui, selon Audi, n’a besoin que de 2.5 heures pour être chargée complètement.

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loisirs bars

Testa Café1, rue de l’Antiquaille – 69005 Lyon – 04 74 26 95 73

Deux espaces, deux univers, deux façons d’appréhender la soirée. L’intérieur, qui a mis le paquet sur la déco : murs de

pierres, fauteuils, vitraux et sculptures d’oies fi xées au murs. L’extérieur ensuite, avec son ambiance plus lounge : une

magnifi que terrasse avec vue sur le tout Lyon illuminée depuis l’Antiquaille. Lover dans des canapés, vous dégusterez

des plats traditionnels, sans vous soucier de votre voiture que vous aurez garé sur le parking privé.

Comptoir des Halles102, cours Lafayette / Halles Paul Bocuse 69003 Lyon04 78 62 39 70

Un lieu de vente au détail et de dégustation oùle produit et la qualité règnent en maître. Vous serez accueilli dans une ambiance chaleureuse et convi-viale, par Haiet, amoureuse de bons produits et soucieuse du bien-être de ses clients. Une mise en assiettes unique et originale pour le régal des yeux et du palais. Vous trouverez tous les produits, des plus classiques aux plus insolites, sans oublier les dernières nouveautés, à déguster sur place ou à emporter.

People Café62, chemin du Moulin Carron 69570 Dardilly 09 81 33 62 80

Le People Café vous ouvre ses portes tous les midi, et vous accueille le jeudi, vendredi et samedi soir pour profiter de soirées conviviales dans un cadre agréable et paisible. De multiples animations y sont organisées tout au long de l’année, soirées karaoké, after work tous les jeudi, soirées à thème. Un véritable régal pour les amoureux de la musique et de la fête. Une somptueuse terrasse ombragée vous y attend en période estivale à seulement dix minutes du centre ville. Vous y trouverez le bonheur.

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Au programme :n DJ & Live performers (Percussionnistes, chanteurs, violonistes ou cuivres)n Un cadre design (Espace Stark & Fatboy) pour une guinguette revisitée.n Les soirées “très” privées des mardi aux Planches à l’entrée réservée aux possesseurs du “badge”. Un accueil privilégié pour les filles : coupes à volonté de 19h à 21h.n Soirées Vintage : Concours de boules sur une am-biance musette.n Un grand bar où sont présents cartes des vins et art du cocktail.n Des animations nautiques, show Wakeboard avec team de riders pros.n Un carré VIP avec service de tapas à table.

Les Planches ont pour mot d’ordre de vous offrir des souvenirs en 2012 par les prestations et les évè-nements qui vont se dérouler sur la saison, n’oubliez pas que cette année vous êtes ce qui fait “l’esprit Planches”.

La nuit Lyonnaise s’invite aux Planches, se promène de tables en tables, de cocktails aux coupes de champagne, du bord de Saône au carré VIP avec un seul objectif, explorer le thème de la fête décomplexée entre amis. Les Planches s’amusent de ces nuits déjantées, d’être ce lieu festif qui transmet sa musique, son décor, son absence de contraintes à des visiteurs toujours en quête de renouveau. Cette saison va être le théâtre en plein air qui va voir se jouer la pièce des nuits enflammées du tout Lyon.

Le retour attendu des Planches

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loisirs resto

Victoria Hall33, rue du Repos - 69007 Lyon - 04 37 28 07 97 - www.victoriahall.fr

Le Victoria Hall, c’est un cocon où se retrouvent plusieurs univers. D’un coté le chef vous propose une carte de sai-

son haute en couleur ou chaque plat propose une infinité de saveurs tandis que le maître sushis des lieux vous pré-

pare des Sashimi, Makizushi, Californian Rolls... dans un décor contemporain et design. Par ailleurs si vous êtes plus

branchés détente, vous pourrez bénéfi cier à l’étage d’un cadre et d’une ambiance feutrée ou il fait bon de se prélas-

ser tout en dégustant un verre. Une magnifi que terrasse d’été vient parachever ce tableau telle une oeuvre parfaite.

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Dans un décor d’aluminium magnifi é de rouge de 450m2, le maître des lieux vous emmène tout droit en Italie. Même charme moderne en terrasse, avec ses banquettes, ses bougies et ses grands parasols rouges s’étalant sur 200m2. Et bien entendu, un écran géant pour les soirs de match !

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Le Koodeta6, rue Lavoisier 69003 Lyon 04 78 59 32 70

La terrasse du Koodeta, à deux pas du quartier d’affaires de la Part Dieu, a complètement envoûtés les lyonnais ! Magnifiquement aména-gée façon hacienda typique de la Havane, elle offre le cadre idéal pour déjeuner, dîner ou simplement prendre l’apéro en tête-à-tête ou entre amis.

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loisirs interview : chef de cuisine

Jean-Christophe Ansanay

n Jean-Christophe Ansanay, vous êtes propriétaire de l’Auberge de l’île,mais aussi un chef doublement étoilé qui a travaillé chez orsy et pour la famille onassis. Comment est née votre vocation ?Au départ, je souhaitais être pâtissier. Je prenais énormément de plaisir à préparer et manger les gâteaux. Mais pour passer le CAP pâtissier, il faut avoir 16 ans. Moi qui ai fait mes études chez les Marristes, je suis sorti de 3e à l’âge de 14 ans. Et je n’avais pas la patience de faire une seconde puis une première, pour ensuite commencer l’enseignement en CAP. J’ai donc suivi les conseils de mon père qui m’orien-tait vers un BTH (brevet de technicien hôtelier). J’ai obtenu ce diplôme à Thonon-les-Bains, la meilleure école de l’époque. Puis j’ai travaillé pour de nombreux chefs, avant de revenir sur l’île Barbe pour aider mes parents. Je n’en suis plus jamais parti.

n Quel lien avez-vous avec l’île Barbe ?A 45 ans, j’ai vécu 43 années sur cette île. L’Auberge est un restaurant familial, puisqu’elle appartenait à mon père. Je suis l’un des plus anciens habitants de l’île.

n Quelle cuisine servez-vous à l’Auberge de l’île ?La vie est bien faite, en ce sens que l’on n’a pas envie de manger la même chose toute l’année. Je propose donc une cuisine de saison, qui implique un changement de carte par mois. Mais aussi une cuisine que je qualifie-rais de “contemporaine”, à mi-chemin entre l’ultra-classique de Paul Bocuse et le moléculaire de Ferran Adrià.

n Quel est votre plat signature ?Je crois que nous avons été reconnus avec notre velouté de cèpes dans l’esprit d’un cappuccino, avec une mousse de lait et quelques cromes-quis de foie gras qui accompagnent, notre omble chevalier à la peau croustillante, ou encore notre agneau de lait cuit en croûte de sel. Mais aussi un nouveau plat, la scelle d’agneau farcie à la royale que l’on a préparé pour Versailles lors de l’introduction de la haute gastronomie française au patrimoine de l’Unesco.

n Quel est le meilleur conseil culi-naire que vous ayez reçu ?“La cuisine, c’est bien plus que des recettes”. Il s’agit du titre du livre d ‘Alain Chapel. Beaucoup de jeunes gens viennent en cours de cuisine en attendant impatiemment la recette. Mais cela ne fonctionne pas ainsi. Le conseil que je donne personnel-lement à mes élèves est le suivant : “la cuisine, ça ne s’apprend pas, ça se comprend”. La saveur réside dans la sensibilité de la compréhension et non pas dans le grammage ou le temps de cuisson à la seconde ! La cuisine donne rarement deux fois le même résultat.

n Parlez-nous de votre expérience londonienne et de vos rapports avec Jean-Michel Aulas.Londres est quelque chose de terminé. Il y a eu différentes procédures sur lesquelles je ne reviendrais pas . Un protocole d’accord a été signé pour que Jean-Michel Aulas s’occupe de Londres et moi de l’île Barbe.

n Vous avez participé à l’intro-duction de la haute gastrono-mie française au patrimoine de l’Unesco, quel a été l’impact d’un tel événement pour vous ?60 chefs du monde entiers étaient réunis à Versailles pour l’occasion,

ce qui était grandiose. En revanche, j’ai été déçu de voir ce qui en était ressorti à la télévision. Plus particu-lièrement Jean-Pierre Coffe qui parle d’un “événement pour les riches, à l’usage des riches”. Notez tout de même que 50% des fonds collectés, soit environ 450 000 euros, ont été reversés au Japon.

n Que pensez-vous de la multi-plication des émissions culinaires telles que Top Chef ?

Je suis partagé. D’un côté, cela met en avant notre métier et c’est très bien. De l’autre, j’ai le sentiment que le sensationnel et l’humiliation sont mis en avant pour faire de l’audimat. Je pense notamment à l’émission Master Chef. J’aimerais que l’on se consacre d’avantage à l’amour que porte un chef à son métier.

n Jean-Christophe Ansanay à la télévision, est-ce quelque chose d’envisageable ?

C’est même déjà fait ! J’ai participé à deux émissions de télévision à Londres. Une troisième pourrait même voir le jour. Et j’ai également un projet avec la chaîne TLM.

n Vous centrer votre travail sur la haute gastronomie. Est-ce dans le but d’obtenir une troisième étoile ?

Je m’engage chaque jour à faire mieux, là est l’important. Les récompenses, ce n’est pas moi qui les distribue.

n Quels sont vos projets à venir ?

Nous allons agrandir l’Auberge. Dans mon appartement sera créé un espace destiné à dispenser des cours de cuisine dans un esprit un peu différent. Mais aussi la réunification des trois maisons que je possède sur l’île. Celle-ci nous permettra d’offrir un jardin terrasse à nos clients, et d’agrandir la cuisine qui ne fait aujourd’hui que 18m².

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Jean-Christophe Ansanay

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Lancia Flavia cabrio pour l’été 2012 !

loisirs auto

Une poignée d’amateurs français avaient appris à l’apprécier sous sa forme originelle, lorsqu’il avançait sous l’identité du Chrysler Sebring Cabriolet. Si l’Histoire en avait voulu autrement, ce vaste cabriolet (dispo-nible avec toit dur ou souple dans son pays natal) aurait pu devenir “Chrysler 200 Cabriolet” à l’issue d’une profonde refonte qui, aux USA, fit de la berline Sebring : la Chrysler 200.

Mais le nouveau partenaire Fiat Auto en décida autrement. Depuis mars 2011 en effet, l’indécision ré-gnait chez Lancia France. L’impor-tateur était partagé entre le souhait d’élargir son offre et le pragma-tisme qui le forçait à considérer le coût au regard de la modestie du potentiel de ventes.

Malgré une gamme réduite à une seule et unique version, la Flavia Cabrio ne juge pas utile de dévoiler son tarif. Sur le marché italien pas plus qu’en France. Les mauvaises langues voudront y voir la preuve du manque d’enthousiasme de la part de Lancia pour un modèle qui souffrira d’une d’image incer-taine sur un marché très sensible à ce critère. À voir. Car s’il y a une chose dont la Flavia Cabrio ne manque pas, c’est de caractère et d’originalité.

Longue de 4,90 m (contre 4,70 m pour une Mercedes-Benz Classe E Cabriolet), large de 1,80 m et haute

de 1,40 m, la Lancia Flavia Cabrio peut accueillir confortablement jusqu’à quatre adultes grâce à son empattement de 2,76 m.

Un équipement géné-reux pour un prix qu’on attend avantageux La nouvelle Flavia Cabrio fait la part belle aux équipements de confort, de sécurité et technolo-giques. Ainsi, elle dispose en série du système ESP et de l’anti pati-nage, d’un ABS de dernière géné-ration, des airbags frontaux, laté-raux et rideaux, du support ISOFIX pour le transport des enfants en toute sécurité, du système info télématique Uconnect avec écran tactile et du système Bluetooth. Le “Boston Acoustics Sound System”, incluant 6 hauts parleurs et un disque dur de 40 Go, soit environ 6 700 morceaux de musique, est également installé en série.

L’équipement de la Flavia Cabrio comprend aussi le capteur de lumi-nosité, les commandes de la radio au volant, la climatisation automa-tique, le système de surveillance de la pression des pneumatiques, le système de démarrage sans clé, l’ouverture électrique de capote à distance depuis la télécommande, les sièges électriques et chauffants, les rétroviseurs extérieurs élec-triques et dégivrants, le rétroviseur intérieur photosensible et les ap-puie-tête proactifs, le tout dans un habitacle tendu de cuir.

Sous le capot, la nouvelle Lancia Flavia Cabrio accueille un moteur 4 cylindres essence de 2,4 litres de cylindrée délivrant une puissance de 175 ch à 6 000 tr/min et un couple maximum de 225 Nm à 4 400 tr/min. Ce moteur est accou-plé à une boîte de vitesses automa-tique à 6 rapports.

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loisirs moto

La marque italienne renouvelle totalement son scooter GT. nouvelles lignes, nouveau châssis, multiples motorisations (125, 350 et 500 cm3), le résultat est réussi.

“Pour le X10, nous avons voulu faire preuve de plus d’audace et aller au delà d’une esthétique trop conventionnelle.” Marco Lambri, le directeur du centre de design de Piaggio.

Piaggio X10 : Le GT ultime

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La marque italienne renouvelle totalement son scooter GT. nouvelles lignes, nouveau châssis, multiples motorisations (125, 350 et 500 cm3), le résultat est réussi.

“Pour le X10, nous avons voulu faire preuve de plus d’audace et aller au delà d’une esthétique trop conventionnelle.” Marco Lambri, le directeur du centre de design de Piaggio.

n Commençons par l’arrière, très travaillé, et d’une dis-crétion de bon aloi. Il n’a rien à voir avec les imposantes poupes hélas encore trop caractéristiques du monde du scooter. Le coffre n’est pourtant pas ridicule malgré cette ligne surbaissée. Avec une capacité de plus de 50 litres, on peut y glisser deux casques modulaires à condition qu’il soit bien rangés, c’est-à-dire visières ouvertes. Les flancs du X10 suivent eux le mouvement d’une vague remontant vers l’arrière. Ces lignes suggèrent une impression d’équi-libre et de dynamisme, ce qui était l’objectif des designers.

n Le tablier possède deux petits déflecteurs latéraux et un pare-brise de belle taille le surplombe. Il protège par-faitement le conducteur. Le poste de conduite a été conçu dans un esprit automobile. Un ordinateur dispense une foule d’informations (y compris une fonction voltmètre) sur un écran LCD de 4 pouces situé entre le compteur et le compte-tours. Tout est soigneusement caréné. Une prise USB se trouve dans le vide-poche de gauche, en plus de la traditionnelle prise allume-cigare alimentée en 12 volts. Trois vide-poches sont au total disponibles en plus de la soute sous la selle. Les matériaux sont de qualité, et, sur les machines essayées, les éléments de carrosserie étaient parfaitement assemblés.

n Doté d’une roue de 13 pouces à l’avant et de 15 à l’ar-rière, le X10 peut être équipé de trois motorisations: 125, 350 et 500 cm3. A l’exception du pot d’échappement et de quelques infimes détails, rien ne distingue les différents modèles. Prévu pour supporter des motorisations relative-ment importantes, il n’y a donc rien d’étonnant à ce que le X10 apparaisse imposant en125 cm3. Voilà qui ne déplaira pas aux hommes mais qui pourra rebuter la clientèle fémi-nine. A 760 mm, la hauteur de selle reste malgré tout rai-sonnable. Le passager dispose d’un large siège et a une vue panoramique de la route, étant assis109 mm plus haut que le conducteur, dont le dos est bien maintenu par un cale rein réglable longitudinalement.

Piaggio X10 : Le GT ultime

Fiche techniquemoteurType : Monocylindre, 4 soupapes, 125 et 330 cm3

Puissance (ch à tr/min) : 15 ch & 33,3 chCouple (Nm à tr/min) : 12 Nm à 7 250 tr/mn & 32,3 Nm à 6 250 tr/mn

transmissionBoîte : Automatique par variateurPoids + Plein (kg) : 204 kg & 214 kgRéservoir (l) : 15,5 l dont 2 de réserve

PerformancesVitesse (km/h) : Env. 100 & 140 km/hConsommation : Environ 3,5 & 4,5 l/100

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loisirs interview shopping décoTous les mois notre magazine invite une personnalité lyonnaise pour faire son shopping déco. Dans notre show room déco, il choisit quatre articles correspondant à nos questions et nous explique pourquoi !

Ma p’tite déco...Ce mois-ci la décoratrice Sandrine Michel Chambon reçoit Thierry LAHON, une des figures du tout Lyon, c’est aussi un homme de plusieurs cercles...

table basse avec son dessus en tissu capitonné. Cela change de l’ordinaire et ne peut que donner élégance et charme à une pièce. Qui plus est, cela me fait penser à l’Asie si chère à mon cœur… là bas il n’est pas rare de s’allonger sur un tapis avec juste un thé vert à portée de main posé sur le premier meuble bas venu !

n A quoi vous fait penser notre show room ?

Certains de vos luminaires me font penser à un hôtel que j’affectionne particulièrement, le W New York, situé sur l’avenue Broadway, à Time Square. Je retrouve chez vous, les mêmes lustres de bois et de perles de verre qui illuminent cet hôtel et évoquent pour moi à la fois la fantaisie de New York et la créativité française...

Thierry a toujours eu le goût de la nuit. Co-fondateur du LIFE et de l’à KGB, il est aussi secrétaire géné-ral de Sauvez la nuit et de l’UMIH Rhône. Mais c’est aussi un créateur d’événements et un dénicheur de talents... Par ailleurs, mon invité est également homme de communication, early adopter, faiseur de “go betwen”… Il conseille des entreprises et mise aujourd’hui sur les Digital natives qui selon lui seront les communicants du futur… Enfin, People discret, passionné de voyages, notre homme est aussi un solitaire qui cultive son indépendance et son impertinence sans oublier que l’amitié est le plus précieux des biens…

n Pourquoi ce meuble mys-tère vous interpelle-t-il ?

On se demande parfois com-ment cuisiner et manger dans 5 m²… alors comme j’aime les surprises, je trouve ce mobilier multifonction tout à fait amu-sant. Qui plus est avec les sur-faces habitables qui rétrécissent dans les grandes villes voilà une très bonne idée que l’on peut aussi imaginer dans un bureau ! Et ce robinet rétrac-table est bluffant, comment imaginer une fois le plateau refermé que ce meuble est une cuisine intégrée. Génial !

n Dans quel pays le show room, vous fait il voyager ? A la fois classique et origi-nale, j’aime beaucoup cette

n Quel lieu lyonnais aimeriez-vous ré décorer, et comment ?

Si j’avais le choix, j’aimerais ré décorer un bar de l’aéroport Saint Exupery. Je puiserai dans tout votre mobilier de jardin que je mélangerais avec de vieux meubles chinés. Je créerais un bouchon lyonnais version XXIème siècle. Mélange des tradi-tions lyonnaises et de l’audace da la région Rhône-Alpes... Oui j’aimerais beaucoup !

Merci Thierry.

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Espace réservé aux professionnels (décorateurs, architectes, agenceurs, promoteurs immobiliers, hôteliers...) Show room référence environ 400 fournisseurs dont 70 exposants sur 3000m2, en perpétuels mouvances déco. Salon permanent de la décoration et des matériaux déco sur la région.

6RuedeGenève•69005SaintPriest•0472476727

Le show room fête ses 2 ans !

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Sandrine Michel Chambon

et M Valentin

M Buguet PDG UTD Show room deco

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loisirs beauté

Des cheveux de stars

Je veux du volume a l’arrière Pour glamouriser une coiffure, sans opter pour une cheve-lure gonflée en intégralité, on imite Drew Barrymore et ses acolytes, qui optent tantôt pour un simple volume à l’ar-rière (après avoir crêpé et laqué les cheveux), tantôt pour une coque, un peu plus complexe à réaliser. Une coiffure d’autant plus féminine et travaillée qu’on l’accompagne d’un accessoire type serre-tête, à poser à la limite de la zone qu’on a gonflée.

Je veux du volume sur le haut du crane Un peu de volume au sommet du crâne permet aussi d’ap-porter une touche rock à une coiffure classique, d’habiller un chignon un peu trop sage, ou de miser sur une allure sauvage. On décolle simplement les racines au sèche-che-veux et à la brosse ronde, puis on laque généreusement pour faire tenir la coiffure. Une idée adaptable sur che-veux préalablement lissés ou bouclés, selon l’effet désiré.

Je veux du volume aux longueurs Pour un volume tout en légèreté et sans effet cartonné, on peut aussi l’injecter uniquement sur les longueurs ou mi- longueurs. Non content d’élargir les visages fins et allon-gés par un effet d’optique tout indiqué, ce type de volume le plus simple à réaliser. On boucle la chevelure au niveau de l’oreille avec un fer, à un niveau plus ou moins serré. On peut aussi réaliser des ondulations avec sèche-cheveux et brosse ronde, pour un effet moins travaillé et plus aérien.

Je veux du volume sur toute la tète Plus classique mais aussi plus facile à porter, le volume injecté sur toute la tête habille la chevelure sans fioritures. Il s’obtient simplement par un brushing adapté, après avoir pré séché les cheveux têtes à l’envers, puis en éti-rant chaque mèche vers le haut, en insistant au niveau des racines. Pour un effet encore plus gonflé, on utilisera éga-lement un fer à friser sur les longueurs. =

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loisirs remise en forme

n J’ai perdu mes 4 kg superflus. En théorie, à moi le mini short ! Le hic ? Des cuisses molles et des fesses raplapla. Pas très glamour… Une solution rapide ?

WSC : Oui, notre programme min-ceur comporte justement 3 volets : perte de poids, tonification et remo-delage. Les 2 derniers points sont faits pour vous ! Un corps tonique est un corps en mouvement. Choi-sissez des activités punchy de type RPM ou aquabiking que vous com-plèterez d’un cours de bodyattack, zumba ou LIA pour un bénéfice car-dio-vasculaire.

n Qu’entend-on exactement par remodelage ?

WSC : En fonction de vos attentes, votre coach va vous aider à remo-deler certaines zones ciblées. Envie de fesses plus fermes et rebondies ?

Le RPM, le CXworx (Lesmills), le CAF (cuisses abdos fessiers) ou des exercices de musculation précis vous apporteront le galbe souhaité. Pour une approche globale et une silhouette redessinée, optez pour le cours de bodypump (Lesmills) ou de bodysculpt.

n Remodeler, galber, se muscler... Je ne risque pas de me transfor-mer en Monsieur muscles tout de même ?

WSC : Aucun risque. Ce sont vos objectifs qui déterminent la nature de votre entraînement. Un même exercice ne produira pas les mêmes résultats selon qu’il sera effectué en séries longues ou courtes, avec plus ou moins de poids. Votre coach vous indiquera les pratiques adaptées à votre profil et la charge optimale à utiliser.

Wellness Sport club www.wellness-sportclub.fr

• Tassin la Demi-Lune 33 av. de la République 04 78 34 32 40

• Lyon 3e

153 rue Vendôme 04 78 71 02 21

Le conseil fitness du moisComment retrouver galbe et fermeté ?

Votre programme minceur commence tout juste à porter ses fruits et vous ne détournez plus le regard face au score affiché sur la balance mais côté tonicité… Tout reste à faire ! nos conseils pour retrouver du galbe, de la fermeté et des formes harmonieuses avec deux spécialistes du fitness : Laurent Clamaron (Gérant wellness Sport Club) et son directeur, Laurent Alcocer.

Jusqu’à -50% sur votre inscription !

24,50€ TTC/mois sans engagementaccès illimité & initiation incluse

TARiF SPéCiAL 1er au 30 juin 2012

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Votre programme minceur commence tout juste à porter ses fruits et vous ne détournez plus le regard face au score affiché sur la balance mais côté tonicité… Tout reste à faire ! nos conseils pour retrouver du galbe, de la fermeté et des formes harmonieuses avec deux spécialistes du fitness : Laurent Clamaron (Gérant wellness Sport Club) et son directeur, Laurent Alcocer.

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Q1. Que signifie warez ?

a. Un pirate informatiqueb. Un perturbateur sur un forumc. Des fichiers protégés par les lois du copyright, mais diffusés illégalement

Q2. Qu’est-ce qu’un cookie ?

a. Un programme ayant pour but de permettre le lancement d’un logiciel sans le DVD ou le CD-ROM d’installationb. Un logiciel malveillant qui se reproduit sur des ordinateurs à l’aide d’un réseau informatique comme Internetc. Un petit fichier texte stocké par le navigateur web sur le disque dur du visiteur d’un site web et qui sert à mémoriser des informations sur ce visiteur

Q3. Quel terme désigne les entreprises qui pro-posent des connexions au réseau informatique Internet ?

a. FAIb. APIc. ASP

Q4. Comment appelle-t-on l’internaute dont le rôle est d’animer et de surveiller un forum ?

a. Un lurkerb. Un webmestrec. Un modérateur

Q5. Quel est le mot anglais équivalent à fil de discussion ?

a. Chat roomb. Sticky postc. Thread

Q6. Qu’est-ce que le flood ?

a. Une action géné-ralement malveillante

qui consiste à envoyer une grande quantité de données inutiles dans un réseau ou sur un forumb. Un système en réseau de forums de discussions, inventé en 1979c. Ce que pourrait deve-nir Internet dans le futur : un monde virtuel formé de milliards de réseaux, où émergent des formes de vie artificielle

Q7. Quel terme québé-cois désigne la messa-gerie instantanée ?

a. Tchatcheb. Clavardagec. Télémail

Q8. Comment appelle-t-on ce type d’écriture : Fatal1ty, pr0gr4mm47I0n, 1337 5|*34|< ?

a. Leet speakb. Art ASCIIc. Estampe numérique

Q9. Que signifie l’abréviation arf ?

a. Exprime l’embarras ou la consternation

b. S’utilise lorsqu’un internaute annonce une nouvelle dont tout le monde est déjà au courant

c. Invite à consulter le moteur de recherche Google avant de poser une question

Q10. Qu’est-ce qu’un bot ?

a. Un logiciel qui explore automatiquement le Web

b. Un faux documentaire distribué via Internet

c. Un programme auto-matique qui se comporte comme un programme utilisé par un humain, et qui interagit avec des serveurs en effectuant des tâches répétitives

loisirs jeux

Quizz : les termes utilisés sur Internet

Q1. c Q2 . c

Q3 . c Q4 . c

Q5 . c Q6 . a

Q7.b Q8 . a

Q9 . a Q10 . c

Réponses :

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Quizz : les termes utilisés sur Internet

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loisirs horoscope juin

Édité par la Société SUCH A STAR

1110 Route du Puy d’Or - 69760 LimonestTél : 04 89 04 47 41RCS : 523 99 088 Responsable de la publication & de la rédaction

Dominique LAFoY / direction@suchastar.com

Commercial Alexandre d’AUBAREDE 06 23 31 67 32 / commercial@suchastar.comÉquipe rédactionnelle Michael AUGUSTIN, Fabienne DUMASOnt collaboré à ce numéro

Laureline CoQUARD, Mikhaël DEFoLY, Chrystèle DEVIERNE, Sandrine MICHEL CHAMBoN

Photographes Alain RICo, Michael AUGUSTIN

Photo couverture © Alain RICo

Graphiste Marina GLAVANoVIC

Impression Brailly, 62 route Millénaire Parc Inopolis - 69230 Saint Genis Laval

BELIERça sent l’été ! Une nouvelle garde robe tout en couleur devrait vous donner un nouveau visage peut être pour une nouvelle vie... Des pistes s’offriront à vous ce mois ci, sachez toutes les étudier !

TAUREAUVous ferez preuve d’une grande délicatesse envers les autres. Vous vous montrerez très attentif à ce qui se passera autour de vous ce mois ci, ce sera l’occasion de nouer de nouvelles amitiés. Au travail, quelques passages nuageux à prévoir, votre diplomatie sera mise à l’épreuve.

GEMEAUX

Un mois en dent de scie avec des petits soucis financiers ! N’est pas Bill Gates qui veut, sachez les relativiser et ne pas laisser ces tracas pourrir ce joli mois de juin. Les couples seront particulièrement favorisés avec des projets concrets qui arrivent.

CAnCERSachez qu’il est parfois nécessaire de prendre des risques ! On ne ramasse pas de coquillages sans se mouiller ! Osez voir grand, au travail ce côté fonceur assumé va plaire, en revanche préparez vous à faire des jaloux ! Votre “famille en or” s’avérera de bons conseils ce mois ci !

LIonC’est l’amitié qui va primer ce mois ci, quelques sorties bien senties en petit comité viendront conforter un peu plus des relations déjà solides sur lesquelles vous pourrez compter en cas de coup dur ! Les célibataires retrouve-ront un cœur d’artichaut près à fondre pour ce qui pour-rait bien ressembler au grand amour !

VIERGEPrévoyant comme à votre habitude, vous commencerez à posez les jalons d’une rentrée qui s’annonce sous les meil-leures hospices avec peut être un changement d’activité pro-fessionnelle ! Il semblerait que l’idée vous séduise de plus en plus ! En amour, les célibataires se contenteront de le rester !

BALAnCE“Le changement c’est maintenant”, sauf pour vous, qui retrouverez un train train des plus agréables ce mois ci, une fin de saison en roue libre dans laquelle vous n’aurez pas à fournir d’effort pour assurer. Pour vous c’est plutôt “la force tranquille” !

SCoRPIonC’est en amour que vous trouverez les ressources néces-saire pour faire face à une épreuve pas évidente ! Vous allez surtout comprendre à quel point la vie de couple est précieuse et qu’il faut la chérir ! Pour les vacances à venir... Il serait peut être temps d’y penser non ?

SAGITTAIREUn brouillard épais règne sur une relation amicale... Si elle prend l’eau, sachez donner du vôtre pour colmater les brèches. Votre forme physique devrait vous interpeler aussi ce mois ci ! Des kilos à perdre, des pectoraux à sculp-ter pour cet été ? Il n’est pas trop tard pour s’y mettre !

CAPRICoRnE

Plus fonceur que Johnny en tournée, vous aussi allez faire chavirer les foules à votre échelle et allez allumer le feu, mais pas nécessairement le bon... Votre côté charmeur pourrait d’ailleurs vous couter quelques ennuis amou-reux. Veillez à bien jauger les situations et vos attentions !

VERSEAU Le fil rouge de ce mois de juin c’est la sérénité. Est ce que Bouddha est passé par là ? On vous retrouvera aussi zen qu’un moine tibétain. Une force de caractère qui fera de vous un bon conseiller entre autre en amour ce mois ci ! Y a des amis qui boiront vos paroles... Imposez leur un peu de modération.

PoISSonVous vous relèverez d’une épreuve qui laissera des marques mais qui va surtout vous permettre de sortir par le haut ! Le moral va grimper en flèche... et les flèches de Cupidon risque de se planter en nombre dans les coeurs célibataires prêt à craquer pour vous !

PEFC/10-31-1327

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