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Déchets ménagers Notre dossier : la collecte des ordures ménagères, le tri sélectif, la revalorisation, ce que deviennent les déchets... Economie Une pépinière d’entreprises à Kervidanou Hiver 2006 - numéro 13

Mag hiv 06 - querrien.org · Photo R.Bacon 2 / COCOPAQCOCOPAQ / hiver 2006 ... président de l’association gestionnaire, ... ” explique Dominique Pennec,

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Déchetsménagers

Notre dossier : la collecte des ordures

ménagères,le tri sélectif,

la revalorisation,ce que deviennent les

déchets...

EconomieUne pépinière d’entreprises

à Kervidanou

Hiver 2006 - numéro 13

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La réunion publique organisée àQuerrien, le 24 janvier dernier, dans lecadre du Festival Taol Kurun et ayantpour thème " Consommation et déchets :quelles alternatives ? ", a montré encoreune fois, oh combien la question desdéchets est une question sensible.

Un vrai enjeu de société.

Une question qu’il faut, à mon sens,appréhender avec prudence et humilitétant les modes de collecte, de valorisa-tion, de traitement, pour ne citer que cesaspects, peuvent différer d’un territoire àun autre, d’une région à une autre, d’unPays à un autre.Une question qui ne peuts’appréhender que globalement, eninterrogeant au regard de notre contex-te pour chacun de ces aspects le territoi-re cohérent et le cadre institutionnel leplus adapté afin d’apporter la meilleureréponse.

Aussi, si les collectes des déchets et dessacs de tri sélectif peuvent s’organiser àl’échelle de la COCOPAQ, la gestion dutraitement et de la valorisation doit êtreimpérativement appréhendée à l’échelled’un territoire plus vaste, du SICOM auPays de Cornouaille en passant par ledépartement du Finistère pour ce quinous concerne.Lors de ce débat, bien entendu, la créa-tion des centres de stockage de déchetsultimes de classe 2 (CSDU de classe 2) aété largement évoquée. Si je comprendsl’émotion qu’un tel projet peut susciter, ilest une chose dont on peut être certain,c’est qu’il est de notre devoir collectif etde notre responsabilité d’élu et decitoyen d’examiner ensemble les solu-tions possibles et de les concrétiser.

En la matière, si les pouvoirs publics nesont pas en mesure de répondre pourl’intérêt de tous et dans des délais rai-sonnables à cette nécessité de créer desCSDU de classe 2 sur notre départe-ment, des industriels privés organiserontà coup sûr et à coup de million d’eurosles réponses.Les déchets, c’est notre affaire à tous,pour peu que les consommateurs quenous sommes n’oublient pas qu’ils sontavant tout et surtout des citoyens.

Editorial

sommaire

Michaël QuernezPrésident de la COCOPAQ

COCOPAQActualité

Economie :une pépinière d’entreprises àKervidanou 3Deux actions de l’ODESCA

p.2p.3

Environnement :le désensablement du Bélonp.10Culture : Formation à la BD au CIALp.11Découverte : Autour de Rosbigot à Rédénép.12

Flash actuRecyclades 2006, le nouveau Kerfany

Déchets ménagers La COCOPAQ a en charge lacollecte et le traitement desdéchets ménagers sur le terri-toire des 16 communes.Eclairage sur un service quiregroupe une quarantaine depersonnes et sur le chemine-ment des déchets vers l’usined’incinération ou vers lesentreprises de recyclage...

Le dossier

Photo R.Bacon

2 / COCOPAQCOCOPAQ / hiver 2 0 0 6

p.4/5/6/7/8/9

COCOPAQ Magazine - Directeur de publication : Michaël QuernezComité de rédaction : Joël Derrien, Frédéric Coroller, J.-François Everhard, Daniel Sellin, Nicole Noël, Maryannick Pustoc’h, Nicole Thalabard,

Marie-Renée Bochard, Gwen Le Rest, Jacques Bouyat - Rédaction : Patrick Tanguy - Photos : P. Tanguy, Cocopaq (sauf mention contraire)

Illustrations et cartographie : Gwen Le Rest - Conception et réalisation : ART Communication, QuimperléTiré à 23 500 exemplaires

Flash actu

En 2006, pour leur 3ème édition, les Recyclades viennent à la rencontredes Français afin de les inviter à agir pour leur environnement autourde la semaine du Développement Durable du 29 mai au 4 juin.A la COCOPAQ, les enfants iront à l’école du tri pour préparer cetévénement. Des classes de CE2 à CM2 vont participer à unconcours d’exposés sur le thème des déchets et les enfants des centresde loisirs vont réaliser des statues en emballages recyclables. Leur travail sera présenté pendant la semaine du Développement Durable lorsd’une journée d’informations sur le recyclage des déchets. Rendez-vous au printemps….

Cet été, un concours collectif, réservé aux CLSH et autres séjours jeunes, a étémis en place par le Festival d´Angoulême et la Direction de la Jeunesse et desSports sur le thème du voyage. Quatre projets conçus et réalisés dans le cadredes stages BD de la COCOPAQ pendant l’été ont été présentés, trois ont étésélectionnés et deux nominés, à savoir qu’ils font partie des trois projets primés.

Recyclades 2006 : les enfants à l’école du tri

Stages BD : nominés au festival d’Angoulême

Le vieux cinéma associatif situé rue Saint-Philibert à Moëlan-sur-Mer va bientôt laisserla place à une salle toute neuve, permettantainsi au 7è Art de continuer à être présent surun territoire qui ne recense que deux écrans, avec le cinéma municipal La Bobine,à Quimperlé. De manière à bien organiser le déménagement, une fermeture estenvisagée durant les vacances scolaires d’hiver. L’accueil du public dans la nouvelle salle rue des Moulins est prévue début mars.,"Ce sera une salle aussi conviviale que l’ancienne, aux couleurs maritimes, assure le vice-président de l’association gestionnaire, Jean Stère, et elle conserve bien sûr son appel-lation d’origine : le cinéma Le Kerfany ! " Pour rappel, la construction et l’agencementde ce nouvel écran représentent un investissement global de 666 024 ¤ HT. LaCOCOPAQ a apporté sa pierre à l’édifice en participant à hauteur de 95 000 ¤,se portant par ailleurs caution à hauteur de 50% du prêt bancaire contracté parl’association.

Cinéma : le nouveau Kerfany ouvre en mars

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TRANSMISSIOND’ENTREPRISE

Un projet qui se prépare...Dans le cadre de l’ODESCA Cornouaille,la Chambre de Métiers et de l’Artisanatdu Finistère met en place des “ ateliers dela transmission ”. Cette action vise à aiderles artisans à préparer et à optimiser latransmission de leur entreprise, enjeuessentiel pour assurer sa pérennité, et au-delà favoriser l’emploi durable et mainte-nir le tissu économique local.Sur le territoire des 16 communes de laCOCOPAQ, 251 artisans ont 53 ans ouplus, et sont concernés par cette action.Celle-ci se déroulera en deux étapes.Dans un premier temps, les artisansseront invités à une réunion d’informa-tion. Pour introduire de manière originaleet ludique la discussion, La Chambre deMétiers et de l’Artisanat a choisi de faireappel à une troupe de théâtre, Théâtre àpart, spécialisée depuis 1984 dans le théâ-tre d’entreprise.

Les acteurs de Théâtre à part jouerontune saynète construite autour d’unetransmission réalisée dans de mauvaisesconditions. Ils solliciteront ensuite les arti-sans présents pour les faire réagir sur lesdisfonctionnements observés.Dans un second temps, sur la base d’unauto-diagnostic remis lors de la premièreréunion, chaque artisan sera invité à unentretien individuel réunissant diversexperts de la transmission d’entreprise(avocat, expert comptable...).

La réunion pour le territoire de laCOCOPAQ est fixée au jeudi 16 mars(le lieu reste à déterminer).

hiver 2006 / COCOPAQCOCOPAQ / 3

COCOPAQDéveloppement économique

Au printemps prochain, la COCOPAQ ouvrira une pépinière d’entre-prises dans la zone de Kervidanou 3, près de la société Kergaël. Deuxbâtiments modulaires, de type Algeco, seront en effet mis à dispositiondes créateurs d’entreprises, sous forme d’une location à loyer modéré.Ces deux modules, d’une surface de 250 m2 chacun, accueilleront desbureaux.

Le développement éco-nomique constituel’une des compétenceset l’une des priorités dela COCOPAQ. Celapasse bien évidemmentpar le soutien à la créa-tion de nouvelles entre-prises sur le territoire.Afin de favoriser lesinitiatives, la Communauté deCommunes a décidé de créer sa pre-mière pépinière d’entreprises sur lazone de Kervidanou 3, à Mellac.“ L’objectif est de mettre à disposition des

locaux à loyer modéré pour permettre àdes porteurs de projet de lancer leur acti-vité, ” explique Dominique Pennec,responsable du service économique àla COCOPAQ.

Après le terrassementdu terrain, réalisé endécembre, les fonda-tions des bâtimentsmodulaires fin janvier,la pose des algécos estprévue courant février.La réception du chan-tier est programméeen avril.

Une pépinière d’entreprises à KervidanouFavoriser les créations

Avec l’ODESCALa charte d’enseignes et d’aménagement de façadesL’une des missions de l’ODESCA vise à aider à l’amélioration du niveau d’attracti-vité des centres-bourgs et centres-villes en valorisant la qualité du patrimoine archi-tectural. C’est dans ce cadre que la commune de Moëlan-sur-Mer lance une étudepour l’élaboration d’une charte d’enseigne et de façade. Subventionnée à hauteurde 70 %, cette étude, menée en lien étroit avec les commerçants, définira le styleà respecter pour les enseignes, l’architecture, les couleurs et les matériaux àrespecter pour les façades commerciales. Ainsi, chaque commerçant du centre-villese verra remettre une proposition de réaménagement de façade personnalisé. Ilfaut noter que, pour les travaux à effectuer, les commerces d’équipement de la per-sonne pourront bénéficier d’une subvention à hauteur de 20 % du montant des tra-vaux, toujours dans le cadre de l’ODESCA.Quatre autres communes de la COCOPAQ peuvent prétendre à une aide pourla définition d’une même charte : Bannalec, Clohars-Carnoët, Riec-sur-Belon etScaër.

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4 / COCOPAQCOCOPAQ / hiver 2006

DOSS IER

Le fonctionnement

Installé à La Pépinière, à Mellac, et rueLaënnec à Scaër, le service de collectedes déchets ménagers de la COCO-PAQ s’appuie sur une équipe de 39agents.Afin d’optimiser le ramassage desdéchets, une étude a été menée en2004 pour réorganiser le service : ellea abouti au passage en factions de 2 x8 heures des équipes de collecte, dulundi au vendredi.

(voir planning des collectes en page centrale)

Les moyens financiers

La TEOM (Taxe d'Enlèvement desOrdures Ménagères) est l'unique res-source financière pour assurer lesdépenses liées à la collecte des orduresménagères, leur incinération, la gestiondes déchetteries et l'élimination desdivers déchets non valorisables. Cetimpôt local à taux unique sur tout leterritoire des 16 communes est calcu-lé par rapport à la taxe foncière, elle-même fondée sur la valeur locative deshabitations. Le recouvrement de laTaxe d'enlèvement des ordures ména-gères est assuré par les services fis-

caux. En 2005, le montant de la TEOMétait de 4 321 000 euros.Autre recette, la Redevance Spécialeest obligatoire pour les producteursde déchets autres que les ménages(entreprises, artisans, administra-tions...) dans le cas où la collectivité aadopté la TEOM. Une étude va doncêtre menée cette année pour unemise en application de cette redevan-ce en 2007. La redevance Campingsest elle facturée par le service comp-table de la COCOPAQ.

Un service, des moyens humains et financiersCollecte et traitement des déchets ménagers

Dans le cadre de ses compétences, la Communauté de Communes a en charge la collecte et le trai-tement des déchets ménagers. Elle dispose pour cela d’un service composé de 39 agents et de 9camions bennes pour le ramassage des ordures ménagères et des sacs de tri sélectif. Deux techniciensencadrent le service et un ambassadeur du tri intervient régulièrement auprès du public pour pro-mouvoir le recyclage des emballages. Le financement de l’ensemble de ces missions est assuré par laTaxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères, la redevance spéciale campings et des aides d’Eco-Emballages pour la collecte sélective.

Ordures ménagères(en tonnes)

15 69815 55616 199

Tri sélectif(en tonnes)

1 8352 0792 118

Verre(en tonnes)

2 5782 6502 703

Bouteilles plastique(en tonnes)

231226247

année

200220032004

La TEOM plutôt que la REOM

La COCOPAQ a adopté la TEOM (taxed’enlèvement des ordures ménagères)pour financer le service. Trois argumentsprincipaux ont convaincu les élus : unerecette garantie de par le vote du taux enfonction du coût global, la solidarité entreles communes et la perception de cetimpôt par les services fiscaux. Ceci dit, laTEOM a le désavantage de ne pas prendreen compte le nombre réel de personnesdans le logement. A l’opposé, l’autre moyen de financement,la REOM (redevance d’enlèvement desordures ménagères) est proportionnelleau service rendu et son montant est égalau coût exact. Mais cette redevance dés-avantage forcément les familles nombreu-ses, impose une gestion administrative trèsimposante (fichier de 21 000 foyers, factu-ration...), entraîne souvent des contentieuxlourds, et a malheureusement tendance àinciter l’usager au dépôt sauvage...Au principe de pollueur-payeur, lesélus communautaires ont donc pré-féré celui de la solidarité fiscale.

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5 / COCOPAQCOCOPAQ / hiver 2006

Et si on consommait " responsable "...

DOSS IER

Par ailleurs, le contrat entre laCOCOPAQ et la société Eco-Emballages signé en 1997, et renouve-lé au 1er janvier 2006, dans le cadre dela collecte sélective des déchets ména-gers permet à la Communauté debénéficier d’aides financières relativesaux tonnages de matériaux valoriséset aux dépenses de communication. Une fois triés, la plupart des matériaux(le verre, le carton, l'acier, l'aluminium,le papier et les plastiques) redeviennentmatière première pour l'industrie.

Les dépenses de la collecte

Outre les frais liés au fonctionnementdu service de collecte de la COCO-PAQ, d’autres dépenses sont assu-mées par la collectivité au travers demarchés attribués à différents presta-taires.Ainsi, le transport des sacs de tri sélec-tif du site de regroupement jusqu'aucentre de tri est assuré par les camionsde la société Théaud.Le tri des emballages en sacs se fait luiaux Ateliers Fouesnantais. La collectedes bouteilles et flacons plastiques estconfiée à l’entreprise Verre BenneService. Enfin, la collecte du verre enapport volontaire a été attribuée auxTransports Le Goff.Par ailleurs, la Communauté deCommunes est liée par convention auSyndicat Intercommunal de Collectedes Ordures Ménagères (SICOM) pourle traitement par incinération desordures ménagères, ainsi que pour l'ex-ploitation des trois déchetteries du ter-ritoire, et le transport et l'éliminationdes déchets non valorisables.

500 bouteilles et fla-cons en plastique, 200boîtes de céréales,une centaine d’em-ballages en verre,presque autant de

briques alimentaires, deboîtes de conserve et de canet-tes… Chacun d’entre nous jetteprès de 1 500 emballages par an !En modifiant quelques habitudes,nous pouvons faire baisser ce chif-fre et mieux protéger notre envi-ronnement.Les conseils de Pierre Hidrio,ambassadeur du tri à la COCO-PAQ.

Mère de famille jonglant entre vie profes-sionnelle et vie privée, adolescent, marié,célibataire, nous achetons tous de plusen plus de produits emballés : plats cuisi-nés tout prêts, mini sachets de biscuits,petites briques de jus de fruits, surembal-lages avec poignée pour les bouteillesd’eau, légumes ou fruits préemballés,etc. “ Avouons-le, ces emballages ne secontentent pas de protéger le produit et denous informer, ils nous facilitent la vie, faitremarquer Pierre. Et nous les apprécionstellement que nous en consommons aujour-d’hui 84 kg par an. ”À l’échelle de la France, tous ces déchetsd’emballages représentent 5 millions detonnes à traiter par an... à nos frais, auxdépens de notre environnement : “ notreconfort doit-il être à ce prix ? ”

Limiter les emballages

Lancée en France à partir de 1992, lacollecte sélective permet aujourd’huide recycler plus de la moitié des embal-lages. C’est tout bénéfice pour notreenvironnement. “ Mais le meilleur déchetreste celui qu’on évite : les entreprises fontdonc de plus en plus d’efforts pour limiterl’impact des emballages sur notre environ-nement en les rendant moins lourds, pluscompacts ou plus facilement recyclables. ”C’est ainsi que les bouteilles d’eau ontperdu 10 g depuis 1995, soit près d’un

quart de leur poids initial ! C’est un bon début, mais les entrepri-ses ne pourront pas réduire indéfinimentle poids des emballages alors qu’ellescherchent aussi et avant tout à répond-re aux demandes des consommateurs. “Alors, pourquoi ne pas modifier un peu noshabitudes de consommation ? Avec un mini-mum d’efforts, nous pouvons vivre aussi bienavec moins d’emballages… ”Au supermarché, il est facile de privilé-gier les produits d’entretien concentrésou vendus en écorecharges, les pots au" format familial " .... Et à la caisse, il estpréférable d’avoir un cabas, une pousset-te de marché ou un sac réutilisablecomme le proposent certaines grandessurfaces : “ cette habitude, toute simple,possède le net avantage de limiter l’usagedes sacs de caisse qui ne se recyclent pas. ”Tous ces gestes, simples, responsables,efficaces et économiques, mis bout àbout, auront une incidence sur lesquantités d’emballages consommés.

Utiliser le compostage

Il faut savoir aussi que 29% de nosdéchets sont des déchets putresciblesqui peuvent être compostés. Pierreinvite tous ceux qui possèdent un jardinà “ composter les déchets verts et lesdéchets fermentescibles de cuisine : celapermettrait de réduire considérablement levolume de déchets à traiter. ”Par ailleurs, il juge préférable de penserà leur réutilisation plutôt que de jeterdes vêtements ou des objets encoreutilisables. Et de rappeler que des asso-ciations caritatives, comme les commu-nautés Ëmmaus, les récupèrent s’ilssont en bon état.

Alors, ces petits gestes sont-ils si diffici-les ? “ Il y a 10 ans, lorsque le tri desemballages s’est mis en place en France,peu de gens y croyaient, rappelle l’ambas-sadeur du tri de la COCOPAQ.Aujourd’hui, plus de 50 millions de Françaistrient leurs emballages. ”Aussi, “ poursuivons notre effort… ”

Stop pub Lors du dernier comité de pilotagedu Contrat Territorial Déchets, unprogramme d’actions de prévention aété présenté, avec en particulier lesoutien à l’opération Stop Pub.Concrètement, les ménages qui nesouhaitent plus recevoir les impriméspublicitaires ni les gratuits sans adressepourront retirer l’autocollant StopPub auprès de la COCOPAQ.

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6 / COCOPAQCOCOPAQ / hiver 2006

Co l lec te des déchets :

Les déchets ménagers... dans un sac

Les encombrants... à la déchetterie

Trois déchetteries gérées par le SICOM

Commune

ARZANO

BANNALEC bourg

BANNALEC campagne

BAYE

CLOHARS CARNOET

GUILLIGOMARCH

LE TREVOUX

LOCUNOLE

MELLAC

MOELAN SUR MER

QUERRIEN

QUIMPERLE

REDENE

RIEC SUR BELON

SAINT THURIEN

SCAER bourg

SCAER campagne

TREMEVEN

Jour(s) de ramassage

mardi

lundi et jeudi

mercredi

mardi

lundi et jeudi

mardi

vendredi

mercredi

mardi

du lundi au vendredi

mardi

du lundi au vendredi

jeudi

du lundi au jeudi

jeudi

lundi et vendredi

jeudi

mercredi

Trois déchetteries sontinstallées sur le territoirede la COCOPAQ : àLocunolé (Rosgodec), àQuimperlé (Kervidanou)et à Scaër (Stang Blanc).Elles sont ouvertes tousles jours de 9h à 12h etde 13h30 à 18h00 sauf ledimanche et les joursfériés.

Vous pouvez y déposer : les déchets de jardins (tailles, ton-tes,…), les matériaux de démolition des particuliers (bois, gra-vats), la ferraille, les appareils électroménagers, les meubles, laliterie, les déchets toxiques (piles, batteries, l'huile de vidange,peinture, ampoules, néon, l'huile alimentaire), les bouteilles enplastique et en verre, les journaux, les magazines, les cartons.Pour les ordinateurs, TV et matériaux contenant de l’amiante, lesdépôts se font à des jours précis (voir auprès du SICOM).

Pour tout renseignement,contactez le SICOM au 02 98 50 50 14 ou par courrier, Stang Argant, B.P 111, 29181 Concarneau Cédex.

DOSS IER

Les déchets ménagers sont généralement constitués de restes decuisine, d’articles d’hygiène, de plastiques non recyclables (barquet-tes en plastique, pots de yaourt ou de crème fraîche, films et sacsplastiques…), de textiles usagers et d’autres déchets de petite taille.

Vous devez déposer cesdéchets, mis au préalabledans un sac, dans les

conteneurs à déchetsménagers répartis danschaque quartier d’habita-tions du territoire de la

COCOPAQ.

Attention !!Il est important de mettre ces déchets dans un sac afin d’éviter denombreux désagréments (odeur, étalement des déchets sur la voiepublique…) et d’assurer la sécurité des agents de collecte..

Les encombrants (vieux matelas, ferraille, vieuxmeubles, gravats, déchets verts…) sont à déposerà la déchetterie.La COCOPAQ organise par ailleurs une collected’encombrants trois fois par an sur les communesayant souhaité la mise en place de ce service sur leurterritoire (Riec-sur-Belon, Rédéné, Moëlan-sur-Mer,Quimperlé, Tréméven, Clohars-Carnoët, Scaër etBannalec) : en janvier-février ; en mai-juin ; en sep-tembre-octobre. La seule obligation est de s’inscrireen mairie ou auprès de la COCOPAQ. Les encom-brants sont à déposer sur la voie publique, en face del’habitation, la veille du premier jour de collecte.Seuls les particuliers sont concernés par cette col-lecte. Rappelons que les professionnels (artisans,commerçants, etc..) doivent déposer eux-mêmesleurs encombrants en déchetterie, ce service étantpayant.

ATTENTION :ordinateurs, TV et autres objets informatiquesou électroniques ne sont plus collectés.Ils sont à déposer en déchetterie.

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hiver 2006 / COCOPAQCOCOPAQ / 7

DOSS IER: ce qu ’ i l faut savo i r. . .

Le tri sélectif... pour les emballages recyclablesCette collecte concerne uniquement lesemballages ménagers recyclables. Dessacs jaunes sont mis gratuitement àdisposition des usagers dans les mairieset ne doivent servir qu’à la collectesélective.

Dans ces sacs, vous ne devezmettre que :

les bouteilles en plastique bouteilles d'eau,de jus de fruits,de

lessive, de nettoyants ménagers,de gel douche, de sham-poing…

le papierjournaux, magazines, prospectus,

enveloppes, papier à écrire...les emballages en cartonsemballages de yaourt, boîte en carton, paquets decéréales…les emballages en aluminium et enacierbarquettes en aluminium, canettes, boîtes de conser-ves, aérosols, bouteilles de sirop, boîtes de thé… les briques alimentairesbriques de lait, briques de jus de fruits…

Surtout ne pas mettre de bouteilles d'huile, debarquettes en plastique, de pots de yaourt, defilms et sacs en plastique, de polystyrène, depots de fleurs en plastique, de papiers et car-tons gras, de papiers peints, de papierscadeaux, d'articles d'hygiène, couches-culot-tes, essuie-tout, de textiles, de verre.

Les sacs de tri de mauvaise qualité neseront pas collectés et seront chargésavec les déchets ménagers classiquespour être incinérés.

Les sacs de tri doiventêtre déposés près desconteneurs pour déchetsménagers la veille du jourde collecte. Certainsquartiers sont équipés deconteneurs de tri sélectif(conteneurs gris avec uncouvercle jaune) ou de

conteneurs grillagés pour accueillir les sacs de tri. Ces bacs sont desti-nés uniquement au tri sélectif : il est donc interdit d’y déposer desdéchets ménagers, des encombrants ou des déchets verts.

Important : les emballages recyclables ne doivent pas être misen vrac sans protection dans les bacs. S’ils sont mouillés, lepapier et le carton ne peuvent plus être recyclés.

Vous disposez également à diffé-rents endroits du territoire de laCommunauté de Communes,d’aire grillagée pour la récupéra-tion des bouteilles et flacons enplastique.Attention : seuls les flacons etbouteilles plastique sont récupérés, les autres emballages enplastique sont à déposer avec les déchets ménagers (ex : bar-quettes, films plastique, pots de yaourt etc…)

Commune

ARZANO

BANNALEC bourg

BANNALEC campagne

BAYE

CLOHARS CARNOET

DOELAN

GUILLIGOMARCH

LE TREVOUX

LOCUNOLE

MELLAC

MOELAN SUR MER

QUERRIEN

QUIMPERLE

REDENE

RIEC SUR BELON

SAINT THURIEN

SCAER bourg

SCAER campagne

TREMEVEN

Jour(s) de ramassage

lundi

mardi

mardi et mercredi

mardi

mercredi

jeudi

lundi

mardi

lundi

lundi

mercredi

lundi

mercredi et jeudi

mercredi

mardi et jeudi

lundi

mardi

mercredi

mardi

Déposer les sacs le

dimanche soir

lundi soir

lundi soir

lundi soir

mardi soir

mercredi soir

dimanche soir

lundi soir

dimanche soir

dimanche soir

mardi soir

dimanche soir

mardi soir

mardi soir

lundi soir

dimanche soir

lundi soir

mardi soir

lundi soir

Déposez vos bouteilles deverre, bocaux et pots dans les

conteneurs à verre.

Ne pas y déposer d'objets en faïence, de porcelai-ne, de cristal, de miroirs, de vitres, d'ampoulesélectriques, de néons, de verre à usage pharma-ceutique, de pots de fleurs et de vaisselle. Ne rien déposer aux abords des conteneurs.Ne pas mettre de verre dans les sacs d’orduresménagères : il peut être recyclé et il constitue undanger pour les agents de collecte.

Et le verre ?En plus pour les bouteilles plastique..

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Traitement des déchets ménagers par le SICOM

DOSS IER

Une fois collectées par les agents de la COCOPAQ, les ordures ménagères prennent le chemin del'usine d’incinération de Concarneau. Cette structure est exploitée par le SICOM (SyndicatIntercommunal pour le traitement des Ordures Ménagères) du Sud Est Finistère.

Les ordures ménagères sont incinérées dans un four à1000 C°, mais tout ne brûle pas : il reste les mâcheferstraités séparément. On en retire tous les métaux (acier etaluminium) envoyés dans les filières de recyclage, puis lafraction ultime de ces mâchefers pourra ensuite être utili-sée pour les travaux publics (revêtement de parking).Tous les mâchefers produits à Concarneau sont actuelle-ment valorisés. Les gaz issus de la combustion passentdans une chaudière. La chaleur produite est ensuite reven-due. Bientôt, l’usine d’incinération pourra également four-nir de l’électricité. La vapeur issue de la chaudière ferafonctionner un turboalternateur qui produira de l’électri-cité permettant à l’usine de s’alimenter, l’excédent étantrevendu à EDF.

Une fois refroidies par les chaudières, les fumées sont diri-gées vers les réacteurs de neutralisation où elles sont dés-acidifiées, avant de passer par les filtres à manche dans les-quels les poussières et les métaux lourds sont piégés. Cesrésidus appelés REFIOMS (résidus d’épuration des fuméesd’incinération des ordures ménagères) représentent 3%du volume des déchets incinérés. Ils sont évacués vers uncentre de stockage de déchets ultimes agréé (CSDU declasse 1) à Laval pour y être stabilisés et stockés.Après épuration, les fumées sont rejetées dans l’at-mosphère. Des analyses sont menées en continu afin decontrôler les rejets de chlorure d’hydrogène, de dioxydede souffre et de monoxyde de carbone.

Les emballages recyclables collectés dans les sacs jaunes sont acheminés vers un centre de tri situé àKerambris, sur la commune de Fouesnant. Il est exploité par une association sous le statut d’atelierprotégé. Un tri très précis y est opéré avant l’envoi vers les entreprises de transformation.

Après la pesée, les sacs de tri sont ouverts mécanique-ment. Le " trommel " sépare les corps creux (bouteillesplastiques, boîtes de conserve, briques alimentaires) descorps plats (emballages cartonnés, journaux, magazi-nes…). Ensuite des appareils électro-magnétiques vontrécupérer automatiquement les emballages en acier et enaluminium.Un tri manuel est opéré pour séparer les différents typesde bouteilles en plastique, ainsi que des papiers et cartons.Les indésirables sont mis de côté pour être expédiés versl'usine d'incinération de Concarneau.

Les matériaux triés sont conditionnés en balles et expé-diés vers les filières de recyclage et de transformation.

Ces repreneurs,sont désignéspar la sociétéEco-Emballagesavec laquelle lesc o l l e c t i v i t é sclientes du cent-re de tri sontengagées par contrat, à savoir : Otor papeteries de Rouenpour les cartons ; DHP ou AVP pour les emballages pourliquides alimentaires ; Prefernord/Arcelor pour l'acier ;Affimet pour l'aluminium ; Valorplast pour les plastiques.Le papier est lui expédié en vrac à la papeterie de LaChapelle Darblay. Le verre est directement transporté par le prestataireassurant la collecte sur le territoire de la COCOPAQ àSaint Gobain Emballage à Cognac. Toutes ces entreprises sont tenues de délivrer des certifi-cats de recyclage, preuve que tous les emballages que lescitoyens ont triés sont recyclés.

De l’incinération à la production d’énergie

Emballages recyclables au centre de FouesnantMécanique ou manuel, un tri au détail

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Ce que dev iennent les déchets . . .

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hiver 2006 / COCOPAQCOCOPAQ / 9

Et demain...

Le traitement des déchets ménagers consti-tue un enjeu très important pour les annéesà venir du fait de leur impact direct sur l’en-vironnement et sur les ressources naturelles. C’est pourquoi les élus et les techniciens dela COCOPAQ se sont engagés, via leSICOM, au sein du Contrat TerritorialDéchets (CTD), porté aujourd’hui par lePays de Cornouaille. Ce dispositif est mis enplace en partenariat avec l’ADEME (Agencede l’environnement et de la maîtrise de l’é-nergie), le Conseil Général du Finistère etle SYMEED (Syndicat mixte d’études pourl’éliminiation des déchets)(1).Le CTD vise à développer la concertation ausein du Pays de Cornouaille afin d’harmoni-ser les politiques de gestion des déchets etd’optimiser les moyens techniques de traite-ment. Le dispositif a été retenu pour un pro-jet européen appelé OPTIGEDE.Pour appuyer cette réflexion, le SICOM, quiregroupe les communautés de communesdu Pays de Quimperlé, de ConcarneauCornouaille et du Pays Fouesnantais, s’estdotée d’une cellule de veille technologique :celle-ci a, comme le précise MichaëlQuernez, le président de la COCOPAQ,pour “ mission de préparer l’avenir du traite-ment de nos déchets et elle travaillera en paral-lèle au CTD. ”Enfin, se pose la question des CSDU de clas-se 2 (2) (centres de stockage des déchets ulti-mes) dont le département doit se doter.Comme le fait remarquer Yvon Abiven, leprésident du SYMEED, “ il faut chasser de sonesprit les décharges de jadis : ces CSDU sont dessites sécurisés et clos, équipés d’un système detraitement des eaux.” Onze sites ont étérépertoriés sur le territoire du département.Deux pourraient être retenus, l’un au Sud,l’autre au Nord.

(1) créé le 19 février 2001, le SYMEED a notamment pourmissions de rechercher et d’étudier les sites potentiels detraitement et de valorisation des déchets sur le départementdu Finistère, de procéder à leur acquisition foncière, d’étu-dier les modalités juridiques, techniques et financières de fai-sabilité...

(2) les CSDU de classe 2 sont habilités à recevoir les déchetsménagers dont la fraction valorisable a préalablement étéextraite, les déchets industriels banals dont la fraction valori-sable a été préalablement extraite, les résidus des flières detraitement et de valorisation des ordures ménagères.Ce sontdes installations classées pour la protection de l’environne-ment soumises à autorisation préfectorale.

Trier, c’est préserver les ressourcesL’autre vie de nos emballagesÉpuisement des ressources naturelles, trou dans la couche d’ozone, effetde serre… : notre planète subit de nombreuses menaces. En triantchaque jour nos emballages ménagers, nous contribuons, à notre niveau,à préserver notre environnement.

Il y a seulement 11 ans : en 1993, leverre mis à part, aucun emballagen’était recyclé. Depuis, 53 millionsde Français ont adopté le trisélectif. Ce véritable phénomè-ne de société se double d’unerévolution écologique car, àla clé, nous préservons lesressources vitales de laTerre…et le cadre de vie denos enfants et de nos petits-enfants…Au cœur de cette révolution, il y aune prise de conscience collective :en triant correctement, en quantité et

en qualité, nous offrons unenouvelle vie à nos emballages.Sans en avoir toujours cons-

cience, nous sommes en effetentourés de produits recyclés.

Exemple : vous allez ausupermarché en voitu-re. Sur le parking, vousprenez un chariot pouracheter une nouvelle

machine à laver. Automobile

et chariot sont en partiefabriqués en acier recy-

clé provenant, parexemple, de boîtes de

conserve. Quant àla machine, il

suffit de millecanettes en

aluminiumpour en

construireune. Enfin, le

carton d’emballagede cette machine est, lui

aussi, entièrement composé de cartonsrecyclés.Le recyclage, c’est bien une nouvelle viepour les objets qui composent notrequotidien. Ce processuspermet d'économiserbeaucoup de matièrespremières. Et d'éviterde gaspiller nosressources natu-relles…

Trier ses déchets c’est bien, bien les trier c’est mieux pour les agents

du tri sélectif. Petit florilège des " interdits inédits " du tri sélectif.

C’est incroyable ce que l’on peut parfois trouver dans un sac de tri :

des couches culottes ; des cadavres d’animaux

(chien, chat, renard, chevreuil, mouton…) ; de

la litière pour chat ; des fusées de détresse

pour bateau ; de la nourriture (pain, viande,

etc…) ; des végétaux en tout genre (tonte de

pelouse, vieilles pommes de terre…) ; des

sacs d’aspirateur ; des sacs d’ordures ménagères mis dans un sac de tri ; des vieux

vêtements….Mauvais trieurs, toutes ces négligences entraî-

nent des coûts supplémentaires de traitement (tri des

indésirables, incinération…) et peuvent mettre en danger les agents du tri sélectif.

Alors merci de bien vouloir faire attention !!

Les interdits inédits !!!

DOSS IER

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SCHEMAEOLIEN

Concertation publique du11 février au 18 marsL’élaboration du schéma arrive à sonterme. La démarche a consisté à définir lessites les plus favorables au développementde la filière éolienne. Quatre grands sec-teurs géographiques ont été mis en avanten tenant compte de critères écono-miques et paysagers.Avant d’arrêter le schéma, la COCOPAQsouhaite recueillir l’avis des habitants.Vous êtes donc invités à venir consulterune exposition itinérante qui sera visibledans cinq communes. Vous pourrez consi-gner vos observations sur un registre quisera mis à votre disposition. Pour mieux vous informer, l’associationAvel Pen Ar Bed assurera deux per-manences par semaine dans chaquelieu, le mercredi et le samedi de 9 hà 12 h 30 et de 14 h à 17 h.

Quimperlé, salle du Coat-Kaër :du sam. 11 fév. au sam 18 fév.

Moëlan-sur-Mer, salle de l’Ellipse,du lun. 20 fév. au sam 25 fév.

Bannalec, salle des mariagesdu lun. 27 fév. au sam. 4 mars

Querrien, en mairiedu lun. 6 mars au sam. 11 mars

Scaër, en mairiedu lun. 13 mars au sam. 18 mars

L’exposition sera aussi en ligne sur le sitede la COCOPAQ : www.cocopaq.comEt vous pourrez adresser vos observationspar mail : [email protected]

COCOPAQAménagement du territoire

Dans le cadre du pro-jet européen Cycleau,d’importants travauxde désensablement del’estuaire du Bélonont été entreprisdepuis le 8 novembre.Le chantier doit s’éta-ler jusqu’en mars etdoit aboutir à l’extrac-tion d’un peu plus de13 000 m3 de sédi-ments sableux.Les premiers résultatsde la campagne d’essai

sont intéressants : les travaux se déroulent sans problème majeur et sur-tout les matériaux extraits sont d’excellente qualité pour l’amendementdes terres agricoles.

Désensablement du BélonUn chantier-test concluant

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Confiés à l’entreprise Guintoli, deLorient, sous la maîtrise d’œuvre de lasubdivision de l’Equipement deConcarneau, les travaux de dragage del’estuaire du Bélon ont été lancésdepuis plus de deux mois. Déchargéssur le quai du port du Bélon, à Moëlan-sur-Mer, les sédiments sont ensuitechargés dans des camions pour êtredéposés sur un site de stockage tempo-raire aménagé sur un terrain communalau lieu-dit Kerglien, route de Kerfany àMoêlan.“ Les sables extraits du Bélon sont propreset il est rare d’y trouver des macro-déchets,ont constaté les techniciens du bureaud’études IDRA-Environnement, chargédu suivi du chantier, du fait de la qualitédes sédiments, ceux-ci peuvent être utiliséssur tous les types de sol. ”73 agriculteurs du bassin versant duBélon participent au pro-gramme de revalorisationdes sables issus du dragage.Ils chargent les sédimentsdirectement, et gratuite-ment, sur le site de stockagetemporaire.Une carte des terrains pou-vant recevoir du sable a étéréalisée en étroite concerta-tion avec la Chambre d’agri-culture et les exploitantsagricoles.

Le chantier actuel devrait s’étaler jus-qu’en mars, le temps de dégager notam-ment le chenal à l’entrée de l’estuairepour permettre un accès plus facile auxbateaux, en particulier aux profession-nels de la pêche.A terme, le désensablement vise, rap-pelle Daniel Chamiot, de l’Equipement,à “ améliorer la courantologie et par là-même la qualité de l’eau. ” C’est bien làl’objectif du projet Cycleau dont lechantier du Bélon constitue la premiè-re concrétisation sur le terrain. Les travaux sont financés à 50 % parInterreg III B espace Eno (fonds euro-péens) et à 50 % par la COCOPAQ,pour un montant total de 420 000 €.

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COCOPAQCultureetJeunesse

hiver 2006 / COCOPAQCOCOPAQ / 11

Formation à la BD au CIALApprendre la bande dessinéele Cial a accueilli, le 13 décembre dernier, les premières rencontrespédagogiques autour de la BD. Ces rencontres étaient organisées par le

Service enfance jeu-nesse de la COCO-PAQ, en partenariatavec le Ministère de laJeunesse et des Sportset l´association desBédéastes imageurs.Une quarantaine depersonnes, éducateurs,enseignants, anima-teurs et bibliothécairesde toute la Bretagne,ont participé à cettepremière journée.

La formation entre dans une nouvellecase sur le thème “ Lire et faire lire labande dessinée ” mise en place par leMinistère de l'Education Nationale,dans son plan de prévention et delutte contre l'illettrisme. La BD s’ins-crit désormais comme le supportpédagogique à privilégier pour inciterles jeunes à la lecture et à l'écriture.Jean-Marc Paous, délégué national de laJeunesse et Sports, “ le Monsieur BD duMinistère ”, co-organisa-teur avec Les LutinsBleus du Festival BD deLorient, membre dujury d´Angoulême, aadhéré avec enthou-siasme au projet de for-mation professionnelleà la BD proposé parGwen le Rest et CédricGeorgel, les deux ani-mateurs BD de laCOCOPAQ. D’autantqu’à ses yeux, “ le Cialoffre les meilleures conditions pour accueilliret héberger ce type de formation. ”

Avec Guillaume Sorel

Les instances nationales, Jeunesse etSports et Education Nationale, ontapporté leur soutien au projet de laCOCOPAQ qui s’est donc concrétisé

le 13 décembre dernier.Cédric Georgel et Gwen Le Rest ontanimé cette première journée de for-mation, axée sur l'écriture des scripts,le sens des images, et la mise en placedes codes de représentation.L’occasion pour Cédric de rappelerque “ contrairement au cinéma où l'ima-ge est continue, la BD est un genre par-ticulier où les choses continuent de se pas-ser entre les cases (hiatus séquentiel). ”

Au cours de la journée, un temps d'é-change était par ailleurs prévu avec ledessinateur et illustrateur GuillaumeSorel.Fort de la réussite de cette grandepremière, une deuxième journée deformation est d’ores et déjà program-mée le 6 mars prochain sur le thèmede “ La cuisine de Marie. ”

EN BREF

SOCIAL

Portage de repasLe nombre de bénéficiaires du service deportage de repas à domicile est passé de284 à 300 personnes sur le territoire dela COCOPAQ.Le conseil communautaire a par ailleursvoté une hausse du prix du repas : - 7,40 € pour une personne seule (au lieude 7,15 €) ; - 6,60 € pour un couple (au lieu de 6,30 €).

SPORTS ET LOISIRS

Aquapaq Scaër : unebonne fréquentation

Ouverte depuis le 6 décembre dernier, lapiscine ludique communautaire AquapaqScaër a connu une bonne fréquentationau cours de ce premier mois, en particu-lier pendant les vacances de Noël avecune moyenne de 250 entrées par jour surcette période. Du 6 au 31 décembre, lapiscine a enregistré 4 336 entrées. Et ilfaut noter la journée-record du jeudi 22décembre : 338 personnes !L’espace-détente (sauna-hammam) a étélui fréquenté par 207 personnes entre le9 et le 31 décembre.Ce nombre d’entrées est légèrementsupérieur aux prévisions. Reste que certaines activités sont plusprisées que d’autres : ainsi, le créneau desbébés-nageurs (6 mois-3 ans), aménagéavec du matériel spécifique, est pour l’ins-tant trop peu fréquenté.Renseignements au 02 98 66 45 45

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COCOPAQdécouverte

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Communauté de Communes du Pays de Quimperlé3, rue Tabarly - Kervidanou 4 - 29394 Quimperlé Cédex - Tél. : 02 98 35 09 40 - Fax : 02 98 35 09 41

e-mail : contact @cocopaq.com - Sur internet : www.cocopaq.com opaq.com

(à suivre)

Autour de Rosbigot, à Rédéné

Bordant la route départementale Pont-Scorff - Quimperlé, le quar-tier de Rosbigot, à Rédéné, s’est sensiblement étendu au cours de cesdernières années. L’urbanisation du secteur a été menée de façontrès réfléchie, en prenant bien soin de préserver des havres de tran-quillité, comme en témoigne le sentier aménagé le long du ruisseauLe Scave.

Moins fréquentée sansdoute que le sentier de laGrenouillère et le site deRosgrand, la petite valléede Rosbigot n’en est pasmoins intéressante àdécouvrir, en particulierpour les amateurs de pro-menade tranquille. C’estdans ce secteur en effetque la commune a fait amé-

nager sa station de lagunage il y a 7 ans. Le site a du même coup changé de visa-ge pour offrir un sentier de découverte autour des trois étangs où barbotentcanards et poules d’eau. Deux chèvres ont même trouvé asile au bord de l’eaupour le plus grand plaisir des riverains qui viennent les nourrir.Le long du chemin, le Scave suit son cours. Une passerelle en bois, construi-te et installée par les employés municipaux, permet de passer sur l’autre rive.Le sentier remonte alors vers le lotissement Rosbigot qu’il faut traverseravant de redescendre à nouveau vers le Scave pour retrouver un peu plusloin les étangs.Dans cette ancienne prairie, l’ONF a planté près d’un millier de jeunes chê-nes, cyprès ou peupliers. La commune a de son côté fait installer des pan-neaux d’information aux trois entrées du site et deux bancs invitent àcontempler tranquillement une nature préservée.

Chemin de Rosbigot - 1,5 km

Départ du parking du lieu-dit Mongardi, en bas dubourg, direction Le Croëziou.