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No. 21 Mars / Avril 2015 Le Magazine de l‘ANAC MAGANAC L’ASECNA se réunit au Gabon L’ASSA-AC à Libreville : 'LǺpUp QªHVW SDV UDWp

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No. 21 du magazine MAGANAC

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Le Magazine de l‘ANACMAGANAC

L’ASECNA se réunit au Gabon

L’ASSA-AC à Libreville :

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2 Rubrik · Maganac 21

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3Rubrik · Maganac 21

DANS CE NUMÉRO

05 L’ASSA-AC à Libreville

A LA UNE

12 AFRAA : nouveau Secrétaire général

AFRIQUE

10 Consultations aéronautiques Gabon – Kenya

ANAC INTERNE

11 Consultations aéronautiques Gabon – Niger

ANAC INTERNE

12 Journée portes ouvertes

ANAC INTERNE

14 Who’s who

ANAC INTERNE

16 Réunion annuelle de l’ASECNA

GABON

24ACTUALITÉS EN BREF

26INSOLITE

Mentions légales

Le copilote bientôt débarqué 21INTERNATIONAL

L’air trop toxique en cabine ? 23QUESTIONS – RÉPONSES

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L -

Les assureurs de la Lufthansa, maison mère de la compagnie aérienne Germanwings, ont mis de côté environ 314 millions de dol-lars en prévision du règlement des dommages et intérêts qu’ils auront à verser aux familles des victimes du crash de cette compagnie, survenu dans les Alpes françaises au mois de mars 2015. Ceci dépasse largement le plafond de 143.000 dollars par passager prévu par la convention de Montréal, qui détermine la respon-sabilité des compagnies en cas de crash.Selon le quotidien allemand Han-delsblatt, les dommages et intérêts versés dans le cadre d’un crash aérien se montent généralement à 1 million de dollars par passager ; mais la présence d’Américains parmi les victimes pourrait causer une indem-nisation beaucoup plus importante.

-gement dépend entre autres de l’âge et de la profession de la victime, ainsi que de la situation économique de la famille endeuillée, la nationalité joue aussi un rôle. Les proches des trois Américains qui étaient à bord

CHERES lectrices,chers lecteurs,

du vol 4U9525 pourraient exiger des sommes particulièrement élevées, comme ils y sont habitués aux Etats-Unis où le droit est beaucoup plus avantageux, ce qui incite les assureurs à tout faire pour y éviter un procès coûteux.

Le phénomène n’est pas nouveau : déjà en 2010, suite au crash du vol Rio-Paris d’Air France, une avocate londonienne avait accusé l’assureur de la compagnie d’indemniser les

de leur nationalité. Elle avait calculé à l’époque que pour un Américain, les assurances verseraient 4 millions de dollars, tandis que pour un Brési-lien ce montant serait de 750.000 dollars, et 250.000 dollars pour un Européen.

Dans le cas de Germanwings, ce sont également les Américains qui de-vraient recevoir les sommes les plus importantes, de l’ordre de 4,5 millions de dollars par victime, explique James Healy-Pratt, avocat spécialisé dans les crashs aériens sur CNN. En re-vanche, les familles des 70 victimes allemandes devraient recevoir les plus petites sommes, à cause d’un système juridique qui décourage les contentieux, et est très strict lorsqu’il

-maine. C’est encore plus vrai lorsque

la personne décédée était célibataire et ne gagnait pas beaucoup d’argent, précise l’avocat. De ce fait, quiconque

lors d’un décès d’un enfant ont « un prix inestimable », se trompe grave-ment : en général, les assurances accordent un maximum de 30.000 Euros dans ces cas, ce qui pourrait entraîner une indemnité minimale pour les familles des 16 lycéens alle-mands tués dans le crash. Aux Etats Unis, elles recevraient jusqu’à 2 millions de dollars.

Certaines familles d’autres victimes européennes, comme les Espagnoles et les Britanniques, devraient cepen-dant être plus avantagées que les Allemands. Les premières pourraient obtenir autour de 250.000 dollars et les secondes, jusqu’à 2 millions de dollars. Comme un litige prolongé serait très mauvais pour l’image de la compa-gnie, Lufthansa et son consortium d’assureurs vont tout faire pour s’en sortir sans qu’il y ait recours aux tribunaux.

Mais comment expliquer aux familles des victimes pourquoi la mort d’un être cher a moins de valeur qu’un autre, simplement parce qu’il a un autre passeport ... ?

DOMINIQUE OYINAMONO

Que vaut une vie?

4 editorial · Maganac 21

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5A LA UNE · Maganac 21

Démarrage frileux Le comité de direction de l’Agence de Supervision de la Sécurité aérienne en Afrique Centrale (ASSA-AC) a procédé

à l’examen des propositions des textes organiques à Libreville du 27 au 29 avril 2015. Cette réunion d’experts visait à

donner un avis sur des textes à soumettre à la réunion du comité des ministres des Transports de la CEMAC prévue le

30 avril, dans le but de les faire approuver pour permettre le fonctionnement efficient de l’agence. Un challenge qui

finalement a été reporté – mais … ce n’est que partie remise.

ASSA-AC :

S -

Ceci se caractérise par un taux d’accidents d’aéronefs plus élevé, une réticence des investisseurs sur

-sons aériennes intérieures et entre les Etats, et souvent d’une utilisation

cette faiblesse et encouragés par l’engagement des Etats africains contenus dans la déclaration d’Abu-ja, les chefs d’Etat de la CEMAC, réunis en session à Libreville, ont décidé de créer, par l’Acte Addi-tionnel N°15-07-CEMAC du 25 avril 2007, l’Agence de Supervision de la Sécurité Aérienne en Afrique Cen-trale (ASSA-AC) pour faire face aux

des standards internationaux en termes de sécurité aérienne.

L’agence a pour but de venir en aide aux Etats membres sur le plan de

pratiques de l’OACI. Les organes décideurs sont la conférence des chefs d’Etat de la CEMAC, le comité des ministres, le comité de direc-

de l’agence. Le comité de direction est composé d’un représentant du ministère des transports de chaque Etat, d’un représentant de l’aviation civile de chaque Etat membre, de deux représentants de la CEMAC, d’un représentant de l’EASA et d’un représentant de l’OACI. Le comité de direction qui a siégé à Libreville

technique qui a pour but d’analyser tous les projets et textes relatifs à l’agence qui sont soumis pour ap-probation du comité des ministres.

A l’issue de cette réunion d’experts, on se dit optimiste : « Le comité

de direction a travaillé de manière très intense, nous avons suspendu les travaux hier à 2h du matin, et avons repris aujourd’hui à 10h. Ça démontre de l’intérêt que tous les membres portent à cette réunion qui est la première et qui doit mettre des garde-fous qui permettent au Directeur général de mieux assumer son rôle de gestionnaire de cette structure et d’avoir des collabora-teurs qui peuvent l’assister dans cette tâche, avoir aussi des textes qui cadrent pour le travail que nous devons faire. Compte tenu du fait

-ce des partenaires au développe-ment comme la Banque africaine de Développement, le Fond euro-péen de Développement, qui nous assistent pour l’activité de mise

harmonisée et dont les premiers textes devraient être disponibles vers le mois de janvier 2016, surtout si notre chronogramme est respecté, je pense que l’année 2016 sera celle

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6 A LA UNE · Maganac 21

où l’agence pourra avoir des inter-ventions dans les Etats. Aujourd’hui elle s’organise elle-même pour avoir une personnalité visible et mettre en place des outils qui peuvent lui permettre d’intervenir dans un avenir pas très lointain », déclare Paul Alain MENDOUGA, Directeur général de l’agence.

Brahim DADI, DG de l’ADAC Tchad et Vice-président du comité de direction, regarde vers l’avenir avec espoir également : « Je tiens à saluer le travail du premier comité de direc-tion qui a épluché durant trois jours tout ce qui a été présenté à l’ordre du jour. Et nous espérons main-tenant qu’à la suite du comité des ministres, les activités de l’agence démarrent et que les objectifs atta-chés à sa création soient atteints. Il y a urgence que l’Agence fonctionne », résume-t-il.

Idem pour Marcellus BONGHO, DGA de l’ANAC Congo : « Ce comité de direction est venu à point nommé parce qu’il a permis de passer en revue tout ce qu’il y a comme rou-leau d’étranglement au lancement des activités de notre agence. Je pense qu’au bout de trois jours de réunion, nous sommes parvenus

aideraient le Directeur général dans la prise de décisions et permettront le début des activités très prochai-nement ».

Au micro de MAGANAC, M. Arthur DELAUNAY, DGA de l’ANAC Gabon et président du comité de direction, nous explique les détails et les des-sous de ces deux réunions.

Le comité de direction s’est réuni à Libreville pour examiner l’ordre du jour qui était proposé le 30 avril au comité des ministres. Celui-ci était essentiellement porté sur les projets de textes organiques de l’agence, c’est-à-dire l’organi-gramme de l’agence, la nomination de certaines personnes à des postes et également le règlement et le statut du personnel.

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Bien évidemment, il y a toujours des points de discorde, mais nous sommes dans un milieu aéronau-tique où la règlementation inter-

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7A LA UNE · Maganac 21

nationale prime d’abord, nous ne

L’ambiance était très cordiale, chaque représentant de chaque Etat venait avec une mission bien précise. Tout ce que nous souhai-tons, c’est la mise en place de cette structure puisque dans chaque Etat nous avons des lacunes dans

--

naliser le projet et de faire démarrer l’agence. Evidemment, il y a eu des discordes au niveau des nomina-tions, de mise en place de règle-

s’est tous mis d’accord parce qu’on a travaillé sur une seule base qui est la règlementation.

Nous sommes toujours pleins d’es-

agence. Ce qu’il y a c’est qu’elle va prendre un peu plus de temps que prévu, tout simplement parce que nous avons dû retoucher les projets présentés par le Directeur général. Nous avons donc soumis un rapport au comité des ministres où nous avons recommandé la

initiaux, nous avons retouché

choix au niveau de la nomination des postes. Il y a des règlements qui doivent être revus pour per-mettre à l’agence de démarrer de manière saine et surtout avoir une

Nous avons donc décidé tout sim-plement de ne pas nous précipiter, c’est la proposition faite au comité des ministres qui l’a validée. Et qui

proposés soient revus et mieux analysés, que le Directeur géné-ral de l’ASSA-AC fournisse des éléments un peu pertinents pour son fonctionnement actuel pour lui permettre de faire les meilleurs choix. Pour préparer la suite, il est important de savoir ce qui a été fait depuis la création de l’agence pour

Le problème est que la mise en place d’une structure com-munautaire comme celle-ci est dépendante bien évidemment de la conférence des chefs d’Etat. Il faut qu’ils se réunissent pour la nomination des Directeurs géné-raux puisque ce sont des orga-nismes de la CEMAC. Et puis il y a eu certainement du retard entre

-CAP-CEMAC et la mise en place

l’agence, statuts, organigramme etc., cela passe par la validation du comité des ministres. Donc il faut qu’il y ait au minimum des repré-sentants de chaque ministère en charge des transports des six Etats membres de la CEMAC pour que cela soit validé. La mise en place de l’agence va prendre un peu plus de temps parce qu’elle est dépen-dante de ces conférences. Mais une fois que la structure organisa-tionnelle va être mise en place, des souplesses vont être données pour que le Directeur général fonctionne de manière autonome.

-

Exactement. L’ordre du jour qui a été proposé le 30 avril 2015 a été reporté de deux mois pour appré-ciation au comité des ministres pour les éléments évoqués, en complément d’informations néces-saires, et il a été jugé qu’une ses-

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8 A LA UNE · Maganac 21

ont été demandés au Direc-teur général de l’agence.

Une fois que ces éléments seront présentés, on pourra statuer sur l’ordre du jour qui se compose de l’orga-nigramme, la nomination du personnel, le règlement intérieur, les statuts du personnel... Cela donnera un peu plus de souplesse au DG pour qu’il puisse former son équipe et commencer à tra-vailler sur la partie technique, c’est-à-dire la règlementation, les procédures, la sélection des inspecteurs dans les

vraiment donner un bond à la

structure pour qu’elle puisse commencer à travailler.

Non, ce n’est pas reculer pour mieux sauter. C’est attendre encore un tout petit peu pour prendre en compte des éléments essentiels à la décision… Le DG a été nommé en 2012, aujourd’hui on est en 2015, on a quand-même mis beaucoup de temps pour mettre en place cette struc-ture. Ce serait dommage qu’on valide certaines choses dans la précipitation, on n’est pas à quelques jours près pour être surs des choix qui vont être validées.

ia

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9AFRIQUE · Maganac 21

Sadou MARAFA désigné Secrétaire Exécutif

A -

22 candidatures venant de 11 pays africains, répartis comme suit : Bur-kina (2), Cameroun (3), Centrafrique (1), Congo (2), Gabon (3), Madagas-car (1), Mali (2), Mauritanie (3), Niger (2), Sénégal (2), Tchad (1), avaient été jugées recevables en première lecture.

Le Secrétaire général des AAMAC et Directeur général de l’ANAC Gabon, M. Dominique OYINAMONO, a remercié dans un message, au nom du conseil des AAMAC et de son bureau, tous les cadres africains qui croient en les AAMAC et qui

ont concouru pour ce poste : « J’ai donc le plaisir de vous informer et d’informer la communauté aéronau-tique internationale que M. MARAFA Sadou du Niger a été sélectionné par le jury pour occuper le poste de secrétaire exécutif des AAMAC dont le siège se trouve à N’Djame-na. La date de sa prise de fonction que nous espérons très prochaine

les autorités tchadiennes. Au nom du conseil des AAMAC et de son bureau, je voudrais remercier tous les cadres africains qui croient en les AAMAC et qui ont concouru pour ce poste », tandis que le Directeur général de l’ANAC Bénin, M. Aristide de SOUZA a adressé une lettre

cette nomination.

Qui sont les AAMAC ?

En application de la résolution A29-13 de l’Organisation de l’Avia-tion Civile Internationale (OACI) qui invite les Etats à coopérer pour la supervision de la sécurité du transport aérien, les Directeurs et

Directeurs Généraux de l’aviation civile de 15 Etats d’Afrique de l’Ouest et du Centre ainsi que Madagascar ont décidé de créer « Les Autorités Africaines et Malgaches de l’Avia-tion Civile (AAMAC) le 20 décembre 2001 à Dakar par la signature d’un Mémorandum d’Entente. Avec l’ad-hésion de l’Union des Comores et de la Guinée-Bissau, l’AAMAC compte maintenant 17 États membres. Le but ultime des AAMAC est de coopérer pour la supervision de la

objectifs d’élaborer une réglemen-tation commune de l’aviation civile ; d’éliminer des carences et mettre en place une réglementation homo-gène et uniforme, et d’harmoniser le processus de contrôle et de déli-vrance des autorisations et agré-ments aux exploitants.

ia

AAMAC :

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10 ANAC INTERNE · Maganac 21

Gabon-Kenya

Au mois de février 2015, des consultations aériennes entre le Ga-bon et le Kenya, ainsi que le Niger ont eu lieu au siège de l’ANAC.

D-

La délégation kenyane, conduite par M. Benjamin K. ENYENZE, Chief Air

des Transports et des Infrastructures, a présenté ses attentes qui sont la nécessité de parapher l’accord né-gocié en 2009 et 2010 ; l’octroi des

points intermédiaires : Kinshasa et Douala ; les points au-delà : Malabo, Cotonou et Sao-Tomé ainsi que la desserte de Port-Gentil.

Sur le paraphe de l’accord aérien, les délégations ont échangé les versions française et anglaise en leur posses-

date de la prochaine rencontre. Sur la question de l’octroi des droits de 5ème liberté, la partie gabonaise, conduite par M. Dominique OYINA-MONO, DG de l’ANAC, demande

intermédiaires et les points au-de-là, la question est résolue dans le procès-verbal des négociations des 30 novembre et 1er décembre 2009, à savoir : tous points.

Quant à la desserte de Port-Gentil, la délégation gabonaise a informé la délégation kenyane que l’aéroport de Port-Gentil est en cours de travaux de rénovation pour une ouverture au

de 2016. La délégation gabonaise a

seront examinées à partir de ce moment-là.

La partie gabonaise a informé la partie kenyane de son évolution progressive vers la libéralisation des transports aériens, conformément à la décision de Yamoussoukro.

Les deux délégations ont convenu qu’elles échangeront leurs commen-taires et observations sur les ver-sions française et anglaise du projet d’accord aérien par voie diploma-tique, en vue de convenir de la date de signature.

CONSULTATIONS AÉRIENNES À LIBREVILLE

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11ANAC INTERNE · Maganac 21

Gabon-Niger

L-

-

-

Les points suivants ont fait l’objet d’échanges et les deux délégations se sont accordées sur ce qui suit :

Après négociation, les deux déléga-tions ont paraphé le texte de l’accord relatif aux services aériens et de ses annexes. Les deux délégations conviennent de recommander à leurs gouvernements respectifs de signer l’accord relatif aux services aériens, et que cet accord entre en vigueur provisoirement dès sa signature.

Les compagnies aériennes dési-gnées du Gabon et du Niger sont autorisées à opérer des services

le tableau des routes de l’accord.

Les deux délégations ont convenu de pratiquer la multidésignation.

Les deux délégations se sont accor-dées sur l’exploitation de fréquences illimitées, sans restriction de capacité.

-

Les deux délégations ont convenu pour les transporteurs désignés

cinquième liberté après consultation des autorités de l’aviation civile.

leur volonté d’examiner positivement les demandes des services non régu-liers formulées par toute compagnie

aérienne des deux parties entre leurs deux pays, conformément aux lois et règlements nationaux en vigueur dans chaque partie.

Les deux délégations conviennent de recommander à leurs autorités com-pétentes de conclure un accord pour l’exemption de la double taxation sur

résultant des activités de leurs com-pagnies aériennes respectives dans le territoire de l’autre partie.

Les deux délégations conviennent d’étendre chaque fois que de besoin, leur coopération dans tous les domaines relatifs à la supervision de l’aviation civile, et encouragent leurs transporteurs désignés à en faire de même.

Le Mémorandum d’Entente signé le 24/02/2015 entre en vigueur le jour-même.

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12 ANAC interne 21

Susciter des passionsL’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC), en collaboration avec l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), a organisé le 7 mars 2015, une journée portes ouvertes sur le thème : « Les oppor-tunités d’études et de carrière dans le secteur aéronautique ». Près de 300 visiteurs sont venus s’informer sur

à eux, auprès des responsables de l’ANAC et de l’ASECNA, ainsi que d’autres partenaires.

Le comité d’organisation de cette première édition, sous la conduite de sa présidente, Mme Danielle Priscil-lia ABESSOLO OBIANG, Directeur

participé activement à sa réalisation. L’objectif a été d’attirer la population cible, à savoir les élèves et étudiants

de carrière soit dans le cadre des concours des écoles de l’ASECNA, soit à l’ANAC.

Pour ce qui est des concours aux

du taux de réussite (- de 5%) pour

les candidats gabonais, a contraint l’ANAC à envisager une stratégie pour résoudre cette carence. Depuis 2013, l’agence prépare physiquement les jeunes postulants aux épreuves sportives du concours de l’ERSI (Ecole Régionale de Sécurité Incen-die). Par ce geste, l’ANAC démontre son implication et l’intérêt qu’elle porte à la formation des jeunes Gabonais aux métiers de l’aviation en général.

C’est dans ce sens qu’au début du mois de mars 2015, une campagne

sensibiliser le plus grand nombre d’élèves et d’étudiants sur les métiers de l’aviation civile. Cela s’est traduit sur le plan de la communication par

une chaîne de télévision, le pas-sage d’agents cadres de l’ANAC à l’antenne d’une radio nationale,

rencontre avec des administrations telles que les Bourses et Stages du

Parmi les stands, il y en avait un ré-servé aux concours, et les candidats intéressés avaient la possibilité de

s’inscrire en ligne pour les concours des écoles EAMAC et ERSI.

L’industrie aéronautique était repré-sentée elle aussi par les compagnies aériennes Sky Gabon et Afrijet, dont l’un des pilotes a échangé avec les jeunes visiteurs sur son métier. D’autres corps de métiers et orga-nismes tels que la Haute Autorité, le Gestionnaire de l’aéroport de Li-breville (ADL), les Douanes, ont tenu des stands qui ont attiré tous ceux qui n’avaient pas particulièrement le

de l’aérien. Cette première édition

personnes et a permis de susciter des vocations au sein de la jeune génération.

A l’issue des résultats d’un ques-tionnaire soumis aux visiteurs dont une partie était déjà présente sur le site deux heures avant l’ouverture

pilote de ligne est le plus prisé (50%), suivi par celui de contrôleur aérien,

avion.rsm

LES MÉTIERS DE L’AÉRIEN :

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13ANAC INTERNE 21

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14 ANAC interne · Maganac 21

Bienvenue aux nouveaux et nouvelles collègues !

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16 GABON · Maganac 21

L’ASECNA ou le symbole d’une coopération sud-sud réussie

L -

A l’université des Sciences et Techniques de Masuku (USTM) à Franceville, le top management de l’institution, ainsi que Mme la Ministre des Transports et le Directeur général de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile du Gabon, sont venus organi-ser une campagne de communica-tion avec les étudiants dans le but de faire la promotion des métiers de l’aviation civile, et d’inciter les jeunes à postuler aux concours d’entrée dans les écoles de l’ASECNA et prin-cipalement à l’EAMAC.

De nombreux étudiants intéressés et attentifs aux échanges des pané-listes ont pris part à cette rencontre

savoir le Gouverneur de la Province du Haut Ogooué, le recteur etc.

L’USTM est composée de plusieurs établissements :• Faculté des sciences (chimie, biolo-gie, géologie, mathématiques-phy-sique, physique-chimie)• École polytechnique de Masuku (EPM)• Institut national supérieur d’agrono-mie et de biotechnologies (INSAB)

Dans son propos, le recteur de l’USTM, M. Isaac MOUARAGADJA a déclaré : « Vous ne ménagez aucun

viennent vous rejoindre à l’ASECNA, car les métiers y sont nombreux. Je voudrais que votre message ne tombe pas dans les oreilles de sourds pour qu’ils comprennent et

échéances à venir pour les concours

pris dans votre entreprise ».

« L’ASECNA, c’est le symbole d’une coopération nord-sud et sud-sud réussie. Donc un véritable outil d’intégration régionale. Chers étu-diants, le message que je vous porte aujourd’hui est simple. Je vous invite à adhérer et à intégrer l’ASECNA, à être les leaders de l’aviation civile africaine de demain en embrassant un métier d’avenir et de pointe. Je vous invite également à prendre le relai de vos aînés pour poursuivre cette merveilleuse aventure entamée il y a 55 ans, et que des femmes et des hommes de valeur comme le doyen Paul MALEKOU (ndlr : Directeur Général de l’ASECNA de 1974 à 1983) ont portée », a prononcé M. Amadou Ousmane GUITTEYE, Directeur général de l’ASECNA. Il a rajouté que, toutes activités confondues, plus de 8000 agents de 18 nationalités travaillent en

opérationnels et disposent d’un bon système de rémunération, d’assurance maladie et de retraite.

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17GABON · Maganac 21

Pour sa part, Mme Paulette MENGUE M’OWONO a insisté sur l’intérêt que le Président de la République accorde à la formation des jeunes étudiants, notamment dans les métiers des transports aériens et de la météorologie. « Actuellement

dans les domaines des transports aériens et de la météo. C’est pour-quoi au mois de juillet 2014, j’avais signé avec le Directeur général de l’ANAC, une convention à titre ex-ceptionnel pour l’admission sur titre de jeunes gabonais dans les écoles de l’ASECNA.

Cela veut dire que nous avons besoin de vous sans concours pour vous envoyer dans ces écoles. Le Gabon a besoin de vous. L’ASECNA vous donne l’opportunité de travail-ler tout de suite après la formation. Et la convention que nous avons

chance. J’espère qu’après cette ren-contre, beaucoup d’étudiants vont se rapprocher de l’ASECNA », a-t-elle déclaré.

-

Le fait de savoir que l’ASECNA s’est déplacée pour nous rencon-

cela fait 2 ans que je passe le concours à Libreville et je le rate. Leur présence ici m’a directement interpellé et c’est la raison pour laquelle je suis là. Je souhaiterais que le concours se déroule désor-mais sur place à l’USTM au lieu de Libreville. C’est très embêtant car j’ai dû gaspiller mon semestre 3 en

j’ai été obligé de choisir entre aller faire le concours ou de terminer le semestre. Donc l’idéal serait que les épreuves soient faites sur place. Cela nous aiderait beaucoup. Travailler dans l’aviation civile me plaît parce que les métiers sont intéressants et la société en elle-même est attrayante.

Oui exactement, mais si et seule-ment si les concours se déroulent désormais à l’USTM, parce que j’ai décidé de ne plus me déplacer sur Libreville pour le passer. Je rêve de faire carrière dans l’aviation civile depuis la classe de terminale. Malheureusement pour moi, j’ai raté deux fois le concours du cycle ingénieur et il n’y a eu aucun admis gabonais. Et je me suis renseigné, cela fait 4 ans qu’il n’y en a eu aucun pour le cycle ingénieur. Si cette année je réussis au concours,

partirai naturellement et j’en serai ravi.

Ensuite c’est à Bongoville que s’est tenue la réunion annuelle du top Management de l’ASECNA du 20 au 23 janvier 2015. M. Ahmadou Ousmane GUITTEYE, ainsi que ses représentants, délégués et les di-recteurs d’écoles ont choisi comme destination cette année les plateaux

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18 GABON · Maganac 21

Batéké pour abriter leur rencontre. L’objectif était de faire un bilan des performances opérationnelles de

les priorités pour les 12 prochains mois et renforcer l’esprit d’équipe et de cohésion au sein de l’ASECNA.

-

C’est un pays où l’emploi au niveau des pétroliers et des miniers rapporte énormément d’argent aux jeunes qui arrivent à intégrer ces structures-là. Donc ça donne comme un mirage. Tous les jeunes espèrent maintenant travailler dans des structures comme la douane, les impôts et d’autres qui brassent énormément d’argent. Tout le monde ne peut pas être doua-nier ou percepteur des impôts ou encore travailler dans les plate-formes pétrolifères. Il faut bien que les jeunes soient raisonnables et se disent que s’ils n’arrivent pas à intégrer ces structures, il y en a d’autres qui pourraient avoir tout

autant de moyens, qui leur permet-traient d’avoir une bonne carrière et de pouvoir exercer le métier de leur choix. Pour moi tout dans la vie doit être passion. Si vous n’avez pas la passion de ce que vous faites, vous ne pourrez même pas réussir dedans. Quand bien même on vous donnerait des salaires mirobolants. Je pourrais aussi dire que c’est

pourrait amener les jeunes à ne pas comprendre qu’il y a d’autres

vie convenable. Pour rien au monde je n’irai travailler pour la douane ou les impôts, parce que ma passion depuis que j’avais l’âge de 12 ou 13 c’était d’être ingénieur de la navi-gation aérienne. Et je l’ai poursuivie jusqu’au bout, même s’il y avait eu une interruption dans ma carrière lorsque j’étais étudiant, j’ai fait mes études supérieurs sans bourse pour arriver à mon objectif et non à celui que l’on voulait m’imposer et auquel je n’aurai pas réussi parce que ce n’était pas ma vocation de base.

Les Comores, la Guinée-Bissau et la Guinée-Equatoriale présentent à peu près la même situation. Surtout en Guinée Equatoriale où, comme au Gabon, la demande en personnel

très faible. Il y a des pays comme

de disponibilité des jeunes et donc nous avons privilégié la Diaspora. Il y a près de 1500 jeunes - gabonais y compris - que nous avons contac-tés à Dakar pour les inciter à venir embrasser les métiers de l’aéronau-tique. Tous là-bas aussi sont dans l’expectative malheureusement de

et un pays comme le Gabon qui est un pays fondateur de l’ASECNA ne peut pas se permettre de ne pas avoir de ressortissants dans l’institution. L’Etat a le devoir d’aider l’ASECNA à disposer de cadres compétents, et il est dans son rôle dans la mesure où il a mis des bourses à la disposition des jeunes Gabonais et même que nous avons fait des dérogations pour leur donner des possibilités d’aller sur

et qu’ils réussissent la formation.

-

C’est celle que nous avons com-mencée, c’est-à-dire la sensibilisa-tion des étudiants. Mais il faudrait qu’on aille en amont encore. Sensibiliser les plus jeunes, pour

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19GABON · Maganac 21

que si on ne les récupère pas dans les deux jours à venir, on les aura dans une dizaine d’années. Donc le fait de susciter une vocation permet d’assurer la relève pour les années

toutes les structures du secteur aéronautique s’y mettent pour aider à vulgariser l’ensemble des mé-tiers qui sont des tous ordres - et à l’ASECNA en particulier - nous avons toutes sortes de métiers que l’on rencontre dans la vie courante, nous avons besoin d’avocats, juristes, architectes, médecins, ingénieurs, les services sociaux etc. L’ASECNA est vraiment une indus-trie où nous avons tous les corps de métier et dont il faut assurer un

de s’épanouir et pouvoir rendre les services qu’on attend d’eux.

Il s’agit de faire le point de l’année écoulée. Relever les dysfonc-tionnements et manquements constatés, échanger là-dessus et savoir quelles sont les causes

potentielles et les corriger, mais faire état également des bonnes pratiques que certaines représenta-tions ou délégations ont pu mettre en place. Il faudrait pouvoir partager leur expérience pour que d’autres

benchmarking, c’est-à-dire, ce qui n’a pas marché bien chez moi, je dois pouvoir m’approcher de celui qui a fait mieux et copier pour que je puisse obtenir aussi les meilleurs résultats. Voilà un peu l’objectif, que nous puissions échanger et voir comment améliorer tous les services. Si par exemple il s’agit d’un problème de compréhension ou de manque de formation, que l’on puisse dégager à ce moment des plans d’action qui permettront d’arriver à un échelonnement avant

tous les besoins de chaque corpo-ration soient pris en compte pour permettre au travailleur d’évoluer dans les meilleurs conditions.

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Créée il y a 55 ans à Saint Louis au Sénégal, l’Agence pour la Sé-curité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) est un établissement public international qui compte 17 Etats membres africains plus la France. Fournisseur de service à la navigation aérienne, l’agence a pour mission princi-pale d’assurer la sécurité de la navigation aérienne. Elle couvre un espace aérien de 16.100.000 km2 s’étendant de l’Océan Atlantique à l’ouest, à l’Océan indien à l’est. Trois écoles de formation sont sous sa tutelle : l’Ecole Africaine de la Météo-rologie et de l’Aviation Civile (EAMAC) à Niamey au Niger, l’Ecole Régionale de Sécurité Incendie (ERSI) à Douala au Cameroun, et l’Ecole Régionale de la Navigation Aérienne et Management (ERNAM) basée à Dakar au Sénégal.

-cation ISO 9001/2008 le 23

est une norme internationale de management de la qualité.

Cette reconnaissance de l’OACI ainsi que celle de l’organisa-tion météorologique mondiale

l’Agence dans une culture de performance, au niveau de toutes ses structures confor-mément au Plan d’Orienta-tions Stratégiques en cours.

concerné les structures du siège, les représentations à Madagascar, en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso, au Gabon, au Bénin, au Cameroun, au Congo ainsi que l’EAMAC. La réalisa-tion d’importants investisse-ments dans les Etats membres est en cours. Les derniers projets majeurs programmés au Gabon sont l’installation dans les prochaines semaines d’un radar de contrôle à Libre-ville, deux tours de contrôle à Port-Gentil et à Franceville.

A propos de l’ASECNA

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20 International · Maganac 21

Le copilote bientôt débarquéLa NASA vient de confier à l’entreprise Rockwell Collins la réalisa-

tion d’une étude de faisabilité sur le pilotage des avions de ligne

par un pilote unique. L’automatisation des cockpits et le dévelop-

pement du pilotage à distance des drones ouvrent effectivement

de nouvelles perspectives pour le transport aérien.

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Depuis les années 80, le pilotage à deux des avions de ligne s’est pro-gressivement généralisé, alors qu’ils étaient cinq dans le cockpit, dans les années cinquante. Le progrès tech-nologique allégeant continuellement la charge de travail, la présence à bord d’autant de techniciens spéciali-

de navigation (INS/GPS) et de ges-

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ETUDE DE LA NASA :

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21International · Maganac 21

les drones. En cas de défaillance du pilote à bord, ce télépilote devrait être en capacité de poser l’avion. Les ex-perts ont conscience que le travail en équipage, à distance, pose aussi des problèmes d’ordre psychologique et cognitif, qui constituent un volet im-portant de l’étude en cours. Et chacun sait qu’un problème, dès lors qu’il est posé, est en partie résolu…

Comme le fait prudemment remar-quer la NASA, si en aviation générale la notion de monopilote est acquise, il ne sera pas pour autant facile de la transposer à l’aviation commerciale. Outre le fait qu’il faudra que les pas-sagers aériens acceptent de voyager à bord d’un avion de ligne piloté par

trois freins. Le premier est lié à la sé-curité. Le transport aérien (multipilote) est extrêmement sûr, beaucoup plus que l’aviation générale (monopilote) : « Quelle est la part du copilote à ce niveau et de quelle manière peut-il être remplacé avantageusement ? », interrogent les experts de la NASA. Le rôle du pilote de transport est plus complexe que celui d’aviation géné-rale du fait des interactions multiples,

en particulier la gestion de la cabine et les relations avec les opérations de la compagnie. Un seul pilote peut-il tout gérer et sinon, comment le dé-charger d’une partie de ces fonctions,

aérien s’exerce dans un environne-ment beaucoup plus contraignant que celui de l’aviation générale. Si le second membre d’équipage est indispensable aujourd’hui, comment s’en passer demain ? C’est à toutes ces questions que vont devoir ré-pondre les experts regroupés sous la direction de Rockwell Collins.

Il faudra encore quelques années avant que les réponses que les ingénieurs vont apporter deviennent opérationnelles, mais une chose est

prochain navigant technique à être débarqué …

aerobuzz

tion du vol (FMS) ont ainsi remplacé le navigateur. Le dernier en date à avoir été débarqué est le mécanicien navigant. Pour une génération de pilotes, ce fut un choc culturel.

Avant de ne pouvoir envisager plus qu’un seul pilote à bord, il va falloir encore réduire la charge de travail de ce futur navigateur solitaire, d’où le recours à toujours plus d’automa-tismes, non seulement à bord, mais également à l’extérieur, notamment au niveau du contrôle aérien par exemple. C’est à ce niveau que le projet de la NASA apparaît raccord avec le programme américain « Next-Gen », de contrôle aérien du futur (horizon 2025), mais aussi avec le programme européen de ciel unique SES (Single european sky).

Plus globalement, les tâches qui in-

pilote de ligne) devront être réparties, dans le futur, entre le commandant de bord et le sol. Dans sa mission, le commandant de bord pourrait être secondé par un copilote, au sol, qui aurait à sa disposition la technologie en cours de développement pour

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23Questions-Réponses · Maganac 21

L’air trop toxique ?

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Cette évaluation a été présentée lors d’une conférence par le Dr Michel Mulder, un ancien commandant de bord de la compagnie aérienne KLM, également médecin qui se spécialise aujourd’hui en aidant les pilotes dont la santé a été endommagée par leur travail.

Il aurait ainsi établi un ensemble de

déterminer le niveau de dégradation de leurs performances, en raison de neurotoxines organophosphorées, provenant de l’huile de moteur, et présentes à de faibles concentrations dans l’air de la cabine de l’avion, parfois à des niveaux élevés quand des incidents avec dégagements de fumée se produisent. Selon son

test basé notam-ment sur des tests sanguins, il serait possible de prédire le niveau de risque pour chaque pilote, et prévoir combien de temps celui-ci pourrait voler avant qu’il ne puisse être concerné par une réelle incapacité de piloter.

En soutenance à ces propos, il a également indiqué qu’une communi-cation interne de KLM reconnaît « l’incapacité dans le cockpit comme un événement régulier ».

Il faut rappeler que le docteur Mulder est aussi l’expert principal du cas Richard Westgate, un pilote de British Airways, dont la santé a été sérieu-sement altérée et qui est décédé en décembre 2012, à l’âge de 43 ans, quelques jours après un autre pilote, Karen Lysakowska, lui aussi âgé de 43 ans . Une instruction par la justice britannique est actuellement en

cours, avec un rapport accablant du médecin légiste, Stanhope Payne de-mandant à British Airways et l’Autori-té de l’aviation civile du Royaume-Uni (CAA) des « mesures urgentes pour prévenir de tels décès à l’avenir ».

Le médecin légiste a expliqué que l’examen du corps de M. Westgate avait « divulgué des symptômes compatibles avec l’exposition aux composés organophosphorés pré-sents dans l’air de cabine d’aéronef » et avait donné à British Airways et à la CAA huit semaines pour répondre. British Airways a indiqué qu’il répon-drait en temps voulu à M. Payne.

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24 Brèves · Maganac 21

GUINÉE-BISSAU :

Création d’une compagnie aé-

rienne nationale prévue en 2015

BURKINA FASO :

Signature d’un accord de ciel

ouvert avec les Emirats

DAKAR :

EGNOS-Afrique

officiellement

lancé

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« Le Gouvernement bissau-guinéen

de quatre années une compagnie aé-rienne civile avec le drapeau national, et dans le cas contraire, il va présen-ter sa démission», a notamment dit M. Vieira, à l’occasion de l’inaugu-ration d’une agence de voyages. Il a dit miser sur le secteur privé qu’il présente comme un « partenaire indispensable dans le processus de développement du pays».

-

L’accord signé entre Bin Saeed Al Mansouri, ministre de l’Économie et président de l’Autorité générale de l’avia-tion civile (GCAA) des Émirats Arabes Unis, et le ministre burkinabè des Infrastructures et des Transports,

-lité totale sur les routes aériennes potentielles entre les deux pays, leur capacité, le nombre de fréquences et les types d’avions utilisés, que ce soit dans le transport de passagers ou cargo. Il comprend également l’exercice de droits dit de « cinquième liberté », c’est-à-dire le droit d’em-barquer des passagers dans un État tiers depuis ou vers l’un des pays si-

Le transport aérien entre Bissau et l’étranger est assuré par 4 compa-gnies, parmi lesquelles la société de transport aérien portugais (TAP) qui a rompu la coopération avec Bissau en décembre 2013, suite à l’embar-quement forcé par les autorités de transition de 74 Syriens avec de faux passeports à destination de Lis-bonne.

parties ont convenu de permettre des vols charters non réguliers, sans restrictions, entre les deux pays.

En janvier 2015, la compagnie aé-rienne des Emirats, Emirates a com-mencé l’exploitation de vols fret entre Dubaï et Ouagadougou. Aucune autre compagnie du Golfe persique n’est présente à Ouagadougou. En revanche, Turkish Airlines s’y pose tout comme deux autres compagnies européennes : Air France et Brussels Airlines.

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L’Union européenne (UE) et l’ASECNA ont procédé, le 3 Mars, à la cérémonie

de la première pierre du siège du Bureau Conjoint du Programme (JPO) EGNOS-Afrique. La cérémonie s’est déroulée en présence de M. Matthias Petschke, Directeur des programmes de navigation par satellite de l’UE, Mme Karolina Stasiak, Char-

de la Déléga-tion de l’UE au Sénégal et de M. Amadou Ousmane Guit-tèye, Directeur Général de l’ASECNA.

assisté à la cérémonie, parmi les-quelles l’OACI (Organisation de l’Avia-tion Civile Internationale), la CAFAC (Commission Africaine de l’Aviation Civile), l’ANACIM (Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météoro-logie) et ADS (Aéroports du Sénégal), dans le domaine aéronautique ainsi que les autorités locales.M. Guittèye, Directeur Général de l’ASECNA a déclaré : «La mission principale du JPO est de s’assurer que l’Afrique puisse d’abord disposer des compétences adéquates, et ensuite

développement et du déploiement des services et applications GNSS/EGNOS sur le Continent. JPO EGNOS-Afrique constitue aujourd’hui un «

-nafricain des services GNSS/EGNOS en Afrique».Mr Ladislaus Matindi, Directeur EGNOS-Afrique a tenu à remercier l’ensemble des parties prenantes du projet pour leur contribution et leur soutien inestimables à la mise en place du programme, tout en les

coordonnée d’EGNOS en Afrique. CP SAFIR

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25brèves · Maganac 21

BURKINA FASO :

Une stèle en hommage

aux victimes

TOGO :

Embraer à la recherche des marchés

CAMEROUN :

La Chine créera

un centre météo-

rologique

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Les familles des victimes souhaitent que sous la stèle soient ensevelis les objets et restes qui n’ont pu être

secrétaire d’Etat français chargé des transports, Alain Vidalies, cette stèle « sera un lieu de mémoire de la tragédie, vous qui avez été marqués à jamais par cette tragédie, vous aurez ici, pour toujours, la marque de votre drame, de notre drame ». La construction de cette stèle constitue également un « lieu de solidarité, d’union et de rencontre entre les

des membres de leur famille dans le crash », a précisé à RFI, Halidou Ouedraogo, président de l’asso-

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La délégation a été reçue par le mi-

Dussey ; il avait à ses côtés Jandira

Brésil au Togo.

En février dernier, M. Dussey avait

Brésil. Il s’était rendu à Sao José dos

ciation des parents des victimes burkinabè.

Le vol AH5017 d’Air Algérie, qui assurait la liaison entre Ouagadou-gou et Alger, s’est écrasé dans le nord du Mali, le 24 juillet dernier. 118 personnes ont perdu la vie dont 54 Français. L’enquête a montré que l’équipage n’a vraisemblablement pas activé un système anti-givre, ce qui a conduit au dysfonctionnement de certains capteurs, a annoncé, début avril, le Bureau d’enquêtes et analyses (BEA). afrik.com

Campos (100 km de Sao Paulo) où se trouve le gigantesque complexe d’assemblage d’Embraer. 12.000 personnes travaillent sur ce site d’où sortent chaque jour des appareils destinés au monde entier (avions

à vocation agricole).

Les Brésiliens lorgnent sur le marché

expansion (+8% par an). Les clients sont encore rares, exceptés le Maroc, l’Afrique du Sud, la Côte d’Ivoire, le Cameroun et le Mozambique. Asky est actuellement équipée de Boeing et de Dash de Bombardier, mais Em-

republicoftogo.com

Après la réception des aéronefs MA60, Wei Wenhua, ambassadeur de la République populaire de Chine au Cameroun a rendu une visite

Robert Nkili. Occasion, selon le diplo-mate, de « parler de la coopération entre la Chine et le Cameroun dans le domaine des transports, où de beaux

résultats ont été enregistrés ces der-nières années », estime-t-il, selon une info publiée par Cameroon Tribune. Wei Wenhua a souligné que « ces dernières semaines, les deux pays ont échangé beaucoup de notes, en vue précisément du renforcement des infrastructures météorologiques ». Le ministre Nkili a précisé à ce propos que « la météorologie est aujourd’hui un grand dossier dans le monde et la Chine a décidé de créer un centre d’appui météorolo-gique en Afrique. Le Cameroun qui

africains pressentis pour abriter ce

être le lieu de développement de cette technologie sur le continent ». D’ici un an maximum, a relevé le ministre, « on aura une meilleure visibilité sur ce dossier ».

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26 insolite · Maganac 21

ETATS-UNIS :

Elle tue son chiot pour pouvoir prendre l’avion

CHINE :

Liste noire pour ses passagers turbulents

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Tout d’abord, Cynthia Anderson a tenté de monter dans l’avion en cachant le chiot dans son sac à main. Mais le personnel aéroportuaire a détecté l’intrus. Voulant absolument prendre son vol pour la Floride, elle s’est débarrassée de son jeune chien en le noyant dans une cuvette des toilettes de l’aéroport. Des voyageurs ont découvert le cadavre du chiot et

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Après plusieurs incidents très mé-diatisés de passagers ayant causé des troubles mettant en danger la sécurité des vols, l’Administration de l’aviation civile de Chine vient de déclarer envisager plusieurs mesures, dont celle de les inscrire sur une liste noire de passagers.Récemment, un vol de Thai AirAsia à destination de Nanjing en Chine, devait faire demi-tour sur son aéro-port de départ, à Bangkok, suite à des passagers chinois en colère. Une passagère chinoise en était même arrivée à jeter un bouillon d’eau chaude et de nouilles au visage d’une hôtesse de l’air. L’Administration

qu’il « dégradait grandement l’image de tous les Chinois ». Quelques jours plus tard, les médias locaux relataient

Cynthia Anderson a été arrêtée par la police de l’aéroport. Elle a donc au

-traitance envers un animal «, elle a été libérée après avoir payé une cau-tion de 10 000 dollars. Elle encourt toutefois une peine d’emprisonne-ment de 5 ans lors de son procès qui devrait se tenir le mois prochain. aj

un violent crêpage de chignons, entre trois passagères en raison de pleurs de bébé à bord d’un vol Air China entre Chongqing et Hong Kong… sans compter les multiples ouver-tures de portes de secours avant le décollage ou après l’ atterrissage. Le dernier incident est survenu le 13 janvier sur un vol de West Air entre Lhassa et Chongqing. Le passager qui a déclenché le toboggan de secours en ouvrant la porte après que l’avion s’était posé, a été placé pendant une période de 10-15 jours en « détention administrative ».

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Atterissage d’urgence …

… pour cause de flatulences !

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Comme on le sait, il est interdit d’allu-mer un quelconque feu en avion. Les passagers se sont plaints de l’odeur

atterrissage d’urgence, mesure de sécurité dans ce genre de situations. L’avion a été évacué tout comme sa soute et des chiens démineurs sont

d’allumettes usagées sous le siège d’un passager. La responsable a subi l’interrogatoire du FBI avant d’avouer qu’elle avait bel et bien allumé ces

mauvaises odeurs corporelles». La compagnie aérienne du vol concerné n’a pas hésité à la bannir de ses vols «pour un long moment».

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27insolite · Maganac 21

RYANAIR À IBIZA :

Plus d’alcool pour les Ecossais

Plus aucun alcool ne sera servi lors des vols de la spécialiste irlandaise du vol pas cher entre l’aéroport de Glasgow-Prestwick et Ibiza, et uniquement sur cette route, suite aux incidents récurrents causés par des passagers croyant que la fête avait déjà commencé – et qui « mettent en cause le confort et la sécurité des passagers ». Parmi les incidents ayant déclenché l’ire de Ryanair, une vidéo mise en ligne l’année dernière qui montrait des Ecossais complète-ment ivres chantant, jurant et dansant dans les allées du Boeing 737-800, mais aussi celui de 2013 quand les pilotes avaient été contraints de faire une escale à l’aéroport de Beauvais pour se débarrasser de 14 fêtards – qui croyaient être arrivés à Ibiza.

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Mario Steven Ambarita, 21 ans, es-sayait depuis longtemps de se rendre dans la capitale indonésienne. Le 7 avril 2015, il a franchi la grille de 2,5 mètres entourant l’aéroport de Pe-kanbaru-Sultan Syarif Kasim II. Puis il a attendu que le Boeing 737-800 s’immobilise en bout de piste, avant de se cacher dans le train d’atterris-sage. A l’arrivée à Jakarta-Soekarno Hatta, des employés de l’aéroport ont aperçu un homme chancelant sur le tarmac, et saignant d’une oreille. Brièvement hospitalisé après s’être

Le quotidien Daily Record a publié les détails du courriel envoyé aux passagers de cette route : aucun alcool ne sera permis en cabine, et les bagages cabines seront fouillés avant l’embarquement. Les clients qui tenteront de dissimuler de l’alcool se verront refuser l’accès à bord, sans possibilité de remboursement ou de

compensation. Quant aux voyageurs ayant acheté des bouteilles dans les magasins duty free, elles devront être emballées dans un bagage « idoine » – et seront alors étiquetées et pla-cées en soute gratuitement … aj

évanoui, il a passé la nuit dans une cellule de la police, mais est désor-mais en bonne santé.

Selon les versions rapportées par la presse locale, il cherchait à rencon-trer le président indonésien Joko Widowo, ou simplement retrouver de la famille. Le jeune homme a en tout cas expliqué à la police s’être renseigné pendant près d’un an sur

clandestin, observant les avions à

l’aéroport et trouvant sur internet les moyens de se cacher dans le train d’atterrissage d’un appareil. Il aurait échoué lors d’une première tentative. Les autorités indonésiennes ont an-noncé des sanctions contre l’aéroport de Pekanbaru, le régulateur Angkasa Pura II devant suspendre le directeur

piste étant également utilisée par la base Roesmin Nurjadin de l’Armée de l’air, cette dernière a annoncé hier vouloir installer des caméras de sur-veillance … aj

Flightradar :

Pénis dans les airs

Si nous voyons bien la même chose,

il s’agit d’une forme de pénis que le pilote s’est amusé à dessiner dans les airs. Il a récemment survolé la Floride, Etat du Sud des Etats-Unis, décollant de Kissimmee avant de voler au sud-ouest en direction de Polk City, comme le montre une animation de «Flightradar24». De là, il a fait une boucle autour de la région de Lakeland avant de se diriger vers la côte ouest de la Floride. Après deux heures passées dans les airs, le pilote s’est reposé à Kissimmee. En reliant les données récoltées par son GPS, on s’aperçoit que son itinéraire ressemble à un pénis géant. Vous croyez au simple hasard, vous ?

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INDONÉSIE :

Il survit dans le train d’atterrissage

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Agence Nationale de l’Aviation Civile

AGENCE NATIONALE DE L’AVIATION CIVILEBP 2212

Libreville, Gabon

Tel.: + 241.1.44.54.00Fax: + 241.1.44.54.01

Site: www.anacgabon.orgEmail: [email protected]