Magazine des Donateurs N° 117

SOIGNE AUSSI L'INJUSTICE

Le magazine des donateurs

MÉDECINSDU MONDE

N° 117HIVER 2014-2015

TRIMESTRIEL

0,60 € — 1FS

Vie de l'association /

Nantes accueille les universités d'automne

Focus /

Virus Ebola : briser la chaîne de transmission

En images /

25 ans de l'Opération Sourire

2 — www.medecinsdumonde.org

AlejandraChargée de plaidoyer en Palestine

RENCONTRE FRANCE

Découvrez notre tribuneGaza : ne reconstruisons pas une prisonhttp://bit.ly/1tI0cWf

« À travers chaque plaidoyer, ce sont des êtres humains que nous devons protéger »Alejandra, chargée de plaidoyer en Palestine


Alejandra García Patón s’engage auprès de Médecins du Monde depuis six ans. Après Paris, puis le Liberia, elle a posé ses valises à Jérusalem.

POURQUOI J’Y SUIS ?« J'étais traductrice à Paris quand j'ai découvert l'engagement et les actions de Médecins du Monde. Mon envie d'aller sur le terrain est née là, pour partager des valeurs humaines qui me correspondent. »

CE QUE JE FAIS« Je fais de la sensibilisation citoyenne. En Palestine, le soutien psychosocial que nous apportons aux familles permet de rassembler des données de santé et de mesurer l’impact de la violence sur leur vie quotidienne. Ces données viennent nourrir le plaidoyer que nous adressons aux décideurs politiques afin que des mesures soient prises pour protéger les populations. Nous alertons également la communauté internationale sur le blocus de la bande de Gaza, qui freine sa reconstruction et opprime le peuple. »

CE QUE JE RESSENS« Je suis profondément touchée par la détresse des familles qui vivent dans la peur en Palestine. Les mères n'osent pas sortir et gardent leurs enfants enfermés en attendant que le père rentre de son travail. Nous avons fait venir des diplomates pour qu'ils constatent par eux-mêmes ces conditions de vie impossibles. À travers chaque plaidoyer, ce sont avant tout des êtres humains que nous devons protéger. »

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Admiratifs

Sidérés

Motivés

OPINIONS HIVER 2014 - 2015

Au sommaire du N° 117 / hiver 2014 - 2015Médecins du Monde — Journal trimestriel publié par Médecins du Monde France — 62, rue Marcadet, 75018 Paris – Tél. : 01 44 92 15 15 – Fax : 01 44 92 99 99 – www.medecinsdumonde.org – Service donateurs : 0800 014 014 (N° gratuit) – Directeur de la publication France : Dr Thierry Brigaud – Rédacteur en chef : Thomas Flamerion – Maquettiste : Aurore Voet – Comité éditorial : Benoît Duchier, Luc Evrard, Alexandre Jalbert, Hugo Tiffou, Stéphanie Derozier – Rédaction : Nolwenn Roussier, Thomas Flamerion – Ont collaboré à ce numéro : le Comité des Donateurs, les desks urgence, Afrique, Amérique latine, Asie, Europe de l’Est, Moyen Orient, la direction des Missions France – Secrétariat de rédaction : Thérèse Benoît – Crédit photo de couverture : Mylène Zizzo – Création maquette : Citizen-Press – www.citizen-press.fr – Tél. : 01 77 45 86 86 – Copyright : toute reproduction doit faire l’objet d’une demande écrite préalable. Ce numéro est tiré à 330 000 exemplaires et envoyé aux donateurs de Médecins du Monde, GC (Grande Cause) – Commission paritaire N° 1008H84740 — Un dépliant d’information sur les legs est joint à ce numéro — Impression : SEGO — 46, rue Constantin-Pecqueur – 95157 Taverny – impri-mé sur papier 100 % PEFC.

Médecins du Monde N° 117 — 3

« Je suis infirmière et dans mon service nous prenons en charge des patients qui sont des "cas suspects" d’Ebola. Je crois que si nous n'avions pas tous ces moyens, j'aurais peur de les prendre en charge, alors j'envoie tout mon courage à ces hommes et ces femmes qui se battent là-bas contre ce virus ! »

Hélène,Infirmière

« J’ai vu l’exposition sur la précarité présentée par Médecins du Monde à Paris. J’ai été choqué de constater qu’aujourd’hui en France tant de gens n’ont toujours pas accès aux soins. »

Quentin,Nouveau donateur

« J’ai rencontré Médecins du Monde sur le Salon des métiers de l’humanitaire à Annemasse les 29 et 30 novembre. Depuis, j’envisage de m’orienter vers la coordination de projets humanitaires et de rejoindre les bénévoles de la Délégation Rhône-Alpes, Bourgogne, Auvergne. »

Pierre,Étudiant

En cette fin d’année, le monde semble agité d’un chaos durable. Il nous faut venir en aide aux grappes humaines qui fuient les zones de conflits et de non-droit. Il nous faut contrer l’épidémie d’Ebola, crise sanitaire qui frappe massivement des pays où l’espérance de vie était déjà parmi les plus faibles au monde. Médecins du Monde s’adapte à ces urgences qui durent et s’étendent.Au Proche-Orient, nous soutenons maintenant le système de santé du Kurdistan irakien, sans baisser la garde en Syrie, au Liban et en Jordanie. Partout, il s’agit d'aider des êtres humains à se reconstruire, de soigner et témoigner.Face à Ebola, Médecins du Monde se concentre sur la prévention, l’information et la sensibilisation des populations, la formation des agents de santé et le soutien matériel aux structures de santé.Travailler dans ces contextes difficiles donne plus de sens à nos actions, plus de force à nos témoignages, plus de résonance à notre solidarité et rend votre soutien toujours plus nécessaire.

Dr Thierry BrigaudPrésident de Médecins du Monde

Qui fait le journal ?

Vous aussi, réagissez [email protected]

EbolaP. 6

MadagascarP. 8

NantesP. 10 10-32-2387

Editorial,


L’image France / À l’occasion de la Journée mondiale du refus de la misère, Médecins du Monde a créé l’événement avec une exposition monumentale à Paris. Sur une série de totems dressés sur le parvis de l’Hôtel de Ville, 12 portraits de « figures héroïques » signés du photographe Denis Rouvre invitaient à regarder la précarité en face, pour mieux la combattre. En savoir plus : http://bit.ly/1xWONzg

Les efforts menés dans la lutte contre l’épidémie de choléra dans la Grand’Anse portent leurs fruits. Renfort des structures sanitaires haïtiennes en matière de surveillance, réponses d’urgence coordonnées avec l’Agence d'aide à la coopération technique et au développement (Acted) en cas de flambée, campagnes de sensibilisation… Le nombre de cas suspects enregistrés dans la région entre janvier et septembre est tombé à 225 en 2014 contre 2 613 sur la même période en 2013.

Haïti /

Lutte contre le choléraEn chif fres

PANORAMA EN BREF

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20Les centres d’accueil, de soins et d’orientation (Caso) de MdM offrent un accueil médico-social à toute personne rencontrant des difficultés d’accès aux droits et aux soins en France. Cet accueil est souvent le premier lieu fréquenté par les personnes en situation d’exclusion.

40 547consultations médicales

En 2013, les Caso ont accueilli 22 827 patients au cours de 40 547 consultations mé-di-cales. Le nombre des consultations a progressé de près de 14 % en cinq ans.

36 %Retard de soins36 % des personnes reçues en consultation dans les centres de Médecins du Monde tardent à se soigner et 30 % nécessitent des soins urgents. 21 % ont déjà renoncé à se soigner.

2,50 € C’est la somme dépensée chaque jour en moyenne

pour se nourrir par les patients de Médecins du Monde. 80 % des foyers accueillis dans les Caso sont en situation d’insécurité alimentaire pour raisons financières.


Le saviez-v ous ?

Un atelier auprès des populations vulnérables vivant dans les quartiers périurbains de Santa Cruz a été organisé cet été, en collaboration avec des associations et des services de santé boliviens. Son but : promouvoir les droits des adolescents et des populations indigènes ayoreodes en matière de santé sexuelle et reproductive.

Porte d’entrée vers l’Europe, les Balkans voient transiter des migrants sans papiers venus d’Afghanistan, de Syrie, de Somalie ou d’Érythrée. Au terme d’une mission exploratoire menée cette année en Serbie, Médecins du Monde s’inquiète de l’absence d’accès aux soins pour ces hommes, ces femmes et ces enfants qui fuient les zones de conflits. Grâce à l’appui technique de Médecins du Monde, Asylum Protection Center, une association serbe de défense des migrants, pourrait intégrer à son pro-gramme d’aide au droit d’asile un volet médical d’information, de premiers soins et d’orientation vers les structures publiques locales.

Bolivie /Informer pour mieux protéger

Philippines /Accueillir les recycleurs

Aujourd’hui, un mineur sur dix reçu dans les centres de MdM vit seul, soit quatre fois plus qu’en 2011.

Pakistan /Soigner les déplacés

Des opérations militaires au Nord Waziristan ont provoqué la fuite d’un million de personnes vers la province du KPK, où Médecins du Monde apporte des soins de santé primaires aux populations déplacées depuis 2009. Via ses cliniques mobiles, l’association a déjà soigné plus de 2 200 patients, principalement des femmes et des enfants ; 25 % de ces consultations répondaient à des questions de santé sexuelle et reproductive.

Au Khyber Pakhtunkhwa(KPK), les populations déplacées fuient les désastres climatiques comme les combats contre les talibans.

La mission de Médecins du Monde auprès des recycleurs de Manille entre dans une nouvelle phase. Parallèlement aux actions de prévention des risques sanitaires liés à la manipulation de déchets électriques et électroniques, des lieux dédiés au recyclage vont ouvrir. Bacs de récupération d’huiles, extracteurs d’air et accès à l’eau permettront de limiter les problèmes respiratoires ou encore les intoxications au plomb, fréquents chez ces habitants des bidonvilles de la capitale philippine.

Serbie /Au plus près des migrants

Source : Observatoire de l'accès aux droits et aux soins de la mission France de Médecins du Monde, octobre 2014

L'@AFD_France, fière de soutenir le travail de @MdM_France sur la question de l'#avortement à #Haïti http://bit.ly/1rhVs6I @LeNouvelObs

Le tweet

En savoir plus : http://bit.ly/105qS5A

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FOCUS EBOLA EN AFRIQUE DE L'OUEST

vectrice de la maladie. Mais les villageois n’ont que cette viande comme source de protéines. » Les usages et les traditions doivent être pris en compte au même titre que la défiance des po-pulations envers les autorités ou l’intervention internationale. Transmettre les règles de préven-tion à des formateurs locaux est alors la meil-leure réponse pour gagner l’adhésion des popu-lations contre les rumeurs et la stigmatisation.C’est pourquoi Médecins du Monde s’engage dans la formation des personnels de santé et des tra-vailleurs communautaires qui l'accompagnent. « Leur rôle est essentiel pour amener les malades à se diriger vers le centre de santé plutôt que de se

«Est-ce que mon chien qui vagabonde peut me transmettre Ebola ? » C’est l’une des questions que posent les habitants du district de San Pédro,

la grande cité portuaire du sud-ouest de la Côte d’Ivoire. Dans cette région frontalière du Liberia, Pascale Blanchetière coordonne la mission de Médecins du Monde. Depuis le début de l’épidé-mie, ses équipes répondent aux préoccupations, informent sur les modes de contamination, les symptômes, la contagiosité, les conduites à tenir pour se protéger. Elles organisent la prévention afin de permettre aux structures de soins locales de faire face. Avec un mot d’ordre : briser la chaîne de transmission.

LES CLÉS DE LA PRÉVENTIONLa capacité à freiner la propagation de l’épidémie est l’une des clés de la lutte contre Ebola. Mais la diffusion des réflexes à adopter pour éviter la contagion se heurte aux réalités du terrain. « Les consignes peuvent avoir un impact important sur le quotidien, explique Pascale Blanchetière. Nos équipes expliquent par exemple qu’il faut arrêter de manger de la viande de brousse car elle est

CÔTE D'IVOIRE /Briser la chaîne de transmissionDepuis le début de l’épidémie de virus Ebola en Afrique de l’Ouest, Médecins du Monde a renfor-cé ses activités dans deux des pays les plus touchés, le Liberia et la Sierra Leone, mais aussi en Côte d’Ivoire, le pays voisin, où l’association forme le personnel de santé, aux sources de la prise en charge des malades.

L’essentiel

Transmettre les règles de prévention à des formateurs locaux est la meilleure réponse pour gagner l’adhésion des populations…

Médecins du Monde appuie de nombreux programmes de santé en Afrique de l’Ouest depuis plusieurs années. L’association lutte aujourd’hui contre la propagation de l’épidémie de fièvre hémorra-gique Ebola dans ses zones d’intervention.

LA SITUATION :

• informer la population sur les modes de transmission

• préparer les structures de soins à faire face à Ebola

• sécuriser le système de santé pour préserver l’accès aux soins

L’ENJEU :

• campagnes de sensibilisa-tion et de médiation auprès des populations

• formation des personnels de santé aux précautions essentielles lors de la prise en charge des cas suspects

• équipement des structures de soins en consommables médicaux, kits de désinfection et protections spécifiques

• renforcement du système de surveillance épidémiologique

NOS ACTIONS :

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GUINÉE

Kabala

OCÉANATLANTIQUE

Monrovia

San-Pédro

LIBERIA

CÔTE D’IVOIRE

MALI

GHANA

BURKINA

GUINÉE-BISSAU

GAMBIESÉNÉGAL

SIERRA LEONE

Freetown

Kenema

Abidjan

Yamoussoukro

Bouaké

Korhogo

Gbarnga

Zwedru San Pédro

Monrovia

Kabala

Afrique de l'Ouest


C hif fres850 000 € pour couvrir les besoins d’un tiers de la population de Monrovia pendant 3 mois à travers 5 centres de santé.

200 000 € de médicaments et de consommables médicaux

500 000 € de matériels de protection spécifique Ebola

150 000 € de transport

« À Monrovia, le personnel de santé qui est au front s’infecte chaque jour. Fin octobre, on recensait 304 contaminations, dont 146 décès. Entre la fermeture des hôpitaux et la peur de s’occuper des patients, la demande de soins de la popu-lation n’est plus satisfaite. Des gens meurent, aussi bien d’Ebola que d’autres patholo-gies, comme le paludisme ou la fièvre typhoïde. Nous interve-nons dans 5 structures sanitaires couvrant jusqu’à 600 000 personnes. Notre mission consiste à renforcer les systèmes de triage, à fournir du matériel de protection indivi-duelle, des médicaments et un appui psychologique aux soignants pour les aider à braver leur peur. Notre objectif est la protection totale de ces personnels pour garantir l’accès aux soins et réduire la mortalité liée aux maladies non Ebola. »

Compléments webRetrouvez les informations essentielles sur l’épidémie de virus Ebola : http://bit.ly/1phPKTJ

Dr Pierre Salah,coordinateur médical à Monrovia, capitale du Liberia

Te, moignage

« Des gens meurent, aussi bien d’Ebola que d’autres pathologies »

cacher ou de fuir. On a plus de chances de guérir si la prise en charge du malade est rapide », ex-plique Marie-Madeleine Richard, infirmière partie en Côte d’Ivoire aux côtés du logisticien Mathieu Le-Du. Ces deux volontaires de MdM forment plus de 150 soignants, hygiénistes, am-bulanciers et agents de sensibilisation. Leur mis-sion : préparer ces référents à identifier les cas suspects, à les isoler, puis à les transporter sans risque vers les centres de traitement ; leur per-mettre aussi de prendre le relais auprès des équipes des structures de santé et de leur com-munauté. Le docteur Grah, médecin du port autonome de San Pédro, qui a assisté aux forma-tions de MdM, a ainsi souligné l’intérêt d'étendre celles-ci à tous les personnels de santé travaillant au port, où une petite zone d’isolement a été créée pour accueillir d’éventuels marins malades.

MISES EN SITUATIONLes formations dispensées à l’aide de boîtes à images ou de clips sonores s’accompagnent d’ate-liers pratiques et de jeux de rôle. Auprès de Ma-thieu Le-Du, on y apprend à préparer des solutions chlorées pour la désinfection des centres de santé

ou des domiciles des malades, à organiser une zone de gestion des déchets, ou encore à enfiler et à ôter sans risque les équipements de protection que distribue Médecins du Monde (gants, tabliers, lunettes, combinaisons…). « Nous prévoyons même de fournir du crédit téléphonique aux agents communautaires pour permettre de suivre en temps réel l’évolution de l’épidémie », ajoute Pascale Blan-chetière. Autant de clés d’un large dispositif de prévention et d’information pour agir sur la pro-pagation de l’épidémie tant que ni traitement ni vaccin ne permettent de l’enrayer.

Thomas Flamerion

Les volontaires forment les travailleurs sanitaires ivoiriens à revêtir efficacement

les équipements de protection individuelle.

Liberia /


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Au lendemain des interventions, le suivi post-opératoire est assuré avant le programme quotidien de chirurgie.

Une centaine de patients se

présentent à la première journée

pour les consultations.

Les brûlures, sur le visage ou

le corps, comptent également

parmi les pathologies les plus

courantes.

La 26e mission de chirurgie

réparatrice à Madagascar débute

au CHU d’Antananarivo.

Le 3 aout

représentent 60 %

des patients opérés.

Les enfants

« Notre objectif est d’opérer

dans des pays où les techniques

chirurgicales et les moyens

matériels manquent. »Dr François Foussadier,

Chirurgien, fondateur de l’Opération Sourire

EN IMAGES FOCUS

25 ans de l 'Operation Sourire,

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Reportage à Madagascar


Ce programme reçoit le soutien de la Fondation L'Oréal.

Depuis 1989, les équipes médicales bénévoles de l’Opération Sourire offrent des interventions de chirurgie réparatrice à ceux qui n’y ont pas accès, principalement en Asie et en Afrique. Plus de 13 000 personnes ont ainsi pu en bénéficier. En août 2014, à Madagascar, des personnels soignants français, japonais, nigériens et malgaches ont opéré malformations congénitales ou séquelles d’accidents. Une semaine pour redonner le sourire à 38 patients. Reportage photographique de Mylène Zizzo

Les malformations les plus traitées

sont les fentes labio-palatines.

Les chirurgiens opèrent

près de neuf heures par jour.

En 2015, l’Opération Sourire

célébrera ses dix ans de

missions à Madagascar.

« La richesse de l’Opération Sourire réside dans l’échange de savoirs entre des praticiens venant d’horizons, de domaines et d’écoles différents. »Dr Issa Ousmane,

Chirurgien volontaire nigérien

« Je veux donner le meilleur de notre

compétence technique pour permettre

aux gens de se réintégrer socialement. »

Dr François Foussadier,

Chirurgien, fondateur de l’Opération Sourire

Les équipes médicales bénévoles

évaluent les cas avant de déterminer

ceux qui pourront être opérés.


EN BREF DE VOUS À NOUS

Médecins du Monde a organisé ses universi-tés d’automne en octobre dernier à Nantes afin de repenser son projet associatif qui conditionnera sa stratégie pendant les dix années à venir. Accueillies par l’équipe de la délégation Pays de la Loire, une centaine de personnes se sont donc réunies pour deux jours de travail intense.Un éclairage sur l’organisation d’autres associations a d’abord été apporté lors d’une table ronde. Y participaient des membres du Réseau éducation sans frontières (RESF), de Handicap international et du Consortium latino-américain contre l’avortement clandestin (Clacai). Des ateliers ont ensuite permis de mieux définir l’identité de Médecins du Monde, ses principes d’action, sa gouver-nance, son réseau, mais aussi l’innovation sociale et les partenariats. Encadrés par une délégation aussi dynamique qu’enthousiaste, les échanges ont été fructueux, et le processus de réflexion sur le projet associatif progresse. Il sera voté en 2015, lors de la prochaine assemblée générale.

Délégation Pays de la Loire /

Réinventer notre projet associatif

« Quel modèle économique pour quel modèle de solidarité ? »Face à la crise et à la baisse des aides publiques, les ONG repensent leur mode de financement. Avec quels risques ?

A l ire !

Agenda

Revue humanitaire : « Quel modèle économique pour quel modèle de solidarité ? », n° 39, novembre 2014 http://humanitaire.revues.org

Site : http://info.arte.tv/fr/refugies

En savoir plus :http://bit.ly/1cpURKO/

En savoir plus : http://bit.ly/1EfFxuc

« Réfugiés » Un nouveau regard sur les camps (Népal, Irak, Liban et Tchad) d’Arte reportage. Découvrez seize regards de cinéastes, de photo-graphes, d’écrivains et de dessinateurs parmi lesquels Laurent Gaudé, Régis Wargnier, Reza ou Fatou Diome.

Journée mondiale de la justice socialeC’est l’un des temps forts de la lutte contre la précarité, pour le respect de la dignité humaine.

Journée internationale de la femme MdM lutte contre les violences liées au genre et milite pour le droit des femmes à disposer de leur corps.

20 JANVIER

8MARS

CoordonnéesMdM Pays de la Loire33, rue Fouré 44000 Nantes / Tél. : 02 40 47 36 [email protected]

PAYS DE LA LOIREFRANCE

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A v oir !, 2 148

consultations sociales et médicales dans les centres d'accueil de soins et d'orientation (Caso) de Nantes et Angers

100sorties de nuit auprès des personnes se prostituant et 221 accueils de jour

92 visites dans 9 bidonvilles de l’agglomération nantaise

La delegation en chif fres


Les donateurs se devaient d’accompagner Médecins du Monde dans la refonte de son « projet associatif », base d’un nouvel élan stratégique dans un monde en profonde mutation. Le comité des donateurs a fait entendre votre voix lors des universités d’automne pour réaffirmer l’importance du « don » : le vôtre, gage d’une indépendance financière des actions de l’association, mais aussi celui de tous les bénévoles, volontaires ou salariés, qui répondent, par leur générosi-té et leur engagement, à votre fidélité. Le comité, qui avait été cordialement invité aux

ateliers, a félicité l’association pour sa transparence et a souhaité que celle-ci perdure, au nom de la confiance que vous lui accordez. Notre regard bienveillant, qui n’exclut pas la critique, mais aussi nos témoignages en votre nom, sur la qualité et l’importance des missions, y sont toujours attendus et espérés. Nous avons aussi pris contact avec plusieurs responsables de programmes afin de préparer nos prochaines visites. Nous souhaitons notamment rencon-trer les migrants, en Grèce et à Calais. Paule Champetier de Ribes / Olivier Péray

Comité des donateurs/« Réaffirmer l’importance du don »

Brigitte M., donatrice militante de Médecins du Monde

Je soutiens Médecins du Monde, ai-je droit à une réduction d’impôts ?Effectuer des versements, sous forme de dons ou de cotisations, à certains orga-nismes ayant un caractère d'intérêt général peut vous permettre de bénéficier d'une réduction d'impôt.Si vous êtes imposable sur le revenu, vous bénéficiez d'une réduction d'impôt de 75 % du montant de votre don dans la limite de 526 euros et de 66 % au-delà, dans la limite de 20 % de votre revenu imposable. La part des dons dépassant cette limite au cours d'une année peut être reportée sur les cinq années suivantes et ouvre droit à la même réduction d'impôt.Pour bénéficier de cette réduction au titre des dons versés à Médecins du Monde, inscrivez simplement vos dons dans la case UD de votre déclaration. Lorsque vous effectuez un don ponctuel, votre reçu fiscal vous est envoyé sous quinzaine.Pour les donateurs en prélèvement automatique, un reçu fiscal récapitulant la totalité des versements au titre de l’année en cours est envoyé en mars de chaque année.Pour obtenir un duplicata de votre reçu fiscal, rendez-vous sur notre site. En y créant votre espace donateur, vous pourrez accéder à l’historique de vos dons et imprimer vos duplicatas. Vous pouvez aussi contacter le service Donateurs au : 0 800 014 014 (appel gratuit) de 9 h à 13 h et de 14 h à 17 h, du lundi au jeudi et de 9 h à 13 h et de 14 h à 16 h 30 le vendredi.Hélène Granville,responsable du service donateurs

Posez votre question, Hélène Granville vous répondra !

[email protected]édecins du Monde – Service donateurs

62, rue Marcadet75018 PARIS

Vos questions

Partenariat / L’association Ouest-FranceSolidarité se mobilise pourl’accès aux soins en RCAEn 2014, après avoir livré des médicaments à Bangui avec l’appui de Médecins du Monde, Ouest-France Solidarité a décidé de soutenir financièrement notre action en République centrafricaine. Mobilisé pendant quatre mois auprès des populations déplacées via ses cliniques mobiles, MdM a ensuite transféré son activité vers différents centres de santé gouvernementaux dévastés par la guerre civile. Notamment l’hôpital de Bégoua, au nord de Bangui, qui poursuit ainsi sa rénovation grâce aux efforts combinés de l’association et du ministère de la Santé centrafricain. Consolidation de l’accès à l’eau et à l’électricité, approvisionnement en matériel médical… Aujourd’hui ce sont quelque 100 000 personnes qui peuvent bénéficier de soins dans cet hôpital. Principalement de jeunes enfants et des femmes enceintes, accueillis dans la maternité qui a rouvert ses portes le 26 juin dernier. En savoir plus : http://bit.ly/1of3Vbt

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TOUS MÉDECINS DU MONDE

POURQUOI JE M’ENGAGE

«Donner 7 euros par mois,

ça peut sauver des vies comni nis apidi delit offi cienti dolorumquias escia doluptiur as digente mpo rum, odis moditatio tem poreic te optatur, sus, tore

henis ipsapis doloriam cum

fugiatq uiasim eiciis alis se

nonet voluptatur? Apis aut

molupti aut essinih illenis mod quist, ipit enimagnate

cuscimil estio mo dunt.»

Sacha, 38 ans, Blois

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DEMANDE D’INFORMATION LEGS / DONATIONS / ASSURANCES-VIESà retourner à : Médecins du Monde - Service Juridique - 62, rue Marcadet - 75018 Paris - www.medecinsdumonde.org

Brochure : Oui, je souhaite recevoir gratuitement la brochure d’information sur les legs, donations et assurances vie Entretien : Oui, je souhaite m’entretenir personnellement avec un responsable du service juridique

M. Mme Mlle Nom : Prénom :

Adresse :

Code postal : Ville :

Télephone (indiquez vos disponibilités) :

E-mail : Date de naissance :

Conformément à la loi Informatique et Libertés du 6 janvier 1978, vous pouvez accéder aux informations vous concernant ou les modifier en écrivant à Médecins du Monde.

Vous pouvez prendre contact avec Johann Hoguin : au 01 44 92 14 36 ou par courriel à : [email protected]

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