40
Le bureau exécutif et les membres du conseil d’administration d’AG&C souhaitent à l’ensemble de nos adhérents et à nos fidèles lecteurs de joyeuses fêtes et une excellente année 2016. Que celle-ci vous apporte toutes les joies que vous pouvez espérer et vous épargne les épreuves.

Magazine nr 75 janvier 2016

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Magazine d'information sur la sécurité , les forces de l'ordre en général et la Gendarmerie en particulier.

Citation preview

Page 1: Magazine nr 75 janvier 2016

Le bureau exécutif et les membres du conseil d’administration d’AG&C souhaitent à l’ensemble de nos adhérents et à nos fidèles lecteurs de joyeuses fêtes et une excellente année 2016. Que celle-ci vous apporte toutes les joies que vous pouvez espérer et vous épargne les épreuves.

Page 2: Magazine nr 75 janvier 2016
Page 3: Magazine nr 75 janvier 2016

SIEGE SOCIAL

7 chemin des vignes

41100 COULOMMIERS-LA-TOUR

Directeur de publication

Christian CONTINI

7 chemin des vignes

41100 COULOMMIERS LA TOUR

02 54 77 06 81— 06 89 25 16 90

[email protected]

Le MAGAZINE A.G.&C.

est disponible en téléchargement sur l'espace

web de l'association Gendarmes et Citoyens :

http://www.assogendarmesetcitoyens.fr/

Nous remercions toutes les personnes qui ont contribué

à la création, l'édition, la mise en page du magazine et

celles qui ont proposé des articles. Malgré le soin apporté

à sa rédaction, des erreurs typographiques ont pu nous

échapper, nous vous prions de nous en excuser.

Comité de rédaction :

Relecture membres CA de AG&C

Maquette AG&C

Conception graphique – Photomontages –

Mise en page - Dessins : AG&C.

Photos : Médiathèque de l'AG&C - Images

et photos internet - Collection AG&C - Couver-

ture : montage AG&C- Dépôt légal : dès parution

La reproduction des articles et photos est

autorisée .

Contact : [email protected]

4 – Edito « feuille de route 2016…Un nouvel espoir ? » 5 – Joyeuses fêtes de fin d’année. 6 – Gendarmerie Réflexion sur le port de l’arme hors service. 8 – Casernements militaires, un projet de loi rejeté, des gendarmes méprisés. 9 – Sur notre page facebook réflexions sur l’état des casernements. 10 – « sondages » sur les résultats des bu-reaux de vote fréquentés par des gendarmes. 12 – Ma lettre de Noël. 13 – Brèves d’actualité. 15 – Suicides, ne les oublions pas. 16 – La chronique de Champalu. 19 – Lu dans la presse. 26 – Adhérez à AG&C. 27 – En école, la Gendarmerie veut tester la grossesse des élèves. 28 – Les risques du métier. 30 – Padchance : Enfin une vraie retraite. 32 – La famille d’Eléa vous remercie. 33 – 8 décembre, fête des lumières. 34 – Gend’humanitaire équipage 347 bientôt le départ. 35 – Flashback, quand le ministre invite les représentatnts de la Gendarmerie. 37 – La boutique AG&C. 38 – Nos espaces numériques en chiffres. 39 – Nos partenaires.

MAGAZINE

Page 4: Magazine nr 75 janvier 2016

Feuille de route 2016 ….. un nouvel espoir ?

Le 08 décembre 2015, notre Directeur a présenté sa nouvelle feuille de route pour 2016. Ce que nous retenons chez AG&C en particulier, ce sont deux choses: La première est de vouloir remettre au centre de notre cœur de métier les unités élémentaires. La seconde, de vouloir impliquer davantage les commandants de ces unités dans la concertation interne. Si effectivement, il est a noter des améliorations notoires dans le domaine de la concertation, il est toutefois un point sur lequel une décision pourrait être une innovation réelle. En effet, notre DG souligne dans son entrée en matière une bonne remontée de l'information émanant de la base mais également le fait que cette information est « filtrée » par les échelons hiérarchiques. Alors pourquoi ne pas innover une bonne fois pour toute afin de croiser les remontées de la « base »? Pourquoi ne pas inviter les associations dans les groupes de travail? Ainsi, notre DG aurait les informations filtrées et non filtrées, ce qui garantirait encore plus de transparence. Chez AG&C, nous avons au quotidien la température du terrain, les attentes de chacun, la vision des actives, retraités et citoyens de tout bord. Alors pourquoi se passer de cela ?? Mon Général, nous entendrez vous ??……. Aurons nous une oreille aussi attentive de votre part que celle que nous avons eu de nos deux minis-tres, qui à ce jour, rappelons le, n'ont toujours pas daigné répondre à notre lettre ouverte sur les suicides de nos camarades. Pourtant, nous reconnaissons au sein d'AG&C que beaucoup de choses ont enfin été mises en place. Cela aurait été si simple de nous répondre en ce sens……. Je tiens également à souligner, que nous accueillons, avec beaucoup de satisfaction, l'annonce des effectifs supplémentaires. Même si cela ne sera pas suffisant pour couvrir le trou à l'emploi que nous dénonçons depuis plusieurs années, il est à noter que c'est toujours bon à prendre. Ce qui est dommage, malheureusement, c'est qu'il ait fallu une tragédie pour rendre cela possible. Je terminerai enfin en souhaitant au nom de l'Association Gendarmes et Citoyens, tous nos vœux de santé, de réussite professionnelle et personnelle à l'ensemble de nos membres, de nos camarades, de leurs proches et à ceux qui nous suivent de près ou de loin. “N’attends pas que les événements arrivent comme tu le souhaites ; décide de vouloir ce qui arrive et tu seras heureux” ( Epictète )

J'aimerais tout d'abord commencer cet édito en rendant encore une fois hommage, au nom de tous les membres d'AG&C, aux nombreuses familles de victimes des événements qui ont frappé notre pays le 13 novembre 2015. Au delà de cette ignominie, il faut bien prendre conscience que ces événements auront une incidence évidente sur notre quotidien, et ce, durant plusieurs années.

Par Thierry Guerrero Vice-président association

Gendarmes et citoyens.

Page 5: Magazine nr 75 janvier 2016
Page 6: Magazine nr 75 janvier 2016

Gendarmerie : réflexion sur le port de l'arme hors service.

C’est d’actualité, après les attentats du 13 novem-bre et comme après le 11 janvier, dans une atmos-phère lourde émotionnellement et pour pallier le manque d’effectifs dans la sécurisation du terri-toire on reparle du port de l’arme de service en position de repos. A ce titre la direction générale de la Police Nationale vient d’émettre un avis fa-vorable et les policiers peuvent s’ils le souhaitent porter l’arme en dehors du service pendant l’état d’urgence. Vu les conséquences d’une telle mesure il est im-portant de ne pas se laisser emporter par la pas-sion et de raisonner avec lucidité. Oui le port et l’usage des armes doit s’adapter à l’évolution de la criminalité et du terrorisme (les deux sont sou-vent liés) sur notre territoire. Oui notre priorité doit être la préservation de l’intégrité et de la sé-curité des gendarmes dans l’exercice de leurs fonctions, gendarme en service et gendarme en repos. Etre gendarme est avant tout une vocation, une vocation au service de la population en tout temps et en tout lieu, la position de repos n’exo-nère pas le gendarme de son devoir. Evitons les répliques « oui mais si.. » elles ne représentent rien de concret et ne permettent pas d’avoir un débat intelligent et constructif. « Oui mais si je vois un homme... Je sauve tout le monde », « Oui mais si j’ai mon arme en faisant mes courses avec ma famille je sauve celle-ci »... Car il est facile de répondre simplement « Oui mais si tu as un jugement erroné... » Avec toutes les graves conséquences possibles. Essayons de nous rassem-bler autour de propositions cohérentes fondées sur des avis objectifs permettant à ceux qui le sou-haitent d’améliorer la sécurité de tous. Nous sommes dans l’erreur si nous pensons que les propositions récentes ont pour objectif de met-tre en sécurité les serviteurs de la loi, personne n’est dupe et la politique appliquée à l’endroit des forces de l’ordre depuis des décennies en témoi-gne. Nous sommes une race de sous-citoyens et nos vies importent peu aux gouvernements succes-

sifs qui depuis 15 années n’ont fait que saigner les effectifs de la Police et de la Gendarmerie au défi-cit premier de nos vies dans le cadre de nos mis-sions. Cette mesure quelques jours après les der-niers attentats joue sur le côté émotionnel des gens et n’est qu’un pansement lowcost à l’énorme défi-cit de personnels dans la rue en position de ser-vice. Nous n’avons plus les moyens humains de protéger nos concitoyens alors jouons sur la peur et la sécurité de nos agents pour envoyer bénévo-lement des forces de l’ordre en présence de leurs familles sécuriser les grandes-surfaces et les mar-chés de noël en période de fête. La direction générale de la Gendarmerie Natio-nale plutôt que de s'exprimer dans l'urgence vient de mettre en place un groupe de travail piloté par l'IGGN, composé de personnels des différentes directions avec le concours de conseillers sous-

officiers et officiers ainsi que quelques membres du CFMG. Elle communi-quera à l'issue de ce tra-vail d'analyse sur les di-rectives à mettre en place. Voici la vision d'Associa-tion Gendarmes et Ci-toyens: Nous avions communiqué cet été sur cette hypothèse et après vote au conseil d’administration la majo-rité s’y était opposée.

Nous restons droits dans nos bottes et nous n’a-vons pas changé d’avis mais le temps s’écoulant ce débat n’a eu de cesse d’être alimenté avec quel-ques arguments intéressants que nous vous expo-sons. Il est de notoriété publique que l’encadrement et l’usage des armes dans son ensemble doivent être « rénovés » pour coller au mieux au quotidien des forces de l’ordre. Voilà donc une occasion d’enga-ger un processus au sein de notre institution pre-nant en compte l’avis de tous. Il est aussi de notoriété publique « Gendarmique » que l’instruction au tir est une des principales la-cunes de la maison Gendarmerie, il serait peut-être temps de mettre les moyens à la formation de nos gendarmes dans un domaine primordial qui a comme finalité la vie ou la mort.

Page 7: Magazine nr 75 janvier 2016

Il est donc opportun dans un tel débat d’aborder la question du port de l’arme de service en posi-tion de repos car il n’est pas illégitime. Un gen-darme bien formé et entraîné régulièrement au maniement des armes est tout à fait capable d’as-sumer ses responsabilités avec professionnalisme pendant et en dehors du service. Encore faut-il s’en donner les moyens, pourquoi ne pas com-mencer avec la mise en place sur la base du vo-lontariat d’obtention d’un agrément régi par le ministère de l’intérieur du port de l’arme en re-pos ? Par exemple, le gendarme qui souhaite porter son arme en position de repos devrait tout d’abord passer un test indépendant de sa notation vali-dant ses aptitudes à l’usage des armes. S’ensui-vrait une formation consistant à mettre en condi-tion le gendarme car user de son arme en service, souvent en uniforme et accompagné de ses cama-rades lors d’une intervention est totalement diffè-rent dans un cadre personnel et familial mais sur-tout en civil et sans appuis. Etre seul ou accompa-gné de son conjoint(e) et en présence de ses pro-pres enfants dans une situation critique au milieu d’individus ne nous ayant pas identifié augmente d’autant plus les risques de dérives et de drames.

Avoir la possibilité de faire usage de son arme dans ce contexte doit passer par une formation adaptée car tout le monde n’est pas capable d’y faire face. Au terme de cette formation un examen d’apti-tude pourrait être délivré et ainsi permettre au camarade qui le souhaite de porter son arme en dehors du service. Examen qui pourrait être limi-té dans le temps avec mise à niveau obligatoire. Des dispositions devraient être prises afin que pour que ce choix personnel n’ait aucune emprise sur les appréciations du militaire. En effet et se-lon les dérives que nous connaissons tous nous voyons déjà le « patron » favorable et apte au port de l’arme en repos apprécier avec mépris le gendarme qui refuse d’avoir son arme en tout temps. Finalement, une fois le débat vidé de tout contexte émotionnel, passionnel ou répondant à l’actualité tout reste possible en respectant l’avis de tous, tant que ce n’est pas pour pallier le man-que de personnel opérationnel. Retrouvez un questionnaire en 3 questions sur notre site: http://www.assogendarmesetcitoyens.com/#!questionnaire/mnt1h

Page 8: Magazine nr 75 janvier 2016

Casernements militaires un projet de loi rejeté, des gendarmes méprisés.

Il est clair que les militaires en général et les gendar-mes en particulier sont sujet à un véritable mépris de la part de nos responsables politiques, qu’ils soient au gouvernement ou qu’il s’agisse des parle-mentaires.

Nous avons dé-couvert que 535 957 euros de crédits de paie-ment, accordés aux ministères de la Défense et de la Justice, ont été annulés pour en faire profiter la presse. De même que 850 000 euros

destinés à la police et la Gendarmerie ont été annu-lés pour être attribués à « l’action du gouvernement – coordination du travail gouvernemental » si c’est là de l’investissement pour la sécurité il faut nous préciser en quoi. Les sommes peuvent paraître déri-soires par rapport aux millions brassés régulière-ment par le ministère des Finances mais la justifica-tion de tels mouvements mériterait d’être précisée. N’y voyons surtout pas une manœuvre électorale en pleine période d’élections régionales, ce serait mal apprécié. Tout aussi méprisant est le rejet par l’assemblée Na-tionale d’un projet de loi visant à utiliser une faible partie du milliard d’euros accordé à l’agence natio-nale pour la rénovation urbaine (ANRU). Cette agence à vocation à rénover des quartiers difficiles. Le projet de loi visait à faire bénéficier de ces fonds des casernes de gendarmerie situées en zones ANRU. Il faut garder en mémoire le fait que les crédits im-mobiliers ont chutés de 200 millions d’euros annuels avant 2008 à 56 millions d’euros pour 2016. Même si une « rallonge » récente a été promise elle ne permet même pas de maintenir les casernements à l’état (pitoyable souvent) dans lequel ils se trouvent actuel-lement. Nous sommes loin des 160 millions d’euros nécessaires selon la Cour des comptes. Va-t-il falloir envisager que les gendarmes aillent squatter des immeubles peu employés comme il en existe ici ou là. Il serait très intéressant d’avoir la liste des députés qui se sont opposés au projet de loi. De cette façon

on pourrait leur répondre lorsqu’ils viennent faire des beaux discours sur l‘admiration et l’affection qu’ils portent aux gendarmes, on pourrait même éviter de les inviter lors des célébrations de Sainte Geneviève la patronne de la Gendarmerie. Il est pro-bable que certains instituts de sondages ne manque-ront pas de faire ressortir des chiffres sur les résul-tats dans des bureaux de vote correspondant à des secteurs à forte concentration de gendarmes. Une nouvelle fois il est évident pour nous que la condition du gendarme et de sa famille ne présente aucun intérêt aux yeux de certains. On comprend aussi pourquoi les parlementaires ont voté une loi à minima pour la création des associations profession-nelles nationales de militaires: C’est tellement plus pratique des gens qui ne peuvent s’exprimer ouver-tement pour dénoncer leurs conditions de vie et de travail. C’est pourtant suite à celles-ci que des mou-vements forts s’étaient produits en 1989 et 2001.

Page 9: Magazine nr 75 janvier 2016

Lu sur notre page facebook.

https://www.facebook.com/AssociationGendarmesetCitoyens

Le problème récurrent de l’état des casernes de Gen-darmerie et des logements des gendarmes a entraîné de nombreuses réactions sur notre page facebook suite à un nouvel article qui a atteint plus de 160 000 person-nes. Quelques extraits des nombreux commentaires.

C'est honteux. Quand on connaît les conditions dans les-quelles sont logés les gendarmes et leurs familles, d'autant plus qu'ils n'ont pas le choix et sont "OBLIGES" d'occuper leur logement. ...... C'est révoltant. Nos gouvernants n'ose-raient pas faire çà aux migrants qui sont eux soutenus par des associations et les médias. ......

Gendarme = employé respectueux des lois et de la hiérar-chie, toujours disponibles pour les concitoyens jamais re-mercier a sa juste valeur pour son dévouement.

En ce qui me concerne j ai saisi le tribunal administratif. Je paye 1000 euros de taxe habitation pour un F3 pourri. UNE HONTE

A un moment où la sécurité et les forces de l'ordre sont plus que nécessaires, nos dirigeants continuent à négliger les hommes qui font les sales besognes. Mais attention la roue tourne et ceux qui font le mal devront répondre de leurs actes un jour prochain. La justice existe !

Quand on pense qu'ils sont logés dans des appartements où même les cassos et les migrants ne pourraient pas être accueillis ça fout vraiment la haine.

Taxes d'habitations exorbitantes, taxe poubelle (de luxe), charges et rappels de charges non représentatifs, dégâts en tous genres, absence de chauffage Infiltrations, locaux déla-brés, logements vétustes voir insalubres....Seul le silence est toléré, les familles saturent et on continue de payer tou-jours un peu plus !

Je crois qu'il faut recommencer à manifester comme en 2001 14 ans après les politiques ont oublié. Il est inadmissible que ces politi-ques continuent à mépriser la gendarmerie de cette manière.

Là où on était avant (logements neufs déclarés insalubre 6 mois après la livraison) Un gamin a attrapé un champignon dans le sang, il y avait de la moisissure sur les murs des chambres jusqu'à 1m50...

Pour rigoler, vous voulez des photos de celle qui est en train de se construire à saint Laurent nouan? Pas de cave, pas de débarras, 1 place de véhicule par appartement, l'apparte-ment en face se trouve à 7 mètres et tout ca sur un terrain qui était inconstructible !!! Mais pour mettre 38 familles sur 7500 mètres carrés fallait pas espérer mieux... Même des syriens n'iraient pas !!

Il suffit d'aller voir la caserne de gendarmerie mobile de Melun (77) c'est l'horreur Même les HLM à côté sont mieux entretenus

On oublie de dire que si les gendarmes ne paient pas de loyer c'est parce qu'ils sont obligés d'occuper les logements qu'on leur attri-bue pour être disponibles au coup de sifflet !!!! Ils paient quand même les charges de leurs logements. Faite comme moi... acheter et aller passé vos astreintes

chez vous.... a con; con et demi... Pendant combien de temps allons nous rester les chèvres de ces gens... Voilà où mènent les politiques d austérités et de casse des services

publics et pourtant on nous dit que l’état aime ses gendarme et ses militaires je ne suis ni l'un ni l'autre mais en tant que citoyen j'veux une république sécurisée et donc que l on traite correcte-ment ceux qui la servent Merci a tous pour votre travail

Je suis profondément touchée de la manière dont sont trai-tés nos militaires et nos gendarmes. Je sais qu'un jour les choses changerons et que nos valeurs bafouées seront de retour. C'est mon souhait....

Vous attendiez quoi de la part de gens qui criaient a bas l'armée a bas la police a bas la gendarmerie en 68!!!!!!!!

Les politiques preferent l'étranger au francais, préfèrent l'inconnu à son peuple, préfèrent les roms et les migrants aux policiers aux militaires et aux gendarmes ...et je sais de quoi je parle mettre des migrants avec deux gendarmes et leur famille dans une caserne ....

Rien ne change les politiques parlent beaucoup comme des moulins à vent. Effectivement avoir une liste des faux culs serait bien pour les évincer des fêtes militaires ou des hon-neurs lors de la perte d’un des nôtres. Ils paradent et sont bien contents d avoir des voix lors des élections. Ils promet-tent mais rien ne change les pouvoirs se suivent et se res-semblent......

Est ce que un logement envahi par des cafards est insalubre ? Je pensais que cela n'existait plus j'avais vu ça il y a trente ans de là. Et bien aujourd'hui il y a des personnes qui vivent encore dans ces maudites habitations, c'est une honte Ok ça on s'en doutait, nous ne sommes considérés que pour sacri-fier nos vies et nos familles. Considérés que pour payer et faire marcher l'économie locale.

Page 10: Magazine nr 75 janvier 2016

Dans l’article ci-dessous de notre magazine n° 59 de septembre 2014 nous avions dénoncé des sondages desti-nés à faire ressortir le contenu des bureaux de votes fréquentés par des gendarmes pour indiquer quelles étaient les candidats qui avaient leur faveur. http://issuu.com/agecassociation/docs/

magazine59_septembre_2014__2_ Cette attitude inadmissible perdure avec un élu de Charleville-Mézières (08) qui tire des conclusions en s’appuyant sur les résultats d’un petit bureau de vote fréquenté par des gendar-mes. Evidemment d’autres journaux se sont rendus dans les bureaux de vote à forte densité d’électeurs gendarme-rie pour leur coller une étiquette de gens d’extrême droite de Quel droit ???

Page 11: Magazine nr 75 janvier 2016
Page 12: Magazine nr 75 janvier 2016

« Les beaux comtes font les bons Noël... » A quelques heures seulement des Fêtes de fin d'an-née et avant que certain(e)s d'entre vous ne pren-nent une poignée de jours de vacances bien mérités (si, si, faut le dire!), je ne pouvais vous laisser partir sans une bafouille nous amenant à fermer le Grand Livre de l'année 2015. Même si le moment présent est encore consacré à rectifier, une fois encore, le sapin de Noël afin d'évi-ter les sempiternelles remarques de Belle-Maman... Même si le choix des derniers cadeaux de Noël n'est pas encore décidé parce que la liste fournie est sans doute plus importante que le catalogue de chez Toys R'us… Même si le choix corné-lien entre la dinde et le chapon divise encore la famille parce que les marrons ne se marient pas avec tout... Jour après jour, 2015 tire sa révérence et nous garderons de cette an-née tant de douloureux souvenirs… Je ne reviens pas sur les tragédies que notre pays a connues. Je ne reviens pas sur les lourdes pertes que nous avons eu dans nos rangs, dans ceux de la Police Na-tionale, chez les Sapeurs-Pompiers et, d'une ma-nière générale, dans toutes les corporations qui, chaque jour, mettent leur savoir et parfois leur vie au service des autres. Aujourd'hui, je veux avoir une pensée pour toutes celles et ceux qui, cette année, ont perdu un être cher, quelles que soient les circonstances. Aujourd’hui, je veux laisser mon égoïsme de côté et partager un moment avec vous. Que puis-je vous souhaiter pour cette nouvelle an-née à venir ? Je la voudrais souriante parce que les larmes ont déjà trop coulé. Je la voudrais positive parce que d'autres se char-gent déjà largement de nous la rendre compliquée. Je la voudrais haute en couleurs, riche en bon-heurs, éclatante de nouvelles agréables. Et puis, égoïstement, une fois encore, je la voudrais avec vous tous. Chaque jour durant, ou presque, nous passons «

jeter un œil » ici, voir comment vont les autres, lire les derniers potins, les dernières anecdotes, parfois les mauvaises nouvelles. Ici, c'est un peu notre chalet dans la montagne, un endroit ou on ne vient, finalement, que si on en a envie mais, avouons le, on y est bien. Tout comme ce fameux chalet, certain(e)s aiment arriver et met-tre un peu de bois dans un feu déjà flamboyant !! Au travers de nos écrits, nous partageons un peu de notre quotidien, qu'il soit facile ou non. Nous assu-rons de notre amitié et de notre soutien toutes celles et ceux qui, durant les Fêtes à venir, assureront la sécurité, la santé et la surveillance de tous.

2016 sera, pour certains, l'année d'entrée en ESOG mais aussi celle de la retraite pour d'au-tres !! Ainsi va la vie et les an-ciens apprendront tou-jours aux plus jeunes les ficelles d'un métier tou-jours plus difficiles à exercer... C'est par notre engage-ment, notre volonté de bien faire et par nos

convictions que demain pourra être meilleur. C'est aussi parce que demain se construit aujour-d'hui que nos valeurs sont importantes et qu'il nous faudra toujours garder les bras levés... les baisser serait reconnaître un échec et nous avons tous ce mot en horreur. Nous entrons dans une ère ou, plus que jamais, nous aurons besoin les uns des autres. Le soutien n'est pas un vain mot et nous devons en prendre conscience. Plus personnellement à présent, je me permets de vous souhaiter, non pas toutes ces choses tradition-nelles de santé, bonheur, prospérité, mais beaucoup plus encore. Que cette fin d'année et le début de la nouvelle puissent vous laisser entrevoir un peu de soleil dans votre vie (voire même beaucoup!). Je vous souhaite de bonnes Fêtes de Noël, un bon Réveillon de la Saint Sylvestre et tout plein de ca-deaux ! (Win) « Entre la vie et la mort, il n'y a qu'un pas. Entre la tristesse et le bonheur, il y a une route infinie ». Mi-

Ma lettre de Noël…

Eglise Kaysersberg.

Page 13: Magazine nr 75 janvier 2016

Un gendarme de plus nous quitte, le 23e en 2015.

20 novembre nous apprenons le suicide du gen-darme Patrick He-raut affecté à la compagnie d’Auch dans le Gers (32). Agé de 54 ans et tout proche de la retraite il laisse derrière lui une épouse et deux en-fants. Il s’est donné la mort à son domicile privé avec une arme personnelle. Un camarade particulièrement apprécié dont le nom s’ajoute à cette triste et interminable liste de disparus prématurément. Au nom de l’ensemble de nos membres nous adres-sons nos plus sincères condoléances à la famille et aux proches et apportons tout notre soutien aux ca-marades du Gers.

Un treizième militaire perd la vie au Mali, le dixième tué au combat.

C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons ap-

pris le décès du sergent-chef Alexis Guarato, 35 ans, qui appartenait au commando para-chutiste de l’air N°10 basé à Orléans-Bricy (45).

Blessé avec deux de ses camarades le 13 octobre lorsque son véhicule est passé sur une mine, il est décédé le 26 novembre. Nous nous associons à la douleur de sa famille et de ses proches et nous assurons ses frères d’arme de tout notre soutien. Nous n’oublions pas les deux autres blessés par ce piège tendu par des lâches. Les honneurs militaires lui ont été rendus à l’hôtel des invalides avec un hommage citoyen pont Alexandre III.

Création de postes en Gendarmerie. Un peu de concret !

Il est évoqué la création d’un escadron de Gendar-merie mobile en 2016 et des renforts d’un peloton dans une vingtaine d’escadrons. La Gendarmerie départementale ne serait pas oubliée avec des créa-tions de postes dans les brigades périurbaines et sur les axes importants. Ces nouveaux effectifs de-vraient permettre un gain d’un peu plus de 1700 postes. En raison des engagements non tenus précédem-ment nous avons tendance à adopter l’attitude de Saint Thomas qui ne croyait que ce qu’il voyait. Nous attendons donc de connaître l’implantation du nouvel escadron et ceux qui seront renforcés d’une vingtaine d’hommes de même que l’ouverture de l’école qui devrait per-mettre de les former pour applaudir. Ces effectifs supplé-mentaires, s’ils sont réellement accordés, devraient permettre à la Gendarmerie de sor-tir un peu la tête de l’eau. Ceci fera toujours un peu plus d’hommes à com-mander pour la multitude d’officiers qui hantent les couloirs des états-majors. Cette réflexion n’est pas une simple boutade dans la mesure où nous avons constaté que l’évolution des carrières en gendarme-rie voit la disparition de sous-officiers et de gendar-mes adjoints volontaires alors que le nombre d’offi-ciers augmente.

Page 14: Magazine nr 75 janvier 2016

Manifestation à Paris. Choisir son camp.

Le 29 novembre, une manifestation interdite, anti COP21, s’est tenue place de la République à Paris. Deux à trois cents voyous (il faut appeler un chat un chat), encagoulés et vêtus de noir pour cer-tains d’entre eux, ont affronté les forces de l’ordre. Des troubles prévisibles qui n’ont rien d’extraordi-naire dans le contexte actuel où beaucoup ne savent s’exprimer que par la violence.

Ce qui provoque l’indignation c’est que ces manifes-tants n’ont pas hé-sité à utiliser les divers objets dépo-sés sur la place, en mémoire des victi-mes des attentats, pour en faire des

projectiles, saccageant ce mémorial improvisé. C’est ainsi que les forces de l’ordre ont reçu des bouteilles, des éclats de verres, des bougies et d’au-tres objets entreposés autour de la statue. Ces actes, considérés comme une profanation pour certaines personnes proches des victimes, n’auront certaine-ment pas pour effet d’amener des sympathisants au mouvement des fauteurs de troubles. Environ 200 interpellations ont été opérées entraînant 170 gardes à vue. Nous n’attendons pas grand-chose des suites de ces mesures puisque l’o-rientation va toujours vers une politique destinée à obtenir l’apaisement. Certains prennent ceci pour du laxisme et d’autres pour un encouragement à poursuivre leurs actions violentes. Il faut que les familles et les proches des victi-mes des attentats gardent en mémoire le fait que la majorité des Français partagent leur douleur et n’ont que du mépris pour ceux qui sont incapables de respecter leur deuil.

Suicide d’un jeune gendarme adjoint volontaire.

C’est avec consternation que nous avons appris le décès d’un jeune gendarme adjoint volontaire. Le 28 novembre, Alan Golaszewski, a mis fin à ses jours avec son arme de service dans les bu-reaux de la brigade de Baie Mahault (Guadeloupe). Nous ignorons totalement ce qui a pu motiver cette tragédie. Âgé d’une vingtaine d’année il venait de réussir le

concours qui lui donnait accès à l’école de sous-officier. Major de promotion lors de son stage de gendarme adjoint volon-taire à Chaumont, une belle carrière s’offrait à lui. Nous assurons sa famille et ses proches de toute notre compassion et nous parta-geons l’incompréhension et la tristesse que doivent res-sentir ses camarades.

Un policier municipal tué par balles en service.

Le 8 décembre, le Brigadier Chef Principal Christophe Bouissou, 43 ans, marié, a succombé aux blessures que lui avait infligées, la veille, un in-dividu particulièrement violent. C’est alors qu’il intervenait suit à un différend fa-milial que le policier municipal de Cavalaire (83) a

été pris pour cible et atteint par un tir d’arme automati-que. Son collègue a été blessé à une cheville. Nous adressons nos condo-léances à sa famille, à ses proches et à ses collègues. Le forcené qui avait pris la fuite a été localisé par les gendarmes sur lesquels il a

tiré avant de se suicider.

Un gendarme décède dans un accident hors service.

C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris le décès, dans un accident de la route, du Maréchal des Logis Chef Eric Lambard. Il était âgé de 45 ans et servait au Peloton de Surveillance et d’Intervention Gendarmerie d’Anglet (64). Après sa formation de sous-officier à l’école de Montluçon en 1992, il avait été affecté successive-ment à l’escadron de Gendarmerie Mobile de Mar-mande puis à celui de Bayonne avant d’intégrer le PSIG d’Anglet. Doté d’une excellente compétence professionnelle, il a été félicité à plusieurs reprises. Nous adressons nos condoléances à sa famille et à ses proches et nous nous associons à leur tris-tesse et celle de ses nombreux amis.

Page 15: Magazine nr 75 janvier 2016
Page 16: Magazine nr 75 janvier 2016

Bonjour, l’actualité ne manque pas de rebondisse-ments pour me permettre de vous en donner ma vision, toute personnelle. Je reviens sur le 13 novembre, c’était la journée mondiale de la gentillesse et pourtant, en 33 minu-tes, des fous sanguinaires ont provoqué un effroya-ble carnage visant principalement la jeunesse. Des sentiments de toutes sortes se sont manifestés, bien évidemment le chagrin et la colère mais aussi pour certains la peur, peur pour eux-mêmes mais surtout pour leurs enfants. Comment pourrait-il en être au-trement quand la formule de « France en guerre » est utilisée au plus haut sommet de l’état. Si c’est le cas il faut réaliser l’union d’abord entre les forces de l’ordre et les citoyens, chez nos politiques de tous bords qui doivent mettre de côté la guerre des mots mais plus largement avec tous les pays qui ont en-core un semblant d’humanité. Ce sera la seule façon d’éradiquer cet état islamique tentaculaire. Je pense particulièrement à toutes les familles endeuil-lées, à tout ces blessés cruellement atteints dans leurs corps et c’est pour eux, pour éviter que ça ne se reproduise, qu’il faut faire bloc face à une folie barbare. 5000, 8000, 10 000, 20 000, on ne sait trop quel chif-fre choisir pour connaître la vérité sur le nombre des ces fiches « S » qui doivent permettre de surveil-ler les déplacements de personnes suspectes. Sus-pectes de quoi ? Il m’a semblé comprendre qu’on fichait « S » de nombreuses personnes et pas sim-plement les individus proches des terroristes. Il faut craindre que trop de fiches « S » tue les fi-ches « S ». Dans quelle civilisation vivons-nous ? Les médias nous servent régulièrement des informations sur des écoutes, nous avons eu droit à la NSA aux Etats-Unis qui écoute tout le monde et n’importe qui. L’Allemagne qui écoute les responsables français quand ce n’est pas la chancelière qu’on espionne. Dernièrement c’est le ministre des affaires étrangè-res français qui a eu droit à sa « surveillance rap-prochée ». On peut aussi observer que dans le cadre de la lutte anti terroriste les services français ont encore plus d’accès à ces moyens d’espionnage. La justice géo localise un ancien président de la Répu-blique. Si nos ancêtres du début du XXe siècle, dont les correspondances étaient principalement épisto-laires, pouvaient voir ces méthodes ils seraient

ébahis. Début novembre, un ministre annonce la baisse de la délinquance mais son service en charge de la me-surer indique une forte hausse puis un organisme spécialisé relativise cette hausse. Les forces de l’or-dre appellent à la vigilance mais je me pose une question : Peut-on être au four et au moulin ? Les policiers et gendarmes doivent répondre aux mani-festations de violence, surveiller des migrants qui arrivent en nombre, participer au plan vigipirate-sentinelle-renforcés ou encore bloquer les frontières pour assurer notre sécurité et celle d’une grand messe sur la lutte anti-réchauffement de la planète, de quel temps disposent-ils encore pour poursuivre les délinquants ? 19 novembre, la presse confirme la mort d’un terro-riste recherché comme étant l’ennemi public numé-ro 1, un certain Abaaoud ; Il a péri dans l’assaut donné sur un appartement à Saint Denis le 18 no-vembre. Ce sauvage sans morale avait dé jà montré ce dont il était capable dans des vidéos qui repous-sent les limites de l’horreur. Nous avons eu l’occasion de voir et revoir ces vidéos diffusées par certaines télévisions qui veulent à tous prix occuper l’espace médiatique quitte à se répé-ter sans cesse comme un disque rayé. Il faut raison garder, Abaaoud n’est qu’un des nombreux fous sanguinaires qui font partie de Daech cette bête im-monde qui n’a pas fini de faire parler d’elle si les humains sensés n’arrivent pas à s’entendre pour l’écraser. Souriez vous êtes filmés ! Nos gouvernants ont trou-vé une nouvelle solution pour assurer la sécurité des Français : la caméra piéton sur les policiers et gen-darmes. Ces caméras sont déjà expérimentées, il n’y a plus qu’à attendre un retour d’expérience puis l’encadrement légal de la récolte d’images. On évo-que déjà l’intégration d’un texte dans une loi égalité et citoyenneté qui serait discutée au parlement au premier semestre 2016. Les voyous n’ont pas atten-du pour utiliser leurs téléphones et filmer leurs agressions ou les interventions de forces de l’ordre. Loi égalité et citoyenneté me rappelle le grand fo-rum national organisé par une ministre de l’inté-rieur sous le titre « Forum - Vos Libertés, Votre Sé-curité ». Cette consultation nationale n’avait appor-té que des mesurettes qui n’ont pas laissé un souve-nir impérissable.

Page 17: Magazine nr 75 janvier 2016

A la veille de la COP21, nous avons vu notre prési-dent se déplacer à tire d’aile pour tenter d’obtenir une coalition contre les fous de Daesh. Ce beau pro-jet a pris du plomb dans l’aile ou plus exactement un missile dans le Sukhoï de la part de la Turquie. Les fous de Dieu ont de beaux jours devant eux si ceux qui sont en mesure de les écraser s’entre-déchirent sous des prétextes imbéciles comme la pé-nétration de quelques kilomètres dans un espace aérien. Pour en revenir à la COP21 8000 policiers et gen-darmes ont été déployés aux frontières. On fait le nombre en supprimant leurs congés faute d’avoir le temps d’augmenter les effectifs. Mon côté un peu « simplet » me fait m’interroger sur la façon de ren-dre des frontières hermétiques alors que nous sa-vons que les moyens de pénétrer sur notre terri-toire, par la terre mais aussi par la mer ou les airs sont innombrables. Pourtant il existe des gens qui s’étonnent et demandent quels sont les filtres qui n’ont pas fonctionné pour empêcher des terroristes d’entrer sur notre territoire ou d’en sortir. Attentats en France après tous ceux que nous avons pu connaître en Europe, attentat en Tunisie, doua-nier tué par un individu armé d’un fusil d’assaut américain (M16 qui change un peu de la star des terroristes, la Kalachnikov) prise d’otages de la fa-mille d’un banquier par des braqueurs, il devient impossible d’ouvrir son téléviseur sans voir défiler ces informations faites de violence. Pour être trivial, « ça fout les boules » et, à la veille de Noël, ce ne sont pas celles qui vont décorer nos sapins. Que penser de l’enseignement de l’histoire, un jeune collégien de quatrième était ébahi de décou-vrir les plages du débarquement en Normandie, c’est une partie de l’histoire de son pays qu’on ne lui avait pas encore enseignée dans son collège. Par contre, il avait des notions sur le coran puisque ce jeune adolescent les avait obtenues à l’ occasion d’un cours d’histoire qui était consacré à l’Islam. Au lendemain des attentats de Paris, la Marseillaise a retenti dans les cours de collèges. Chose normale me direz-vous ? Et bien non pour certains ensei-gnants qui se sont offusqués qu’on puisse encore chanter ce chant guerrier qui abreuve les sillons d’un sang impur. Ce n’est pas le président de la Ré-publique qui a déclaré que la France était en guerre ? Né mélangeons pas hymne national et chant guerrier sans quoi il faudra bientôt retirer le rouge de notre drapeau car c’est la couleur du sang. Le Président de la République sur le front. On se doute qu’il n’est pas allé au plus risqué, il a seule-ment rendu visite aux militaires du Charles De gaulle, notre seul porte-avions. Très joli geste pour montrer l’intérêt qu’il porte à notre armée. Nous

sommes quand-même loin du comportement de Georges Clémenceau qui rendait visite à ses troupes dans les tranchées. Au prochain voyage il pourra apporter des munitions dont on dit qu’elles com-mencent à manquer cruellement à nos militaires.

Après la percée historique d’un parti d’extrême droite au premier tour des élections, les éditorialis-tes se sont mis en rangs serrés pour s’attaquer à ce parti qui semble particulièrement dangereux si l’on tient compte de leurs propos. Au second tour ils ont jugé cette « défaite pour tous » comme « une élec-tion sans vainqueur ». Ces mêmes éditorialistes s’en prennent aux partis pour les inviter à une profonde remise en cause, à une reconstruction etc. D’où et de qui ces journalistes tiennent ils cette « autorité » qui leur permet de formuler des avis sur tout et même de donner des directives aux hommes politi-ques. Serait-ce le quatrième pouvoir de la presse ? d’où tient-il sa légitimité? Pas de notre constitution en tous cas. Il devient urgent qu’un cinquième pou-voir des citoyens prenne leur destin en main. La COP 21 s’est tenue avec le rassemblement de délégations de 195 pays dont de nombreux chefs d’état. Agitation, gesticulation, il a fallu calculer pour placer les responsables sur la photo officielle afin d’éviter qu’ils s’écharpent. La suite a été beau-coup plus calme dans les groupes de travail qui ont étudié les différents problèmes pour leur trouver d’éventuelles solutions dont la majeure partie avait déjà été listée. La signature d’un accord de 32 pages et 29 articles (c’est peu) a été obtenue mais il ne se-ra pas mis en application avant cinq années, où se-ront les signataires en 2020 ? Quelles seront les évo-lutions climatiques et politiques d’ici là ? Pourquoi attendre aussi longtemps pour mettre en route les reformes ? Est-ce une façon de passer la « patate chaude » à ceux qui seront aux affaires dans cinq ans ?

Page 18: Magazine nr 75 janvier 2016
Page 19: Magazine nr 75 janvier 2016
Page 20: Magazine nr 75 janvier 2016
Page 21: Magazine nr 75 janvier 2016
Page 22: Magazine nr 75 janvier 2016
Page 23: Magazine nr 75 janvier 2016
Page 24: Magazine nr 75 janvier 2016
Page 25: Magazine nr 75 janvier 2016

17 décembre, présentation du projet gend’humanitaire au commandant de

groupement du Loir-et-Cher et au commandant de compagnie de

Romorantin, en présence de la presse, avec l’équipage et le véhicule.

Page 26: Magazine nr 75 janvier 2016
Page 27: Magazine nr 75 janvier 2016

Par un arrêté fixant les conditions physiques et médicales d’aptitude la Gendarmerie Na-tionale s’octroie le pouvoir de « tester » l’en-semble des élèves féminins avant la signa-ture du contrat le jour de l’incorporation en totale contradiction des lois de notre pays préservant l’intégrité de la femme et de sa condition professionnelle. Par ce texte l’institution peut tester médicalement l’ensem-ble des femmes accédant à la formation en Gendarmerie. Encore une fois la Gendarme-rie se démarque du droit Français et Européen en ap-pliquant une discrimination sur le sexe et en fermant les portes des écoles aux femmes enceintes. Il est bon de rappeler qu’en France, en 2015 une candi-date à un emploi n’est pas te-nue de révéler son état de grossesse pendant la phrase de recrutement. La loi pos-sède un ensemble de disposi-tions protectrices au bénéfice de la femme comme par exemple l’interdiction pour l’employeur de rechercher par quelque moyen que ce soit des informations sur un éventuel état de grossesse. La femme en-ceinte n’est pas tenue d’informer l’entou-rage professionnel de son état de grossesse et en aucun cas il ne peut lui être appliqué quelques restrictions que ce soit. La grossesse est un élément de la vie privée des candidates qui ne peut être utilisé par l’employeur. Dans ce décret nous assistons à une régres-sion de plusieurs décennies avec la complici-té du corps médical, ce dernier trahissant le

secret professionnel. La Gendarmerie n’a pas le droit d’exiger des candidats féminins de faire état d’une potentielle grossesse, la Gendarmerie n’a pas le droit d’imposer un test médical de grossesse, le corps médical militaire n’a pas le droit de divulguer des informations per-

sonnelles relevant de la vie privée à la hiérarchie Gen-darmerie. Par ce décret la Gendarmerie Nationale et la médecine mili-taire font de la discrimina-tion et porte atteinte à la vie privée des candidates. Si il est évident que la gros-sesse est inadaptée à la for-mation de gendarme, le choix de donner la vie et de mettre en péril son avenir profes-sionnel immédiat est stricte-ment personnel. Où allons-nous? Bientôt le test de grossesse à l'avance-ment pour éviter les nouvel-les affectations en congé ma-ternité?

Nous réclamons à la direction générale la modification immédiate de cet arrêté et nous invitons l’ensemble des candidates qui se verraient soumettre à de tels tests (obligatoires ou fortement conseillés) de sai-sir les tribunaux compétents et/ou la « haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité » (HALDE). Nous les invitons également à nous remonter les éventuelles applications futures de cet ar-rêté pour les dénoncer sur l’ensemble de nos supports et contacts presse.

Illégal : En ESOG, la Gendarmerie veut tester la grossesse des élèves...

Page 28: Magazine nr 75 janvier 2016

20 novembre, Calais (62). Un policier a été transporté à l’hôpital après avoir été blessé lors d’affrontements avec des migrants. Il souffre d’un traumatisme crânien provoqué par un pro-jectile. 22/ novembre, Saint-Amand-Longpré (41). Les militaires de la BMO de Vendôme qui pa-trouillaient ont remarqué un véhicule roulant à vive allure. Lors de l’interception du conduc-teur âgé de 25 ans et circulant sans permis, un gendarme a été blessé. Le fuyard a été interpel-lé le lendemain. 23 novembre, Toulon (83). Un douanier a été tué alors qu’il intervenait au domicile d’un indi-vidu soupçonné de trafic d’arme. L’homme à ouvert le feu sur les douaniers à l’aide d’un M16 fusil d’assaut américain. Un autre douanier et un policier ont également été touchés. 24 et 25 novembre, Calais (62). Des migrants par dizaines ont caillassé CRS, policiers et pompiers. 26 novembre, Lyon (69). Un policier tabassé par les complices du cambrioleur. Il n’a pas lâché le délinquant mais a été sérieusement blessé. 1er décembre, Rennes (35). La voiture de police percute un terre-plein : quatre blessés. C’est un individu interpellé en état d’ivresse qui a fait perdre le contrôle au conducteur. 30 novembre, Argenton sur Creuse (36). Les gendarmes ont été percutés par une voiture sans permis qui circulait sur sa gauche dont le chauffeur était alcoolisé. On ne déplore pas de bles-sé. 30 novembre, Pond-du-Gard (30). Alors qu’ils intervenaient suite à des coups de feu signalés, les gendarmes ont essuyé des tirs. Ils ont riposté et l’individu de 59 ans a été blessé. 2 décembre, Calais (62). Nouveaux heurts avec des migrants. 10 policiers légèrement blessés. 3 décembre, Rennes (35). Les policiers sont intervenus pour un individu qui menaçait de se suicider. L’homme agressif, armé d’un couteau, s’en est pris aux fonctionnaires qui ont tiré et l’ont tué. 6 décembre, Blois (41). Suite à un différend entre voisins, appelés sur place, les policiers ont été pris à partie par un homme hors de lui. Celui-ci n'a rien trouvé de mieux à faire que de lancer un couteau en direction des forces de l'ordre. Le manche de l'arme a alors touché la tête d'un des policiers présents.

9 décembre, Toulouse (31). Un individu déjà connu des services de police, s'est présenté à l'en-trée der la caserne de gendarmerie Courrège. En plus d'une brigade, cette caserne abrite l'état-major de la région de gendarmerie de Midi-Pyrénées. Le jeune homme qui n'avait pas de rendez-vous et qui a été incapable de fournir un motif quant à sa présence sur les lieux, a en outre refusé de décliner son identité. La police a interpellé l’individu qui a proféré des menaces. Il a été trouvé porteur d’un couteau.

Page 29: Magazine nr 75 janvier 2016

11 décembre, Marigot (Guadeloupe). Alors qu'il participait à un contrôle un gendarme a été violemment percuté par un scooter. Le conducteur du deux-roues, sans casque, n'a pas tenu compte du signe que le militaire lui a fait pour s'arrêter. Le gendarme a subi une fracture du tibia et du péroné. Le conducteur du scooter, qui est mineur, a été incarcéré dans l'attente du jugement. 13 décembre, Guyane. Une dispute entre deux collégiennes a dégénéré. Lorsque la comman-dante de brigade de Mana, qui passait par là hors service, est intervenue pour éviter la ba-garre, une des protagonistes a aspergé l’adjudante-chef d’huile bouillante. Elle est gravement brûlée au torse, au bras et au visage. 13 décembre, Crespin (59). Un policier hors service qui raccompagnait ses invités a été agres-sé par deux individus qui ont voulu « se faire » manifestement ce fonctionnaire qu’ils ont re-connu. Le policier, son épouse et ses invités ont reçu des coups. Plusieurs des victimes subis-sent une interruption de travail.

14 décembre, Sélestat (67). Alors qu’ils poursuivaient un deux roues le véhicule des policiers est resté bloqué sur une voie ferrée où il a été percuté par un TGV. On ne déplore qu’un blessé léger. 15 décembre, Berck (62). Un jeune policier, est décédé suite à un malaise à son retour d’une intervention alors qu’il était à son bureau. Quelques instants plus tôt lors d’une intervention sur un différend familial il avait été légèrement blessé d’un coup de couteau. On ignore si le malaise mortel est en lien avec l‘agression. 15 décembre, Merfy (51). A la suite d’un braquage commis à Guignicourt (02) une poursuite s’est engagée avec des forces de police et de Gendarmerie. Une dizaine de barrages sont forcés par les fuyards. Malgré une herse qui a crevé les pneus et des coups de feu, les voyous ont ré-ussi à prendre la fuite, aidés par deux femmes qui ont braqué un fusil sur les forces de l’ordre. 16 décembre Paris . Un homme au volant d’un véhicule a tenté de forcer l’entrée de l’hôtel des Invalides. Il a foncé sur l’entrée principale du bâtiment pour tenter de gagner la cour d’honneur. Un des gendarmes en faction a ouvert le feu à plusieurs reprises sur la voiture du forcené pour la stopper. Le conducteur est indemne. 16 décembre, Draguignan (83). Lors d’une manifestation pro-kurde interdite et qui a dégéné-ré, un commissaire a été blessé.

Cette liste n’est malheureusement pas exhaustive car de nombreux cas de violences et d’agres-

sions sur les membres des forces de l’ordre échappent à nos recherches dans la presse. Merci à notre partenaire

police réalités qui fait un travail remarquable pour recenser toutes ces agressions ou acci-dents.

http://policeetrealites.wordpress.com/

Page 30: Magazine nr 75 janvier 2016

N° 71 Enfin une vraie retraite.

L’annonce de la création des associations professionnelles nationales de militaires n’empêche pas de suivre les dossiers im-portants. C’est ainsi qu’en juin le cas de l’adjudant Delobel poussé à la démission revient au devant de la scène à l’occasion de son jugement en appel. Un jugement qui révèle certaines collusions officiers-magistrats et un comportement discutable des enquêteurs de la Direction Générale de la Gendarmerie. La plupart des accusa-tions tombent les unes après les autres. J’affaire de Laurent et Valérie qui avaient quit-té la Gendarmerie plutôt que de mettre en danger leurs enfants s’ils avaient suivi les injonc-tions de la hiérarchie et de la magistrature trou-vent aussi son épilogue. Les grands parents, pro-céduriers à l’extrême, finissent par être débou-tés. Le cas de l’adjudant Marc Molinier est dra-matique. Après s’être immolé devant le tribu-nal de Belfort, le sous-officier est enfin été jugé après plusieurs années d’attente. Si le tribunal lui inflige deux ans de prison avec sursis pour un larcin non prouvé, les violences aggravées (avec arme) ne sont pas retenues. C’est pourtant sur ce motif que Guy Molinier a été radié de la Gendarmerie. Le point commun entre ces trois affaires c’est le préjudice financier que subissent

ces victimes du système, il leur a fallu re-trouver un emploi, engager des frais pour les déménagements, certains ont du vendre des biens personnels et emprunter pour as-surer leur défense devant la justice. Plus grave, alors qu’il serait possible de faire appel des décisions, certains renoncent faute de moyens financiers. AG&C ap-porte sa contribution quand elle en a les moyens mais ce n’est pas suffisant pour la plupart d’entre eux.

Après l’Assemblée Na-tionale, c’est au Senat que Padchance se rend, toujours flanqué de son ami D’Artagnan Berri-chon. Alors que tous les sénateurs sont invités à ce genre d‘audition trois seulement son pré-sents. Les deux rappor-teurs semblent très peu au fait de la condition des gendarmes et, en définitive, ils ne connaissent guère que le rapport Pêcheur et semblent pressés d’éva-cuer cette audition. Seul un administrateur présent comprend les différents problèmes, peut-il les mettre en

avant dans son compte-rendu ? Les suites nous montrerons que non. Le Conseil d’E-tat de son côté se prononce même pour le maintien de l’interdiction d’adhésion à des groupements professionnels à caractère syndical. Que doit-on entendre par « caractère syn-dical » ? La bataille est loin d’être ga-gnée.

Page 31: Magazine nr 75 janvier 2016

27 juin 2015, nous y sommes, à l’issue des assemblées générales ordinaire et extraordi-naire, un nouveau conseil d’administration est élu, il désigne le nouveau bureau. Après 7 années de présence à AG&C dont 5 à la présidence, Padchance a enfin atteint le but qu’il s’était fixé : passer le témoin aux gen-darmes en activité. C’est un véritable soula-gement même si la tâche n’est pas terminée car le nouveau conseil d’administration nomme le « retraité » président honoraire et lui laisse la charge du magazine en tant que directeur de publication. Il est évident que les membres du bureau ne disposent pas du temps nécessaire pour se consacrer entière-ment à l’association. La présence de bénévo-les retraités et civils reste une nécessité. La fin de l’année 2015 voit une forme de re-connaissance pour AG&C, elle figure désor-mais sur le site intranet Gendarmerie dans la plaquette recensant les associations liées à l’arme. De plus en plus de militaires de la Gendar-merie adhèrent et certains d’entre eux ap-portent leurs contributions par divers textes traitant de l’actualité des forces de sécurité. AG&C continue à publier l’interminable li-tanie des suicides dans la police et la Gen-darmerie. Là aussi des progrès semblent ap-

paraître mais des tragédies continuent de se produire. Le 13 novembre nous met en face de l’hor-reur avec les attentats commis à Paris, une nouvelle fois les gendarmes sont employés à la limite du supportable ce qui amène nos gouvernants à prendre en compte, enfin, le manque de moyens humains dans les forces de sécurité, une situation décriée par l’asso-ciation gendarmes et citoyens depuis sa création. La boucle est bouclée, il est temps de tirer sa révérence. Après sept années de bons sinon loyaux service Padchance va se retirer du jeu sans tambours ni trompettes et sans fleurs ni couronnes. A la veille d’entrer dans sa soixante-dixième année il ne lui reste plus qu’à donner la main encore quelques temps par la mise en page et la diffusion du maga-zine mensuel en attendant qu’un dossier en cours soit réglé. Après ce sera retraite com-plète, peut-être le retour à la peinture, quel-ques billets dans la presse régionale et sur-tout la tranquillité d’esprit. Padchance ne se voit pas dans la situation de ces politiques très âgés dont on se demande ce qui les em-pêche de prendre leur retraite.

Page 32: Magazine nr 75 janvier 2016

La famille d'Eléa vous remercie !

"Chers ami(e)s, Je ne connais pas la majorité d’entre vous mais je ne peux nommer autrement des gens ayant fait preuve d’autant de générosité à l’égard de ma fa-mille et de ma fille Eléa dans cette épreuve. Depuis la naissance de notre fille nous nous inves-tissons et nous combattons sans relâche malgré les difficultés, les difficultés du quotidien sont si peu en comparaison de la joie de vivre d’Eléa et de l’a-mour qu’elle nous donne chaque jour. Il n’est pas difficile pour un parent de surmonter ces épreuves autant physiquement que moralement quand il s’a-git du bien-être et de l’avenir de son en-fant. Malheureusement malgré toute la bonne volonté du monde il existe des murs infranchissa-bles, des murs dres-sés par l’administra-tion... Au fil des mois entre promesses non tenues et pertes de dossiers notre situa-tion financière s’est considérablement dégradée. Point de folies chez nous, pou-voir honorer nos en-gagements financiers en rapport à notre maison, nous alimen-ter et payer nos fac-tures est le minimum requis pour offrir à Eléa une situation stable, viable. Nous avions épuisé toutes les solutions et nous étions au point ou la banque nous envoyait les ex-perts pour estimer la valeur de notre maison... Nous n’aurions pas eu de conclusions au recours de la MDPH avant début 2016 et encore mois la certi-tude d’une réévaluation positive de la situation. C’était l’impasse ! Association Gendarmes et Citoyens a donc décidé de faire appel à vous, camarades et familles de la Gendarmerie, anciens et apparentés des forces de l’ordre, citoyens de tout horizon. Je ne vous cache pas que le moral était si bas que

nous n’avions que peu d’espoir... La volonté de l’as-sociation était surtout de nous remonter le moral, que malgré les difficultés il y avait une communau-té d’inconnus près à nous soutenir. Et quel soutien ! Les centaines de messages que vous nous avez adressez, par la page Facebook, par le Pot com-mun, par courrier ont été comme un flot de bon-heur et d’encouragement pour ma famille. Vous avez rétabli le sourire sur les miens, dans une telle situation sourire et éprouver de la joie n’a pas

de prix ! Et qu’en se-ra-t-il d’Eléa le jour où elle prendra la me-sure d’autant de géné-rosité et de gentillesse, vous êtes toutes et tous les taties et les tontons d’Eléa ! Aussi et grâce à vous notre situation finan-cière est rétablie, l’en-semble des dons per-mettent de régler nos mensualités de crédit en souffrance et de repartir sur une situa-tion stable. Apres des mois de contraintes, de sacrifices sans voir le bout du tunnel vous nous avez offert un nouveau départ et l’assurance de passer de bonnes fêtes de fin d’année en famille. L’élan de solidarité a dépassé les frontières

d’internet jusqu’à ce que la MDPH décide de ré-examiner notre dossier afin de nous accorder nos droits. Un nouvel avenir empreint de sécurité et de stabili-té s’offre à nous et va nous permettre de nous concentrer pleinement dans l’épanouissement d’E-léa. Cet avenir, l’avenir d’Eléa nous vous le devons, au-cun mot n’est assez fort pour exprimer la gratitude que ma famille éprouve à votre égard. Toute la famille vous embrasse et vous remercie ! " Suivez la page Dans les yeux d'Eléa

Page 33: Magazine nr 75 janvier 2016

08 décembre, fête des lumières.

Un jour bien particulier, surtout pour les Lyonnais qui fêtent aujourd'hui « les Lumières » ! Mais, mes bougies de ce soir auront une signification particulière. Bien sur que je pense à l'attentat du 07 janvier... Bien sur que je pense à l'attentat du 13 novembre... Bien sur que je pense à toutes celles et ceux qui, dans les rues ou dans l'ombre, veillent sur moi, sur vous, sur nous… Bien que nous soyons dans cette pé-riode de préparation des Fêtes de fin d'année, je pense à tous ceux qui, comme chaque année, les passeront ailleurs que chez eux, autrement qu'en famille, différemment. Mais alors, après ce que notre pays a traversé, comment allons-nous passer ces fêtes ? Quel sens allons-nous bien pouvoir leur donner ? Allons-nous les passer « comme d'habitude » ? N'au-rons-nous pas en bouche ce goût amer des semaines passées ? Fidèle à moi-même, je prends une fois de plus le 31 décembre. De mé-moire, cela doit faire près de 24 ans que c'est comme çà. Dois-je donc avoir honte de ne point « tourner » comme on dit chez nous ? Non... au-cune honte... c'est le seul jour que je m'octroies égoïstement, je l'avoue... Égoïstement, je laisse aussi le jour de Noël à ceux qui ont des enfants et je ne prends pas de vacances pendant les périodes scolaires, hormis durant

l'été... Comme tous les ans, à cette période, je n'ai encore rien de prévu... enfin si, j'avais.. mais bon. Comme tous les ans, je vais me re-trouver dans une super fiesta... à deux !! « C'est toujours mieux que tout seul !! » me direz-vous... c'est pas faux. Mais je m'égare. Aujourd'hui, c'est la fête des Lumiè-res. Je ne me tenterai pas à vous narrer l'origine de cette histoire, je vous laisse le soin de la découvrir par vous-mêmes. Sinon... avez-vous remarqué que, bien souvent, en souvenir ou mé-moire d'un être cher, d'un inconnu qui vous a marqué, d'un événement fort, on allume souvent une bougie ? Une bougie... ce petit accessoire qu'on aime tant. Lumière, chaleur, présence... elle re-présente tellement de choses. Ce soir, c'est la fête des Lumières alors, en souvenir, en mémoire de ceux qui sont partis trop tôt, mais aussi pour remercier celles et ceux qui tous les jours sont là pour nous, à tous les niveaux, à tous les échelons, dans toutes les corporations : allu-mons nous aussi une bougie. Ça ne coûte rien... ça réchauffe le cœur et l'âme. Ce soir, c'est la Fête des Lumières alors, fêtons la. Win.

Page 34: Magazine nr 75 janvier 2016
Page 35: Magazine nr 75 janvier 2016

Dans notre N° 28 de févier 2012 http://issuu.com/agecassociation/docs/agec_magazine_fevrier_2012_018_mf sous le titre thé ou café , nous rendions compte d’une réunion tenuer sous la direction du ministre de l’Intérieur place Beauvau. Les principales associations de Gendarmerie étaient invitées. A quand le prochain petit-déjeuner pour savoir si AG&C ne sera pas oubliée une fois de plus.

Page 36: Magazine nr 75 janvier 2016

Même si quelques minutes sont bien insuffisantes pour évoquer la multitude de problèmes rencontrée par la Gendarmerie, le seul fait d’être invitée permettrait à AG&C de ne plus se sentir mise à l’écart.

Page 37: Magazine nr 75 janvier 2016

Nos autocollants sont toujours disponibles et gratuits.

Pour en recevoir, adressez une enveloppe libellée à votre adresse et

affranchie au tarif normal à : Association Gendarmes et Citoyens, 7 chemin des vignes, 41100 COULOMMIERS-LA-TOUR

En retour vous recevrez deux autocollants. Afficher notre autocollant est une marque de sympathie et de soutien aux gendarmes en général et à notre association en particulier

il n’est pas nécessaire d’être adhérent.

Vous pouvez recevoir gra-tuitement notre magazine

mensuel directement dans votre boîte de réception,

pour ce faire adressez nous un courriel avec votre

adresse internet à: gendarme.citoyens

@gmail.com Ou

[email protected]

Boutique Spreadshirt en ligne pour AG&C

Spreadshirt est une entreprise de personnalisation de textiles et quelques accessoires. Nous mettons à votre disposition quelques produits estampillés du logo AG&C, les produits

mis en vente sur la boutique sont exclusivement gérés par Spreadshirt, production, commande, règlement, livraison, service après vente.

Vous êtes nombreux à nous contacter pour un tee-shirt, un mug aux couleurs de l'association c'est pourquoi nous mettons ce dispositif à votre disposition.

Si nous n'en tirons aucun bénéfice il est toutefois reversé à AG&C la somme de 3€ par vente dans le cadre de notre volet social. Le volet social a déjà permis de reverser à des gendarmes

dans le besoin plusieurs milliers d'euros cette année. Les avantages de la boutique Spreadshirt sont la rapidité de livraison (3 à 5 jours), le paie-

ment en ligne sécurisé et la garantie satisfaction de 30 jours.

Commandez vos articles sur ce lien http://shop.spreadshirt.fr/assogendarmesetcitoyens

Vous pouvez toujours commandez nos pin's et clés usb sur notre site www.assogendarmesetcitoyens.com (en bas de la page)

Nous vous proposons au prix de 6 euros, frais d’envoi compris le nouvel écusson brodé

Commande en ligne sur notre site Ou par chèque au siège de l’association: AG&C 7 chemin des vignes

41 100 Coulommiers-la-Tour

Page 38: Magazine nr 75 janvier 2016

Retrouvez nous également sur la gazette

NETWORKVISIO http://w1p.fr/163260

https://www.facebook.com/AssociationGendarmesetCitoyens

http://www.assogendarmesetcitoyens.fr/

Notre forum:

http://www.forum-agc.com/

27 000 lecteurs ont visité notre site.

Sur ISSUU plus de 5 000 lecteurs de nos magazines men-

suels. Plus encore en téléchargements PDF

Au cours du mois écoulé plus de 700 000 personnes ont lu des publications de notre page

+ de 27 500 fans

Page 39: Magazine nr 75 janvier 2016

Www.rts-webradio.com

Page 40: Magazine nr 75 janvier 2016