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Affiches scientifiques — 1 re partie A91 b Service de radiologie, CHU Farhat-Hached, Sousse, Tunisie c Service de statistique et d’épidémiologie, Sousse, Tunisie L’objectif de ce travail est de déterminer le profil étiologique des pleurésies chez la femme dans le centre tunisien. Population et méthode.— Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive, conduite au service de pneumo-allergologie du CHU Farhat Hached de Sousse durant la période allant du 1 er janvier 2003 jusqu’au 31 décembre 2010 à propos de 220 femmes hospitali- sées pour pleurésie. Les critères d’inclusion se sont tous les femmes ayant été admises au service pneumologie pour épanchement pleural liquidien sur des critères cliniques et radiologiques. Résultats.— L’âge moyen de notre population est de 50ans avec un écart-type de 18 ans et une étendue allant de 17 à 87 ans. Les pleurésies exsudatives représentent 80 % des pleurésies de notre étude. Parmi les principales étiologies retrouvées, nous pouvons citer : l’origine cancéreuse est la plus fréquente retrouvée dans 40 % des cas, suivie de l’origine cardiaque (15 %), la tuberculose (12 %) et para pneumonique (10 %). Aucune cause n’a été retrouvée dans 8 % des cas. Parmi les origines cancéreuses, le cancer du sein représente 48 % des cas, suivi du cancer du poumon (14 %), lymphome (9 %) et les cancers digestifs (6 %). Le primitif n’a pas été retrouvé dans 12 % des cas. Pour les personnes âgées de moins de 40 ans, l’étiologie tubercu- leuse est la plus fréquente alors que pour les personnes âgées plus de 40 ans, c’est l’origine cancéreuse et cardiaque sont les plus fré- quentes. Conclusion.— Le cancer du sein représente la première étiologie des pleurésies chez la femme. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.292 PO06 — Pneumopathie infiltrante diffuse 231 Fibrose pulmonaire localisée simulant une néoplasie pulmonaire associé à une fibrose rétropéritonéale traitée avec succès par corticothérapie L. Herrak a , H. Bachir b , M. Bouchikh c , F. Ouchen c , M. Aouni b , A. Benosmane c , M.T. El Fassy Fihri a a Pneumologie, Rabat, Maroc b Interniste, Rabat, Maroc c Chirurgie thoracique, Rabat, Maroc Introduction.— La fibrose rétropéritonéale idiopathique est rare, caractérisée par une inflammation et une fibrose périaortique s’étendant aux structures adjacentes. L’association avec une fibrose pulmonaire est exceptionnelle. Nous rapportons l’observation d’une patiente âgée de 58 ans, sans antécédents pathologiques, qui consulte pour des coliques néphrétiques. L’échographie abdomi- nale avait montré un engainement des uretères et une dilatation en amont. Le bilan biologique avait montré un syndrome inflamma- toire avec insuffisance rénale. Le scanner abdominal avait montré une fibrose rétropéritonéale avec une urétéro-hydronéphrose. L’enquête étiologique (maladie auto-immune, hémopathie, prise médicamenteuse, tuberculose ou une origine post-radique) était négative. La radiographie thoracique a montré une opacité api- cale droite et le scanner thoracique a confirmé la présence d’une masse pulmonaire droite dont la biopsie scanno-guidée a montré un remaniement inflammatoire non spécifique. Devant le doute sur l’origine tumorale, une thoracotomie avec étude histologique était en faveur d’une fibrose pulmonaire localisée. Le diagnostic d’une fibrose rétropéritonéale associée à une fibrose pulmonaire a été retenu. Ainsi, la corticothérapie à la dose de 1 mg/kg par jour était instaurée avec correction biologique et régression totale de l’image thoracique. Discussion.— La fibrose rétropéritonéale est une maladie rare dont la forme idiopathique est la plus fréquente. L’association avec une fibrose pulmonaire est exceptionnelle et la pathogénie reste mal connue. Une enquête étiologique doit être systématique avant de retenir l’origine idiopathique. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.293 232 Apport du lavage bronchoalvéolaire(LBA) dans le diagnostic étiologique des pneumopathies infiltratives diffuses. À propos de 37 cas S. Boumezaoued , A. Elhouari , M. Serraj , B. Amara , M. Elbiaze , M.C. Benjelloun Service de pneumologie, CHU Hassan-II, Fès, Maroc Introduction.— Le lavage bronchoalvéolaire (LBA) est une méthode peu invasive d’exploration du poumon distal. Patients et méthodes.— Notre étude a pour but de montrer l’apport du lavage bronchoalvéolaire dans le diagnostic étiologique des pneumopathies infiltratives diffuses (PID) et ce à partir de l’analyse de 37 dossiers. Résultats.— L’âge moyen de nos patients est de 53ans, avec une prédominance féminine (sexe ratio = 1,1. Les symptômes les plus fréquents sont : la dyspnée dans 22 cas, soit 60 %, la toux dans 12 cas (32 %), la xérostomie dans dix cas, des arthralgies dans dix cas. L’imagerie objective un rayon de miel avec sx de fibrose dans 13 cas, un verre dépoli dans sept cas, des ADP médiastinales dans neuf cas. L’EFR objective un TVR dans 14cas. La fibroscopie bron- chique trouve un aspect inflammatoire dans 13 cas et les biopsies bronchiques sont contributives dans trois cas seulement. Le LBA est réalisée chez tous nos patients ; l’acheminement se fait immédiate- ment après lavage, ainsi que la lecture. L’aspect du liquide est clair dans 25 cas, hématique dans trois cas, trouble dans cinq cas, laiteux dans un cas. La numération objective une cellularité importante dans 20 cas dépassant 50 000 dans 16 cas, la formule est lymphocy- taire dans 13 cas, l’étude immuno-histochimique est réalisée chez sept patients objectivant une inversion du rapport CD4/CD8 dans quatre cas. La biopsie pulmonaire est réalisée dans cinq cas, contri- butive dans quatre cas. Le diagnostic retenu est la FPI dans neuf cas, la sarcoïdose dans neuf cas, AAE dans quatre cas, connectivite ou vascularité dans trois cas. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.294 233 Manifestations respiratoires révélatrices d’une maladie de système à propos de six cas S. Boumezaoued , N. Wiam , M. Serraj , B. Amara , M. Elbiaze , M.C. Benjelloun Service de pneumologie, CHU Hassan-II, Fès, Maroc Introduction.— Parfois, les manifestations pleuropulmonaires sont révélatrices d’une connectivite ou d’une vascularite qu’il faut alors reconnaître. Patients et méthodes.— Nous rapportons les observations de six patients présentant tous initialement des manifestations respira- toires dont le bilan étiologique conclut à une maladie de système. Résultats.— L’âge moyen de nos patients est de 55ans, cinq femmes et un homme. Les signes respiratoires prédominants sont : la toux dans tous les cas, la dyspnée chez cinq patients. L’examen

Manifestations respiratoires révélatrices d’une maladie de système à propos de six cas

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b Service de radiologie, CHU Farhat-Hached, Sousse, Tunisiec Service de statistique et d’épidémiologie, Sousse, Tunisie

L’objectif de ce travail est de déterminer le profil étiologique despleurésies chez la femme dans le centre tunisien.Population et méthode.— Il s’agit d’une étude rétrospective,descriptive, conduite au service de pneumo-allergologie du CHUFarhat Hached de Sousse durant la période allant du 1er janvier2003 jusqu’au 31 décembre 2010 à propos de 220 femmes hospitali-sées pour pleurésie.Les critères d’inclusion se sont tous les femmes ayant été admisesau service pneumologie pour épanchement pleural liquidien sur descritères cliniques et radiologiques.Résultats.— L’âge moyen de notre population est de 50 ans avec unécart-type de 18 ans et une étendue allant de 17 à 87 ans.Les pleurésies exsudatives représentent 80 % des pleurésies de notreétude.Parmi les principales étiologies retrouvées, nous pouvons citer :l’origine cancéreuse est la plus fréquente retrouvée dans 40 % descas, suivie de l’origine cardiaque (15 %), la tuberculose (12 %) etpara pneumonique (10 %). Aucune cause n’a été retrouvée dans 8 %des cas.Parmi les origines cancéreuses, le cancer du sein représente 48 %des cas, suivi du cancer du poumon (14 %), lymphome (9 %) et lescancers digestifs (6 %). Le primitif n’a pas été retrouvé dans 12 %des cas.Pour les personnes âgées de moins de 40 ans, l’étiologie tubercu-leuse est la plus fréquente alors que pour les personnes âgées plusde 40 ans, c’est l’origine cancéreuse et cardiaque sont les plus fré-quentes.Conclusion.— Le cancer du sein représente la première étiologie despleurésies chez la femme.

doi:10.1016/j.rmr.2011.10.292

PO06 — Pneumopathie infiltrante diffuse

231Fibrose pulmonaire localisée simulant unenéoplasie pulmonaire associé à une fibroserétropéritonéale traitée avec succès parcorticothérapieL. Herrak a, H. Bachir b, M. Bouchikh c, F. Ouchen c, M. Aouni b,A. Benosmane c, M.T. El Fassy Fihri a

a Pneumologie, Rabat, Marocb Interniste, Rabat, Marocc Chirurgie thoracique, Rabat, Maroc

Introduction.— La fibrose rétropéritonéale idiopathique est rare,caractérisée par une inflammation et une fibrose périaortiques’étendant aux structures adjacentes. L’association avec une fibrosepulmonaire est exceptionnelle. Nous rapportons l’observation d’unepatiente âgée de 58 ans, sans antécédents pathologiques, quiconsulte pour des coliques néphrétiques. L’échographie abdomi-nale avait montré un engainement des uretères et une dilatationen amont. Le bilan biologique avait montré un syndrome inflamma-toire avec insuffisance rénale. Le scanner abdominal avait montréune fibrose rétropéritonéale avec une urétéro-hydronéphrose.L’enquête étiologique (maladie auto-immune, hémopathie, prisemédicamenteuse, tuberculose ou une origine post-radique) était

négative. La radiographie thoracique a montré une opacité api-cale droite et le scanner thoracique a confirmé la présence d’unemasse pulmonaire droite dont la biopsie scanno-guidée a montréun remaniement inflammatoire non spécifique. Devant le doute sur

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’origine tumorale, une thoracotomie avec étude histologique étaitn faveur d’une fibrose pulmonaire localisée. Le diagnostic d’unebrose rétropéritonéale associée à une fibrose pulmonaire a étéetenu. Ainsi, la corticothérapie à la dose de 1 mg/kg par jour étaitnstaurée avec correction biologique et régression totale de l’imagehoracique.iscussion.— La fibrose rétropéritonéale est une maladie rare dont

a forme idiopathique est la plus fréquente. L’association avec unebrose pulmonaire est exceptionnelle et la pathogénie reste malonnue. Une enquête étiologique doit être systématique avant deetenir l’origine idiopathique.

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32pport du lavage bronchoalvéolaire(LBA) dans leiagnostic étiologique des pneumopathies

nfiltratives diffuses. À propos de 37 cas. Boumezaoued , A. Elhouari , M. Serraj , B. Amara , M. Elbiaze ,.C. Benjelloun

Service de pneumologie, CHU Hassan-II, Fès, Maroc

ntroduction.— Le lavage bronchoalvéolaire (LBA) est une méthodeeu invasive d’exploration du poumon distal.atients et méthodes.— Notre étude a pour but de montrer l’apportu lavage bronchoalvéolaire dans le diagnostic étiologique desneumopathies infiltratives diffuses (PID) et ce à partir de l’analysee 37 dossiers.ésultats.— L’âge moyen de nos patients est de 53 ans, avec unerédominance féminine (sexe ratio = 1,1. Les symptômes les plusréquents sont : la dyspnée dans 22 cas, soit 60 %, la toux dans2 cas (32 %), la xérostomie dans dix cas, des arthralgies dans dixas. L’imagerie objective un rayon de miel avec sx de fibrose dans3 cas, un verre dépoli dans sept cas, des ADP médiastinales danseuf cas. L’EFR objective un TVR dans 14 cas. La fibroscopie bron-hique trouve un aspect inflammatoire dans 13 cas et les biopsiesronchiques sont contributives dans trois cas seulement. Le LBA estéalisée chez tous nos patients ; l’acheminement se fait immédiate-ent après lavage, ainsi que la lecture. L’aspect du liquide est clairans 25 cas, hématique dans trois cas, trouble dans cinq cas, laiteuxans un cas. La numération objective une cellularité importanteans 20 cas dépassant 50 000 dans 16 cas, la formule est lymphocy-aire dans 13 cas, l’étude immuno-histochimique est réalisée chezept patients objectivant une inversion du rapport CD4/CD8 dansuatre cas. La biopsie pulmonaire est réalisée dans cinq cas, contri-utive dans quatre cas. Le diagnostic retenu est la FPI dans neuf cas,a sarcoïdose dans neuf cas, AAE dans quatre cas, connectivite ouascularité dans trois cas.

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33anifestations respiratoires révélatrices d’unealadie de système à propos de six cas

. Boumezaoued , N. Wiam , M. Serraj , B. Amara , M. Elbiaze ,.C. Benjelloun

Service de pneumologie, CHU Hassan-II, Fès, Maroc

ntroduction.— Parfois, les manifestations pleuropulmonaires sontévélatrices d’une connectivite ou d’une vascularite qu’il faut alorseconnaître.atients et méthodes.— Nous rapportons les observations de sixatients présentant tous initialement des manifestations respira-

oires dont le bilan étiologique conclut à une maladie de système.ésultats.— L’âge moyen de nos patients est de 55 ans, cinqemmes et un homme. Les signes respiratoires prédominants sont :a toux dans tous les cas, la dyspnée chez cinq patients. L’examen
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92 16e Congrès de pneumologie de la

bjective des sibilants dans un cas, un syndrome d’épanchementiquidien dans un cas, un syndrome d’épanchement aérique dans unas. L’imagerie objective un verre dépoli dans deux cas, syndromenterstitiel associé à des adénopathies médiastinales dans un cas,es nodules multiples excavés dans un cas, un syndrome interstitielssocié à un pneumothorax dans un cas. La fibroscopie est réali-ée chez trois patients montrant un aspect inflammatoire avec unavage lymphocytaire dans deux cas ; le bilan immunologique estéalisé chez tous nos patients objectivant des AAN positifs chez troisatients, SSA positifs chez deux patients des ANCA positifs chez deuxatients, les AC antiphospholipides chez une patiente. Une patientebénéficié d’une médiastinoscopie, une biopsie pulmonaire réa-

isée dans deux cas, la thoracoscopie dans un cas. Le diagnosticetenu est un Gougerot-Sjögren dans deux cas, un lupus associéun syndrome des anticorps antiphospholipides dans un cas, unealadie de Wegener dans un cas, une polyangeite microscopiqueans un cas, une sclérodermie dans un cas.

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34volution des pneumopathies à l’amiodarone : àropos de 13 cas. Mankikian a, O. Favelle b, L. Guilleminault c, B. Cormier d,. Carmier a, A.-P. Jonville-Béra e, P. Diot a, S. Marchand-Adam a

Service de pneumologie, CHRU Bretonneau, Tours, FranceService de radiologie, CHRU Bretonneau, Tours, FranceInserm U 618, faculté de médecine, Tours, FranceService d’anatomo-pathologie, CHRU Bretonneau, Tours, FranceCentre régional de pharmacovigilance, CHRU Tours, Tours,rance

’évolution des pneumopathies à l’amiodarone (PA) après l’arrête l’amiodarone a été peu décrite. L’objectif de notre étude était’évaluer l’évolution clinique, fonctionnelle et radiologique (TDM)distance de l’arrêt de l’amiodarone chez les patients ayant pré-

enté une PA. Parmi les patients ayant présenté une PA entre000 et 2010 suivis dans le service de pneumologie du CHRU de Toursn = 46), 13 patients ont bénéficié d’une évaluation clinique (symp-ômes, dyspnée MMRC), fonctionnelle (EFR) et radiologique (TDM)moyen terme (entre 1 et 6 mois) et à long terme (entre huit et

6 mois). Lors de l’évaluation à moyen terme, tous les symptômesliniques (toux, fièvre, altération de l’état général) avaient dis-aru sauf la dyspnée qui persistait à l’effort chez neuf patientslong terme. Le syndrome restrictif et le trouble de diffusion

u monoxyde de carbone initialement présents s’amélioraient len-ement et significativement au delà de six mois, sans toutefoisisparaître complètement. Le score d’alvéolite, élevé (17 pointsur 24) et corrélé au rapport PaO2/FiO2 (Rho = —0,802 p = 0,006) sure TDM initial, s’améliorait rapidement au cours des six premiersois (diminution de plus de 40 % du score d’alvéolite, p = 0,05) mais

ans se normaliser sur huit des dix TDM à long terme. Les lésionse fibrose étaient présentes mais minimes dès le TDM initial chez1 des 13 patients. Elles se majoraient faiblement à moins termep = 0,019) et restaient stables à long terme. Même si l’évolution estavorable après l’arrêt de l’amiodarone chez les patients ayant sur-écu à une pneumopathie à l’amiodarone, il persiste chez la plupartes patients des séquelles fonctionnelles et/ou TDM.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.296

35anifestations extrathoraciques de la sarcoïdose :

propos de 30 cas

. Elmerini , M. Aharmim , S. Ebongue , Y. Gharbaoui , I.A. Rhorfi ,

. Abid , K. Alaoui TahiriService de pneumologie, HMIMV, Rabat, Maroc

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francaise, Lyon, vendredi 27 au dimanche 29 janvier 2012

ntroduction.— La sarcoïdose est une affection systémique’étiologie inconnue, touchant avec prédilection l’appareil res-iratoire et les voies lymphatiques, mais certaines localisationsxtrathoraciques peuvent être de mauvais pronostic.atients et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospectiveenée sur huit ans, d’octobre 2002 à décembre 2010 portant sur

20 patients suivis pour sarcoïdose dont 30 cas avaient des atteintesxtrathoraciques.ésultats.— Vingt-six femmes et quatre hommes. L’âge moyen étaite 40 ans ± 8. Vingt patients présentaient une sarcoïdose thoraciqueype II, huit type I et deux type III.es manifestations extrathoraciques trouvées étaient :oculaire chez 17 patients (13 avaient une uvéite antérieure,

rois patients avaient un œdème papillaire et un patient uneataracte) ;cutanée chez neuf cas (quatre patients avaient des lésions au

iveau du visage dont deux un lupus pernio et deux des macules ;rois patients avaient des lésions maculeuses disséminées au visage,u tronc et aux jambes, deux patients avaient un érythème noueuxt un patient avait un nodule sous cutané) ;ganglionnaire périphérique chez neuf cas (cervical chez cinq cas,

nguinal chez trois et épitrochléen chez un) ;glandes salivaires accessoires chez six cas ;splénique chez trois cas ;hépatique chez deux cas.

e traitement était à base de corticoïdes chez 22 cas, immunosup-resseurs chez six cas, antipaludéens dans deux cas.’évolution était favorable chez la majorité des cas.onclusion.— Les manifestations extrathoraciques de la sarcoïdosent un intérêt diagnostique, pronostique et thérapeutique.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.297

36a sarcoïdose médiastino-pulmonaire : à propos deix cas. Fettal , A. Taleb

Service de pneumologie, CHU de Sidi bel abbes, Sidi Bel Abbes,lgérie

a sarcoïdose est une granulomatose d’étiologie inconnue, carac-érisée par la formation de granulomes immuns dans les organestteints, la sphère médiastino-pulmonaire étant un site de prédi-ection de la maladie.’est un travail rétrospectif portant sur dix cas de sarcoïdose colli-és au service de pneumologie du CHU de Sidi bel abbés durant laériode allant du 2006 à 2011.’objectif est d’établir les caractéristiques cliniques, radiologiquest diagnostiques de la sarcoïdose médiastino-pulmonaire.ésultats.— Il s’agit de six hommes et quatre femmes. L’âgeoyen est de 40 ans avec des extrêmes (35 à 60 ans). La sarcoïdoseédiastino-pulmonaire a été révélée par une symptomatologie res-iratoire (toux sèche et douleur thoracique) dans 60 % et par unrythème noueux dans 40 %. La radiographie du thorax a objectivées adénopathies médiastinales isolées (deux cas), associées à unetteinte alvéolo-interstitielle bilatérale (huit cas). Les autres locali-ations extrathoraciques sont représentées par un érythème noueuxsix cas), des adénopathies périphériques (deux cas), une atteinteépatique et rénale et péritonéale (un cas), une uvéite antérieureun cas). Le diagnostic de sarcoïdose a été confirmé par biopsieutanée (six cas), biopsie bronchique (trois cas), biopsie ganglion-aire (deux cas) et biopsie d’une adénopathie profonde (un cas). Lapirométrie a objectivé un trouble ventilatoire restrictif dans 60 %

t obstructif dans 20 %. La corticothérapie a été instaurée chez huitatients avec une surveillance radio-clinique et fonctionnelle et unebstention thérapeutique pour les deux cas restants. L’évolutiontait favorable dans l’ensemble.