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1 Manifeste de la Médecine Vasculaire Pour que la Médecine Vasculaire EXISTE ! La Médecine Vasculaire est une discipline exercée en France aujourd’hui par 1997 Médecins dont 169 hospitaliers. Actuellement 19 PU-PH et 2 MCU-PH sont rattachés à la sous-section Médecine Vasculaire du CNU. L'objectif pour répondre aux besoins universitaires est la création d'au moins un poste d'enseignant de médecine vasculaire dans chaque UFR médicale. En Janvier 2014, les postes de praticiens hospitaliers seront étiquetés Médecin Vasculaire, une évolution majeure. Paradoxe : le Médecin Vasculaire n’est ni un généraliste, ni un spécialiste, le Médecin Vasculaire n’existe pas au niveau des tutelles, alors que les postes d’enseignant de cette discipline existent ! Le Médecin Vasculaire prend en charge les phlébites, les artérites, les varices, les anévrismes, les rétrécissements des carotides, les malformations vasculaires, les gros bras, les grosses jambes, les extrémités froides, les complications artérielles du diabète et de l’insuffisance rénale, les ulcères de jambe. L’expertise scientifique des Médecins Vasculaires est reconnue par l’HAS, et par l’ANSM. Plus de 7 millions de patients consultent chaque année un Médecin Vasculaire, 7 millions de patients font confiance à la Médecine Vasculaire. Les Médecins Généralistes confient chaque jour au Médecin Vasculaire les patients « vasculaires » y compris en urgence. Si aucune reconnaissance de la Médecine Vasculaire n’est envisagée, la Médecine Vasculaire n’existera plus, elle disparaîtra.

Manifeste de la médecine vasculaire

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Manifeste de la Médecine Vasculaire

Pour que la Médecine Vasculaire EXISTE ! La Médecine Vasculaire est une discipline exercée en France aujourd’hui par 1997 Médecins dont 169 hospitaliers. Actuellement 19 PU-PH et 2 MCU-PH sont rattachés à la sous-section Médecine Vasculaire du CNU. L'objectif pour répondre aux besoins universitaires est la création d'au moins un poste d'enseignant de médecine vasculaire dans chaque UFR médicale. En Janvier 2014, les postes de praticiens hospitaliers seront étiquetés Médecin Vasculaire, une évolution majeure. Paradoxe : le Médecin Vasculaire n’est ni un généraliste, ni un spécialiste, le Médecin Vasculaire n’existe pas au niveau des tutelles, alors que les postes d’enseignant de cette discipline existent ! Le Médecin Vasculaire prend en charge les phlébites, les artérites, les varices, les anévrismes, les rétrécissements des carotides, les malformations vasculaires, les gros bras, les grosses jambes, les extrémités froides, les complications artérielles du diabète et de l’insuffisance rénale, les ulcères de jambe. L’expertise scientifique des Médecins Vasculaires est reconnue par l’HAS, et par l’ANSM. Plus de 7 millions de patients consultent chaque année un Médecin Vasculaire, 7 millions de patients font confiance à la Médecine Vasculaire. Les Médecins Généralistes confient chaque jour au Médecin Vasculaire les patients « vasculaires » y compris en urgence. Si aucune reconnaissance de la Médecine Vasculaire n’est envisagée, la Médecine Vasculaire n’existera plus, elle disparaîtra.

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Aucune volonté politique pour sauver la Médecine Vasculaire. On doit donc considérer aujourd’hui que toutes les affections prises en charge par le Médecin Vasculaire n’existent pas, ou mieux sont insignifiantes, ne justifiant d’aucune prise en charge médicale. Faire disparaître du paysage médical la Médecine Vasculaire c’est renoncer à diagnostiquer, et à traiter 7 millions de patients atteints d’affections potentiellement graves. La Médecine Vasculaire doit exister, elle doit être reconnue, les politiques, le Ministère de la Santé, le Ministère de l’Enseignement supérieur, le Conseil National de l’Ordre des Médecins, l’Université, la CNAM, la Cardiologie seront responsables de la disparition de la Médecine Vasculaire, s’ils ne bougent pas, ils devront rendre directement des comptes aux patients vasculaires... Dr JP.LAROCHE