12
Trimestriel 2006/06 - N°3 Juin 2006 Bureau de dépôt : CHARLEROI - N° d’agréation P207090 SEL Projets : rue de la Féchère, 4 1450 CHASTRE www.selprojets.be Trim : 2 BELGIQUE-BELGIE P.P.P.B. CHARLEROI X 6/1149 Projets News © Photos : JdS L’humanité se doit de donner à l’enfant le meilleur d’elle-même UNE ACTION CHRÉTIENNE DANS UN MONDE EN DÉTRESSE (préambule de la Déclaration des Droits de l'Enfant de l'ONU)

Projets News

  • Upload
    others

  • View
    4

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Projets News

Trim

estr

iel 2

006/

06 -

N°3

Juin 2006

Bureau de dépôt : CHARLEROI - N° d’agréation P207090SEL Projets : rue de la Féchère, 4 1450 CHASTREwww.selprojets.beTrim : 2

BELGIQUE-BELGIEP.P.P.B.

CHARLEROI X6/1149

Projets News©

Ph

oto

s : J

dS

L’humanité se doit de donner à l’enfant le meilleur d’elle-même

UNE ACTION CHRÉTIENNE DANS UN MONDE EN DÉTRESSE

(préambule de la Déclaration des Droits de l'Enfant de l'ONU)

Page 2: Projets News

Editorial

2 SEL-PROJETS NEWS - 2006/06

A NOS NOUVEAUX LECTEURSVous recevez peut-être pour la première fois notre journal. Si voussouhaitez être tenus au courant de nos activités, vous pouvez sou-tenir le SPN par un don (Cf. page 12).

Si vous ne souhaitez pas recevoir notre journal, dites-le nous enrenvoyant votre étiquette.

Editeur responsable : Anne Haumont SEL Projets asblrue de la Féchère 4 B-1450 Chastre

SOMMAIRE

Chers amis lecteurs,

Nous avons choisi de consacrer le « dossier »de ce 3ème numéro (et les prochains) à vousprésenter les différents départements du SELProjets et leurs acteurs. Nous débutons parles parrainages, « département pionnier » del’œuvre du SEL en Belgique sous la responsa-

bilité de Jacquot de Smidt.

Ce numéro est, par ailleurs, presque entièrement consacré à l’en-fance et aux droits des enfants. Vous y découvrirez de nombreuseset belles réalisations de nos partenaires effectuées grâce à vosdons. Merci. Il nous apparaît clairement que depuis l’édition de laversion belge du journal, votre libéralité s’est accrue. Elle est beau-coup plus « ciblée » qu’autrefois.

Dans les lignes qui suivent, je voudrais vous parler de notre (votre)association caritative en plein développement…

Depuis les années 2000, le conseil d’administration a entreprisplusieurs réformes institutionnelles. Il a opté pour un renouvelle-ment des forces vives de l’association et un rajeunissement certain.Cela s’est manifesté ces deux dernières années par un élargissementconsidérable de l’assemblée des membres effectifs.

Suite au départ regretté de Sheila Jones1, le nombre des membresdu Conseil d’administration s’était réduit à cinq, beaucoup trop peupour les nombreuses tâches à accomplir... Pour le renforcer, l’as-semblée générale du 25 mars 2006 a nommé quatre personnes. Celui-ci est désormais composé de Edwige Fallon, Claire Fontanne(Secrétaire), Pierre-Etienne Labeau, Line Meilhac, Christian Lechien(Trésorier) Annelyse Mary (Observatrice et commissaire auxcomptes), Paluku Musuvaho, Jacques Haumont (Commissaire auxcomptes), Yves Gabel (Président). Il s’est réuni au grand completle 24 avril 2006 pour une première séance de travail fraternelle etproductive. [Voir la photo ci-dessous à lire de gauche à droite]

Merci beaucoup à toutes les personnes nouvellement engagées àl’assemblée générale ou au conseil d’administration en vue de par-ticiper à la grande aventure du développement à visage humain.

Fidèlement vôtre,Pasteur Yves GABELPrésident du SEL Projets asbl.

1 Actuellement pensionnée et établie en Irlande.

● Dossier : p 3-6AIDE À L’ENFANCE : LE PARRAINAGE D’ENFANT

● Andranotaratra : p 6-7AUPRÈS DE MON ARBRE : REBOISEMENT DU VILLAGE

PROJET DE DÉVELOPPEMENT : AGRANDISSEMENT DE L’ÉCOLE

● Eau : p 7-8JOIE AU CSPS DE PIÉLA

DÉFI MICHÉE : L’EAU, PLUS PRÉCIEUSE QUE L’OR…PROJET DE DÉVELOPPEMENT : CONSTRUCTION DE 2 PUITS AU BURKINA FASO

● Une autre façon d’agir : p 9-10MICRO-CRÉDIT FÉMININ

MÉDICAMONDE : NOUVELLES DU CRENRAPPEL CMCE

URGENCE ET ÉMOTION

BÉNÉVOLAT : VOYAGE DE FRANÇOISE NORROY AU BURKINA

● LES BRÈVES : p 10-11SECOURS D’URGENCE

FINANCES : EXONÉRATION FISCALE

LE SEL PROJETS À L’EXPO MONS

● Publicité : p 11

● Projets: p 12MADAGASCAR : PROJET MAHERY

BURUNDI : VILLAGE IMUHIRA

UNE ACTION CHRÉTIENNE DANS UN MONDE EN DÉTRESSE

Le SEL Projets est une association chrétienne d’aide au dévelop-pement et de secours d’urgence. Ses activités reposent sur le prin-cipe suivant : l’annonce de la Parole de Dieu et l’action sociale sontindissociables selon l’enseignement biblique, comme l’a rappeléla déclaration de Lausanne (1974). L’aide des partenaires du SELest accordée sur place sans distinction de religion, de race oud’opinion politique.

LES DIVERSES ACTIONS DE L’ASSOCIATION

● Des projets de développement communautaire ● Le parrainage d’enfants ● Le secours d’urgence ● L’action Médicamonde (santé, hygiène) ● L’aide alimentaire aux enfants (tickets repas) - ● Des campagnes de sensibilisation (eau, enfance, dette,

femmes, santé, etc.)

Au nom de Jésus-Christ, l’association vient en aide aux pays en déve-loppement et utilise à cette fin un réseau d’organisations chré-tiennes situées de par le monde. Le SEL Projets a vu le jour en 1988sous le patronage de l’Alliance Évangélique Francophone Belge(qui regroupe des chrétiens protestants). L’association est habili-tée à recevoir des dons et des legs. La procédure de reconduction de l’agrément pour l’immunisa-tion fiscale de vos dons est toujours en cours.

Page 3: Projets News

Dans cenuméro duSEL ProjetsNews et dansceux quisuivront, nousvousprésenteronsles différentsdépartementsdu SELProjets, cequ’ilsréalisent etpar qui ilssont gérés.Nousdébutons parle dépar-tement duparrainage, ferde lance duSEL Projets.

Dossier

SEL-PROJETS NEWS - 2006/06 3

DELIVRER UN ENFANTDE LA PAUVRETEParrainer un enfantc’est l’aimer en action !« Si j’en suis là aujourd’hui, c’estparce qu’un jour quelqu’un m’aparrainé(e) et j’en suis profondé-ment reconnaissant(e) ! »… c’estce que déclarent Sunboom, respon-sable du développement en Thaï-lande, Ruth, médecin en Bolivie,Lee Kan Nee homme d’affairescoréen et bien d’autres adultes desquatre coins du monde !

La pauvreté s’impose sans avoirété invitée, elle ne connaît pas defrontière et elle entraîne avec ellele cercle vicieux de la maladie, del’illettrisme, des relations brisées…L’enfant en est dans le monde lavictime la plus vulnérable et dému-

nie. Il est en proie entre autres auxmaladies infectieuses, à la malnu-trition et aux sévices des adultesdans un contexte de guerre. Le SELProjets lui consacre une placed’honneur en souhaitant lui don-ner la possibilité la plus large devivre dans de meilleures condi-tions, en particulier d’avoir lechoix de décider de la vie qu’ilsouhaite mener. Le système de parrainage est undes moyens par excellence pouratteindre cet objectif.

Le parrainage, c’est le lien person-nalisé entre un parrain et un enfant,qui permet à

celui-ci non seulement de grandiravec des référents adultes, maisaussi de bénéficier des servicesd’éducation et de scolarité essen-tiels pour un apprentissage valo-risé et appliqué.

Chaque programme de parrainageest spécifique, adapté au contextedu pays, et élaboré en fonction desbesoins. En collaboration étroiteavec différents partenaires, dontCompassion International, le SELProjets est présent dans une ving-taine de pays du monde1 pourchanger la vie de plus de600 enfants.

1 Arménie, Bangladesh, Bolivie,Brésil, Burkina Faso, Colombie,République Dominicaine, Equateur,Ethiopie, Guatemala, Haïti, Honduras,Inde, Indonésie, Kenya, Madagascar,Mexique, Pérou, Philippines, Rwanda,Thaïlande.

En quoi consiste le parrainageconcrètement ?Une somme versée mensuellement par une famille (ou groupe de personnes) vapermettre à un enfant d’un pays en développement de bénéficier de plusieurs ser-vices dans son milieu de vie.

Cet enfant, choisi et suivi par un partenaire sur place est issu des milieux les plusdéfavorisés sans distinction d’ethnie ou de religion. Le choix s’opère d’abordsur les critères de ressources économiques et sur la proximité du lieu d’habita-tion par rapport au centre de parrainage.

© P

ho

tos

: Jd

S

© P

ho

tos

: Jd

S

Page 4: Projets News

Dès 5 ans, les enfants parrainés sontenvoyés à l’école primaire la plus proche.Là, ou dans un local d’accueil, ils béné-ficient généralement d’un repas completpar jour.

Ils reçoivent un uniforme (on imaginedifficilement dans notre culture combien

cet uniforme est important pour eux !) etdes fournitures scolaires. Dans les centres d’accueil, les enfantspeuvent bénéficier d’un suivi scolaire.Souvent un local est mis à leur disposi-tion pour faire leurs devoirs, chose impos-sible chez eux car ils n’ont généralementpas de meubles et pas d’éclairage !

Ils peuvent également bénéficier des dif-férents ateliers organisés dans les centresde parrainage (informatique, agriculture,élevage, couture, artisanat, …) ainsi queprendre part aux activités sportives etrécréatives organisées.

Dossier

4 SEL-PROJETS NEWS - 2006/06

L’enfant parrainé Cet enfant sera nourri et scolarisé

L’enfant parrainéjouira d’un suivimédical : vaccins, traitement en cas de maladie,soins dentaires et des yeux...

Pour l’enfant et son entourage,le parrainage c’est aussi :■ bénéficier de petits extras en tout genre :

• Distribution ponctuelle de nourriture pour toute la famille• Distribution de savon et de shampoing• Distribution de cadeaux lors de la fête de Noël• …

■ faire partie d’une structure sociale qui lui donne envie des’en sortir :• Sur place sont organisées des rencontres avec les enfants

et leurs parents pour les conseils d’hygiène et de santémais aussi pour l’éducation civique afin de contribuer audéveloppement du quartier, du village, du pays (voir laparticipation au reboisement à Andranotaratra, page 6).

• Les centres de parrainage aident à faire face à certainessituations de détresse liées par exemple aux circonstancespolitiques.

• Les enfants parrainés ont la possibilité de participer acti-vement à la vie de l’église locale : fêtes, retraites,groupes d’enfants et de jeunes…

• Les centres de parrainage donnent un coup de main dansles démarches administratives :Natacha et Franklin deux des enfants « sans papiers » dont nous vous avions parlédans le SPN 0 sont désormais parrainés et les démarches pour leur procurer unacte de naissance ont pu être menées à bien. Ils ont pu rentrer à l’école au moisde décembre dernier.

Les enfants et les jeunes du centre d’Ankazomanga (Madagascar) ont participé aux 2 tournois de football organisés par le quartierpendant le mois de décembre 2005 : le tournoi de l’amitié et le tournoi « Ezaka » (qui signifie effort). Ceux-ci s’inscrivaient dansle cadre du programme de quartier pour la sensibilisation à la lutte contre le SIDA.

Bà Sandra, enfant parrainée àAnkazomanga (Madagascar), pourra

désormais couriravec ses cama-rades ! Le SEL Projets afinancé le 11 sep-tembre 2005 uneopération de sonpied bot. Désormais son han-dicap est un mau-vais souvenir et sonsourire un énormemerci !

Au Burkina Faso, le par-rainage aide à la réin-tégration des réfugiésvenant de Côte d’Ivoire.Ces descendants deBurkinabés avaient dûs’expatrier il y a déjàplusieurs années pourtrouver du travail. Aprésent rejetés par leur« pays d’accueil », ils seretrouvent dans leurpays d’origine mais sansracines… Extrait de la Ronde desNouvelles de mai 2006(SEL France)

Page 5: Projets News

Dossier

SEL-PROJETS NEWS - 2006/06 5

Le deuxième camp a eu lieu du 27 au 30 décembre2005 au centre « La Clairière » à Mantasoa.Cette fois, 39 autres jeunes du centre ont pu pro-

fiter de ces 4 jours pour sortir de leur milieu (ils viventdans un bidonville) et de leurs habitudes, entourés avecenthousiasme par 12moniteurs.

Le thème trai té ,« Choisis la liberté »,avait pour objectifd e m o n t r e r a u xjeunes la possibilité etl’importance de choi-sir des valeurs sûreset des attitudes sainespour leur vie.

Entraînés dans laréflexion et le partagesur l’estime de soi, lacommunication, les relations parents-enfants, l’amour,

Grâce au parrainage Plus, les responsables du centre d’Ankazomanga ont pu organiser deux camps pouradolescents au cours du 3ème trimestre 2005 :

La mise sur pied du parrainage surplace et la gestion des parrainages àlong terme ont énormément de réper-cussions sur la vie communautaire.Dans le quartier ou village, il fautmettre sur pied un comité de ges-tion, collecter des renseignementssur les enfants, établir un dossierpour chaque enfant qui entre en lignede compte pour un soutien. Les par-tenaires sur place doivent égalementvisiter les parents des enfants pourleur expliquer ce que le parrainage

leur apporte mais également ce quiest attendu d’eux.

Et puis, il faut tout organiser, le suiviscolaire des enfants, l’organisationdes repas, les rencontres de parents,les contacts avec le centre médical leplus proche, les ateliers, les clubsd’enfants, l’achat de fournitures…Il n’est pas rare que les enfants par-rainés trouvent du travail au seinmême de la structure qui un jour lesa accueillis !

Le Parrainage Plus

la vie sexuelle, etc., ces jeunes ont exprimé à la fin du camp leur désir dedonner un sens à leur vie et de relever les défis que Dieu leur donne.

Ce programme contribue au développe-ment de projets liés au parrainage, maisqui dépassent le cadre du soutien indivi-duel du filleul. C’est un don supplémen-taire qui permet de financer des projetspour faire évoluer l’environnement desenfants.Car cet environnement, souvent très pré-caire, est également un frein au bon déve-loppement de ceux-ci : manque d’eau

potable, absence de latrines, absence de ter-rains de jeu salubres, absence de centres dedocumentation, de salles de rencontre etc.

Le parrainage Plus peut également êtreinvesti dans les familles. C’est ainsi qu’enIndonésie, des mamans reçoivent descours de coupe, de couture et de brode-rie afin d’augmenter les revenus de lafamille.

En Haïti, dans le cadre du parrainagePlus, 220 familles ont reçu une chèvre.L’objectif de cette distribution est écono-mique (améliorer le revenu des familles)mais aussi éducatif (les enfants sont for-més à l’élevage sous la supervision d’unvétérinaire). Extrait de la Ronde des Nouvelles de mai2006 (SEL France)

Page 6: Projets News

Dossier

Auprès de

6 SEL-PROJETS NEWS - 2006/06

Le lien avec l’enfantparrainé

Le département parrainagesdu SEL est dirigé par Jacquotde Smidt, pionnier du SELBelgique.

Si je dis : « Marie-Luce de Smidt »,et que j’ajoute : « la femme de Jac-quot ». Alors, immanquablementj’entends : « Ah oui, le SEL » !Cela fait bientôt 20 ans que çadure et ça me fait toujours chaud aucœur.Je ne peux que remercier Dieu d’avoirpermis un tel développement de Sonœuvre et d’avoir qualifié et utiliséJacquot à cette tâche.Son enthousiasme et sa motivationsont intacts (depuis 1988 ! ndlr), et jele sens prêt à relever de nouveauxdéfis et à s’engager dans de nouveauxprojets. C’est l’aide à l’enfance, avecle parrainage d’enfants et les pro-

grammes de « tickets-repas », qui luitient tout spécialement à cœur et lesquelques 620 enfants parrainés parl’intermédiaire du SEL Projets sont unpeu les siens ! C’est avec le mêmeenthousiasme qu’il peut vous amenervisiter votre filleul(e) à Madagascar…avis aux amateurs !Papa de 2 filles, il cultive depuis 3 ans,et avec délices, l’art d’être grand-père.

Marie-Luce de Smidt

DVD du programme de parrainage à AnkazomangaMadagascar Prix : 5 € (versés au profit du SEL Projets) –Frais de port inclus.A verser sur le compte : 001-2133930-06.

� Mentionner votre adresse en communication.

Ce projet était dirigé par JaonaAndrianasolo, directeur de La Voiede l’Evangile (représentante de la

Ligue Internationale Luthérienne Laïqueà Madagascar), à l’occasion du 5ème

anniversaire de cette association. Celle-ci, accompagnée d’autres associations etéglises qui se sont jointes au projet,voulait montrer ainsi sa volonté de tra-vailler avec l’état au reboisement deMadagascar et à la mise en valeur de lanature. (C’est une révolution de menta-lité quand on pense aux 9/10 de la sur-face de l’île défrichés par des habitantspersuadés alors que c’était la meilleuremanière de pouvoir faire prospérer l’agri-culture, entre autres par la culture sur brû-lis, ndlr).

315 arbres ont été plantés, dont un tiersde fruitiers : orangers, papayers et bana-niers. Les autres sont des forestiers. Avant de commencer le travail, tous,petits et grands ont bénéficié des expli-cations techniques nécessaires au bondéroulement des opérations.

Le travail de suivi, d’une importancecapitale, sera assuré par les habitantsd’Andranotaratra et, à l’initiative duSEL Projets, plus particulièrement parles 84 enfants de l’école: chaque enfantaura « son » arbre à soigner et à sur-veiller !

Anne Haumont, d’après le rapport

de Jhony ANDRIARIMALALA,

responsable des parrainages dans la région

d’Andranotaratra

Andranotaratra (Mad

Le samedi 21 janvier 2006, lesenfants parrainés del’école d’Andranotaratra,leurs parents et enseignantsont participé à un vaste pro-jet de reboisement dans cevillage.

Si vous désirez parrainer un enfant,contactez-nous au 0032 (0)10 650 851 ou par e-mailà l'adresse suivante : [email protected]

Le lien avec un enfant parrainé est toutparticulier. Les parrains reçoivent régu-lièrement sa photo et correspondent aveclui par l’intermédiaire du SEL Projets(le courrier est traduit si nécessaire).Cet échange de courrier est fondamen-tal. C’est un véritable encouragementpour lui, la preuve qu’il a de la valeur etque sa vie compte !Nous vous présenterons ultérieurementquelques conseils pour que cette corres-pondance se passe de manière optimale.

Les parrains peuvent aller rendre visiteà leur filleul entre autres lors des voyagesorganisés par le SEL Projets.

Si vous voulez voir la réalité que viventces enfants et l’utilité des parrainages,n’hésitez pas à commander le DVD duprogramme du Centre d’Ankazomanga.

© P

ho

to :

JDS

Page 7: Projets News

mon arbre…

SEL-PROJETS NEWS - 2006/06 7

EauAndranotaratra

dagascar)

La joie est grande à Piéla… C’est avecune grande reconnaissance que PierreMano Potiandi, chef de poste du CSPS(Centre de Santé et de PromotionSociale), peut annoncer que, grâce à vosdons, les travaux ont repris. Faute d’ar-gent, la construction du château d’eau,des latrines et des douches avait dû êtreinterrompue mais la totalité de la sommenécessaire a pu être envoyée et les tra-vaux vont pouvoir se poursuivre ! Les familles des malades qui devaientaller chercher l’eau potable au puits duvillage vous remercient pour l’amélio-ration de leurs conditions de vie !

Nadine RAYD’après les informations de Pierre

MANO POTIANDI, Chef de Postedu CSPS

Joie au CSPSde PIELA

Burkina Faso

Alimentation en eau : Avant et après le château d’eau

(en voie de finition)

AVANT

APRES

Projet de développementNous vous en avons déjà parlé (voir SPN 0et SPN 2)…Petit rappel :• 20% de la population malgache a moins

de 6 ans ! Ces enfants doivent être ins-truits pour sortir du cercle de la pau-vreté.

• Andranotaratra se situe au centre d’unedemi-douzaine de hameaux, dans unrayon de 1 à 1.5km.

• On compte en moyenne une trentained’enfants par hameau.

• Jusqu’en juin 2005, les enfants scolarisésfaisaient au minimum 10km à pied pouraller à l’école et en revenir. Cette situa-tion a changé grâce à la construction del’école.

L’école a démarré en septembre 2005,avec 2 salles de classe, construites selonles normes imposées par les autoritésgouvernementales.

Aujourd’hui, nous manquons de place !Les 1ère et 2ème années primaires se parta-gent le même local, l’une le matin, l’autreaprès-midi, aux heures les plus chaudes…Nous pensons qu’il est indispensable quechaque niveau ait sa classe.

Il faut donc construire !

De plus, 30 enfants sont attendus en 1ère

année à la rentrée prochaine…

Il faut donc agrandir !

Le projet d’agrandissement comprend :

3 salles de classe1 bureau pour la directrice de l’école1 local technique1 cave

soit un bâtiment de 24mx7m, pour unprix de 14000€

et du mobilier estimé à 5300€ :45 bancs90 chaises4 bureaux4 chaises

Il faut ajouter à cela la construction d’unpuits et d’un château d’eau pour assurerl’approvisionnement de l’école en eaupour les sanitaires, la future cuisine, lenettoyage et l’arrosage.Coûts : 4100€

soit un total de 23400 €

Nous avons déjà récolté 7720 € en donset promesses de donsNous aiderez-vous à récolterles 15680 € qui manquent ?

Nous avons besoin de vous pour réalisercette dernière ligne droite !A Madagascar, les matériaux coûtent cheret la monnaie ne cesse de dévaluer…, plusvite nous construirons, moins chère sera laconstruction !

Misaotra tompoko ! Merci !Jacquot de Smidt,

Responsable Parrainages du SEL Projets

Page 8: Projets News

Eau

8 SEL-PROJETS NEWS - 2006/06

L’eau ne coule pas de source au Burkina Faso !

Trouver de l’eau potable est laborieux mais essentiel pour survivre ! Notre par-tenaire,Albert DIOLOMPO,coordonnateur du DAS nous lance un appel pressant.

Le Département d’Action Sociale del'Eglise Protestante Evangélique(DAS/EPE) de Gaoua au BURKINA FASOcontribue au développement écono-mique, social, culturel, et spirituel dela population. Les actions de déve-loppement du DAS s’adressent prin-cipalement aux populations ruraleset aux groupes défavorisés. Son ap-proche est essentiellement baséesur une participation active et res-ponsable de la population ciblée.

Nature du projet : Réalisation dans 2 villages de 2 puits busés de 20 m de profondeur et de 1,40 m de diamètre.

Localisation du projet : Pobourou, village d’environ 750 habitants situé à 12 km de Passana sur l’axe Batié Kampti et à15 km du département Midebdouo. Bélimbié, village d’environ 1 600 habitants situé à l’est et à 10 km du chef-lieu de départementNako sur l’axe Gaoua / Banfora.

Historique du projet :Le projet est né suite à plusieurs réunions de concertation du comitévillageois sur la question d’approvisionnement en eau potable, deve-nue une trop lourde charge pour les femmes de ces communautés.Celles-ci sont contraintes à parcourir des kilomètres à la recherched’eau et celle qu’elles trouvent n’est pas toujours potable.

Les objectifs du projet : Alléger les corvées des femmes chargées de l’approvisionnement deleur famille en eau potable.Protéger ces communautés très vulnérables contre les maladies d’ori-gine hydrique.

Contrôle et évaluation du projet : Un suivi régulier de ces points d’eau sera effectué par le personneldu DAS (gestion et entretien) avec rapport mensuel mentionnant toutesles activités menées. Le personnel sera également responsable de dispenser une forma-tion sur l’hygiène et l’assainissement des points d’eau.

Population bénéficiaire du projet : les résidents autochtones, très pauvres, qui essaient de survivre grâceà un peu de culture (mil, sorgho, riz, arachides) et d’artisanat. Cespersonnes n’ont pour le moment ni école, ni formation sanitaire àleur disposition.

L’eau, plus précieuse que l’or…Le Défi Michée lancé main-tenant déjà depuis Noël2003 nous invite à êtrereprésentants de la justiceet défenseurs des pauvreslà où nous sommes et àveiller au respect des enga-gements pris par nos res-ponsables pour un mondeplus juste et plus humain.

Nous vous avons déjà parlé des« Objectifs du Millénaire » ratifiés parde nombreux pays. Un de ces objec-

tifs était de diminuer de moitié, de 2000 à2015, le nombre de personnes qui n’ont pasaccès à l’eau potable. Cet objectif sera loind’être atteint si nous continuons à gérer demanière irresponsable cette ressource indis-pensable à la vie!

En ce qui concerne notre gestion de l’eau,

nous vivons au-delà denos moyens. C’est l’ex-pression qu’emploie l’éco-nomiste Riccardo Petrella,Professeur émérite del’Université Catholique deLouvain quand il expliqueque nous pompons plusd’eau douce que la terre nepeut en restituer. Nous gaspillons notre capi-tal hydrique et de gravesconflits enveniment déjàgravement les relationsentre certaines régions dumonde pour le contrôle del’eau.(Voir Le Vif/L’Express du17 mars 2006, La douchefroide, pages 30 à 32)

Au niveau individuel, la gestion respon-sable de l’eau commence en pratique dans nosménages.Selon l’Organisation Mondiale de la Santé,

il faut 20 litres d’eau par per-sonne et par jour pour pou-voir survivre. 50 litres est leminimum pour maintenir unehygiène corporelle décente.Le Belge en consomme enmoyenne 3 fois plus ! Noussommes encore bien sages àcôté de l’Américain moyenqui atteint les 600 litres parjour, mais nous pouvons rele-ver le défi de rejoindre lesSuédois qui en consomment119. C’est tout à fait faisableet ne réduit aucunement notrequalité de vie.

Nous pouvons égalementexercer une influence au

niveau mondial. Les Wallons contribuerontà partir de 2007 au financement d’un fondsde solidarité internationale pour l’installation,la rénovation ou l’assainissement de réseauxde distribution de l’eau dans les pays en voiede développement.

Campagnes Défi Michée

© Photo : site de l'UNICEF

Page 9: Projets News

Une autre façon d’agir

SEL-PROJETS NEWS - 2006/06 9

Voulez-vous sponsoriser ce projet afin d’améliorer lesconditions de vie des habitants de ces deux villages ?

110 personnes versant 10 € pendant 2 moispermettraient la construction de ces 2 puits.

Merci d’avance pour les habitants de Pobourou et deBélimbié qui pourront, grâce à vous, bénéficier d’un« luxe » qui fait partie de notre « nécessaire» !

RAPPELCMCE à Butembo, Nord Kivu – R. D. C.Dans le SPN 0 de septembre 2005, nous vous faisions part « du crid’alarme » du Docteur Moïse PAKIMO KYABULIKIRA, Médecin res-ponsable du CMCE (Centre Médico Chirurgical Evangélique) concer-nant les salaires du personnel de l’hôpital. La situation est encore trèscritique dans cette région du Congo et toute aide plus que bienvenue !

Micro-crédit féminin

Mme Kaboré Nawa est unedes bénéficiaires du pro-gramme de crédit féminin

du SERAC (Service d’AssistanceChrétienne). Elle vit à Bobo-Dioulasso au Burkina Faso enAfrique de l’Ouest. « Mon mari aété licencié et grâce aux créditsoctroyés par le SERAC je vendsdes légumes au marché pour sub-venir aux besoins de ma famille.Ce crédit féminin m’a permis derenouveler mes activités, j’ai aug-menté mes marchandises surtout enlégumes, tomates, choux, poivres,oignons. J’aimerais qu’on renou-velle le crédit féminin et en plus deça qu’on nous donne du tempspour faire le remboursement. Aumoins un an. Cela nous permet-trait de bien faire nos activités ».

Beaucoup de femmes ont lavolonté de se prendre en charge.Il leur faut seulement un appuipour les aider à mener ou à déve-lopper leurs activités. Les besoinssont énormes et nul n’ignore lacontribution importante desfemmes pour la survie des famillesdans les pays pauvres d’Afrique.

Pour permettre à une femme delancer une activité rentable il faut100 euros.

Encore une fois nous comptons sur votregénérosité…

Nathalie Van Opstal, Responsable Micro-crédit

MédicamondeNouvelles récentes du CREN (Centre deRécupération et d’Education Nutritionnelle),Piéla (BF)Un grand MERCI ! Grâce à votre générosité, Vincent, dont nous vousparlions dans le SPN 1, va bien ! Il sera nourri au lait pendant 2 ans.

Les enfants malnutris, souvent trèsmalades, suivent tout un pro-gramme nutritionnel grâce auquelils reprennent des forces assezrapidement. Les mamans restenten principe au CREN avec leurbébé pendant toute la période deconvalescence.

4 nouveaux bébés orphelins sontentrés au CREN au mois de marsdernier…Poursuivons notre action !

Nadine RayD’après les nouvelles envoyées par Pierre Mano POTANDI,

Chef de Poste du CSPS de Piéla

Nous citons notre Ministre régional de l’Environnement,Benoît Lutgen (CDH), présent au Forum mondial de l’eau quivient d’avoir lieu à Mexico et défenseur de cette initiative :«Peut-on encore imaginer le monde dans 30 ou 50 ans sanschangement sur cette question cruciale de l’eau ? Les problèmesde l’eau provoquent déjà des guerres. Et sans actions sur leterrain, ce sera la révolte dans les régions les plus touchées.Et nous en payerions les conséquences. Il est nécessaire queles pays riches agissent en collaboration avec ceux qui éprou-vent d’énormes difficultés. Le fonds international mis enplace par la Région wallonne, qui est pionnière en la matière,est à mon sens l’exemple qui doit être étendu ailleurs, à com-mencer par Bruxelles, la Flandre et toute l’Europe. La Francea déjà appliqué cette idée, avec un prélèvement de 1% sur lesfactures. La Wallonie fait encore mieux, avec 1,25%. Tous lespays européens devraient suivre notre exemple». (La DernièreHeure du 22 mars 2006)

Benoît Lutgen demandera à Aquawal, les producteurs et épu-rateurs wallons de l’eau déjà actifs à l’étranger, d’informer pré-cisément les consommateurs de ce qui sera réalisé grâce à leurargent. Il désire également qu’Aquawal travaille en collabo-ration avec les ONG sur le terrain.Le SEL Projets veut contribuer à l’amélioration des conditionsd’approvisionnement en eau dans les régions où il est actif etvous propose de participer à la construction de 2 puits (voirci-dessous).

A.H.

Montant financier de ce projet :

Comprenant :• Salaires• Matériel• Matériaux• Transport du matériel• Administration

Total pour 1 puits :705 650 F CFA soit ➝ 1075,76 €

Pour 2 puits : 1 411 300 F CFA soit ➝ 2151,52 €

Nadine RAYD’après les données d’Albert DIOLOMPO

Coordonnateur du DAS

Page 10: Projets News

10 SEL-PROJETS NEWS - 2006/06

Une autre façon d’agir

Urgence et émotion« Qu’est-ce qui détermine la générosité d’un état face à un appel de l’ONU ? Une forte couverture médiatique peut contri-buer à délier les cordons de la bourse.Mais une autre catastrophe,ailleurs,détourne souvent son attention… et le flot de l’aide »1

Avouons que notre propre réaction,lorsqu’une catastrophe humanitairesurvenue quelque part dans le monde

bouscule notre confort, est souvent compa-rable à ce bilan des interventions à l’échelledes états. Les images de détresse, issues des4 coins de ce monde devenu village mais dontles voisins demeurent étrangement loin-tains, se succèdent devant mes yeux, tantôtindifférents, tantôt hagards et perdus devantl’urgence qu’une émotion médiatique me pro-pose. Ma gorge se serre alors devant l’in-supportable, ma tête résonne d’appels auxdons et je décide d’apporter ma contributionau mouvement d’aide qui se met en place.C’est déjà ça. Mais lorsque les caméras sedétournent vers d’autres sujets et que l’ur-gence retombe, ma conscience apaiséem’autorise un oubli rapide de ceux quisouffriront pourtant encore…

Même si tremblements de terre et tsunamisentraînent à leur suite désolation et souffrance,c’est ailleurs que réside l’urgence de l’in-tolérable, au jour le jour. Des hommes et desfemmes, tout autant que moi créés à l’imagede Dieu, vivent dans des conditions dedénuement matériel qui les privent d’un bienencore plus précieux : la dignité de celui dontl’existence a été voulue par un Dieu d’amour.

En prendre conscience fait que la réponseà l’urgence peut alors revêtir une autrenature. Elle n’est plus une action ponctuelleconsécutive à une sollicitation externe quivient remuer une conscience en mal d’apai-sement. Elle devient cet appel intérieurpressant qui fait résonner en moi ce besoind’autre chose, d’un autre regard sur cemonde. Elle met mon cœur au diapason decelui de Dieu, qui bat tout particulièrementpour l’indigent. Et cette urgence nouvelle sus-cite en moi une véritable émotion, étymo-logiquement un mouvement hors de moi-même, hors de mon fatalisme, hors del’auto-anesthésie qui me fait dire que je nepeux quand même pas changer ce monde.

Si l’amour du Christ pressait l’apôtre Paul àsupplier ses interlocuteurs de se réconcilieravec Dieu2, n’y a-t-il pas aujourd’hui cettemême urgence d’être aussi réconciliés avecle Père dans le regard compatissant qu’il portesur sa créature ? Si nous avons reçu la grâcede la visite du Christ dans notre misère, quel’émotion qu’elle suscite nous fasse sortir denous-mêmes (individuellement et communau-tairement) pour communiquer cette mêmegrâce à ceux qui attendent aujourd’hui encored’être visités pour être restaurés déjà dans leurplus élémentaire dignité humaine. Comme sur

les routes de Palestine il y a 2000 ans, ce serale signe qu’une régénération plus profondeencore est possible.

Pierre-Etienne Labeau, Cellule Burundi

1 “Espoirs au coeur de l’enfer – Victoires et limites de l’aidehumanitaire”, National Geographic, Décembre 2005, p.66.2 2 Corinthiens 5/14 et ss.

Interpellée par ce livre de JohnOrtberg et son rappel de lademande insistante de Jésus

de faire fructifier les talentsqui nous sont confiés (pournotre bonheur et celui desautres !) , j ’ai entamé lesdémarches pour partir auBurkina Faso. Par l’intermé-diaire de Nathalie Van Opstal,j’ai trouvé mon point de chute :Bobo Dioulasso, là où SamuelSanou, partenaire du SEL Projetsdéveloppe entre autres les soinsde santé pour la populationdéfavorisée.Déjà le lendemain de mon arri-vée, pas moins de 37 personnesm’attendaient au village et, àma grande surprise, elles souhai-taient toutes un massage carelles souffraient de lombalgie,de sciatique, de myalgie.

De nombreux problèmes dediabète et circulatoires dus àune alimentation trop impor-tante en graisse et en sucrevenaient aggraver leur état desanté.

Pendant les quelques jours pas-sés là-bas, j’ai eu l’occasion derencontrer et d’aider beaucoupde personnes et j’ai eu le plai-sir de former Marie et Jokebedqui sont à présent capables

elles-mêmes de pratiquer cer-tains massages importants et deles apprendre à d’autres. Ellespeuvent aussi enseigner lesexercices de gymnastiquedécontractante qui soulagentdifférents maux de dos.Je compte retourner à Bobo ennovembre et je leur expliquerailes rudiments du drainage lym-phatique et de la réflexologieplantaire.Là-bas, j’ai compris ce que Jésusa dû ressentir quand il est ditqu’il fut « ému de compassiondevant la foule », car mon cœurfut profondément touché parles souffrances de toutes ces per-sonnes rencontrées.

* paru aux Editions VIDA, Nîmes,2002

Françoise Norroy

Voyage de Françoise Norroy au Burkina (voir SPN2)

« Si vous voulez marcher sur l’eau, il faut sortir du bateau » !!*

Secours d’urgence

• TSUNAMINotre partenaire EFICOR nous fait partde la bonne évolution des constructionsde maisons dans les zones sinistrées duSud-est de l’Inde suite au tsunami dedécembre 2004.

• PAKISTANUne somme de 4549.65 € a été expé-diée le 26/04/2006 à notre partenaire localau Pakistan : « The Evangelical AllianceMission ».Pour rappel, vos dons vont soutenirl’œuvre de l’hôpital de Qualandarabaden pleine zone du séisme.

Page 11: Projets News

SEL-PROJETS NEWS - 2006/06 11

Les brèves

elnarefa asbl propose une formation au conseil spirituel.Le descriptif des trois niveaux de formation et le formulaire d’inscrip-tion téléchargeable sont visibles sur www.elnarefa.be. Ces informa-tions peuvent également vous être adressées par voie postale sursimple demande.

� Elnarefa asbl – rue provinciale 243 – 1301 Bierges – Belgique� +32 (0)10 401 556 - � [email protected]

LOCATION MOTORHOMECCAAPPAAZZUURR

Perspectives Chrétiennes de Relation d’Aide

lnarefa asbl

Que diriez-vous d’« Un monde libre ethumain » ? Tout le monde en rêve, n’est-cepas… ? Et c’est le thème de l’exposition quiaura lieu, sous le patronage de « Petits Pas / LeCarrefour du Monde »

Le 24 juin 2006 de 10 h à 22 hà Mons Expo

Sur 2000 m2 d’exposition vous découvrirez, dans untrès grand nombre de stands, la diversité des secteursdans lesquels professionnels et bénévoles s’investis-sent pour un monde plus solidaire et plus humain. Animations, ateliers pourpetits et grands, espaces restauration des produits du monde, podium géantsur lequel se succèderont témoignages, projections, spectacles, etc…, sontau programme de cette journée de fête et d’information !

Concert apéritif et soirée festive à partir de 18 heures

avec la présence des groupes BUBBLE TRAP (Belgique), AMANDA(Belgique) et SWANDEATH (Hollande, Ecosse).

Alors rendez-vous au stand du SEL Projets !

Envie de vacances en Motorhome ? Ou d’un petit week-end sympa ?

Voyez notre site pour les conditions :www.location-mobile-home.be

Tél / Fax : 010/88.16.80Gsm : 0486/05.18.06E-mail : [email protected]

Si vous dési-rez une pré-sentation duSEL Projetspour votreéglise, école,groupe demaison, etc.contactez-nous au010/650.851 !

Exonération fiscale2005

Bonne nouvelle ! La DGCD estfavorable au renouvellement denotre agrément fiscal. Cette déci-sion doit maintenant être trans-mise au SPF Finances pour appro-bation et signature de l’agrémentpar le Ministre des Finances.

Un courrier d’information seraenvoyé à chaque donateur dansles prochains jours.

FINANCES

Page 12: Projets News

Projet Mahery(Madagascar)

Projets

Le projet « Village Imuhira »officiellement lancé !Le week-end des 1er et 2 avril restera gravé dans l’histoire de l’actiondu SEL Projets au Burundi.

Al’initiative du groupe de jeunesUJEB Bruxelles, deux concertsétaient organisés pour lancer officiel-

lement le projet d’aide à l’enfance et dedéveloppement que nous avons initié auBurundi1. L’enthousiasme et la persévé-rance (6 mois de répétitions !) des jeunesse trouvaient déjà récompensés par lapossibilité de chanter les deux soirs devantune salle archi-comble. Deux heuresdurant, le public présent a partagé l’émo-tion et la ferveur des jeunes, et la présen-tation du projet a pu s’intégrer dans uneprestation de haute qualité artistique ethumaine. La cellule Burundi tient à remer-cier chaleureusement tous ceux qui ontrendu ces concerts possibles et qui ontoffert aux personnes présentes des momentsde grande intensité.

Si vous n’étiez pas de la partie ou si vousdésirez revivre ces moments notez dès àprésent les prochaines dates de concertdans vos agendas : le 30 septembre et 1er

octobre à Bruxelles et le 7 octobre àPâturages.

Le nom du projet est à présent dévoilé :« Village Imuhira ». En langue kirundi,« Imuhira » signifie « à la maison, chez

soi », l’objectif premier étant de proposerun foyer familial à des enfants orphelinset d’offrir un avenir à une génération vic-time de la guerre et de la pauvreté.

Nous espérons que le chantier de l’écoleprimaire pourra débuter dans le courant dumois de juin. Ce rêve deviendra réalité sinous trouvons 400 partenaires :

• 100 personnes versant 50€/mois• 100 personnes versant 20€/mois• 100 personnes versant 10€/mois• 100 personnes versant 5€/mois

dès aujourd’hui et pour une durée mini-male de 6 mois. Vos dons sont reçus avecgratitude sur le compte spécifique 001-4847079-65 de SEL Projets. Vous pou-vez également suivre l’évolution du pro-jet sur www.projet-burundi.be.

Et comme les jeunes de l’UJEB Bruxelles,vous souhaitez peut-être mettre vos talentsau service d’un tel projet. Si c’est le cas,pourquoi ne pas organiser dans votreentourage une activité de sensibilisationet de récolte de fonds ? Soyez créatifs…et tenez-en nous informés !

Pierre-Etienne Labeau, Cellule Burundi

La famille Meier est en train de former unejeune femme, Sylla, pour travailler avecson mari dans le quartier du terrain de

sport de l’école Ny Zoto (voir SPN1). Depuisdéjà plusieurs samedis, la famille Meieraccueille les enfants démunis de ce quartierpour un goûter et un moment de jeux et de par-tage. Le samedi avant Pâques fut un jour defête pour eux car il y avait au menu du riz,des brèdes … et des boulettes de viande queles enfants gardaient précieusement commedessert. C’était aussi un véritable bonheurpour eux de recevoir du savon parfumé et dushampoing. Ils vivent en effet sans hygièneet ne sortent que très rarement de chez eux àcause de cette honte de ne pas être propres etde ne pas avoir de vêtements un minimumconvenables. Grâce au projet Mahery ils ont la possibilitéde sortir de cette fatalité…Marie-Laure et André ont à cœur le cas deLauriane, petite fille de 5 ans qui ne peut pasêtre scolarisée parce qu’elle n’a pas été décla-rée à la naissance. Ils veulent encourager sesparents dans les démarches pour régularisersa situation. Il y a aussi David, un petit gar-çon qui était très joyeux malgré des circons-tances de vie très difficiles et qui dernièrements’est assombri on ne sait encore trop pourquelle raison…

Rendez-vous à ne pas manquer

Les Meier seront à Ottignies à l’Eglise

Protestante Evangélique le vendredi

7 juillet à 20 heures pour partager les nou-

velles de leur travail auprès des enfants de

Madagascar ! C’est la première fois qu’ils

viennent en Europe accompagnés de leurs

8 enfants.