MEMOIRE TECHNIQUE

Affaire n° B_17126_MT.docx Date : mardi 7 mars 2017

Suivie par Stéphane Triaire, Responsable Bureau d’études - 06 08 89 18 74

Etude de caractérisation et de quantification des sédiments stockés sur le secteur de la chaussée de Laroque-Bouillac

MEMOIRE TECHNIQUE

Affaire n° B_17126_MT.docx 2

SOMMAIRE

1. PRESENTATION DES SOCIETES ................................................................................................. 4

1.1. Présentation d’Alliance Environnement ................................................................................... 4 1.1.1. Les métiers ............................................................................................................................................ 5 1.1.2. Implantations ........................................................................................................................................ 7 1.1.3. Chiffres-clés .......................................................................................................................................... 7 1.1.4. Moyens humains................................................................................................................................... 8 1.1.5. Références ............................................................................................................................................ 9

1.2. Présentation de 3DSI .............................................................................................................. 10 1.2.1. Présentation générale ........................................................................................................................ 10 1.2.2. Assurance Qualité ............................................................................................................................... 11

2. CONTEXTE ET OBJECTIFS DE LA MISSION ............................................................................... 12

3. METHODOLOGIE DES PHASES D’ETUDE ................................................................................. 14

3.1. Tranche ferme - Phase 1 : Caractérisation et quantification des sédiments .......................... 14 3.1.1. Détermination du volume de sédiments à extraire ............................................................................ 14 3.1.2. Caractérisation des sédiments ............................................................................................................ 16

3.2. Tranche conditionnelle 1 - Conformité par rapport à l’arrêté du 28 octobre 2010 ............... 21 3.3. Tranche conditionnelle 2 - Valeur agronomique des sédiments ............................................ 21 3.4. Option 1 : - Test d’écotoxicité H14 ......................................................................................... 21 3.5. Tranche ferme - Phase 2 : Proposition d’un plan de gestion des sédiments.......................... 22

3.5.1. Synthèse réglementaire ...................................................................................................................... 22 3.5.2. Présentation techniques des filières de destination des sédiments .................................................. 23 3.5.3. Approche économique des filières de destination des sédiments ..................................................... 27

3.6. Option 2 .................................................................................................................................. 28

4. ENCADREMENT DE L’ETUDE .................................................................................................. 30

4.1. Equipe projet .......................................................................................................................... 30 4.2. Encadrement et coordination ................................................................................................. 31 4.3. Modalités de restitution et animation envisagées ................................................................. 32

4.3.1. Réunions ............................................................................................................................................. 32 4.3.2. Rendus ................................................................................................................................................ 32

5. PLANNING PREVISIONNEL GLOBAL ........................................................................................ 33

Indépendance de notre société vis-à-vis de grands groupes ou de sociétés de travaux publics, gage d’objectivité

NOS POINTS FORTS DANS LE CADRE DE CE MARCHE

INDEPENDANCE

EXPERTISE & EXPERIENCE

Expertise reconnue du service Etude d’Alliance Environnement depuis plus de 18 ans dans les études sur la gestion des déchets organiques et déchets

Maîtrise des procédés de traitement, des volets économiques, réglementaires et environnementaux mis en jeu lors des montages de projet

Capacité de réflexion prospective, de gestion des enjeux territoriaux par l’utilisation de méthodes de travail éprouvées sur des études similaires

Compétence en matière de base de données et système de cartographie

Rôle de conseil et d’assistances techniques, économiques et réglementaires indépendants et objectifs

Expérience dans la réalisation d’études similaires : Gestion des sédiments des lagunes de sédimentation de la Zone Humide du Lac

d’Aydat (63) : étude préliminaire (quantification et caractérisation des sédiments, plan de gestion), plan d’épandage, chantier d’extraction et d’épandage, suivi agronomique post-épandage

Etude des filières d’élimination des boues sédimentaires du plan d’eau de Sainte Croix - Sarrians (84)

ANCRAGE TERRITORIAL : PROXIMITE & REACTIVITE

Agence Alliance Environnement basée à Rodez, nous permettant une disponibilité et une réactivité optimales

Continuité de l’équipe sur l’ensemble de la mission avec une personne référente sur l’ensemble de l’étude : Pierre GUILMAULT

ENGAGEMENTS SECURITE QUALITE ENVIRONNEMENT

Engagement fort de la société sur la sécurité de son personnel et des tiers via les démarches entreprises : Qualitass, AFAQ 26000 et MASE (depuis fin janvier 2017)


1. PRESENTATION DES SOCIETES

Afin de répondre au mieux aux attentes de l’Entente interdépartemental du bassin du Lot et des objectifs précis de l’étude, Alliance Environnement, spécialisée dans la gestion des déchets organiques et des sédiments a souhaité s’appuyer sur les compétences de la société 3DSI (sous-traitance déclaré à l’obtention du marché), spécialisé dans les activités de topographie traditionnelle et de lasergrammétrie 3D. Nos deux structures ont en effet des expériences et des spécialisations complémentaires permettant de proposer une réponse optimisée. Nos équipes se sont réunies pour penser et élaborer, à partir de vos pré-requis et attentes, une offre précise et adaptée regroupant les meilleures compétences de chacun pour réaliser une étude réaliste et permettant au Maître d’Ouvrage de faire un choix pertinent concernant les solutions techniques de traitement des sédiments stockés sur le secteur de la chaussée de Laroque-Bouillac au regard de l’étude de caractérisation et quantification préalable.

1.1. Présentation d’Alliance Environnement La société Alliance Environnement, résulte de la fusion de PME régionales aux savoir-faire complémentaires et à l’expertise reconnue dans les domaines de l’eau, de l’assainissement et de la valorisation des déchets organiques.

2012

Création de la société Alliance Environnement regroupant les sociétés : Vidanges Lauriol (création en 1945)

Terra Sol (création en 1997) Ades (création 2010)

2013 Intégration de la société Citec Assainissement (création en 2000)

2015 Intégration de la société Canonge & Biallez (création en 1945)

Alliance Environnement se positionne aujourd’hui comme le partenaire multiservices de proximité des collectivités, organismes publics et acteurs industriels et privés (entreprises, gestionnaires immobiliers, particuliers).

Notre indépendance, notre réactivité, la qualité de nos interventions et l’esprit de service qui animent nos équipes nous permettent d’offrir des solutions globales adaptées pour une gestion optimisée de leurs activités en toute sérénité concernant :

Essais, contrôle, diagnostic réseaux et recherche de fuites,

Entretien et nettoyage d’ouvrages hydrauliques (assainissement, pluvial) et collecte de déchets spéciaux,

Travaux d’équipements (pompage, automatisme, process), exploitation et maintenance d’unités de traitement d’eaux usées et eau potable,

Déshydratation mobile de boues,

Chantiers de valorisation des déchets organiques et sédiments,

Compostage,

Etudes environnementales.


Travaux d’équipements (pompage - automatisme - télégestion - process), exploitation et maintenance d’unités de traitement d’eaux usées et eau potable

Déshydratation mobile de boues

Entretien et nettoyage d’ouvrages hydrauliques (assainissement, pluvial) et collecte de déchets spéciaux

Essais, contrôle, diagnostic réseaux et recherche de fuites

1.1.1. Les métiers

Réalisation des équipements métalliques, hydrauliques des unités de traitement d’eau (forage, station de surpression, station de traitement Eau potable et Eaux usées, poste de relevage), de commande et de contrôle (télégestion, schéma de câblage, armoire électrique, automate, variateur de fréquence) Maintenance et exploitation de station de pompage et de traitement d’eau potable, de stations d’épuration urbaine et industrielle, entretien électromécanique des équipements, nettoyage et désinfection de réservoirs d’eau potable

Prestation in situ de réduction des volumes d’effluents urbains et industriels au moyen d’unités mobiles de type filtre à bandes ou centrifugeuse

Hydrocurage et nettoyage de réseaux et d’ouvrages d’assainissement et d’eau pluviale, maintenance immobilière, travaux de pompage et nettoyage d’ouvrages hydrauliques Prise en charge globale des déchets spéciaux, entretien et nettoyage des séparateurs d’hydrocarbures, nettoyage et dégazage de cuves à fuel

Inspection vidéo de canalisation, essai d’étanchéité, essai pression sur réseaux eaux usées, contrôle de compactage, test à la fumée, test au colorant, essais de plaques, réhabilitation ponctuelle de réseaux par l’intérieur, détection et tracé de réseaux humide et sec Recherche de fuites sur réseaux d’eau potable


Chantiers de valorisation et d’épandage de boues, composts, effluents viticoles et industriels, curage de lagunes et de filtres plantés de roseaux Broyage et criblage de déchets et toutes opérations associées à l’exploitation de sites de compostage

Chantiers de valorisation des déchets organiques

Etudes environnementales

Etudes relatives à la gestion des déchets organiques : boues, effluents viticoles et industriels (études de filières, plan d’épandage, suivi agronomique) Etudes agro-environnementales pour la protection de la ressource en eau : étude liée à la protection des captages et PAPPH (plan d’amélioration des pratiques phytosanitaires et horticoles) Etude d’aptitude de sols à l’assainissement non collectif, études ICPE et réglementaires préalables à la réhabilitation de sites dégradés

Compostage

Gestion et exploitation multi-sites de plates-formes de compostage et vente de compost


1.1.2. Implantations

AGENCES ALLIANCE ENVIRONNEMENT

Agence 12 12-Rodez

Tél : 05 65 55 00 41 Fax : 05 65 75 51 42

Siège social 34-Lunel

Tél : 04 67 47 00 24 Fax : 04 67 42 98 42

Agence 30 30-Nîmes

Tél : 04 66 86 12 83 Fax : 04 66 56 63 15

Agence 30 30-Les Salles du Gardon

Tél : 04 66 86 12 83 Fax : 04 66 56 63 15

Agence Canonge & Biallez 30-Alès

Tél : 04 66 52 06 70 Fax : 04 66 52 22 80

Agence Citec 34-Saint-André-de-Sangonis

Tél : 04 67 57 97 66 Fax : 04 67 57 34 29

Agence 07 07-Lachapelle sous Aubenas

Tél : 04 75 36 91 94 Fax : 04 66 56 63 15

Agence 13 13-Aix en Provence Tél : 04 42 29 71 02

@ : [email protected] – www.alliance-env.fr

SITES DE TRAITEMENT ALLIANCE ENVIRONNEMENT

30 - Les Salles du Gardon 30 - Gailhan 34 - Montels 66 - Elne

1.1.3. Chiffres-clés

Le groupement Alliance Environnement, c’est :

- Plus de 80 salariés, - 7 agences, - 4 sites de traitement de déchets organiques, - Plus de 13,6 millions d’euros de CA en 2015.

mailto:[email protected]

http://www.alliance-env.fr/


1.1.4. Moyens humains La société Alliance Environnement compte plus de 80 personnes dans ses effectifs. L’organisation de la société s’articule autour des métiers qui la composent et des zones géographiques qu’elle couvre.

Président

Service ADMINISTRATIF

& FINANCIER

Service COMMERCIAL

Service QUALITE SECURITE

ENVIRONNEMENT

Service COMPOSTAGE &

CHANTIER DE VALORISATION

Service CONTROLE & DIAGNOSTIC

Service TRAVAUX, EXPLOITATION &

DESHYDRATATION

Service HYDROCURAGE

1 Directeur 1 Directrice

1 Responsable Compostage

1 Responsable Chantiers

1 Directeur

1 Responsable développement 1 Conducteur de

Travaux 1 Responsable

technique

1 Directeur

8 secrétaires gestion

commerciale et administrative, planification, facturation et comptabilité 2 assistantes

administratives et RH

1 comptable

1 Ingénieure offre commerciale

1 gestionnaire technique offre

commerciale 1 assistante

administrative commerciale

1 Responsable QSE 7 techniciens plate-forme de

compostage/ broyage

2 chargés d’exploitation 2 techniciens d’exploitation

1 qualiticienne 1 secrétaire

administrative 12 techniciens/

opérateurs Contrôle et Diagnostic

2 opérateurs qualifiés Déshydratation/

Exploitation 1 technicien

automatisme - télégestion

3 électromécaniciens 2 monteurs soudeurs

TIG 1 aide opérateur

Service ETUDES

1 chef d’équipe 15 chauffeurs hydrocureurs 1 technicien

hydrocurage & Inspections

6 ingénieurs d’études et de

développement 1 technicien ANC

1 Directeur

1 Responsable

1 Responsable technique

1 Directeur 1 Directeur Chantier

Affaire n° B_17126_MT.docx 9 9

1.1.5. Références

Maître d'ouvrage Intitulé de l’étude Année de

réalisation

Commune de SARRIANS (84) Prélèvements et analyse de sédiments

Etude des filières d’élimination des boues sédimentaires du plan d’eau de Sainte Croix

2015

Syndicat Mixte des Vallées de la Veyre et de l’Auzon (SMVVA) (63)

Gestion des sédiments des lagunes de sédimentation de la Zone Humide du Lac d’Aydat (63) : curage et épandage

Tranche ferme : Etudes préliminaires Phase 1 : Etude préalable à la valorisation agricole des

matières sédimentées Phase 2 : Modalités de valorisation agricole par épandage

et/ou d’élimination Tranche conditionnelle : Curage des lagunes et élimination

des matières sédimentées

2015

En complément, nos principales références en termes d’études de gestion et de valorisation des déchets organiques sont :

- Elaboration du schéma départemental de gestion et de valorisation des boues d’assainissement de l’Isère (38),

- Elaboration du schéma d’élimination des matières de vidange et déchets de l’assainissement (hors boues) de l’Isère (38),

- Etude préalable et élaboration du schéma départemental de gestion des déchets d’assainissement et de potabilisation de la Guyane (973),

- Etude pour l’élaboration du schéma départemental de valorisation des boues et de traitement des matières de vidange des Alpes Maritimes (06),

- Schéma départemental de gestion des boues et des matières de vidange de l’Allier (03) - Etude de mise en œuvre de comparaison de scénarios de valorisation des déchets issus de

l’assainissement sur le territoire du Jura (39), - Etudes des filières de valorisation des sous-produits de l’assainissement du Syndicat Mixte

« Entre Pic et Etangs » dans l’Hérault (capacité de 437 000 EH), - Etude des filières de valorisation des sous-produits de l’assainissement sur le territoire de

la Communauté d’Agglomération de Béziers Méditerranée dans l’Hérault (capacité : 115 000 EH),

- Etudes des filières de valorisation ou d’élimination des boues d’épuration sur le territoire de la CINOR, en collaboration avec Bceom (Capacité de traitement de 500 000 EH),

- Etude d’orientation et d’élimination des boues de 3 stations d’épuration (1 650 000 EH) 50 000 m3 (Wilaya d’Alger),

- Etude d’extraction et d’élimination des boues en place 100 000 m3 dans les lagunes de traitement des eaux usées de Nador au Maroc,

- Etudes de filières de valorisation des sous-produits de l’assainissement de la commune de Millau en Aveyron (capacité de 78 000 EH),

- Etudes de filières de valorisation des sous-produits de l’assainissement des communautés de communes des Albères et de la Côte Vermeille dans les Pyrénées-Orientales (capacité : 50 000 EH). Problématique de contexte littoral (affluence touriste estivale),

- Etudes de filières de valorisation des sous-produits de l’assainissement de la commune de Galéria (Corse).


1.2. Présentation de 3DSI

1.2.1. Présentation générale La Sarl de Géomètres Experts GETUDE a été restructurée. Comme indiqué ci-dessous, Getude Géomètres Experts a changé de dénomination sociale et s’appelle désormais Experts Géo et 2 sociétés filles ont été créées, la Sarl Gétude qui regroupe les activités de bureau d’études VRD et la Sarl 3DSI (3D Scanning Ingénierie) qui regroupe les activités de topographie traditionnelle et de lasergrammétrie 3D (dynamique et statique). Cette restructuration a pour but premier d’organiser de façon cohérente nos activités sur le plan juridique et ordinal. En effet, l’organisation interne de l’activité et la production n’ont subi aucune modification d’envergure puisque notre production était déjà structurée en interne par service et activité. Service Topographie - Scanner 3D - Drone 3D


1.2.2. Assurance Qualité Voici ci-dessous quelques engagements pris et mesures mises en œuvre afin d’assurer une qualité optimales de nos prestations :

Le Géomètre n’intervenant sur les chantiers qu’à l’aide de « matériels de mesure », n’entraîne lors de l’exécution de ses prestations aucun dommage important à l’environnement.

Toutefois, des opérations de débroussaillage pourront être nécessaires :

Toutes les mesures seront prises afin que celles-ci ne prennent pas de dimensions disproportionnées par rapport à la tâche à effectuer afin de préserver le plus possible le milieu naturel. La Maîtrise d’œuvre sera consultée avant chaque intervention de ce type. Les produits issus du débroussaillage seront laissés sur place, et ne seront pas incinérés.

Nous avons pris connaissance de la « réglementation en vigueur en matière d’incinération de souches et produits ligneux » et nous nous engageons à la respecter, si le besoin s’en fait ressentir. Nota : Nous interdisons à nos équipes sur site, de fumer.

Les véhicules mis à disposition doivent être entretenus :

Nous nous engageons à faire toute intervention sur nos véhicules (vidange, réparations, ...) par un garage ce qui annule le risque de pollution par fuite d’huile ou quelques liquides que ce soit.

Les traceurs de chantier doivent être utilisés par le Géomètre :

Ceux-ci sont garantis sans plomb par le fournisseur.

Les emballages vides : traceurs de chantier, conditionnement de bornes seront enlevés sur le chantier pour être remis à une déchetterie.


2. CONTEXTE ET OBJECTIFS DE LA MISSION

L’Entente Interdépartementale du bassin du Lot, dans le cadre de la politique de développement de la navigabilité de la vallée du Lot engagée par les départements du Lot et du Lot et Garonne, doit procéder aux opérations de quantification et de caractérisation des sédiments stockés sur le secteur de la chaussée de Laroque-Bouillac. Ce secteur n’a, à ce jour, pas pu faire l’objet des travaux envisagés due à la présence de métaux lourds dans la rivière (cadmium et zinc principalement).

Le cubage des sédiments potentiellement pollués a été évalué initialement à 2 000 m3 sur le chenal d’amenée et sur l’écluse de Laroque-Bouillac. Cependant, le total des matériaux à extraire et à traiter peut être plus important rendant l’opération très coûteuse d’où la nécessité d’évaluer le volume de sédiments à extraire et de les caractériser afin de déterminer les filières de traitement possibles.

Localisation du secteur de la chaussée de Laroque-Bouillac - Données : CCTP

Secteur d'étude - Photo AE


La présente mission s’articule donc comme suit :

❶ TRANCHE FERME - PHASE 1 : CARACTERISATION ET QUANTIFICATION DES SEDIMENTS

Détermination du volume de sédiments à extraire

Caractérisation des sédiments

Etablissement d’une cartographie de la répartition des polluants dans le bief

Tranche conditionnelle 1 : Investigations supplémentaires et vérification de la conformité des échantillons par rapport à l’arrêté du 28 octobre 2010 relatif aux ISDI

Tranche conditionnelle 2 : Investigations supplémentaires et évaluation de la valeur agronomique des échantillons

Option 1 : Test d’écotoxicité d’un échantillon de sédiments fluviaux selon le protocole H14

❷ TRANCHE FERME - PHASE 2 : PROPOSITION D’UN PLAN DE GESTION DES SEDIMENTS

Analyse coûts/avantages des différentes solutions de traitement possibles selon les caractéristiques des sédiments déterminées par les analyses


3. METHODOLOGIE DES PHASES D’ETUDE

3.1. Tranche ferme - Phase 1 : Caractérisation et quantification des sédiments

3.1.1. Détermination du volume de sédiments à extraire

3.1.1.1. Moyens matériels mis en œuvre

Pour les besoins de l’étude de caractérisation des sédiments à extraire seront mis à disposition les matériels suivants :


3.1.1.2. Campagne bathymétrique

PREPARATION DE LA MISSION

Pour l’intervention sur des zones navigables, nous serons susceptibles de faire une demande préalable auprès de la DDT pour une demande de navigabilité sur la zone d’acquisition.

ACQUISITION

Un ou plusieurs capteurs GNSS seront mis comme référence sur la zone à mesurer. La quantité dépend de la longueur du chantier. Généralement, un pivot a une couverture de 8km. L’embarcation sera mise à l’eau par une rampe de mise à l’eau. Le logiciel d’acquisition utilisé est Hypack Lite. Celui-ci synchronise la donnée GNSS et la donnée du sondeur.

TRAITEMENT

Après avoir calculé dans Hypack, nous exportons les données pour les traiter dans les logiciels de maillage type 3DReshapper permettant d’interpréter les données de 2 classes d’ondes (dessus vase et fond rocheux). Dans des cas spécifiques, nous pourrions utiliser un sondeur multi écho pour essayer de mesurer le fond rocheux. Ce type d’acquisition, n’étant pas inclus dans le bordereau de prix, sera soumis à un avenant.


3.1.2. Caractérisation des sédiments

3.1.2.1. Echantillonnage

Compte tenu de la difficulté que peut représenter l’échantillonnage de sédiments de cours d’eau et afin d’uniformiser les données recensées dans les programmes de surveillance chimique de sédiments établis par plusieurs intervenants, l’IRSTEA (anciennement Cemagref) et l’ONEMA a élaboré un guide méthodologique d’échantillonnage de sédiments. Ce dernier respecte plusieurs normes et directives, notamment :

- la norme NF EN ISO 5667-15 « Qualité de l’eau - Echantillonnage - Partie 15 : Lignes directrices pour la conservation et le traitement des échantillons de boues et de sédiments » (octobre 2009),

- le guide ISO 5667-12 « Qualité de l’eau - Echantillonnage - Partie 12 : guide général pour l’échantillonnage des sédiments » (décembre 1995).

C’est sur la base de ce document que nous avons établi notre méthodologie proposée ci-après.

PROTOCOLE D’ECHANTILLONNAGE DE SEDIMENTS DE COURS D’EAU ALLIANCE ENVIRONNEMENT

Sur la base du guide établi par le consortium scientifique et technique Aquaref - Avril 2011 ❶ Matériel d’échantillonnage

Flaconnage Prévoir 1 flacon pour une analyse. Si des analyses d’éléments-traces métalliques et composés-traces organiques sont réalisées sur le même sédiment, 2 flacons seront nécessaires et les outils de prélèvement seront différents. Les contenants sont :

- fournis par le laboratoire, - en quantité suffisante suivant les analyses à réaliser, - en capacité suffisante pour permettre l’échantillonnage du sédiment en quantité

suffisante, - propres et préalablement testés afin de s’assurer de l’absence de contamination (à la

charge du laboratoire). Les consignes de conditionnement et de transport seront rappelées par le laboratoire lors de chaque envoi de flaconnage.

L’outil de prélèvement Le prélèvement de sédiments se fera par carottage ou par benne. Le carottier peut être utilisé quelle que soit la profondeur de prélèvement (manuel pour les faibles profondeurs et mécanique pour les grandes profondeurs). La benne de type Ekman (présentée ci-après) est surtout utilisée pour les grandes profondeurs.

Lors de l’utilisation de ces outils, les mesures à respecter sont les suivantes :

remonter l’outil lentement afin de minimiser au maximum le lessivage du sédiment.

procéder à un sous-échantillonnage afin de ne pas échantillonner le sédiment en contact de l’outil préleveur (risques de contamination et phénomène de friction qui perturbe la stratification).

Choisir le matériau de l’outil préleveur et vérifier que son revêtement n’est pas altéré afin de limiter les contaminations.


❷ Méthodologie d’échantillonnage

Fréquence et période d’échantillonnage L’échantillonnage sera réalisé en fin d’étiage pour optimiser l’obtention de sédiments fins :

Pour les cours d'eau à régime pluvial : fin de l'été (août-septembre), Pour les cours d'eau à régime nival : fin de l'hiver (février-mars).

Les prélèvements ne se feront jamais après une augmentation du débit, à partir de 50 cm/s.

Le site d’échantillonnage

Le site doit être localisé très précisément (coordonnées GPS ou coordonnées géographiques - Lambert 93),

L'accessibilité du site doit être vérifiée avant la campagne de prélèvement,

Le site d’échantillonnage doit être situé assez loin d’un rejet de station d’épuration ou d’un affluent de rivière pour que le mélange soit effectif.

Les points d’échantillonnage Afin d’obtenir un échantillon représentatif du site, on prélèvera a minima 3 échantillons. Suivant les caractéristiques des sites d’échantillonnage il pourra s’avérer utile de faire plus de prélèvements (exemple, faible couche de sédiment fin sur le site).

Pour les cours d’eau, nous prélèverons, si possible, un échantillon rive gauche, un échantillon au centre du chenal et un échantillon rive droite. Nous prendrons soin lors des prélèvements à s’assurer que les sédiments ont toujours été immergés. Nous choisirons les zones de prélèvement privilégiant les particules fines (zones de dépôt visibles, zones concaves, zones de végétation aquatique, zones où la vitesse du courant est faible).

Epaisseur de la couche de sédiment prélevée Pour les cours d’eau, une épaisseur de 5 cm maximum est prélevée. Cette épaisseur pourra être modifiée selon la fréquence d’échantillonnage et le taux de sédimentation du cours d’eau. Dans ce cas, l’épaisseur adaptée devra être définie au préalable de la compagne de prélèvement.

Homogénéisation des divers prélèvements en un unique échantillon Cas n°1 (un seul flacon à remplir) : les échantillons prélevés aux différents points sont versés directement dans le flacon au fur et à mesure, à l’aide d’un outil adapté et évitant la contamination de l’échantillon.

Cas n°2 (plusieurs flacons à remplir) : il faut mélanger le sédiment prélevé en différents points dans un contenant non contaminant vis à vis des polluants à rechercher, avant de le distribuer dans les flacons destinés à l’analyse.

Cette étape d’homogénéisation des prélèvements individuels, si elle est réalisée sur le terrain, doit être effectuée à l’abri des sources de contamination (fumée des moteurs, cigarette,…).

❸ Mesures de sécurité L’échantillonnage sera effectué par des agents formés aux prélèvements de sédiments en équipe de 2 personnes minimum. Les gestionnaires des ouvrages se trouvant proches des points de prélèvements devront être prévenus avant la campagne d’échantillonnage.


BENNE A SEDIMENTS DE TYPE EKMAN Les échantillons de sédiments seront conditionnés dans les contenants adaptés avant envoi au laboratoire et feront l’objet d’une procédure rigoureuse et clairement définie afin de répondre à l’objectif de maîtrise des erreurs et de traçabilité. Pour cela, chaque échantillon peut être caractérisé par une fiche de prélèvement sur laquelle figurent les informations suivantes :

FICHE DE PRELEVEMENT DE SEDIMENTS

Caractéristiques du prélèvement

Type de prélèvement Lieu du prélèvement Désignation du point de prélèvement Date du prélèvement Opérateur du prélèvement

Descriptif du prélèvement

Nombre de points de prélèvement Descriptif du prélèvement Outil de prélèvement Volume du prélèvement

Conditions de prélèvements et mesures in situ

Conditions météorologiques

Paramètres mesurés in situ T° pH …

Autres observations

Envoi du prélèvement

Type de flaconnage Date d’envoi de l’échantillon au laboratoire


Par ailleurs, nous nous attacherons à minimiser tout risque d’interférence de la technique de prélèvement sur la représentativité de l’échantillon. Nos opérateurs sont particulièrement sensibilisés sur les précautions à prendre lors de l’échantillonnage :

- Nettoyage des outils de prélèvements entre chaque échantillon, - Minimisation maximale du risque de contamination de l’échantillon par des produits liés aux

appareils de prélèvement (fuel, graisse, lubrifiant) ou au matériel de conditionnement (adéquation entre ce dernier et les polluants recherchés lors des analyses, utilisation de marqueur approprié…),

- Réalisation des prélèvements avec des outils dont la qualité même ne peut interférer et doit être régulièrement contrôlée.

Enfin, nous prendrons soin à ce que le transport et le stockage des échantillons soient rigoureux et compatibles avec les analyses à réaliser par la suite. Les précautions suivantes seront, dans la mesure du possible, respectées :

- Minimum de vibration et de chocs, - Echantillons stockés fermés et transportés au froid et à l’abri de la lumière, - Délai de transport adapté aux délais de réalisation des analyses souhaitées après prise des

échantillons. Selon la méthodologie présentée ci-avant, nous réaliserons des prélèvements distinctifs dans le canal et dans l’embouchure du cours d’eau. Le nombre de prélèvements élémentaires est le suivant :

- Canal : 1 prélèvement régulier pour 100 m2 - Embouchure cours d’eau : 1 prélèvement régulier pour 1 000 m2

Ces échantillons élémentaires seront homogénéisés pour constituer un échantillon final représentatif de la qualité des sédiments du canal et un échantillon final représentatif de la qualité des sédiments dans l’embouchure du cours d’eau. Ainsi deux échantillons seront envoyés au laboratoire dans les conditions définies ci-dessus.

3.1.2.2. Analyses

PRESENTATION DU LABORATOIRE D’ANALYSES

Le laboratoire Auréa AgroSciences (regroupement des laboratoires LCA, Agro‐systemes/ Agro‐prelevement et SAS laboratoire) est accrédité COFRAC n°1 - 6074 - n°1 - 6075 et n°1-6071 et agréé par le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche

Ce laboratoire dispose :

des accréditations COFRAC : - Programme 108 : MATIÈRES FERTILISANTES ET SUPPORTS DE

CULTURES - Programme 96 : TERRE - LAB GTA 40 : Détection des virus de la vigne par la technique

sérologique DAS-ELISA. - LAB GTA 05 : EAUX - Programme 156 : BOUES ET SÉDIMENTS - LAB GTA 26 : PESTICIDES - LAB GTA 21 : MYCOTOXINES - LAB GTA 29 : PRÉLÈVEMENTS

http://www.aurea.eu/wp-content/uploads/2015/08/cofrac2015.jpg


n°1-6074 relative aux règles d’application du Cofrac pour les activités d’analyses/essais/étalonnage en agroalimentaire/engrais et fertilisants-Végétaux,

n°1-6075 relative aux règles d’application du Cofrac pour les activités d’analyses/essais/étalonnage en environnement/Qualité de l’eau - Matrices solides, Agroalimentaire/Divers aliments - Engrais et fertilisants - Qualité agronomique des sols,

n°1-6071 relative aux règles d’application du Cofrac pour les activités d’analyses/essais/étalonnage en environnement - Matrices solides, Agroalimentaire - Engrais et fertilisants - Qualité agronomique des sols,

La portée des analyses accréditées est disponible sur le site du COFRAC (accréditations n°1-6071, 1-6074, 1-6075).

Des agréments du Ministère de l’Agriculture, de l’agroalimentaire et de la Forêt et du Ministère de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement.

Les plus du laboratoire sont :

Des packs d’analyses complets ou des paramètres à la carte, Une interprétation régionalisée standard ou spécifique, Un lien direct avec un agronome, La dématérialisation totale de toutes les saisies agronomiques et de géolocalisation, Une logistique réfrigérée performante, avec un acheminement inférieur à 24h00, La consultation directe des valeurs analytiques dès leur sortie des appareils de mesure, Des délais d’analyses rapides avec la prise en compte des urgences, L’accès en ligne à toutes vos analyses, permettant leur archivage permanent et toutes les

requêtes et statistiques.

PARAMETRES ANALYSES

Conformément à l’arrêté du 09 août 2006, les paramètres analysés dans les sédiments sont les suivants :

- matière sèche, matière organique, - azote total, azote ammoniacal, azote organique (calcul), rapport C/N, - pH, minéralisation, - éléments totaux (phosphore, potassium, calcium, magnésium, soufre, sodium), - éléments traces métalliques (Cu, Zn, Cd, Ni, Pb, Hg, Cr) + Arsenic, - Oligo-éléments totaux (Co, Fe, Mn, Mo), - composés-traces organiques (PCB totaux et HAP totaux - 16 HAP).

Les résultats analytiques seront comparés aux valeurs seuils définies dans l’arrêté et nous apporterons les éléments de conclusion de la conformité de sédiments au regard de l’arrêté.

Enfin, le laboratoire Auréa a mis en place une plate-forme de dématérialisation d’échanges de données appelé IziLab. Cette plate-forme a été créée spécialement pour le partage des informations au format SANDRE (EDI LABO). Dans le cadre de cette étude, nous ouvrirons un compte propre à l’entente interdépartementale du bassin du Lot qui permettra une visualisation et un téléchargement des rapports d’analyses. Ce portail Web nous permettra notamment de :

- Disposer d’un accès sécurisé 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, via une connexion web, - Paramétrer les sites de prélèvements ainsi que les points de prélèvements afin de gérer

les historiques de mesure, - Visualiser l’état de traitement des analyses en cours, - Télécharger les rapports au format PDF et les fichiers de résultats et de suivi au format

EDI-LABO, Excel ou Txt.

https://www.cofrac.fr/


3.2. Tranche conditionnelle 1 - Conformité par rapport à l’arrêté du 28 octobre 2010 Les paramètres analysés fixés par l’arrêté du 28/10/2010 sont :

- matière sèche, carbone organique, - BTEX, - 16 HAP, - 7 PCB, huiles minérales, - lixiviation (NF EN 12457-2), - dosages sur l'éluat obtenu (antimoine, arsenic, baryum, cadmium, chrome, cuivre, mercure,

molybdène, nickel, plomb, sélénium, zinc, chlorures, fluorures, sulfates, indice phénol, COT, fraction soluble).

Les résultats analytiques seront comparés aux valeurs seuils définies dans l’arrêté et nous apporterons les éléments de conclusion de la conformité de sédiments au regard de l’arrêté.

3.3. Tranche conditionnelle 2 - Valeur agronomique des sédiments Pour pouvoir être valorisé en épandage agricole, les sédiments doivent démontrer un intérêt agronomique. Dans ce cadre et conformément à la réglementation relative à l’épandage agricole (arrêté du 8 janvier 1998), une analyse de caractérisation de ces sédiments portant sur les paramètres agronomiques devra être interprétée.

L’analyse sera interprétée par l’ingénieur agronome comme suit :

Tableau récapitulatif de la valeur agronomique des sédiments

Siccité des sédiments (souvent élevée du fait de la minéralisation de ce type de déchet) permet de préciser la caractérisation physique des sédiments (texture, …) ;

pH permettant de vérifier la non-acidité des sédiments (ces derniers sont classiquement basiques du fait de leur minéralisation) ;

Matières organiques : ce paramètre permettra de confirmer l‘intérêt agronomique des sédiments même si ce dernier reste faible vis-à-vis d’autres déchets organiques, il est aussi souvent trop élevé pour une utilisation directe en technique routière ;

Potentiel de minéralisation caractérisant la minéralisation des matières organiques. Ce rapport est souvent élevé ce qui est cohérent au regard de la faible proposition en teneur organique ;

Eléments fertilisants : la teneur en azote, phosphore et potassium de ces sédiments sera observée car même faible un apport sur parcelle agricole est toujours envisageable.

3.4. Option 1 : - Test d’écotoxicité H14 Au regard des précédentes analyses, il s’avérera peut être nécessaire de réaliser une analyse écotoxicologique H14 permettant de conclure sur la toxicité du sédiment en vue d’une gestion à terre, selon les critères et seuils provisoires du MEEDDM (octobre 2009).

Date Siccité

(%) pH

MO (%MS)

C/N N tot

(%MS) N-NH4

+

(%MS) P2O5

(%MS) K2O

(%MS) MgO

(%MS) CaO

(%MS)


Les essais réalisés dans le cadre du critère H14 sont les suivants :

3.5. Tranche ferme - Phase 2 : Proposition d’un plan de gestion des sédiments A l’issue de la phase 1 préliminaire, nous établirons un plan de gestion conforme aux dispositions contenues dans les instructions du 8 février 2007 du Ministère de l’Ecologie pour les seuls volumes des sédiments contaminés que l’opération de curage nécessitera d’excaver et d’évacuer au regard des contraintes de navigation future. Le plan de gestion que nous proposons développera les points suivants :

3.5.1. Synthèse réglementaire En tout premier lieu, nous ferons un bilan de la réglementation encadrant la valorisation ou l’élimination de ces déchets.

Nous rappellerons les principaux points relatifs :

Aux textes réglementaires encadrant les filières de valorisation de ces déchets :

Articles L.214-1 à L214-6 du Code de l’Environnement et l’arrêté d’application du 30 mai 2008 fixant les prescriptions générales applicables aux opérations d’entretien de cours d’eau ou canaux soumis à déclaration ou autorisation et précisant les destinations des sédiments non remis dans le cours d’eau :

- Régalage sur les terrains communaux - Epandage agricole - Utilisation directe en technique routière (remblai sous ouvrage, …) - Dépôt ou stockage y compris par comblement d’une ancienne gravière ou

carrière - Dépôt pour la couverture d’une installation de stockage

Articles R.211-25 à R.211-47 du Code de l’Environnement et l’arrêté d’application du 8 janvier 1998 fixant les prescriptions techniques applicables aux épandages de boues (pouvant être appliqué aux matières sédimentées) sur les sols agricoles.

Loi sur l’Eau et les Milieux Aquatiques, rubrique 2.1.4.0. du Code de l’Environnement

Règlement Sanitaire Départemental de l’Aveyron et du Lot


Aux textes réglementaires encadrant les filières d’élimination de ces déchets :

Arrêté du 28 octobre 2010 encadrant les filières d’élimination en installation de stockage de déchets inertes

D’autre part, une évolution de la réglementation en 2016 distingue, du fait de l’importance des eaux présentes dans les sédiments de dragage, des installations de stockage de déchets spécifiques aux sédiments et dissociées des ISDND et disposant d’un arrêté propre en date du 15 février 2016. Les points réglementaires significatifs et pertinent pour l’étude seront analysés et présentés dans cette étude.

3.5.2. Présentation techniques des filières de destination des sédiments Les filières de destination des sédiments peuvent être multiples et nous nous attacherons à présenter les avantages et inconvénients techniques de chacune :

Le régalage sur berges : valorisation en aménagement paysager

Cette opération consiste à déposer les sédiments en formant une bande de 5 à 10 m de large et de 10 à 30 cm d'épaisseur. Parfois les sédiments sont directement projetés sur la berge par un canon. Les sédiments sont régalés sur la servitude locale, ce qui permet d'effectuer le régalage sans nuisances pour l'agriculteur, et de faciliter l'accès au fossé. Les différents points étudiés pour cette filière sont les suivants :

❶ Inventaire des parcelles sur lesquelles cette opération est envisageable.

Les données seront synthétisées dans un tableau comme suit :

❷ Mise en place de la filière

Nous définirons :

- Les périodes favorables aux régalages sur berges, - Les modalités techniques d’extraction des sédiments, - Les conditions éventuelles d’entreposage des matières sédimentées, - Les opérations de reprise, transport et régalage des sédiments sur les

parcelles pressenties.

L’épandage agricole des sédiments

Les sédiments sont épandus sur des parcelles agricoles sur une épaisseur de 1 à 5 cm selon la nature du sol. Au préalable de la mise en place de cette filière, la tranche conditionnelle 2 devra être réalisée afin de connaître la valeur agronomique du sédiment et son intérêt à l’épandage sur parcelles agricoles. Dans le cas d'un recyclage des sédiments sur les terres agricoles, un plan d'épandage peut être mis en place.


Les différents points étudiés pour cette filière sont les suivants :

❶ Dimensionnement du plan d’épandage Nous définirons dans un premier temps les surfaces nécessaires à la valorisation des sédiments à extraire. La dose maximale envisageable sera basée sur la qualité des sédiments (analyse) et leur plus-value agronomique limitant la dose d’apport. D’autre part, afin d’assurer une pérennité de la filière, nous appliquerons un coefficient de sécurité de 1,2 nous permettant de définir un périmètre final souhaitable.

❷ Etude de la disponibilité en surfaces agricoles

Une prospection agricole sera réalisée afin de définir les possibilités d’épandage sur le secteur d’étude.

Pour cela, nous rassemblerons les informations suivantes :

Les coordonnées des agriculteurs contactés,

Les cultures et surfaces disponibles,

L’avis des exploitants contactés sur la valorisation agricole des sédiments. Les éléments seront présentés dans un tableau comme suit :

❸ Analyse agronomique

Le raisonnement agronomique se basera sur :

la valeur d’amendement et valeur fertilisante des matières sédimentées (caractéristiques des sédiments lors des analyses),

Les types de cultures et les besoins de ces dernières selon les rendements escomptés.

Périmètre minimal

Gisement de sédiments (m3)

Dose maximale (m3/ha)

=


Apports en éléments fertilisants sur cultures

Dose en TMS/ha Eléments Coefficients de minéralisation Km Quantités disponibles la 1ère année (kg/ha)

1

N t

P

K

2

N t

P

K

3

N t

P

K Besoins des cultures en fonction des rendements escomptés

Rendements moyens kg/ha d’N à apporter kg/ha de P2O5 à apporter kg/ha de K2O à

apporter

Blé dur

…

…

❹ Mise en place de la filière épandage

Nous définirons :

- Les contraintes liées aux pratiques culturales, - Les périodes favorables aux épandages au regard des assolements, - Les modalités techniques d’extraction des sédiments, - Les conditions éventuelles d’entreposage des matières sédimentées, - Les opérations de reprise, transport et régalage des sédiments sur les

parcelles pressenties.

La mise en dépôt simple Le site de dépôt peut être un bassin creusé dans la terre sans étanchéité particulière, il doit se situer dans une zone non inondable, facile d'accès et proche du site à curer de manière à simplifier le transport des sédiments extraits. Une étude d'usage du futur site doit être effectuée en même temps que le plan de mise en dépôt. Les usages de ces sites peuvent être : l'aménagement et l'entretien d'une zone de loisir, la culture alimentaire et non alimentaire. Les différents points étudiés pour cette filière sont les suivants :

❶ Identification de sites potentiels de dépôts auprès des communes concernées par l’étude

❷ Analyse auprès des services instructeurs de la faisabilité d’un site de dépôt sur les parcelles préalablement identifiées

❸ Mise en place de la filière « mise en dépôt simple »

Nous définirons :

- Les contraintes liées à l’élaboration des dossiers réglementaires permettant cette filière,

- Les modalités techniques d’extraction des sédiments, - Les conditions éventuelles d’entreposage des matières sédimentées, - Les opérations de reprise et transport des sédiments vers les sites de dépôt

simples.


La mise en dépôt confiné Cette solution consiste à stocker les sédiments sur un site étanche et imperméable (couverture argileuse et géomembrane avec un système de drainage pour récupérer les lixiviats pollués). Après exploitation, les sites doivent être réaménagés (travaux paysagers) et soumis à contrôle. Les déchets de type sédiments peuvent être soit :

- Stockés dans une Installation de Déchets Non Dangereux (ISDND). L’évolution réglementaire permet à ce jour de disposer d’installation de déchets spécifique pour les déchets de type sédiments.

- Stockés dans une Installation de Déchets Inertes (ISDI) si ces derniers répondent aux valeurs seuils de l’arrêté du 28 octobre 2010.

Les différents points étudiés pour cette filière sont les suivants :

❶ Recensement des Installations existantes ou en projet

❷ Mise en place de la filière « mise en dépôt confiné »

Nous définirons :

- Les contraintes liées à la mise en dépôt confiné (contraintes d’acceptation des sites : texture, siccité, …) pouvant engendrer des opérations de pré-traitement nécessaires,


confinés.

Le réemploi des sédiments Les sédiments sont utilisés pour la confection de remblais, les aménagements paysagers, la production de matériaux, le remblaiement de carrière, la stabilisation ou la fertilisation des sols en friche, ainsi que la régénération de terrains. Les différents points étudiés pour cette filière sont les suivants :

❶ Recensement des éventuels projets de réemploi des sédiments auprès des carrières, des installations de stockage, des communes ayant un projet de régénération de terrains ou fertilisation des sols, …

❷ Mise en place de la filière « réemploi des sédiments »

Nous définirons :

- Les contraintes liées au réemploi des sédiments suivant le type de projet défini,


confinés.

Le pré-traitement des sédiments Le pré-traitement de sédiments peut se faire par déshydratation, par filtre presse, centrifugation et tri granulométrique. Cette première étape a pour but de réduire le volume des sédiments afin d'améliorer leur qualité et de faciliter les autres étapes du traitement.


Le traitement final des sédiments Les différents types de traitement existants sont les suivants :

Traitement par lavage. Il concerne les sédiments ayant une granulométrie suffisante (sables) ;

En cas de contamination des sédiments, une autre série de traitements est effectuée.

Traitement chimique. Il a pour objectif d'extraire ou de fixer les métaux, soit de détruire les micro-polluants organiques ;

Techniques végétales. C'est une voie nouvelle, qui consiste à utiliser des plantes pour la gestion ou la décontamination de sites pollués par les métaux entre autres. Elle peut se faire soit par phytoextraction (métaux extraits par des plantes accumulatrices qui doivent être détruites après l'opération), soit par phytostabilisation (immobilisation des métaux dans le sol par des végétaux spécifiques pour empêcher la dispersion de la pollution),

Traitement biologique. Cette technique utilise des micro-organismes pour dégrader les micro-polluants organiques ou pour accélérer la décomposition naturelle des contaminants organiques ;

Traitement physique. L'opération consiste à concentrer les polluants par des procédés physiques (centrifugation, pyrolyse, filtration ou hausse de pression), pour confiner les matières polluantes,

L'inertage. Dans ce traitement, des liants chimiques sont introduits dans les sédiments pollués pour éviter leur migration,

L'incinération. Les sédiments sont analysés, puis on évalue leur aptitude à l'incinération, en fonction de leur teneur en éléments indésirables (soufre, métaux…).

3.5.3. Approche économique des filières de destination des sédiments

Au vu des filières envisageables d’un point de vue technique, un récapitulatif des couts associés sera présenté comme suit :


Les coûts globaux seront reportés au m3 de sédiments à extraire. Nous prendrons en compte les éventuelles subventions si la filière de destination le permet. Une synthèse comparative du type Atouts/Contraintes permettra d’évaluer les filières selon leur pertinence, leur pérennité et leur coût. Elle décrira en outre la faisabilité technique de chacune, les différents scénarii possibles de recyclage, les contraintes et procédures légales à respecter. Seront discutés les aménagements amont et la part de production de sédiments traités. Un scénario idéal sera établi, avec sa solution de secours.

3.6. Option 2

Nous souhaitons proposer, en complément de la phase 2 de la tranche ferme, une prestation complémentaire d’analyse permettant de définir plus précisément la fraction granulométrique sédimentaire impactée par la pollution et la répartition volumique entre les matières fines et grossières. En effet, définir la concentration de la pollution au regard de la fraction granulométrique peut permettre :

- de mieux estimer financièrement les différentes méthodologies de traitement développées dans l’élaboration du plan de gestion,

- de réduire les coûts relatifs à la mise en centre de stockage des sédiments pollués suite à leur extraction via une opération préalable de traitement par tri-granulométrique.

La méthodologie que nous vous proposons de mettre en place consiste à : - séparer, sur un échantillon global de 10 kg pour chaque site de prélèvement

défini dans la phase 1 (canal et embouchure), la matière fine et la matière grossière,

- définir à l’issu du tri granulométrique la part de matière fine et de matière grossière (en pourcentage),

- analyser les prélèvements finaux en vue d’une définition plus précise de la concentration de la pollution.

Les différentes étapes de cette mission sont précisées ci-dessous :

❶ Echantillonnage Réalisation de 4 prélèvements élémentaires :

Site de prélèvement 1 - Canal : échantillon 1 (# 10 kg) Site de prélèvement 2 - Canal : échantillon 2 (# 10 kg) Site de prélèvement 3 - Embouchure : échantillon 3 (# 10 kg) Site de prélèvement 4 - Embouchure : échantillon 4 (# 10 kg)

❷ Tri-granulométrique Séparation de chaque échantillon en deux parties : les matières fines et les matières grossières. La maille du tamis sera définie sur site. ❸ Détermination quantitative de la séparation A l’issue du tri-granulométrique, pesée de chaque type de produit (matière fine et matière grossière) et détermination (en pourcentage) de la répartition de ces deux types de produit et pour chaque site de prélèvement.


❹ Constitution des échantillons globaux à analyser A l’issue de la détermination de la part matière fine et matière grossière, nous mélangerons, pour chaque site (canal et embouchure), les échantillons afin de constituer : 1 échantillon des matières fines pour le canal 1 échantillon des matières grossières pour le canal 1 échantillon des matières fines pour l’embouchure 1 échantillon des matières grossières pour l’embouchure ❹ Analyses et interprétation Analyse (suivant l’arrêté du 9 août 2006) des 4 échantillons séparés :

- Echantillon 1 : matière fine issue de l’échantillon Canal - Echantillon 2 : matière grossière issue de l’échantillon Canal - Echantillon 3 : matière fine issue de l’échantillon Embouchure - Echantillon 2 : matière grossière issue de l’échantillon Embouchure

Nous comparerons les résultats analytiques aux valeurs seuils de l’arrêté et déterminerons la concentration éventuelle de la pollution selon le type de granulométrie de sédiment et son site de prélèvement.

Schéma récapitulatif de la méthodologie proposée


4. ENCADREMENT DE L’ETUDE

4.1. Equipe projet ALLIANCE ENVIRONNEMENT prévoit l’implication des intervenants suivants et s’engage sur leur disponibilité. Si l’une de ces personnes devait être remplacée, elle le serait par une personne de compétence équivalente soumise à l’approbation du Maître d’Ouvrage.

Stéphane TRIAIRE

Chef de projet Expérience solide (depuis 1998) dans la gestion des déchets organiques (sous-

produits d’assainissement, déchets verts, biodéchets, sédiments, …) Responsable du Service étude et de l’agence de Rodez et chef de projet de l’ensemble

des études de gestion et valorisation des déchets organiques

Missions dans le cadre du projet

Supervision de l’ensemble du projet - validation des phases étude et du plan final de gestion des sédiments

Coordonnées 06 08 89 18 74 - [email protected]

Pierre GUILMAULT

Ingénieur d’études (Basé à Rodez) Interlocuteur privilégié qui, à tout moment, sera en mesure d’informer le Maître d’Ouvrage de l’avancement global du projet, et de le conseiller sur l’ensemble des

thèmes abordés Bonne connaissance du contexte local


Réalisation de l’ensemble des phases étude - Campagne de prélèvement et interprétation des analyses - élaboration du plan de gestion et analyse des solutions techniques de traitement - synthèse des données et rédaction des rapports d’étude


Nous vous proposons une équipe de projet locale avec un interlocuteur de proximité basé sur Rodez et opérationnelle pour plus d’efficacité et de réactivité qui assurera auprès du Maître d’Ouvrage un véritable rôle d’ingénierie intégrée.

L’interlocuteur privilégié de l’entente interdépartementale du bassin du Lot pour l’élaboration de cette étude sera Pierre Guilmault, ingénieur d’étude spécialisé dans la gestion et valorisation des déchets organiques. Il sera appuyé par Clément Ricard, chargé d’exploitation, également basé sur Rodez qui participera aux campagnes de prélèvement des sédiments. Cette équipe sera encadrée par Stéphane Triaire, responsable du service Bureau d’études d’Alliance Environnement et chef de projet.

D’autre part, Alliance Environnement s’engage également sur la mise à disposition d’une équipe projet complémentaire selon les besoins (Julien Journot et Camille Mouton). L’objectif est de proposer une équipe pluridisciplinaire permettant d’assurer la continuité de l’étude et de respecter les délais d’exécution même en cas d’absence prolongée (arrêt maladie, accident, …).




Clément RICARD

Chargé d’exploitation Chantier Valorisation de déchets (Agence de Rodez)


Analyse de la cohérence avec le volet exploitation (modalités techniques de curage et d’extraction des sédiments via son expérience dans la réalisation de chantier similaire -

Lac d’Aydat (63), …) - Accompagnement du chargé d’études lors de la campagne de prélèvement


Julien JOURNOT

Chargé d’études


Elaboration de l’ensemble des données cartographiques (mises sous SIG des données et production des cartes associées)

Mail [email protected]

Camille MOUTON

Ingénieure d’études - Appui de l’ingénieur d’études en charge du dossier sur l’ensemble des phases de l’étude

Mail [email protected]

Pour la quantification des sédiments, la société 3DSI mettra à disposition les moyens humains suivants :

4.2. Encadrement et coordination Nous insistons sur le fait que la réussite de ce type d’études est conditionnée par l’adhésion des acteurs locaux impliqués par cette problématique. Nous accentuerons particulièrement la démarche sur la communication des informations et des préconisations.

Nous travaillerons en étroite collaboration avec le responsable en charge du suivi de l’étude à l’entente interdépartemental du Bassin du Lot. Il sera informé de toutes les rencontres nécessaires durant cette étude et de l’avancement. Les difficultés rencontrées lui seront communiquées tout au long de l’étude.

Cette communication fait l’objet d’une procédure qualité interne qui précise que l’ingénieur d’études prendra soin de communiquer, tous les 15 jours par mail, un récapitulatif de l’avancement de la mission (rencontres à prévoir, difficultés rencontrés, documents à valider, réactualisation du calendrier de réalisation des missions, …).

La réunion de lancement où seront présents l’ensemble des acteurs nécessaires à la réalisation de cette étude sera le départ de l’organisation de cette coordination.





La coordination entre les différents acteurs aura lieu à différents niveaux :

Points réguliers (sous forme de réunions ou d’échanges téléphoniques) qui permettront de réaliser des mises au point avec les différents partenaires, de lever les points éventuels de blocage, d’opérer une médiation et une coordination des interventions,

Communication des comptes-rendus et documents issus des réunions. Enfin, pour faciliter les échanges avec le Maître d’Ouvrage, il pourra être créé un cloud dédié à cette étude grâce à notre outil Synology Cloudstation®. Les données seront stockées en interne sur notre serveur et en partage avec le Maître d’Ouvrage. Les documents (compte-rendu de visites, de réunions, base de données, …) seront donc consultables et modifiables tout au long de l’étude. La faisabilité et la pertinence de la mise en place de cet outil sera défini avec le Maître d’Ouvrage lors de la réunion de lancement.

4.3. Modalités de restitution et animation envisagées

4.3.1. Réunions Conformément au cahier des charges, nous prévoyons d’animer et participer à 3 réunions :

Une réunion de lancement,

Une réunion de restitution de la phase 1 (caractérisation et quantification des sédiments),

Une réunion de restitution de la phase 2 (plan de gestion des sédiments).

Enfin, plusieurs échanges téléphoniques pourront avoir lieu avec le Maître d’Ouvrage pour préciser certains points nécessaires à l’étude. Chaque réunion donnera lieu à l’élaboration du support de présentation et d’un rapport minute qui sera remis par voie informatique au Maitre d’Ouvrage minimum 15 jours avant la date de la réunion. Après chaque réunion, Alliance Environnement réalisera et diffusera un compte-rendu qui comprendra les différents points soulevés lors de la réunion, les discussions/échanges entre les différents acteurs ainsi qu’un échéancier des prestations à réaliser et une date prévisionnelle de la prochaine réunion.

4.3.2. Rendus Chaque phase fera l’objet d’un rapport écrit, soit au total 2 rapports pour l’ensemble des phases de l’étude. Le format des documents et rapports transmis sera compatible avec les logiciels précisés dans le cahier des charges.


5. PLANNING PREVISIONNEL GLOBAL

Le planning prévisionnel global que nous envisageons pour la réalisation de cette étude est présenté ci-dessous. Il est donné à titre indicatif et pourra faire l’objet de modification en cours d’étude suivant les disponibilités des membre du Comité de pilotage pour les réunions, des conditions climatiques pour la campagne de prélèvement, … Notification

- Mois 1 Mois 2 Mois 3 Mois 4 Mois 5

Tranche ferme - Phase 1 : Caractérisation et quantification des sédiments

Quantification des sédiments R1

Caractérisation des sédiments (période d’étiage) R2

Tranche ferme - phase 2 : Proposition d’un plan de gestion des sédiments R3

R : Réunion

Documents

MEMOIRE TECHNIQUE