Upload
raquel-marcos-sanchez
View
213
Download
0
Embed Size (px)
DESCRIPTION
metroboulot dodo
Citation preview
Métro , boulot, dodo
Il existe une chose que la langue française qualifie parce qu’elle reflète l’ennui d’une existence sans
saveur et sans couleur : c’est la routine quotidienne dominée par la répétition et la platitude.
Quoi de plus triste en effet que de se lever chaque matin pour prendre les transports en commun avec
des milliers d’autres somnambules, effectuer sa journée au travail comme un automate tout
programmé, puis finalement rentrer le soir à la maison pour y dormir et reprendre des forces avant
d’affronter le lendemain une nouvelle journée en tout point identique?
“Métro, boulot, dodo”, avec cette assonance qui exprime bien son caractère mécanique et monotone,
est une locution inventée par un peuple conscient que l’existence peut facilement basculer dans la
servitude si l’on ne reste pas vigilant.
Cette expression, aussi chère aux Français que l’idée de liberté, est un appel universal aux humains qui
résume en trois mots simples une menace permanente sur nos vies. C’est une expression qui nous
invite, face à l’asservissement au quotidien, à retrouver le contrôle de nos existences.
ACTIVITÉS AUTOUR DU TEXTE
Lire
1. Qu’est-ce que l’expression “metro, boulot, dodo” qualifie?
2. Comment se passe une journée ordinaire?
3. Que représentent les mots “boulot”, “metro” et “dodo”?
4. Comment contrer l’asservissement à la routine?
5. Qu’est-ce qui s’oppose à la servitude?
Parler
1. Dites si l’expression ”métro,boulot, dodo” a une valeur universelle, si elle peut s’appliquer à
toutes les sociétés modernes,
2. Citez des professions, des métiers qui entraînent des automatismes quotidiens.
3. Nommez ceux qui, par leur situation, leur travail, échappent à la routine quotidienne.
Rechercher
1. Une chanson enfantine célébre oú figure le mot “dodo”.
2. Le sens des expressions : “travailler à la chaîne”, et “être pris dans un engranage”.
3. Un film comique de 1936 qui critique la société industrielle et capitaliste.