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REVUE MÉDICALE SUISSE WWW.REVMED.CH 3 octobre 2018 1774 EN MARGE 75 % des adolescents victimes d’un décès subit de cause cardiaque ne sont pas détectés D.R. MISCELLANÉES SPORTIVES ET CARDIOLOGIQUES, ORDINALES ET DÉONTOLOGIQUES Peut-on prévenir la mort subite chez les jeunes sportifs ? On sait à quel point la mort subite d’un athlète – a fortiori de haut niveau – peut avoir de grands retentissements média- tiques. Comment comprendre que l’on n’ait pas pu prévenir le décès d’un sportif jeune, tenu pour être en parfaite santé et médicalement surveillé ? C’est la question à laquelle a voulu répondre une équipe de cher- cheurs britanniques en suivant plus de dix mille jeunes foot- balleurs de l’English Football Association (FA) sur une période de vingt ans. Les résultats de cette équipe, dirigée par Aneil Malhotra (Cardiology Clinical Academic Group, St. George’s, University of London) ont été publiés dans le New England Journal of Medicine. 1 Objectif : cerner l’incidence et les causes de la mort subite chez des adolescents promis à un avenir de footballeurs, au Royaume-Uni ou à travers le monde. Avec l’aide de la FA, les auteurs ont évalué et suivi 11 168 jeunes, entre 1996 et 2016. Chacun avait bénéficié d’un bilan cardiologique asso- ciant examen clinique, ECG et échographie dont les résultats étaient analysés par des spécia- listes. Les auteurs ont aussi pu identifier les cas de morts subites, et avoir accès aux résultats des autopsies réalisées dans tous les cas de décès cardiaques. « Les adolescents étaient âgés de 16,4 ans en moyenne (95 % de garçons), résume le site Medscape. 2 Sur les quelque 11 100 de la cohorte, 830 avaient dû subir des investigations supplémentaires : chez 42 adolescents (0,4 % de la cohorte) une anomalie cardiaque pouvant être responsable d’un décès subit de cause car- diaque avait été détectée. Pour 225 (2 %) des sujets explorés, une anomalie congénitale (corrigée ou ne contre-indiquant pas le sport) avait été découverte. Chez les 42 adolescents à haut risque, 36 avaient un ECG anormal et 12 une échographie cardiaque anormale. Il s’agissait majori- tairement d’un aspect de Wolf Parkinson White, d’une cardio- myopathie, ou d’un QT long, voire d’anomalie de naissance de la coronaire, ou encore d’anomalie valvulaire aortique sévère. » Certaines anomalies ont pu être corrigées médicalement ou chirurgicalement, permettant la poursuite du sport en compétition. Onze adolescents (8 cardiomyopathies, 3 syndrome QT long) ont été dissuadés de poursuivre une carrière sportive. Sur un total de vingt-trois décès recensés, huit avaient une cause cardiaque (sept avaient une cardiomyopathie affirmée par l’autopsie), et étaient survenus en moyenne sept ans après l’examen initial. Les quinze autres étaient en rapport avec des accidents de la route (7), des cancers (5), des overdoses (2) et un suicide. « Au final, parmi les huit jeunes décédés, six avaient des exa- mens normaux, les deux autres – qui avaient été dissuadés de la poursuite du sport – étaient dans le groupe de 42 adolescents qui avaient une anomalie ECG (70 %) ou échocardiographique (20 %), souligne Medscape. Il en résulte que 75 % des ado- lescents victimes d’un décès subit de cause cardiaque ne sont pas détectés par ce dépis- tage pourtant de haut niveau clinique et technique. Pour le principal investigateur, cette étude révèle qu’“il existe claire- ment un défaut de sensibilité des ECG et des échos car- diaques, en tout cas durant cette période de la vie”. » « Homicide », IVG et clause de conscience : nouvelle polémique française Le Dr Bertrand de Rochambeau est le président du Syndicat national des gynécologues et obstétriciens de France – environ 1600 adhérents exerçant dans les secteurs publics et privés. Il y a quelques jours, il s’exprimait au micro d’une journaliste de l’émission télévisée « Quotidien » (chaîne TMC). « Moi, je fais un métier avec mes tripes. Je me lève à n’importe quelle heure. La nuit, je fais des opérations très difficiles, avec mes tripes. Et donc aux choses auxquelles je ne crois pas, je ne les fais plus », expliquait le médecin, ajoutant : « nous (les médecins), ne sommes pas là pour retirer des vies ». La journaliste de TMC fait alors observer au Dr de Rochambeau que « ce n’est pas un homicide que de faire une IVG ». « Si, madame », répond le médecin. « Toutes les femmes ne consi- dèrent pas qu’avoir un embryon dans le ventre, c’est une vie… », insiste la journaliste. Le gyné- cologue-obstétricien rétorque alors que c’est ici « son opinion ». « Moi, en tant que médecin, je ne suis pas forcé d’avoir votre opinion. Et si je ne l’ai pas, la loi me protège et ma conscience aussi. » Ces quelques mots firent aussitôt grand bruit dans l’Hexagone. « Rien ni personne ne doit entraver » le droit à l’IVG, a réagi Agnès Buzyn, ministre française des Solidarités et de la Santé. « Nous ne devons laisser passer aucune attaque, d’où qu’elle vienne, contre le droit des femmes à accéder librement à l’avortement », a aussitôt ajouté sa collègue Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes. Vinrent ensuite les commen- taires du Conseil national français de l’Ordre des méde- cins. Il observa que l’opinion personnelle exprimée par le président du Syndicat national des gynécologues-obstétriciens « posait le problème de la portée de propos tenus dans une émission de grande écoute ». « Le Conseil national de l’Ordre des médecins rappelle que toute femme, majeure ou mineure, ne souhaitant pas poursuivre une grossesse peut demander à un médecin l’interruption de celle-ci conformément à la loi, précisait encore l’institution ordinale. Le médecin contacté a parfaitement le droit d’invoquer sa clause de conscience person- nelle. Toutefois le code de déontologie précise que, lorsqu’il JEAN-YVES NAU [email protected]

MISCELLANÉES SPORTIVES ET CARDIOLOGIQUES, ORDINALES …

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Page 1: MISCELLANÉES SPORTIVES ET CARDIOLOGIQUES, ORDINALES …

REVUE MÉDICALE SUISSE

WWW.REVMED.CH

3 octobre 20181774

EN MARGE

75 % des adolescents victimes d’un décès

subit de cause cardiaque ne sont

pas détectés

D.R

.

MISCELLANÉES SPORTIVES ET CARDIOLOGIQUES, ORDINALES ET DÉONTOLOGIQUES

Peut-on prévenir la mort subite chez les jeunes sportifs ?On sait à quel point la mort subite d’un athlète – a fortiori de haut niveau – peut avoir de grands retentissements média-tiques. Comment comprendre que l’on n’ait pas pu prévenir le décès d’un sportif jeune, tenu pour être en parfaite santé et médicalement surveillé ? C’est la question à laquelle a voulu répondre une équipe de cher-cheurs britanniques en suivant plus de dix mille jeunes foot-balleurs de l’English Football Association (FA) sur une période de vingt ans. Les résultats de cette équipe, dirigée par Aneil Malhotra (Cardiology Clinical Academic Group, St. George’s, University of London) ont été publiés dans le New England Journal of Medicine.1

Objectif : cerner l’incidence et les causes de la mort subite chez des adolescents promis à un avenir de footballeurs, au Royaume-Uni ou à travers le monde. Avec l’aide de la FA, les auteurs ont évalué et suivi 11 168 jeunes, entre 1996 et 2016. Chacun avait bénéficié d’un bilan cardiologique asso-ciant examen clinique, ECG et échographie dont les résultats

étaient analysés par des spécia-listes. Les auteurs ont aussi pu identifier les cas de morts subites, et avoir accès aux résultats des autopsies réalisées dans tous les cas de décès cardiaques.« Les adolescents étaient âgés de 16,4 ans en moyenne (95 % de garçons), résume le site Medscape.2 Sur les quelque 11 100 de la cohorte, 830 avaient dû subir des investigations supplémentaires : chez 42 adolescents (0,4 % de la cohorte) une anomalie cardiaque pouvant être responsable d’un décès subit de cause car-diaque avait été détectée. Pour 225 (2 %) des sujets explorés, une anomalie congénitale (corrigée ou ne contre-indiquant pas le sport) avait été découverte. Chez les 42 adolescents à haut risque, 36 avaient un ECG anormal et 12 une échographie cardiaque anormale. Il s’agissait majori-tairement d’un aspect de Wolf Parkinson White, d’une cardio-myopathie, ou d’un QT long, voire d’anomalie de naissance de la coronaire, ou encore d’anomalie valvulaire aortique sévère. »Certaines anomalies ont pu être corrigées médicalement ou chirurgicalement, permettant la poursuite du sport en

compétition. Onze adolescents (8 cardiomyopathies, 3 syndrome QT long) ont été dissuadés de poursuivre une carrière sportive. Sur un total de vingt-trois décès recensés, huit avaient une cause cardiaque (sept avaient une cardiomyopathie affirmée par l’autopsie), et étaient survenus en moyenne sept ans après l’examen initial. Les quinze autres étaient en rapport avec des accidents de la route (7), des cancers (5), des overdoses (2) et un suicide. « Au final, parmi les huit jeunes

décédés, six avaient des exa-mens normaux, les deux autres – qui avaient été dissuadés de la poursuite du sport – étaient

dans le groupe de 42 adolescents qui avaient une anomalie ECG (70 %) ou échocardiographique (20 %), souligne Medscape. Il en résulte que 75 % des ado-lescents victimes d’un décès subit de cause cardiaque ne sont pas détectés par ce dépis-tage pourtant de haut niveau clinique et technique. Pour le principal investigateur, cette étude révèle qu’“il existe claire-ment un défaut de sensibilité des ECG et des échos car-diaques, en tout cas durant cette période de la vie”. »

« Homicide », IVG et clause de conscience : nouvelle polémique françaiseLe Dr Bertrand de Rochambeau est le président du Syndicat national des gynécologues et obstétriciens de France – environ 1600 adhérents exerçant dans les secteurs publics et privés. Il y a quelques jours, il s’exprimait au micro d’une journaliste de l’émission télévisée « Quotidien » (chaîne TMC). « Moi, je fais un métier avec mes tripes. Je me lève à n’importe quelle heure.

La nuit, je fais des opérations très difficiles, avec mes tripes. Et donc aux choses auxquelles je ne crois pas, je ne les fais plus », expliquait le médecin, ajoutant : « nous (les médecins), ne sommes pas là pour retirer des vies ».La journaliste de TMC fait alors observer au Dr de Rochambeau que « ce n’est pas un homicide que de faire une IVG ». « Si, madame », répond le médecin. « Toutes les femmes ne consi-dèrent pas qu’avoir un embryon dans le ventre, c’est une vie… », insiste la journaliste. Le gyné-cologue-obstétricien rétorque alors que c’est ici « son opinion ». « Moi, en tant que médecin, je ne suis pas forcé d’avoir votre opinion. Et si je ne l’ai pas, la loi me protège et ma conscience aussi. »Ces quelques mots firent aussitôt grand bruit dans l’Hexagone. « Rien ni personne ne doit entraver » le droit à l’IVG, a réagi Agnès Buzyn, ministre française des Solidarités et de la Santé. « Nous ne devons laisser passer aucune attaque, d’où qu’elle vienne, contre le droit des femmes à accéder librement à l’avortement », a aussitôt ajouté sa collègue Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes. Vinrent ensuite les commen-taires du Conseil national français de l’Ordre des méde-cins. Il observa que l’opinion personnelle exprimée par le président du Syndicat national des gynécologues-obstétriciens « posait le problème de la portée de propos tenus dans une émission de grande écoute ». « Le Conseil national de l’Ordre des médecins rappelle que toute femme, majeure ou mineure, ne souhaitant pas poursuivre une grossesse peut demander à un médecin l’interruption de celle-ci conformément à la loi, précisait encore l’institution ordinale. Le médecin contacté a parfaitement le droit d’invoquer sa clause de conscience person-nelle. Toutefois le code de déontologie précise que, lorsqu’il

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ACTUALITÉ

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3 octobre 2018 1775

REVUE DE PRESSE

Primes : une hausse plus modérée que prévu C’est une agréable surprise: pour 2019, la prime moyenne de l’assu-rance de base n’augmentera que de 1,2 %, alors qu’elle s’était encore élevée de 4 % l’an dernier. Mais en présentant ces chiffres, le ministre de la Santé, Alain Berset, s’est bien gardé de pavoiser. Il a salué le « lissage positif » de la hausse des primes, espérant s urtout que le temps des chocs de 10 % dans certains cantons soit désormais révolu.L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) dispose désormais d’une méthode plus précise pour faire ses prévisions. Jusqu’à présent, il se basait sur la prime standard avec une franchise de 300 francs. Voici vingt ans, cet indicateur se justifiait dans la mesure où 66 % des assurés optaient pour cette prime-là. Mais ils ne sont plus que 19 % aujourd’hui, de sorte que l’OFSP calcule désormais une prime moyenne.Pour 2019, celle-ci s’élèvera à 315 francs par mois et par assuré. Elle oscille entre 100 francs pour les enfants et 370 francs pour les adultes. Pour leur part, les jeunes adultes, soit les assurés âgés de 18 à 25 ans, bénéficient d’un allé-gement décidé par le parlement à la suite d’interventions du PS et du PDC. Ils verront leur prime baisser de 15 %.

Comme d’habitude, on note de fortes disparités selon des cantons. Alors que deux cantons aléma-niques (Appenzell Rhodes- Intérieures et Uri) enregistrent même une baisse de leurs primes, presque tous les cantons romands figurent parmi ceux qui déplorent les plus fortes augmentations. Si l’écart avec la moyenne suisse reste modeste pour Vaud (+1,8 %) et Genève (+1,4 %), il est en revanche beaucoup plus marqué pour Neuchâtel (3,1 %) et surtout pour le Valais (+3,6 %), dont le conseil d’Etat a vite réagi. « Depuis quelques années, notre population s’urbanise et recourt davantage aux prestations médicales. Mais la prime valaisanne reste inférieure à celle de la moyenne suisse », rassure-t-il.Reste désormais à savoir si cette bonne nouvelle concernant l’ensemble de la Suisse annonce une tendance lourde ou si elle n’est qu’un correctif, certaines caisses ayant dû augmenter leurs réserves l’an passé. (…)

Michel GuillaumeLe Temps du 25 septembre 2018

Vaud et Genève restent critiques

Ce n’est pas une gifle, juste une chiquenaude. Pour les cantons de Genève et de Vaud, habitués aux

coups d’assommoir, la hausse annoncée lundi représente une rémission passagère. Au bout du lac, les primes d’assurance maladie augmentent de 1,4 % en moyenne. Dans le canton de Vaud, la hausse est de 1,8 %. Moins que d’habitude, mais davantage que la moyenne suisse, à 1,2 %.« On ne s’en sort pas si mal et certaines familles pourraient voir leur facture globale baisser », note le conseiller d’Etat genevois Mauro Poggia. Son homonyme vaudois Pierre-Yves Maillard parle, lui, de « relatif soulagement, compte tenu du choc de l’année passée ».Et ce sera tout pour les commen-taires positifs des deux ministres, qui ne se paient pas de mots sur un dossier dont ils ont fait leur cheval de bataille. Selon eux, la facture aurait dû être moins élevée encore : « Mais le système permet d’accumuler des réserves, sans obligation de rendre des comptes, avance Mauro Poggia. Par consé-quent, les assureurs restent assis sur leur magot, au lieu de créditer les assurés de ce qu’ils ont payé en trop. »Une manière de procéder d’autant plus injuste, selon lui, que Genève prévoit cette année une augmen-tation des coûts de 0,2 % seulement, et de 1,7 % l’année prochaine. Selon Mauro Poggia, les assureurs détiennent 3,8 milliards de francs de réserves de plus que le mini-mum légal, qu’ils ne sont pas

obligés de rembourser. (…)A Genève, Mauro Poggia enfonce un autre clou : la régulation de l’offre de nouveaux cabinets, voulue par les cantons et le Conseil fédéral mais refusée jusqu’ici au parlement : « Tout ce que nous avons obtenu, c’est la prolongation du moratoire pour deux ans. C’est insuffisant. Tant qu’on n’aura pas fermé cette vanne, le supermarché de la santé restera ouvert. »Un credo repris par Pierre-Yves Maillard : « La vision idéologique qui consiste à croire que les coûts baisseront en laissant grandir l’offre est absurde. C’est pourtant ce que le parlement fédéral nous force à faire, en nous poussant à subventionner les cliniques privées et en laissant s’installer les médecins européens. »Pour les deux pourfendeurs du système de santé, il y a tout lieu de craindre que cette hausse modérée soit suivie de sévères corrections. A moins d’une r éforme de fond.

Laure Lugon ZugravuLe Temps du 25 septembre 2018

se dégage de sa mission, quel qu’en soit le motif, il doit impé-rativement en avertir le patient, et transmettre sans délai à un autre médecin désigné par ce patient, toutes les informations utiles à la poursuite de la prise en charge. »On peut le dire autrement : la clause de conscience ne saurait être un moyen de se soustraire à la loi et aux dispositions de la déontologie médicale. Pour sa part, le Dr de Rochambeau devait, par la suite, expliquer avoir été «piégé» par la journa-liste de l’émission télévisée. « A plusieurs reprises, j’ai rappelé

que je m’exprimais en mon nom propre, mais cela a été coupé. J’ai été son trophée. Il y a eu manipulation de ce que j’ai dit pour faire le buzz.»« Maintenez-vous vos propos ? » lui demandera Le Quotidien du médecin. « Ma position person-nelle a été mise en avant et assimilée à celle du syndicat, explique-t-il. Elle s’inscrit dans la défense de la clause de conscience des médecins, que le syndicat fait sienne. Cette clause de conscience est remise en cause ouvertement. Si on la supprime, les médecins ne pourront plus dire non. Or

l’IVG n’est pas une opération comme une autre (…). C’est un compromis : on veut aider une femme en grande détresse et interrompre sa grossesse. Certes ce n’est pas un homicide – je n’ai pas été assez vigilant au terme employé par la jour-naliste, que je n’ai pas repris, et je n’ai pas dit que c’était un crime – mais c’est l’arrêt d’une vie. Il faut donc concevoir que pour un certain nombre de médecins, ce soit difficile. (…) Nous serons très vigilants sur la question de l’ouverture de la procréation médicalement assistée (aux femmes seules et

aux couples de femmes homo-sexuelles) : s’il n’y a pas un consensus complet, je pense qu’il y aura très probablement la demande d’une clause de conscience spécifique pour l’ouverture de l’AMP à un cadre différent de ce qu’il est actuel-lement. »

1 Aneil Malhotra A, Dhutia H, Finocchiaro G, et al. Outcomes of cardiac screening in adolescent soccer players. N Engl J Med 2018; 379:524-34.2 Jeunes footballeurs : peut-on prévenir une mort subite par un meilleur dépis-tage ? Medscape - 14 sept 2018.