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DOSSIER DE PRESSE4e édition des Veillées du Ramadandu 10 au 19 septembre 2009à l’Institut des Cultures d'Islam &au Théâtre du Châtelet à Paris

Programme complet, documentset visuels presse disponibles sur :www.agencepop.com/iciwww.ici.paris.fr/presse

CONTACT PRESSEIsabelle Lebaupain - agence pop !Tél. 01 42 93 44 56 - 06 61 32 27 [email protected]

DOSSIERDE PRESSE

Au cœur de la Goutte d’Or, quartier emblématiqued’une présence musulmane inscrite dans l’his-toire de Paris, l’Institut des Cultures d’Islam (ICI),sous la conception de l’architecte Yves Lion, ou-vrira ses portes en 2012 rue Stephenson et ruePolonceau dans le 18e arrondissement.

Depuis trois ans, le centre de préfiguration del’Institut des Cultures d’Islam permet déjà de dé-couvrir la diversité des cultures musulmanes, àtravers des expositions, des films, des confé-rences, des rencontres, des spectacles et desconcerts. Il est le reflet d’expressions culturellesdiverses, perçues souvent comme étrangères,alors qu'elles se sont construites autour d'unemer commune, dans une circulation continue detextes, d'idées et d'hommes.

La 4e édition des Veillées du Ramadan, momentfort de la programmation de l'Institut des Culturesd'Islam, rend hommage à cette diversité cultu-relle qui fait aussi la force et la vitalité de Paris.

Nous sommes convaincus que le festival, asso-ciant événements culturels et moments de ré-flexion, sera l'occasion d’affiner notre regard surdes cultures souvent réduites à leurs aspects tra-ditionnels et de découvrir des artistes passeursde civilisations amenées à dialoguer.

Cette année, la Turquie est à l’honneur, dans lecadre de la Saison de la Turquie en France, avecle « dub rock oriental » du groupe Baba Zula, leslectures du poète mystique Rûmi, revisitation duspectacle de Jean-Claude Carrière, la dansecontemporaine derviche de Ziya Azazi, le théâtred’ombres de la compagnie stambouliote Semaveret la grande exposition Ces peuples qui parlentturc du photographe Ergun Cagatay.

Les Veillées du Ramadan, ce sont aussi des ren-contres, une conférence projection «le ciel étoilévu par les astronomes musulmans», une nuit dechants soufis, des projections de films, de nom-breuses créations artistiques inédites…

Réjouissons-nous également que le Théâtre duChâtelet accueille l’une des « Veillées », permet-tant ainsi de construire un pont entre un établis-sement musical prestigieux et un lieu émergent,entre le cœur et le nord de Paris.

Tous les soirs, partagez les repas de ramadan,profitez des projections et des spectacles enplein air qui viendront prolonger l’été et accom-pagner une rentrée culturelle placée sous lesigne de la diversité, de la curiosité, de la tolé-rance et du respect.

Daniel Vaillantmaire du 18earrondissement de Paris

Christophe Girardadjoint au maire de Paris chargé de la culture

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« Les Veillées du Ramadan » 10 au 19 septembre 2009

4e édition des Veillées du Ramadandu 10 au 19 septembre 2009à l’Institut des Cultures d'Islam& au Théâtre du Châtelet à Paris



EDITORIALPRESENTATION GENERALE L’INSTITUT DES CULTURES D’ISLAMLE PROGRAMME JOUR PAR JOURINFORMATIONS PRATIQUES

EDITORIAL

Du 10 au 19 septembre 2009,retrouvez la quatrième éditiondes Veillées du Ramadanà l'Institut des Cultures d'Islam (ICI)et au Théâtre du Châtelet à Paris.

UN EVENEMENT OUVERT A TOUS !

Ouvert sur la modernité et la pluralité des ex-pressions artistiques, l'Institut des Culturesd'Islam, situé au cœur du 18e arrondisse-ment, propose cette année dix nuits d'uneprogrammation dense, pour partager et dé-couvrir les arts et traditions du monde musul-man et plus particulièrement turcophone, àl'occasion de la Saison de la Turquie enFrance.

Tous les jours, l’ICI ouvre ses portes dès 15hpour offrir à ses visiteurs l’occasion de dé-couvrir ses expositions, ses ateliers, sesspectacles jeune public et partager un mo-ment convivial au salon de thé. Les veillées débutent chaque soir, au momentdu coucher du soleil, par un instant musicalcréé tout spécialement pour l’ICI par BabaZula. Il vient sonner l’heure de l’iftar, le repasde rupture du jeûne. Chacun est alors invitéà se réunir autour d’un repas, soit dans lacour, soit dans le salon de thé.

Vers 21h30, les spectacles nocturnes inves-tissent la cour de l’ICI pour une veillée endeux parties. Pendant l’intermède, le salon dethé vous propose des douceurs et des bois-sons. La veillée s’achève par l’intervention dumeddah de la Compagnie Semaver, conteurdans la tradition turque, dont l’histoire n’a defin… qu’au dernier jour des veillées.

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EDITORIALPRESENTATION GENERALEL’INSTITUT DES CULTURES D’ISLAMLE PROGRAMME JOUR PAR JOURINFORMATIONS PRATIQUES




PRESENTATION GENERALE

La soirée de clôture se déroule auThéâtre du Châtelet, le samedi 19septembre. Veillée d’une richeprogrammation, avec la participationexceptionnelle de Salif Keita, SezenAksu, Wonderland, Taksim Trio et duKolektif Istanbul ainsi que l’ensembledes artistes des Veillées.Spectacles, projections, ateliers etperformances sont proposés danstoutes les salles du théâtre. Sur l’avenue Victoria, place duChâtelet, un grand iftar en plein airest organisé dès 20 heures.

L’ICI en phase de préfigurationEtablissement culturel de la Ville de Parisinauguré en octobre 2006, l'Institut des Cul-tures d'Islam s'est installé au 19 rue Léon,dans le quartier de la Goutte d'Or (Paris 18e)sous la forme d'un centre de préfiguration. Ce lieu est dédié à la découverte de la diver-sité des cultures musulmanes, à la réflexionet à l'échange, dans un esprit de modernité,d'ouverture et de partage. Il héberge des as-sociations locales, participe aux fêtes duquartier, à des événements culturels pari-siens (Festival Paris en toutes lettres, NuitBlanche), nationaux (Fête de la musique,Printemps des poètes, Lire en fête.) et mu-sulmans (Veillées du Ramadan, Nuit du des-tin, Mouled).

Placé sous la responsabilité de VéroniqueRieffel, sa programmation est définie par uncomité qui réunit des associations (Paris-Ateliers, Graines de Soleil, les Altaïrs, ClubBarbès, Accueil Goutte d’Or, Accueil La-ghouat, Genre et Cultures), des structuresuniversitaires partenaires (l’Institut Euro-péen en Sciences des Religions, l’Institutd’Etudes de l’Islam et des Sociétés duMonde Musulman...) et des établissementsculturels parisiens, comme le centre musicalFleury Goutte d’Or, la Maison des Métallos,le théâtre musical du Châtelet, etc.

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L’INSTITUT DES CULTURES D’ISLAM (ICI)

Il propose notamment :Des expositions d’art contemporain en terre d’islamDes cycles de films (fiction et documentaires)Des rencontres autour de l’actualité d’un livre(romans et essais)Des après-midis et soirées contes, notammentjeune publicDes concerts de musique sacrée Des cycles de conférences thématiques Des séances de visionnage collectif et critiqued’émissions abordant l’actualité de l’islam et desmusulmansDes formations (enseignement laïque du fait religieux)Des ateliers de pratiques artistiques (calligraphie arabe, couture)Des cours de langues (arabe moderne, wolof)La mise à disposition de locaux pour des projetscitoyens (alphabétisation, soutien scolaire, microcrédit…)Un salon de thé

Le futur Institut des Cultures d'Islam (2012)L’Institut des Cultures d’Islam, sous la conception de l’architecte Yves Lion, superposera unedimension cultuelle, gérée par une association ad hoc, absolument privée, et une dimensionculturelle et scientifique, dont la ville de Paris a pris l’initiative. Il s’étendra sur deux sites, soitun espace de 4 000m2.

Inspiré par les plus belles réussites de l’âge d’or islamique, inscrit dans un contexte laïqueet moderne, l’Institut des Cultures d’Islam fait résolument le choix d’une démarche popu-laire, vivante et ouverte. Accueilli sur deux terrains distincts, situés au 55 de la Rue Polon-ceau et au 56 de la rue Stephenson, l’Institut des Cultures d’Islam aura une surface globaleconstructible d’environ 4 000m². La majeure partie des surfaces est bâtie sous la respon-sabilité de la Ville de Paris, qui prévoit d’y investir environ 20 millions d’euros. Elle accueil-lera un programme pluridisciplinaire culturel et de recherche, conçu en complémentaritéavec les dispositifs existants, à l’échelle du quartier et de l’agglomération. Des spectacles y seront diffusés. Des expositions montrées. La création contemporainesoutenue. Cet espace de diffusion culturelle sera ouvert aux expressions artistiques enlien avec l’islam accueillant des expositions, des cycles de cinéma, des pièces de théâtreset des concerts. La médiation et les pratiques amateurs y seront soutenues.Quant à la dimension scientifique, elle reposera sur l’accueil de chercheurs dans le cadrede travaux ciblés mais aussi sur la tenue de colloques, conférences et débats, sur le dé-veloppement d’une politique éditoriale et naturellement le recueil et la conservation d’ar-chives, particulièrement celles d’associations parisiennes en lien avec les culturesmusulmanes. En adaptant ses activités aux différents types de publics, en proximité comme à l’échellede la métropole, croyants ou intéressés par les dimensions culturelles, l’ICI promouvraégalement la curiosité et l’approfondissement, dans un esprit de concorde et de brassage. Une partie minoritaire du bâtiment sera édifiée par une association cultuelle et sur desfonds entièrement privés. La promotion immobilière est prévue sous la forme d’une Venteen l’Etat Futur d’Achèvement (VEFA), pour respecter précisément les termes et l’esprit dela loi de séparation.

Crédit photo : Atelier Lion architectes urbanistes

17h : Point presse(voir invitation presse)

19h : Inauguration officiellepar Bertrand Delanoë, Mairede Paris et Daniel Vaillant,Maire du 18ème

Vernissage des expositionsPerformance théâtrale de lacompagnie Semaver

Buffetde spécialitésturques

ConcertBaba Zula

Salon de théExpositions

Visite de la Goutted’Or à 19h

Les lectures du CoranLa diffusion d’une bande

sonore pour annoncer l’heurede l’iftarL'émission

« Toutes les télés du monde »spécial EGYPTE

Iftaret collationsdu soir, ausalon de thé

ConférenceAstronomie et Islam

BD-concertLes conquérants de la Lune


Workshop danseet musique avecBaba Zula. Tout public




« Toutes les télés du monde »spécial ALGERIE


SpectacleHumour et religion

ConcertTiti Robin

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Jeudi 10 septembreINAUGURATION

A partir de 15h… A partir de 20h… Iftar A partir de 22h30…A partir de 21h30…

Vendredi 11 septembre

Samedi 12 septembre





Après-midi jeunepublic (15h) Spectacleet atelier de théâtred’ombres animés parla compagnieSemaver



« Toutes les télés du monde »spécial PALESTINE

Iftarpalestinien etcollations dusoir au salonde thé

CinémaL'anniversaire de Leïla

Concert (à 23h)Moneim Adwan




« Toutes les télés du monde »spécial INDONESIE


ConférenceLe sens du jeûne

DécouvertePsalmodies du Coran




« Toutes les télés du monde »spécial TURQUIE


CinémaCrossing the bridge :The Sound of Istanbul

ConcertSelim Sesler

Dimanche 13 septembreVEILLEE PALESTINE


Lundi 14 septembre

Mardi 15 septembre


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Après-midi jeunepublic (15h) Spectacleet atelier de théâtred'ombres, atelierdanse, animés par lacompagnie Semaver

Cinéma (17h)Projectiondu film d’animationMuhammadLe Dernier Prophète



« Toutes les télés du monde »spécial MAROC


DécouverteLa nuit du destin




« Toutes les télés du monde »spécial MALI


SpectacleVeillée sous la lune avec Muriel Bloch

Mercredi 16 septembreNUIT DU DESTIN


Jeudi 17 septembre

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« Toutes les télés du monde »spécial IRAN


SpectacleChants d'amour de Rûmi.Revisitation d’un spectacle deJean-Claude Carrière et NahalTajadod

DanseZiya Azazi

GRANDE SOIREE DE CLOTURE AU THEATRE DU CHATELET: concerts, théâtre, danse…

Avenue VictoriaIftar en plein air et concert du Kolektif Istanbul et Selim Sesler

Grande SalleA partir de 21h : Taksim Trio, Titi Robin + autres invitésAvec la participation exceptionnelle (sous réserve) de : Salif Keita, Sezen Aksu, Tinariwen et Wonderland

Grand Foyer (1er étage)Ciné-concert de Baba Zula

Salle Nijinski (4ème étage)Icons, spectacle de Ziya AzaziRencontre avec Ziya Azazi rejoint par Taksim Trio et Baba Zula

Vendredi 18 septembre


Samedi 19 septembreVEILLEE AU CHATELET

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LES EVENEMENTSPROGRAMMES TOUS LES JOURS





Avant l’iftar Chaque soir à 20h30 Vendredi 11, samedi 12et vendredi 18 septembre à 19h

LECTURES DU CORAN PROJECTION : « Toutes les télés du monde »VISITES GUIDEES DE LA GOUTTE D'OR,

AU RYTHME DU RAMADAN

L'islam a donné naissance à une culture et à unecivilisation dont le Coran est la source majeured'inspiration et de transcendance. Livre saint desmusulmans, indispensable pour comprendre leurfoi, leur pensée, leur histoire et leur morale, leCoran est aussi un texte littéraire complexe, d'unerichesse poétique et esthétique inépuisable. L'ICIpropose à des personnalités ainsi qu’à des habi-tants du quartier, hommes et femmes, musulmanset non musulmans, tous amoureux des mots, delire le passage de leur choix. Cette courte lectureprécède l'heure de l'iftar.

Des confins de l’Asie centrale au Maghreb, de Tirana à Jakarta,il n’est pas un endroit en terre d’islam sans télévision. A l'occa-sion du ramadan, une multitude de feuilletons : les mousselsse-lat, sont diffusés en boucle sur les chaînes locales. Premièrepratique culturelle du monde, la télévision reflète souvent lemieux les mentalités et les préoccupations nationales.

L’émission « Toutes les télés du monde » jette un regard amusé,révolté parfois, mais toujours curieux, sur ce qui se passe dechaque côté du petit écran. Chaque jour, un pays est mis à l’hon-neur (Turquie, Maroc, Liban, Mali…).

Crédit photo : Point du Jour

Au carrefour de diverses cultures, le quartier de la Goutte d’Or setransforme et épouse chaque année le rythme particulier du mois deramadan. L’ICI vous mène au détour de ses rues et vous dévoile unquartier surprenant.Chaque promenade débute à l'ICI par une visite commentée des ex-positions, elle se prolonge par un tour dans le quartier à la rencontrede son histoire, de ses lieux et personnages emblématiques. Après êtrerevenu à l’ICI pour partager l’iftar, vous pourrez assister aux spectaclesqui y sont proposés.

Vendredi 11, samedi 12 et vendredi 18, à partir de 19hTarif unique : 20 euros (repas inclus)Réservation obligatoire au 0153099980

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TOUTES LES TÉLÉS DU MONDE

Des confins de l’Asie centrale au Maghreb, de Tirana à Jakarta, il n’est pas

un endroit en terre d’Islam sans télévision. À l’occasion du ramadan,

une multitude de feuilletons, les mousselsselat, est diffusée en boucle sur

les chaînes locales. Première pratique culturelle du monde, la télévision

reflète souvent le mieux les mentalités et les préoccupations nationales.

L’émission « Toutes les télés du monde » jette un regard amusé, révolté parfois,

mais toujours curieux, sur ce qui se passe de chaque côté du petit écran.

SEMAVER KUMPANYA

Invitée exceptionnelle de l’ICI pour l’ensemble des veillées, Semaver Kumpanya

se produit chaque soir en proposant des saynètes insolites, improvisées,

ponctuelles, inattendues... dans tout l’espace de l’ICI. Ne les manquez pas !

Les comédiens vous invitent également à partager leur passion au cours

d’ateliers artistiques en journée.

Veillée après veillée, un meddah, conteur dans la tradition turque, vient

raconter une histoire pour clore la soirée. Les visiteurs sont invités à revenir

le lendemain pour connaître la suite du récit dont l’histoire n’a de fin…

qu’au dernier jour des veillées.

L’histoire de la compagnie Semaver, fondée en 2002 sous la direction artistique

d’I ıl Kasapoglu, commence avec la restauration d’un vieux théâtre dans

un quartier populaire d’Istanbul. Depuis, elle a créé seize pièces de théâtre

et un opéra baroque qu’elle présente dans son théâtre et lors de tournées

nationales et internationales.

LECTURES DU CORAN

L’islam a donné naissance à une culture et à une civilisation dont le Coran

est la source majeure d’inspiration et de transcendance. Livre saint

des musulmans, le Coran est aussi un texte littéraire complexe,

d’une richesse poétique et esthétique inépuisable. L’ICI a proposé à des

personnalités ainsi qu’à des habitants, hommes et femmes, musulmans

et non musulmans, tous amoureux des mots, de lire un passage qu’ils

affectionnent. Cette courte lecture précède l’heure de l’iftar.

Avant l’iftar Chaque soir à 20h30

� � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � �DU RAMADAN

Au carrefour de diverses cultures, le quartier de la Goutte d’Or se transforme

et épouse chaque année le rythme particulier du mois de ramadan. L’ICI vous

mène au détour de ses rues et vous dévoile un quartier surprenant.

Chaque promenade débute à l’ICI par une visite commentée des expositions,

elle se prolonge par un tour dans le quartier à la rencontre de son histoire,

de ses lieux et personnages emblématiques. Après être revenu à l’ICI pour

partager un iftar, vous pourrez assister aux spectacles qui y sont proposés.

Tarif unique : 20 (repas inclus)

Réservation obligatoire au 01 53 09 99 80

Vendredi 11, samedi 12 et vendredi 18 à partir de 19h

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TOUTES LES TÉLÉS DU MONDE

Des confins de l’Asie centrale au Maghreb, de Tirana à Jakarta, il n’est pas

un endroit en terre d’Islam sans télévision. À l’occasion du ramadan,

une multitude de feuilletons, les mousselsselat, est diffusée en boucle sur

les chaînes locales. Première pratique culturelle du monde, la télévision

reflète souvent le mieux les mentalités et les préoccupations nationales.

L’émission « Toutes les télés du monde » jette un regard amusé, révolté parfois,

mais toujours curieux, sur ce qui se passe de chaque côté du petit écran.

SEMAVER KUMPANYA

Invitée exceptionnelle de l’ICI pour l’ensemble des veillées, Semaver Kumpanya

se produit chaque soir en proposant des saynètes insolites, improvisées,

ponctuelles, inattendues... dans tout l’espace de l’ICI. Ne les manquez pas !

Les comédiens vous invitent également à partager leur passion au cours

d’ateliers artistiques en journée.

Veillée après veillée, un meddah, conteur dans la tradition turque, vient

raconter une histoire pour clore la soirée. Les visiteurs sont invités à revenir

le lendemain pour connaître la suite du récit dont l’histoire n’a de fin…

qu’au dernier jour des veillées.

L’histoire de la compagnie Semaver, fondée en 2002 sous la direction artistique

d’I ıl Kasapoglu, commence avec la restauration d’un vieux théâtre dans

un quartier populaire d’Istanbul. Depuis, elle a créé seize pièces de théâtre

et un opéra baroque qu’elle présente dans son théâtre et lors de tournées

nationales et internationales.

LECTURES DU CORAN

L’islam a donné naissance à une culture et à une civilisation dont le Coran

est la source majeure d’inspiration et de transcendance. Livre saint

des musulmans, le Coran est aussi un texte littéraire complexe,

d’une richesse poétique et esthétique inépuisable. L’ICI a proposé à des

personnalités ainsi qu’à des habitants, hommes et femmes, musulmans

et non musulmans, tous amoureux des mots, de lire un passage qu’ils

affectionnent. Cette courte lecture précède l’heure de l’iftar.


� � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � �DU RAMADAN

Au carrefour de diverses cultures, le quartier de la Goutte d’Or se transforme

et épouse chaque année le rythme particulier du mois de ramadan. L’ICI vous

mène au détour de ses rues et vous dévoile un quartier surprenant.

Chaque promenade débute à l’ICI par une visite commentée des expositions,

elle se prolonge par un tour dans le quartier à la rencontre de son histoire,

de ses lieux et personnages emblématiques. Après être revenu à l’ICI pour

partager un iftar, vous pourrez assister aux spectacles qui y sont proposés.

Tarif unique : 20 (repas inclus)

Réservation obligatoire au 01 53 09 99 80

Vendredi 11, samedi 12 et vendredi 18 à partir de 19h

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Veillée organisée dans le cadre de

Jérusalem, capitale culturelle du monde arabe 2009

Après-midi jeune public animéepar Semaver Kumpanya

Spectacle

NASREDDIN HODJA

Durée : 55 min. À partir de 6 ans.

Dans ce spectacle de marionnettes, le héros est Nasreddin Hodja.

Cette figure populaire de la tradition turque est connue pour sa sagesse

inhabituelle, à la fois drôle et désarmante : celle de l’idiot…

Atelier

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À partir de 6 ans.

� � � � � � * � � * � � � � * � � * � � � � *EN PALESTINE

� � � � � � * � � * � � � � * � � * � � � � *EN INDONÉSIE

Conférence

LE SENS DU JEÛNE

Chaque année, le ramadan rythme le quotidien de millions de musulmans

en France. Perçu sous l’angle unique d’un ensemble de privations, il perd

son sens. Période d’introspection et d’abstinence, il est aussi mois du rappel

des valeurs universelles, mois du pardon, du partage et de l’entraide.

Cette conférence permet de revenir sur la signification profonde de ce pilier

de l’islam et plus largement sur la pratique du jeûne, avec les explications

d’un imam, d’un prêtre, d’un rabbin et d’un moine bouddhiste.

La journaliste Karine Papillaud animera cette rencontre.

ICI à partir de 15h

ICI à 20h30


ICI à 20h30

ICI à partir de 21h30


Cinéma

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Film réalisé par Rashid Masharawi (2009), VOST

Pour le septième anniversaire de sa fille, Abu Leïla, ancien juge converti

en chauffeur de taxi, ne désire qu’une chose : rentrer de bonne heure

à la maison afin de partager cette soirée en famille. Confronté à l’irrationalité

et au chaos de la société palestinienne, il entreprend un véritable parcours

du combattant au cours duquel surgissent tous les visages de la Palestine.

Ce jour reflète le quotidien d’un Palestinien, dans un contexte où l’exceptionnel

rime avec l’ordinaire.

Né dans le camp de réfugiés palestiniens de Shati, Rashid Masharawi

explore à travers son cinéma l’identité palestinienne. Inspirés de son vécu

personnel, ses fictions et ses documentaires - Long Days in Gaza, Haïfa, Attente -

s’attachent à décrire la vie quotidienne sous l’occupation israélienne.

Concert

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Moneim Adwan, chanteur gazaoui, s’inspire dans ses compositions du

patrimoine musical traditionnel palestinien et du répertoire classique arabe.

Empreint de mélancolie et d’espoir, son univers chante l’exil, célèbre la patrie

perdue et l’amour. Il est accompagné au violon par Safwan Kenani.


Découverte

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L’art de la psalmodie, le tartil, consiste en l’introduction de modulations dans

la récitation du Coran. De la parfaite diction du texte sacré, la psalmodie est

la parure, et la voix son seul instrument. Mode d’expression de l’émotion

religieuse, elle est aussi une performance mélodique. Une invitation

au voyage pour initiés et néophytes.

Veillée de psalmodies introduite par Mahmoud Azab,

professeur d’islamologie à Paris et Eric Geoffroy, professeur

d’islamologie à l’Université Marc Bloch de Strasbourg


1514

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DOSSIERDE PRESSE





LES EVENEMENTSPROGRAMMES TOUS LES JOURS


LE SALON DE THE

DES VEILLEES

ANIMATION THEATRALE

PAR LA SEMAVER KUMPANYA

Espace de convivialité à la manière des cafés turcs, le salon de thé de l’ICIest tout à la fois un lieu de dégustation, une salle de lecture, de jeu etd’échanges. Une sélection de livres, de musiques et de jeux est mise à ladisposition des visiteurs curieux. Des gâteaux sucrés, salés, accompagnésde boissons de tout horizon (thé à la menthe, élixir à la rose, à l’orgeat, jusde bissap…) sont proposés. Le salon de thé invite également le public à partager le repas du ramadan :l'iftar, à travers des traditions culinaires revisitées d’Orient et du Maghreb,mais aussi d’Afrique Noire et d’Europe (lait caillé, dates farcies, soupes,

bricks, bouillies de mil et autres mets).

Ouverture du salon de thé tous les jours pendant les veilléesà partir de 15h.

Menus proposés par Akila El Yatim, créatrice de la Roue Bleue.Traiteur autodidacte, Akila considère la cuisine comme un

moyen de partager des moments de vie, de découvrir d’au-tres saveurs, d’autres cultures et d’apprendre à se connaî-

tre un peu plus chaque jour. Tarif unique : 10 euros

Crédit photo : Corinne Mayaudon

Invitée exceptionnelle de l'ICI pour l'ensemble des veillées, Semaver Kumpanya se produit chaque soir en pro-posant des saynètes insolites, improvisées, ponctuelles, inattendues... dans tout l'espace de l'ICI. Ne les man-quez pas ! Veillée après veillée, un meddah, conteur dans la tradition turque, vient raconter une histoire pour clore la soirée.Les visiteurs sont invités à revenir le lendemain pour connaître la suite du récit… dont l’histoire n’a de fin…qu’au dernier jour des veillées. Les comédiens invitent également les enfants à partager leur passion au cours de spectacles et d'ateliers ar-tistiques en journée.

L’histoire de Semaver Kumpanya, compagnie fondée en 2002 sous la direction artistique d’Işıl Kasapoğlu, com-mence avec la restauration d'un vieux théâtre dans un quartier populaire d’Istanbul. En cinq ans, Semaver Kum-panya a créé dix huit pièces de théâtre, dont cinq pour jeune public, et un opéra baroque. La compagnie continueà présenter ses productions dans son théâtre et réalise des tournées nationales et internationales. Semaver Kumpanya, c’est aussi un centre de formation au théâtre. La compagnie organise éga-lement régulièrement ateliers et stages, notamment pour des artistes étrangers. Enfin, la mu-sique, tenant une place très importante dans ses productions, elle est devenue une disciplineà part entière, avec la création du groupe de percussions Zilzurna. Créé en collabo-ration avec Gevende, un groupe de musique ayant participé à plusieurs festi-vals internationaux, Zilzurna a réalisé plusieurs performances et a participéau festival Barışa Rock (Rock pour la Paix) et Le Festival pour la Paix.www.semaverkumpanya.com/frCrédit photo : Banu Kaplancali

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Menus proposés par Akila El Yatim,

créatrice de la Roue Bleue. Traiteur

autodidacte, Akila considère

la cuisine comme un moyen

de partager des moments de vie,

de découvrir d’autres saveurs,

d’autres cultures et d’apprendre

à se connaître un peu plus

chaque jour.

Tarif unique : 10

SALON DE THÉ

Espace de convivialité à la manière des cafés turcs, le salon de thé de l’ICI

est tout à la fois un lieu de dégustation, une salle de lecture, de jeu

et d’échanges. Une sélection de livres, de musiques et de jeux est mise

à la disposition des visiteurs curieux. Des gâteaux sucrés, salés,

accompagnés de boissons de tous horizons (thé à la menthe, élixir à la rose,

à l’orgeat, jus de bissap…) vous sont proposés.

Le salon de thé vous invite également à partager le repas du ramadan, l’iftar,

à travers des traditions culinaires revisitées d’Orient et du Maghreb,

mais aussi d’Afrique Noire et d’Europe : lait caillé, dates farcies, diverses

soupes, bricks, bouillies de mil et autres mets.

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Menus proposés par Akila El Yatim,

créatrice de la Roue Bleue. Traiteur

autodidacte, Akila considère

la cuisine comme un moyen

de partager des moments de vie,

de découvrir d’autres saveurs,

d’autres cultures et d’apprendre

à se connaître un peu plus

chaque jour.

Tarif unique : 10

SALON DE THÉ

Espace de convivialité à la manière des cafés turcs, le salon de thé de l’ICI

est tout à la fois un lieu de dégustation, une salle de lecture, de jeu

et d’échanges. Une sélection de livres, de musiques et de jeux est mise

à la disposition des visiteurs curieux. Des gâteaux sucrés, salés,

accompagnés de boissons de tous horizons (thé à la menthe, élixir à la rose,

à l’orgeat, jus de bissap…) vous sont proposés.

Le salon de thé vous invite également à partager le repas du ramadan, l’iftar,

à travers des traditions culinaires revisitées d’Orient et du Maghreb,

mais aussi d’Afrique Noire et d’Europe : lait caillé, dates farcies, diverses

soupes, bricks, bouillies de mil et autres mets.

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DOSSIERDE PRESSE





EXPOSITIONS Tous les jours dès 15h, jusqu’au 30 septembre

Ces peuples qui parlent turcLe « monde turcophone » : une expression pour mille visages et paysages différents. Lephotographe Ergun Çacatay nous présente une turcité fragmentée et les mélanges cul-turels qui l'ont façonnée. Pour cette saison turque, il a paru opportun de rappeler la dou-ble appartenance de la Turquie tant à l’espace européen, qu’au vaste espace eurasiatique.L’exposition proposée par Ergun ÇAGATAY représente un choix parmi les milliers de cli-chés pris dans toute l’Asie pour son livre Turkish speaking people paru en anglais dans lagrande maison d’édition Prestel. Ces photos nous présentent un espace immense desteppes et de très hautes montagnes, de déserts et de vastes oasis, de la Chine aux Bal-kans, en passant par les Républiques d’Asie centrale et leurs villes aux noms de légende,Samarcande, Boukhara. Les photographies portent la marque d’un artiste sensible avant tout à l’humanité de sessujets. Le critère de sélection des peuples retenus a été purement linguistique, l’objectif étantde montrer la diversité des cultures portées par ces peuples et la souplesse avec laquelleelles se sont adaptées à des milieux et à des voisinages les plus divers. Bien qu’indiscu-table, la parenté des langues, tant dans le vocabulaire que dans la syntaxe, ne permetpas forcément l’intercompréhension. Ergun ÇAGATAY donne à voir les mélanges culturelsqu’ont connu ces tribus et ces peuples ; adeptes successivement du chamanisme, dumanichéisme, du christianisme – ainsi les étranges Khakasses de Sibérie -, de l’islamenfin, aujourd’hui religion majoritaire des peuples « turciques », mais qui offre des vi-sages bien différents chez les Ouïgours de Chine occidentale ou chez les Tatars de laVolga.

Crédit photo : Ergun Çacatay

Les Ottomans, l’empire des trois merset des trois continentsL’Empire ottoman est le dernier grand empire méditerranéen. À l’excep-tion notable du Maroc et d’une partie de la Péninsule arabique, tous lespays de langue arabe y ont été progressivement intégrés à partir dudébut du XVIe siècle, et certains le sont restés jusqu’à la fin de la Pre-mière Guerre mondiale. Aucune autre dynastie musulmane n’avait au-paravant réussi à exercer aussi longtemps sa domination sur toute cette

zone allant d’Alger à Bagdad et d’Alep à La Mecque. Multiethnique et multiconfessionnel,à cheval sur les trois continents du Vieux Monde, l’Empire ottoman se considérait commel’héritier autant du califat de Bagdad que de Rome et Byzance, c’est-à-dire comme un em-pire universel. Cette exposition itinérante de l’Institut du Monde Arabe retrace l’histoireunique de cet empire, dont la disparition n'a pas effacé l'héritage. Peinture, musique, artdu livre, nourriture, tissage, tous les aspects de la culture ottomane y sont ainsi abordés.

Exposition proposée en partenariat avec l’Institut du Monde Arabe.

Road to Tate ModernDurée du film : 6 mn 48Road to Tate Modern, vidéo réalisée en 2003 par Sener Ozmen et Erkan Ozgen, présentele regard ironique des deux auteurs sur le fantasme migratoire des artistes stambouliotes.Les deux réalisateurs relisent joliment Cervantès en un voyage vers Londres et la mo-dernité des plus ébouriffants pour l'esprit. Deux personnages, Don Quichotte et SanchoPanza, incarnés par l’un et l’autre artistes, parcourent les montagneskurdes à la recherche de la Tate Modern de Londres…

Ciel miroir des culturesS’intéresser au ciel est indéniablement une des com-posantes les plus interculturelles de l’Homme. Toutesles civilisations, toutes les cultures y ont projeté leurscroyances, leurs mythes et aussi leurs espoirs. Lavoûte céleste est une source inépuisable de rêves, decontes, d’aventures humaines, de mystères et de passion.Lever les yeux vers le ciel, c’est ouvrir le livre du cosmos. L’ob-servation de la voûte céleste peut être le point de départ de mul-tiples approches : scientifique, artistique, philosophique, religieuse...Soutenue par le Ministère de la Culture, cette exposition présente la diver-sité des représentations du ciel, à travers les âges et les cultures, et l’évolution desconnaissances astronomiques.Exposition proposée en partenariat avec l'Association Française d'Astronomie, dans lecadre de « 2009, année mondiale de l'astronomie ».Crédit photo : AFA2008

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CES PEUPLES QUI PARLENT TURCLe « monde turcophone » : une expression, mille visages et paysages.

En marge d’une recherche purement esthétique, le photographe Ergun

Çagatay nous présente une turcité fragmentée et les mélanges culturels

qui l’ont façonnée.

Ergun Çagatay, photographe turc, illustre en 2006 l’ouvrage remarqué

« Turkish speaking people ».

� � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � �� Héritier de Byzance et de Bagdad, l’Empire ottoman est le dernier grand

empire méditerranéen. L’exposition retrace l’histoire d’un empire dont

la disparition n’a pas effacé l’héritage.

Exposition proposée en partenariat avec l’Institut du Monde Arabe.

� � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � �À toutes les époques, chaque civilisation a observé la voûte céleste

et y a projeté ses récits, ses croyances, ses mythes. Une fenêtre ouverte

sur la compréhension du ciel et de nous tous qui l’appréhendons.

Exposition proposée en partenariat avec l’Association Française d’Astronomie

à l’occasion de l’année mondiale de l’astronomie.

� � � � � � � � � � � � � �Road to Tate Modern, vidéo réalisée en 2003 par Sener Ozmen et Erkan

Ozgen, présente le regard ironique des deux auteurs sur le fantasme

migratoire des artistes stambouliotes. Deux personnages, incarnés

par les artistes, parcourent les montagnes du Kurdistan à la recherche

de la Tate Modern de Londres…

Lancement des Veillées du Ramadan en présence de Bertrand Delanoë,

Maire de Paris et Daniel Vaillant, Maire du 18e arrondissement.

Vernissage des expositions, théâtre, concert, et dégustation de spécialités

culinaires turques au programme de cette soirée d’ouverture placée sous le

signe de la Turquie, invitée d’honneur des Veillées du Ramadan.

Des saynètes de théâtre impromptues seront proposées pendant toute

la soirée par les comédiens de Semaver Kumpanya.

Peut-être parce qu’ils passent leurs journées à traverser

le Bosphore d’une rive à l’autre, les membres du groupe stambouliote

Baba Zula sont un peu schizophrènes. Ni tout a fait européens, ni tout à fait

asiatiques. Certainement tout cela à la fois. C’est cette heureuse synthèse,

une folie dub-electro orientale assumée, qui ouvrira les veillées. Une musique

exigeante qui réconcilie le temps et l’espace et, comme dans le système

nerveux et tortueux d’un bazar, nous fait perdre tout sens de l’orientation.

S’introduisant dans les moindres recoins et interstices de notre cerveau,

ils déversent sur scène une débauche sonore et visuelle, mélange de fusion,

de danse, de graphisme, de poésie. Les synapses s’activent et

la magie avec…

Concert

BABA ZULAICI à partir de 21h30


Tous les jours du 11 au 30 septembre 2009 à partir de 15h

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DOSSIERDE PRESSE





INAUGURATION à partir de 19hLancement des Veillées du Ramadan en présence de Bertrand De-lanoë, Maire de Paris et Daniel Vaillant, Maire du 18e arrondisse-ment. Vernissage des expositions, projections, théâtre, concert etdégustation de spécialités culinaires turques au programme de cettesoirée d’ouverture placée sous le signe de la Turquie, invitée d’hon-neur des Veillées du Ramadan. Des saynètes de théâtre impromptues seront proposées pendanttoute la soirée par les comédiens de Semaver Kumpanya.

CONCERT 21h30 : Baba Zula Peut-être parce qu’ils passent leurs journées à traverser le Bos-phore d’une rive à l’autre, les membres du groupe stambouliote BabaZula sont un peu schizophrènes. Ni tout à fait européens, ni tout àfait asiatiques. Certainement tout cela à la fois. C’est cette heureusesynthèse, une folie dub-électro orientale assumée, qui ouvrira lesveillées. Une musique exigeante qui réconcilie le temps et l’espace

et, comme dans le système nerveux et tortueux d’un bazar, nous faitperdre tout sens de l’orientation. S’introduisant dans les moindresrecoins et interstices de notre cerveau, ils déversent sur scène unedébauche sonore et graphique, mélange de fusion, de danse, de gra-phisme, de poésie. Les synapses s’activent et la magie avec…

Fondé à Istanbul en 1996, le groupe Baba Zula est composé de Le-vent Akman (percussions, boîtes à rythme, jouets), Murat Ertel (sazet autres instruments à cordes, voix) et Co�ar Kamçı (darbouka), quia remplacé Emre Onel en 2005. Baba Zula a également été rejointpar la dessinatrice Ceren Oykut en 2004. Sa présence sur scène adonné aux concerts une dimension visuelle très importante. Enmixant des instruments orientaux traditionnels tels que la darboukaet le saz électrique, avec des sons plus électro, Baba Zula créée unson unique, « l’Oriental Dub », les plaçant en tête du renouveau dela scène folk turque. Ils ont déjà à leur actif plusieurs albums, no-tamment Roots (Doublemoon Records, 2007), Duble oryental (Dou-blemoon Records, 2005) et Psyche-Belly Dance Music (sorti en 2003,mixé et masterisé par Mad Professor, musicien et producteur ayantcollaboré notamment avec Massive Attack et The Orb).

Serra Yilmaz, comédienne turque aux multiples facettes, ayant faitcarrière aussi bien en Turquie qu’en Italie, sera l’invitée spéciale deBaba Zula pour les veillées. « Serra Yilmaz, grande dame du cinématurc, ancienne passionara du théâtre engagé, érudite faisant aussicarrière en Italie et en Belgique. Serra Yilmaz est la seule personneen ville pouvant à la fois recevoir la planète entière, avec une géné-rosité toute orientale et s’interroger sur la paranoïa turque » (Phi-lippe Azouly, Air France Madame, mars 2009). Crédit photo : Lille 3000 - Lebrunwww.babazula.com

PROJECTION 20h30 : « Toutes les télés du monde » en Egypte

CONFERENCE 21h30 : « Astronomie et Islam »

Le Coran incite le croyant à méditer sur la beauté du ciel et y lire lessignes du créateur. La prière, comme d’autres rites de l’islam, doitêtre accomplie à une période déterminée qui dépend de la positiondu soleil dans le ciel. Les astronomes musulmans se sont attachésà définir ces périodes avec précision. Toutefois, des désaccordssubsistent à l’interface entre le calcul astronomique et le droit mu-sulman sur la détermination de ces horaires. Derrière ces débats,ce sont en fait les relations que la pensée musulmane entretientavec la raison et la science qui sont en jeu. Illustré de projectionsvidéo, l’exposé de Bruno Guiderdoni nous introduit dans les méan-dres du sujet.Bruno Guiderdoni est astrophysicien, directeur de recherche auCNRS, directeur de l’observatoire de Lyon et spécialiste de la for-mation des galaxies.

BD-CONCERT 22h30 : soirée « Les conquérants de la lune »Projet spécialement créé pour les Veillées du Ramadan 2009Improvisation musicale du collectif Baba Zula accompagnant la pro-jection de la bande dessinée turque Les aventures d’Abdül Can-baz et ses amis de Turahan Selçuk. Un personnage nomméAbdül Canbaz flâne dans la rue et s’arrête devant unemosquée, intrigué par le minaret. Derrière l’édifice, untapis d’étoiles se dessine. Porté par son imagina-tion vagabonde, le voici bientôt projeté dans l’es-pace au milieu des astres et des constellations.

Présenté dans le cadre de« 2009, année mondiale de l’astronomie ».Crédit photo : Turahan Selçuk

LES AUTRES SPECTACLESET ANIMATIONSJEUDI 10 SEPTEMBRE VENDREDI 11 SEPTEMBRE

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DOSSIERDE PRESSE





ATELIER 16h : Workshop avec Baba Zula (voir présentation P12)Initiation à la danse et aux rythmes turcs. Tous publics.

PROJECTION 20h30 : « Toutes les télés du monde » en Algérie

SPECTACLE 21h30 : soirée « Humour et religion » Les Egyptiens manient avec adresse la nokta, la blague, la saillie.Enracinée dans la Basse-Egypte, son histoire est liée au désir dupeuple égyptien de renverser les rapports d’oppression, de s’expri-mer sur un mode qui ne soit pas celui de la violence.Exercice corporel et langagier, le rire renvoie à une manière d’êtreensemble et de faire corps, avec soi-même, avec l’autre. Mais peut-on rire de tout ? En France, les récentes polémiques autour des « ca-ricatures de Mahomet » ont contribué à mettre dos à dos humour etreligion. Couple antinomique ? Loin des clivages identitaires, l’ICIouvre sa scène à des comédiens et humoristes, qui démontrent endirect que l’une des vertus du rire est aussi, et surtout, de rassem-bler.

CONCERT 22h30 : Titi Robin (trio)Titi Robin : guitare, ‘oud, buzuq, Francis Varis : accordéon, Alex Tran : percussions

Longtemps Titi Robin a trimballé ses instruments chez les autres,pratiquant l’exil volontaire. Ses rencontres hantent encore une mu-sique qui s’en est nourrie au fil des ans. Titi Robin compose avecses musiciens des voyages poétiques et vivants, où un nouvel hori-zon se dessine à chaque virage. De la cour de l’ICI, levez-les yeux,là-haut, voir si une étoile gitane veille et guide ses doigts sur lescordes de la guitare…

Ce trio est la forme musicale la plus libre que puisse présenter TitiRobin. Elle est principalement basée sur l’improvisation, Titi Robin,

Alex Tran (percussions) et Francis Varis (accordéon) croisant le fersur la base du répertoire du guitariste, chacun étant à tour de rôleaccompagnateur et soliste. Titi y est libéré de son rôle de leader ce

qui lui laisse plus de liberté en tant qu’interprète. La longue expé-rience que chacun des musiciens a des joutes musicales collectivesleur permet des prises de risques qui débouchent vers de nouveauxéclairages des morceaux qu’ils jouent parallèlement dans les autresformations de Titi. Tour à tour intimiste ou développant une énergieimpressionnante, se permettant toutes les audaces musicales, cetensemble atypique est un des rares grands trios d’improvisateurscontemporains, tous styles confondus. « Les musiciens présentssont tous des virtuoses mais cela n’a aucune importance. Ici, lamusique n’est pas ethnique, car elle est bien davantage que la seulemusique : dans son authenticité réinventée, elle symbolise la quêtede chacun vers la vérité, la beauté, et la beauté de la vérité », Chris-tian Larrède / Les Inrockuptibles

Thierry Robin dit “Titi”, musicien autodidacte né à la fin des annéescinquante dans l’ouest de la France, a construit son univers musicalpersonnel en empruntant autour de lui, à l’instinct, des éléments delangage musical répondant à sa soif d’expression, les deux universqu’il côtoyait quotidiennement et l’ayant directement et profondé-ment influencé étant les cultures gitanes et orientales. Avant que lecourant des musiques du monde n’apparaisse, c’est au sein de cesdeux communautés qu’il trouvera un écho sensible. Les fêtes com-munautaires arabes et gitanes lui donnent l’occasion de tester lacouleur originale de son approche musicale face à ces traditionsriches dont il s’inspire mais qu’il n’imite pas, recherchant obstiné-ment une voie qu’il lui semble exprimer avec le plus de justesse sacondition d’artiste contemporain. Les musiciens qui l’accompagnentalors sont presque exclusivement originaires de ces cultures. Lesdeux artistes phares dans sa démarche sont Camaron de la Isla, lecantaor flamenco et le maître irakien du ‘oud, Munir Bachir.Crédit photo : Louis Vincentwww.thierrytitirobin.com/www.myspace.com/thierrytitirobin

LES AUTRES SPECTACLESET ANIMATIONS

SAMEDI 12 SEPTEMBRE

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DOSSIERDE PRESSE





VEILLEE PALESTINE

JEUNE PUBLIC 15h : spectacle suivi d’un atelierAnimé par la compagnie Semaver KumpanyaMêlant plusieurs techniques (marionnettes à gaine, à fil, ombre),cette pièce à 25 marionnettes réunit un personnage très importantdu théâtre traditionnel turc, le meddah, et le héros populaire Nas-reddin Hodja. Cette figure de la tradition turque est connue pour sasagesse inhabituelle, à la fois drôle et désarmante : celle de l’idiot…Monté dans les années 80 par Isil Kasapoglu, Nasreddin Hodja adéjà fait l’objet de plus de cinq cents tournées nationales et inter-nationales. Il est le spectacle phare de Semaver Kumpanya pour lejeune public.Durée : 55 min. A partir de 6 ans.

15h : spectacle Nasreddin Hodja 16h : atelier de théâtre d’ombresCrédit photo : Semaver Kumpanyawww.semaverkumpanya.com/fr

PROJECTION 20h30 : « Toutes les télés du monde » en Palestine CINEMA 21h30 : L’Anniversaire de Leila Film réalisé par Rashid Masharawi (sortie 22 juillet 2009), VOST

Durée : 1h 11min – Distribution CTV InternationalSynopsis :Pour le septième anniversaire de sa fille, Abu Leila ne dé-sire qu’une chose : rentrer pour une fois de bonne heure à la maison

afin de partager cette soirée en famille. Mais rien n’est moins simplepour cet ancien juge qui, alors qu’il rentrait en Palestine avec laferme volonté d’aider son pays à sa reconstruction, a du se recon-vertir en chauffeur de taxi. Confronté à l’irrationalité et le manqued’organisation de la société palestinienne, il devra entreprendre unlong et pénible chemin, véritable parcours du combattant, pour fi-nalement retrouver sa maison.

Né en 1962 dans le camp de réfugiés palestiniens de Shati, dans labande de Gaza, Rashid Masharawi a commencé à travailler dansl’industrie cinématographique à l’âge de 18 ans. Il s’est nourri de sesexpériences de tournage sur plus d’une vingtaine de films avant decommencer à écrire et diriger ses propres réalisations. Les films deRashid Masharawi rendent compte de sa connaissance de la viesous l’occupation israélienne dans les camps de réfugiés, nouveauxthéâtres de l’intifada, mais aussi d’une réflexion constante sur lanarration au cinéma. Rashid Masharawi est à l’origine d’une ving-taine d’œuvres comprenant surtout de nombreux documentaires et

de courts métrages. L’ANNIVERSAIRE DE LEILA est seulement sacinquième fiction.

« En réalisant L’ANNIVERSAIRE DE LEILA, j’ai essayé de décrire laconfusion qui règne dans la vie des Palestiniens en ce moment même.Après plus d’un demi-siècle d’occupation israélienne, résistant pourla liberté, négociant pour la paix et dans l’espoir d’avancer vers le pro-grès, nous n’avons fait que reculer. Au final, il y a beaucoup de frus-tration, de négligence, et l’incapacité à gérer les petits détails de nosvies précieuses. Tout au long du film, j’essaie de créer un espoir enmettant en avant des éléments positifs et prometteurs qui indiquentun futur meilleur. J’ai aussi souhaité faire partager au public cette op-portunité de ressentir, de vivre cette période vraiment particulière denos vies, où le poids de l’occupation divise les Palestiniens, aussi bienidéologiquement que géographiquement. Le film est un mélange deréalité et d’imagination, j’ai décidé de prendre de la réalité cet aspectabsurde et dur, et de mener par l’imagination à la beauté et au plaisir,une beauté qui est encore une des qualités les plus fortes de notrepays », Rashid Masharawi, 2009.

Longs métrages réalisés par Rashid Masharawi : L’ANNIVERSAIREDE LEILA (2008, 71’), ATTENTE (2005, 90’), UN TICKET POUR JERU-SALEM (2002, 90’), HAIFA (1995, 75’), COUVRE-FEU (1993, 73’).Crédit photo : CTV Internationalwww.ctvint.fr

CONCERT 23h : Moneim AdwanLes chants de Moneim Adwan sont des créations s’inspirant du patri-moine musical traditionnel de la région Al-Châm (Syrie, Jordanie, Liban,Palestine) et du répertoire classique arabe. Ses textes, écrits pour lamajorité par des poètes de la bande de Gaza, parlent de l’histoire deson pays, de la vie quotidienne palestinienne, de l’amour. Ses compo-sitions tentent de mettre en mouvement la tradition pour que ces tradi-tions restent vivantes et suivent le chemin d’une évolution parfoisdifficile dans un pays qui oscille entre modernisme et restrictions an-

LES AUTRES SPECTACLESET ANIMATIONSDIMANCHE 13 SEPTEMBRE

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DOSSIERDE PRESSE





cestrales. La voix chaleureuse - parfois puissante et parfois tendre - dece chanteur est un bel instrument pour véhiculer un message humainau-delà des frontières. Il est accompagné au violon par Safwan Kenani. Veillée organisée dans le cadre de « Jérusalem, capitale culturelledu monde arabe 2009 ».Moneim Adwan, compositeur, oudiste et chanteur palestinien, estné à Rafah dans la bande de Gaza. Il a appris la cantillation cora-nique (tajwid) très jeune et chante depuis son enfance le répertoirepopulaire et classique arabe. A 17 ans, Moneim Adwan s’intéresseau oud et quelques années plus tard, il part à l’Université de Tripoli(Libye) où il obtient une maîtrise de Musicologie avec les professeursFateh el-Ramiz (chant) et Abdallah Sebaï (oud). Après une tournéeen Egypte, Tunisie, Jordanie et Irak, il travaille à partir de 1994 pourdifférents événements organisés par le nouveau gouvernement pa-lestinien, le Ministère de l’Education, le théâtre et le cinéma.Moneim Adwan s’est produit sur scène dans des festivals renomméscomme le Festival de Musiques sacrées de Fès (Maroc), BabelMed-Music, le Festival d’Aix–en-Provence, le Festival des Voix des Paysà Fougères, le Centre musical de Vredenburg (Hollande), le Theâtrede la Monnaie à Bruxelles... Moneim Adwan compose régulièrementdes musiques originales de films documentaires : Sous les pierresde Gaza de Jean-Gabriel Leynaud, Gedeon Programme, DiffusionFrance 2, 2006), Les enfants du retour (Emmanuelle Destremeau,2001). Ses musiques inspirent aussi des réalisateurs : Quelquesmiettes pour les oiseaux (Nassim Amaouch, Jordanie/France, 2005).

Discographie : Il était une fois en Palestine (Accord Croisés/Harmo-nia Mundi, 2005), Chicha (Cie Montanaro, 1999), Nawah (Chants sé-farades et de Palestine avec Françoise Atlan, Budamusique, 2003),Motayem (Chants d’Irak et de Palestine avec Pêcheurs de Perles,Budamusique, 2004), Wahed participation au dernier disque de l’en-semble Pêcheurs de Perles, (2006).Crédit photo : DRwww.artmoderneprod.com

PROJECTION 20h30 : « Toutes les télés du monde » en Indonésie

CONFERENCE 21h30 : « Le sens du jeûne »Chaque année, le ramadan rythme le quotidien de millions de mu-sulmans en France. Perçu sous l’angle unique d’un ensemble de pri-vations, il perd son sens. Période d’introspection et d’abstinence, ilest aussi mois du rappel des valeurs universelles, mois du pardon,du partage et de l’entraide. Cette conférence permet de revenir surla signification profonde de ce pilier de l’islam et plus largement surla pratique du jeûne, avec les réflexions d’un imam, d’un prêtre, d’unrabbin et d’un moine bouddhiste.La journaliste Karine Papillaud animera cette rencontre.

DECOUVERTE 22h30 : « Psalmodies du Coran »L’art de la psalmodie, le tartil, consiste en l’introduction de modula-tions dans la récitation du Coran. De la parfaite diction du textesacré, la psalmodie est la parure, et la voix son seul instrument.Mode d’expression de l’émotion religieuse, elle est aussi une per-formance mélodique. Une invitation au voyage pour initiés et néo-phytes.Veillée de psalmodies introduite par Mahmoud Azab, professeur d’is-lamologie à Paris et Eric Geoffroy, professeur d’islamologie à l’Uni-versité Marc Bloch de Strasbourg.

PROJECTION 20h30 : « Toutes les télés du monde » en Turquie

CINÉMA 21h30 : Crossing the bridge : The Sound of Istanbul Film réalisé par Fatih Akin (2005)Alexander Hacke, musicien dans un groupe d’avant-garde allemand,débarque à Istanbul pour composer la musique du film Head-on. Il yrencontre le groupe Baba Zula dont il remplace le bassiste, et s’ef-force de capter la diversité musicale d’Istanbul. Véritable voyagesensoriel, le réalisateur nous offre une mosaïque musicale, reflet del’effervescence culturelle de la ville.

Fatih Akin est un réalisateur allemand d’origine turque. Il étudie lacommunication visuelle aux Beaux Arts de Hambourg et commencedans le cinéma en tant qu’acteur tout en cherchant à passer rapi-dement derrière la caméra. Ses premiers courts métrages rempor-tent de nombreux prix internationaux et révèlent un talent précoce,ce qui lui permet de passer rapidement au long-métrage avec Kurzund Schmerlos (1998), film récompensé à Locarno, où il s’inspire dustyle de Martin Scorsese pour décrire l’univers de trois petits ma-fieux, amis d’enfance à Hambourg. Passionné par le thème du déracine-ment, Fatih Akin s’intéresse à la vied’une famille italienne en Allemagnedans Solino (2002), puis approfondit lesrelations amoureuses conflictuellesdans le drame Head-on (2004), Oursd’Or à Berlin, qui lui apporte la recon-naissance internationale. Crédit photo : MK2 DiffusionAprès le documentaire Crossing thebridge - the sound of Istanbul (2005)consacré à la bouillonnante vie musi-cale de la capitale turque, Fatih Akin


LUNDI 14 SEPTEMBRE

MARDI 15 SEPTEMBRE

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DOSSIERDE PRESSE





confirme son statut de grand espoir de la mise en scène en signantle drame De l’Autre côté, histoire de portraits croisés entre l’Alle-magne et la Turquie qui obtient le Prix du scénario au Festival deCannes 2007. Son prochain film, Soul Kitchen, sortira en France ennovembre 2009.

CONCERT 22h30 : Selim SeslerVirtuose de renommée internationale, Selim Sesler est le digne hé-ritier d’une lignée de musiciens tziganes grecs. Il apprend très jeunela zurna (flûte orientale), puis la clarinette. Dans les années 1980, ils’installe à Istanbul où il poursuit ses expériences musicales. Au-jourd’hui, c’est dans toute la Turquie que sa technique et son inspi-ration font école. Ligne mélodique aux accents complexes, la musique de Selim Sesleraime à se prolonger dans des improvisations où s’enchaînent har-monieusement thèmes et variations instrumentales. Venez apprécierla nuit suspendue au souffle du clarinettiste.Selim Sesler est né au sein de la communauté Rom à Kezan, dans lapartie européenne de la Turquie, à une trentaine de kilomètres dela Grèce. Ayant appris très tôt la zurna, grâce auquel il participe àl’animation musicale de mariages dès l’âge de 14 ans, il se saisit en-suite de la clarinette puis migre à Istanbul au tout début des années1980. Là, avec quelques amis également tziganes et musiciens,joueurs par exemple de qanun ou de violon, de darbouka ou de cum-bus (sorte de luth), il s’impose progressivement sur la scène musi-cale stambouliote au point de « jongler avec les identités musicales »(Véronique Mortaigne, Le Monde). Le clarinettiste est aussi un des principaux personnages retenus parFatih Akin pour son fameux documentaire musical Crossing theBridge : the Sound of Istanbul (2005). Crédit photo : Selim Seslerwww.myspace.com/selimsesler

JEUNE PUBLIC 15h : spectacle suivi d’un atelier théâtre d'ombres.Animé par la compagnie Semaver Kumpanya15h : spectacle Nasreddin Hodja (voir présentation du samedi 12)16h : atelier de théâtre d’ombres

CINEMA 17h00 : Muhammad Le Dernier ProphèteFilm d’animation réalisé par Richard Rich (2004)Scénario : Brian Nissen. Musique originale: William Kidd.Durée du film : 95 min. - Distribué exclusivement par les ÉditionsTawhid

Synopsis : En l’an 610, au cours d’une retraite nocturne dans la grottedu Mont Hira à la Mecque, Muhammad reçoit la révélation du Coranpar l’intermédiaire de l’ange Gabriel. En l’espace d’une nuit, Muham-mad le caravanier illettré devient celui que les musulmans considè-rent comme le dernier prophète de Dieu.

Muhammad Le Dernier Prophète est le premier long-métrage d’ani-mation consacré au Prophète de l’islam. Ce film novateur se passeil y a 1 400 ans, aux premiers temps de l’islam. Le film raconte lesévénements qui ont mené dans le désert d’Arabie à la naissanced’une nouvelle religion appelée à s’étendre sur sept continents et àcompter 1,6 milliard de fidèles de par le monde.

Crédit photo : Richard Rich, Muhammad Le Dernier Prophète, 2004.Le film bénéficie en outre d’une bande-son remarquable du compo-siteur primé William Kidd. Richard Rich est un réalisateur et producteur américain de filmsd’animation. Après 14 années d’expérience dans les studios Disney,après avoir réalisé entre autres le grand film d’animation Rox etRouky, Richard Rich a décidé de créer les studios d’animation Rich.Il a alors réalisé des dizaines de films d’animation comme The Ani-mated Hero Classics (en collaboration avec la Time Warner) diffuséspar la chaine américaine HBO. Il a réalisé plus de 70 courts-mé-trages et six longs-métrages dont la série très populaire Le Cygneet la Princesse.www.ledernierprophete.com

PROJECTION 20h30 : « Toutes les télés du monde » au Maroc

DECOUVERTE 21h30 : soirée « La Nuit du Destin »C'est traditionnellement lors de la veillée qui clôt le 26e et ouvre le 27e jour du mois de ramadan, que les musulmans célèbrent la révélation du Coran. Cette nuit revêt une importance spirituelle particulière pour les musulmans. Animée par cinq confréries soufies : la tariqa Burhaniya, la tarîqa Naqshbandia, la tariqa Tijaniya, la tariqa Shâdhiliyya Yashrûtiyya et la tariqa Boutchiciya, la veillée propose un concert de musique sacrée.

Crédit photo : Abdou Diouri


MERCREDI 16 SEPTEMBRE : NUIT DU DESTIN

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DOSSIERDE PRESSE





PROJECTION 20h30 : « Toutes les télés du monde » au Mali

SPECTACLE-CINEMA 21h30 : soirée « Veillée sous la Lune »Animée par Muriel Bloch, conteuse et comédienne, et le musicienGuilla Thiam

Tour à tour témoin bienveillant des retrouvailles amoureuses à lanuit tombée, éclaireuse fidèle des voyageurs égarés, symbole de fé-minité et de fécondité dans la plupart des civilisations du monde ettout particulièrement en terre d’islam, la lune continue de susciterdes fantasmes, de stimuler l’imagination des artistes, écrivains etscientifiques quarante ans après que son sol a été foulé pour la pre-mière fois par l’homme.De Cyrano de Bergerac à Wallace et Groomit en passant par Hergéet Oum Kalthoum, nous vous invitons à un vagabondage poétique etmusical sous le signe de l’astre silène.Lune rousse à la chevelure flamboyante, la conteuse Muriel Bloch,accompagnée du musicien Guilla Thiam, tissera le fil de cette veilléeà travers des chansons, extraits de film, vidéos, contes et projectionsd’images sur les murs de la cour, offrant une vision de la lune danstous ses éclats.

S’inspirant à la fois des robes de Peau d’âne et de sa lune[1] natale,la couturière Sakina M’Sa a créé spécialement pour Muriel Blochune robe permettant de se rendre sur la lune...

Extraits de longs métrages2001, l’Odyssée de l’espace, Stanley Kubrick, Il y a des jours et des lunes,Claude Lelouch, 1990…Courts métragesLe voyage dans la lune, Georges Méliès, France, 1902 (muet), Wallace et Gro-mit, une grande excursion, Nick Park, 1989 …VidéosA space exodus, fiction virtuelle de Larissa Sansour, Palestine 2008, 5 mnComptine et chansons françaisesAu clair de la lune, Ballade à la lune de Brassens…Chansons arabesAmanah ayouh el qamar, Oum Kalthoum…Musique classiqueSonate au clair de lune, BeethovenTextes littérairesHistoire comique des Etats et Empires de la lune, Savinien Cyrano, 1657 De la Terre à la Lune, Jules Verne (chapitre 5, le roman de la lune)PoésieBalade à la lune, MussetContesNasreddine Hoja, Du croissant turc au croissant parisienDanseMoonwalkDécor/coutureInventer une robe pour la lune par Sakina M’sa et son atelier de couture ou/ethabitants de la goutte d’or

Crédit photo : Le Voyage dans la Lune, de Georges Méliès, 1902.1] Sakina M’Sa qui travaille aujourd’hui à la Goutte d’Or, est ori-ginaire des Commorres, les îles de la lune, nom provenant dumot arabe qamar : la lune.www.murielbloch.com

PROJECTION 20h30 : « Toutes les télés du monde » en Iran

SPECTACLE 1h30 : « Chants d’amour de Rûmi » Un spectacle deJean-Claude Carrière et Nahal Tajadod Une relecture contempo-raine surprenante accompagnée au oud.

En exclusivité pour l’ICI Le Livre de Chams de Tabriz est un chant d’amour de Mowlânâ,grand poète persan du XIIIe siècle plus connu sous le nom de Rûmi.Il retrace sa rencontre avec Chams, un étrange derviche, qui méta-morphosa sa vie et fit de lui le plus grand poète de son temps et undanseur effréné auquel on doit la tradition des derviches tourneurs.Nahal Tajadod et Jean-Claude Carrière conçurent un spectacle àpartir des poèmes de ce livre.Accompagné au nay, l’écrivain Nicolas Fargues en proposera unerelecture surprenante…Un CD audio des Chants d’amour de Rûmi est également disponibleaux éditions Gallimard, dans la collection A voix haute. Ce sont cer-tains de ces poèmes que nous lisent ici Nahal Tajadod en persan, etJean-Claude Carrière enfrançais. Deux grandsmusiciens, le flûtisteKudsi Erguner, et le per-cussionniste Pierre Rigo-poulos créent uneinterprétation musicalede ces textes. Un dia-logue profond à quatrevoix se tisse, résonne ennous, nous élève.Crédit photo : Chants d’amour de Rûmi, éd. Gallimard.

LES AUTRES SPECTACLESET ANIMATIONSJEUDI 17 SEPTEMBRE VENDREDI 18 SEPTEMBRE

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DANSE 22h30 : « Dervich in Progress » Danse et chorégraphie : ZiyaAzazi Musique : basée sur le DJ Mercan Dede, Costumes : Ischiko-Design lumière : Michael Wagner, Durée : 25 min.

Dervish in Progress constitue la deuxième partie du solo Dervish deZiya Azazi. Après l’errance et la recherche, l’homme trouve la véritésur son chemin en passant par les étapes de la passion ‘Azab. Lechemin de Ziya Azazi est celui de la joie et de la répétition, le tour-noiement jusqu’à l’extase. Sa présence sert de médium pour décou-vrir cette magie. Les trois jupes de son costume intensifient cettedémarche ; elles deviennent des personnages centraux qui illumi-nent par la diversité des couleurs, des formes et de l’énergie qui si-gnifie la joie. Cette métamorphose dynamique représente unenouvelle forme artistique de la danse traditionnelle des Soufis. Lederviche tourneur se matérialise et atteint le stade de la pureté.

Ziya Azazi explore depuis dix ans la synthèse entre la danse rituelledes derviches tourneurs et la danse contemporaine occidentale. Ila choisi la danse comme langage pour atteindre l’absolu, à traversle mouvement, en suivant la lignée des mystiques d’Anatolie, tout entransgressant les frontières d’une tradition ancestrale. Elle s’inscritdans un univers traversé par le mysticisme et la transe. Le corps deZiya Azazi parle un langage clair : l’homme cherche l’absolu, la vé-rité, le sens de l’être. Cependant il doit passer par plusieurs étapescomme la peur, les confusions, l’ignorance… Comme le dit l’artistelui-même : « Je m’oublie et je deviens un miroir. Je me vide et je menettoie ».Ziya Azazi est né en 1969 à Antioche (Turquie). Après avoir fini sesétudes d’ingénieur des mines à Istanbul, il découvre d’abord lemonde de la gymnastique acrobatique puis celui de la danse. Il com-mence ses premiers travaux chorégraphiques au Théâtre d’Etat d’Is-tanbul. En 1994 il s’installe à Vienne et participe à de multiplesfestivals en travaillant avec différentes compagnies. Ziya Azazi acollaboré avec des artistes de renommée internationale commeMercan Dede, Ismael Ivo ou Jan Fabre... Depuis dix ans il se consacre à la danse traditionnelle soufie et acréé plusieurs œuvres en solo en s’inspirant de cette danse rituelle,comme Dervish in Progress ou ‘Azab recherchant une synthèseavec la danse contemporaine occidentale. Sa pièce Dervish, qui estune intégration de ces deux soli, connaît un franc succès dans lemonde entier. En collaboration avec le trompettiste jazz Serge Adam il a créé Icons(2007 au festival des 38e Rugissants/Grenoble) une pièce qui s’inscritdans une exploration des formes et des sons inédite.

Son autre spectacle, Icons, sera joué au Théâtre du Châtelet lors dela soirée de clôture des Veillées du Ramadan le 19 septembre 2009.

Crédit : Max Moser-Viennawww.ziya-azazi.com

SOIREE DE CLOTURE AU THEATRE DU CHATELET : à partir de 20h

Entrée sur invitation uniquement, à retirer auprès de la Mairie deParis et de l’Institut des Cultures d’Islam. Informations surwww.ici.paris.fr

Du parvis à la salle Nijinski, du foyer jusqu’à la grande salle, chacunest invité à être à la fois spectateur et acteur de cette fête pleine desurprises en choisissant son parcours en fonction de son envie etde son humeur. Cette clôture se parera du meilleur des veillées. Mu-siciens, danseurs, conteurs et vidéastes de divers horizons, maisaussi les artistes produits à l’ICI, animeront cette soirée riche enévénements. Animée par Mondomix, elle sera également ponctuée d’interven-tions des comédiens de Semaver Kumpanya présents dans les moin-dres recoins du Châtelet.

Avec la participation exceptionnelle (sous réserve) de : Sezen Aksu, Salif Keita, Tinariwen et Wonderland.

AVENUE VICTORIA (A DROITE DU THEATRE)20h : Iftar en plein air et concert du Kolektif Istanbul et Selim Sesler

Kolektif IstanbulKolektif Istanbul propose une musique basée sur les répertoires tra-ditionnels d’Europe Orientale, là où se rencontrent les cultures etles civilisations d’Anatolie et des Balkans.Ce projet est porté par un « Kolektif » de musiciens qui tient au ca-ractère spécifique de cette musique tout en appréciant les explora-tions musicales. Les thèmes sont joués en respectant le caractèreoriginel des compositions mais de grandes libertés sont prises avecl’orchestration.Kolektif Istanbul est le produit de la rencontre entre des musiciens


SAMEDI 19 SEPTEMBRE

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de village, qui jouent à l’occasion des fêtes et des mariages, et desmusiciens venant des musiques improvisées. Kaval (flûte oblique),gayda (cornemuse bulgare), kaba zurna (grand hautbois rustique),baglama (luth à long manche), clarinette, saxophone, accordéon,tuba, percussions, composent cet ensemble d’une grande richessesonore, qui conjugue le dynamisme des fanfares balkaniques et laprofondeur du « blues » anatolien. L’ensemble gagne en intensité eten émotion avec Asli Dogan, voix de ce projet qui porte en elle toutel’expressivité et la sensibilité de la chanson populaire.Crédit photo : 2006 Kolektif Istanbulwww.kolektifistanbul.com

Selim SeslerVoir présentation concert du mardi 15 septembre

GRANDE SALLETaksim Trio

Taksim Trio est un magnifique exemple de ce que peut produirel’amour pour l’instrument et l’amitié entre les hommes. Les trois mu-siciens, maîtres incontestés chacun dans sa discipline, ont su fondreet fusionner leurs talents dans une sublime entité musicale : HüsnüCenlendirici à la clarinette, Ismail Tunçbilek au baglama, et AytaçDogan au kanun. Ils font ici leur miel en butinant divers styles musi-caux, traditionnels, arabes, jazz ou avant-garde, ce qui ne les em-pêche nullement d’aboutir à un son singulier, leur propre son. Ce quifait de Taksim Trio une œuvre à part entière, supérieure à la simpleaddition de trois virtuosités, c’est peut-être justement cet accordprofond, quasi inné, que chacun des musiciens entretient avec soninstrument, et dont l’auditeur ne se rend jamais mieux compte quelors des improvisations, ou « taksims ». Et surtout quand on entend,quand on écoute cette musique, on se rend parfaitement compte àquel point elle est sacrée pour ses exécutants. Taksim Trio donnetoute sa substance au genre de l’ambient ; il ravira l’amateur par l’in-finité de ses facettes, qui en font un groupe dont on ne se lasse ja-mais…Crédit photo : DRwww.myspace.com/taksimtrio

Sesen Aksu (sous réserve)Native d’Izmir, ville cosmopolite d’où sont originaires parmi les plusbelles voix féminines de Turquie, Sezen Aksu a été la première àcomposer ses propres paroles et musiques. Inspirée par la richessedes musiques traditionnelles qui ont bercé son enfance et nourri sonéducation, elle est devenue dans le cœur de ses compatriotes ladiva du chant populaire turc. Avec plus de 400 titres à son actif etd’innombrables récompenses nationales et internationales, ellechante l’amour et la poésie avec une sensibilité du quotidien qui larend proche de son public.Consciente que la diversité des cultures, des rythmes et des sons,constitue un patrimoine irremplaçable, elle s’est engagée avec forcedans la défense des droits des minorités, traduisant ce combat surle plan artistique par de nombreuses rencontres avec des musiciens

issus de toutes les régions de l’Anatolie et de la Méditerranée, no-tamment Haris Alexiou et Goran Bregovic. Elle a participé réguliè-rement à des campagnes à caractère humanitaire ou éducatif, qu’ils’agisse des terribles tremblements de terre qui ont frappé la Turquieet la Grèce en 1999, ou bien de la scolarisation des filles dans lescampagnes. Fondamentalement optimiste, elle cherche à communiquer à son pu-blic son humour, sa joie de vivre et son énergie. Sa voix fascinanteet sa séduction naturelle entraînent les cœurs aussi bien qu’ellesélèvent l’âme.


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Salif Keita (sous réserve)

L’histoire de Salif, c’est plusieurs exils consécutifs. Albinos, il fut rejetépar son père. Musicien, il fut renié par la caste à laquelle il appartenait.Ambitieux, il a préféré quitter son pays qui ne lui offrait aucune pers-pective professionnelle. C’est donc en vagabond qu’il s’est frayé unchemin, y trouvant à force de volonté, de clairvoyance, de talent, gloireet fortune. Il a fallu 35 ans de carrière à Salif Keita avant de pouvoirenfin enregistrer chez lui, à Bamako, dans le studio qu’il s’est faitconstruire non loin du Niger. Un long parcours passant par Abidjan,New York et Paris, et qui devait fatalement revenir à son point de dé-part, sur cette terre qui l’a vu naître, au sein d’un peuple qui est le sien.De sorte que ce retour au bercail revêt une dimension symbolique etporte en soi un petit air de triomphe. Son dernier album M’Bemba (Ancêtre), privilégie, comme son prédé-cesseur Moffou, les sonorités acoustiques. Il est la parfaite synthèsede toutes les influences que le chanteur a récoltées au cours de salongue odyssée musicale- le rock, la soul, la chanson française, lesrythmes afro cubains- qu’il utilise dans une perspective résolumentafricaine. Ce nouvel album signe donc le vrai retour du fils prodiguevers ses racines et son histoire.Crédit photo : Ma

Titi RobinVoir présentation concert du samedi 12 septembre

WONDERLANDLe projet Wonderland est né de l’imagination du saxophoniste İlhanErşahin. Acteur, il aime jouer plusieurs rôles ; saxophoniste il estconsidéré comme l’un des jazzmen majeurs de la scène turque ; pro-grammateur et fondateur du club « Nublu » à New York, il est au cœurd’un métissage culturel exceptionnel ; créateur du label Nublu Re-cords, il sélectionne soigneusement les disques à la pointe des nou-veaux courants musicaux. Musicien libre, en quête de nouveauxhorizons, il œuvre au sein de nombreuses formations musicales - WaxPoetic, Love Trio, Istanbul Sessions, Wonderland, I led 3 Lives. Ses ta-lents de compositeur enfin, sont la corde supplémentaire d’un arc dé-cidément bien complet. Dans son « projet » Wonderland, Ilhan collabore une nouvelle foisavec les Taksim Trio. Les trois virtuoses, maîtres incontestés chacundans leur discipline, ont su fusionner leurs talents dans une sublimeentité musicale : Hüsnü Şenlendirici à la clarinette, İsmail Tunçbilekau bağlama, et Aytaç Doğan au kanun. Une fusion parfaite entre jazz, électro et musique orientale.

Lors de la clôture des Veillées du Ramadan au Théâtre du Châtelet,Wonderland nous fera l’honneur d’une rencontre inédite avec le lé-gendaire percussioniste arménien Arto Tuncboyaciyan et le nouveauprodige du jazz français Ibrahim Maalouf, d’origine libanaise.

www.myspace.com/wonderlandnublu

GRAND FOYER (1ER ETAGE) Ciné-concert de Baba ZulaInvitée : Serra Yilmaz, comédienne turque.Voir présentation concert de Baba Zula du jeudi 10 septembre

SALLE NIJINSKI (4EME ETAGE)« Icons », spectacle de Ziya Azazi et Serge AdamDanse et chorégraphie : Ziya Azazi - Danse : Su Günes Mihladiz - Son,trompette, musique électronique : Serge Adam - Costumes : Ischiko -Design lumière : Lutz Deppe - Durée : 66 min.Tourner reste le centre du travail de Ziya Azazi. C’est le mouvementfondateur autour duquel d’autres éléments chorégraphiques doiventtrouver leur place. Dans Icons, nous retrouvons de nouveau la répé-tition et l’exploration progressive de ce mouvement. Cependant ZiyaAzazi n’est plus seul dans sa recherche. En duo avec la jeune dan-seuse Su Günes Mihladiz ou en trio avec le trompettiste jazz SergeAdam, il construit Icons à partir de différentes pièces. Chaque piècedevient une icône, et finit dans l’autodestruction. Une suite concep-tuelle lie les icônes les unes aux autres.A travers la chorégraphie, le travail sonore et la lumière, le corps seprésente comme un organisme « civilisé », pourtant lié aux conceptsrituels, aux traditions ancestrales, la passion et la religion. Cet orga-nisme est en même temps source de la construction et de la décons-truction. L’improvisation électronique sur la trompette de Serge Adamse superpose à la danse et soutient la choré-graphie par ses structures sonores répé-titives et progressives.www.ziya-azazi.com

Rencontre avec Ziya Azazirejoint par Taksim Trio et Baba Zula


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L’Institut des Cultures d’Islam en phase de préfiguration19, rue Léon 75018 ParisMétro Château Rouge, Barbès Rochechouart Station Velib’ 26, rue Léonwww.ici.paris.frEntrée libre dans la limite des places disponibles. Réservations au 01 53 09 99 80 ou par mail : [email protected]

Directrice : Véronique RieffelDirecteur artistique : Khéridine MabroukAdministratrice : Hélène HassounChargés de mission : Elsa Blanc et Soufiane TorkmaniMédiateur : Ali LahcenRégisseur : Thomas PrimardDécorateur : Aladin JouiniAttachée de presse : Isabelle Lebaupain (Agence Pop !)Assistante presse : Julie Brocas (Agence Pop !)

RemerciementsLes équipes du théatre du Châtelet et de la Saison de la Turquie en France Manifestation organisée en partenariat avec la Saison de la Turquie en France (juillet 2009-mars 2010) - www.saisondelaturquie.fr

Crédits photographiquesMax Moser – Vienna, Atelier Lion architectes urbanistes, Banu Kaplancali, Corinne Mayaudon, Point du Jour, André Pelle, Ergun Çagatay, Lille 3000-Lebrun, AFA 2008, Turahan Selçuk, Louis Vincent, CTV International, Selim Sesler, Abdou Diouri, Georges Méliès, Ma, Rimini Protokoll, Ceren Oykut.

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Institut des Cultures d’Islam

Stations Vélib

Stations Metro

Stations Bus

Légende :

M

BUS

Établissement culturel de la Ville de Paris inauguré en octobre 2006,

l’Institut des Cultures d’Islam s’est installé 19 rue Léon, dans le quartier

de la Goutte d’Or (Paris 18e) sous la forme d’un centre de préfiguration.

Ce lieu est dédié à la découverte de la diversité des cultures musulmanes,

à la réflexion et à l’échange, dans un esprit de modernité, d’ouverture

et de partage. Il héberge des associations locales, participe aux fêtes

du quartier, à des événements culturels parisiens (Festival Paris en toutes

lettres, Nuit Blanche), nationaux (Fête de la musique, Printemps

des poètes, Lire en fête…) et musulmans (Veillées du Ramadan,

Nuit du destin, Mouled…). Le centre propose par ailleurs tout au long

de l’année sa propre programmation (expositions d’art contemporain,

projections de films, rencontres avec des auteurs, après-midi jeune public,

concerts, etc.) ainsi que des formations, des ateliers de pratiques artistiques

et des cours de langues. Il met également à disposition ses locaux pour

des projets citoyens.

Entrée libre dans la limite des places disponibles.Réservations au 01 53 09 99 80ou par mail : [email protected]

Soirée du 19 septembre sur invitation à retirer auprès de la Mairie de Pariset de l’Institut des Cultures d’Islam (sous réserve des places disponibles).

Jours/horairesDu jeudi 10 au samedi 19 septembre 2009.

Programme complet disponible surwww.ici.paris.fr

Lieux de la manifestationDu jeudi 10 au vendredi 18 septembre à l’Institut des Cultures d’Islam.

Institut des Cultures d'Islam en phase de préfiguration (ICI)19, rue Léon - 75018 ParisMétro Château Rouge, Barbès RochechouartStation Velib' au 26, rue LéonTél : 01 53 09 99 80

Evénement de clôture le samedi 19 septembre au Théâtre du Châtelet.Théâtre du Châtelet1 place du Châtelet - 75001 ParisMétro Châtelet

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L’Institut des Cultures d’Islam en phase de préfiguration19, rue Léon 75018 ParisMétro Château Rouge, Barbès Rochechouart Station Velib’ 26, rue Léonwww.ici.paris.frEntrée libre dans la limite des places disponibles. Réservations au 01 53 09 99 80 ou par mail : [email protected]

Directrice : Véronique RieffelDirecteur artistique : Khéridine MabroukAdministratrice : Hélène HassounChargés de mission : Elsa Blanc et Soufiane TorkmaniMédiateur : Ali LahcenRégisseur : Thomas PrimardDécorateur : Aladin JouiniAttachée de presse : Isabelle Lebaupain (Agence Pop !)Assistante presse : Julie Brocas (Agence Pop !)

RemerciementsLes équipes du théatre du Châtelet et de la Saison de la Turquie en France Manifestation organisée en partenariat avec la Saison de la Turquie en France (juillet 2009-mars 2010) - www.saisondelaturquie.fr

Crédits photographiquesMax Moser – Vienna, Atelier Lion architectes urbanistes, Banu Kaplancali, Corinne Mayaudon, Point du Jour, André Pelle, Ergun Çagatay, Lille 3000-Lebrun, AFA 2008, Turahan Selçuk, Louis Vincent, CTV International, Selim Sesler, Abdou Diouri, Georges Méliès, Ma, Rimini Protokoll, Ceren Oykut.

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Institut des Cultures d’Islam

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BUS

Établissement culturel de la Ville de Paris inauguré en octobre 2006,

l’Institut des Cultures d’Islam s’est installé 19 rue Léon, dans le quartier

de la Goutte d’Or (Paris 18e) sous la forme d’un centre de préfiguration.

Ce lieu est dédié à la découverte de la diversité des cultures musulmanes,

à la réflexion et à l’échange, dans un esprit de modernité, d’ouverture

et de partage. Il héberge des associations locales, participe aux fêtes

du quartier, à des événements culturels parisiens (Festival Paris en toutes

lettres, Nuit Blanche), nationaux (Fête de la musique, Printemps

des poètes, Lire en fête…) et musulmans (Veillées du Ramadan,

Nuit du destin, Mouled…). Le centre propose par ailleurs tout au long

de l’année sa propre programmation (expositions d’art contemporain,

projections de films, rencontres avec des auteurs, après-midi jeune public,

concerts, etc.) ainsi que des formations, des ateliers de pratiques artistiques

et des cours de langues. Il met également à disposition ses locaux pour

des projets citoyens.

Remerciements à nos partenaires

Venir à l'ICI

Manifestation organisée en partenariat avec la Saison de la Turquie en France. Du 1er juillet 2009 au 31 mars 2010, la Turquie sera l'invitéede la France avec la Saison de la Turquie en France. Plus de 400 événements culturels, économiques et intellectuels permettront de découvrirl'effervescence, la jeunesse et la modernité de ce pays. www.saisondelaturquie.fr

Directrice : Véronique Rieffel, Directeur artistique : Khéridine Mabrouk, Administratrice :Hélène Hassoun, Chargés de mission : Elsa Blanc et Soufiane Torkmani, Médiateur : AliLahcen, Régisseur : Thomas Primard, Décorateur : Aladin Jouini, Attachée de presse :Isabelle Lebaupain (Agence Pop !), Assistante presse : Julie Brocas (Agence Pop !)

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Mise en page 1 - Aftamgram | Blog de liaison et d ...cadre de la Saison de la Turquie en France, avec le « dub rock oriental » du groupe Baba Zula, les lectures du poète mystique