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2011 La fréquence de l’épilepsie augmente chez les personnes âgées en partie en raison de la présence de lésions cérébrales. Chez ces patients il est parfois difficile de faire le diagnostic clinique des crises d’épi- lepsie, or, l’épilepsie non diagnostiquée, donc non traitée, entraine une augmentation du nombre d’hospitalisations et une aggra- vation des troubles de mémoire. D’autant que l’électro-encéphalogramme (EEG) stan- dard, d’une durée de 20 minutes, ne met en évidence des anomalies spécifiques de l’épi- lepsie que dans 20 à 30% des cas. Grâce à l’achat de nouvelles stations EEG fi- nancées par la FFRE, nous évaluons l’in- térêt d’un EEG prolongé (24h) pour le diagnostic des crises non convulsives chez les patients de plus de 65 ans. Concrètement ces patients ont un EEG stan- dard immédiatement suivi d’un enregistre- ment prolongé. Nous recueillons également différentes données (âge, antécédents médi- caux, symptômes initiaux). Nous pourrons ainsi définir la place de l’EEG prolongé dans le diagnostic des crises non convul- sives ainsi que la population de patients qui pourra le mieux en bénéficier. P r Philippe DERAMBURE - Lille L’électroencéphalogramme (ou EEG) est un examen clé dans l’épilepsie, l’un des seuls qui donne un reflet du fonctionnement du cerveau en temps réel et permette le diag- nostic, et le suivi de l’épilepsie..La chirurgie peut parfois guérir l’épilepsie. Elle s’adresse aux patients ayant des crises partielles. Le début des crises, s’il est toujours le même, témoigne qu’une seule région du cerveau est à l’origine des crises. Si cette région peut être retirée, le patient peut être opéré et guéri. Cette région épileptique est la source d’anomalies électriques, que les EEG permettent d’enregistrer, entre les crises et lors des crises. On comprend l’intérêt qu’il y a à réussir à retrouver où sont les sources de ces anomalies dans le cerveau pour envisager une opération. Habituellement l’EEG se pratique avec 24 à 32 électrodes sur le scalp. Grâce à la FFRE, nous avons pu acquérir un système EEG de haute résolution (HR) avec 256 électrodes. Ce système, grâce à la puissance des ordina- teurs actuels, permet maintenant de mieux cerner l’endroit d’où naissent les anomalies électriques et de retrouver ensuite la région anatomique qui fonc- tionne anormalement. Ce qui facilite grandement le bilan fait en vue d’une chirurgie. La puissance de ce système de- vrait aussi permettre de mieux connaitre les mécanismes qui sous tendent l’épilep- sie même si elle n’est pas chirurgicaleet au-delà, pourquoi pas, le fonctionnement cérébral normal au cours de tâches de mé- moire, de réflexion, de langage, de calcul… D r Arnaud BIRABEN / isabelle merlet - Rennes édito Au délà des interviews de chercheurs publiés dans notre revue Recherche et Perspectives, il nous semble primordial que vous compreniez en quoi, concrètement, les projets financés par la FFRE, donc par vous, sont d'un bénéfice direct pour une meilleure prise en charge des patients. 10 chercheurs, financés par la FFRE en 2011 et 2012, vous éclairent donc ci-dessous. En espérant qu'ils vous montrent encore davantage à quel point, pour vous, nous avons besoin de votre soutien. L'équipe de la FFRE

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2011La fréquence de l’épilepsie augmente chezles personnes âgées en partie en raisonde la présence de lésions cérébrales.Chez ces patients il est parfois difficile defaire le diagnostic clinique des crises d’épi-lepsie, or, l’épilepsie non diagnostiquée,donc non traitée, entraine une augmentationdu nombre d’hospitalisations et une aggra-vation des troubles de mémoire. D’autant

que l’électro-encéphalogramme (EEG) stan-dard, d’une durée de 20 minutes, ne met enévidence des anomalies spécifiques de l’épi-lepsie que dans 20 à 30% des cas. Grâceà l’achat de nouvelles stations EEG fi-nancées par la FFRE, nous évaluons l’in-térêt d’un EEG prolongé (24h) pour lediagnostic des crises non convulsiveschez les patients de plus de 65 ans.

Concrètement ces patients ont un EEG stan-dard immédiatement suivi d’un enregistre-ment prolongé. Nous recueillons égalementdifférentes données (âge, antécédents médi-caux, symptômes initiaux). Nous pourronsainsi définir la place de l’EEG prolongédans le diagnostic des crises non convul-sives ainsi que la population de patientsqui pourra le mieux en bénéficier.

Pr Philippe DERAMBURE - Lille

L’électroencéphalogramme (ou EEG) est unexamen clé dans l’épilepsie, l’un des seulsqui donne un reflet du fonctionnement ducerveau en temps réel et permette le diag-nostic, et le suivi de l’épilepsie..La chirurgiepeut parfois guérir l’épilepsie. Elle s’adresseaux patients ayant des crises partielles. Ledébut des crises, s’il est toujours le même,témoigne qu’une seule région du cerveauest à l’origine des crises. Si cette régionpeut être retirée, le patient peut être opéréet guéri. Cette région épileptique est lasource d’anomalies électriques, que les EEGpermettent d’enregistrer, entre les crises et lorsdes crises. On comprend l’intérêt qu’il y aà réussir à retrouver où sont les sourcesde ces anomalies dans le cerveau pourenvisager une opération. Habituellement

l’EEG se pratique avec 24 à 32 électrodessur le scalp. Grâce à la FFRE, nous avonspu acquérir un système EEG de hauterésolution (HR) avec 256 électrodes. Cesystème, grâce à la puissance des ordina-teurs actuels, permet maintenant demieux cerner l’endroit d’où naissent lesanomalies électriques et de retrouverensuite la région anatomique qui fonc-tionne anormalement. Ce qui facilitegrandement le bilan fait en vue d’unechirurgie. La puissance de ce système de-vrait aussi permettre de mieux connaitreles mécanismes qui sous tendent l’épilep-sie même si elle n’est pas chirurgicale…et au-delà, pourquoi pas, le fonctionnementcérébral normal au cours de tâches de mé-moire, de réflexion, de langage, de calcul…

Dr Arnaud BIRABEN / isabelle merlet - Rennes

édito

Au délà des interviews de chercheurs publiés dans notre revue Rechercheet Perspectives, il nous semble primordial que vous compreniez en quoi,concrètement, les projets financés par la FFRE, donc par vous, sont d'unbénéfice direct pour une meilleure prise en charge des patients. 10 chercheurs, financés par la FFRE en 2011 et 2012, vous éclairent doncci-dessous. En espérant qu'ils vous montrent encore davantage à quelpoint, pour vous, nous avons besoin de votre soutien.

L'équipe de la FFRE

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Page 2: Mise en page 1 - FFRE · an om l i esé c t rq ud v e ns uitl arég om q f c-tio n ear m l. C qu f c ... projets-finances-2011-D_Mise en page 1 05/10/12 07:44 Page1. Pour certains

Pour certains patients souffrant d’épilep-sie focale et dont les crises résistent auxmédicaments), la voie thérapeutique laplus efficace consiste à repérer la régioncérébrale à l’origine des crises pour l’en-lever chirurgicalement, sans créer de han-dicap post-opératoire. Même si cetteprocédure se révèle très efficace, certainstravaux de recherche récents laissent penserque les équipes cliniques ne disposent pastoujours des meilleurs marqueurs électriquespour délimiter le plus finement possible la

zone à enlever. Cela tient en partie à lataille – pourtant déjà réduite (moins d’1 mmde diamètre) - des électrodes utilisées ha-bituellement (macro-électrodes) qui ne re-cueillent l’activité électrique que de grandespopulations de cellules nerveuses. L’utilisa-tion d’électrodes de beaucoup plus fai-ble diamètre (micro-électrodes), 100 foisplus petites, apporte des informationsbeaucoup plus précises, mais cela néces-site un matériel d’enregistrement très sophis-tiqué et très couteux dont ne disposent

que quelques équipes dans le monde.Notre projet, rendu possible grâce aufinancement accordé par la FFRE,consiste à mettre en place ces enregis-trements par microélectrodes chez cer-tains patients épileptiques candidats àla chirurgie dans le but d’identifier plusprécisément les marqueurs électriquesdu tissu cérébral épileptique et du tissucérébral sain afin d’optimiser le gestechirurgical et de mieux comprendre lemode de déclenchement des crises.

Dr Jean-Philippe LACHAUX - Grenoble

Parmi les facteurs favorisant les criseschez les patients épileptiques, le stress etd'une façon plus générale le contexteémotionnel sont les circonstances les plussouvent rapportées par les patients. Enparticulier dans les épilepsies du lobe tem-poral, incluant l'amygdale, une région ducerveau qui module les émotions négativeset les comportements de peur et d'anxiété.Notre équipe a récemment proposé d'iden-tifier ces patients comme étant « émotionnel-lement vulnérables » et suggéré que cettesensibilité émotionnelle pourrait être liée engrande partie à des processus attentionnelsmodifiés pour des informations émotionnelles.Ces patients, en majorité des femmes, ontsouvent commencé leur épilepsie dans uncontexte de stress et présentent une attentionaccrue pour le matériel émotionnel : c’est àdire qu’ils font beaucoup plus attention à desinformations à contenu émotionnel (parexemple des mots comme guerre, crime etc.)et ces stimuli émotionnels vont détournerl'attention sélective pour d'autres informa-tions de façon plus importante. Ces phéno-mènes attentionnels accrus pourraient se

traduire par une activité neuronale aug-mentée à l'origine du déclenchementdes crises. Nous avons montré que ces pa-tients avaient une diminution plus marquéedu métabolisme amygdalien, c'est-à-dire dela région cérébrale impliquée dans la genèsedes réponses émotionnelles comme l'anxiétéou la peur. Les travaux actuels, soutenus parun financement de la FFRE se poursuivent enétudiant plus particulièrement les réponsesémotionnelles de ces patients par rapportaux autres patients épileptiques (étude desréponses physiologiques aux émotions,comme les changements de conduction élec-trique cutanée ou le rythme cardiaque), lesréponses de type potentiels évoqués par desstimulis émotionnels et en tentant de mo-duler ces réponses et la fréquence descrises par des thérapies de type neuro-feedback ayant pour but de diminuerl'impact du stress sur le déclenchementdes crises. Le financement FFRE a per-mis l'achat de matériel permettant detester les patients et de mesurer les ré-ponses physiologiques (rythme cardiaque,conductance cutanée..) aux émotions.

Pr Fabrice BARTOLOMEI - Marseille

La chirurgie de l’épilepsie permet très souventde guérir les patients épileptiques résis-tant aux médicaments. A condition des’assurer que le geste chirurgical n’entraînerapas de séquelles irréversibles pour le patient.Dans les épilepsies du lobe temporal avecsclérose hippocampique, la zone de départdes crises (qu’il faudra donc ôter chirurgica-

lement) est l’hippocampe, très impliqué dansle fonctionnement de la mémoire. Il fautdonc s’assurer de l’absence de répercus-sions du geste chirurgical sur celle-ci.Nous avons donc mis en place une procé-dure de recherche clinique basée sur la pas-sation de tests de mémoire simples (apprendreet reconnaître des images d’objets usuels) en

IRM fonctionnelle, technique qui permet devoir les zones du cerveau (dont l’hippo-campe) s’activant pendant des tâches de mé-moire. Pour rendre ce test de mémoireaccessible rapidement et facilement àl’ensemble de nos patients, la FFRE a fi-nancé un équipement (vidéoprojecteur)spécifique adapté à l’IRM.

Dr Sophie DUPONT - Paris

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L’épilepsie absence, affectant le plussouvent les enfants, se traduit par degraves troubles de la conscience ren-dant le patient non réactif aux événe-ments environnementaux. Le prix ValérieCHAMAILLARD, pour lequel la FFRE nous asélectionné, nous a permis de finaliser nosrecherches visant à déterminer commentun malade atteint d’épilepsie-absenceintègre les informations issues de son

environnement aux cours des crises. Nousavons enregistré les réponses électriques cé-rébrales à des stimulations visuelles ou tactileslors des crises et nous les avons comparées àcelles obtenues en dehors des crises et chezdes sujets non épileptiques. Nous avons mon-tré que les réponses des cortex sensoriels, etdes neurones individuels dans les mêmes ré-gions cérébrales, étaient similaires et même,dans certains cas, accrues pendant les crises

d’absence. Ces résultats, inattendus, démon-trent que le cerveau est capable de traiter lesinformations issues des sens lors des crises maisque ces dernières empêchent la production desensation consciente. Nos travaux, présen-tés dans des congrès internationaux etactuellement en cours de publication,permettent d’envisager un traitementvisant à restaurer les perceptionsconscientes lors des crises d’absence.

Pr Stéphane CHARPIER - Prix Valérie CHAMAILLARD, sous l’égide de la Fondation de France

Les patients présentant une épilepsietemporale pharmaco-résistante ont unealtération importante de leur qualité devie, souvent associée à des difficultésd’intégration sociale, familiale et profes-sionnelle. Les troubles de cognition sociale,récemment mis en évidence chez ces pa-tients, pourraient en partie expliquer ce re-tentissement. La cognition sociale désignel’ensemble des compétences permettant lamise en place de relations sociales satisfai-

santes et adaptées. Le soutien de la FFREpar ce prix va nous permettre d’étudierles mécanismes responsables des trou-bles de cognition sociale chez ces pa-tients. Nous allons notamment essayer dedéterminer les zones cérébrales, en Imageriepar Résonnance Magnétique fonctionnelle(IRMf), impliquées dans ces troubles. Nousétudierons ensuite le rôle des anomaliesépileptiques dans la perturbation dufonctionnement de ces zones cérébrales.

Sophie HENNION - Lille - Prix Marion CLIGNET Epilepsies pharmaco-résistantes

2012

Grâce au prix de la FFRE, nous allonspouvoir équiper le service de neurolo-gie de l’hôpital Gia Dinh, à Ho Chi MinhVille, au Viet Nam, d’une vidéo EEG.Cet équipement s’inscrit dans un pro-gramme de prise en charge des épilep-sies difficiles à traiter dans quatrehôpitaux de la ville et la mise en placeprogressive de la chirurgie des épilep-sies au Sud Viet Nam. La vidéo EEG per-met d’enregistrer d’une manière continue,pendant 24 heures et pendant plusieursjours, les patients - tout particulièrement

les enfants - atteints d’une épilepsie diffi-cile à traiter et/ou qui résiste à un traite-ment médical bien conduit et bien suivi.L’équipe formée sur place, pourra ainsiévaluer la fréquence des crises au cours dela journée et de la nuit, et analyser grâceà la vidéo, le déroulement des crises. Lalecture de l’EEG, tout en visualisant lacrise, permet de mieux individualiser lepoint de départ des crises, qui éven-tuellement pourra être extirpé par lachirurgie, laissant augurer, dans certainesépilepsies plus de 80 % de bons résultats.

Dr thao LE TU PHUONG - Vietnam - Prix « pays émergents »

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28 rue Tronchet, 75009 PARIS - Tél : 01 47 83 65 [email protected] - www.fondation-epilepsie.frDirecteur de publication : Bernard Esambert - Rédactrice en chef : Emmanuelle Allonneau-Roubertie Conception : Rouget Communication - Impression : Intercom

La symptomatologie clinique des crisesd’épilepsie à la phase aigue des accidentsvasculaires cérébraux peut être fruste ouinterprétée à tort comme une aggravation del’accident vasculaire cérébral. Les crises d’épi-lepsie surviennent dans ce contexte entre 1,8%à 15% des cas, habituellement dans les 24premières heures qui suivent l’accident vascu-laire. Le diagnostic peut être encore plus com-pliqué en cas d’aphasie. Hors, l’adminis-tration systématique d’anti-convulsivants

pourrait être délétère pour la récupérationde fonctions neurologiques. Par ailleurs,le diagnostic de crises d’épilepsie estparticulièrement essentiel car tout retarddiagnostic dans le contexte d’accidentvasculaire cérébral augmente la morbi-dité et la mortalité. Nous projetons de pré-ciser en situation de troubles phasiques, lafréquence, la topographie et le délai d’appa-rition des crises à la phase aigue des AVC.Cette étude prospective inclura tous les patients

admis de façon consécutive dans une unité desoins intensifs neuro-vasculaire (USINV) pourinfarctus cérébral avec troubles phasiques surune période de 1 an. Le recueil des don-nées sera réalisé par un enregistrementEEG-vidéo de 4 heures au lit du maladeréalisé dans les 24 heures qui suiventl’installation de l’AVC. Les aspects élec-triques, les corrélations électrocliniques etles facteurs prédisposant cliniques, biolo-giques et IRM seront analysés.

Dr Pascal MASNOU

Le biofeedback, d’après la définition rap-portée par Anne et Antoine Rémond (Mas-son édition, 1994), est une « techniqued’utilisation d’un équipement destiné à ré-véler aux êtres humains certains des évène-ments physiologiques internes, normaux ouanormaux, dont ils sont l’objet, au moyende signaux visuels ou auditifs, pour leur ap-prendre à manipuler ces évènements, enemployant les signaux qui leur sont présen-tés ». Il s’agit d’une technique thérapeutiquereconnue, qui peut permettre de corrigercertaines anomalies physiologiques danscertaines maladies. Le biofeedback a no-tamment été utilisé pour apprendre àdes sujets souffrant d’épilepsie à modi-fier leurs activités cérébrales et obtenirainsi une diminution du nombre decrises d’épilepsie. Le biofeedback reste ce-pendant une technique très peu développée

en France. Les objectifs et l’originalité denotre projet de recherche sont donc : pre-mièrement d’informer et de proposerau patient souffrant d’épilepsie phar-macorésistante cette thérapeutique,deuxièmement d’évaluer l’efficacité dubiofeedback sur le nombre de crisesmais également sur des paramètrespsychophysiologiques et neurophysio-logiques modifiés dans certaines épilep-sies. La FFRE nous a pour cela financédu matériel de biofeedback EEG et GSR:electrode d'enregistrement, amplificateur,ordinateur, soft de traitement de signal. Lematériel permettra de mettre en placedes séances thérapeutiques de biofeed-back EEG et GSR afin de réduire le nom-bre de crises d’épilepsies des patientsprésentant une épilepsie du lobe tem-poral pharmacoresistante.

DR Jean-Arthur MICOULAUD-FRANCHI - MarseilleComplétez ce bulletin, renvoyez-leaccompagné de votre don àFondation Française pour laRecherche sur l’Epilepsie,28 rue Tronchet, 75009 PARIS.Vous recevrez systématiquement la revuesemestrielle de la Fondation, l’invitationà nos différents événements, colloques…

Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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