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L e Manipulateur d’imagerie médicale et de radiothérapie mensuel n°183 - janvier 2010 NeuroSpin L’intérêt de l’imagerie cérébrale à très haut champ Médecine nucléaire - Fiche n°1 La certification V2010 des ETS : Les critères concernant la MN Revue de l’Association française du personnel paramédical d’électroradiologie 51 e Journées scientifiques des manipulateurs Programme des 18, 19 et 20 mars 2010

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LeManipulateurd’imagerie médicale et de radiothérapie

mensuel n°183 - janvier 2010

NeuroSpinL’intérêt de l’imageriecérébraleà très haut champ

Médecine nucléaire - Fiche n°1La certification V2010 des ETS:Les critères concernant la MN

Revue de l’Association française du personnel paramédical d’électroradiologie

51e Journéesscientifiquesdes manipulateursProgramme des18, 19 et 20 mars 2010

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NON REMBOURSÉ À LA DATE DU 31 DÉCEMBRE 2009 - DEMANDE D’ADMISSION À L’ÉTUDE

Composition *: Indications thérapeutiques :

Posologie et mode d’administration *:

Contre-indications :

Mises en garde spéciales et précautions d’emploi*:

Précautions d’emploi * :

Mises en garde et précautions d’emploi propres à certaines voies d’administration avec diffusion systémique notable* :

Interactions avec d’autres médicaments et autres formes

d’interactions* : Grossesse et allaitement* :

Effets indésirables* :

Surdosage* :

Propriétés pharmacologiques* : Propriétés pharmacodynamiques*. Propriétés pharmacocinétiques*. Liste des excipients : Durée de conservation : Précautions

particulières de conservation* : Précautions particulières d’élimination et de manipulation* : Présentations et numéros d’identification administrative :

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE : Date de l’AMM : 13 novembre 2009. Titulaire de l’AMM :

Adaptée aux injecteurs Medrad - Stellant

padAAd

nalletS-dardeMsruetcejnixuaeétp

thérapeutiquesIndications

, injectable

623,40 p lopromide :ml)d’Iode/ seringue en injectable solution

seringue en tn

uniquement.gnostique diaà est médicament Ce thérapeutiques

76 p lopromide ) :ml)g d’Iode/ mg ( (370 g 370 VIST TRAAVIST ULLTRA- mg Compositionautomatique.injecteur pour préremplie seringue

VIST TRAULLTRAautomatique.injecteur pour préremplie seringue d’Iode/ mg (300 300 VIST TRAAVIST ULLTRA

(300 300 VIST TRAAVIST ULLTRAuniquement.

p solution de mL 1 pour g mg , 68,86 mg (300 300 VIST TRAAVIST ULLTRA*:Composition

ml),d’Iode/ mg (370 370 VIST injectable solution ml),d’Iode/

inférieurs.

transitoire tion altéraune provoquer peuvent voie d’une maintien médicale,veillance Sur

biologique ou phique scintigration exploraéventuellement ou même,du tion ré-administrade

te immédiadisposition à voir d’aimplique majeures,ou mineures réactions de l’origine à vist,Ultrade l’injection à retardée cutanée équipement d’un disposant qualifié personnel du

de tiond’utilisaInstructions hydrique.examens les selon varie injection par

TULLTRAinjection.par ml 100 yennes à emplodoses mo

osologie P

padAAd

férieurs ) p u

pp

q

rénale insuffisance une ver ggraaou rénale fonction la de transitoire pendant tion vaObser:l’examen près Aveineuse.d’abord voie

radioactif d’iode tion administrad’une ou thyroïde la de biologique comme considérés donc sont et PCI autre d’un éventuellement

Les d’urgence.tion réanimaune à nécessaires yens moles peuvent Elles vital.pronostic le jeu en mettre pouvant majeures,

en phie Hystérosalpingogramanifeste,Thyréotoxicose vist,instructions les respectant en ptés adaprocédures de et équipement Une :tique j automainjecteur p pour p p préremplie g seringue la de

phiegurograEn injection.par ml 100 dépasser sans examens emploà yennes modoses les :phieg gangiograEn :370VIST TRAAVIST

Le volume total maximal par payer sont variables selon le type d’examen.yennes à emplovitesse La injectable.oie VVoie *:d’administrationmode et

rograde

:ml)g / d’Iode mg ( (370 370 VIST TRAAVIST ULLTRAs.numé érisée

d’Iode/ phie artériogratomodensitométrie,

jaeétp

)

par

peuvent hémodialysés tients paLes préexistante.rénale prévenu être doit tient paLe minutes.30 moins au pendant

Intolérance :*d’emploiPrécautions peutique.théravisée à radioactif l’administravant aS’assurer :thyroïdeet PCI risque.à sujets comme

d’une lors réaction une présenté déjà ant aytients paLes retardées ou minutes),60 de (moins tes immédiaêtre peuvent

spéciales garde en Mises 300).vist (Ultragrossesse de cas Hypersensibilité :Contre-indicationsfabricant.du instructions

destinée est tique automainjecteur pour préremplie seringue Une être doivent Elles tient.padu l’âge selon varient doses les :e

volume Le d’examen.type le selon variables sont yer emplo en injection itératient est de 4 à 5 ml/kg, Le volume total maximal par pa

d’examen.type du dépendent posologie la et d’injection vitesse phie angiogra

thérapeutiques

tomodensitométrie,veineuse,intraphie hystérosalpingograinfantile,phie angiocardiograaortique,crosse la de phie artériograartérielle,voie par phie angiogra:ml)d’Iode/

Indications - injectable

artérielle,p

Prendre dialysables.sont derniers ces car PCI,des recevoir jours).7 (jusqu’à retardées réactions de possibilité la de prévenu sujets les Identifier :l’examen Avant :PCI au Intolérance

tient pale que iodés contraste de produits de tion l’administraaugmenté risque un ont PCI d’un tion administraprécédente

imprévisibles.souvent sont Elles jours).7 (jusqu’à retardées contraste de produits les ous Td’emploi*: précautions et spéciales de Antécédent excipients:des l’un à ou vist Ultraà Hypersensibilité de produit de tion ’administraLtient.paseul un à destinée qui sujet,du rénale fonction la à et poids au ptées adaêtre

injection en ml/kg,5 à 4 de est tient papar maximal total volume yen par injection varie selon les examens sans dépasser Le volume motive. en injection itéra

intra-artériellevoie par p phie gArtériograEn :300VIST TRAAVIST ULLTRAd’examen.voie par phie aortograveineuse,et artérielle voie r

uniquement.

digestif,ppareil l’ade tion opacificaphie,hystérosalpingogracérébrale,phie artériograinférieurs,membres des phie

gnostique diage usaà est médicament Ce :thérapeutiques

g

phie.p

vice serdu préalable vis l’aPrendre PCI Les :rénale Insuffisance jours).

:l’examen endant Prisque.à sujets d’une bénéficier pas va ne tient

cas en réaction nouvelle de augmenté majeure réaction de risque Le imprévisibles.

être peuvent (PCI) iodés contraste ou majeure te immédiaréaction

par réalisée être doit contraste de restriction sans jeun à être doit qui

yen movolume Le tive.itérainjection yen par injection varie selon les examens sans dépasser

les :phie gPhlébograen et intra-artériellecoronaroventriculograartérielle,

mg

membres des phie phlébogradigestif,phie,arthrographie,vernograca

( (300 300 VIST TRAAVIST ULLTRAuniquement.

q

en fréquent plus myocarde,du infarctus cardiaque.arrêt tachycardie,malaise,vertiges,

Respirayell.Lde syndrome ou Stevens-Johnson prurit,réquemment F:ts Immédia– muqueux

Réactions :indésirables*Effets heures.24 mise de as P:fertilitéet génicité Mutapesée.

réversibilité la Cependant,d’aménorrhée.de pas :yotoxicitéEmbrryotoxicité: allaitement*et

radiopharmaceutiques ; Metformine :d’interactions*d’infection ou tion d’inflammacas En risque.

systémaRechercher phie.l’hystérosalpingograMises tion.sédala jusqu’à aller pouvant

Phéochromoccas.par cas au estimé être doit risque d’hypothyroïdie Risque hypothyroïdie.d’une d’induction

PCI.d’un injection vant arecommandé est Une :tique phépaInsuffisance d’hémodialyse.

transitoire tion altéraune provoquer peuvent

y y

y y j

cardiovasculaire psus collaRarement coronaire.intra d’injection cas vomissements,nausées,réquemment F:tions manifestaAutres cardiaque.

toux,d’éternuements,crise réquemment F:toires Respirararement étendu,ou localisé urticaire ythème,érprurit,

d’hypersensibilité,réactions :d’hypersensibilité et phylactoïdes anaRéactions ou fertilité la reproduction,la sur d’effet évidence en mise de justifient ttendu aternel mabénéfice le et effet cet de réversibilité

études des lors togène térad’effet évidence en mise de vasoactives,substances béta-bloquants,; radiopharmaceutiques

peut ne phie l’hystérosalpingograaiguë,pelvienne d’infection l’éventualité procréer de âge en femme la chez tiquement systéma

certaines à propres d’emploi précautions et garde en Mises effets des tion Majora- asthénieMy- ytomePhéochromocdont ou reçu,a qui nouveau-né le chez d’hypothyroïdie

particulier en PCI,d’un l’injection de suite la A :DysthyroïdiePCI.d’insuffisance cas en nécessaire est particulière ttention aUne

rénale insuffisance une ver ggraaou rénale fonction la de transitoire

d’emblée,venir surpouvant variable vité grade cardiovasculaire effets Autres abdominales.douleurs rarement vomissements,

bronchospasme,yspnée,drarement ; serrée gorge de tion sensatoux,exanthème eczéma,Rarement :Retardés – Quincke.de œdème

phylactiques anaréactions les luant incd’hypersensibilité,effectuées études des lors tal napost et fœtal développement le ou

PCI d’un ponctuelle tion l’administraà surseoir pas ne de ponctuelle iodée surcharge La :oetotoxicitéFFoetotoxicité.l’animal chez études

l’angiotensine,de conversion de l’enzyme de inhibiteurs pport radu ttentive ation évaluaprès qu’aréalisée,être peut voies des rayons-X aux ’exposition Lgrossesse.d’une l’éventualité

systémique diffusion avec d’administration voies certaines d’excitaprononcés ts étales par tion Majora:secondaires effets

cardiovasculaires Maladies iodé.contraste de produit un reçu,a mère la des ant ayou goitre de porteurs tients pales chez particulier car rénale,insuffisance une à ajoutée tique hépad’insuffisance

peuvent hémodialysés tients paLes préexistante.rénale

y

manifestales compliquer ou ,teurannonciasigne aucun sans d’emblée,malaise Rarement :Cardiovasculaires :indésirables effets

Cardio-vasculaire toire.respiraarrêt yngé,larœdème bronchospasme,et,polymorphe ythème érpuleux,maculo-paexanthème

regroupant décès,jusqu’au aller pouvant phylactoïdes,anaou phylactiques l’allaitement suspendre :Allaitementl’animal.chez effectuées

chez radiologique l’examen de tion l’indicaoù cas le dans l’examen si fœtale ysthyroïdie dune entraîner peut ponctuelle

diurétiques; ; l’angiotensine de récepteurs des gonistes antal’angiotensine,médicaments d’autres avec Interactions bénéfice/risque.pport tion évaluad’une l’objet faire doit féminines génitales voies Grossesse :300)vist (Ultraintra-utérine oie VVoie :notable*systémique

adacharge en prise Une .douleurla et l’anxiété tion,d’excitaveux nersystème du roubles T- sévèrescardiovasculaires

de soit risque,un existe il ysthyroïdie,dde antécédents des majoré.est contraste de produit du rétention de risque le car

Prendre dialysables.sont derniers ces car PCI,des recevoir

cardiovasculaires tions manifesta,angorythme,rdu trouble gal,va

hypotension,Rarement :Cardio-vasculaire syndrome exceptionnellement,Cutanéo-:effets les regroupant

moins au pendant ternel mal’allaitement bien est enceinte femme une chez

semaines 14 près alieu a l’examen Grossesse 2.Interleukine diurétiques;

formes autres et médicaments bénéfice/pport radu ttentive ation

pour indiquée contre Grossesse nécessaire vérer s’apeut ptée ada

bénéfice/pport raLe :central veux soit d’hyperthyroïdie,poussée de

l’asthme Equilibrer :Asthme majoré.vice serdu préalable vis l’aPrendre

consulter le Résumé des Caractéristiques du Produit disponible sur le site internet de l’Afssation plus complète,our une informa*Pd’admission Demande Soc.Sec.remboursé seringue en ml 125 :633-2 398:370

Présentationstique.automainjecteur pour préremplie l’abri à :ation*vconserde particulières

pharmacodynamiques*.Propriétés radiologique.pharmacologiques*Propriétés hémodialyse.une

obserêtre peuvent tissulaire,nécrose une fréquemment :locaux Effets Thyroïdiens.

l’examen,suivent qui jours les dans parotides tremblement,auditifs,troubles transitoire),

Administra:Neurosensoriels ci-dessus.décrites

NON REMBOURSÉ À LA DA consulter le Résumé des Caractéristiques du Produit disponible sur le site internet de l’Afssa

itulaire T2009.novembre 13 :l’AMMde Date .l’étudeà d’admission lo-oléfine)ycc(polymère tique automainjecteur pour préremplie

administrative d’identification numéros et Présentationsd’élimination particulières Précautions lumière.la de l’abri

des Liste pharmacocinétiques*.Propriétés pharmacodynamiques*.Produit :370et 300 VIST TRAAVIST ULLTRAB05.V08A :pharmacologiques*cas En :Surdosage*thrombophlébite.Rarement vées.obser

peuvent transitoires et bénins locaux œdème et douleur fréquemment œdème rarement :toiresRespiration.hypersalival’examen,somnolence,convulsions,parésie/paralysie,paresthésies,tremblement,

chaleurde tion sensaréquemment F:systémiquetion Administra

DÉ31 TE DU REMBOURSÉ À LA DA ATE DU ps ou sur demande auprès de notre labora consulter le Résumé des Caractéristiques du Produit disponible sur le site internet de l’Afssa

recherche,la de Avenue 220,,SantéBayer :l’AMMde itulaire PRESCRIPTION DE CONDITIONS 1.de boîte ; lo-oléfine)

seringue en ml 125 :628-9 398:300VIST TRAAVIST ULLTRA:administrative cas en solution la utiliser pas Ne :manipulation*de et d’élimination

trométamol,sodium,de te édétaCalcium :xcipientsedes TULLTRAionique.non hydrosoluble,triiodé,contraste de Produit

nécessaire.est ppropriée ation taréhydraune dose,forte très de vasad’extral’absence en d’injection point au pparaître apeuvent

la de transitoire tion augmentaune Rénaux:poumon.du fréquemment peu nausées,fréquemment :Digestifscoma.somnolence,

confusionnel,t étation,gitaaRarementcéphalées.,chaleur

2009 - DEMANDE D’ADMISSION À LEMBRECDÉV01/09.toire.ps ou sur demande auprès de notre labora

Pharmacovigilance ; 0034 16 28 03 :Standard; LOOS59120 recherche,soumis Médicament I.Liste :DELIVRANCEDE ET PRESCRIPTION

lo-oléfine)ycc(polymère tique automainjecteur pour préremplie ou particules de présence de importante,tion colorade cas

conserde Durée ppi.eau %,10 à chlorhydrique acide trométamol,voie par injectable osmolalité,basse De :370VIST TRAAVIST

trois moins au pendant rénale fonction la veiller Surnécessaire.réaction une tion,vasad’extracas En injecté.produit du tion vasa

l’insuffisance mais vée obserêtre peut tininémie créala goût,du transitoires troubles et vomissements fréquemment

troubles ge,langadu troubles amnésie,tions,hallucinaconfusionnel,

2215

6-01

10

’ÉTUDE 2009 - DEMANDE D’ADMISSION À L

54.54 87 800 0:vert)(N° Pharmacovigilance Non médicale.prescription à VIST TRAAVIST ULLTRA1.de boîte ; lo-oléfine)

seringue la de t étamauvais de ou Précautions ans.3 :ationvconser

examen pour intra-vasculaire voie réaliser nécessaire,Si jours.trois

voire locale,toire inflammaréaction rare.est anurique aiguë rénale des hypertrophie rarement goût,

cécité (photophobie,visuels troubles

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édito

3Le Manipulateur n°183

Début officielLa réingénieriede la formation des manipulateurs

La réingénierie de la formation des manipulateurs débute officiellement par unepremière réunion de travail le 19 janvier 2010.La Commission officielle mise en place par le ministère de la Santé et des Sports, en lienavec le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, comprendra lesreprésentants des organisations syndicales, des associations professionnelles (pour lesmanipulateurs, de l’AFPPE), des employeurs, des centres de formation, du corps médical,auxquels s’ajouteront des personnalités qualifiées.L’AFPPE a désigné Philippe Glorieux, animateur du groupe de travail mixte d’élaborationdes propositions de référentiels d’activités et de compétences AFPPE - comitéd’Harmonisation et Fabien Voix, cadre de santé en médecine nucléaire, membre du groupesus-cité.Le comité d’Harmonisation des centres de formation a choisi Élisabeth Moerschel,professeur titulaire de la section DTS de Strasbourg, Béatrice Jamault, directeur des soins,en charge de la direction de l’institut de formation DE d’Amiens. Ces deux personnes sontégalement membres du groupe de travail AFPPE - comité d’Harmonisation.

L’intégration de la formation dans le système LMD, avec l’adossement du grade delicence au diplôme d’exercice aura, dans la fonction publique hospitalière, des traductionsconcrètes sur la carrière des manipulateurs comme sur celle de tous les paramédicauxconcernés en particulier le classement des professionnels en catégorie A pour ceux ayantbénéficié de la réforme. Pour le personnel déjà en place, des négociations seront ouvertespour les modalités d’application de cette évolution. Il est fort probable qu’elles seront sur lemodèle de celles qui sont actuellement conduites pour les infirmières.

À l’heure où j’écris ce texte, deux options sont ouvertes : passage en catégorie A selon uncalendrier à définir avec départ à la retraite à 60 ans ou maintien en catégorie active, dansune catégorie B rénovée conservant la possibilité du départ à la retraite à 55 ans. Cesnégociations salariales, actuellement dans la fonction publique et à court terme dans lesecteur privé, relèvent des attributions spécifiques des centrales syndicales qui méritentd’être soutenues. N’oublions pas que ces revalorisations statutaires découlent de laréingénierie de la formation que l’AFPPE, en liens étroits avec le comitéd’Harmonisation a su anticiper et préparer efficacement, à travers les propositions deréférentiels d’activités et de compétences qui serviront de base aux travaux de lacommission ministérielle dans laquelle nos représentants auront une part active, ayant àcœur de renforcer l’unicité de la profession et la cohésion de la formation.

Au seuil de cette nouvelle année, je vous présente mes vœux les plus sincères ensouhaitant que vous soyez nombreux à rejoindre l’AFPPE pour défendre etpromouvoir notre profession.

Roger Husson, Président de l’AFPPE

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4

les “bonus”

Le Manipulateur n°183

< Thème de la question - réponse : Conditions d’exercice de la profession

Question posée par une manipulatrice titulaire d’undiplôme tunisien.

Réponse:

En réponse à votre question concernant la possibilité pour une manipulatrice titulaire d’undiplôme tunisien de “trouver un poste dans une clinique en qualité de manipulatrice ou aidemanipulatrice”, j’attire votre attention sur le fait que votre diplôme tunisien ne vous permetpas, au regard des dispositions du code de la santé publique, d’exercer légalement laprofession de manipulateur d’électroradiologie médicale.

À ce titre, vous relevez des dispositions de l’arrêté du 31 août 2004 qui imposent aux titulairesde diplômes extra-communautaires l’obligation de satisfaire à des épreuves spécifiques desélection en institut de formation de manipulateur. Ce texte prévoit néanmoins despossibilités de dispense partielle de scolarité.J’attire également votre attention sur le fait qu’il n’existe pas actuellement d’équivalence etque les seules possibilités existantes pour vous sont de vous conformer aux dispositionscontenues dans l’arrêté du 31 août 2004.Dans une clinique vous pouvez travailler en qualité d’aide des cabinets d’imagerie médicale,cependant cela ne vous autorise nullement à pratiquer des actes relevant de la profession demanipulateur sous peine de sanctions pénales.

Espérant avoir répondu à vos attentes, je vous prie d’agréer, Madame, l’expression de mesrespectueuses salutations.

Marc Chaput

Suite à notre rencontre avec l’ASN (Agence de sûreté nucléaire), l’AFPPE engage une réflexion sur le rôle desmanipulateurs en radiologie interventionnelle, en bloc opératoire et au lit du patient.

Un groupe de travail, représentatif de la profession, sera chargé de mener à bien une réflexion sur l’exerciceprofessionnel dans ces trois secteurs et de définir la position des manipulateurs en vue de préparer lesprochaines rencontres avec l’ASN. Le travail de ce groupe sera présenté en conseil d’administration.

Si vous êtes intéressé(e) pour participer à cette démarche, veuillez nous faire parvenir les informationssuivantes avant le 31 janvier 2010 : Nom, Prénom, N° d’adhérent AFPPE, Adresse personnelle, Courriel,Téléphone, Lieu de travail, Fonction,par retour de mail à : [email protected].

La radiologie en bloc opératoire : Appel à candidatures

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sommaire

5Le Manipulateur n°183

DEPuis 1966,rEvuE DE l’AssoCiATion FrAnçAisE

Du PErsonnEl PArAméDiCAlD’élECTrorADiologiE

Siège social : 47 avenue Verdier - 92120 MontrougeTéléphone : 0149121320 - Fax : 0149121325Internet : www.afppe.comAssociation nationale déclarée conformémentà la loi 1901 sous le n°ASS 29.731

Courriel : [email protected]

Directeur de la publication : Roger HussonRédactrices en chef : Roxane Sacuto - Cathy ThibautComité de rédaction- Édito : Roger Husson- Actions - Infos de l’AFPPE:Josette Dubois - Brigitte Jean-Pierre- Technique et profession : Véronique Bazile -Sylvie Duret - Valérie Foloppe - Béatrice Lemaire -Olivier Marie-Anne - Sophie Oliveres -Marcellin Raffy - Véronique Sans - Corinne Varin- Régions et commissions :Véronique Ménard - Christian Depenweiller- Les “bonus” : Claire Costes - Christian Depenweiller -Christophe Pizelle - Laurent Van Offel

Publication mensuelleTirage : 3500 exemplairesÉditeur délégué : Eding37 rue de Fontenay - 92220 BagneuxTél. : 0607676269Secrétaire de rédaction : Émilie GovinImprimerie : Dridé49 rue des Frères Lumières - 93334 Neuilly-sur-MarneTél. : 0143098888Dépôt légal : 3e trimestre 2008n°ISSN: 1763-8674Commission paritaire : n°0310 G 87333

L’AFPPE rappelle que les opinions exprimées dans lesarticles publiés dans la revue Le Manipulateurn’engagent que leurs auteurs et n’assume aucuneresponsabilité quant aux erreurs ou omissions quipourraient se produire.

La reproduction totale ou partielle des articles et desinformations publiés dans la revue Le Manipulateur eststrictement interdite, sauf autorisation préalable et écritedu président national de l’AFPPE ou, par délégation, durédacteur en chef.

LeManipulateurd’imagerie médicale et de radiothérapie

Bulletin d’adhésion et d’abonnement à l’AFPPE . . . . . . . . . . . . . p 34Programme des 51e Journées scientifiquesdes manipulateurs à Grenoble . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 6

Relations internationales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 22

Ce mois-ci : les commissions

technique et profession

les “bonus”

régions et commissions

Question - Réponse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 4Quoi de neuf au RSNA 2009? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 24XIVe Journée nationale d’étude et de réflexion de l’UIPARM . . . p 25“Entraînez-vous n°5” - Cas clinique (par le Dr Chelle) . . . . . . . . . p 26Expressions québécoises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 27Portrait de Georgette Rochette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 28Solution “Entraînez-vous n°5” . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 30Livres du Dr Chelle : Offre pour les adhérents à l’AFPPE . . . . . . . p 32Annonces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 33

actions - infos de l’AFPPE

Liste des annonceurs . Bayer Schering II couverture. Fuji III couverture. Guerbet IV couverture

L’édito3

NeuroSpin : L’intérêt de l’imagerie cérébraleà très haut champ8

Attentes des intervenantsd’une prise en charge radiologique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 12Fiche technique: Le Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 15

22

Réglementation et Imagerie médico-légale . . . . . . . . . . . . . . . . . p 20Brèves du mois… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 21

Médecine nucléaire : Fiche n°1Préparer à la certification V2010les services de médecine nucléaire

16

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6

actions - infos de l’AFPPE

Le Manipulateur n°183

< Jeudi 18 mars matin

Session Imagerie< Sauvetage en montagne: organisation des secours, prise en

charge des blessés (Dr Ph. Menthonnex - Samu 38)

< Prise en charge TDM d’un patient victime d’une avalanche

(V. Barral, N. Zeddek - CHU Grenoble)

< Visite de l’exposition technique< La traumatologie vasculaire du sport de montagne

(Dr M. Rodière, N. Lattarico - CHU Grenoble)

< Rupture partielle du LCA: intérêt de la séquence en double

obliquité (E. Jourdan, D. Gouillet, MER - CHU Grenoble)

< Entorse de cheville (F. Barbosa, T. Escude, MER - CHU Grenoble)

< ARC-NUCLEAR: Le rayonnement gamma au service

du Patrimoine (L. Cortella, ingénieur-chercheur)

< Les traumatismes du rachis cervical

(Dr A. Feydy, MER - AP-HP Cochin)

< Actualités: Commission

Session Radiothérapie< La carte d’identité interne au service de radiothérapie-oncologie

(J. Intrup, E. Dumollard - CH Chambéry)

< Radiothérapie des cancers de la prostate localisés avec

micro-collimateur multilame et repositionnement isocentrique

(MER - CHU Grenoble)

< Radiothérapie et curiethérapie vétérinaire (D. Tierny - Lille)

< Actualités en radiothérapie: commission Radiothérapie< Visite de l’exposition technique< Place du qualiticien dans les services de radiothérapie

(E. Charrier - Rouen)

< Mise en œuvre d’une formation à la gestion des risques

en radiothérapie (JP. Vidal - IRSN)

< Mise en œuvre de la technique respiratoire dans les services

de radiothérapie-oncologie (A. Lecomte - CH Chambéry)

< Jeudi 18 mars après-midi

Session Imagerie< TRIXELL - Produits et performances

< Échographie ostéo-articulaire: coopération médecin-manipulateur

(Dr R. Barthélémy, E. Joe - Groupe du Mail Grenoble)

< Visite de l’exposition technique< Imagerie des traumatismes thoraciques graves

(Dr A. Jankowski - CHU Grenoble)

< Spectro IRM du muscle

(A. Chalabi, P. Sarrazin, S. Verges - CHU Grenoble)

< Intérêt de l’IRM dans les lésions des muscles adducteurs

chez les footballeurs professionnels

(B. Bahloul, F. Buchner, C. Pizelle - AP-HP Hôpital de l’Hôtel-Dieu)

< Prise en charge de la souffrance dans une structure d’imagerie

(A. Macherich, S. Vidal, M. Schmitt - CH du Centre Alsace)

< Actualités: Commission

Session Étudiants< Le manipulateur, un métier de soignant: exemple

en arthrographie (DTS Lyon: C. Artaud, M. Pregal, A. Rinaldi)

< Quand notre corps ne suit plus: les fractures de fatigue

chez le sportif (DE Tours: M. Potier, A. Turcot, S. Vaillant)

< Synergologie: tout ce qui n’est pas dit et pourtant compris

(DE Nancy: F. Alric, S. Aroulradjou, B. Billebaut, M. Browne)

< Pédiatrie et TDM: les moyens de radioprotection (DTS Valence)

< L’intérêt du stage de bloc opératoire dans la formation

de manipulateur (DE Grenoble: AS. Pallier, M. Poncet)

< Visite de l’exposition technique< Opération “Mains propres en imagerie” (2e année DE Lyon)

< Le dosimètre RPL corps entier type IRSN (DE St-Germain-en-Laye:

J. Plessis, C. Bigoury, N. Welschinger, Y. Mutelet, C. Sochon)

< Le métier de manipulateur dans une vingtaine d’années

(DTS ENC Paris: R. Bombardier, T. Devirgile, R. Donot, M. Kalai,

C. Rognant, A. Vieira)

Programme51e Journées scientifiquesdes manipulateursGrenoble les 18, 19, 20 mars 2010

Objectifs pédagogiques : - Proposer une actualisation des connaissances en techniques d’imagerie les plus récentes.- Préciser le rôle du manipulateur dans la prise en charge des patients.

Inscription uniquement en ligne : http://www.afppe.net/(tarif majoré après le 1er février 2010).

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actions - infos de l’AFPPE

7Le Manipulateur n°183

< vendredi 19 mars matin

Matinée d’étude et de réflexion< Réingénierie de la formation de manipulateur

< La reconnaissance des compétences du manipulateur de demain

< Visite de l’exposition technique< Le manipulateur et la télé-imagerie

Quelle place pour le manipulateur? Quelle responsabilité?

Quelle opérationnalité? Quels impératifs technologiques?

< vendredi 19 mars après-midi

Session Imagerie< Apport de l’IRM 3T dans l’imagerie des traumatismes du sportif

(A. Tessier - Hôpital d’instruction des armées Sainte Anne - Toulon)

< Effets biologiques des rayonnements non-ionisants (Dr A. Perrin -

Institut recherches biomédicales des armées - CRSSA Grenoble)

< Traumatismes graves, mort cérébrale; le don d’organe

(L. Joe, C. Mendoza - CHU Grenoble)

< Visite de l’exposition technique< Coccyx assis (S. Bellouati - CHU Grenoble)

< EOS: apport en traumatologie (S. Grandjean - AP-HP Robert Debré)

< La vertébroplastie percutanée (A. Le Dos, J. Molina - AP-HP Cochin)

Session Médecine nucléaire< Conséquences pour la pratique d’une étude de poste en médecine

nucléaire (G. Richard, ML. Biechlin-Chassel - CH Chambéry)

< Apport de la médecine nucléaire pour les pathologies

ostéo-articulaires (S. Jalabert, E. Genod - CHU Grenoble)

< Inédit en France: utilisation d’une TEP / TDM sur remorque

(S. Delisle - AP-HP Hôpital Tenon)

< Actualités: commission Médecine Nucléaire (B. Estivals)

< Visite de l’exposition technique< Scintigraphie péritonéale à la recherche des complications

de la dialyse péritonéale

(Dr PY. Brard, M. Amorin - Hôpital de Chambéry)

< Intérêt de la scintigraphie osseuse dans le traitement des gelures

(L. Rivière - CHI Annemasse-Bonneville)

Session Encadrement et formation< E-Learning… une nouvelle méthode pédagogique

(Dr D. Pagonis - Grenoble)

< Réduire les délais de rendez-vous (F. Richou - ANAP/MeaH)

< Actualités: commission Formation (JM. Pugin)

< Visite de l’exposition technique< Le master manipulateur (Pr JF. Le Bas - CHU Grenoble)

< Qualité et encadrement: mythe ou réalité?

Objectifs pédagogiques : - Exposer des méthodes d’amélioration de la prise en charge du patient.- Réfléchir à l’évolution du métier de manipulateur.

< samedi 20 mars matin

Session Imagerie< Le diagnostic des traumatismes de l’épaule dans le sport

de lancer (C. Rochery - Cabinet de radiologie - Bain De Bretagne)

< IRM fonctionnelle (L. Cloquell - CHU Grenoble)

< Tractographie (S. Bulteel, M. Thieffry - CHRU Lille)

< La solarisation (Dr JN. Ravey - CHU Grenoble)

< Actualités: commission IRM< Visite de l’exposition technique< Imagerie spectrale et TDM hépato-biliaire

(R. Sacuto, M. Teisseire - Dr C. Savoye-Collet - CHU Rouen)

< ESRF: Présentation générale, la recherche sur les lignes

médicales (Pr F. Estève - CHU Grenoble)

< RM / TDM cardiaque chez le sportif

(R. Ossuly - AP-HP - Hôpital Bichat - Claude Bernard)

Session Radiothérapie< La consultation paramédicale: résultat d’enquêtes et exemple

en curiethérapie (V. Belot-Cheval - Centre Oscar Lambret - Lille)

< Métier dosimétriste: VAE (C. Depenweiller - St-Germain-en-Laye)

< Expérience de CREX au centre Léon Bérard

(A. Achache, E. Cartal, C. Gorsse, P. Dubs)

< Visite de l’exposition technique< Rôle du manipulateur au cyberknife (I. Gehin - Nancy)

< Actualités et perspectives en proton-thérapie

(V. Ménard, S.Oliveres - Orsay)

< Hadron-thérapie par ions carbone: principe et particularités

de mise en œuvre (Pr J. Balosso - CHU Grenoble)

< Rapid-Arc (G. Guillaumon)

Session Encadrement et formation< Logiciel OsiriX outil pédagogique (E. Fleury - HES Genève)

< Groupe clinique du Mail : 10 ans de certification

(B. Sabatier - Groupe Mail Grenoble)

< Tutorat, accueil des stagiaires (S. Michelland - IFMEM Grenoble)

< Actualités: commission Cadres (Y. Kerroux)< Visite de l’exposition technique< Place du manipulateur au bloc opératoire

(N. Thuaudet - CH Libourne)

< Mission cadre (M. Huard - CHI Elbeuf-Louviers)

< Loi HPST: évolutions et perspectives (P. Dubois - CHU Grenoble)

Objectifs pédagogiques : - Proposer une actualisation des connaissances en techniques d'imagerie les plus récentes.- Préciser le rôle du manipulateur dans la prise en charge des patients.

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technique et profession

Le Manipulateur n°183

neurospinL’intérêt de l’imagerie cérébrale à très haut champ

< introduction

Afin d’évaluer l’intérêt de l’augmentation en champ des ima-geurs, une étude comparative a été effectuée sur trois inten-sités de champ: 1.5 T, 3 T et 7 T.Les imageurs IRM utilisés lors de cette étude sont :< IRM 1.5 T GEHC Version Excite : Gradient 40 mT/m8 canaux de réception.

< IRM 3 T Trio Siemens: Gradient 40 mT/m32 canaux de réception.

< IRM 7 T Siemens: Gradient 80 mT/m8 canaux de réception.

< intérêts, contraintes et sécuritéautour des irm haut champ

L’intérêt majeur de l’augmentation du champ magnétiqueest de repousser les limites technologiques actuelles de l’ima-gerie par résonance magnétique en améliorant :< le rapport signal sur bruit (SNR) ;< les résolutions spatiale et temporelle ;< certains contrastes (ex: Bold “Blood Oxygenation Level”) etla résolution spectrale en spectroscopie IRM.

Avec l’augmentation en champ, une modification des tempsde relaxation T2* et T1 intervient comme le montrent lesschémas (fig. 1).

Plusieurs contraintes techniques doivent être considérées :< le champ statique B0 ;< le champ B1;< les gradients.

Le champ magnétique statique B0(champ magnétique principal ou champ statique)

< Il n’y a pas d’effet biologique reconnu lié à B0.< Les contre-indications IRM restent identiques à 7 T, 3 T et1.5 T (pacemaker, implants métalliques, corps étranger mé-tallique intra-orbitaire).

< L’effet missile augmente avec la puissance du champ no-minal. L’accélération est proportionnelle à (B0²). Ainsi, l’ac-célération est cinq fois plus rapide à 7 T qu’à 3 T.

< L’homogénéité du champ à 7 T nécessite des bobines deSHIM puissantes.

< Pour les opérateurs (manipulateurs radio) travaillant dansla salle du 7 T, le déplacement doit être lent pour éviter dessensations de nausée, vertige, phosphènes (effets réversi-bles dès la sortie de la salle de l’aimant).

< Le respect de la ligne des 5 Gauss, reconnu, prévaut à 1.5T, 3 T et à 7 T.

L. Allirol, S. Roger, V. Lebon, L. Hertz-Pannier, D. Le Bihan

Aujourd’hui, l’IRM se heurte à des contraintes techniques qui limitent les potentialités pour comprendre le fonctionnementcérébral et certaines pathologies neurologiques.Pour dépasser ces contraintes, NeuroSpin, plateforme de neuro-imagerie située dans le centre du CEA-Saclay, s’est dotéed’imageurs IRM à très haut champ: 3 Tesla (T), 7 T (le premier en France). Ces deux imageurs sont dédiés à des protocolesde recherche biomédicale en neurosciences.

Figure 1.

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technique et profession

9Le Manipulateur n°183

Le champ magnétique B1 (lié auxondes de “Radio Fréquence” RF)

En RMN, plus le champ magnétique statiqueB0 est élevé, plus la longueur d’onde RF ser-vant à exciter les spins des protons de l’eaudiminue.Au-delà de 5 T, cette longueur d’onde est in-férieure à la taille d’une tête humaine, ce quiengendre des interférences destructrices làoù on a l’habitude d’avoir un champ homo-gène à “bas” champ (fig. 2).Le développement de nouvelles séquencesmettant à profit la technologie d’antenne ré-seau à émission sur plusieurs canaux per-met de diminuer les inhomogénéités dechamp RF en tenant compte des limitationsde dépôts d’énergie (SAR - Specific Absorp-tion Rate) induits dans la région explorée.

Les gradients

Les hauts champs impliquent :< L’utilisation de système de gradients àgrande amplitude et à faible temps de com-mutation(1) (comme le montre la fig. 1, lesT2 sont plus courts, cela implique de devoirmesurer le signal plus rapidement).

< Des courants induits par la montée et des-cente des gradients. Ces courants se for-ment à partir des matériaux conducteurs setrouvant à proximité des bobines. Ces cou-rants nommés courants de Foucault s’op-posent au champ des gradients et dégra-dent leur profil.

< Une augmentation du bruit caractéristiquede l’IRM (les forces de Lorentz entraînentles vibrations des bobines et de leurs sup-ports).

< résultats : étude comparative1.5 T, 3 T et 7 T

Optimisation du contraste T2*

< L’antenne de référence pour cette étudecomparative de mesure de rapportcontraste sur bruit (CNR) est une antennevolumique(2) de type birdcage quadraturesur les trois imageurs.

< Séquence utilisée :

< Seuls l’angle de bascule α et le tempsd’écho ont été ajustés en fonction de l’in-tensité du champ.

< Les plans de coupes ont été positionnésdans le cerveau de façon identique sur lestrois imageurs.

Figure 2.

Figure 3.

7 coupes de 2 mm, FOV 171/200,Matrice 384*448, BW 30, TR 500

IRM 1,5 T Angle de bascule α = 60°TE = 55 ms TA = 10 min 31

IRM 3 T Angle de bascule α = 50°TE = 40 ms TA = 6 min 25

IRM 7 T Angle de bascule α = 35°TE = 25 ms TA = 6 min 25

FLASH 2D, pondérée en T2*

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technique et profession

Le Manipulateur n°183

Figure 5 : Résultats en T1.

Antennes multicanaux = Travail sur évolution du gain en SNR et temps d’acquisition

Antenne volumiqueFOV 224*256

Épaisseur 1,1 mmTA 9 min 49

Figure 4 :Bénéfice ducontraste T2*sur lespathologies(Alzheimer,épilepsie…) etles très petitesrégionsanatomiques(hippocampes).

Antenne volumiqueFOV 240*256

Épaisseur 1,1 mmTA 7 min 43

Antenne volumiqueFOV 256*256

Épaisseur 1,05 mmTA 11 min 06

Antenne 8 canaux Antenne 12 canaux Antenne 8 canauxet conception antennes

en cours

Antenne 32 canauxTravaux en cours

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technique et profession

11Le Manipulateur n°183

Le calcul du contraste sur un même plan de coupe (fig. 3)nous a permis de constater une augmentation du rapport si-gnal sur bruit mais surtout un important gain en CNR (rapportcontraste sur bruit) sur le T2* en fonction du champ magné-tique.

Perspectives

Les antennes multicanaux permettront encore une évolutionde ce gain en pondération T2*.L’amélioration du rapport signal sur bruit et surtout ducontraste, associée à la possibilité d’une haute résolution spa-tiale permet la visualisation de très petites structures céré-brales telle que l’architecture interne de l’hippocampe (fig. 4).Ceci ouvre la voie à de nouveaux moyens diagnostiques despathologies cérébrales comme la maladie d’Alzheimer.

Résultats en T1 (référence en lien avec la fig. 1)

Contrairement à l’imagerie T2, l’imagerie T1 tire moins de bé-néfice de la montée en champ des IRM (fig. 5) :< moins de gain en contraste sur bruit (CNR) et résolutiontemporelle ;

< signal hétérogène.

< rôle du manipulateur radio à neurospin

< Le rôle du manipulateur est identique au travail en milieude santé.

< Il doit avoir une connaissance de la réglementation de la re-cherche biomédicale (loi Huriet).

< Au niveau de la sécurité, il doit réaliser :- la vérification ultime des contre-indications ;- la vérification de la compatibilité amagnétique des objetsrentrant dans les salles IRM;

- le suivi quotidien des imageurs (cryogénie, stabilité etqualité image).

< Au niveau des consoles d’acquisition, l’interface logiciel /Syngo est identique au 3 T et 7 T permettant ainsi une fa-cilité d’accès.

À ce jour, pour l’imageur 7 T, aucun produit sur le marché n’estvalidé compatible amagnétique. Le manipulateur radio doits’assurer des vérifications et tests auparavant.

< Perspectives d’avenir

Pour aller plus loin dans la compréhension du cerveau, outrel’installation d’aimants de 3 T et 7 T, NeuroSpin sera doté d’icià 2011 d’un IRM à 11.7 T destiné à l’homme (fig. 6).

< Conclusion

Les images obtenues à 3 T puis 7 T depuis l’ouverture de Neu-roSpin permettent d’entrevoir de grands potentiels autantsur la finesse de résolution encore jamais atteinte sur unimageur “clinique” (fig. 7) que sur les développements tech-nologiques périphériques à la contribution d’une excellentequalité images (nouvelles séquences, antennes…).

Site internet :www-dsv.cea.fr/neurospinwww.neurospin.org

(1) La commutation trop rapide des gradients peut induire des stimulations ner-

veuses périphériques.

(2) L’antenne volumique de type birdcage quadrature a été utilisée pour des raisons

d’exactitude dans les calculs de SNR et CNR. Le calcul d’un SNR et CNR avec

une antenne multicanaux est très complexe et nécessite la connaissance parfaite

du design de l’antenne.

Figure 7.Figure 6 : Maquette du futur aimant 11.7 T dédiéà l’imagerie cérébrale chez l’homme(prototype, partenariat franco allemand, projet ISEULT).

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technique et profession

Le Manipulateur n°183

Attentes des intervenantsd’une prise en charge radiologique:Mesures prises et réflexions sur leur efficacité

< introduction

Lors de la prise en charge d’un patient pour un examen ra-diologique, le manipulateur n’est pas le seul maillon per-mettant d’en assurer la qualité. En effet, tout le personnel col-labore à son efficacité et à son bon déroulement.Cette interdépendance soignant-patient et soignant-soignantse traduit alors par de nombreuses attentes chez tous les in-tervenants.

< Chronologie d’une prise en charge à traversles attentes des acteurs

Chez le médecin prescripteur, le patient est en attente d’in-formations au sujet de l’examen qu’il va subir telles que sondéroulement, sa durée, la possibilité d’éventuelles douleursou encore son intérêt… Il revient donc au médecin d’accorderun temps suffisant à son patient ainsi que de s’informer surles nouvelles techniques d’imagerie (TEP scanner, IRM…).

Lors de la prise de rendez-vous, un délai de réponse court, unaccueil chaleureux, d’éventuels renseignements complé-mentaires concernant la préparation à l’examen sont des élé-ments nécessaires à la satisfaction du patient. Il ne faut doncpas minimiser le travail de la secrétaire, formée au préalablesur les principales dispositions à prendre avant l’examen(jeûne, prémédication, arrêt des traitements…).

Une fois dans l’établissement, une des premières préoccu-pations du patient est de pouvoir se repérer et d’accéder auservice rapidement. De plus, l’hygiène et le confort sont des

critères auxquels il est sensible. Pour répondre à ces attentes,certaines structures ont déjà adopté un système de fléchageet de codes couleurs, voire même des hôtesses les guidantdès leur entrée.

Arrivé dans le service d’imagerie, le patient est accueilli par lemanipulateur radio qui souhaite prendre en charge une per-sonne informée et correctement préparée à l’examen. Ces in-formations lui ont été données soit par une infirmière ayantconnaissance des protocoles d’examen si le patient est hos-pitalisé, soit par les professionnels qu’il a pu rencontrer pré-cédemment dans son parcours. Il est aussi profitable au pa-tient et au manipulateur que le planning et la répartition deseffectifs soient organisés en fonction de la demande et des ur-gences probables de jour comme de nuit, sept jours sur sept.

Pour optimiser la qualité du travail du manipulateur, différentsfacteurs interviennent : matériel de pointe permettant d’ob-tenir des images de meilleure qualité, infrastructure adaptée,cohésion de l’équipe, bonne transmission des informationsentre les services (dossier numérisé), salaire attractif, forma-tions (radioprotection, hygiène…).L’étudiant, qui participe également à la prise en charge du pa-tient lors de son stage, doit pouvoir être autonome tout enrestant encadré par un professionnel.

Pour un bon diagnostic, l’élaboration des meilleurs protocolesd’examens est nécessaire. Le patient, généralement anxieux,désire une explication orale, rapide et claire au moment de lacommunication des résultats. La formation des médecins ra-diologues (séminaires, concertations) y participe. De plus, ilest préférable pour les médecins prescripteurs que les

Claire Bauduin, Julie Champenois, Marie-Laure Cléret, Marion Delaplace, Mélanie Dupez, Cécilia Fristot,Marion Grumetz, Mathieu Herbez, Benjamin Hucke, Astrid Marteau, Sonia Tellier, Alexandra Wacogneet Tristan Wecklawiak, étudiants IMRT d’Arras, promotion 2007-2010.

Le patient est l’acteur principal de la chaîne de soins, mais satisfaire ses attentes ne suffit pas à réaliser l’examen parfait.À travers un trajet type du patient lors d’une prise en charge radiologique, nous allons mettre en évidence les interdépendancessoignant-patient et soignant-soignant ainsi que les mesures prises pour faciliter ces relations.

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technique et profession

13Le Manipulateur n°183

comptes rendus soient structurés et précis. Ilest donc conseillé qu’ils comportent systé-matiquement quatre étapes: indication, tech-nique, résultats et conclusion.

Enfin, à la sortie du service, le patient estsouvent sollicité pour répondre à un ques-tionnaire de satisfaction qui va permettre laremise en cause de l’organisation du serviceet du travail fourni par le personnel soignant.Grâce à ces formulaires, des enquêtes àl’échelle nationale sont mises en place, sus-ceptibles d’améliorer la prise en charge dupatient.

< réflexions sur l’efficacitédes mesures entreprises

À travers le trajet type du patient, nous avonspu mettre en évidence certaines solutionspour répondre aux attentes des différents in-tervenants dans la chaîne de soins. Certainesapparaissent appropriées, d’autres le sontmoins car elles demandent :< beaucoup de temps et une implication plus

importante du personnel : donner une in-formation détaillée au patient, améliorer laqualité de l’accueil et la courtoisie du per-sonnel, mettre en place de meilleurs pro-tocoles, utiliser des échelles d’évaluation,mesurer la satisfaction du patient, faire descomptes rendus appliqués ;

< des moyens financiers supplémentaires :augmenter les formations, renouveler leséquipements, accroître les effectifs.

La liste des mesures précédemment citéesn’est pas exhaustive. En effet, d’autres sontpossibles :< pour un accès facile, une bonne prise derendez-vous et une information adéquate :envoyer un carton de rendez-vous avec unplan détaillé des lieux ainsi que des expli-cations sur l’examen, proposer un site In-ternet d’information, installer des affichesillustratives dans les salles d’attente et, sipossible, mettre en place une consultationpréalable ;

< pour une amélioration des compétencesde l’équipe : diversifier les formations ;

< pour la sécurité du patient : utiliser les ri-delles et les lève-patients, installer des ca-

méras de surveillance et des interphonespermettant de communiquer avec le pa-tient si ce n’est pas possible directement ;

< pour rompre l’isolement entre les serviceset favoriser une bonne transmission desinformations : organiser des réunions in-ter-professionnelles, des formations sur lesautres professions du corps médical, met-tre en place un PACS (Picture Archivingand Communication System) ;

< pour le confort du patient : créer des gar-deries communes à l’hôpital, donner des“récompenses” (diplômes, sucreries…)aux enfants ;

< pour améliorer les délais d’attente aux ur-gences : effectuer une première répartitiondes patients aux urgences, par une per-sonne compétente en fonction du degréde gravité.

Même si certaines solutions demandent en-core et toujours une implication financièreet personnelle, d’autres paraissent aborda-bles et plus faciles à mettre en place.

< Conclusion

Le patient est, bien sûr, l’acteur principal de lachaîne de soins, mais satisfaire ses attentesne suffit pas pour réaliser l’examen parfait.En effet, tous les acteurs qui l’entourent pen-dant sa prise en charge doivent dans un pre-mier temps interagir avec lui, mais aussi en-tre eux. Des mesures ont donc été prisespour permettre de faciliter cette prise encharge; elles concernent tout le monde et ci-blent tous les intervenants possibles.Malheureusement, ces mesures, pourtantcorrectes, ne suffisent pas encore à satisfairele patient et les soignants au maximum: lemanque d’argent, de temps, d’organisation,de rigueur ou encore de dialogue, sont lesprincipaux facteurs limitant l’efficacité de cesmesures.Certains pays ont imaginé des solutions pourpallier le manque de personnel soignant et levieillissement de la population. Par exemple,au Japon, la robotisation est l’une des solu-tions trouvées : certaines machines sont làpour guider ou mobiliser les patients, d’au-tres servent à transporter du matériel. Cephénomène s’étendra-t-il à la vieille Europe?

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technique et profession

Le Manipulateur n°183

< Bibliographie

< Missions d’un service de radiologieà l’assistance publiqueParu sur internet le 13 juin 2001, rédigé parun groupe de travail animé par le Pr. Jean-Denis Larédo, responsable du comité depilotage de la démarche d’amélioration dela qualité des services de radiologie del’AP-HP.

< Fiche pratique d’infirmière : le scannerParue sur le site oncor@net le 15 novembre2007, serveur du réseau de cancérologieOncora (fondé par Pr. Thierry Philip) quipropose des fiches pratiques, des réunionsd’information. Créé en 1994, Oncora s’ins-crit dans les projets de réforme du systèmede santé et regroupe quarante hôpitaux.

< Enquête de satisfaction patientsFeuille d’enquête remise au patient aprèsun examen radiologique dans le centred’imagerie de l’Ouest parisien, établisse-ment de santé libéral dédié à l’imagerie(Clinique chirurgicale du Val-d’Or - Saint-Cloud; Clinique Bizet - Paris XVI ; HôpitalFoch - Suresnes).

< Étude en Basse-Normandie :la douleur en radiologieLe Réseau national douleur de Basse-Nor-mandie, composé de dix-neuf centres hos-pitaliers, a réalisé en juin 2006 une enquêtesur la douleur perçue par les patients lorsde leur passage en service de radiologie et,au vu des résultats de cette enquête, prôneune démarche d’amélioration de la qua-lité.

< Extrait de forum DoctissimoUne femme apeurée à l’idée de passer unscanner cérébral demande de l’aide auprèsd’autres internautes sur le forum de Doc-tissimo (site de vulgarisation médicale).

< Rapport d’enquête de satisfaction demédecins prescripteurs concernantla forme des comptes rendus enmédecine nucléaireEnquête menée auprès de prescripteursd’examens scintigraphiques qui confirmel’importance d’un compte rendu completen médecine nucléaire (indication, tech-nique, résultats, conclusion).

Les dessins humoristiquesde Laurent Van Offel !Au-delà de la revue,découvrez son universen allant visiter ses blogs :http://vanologie.blogspot.comethttp://vanocroquis.blogspot.com

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technique et profession

15Le Manipulateur n°183

Connu pour son sirop d’érable, ses hivers enneigés et son charmant accent, le Québec est la 7e destination préféréed’émigration des Français. Le Québec est une province francophone du Canada avec un statut particulieren regard des autres provinces anglophones. Les règles de reconnaissance et les conditions de travail peuvent êtrecomplètement différentes dans les provinces anglophones.

< Témoignage: Christophe Gavant, expatrié au Québec depuis onze ans,partage son expérience québécoise.

Il a choisi ce métier car il avait et a toujours une vraie passion pour les métiers de lasanté. Initialement formé à Lyon, il est diplômé d’état depuis 1991. Cela permettait alors“de faire mon service militaire à l’hôpital, ce que je trouvais plus utile, plutôt que dejouer le petit soldat”.Quant à ce qu’il trouve différent de la France: “Les radiologistes ont leur professionet nous avons la nôtre. D’après la loi sur les technologues en radiologie, nous avonsdes actes qui nous sont réservés et nous devons être les plus professionnels possi-bles. Ainsi, nous avons beaucoup de respect envers toutes les professions du mondemédical et les autres nous respectent aussi.”

le Québec Fiche technique

< Nom de la profession :Technologue en imagerie médicale et en radio-oncologie.

< Accès à la formation : Avoir un diplôme d’études

secondaires : une spécialisation est souvent souhaitée, telles que

mathématiques ou physique.

< Contenu de la formation : Après trois ans de formation,

obtention du diplôme d’études collégiales avec spécialisation

dans l’un des domaines suivants : imagerie médicale

(radiodiagnostic), médecine nucléaire et radio-oncologie. Une

fois obtenu, les candidats doivent réussir l’examen

professionnel de l’Ordre des technologues en imagerie médicale

et en radio-oncologie du Québec (OTIMRO) pour obtenir leur

permis d’exercice. Les technologues en imagerie médicale et en

radio-oncologie peuvent exercer dans tous les secteurs

d’activités de la profession s’ils démontrent qu’ils possèdent les

compétences pour ce faire. La tomodensitométrie (scanner), la

résonance magnétique et l’échographie sont des matières

enseignées dans le cadre du cours de technologie du

radiodiagnostic. Les technologues de médecine nucléaire et de

radio-oncologie apprennent les applications dédiées à leur

secteur d’activité de ces technologies d’imagerie.

< Compétences professionnelles :Mêmes champs de compétences qu’en France.

Premières lois réglementant la profession en 1973.

Derniers textes à propos des technologues en imagerie

médicale et en radio-oncologie : Décret 1154-2008 du

18 décembre 2008, (2009) 141 G.O. 2, 40.

En 2009, des études ont été réalisées pour permettre, in fine,

d’étendre le champ de compétences à l’échographie, avec une

formation préalable appropriée.

< Salaires : Échelon 1 : 19 $ / heure - Échelon 12 : 30 $ / heure.Changement d’échelon chaque année, sous condition de travail

à temps complet pendant l’année précédente, soit 35 heures par

semaine. Soit environ 1460 euros par mois pour l’échelon 1 et

2700 euros par mois pour l’échelon 12 au taux de change

actuel (1 dollar canadien = 0,60 à 0,70 euro).

< Évolution de carrière : Coordonnateur de département (TDM,

IRM, angio, écho, etc.), coordonnateur PACS, assistant chef,

chef technologue, enseignant, commercial.

< Démarches : Dans un premier temps, il faut prendre contact

avec l’OTIMRO afin de compléter un questionnaire

d’autoévaluation pour les candidats hors Québec :

www.OTIMRO.qc.ca. Ensuite, il est obligatoire de réaliser un

stage d’observation de 140 heures, soit quatre semaines en

milieu hospitalier, et de suivre un cours de 45 heures avant de

passer l’examen de l’OTIMRO. La réussite à cette épreuve

conditionne l’obtention du permis d’exercice de la profession.

Enfin, il faut régler la cotisation annuelle, d’un montant de

400 dollars environ, afin d’être inscrit à l’OTIMRO et de

pouvoir travailler. En octobre 2008, le Québec et la France ont

élaboré une entente sur la reconnaissance des qualifications

professionnelles entre les deux gouvernements afin de faciliter

et accélérer l’acquisition d’un permis pour l’exercice du métier.

D’ici courant 2010, ceci devrait devenir réalité.

Relations internationales Auteur :Benoît Billebaut

[email protected]

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technique et profession

Le Manipulateur n°183

La commission Médecine nucléaire a entrepris un travail de fond qui consiste àpréparer les services de médecine nucléaire à la certification V2010.Ce travail va nous permettre de réfléchir aux priorités à accorder à notreenvironnement professionnel en mettant en œuvre la DQ (Démarche Qualité), lagestion des risques, le développement durable, l’évaluation des pratiquesprofessionnelles qui sont des éléments nouveaux dans notre paysage professionnel.Ces éléments doivent s’intégrer dans un changement de perspectives qui vontmodifier l’évolution de notre profession pour être totalement opérationnels lors dela mise en place de la formation LMD. Nous suivons attentivement cette évolutionqui aura pour conséquence une révolution majeure de notre métier.

Vous trouverez ci après les thèmes que nous souhaitons développer dans la revue :

1) La certification V2010 des ETS: Les critères concernant la MN n°1 (BE)2) La certification V2010 des ETS: Les critères concernant la MN n°2 (BE)3) La certification V2010 des ETS: Les critères concernant la MN n°3 (BE)4) L’approche “processus” en général dans la Démarche Qualité (BE)5) L’approche “processus” en MN dans la Démarche Qualité (BE)6) La démarche de la gestion des risques (BE/CM)7) La gestion des risques en MN (BE/CM)8) La gestion des EI en radiothérapie : Un exemple pour la MN (BE/CM)9) L’évaluation des risques professionnels en MN: Le document unique (BE/CM)10) Le développement durable en MN (SD)11) La gestion des déchets en MN (pas seulement RA) (SD)12) Les EPP n°1 (FR)13) Les EPP n°2 (FR)14) Les EPP n°3 (FR)15) Le RAQ dans un service de MN (BE)16) L’évolution de notre profession en MN (SP)17) La réforme des études : la partie MN (SP)

En ce mois de janvier, nous vous proposons à la lecture - dans la revueLe Manipulateur d’imagerie médicale et de radiothérapie n°183 - la fiche n°1 :La certification V2010 des ETS: Les critères concernant la MN.Les prochains mois, seul le résumé de la fiche sera publié dans la revue.Grâce à la revue électronique, un lien internet vous conduira à la fiche entière.

Préparer à la certification v2010les services de médecine nucléaire

Médecine nucléaire par Bernard Estivals et Catherine Machacek

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technique et profession

17Le Manipulateur n°183

La certification V2010

La certification des établissements de santé avu le jour par l’ordonnance n°96-346 du 24 avril1996 portant sur la réforme hospitalière. Elle apour but de rendre compte de la qualité de l’en-semble des prestations (soins, restauration, ac-cueil…) d’un établissement par la visite d’ex-perts, chargés par la HAS (Haute autorité desanté), qui sont extérieurs et indépendants del’hôpital.La version 2010 fait suite à trois versions de cer-tification. La première, la V1, instaurait une dé-marche qualité en établissement de santé. LaV2 ou la V2007 avait pour but de continuer surcette lancée tout en médicalisant plus cette dé-marche. La dernière version poursuit la mêmeidée, tout en essayant de rendre les informa-tions plus claires et accessibles, toujours dans lebut d’améliorer la qualité des prestations deshôpitaux.La certification des établissements de santé de laHAS s’applique à l’établissement dans sa globa-lité et ne s’intéresse pas à un secteur d’activité enparticulier. Elle a pour but de réguler l’activitéd’un hôpital par une approche qualité.

Elle poursuit deux objectifs :< Mettre en place les outils nécessaires à un éta-blissement pour lui permettre de fonctionneravec pour principale préoccupation l’amélio-ration de la qualité et de la sécurité des soins.

< Assurer un niveau de qualité sur des points es-sentiels (critères de pratiques exigibles priori-taires) selon la HAS.

La dernière version de cette certification (V2010)a permis d’améliorer les points qui faisaient l’ob-jet de critiques dans les versions précédentes.De plus, elle s’adapte aux évolutions constatéesdans le domaine de la santé et s’inspire des pro-cédures d’accréditation observées à l’étranger.

De toutes les observations faites, la HAS a misen avant quatre objectifs auxquels devra répon-dre cette nouvelle certification :< renforcer l’efficacité de la procédure en termesd’amélioration de la qualité des soins ;

< simplifier la certification en réduisant la chargede travail induite et les contraintes formelles ;

< accroître la garantie fournie aux usagers ;< inscrire la certification dans la régulation hos-pitalière par la qualité.

Le Manuel de certificationdes établissements de santé V2010

Le Manuel de certification des établissements desanté V2010 permet aux établissements de santéde se préparer à la visite des experts visiteurs. Ila été mis au point grâce à la collaboration deprofessionnels de santé, d’experts de la HAS etde représentants d’usagers. Il a fait l’objet derelectures et a été testé en juin 2008 dans treizeétablissements de santé situés sur toute laFrance pour obtenir, au final, un manuel clair etaccessible. Ce manuel a pour but final et princi-pal de permettre aux établissements de menerune autoévaluation des différents critères es-sentiels à leur bon fonctionnement.

Ce manuel s’articule autour de deux chapitres :< Management de l’établissement.< Prise en charge du patient.

Chaque chapitre contient plusieurs références,qui elles-mêmes sont divisées en critères. Lemanuel compte vingt-huit références et quatre-vingt-deux critères. Ce sont les critères qui se-ront évalués lors de la visite des experts et ferontl’objet d’une cotation.

Chaque critère se présente de la même manière,de façon à améliorer la lisibilité du manuel etrendre la cotation plus facile.

< Fiche n°1 :la certification v2010 des ETs : les critères concernant la mn

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technique et profession

Le Manipulateur n°183

Par exemple :

Exemple de présentation d’un critèreOn remarque qu’un critère est divisé en troisétapes (E1 : Prévoir, E2 : Mettre en œuvre, E3 :Évaluer et Améliorer), qui contiennent un ou plu-sieurs éléments d’appréciation. Ce sont ces der-niers qui seront jugés par les experts et qui doi-vent être respectés pour assurer la certificationde l’hôpital.On remarque que les étapes n’ont pas été choi-sies au hasard. En effet on retrouve les intitulésprésents dans la roue de Deming: méthode uti-lisée régulièrement dans toutes démarchesd’amélioration de la qualité.

Cette méthode comporte quatre étapes (Plan,Do, Check, Act) à suivre dans cet ordre pour per-mettre une amélioration continue et infinie duproduit ou du service. Appliquée à la certificationdes hôpitaux, la roue de Deming permet uneamélioration de la qualité des prestations four-nies par l’établissement.

La cale (triangle bleu) représente le systèmed’assurance qualité (gestion documentaire, ges-tion des audits, gestion des non-conformités,gestion des actions correctives).Le Manuel de certification des établissements desanté V2010 propose les mêmes étapes pouraméliorer un critère :< Prévoir = Plan.< Mettre en œuvre = Do.< Évaluer et améliorer = Check et Act.

Le Manuel de certification des établissements desanté V2010 présente des critères à respecterdans l’ensemble de l’établissement. Malgré tout,il est possible que chaque service se prépare in-dividuellement à la certification.

La sélection des critères

Le Manuel de certification des établissements desanté V2010 de la HAS compte quatre-vingt-deux critères qui doivent être respectés par l'en-semble de l'établissement.

L’objectif est de sélectionner les critères quiconcernent la médecine nucléaire.Il existe deux types de critères dans le Manuel decertification des établissements de santé V2010 :< Les critères de pratiques exigibles prioritaires(PEP) : treize critères.

< Les critères hors pratiques exigibles priori-taires (hors PEP) : soixante-neuf critères.

Chaque type de critère va faire l’objet d’une sé-lection qui lui est propre.

Roue de Deming.

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technique et profession

19Le Manipulateur n°183

La sélection du Critère 26b. Organisation des autres secteurs d’activité à risque majeurIl est important de noter que le Manuel de certification des établissements de santé V2010 propose uncritère (Critère 26b. Organisation des autres secteurs d’activité à risque majeur) qui parle de la méde-cine nucléaire. Il fait partie des critères hors PEP et reprend les points essentiels que doit respecter unservice de médecine nucléaire.Ce critère s’intéresse surtout à la mise en place de démarches qualité documentées pour identifier, ana-lyser, hiérarchiser et limiter les risques éventuels liés à l’activité du service. Ceci dans le but principald’assurer la sécurité du patient lors de sa prise en charge.Étant spécifique à la médecine nucléaire, la décision de sélectionner d’office ce critère a été prise.C’est pourquoi, on ne le retrouvera pas dans les résultats des deux études menées.

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technique et profession

Le Manipulateur n°183

les textes officiels

Réglementation et Imagerie médico-légale

< “santé publique”

Professions de santé

Circulaire DREES/BPS n°2009-289 du17 septembre 2009 relative à l’enquête surles établissements de formation auxdiplômes de la santéNOR: SASE0921698Chttp://www.sante-sports.gouv.fr/fichiers/bo/2009/09-11/ste_20090011_0100_0076.pdf

Contrôle qualité

Décision du 8 octobre 2009 portantagrément d’un organisme chargé ducontrôle de qualité externe desscanographesNOR: SASM0920253S(Journal officiel du 27 octobre 2009)http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000021201556&date-Texte=&categorieLien=id

Décision du 8 octobre 2009 portantagrément d’un organisme chargé ducontrôle de qualité externe desscanographesNOR: SASM0920252S(Journal officiel du 27 octobre 2009)http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000021201562&date-Texte=&categorieLien=id

Décision du 12 novembre 2009 portantagrément d’un organisme chargé ducontrôle de qualité externe de certainesinstallations de radiodiagnosticNOR: SASM0920268S(JO du 29 novembre 2009)http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000021344762&date-Texte=&categorieLien=id

Qualité hospitalière

Circulaire DHOS/E2/DREES/OSAM n°2009-224 du 17 juillet 2009 relative à l’appel àprojets sur une expérimentation desindicateurs de qualitéNOR: SASH0917158Chttp://www.sante-sports.gouv.fr/fichiers/bo/2009/09-10/ste_20090010_0100_0067.pdf

Recherche clinique

Circulaire DHOS/MOPRC/INCA n°2009-297du 24 septembre 2009 relative auprogramme de soutien aux techniquesinnovantes coûteuses en cancérologiepour 2010 - NOR: SASH0922325Chttp://www.sante-sports.gouv.fr/fichiers/bo/2009/09-10/ste_20090010_0100_0070.pdf

Circulaire DHOS/MOPRC n°2009-298 du24 septembre 2009 relative au recensementdes techniques innovantes coûteuses horschamp du cancer en vue de préparerl’appel à projets du programme national desoutien pour 2010 - NOR: SASH0922328Chttp://www.sante-sports.gouv.fr/fichiers/bo/2009/09-10/ste_20090010_0100_0071.pdf

< “Fonction publique hospitalière”

Qualité sécurité des soins

Instruction DHOS/MOPRC/E2 n°2009-318du 19 octobre 2009 relative au programmede recherche en qualité hospitalière pour2010 - NOR: SASH0924509Jhttp://www.sante-sports.gouv.fr/fichiers/bo/2009/09-11/ste_20090011_0100_0092.pdf

Liens actifs sur la revue électronique

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technique et profession

21Le Manipulateur n°183

< “secteur privé”

Conventions collectives

Arrêté du 8 octobre 2009 portant extensiond’un avenant à un accord professionnelconclu dans le secteur sanitaire, social etmédico-social à but non lucratifNOR: MTST0923556A(Journal officiel du 17 octobre 2009)http://textes.droit.org/JORF/2009/10/17/0241/0106/

Arrêté du 8 octobre 2009 portant extensiond’un avenant à la convention collectivenationale du personnel des cabinetsmédicaux (n°1147)NOR: MTST0923557A(Journal officiel du 17 octobre 2009)http://textes.droit.org/JORF/2009/10/17/0241/0107/

Arrêté du 8 octobre 2009 portant extensiond’un avenant et d’un avis d’interprétation àla convention collective nationale del’hospitalisation privée (n°2264)NOR: MTST0923558A(Journal officiel du 17 octobre 2009)http://textes.droit.org/JORF/2009/10/17/0241/0108/

< “Fonction publique”

Exercice professionnel

Circulaire du 19 novembre 2009 relative auxmodalités d’application de la loi n°2009-972du 3 août 2009 relative à la mobilité et auxparcours professionnels dans la fonctionpubliquehttp://www.circulaires.gouv.fr/pdf/2009/11/cir_29932.pdf

Brèves pour se tenir informés de l’actualité radiologique

< Du nouveau en échographie : Selon les résultats présentés au congrès de la Société française de rhumatologie,l’échographie est efficace pour déterminer si une polyarthrite débutante va déboucher sur une atteinte érosiveun an plus tard.

< Le saviez-vous? Un coup de pouce pour le développement des infrastructures d’imagerie : le plan Alzheimerpermet de financer des appareils d’imagerie dont en particulier l’implantation de nouvelles IRM.

< L’hôpital Saint-Louis de l’AP-HP a inauguré son cyclotron; il sera mis en service en janvier 2010.C’est le 3e en Île-de-France.

< Le premier appareil de tomographie par émission de positons (TEP) “haute définition” a été installé enoctobre 2009 à l’hôpital américain de Paris. De dernière génération et d’un coût proche de trois millions d’euros,il divise la durée d’examen par quatre (soit seulement cinq minutes) !

< Une étude présentée en Floride démontre que les victimes d’infarctus reçoivent une irradiation équivalente à 850radios du thorax au cours de leur hospitalisation aiguë, soit une dose de plus de 17 milliSieverts par patient.

< Au congrès de l’American Heart Association, il a été montré que le scanner coronaire est plus rapide, pluséconomique, pour une sûreté équivalente à la scintigraphie myocardique d’effort pour le triage en urgence desdouleurs thoraciques aiguës.

Brèves recueillies par Olivier Marie-Anne

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régions et commissions

Le Manipulateur n°183

EFrs : Réunion annuelle de l’Associationeuropéenne des manipulateurs

Concernant la radioprotection d’abord, en janvier 2010, uneproposition de révision de la directive Euratom 97/43 (direc-tive patient) va être engagée. La transposition en droit na-tional des différents pays européens devrait s’effectuer d’icitrois ans. Le principal objectif de l’EFRS, qui devrait être nor-malement consultée, est d’inclure le mot “radiographer”(manipulateur) dans cette nouvelle directive.

En IRM, la directive européenne (Magnetic field directive2004/40/CE1) est discutée. Elle concerne les prescriptions mi-nimales de sécurité relatives à l’exposition des travailleurssoumis au champ électromagnétique. Cette directive pro-pose d’introduire des seuils pour protéger les travailleurs ex-posés à ce risque. Rien n’a été prévu en effet dans celle-ci àpropos de l’utilisation des champs électromagnétiques enimagerie par résonance magnétique. Selon les limites fixéespar la directive, on estime que 40 % des IRM ne pourraientplus fonctionner dans des conditions légales. La transpositionen droit national de cette directive, initialement prévue avantavril 2008, a été repoussée en 2012.La Société européenne des radiologues (ESR) est très active,l’EFRS aussi. Il s’avère nécessaire d’établir des règles de fonc-tionnement pour les travailleurs en IRM en vue d’obtenir uneexemption de cette directive pour les personnels de santé.Les syndicats de travailleurs sont favorables à cette solutionet il semble que les autres catégories de travailleurs (indus-trie) souhaitent également obtenir la même réforme.

À propos de la mobilité des manipulateurs en Europe, ils’avère que les mouvements de manipulateurs en Europesont essentiellement liés à des facteurs économiques. Ilsobligent alors les candidats à dominer la langue du payshôte. On constate ainsi des phénomènes de migration desPays Baltes vers la Finlande. Le Royaume-Uni a, quant à lui,

un manque de manipulateurs. Il possède en plus des règlesinternes d’autorisation d’exercice qui demandent six moispour leur mise en œuvre et qui se révèlent ainsi dissuasives.

Au sujet de l’évolution professionnelle du métier de mani-pulateur, le Royaume-Uni et les Pays-Bas évoquent les chan-gements récents dans l’univers professionnel des manipula-teurs dans leurs pays respectifs.Ainsi au Royaume-Uni, le manque de personnel paramédicalet médical a conduit le College of Radiographers (à la fois or-dre et syndicat des manipulateurs) à des bouleversements im-portants dans les tâches confiées aux manipulateurs.Un corps d’aide manipulateurs (assistant practitioner) a étécréé afin de prendre en charge, après formation de six mois,les actes tels que les radiographies au lit ou encore les ra-diographies pulmonaires. Ce professionnel est encadré par unmanipulateur diplômé (qualified radiographer).En contrepartie et en accord avec le gouvernement et les

commission Relations internationales

Vingt-trois associations et sociétés de manipulateurs venant des quatre coins de l’Europe se sont réunies à Budapest (Hongrie)les 23 et 24 octobre derniers.Dominique Zerroug et moi-même étions les représentants officiels de la France par l’intermédiaire de l’AFPPE.Au cours de cette réunion annuelle, les actions en cours et projets de l’EFRS (European Federation of Radiographer Societies)ont été longuement discutées.

L’ensemble des participants.

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régions et commissions

23Le Manipulateur n°183

médecins, un corps de manipulateurs experts (consultantpractitioner) a vu le jour avec comme tâches la rédaction decomptes rendus simples en échographie, scanner, IRM et lalecture des mammographies lors des programmes de dépis-tage. En réalité, ces manipulateurs experts sont peu nom-breux et ne perçoivent pas un soutien inconditionnel du corpsmédical.Pour des raisons économiques, le gouvernement des Pays-Bas a choisi les mêmes options. Ces manipulateurs expertssont au nombre de dix, et eux non plus, ne reçoivent pas uneapprobation soutenue du corps médical.

En groupe de travail, les pays méditerranéens (Portugal, Es-pagne, Italie, Grèce, Chypre, Slovénie, France) se sont oppo-

sés à ces nouvelles orientations uniquement développéesdans ces deux pays. En assemblée générale, l’EFRS et l’en-semble des autres pays représentés ont soutenu cette der-nière position.

D’autres sujets relatifs au fonctionnement interne de l’EFRSont été évoqués (finances, organisation, relation et commu-nication), dans une ambiance animée, par la quarantaine departicipants. Pour certains, nous nous retrouverons à Vienneen mars 2010 lors de l’ECR (European Congres of Radiology)et pour l’ensemble, vraisemblablement début novembre 2010dans l’un des Pays Baltes.

Philippe Gerson

< Deux tiers des hôpitaux de Lettonie ont fermé en raison de la crise.

< Suite à une réorganisation des circuits et des professions, l’Angleterre a fait passer les délais de rendez-vousd’IRM de deux ans à trois semaines.

< Les manipulateurs espagnols sont toujours formés en deux ans, les seuls en Europe !

< L’université de Tartu (Estonie) cherche un enseignant pour un contrat de quatre ans (3000 €/mois).Contacter Philippe Gerson.

< Le Portugal a toujours un excédent de manipulateurs.

< L’Islande, les Pays Baltes et la Hongrie ont été très touchés par la crise (fermetures d’hôpitaux, diminution depersonnels).

< Des universités anglaises et irlandaises ont dû suspendre des programmes de formation notamment enimagerie suite à la crise (diminution drastique des ressources).

Brèves d’Europe

L’AFPPE, en groupe de travail,avec les pays méditerranéens.

Le Parlement de Budapest.

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les “bonus”

Le Manipulateur n°183

Les nouveautés résident surtout sur la diminution drastiquede la dose en scanner (40 à 60 %) par l’adjonction de logicielsspécifiques.La course “à la barrette” semble s’arrêter. Avec les nouvellesmachines, on peut aujourd’hui réaliser un scanner cardiaqueen 1 sec avec 1 mSv.À noter, la présence d’un scanner 8 barrettes “crâne” mobile,sur roulettes et utilisable au lit du patient, au bloc ou en réa-nimation… www.neurologica.comPour les IRM, il y a moins de précipitation à utiliser les 3 T. Onse recentre sur les 1.5 T qui donnent entière satisfaction.En démonstration, on pouvait voir une IRM ouverte éton-nante, permettant la réalisation d’examens en position de-bout, assise ou couchée. Une seule machine fonctionne enEurope. www.paramed.it

En mammographie, le capteur plan est roi, permettant ainsila mise en place de solutions de dépistage du cancer du seinen camion (USA, Angleterre, Pays nordiques).La tomosynthèse est présentée par de nombreux construc-teurs, certaines technologies étant plus avancées que d’au-tres. On constate que les radiologues ont des avis partagéssur son utilité.En radiologie conventionnelle, le capteur plan et l’automati-sation des salles améliorent incontestablement l’ergonomie,la productivité des installations mais aussi la qualité de travaildu manipulateur.À noter que tous les producteurs de films proposent des so-lutions numériques depuis le générateur, le tube et le capteurplan. Adieu l’odeur du fixateur à l’entrée du service de ra-diologie!

Quoi de neuf au rsnA 2009 ?Radiological Society of North America - annual meeting

La crise a entraîné une chute de 20 % de la participation à ce formidable événement, qu’est le Congrès du RSNA(Radiological Society of North America), où malgré tout 800 exposants étaient présents.Ce 95e rendez-vous s’est déroulé à Chicago dans l’Illinois du 29 novembre au 4 décembre 2009.

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les “bonus”

25Le Manipulateur n°183

Le 5 février 2010, une journée annuelle de réflexion est orga-nisée sur des thèmes interprofessionnels : en cette période deréflexion sur la réingénierie des formations initiales, l’UI-PARM s’intéressera aux enjeux de cette réforme, communs àtous les paramédicaux.Lors de cette journée, un rappel du contexte et de la dé-marche sera présenté par Marie-Ange Coudray, représen-tante de la Direction de l’hospitalisation et de l’organisationdes soins (DHOS). Parmi les différentes professions paramé-dicales (IDE, pédicure podologue, ergothérapeute, masseur-

kinésithérapeute, diététicien, technicien de laboratoire), laprofession MEM sera représentée par Philippe Glorieux (IF-MEM AP-HP) et Corinne Blanchet (IFMEM Rennes). Ils pré-senteront les avancées sur les référentiels “activité” et “com-pétence”, ainsi que les perspectives et évolution del’accompagnement des étudiants, point essentiel de cetteréforme.

Vous retrouverez le programme et un bulletin d’inscriptionsur le site http://www.uiparm.fr.

réingénierie des diplômes paramédicauxEnjeux et réalité

XIVe Journée nationale d’étude et de réflexion de l’UIPARM

L’Union interprofessionnelle des associations de rééducation et médico-technique regroupe,depuis plus de dix ans, les associations professionnelles de nombreuses professionsparamédicales, dont l’AFPPE pour la profession MEM.

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les “bonus”

Le Manipulateur n°183

Un patient décrit des douleurs épigastriques depuis plusieurs jours. Outre une surcharge pon-dérale, ce patient est alcoolique. Une échographie est réalisée par le radiologue aux urgences.L’examen est peu contributif en raison d’interpositions gazeuses. Un bilan biologique est enattente. Un scanner abdominal est réalisé. Une suspicion de pancréatite aiguë est soulevéepar le médecin des urgences.

“Entraînez-vous n°5”Cas clinique (par le Dr Chelle)

Dans le cadre de notre profession de manipulateur, nous devons nous aussi nous intéresser à la pathologie du patientpour optimiser l’examen radiologique. Nous vous proposons ce mois-ci, un nouveau cas clinique avec des questionsen rapport avec notre profession de manipulateur. Vous trouverez les réponses à la fin de ce cas.

Question 1: Quel protocole TDM peut être judicieux?

Question 2: Quel est l’intérêt selon vous d’un passage sans injection sur le pancréas?

Question 3: Vous réalisez votre examen. Le radiologue est en salle d’interprétation etvous montre l’examen. À votre avis, à quel diagnostic doit-il songer?

Questions

Scanner abdominal sans injection. Scanner abdominal avec injection.

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les “bonus”

27Le Manipulateur n°183

< Au Québec, les technologues travaillent pour certains avecun “sarreau” (blouse chez vous). Nous demandons au pa-tient de revêtir une “jaquette” : c’est la chemise que portele patient pour l’examen. On lui demande de la mettre àl’envers, c'est-à-dire avec l’ouverture en arrière. Attention,on a déjà vu le patient avec les jambes enfilées dans lesmanches et le vêtement noué au cou!

< Pour certains examens on demande au patient d’enleverses “bobettes”… ses sous-vêtements.

< On va souvent recouvrir le patient d’une “couverte de fla-nellette” : couverture chaude, parce qu’au Québec, il nefait pas froid, “y fait frette” !

< Quand un patient a une gastro-entérite, il se peut qu’il an-nonce que “ça sort par sort par les deux bouttes” : com-prendre qu’il a la diarrhée et des vomissements. Il se peutqu’il n’ait que de la diarrhée, dans ce cas il a le “va vite”.

< Le patient vous explique peut-être qu’il est tombé et qu’il amal à la “pine dorsale”? C’est bien au rachis dorsal etpeut-être même lombaire que ce patient a mal.

< Il a de la difficulté à avaler parce qu’il a mal au “gorgoton”soit sa pomme d’Adam ou son cartilage thyroïde.

< Une dame nous a déjà annoncé qu’elle avait “mal au vo-lum”. En fait, si on corrigeait sa prononciation et sa gêne àexpliquer son problème, on comprenait qu’elle avait mal“où va l’homme” ! Il semblerait que c’est parce qu’elleavait des problèmes à “la matrice” ou l’utérus en français.

< Il passe une radio du crâne parce qu’il s’est cogné la “boîteà poux”! Il a un mal de “bloc”… c’est-à-dire qu’il a mal àla tête!

< Pour la radio de l’épaule, nous demandons au patient detourner sa main “paume vers le ciel”, n’est-ce pas poétique.

< Pour une radio des poumons on lui dit : “Prenez un grandsouffle et gardez-le! Prenez une inspiration profonde et gar-dez-la”.

< Lors de l’injection de l’iode, les examens sont faits “sous in-fusion” (sous perfusion chez vous). On dit au patient qu’ilva avoir “chaud partout partout”, comme une grosse cha-leur du mois de juillet.

< Attention n’annoncez pas de vive voix à un collègue quevous faites un colon ou une colonne. Ces termes peuventêtre pris au sens péjoratif au Québec ; un “colon” étant unabruti, et une “colonne” son équivalent féminin.

< Ne vous offusquez pas non plus si on vous propose d’ac-compagner un collègue pour “aller faire un bébé au lit”. Ils’agit de la radiographie au chevet d’un bébé en poupon-nière.

< Certains vont encore voir des “ramancheurs” pour replacerdes articulations “démanchées”. Ils devraient plutôt voir unmédecin, un chiropraticien ou encore un physiothérapeute.

< En passant si vous visitez le Québec et que malheureuse-ment vous deviez subir un scanner… sachez que les exa-mens sont “cedulés” (programmés… cela vient de l’anglais“sheduled”). De manière générale, à Québec et à l’est decette ville, on vous fera un “Taco” ; tandis que de Trois-Ri-vières jusqu’à Montréal et à l’ouest de la province, vous su-birez un “Ct-Scan”.

Richard Lessard, tim et Nathalie Rochefort, tim à l’Hôtel-Dieu,

Centre hospitalier universitaire de Québec

Expressions québécoisesen relations avec la pratique de technologueen imagerie médicale (tim) et en radio-oncologie

Le terme “francophonie” est apparu pour la première fois en 1880, pour décrire l’ensemble des personneset des pays utilisant le français. Il acquiert son sens commun lorsque, quelques décennies plus tard,des francophones prennent conscience de l’existence d’un espace linguistique partagé, propice aux échangeset à l’enrichissement mutuel. Aujourd’hui, il y a 200 millions de francophones dans le monde : le français est la seule langue,avec l’anglais, à être parlée sur les cinq continents.

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les “bonus”

Le Manipulateur n°183

Georgette Rochette pratique l’art de la marqueterie : c’est l’artd’assembler sur un fond de menuiserie des plaques de boisprécieux comme le teck, le poirier, l’acajou et bien d’autres.Georgette a découvert cet art au cours d’une exposition auCCAS d’Antibes (Centre communal d’action sociale). À cetteoccasion, elle a discuté avec le professeur, puis elle a testé.Et depuis quatre ans, la passion de la marqueterie ne laquitte plus. Son entourage familial encourage même cette ac-tivité.

< georgette nous explique la techniquetrès particulière de la marqueterie

L’idée d’une œuvre débute en voyant une image ou au tra-vers d’une idée personnelle : il faut alors dessiner le modèlesur un calque qui va permettre de tracer le motif sur les bois.Les couleurs sont naturelles : elles dépendent de l’arbre etGeorgette n’a jamais recours à la teinture. La découpe du boisà l’aide d’un cutter demande beaucoup de concentration et de

georgette rochette,aide manipulatrice à la retraite

Portrait de manipulateur artiste

André Rochette, manipulateur d’électroradiologie à la retraite, a le plaisir de vous présenter les réalisationsexécutées par son épouse : “Georgette a exercé le métier d’aide manipulatrice en Algérie pendant une dizaine d’années.À notre retour en France, en 1962, elle a cessé son métier pour s'occuper de nos deux enfants.”

Voilier.Les deuxamoureux.

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les “bonus”

29Le Manipulateur n°183

minutie afin de ne jamais casser le bois ni seblesser.L’étape suivante est précise : il faut travaillerles morceaux de bois à l’envers afin d’y po-sitionner un ruban adhésif double face. PuisGeorgette les place sur un cadre en contre-plaqué marine pour “immobiliser” l’œuvre.Le dessin se retrouve ainsi à l’endroit. Lestraits fins sont réalisés en pyrogravure, puisle tableau est poncé et revêtu d’un vernis in-colore et mat.Ce travail développe la précision et l’agilitédes doigts afin de découper les nombreusespetites pièces nécessaires à la réalisationd’une œuvre.

< georgette, une retraitée active !

“Cette activité m’apporte beaucoup, elleexige de la patience et permet de tout ou-blier tellement la minutie est importante”,précise Georgette.Elle rajoute aussi qu’elle travaille avec des co-pines sur ce thème. Il leur faut environ troisaprès midi pour réaliser une œuvre. Toutess’entendent très bien ce qui leur permet deréaliser cet art manuel à plusieurs sans s’en-nuyer. Tous les ans, le groupe d’amies exposeses œuvres au cours de quatre à cinq mani-festations, notamment pour Noël.

André Rochette précise que son épouse pra-tique également d’autres travaux manuelscomme la mosaïque, la peinture sur céra-mique, la fabrication de marionnettes à filsréalisées entièrement à la main. Avec unepetite équipe, ils avaient monté un théâtre. Ilsont joué Le Petit chaperon rouge, Blancheneige, Le Chat botté, Les Trois petits cochons.Ils se déplaçaient dans les hôpitaux de Nicepour distraire les enfants malades. Georgettefait remarquer qu'elle a fait partie desBlouses roses pendant trente-huit ans avantde se passionner pour la marqueterie.

Georgette est une passionnée des travauxmanuels : elle s'évade et le temps n'a alorsplus prise sur elle tellement le travail est pre-nant.

Propos recueillis par Claire Costes

Clown.

Animal.

Bateau.

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les “bonus”

Le Manipulateur n°183

< réponse à la question n°1

Le protocole doit idéalement comporter:

< Une série sans injection centrée sur le pancréas.

< Une série centrée sur le pancréas au temps arté-

riel afin d’étudier le réhaussement de la glande.

< Une série portale abdomino-pelvienne à la re-

cherche de coulées de nécrose.

< réponse à la question n°2

La série sans injection recherchera des calcifica-

tions pancréatiques évoquant une pancréatite chro-

nique sous-jacente.

D’autre part, cette série permettra une recherche

d’une lithiase vésiculaire ayant migrée dans la voie

biliaire principale et susceptible d’être à l’origine

d’une pancréatite aiguë.

NB: En France, l’alcoolisme et la migration d’une li-

thiase biliaire constituent les deux premières

causes de pancréatite aiguë.

solution “Entraînez-vous n°5”< réponse à la question n°3

Pancréatite aiguë nécrosante. TDM abdominale avec injection. Élargissement du pan-

créas (1) avec infiltration de la graisse adjacente. Après injection, on retrouve des

zones de non-perfusion (2) correspondantes à des zones de nécrose de la glande. Le

pourcentage de nécrose est supérieur à 50 %.

Radiographie standard:

< normale;

< ileus réflexe avec anse sentinelle;

< parfois épanchement pleural gauche;

< recherche de calcifications pancréatiques.

TDM:

< Pancréatite aiguë de type oedémateuse:

- hypertrophie localisée ou diffuse de la glande pancréatique;

- infiltration de la graisse adjacente;

- réhaussement modéré après injection;

- épaississement des fascias pararénaux;

- recherche de coulées fluides intra-péritonéales.

< Pancréatite aiguë nécroticohémorragique:

- hypertrophie de la glande;

- zone de non-perfusion de la glande après injection

correspondant à de la nécrose;

- présence de collection de siège extra-pancréatique au

contenu de densité spontanément élevée évoquant

des zones hémorragiques;

< imagerie de la pancréatite aiguë

Cliché d’ASP de face centré.Présence d’une ansesentinelle (1) dans uncontexte de pancréatiteaiguë. Noter l’absence decalcifications pancréatiques.

Pancréatite aiguë chez unpatient alcoolique. La coupeTDM sans injection objectiveune hypertrophie du pancréasavec des contours flous etune perte des lobulationspancréatiques. Une coulée esten voie de constitution dansla région pararénale gauche.Noter l’aspect stéatosique dufoie.

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les “bonus”

31Le Manipulateur n°183

- recherche de bulles d’air intra-pancréatiques évoquant des

zones de nécrose. Il faut rechercher dans ce cas des

collections de nécrose associées.

Autres anomalies:- épanchement d’ascite: signe de gravité retrouvé dans

20 % des cas;

- épanchement pleural réactionnel plus fréquent à gauche

retrouvé dans 30 % des cas de pancréatite.

Classification tomodensitométrique (Selon Balthazar)

< Grade A (15 %): aspect normal du pancréas;

< Grade B (23 %): élargissement local ou diffus du pancréas;

< Grade C (20 %): anomalies pancréatiques et inflammation péripancréatique;

< Grade D (14 %): une coulée péripancréatique;

< Grade E (28 %): plus de deux coulées et/ou image gazeuse dans ou adjacent au pancréas.

Le score est déterminé en ajoutant les points de la 1re colonne et ceux de la 2e colonne en fonction des anomalies retrouvées sur la TDM.

TDM et pancréatite aiguë: < examen de référence à réaliser sans et avec injection de produit de contraste;

< timing idéal : entre 48 et 72 heures après le début des signes cliniques;

< index de sévérité TDM à reporter.

Pancréatite aiguë. TDMpancréatique avecinjection : hypertrophie dela glande pancréatiqueavec défaut deréhaussement crânial etinfiltration de la graissepéripancréatique.

Pancréatite aiguë nécrosante. TDMabdominale avec injection.Élargissement du pancréas avecinfiltration de la graisse adjacente. Onretrouve des zones de non-perfusioncorrespondant à des zones de nécrosede la glande. Le pourcentage denécrose est supérieur à 50 %.

Pancréatite aiguë Stade D de Balthazar. Les coupes TDM avec injection au temps portal objectivent un défaut de réhaussementde la glande pancréatique dans sa partie médiane. Volumineuse coulée associée.

Source : Radiologie des urgences. Abdomen et Pelvis.

C. Chelle, J. Mangola, P. Bernard

Editoo limited. 2009

< Complications de la pancréatite aiguëAccessible en ligne http://www.afppe.net/

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les “bonus”

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33Le Manipulateur n°183

< Conditions de parution“offres et demandesd’emploi”

- Pour les adhérents AFPPE, à jour decotisation, la publication d’unedemande d’emploi, non encadrée,est gratuite (joindre à la demande,la photocopie de votre carted’adhérent 2010).

- Pour les hôpitaux, cliniques etcabinets, ayant souscrit unabonnement à la revue, la parutiond’une annonce standard est gratuitedans trois des onze numéros de larevue de l’année 2010 (joindre à lademande votre numéro d’abonné).

- Tarifs d’insertion d’annonces“standard”, non-encadrées :Une facture de 150 euros TTC voussera adressée avec le justificatif depublication. Ce prix s’entend pourune annonce de sept lignes, soit300 signes (lettres, chiffres,ponctuation et espaces compris).Par ligne supplémentaire, il serafacturé 30 euros TTC.

- Tarifs d’insertion d’annoncesencadrées :Encadré 55 x 55 mm(largeur x hauteur) 200 euros HTEncadré 55 x 75 mm(largeur x hauteur) 230 euros HTEncadré 115 x 75 mm(largeur x hauteur) 400 euros HT

- Le texte des annonces est àadresser par courrier :Société Eding37 rue de Fontenay92220 Bagneuxou par mail :[email protected]

- Les modalités de parution peuventêtre obtenues :. par mail :

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Profil du poste : Poste de jour à temps pleinProfil recherché : • Manipulateur en électroradiologie DE

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� M. � Mme � Mlle Nom .................................................................................. Prénom ...........................................................................Adresse personnelle .................................................................................................................................................................................................................Code postal ................................................................. Commune ...........................................................................................................................................Courriel ........................................................................................................... Numéro ADELI ............................................................................................Lieu de travail .................................................................................................. Fonction ........................................................................................................Type de formation ...................................................... Lieu de formation ...............................................................................................................................Année d’obtention du diplôme ........................................................................ Date de naissance ..........................................................................................

Acceptez-vous que vos nom et adresse soient communiqués à des sociétés en rapport direct avec la radiologie? � oui � non

� 17 eurosAdhésion sans abonnement à la revue� 44 eurosAdhésion avec abonnement à la revue� 52 euros Abonnement à la revue,

tarif individuel hors adhésion� 17 euros Étudiant (adhésion avec abonnement à la revue) Joindre

impérativement un justificatif de votre situation pour bénéficier dutarif réduit.

� 23 euros Retraité (adhésion avec abonnement à la revue)� 80 eurosAbonnement tarif individuel étranger� 100 euros Abonnement de soutien au nom d’un service, d’un centre de

documentation, d’un hôpital, d’une société…

� Caducée adhérent AFPPE: 7 euros� Caducée non-adhérent AFPPE: 16 euros

Adhésion AFPPE - Abonnement Le Manipulateur - Vente de caducéesà adresser à AFPPE - 47 avenue Verdier - 92120 Montrouge ou inscription en ligne par l’intermédiaire du site www.afppe.com

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Conformément à la loi informatique et libertés du 6 janvier 1978, article 27, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification des données vous concernant auprès du Siège social de l’AFPPE (47 avenue Verdier - 92120 Montrouge).

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Depuis 1996, l’AFPPE a opté pour les cotisations en année civile concernant l’adhésion à l’AFPPE et l’adhésion avecabonnement à la revue Le Manipulateur d'imagerie médicale et de radiothérapie.Les cotisations arrivent donc toujours à échéance au 31 décembre.Si vous avez opté pour une adhésion avec abonnement, vous recevez les 11 numéros de la revue Le Manipulateurd'imagerie médicale et de radiothérapie de l’année en cours quelle que soit la date de votre adhésion ourenouvellement.

Si vous n’avez pas encore renouvelé votre cotisation, n’attendez pas pour ne pas vous sentir pénalisé.Nous vous remercions de votre confiance. Votre adhésion nous permet d'avoir un poids important dans lareprésentation de notre profession auprès des pouvoirs publics.

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