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Le Bulletin Le Bulletin Lettre d’information de la Section de Neuilly de la SMLH N° 43 décembre 2014 Société des Membres de la Légion d’honneur Lettre d’information de la Section de Neuilly de la SMLH 1 bourses bourses : 4 ans, ce nÊest pas fini : 4 ans, ce nÊest pas fini ! !

Mise en page 1 - 92200smlh.fr · tivation mais, en ma qualité de ... Alain Farah Le mot du président Bulletin n°43 decembre 2014 PL_Mise en page 1 02/01/15 16:20 Page2. ... Yana

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Le BulletinLe BulletinLettre d’information de la Section de Neuilly de la SMLH

N° 43 décembre 2014Société des Membres de la Légion d’honneur

Lettre d’information de la Section de Neuilly de la SMLH 1

b oursesbours es : 4 ans , ce n Êes t pas f ini: 4 ans , ce n Êest pas f ini !!

Bulletin n°43 decembre 2014 PL_Mise en page 1 02/01/15 16:20 Page1

2 Lettre d’information de la Section de Neuilly de la SMLH

Salle comble le 7octobre dernierau théâtre deNeuilly. Vousavez répondu ennombre à notreappel. La section

vous en est reconnaissante, mais également latroupe des acteurs qui a œuvré bénévolementpendant des mois pour nous offrir ce spectacle.Troupe qui se renouvelle, et votre présence estun encouragement précieux à ces nouveauxvenus à la scène pour qui c’était le baptême dufeu.Avec le talent, l’humour et l’énergie qu’on luiconnaît, Mme Sophe Chevalier a fait appel àvotre générosité et là encore, vous avez ré-pondu présent. Soirée donc réussie sur tous lesplans. Nous ferons encore mieux l’année pro-chaine. Il ne tient qu’à vous de gagner ce pari.

Fabienne Vilmer

En direct de la sectionet des COMITÉS

13à table… maisdes centainesde convives

Pas très original, direz-vous, qui n’a pas vi-sité le Panthéon ? Certes, mais nous étionsun bon petit groupe du comité Saint-Pierre, des parisiens depuis longtempssinon de toujours, pris en charge chaleu-reusement par notre président BernardMontcerisier, pour cette escapade. Une dé-couverte, des connaissances à rafraîchir, leplaisir d’être ensemble, tout y a concouru.Basilique fondée en 507 pour abriter lessépultures du roi Clovis, de son épouseClothilde et de sainte Geneviève ; basiliqueprestigieuse voulant rivalisant avec Saint-Pierre de Rome, consacrée de nouveau à lasainte en réponse au vœu d’un Louis XVguéri. Et édifiée par l’architecte Soufflot ;choisie comme panthéon national en

1791… par deux fois encore au 19e siècle, le vaste sanctuaire retrouve ses origines reli-gieuses avant de devenir définitivement, à l’occasion des funérailles de Victor Hugo, lePanthéon à la gloire des grands hommes de la nation.Notre guide, féru d’histoire, nous aide à repérer les traces du destin mouvementé de cevaste édifice : l’architecture d’une église néoclassique mariant le style grec avec des élé-ments gothiques et de la Renaissance (colonnes de style corinthien des bas-côtés, voûteset arcs-boutants, lourds piliers qui supportent la charge du dôme…) mais 45 hautes fe-nêtres murées après la Révolution pour intensifier l’aspect sépulcral du lieu, et couvertesplus tard de peintures, religieuses d’un côté, héroïques de l’autre. Des sculptures mo-numentales du 20e siècle évoquent des grands moments de l’histoire française.Dans la vaste crypte sobre dont l’éclairage fait ressortir la beauté de la pierre blonde, re-posent les grands hommes (plus de soixante-dix dont deux femmes), écrivains, hommespolitiques, scientifiques, résistants… dont nous nous remémorions les noms. La vaste«panthéonisation» annoncée pour l’année prochaine, héritière d’un culte révolutionnairedevenu instrument politique de l’État, nous révélera probablement les symboles d’au-jourd’hui.La visite se termine autour d’un excellent repas dans un restaurant digne de ce quartiervivant et coloré.

M.L.H.

Saint-Pierrevisite le Panthéon

Les légion nair esLes légio nnair esqui nÊo nt p a s qui nÊo nt p a s

enc o re eu enc o re eu l Êa nnua ire d e lal Êa nnua ire d e la

Sec tion p our ro ntSec tion p our ro ntse le pr oc ur er à se le pr oc ur er à

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les merc r ed is d e 9hles merc r ed is d e 9hà 12h à p ar tir duà 12 h à p ar tir du

14 ja nvier 20114 ja nvier 2015

Difficile de fairepreuve d’originalitédans la formulationdes vœux. Mais, même exprimésdans un style convenu, soyez assu-rés que ceux que je vous adresse,sont profondément sincères.

Des souhaits personnelsd’abord. Que cette nouvelle annéevous apporte à tous et à votre fa-mille beaucoup de joies, qu’ellevous maintienne en bonne forme,d’autant que la section a besoin devous, de votre présence à nos ma-nifestations et de votre concours.Vous me pardonnerez la partd’égoïsme que comporte cette mo-tivation mais, en ma qualité deprésident, je me dois de prendre encompte les intérêts de notre sociétéd’entraide. Or ils sont entre vosmains.

La vitalité de notre Section estincontestable et incontestée. De-vons-nous pour autant vivre surnos acquis, en vitesse de croisière ?Ce serait grand dommage. Nouspouvons faire mieux et davantage,notamment en matière d’en-traide. Trop de situations diffi-ciles, voire douloureuses, nouséchappent encore au sein de notrecommunauté neuilléenne. Unmaillage plus efficace doit être misen place pour les détecter. Nouspouvons faire mieux et davantagepour multiplier des échanges parle biais de rencontres culturelles oufestives afin de resserrer nos liens.Beaucoup a été fait et je tiens à rendre hommage aux bureaux descomités qui font preuve d’imagi-nation pour organiser, au prixd’un lourd travail en amont, desmanifestations dans les domainesles plus variés. Cette énergie qu’ilsdéploient, faites que ce ne soit pasen vain : participez en nombre àtoutes les possibilités qui vous sontoffertes. Elles sont déjà copieusespour les mois qui viennent.

Consultez notre programmedans ce bulletin et répondez PRÉSENT

Alain Farah

Le motduprésident

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Lettre d’information de la Section de Neuilly de la SMLH 3

Cet événement, prévu le mardi 10 février à 20 heures précises, or-ganisé par le comité Ancelle de la SMLH, est placé sous le parrai-nage conjoint des sections de Neuilly de la Légion d'honneur, del'Ordre national du mérite et de l'Union des anciens combattants.La manifestation, organisée en partenariat avec la ville de Neuillyqui nous prête l’ancien théâtre (167 avenue Charles-de-Gaulle),sera présidée par le général Gobilliard, président national de la so-ciété des membres de la Légion d’honneur et le député maire Jean-Christophe Fromantin.Les bénéfices de cette soirée sont destinés aux bourses attribuées parles sections de Neuilly et de Seine Saint-Denis à des élèves méritantsde lycée professionnel, de centres d’apprentissage ou des écoles dela deuxième chance. La participation à cette soirée est de 20 € parpersonne.

Yana BOUKOFF- petite filled’un des grands maîtres dupiano, Yuri BOUKOFF -baigne depuis son enfance dansla musique. Elle passe del’opéra au baroque, de la mu-sique de chambre au jazz avecune aisance naturelle, avecl’énergie de sa jeunesse et la gé-néreuse amplitude de sa grandevoix de Mezzo Soprano.Elle mène une carrière interna-tionale ponctuée de nombreuxenregistrements et de prix pres-tigieux.

Yana sera accompagnée par Daniel WAYENBERG, pianiste virtuose, élève de MargueriteLong et de Ary Vertaar, qui débute sa carrière au Carneghie Hall de New York. Il est re-connu pour ses concerts, ses enregistrements et aussi ses compositions pour orchestres.Les récitals de Yana BOUKOFF et de Daniel WAYENBERG sont des duos remplisd’amour, d’émotions, une osmose parfaite entre piano et voix. Tout cela dans un pro-gramme d’une riche diversité de Bizet et Rossini à Gershwin. De quoi subjuguer les ama-teurs d’opéra traditionnel et moderne.Venez nombreux avec votre famille et vos amis, pour participer à ce grand moment convi-vial, vous recevrez très prochainement une lettre d’invitation. Nous comptons sur vous !

Brigitte Bonnaud

Le mot du président. Saint-Pierre visite le Panthéon. 13 à table… mais descentaines de convives. (page 2).Cérémonie du 20 novembre (page 4).4ème édition des Bourses (page 5).Dîner-débat intergénérationnel : Comment peut-on éviter la guerre ? (page 6)Billet. Les grandes conférences de la SMLH (page 7).Livres. Nos amis disparus. Agenda (page 8).

Dans ce numéro

¤ n e p a s m a n q u e r e n 2 0 1 5

Vous êtes tous conviés à lagrande soirée musicale

Ainsi s’intitule la pro-chaine conférence de laSMLH. Elle aura lieujeudi 22 janvier, à 18h, àla Maison des associa-tions. Odette Allard vien-dra nous parler de cethomme hors du commun.

Odette Allard, sociétaire dela Société des Gens de Lettres etde l’Association des ÉcrivainsCombattants, engagée volon-taire au service de santé de la1ère armée française, a signé uncontrat après l’armistice pourdemeurer en Allemagne et y acréé une des premières écolesfrançaises pour les enfants demilitaires et de fonctionnairesen territoire occupé.

Revenue en France en 1948,Odette Allard est restée dansl’enseignement du 1er degré.Elle a vu ses 40 années de car-rière s’achever à la Directiond’une école publique duXVIème arrondissement, et apris sa retraite en 1982. OdetteAllard s’est consacrée depuislors au service de deux grandesassociations et a publié de nom-breux articles littéraires et histo-riques dans leurs bulletinspendant 15 ans.

L’exposé qu’elle va nous pré-senter est l’un des derniers,écrit en 2004 pour l’inaugura-tion de la statue de WinstonChurchill au bord de la Seine,par la Reine d’Angleterre et lePrésident Jacques Chirac.

Ce n’est donc pas une grandepage d’histoire établie sur delongs travaux universitairesqu’elle va vous présenter maisun hommage fervent à unhomme au-dessus du communqui par sa pugnacité a sauvé lemonde du nazisme et auquel,avec une immense gratitude,nous devons tous quelquechose.

Churchill, lesannées 1939-45

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4 Lettre d’information de la Section de Neuilly de la SMLH

Mohamed Abdellatif & Michel Wohrer Odile Arnaud & Alexandre Bailly Françoise Malmenaide & Nour Boubbou

Michaela Boutry & Claire Vannier Yacine Chennoufi & Chantal Catant Jérémy Dexpert & Renée Pomarede

Jacques Bahry & Dylan Frantz Sophie Gauriat & Bernard Lepidi Laura Kammerer & Pierre Lerenard

Dylan Marivint & Simone Zerah

ccérémon ie du20 novem brec érém onie du 20 novembre

Bilal Khiat & Hibat Tabib Gwenaëlle Lepas & Christine Gerothwohl

Loreleï Moutiez & Geneviève LacambreMonique Cazes & Jessica Meziane Hadidja Mradabi & Catherine Da Costa

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Lettre d’information de la Section de Neuilly de la SMLH 5

Elizabeth Vitte & Melvin Silveira Fonseca

Débora Niamba & Sabine Fel Odile Arnaud & Adrien Petitfourg Steven Rebelo Coelho & François Mellerio

Marie-Louise Meynkens & Mamadou Tandiang

Vanina Thelineau & Marcel Raffin Bryan Marques & Marie-Thérèse Lance Marcel Raffin & Élodée Tiendregeogo

44 ˚ME EDITION DES BOURSES4˚ME EDIT ION DES BOU RSES

Éliane Farah & Dylan Teixera

Lorsqu’une œuvre littéraire franchit l’épreuve du temps, elle fait périodiquement l’objet d’une ré-édition et son succès ne se dément pas. Ainsi en est-il de nos Bourses de la Légion d’honneur. Quatreans déjà depuis leur création et grâce à vos dons et à votre disponibilité, cette année encore, nousavons 25 nouveaux boursiers, chacun étant épaulé par un parrain ou une marraine. Alors, en cettepériode de vœux, longue vie à cette belle aventure !Dans les prestigieux bâtiments de la Maison d’éducation de la Légion d’honneur de St Denis, le20 novembre, a eu lieu la remise de ces bourses. Cérémonie solennelle qu’ont bien voulu honorerde leur présence les sous-préfètes de Seine St Denis et des Hauts-de Seine, Mme Isnard et Mme Las-serre, les adjoints au maire de Neuilly et de St Denis, M. Pirson et M. Zemour, M. Leroi, ancien pré-sident de la Chambre de commerce des Hauts de Seine et co-fondateur de l’École de la 2ème chancede ce département. Tous ont pris la parole pour souligner l’importance d’un tel mouvement de so-lidarité au profit de ces jeunes méritants, la portée symbolique de ce ‘jumelage’ entre les communesde Neuilly et de St Denis et surtout son efficacité puisque les élèves des promotions précédentes ont,dans leur très grande majorité, réussi leur parcours scolaire.Bien évidemment, Mme Cazes et M. Farah, présidents respectivement des sections de Seine St Deniset de Neuilly, maîtres d’œuvre de ce qui devient une institution, sont intervenus pour, notamment,remercier tous ceux et celles qui, par leur générosité de cœur, apportant une aide financière ou don-nant leur temps et leur énergie, sont les artisans d’une telle réussite. Enfin, merci à M. Wohrer et àM. Cazes qui ont été de parfaits maîtres de cérémonie.C’est au général Gobilliard, président de la SMLH, fidèle entre les fidèles, que revenait l’honneurde prononcer le discours de clôture. C’est avec fougue qu’il a exalté les vertus de la solidarité et qu’ils’est félicité du succès de l’initiative des sections de Seine St Denis et de Neuilly.Discours de personnalités, mais aussi discours d’un jeune ! Celui de Melle Diawara, lauréate 2013

Pierre Richard Neslon & Véronique Saint Aubin

des Bourses de la Légion d’honneur, qui, avecune émotion qu’elle a su nous transmettre, atenu à témoigner de tout ce que cette bourse luiavait apporté. Non seulement un soutien finan-cier, mais surtout l’aide précieuse du parrainagequi lui a donné les clés de la réussite. Ce fut undes moments forts de cette soirée.

Soirée clôturée par le cocktail traditionnel avecles boursiers et leurs familles, ce qui a permis,verre de champagne à la main, des échanges trèssympathiques.

F.V

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6 Lettre d’information de la Section de Neuilly de la SMLH

Dès leur rencontre autour des tables, bapti-sées ONU, Union européenne, Conseil del’Europe, La Haye, Paris, Berlin, NewYork… élèves et étudiants, officiels et socié-taires débattent dans un chaleureux brou-haha. Comme les années précédentes, cedîner-débat est organisé, sous l’œil attentif deChristian Joudiou, par Frédéric Goldberg quianime également les débats.Une élève de Sciences Po, Caroline Robert-Al-ligier, salue les jeunes venus de la Maisond’éducation de la Légion d’honneur et des ly-cées Henri IV, Louis-le-Grand et Pasteur. Elleintroduit le thème en s’interrogeant sur laguerre et la paix comme moyen de régler les dif-férends entre États ou d’améliorer la situationd’un pays.Le général Marcel Valentin se fait l’apôtredes militaires, en rendant hommage aux125 000 soldats français tombés au cours desdernières décennies en temps de « paix ». Ceuxqui connaissent le mieux la guerre, se battentdonc aujourd’hui en tant qu’artisans de la paix.Les 5 000 ans d’histoire guerrière de l’huma-nité pourraient nous apprendre que pour éli-miner la guerre, il faudrait pouvoir éliminer laforce par le droit. Toutefois, si au cours des siè-cles derniers, l’idée de la guerre-cause justeentre gens de bonne condition a quelque peulimité les dégâts, les cataclysmes des deuxguerres mondiales, l’équilibre de la terreurcréé par l’arme nucléaire, laguerre froide entre blocs depays nous montrent que les na-tions ne peuvent pas vivre ensociété. Il y a certes eu l’effon-drement du mur de Berlin et de l’URSS maisdeux ans après, la guerre des Balkans, prémissedes guerres « religieuses » d’aujourd’hui, a oc-casionné en Europe 200 000 morts.Que faire ? Pour le général Valentin : « si tuveux la paix, prépare la guerre » car « malheuraux vaincus ». Ou avec le général de Gaulle :«pour faire plaisir, on disparaît soi-même ». Ladiplomatie connaît toutefois de nouvelles ap-proches, telles que donner leur place aux paysémergents dans le concert des nations, encou-rager les gouvernances régionales (par exempleen Afrique), tenir compte du fait identitaire quiest en voie de supplanter le fait national(«Daech » par exemple s’affiche super éta-tique), développer « jus in bellum » car la forcesans droit est insupportable mais le droit sansforce, inepte. La conclusion du général ne sau-rait donc étonner : la démilitarisation de l’Eu-rope est actuellement un obstacle à la paix.Douze mini-chroniques vivantes, engagées,touchantes parfois, révélatrices aussi de vraisdons de « tribuns » résument les débats animéspendant le repas. Nous vous livrons ici des ex-traits de celle de la table New York, écrite pournous par des élèves de Louis-le-Grand. Deuxautres, celles de la table ONU et de la tableVienne pourront être consultées sur le site dela SMLH Neuilly.

Chronique de la table New York«(En dépit de) la difficulté de la situation ac-tuelle et (de) la multiplication des conflits…ledébat s’est montré optimiste : nous croyons en

une amélioration future qui passerait par uneaugmentation de la coopération internationale.Ce besoin de coopération s’explique d’abord(par la) finitude des ressources naturelles.L’eau et les conflits engendrés par sa rareté (le)symbolisent. Les besoins en eau étant incom-pressibles s’agissant d’une ressource vitale, lacoopération est parfois la solution la plus adap-tée et, par conséquent, la plus utilisée. En effet,faire la guerre pour une ressource et se l’acca-parer par la force, (a) pour conséquence directede priver l’autre de celle-ci. Mais…une lectureplus pessimiste de ce problème peut être faite :la rareté des ressources peut provoquer desguerres meurtrières, des luttes pour l’accapa-rement de celles-ci, (comme le démontrent lesconflits autour de) l’inégale répartition deseaux du Jourdain entre population israélienneet population des territoires palestiniens.(Autre) difficulté majeure concernant la dispa-rition des conflits par l’entente internationale :

… comment s’entendre …avec des populationsqui n’ont ni les mêmes conceptions juridiquesque nous, ni les mêmes idéologies ? (Voir) lamultiplication des conflits religieux qui cher-chent à imposer leur conception à d’autres po-pulations. D’autre part, dans le cas de l’ÉtatIslamique en Irak et au Levant, les traités inter-nationaux ne peuvent s’appliquer car il n’estpas reconnu comme tel et ne fait pas partie dela communauté internationale. L’entente sem-ble dans ce cas impossible immédiatementpuisque ses velléités ne s’apaiseront qu’avec ladisparition de l’Occident…Nous avons (également) émis l’idée de la né-cessité d’une réforme du fonctionnement del’Organisation des Nations Unies et en par-ticulier de son Conseil de sécurité. Le main-tien du droit de veto d’une puissance militairedéclinante comme la France semble illégitimequand des puissances émergentes commel’Inde n’en font pas partie. En outre les volon-tés expansionnistes de puissances encore ré-

cemment absentes de la scène internationaletelles que la Russie ou la Chine est une autremenace pour la paix. Cela symbolise selon nousla nécessité d’en finir avec l’idée des États-Unisgendarmes du monde.(Autre sujet) : le développement des médiasavec notamment l’apparition des réseaux so-ciaux et leur rôle dans les tensions internatio-nales. L’immédiateté de la transmissiond’informations que nous connaissons au-jourd’hui est un point positif dans la mesure oùelle permet d’informer plus rapidement tout lemonde. Mais (elle) engendre des dérives telles(la transformation et la perte d’informations)qu’un conflit (peut) émerger à cause d’un sim-ple malentendu. De plus, cette culture du « tou-jours plus, toujours plus vite » peut amener àagir trop vite : peut-être une erreur irréversible.Les réseaux sociaux jouent également un rôletrès important dans les conflits actuels : l’ÉtatIslamique en Irak et au Levant utilise les ré-seaux sociaux pour répandre (sa) propagande… facile d’accès (pour) un public non averti …séduit… C’est ainsi que de nombreux jeunes deFrance et d’ailleurs décident de se rendre enIrak et en Syrie pour combattre au nom du dji-had. En même temps, les réseaux sociaux per-mettent une meilleure connaissance de l’autre,condition essentielle pour réussir à vivre enpaix…Finalement … des exemples de réussite de coo-

pération. Le fonctionnement dela Station spatiale internationalemontre une collaboration despuissances spatiales pour sonutilisation et sa construction,

selon un accord signé en 1998 par quinzeÉtats… Les récentes coopérations concernantl’utilisation des ressources telles que le dernieraccord entre la Chine et le Japon montrent…que les ententes sont possibles. Le mélange despopulations que connaît actuellement le mondedu fait de la mondialisation permet de tisser desliens entre les nations et…remettre en cause lechoc des civilisations que prévoyait SamuelHuntington…(Et) finalement la question du nucléaire et del’arme atomique…(donc) de la dissuasion (lais-sée sans réponse satisfaisante…).Le mot de la fin revient à Mme Françoise Bou-lay, professeur aux lycées Louis-le-Grand etHenri IV : Nous sommes très fiers des femmeset des hommes qui donnent leur vie pour queles jeunes puissent débattre. Vous, les jeunes,vous faites le pari de la paix. C’est vous qui laconstruisez.

Marie-Luise Herschtel

DDîner-débat: comment peut-on éviter la guerre ?

C r o i s i è r e s u r l a S e i n el e s a m e d i 7 m a r s 2 0 1 5

Vous pourrez lirel’intégralité de cetarticle et biend’autres sur le site :

http : / /9200 . seml h.frhttp : / /920 0 . s emlh.fr

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7 Lettre d’information de la Section de Neuilly de la SMLH

EveEveBilletBillet

Mme Chambon-Elissade, commissaire divi-sionnaire, est venue jeudi 16 octobre der-nier nous parler de la cybercriminalité.C’est une experte, en qualité de sous-direc-teur à la Direction centrale de la police judi-ciaire.

Cyber issu du grec Kubernàn, signifie « gou-verner ». Il est communément utilisé comme unpréfixe qui a trait à l’utilisation du réseau Inter-net.

Un panorama en constante mutation :Internet :- ce sont 2,9 milliards d’internautes dans le

monde, soit 41% de la population mondiale. Sil’Amérique du Nord (81%), l’Europe del’Ouest (78%) concentrent la majorité desconnexions, l’évolution est en marche enAfrique (18%), en Asie du Sud (12%). 2 mil-liards de comptes actifs sur les réseaux sociaux.3,6 milliards d’utilisateurs de téléphones mo-biles.

La cybercriminalité est avant tout un phéno-mène mondial qui affecte les données person-nelles, les systèmes d’information, qu’ilsappartiennent à des particuliers, des entre-prises ou des administrations.

Les piratages, qui trouvent désormais quo-tidiennement leur place dans les manchettesdes journaux, avec des préjudices vertigineux,ont augmenté de 91% dans le monde en uneannée.

La France, véritable incubateur d’entre-prises, est atteinte comme tous les États, par cephénomène et se situe au 15ème rang mondialdans le palmarès des pays ciblés par les actes decybercriminalité.

La cybercriminalité répond à une organisa-tion multiple, mondiale, précise, méticuleuse-ment construite, avec des capacités de nuisanceaccrue au fil de la dépendance désormais irré-versible des internautes vis-à-vis des réseaux etdes systèmes d’information. Elle a vu grandiret prospérer des schémas économiques perfor-mants, qui se jouent des frontières et des légis-lations, des cultures.

Elle est accompagnée d’un cortège de délin-

quants périphériques qui en usent et abusentau préjudice des particuliers, victimes d’escro-queries toutes plus innovantes les unes que lesautres.

Alors, comment un particulier peut réagir etgarder confiance dans Internet, dans les ré-seaux sociaux, l’e-économie, et ne pas resterdémuni ?

S’il est un conseil élémentaire qui puisseêtre prodigué, pour rester maître du jeu et faireéchec aux malfaisants, c’est d’appliquer dansson comportement la même prudence sur In-ternet que celle qui nous guide dans la vieréelle. Ne pas ouvrir la porte à des inconnus,apprécier avec circonspection les propositionsalléchantes de gains, d’héritages, éviter de dé-voiler sa vie privée à des importuns, à l’affût.Considérer les identifiants et les mots de passecomme précieux et ne pas appliquer le même àtoutes ses applications ou navigations sur In-ternet.

Si le risque est avéré, il ne faut pas hésiter àdéposer plainte auprès d’un service de policeou d’une unité de gendarmerie, ou directementauprès du procureur de la république. Les ser-vices de la sécurité intérieure s’investissentchaque jour davantage pour lutter contre lesnombreuses formes de la cybercriminalité.C’est un réflexe important, qui bien souventpeut limiter l’impact d’un chantage, d’une de-mande de rançon, d’un piratage.

Enfin, si un contenu apparaît illicite sur In-ternet, il est vivement recommandé de le signa-ler à un service spécialisé au lien suivant :https ://www.internet-signalement.gouv.fr.

Pour se renseigner sur les escroqueries, surun vol de coordonnées bancaires ou sur unetentative de hameçonnage, contactez le nu-méro vert 0811 02 02 17 (prix d'un appel localdepuis un poste fixe ; ajouter 0.06 €/minutedepuis un téléphone mobile).

Internet est un formidable vecteur de pro-grès, d’évolution et d’avancées économiques,de bien-être individuel et collectif. C’est un es-pace formidable de liberté, d’échanges. Res-tons maîtres du jeu pour bénéficier et profiterde son expansion et de ses évolutions.

Les grandes conférences de la SMLHLa cybercriminalité : quelles réponses apporter ?

Bien sûr, c’est encore elle ! C’est elle quia cédé à une irrépressible curiosité ! C’estelle qui a détruit la sécurité éblouissante duparadis en allant braver la seule interdiction,le seul inconnu : croquer la pomme.

Depuis lors, les pauvres hommes quenous sommes cèdent à cette maudite pul-sion : l’insatiable curiosité. Il a suffi à BarbeBleue d’interdire à sa femme l’entrée dansun mystérieux cabinet pour qu’elle s’y pré-cipite. L’injonction « défense de… » faite àun enfant – ou un adulte – est suffisante pourleur donner l’envie de la désobéissance.Comme nous aimons découvrir ce qu’onnous cache ! Quelques principes : bienséance, respect de la vie privée, nous per-mettent de nous voiler la face. Mais commentexpliquer l’attrait irrésistible de séries télé-visées ou de romans policiers sinon par l’at-trait de la découverte du secret ? Et le succèsde la presse à scandales, la renommée des«paparazzis», les ventes astronomiques decertains livres qui lèvent le rideau sur cequ’on veut nous cacher, c’est bien la curiositéqui les explique. On a beau avoir l’air ver-tueusement indigné, la question se pose :sommes-nous tous des commères voulant semontrer «au courant» ?

La réalité a souvent deux visages. Nousen serions encore à frotter deux pierres l’unecontre l’autre au lieu de gratter une allumettesi nos ancêtres n’avaient pas cherché une so-lution plus pratique. Si l’océan sans limitesconnues n’avait pas intrigué des esprits cu-rieux, Christophe Colomb et les autres nese seraient pas lancés sur leur fragile cara-velle à la découverte de Nouvelles Terres, deNouvelles civilisations. Le monde nous res-terait inconnu. La curiosité se mue souventen magnifique soif de connaissance, en désirde soulever ce voile d’ignorance qui empêchele progrès. Le char à bancs serait le moyende locomotion – le TGV, la voiture ou l’avionsont tout de même plus confortables et plusrapides. La petite Sirène a laissé la place auxTransatlantiques et aux sous-marins. C’estdommage pour la poésie mais plus efficace.Les mathématiciens ont poussé leurs calculstoujours plus avant, les savants ont affinétoujours plus leur recherche dans tous lesdomaines, sapant le mur d’une ignoranceexaspérante. Les cieux incommensurabless’entrouvrent à notre curiosité. Les astro-nautes se promènent au-delà de l’atmosphèreet Rosetta, produit d’années de calculs, resteaccrochée sur son rocher, là-haut, à envoyerdes données scientifiques difficiles à appré-cier. Comme les nuits d’hiver seraientlongues s’il ne suffisait pas d’appuyer sur unbouton pour les dissiper ! Le fonctionne-ment – ou le dérèglement – de notre pauvrepetit corps humain est le terrain de re-cherches incessantes. Il faut le comprendre,le préserver, le guérir. C’est l’œuvre admi-rable de ceux qui cherchent sans cesse à dé-couvrir et à comprendre.

Et si Eve n’était pas seulement le mauvaisgénie du brave Adam Si c’était elle l’originedes chromosomes des Prix Nobel ?

F.B

lleess AAsssseemmbbllééeess ggéénnéérraalleessaauurroonntt lliieeuu llee

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Bulletin n°43 decembre 2014 PL_Mise en page 1 02/01/15 16:21 Page7

Lettre d’information de la Section de Neuilly de la SMLH 8Lettre d’information de la Section de Neuilly de la SMLH 8

Nos amis disparusNos amis disparusChronique toujours lourde de regrets etde chagrin. Nos condoléances désoléesaux familles et aux proches.Comité Ancelle :M. Francis Faivre (16/09). M. ChristianPasserat de La Chapelle (24/10)M. Yves Jarry (08/11). M. André Dela-cour (20/11).M. Michel Le Taillandier -de Gabory (19/11).Comité Bagatelle :M. Jean Pierre Garbe (08/10).Comité La Saussaye :M. René Saive.

P h i l i p p eG u i l h a u m eavait tous les ta-lents. A com-mencer par l’artde convaincreles autres, aprèss’être convai-ncu lui-même.

Je l’ai vu séduire, il n’y a pas d’autre mot,tout un conseil d’administration avec unprojet incertain d’établissement d’uneécole associée en Andorre. Les argumentsqu’il développait étaient frappés d’une telleévidence qu’ils en prenaient des airs de né-cessité. Les vieux briscards du Conseilmarchèrent comme un seul homme. Ilsronronnaient littéralement. Le projet futvoté. Quelques mois plus tard, le mêmePhilippe Guilhaume, comme l’école andor-rane ne donnait pas les résultats espérés,entreprit de démolir avec la même logiqueimplacable ce projet qu’il avait porté auxnues, et le même Conseil l’approuva. Je mepinçais pour être sûr de ne pas rêver. Leprince du Grand Oral !

En fait il était génial. Et un peu foucomme tous les génies. Il anticipa laconstruction européenne, en fondant lecompte à demi avec un universitaire alle-mand Klaus Evrard, la première école eu-ropéenne de gestion, l’EBS (l’EuropeanBusiness School). Mais il la conduisit pardeux fois au bord de la faillite et avec sesméthodes de gestion fastueuses l’auraitachevée si la mort n’était pas venue préma-turément le chercher. La providence voulutqu’une femme exceptionnelle, Odile Lau-nay, se trouvât là pour sauver l’École qui,aujourd’hui encore, joue dans la cour desgrands.

Philippe Guilhaume jetait des ponts surl’avenir et ne craignait pas d’être le premierà les emprunter.

Il fut successivement directeur de cabi-net de Jacques Chaban-Delmas ; chef duparti politique qu’il avait créé, les Nou-veaux démocrates (on n’est jamais si bienservi que par soi-même), président de laSFP Société Française de Production. Maisson plus beau coup fut sa nomination,contre toute attente, comme présidentd’Antenne 2 et France 3. Encore un mira-cle de sa dialectique.

Jamais le service public ne s’était montréaussi intelligent, jamais ses programmesn’avaient brillé d’une si noble ambition quependant les quatre années où il exerça seshautes fonctions.

La ministre de la culture, CatherineTasca, ne pardonna jamais à Guilhaume cequ’elle considérait comme une trahison.Elle lui voua une rancune socialiste. Et finitpar avoir sa peau. On se souvient deGuilhaume dévasté de chagrin quittant sonbureau entre deux haies de journalistes. Ilalla se réfugier à l’EBS. On connaît la suite.

Aujourd’hui paraît en édition posthumel’ «Alexandre Le Grand», qu’il a consacréau conquérant macédonien. Nous le de-vons à la fidélité et à la piété de sa veuve,Brigitte Schmidt, qui en matière de la no-blesse des sentiments à de qui tenir : c’estla nièce de Chaban.

Triomphe de l’intelligence : Guilhaumeraconte avec la rigueur d’un historien etl’ampleur d’un philosophe l’existencequasi mythique de celui qui fut le plusgrand conquérant du monde grec et quiporta jusqu’en Inde le rêve occidental –

L ivr eSL ivre S : Triom phe d e l Ê Inte lligen ce: Trio mphe de l Ê In tell ige nc e“Alexandre le Grand” par Philippe Guilhaume (1)

plus heureux en cela que Napoléon : il estvrai qu’en ce temps-là les Anglais n’avaientpas encore été inventés !

Aujourd’hui où la littérature tend à s’enaller par le bas, « Alexandre le Grand » ma-nifeste une qualité particulière, qu’onpourrait appeler la distinction. Ou la cul-ture. Ou peut-être la distance. C’est unefaçon d’éclairer le sujet à la lumière de l’es-prit, qui se refuse aux trivialités du réa-lisme, à l’exploitation des sensations, de lapeur, de l’horreur, contrairement à ce quefont de plus en plus d’écrivains vautrés surleur sujet et dont les récits nagent dans lesang, la boue, la souffrance. Quête illusoirede la réalité, à laquelle un livre comme«Alexandre le Grand» apporte un contre-exemple cinglant. Que c’est agréable derespirer l’air des cîmes !

Jean Mauduit

(1) France-Empire 19 euros

Périodicité trimestrielleDirecteur de la publication :Alain FarahRédaction en chef : Jean MauduitSecrétariat de rédaction : Laure Leclercq-FrigiottiReportages : Fabienne Vilmer, Marie-Luise Herschtel, Philippe DureuilBillet : Françoise MassonPhotos : Christian BoisSite : http://9200.semlh.frMail : [email protected]é : AltavoxMail : [email protected]

Le Bulletin

17 JANVIER : Brunch du comité Ancelle.22 JANVIER, 18 H : Conférence d’Odette Allard, «Churchill de 1939-1945» à la Maison des associations.7 MARS : Croisière sur la Seine.12 MARS, 18H : Conférence de Gérard Lepeuple, «La politique indus-trielle de l’armement».

22 JANVIER 16H : Réunion des bureaux de la section et des comités.12 MARS, 16H : Comité exécutif.

Conférences et manifestations

Réunions à la Maison des associations

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Élections des bureaux des comités et de la section29 JANVIER : Assemblées générales des comités.5 FÉVRIER : Assemblée générale de la section.

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