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Modélisation de l’effet de la résection osseuse et de la libérations des tissus mous dans la correction des flexum dans les prothèses totales du genou

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Page 1: Modélisation de l’effet de la résection osseuse et de la libérations des tissus mous dans la correction des flexum dans les prothèses totales du genou

Résumés des communications particulières S357

308Les guides de coupe sur mesuresont-ils utiles dans les PTG ? Résultatsd’une étude prospective comparativeincluant une analyse radiographique,tomodensitométrique et clinique avecanalyse de la marcheGuillaume Blanc ∗, Sébastien Parratte ,Matthieu Ollivier , Damien Girerd ,Thomas Boussemart , Xavier Flecher ,Jean-Noël Argenson19, boulevard Paul-Claudel, 13009 Marseille, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— Différents concepts ont été développés pour amé-liorer le positionnement des implants dans les PTG comme lanavigation et plus récemment les guides de coupes sur mesure. Lesobjectifs de notre étude étaient de comparer le positionnementfrontal et sagittal des implants, la rotation mesurée par méthodetomodensitométrique et les résultats cliniques à court terme entreles 2 techniques.Patients et méthodes.— Après approbation du CPP, 40 patients can-didats à une prothèse totale de genou ont été inclus dans cetteétude prospective comparative randomisée. Vingt patients étaientassignés au groupe témoin (instrumentation conventionnelle) et20 au groupe PSI (Patient Specific Instrumentation, Zimmer, Warsaw,États-Unis) selon la randomisation. L’âge moyen était de 69 ans,l’IMC de 29 kg/m2 et les scores cliniques préopératoires compa-rables à l’inclusion. Tous les patients avaient le même protocoled’évaluation incluant une analyse : des paramètres peropératoire,clinique, radiologique (alignement frontal sur télémétrie, ali-gnement sagittal sur clichés standards) et tomodensitométrique(rotation des implants en fémoral et en tibial), ainsi qu’une ana-lyse de marche associant une étude des paramètres cinématiqueset des moments dynamiques à 3 mois.Résultats.— Les durées opératoires et de saignement étaientcomparables dans les 2 groupes. Dans le groupe PSI, une adaptationa été nécessaire dans 80 % des cas. Radiologiquement l’axe méca-nique du membre inférieur était comparable dans les deux groupes(HKA 178◦, p : NS). L’angle tibial moyen était de 85◦ (83—90) dansle groupe PSI versus 88◦ dans le groupe témoin (p = NS). L’analysesagittale retrouvait une pente de 6◦ (2—9) dans le groupe PSIcontre 5◦ (2—10) dans le groupe témoin (p : NS). L’analyse tridi-mensionnelle ne montrait aucune différence significative en termede rotation des implants (p : NS pour tibia et fémur). Aucune diffé-rence d’amélioration de score de KOOS ou de la Knee Society ou enanalyse de marche n’était retrouvée à 3 mois.Discussion et conclusion.— Cette nouvelle technologie est sédui-sante, cependant dans notre étude n’a montré aucun bénéficeobjectif en terme de positionnement des implants et ce dans les3 plans de l’espace. De plus les données cliniques sont tout à faitcomparables quels que soient les paramètres étudiés. Des étudescomplémentaires sont nécessaires pour justifier ou non le surcoûtlié à l’utilisation de ces guides de coupe sur mesure.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.221

309Faut-il cimenter le composant fémoraldans la prothèse totale de genou ?Résultats à 7 ans de recul d’une étudeprospective randomiséeGuillaume Demey ∗, Elvire Servien ,Sébastien Lustig , Vincent Villa ,Caroline Debette , Franck Trouillet ,Philippe Neyret

Lyon Ortho Clinic, 29b, avenue des Sources, immeuble le traitd’union, 69009 Lyon, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— Nous avons réalisé une étude prospective ran-domisée dont les résultats à 2 ans de recul ont été rapportésprécédemment. Nous présentons le suivi de cette étude à 7 ans derecul. Le but était d’analyser la fixation cimentée et sans cimentd’un même composant fémoral dans la prothèse totale de genou.Notre hypothèse est que la fixation fémorale sans ciment apportedes résultats cliniques et radiologiques équivalents à ceux de lafixation avec ciment.Patients et méthodes.— Cent trente prothèses totales de genoupostéro-stabilisées réalisées chez 125 patients ont été inclusesentre 2004 et 2005. L’étude a été enregistrée à la « US NationalLibrary of Medicine ». Tous les patients ont signé un consentementde participation. Le tirage au sort entre composant fémoral cimenté(groupe ciment) ou sans ciment (groupe sans ciment) était réa-lisé pendant la chirurgie après la réalisation des coupes osseuses.La technique chirurgicale était identique pour tous les patients àl’exception de la fixation du composant fémoral. Le groupe cimentcomprenait 66 patients et le groupe sans ciment 64 patients. Le suiviclinique était réalisé avec le score IKS (International Knee Society).Des clichés radiographiques de face et de profil en appui monopo-dal, des vues axiales de rotule et une pangonométrie debout de faceétaient réalisés pour chaque patient en préopératoire et lors de laconsultation de suivi. Les liserés radiologiques étaient étudiés selonles recommandations de la Knee Society selon leur taille, situationet évolutivité.Résultats.— Il n’y avait pas de différence significative concernantles données préopératoires épidémiologiques ou radiographiquesentre les deux groupes. À 7 ans de recul, le score IKS fonction moyenétait de 81 pour le groupe ciment et de 83 pour le groupe sansciment (NS). Le score IKS genou moyen était de 93 pour le groupeciment et de 92 pour le groupe sans ciment (NS). Les liserés étaientobservés plus fréquemment dans le groupe ciment (p < 0,05). Ilsétaient situés en zone 1 et 4. Des clartés osseuses étaient obser-vées en zone 2, plus fréquemment dans le groupe sans ciment(p < 0,05).Discussion/Conclusion.— Cette étude est à notre connaissancela seule étude prospective randomisée comparant une pro-thèse cimentée versus hybride (composant fémoral sans cimentet composant tibial cimenté). Le niveau de preuve est élevé(niveau 1). Malgré l’absence de différence clinique, il existedes différences radiologiques concernant les liserés et les clartésosseuses.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.222

310Modélisation de l’effet de la résectionosseuse et de la libérations des tissusmous dans la correction des flexumdans les prothèses totales du genouFrédéric Picard ∗, Manish Changulani ,Angéla Deakin , Angéla AugustineAgamemnon Street, G81 4DY Glasgow, Royaume-Uni∗Auteur correspondant.

Introduction.— La présence d’un flexum après PTG grève la fonc-tion et la satisfaction des patients. En théorie un flexum peut êtrecorrigée par une action soit sur la résection osseuse du fémur dis-tal et/ou du tibia proximal afin d’accroître l’espace en extensionsoit d’agir sur la libération des tissus mous soit les 2. Le but decette étude rétrospective était d’établir la contribution des coupesosseuses et de la libération des tissus mous sur le changement enextension maximal du genou des PTG.

Page 2: Modélisation de l’effet de la résection osseuse et de la libérations des tissus mous dans la correction des flexum dans les prothèses totales du genou

S358 88e réunion annuelle de la Société francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

Matériel et méthode.— Deux cent neuf PTGs navigués ont été ana-lysé. Toutes les données pré-, per- et post-implantation concernantles angles d’extension du genou, la mesure des résections osseuses,le type de libération tissulaire (aucune, modéré ou étendue), etl’épaisseur des implants ont été recueillies et analysés. Un modèlede régression linéaire uni varié a permis de prédire la correction duflexum.Résultats.— La résection osseuse moyenne a été de 19 mm(15—28 mm). Soixante dix-neuf pour cent des polyéthylènes étaientde 10 mm d’épaisseur (le reste allant de 12 à 16 mm). Soixante etonze pour cent des genoux n’avaient nécessité aucune libération destissus mous. La correction angulaire du flexum était en moyenne de5◦. L’analyse a montré que les coupes osseuses (p < 0,001), libé-ration des tissus mous (p = 0,001) et l’épaisseur du polyéthylène(p = 0,010) étaient logiquement toutes significatives dans la correc-tion du flexum (r2adj = 0,170). Ce modèle prédisait que des coupesosseuses de 19 mm, avec un insert de 10 mm d’épaisseur et aucunlibération des tissus mous augmentait de 4,2◦ l’extension du genou ;alors qu’une libération modérée et étendue augmentait de 2,8◦ et3,9◦ de correction supplémentaire du flexum respectivement. Lesrésultats de la modélisation montrent que pour corriger le flexumobtenu avec une libération entendue il faut couper l’équivalent de4 à 5 mm d’os.Discussion.— La correction du flexum dans les PTG est cruciale pouraméliorer la satisfaction et les résultats fonctionnels des patients.Conclusion.— Nos résultats montrent que la libération tissulaire deprimo intention semble être une attitude logique avant de réséquerplus d’os dans l’espace en extension.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.223

311Intérêt de la plastie en VY duquadriceps dans les PTG sur genouraideVeronique Molina ∗, Véronique Molina ,Laurent Casabianca , Thierry Lambert ,César Vincent , Charles Court80 ter, avenue de Fontainebleau, 94270 Le-Kremlin-Bicêtre,France∗Auteur correspondant.

Introduction.— Dans les PTG sur genoux raides, il est souvent diffi-cile voire impossible d’exposer l’articulation. L’ostéotomie de latubérosité tibiale antérieure ou la plastie du quadriceps en V Ypeuvent être nécessaires. Nous avons une population particulièrede patients hémophiles ayant des arthropathies sévères avec uneraideur importante des genoux avec une dystrophie de la TTA. Nousavons donc choisi de faire une plastie en VY du quadriceps à cespatients.Patients et méthode.— Sept genoux chez 4 patients hémophilessévères d’âge moyen 34 ans ont été opérés entre 2009 et 2012.La plastie a été faite la plus longue possible et suturée en allon-geant l’appareil extenseur avec des points séparés de Mersuture.L’extension active était interdite pendant 6 semaines, l’appui étaitautorisé sous couvert d’une attelle d’extension. La technique chi-rurgicale était par ailleurs sans particularité.Résultats.— La flexion préopératoire était en moyenne de 45◦(40 à 70◦), le flessum préopératoire était en moyenne de 35◦ (30 à45◦). Au dernier recul, la flexion moyenne était de 85◦ (80 à 95◦)le flessum était de 5◦ (0 à 10◦). Aucun patient n’a de syndromefémoro-patellaire, aucun patient ne se plaint de dérobement ou desensation d’instabilité en postopératoire. Il n’y a eu aucune reprisechirurgicale.Discussion.— Plusieurs articles montrent que la plastie en VY duquadriceps diminue la force du quadriceps par rapport au côtésain mais sans différence significative par rapport à la perte

de force après une PTG par voie conventionnelle. Trois de nospatients ont eu une PTG des 2 cotés, il n’y a donc pas de diffé-rence entre leur 2 genoux, et il n’y a aucune plainte fonctionnelled’insuffisance du quadriceps. Dans la littérature, certains auteursmontrent bien que cette plastie permet d’augmenter les amplitudesde flexion. Dans notre série le gain moyen de mobilité en flexionde 40◦.Conclusion.— Pour les genoux raides des patients hémophiles, laplastie en VY du quadriceps semble être une bonne solution pourrendre possible l’exposition de l’articulation et pour augmenter legain en flexion à terme.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.224

312Comparaison entre l’abordparapatellaire latéral et médial dansles PTG sur valgus sévèreFrédéric Picard ∗, Biju Sankar ,Raja Venkataraman , Manish Changulani ,Sandjiv Sapare , Kamal DeepAgamemnon Street, G81 4DY Glasgow, Royaume-Uni∗Auteur correspondant.

Introduction.— Les PTG sur genu valgum peuvent être abordépar une voie parapatellaire médiale ou parapatellar latérale.Beaucoup de chirurgiens orthopédiques sont inquiets d’utiliserl’abord latéral en raison des risques potentiels de complications.Le but de notre étude était de comparer les résultats aprèsPTG sur des déformations sévères en valgus réalisées grâce à unabord parapatellaire médiale (groupe 1) et parapatellar latérale(groupe 2).Patients et méthodes.— Entre janvier 2005 et décembre 2011,66 patients avec 67 PTG navigués sur valgus sévère (classes 2 &3 de Ranawat), 34 dans le groupe 1 et 33 dans le groupe 2 ontété identifiés. Toutes les données cliniques (âge, sexe, IMC,score d’Oxford, satisfaction, angle de flexion, degré de flexum,complications), et radiographiques (angle HKA à 6 semaines) ontété analysées à partir des données recueillies par le serviced’arthroplastie à 1 an. Il n’y avait pas de différences entre lesgroupes concernant l’âge, le sexe, IMC, et les scores d’Oxford pré-opératoires. La déformation préopératoire en valgus était de 193◦(190—207 ; 6, 3 DS) dans le groupe 1 et de 192◦ (186—202 ; 4,4DS)groupe 2.Résultats.— Trois patients du groupe 1 ont une section du reti-naculum latéral. Sept patients dans le groupe 2 ont eu uneostéotomie du condyle latéral (une bilatérale). Pour le groupe1 et 2, les résultats respectifs était 23 (12—37 ; DS 6,7) et 23(16—41 ; DS 7) pour le score d’Oxford (p = 49). Pas de diffé-rence pour la satisfaction des patients ; 100,2◦ (78—122 ; DS 10)et 99,78◦ (85—125 ; DS 10) pour les angles de flexion du genou(p = 0,42), 1,2 (0—10 ; DS 2,9) et 0,9 (0—10 ; DS 2,3) pour leflexum (p = 0,31) ; 181,8◦ (176—190 ; DS 3,5◦) et 180,3 (175—187 ;DS 2,5◦) pour les angles HKA postopératoires. (p = 0,02). Un patientdans le groupe 1 a eu une révision précoce pour instabilité. Sinonaucunes complications articulaires, osseuses ou cutanées n’ont étéidentifiées.Discussion.— L’abord parapatellaire latérale a permis une meilleurecorrection du valgus mesuré sur les pangonométrie en charge à6 semaines postopératoire. Aucune complication majeure dans legroupe 2 n’a été constatée.Conclusion.— L’abord parapatellaire latérale des PTG est une alter-native sûre et fiable à l’abord parapatellaire médiale pour lacorrection de déformation sévère en valgus.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.225