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Mois du Film documentaire 2012

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programme du Mois du Film documentaire 2012

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Page 1: Mois du Film documentaire 2012
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Les structures participantes construisent des programmations originales, rendent visibles des œuvres et des auteurs, proposent des passerelles entre les films et organisent des temps d’échange et de convivialité avec le public.La manifestation leur permet de faire découvrir une diversité de films : œuvres récentes, de patrimoine, issues de la production française ou étrangère, films de cinéma, œuvres audiovisuelles ou autoproduites … Beaucoup des documentaires programmés sont peu diffusés au cinéma ou à la télévision. Le Mois du film documentaire donne une visibilité à ces œuvres souvent méconnues du grand public.

Événements : programmations thématiques, mise en lumière de films documentaires rares ou inédits, hommages à des réalisateurs, avant-premières, rencontres et débats, expositions…Dates et lieux : du 1er au 30 novembre, partout en France métropolitaine, dans les Dom-Tom et à l’étranger sur les 5 continents.Une manifestation coordonnée par Images en bibliothèques.

Le Mois du film documentaire 201213e édition

En novembre, près de 1500 bibliothèques, salles de cinéma, associations et structures culturelles, en France, dans les Dom-Tom et à l’étranger, organisent des projections

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en partenariat avec

sont gratuites et l'entrée est libre dans la limite des places disponibles.Toutefois, les ateliers de slam et de graff sont soumis à une inscription préalable auprès des bibliothécaires. Toutes les infos sur : www.mediatheque-albi.frwww.grand-albigeois.fr

L’objectif : rendre visible la richesse du documentaire de création

www.moisdudoc.com

SOMMAIREPrésentation ......................... page 3Mois du Doc : projections … page 4Autour du Mois du Doc : - Dreamers .......................... page 8 - Johnny Madness .............. page 9 - slam avec Jérôme Pinel .. page 10 - graff avec Iwok ................. page 11Calendrier ............................. page 12

Toutes les manifestations proposées dans le cadre du Mois du Film documentaire

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MOIS DU FILM DOCUMENTAIRE Street art & cie

Aujourd'hui, il est communément admis que nous évoluons dans un monde où l'image est omniprésente, dans nos vies privées comme dans l'espace public. Au détour d'une rue, on peut se retrouver face à un graffiti "tagué sur un mur", un sticker collé sur un panneau, un collage sur du mobilier urbain ou encore une installation éphémère. Le street art ou l'art urbain est un mouvement artistique contemporain qui regroupe toutes les formes d'art réalisées dans la rue ou dans des endroits publics. Il englobe diverses méthodes et une multitude de mode d'expressions.

Quatre films sont donc programmés : deux à la médiathèque Pierre-Amalric, un au Carré Public, partenaire associé au Mois du doc 2012 et un à la ludo-médiathèque de Cantepau.

Les deux documentaires projetés à la médiathèque Pierre-Amalric sont réalisés par des street artists reconnus au niveau international : le photographe JR et le célèbre et énigmatique Banksy, tandis que celui proposé au Carré Public suit des artistes de Paris à Berlin, de New-York à Moscou. Le documentaire, projeté à la ludo-médiathèque de Cantepau avec le

Graphism

e & ph otographie ww

w.julienlelievre .com

concours de la Maison de quartier de et signé par le réalisateur Marc-Aurèle Vecchione, fait le lien entre la musique noire et lecombat mené par les Afros-américains pour leur émancipation. En effet, en choisissant le street art comme thématique, l'occasion était grande de proposer dans un même temps un panorama de ces arts nés dans la rue et que l'on associe couramment sous le terme de culture hip hop ou cultures urbaines.A travers ces quatre films documentaires et de nombreuses manifestations, les médiathèques d'Albi en partenariat avec le Carré Public, mettent l'accent sur ce courant artistique contestataire qui s'expose dans les rues du monde entier.

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Street art : la rebellion éphémère de Benjamin Cantu et Anne Burger2011, durée 1h

MOIS DU FILM DOCUMENTAIRE projection Carré Public, 6 rue Jules-Rolland

plus en plus éphémères, exposées à la destruction par l'autorité publique et à la convoitise des amateurs ou des spéculateurs. À Paris, New York, Berlin et Moscou, visite guidée en compagnie d'artistes.

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à regarder de plus près un environnement sous domination commerciale, dont il détourne les codes. Mais les æuvres sont de

Pochoirs, graffs, posters, stickers, installations : le street art se déploie sur les murs, les portes, les trottoirs ou le mobilier urbain. Cet art provocateur force

entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles

jeudi8

novembre16h00

Ateliers Pop Art au Carré Public avec Gwenaëlle PigeardLe pop art est un mouvement artistique qui trouve son origine en Grande-Bretagne au milieu des années 1950, sous l'impulsion de Richard Hamilton et Eduardo Paolozzi. Au tout début des années 1960, le pop art américain émerge avec Andy Warhol, Roy Lichtenstein, Robert Rauschenberg ou encore Jasper Johns. C'est surtout cette branche américaine qui va populariser ce courant artistique devenu majeur, qui questionne la consommation de masse de façon agressive.Des portraits peints, alignés sur grand format ; des bébés pleins de vie, en camaïeu de couleurs ; un visage revisité à la manière d'Andy Warhol… C'est l'éventail du travail de Gwenaëlle Pigeard. du 29 octobre au 2 novembre, de 14h00 à 17h00Inscriptions, renseignements : Carré Public 05 63 46 48 80

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Des chaînes de fer aux chaînes en orde Marc-Aurèle Vecchione,écrit par Marc-Aurèle Vecchione et Pierre Evil 2008, durée 1h44'

MOIS DU FILM DOCUMENTAIRE projection ludo-médiathèque de Cantepau

Comment la musique noire a rythmé le combat pour l’émancipation des Afro-Américains sur près de deux siècles, des champs de coton du Sud profond aux ghettos du Bronx. Les racines de toutes les musiques nées aux États-Unis, du blues au hip-hop, se trouvent en Afrique. Tout comme les spirituals et les work songs ont accompagné et soutenu l’espoir des esclaves enchaînés dans le Sud profond, chaque avancée, chaque combat des Noirs américains a été annoncé, célébré ou amplifié par le rythme, le chant, la danse.Au son de mélodies et de paroles qui ont conquis le monde entier, les grandes étapes de l’histoire défilent. L’abolition de l’esclavage, le maintien de la ségrégation dans le Sud, la lutte pour les droits civiques, les grandes émeutes urbaines, mais aussi les Années folles, les Trente Glorieuses,

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le capitalisme triomphant de la période Reagan ou le matérialisme arrogant de l’ère Bush.

« Résumer plus d’un siècle et demi d’histoire des Noirs américains et de leur production musicale en moins de deux heures relève de la gageure. C’est pourtant le pari gagné par les réalisateurs, qui plongent le spectateur dans un ébouriffant maelström de rythmes et d’images. » www.arte.tv

entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles avec le concours de la Maison de quartier de Cantepau

vendredi16

novembre18h30

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MOIS DU DU FILM DOCUMENTAIRE projection médiathèque Pierre-Amalric

“ Ce documentaire montre l'envers de son travail : les rencontres et les échanges avec ses modèles, des femmes. (...) Elles ont souffert et racontent face à la caméra leur combat de tous les jours. Défendre la dignité des femmes, démocratiser l'art, faire participer le public à l'affichage des portraits en noir et blanc : impossible de ne pas souscrire au geste de JR, qui rapproche en quelque sorte l'art et l'engagement humanitaire ” J. Morice Télérama

Women are heroesde JR2011, durée 1h25'

entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles

mercredi28

novembre16h00

Avec pour objectif affiché de « toucher les gens qui ne vont jamais au musée », le street artist et photographe français JR s'est fait connaître avec ses gigantesques portraits réalisés puis collés sur les murs, façades, toits des trains ... aux 4 coins du monde.

Son documentaire Women are heroes sorti en 2011 est une suite logique de son travail photographique. Des favelas de Rio aux bidonvilles d'Inde ou du Cambodge, il dresse le portrait de femmes exceptionnelles qui ont choisi la vie là où tout leur est hostile : pauvreté, violence, inégalités face aux hommes.

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MOIS DU FILM DOCUMENTAIRE projection médiathèque Pierre-AmalricFaites le murde Banksy2010, durée 1h27'

S'il est une figure mondialement connu de la scène graff et street art, Banksy en est aussi une de ses personnalités les plus énigmatiques. On sait en effet peu de choses, hormis le fait qu'il serait originaire de Bristol en Angleterre. Pour autant, ses oeuvres parlent pour lui : utilisant la technique du pochoir, ses peintures se font l'écho de questions politiques ou sociales et touchent par leur engagement, leur humour et leur poésie. Subversif dans l'âme, il multiplie les actions « pirates » comme d'exposer ses pastiches d'oeuvres classiques à la Tate Britain ou au British Museum. Dans ce documentaire (docu-fiction pour certains, les avis sont partagés), Banksy raconte l'ascension d'un français installé à Los Angeles et passionné de street art, Thierry Guetta, qui finira par devenir un artiste connu et ce malgré un talent qui emprunte largement aux grands noms de la discipline.

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“ Faites le mur ! a tout du trompe-l’œil, un art dans lequel Banksy excelle, une farce brillante et complexe, orchestrée de main de maître par l’artiste. Critique de la commercialisation du street art, de la surmédiatisation, le film tourne en dérision les gens qui s’entassent pour voir la nouvelle sensation que leur a vendue la presse, le milieu de l’art prêt à acheter n’importe quoi, les artistes à la recherche des projecteurs. "

M.Lechner http://next.liberation.fr

entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles en amont de la projection, assistez à la performance graff avec Iwok, Zekwer et Rekor

vendredi30

novembre21h15

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AUTOUR DU MOIS DU FILM DOCUMENTAIREdanse / rencontremédiathèque Pierre-AmalricDreamerspar les danseurs de hip- hop de la maison de quartier de Cantepau

direction artistique : Djamel Koob de l'AJDR (Association des Jeunes danseurs de Rue) animateur socio-culturel et Michaël Linguagrossa, coordinateur du projet (mairie d'Albi)

Amina et Grégory ont une relation amoureuse qui défie la normalité. Ensemble leur vie devient plus consistante. A moins que cet amour ne relève d'un rêve...Dans le quartier ils sont montrés du doigt car il est inconcevable d'imaginer une relation amoureuse entre une personne d'origine maghrébine et une personne de couleur noire. Une histoire sur la tolérance dans notre société...

Danse hip-hop"La danse hip-hop commence sa carrière dans les fêtes de quartier et les discothèques, s’élaborant et se codifiant peu à peu. (…) elle prend naissance dans les années 1970 dans les block parties (fêtes de rue) des quartiers noirs de New York et de Los Angeles. Elle arrive en France dans les années 80.La "Danse hip-hop" est une expression française. Sous cette appellation sont rassemblées différentes pratiques. On distingue ainsi deux genres : la "danse debout" et la "danse au sol". La danse debout la plus connue est le smurf, alors que la danse au sol comprend uniquement la breakdance." R. Shapiro

Né de la dynamique créée autour de la danse hip hop à la maison de quartier depuis 2008, le projet Dreamers est tiré d'une pièce de

vendredi12

octobre18h30

théâtre de Daniel Keene mise en scène par Sébastien Bournac. Depuis 2010, ce projet artistique de qualité, ayant pris forme dans le cadre d'un partenariat entre la maison de quartier de Cantepau, la Scéne Nationale d'Albi et l'association AJDR, a même posé ses valises à Avignon l'été 2012 pendant le festival off.

Le spectacle sera suivi d'un échange avec le public sur le projet Dreamers ainsi que sur la culture hip-hop. L'association AJDR (Association des Jeunes Danseurs de Rue), qui oeuvre pour la promotion de la culture hip-hop, viendra présenter le mouvement ainsi que la manière dont il peut être utilisé en tant qu'outil social dans l'insertion et le développement de soi (expression corporelle, savoir-être et savoir faire...).entrée gratuite dans la limite des places disponibles

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vendredi 26

octobre 19h00

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AUTOUR DU MOIS DU FILM DOCUMENTAIREconcert ludo-médiathèque de Cantepau

Johnny Madnessconcert de human beat box

Né en 1981 au Liban, Johnny Madness commence dès l'enfance ses premières imitations et s'intéresse très vite aux bruitages de la vie courante (véhicules, sons de la rue, séries TV...). Lorsque sa voix mue dans les années 2000, il perd une bonne partie de son répertoire d'imitations mais découvre le « Human Beat Box » (art qui consiste à imiter des instruments et des boîtes à rythme). Devenu maître dans cette discipline (il est capable avec sa voix et un micro, de créer à lui tout seul un quartet de jazz ou un collectif de musiques électroniques !), il propose un show où l'interaction avec le public crée une ambiance unique.

Human beat boxLe beatbox, en français "Boîte à rythme", est une discipline musicale, et quasi sportive, qui consiste à produire des sons et des rythmes avec la bouche. Ces sons sont couplés avec des rythmes et des techniques, très proches de celles utilisées en musique traditionnelle, pour devenir musique ! www.beatboxing.fr

entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles

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AUTOUR DU MOIS DU FILM DOCUMENTAIREateliers slam et scène ouverte médiathèque Pierre-Amalric

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ateliers slamvendredis 19 octobre 2, 9 et 16 novembre

18h00 ►►20h00scène ouverte

vendredi 23 novembre20h30

Jérôme PinelJérôme Pinel écrit ses 1ers textes au sein du Collectif Hip Hop : Projet JNMC. En 2005, il découvre le slam et est séduit par la liberté d'interprétation de la pratique a capella et par la richesse des différents styles d'écriture. Finaliste pour la coupe de France de la ligue slam en 2011 et 2012, il travaille aussi avec le duo Strange Enquete avec lequel il est sélectionné en catégorie Chanson pour la région Midi-Pyrénées pour le Printemps de Bourges 2012. Depuis 2007, il anime ateliers d'écriture et scènes ouvertes slam dans toute la région.

entrée gratuite dans la limite des places disponibles aux ateliers (à partir de 15 ans) après inscription préalable en section "adulte" à partir du lundi 24 septembre. La présence aux 4 ateliers est souhaitée

Slam, slamons, slamezL'atelier slam est ouvert à tous les styles d'écriture et a pour ambition d'écrire des textes courts (3' environ) pour être ensuite dits. Rimes, allitérations, consonances, principes de répétition et autres jeux d'écriture poétique seront ainsi abordés avec l'idée de « faire sonner les mots ». Des exercices de placement de voix et d'articulations seront ensuite proposés.

Scène ouverte slamLa scène ouverte slam s'adresse à tous les aficionados des mots de tous âges et de tous styles : amateur de poésie classique ou libre, tchatcheurs, conteurs, chroniqueurs, rappeurs, nouvellistes, humoristes et autres faiseurs de petits ou grands discours … C'est un véritable moment de partage où le spectateur peut devenir acteur pour quelques minutes et s'exprimer en toute liberté ! Dans son déroulement, la soirée est menée par un animateur qui prend les inscriptions et annonce les différents participants.

entrée libre et gratuite à la scène ouverte dans la limite des places disponibles

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IwokNé en 1986 en Aveyron, Guillaume, de son nom d'artiste Iwok, découvre le graff très tôt : c'est à l'école primaire qu'il se fait remarquer par ses productions de « mots colorés » et au collège qu'il forme sa 1ère team. Aujourd'hui, Iwok s'intéresse à l'aspect décoratif du graff et s'il n'a pas lâché son aérosol, il utilise de nouvelles techniques : rouleau, pinceau, feutre … et découvre d'autres matières telles que la terre, le plâtre, la chaux. Il s'intéresse aussi à la restauration des monuments.

Pour la performance graff, Iwok sera accompagné des graffeurs Zekwer et Rekor.

AUTOUR DU MOIS DU FILM DOCUMENTAIREexposition, ateliers et performance graff médiathèque Pierre-Amalric

Graff, tag, street art Le graffiti, tel qu'on le connaît aujourd'hui, apparaît au milieu des années 60 aux Etats-Unis. Il peut prendre des formes très différentes – tag, graff, street art – dans lesquelles la place accordée aux lettres et au dessin varie beaucoup d'un graffeur ou d'un street artist à l'autre. Le graff serait un art de la lettre, là où le street art serait plutôt un art de l'image.

exposition du 5 au 30 novembre

ateliers graff mercredis 14 et

21 novembre15h00 ►►18h00performance graff

vendredi 30 novembre17h00 ►►21h00

entrée libre et gratuite à l'exposition et dans la limite des places disponibles à la performance graff

l'atelier du 14 novembre s'adresse aux ados de 12 à 17 ans, l'atelier du 21 novembre est ouvert à tous à partir de 18 ans

ateliers gratuits dans la limite des places disponibles après inscription préalable en section "arts" à partir du lundi 1er octobre

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