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Printemps 2013
n L’éclairage DEL : une technologie avantageusen Gestion des chaleurs d’étén La génétique de la volaille : très différente
d’une espèce à l’autren �Nouvel outil d’estimation des rejets
de phosphore et d’azoteEN P
RIM
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Par Pierre HoudeDirecteur général, Opérations volaille
Shur-Gain, Région de l’Est
Coup d’œil sur la production avicole – Printemps 2013
Pour tous les secteurs de production de volailles, l’année 2012 aura encore été excellente, tant du point de vue technique qu’économique. Bien que les bons résultats aient été au rendez-vous, il faut continuer d’être vigilant et sans cesse chercher à s’améliorer, pour le bénéfice de nos clients.
Dans un contexte où le prix des intrants s’est considérablement accru au cours des deux dernières années, jumelé à une pression sur le prix payé aux producteurs, il est primordial de contrôler nos coûts et de maximiser l’efficacité de nos opérations à toutes les étapes. Plus que jamais le coût du kilo de chair ou d’œuf produit devient l’élément clé de la performance de nos entreprises.
L’innovation et l’expertise comme moteur de votre croissancePour répondre mieux que quiconque à cette réalité, Shur-Gain, leader en nutrition animale, poursuit son engagement total dans trois valeurs essentielles au succès de ses clients : l’innovation par la recherche et le développement, le transfert technologique rapide et l’expertise de son personnel. Dans cette édition de votre Coup d’œil, vous serez en mesure de constater ce qui a été fait en 2012 et de découvrir quelques nouveautés pour 2013... Que ce soit par votre présence aux prochaines réunions techniques ou par vos rencontres régulières des membres
du personnel de l’équipe volaille, vous serez en mesure de constater l’apport de Shur-Gain tant au niveau de nouveaux programmes que de services spécialisés et personnalisés.
Une industrie en effervescenceAu cœur même de notre industrie, ce ne sont pas les dossiers qui ont manqué en 2012. Plus que jamais, la question du bien-être des animaux s’impose dans toutes les productions; elle risque d’être au centre de nos préoccupations au cours des prochains mois. Les pressions externes vont aller en s’amplifiant; il faudra donc y apporter une attention particulière. La croissance différentielle, la vente centralisée, la révision de la réglementation dans le poulet et le dindon ainsi que la mise au point du calendrier d’abattage sont des enjeux importants. Ils demandent la concertation de tous les intervenants du domaine avicole, condition essentielle pour relever les défis stratégiques dans la production et la mise en marché de la volaille au Québec.
L’élaboration et la mise en place d’un plan stratégique sectoriel dans le poulet et le dindon deviennent une priorité pour tous les acteurs de la filière. Ce plan favorisera un travail de concertation et permettra une meilleure collaboration entre les partenaires de l’industrie. Ensemble, nous pourrons mieux défendre les intérêts de tous et chacun et nous assurer d’une mise en marché efficace et ordonnée.
POUR OBTENIR DE PLUS AMPLES RENSEIGNEMENTS SUR SHUR-GAIN OU POUR LIRE D’AUTRES ARTICLES INTÉRESSANTS DES NUMÉROS ANTÉRIEURS, VISITEZ NOTRE SITE WEB AU www.sHUr-gain.Com.
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2PA
GE 2 Bonne année 2013!
Nous savons tous comment démarrer des poussins : une répé tition de procédures, semblables d’un lot à l’autre... Au fil du temps, certains gestes peuvent être quelque peu modifiés, parfois même oubliés. Et si ces gestes étaient importants pour assurer un excellent démarrage? De plus, l’amélioration constante de la génétique nous oblige à adapter certaines habitudes de gestion non seulement au couvoir, mais aussi dans les bâtiments d’élevage.
gUiDe De Démarrage : un nouvel outil pratique et efficace!L’équipe Shur-Gain met à votre disposition un outil de référence permet-tant de vérifier les points requis pour que vos poussins prennent un bon départ. Sous forme de guide, cet outil vous permet de vérifier si tous les aspects de gestion sont correctement appliqués, en comparant vos mesures à des normes suggérées. Une façon pratique de ne rien oublier!
Votre représentant Shur-Gain peut vous guider concernant les mesures essentielles à prendre au cours des 4 à 24 heures suivant l’arrivée des poussins. Il dispose d’outils de mesure à la fine pointe de la technologie permettant de vérifier avec précision les conditions de régie offertes à vos oiseaux.
Grâce à son programme de recherche et développement et à son personnel, l’équipe Shur-Gain est constamment à la recherche de nouveautés pour permettre à sa clientèle de tirer le meilleur rendement de ses élevages, lot après lot.
Au plaisir de travailler avec vous!
Coup d’œil sur la production avicole – Printemps 2013
Par rémi Lajoie, d.t.a.Superviseur des ventes en Production avicoleShur-Gain, Rive-Nord
et par sylvain PerronSuperviseur des ventes en Production avicoleShur-Gain, Rive-Sud et Est de l’Ontario
Le nouveau guide de démarrage des poussins est maintenant inclus dans les Fiches techniques. Un outil additionnel pour un démarrage réussi. PA
GE 3
Un démarrage réussi, gage de succès de l’élevage!
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Coup d’œil sur la production avicole – Printemps 2013
LA PUISSANCE DE LA RECHERCHE À VOTRE PORTÉE
Tout d’abord, allons-y avec la définition de DEL. La lumière DeL est une lumière qui provient d’une diode électroluminescente. Cette technologie existe depuis les années 1960, mais jusqu’à maintenant, le coût de fabrication était très élevé. Ce qui est intéressant dans cette technologie, c’est l’efficacité avec laquelle l’énergie est transformée en lumière. On parle d’une efficacité de 90 % pour la diode, et de 10 % pour la lumière incandescente. Le reste de l’énergie se perd en production de chaleur. C’est la raison pour laquelle notre éclairage nous coûte si cher. Si on pousse la réflexion plus loin, on peut dire qu’il est préférable de chauffer au propane qu’aux luminaires!
Nos besoins en avicultureComment s’y retrouve-t-on avec toutes ces unités?
Les trois unités sont liées à l’intensité lumineuse, laquelle influe sur l’activité et le comportement des oiseaux.
appareil de mesure : photomètre 1 lux = 1 lumen/m2 1 pied-chandelle (foot-candle ) = 1 lumen/pi2
1 pied-chandelle (foot-candle) = 10,76 lux
Longueur d’onde et température
Les deux unités sont en lien avec la couleur émise par la lumière.
Longueur d’onde (nanomètre)Appareil de mesure pour la longueur d’onde : monochromateur
Température (kelvin)Appareil de mesure pour la température : thermo-colorimètre
Aucune conversion n’est possible entre les deux unités.
Par marie Fredette, agr.Représentante en Production avicole, Shur-Gain, Québec
par rémi Lajoie, d.t.a.Superviseur des ventes en Production avicole, Shur-Gain, Rive-Nord
et par Jean-Philippe Doyon, D.m.V.Médecin vétérinaire en Production avicole, Shur-Gain, Québec
Dans le monde en général, la technologie prend de plus en plus de place. On n’a qu’à penser à l’utilisation de l’ordinateur dans notre vie quotidienne. Certains diront qu’on ne pourrait même plus s’en passer. Dans nos bâtiments agricoles, il en va de même. Il n’y a pas si longtemps, la gestion de la ventilation se faisait avec des thermostats mécaniques. Maintenant, ce type d’équipement a été remplacé par de nouvelles technologies électroniques qui nous ont facilité la tâche. Dernièrement, la technologie semble s’être attaquée à l’éclairage. Dans cet article, nous nous concentrerons sur la lumière DEL. Est-ce que cette technologie s’adresse à nous, producteurs avicoles québécois?
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4
L’éclairage DEL :une technologie avantageuse
Lorsque la ponte ou la reproduction est nécessaire, il est primordial d’utiliser la bonne température en kelvins ou la bonne longueur d’onde. Les longueurs d’onde trop courtes (couleur bleutée à verdâtre) ne peuvent pas traverser le crâne pour stimuler une partie du cerveau et induire la stimulation des hormones nécessaires à l’entrée en ponte et à la maturité sexuelle.
Les diodes électroluminescentes adaptées à l’avicultureVoici deux bonnes raisons pour lesquelles les diodes électrolumines-centes sont adaptées à l’aviculture. Premièrement, elles sont très efficaces, ce qui se traduit par une économie qui va directement dans les poches du producteur. Deuxièmement, il ne faut pas oublier que cette technologie est capable de vous donner une lumière ayant des spécifications qui s’approchent des besoins en intensité et en longueur d’onde de vos oiseaux, ce qui augmentera les performances zootechniques.
Vous voulez une troisième raison? La voici : Hydro-Québec offre présentement un programme de subvention à l’intention de l’industrie agricole. En passant à la technologie DEL, vous pourriez obtenir 10 $ par luminaire, ce qui n’est pas rien. Pour plus d’information, veuillez consulter le site http://www.hydroquebec.com/affaires/efficacite/agricole/eclairage.html.
Il ne fait aucun doute que la lumière DEL est adaptée à l’aviculture québécoise. La technologie aura su améliorer notre éclairage conventionnel que l’on croyait jusqu’à maintenant à la hauteur. Il nous reste tout de même à faire la lumière sur certaines interrogations concernant notamment l’entretien et la résistance, mais cette technologie est sans contredit un nouveau pas vers l’avant.
références bibliographiquesFarm Manager’s Meeting, Hybrid turkey, 2009.Lewis, Peter et Trevor Morris. Poultry Lighting: The Theory and Practice, Northcot, 2006.Darre, Michael J., Ph.D., P.A.S. « May I “En-lighten” You With My New LED? », Department of Animal Science, University of Connecticut.
Fréquence plus élevée
UV
Fréquence plus basse
IR
Longueur d’onde (nm)400 500 600 700
10 000
9 000
8 000
7 000
6 000
5 000
4 000
3 000
2 000
1 000
Lumière du nord (ciel bleu)
Ciel nuageux
Plein midi, lumière directe du soleilFlash électronique
Ampoule pour usage domestiqueLever du soleilAmpoule au tungstèneBougie Co
urto
isie
de
: ww
w.m
edia
colle
ge.c
om
Échelle des couleurs en fonction de la température (en kelvins)
Échelle des couleurs en fonction de la longueur d’onde (en nanomètres)
Quelle intensité et couleur faut-il utiliser?
Type d’oiseau Longueur d’onde en nanomètres (nm)
Température en kelvins Couleur effet recherché intensité
au démarrageintensité
en fin d’élevage
Poulet à griller 451-560 Plus de 4 000 Bleu-vert Stimulation de la croissance 25-50 lux 5-10 lux
Pondeuse (commerciale et reproduction) 575-650 Moins de 3 000 Orange-rouge
Stimulation de la maturité sexuelle
et de la ponteS.O. S.O.
Dinde de chair jusqu’à 16 semaines d’âge (112 jours) 451-560 Plus de 4 000 Bleu-vert Stimulation
de la croissance 50-100 lux 5-20 lux
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Adaptation par rémi Lajoie, d.t.a.Superviseur des ventes en Production avicoleShur-Gain, Rive-Nord
et par Jean-Philippe Doyon, D.m.V.Médecin vétérinaire en Production avicoleShur-Gain, Québec
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6Coup d’œil sur la production avicole – Printemps 2013
Par Brian TerpstraDirecteur des ventes - VolaillesShur-Gain, Ontario 10
chaleurs d’étégestion des
été : Plus chaud, plus longLe temps chaud n’est probablement pas une préoccupation à ce moment de l’année, mais quand il est là, il est souvent difficile de l’oublier. Nos étés rallongent et sont de plus en plus chauds, de sorte que la saison estivale peut vite devenir une période très difficile pour les élevages de volailles.
Situées près de Caledonia, dans le sud de l’Ontario, les Fermes avicoles Clark disposent d’une station météo sur le site même de leurs deux élevages de poulets à griller et de gros coqs. Il fut un temps où la tempé-rature y atteignait rarement plus de 30 °C. Cependant, des températures supérieures à 30 °C y ont été enregistrées pendant 18 jours en 2011 et 31 jours en 2012, soit l’équivalent d’un mois entier! Si on tient également compte d’autres facteurs tels que l’humidité relative, ces périodes de grandes chaleurs peuvent être très stressantes tant pour les oiseaux que pour les gestionnaires d’exploitations avicoles.
Plus de demande et plus de risqueC’est en outre au cours de la période estivale que la consommation de poulets est la plus forte au Canada, puisque familles et amis se réunissent pour profiter des joies du barbecue. Cette demande accrue se traduit par une hausse de la production et une augmentation de la densité dans les élevages ou du nombre de poulaillers en production.
Un voyage dans le wisconsinLaissez-nous vous expliquer le voyage que nos confrères de Shur-Gain Ontario ont réalisé au cours de l’été 2011. Ils se sont dit que le meilleur endroit pour chercher des solutions aux problèmes causés par les chaleurs d’été ne se trouvait pas uniquement dans les régions à climat chaud, mais aussi dans des régions où les hivers sont similaires aux nôtres. Ils ont visité, entre autres, une ferme d’élevage de poulets de chair utilisant la technologie de cellules de refroidissement avec ventilation tunnel.
Ventilation tunnel : pourquoi ça fonctionne?Le grand succès de la ventilation tunnel durant les périodes de grandes chaleurs repose principalement sur le fait qu’elle permet d’obtenir un déplacement efficace de la masse d’air, de la litière au plafond. Ainsi, la température ressentie peut facilement diminuer de plus de 10 °F au niveau des oiseaux. Il existe des courbes (voir graphique 1, page suivante) démontrant la relation entre la vitesse de déplacement de l’air et le refroidissement ressenti. La température ressentie est influencée non seulement par la vitesse de l’air, mais aussi par le degré d’emplumement
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Adaptation par rémi Lajoie, d.t.a.Superviseur des ventes en Production avicoleShur-Gain, Rive-Nord
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des oiseaux en élevage. Dans le cas d’oiseaux peu emplumés, il faut donc faire preuve de prudence, car une forte baisse de la température peut rapidement devenir néfaste. Avec ce genre de système, il faut généra-lement atteindre une vitesse d’environ 2,5 m/s (500 pi/min) pour obtenir un bon effet de refroidissement. Des vitesses de plus de 3,5 m/s (700 pi/min) peuvent d’ailleurs être atteintes pour un refroidissement encore plus important. En outre, une telle ventilation comble facilement les besoins en oxygène des oiseaux tout en permettant l’extraction de la chaleur et de l’humidité.
graphique 1 : refroidissement éolien dans les poulaillers
Par ailleurs, la ventilation tunnel peut être avantageusement couplée à un système de cellules de refroidissement dans les entrées d’air. Le passage de l’eau et d’air forcé dans ce type d’installation permet un refroidissement de près de 10 °F par rapport à la température extérieure, grâce à l’évaporation de l’eau dans les cellules. Donc, si on additionne l’effet des cellules de refroidissement à la vitesse de l’air, on peut tout à fait espérer que les oiseaux puissent ressentir au moins 20 °F de moins qu’à l’extérieur. Par exemple, s’il fait 87 °F, les oiseaux peuvent ressentir aussi peu que 67 °F. C’est pourquoi il faut activer ce type de système graduellement, par paliers, en évitant d’être trop brusque. Le potentiel est excellent! Dans un bâtiment doté d’une telle installation, il peut être possible de maintenir la production, même en période de canicule.
Qu’en est-il au Québec?Bien qu’ils soient actuellement peu nombreux au Québec, les systèmes de ventilation tunnel semblent très efficaces. L’installation de tels systèmes est peu répandue ici à cause de nos hivers rigoureux et de la température estivale qui, jusqu’à maintenant, est relativement viable. Il est difficile de penser mettre en marche un seul ventilateur de 20 000 à 30 000 pi³/min pour un démarrage de poussins à -30 °C, même avec des temps d’arrêt. C’est pourquoi les producteurs québécois adoptent généralement une installation hybride combinant une ventilation murale conventionnelle et une ventilation tunnel. Il s’agit de choisir le bon moment pour passer d’un système à l’autre, toujours en tenant compte avant tout de la température ressentie par les oiseaux, et voilà, le tour est joué!
À titre de comparaison, si l’on calcule brièvement les vitesses de déplace-ment d’air (m/s ou pi/min) des systèmes de ventilation conventionnels, on obtient des valeurs effectives bien moindres. On ne peut certes pas espérer dissiper autant de chaleur et d’humidité de la litière au plafond en période de canicule avec les systèmes conventionnels. Il n’est cependant pas illusoire d’y parvenir grâce à d’autres astuces bien connues de chacun de nous. En effet, il est possible d’atteindre des vitesses de déplacement d’air localisées plus grandes (courants d’air) avec des ajustements de prises d’air, avec ou sans circulateurs, et des pressions statiques adéquates. Il s’agit tout simplement de manières de ventiler complètement différentes, qui ont chacune leurs forces et leurs faiblesses.
Par ailleurs, les élevages québécois sont généralement dotés de systèmes de brumisation intérieurs. Nous n’entrerons pas dans les détails concer-nant les bienfaits et les limitations de ce genre d’installation puisqu’ils ont déjà été abordés à de multiples reprises, mais ce système est basé sur l’évaporation de l’eau, comme dans le cas des cellules, mais cette fois-ci à l’intérieur même du bâtiment. Bref, il faut faire fonctionner les systèmes de brumisation lorsqu’il fait suffisamment chaud (référence : Fiches techniques Shur-Gain) et veiller à ne pas trop humidifier l’environnement afin de ne pas augmenter la température ressentie par les oiseaux. En effet, il est possible de diminuer la température sur les contrôles, mais il arrive parfois que la température ressentie ne s’améliore pas dans le même sens...
Il ne fait aucun doute que nos étés sont effectivement de plus en plus chauds. C’est pourquoi les avancées technologiques sont de plus en plus essentielles à la réussite des élevages, tant par grands froids qu’en période de canicule. Tout comme les Fermes avicoles Clark, qui ont su adapter leurs installations en fonction du climat de la région, chaque éleveur peut choisir parmi plusieurs routes possibles pour réussir, selon le contexte qui lui est propre. N’hésitez pas à demander conseil à votre représentant Shur-Gain et à lui faire part de vos besoins et de vos ques-tions en ce qui a trait à la gestion des élevages en période de canicule.
1 Faire marcher les oiseaux lentement et fréquemment afin de dissiper la chaleur qui se trouve emprisonnée sous eux et autour d’eux et les pousser à boire suffisamment.
2 Assurer une ventilation maximale, en optimisant le débit et la vitesse de déplacement de l’air. Il peut être bon d’utiliser des ventilateurs de circulation ou d’assurer une ventilation tunnel.
3 Augmenter l’espace de plancher offert aux oiseaux en période estivale.
4 Maximiser l’efficacité de la ventilation en enlevant la poussière et les débris sur les grillages des entrées d’air ainsi que sur les pales et les volets des ventilateurs.
5 Utiliser des brumisateurs ou d’autres dispositifs de refroidissement telles les cellules de refroidissement en ventilation tunnel.
6 Remplacer une partie du sel dans l’aliment par du bicarbonate de sodium afin de réduire l’alcalose respiratoire et ajouter 1 kg/tonne de bétaïne pour aider les oiseaux à mieux gérer le stress causé par la chaleur.
7 Drainer les conduites d’eau et changer les filtres afin d’obtenir une eau fraîche, à pression et quantité optimales.
8 Donner de la vitamine C aux oiseaux environ 12 à 24 heures avant et pendant les chaleurs intenses afin de réduire le stress thermique.
9 Ajouter des électrolytes, tels que des sels de sodium et de potassium, dans l’eau consommée par les oiseaux afin de favoriser leur réhydratation.
10 En période de chaleur extrême, restreindre la consommation de moulée par les oiseaux au moins 6 heures avant le pic de chaleur de la journée.
Top 10 conseils à suivre en période de canicule
susceptibles d’aider les oiseaux à surmonter la chaleur et de réduire les risques de perte de performance.
0 0,25 0,50 0,75 1,00 1,25 1,50 1,75 2,00 2,25 2,50
95
90
85
80
75
70
65
Tem
péra
ture
ress
entie
(°F)
Vitesse de l’air (m/s)
Température extérieure = 90 °F Température ressentie par les oiseaux âgés de 7 semaines
Température ressentie par les oiseaux âgés
de 4 semaines
8886
85
75
72
8380
80
Relation entre la vitesse de l’air et le refroidissement
Voici quatre bons conseils pour la gestion de ce type de système.• Déplacer l’air à grande vitesse pour dissiper l’excès de chaleur.• Observer le comportement des oiseaux afin d’évaluer si les conditions
environnementales sont bonnes.• Envisager d’installer des clôtures de migration.• Prendre des mesures particulières pour les jeunes oiseaux
qui risquent d’être sensibles au refroidissement éolien.
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Le poulet que l’on retrouve dans notre assiette, la poule qui pond l’œuf consommé au petit déjeuner, la dinde sur la table à l’Action de grâces, tous ces oiseaux sont regroupés sous le terme générique « volaille », mais chacun d’eux, selon sa vocation, requiert des soins et un savoir-faire qui lui sont propres.
COMPARAIsON ENtRE LEs DIffÉRENtEs PRODUCtIONsDes différences majeures sont observables entre les types de production, selon qu’il s’agit d’animaux destinés à la reproduction, à la consommation ou à la production d’œufs.
Le tableau ci-dessous présente des critères intéressants pour comparer les différentes productions entre elles :
type d’oiseauREPRODUCtEURs DE tyPE ChAIR
(parents des poulets de chair)
POULEts DE ChAIR
PONDEUsEs D’œUfs DE
CONsOMMAtION (reproduction et F1)
DINDEs DE REPRODUCtION
(parents des dindons de chair)
DINDONs DE ChAIR
Alimentation Alimentation restreinte tout au long de leur vie
Alimentation à volonté
Alimentation à volonté
Alimentation à volonté
Alimentation à volonté
Gestion du poids Contrôler le poids Maximiser la prise de poids Maintenir le poids Contrôler le poids Maximiser la prise
de poids
Poids vifs visés
Poids visés à 35 jours Poids visés à 119 joursFemelles Mâles Femelles Mâles Femelles Femelles Mâles Femelles Mâles
0,55 kg 0,945 kg 1,99 kg 2,295 kg 0,34 kg 6,89 kg 15,91 kg 11,01 kg (7,54 kg, 84 jours)
16,37 kg
Consommation alimentaire (g/jour)
Consommation quotidienne à 35 jours Consommation quotidienne à 119 joursFemelles Mâles Femelles Mâles Femelles Femelles Mâles Femelles Mâles
45 g 60 g 200 g 225 g 35 g 300 g 505 g 355 g 592 g
Cycle de ponte 41 semaines (287 jours) de ponte
52 semaines (365 jours) de ponte
28 semaines (196 jours) de ponte
Période d’élevage 21 semaines (147 jours) Entre 30 et 38 jours 19 semaines
(133 jours)26 semaines (182 jours)
119 jours pour les mâles et de 84
à 98 jours pour les femelles
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Par marie Fredette, agr.Représentante en Production avicole
Shur-Gain, Québec
très différente d’une espèce à l’autre
La génétiquevolaille : de la
COMPARAIsON ENtRE LEs OIsEAUx DEstINÉs à LA PRODUCtION D’œUfs Certains types de pondeuses, comme les reproductrices de poulets de chair et les dindes de reproduction, ne sont pas conçues pour pondre des œufs, leur plein potentiel génétique étant de faire de la viande. Les personnes qui s’occupent de ces productions font face à de grands défis puisque la produc-tion de viande va à l’encontre de la production d’œufs. Lorsqu’on compare avec des pondeuses d’œufs de consommation qui sont sélectionnées pour maximiser le nombre d’œufs, les différences sont grandes.
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LE RôLE DE LA GÉNÉtIQUEDepuis plusieurs années, l’élément majeur à considérer dans l’élevage de la volaille, toutes productions confondues, est la sélection génétique. Des entreprises sont spécialisées dans la sélection de caractères génétiques bien particuliers associés aux différents secteurs de production (viande et œufs). Les performances continuent de s’améliorer à une vitesse fulgurante.
Ces améliorations sont en partie dues à la technologie utilisée dans la recherche en génétique, qui a beaucoup évolué. Par exemple, dans le cas des pondeuses d’œufs de consommation, on fait maintenant une sélection au niveau des mâles pour améliorer le taux de ponte en comparant l’ADN des mâles dont la progéniture femelle qui a eu les meilleures performances. Dans le cas du poulet à griller, on utilise des rayons X pour évaluer la qualité des pattes et des puces électroniques pour tout connaître des habitudes de consommation alimentaire des oiseaux.
L’utilisation d’hormones étant prohibée dans l’élevage de la volaille depuis plus de 40 ans, la photo 1 permet de voir à quel point la sélection génétique a fait son œuvre.
La représentation graphique de droite illustre le processus complexe de sélection génétique à partir de lignées pures. Il y a au moins quatre étapes de sélection avant d’avoir le produit final dans nos élevages.
type d’oiseauREPRODUCtEURs DE tyPE ChAIR
PONDEUsEs D’œUfs DE
CONsOMMAtIONDINDEs DE
REPRODUCtIONPic de ponte (% de production d’œufs) De 82 à 86 % De 97 à 98,5 % De 70 à 73 %
Nombre d’œufs par poule 178 324 128
Consommation au pic de production d’œufs (g/oiseau/jour)
Femelles Mâles Femelles Femelles Mâles
160 g 115 g De 100 à 107 g 300 g 714 g
Poids visés à la première stimulation lumineuse 2,82 kg 3,68 kg 1,20 kg 11,68 kg 23,05 kg
Poids à la fin du cycle de production62,5 semaines 62,5 semaines De 70 à 72 semaines 58 semaines 58 semaines
4,09 kg 5,11 kg 1,68 kg 12,5 kg 30 kg
Sour
ce :
Avia
gen
Troupeaud’élite
(lignée pure)
Arrière-grands-parents
Grands-parents
Parents
Poulets de chair ou pondeuses
Viande de poulet Oeufs de consommation
Le tableau suivant présente les éléments où il y a le plus de pression de sélection au point de vue génétique :
type d’oiseauREPRODUCtEURs DE tyPE ChAIR
(parents des poulets de chair)
POULEts DE ChAIR
PONDEUsEs D’œUfs DE
CONsOMMAtION (reproduction et F1)
DINDEs DE REPRODUCtION
DINDONs
sélection génétique primaire
Conversion alimentaire
Rendement de viande
Gain de poids
Conformation des pattes
sélection secondaire
Résistance à la maladie
Résistance à la maladieRésistance à la maladieComportement
(caractère calme)
L’ensemble de cette sélection génétique et la vitesse à laquelle les perfor-mances s’améliorent maintiennent vos représentants en alerte. Chez Shur-Gain, vos représentants sont spécialisés par secteur de production
pour avoir une connaissance toujours à la fine pointe de la technologie et assurer le meilleur suivi possible dans vos troupeaux.
Maintien d’un taux de ponte acceptable
Maintien d’un taux de ponte acceptable
Bonne fertilité Bonne fertilité
Amélioration du taux de ponte
Amélioration de la qualité de coquille à la fin du cycle
de ponte
Conversion alimentaire
Conversion alimentaire
Rendement de viande
Gain de poids
très différente d’une espèce à l’autre
Coup d’œil sur la production avicole – Printemps 2013
Photo 1. Démonstration des progrès faits par la sélection génétique du poulet
Le tableau ci-bas illustre les différences entre les oiseaux destinés à la production d’œufs :
Développementdurable
phosphore
d’azote
Moins de
Moins
Coup d’œil sur la production avicole – Printemps 2013
Par simon Huard, agr., m.sc.Conseiller en Nutrition porcine et avicoleShur-Gain, Québec
Nouvel
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des rejets de phosphore et d’azoteoutil d’estimationToujours dans un souci de développement durable, l’équipe de shur-gain a récemment élaboré un outil de calcul des rejets de phosphore et d’azote afin de mieux préciser les quantités d’éléments fertilisants excrétés par les volailles. Cet outil sera également utile aux agronomes qui traitent les dossiers agroenvironnementaux de votre ferme.
L’outil a été conçu à partir de données fournies par le CRAAQ (Estimation des rejets d’azote et de phosphore par les animaux d’élevage, 2001) et le CORPEN (Estimation des rejets d’azote, phosphore, potassium, calcium, cuivre, zinc par les élevages avicoles, 2006). Il est présentement disponible pour le poulet à griller, le canard, la poulette d’élevage, la poule pondeuse et la dinde.
éTaPes À sUiVre pour utiliser l’outil de calcul des rejets d’azote et de phosphore(par exemple dans le cas du poulet à griller)
entrer les données sur les aliments en sélectionnant le bouton aLimenTs du poulet :
• No de lot• Description de chaque aliment• Quantité de chaque aliment en kilogrammes (kg)• Pourcentage de protéine et de phosphore par aliment • Retour au menu
entrer les données d’élevage en sélectionnant le bouton Données éLeVage du poulet :
• Dates d’ouverture et de fin de lot• Poids individuel approximatif en kilogrammes (0,042 kg)• Poids final total de tous les oiseaux expédiés• Nombre d’oiseaux sortis• Nombre d’oiseaux entrés en incluant 2 %
(si la livraison officielle est de 10 000, indiquer 10 200)• Retour au menu
entrer les données du bilan alimentaire en sélectionnant le bouton BiLan :
• Nom de la ferme et nom/numéro du bâtiment• Référence : ITAVI 2006, CRAAQ 2001 ou la moyenne
de ces deux références• Année
Les calculs se feront automatiquement. Les résultats seront différents selon la référence utilisée . En effet, toujours dans l’exemple du poulet, les rejets de phosphore estimés seront plus élevés selon la méthode présentée par le CRAAQ (Voir tableau 2) que selon celle proposée par le CORPEN (Voir tableau 3). Ces résultats pourront ainsi être comparés aux résultats d’analyses des fumiers lors de la caractérisation des effluents.
tableau 1 Liste déroulante pour la référence (CORPEN-ITAVI ou CRAAQ) et le type d’élevage dans le cas de la poule pondeuse
Développementdurable
phosphore
d’azote
Moins de
Moins
Nouvel tableau 2 Exemple de calcul de l’estimation des rejets d’azote et de phosphore pour le poulet – Méthode CRAAQ
tableau 3Exemple de calcul de l’estimation des rejets d’azote et de phosphore pour le poulet – Méthode CORPEN-ITAVI
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Votre conseiller shur-Gain en production avicole
se fera un plaisir de vous faire la démonstration
de ce nouvel outil.
Les références peuvent être obtenues sur demande.
Par martine Bourgeois, agr.Directrice Nutrition et Développement avicoleShur-Gain, Région de l’Est
Mission accomplie! Le nouveau programme Poulet TGV, comprenant une nouvelle ration Super Début,
prévoyait 30 g de poids additionnel au marché (ou 0,8 % d’amélioration de la conversion pour un même poids). Dans les faits, l’amélioration de la conversion
alimentaire a été, selon les catégories de poulets, de 1,5 à 2,9 % en 2012 par rapport à 2011, pour des oiseaux de poids équivalents. Si vous voulez plus
d’information, l’équipe des ventes Shur-Gain se fera un plaisir de vous présenter plus en détail les performances atteintes.
Ça marche! Avec des économies du coût d’alimentation et d’excellentes performances, le programme nutri tionnel éCoPonTe introduit avec succès au Québec
et dans l’est de l’Ontario au printemps 2012 fait présentement fureur dans
l’Ouest canadien.
Capsule
Soyezà l’affût!
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La recherche Shur-Gain à votre service
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Coup d’œil sur la production avicole – Printemps 2013
Le tout nouveau modèle Dindons DARWIN
de Shur-Gain est opérationnel. Un outil
de choix pour l’équipe de nutrition pour l’amélio ration constante des programmes
alimentaires en fonction de la génétique, des marchés et des poids recherchés.
Une nouvelle approche, Écoponte-TANDEM pour
pondeuses d’œufs de consom-mation, sera introduite dans
les prochains mois. Écoponte-TANDEM est issue de la recherche menée par
l’équipe Nutreco Espagne et testée sur le terrain au Québec et au Manitoba. Votre équipe des ventes Shur-Gain
vous en parlera sous peu.
Un programme d’alimentation adaptée à
l’évolution génétique des pondeuses d’œufs d’incubation a permis l’atteinte
de performances exceptionnelles. Il s’agit du meilleur troupeau de poules Cobb500 au Canada (voir la page 16).
Notre équipe technique se fera un plaisir de travailler avec vous.
Par ghislain Hébert, D.m.V.Consultant en médecine avicole
Shur-Gain, Québec
et par Jean-Philippe Doyon, D.m.V.Médecin vétérinaire en Production avicole
Shur-Gain, Québec
Vous êtes peut-être de ceux qui ont entendu parler, au cours des derniers mois, de cas de ténosynovite observés soit à la ferme ou à l’abattage. C’est une situation qui n’a vraiment rien d’extraordinaire à première vue. La ténosynovite, qui se manifeste par une inflammation du tendon d’achille et de sa gaine, est une maladie assez courante qui peut être d’origine infectieuse ou trauma-tique. nous traiterons ici de la forme infectieuse de cette maladie, causée par un virus.
Le réovirusL’infection causée par le réovirus peut se manifester de différentes façons. La forme causant des lésions de ténosynovite est communément appelée arthrite virale. Elle se caractérise par une boiterie et des lésions typiques observées en élevage et à l’abattage. En effet, lors d’une manifestation clinique de la maladie, on observe généralement d’importantes enflures, parfois bleutées ou verdâtres, à l’arrière des pattes (tendon d’Achille), qui peuvent mener à la rupture complète du tendon (Photos 1 et 2). La gravité des cas est variable, mais la maladie ne passe généralement pas inaperçue.
Bien que différentes souches de réovirus soient communément présentes dans les poulaillers, l’arthrite virale était, jusqu’à 2012, une maladie parfaitement maîtrisée aux États-Unis et au Canada. En effet, les méthodes de contrôle actuelles ont une efficacité reconnue. Normalement, l’hyper-immunisation conférée aux reproducteurs de type chair par les différents vaccins contre le réovirus fournit l’immunité passive nécessaire aux poussins par le transfert du jaune d’œuf. Cette protection permet aux poulets de chair de lutter contre l’infection au cours de leur croissance.
Les vaccins autogènes pour contrer Les nouveLLes souchesEn 2012, une recrudescence des cas d’arthrite à réovirus a toutefois été observée dans des élevages commerciaux aux États-Unis. La maladie est d’abord apparue chez les dindons de chair, puis chez les poulets de chair. On a observé qu’il y avait deux périodes propices à l’apparition de la boiterie et des lésions associées, soit lorsque les oiseaux avaient 2 à 3 semaines, les signes cliniques étant similaires à ceux de la forme classique décrite ci-dessus, et quand les oiseaux étaient âgés de 5 à 7 semaines, les manifestations étant alors moins spectaculaires puisqu’à cet âge, l’inflammation, la boiterie et les ruptures de tendon étaient moins
fréquentes (Photo 3). L’uniformité des lots et les gains de poids étaient considérablement moindres. On a découvert que le problème était causé par des souches variantes du réovirus contre lesquelles les vaccins commerciaux couramment utilisés n’offraient que peu de protection, voire aucune. Donc, même si les anticorps maternels étaient suffisam-ment élevés, ils n’offraient pas la protection voulue. On a aussi découvert que le problème pouvait être relié à quelques troupeaux reproducteurs, qui produisaient des poussins infectés pendant un certain temps avant que les mères ne s’immunisent contre ces souches et cessent éventuellement de les transmettre aux poussins.
Des mutations virales se produisent continuellement. Les virus n’attendent que la bonne mutation leur permettant de déjouer nos moyens de lutte actuels. D’un autre côté, nous parvenons de plus en plus efficacement à trouver la source du problème et à se donner des solutions de contrôle. En effet, le développement de vaccins autogènes, faits à partir des différentes souches isolées des derniers cas, est possible. L’adminis-tration de tels vaccins est souhaitée afin d’immuniser les reproducteurs et d’enrayer la propagation de nouveaux virus. Les Américains affirment que ce type de vaccin s’est avéré très efficace, du moins selon les résultats obtenus chez les dindons.
et chez nous?Au Québec et en Ontario, le problème est apparu au cours de l’été 2012. Les signes cliniques sont similaires à ceux décrits aux États-Unis. Ici, ce sont les abattoirs qui ont initialement remarqué une augmentation du parage des carcasses attribuable à des lésions aux pattes. Par la suite, des cas de boiterie ont été observés dans des fermes de poulets de chair. Actuellement, l’industrie est en pleine investigation. Un protocole élaboré par un comité de vétérinaires praticiens membres du Réseau aviaire du MAPAQ, sous la direction du Dr Jean-Pierre Vaillancourt de la Faculté de médecine vétérinaire, a été mis en place dans les abattoirs afin d’identifier la source du problème, qui pourrait être la présence de nouvelles souches de réovirus.
La première étape essentielle à la résolution d’un tel problème est l’iden-tification et l’isolement des nouvelles souches de réovirus. Si la présence de ces souches se confirme, les solutions suivront. Des moyens de freiner le plus rapidement possible la propagation de ces souches variantes pourront conséquemment être mis en place. Nous ne pouvons certes pas empêcher les mutations virales, mais nous pouvons certainement travailler ensemble pour les comprendre et les déjouer. Enfin, il est aussi très important de maintenir les efforts de biosécurité au quotidien afin d’éviter la dissémination de maladies indigènes et émergentes. Entre autres, avec ce genre de complication, il est toujours de mise de procéder à un bon lavage et à une désinfection efficace avec des produits virocides. Les prochains mois nous en appren-dront davantage sur cette nouvelle problématique.
1- Ténosynovite : inflammation et couleur bleutée
2- Ténosynovite : excès de synovie et inflammation
3- Incapacité à plier l’articulation (fibrose)
La ténosynovite à réovirus :
le retour d’un vieil ennemi?
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Coup d’œil sur la production avicole – Printemps 2013
Ferme Baril, Saint-Félix-de-Valois
Les frères Sylvain, Gino, et Jocelyn Baril, troisième génération d’aviculteurs!
Producteurs de volailles de la troisième génération, nous sommes installés à saint-Félix-de-Valois, où sont situées toutes nos entreprises.
Il y a plus de 35 ans, notre père Luc, homme particulièrement rigoureux, a pris la décision de travailler avec Shur-Gain, qui fait aujourd’hui partie de Nutreco. Au fil des acquisitions, nous avons continué à travailler avec ce groupe. Il est clair que la production avicole d’aujourd’hui a peu de chose en commun avec celle d’autrefois, mais une chose demeure : pour réussir, il est important de pouvoir compter sur un parte-nariat solide entre producteurs et fournisseurs.
Avec l’aide du personnel du couvoir, de la meunerie et du service technique, il est possible de réunir les conditions gagnantes requises en aviculture, spécialité agricole qui est plus exigeante qu’avant. À ce titre, le groupe
Nutreco déploie tous les efforts possibles pour y arriver. La communication étant souvent le meilleur moyen pour trouver des solutions, nous avons toujours réussi à coordonner nos efforts pour arriver au même but.
Comme l’était notre père, nous sommes des gens exigeants; nous devons donc travailler avec des personnes qui le sont tout autant. C’est l’héritage que nous avons reçu et c’est celui que nous souhaitons laisser à nos enfants qui seront, nous l’espérons, la quatrième génération de producteurs.
«
témoignage
« Il est important de pouvoir compter surun partenariat solide
entre producteurs et fournisseurs. »
Sylvain, Gino et JocelynBaril
Par rémi Lajoie, d.t.a.Superviseur des ventes en Production avicoleShur-Gain, Rive-Nord
et par Louis-Philippe PellandReprésentant des ventes en Production avicoleShur-Gain, Rive-Nord
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Ferme Baril, Saint-Félix-de-Valois Groupe Aquino
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«témoignage
De gauche à droite : Pierre-Luc Leblanc, Marylène Leblanc et Jocelyn Leblanc
témoignagePar suzanne nadeau, T.P.Représentante des ventes en Production avicoleShur-Gain, Québec
et par sylvain PerronSuperviseur des ventes en Production avicoleShur-Gain, Rive-Sud et Est de l’Ontario
«« Pour nous, il est
important d’avoir comme partenaire d’affaires une
entreprise telle que Shur-Gain Nutreco, qui est tournée vers
le développement […] »
Le groupe aquino, important producteur agricole du Québec, est actif dans le secteur avicole (poulets à griller, dindons et poules de reproduction) et la culture céréalière. Cette entreprise familiale est dotée d’une structure de gestion efficace. Pour nous, il est important d’avoir comme partenaire d’affaires une entreprise telle que Shur-Gain Nutreco, qui est tournée vers le développement et la recherche technologique et peut ainsi nous aider à progresser et à améliorer continuellement l’efficacité de nos élevages. Nous apprécions particulièrement les services obtenus en ce qui touche l’achat et la vente d’intrants et l’expertise de techniciens et de vétérinaires spécialisés en production avicole. Nous sommes fiers de ce partenariat.
Pierre-Luc, Marylène et Jocelyn
Chaque année, la société Cobb effectue le recensement de toutes les performances techniques des troupeaux reproducteurs au Canada.
Avec une performance de 147,55 poussins par poule, la Ferme Martineau a reçu le prix du meilleur troupeau de poules Cobb 500SF en 2012, et ce, pour tout le Canada!
Une plaque honorifique a été remise par l’entreprise de génétique lors d’un souper.
Félicitations à toutes les personnes ayant contribué
à cette belle réalisation pour leur excellent travail.
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Par richard sénéchal, agr. Directeur du Couvoir Ramsay
et des fermes de reproductionShur-Gain, Québec
Poirier-Bérard et la
Vous pouvez consulter en ligne tous les numéros du Coup d’œil parus jusqu’à aujourd’hui!
Nouveau!site web
www.shurgain.com
De gauche à droite :Richard Sénéchal, agr., directeur du Couvoir Ramsay et des fermes de repro-duction, Daniel Racine, 2e homme de la Ferme Martineau, Michel Aubin, gérant de la Ferme Martineau, François Vincent, 1er homme de la Ferme Martineau et Gaétan Francœur, superviseur des opérations des fermes de reproduction.
Ferme Martineau
Les
honneurs pour
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Nous sommes heureux de vous présenter notre tout nouveau site web et son image actualisée. Vous y découvrirez nos dernières innovations, issues de nos efforts de développement, notre réseau de recherche à travers le monde, nos programmes alimentaires ainsi qu’une foule d’autres informations intéressantes sur la production avicole.
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