16
38 600 Le journal de la paroisse Saint-Jacques-en-Gâtine f Pages 4 et 5 Une fête paroissiale autrement f Page 6 19 jeunes font leur profession de foi f Pages 10 à 14 Dossier : avant Noël, il y a l’Avent Décembre 2020 Chemin faisant n°23 Noël d’hier et d’aujourd’hui dans les yeux des enfants f Pages 2 et 3 Corinne Mercier / CIRIC

n°23 Le journal de la paroisse Saint-Jacques-en-Gâtine Chemin...cette impression de plénitude, de paix autour de cette période de Noël. Françoise, 63 ans, Fenioux f Pour moi,

  • Upload
    others

  • View
    1

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: n°23 Le journal de la paroisse Saint-Jacques-en-Gâtine Chemin...cette impression de plénitude, de paix autour de cette période de Noël. Françoise, 63 ans, Fenioux f Pour moi,

38 600

Le journal de la paroisse Saint-Jacques-en-Gâtine

f Pages 4 et 5Une fête paroissiale autrement

f Page 619 jeunes font leur profession de foi

f Pages 10 à 14Dossier : avant Noël, il y a l’Avent

Décembre 2020

Cheminfaisant

n°23

Noël d’hier et d’aujourd’hui dans les yeux des enfants

f Pages 2 et 3

Cor

inne

Mer

cier

/ C

IRIC

Page 2: n°23 Le journal de la paroisse Saint-Jacques-en-Gâtine Chemin...cette impression de plénitude, de paix autour de cette période de Noël. Françoise, 63 ans, Fenioux f Pour moi,

2 Chemin faisant A LA UNE

Noël d’hier et d’aujourd’hui dans les yeux des enfants

Cor

inne

Mer

cier

/ C

iric

À l’heure où nous écrivons ces pages, nous entrons dans le 2e confinement. Nul doute que Noël 2020 sera différent sur bien des points. Néanmoins le temps de Noël reste un moment magique, que les enfants d’hier et d’aujourd’hui gardent en mémoire.

Propos recueillis par Françoise Rousseau

Françoise, responsable de l’éveil à la foi au sein de la fraternité de Mazières

f Avec les petits, nous préparons Noël. Ils sont assis sur la

moquette, avec devant eux la crèche en carton tout juste fabriquée. Il manque Jésus. Sur notre demande, les petits présentent leurs deux mains comme pour l’eucharistie. Nous déposons au creux de leurs mains un petit Jésus en plâtre.Silence, on contemple. Une petite de 5 ans est particulièrement recueillie. Levant le regard, elle dit : “Jésus n’est plus dans mes mains mais dans mon cœur.”“Il est beau Jésus bébé, je ne comprends pas que Dieu ait laissé les méchants lui faire du mal. Jésus c’est un cadeau que Dieu nous a fait : il n’avait rien de plus beau.” (7 ans)“Noël, c’est le père Noël qui passe. Oui mais il nous donne des jouets de la part de Jésus.” (4 ans)

Jean-Claude, 65 ans, Fenioux

f Enfant, il régnait une grande agitation à la maison le soir de Noël. Nous avions depuis longtemps préparé le sapin et la crèche. Nous avions admiré, les soirs venus, les

quelques vitrines décorées du bourg. Il n’y avait pas d’illuminations communales, pas de télévision. La veillée de Noël, des parents venaient partager le repas. Nous, les enfants, nous nous amusions bruyamment avant de passer à table. Il fallait être prêts pour assister à la messe de minuit, à minuit précisément, à laquelle nous allions à pied, souvent dans le froid et le vent, parfois dans la neige. Après la messe, nous rentrions à la maison pour manger la bûche de Noël et terminer la nuit. Il y avait une espèce d’énervement collectif, une espèce d’euphorie et de chaleur entre toutes les personnes. Nous, les enfants, étions excités à l’idée des cadeaux que nous espérions pour le lendemain matin. Si les Noëls d’aujourd’hui ont bien changé avec la société de consommation, persistent cette “ambiance” de joie, de fraternité, cette impression de plénitude, de paix autour de cette période de Noël.

Françoise, 63 ans, Fenioux

f Pour moi, lyonnaise d’origine, tout commençait le 8 décembre, jour des Illuminations (maintenant Fête des Lumières). Le soir à la tombée de la nuit, nous mettions les petits

lumignons sur le rebord des fenêtres, puis après le repas, nous descendions dans les rues voir les vitrines des magasins décorées pour l’occasion. Les yeux des grands et des petits étaient émerveillés.Le matin de Noël est aussi très présent dans ma mémoire. Je m’étais endormie dans la voiture en rentrant de la messe de minuit et j’étais très étonnée de me réveiller en pyjama alors que je ne me souvenais pas l’avoir enfilé, ni m’être mise au lit ! Et j’allais découvrir mes cadeaux (une clémentine, des papillottes et un jouet) au pied du poêle.

Page 3: n°23 Le journal de la paroisse Saint-Jacques-en-Gâtine Chemin...cette impression de plénitude, de paix autour de cette période de Noël. Françoise, 63 ans, Fenioux f Pour moi,

3Chemin faisantA LA UNE

Une maman de Beaulieu-sous-Parthenay et ses trois enfants

f Alice (7 ans) a fait un dessin et décrit Noël avec ces mots : sapin, cadeaux,

houx, père Noël, la crèche, Jésus, Marie, Joseph, Dieu.Edouard (11 ans) : Noël évoque la nais-sance du Sauveur qui est mort pour nous. Nous devons le remercier de s’être sacrifié, alors fêtons sa naissance.Agathe (14 ans) : À Noël, il y a une am-biance magique, quelque chose d’indes-criptible que l’on retrouve partout : dans les flocons de neige, dans le sourire de chacun, dans le sapin, dans les films de Noël, et surtout dans la crèche.Nous avons la chance d’avoir une mer-veilleuse crèche à Saint-Pardoux, qui nous donne envie de fêter l’arrivée du Sauveur. Il y règne une ambiance festive, que rien ne peut détrôner. On a envie de dépasser ses limites, de devenir une personne meilleure et de faire plaisir. Toutes les personnes font leur maximum pour faire plaisir aux autres. Et ce qui est extraordinaire, c’est que quand on a fait plaisir à quelqu’un, on se sent mieux. Nous n’avons pas besoin de luxe pour être heureux mais juste besoin de nos proches. Mais aussi de Dieu, qui fait de

cette fête non pas juste une journée avec quelques cadeaux, mais un vrai moment de joie et de partage. Les cadeaux sont juste là pour prouver aux autres que nous les aimons.Nous décorons le sapin et toute la mai-son dès début décembre, un vrai travail d’équipe. Ce moment est parfait car il y a de la bonne humeur, de la musique de Noël et énormément de joie. Vous savez, c’est cette joie qui est au fond de nous, et qui nous donne l’impression que l’on va exploser de bonheur. Ce qui est merveil-leux, c’est que cette magie revient chaque année, et est à chaque fois plus merveil-leuse.Angéline la maman : Noël un tout petit mot qui évoque plein de choses. C’est une période de l’année où petits et grands sont

émerveillés de la même façon devant les vitrines, maisons et crèches. Nous avons la chance d’en avoir des magnifiques près de chez nous (Saint-Pardoux, la crèche animée de Bressuire). Nous retrouvons chacun à notre manière notre âme d’enfant en déco-rant notre maison ; toutes les personnes mettent leur touche personnelle.Nous allons aussi depuis quelques années aider les personnes de Beaulieu à faire les crèches dans l’église. Elles ont toutes leur style et c’est très joli à découvrir. La veille de Noël, nous participons à la messe. Selon le lieu, nous voyons des saynètes racontant la Nativité.Avant tout ce mot évoque la naissance du Sauveur Jésus ; on le met dans la crèche au retour de la célébration.

Louison, 10 ans, Saint-Maxire

f On passe un bon moment en famille, on fait un bon repas et

tout le monde est réuni. C’est aussi la naissance de Dieu. On a tous un cadeau. Avant on a écrit la liste au père Noël. Il y a aussi le calen-drier de l’Avent, accroché dans la salle à manger. Maman a fait une banderole avec des cornets, elle met dedans des chocolats et un petit mot avec un projet à faire : faire un gâteau, se promener, aller au cinéma… Tous les matins avant Noël on en mange un et on fait le projet dans la journée. On décore le sapin avec Maman ; Papa a été le chercher et l’a installé. On met le coin de Dieu : Marie, Joseph, les moutons, les bergers, une vache, un âne et de la paille pour mettre Jésus.

Marie, 71 ans, Parthenay

f La veille de Noël, avec notre mère, mes frères et ma sœur, nous installions la crèche

faite d’une armature de bois garnie de papier rocher et de mousse pour le sol. Notre père choisissait une belle bûche, assez grosse pour durer toute la veillée de Noël. Durant cette veillée, à côté de la grande cheminée où brûlait un bon feu, c’était l’occasion de faire des jeux de société, en particulier un nain jaune avec des “mojettes” en guise de pions. Vers 23 h 30, nous disposions nos chaussons autour de la cheminée et nous partions à pied à l’église distante d’1 km pour la messe de minuit (qui était à minuit). En passant nous avions le temps d’admirer les vitrines des commerçants qui étaient éclairées et bien décorées. Au retour nous avions hâte de rentrer pour voir ce que le “petit Jésus” nous avait laissé dans nos chaussons. Il n’était pas encore question de père Noël. Nous étions ravis d’y trouver une orange ou une clémentine, un petit Jésus en sucre dans son sabot en chocolat, et pour moi, des habits de poupée faits maison ou un livre. En 1962, notre père, grippé, était resté à la maison et nous avait fait la surprise d’avoir mis derrière la porte de la cuisine un gros paquet : c’était notre première télévision. Nous terminions autour de la table familiale avec un chocolat chaud et un morceau de gâteau genre biscuit de Savoie garni de confi-ture. C’était la joie de se sentir réuni en famille.

Page 4: n°23 Le journal de la paroisse Saint-Jacques-en-Gâtine Chemin...cette impression de plénitude, de paix autour de cette période de Noël. Françoise, 63 ans, Fenioux f Pour moi,

4 Chemin faisant VIE PAROISSIALE

L’épidémie, avec ses mesures sanitaires, nous a empêchés de vivre notre fête paroissiale comme nous l’avions préparée, le 20 septembre dernier. Seules la balade à moto le matin et la célébration eucharistique dans l’église de Secondigny à 16 h ont été maintenues. Cette fête avait pour thème : “Ensemble, agissons pour la Terre”, en lien avec les orientations du synode et l’appel du pape François à prendre soin de notre maison commune (cf le dernier numéro de Chemin faisant). D’autres messes étaient proposées le matin dans les églises de Vausseroux, Mazières, Thénezay et Parthenay pour permettre au plus grand nombre de célébrer et de lancer cette nouvelle année pastorale, en particulier avec les enfants et leur famille. L’après-midi, au cours de la messe à Secondigny, comme nous l’avions envisagé, nous avons procédé à l’envoi des membres de l’équipe pastorale.

Une fête paroissiale autrement

Dans une paroisse, il y a des équipes d’animation

des communautés locales : 25 dans la nôtre. Il y existe aussi divers groupes de réflexion, de partage de la foi (comme les maisons d’Évangile), des mou-vements, des religieux et des religieuses… Toutes et tous, d’une manière ou d’une autre, ont la mission de témoigner de l’Évangile là où ils vivent chaque jour. L’équipe pastorale y occupe une place centrale dans le sens où elle est chargée d’être attentive à toutes ces réalités, afin qu’elles vivent en communion les unes avec les autres et puissent faire des projets selon leurs vocations et leurs missions. Cette équipe a la responsabilité d’élaborer un projet pastoral pour cinq ans

avec le conseil pastoral parois-sial, qui représente toutes les réalités de la vie paroissiale, sans oublier le conseil des af-faires économiques qui finance ce projet et veille au budget (dans une prochaine édition du journal, nous présenterons le

projet pastoral que nous réac-tualisons). L’équipe pastorale partage donc le ministère des prêtres et des diacres. Elle joue un rôle très important ; sans elle la paroisse ne pourrait pas vivre sa mission. Ses membres sont renouvelés tous les trois ans, ce qui était le cas cette année.Leur envoi s’est conclu par cette prière : “Dieu qui as en-seigné aux ministres de l’Évan-gile à servir leurs frères et non à se faire servir, donne aux membres de l’équipe pastorale de la paroisse Saint-Jacques en Gâtine d’agir selon l’Esprit de l’Évangile, d’être pleins de douceur dans leur service et fidèles à prier sans cesse.”Ensemble, avec nos missions

particulières et nos charismes, nous essaierons d’être le plus possible au service de tous !

Père Gérard Mouchard, curé

L’équipe pastorale renouveléeL’équipe pastorale (sans masque juste le temps d’une photo). Les membres de gauche à droite et de haut en bas :- Jacques Largeau, diacre ;

P. Jean Richard, prêtre auxiliaire ; P. Gérard Mouchard, curé ; P. Frédéric Dacquet, prêtre coopérateur ;

- Martine Pineau, pastorale des jeunes et mise en œuvre du synode diocésain ; Laurence Vandier, aumônerie de l’hôpital ; Annie Giret, pastorale des personnes en situation de handicap ; Geneviève Lucet, maisons d’Évangile et membre du Conseil pastoral Diocésain ; Christine Frouin, pastorale des mariages et des baptêmes ;

- Alexandrine Turpault, catéchèse des enfants ; Guy Parnaudeau, équipe communication ; Anne-Marie Parthenay, équipe formation ;

- Fabienne Billy (absente), animatrice pastorale scolaire au collège Saint Jo de Parthenay.

Pho

tos

D.R

.

Page 5: n°23 Le journal de la paroisse Saint-Jacques-en-Gâtine Chemin...cette impression de plénitude, de paix autour de cette période de Noël. Françoise, 63 ans, Fenioux f Pour moi,

5Chemin faisantVIE PAROISSIALE

Dans la dynamique de l’encyclique Laudato Si’,

reprise par les actes du synode diocésain (orientation n° 5), notre évêque Pascal Wintzer, dans sa lettre pastorale de fin 2019, exhortait les chrétiens à respecter la Création et les Créatures en développant des pratiques d’écologie intégrale.Le pape François a d’ailleurs annoncé le 24 mai dernier une “année spéciale Laudato Si” pour penser le “monde d’après” la crise (voir l’article du père Gérard Mouchard dans le précédent Chemin faisant).La paroisse Saint-Jacques en Gâtine adhère bien sûr à cette

démarche impérative et l’a inscrite comme l’un des objec-tifs prioritaires du projet pastoral en cours d’élabora-tion. La réflexion a déjà commencé sur les méthodes pour parvenir à cet objectif.Une équipe s’est constituée afin d’organiser et de coor-donner l’ensemble des actions menées dans les communautés locales pour les rendre effec-tives, cohérentes et visibles. Cette progression nous per-mettra d’entrer dans la pro-cédure d’obtention du label Église verte.

Cinq actions seront conduites pour intégrer ce classement :

mettre en place, expliquer et sou-tenir ce label ; pro-poser des temps de formation et de sensibilisation ;

quantifier l’impact des activi-tés paroissiales sur l’environ-nement ; créer des partenariats avec les acteurs locaux, muni-cipaux, associatifs… soucieux de la sauvegarde de la “maison commune” ; célébrer en s’en-gageant, chaque année, pour le respect de la Création.La recherche du label permet-tra de donner un cadre struc-turé à l’ensemble des actions entreprises et à stimuler les personnes pour atteindre l’ob-jectif. Les premières phases de la démarche nécessiteront des rencontres pour expliciter les enjeux, conscientiser les paroissiens, fixer les règles de cheminement, inventorier les exemples positifs. Il faudra aussi dresser un état des lieux et procéder à une large consul-tation individuelle dite “éco diagnostic”.

Bien sûr, nous faisons tous des efforts pour préserver durable-ment notre espace naturel en améliorant nos pratiques dans nos églises et dans nos vies personnelles, mais il nous faut aller plus loin : analyser serei-nement nos comportements, mieux identifier les informa-tions justes et utiles, mieux discerner les vraies des fausses “bonnes solutions”, réfléchir à comment faire nos achats en fonction de nos besoins et non de nos désirs, etc.Cette démarche veut aussi, et c’est sûrement le plus impor-tant pour les chrétiens, nous faire réfléchir et agir pour ap-porter “la richesse que les reli-gions peuvent offrir pour une écologie intégrale et un déve-loppement plénier de l’huma-nité”, en parlant “des lumières qu’offre la foi et en premier lieu de la sagesse qui a présidé à la Création”, comme l’écrit le pape François dans son en-cyclique Laudato Si’.

Guy Parnaudeau

Label Église verte : un projet pour la paroisse

Les enfants participent à un chant sur la Création.

Le jour de la fête paroissiale, la météo ensoleillée et le bouche-à-oreille ont

été favorables : 17 motos (embarquant 30 pilotes et passagers-ères) se sont rassem-blées devant l’église de Secondigny pour une balade autour de la paroisse.Une rando préparée par la communauté de Secondigny : parcours, café et boissons à l’accueil, véhicule assistance, etc.Lors de mon ordination diaconale, j’ai reçu de notre archevêque plusieurs missions et en tant que motard, avec mon épouse, celle d’être présence d’Église dans le monde de la moto. C’est pourquoi avant de sillonner les routes de Gâtine, j’ai béni les motos et

leur équipage. Parmi eux, un frère diacre venu de Châtellerault.La joie se lisait dans les yeux des pilotes

et des passagers, le nez au vent, avec le soleil pour bagage. L’objectif n’était pas de rassembler les motards chrétiens, mais celui de rassembler des hommes et des femmes qui souhaitaient vivre une journée de partage, de fraternité. L’une des particu-larités des motards est la solidarité envers l’Autre. L’attention à son prochain n’est-elle pas parole d’Évangile ?Peu ont participé à la célébration qui a sui-vi, mais tous se sont donnés rendez-vous le 26 septembre 2021 pour une nouvelle journée fraternelle.

Jacques Largeau, diacre

30 motards sillonnent la paroisse

Page 6: n°23 Le journal de la paroisse Saint-Jacques-en-Gâtine Chemin...cette impression de plénitude, de paix autour de cette période de Noël. Françoise, 63 ans, Fenioux f Pour moi,

6 Chemin faisant JEUNES

Le samedi 26 septembre, 19 jeunes de la paroisse ont parti-cipé avec leurs animatrices et le Père Frédéric à la retraite de pro-

fession de foi à Saint-Marc-la-Lande.En début de matinée, Céline l’animatrice est venue nous expliquer l’histoire de la com-manderie des Antonins. Les moines arrivés en 1620 avaient pour vocation de charité envers les pauvres et passants, notamment les pèlerins de Saint-Jacques de Compos-telle. Ils soignaient avec un baume “le mal des ardents” ou “feu de saint Antoine”, pro-voqué par l’ergot de seigle. Cette maladie entraînait des ravages considérables dans les populations touchées.Prendre soin a donc été le thème de la journée : prendre soin de soi, des autres et de Dieu.Dans la matinée les jeunes ont redécou-vert les sacrements de l’initiation chré-tienne dans divers ateliers : baptême, eu-charistie et confirmation.À l’aide d’un mur d’expression ils ont pu écrire ce que veut dire être chrétien au-jourd’hui.“On est tous égaux ; il faut s’aider, par-tager, s’aimer ; il faut préserver la créa-tion de Dieu ; être solidaires les uns des autres ; profiter de la vie ; le bonheur et la joie sont des fondements de la vie ; on peut toujours aider ; le sourire est gratuit ; être chrétien c’est s’aimer et s’aider”.Après le pique-nique dans le verger de

la commanderie, c’est autour du thème du sacrement de la réconciliation que les jeunes ont pu réfléchir en petits groupes et individuellement.Ensuite c’est dans la magnifique collégiale que la célébration du pardon s’est dérou-lée. Un grand poster du tableau de Rem-brandt, Le Retour du Fils prodigue, a été installé devant l’autel et les jeunes, sérieux dans leur démarche, ont vécu un moment fort et libérateur.

Après ce temps, ils ont commencé à écrire leur profession de foi avec leurs mots à eux.Cette belle journée s’est terminée par un temps de prière à la collégiale avec les fa-milles. Ce temps fort de retraite a été très enrichissant pour les jeunes mais aussi pour les animateurs, car c’est une joie de pou-voir les accompagner dans cette démarche.

Martine P.

19 jeunes font leur profession de foi

Des célébrations adaptéesDimanche 25 octobre a eu lieu la profession de foi sur 3 lieux différents de la

paroisse : Parthenay, Thénezay et Verruyes. En raison des mesures sanitaires, la pro-

fession rassemblant les 19 jeunes n’a pas pu se faire en un lieu unique.

La plupart des jeunes ont été baptisés bébé. Les parents, parrain, marraine ont pris

l’engagement du baptême et exprimé leur foi pour eux. La profession de foi leur per-

met de renouveler eux-mêmes cet engagement, de dire leur foi avec leurs propres

mots au Dieu des chrétiens : Père, Fils et Esprit, devant leurs camarades, la famille et

l’assemblée.

Quelques expressions : “Je crois en Dieu car il est toujours là et il m’aide à traverser les

moments difficiles.” “Je crois en l’Église qui est solidaire avec tout le monde et qui ne

fait pas de différence.” “Je crois au pardon de Jésus.” “Je crois en la vie éternelle.”

Au cours de la célébration de Parthenay, Anaëlle a reçu le sacrement de l’eucharistie.

La profession de foi est une étape importante : elle conduit vers la confirmation. Les

jeunes peuvent rejoindre ensuite l’aumônerie à Parthenay avec les autres jeunes

de la paroisse, pour continuer de cheminer à la suite du Christ, ou bien rejoindre un

mouvement de jeunes ou le scoutisme.

Page 7: n°23 Le journal de la paroisse Saint-Jacques-en-Gâtine Chemin...cette impression de plénitude, de paix autour de cette période de Noël. Françoise, 63 ans, Fenioux f Pour moi,

7Chemin faisantHISTOIRE

L’Action française a été fondée à la fin du XIXe siècle par Charles Maurras. Son but est de lutter

contre “l’Anti-France”, source de la démo-cratie parlementaire : les juifs, les francs-maçons, les protestants et les métèques (étrangers). Bien qu’agnostique, Maurras va chercher à recruter dans les milieux catholiques, y compris dans le clergé, car pour lui, le catholicisme est indispensable en tant que ciment et fondation de la na-tion française, tout comme la royauté.

Ses membres privés d’obsèques à l’égliseDans les années 1920 l’Action Française a une influence grandissante dans l’Église catholique, à tel point qu’elle est parfois identifiée à l’Église et vice-versa. Mais le 29 décembre 1926, le mouvement est condamné par le pape Pie XI, qui lui re-proche de subordonner la religion au poli-tique et au nationalisme, et qui craint son emprise sur la jeunesse, comme en Italie avec le fascisme. Le 8 mars 1927 et le 11 octobre 1927, les règles de la Sacrée Pénitence apostolique mettent au banc de l’Église les membres de l’AF et ceux qui la soutiennent publiquement, “même par souscription”. Si la plupart des prêtres désapprouvent cette condamnation, ce n’est pas le cas de l’évêque de Poitiers et de l’archiprêtre Jacques Joubert, à Parthe-nay. Le premier soutient le second dans sa lutte contre les membres parthenaisiens de l’Action française. Ceux-ci n’hésitent d’ailleurs pas à provoquer le chanoine Jou-bert en lui envoyant un tract indiquant la création d’une permanence “tous les mer-credis, de 13 h 30 à 15 h 30”, 55 faubourg Westermann (actuelle rue du Marchioux). Prévenu, l’évêque de Poitiers, rappelle à l’archiprêtre que les membres de l’AF doivent être exclus “de toutes les associa-tions pieuses”, qu’ils ne peuvent plus être parrains ou marraines lors de baptêmes, ni recevoir la communion et qu’ils sont

même privés “des honneurs de la sépul-ture ecclésiastique, s’ils n’ont pas donné des signes de repentir”. Le chanoine Jou-bert va lire en chaire les consignes trans-mises par l’évêché : “On ne peut, sans commettre de faute grave, être partisan, ligueur ou abonné de l’Action française. Tous les fidèles doivent se tenir à l’écart de la permanence qui vient d’être fondée sur notre paroisse”. Quant à ceux qui tiennent la permanence ainsi que “tous ceux qui leur donneront publiquement concours et participation… ils ne doivent être admis aux sacrements, ni dans leur paroisse, ni dans aucune autre, tant qu’ils n’auront pas fait acte de soumission aux ordres du Souverain Pontife”.

Enquête et main tendueL’archiprêtre connaît les ligueurs de deux façons. Il a manifestement consulté le journal du mouvement royaliste qui, en janvier 1928, dresse la liste des donateurs aux “Étrennes” des sections de l’Action française. Pour le “centre de Parthenay”, on relève le nom de 16 personnes. Il peut aussi compter sur la délation car il va rece-voir, anonymement, en mai 1928, la liste complète des membres, tapée à la machine à écrire, geste probable d’un repenti. Vingt-cinq noms y figurent mais certaines familles sont citées deux fois, le mari et l’épouse étant tous les deux affiliés, car les femmes sont assez nombreuses. Dès le 2 février 1928, l’ecclésiastique envoie aux personnes connues une lettre pour leur de-mander “au nom du Bon Dieu, un acte de soumission aux ordres du Souverain Pon-tife”. Comment vont réagir les personnes concernées ? Plusieurs personnes acceptent les exigences de l’Église et renient leur ad-hésion, sur papier à en-tête de la paroisse. “Je soussigné déclare par le présent acte condamner et réprouver comme l’Église la condamne et les réprouve les doctrines de l’Action française ; accepte entièrement et sans restriction les directions et instruc-

tions du Souverain Pontife… affirmant que j’ai complètement rompu par ma démis-sion avec l’Action française et déclare ne vendre, n’acheter et ne lire habituellement le journal condamné…”Mais il en est qui refusent de s’incliner. Une dame annonce à l’archiprêtre sa démission “de la trésorerie de l’Association du Sacré-Cœur et lui envoie le montant de la caisse et le registre”. Un autre envoie une lettre à M. Ochier, président de la Maîtrise de Saint-Laurent, le 30 janvier 1928. “Je me vois dans l’obligation, à mon grand regret, de vous donner ma démission de membre de la Maîtrise”. Et de donner ses raisons : il préfère partir plutôt que d’être mis à la porte et sa présence dans la Maîtrise “pour-rait être interprétée de façon à faire croire” à sa soumission et à son “adhésion à la condamnation du mouvement essentielle-ment politique qu’est l’AF”. Il proclame sa “conviction profonde dans la nécessité de l’œuvre du redressement national à laquelle s’est consacré ce groupement”. Il entend continuer à le soutenir dans la mesure de ses “humbles moyens et coopérer ainsi au relè-vement de la France et au retour du Roi très chrétien”. L’archiprêtre Joubert va d’ailleurs essayer de rencontrer les récalcitrants pour les convaincre mais on ignore s’il a réussi.

Yves Drillaud

Sources : Archives du presbytère de Parthenay

Le chanoine Joubert contre l’Action françaiseDans les années 1920, avec l’appui de son évêque, un prêtre de Parthenay mène la vie dure au mouvement d’extrême droite l’Action française.

D.R

.

Page 8: n°23 Le journal de la paroisse Saint-Jacques-en-Gâtine Chemin...cette impression de plénitude, de paix autour de cette période de Noël. Françoise, 63 ans, Fenioux f Pour moi,

8 Chemin faisant SPIRITUALITÉ

L’incarnation du Christ, deuxième personne de la Trinité, rend pré-sence la charité divine à nos côtés

sans masque. Dieu se donne à approcher, à voir, à toucher, à embrasser et à aimer sans crainte.Le mystère de la venue de Notre Seigneur ici-bas se décline à la fois dans la discré-tion d’une étable quelconque et dans la manifestation au monde marquée par la venue des mages païens. Aussi bien les bergers qui attendaient la venue du Messie dans leur pauvreté que les mages qui cher-chaient la lumière dans la science profane, tous entrent dans la Révélation de Dieu Sauveur proche de l’homme qu’il a créé par amour.Ce double mouvement correspond à une même fête. Ne séparons pas Noël de l’Épi-phanie, mystère unique auquel se rattache la fête de la Sainte-Famille, qu’il est im-portant de solenniser puisque, par Marie et Joseph réunis dans l’amour, l’espérance et la foi, ce sont nos familles qui sont sacralisées lorsqu’elles acceptent humble-ment de se mettre à l’école de la vie divine. La Sainte-Famille est sainte parce qu’elle “est axée sur Jésus”, dit le pape François.

Oser annoncer la NouvelleÀ la suite de Marie, de Joseph et des saints du Ciel, accepter en nous la charité divine, qui se donne affectivement sans masque

et se laisse toucher, implique de ne pas cacher cette vérité au monde puisqu’au-cune autre vérité ne lui montrera autant d’amour salvateur. Hélas, parfois on garde enfermée en nous cette charité affec-tive de Dieu, la laissant mourir. Souvent, nous avons peur de blesser ceux qui nous entourent en leur annonçant la joie véri-table de Noël. Nous sommes alors comme un masque entre Dieu et ceux qui sont en attente de lui sans le savoir. Ne pas don-ner l’Évangile du Salut, c’est le trahir. Les bergers de la crèche ont osé annoncer la Nouvelle et les mages sont repartis chez eux en partageant ce qu’ils avaient vu. Serons-nous dignes d’eux ? Sommes-nous des timides de la foi en posant des gestes barrière qui empêchent de transformer ce que nous célébrons en charité effective en-vers ceux qui ne connaissent de Noël que

le sapin, la dinde far-cie et les cadeaux, et de l’Épiphanie que la galette, sa fève et la couronne en carton doré ? Il faut arrêter

d’entendre dire que les chrétiens fêtent “eux aussi” Noël ! Non, ils sont les seuls à célébrer véritablement cette fête-Dieu qui donne la vraie lumière au monde, celle qui éclaire sans briller, contrastant avec celle de nos magasins qui brille sans éclairer.Cependant, les disciples de Jésus ne sont pleinement heureux que si le monde s’as-socie à la gloire révélée de Dieu, selon la seule manière qui soit digne : s’abais-

ser devant Jésus qui se fait Très-bas pour être élevés, par lui et en lui, dans son Ciel, tout en marchant avec lui sur son chemin terrestre passant par la Croix de Pâques, qu’il ne faut pas déconnecter de Noël puisqu’elle lui donne son sens plénier.Pour vivre l’Incarnation qui ne peut être enfermée dans notre cœur, écoutons un il-lustre prédécesseur du pape François, saint Léon le Grand (Ve siècle), et laissons-nous secouer par sa verve : “Réveille-toi ! Que tes sens se laissent toucher par la lumière sensible. De toute l’application de ton esprit, embrasse cette vraie lumière qui éclaire tout homme en venant au monde… Approche-toi d’elle et tu seras illuminé, et il n’y aura point de honte sur ton visage. Sache que ce que porte chaque fidèle en son âme a plus de valeur que ce que l’on admire au ciel”. Alors, il ne reste plus qu’à porter Dieu au monde si, bien sûr, nous pensons que toute âme humaine est sacrée. En ce sens est l’appel sans masque du pape François : “Toi aussi tu peux être un témoin joyeux de Jésus, un témoin cou-rageux de son Évangile, afin d’apporter un peu de lumière dans notre monde”. Bonne fête de Noël et de l’Épiphanie !

Père Jean-Yves Ducourneau, Congrégation de la Mission

Noël et Épiphanie : Dieu se donne sans gestes barrière

Janvier :Mardi 19 janvier : messe à 10 h, temps de prière d’adoration, de louange, avec propo-sition du sacrement de réconciliation.

Février :Mardi 2 février : Présentation du Seigneur. Messe à 10 h 30 précédée de la prière du chapelet à 10 h, préparée et animée par l’équipe de communauté locale d’Azay.

Jeudi 11 février : Notre-Dame de Lourdes. Messe à 10 30 précédée de la prière du chapelet à 10 h, préparée et animée par les équipes du Rosaire.Mardi 16 février : messe à 10 h, temps de prière d’adoration, de louange, avec propo-sition du sacrement de réconciliation.Vendredi 19 et 26 février (Carême) : prière du chemin de Croix à 10 h 30.

Mars :Vendredi 5, 12, 19, 26 mars (Carême) : prière du chemin de Croix à 10 h 30.Mardi 16 mars : messe à 10 h, prière d’adoration, de louange, avec proposition du sacrement de réconciliation.Jeudi 25 mars : Annonciation. Messe à 10 h 30, précédée de la prière du chapelet à 10 h, préparée et animée par l’équipe de la fraternité de Vasles.

À la chapelle de l’Agenouillée

“Sache que ce que porte chaque fidèle en son âme a plus de valeur que ce que l’on admire au ciel”.

Page 9: n°23 Le journal de la paroisse Saint-Jacques-en-Gâtine Chemin...cette impression de plénitude, de paix autour de cette période de Noël. Françoise, 63 ans, Fenioux f Pour moi,

9Chemin faisantAGENDA

Date La veille à 18 h 30 9 h 11 hAssemblée de

prière 11 h

24 décembreVeillée

18 h Parthenay St-Laurent, 18 h Secondigny, 18 h Thénezay, 18 h Ménigoute20 h Châtillon, 20 h Mazières, 20 h St-Aubin-le-Cloud

25 décembreNoël

Parthenay St-Laurent, Vasles La Peyratte, Le Retail Saint-Pardoux

27 décembreSainte-Famille

Châtillon, Lhoumois Lageon, Neuvy-BouinMazières

Parthenay St-Laurent Vausseroux, La Ferrière

Gourgé

1er janvier, Ste-Marie Parthenay St-Laurent

3 janvierEpiphanie

Châtillon, LhoumoisSaint-Marc, Allonne

Saurais, SecondignyLa Peyratte

Parthenay St-Laurent Ménigoute, Mazières

Thénezay

10 janvierBaptême du Seigneur

Châtillon, LhoumoisVerruyes, Pougne-Herisson

Le Tallud, SecondignyMazières

Parthenay St-Laurent Vasles, Gourgé

La Ferrière

17 janvier2e dimanche ordinaire

Châtillon, Lhoumois, St-Lin, Ass. de prière à 17 h à Coutières

Viennay, FeniouxLa Ferrière

Parthenay St-Laurent Reffanes, Mazières Secondigny

Gourgé

24 janvier3e dimanche ordinaire

Châtillon, Lhoumois, Beaulieu, Vernoux-en-Gâtine

Pompaire, SecondignyMazières

Parthenay St-Laurent Ménigoute, Thénezay

31 janvier4e dimanche ordinaire

Châtillon, LhoumoisSaint-Georges

Amailloux, Le RetailGourgé

Parthenay St-Laurent, VaslesMazières, Secondigny

La Peyratte

7 février5e dimanche ordinaire

Châtillon, Lhoumois, St Par-doux, Saint-Aubin-le-Cloud

Lageon, Secondigny Mazières

Parthenay St-Laurent Vautebis, La Peyratte

Thénezay

14 février6e dimanche ordinaire

Châtillon, Lhoumois, Verruyes

Saurais, Neuvy-Bouin Doux

Parth. St-Laurent, MénigouteMazières, Secondigny

La Ferrière

17 février, Mercredi des Cendres

10 h 30 Secondigny, 15 h Lhoumois, 20 h Parthenay, 20 h 30 Vasles et Mazières

21 février1er dim. de Carême

Châtillon, Lhoumois, VouhéAzay/Thouet

Le Tallud, Secondigny Mazières

Parthenay St-Laurent Vasles, La Ferrière

Gourgé

28 février2e dimanche de Carême

Châtillon, Lhoumois, Saint-Georges

Pompaire, Fenioux Thénezay

Parth. St-Laurent, Vausseroux, Mazières, Secondigny (messe des familles)

La Peyratte

7 mars3e dimanche de Carême

Châtillon, Lhoumois La Boissière, Allonne

Amailloux, Secondigny Parth. St-Laurent, MénigouteMazières (messe des familles), Aubigny (St-Aubin)

14 mars4e dimanche de Carême

Châtillon, Lhoumois Verruyes

Viennay, Saint-Aubin-le-Cloud, Mazières

Parthenay St-Laurent (messe des familles), Vasles Secondigny, La Peyratte

Gourgé, Thénezay

21 mars5° dimanche de Carême

Châtillon, Lhoumois Beaulieu, Pamplie

La Chapelle-Bertrand Secondigny, Mazières

Parthenay St-Laurent Saint-Martin-du-Fouilloux Gourgé (messe des familles)

La Ferrière

28 mars, Rameaux Châtillon, Lhoumois Saint-Georges

Lageon, Le Beugnon Parth. St-Laurent, Vasles, Thé-nezay, Verruyes, Secondigny

1er avril, Jeudi saint Parthenay St-Laurent - 20 h 30

2 avril Vendredi saint Chemins de croix 15 h : Parthenay St-Laurent, Secondigny, Thénezay (maison de retraite), Vasles. Célébrations de la Passion : 15 h Vouhé, 20 h 30 Châtillon

3 avril Veillée pascale 20 h 30 Mazières, Vausseroux, Parthenay St-Laurent, Thénezay, Secondigny

4 avril Pâques Parth. St-Laurent, MénigouteSaint-Pardoux, Venoux-en-Gâ-tine, La Peyratte

Messes dominicales du 24 décembre au 4 avril 2021

Fondation Raoul Follereau

Les journées mondiales pour les malades de la lèpre auront lieu les 29, 30 et 31 janvier 2021. La fondation Raoul Follereau lutte dans le monde entier contre l’exclusion cau-sée par la maladie, dont 3 millions de personnes portent les séquelles. Fin janvier lors des messes, une collecte sera organisée pour la fondation.

Permanences aux presbytères> Mazières3 place de l’Église - 79 310 MazièresSamedi 10 h-11 h 30Tél. 05 49 63 20 22 - [email protected]

> Secondigny12 rue de la Vendée - 79 130 Secondignydu mardi au samedi 10 h-11 h 30Tél. 05 49 63 70 39 - [email protected] André Gastél - 79 450 Saint-Aubin-le-Cloudsamedi de 10 h 30 à 12 hTél. 05 17 31 51 95

> Thénezay2 rue Saint-Honoré - 79 390 ThénezayTél. 05 49 63 00 50 - Port. 06 83 40 91 89 - [email protected]

> Vasles-Ménigoute2 rue du Vieux Château - 79 340 Vaslesmardi 10 h-12 h et 14 h-16 h - samedi 11 h-12 hTél. 05 49 69 91 28 - [email protected]

> Parthenay1 place Saint-Laurent - 79 200 Parthenaydu lundi au vendredi 9 h-12 h et 14 h-17 h samedi 9 h-12 hTél. 05 49 64 05 40 - [email protected]

Célébrations pénitentielles

Lundi 22 mars :15 h à St-Pardoux et 20 h 30 à MazièresMardi 23 mars :15 h et 20 h 30 à LhoumoisMercredi 24 mars :15 h et 20 h 30 à Saint-Laurent de ParthenayJeudi 25 mars :15 h à MénigouteVendredi 26 mars :15 h à Saint-Aubin-le-Cloud et 20 h 30 à Secondigny

Confessions individuellesLe 3e mardi du mois :10 h - 11 h 30 à L’AgenouilléeMercredi 24 mars :17 h - 19 h à Saint-Laurent (chapelle)Jeudi 25 mars :17 h -18 h à VaslesVendredi 26 mars :17 h - 18 h à MazièresSamedi 27 mars :10 h - 11 h à Thénezay

SITE DE LA PAROISSE https ://paroisses.poitiers.catholique.fr/saint-jacques79/

Page 10: n°23 Le journal de la paroisse Saint-Jacques-en-Gâtine Chemin...cette impression de plénitude, de paix autour de cette période de Noël. Françoise, 63 ans, Fenioux f Pour moi,

10 DIOCÈSE DOSSIER : L’AVENT

Julien Girardin-Stika

Avant Noël, il y a l’Avent. Bien sûr, vous pensez tout de suite calendrier, chocolat, liste de Noël… Avant Noël, nous nous préparons à recevoir cette nouvelle extraordinaire, cet insensé présent de Dieu qui fait dire au prophète Isaïe : “Un enfant nous est né, un fils nous est donné.”

L’attente d’un Sauveur résonne particulièrement en ce temps de confinement. Alors que j’écris ces lignes en effet, nous sommes encore dans l’incertitude. Serons-nous en famille pour Noël ? Serons-nous enfermés, cloîtrés dans nos lieux de vie ? Com-ment vivre cet esprit de fête et de famille avec cette épée au-dessus de nos têtes ?

L’attente est longue et, pour beaucoup, les signes d’espoir restent invisibles. Où sont les magasins qui débordent de jouets, les lumières scintillantes et les étals regorgeant de mets plus raffinés les uns que les autres ? Si le chrétien n’est pas coupé du monde et de la société dans laquelle il vit, il reste attentif à annoncer avec bienveillance – mais assurance – le vrai sens de Noël. L’Avent nous entraîne à cela : une attitude sereine, pleine de joie, le regard tourné vers une petite crèche de Bethléem.

Avant Noël, il y a l’Avent f Page 11Micro-trottoir : en attendant Noël...

f Page 12Culture chrétienne : comprendre l’Avent en six questions

f Page 13Témoignage : l’Avent à l’hôpital

f Page 14Travaux manuels : fabriquer une couronne de l’Avent

Page 11: n°23 Le journal de la paroisse Saint-Jacques-en-Gâtine Chemin...cette impression de plénitude, de paix autour de cette période de Noël. Françoise, 63 ans, Fenioux f Pour moi,

11DIOCÈSEDOSSIER : L’AVENT

Micro-trottoir

En attendant NoëlMaxime, étudiant

Maïté, mère de 2 enfants

Entre les cours, les engagements de cha-cun, le travail perso… la vie étudiante

et la coloc sont connectées ! Et parfois la connexion rame, trop sollicitée… et on finit par passer à côté de beaucoup de choses. Le temps de l’Avent est l’occasion de se dé-connecter pour se reconnecter à l’Essentiel ; se préparer à laisser le Seigneur rejoindre le cœur de notre quotidien.Plus concrètement : en ce moment, par exemple, la vie de coloc peut vite se ré-sumer à un lien numérique entre deux visios… Réfléchir sur le calendrier de l’Avent a été le bon prétexte pour se re-trouver entre colocs et convoquer “les États généraux de la reconnexion présen-tielle”. L’occasion de prendre conscience des changements pour les convertir en actes de présence et d’attention particu-lière à l’autre. Et l’idée de faire du temps de l’Avent un moment de “retraite” nous est venue : l’ouverture d’une fenêtre du

calendrier sera une bonne occasion de nous retrouver, faire corps et prendre un temps de partage autour d’un texte où cha-cun offre son expérience de vie et parle de ses croyances. Une belle façon pour moi

de redécouvrir des textes, d’interroger ma foi et de répondre aux questions de mes colocs en suivant les pas de saint Jean le Baptiste. Cela en attendant, dans l’espé-rance, le retour du Sauveur.

L’Avent chez nous, c’est le temps de l’attente et de la magie. J’aime essayer

de créer un univers tout doux et chaleureux qui aide à gérer l’impatience des enfants et en même temps à l’entretenir… Chaque année nous avons des rituels et les enfants devenus ados sont les premiers à les récla-mer !Le premier week-end de l’Avent, nous installons notre sapin, la couronne sur la porte d’entrée, les décors sur les vitres : on change la déco de la maison ! Et évidem-ment aussi la crèche : les rois mages sont placés le plus loin possible sur le buffet, les enfants les approchent chaque jour un peu jusqu’à l’Épiphanie.

La couronne de l’Avent : chaque dimanche un des enfants allume une nouvelle bougie en rentrant de la messe.Le calendrier de l’Avent : souvent fait mai-son, je le garnis de chocolats, de sucres d’orge, de papillotes et, pour les jours de fêtes particulières en décembre, je glisse une phrase de la Lecture du jour… J’al-terne les gourmandises et le spirituel.Les gâteaux de Noël : pas de préparation de Noël sans le traditionnel après-midi en cuisine à préparer un assortiment de gâ-teaux alsaciens ! C’est le seul moment de l’année où on les fait… et ils ne restent pas longtemps dans la boîte !

En 2020, l’Avent débute le dimanche 29 novembre et finit le jeudi 24 décembre.

Cor

inne

Mer

cier

/ C

iric

Page 12: n°23 Le journal de la paroisse Saint-Jacques-en-Gâtine Chemin...cette impression de plénitude, de paix autour de cette période de Noël. Françoise, 63 ans, Fenioux f Pour moi,

12 DIOCÈSE DOSSIER : L’AVENT

Pourquoi écrit-on “Avent” et non “Avant” ?L’Avent n’a pas grand-chose à voir avec son homonyme, l’adverbe “avant”, bien qu’il s’agisse d’une période située avant la fête de Noël. En effet, avant Noël, s’ouvre le temps de l’Avent… Le mot “Avent” dérive du latin “adventus” (avènement). Dans le langage du monde antique, il s’agissait d’un mot technique indiquant l’arrivée d’un fonctionnaire, la visite du roi ou de l’empereur dans une province. Les chrétiens ont donc adopté ce terme pour signifier que Jésus est le Roi venu sur la Terre pour visiter son peuple, il y a 2 000 ans ; qu’il vient dans les cœurs de tout temps par grâce ; et qu’il revien-dra dans la Gloire à la fin des temps… Tel est le triple avènement du Seigneur que l’Avent célèbre.

Quelle est la durée de l’Avent ?Le temps de l’Avent n’a pas de durée fixe, à la différence du Carême qui dure 40 jours (sans compter les dimanches), en écho aux 40 années passées au désert par le peuple d’Israël entre sa sortie d’Égypte et son

entrée en Terre promise, mais aussi aux 40 jours passés par le Christ au désert entre son baptême et le début de sa vie publique. Toutefois, de manière stable, il s’ouvre le 4e dimanche avant Noël et marque le début de l’année liturgique.

Quel est le sens du temps de l’Avent ?L’Avent est le temps de l’attente, et donc de l’espérance. La liturgie des deux pre-mières semaines de l’Avent oriente nos esprits vers l’attente joyeuse de la seconde Venue du Seigneur qui aura lieu à la consommation des temps.Puis, à partir du 17 décembre, commence une grande semaine de préparation à la fête de Noël, Mystère du Dieu fait chair, autrement dit de la première venue du Fils de Dieu chez les hommes… Durant cette période, l’Église médite les Évangiles qui précèdent la naissance du Christ et divers événements tels que l’annonce de la nais-sance de Jean le Baptiste, l’annonce à la Vierge Marie, à saint Joseph, la nativité de saint Jean-Baptiste…

Pourquoi l’année liturgique ne commence pas à Noël ?Noël est la naissance du Christ, il est vrai… mais nous avons à nous y préparer. Comment séparer la préparation de Noël de sa célébration ? L’Avent nous aide à entrer dans le sens de Noël, nous prépare à accueillir le mystère de Jésus qui vient parmi nous. On a besoin de temps pour en-trer dans le mystère et ce temps, peut-être avons-nous tendance à vouloir l’écourter, le contourner. L’année liturgique com-mence quatre dimanches avant Noël, temps de préparation, temps de vigilance où les textes nous tournent vers l’attente de Celui qui vient.

Pourquoi ne chantons-nous pas de “Gloria” à la messe pendant l’Avent ?Gloria in excelsis Deo, “Gloire à Dieu au plus haut des cieux”. C’est la louange qui éclate à Noël. Laissons l’évangéliste Luc nous le raconter : “Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en di-sant : “Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime.” Nous ne le chantons pas pendant l’Avent afin de lui donner tout son éclat lorsque nous l’entonnerons à Noël.

Quelles autres différences retrouve-t-on lors des célébrations ?Les lectures, les chants nous invitent tout particulièrement à entrer dans cette vigi-lance du cœur, dans cette attente de la ve-nue de Jésus, Dieu fait homme. La couleur liturgique est le violet comme au Carême. Couleur qui nous dit un temps de prépara-tion du cœur vers une fête importante pour les chrétiens.

Solène Mahé, responsable du centre théologique

Sr Valérie Besin, responsable du service Liturgie et sacrements

Culture chrétienne

Comprendre l’Avent en six questions

Prière en famille pendant l’Avent.

Cor

inne

Mer

cier

/ C

iric

Page 13: n°23 Le journal de la paroisse Saint-Jacques-en-Gâtine Chemin...cette impression de plénitude, de paix autour de cette période de Noël. Françoise, 63 ans, Fenioux f Pour moi,

13DIOCÈSEDOSSIER : L’AVENT

Témoignage

Vivre l’Avent à l’hôpital

Les aumôneries catholiques des hôpitaux du diocèse de Poitiers assurent une pré-sence d’Église auprès des

personnes malades, de leur famille et du personnel soignant. Des personnes bénévoles ou salariées de l’hôpital sont envoyées en mission par l’Église et vont à la rencontre de ceux et celles qui sont hospitalisés. C’est d’abord une rencontre fraternelle.

Nous offrons une carte de NoëlComment est vécu l’Avent à l’hôpital ?Pour vivre le temps de l’Avent qui mène à Noël, nous installons une crèche et une couronne de l’Avent dans la chapelle et l’oratoire. Nous distribuons les affiches de la messe de Noël dans les services, et prévoyons un temps festif si cela est possible.Nous offrons aussi une petite carte de Noël, un dessin de la crèche avec une

prière ; cela est souvent l’occasion de parler de la naissance de Jésus et de partager sur la foi.Tout le monde, croyant ou non, a quelque chose à dire sur Noël ! L’im-portant est d’écouter, d’entendre ce que la personne a à dire, à raconter.

Les souvenirs remontentSi la personne que nous visitons est âgée, les souvenirs remontent de l’en-fance et la personne raconte la manière dont elle vivait Noël (bien souvent en allant à la messe de Noël) – “Mais tout cela, c’est fini, c’était avant, c’était comme ça.” Le fait de se remémorer ses souvenirs lui donne le sourire.Elle nous partage alors des bribes de sa vie et nous confie la relation qu’elle vit avec Dieu. “Oh moi je ne pratique pas”, entendons-nous souvent, pour finale-ment nous dire : “Je prie tous les soirs, merci pour votre passage, cela fait du bien de partager”. Nous pouvons lui proposer de prier ensemble et de venir la chercher pour la messe de Noël.L’Avent est signe d’une fête qui se prépare et l’important est de pouvoir y prendre part. Notre présence donne l’occasion à la personne visitée de réfléchir sur le sens de cette fête et de nous partager ce qui est important pour elle. Le temps d’hospitalisation est propice au questionnement en gé-néral et – au moment de l’Avent – peut prendre une autre dimension. Notre simple présence peut susciter une question et faire Signe…

Une personne très gravement malade me confie quelque temps avant Noël : “L’important pour moi c’est d’être au-près de ma famille, être ensemble c’est cela Noël”.Pour une autre, “Noël, c’est toujours une fête difficile car je suis seule ; mer-ci pour votre visite cela fait du bien et merci pour la carte”.Ou encore : “Pour moi c’est très im-portant d’aller à la messe de Noël, merci de me le permettre, en attendant je vais lire la prière sur cette jolie carte”…

Elle me serre la main et pleureJe visite une dame en soins palliatifs et lui offre cette carte représentant la crèche ; elle me demande de l’accro-cher au mur. Suivent quelques visites et lors de l’une d’elles, elle me confie être chrétienne ; je lui propose que nous priions ensemble. Tout douce-ment, elle me répond qu’elle aimerait bien, mais qu’elle ne connaît plus de prière. Je la rassure en lui disant que je vais la dire pour elle. Je récite alors le Notre Père ; elle me serre la main et pleure en disant merci, merci ! Cette dame décédera quelques jours plus tard.

Claire Hardy, responsable des aumôneries d’hôpitaux

Notre présence donne l’occasion à la personne visitée de réfléchir sur le sens de cette fête et de nous partager ce qui est important pour elle. Le temps d’hospitalisation est propice au questionnement en général et – au moment de l’Avent – peut prendre une autre dimension.

Page 14: n°23 Le journal de la paroisse Saint-Jacques-en-Gâtine Chemin...cette impression de plénitude, de paix autour de cette période de Noël. Françoise, 63 ans, Fenioux f Pour moi,

14 DIOCÈSE DOSSIER : L’AVENT

Les empreintes de mainDu papier vert ou n’importe quel papier, même imprimé, peint en vert. Faites le contour d’une seule main si vous êtes nombreux à par-ticiper ou des deux mains dans le cas contraire (ou s’il y a plusieurs jeunes enfants). Découpez-les soi-gneusement. Une suggestion : que chacun écrive son prénom sur sa main.

Le supportIl faut un bon support pour pouvoir fixer les bougies sans danger. Plu-sieurs supports sont possibles en fonction de ce que vous avez à votre disposition.

• Support en pailleVous êtes à la campagne et disposez de paille ? Vous pouvez faire une couronne en faisant un boudin de paille d’environ 6 cm de diamètre et 80 à 95 cm de long, tenu bien serré par de la ficelle.

• Support en cartonDécoupez dans du carton un cercle d’environ 30 cm de diamètre en utilisant un grand plat rond comme modèle. Découper ensuite un cercle en son centre à l’aide d’un petit saladier ou d’un bol. Recouvrez la couronne de papier d’aluminium.

• Support en grillageFormez la couronne sur le principe de celle en paille et couvrez-la de feuillage, de tissu, de papier crépon ou autre, en fonction de ce que vous avez sous la main

• Support récupéréVous avez la base de votre couronne de l’an dernier en polystyrène, en paille en osier ? Elle va avoir une nouvelle vie ! Recouvrez-la si né-cessaire comme pour une couronne en grillage.

Travaux manuels

Fabriquer une couronne de l’AventLa couronne que nous vous proposons ne sera pas recouverte de branches de sapin ou autre conifère comme de coutume, mais de l’empreinte des mains de la famille et / ou d’amis. Si vous voulez associer des grands-parents, des amis qui ne vivent pas à proximité, n’hésitez pas à leur demander de vous envoyer une empreinte ou de vous adresser une photo par mail.

Page 15: n°23 Le journal de la paroisse Saint-Jacques-en-Gâtine Chemin...cette impression de plénitude, de paix autour de cette période de Noël. Françoise, 63 ans, Fenioux f Pour moi,

15DIOCÈSEDOSSIER : L’AVENT

En bref

L’Église ne vit que de vos dons

Vente de missels pour l’aumônerie des prisons

Vous avez été nombreux à vous mobiliser pour soutenir votre Église ! Un grand merci à tous les donateurs pour leur généro-sité ! Nous devons poursuivre nos efforts en appelant le plus grand nombre à participer à cette collecte. Vous trouverez au fond des églises des dépliants du Denier : que ceux qui n’ont pas encore donné puissent en prendre pour eux, et que ceux qui le peuvent en distribuent aux personnes de leur entourage qui ne donnent pas encore au Denier. Vous pouvez aussi donner en ligne sur www.denier-poitiers.fr

L’aumônerie des prisons de Poitiers-Vivonne et Niort vit les temps de culte avec les Mis-sels des dimanches.L’année liturgique commence dans peu de temps. Si vous désirez faire un don pour l’aumônerie des prisons, vous pouvez ache-ter auprès de vos librairies religieuses cet ouvrage qui nous accompagnera tout au long de l’année.Aux noms des détenus et des équipes d’aumôniers, vous en êtes remerciés.

Xavier Guilloteau

Le synode a 2 ansEn soufflant sur une bougie d’anniversaire, nous montrons le souffle de vie qui nous anime… pour l’année à venir ! Alors que le synode a été promulgué il y a 2 ans, pouvons-nous éteindre cette bougie ? Ne sommes-nous pas (déjà) essoufflés ? Évidemment pas ! Si la mise en œuvre d’un synode – sa réception selon le vocabulaire consacré – ne se vit pas en un instant furtif, regardons déjà les bourgeons qui annoncent la venue du Royaume de Dieu : des per-

sonnes nouvelles sont appelées au service du diocèse, des communautés s’engagent

pour un plus grand respect de la Créa-tion et des créatures, des projets pas-toraux sont élaborés et permettent parfois de développer une créativité missionnaire. Oui, le souffle de vie qui nous anime est réel ! Rendons grâce pour cela, et poursuivons ensemble ce chemin !

Julien Dupont, vicaire épiscopal

en charge du synode

Les bougies4 bougies rouges ou blanches. Le dia-mètre dépendra du support choisi.• Bougies posées pour le support en carton : diamètre supérieur ou égal à 4 cm pour la stabilité.• Bougies enfoncées dans le sup-port (couronne en paille ou cou-ronne en polystyrène ou d’osier de l’an dernier, couronne en grillage) : environ 2 cm de diamètre si elles sont hautes et entre 3 et 4 cm si elles mesurent entre 5 et 6 cm de haut.

MontageInstaller toutes les mains. Vous avez intérêt à les fixer entre elles une fois correctement positionnées.Consolider la fixation des mains avec 4 rubans rouges ou blancs noués, sauf pour les couronnes en carton.• Options couronnes en paille ou polystyrèneFixer un morceau de fil de fer à la base de la bougie après avoir chauffé l’extrémité (mettre des gants). Ensuite, fixez les bougies dans la couronne. Il existe dans le commerce des bougeoirs prêts à être fixés. Vous pouvez renforcer la fixation en mettant un peu de pâte à coller sous la base de la bougie.• Option couronne en grillagePrivilégier les bougies de diamètre 2 cm. Les enfoncer dans les mailles du grillage. Consolider éventuelle-ment la fixation avec de la pâte à coller ou à modeler.• Option couronne en cartonSi vous avez pris l’option couronne en carton, installez des nœuds dé-coupés dans du papier rouge et po-ser les grosses bougies à côté.

Amusez-vous bien !

Catherine Pinon, coordinatrice de la catéchèse

de l’enfance et des familles

Page 16: n°23 Le journal de la paroisse Saint-Jacques-en-Gâtine Chemin...cette impression de plénitude, de paix autour de cette période de Noël. Françoise, 63 ans, Fenioux f Pour moi,

16 Chemin faisant TÉMOIGNAGE

Chemin faisant - directeur de la publication : Père Gérard Mouchard. Adresse : Presbytère, 1 rue Saint-Laurent, 79 200 Parthenay. • Fonds commun diocésain : Pôle diocésain de la communication - Maison Saint-Hilaire,36 boulevard Anatole France, 86 000 Poitiers - [email protected]Édition : Bayard Service Centre et Ouest - BP 97 257, 35 772 Vern-sur-Seiche, Tél. 02 99 77 36 36 - [email protected] - www.bayard-service.com - secrétaire de rédaction : Romain Pénisson - maquettiste-graphiste : Vanessa Fleuryimpression : Cila (44 - Héric), imprimeur labellisé Imprim’vert, sur papier recyclé à 100 % • issn : 2431-0174 • tirage : 19 900 exemplaires. • Dépôt légal à parution.

Nombreuses sont les personnes, re-traitées ou non, à être engagées au sein d’une association culturelle,

sportive, caritative… avec le sentiment sincère d’être utile, parfois même indis-pensable. Ce temps donné est souvent pre-nant, mais aussi gratifiant tant il donne la conviction du devoir accompli. Et pourtant, l’Évangile nous le rappelle : “Quand bien même vous avez fait tout cela, vous n’êtes que des serviteurs inutiles !”. Aïe, aïe, aïe, dure sanction ! Les périodes de confine-ment liées à la pandémie ont stoppé net la plupart des activités et notamment les actions envers les plus défavorisés. Mal vé-cues par ceux qui en ont été victimes, bien sûr, les situations engendrées l’ont été aussi par les bénévoles eux-mêmes, frustrés de se sentir désœuvrés, inutiles. Cependant, ces vacances forcées sont aussi des temps de réflexions, de remises en cause.Nous avons demandé à Gisèle, retraitée active, engagée bénévole dans plusieurs associations, de témoigner.

Propos recueillis par Nicole Fortuné et Guy Parnaudeau

Chemin faisant : Comment avez-vous vécu et vivez-vous de nouveau les privations liées au confinement ?Gisèle : Ma vie de retraitée avait pris un sens dans l’aide apportée au milieu asso-ciatif. C’était sans compter avec la crise sanitaire qui, soudainement, nous impose ce confinement généralisé. Un véritable électrochoc ! Une sensation de vide m’a envahie. La réalité m’a rattrapée très vite : compte tenu de mon âge, je suis priée de rester enfermée ; difficile à admettre !Puis, après un temps de réflexion, une grande espérance m’illumine, tout en m’effrayant. Je vais être utile là où on a besoin et non plus là où je le voulais. Cette phrase de l’Évangile me revient à l’esprit : vous n’êtes que des serviteurs inutiles ! Comment comprendre ? Faut-il donc que j’arrête mes engagements ? Dois-je faire comme tant d’autres, renoncer, baisser les bras dans mes services caritatifs ? Me serai-je trompée en m’investissant de ma-nière si prenante ?

Et qu’en avez-vous déduit ?Gisèle : Ce temps suspendu de confinement a altéré nos possibilités de communica-tion, d’expression et nous a fait découvrir de nouvelles manières, parfois oubliées, de prendre soin de soi et des autres. Comme pour beaucoup, cela a été l’occasion de redécouvrir le sens de la disponibilité, de l’entraide, de la générosité spontanée. Ce sont, au quotidien, des petits gestes, de petites actions envers les proches, les per-sonnes dépendantes, vulnérables, qui leur disent : je ne vous oublie pas. C’est aussi, simplement, la présence pour atténuer les fragilités qui plongent dans la souffrance, la détresse liées à l’isolement et au deuil.Il m’a fallu un temps pour me ressourcer, pour comprendre que je ne suis rien par moi-même et que j’ai besoin des autres pour me réaliser ; un temps pour me forger un avenir aux couleurs de l’espérance.Accomplir notre devoir sans résister ni s’en glorifier, ce n’est pas simple !“Être un serviteur quelconque et n’avoir fait que son devoir !”

Covid-19 : l’inattendu dans mon engagement de bénévole

Des images familières d’avant l’épidémie : du temps donné aux autres.

Cette année, nous avons dû réinventer nos liens.