A L ' É C O U T E

D E S M A Î T R E S

Jean-Claude GENEL -

A L ' É C O U T E

D E S M A Î T R E S

Pour faire le lien entre la plénitude spirituelle et l 'exigence de la vie quotidienne.

Conférences et messages présentés et commentés

fe,ô éàitioné des 3 monte

du même auteur :

LE LIVRE DES PÈRES, la Tradition vivante les éditions des 3 monts - Paris - 1992

en préparation :

SHAMBHALLA, Terre Promise

LA VOIE PARFAITE Le Catharisme vivant

illustrations

Peinture de couverture : Claude Bertrand

Photographie couleur : Anne-Marie Téranova

Photographie noir et blanc : Jérôme Mazzini

Première édition @ les éditions des 3 monts - Paris - 1994

les éditions des 3 / ^ i ï t è£5 l rue Pierre Haret - 75009 Paris

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— AVERTISSEMENT —

Si nous avons souhaité faire paraître cet ouvrage, c'est que nous pensons qu'il peut contribuer utilement à la prise de conscience universelle que notre Temps précipite.

La première partie expose une large vue d'ensemble des premières années du cycle de conférences présentées par Jean- Claude Genel.

Son but n'est pas de traiter les sujets qu'il aborde de façon exhaustive mais de rester fidèle à la parole donnée, à l'ensei- gnement dispensé, tel un témoignage au service d'une réflexion personnelle. Nous n'avons nullement la prétention d'avoir en- tièrement recensé et maîtrisé la richesse phénoménale recelée dans ces innombrables heures de transmission.

Par nécessité de présentation et d'enchaînement nous avons quelquefois dérogé à la version originale, au «mot pour le mot» dans les propos de Jean-Claude Genel, mais nous en avons alors respecté scrupuleusement les intentions pour ne pas en déna- turer la substance et laisser chacun libre d'y glaner ce dont il a besoin. Il va sans dire que tout fut soumis à son approbation et à sa supervision étroite.

Avec la division des chapitres par thème, il est conseillé d'en suivre l'ordre de lecture pour ne pas nuire à une progres- sion sensible de la compréhension et éviter de constituer une cause d'erreur d'interprétation.

La deuxième partie reprend l'intégralité des messages transmis et permet de se plonger complètement «A l'Ecoute des Maîtres». Il va sans dire que chaque message est un enseigne- ment à lui seul et mérite plusieurs lectures. Aucun aspect de

notre vie n'échappe à la sagacité des Maîtres et nous mesurons combien notre vie -son sens- nous est inconnue. Chacun pourra prendre en toute liberté et à sa mesure.

«Tout se tient.» C'est l'Œuvre de Dieu et non la nôtre. Mais nous y participons pleinement si, en toute honnêteté, nous engageons un travail spirituel qui nous fait partir à notre propre rencontre et réintégrer la connaissance du cœur. C'est en tout cas le sentiment de Jean-Claude Genel auquel vous invite cette parution avec notre modeste concours.

L'éditeur

— INTRODUCTION —

Cinq années de conférences à l'écoute des Maîtres... Cinq années de Messages transmis, commentés et illustrés sponta- nément par Jean-Claude GENEL. Voici retracé l'itinéraire prometteur d'un enseignement déversé abondamment mais progressivement tout au long de ces après-midi et soirées «privilégiées» où le dialogue avec le Ciel était favorisé.

Heureux ceux d'entre nous qui en parcourant ces lignes retrouveront le souvenir, la qualité et le ressenti de ces moments. Pour les autres, nous essayerons de resituer le contexte, de donner un décor, de recréer l'ambiance afin de les aider à plonger dans un océan de Lumière et de douceur que la Présence des Maîtres rend incomparable.

Mais comment tout cela s'est-il produit et pourquoi ? Une simple loi va déjà nous mettre sur le chemin : toute commu- nication nécessite une pensée émettrice, déterminant un objet à transmettre, un transmetteur, un receveur et accessoirement une situation, un lieu déterminés où l'action et la transmission se dérouleront. Si nous appliquons cette loi à notre contexte, le désir de communication venait des «plans supérieurs», des Maîtres cosmiques et il sera largement question de ces Etres illustres dans tout ce qui va suivre.

Quant à la raison de ce désir, il trouvera son explication dans la constatation de notre situation planétaire : l'humanité vit une transition difficile que la poussée de l'Ere du Verseau accentue. Et pour cause. Un besoin se fit sentir, une attente confuse, un espoir secret auxquels les Maîtres jugèrent opportun d'apporter la contribution de leur sagesse. Les Temps sont là ! Pressants. Il faut entreprendre et accélérer la prise de conscience générale de l'humanité. Mais comment faire lorsque les hommes sont tellement pris par eux-mêmes, ignorants, de peu de foi, aveugles et sourds ?

Comment faire pour «faire passer le message» lorsqu'ils ne vous voient pas, ne vous entendent pas davantage, et ignorent même jusqu'à votre existence ? D'autant qu'il est également difficile de capter leur mental toujours perturbé et encombré de fausses préoccupations pour leur envoyer quelques idées, quelque lumière ?

La solution idéale était bien sûr de trouver un relais, un «transmetteur» humain qui puisse être accepté par ses sembla- bles et communiquer sur les deux plans à la fois ; un interprète du langage divin, sagace, probe, capable d'entendre et de traduire ce que les Maîtres avaient à dire. Sous quelle forme ? Quand ? Où ? Cela ne serait plus qu'une question d'organisa- tion humaine somme toute banale.

C'est ainsi, pour la petite histoire, qu'un jeune homme qui fit preuve dès sa plus tendre enfance d'une qualité de perception peu ordinaire fut choisi, préparé, et qu'il entendit un jour le plus grand des Maîtres, le Christ, lui dire :

— Maintenant il faut que tu donnes des conférences. Il se récria :

— Ça n'est pas possible. Je suis timide, je ne vais pas pouvoir parler...

Mais le Christ poursuivit : — Tu n'as aucune raison d'avoir peur puisque que ce n'est

pas toi qui parlera.

Il ne restait plus qu'à s'exécuter et toucher les destinataires du message. On ne pouvait douter que des cœurs sincères étaient prêts pour un tel événement. C'est pourquoi le 12 Juillet 1985 eut lieu la première conférence du cycle «A L'ECOUTE DES MAITRES». Ce cycle s'inscrit désormais dans le cadre plus important de la vocation de l'association «LA MAISON DE JEAN», dont la devise est :

«Chercher dans son cœur pour connaître son âme situe l 'enseignement au-delà des religions.»

Bien sûr, les structures, l'organisation, le rythme ont évolué avec les années et se sont adaptés à la demande grandissante

de l'audience, à la volonté d'agir, de répondre à la confiance, à l'échange, au partage.

Beaucoup sont très fidèles, d'autres sont «de passage», quelques-uns viennent voir, curieux, beaucoup sont émerveillés, d'autres bouleversés, quelques-uns «choqués» mais tous reçoi- vent à n'en pas douter ce qu'ils ont à recevoir.

Et comment en serait-il autrement ? Ce sont des cœurs qui s'installent dans les fauteuils ocres de la «Grande Salle» et se mettent à vibrer. Ce sont des âmes qui entendent et qui approchent la Source christique. Ils entendent par la voix de Jean-Claude Genel ce qu'ils pourraient entendre venant d'eux- mêmes s'ils étaient à l'écoute. Lui sait l'être, il sait se rendre disponible et il nous invite à en faire autant. Jean-Claude Genel n'aurait-il qu'un peu d'avance sur nous ?

Quelques allées et venues feutrées, des murmures de voix, des sourires, de petits signes de mains ; une musique harmo- nieuse, aérienne, émouvante, invite à la paix, au calme intérieur ; une odeur d'encens, des êtres qui s'abandonnent doucement à ce moment de bien-être et se préparent au rendez- vous...

Un bouquet de fleurs sur la nappe bleue, une bougie qui attend elle aussi la Lumière et un homme sur l'estrade...

C'est Jean-Claude Genel. Un homme simple au regard bienveillant. Il sourit à celui-ci, s'entretient quelque peu avec celui-là, mais on le sent insensiblement pris par «autre chose» et qui ne vient pas de la salle.

Un petit salut... une gentille attention... Les murmures cessent, chacun a pris place, les portes de la salle se referment. Jean-Claude Genel entre quelques instants en lui-même... Des grincements de gonds signalent une ou deux arrivées de dernière minute.

L'un de ses proches allume la bougie. Une grande paix s'installe. Jean-Claude Genel rouvre enfin

les yeux. Il semble observer un mouvement invisible, puis balayant l'assemblée du regard prononce quelques mots de

bienvenue, parfois lance un trait d'humour comme il sait le faire, et il invite à quelques minutes silencieuses de prière pour l'humanité, pour la planète.

L'harmonie s'est créée. La présence vibratoire des Maîtres se fait ressentir... la conférence peut commencer...

Vous ne verrez jamais le conférencier s'appuyer sur des documents préparatoires. Bien souvent, il ne sait pas lui-même ce qu'il va dire sinon qu'il va parler au nom de la Vie, de l'Amour, du Christ. Parfois lui vient le désir de faire part de quelque chose, et l'idée, le thème sont développés au pied levé, ou encore, une demande plus particulière des Maîtres a pu lui être communiquée dans la voiture qui l'a conduit jusque là.

C'est l'inspiration pure et simple qui le guide. Depuis toujours il est en «relation constante» avec les plans supérieurs, les Maîtres et met son intelligence et ses qualités de cœur, toute sa personne à leur disposition. Le moment venu, dans la minute qui suit leur appel ou leur sollicitation, il peut transmettre leurs messages. C'est pourquoi authenticité est le mot qui caractérise le mieux son action et sous-tend ceux de Service et Amour. Ces trois mots

réunis résument bien ce qu'il peut être, ce qu'il peut donner, mais aussi sous différents éclairages, sous différentes expres- sions, dans tous les messages transmis, ce qui nous fait vibrer.

Nous ressentons qu'il y a quelque chose en nous qui est sollicité et qui s'en trouve bien, un besoin d'échange, un conten- tement, un apaisement, un accord.

C'est simplement que «Nous commençons de prendre conscience de la Divinité qui est en nous», mais qu'elle existe aussi en l'autre. Nous reconnaissons le besoin de cet échange et de le comprendre, de l'approfondir, de l'analyser et peut-être de le perpétuer.

Comme s'en est expliqué Jean-Claude Genel, il n'est bien sûr pas le seul à parler du Christ, il n'est pas le seul à transmettre des messages, mais il est le seul à rayonner «cette note

particulière» et il se trouvera forcément sur le chemin des êtres prêts à la recevoir.

Mais qu'est-ce que cela signifie et implique réellement ? Cela signifie qu'en vous, amis, il y a une résonance, nous

l'avons déjà dit, mais aussi que vous, vous êtes déjà à l'écoute de ce qu'elle émet. Vous avez déjà bien cheminé et vous êtes prêts à entendre davantage, à comprendre différemment, à recevoir autre chose, mais aussi à accepter plus de respon- sabilité.

«C'est une responsabilité que de venir à ces réunions, c'en est une que de ne plus être ignorants de certaines vérités.» Elles ne sont pas données pour rien.

Qu'allez-vous, qu'allons-nous en faire ? Pourquoi ? Ce sont des questions qui ne doivent aucunement nous

effrayer mais qui au contraire nous feront grandir dès que nous saurons en vivre les réponses.

En tout cas s'y manifeste une large conscience de devoir donner et partager une paix, un bien-être, un amour fraternel.

Il n'est qu'à ressentir l'intensité du recueillement et de la prière dans la salle à chaque invitation de Jean-Claude Genel à faire un travail sur la Terre, pour l'humanité : ce qu'il consi- dère être déjà un travail (psychique) se fait simplement dans la bonne volonté et la sincérité et peut être reproduit aisément au dehors. Il s'agit de visualiser la planète dans son environ- nement cosmique comme si nous la voyions de la Lune et de laisser échapper de soi, de son cœur, des sentiments de paix, d'harmonie, de bonnes pensées.

«C'est un travail important qui, en plus des bienfaits qu'il procure par la forme pensée qu'il libère, permet aux êtres de communiquer, de se mettre eux-mêmes en harmonie, d'échanger au niveau subtil, de dialoguer d'âme à âme» et permet aussi à Jean-Claude Genel comme il le dit de façon plaisante, «de prendre la température de la salle, de capter la vibration commune qui fond

toutes les personnalités pour ne plus former qu'une entité d'amour.»

C'est à elle d'ailleurs la plupart du temps qu'il s'adressera comme à un seul, répondant à ses besoins, ses intérêts, ses questions, à ce pourquoi chacun est venu, à ce que chacun devait entendre.

Combien de fois, après la conférence, des personnes ne sont- elles pas venues le trouver en lui disant de façon émerveillée et émouvante que ce qu'il avait dit «était vraiment pour elles, leur avait parlé... Comment faisait-il pour les connaître si bien ?»

Il lui arrive aussi de donner des réponses, des discours plus ciblés, et des messages particuliers.

Et certains doivent encore se souvenir de telles conférences «pas comme les autres», inattendues et extraordinaires, à la fois par l'ambiance simple et merveilleuse qui régnait et l'action si humble et pourtant si magistrale de Jean-Claude Genel transmettant à chacun... et nous avons été jusqu'à près de deux cents à attendre notre cadeau comme des enfants devant

un sapin de Noël... un message personnel. Ce serait l'offenser et offenser par là-même les Maîtres que de parler de prouesse et d'évaluer ses capacités devant une telle offrande.

Oui, c'était magique. C'est la magie des Maîtres, c'est la magie du Ciel, c'est la magie de l'Amour. Mais c'est de la bonne magie, c'est la vraie magie, celle de l'effort, de la sincérité, du travail et de la volonté de transformer son être, la magie de l'accomplissement, la magie de la vie.

C'est la juste récompense des cœurs qui s'ouvrent et qui œuvrent parce qu'ils ont envie d'aimer. Nous souvient-il qu'il est écrit que tout ce que nous ferions en bien, le Ciel nous le rendrait au centuple ?

C'est dans cette optique qu'il faut penser que venir aux conférences est aussi un travail, même si l'on peut avoir l'impression d'être passif devant un conférencier actif. De fait, et c'est tant mieux, l'ego s'apaise et c'est l'âme qui capte, qui établit le contact, qui s'en réjouit et s'en nourrit, qui entend et gagne en force, et qui reconnaît les autres âmes qui

l'entourent et au-delà. Elle reconnaît ce langage «cosmique», ce langage du cœur par la bouche de Jean-Claude Genel, mais aussi par tout ce qui «fait» la conférence. Elle n'a pas de préjugé. Elle retrouve «sa» famille, celle de Dieu.

C'est un moment, privilégié sans doute, mais un moment... de bonheur pour elle, et pour chacun, et qui dure ce que chacun veut bien le faire durer. Evidemment celui-là est provoqué, consciemment, le temps de la conférence, et la flamme de la bougie allumée en mesure la durée en symbolisant le temps de présence des Maîtres. Mais ce moment d'écoute, d'échange, d'ouverture de conscience, de vérité devrait toujours exister, même une fois que nous «retournons au monde», que nous reprenions notre voiture ou le métro pour rentrer.

Ce n'est pas parce qu'Eux «sont partis» qu'à la seconde même, nous devons tout oublier de ce que nous avons pu penser, être, vivre. Ce n'est pas parce que la flamme s'est éteinte, qu'Ils ne sont plus là, que nous devons nous montrer différents et nous «désunir», «nous oublier» jusqu'à la prochaine fois.

Le Christ lui-même s'en était inquiété qui nous rappela dans un message :

«J'aime que vous restiez ensemble, et depuis quelque temps, à ma demande, je sais que vous le faites avec plaisir. Je reste alors avec vous ! Il y a des échanges... Les dialogues apportent beaucoup ! Vous êtes ensemble ! Il est nécessaire qu'après une telle réunion, qu'après un tel travail, vous restiez un peu ensemble, à partager d'une manière ou d'une autre.»

D'ailleurs nous sommes bien souvent si peu à l'écoute de notre âme que nous sommes d'autant moins aptes à reconnaître ce qui lui fait du bien, ce qui nous apporte et qui n'est pas destiné qu'à l'ego.

Ne nous avait-il pas avisés en décembre 1986 du bienfait que nous en retirions :

«En ces temps tumultueux où vous avez l'impres- sion que tout va mal, il faut vous réfugier dans votre foi, dans cette paix que vous recevez un peu plus ou que vous découvrez à chaque réunion. A chaque fois que vous venez, un travail subtil est fait. Osez regarder en vous, voyez le chemin parcouru et la compréhension qui vous anime maintenant.»

Il est certain que le Christ ne pouvait être que le premier à nous faire appréhender l'importance de ces conférences et nous ne pouvions qu'en convenir avec lui au terme déjà des deux premières années de cycle :

«Je dirais pour terminer et pour donner en quelque sorte mon opinion sur le bilan de ce cycle : oui, chaque message vous concerne ; il est toujours très juste pour l'instant présent. Il véhicule la vérité. Cependant maintes vérités sont transmises dans ces causeries, car je désire que vous appreniez à écouter. Il ne serait pas bien, pas bon pour vous d'être plus clair et de vous dire que seul le message contient une force, un enseignement. Toutes les réunions du début jusqu'à la fin servent à vous aider, à régénérer les corps subtils, à vous emplir de force au fur et à mesure des discussions. Des mots-clés encore une fois et des vérités sont donnés à vous qui savez écouter et saisir l'enseignement, car vous en conviendrez, ce qui est donné dans ce cycle de conférences, vous est également offert par la vie.

Vous avez remarqué que vous êtes souvent prévenus pour des actions, des mises en place. Votre éveil se fait et je dirai en conclusion que je commence à voir un peu de ma lumière en vous et que j'en suis heureux.»

Alors, laissons cette flamme allumée dans nos cœurs. Ne l'éteignons plus jamais, sachons nous mettre à l'écoute et voyons maintenant vers quelles réflexions, vers quelles réali- sations, vers quelles révélations notre porte-parole fidèle de la volonté du Ciel, nous entraîne.

Afin de faciliter la lecture, vous avez constaté

que nous avons distinctement identifié :

- les commentaires critiques qui occupent toute la <LARGEUR> de la page.

- les messages en texte >ÉTROIT< et italique.

- les propos de Jean-Claude GENEL en texte >ÉTROIT< et droit.

MAITRES ET MAÎTRES...

«Il est juste et bien que vous soyez tous rassemblés en ce lieu avec le désir d'apprendre et de partager, mais il est vrai que dans ce qui est dit, il y a plusieurs niveaux de compréhension... Sur Terre, considérez la vie, la vie de chaque jour, comme un immense laboratoire. Chacun reçoit à son niveau et fait comme il peut, comprend comme il peut... Certains, ce soir, seront touchés par la simplicité du langage, par la simplicité de cette réunion. D'autres au contraire, n'y trouveront pas leur compte et penseront que tout cela ne rime à rien... Depuis quelque temps, souffle un vent que vous pouvez dire mystique. De plus en plus des êtres s'interrogent, s'intéressent, des livres paraissent, beaucoup de réunions, de conférences sont données. L'être humain veut savoir. Il veut se trouver. Vous

qui êtes beaucoup plus réveillés, vous, qui vous trouvez sur un chemin d'éveil, apprenez à être disponible, à être à l'écoute de l'autre, à l'écoute ! C'est ainsi que, vous pourrez le mieux nous aider, c'est ainsi que vous pourrez nous manifester.»

«A chaque fois qu'il y a une réunion comme celle de ce soir, prévient notre conférencier, il y a toujours la vibration des Maîtres, souvent de plusieurs Maîtres et il serait possible si la

médiumnité était très subtile, spirituelle, d 'apercevoir leurs formes... j 'allais dire physiques, oui... dans la lumière qui emplit cette salle. Ce qui est merveilleux c'est qu'un travail est toujours fait à notre insu. On pourrait dire que les Maîtres partent du principe que du moment que nous sommes réunis, ensemble, dans un même but fraternel de paix, ils en «profitent» pour emplir chacun de nous de vibrations positives, d'un petit peu plus de conscience, en passant non pas par l'intellect, mais par le plus profond de nous- mêmes, par notre cœur, par notre âme. Justement ce soir, beaucoup de Présences lumineuses au milieu de nous. Je précise qu'il ne s'agit que de Maîtres, d'Esprits de Lumière...»

Nous sommes au rendez-vous et c'est bien à leur rencontre que Jean-Claude Genel nous entraîne... une rencontre effectivement presque physique, palpable, concrète avec les Maîtres Cosmiques, mais surtout une rencontre par le cœur. Il prête son véhicule, son intelligence, sa voix, ses capacités psychiques et sensorielles à ces Etres invisibles et inconnus pour la plupart d'entre nous, et les met en action, les illustre, les représente, les rend vivants à nos yeux.

Voilà déjà qui n'est pas commun. Le contact peut s'établir, la rencontre se faire. Les plans, dits «invisibles» ne sont plus une irréalité inconsistante et inabordable.

Ils ne l'ont d'ailleurs jamais été aux âmes averties et initiées, et quelle âme ne l'est pas en somme ? Il y aurait beaucoup à dire sur la sensibilité de l'humanité à ces communications avec ce que nous appellerons simplement pour l'instant le Ciel, l'Au-delà (qui dépassent de beaucoup les préoccupations spirites) et sur ses cycles d'occultation. L'humanité évoluant, les rapports de l'homme avec le Ciel ont toujours été fluctuants, parfois au goût du jour ou de la politique humaine, toujours suivant sa compréhension du moment. Pourtant depuis des temps immémoriaux qu'il se tourne d'un côté ou de l'autre, sa quête, son besoin restent les mêmes. Il se

pose toujours la question fondamentale de savoir qui il est, de retrouver son origine, son identité naturelle, sa vérité.

Aujourd'hui, nous sommes toujours cet homme. Plus direc- tement interpelés, l'opportunité nous est donnée de trouver la réponse car le Ciel trouve propice de nous aider à poursuivre le chemin de façon plus consciente et plus... rapide ; «nous» qui étions déjà à l'écoute et que les Maîtres Cosmiques ont souhaité accueillir tout de suite avec ces premiers mots de bienvenue mais aussi vous, mais aussi quiconque se prépare un jour à la rencontre et auquel ces mots sont désormais destinés :

«Vous qui cherchez à acquérir plus d'Amour, de compréhension, vous êtes sans doute davantage éveillés et sur un chemin. OEuvrez ! Nous vous invitons à vous occuper de l'autre, modestement, simplement. Ecoutez-le. Communiquez avec l'autre. L'autre, l'inconnu est exactement comme vous.

Oui, l'humanité se prépare, se prépare à accueillir de nouveau l'Esprit. Cela ne pourra être possible que si vous êtes prêts. La Vibration christique se manifestera de nouveau, mais peut- être, pour vous expliquer, «de manière plus amplifiée», quand le cœur de l'homme sera prêt car cette vibration est toujours près de vous. Aussi, vous êtes un maillon de cette chaîne fraternelle et d'amour.

Il est vrai que dans cette salle, s'il n'y en avait qu'un qui ait compris et qui manifeste cela, même s'il ne se contente que de prier, mais avec sincérité, en y mettant la force de son âme, il entraînerait des multitudes d'êtres, car en fait, je vous le dis, vous n'êtes qu'UN. Votre attitude doit être une attitude de joie, même quand les épreuves sont là. La joie se communique, la confiance également. Il est vrai que nous avons besoin de vous pour nous manifester davantage et servir...

Il est extrêmement important que vous acceptiez notre existence, que vous soyez convaincus que nous participons à votre vie de tous les jours, en chaque instant. Nous sommes une force, une énergie qui enveloppe l'être, le monde. Il est vrai que beaucoup de mes frères ont accepté par amour de prendre un corps physique pour vous aider.

Ne doutez jamais de l'aide que vous apportent les Plans Supérieurs, le Cosmique, votre Maître, la Hiérarchie, peu importe le nom que vous donnez. Ne doutez jamais que vous êtes aimés, aidés et que tout ce qui s'accomplit est juste et bien. Ayez confiance car vous n'êtes pas seuls : nous sommes là et nous travaillons ensemble..

Il est également important que vous preniez très au sérieux ce qui vient d'être dit. Car vraiment, votre terre traverse un moment difficile et l'être humain doit faire très attention. Cela est dit, non pas pour vous faire peur, simplement pour vous aider. Aussi ne craignez point.

Restez positifs, malgré ce que vous entendez des uns, des autres, de la radio, malgré les événements du monde. Essayez de comprendre ce qui se passe. Essayez d'en dégager le côté positif. Ne vous attardez surtout pas à l'illusion, au négatif. Efforcez-vous comme pour la prière de voir et de comprendre au-delà. Ne craignez point les événements. De tout temps il y en a eu et pour encore un peu de temps cela va continuer. Ne craignez point. Transmettez ce que votre cœur a senti. Transmettez-le car c'est une lumière qui vous a été confiée. Cette Lumière peut éclairer, allumer d'autres flambeaux dans l'attente. Devenez celui ou celle qui par Amour va aider son prochain à prendre conscience de lui-même.»

Si nous acceptons ce discours, si nous sentons la vérité dans ce qui nous est transmis, la sincérité de leur démarche et de la nôtre, alors il est temps de faire plus ample connaissance avec ces envoyés du Ciel, ces représentants des Plans supérieurs, ces Guides de l'humanité, ces Etres de Lumière, ces Frères aînés : les Maîtres cosmiques, à qui l'on attribue encore bien d'autres noms. Est-ce si surprenant ? Tous ces noms traduisent notre désir profond d'être tout ce qu'ils représentent. Ils évoquent tout ce qui nous échappe, tout ce que nous n'avons pas encore su réaliser, tout le mystère du monde sacré et divin que nous cherchons à dévoiler et à connaître.

Par bonheur Jean-Claude Genel est un de ceux qui nous en montrent l'accès, qui nous ouvrent la voie. A chacune de ces rencontres entre Ciel et Terre, il nous permet de nous en approcher, d'entrevoir à travers la présence, l'aura, l'atten- tion de tous ces Etres, une autre qualité de vie, un autre mode de pensée, une autre perception de notre devenir.

«Car, dit-il, les Maîtres cosmiques ne sont pas différents de nous. S'ils le paraissent, c'est qu'ils ont atteint cette compréhension qui fait qu'Ils savent et qu'à côté nous faisons vraiment figure d'ignorants malgré toutes nos savantes études. Seulement leur savoir n'est pas encombré de formules mathématiques, de discours philoso- phiques ou de connaissances métaphysiques parce qu'Ils ne savent pas avec leur tête, Ils savent avec leur cœur, avec leur âme. D'ailleurs, ils n'ont pas de visage, ils ne vivent pas dans une de ces enveloppes charnelles qui nous distinguent dans notre apparence et servent notre personnalité. Ils peuvent s'en revêtir si besoin est, le temps d'une mission sur Terre, et c'est ce qui explique qu'au cours de notre Histoire on ait pu les identifier sous un nom, sous des traits physiques. Le plus illustre exemple est, à n'en pas douter, Jésus-le-Christ ; nous le verrons plus loin. Sinon les Maîtres vivent

en vibrations sur un plan bien plus élevé que le nôtre où ils ont totalement abandonné toute identification terrestre. Ils sont dans la Lumière, dans la Vérité, dans l'Amour. Aussi leur donner un nom, c'est finalement les rattacher à l'une de ces vies passées qui a eu sa raison d'être dans un contexte, en un temps précis mais qui n'est plus.»

Les Maîtres œuvrent donc, si l'on peut dire, dans un certain anonymat, en relation avec une identité énergétique spiri- tuelle individuelle, mais qui n'entraîne plus aujourd'hui le silence sur leur action ou sur leur existence. Bien au contraire. Les Temps sont là... et ce cycle de conférences en est la preuve manifeste.

Les Maîtres travaillent ensemble dans l'harmonie, dans l'union parfaite, sans interférence de la personnalité comme nous la concevons encore avec nos critères humains. S'ils ont une

personnalité, celle-ci toute mystique donne à chacun sa note vibratoire particulière, mais ce sont avant tout des Réalisés.. C'est-à-dire qu'ils ont acquis une grande conscience de Dieu et qu'ils vivent déjà l'Etat d'Amour. Ils sont donc au-delà de toute la futilité, toute la sensiblerie, toutes les effusions et confusions humaines. Ils n'ont plus besoin comme nous, si l'on considère le cycle d'évolution de l'âme, de se réincarner pour mener à bien l'expérience terrestre. Ils l'ont accomplie.

Jean-Claude Genel nous parle de la dernière étape de ce cycle d'accomplissement qui est aussi le nôtre :

«A l'heure actuelle -les Temps s'y prêtent- nombre de très vieilles âmes s'incarnent sur Terre. Ces âmes très évoluées viennent vivre leur dernière incarnation épurant de la sorte leur tout dernier karma. C'est une grande initiation qui signifie pour elles la possibilité de faire leur «entrée» dans la Hiérarchie mais qui signifie également que ce sont de grandes forces mystiques qui se rassemblent pour véhiculer cette énergie spiri-

tuelle. Ces âmes seront des meneuses d'hommes qui vont s'intéresser évidemment à tout ce qui est mystique et qui auront sans doute des choses à mettre en place. Ne croyez pas que l'on puisse reconnaître ces âmes comme cela. Un enfant même très éveillé, une fois adulte pourra n'avoir qu'une vie très ordinaire. Par contre ces véritables futurs maîtres entraîneront les autres par leur exemple, par une façon de vivre, d'être. Ils ont quelque chose de plus dans le regard et dans le cœur et une aura tellement imprégnée de force spirituelle que tous ceux qui les approcheront ressentiront un bien- être. Et ainsi, d'aura à aura, déjà un travail se fera.

Ces futurs Maîtres, une fois leur programme réussi auront comme tous les autres Initiés le choix d'œuvrer dans l'une ou l'autre forme de service :

rester sur ce plan ou accepter de s'incarner à nouveau, cette fois volontairement et en toute conscience.»

Ils pourraient s'ils le voulaient continuer de travailler à se réintégrer en Dieu. Ils laissent de côté cette possibilité pour nous attendre, pour nous aider à leur tour à accéder au même éveil de la conscience en restant sur ce plan qu'on appelle plus spécifiquement le Plan des Maîtres. Ce plan n'est pas plus éloigné de nous qu'ils ne sont inaccessibles ou introuvables. Ce n'est pas une question de temps ou de distance. Nous nous apercevrons au contraire et à mesure que nous avancerons sur le chemin, que tout est toujours à notre portée, offert. Et il est plus que jamais dans leur intention de nous en démontrer la magnifique réalité comme ils l 'ont clairement signifié à plusieurs reprises.

«Vous pouvez nous rejoindre, nous entendre, être en harmonie avec nous par des sentiments justes et profonds... Elevez vos pensées. N'oubliez pas non plus qu'en chaque instant de votre vie nous sommes

à vos côtés, à vous aider, à vous influencer bénéfiquement, à vous préparer. Confiance. Confiance ! Alors puisque vous êtes assemblés maintenant pour écouter la Parole, pour sentir votre cœur, que la Paix s'élève en vous et s'installe.»

Les Maîtres existent et ils sont là. Partageant notre vie, ils savent où nous en sommes dans notre évolution et ce que nous devrions faire pour éclairer notre avenir. Ils nous voient, ils nous ressentent. Pourquoi sommes-nous si indifférents, si scepti- ques ? Ils désirent un échange avec nous, un contact pour que nous devenions conscients déjà simplement de leur existence, de leur présence. Une présence constante, bienveillante qui signifie bien vite conseil, travail, protection, transformation, sagesse.

Les Maîtres sont là et se manifestent de plus en plus parce qu'ils veulent nous aider à avancer ; chacun de nous en particulier mais aussi, ils nous le rediront plus d'une fois, parce que...

«Les Temps sont là et nous avons besoin d'êtres comme vous. Les Temps sont là et nous faciliterons l'accès de la révélation intérieure, de la prise de conscience. Ainsi, chacun selon ses possibilités et son désir, chacun pourra donner, aider, éclairer les autres de ce flambeau que nous lui confierons pour montrer, éclairer le chemin.»

Ils connaissent fort bien la nature humaine, sa faiblesse et son inconscience, ils voient les erreurs que nous commettons et qui mettent l'équilibre de l'univers en danger, ils savent dans quelles souffrances nous nous débattons, ils nous aiment et souhaitent que nous nous en sortions.

Ils ne sont pas nos frères aînés pour rien. La plupart sont passés par où nous sommes passés et se sont dégagés du jeu de l'illusion, de l'ego qu'ils ont justement su «maîtriser».

Lorsque l'on a compris quelque chose, il est naturel de désirer le partager avec ceux que l'on aime. Les Maîtres ont compris qu'il est vital pour l'homme de s'élever, d'ouvrir sa conscience au Divin, de vivre ce à quoi il est destiné depuis le commencement des Temps. Ils essaient donc par tous les moyens de nous enseigner cette vérité, mais nous laissent libres autant que possible de l'expérimenter par nous-mêmes. Ils nous inspirent, ils nous conseillent, ils nous encouragent, ils nous chargent, lorsque nous en sommes capables et que nous l'acceptons, de telle ou telle mission. Ils nous donnent ainsi des leçons mais ils ne font pas les choses à notre place.

«Nous vous aimons et nous vous tirons. Mais

prenez conscience qu'il faut que vous avanciez seuls. Il faut que vos efforts se voient pour donner l'exemple. »

Certains Maîtres sont chargés de «classes» de degrés différents, comme à l'école, auxquelles nous sommes rattachés, tous, selon notre éveil. Nous sommes donc nombreux à avoir le même Maître qui s'occupe de nous, qui nous «suit» mysti- quement. Mais il arrive aussi qu'un seul être d'une très grande évolution nécessite l'attention d 'un ou quelques Maîtres particuliers. Tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas. Une loi qui n'est plus à vérifier. Ainsi toute une hiérarchie des Maîtres existe qui travaille sur plusieurs niveaux ou plans de conscience.

Bien sûr il y a les Maîtres de «La Hiérarchie», les grands Maîtres cosmiques dont la «résidence» la plus connue est Shambhalla. C'est là que séjournent aussi les Etres qui ont incarné la Vibration christique sur Terre, les Guides illustres de l'humanité, les grands Avatars.

«Shambhalla, explique Jean-Claude Genel, est le lieu unique où convergent toutes les pensées de l 'humanité, toute l 'énergie suprême. Là se

trouvent focalisés tout l'espoir de l'humanité, son passé, son devenir, l'Amour.»

Appelé en ce très Haut Lieu, il lui est arrivé de se trouver en la présence d'un de ces plus grands Maîtres, «Maha», que l'on désigne encore comme «le Roi du Monde». De ce contact privilégié il retint que «Maha, ayant le souci permanent du bien-être de l'humanité, a la charge des Maîtres qui ont accepté de s'incarner» et il nous rapporta son sentiment de joie

«à la pensée qu'une relation plus étroite s'installe entre Shambhalla et nous, que la porte de Shambhalla puisse désormais s'ouvrir davantage à notre plan grâce à des êtres purs, dignes de la franchir. Car aller à Shambhalla c'est aller à la Source. Shambhalla va désormais avoir une action importante. Jusqu'à présent, il en était parlé comme d'un endroit secret. On disait «secret» pour ménager notre orgueil parce qu'on ne pouvait pas y aller. Pour se rendre à Shambhalla, pour y être invité, il faut être pur et en harmonie. Alors malgré tout ce que l'on raconte sur Shambhalla, finalement cela ne nous apprend pas grand-chose. Mais ce que je peux vous dire c'est que Shambhalla se manifestera par une énergie très particulière sur douze points ou Mouvements Initiatiques qui prennent place pour l'Ere du Verseau. Un changement vibratoire s'opère que les Maîtres surveillent avec une bonté très attentionnée.»

Les Maîtres ne travaillent qu'en vibrations des plans supérieurs de Shambhalla. Le temps et l'espace pour eux n'existent pas. Ils utilisent leur force vibratoire et empruntent la voie psychique pour inspirer, envoyer des pensées positives, enseigner, éclairer, en se servant de tous les canaux disponibles pour mener à bien l'action nécessaire.

Des êtres sont «choisis» et préparés en leur temps. Lorsqu'ils sont suffisamment réceptifs, le contact peut s'établir en toute conscience et la transmission se faire en direct comme

c'est le cas pour Jean-Claude Genel, mais de toute façon elle reste toujours possible indirectement en passant par la pensée inspirée, intuitive des personnes. La répercussion se fera sur leur action, au travers de leur intelligence, leur créativité, leur comportement, leur rôle dans la société ou leur profession, etc. Quoi qu'il en soit, celles-ci pourront à leur tour aider, motiver, entraîner les autres, amener des idées nouvelles, devenir des guides, des exemples.

Et comme le rappellent les Maîtres :

«Chacun de vous est utile, ne l'oubliez jamais. Soyez disponibles. Voyez-vous, si vous êtes dispo- nibles, vous serez un canal et nous pourrons nous manifester à travers vous. Peut-être même, vous faire employer des mots ou des attitudes... mais employés à bon escient... Dans les années à venir, nous en sommes persuadés, vous aurez fait suffisamment d'efforts, oui, des efforts pour que vous soyez disponibles et que nous puissions utiliser votre véhicule, pour que nous puissions vous utiliser pour avertir... Car IL VIENT !»

Il reste que les Maîtres pour la plupart d'entre nous qui sommes moins réceptifs utilisent le sommeil. Et ceux qui ont la chance de se rappeler leurs rêves peuvent y trouver une source précieuse d'enseignement et d'inspiration.

«Peut-être que certains d'entre vous, explique Jean-Claude Genel, se souviennent au matin que la nuit il s'est passé quelque chose et ils ne savent plus très bien quoi, mais c'était beau et ils se réveillent en joie. Ou bien d'autres font une rencontre qu'ils croient avoir rêvée : quelqu'un les

emmenait dans un endroit merveilleux. Ils ne savaient pas qui c'était mais c'était quelqu'un de très gentil et lumineux. Dès que l'on s'endort, l'âme s'en va, traverse différents plans ou couches de vibrations pour rejoindre son plan spirituel, celui qui correspond à son degré de conscience. C'est là qu'elle peut être enseignée ou invitée à participer à un travail par ces Etres de Lumière, toujours selon ses possibilités, sa compréhension. Un travail, il va sans dire, pour la planète, pour l'humanité...»

Même celui qui se dit athée travaille spirituellement de cette manière. Sur les autres plans il n'y a pas ce genre de distinction, de préoccupation sectaire de race, de religion, de croyance, de société. De «l'autre côté», on n'est pas athée, ni même chrétien, ou musulman, etc... On est une âme en évo- lution, comme toutes les autres vers son devenir divin.

«Le travail est multiple. Il peut consister à aller aider lorsque survient une guerre dans un pays ou une catastrophe, à faciliter le passage des âmes qui vont se désincarner (mourir). Cela m'est arrivé plusieurs fois d'être ainsi «projeté» et dans ce cas, vous n'existez plus matériellement. Vous vous retrouvez, par exemple, dans un hôpital où des gens sont en train de souffrir, ils vont «partir» et ils ont peur. Vous êtes là pour les soutenir, les calmer, leur expliquer ce qui se passe, ce qui les attend. Quelquefois même, le moment venu, il vous est permis de les accompagner. Peut-être avez- vous entendu dire ou vous a-t-on raconté que des gens au moment de mourir ont vu quelqu'un à qui ils ont souri et sont morts immédiatement après. Il se peut que ce soient des âmes elles-mêmes désin- carnées appartenant à leur famille qui soient venu les chercher, mais cela peut aussi être vous qui

travaillez, tandis que votre corps physique est bien endormi, qu'il se repose, se régénère. Un autre travail, pour ceux qui ont une assez bonne compréhension, serait à l'inverse d'aider une âme à s'incarner (naître). Dans ce cas, du plan où se trouve cette âme, vous l'accompagnez dans son approche du plan physique, vous l 'aidez à «descendre», à passer les différentes couches de vibrations, pour pouvoir s'adapter de nouveau à ce plan et entrer ensuite dans un corps de bébé. Vous savez, ce n'est pas facile de s'incarner. On ne peut s'incarner d'un seul coup dans le corps physique d 'un enfant, à moins d'être particulièrement évolué ; cela se fait progressivement. Imaginez un peu que vous ayez toujours votre pensée, votre connaissance, vous êtes adulte et que d 'un seul coup, sans crier gare vous deviez entrer dans ce petit corps de bébé, complètement prisonnier... le choc serait trop brutal. La période de sommeil facilite donc cet autre genre de contact puisqu'elle permet d'oublier notre lourdeur vibratoire, de franchir le mur de nos blocages, de nos doutes, de notre ignorance...»

Ce mur impalpable qui nous sépare pourtant des Maîtres et qui nous empêche de communiquer normalement.

«... Nous devrions apprendre, suggère alors Jean- Claude Genel, à établir le contact volontairement, par l'attitude, la prière, qui nous élèvent vibra- toirement et nous permettent ainsi d'atteindre leur niveau vibratoire. C'est de cette manière que nous arriverons à maîtriser nos sensations, à accepter la réalité de ce contact. Nous en retirerons la certitude qu'ils existent et nous serons encouragés parce que nous verrons, nous sentirons et nous voudrons faire plus encore. Ne laissons pas quelque fausse modestie nous retenir : «Comment

un Maître pourrait-il s'intéresser à moi, avoir besoin de moi?..» Un Maître a une conscience illimitée et peut atteindre le plus «perdu» d'entre nous.

S'il y a au moins quelqu'un qui sait que vous existez, c'est lui. C'est peut-être dans ce moment de doute qu'il est bien plus proche de vous et c'est peut-être dans ce moment-là que vous préférez l'ignorer.»

La leçon est donnée.

Les Maîtres répondent toujours à l'appel et il est évident que lorsque nous sommes disposés et que nous faisons un pas dans leur direction, les Maîtres en font plus d'un dans la nôtre. Lorsque nous nous efforçons d'être de bonne volonté, d'aller vers l'action juste, les Maîtres sont là immanquablement et appuient, encouragent et même amplifient toutes ces attitudes positives, ces efforts, cette force qui se dégage pour la redistribuer encore plus, encore mieux à tous ceux qui en ont besoin.

«Ainsi, un jour dans mes conversations avec un Maître, raconte Jean-Claude Genel, je lui faisais part de ma réflexion, à savoir s'il était vraiment utile dans les conférences d'inviter chacun

pendant quelques secondes à laisser partir des pensées de paix, d'amour pour la Terre. Alors il m'a montré cette image qui m'a fait réaliser l'importance de ce cycle de conférences, pas seulement pour vous qui êtes présents, mais pour l'humanité entière : on voyait la Terre et vous vous en doutez, avec une aura très lourde, chargée de négatif, grise. Mais ça et là transparaissaient à la surface de petites «bulles bleues» très lumineuses qui nettoyaient l 'aura en en transmutant tout le négatif. Eh bien, ces jolies bulles bleues, très lumineuses, étaient tous les gens

qui priaient, tous les groupes qui faisaient un travail par le cœur, pour les autres, ce qui caractérisait bien une volonté de Paix, d'harmonie, un désir de changement. Alors, je crois que dans cette salle nous pouvons continuer à être l 'une de ces petites bulles bleues...»

Tout ceci est dans l'ordre normal des choses, s'il est normal que les plus sages s'emploient à aider les moins sages, que ceux qui savent se dévouent pour ceux qui ne savent pas, que ceux qui ont l'expérience s'évertuent à accompagner ceux qui sont en train de la vivre. Comme de bons parents, les Maîtres se sentent responsables de nous. S'ils préparent l'avenir c'est en tenant compte des actions que nous avons déjà mises en route. Ils interviennent en usant de leur influence bénéfique mais le choix de l'action nous appartient. Ils essaient de limiter les dégâts. Malheureusement, comme cela est déjà arrivé plus d'une fois, même forts de leur prescience, ils ne peuvent éviter que des catastrophes se produisent. Cependant, bien que la vie et la mort n'aient pas pour eux la même signification, ils ne cautionneront jamais le gâchis que nous en faisons. Voir les hommes s'entretuer n'a jamais été comme pour nous un de leurs passe-temps favoris. Ils ont la sagesse de laisser à l'homme le soin d'assumer les conséquences de son comportement, de son ignorance, de sa bêtise, de son karma, pour tirer les leçons de ses actes manqués et rectifier de lui-même. Ils veillent. Ils savent, pour citer Jean-Claude Genel que «Dieu ne permettra pas que l'homme aille au bout de son erreur» mais ils savent que l'erreur est salutaire, nécessaire pour provoquer en lui des «déclics» de compréhension, des sursauts de conscience.

L'ultime façon pour lui de reconnaître où se tiennent la vérité et les vraies valeurs de la vie. Il n'est donc pas étonnant que les Maîtres aient une autre façon d'appréhender les choses et ne voient justement pas la vie comme nous la voyons. Nous n'avons pas le même point de vue, et pour cause.

Les Maîtres ne sont pas le jouet des intérêts et sentiments humains. Cela ne signifie pas qu'ils soient dépourvus de sensibilité, mais leurs sentiments sont élevés. Ils s'établissent sur les réalités de l'âme qui écartent toutes les fausses visions auxquelles nous, nous sommes exposés à travers les miroirs déformants de l'illusion.

«Pour Eux, explique Jean-Claude Genel, la mort n'existe pas, elle n'est qu'un passage, un simple changement de plan. Alors que nous, nous n'avons que la sensation d'être enfermés dans la matière, dans un corps et à chaque fois qu'il se passe quelque chose que nous ne comprenons pas, que nous n'acceptons pas, nous souffrons véritablement dans ce corps avec nos pauvres sentiments. Mais si nous voulions bien regarder derrière, au-delà de tous ces miroirs nous verrions toute la beauté de cette véritable vie.

Un jour que je recevais un tel enseignement sur un autre plan, j'ai participé à un travail qui met en évidence cette conception des Maîtres : une déci- sion devait être prise pour l'humanité. Quelque chose de très particulier devait prendre place dans un certain pays qui, dans les années à venir, aurait forcément des conséquences sur ce plan-ci, notre plan terrestre, mais aussi sur le plan de l'âme. Les Maîtres prévoyaient ce qu'une telle décision apporterait au niveau de l'âme. Pour ce genre d'actions j'ai toujours été partagé entre la frayeur, j'ose le dire, et l'admiration, car lorsqu'il s'agit de décider s'il faudrait laisser éclater une guerre à tel endroit parce que cela aura telle conséquence dans vingt ans... il faut vraiment être au-delà de l'humain, dans l'Essentiel et il nous est difficile de tenir le même raisonnement ; car pour nous ici-bas, cela se traduit évidemment par les souffrances que nous connaissons, par beaucoup de misère, de victimes. Pourtant, soyons honnêtes : ne

sommes-nous pas à l'origine de ces souffrances, de cette misère, de toutes ces morts sur la terre ? C'est bien nous qui laissons faire. C'est nous qui sommes cruels et indifférents au sort de l'autre. C'est nous

qui déclenchons de telles conséquences. Les Maîtres essaient au moins que toutes ces souffrances ne soient pas inutiles. Songeons que c'est probablement avec un tel raisonnement empreint de véritable compassion que le Maître Jésus a accepté de venir souffrir dans un corps de chair pour sauver l'âme de l 'humanité, notre âme.»

Les Maîtres travaillent vraiment beaucoup et pour cause : nous leur donnons vraiment du fil à retordre. Ils connaissent

l'urgence des Temps et son cortège de problèmes, de difficultés. Ils sont même obligés désormais de prendre les mesures qui s'imposent pour nous faire rattraper un certain retard. Ils savent que tous les éléments de l'univers sont dépendants les uns des autres et que nous, humains, constituons un des éléments de cet univers. Or, nous nous sommes montrés si lents à comprendre, si indifférents à notre évolution, si légers dans nos responsabilités que nous sommes en décalage par rapport au Plan cosmique, à l'univers qui, lui, continue de tourner ; et qui plus est nous arrivons en pleine période de transition : l'Ere du Verseau s'installe tandis que se termine l'Ere des Poissons. Et à cause de ce retard, la transition, le changement d'ère se fait plus brutalement, les événements sont précipités et douloureux. Alors, non seulement les Maîtres nous poussent, accélèrent le mouvement si l'on peut parler ainsi pour que nous soyons prêts en temps voulu (et nous en verrons plus loin les conséquences, comment nous le vivons) mais :

«... beaucoup, nous apprend Jean-Claude Genel, ont même pris la décision de s'incarner, de venir sur le plan physique mener différentes actions et travailler concrètement et étroitement avec nous.»

Ce genre d'incarnation n'est pas à confondre avec l'incarna- tion cyclique d'un grand Avatar qui ouvre chaque ère nouvelle mais ressort de la même stratégie divine.

Il est intéressant de signaler à ce point la révélation qu'il nous avait faite de l'incarnation de :

«... onze grands Maîtres représentant chacun une note de l'Amour, une vertu, une force différente, portant, soutenant la douzième : l'Amour qui pouvait alors se manifester dans son Principe. C'est pourquoi également une assemblée extra- ordinaire d'Initiés se trouve réunie depuis quelque temps, sur le plan physique et aide par un travail de sa haute compétence à installer une vibration qui part de l'Egypte et qui suivant certains courants se propage sur la planète et l'imprègne de ses bienfaits. Cette vibration a pour effet de réveiller la spiritualité aussi bien dans les cœurs de lumière* des êtres que dans ceux de la Terre. Il semblerait qu'elle soit issue d'une des pyramides qui aurait été remise en état de fonctionnement.»

Ainsi, un peu partout, des Etres aimants, pleins de prévenance et de sollicitude œuvrent à travers le monde. Certains sont concernés par une action politique, d'autres scientifique, d'autres encore par une action purement mystique. Ils se sont en quelque sorte partagé le travail pour nous épauler, nous toucher dans tous les secteurs d'activité. De nouvelles impulsions seront données, infuseront une force nouvelle qui contribuera à mettre en place les nouvelles organisations, les nouvelles structures du monde.

«Et Dieu nous enverra quelques clins d'oeil, nous dit Jean-Claude Genel dans un sourire entendu. Quelques «miracles» par-ci, des matérialisations par-là, des apparitions encore ailleurs. Dans les

chakra

a n n é e s à v e n i r , t o u t u n é l a n m y s t i q u e n o u s

s t i m u l e r a . B e a u c o u p d ' e n t r e n o u s s ' e n t r o u v e r o n t

t r o u b l é s , d a n s u n p r e m i e r t e m p s , m a i s , e n s u i t e

h e u r e u x c a r e m p l i s d e c e t t e f o r c e n o u v e l l e . »

« D a n s u n e d o u z a i n e d ' a n n é e s , r é v é l a i t - t - i l u n p e u

p l u s t a r d , d a n s u n e n d r o i t e n c o r e t e n u s e c r e t , s a i n t ,

d u m o i n s q u i d e v i e n d r a s a i n t , d e s ê t r e s q u i a u r o n t

r é a l i s é u n t r a v a i l s u r e u x - m ê m e s - q u i s a i t ,

q u e l q u e s - u n s p a r m i v o u s p e u t - ê t r e ? - s e r o n t

a p p e l é s à y r e n c o n t r e r ( c e q u e j e d i s l à e s t

e x t r ê m e m e n t i m p o r t a n t ) d e s I n i t i é s d ' u n t r è s h a u t

d e g r é , p o u r r e c e v o i r u n e i n i t i a t i o n e t u n e s o r t e

d ' a u t o r i t é . C e l a n e v e u t p a s d i r e d e v e n i r

p r é s i d e n t o u a m b a s s a d e u r , o u s o u d a i n f a i r e l a U n e

d e l ' a c t u a l i t é , n o n , b i e n s û r . J e p a r l e d ' u n e f o r c e ,

d ' u n e a u t o r i t é s p i r i t u e l l e .

L e M a î t r e q u i m e r a p p e l l e s e s p r o p o s t e n u s a u

c o u r s d e n o t r e e n t r e t i e n , m ' a p p o r t e u n e p r é c i s i o n :

c e t t e r e n c o n t r e a u r a l i e u p r è s d ' u n p o i n t d ' e a u t r è s

c o n n u e t s a n s d o u t e p a s t r è s l o i n d ' u n d é s e r t . . . I l m ' a v a i t d ' a i l l e u r s m o n t r é e n d i f f é r e n t s

t a b l e a u x , e n s c è n e s , q u e c e r t a i n s d e s e s f r è r e s t r a v a i l l a i e n t e n d i v e r s e n d r o i t s d e l a T e r r e . I l

m ' a v a i t m o n t r é n o n p a s l e s M a î t r e s i n c a r n é s q u i

m è n e n t l a m ê m e v i e q u e n o u s e n a p p a r e n c e , m a i s

c e u x q u i d a n s l e s i l e n c e , à l ' a b r i d e s r e g a r d s

e x t é r i e u r s , t r a v a i l l e n t d a n s d e s z o n e s t r è s p r é c i s e s

d u g l o b e . L e u r s r o b e s p o r t e n t u n e c o u l e u r q u i

c o r r e s p o n d à l ' e n s e i g n e m e n t q u ' i l s v é h i c u l e n t , à

u n e v i b r a t i o n . O n p e u t d i r e q u ' a i n s i l e s c o u l e u r s d e

l ' a r c - e n - c i e l s o n t p r o j e t é e s e n v i b r a t i o n s u r l a

t e r r e , l e t r a v a i l p s y c h i q u e s e f a i s a n t . L e s l i e u x

q u i l e s a b r i t e n t e n s o n t f o r t i f i é s , t r a n s m u t é s e t

r a y o n n e n t . B i e n h e u r e u x c e u x q u i h a b i t e n t p r è s d ' u n t e l e n d r o i t . »

L e s M a î t r e s n o u s a c c o m p a g n e n t v é r i t a b l e m e n t d a n s l ' a c t i o n

p o u r q u e n o u s a r r i v i o n s à f a i r e f a c e . A i n s i , d e p r è s e t d e l o i n

l e s M a î t r e s s o n t l à , p h y s i q u e m e n t e t v i b r a t o i r e m e n t , i n d i v i -

d u e l l e m e n t e t c o l l e c t i v e m e n t , a v e c t o u t e s l e s c o m b i n a i s o n s

p o s s i b l e s q u e p e u v e n t a v o i r c e s m o t s s i m a l a d r o i t s à e x p r i m e r l e u r é t a t .

« N o u s d e v r i o n s s e n t i r d e p l u s e n p l u s q u e n o u s

s o m m e s t r è s e n t o u r é s p a r c e t t e f o r c e i n v i s i b l e ,

p a r f o i s m ê m e c o m p l è t e m e n t g u i d é s .

L e s c h e f s s p i r i t u e l s d e m o u v e m e n t s , d e g r o u p e s ,

p l a c é s s o u s l ' a u t o r i t é d e l a H i é r a r c h i e e t s o u t e n u s

p a r e l l e , l e r e c o n n a i s s e n t s a n s a u c u n d o u t e ; i l s

œ u v r e n t e n t o u t e c o n n a i s s a n c e d e c a u s e , c h a c u n

a v e c s a n o t e , e n f o n c t i o n d e l ' E r e d u V e r s e a u . C ' e s t

p o u r q u o i c e r t a i n s d ' e n t r e e u x , d e s M a î t r e s q u i

s ' é t a i e n t i n c a r n é s d a n s c e s d e r n i è r e s d é c e n n i e s ,

q u i t t e n t c e p l a n a c t u e l l e m e n t p o u r l a i s s e r p l a c e à

d e p l u s j e u n e s , p h y s i q u e m e n t s ' e n t e n d , p o u r

r e p r e n d r e l e f l a m b e a u e t d i s p e n s e r l a f o r c e e t

l ' e n s e i g n e m e n t a d a p t é s à l ' a s p i r a t i o n d e c e t â g e

e n p l e i n e g e s t a t i o n .

L e t r a v a i l d e s M a î t r e s e s t c o n s i d é r a b l e . I l s o n t

d ' a u t a n t p l u s à c œ u r d e n o u s a i d e r q u ' i l s s a v e n t

q u ' i l s l e u r f a u t e n p a r a l l è l e e t c o n s é q u e m m e n t

p r é p a r e r l e c œ u r e t l ' e s p r i t d e s ê t r e s a u r e t o u r d e

C e l u i q u e t o u t l e m o n d e a t t e n d : C e l u i q u i e s t d é j à

v e n u d a n s u n b u t d ' a m o u r e t q u i v i e n d r a à n o u v e a u

s o u s u n n o u v e a u v i s a g e p o u r l a m ê m e r a i s o n

f o n d a m e n t a l e . Il e s t n é c e s s a i r e , p o u r q u e c e t E t r e

i l l u s t r e p u i s s e s e m a n i f e s t e r p l e i n e m e n t d a n s s a

m i s s i o n , q u e l a v i b r a t i o n d e l a p l a n è t e s ' a f f i n e a u n i v e a u d e l ' â m e d e l ' h u m a n i t é . N o u s a v o n s u n

r e n d e z - v o u s a v e c l a p l u s h a u t e p u i s s a n c e

v i b r a t o i r e . N o t r e d e s t i n e n q u e l q u e s o r t e e n

d é p e n d . S i n o u s n e p o u v i o n s p a s ê t r e à c e r e n d e z -

v o u s i l e s t p r e s q u e c e r t a i n q u e l ' é t a t d u m o n d e

s ' a g g r a v e r a i t s é r i e u s e m e n t . N o u s s e r o n s a u

r e n d e z - v o u s e t c e , g r â c e à l ' a c t i o n m e r v e i l l e u s e d e

t o u s c e s M a î t r e s i n c a r n é s , d e t o u s c e s M a î t r e s

c o s m i q u e s q u i t r a v a i l l e n t i n l a s s a b l e m e n t . »

E t . . . m a l g r é n o u s !

M a l g r é n o u s . . . p o u r l e s r é c a l c i t r a n t s , l e s i r r e s p o n s a b l e s , l e s

i n d i f f é r e n t s , l e s t i è d e s , l e s f a i n é a n t s . . . N o u s l e s o m m e s t o u s

p l u s o u m o i n s à n o t r e f a ç o n .

« A v e c n o u s » . . . s e r a i t t e l l e m e n t p l u s s a g e e t r é c o n f o r t a n t .

A p r è s t o u t , p o u r q u i s e d o n n e n t - i l s t a n t d e m a l ? . . . N o u s

l ' a v o n s v u , n o n p o u r e u x . I l s o n t d é j à f a i t l e c h e m i n .

D ' u n a u t r e c ô t é n o u s n o u s r e p o s o n s p a r f o i s t r o p s u r e u x .

« C ' e s t f a c i l e p o u r e u x i l s o n t l e s m o y e n s » , p e n s o n s - n o u s e t n o u s

a t t e n d o n s q u ' i l s a g i s s e n t . N ' a t t e n d o n s p a s . « A i d e - t o i , l e C i e l

t ' a i d e r a !» d i t l e p r o v e r b e .

Il s e r a i t p e u t - ê t r e t e m p s d e f a i r e q u e l q u e s e f f o r t s e t d e n o u s

p r e n d r e n o u s a u s s i e n c h a r g e , i l s e r a i t p e u t - ê t r e t e m p s

d ' é c o u t e r , d e s u i v r e l e u r s c o n s e i l s e t d e m a r c h e r s u r l e u r s

t r a c e s . Il e s t d o n c t o u t à f a i t j u s t e , l é g i t i m e , e t m ê m e c a p i t a l

p o u r n o u s , q u ' i l s r é c l a m e n t r é c i p r o q u e m e n t n o t r e a i d e , d u m o i n s

p o u r l ' i n s t a n t à c e u x d ' e n t r e n o u s q u i s e m e t t e n t à l ' é c o u t e , q u i

e n t e n d e n t , q u i a b o n d e n t d a n s l e s e n s d ' u n e v é r i t a b l e é v o l u t i o n

p l a n é t a i r e , q u i s o n t d e b o n n e v o l o n t é , q u i v o n t a c c e p t e r e u x -

m ê m e s d e c h a n g e r a f i n « q u e ç a c h a n g e !»

N o u s a v o n s d é j à v u d a n s q u e l l e m e s u r e n o u s p o u v i o n s l e u r

a p p o r t e r n o t r e c o n t r i b u t i o n : d é j à e n l e s a c c e p t a n t , e n é t a n t

d i s p o n i b l e s . C h a c u n t r o u v e r a e n s u i t e m i l l e f a ç o n s s e l o n s e s

m o y e n s , s e s t a l e n t s , d e p a r t i c i p e r a v e c e u x à c e t t e g r a n d e

i n s t a l l a t i o n d e l ' E r e d u V e r s e a u , c e t t e g r a n d e t r a n s f o r m a t i o n

d e l ' ê t r e e t d u m o n d e . N o u s y r e v i e n d r o n s p l u s e n d é t a i l . N o u s

n e s e r o n s d o n c p a s s u r p r i s d e v o i r q u e :

«. . . l ' a c t i o n d e s M a î t r e s i n t é r e s s e a u s s i l a N a t u r e ,

a u n i v e a u m ê m e d e l a p l a n è t e p o u r r é a c t i v e r d e s

l i e u x s a c r é s q u i v o n t r e l a n c e r l a s p i r i t u a l i t é ,

p u r i f i e r l e s v i b r a t i o n s d e l a T e r r e e t f a c i l i t e r l a

t r a n s m u t a t i o n , m a i s é g a l e m e n t a u n i v e a u d e s

a s t r e s , n o u s a p p r e n d J e a n - C l a u d e G e n e l . L e s

M a î t r e s f o n t u n t r a v a i l p s y c h i q u e s e l o n l e s

a s p e c t s b é n é f i q u e s o u n o n d e c e r t a i n s p h é n o m è n e s

a s t r a u x p o u r f a v o r i s e r l e p r o c e s s u s d ' é v o l u t i o n d e

l ' ê t r e h u m a i n . S u r l e p l a n p h y s i q u e c e l a s e

t r a d u i t p a r u n e g r a n d e f o r c e , c o m m e u n e v a g u e q u i

e n t r a î n e r a i t l e s h o m m e s à s ' é l e v e r p a r l e u r s

p e n s é e s , l e u r f o i , l e u r s p r i è r e s , l e u r s c o n v i c t i o n s ,

a u - d e s s u s d e l a h a i n e , d e l ' i n t o l é r a n c e , d e t o u t c e

q u i e s t n é g a t i f . »

L e s M a î t r e s c o s m i q u e s s o n t b i e n d e s M a î t r e s d e l ' U n i v e r s ;

M a î t r e s , n o n p a r c e q u ' i l s a f f i c h e n t u n e s u p é r i o r i t é , n o n p a r c e

q u ' i l s s ' e n v a n t e n t o u q u ' i l s l e c l a m e n t p a r t o u t e l a T e r r e , m a i s

p a r c e q u ' i l s o n t a t t e i n t l ' u l t i m e e x p é r i e n c e d u c œ u r d e f a i r e

U N a v e c l u i , d ' ê t r e e n t r é d a n s l a c o m m u n i o n d e t o u t e s c h o s e s

m a n i f e s t é e s . L e u r â m e e s t s i p é n é t r é e d e t o u t e s l e s v e r t u s q u ' i l s

s a v e n t e t v i v e n t c e q u ' e s t l ' A m o u r .

U n M a î t r e , m ê m e s ' i l e s t i n c a r n é , n e j o u e p a s a u M a î t r e . Il

n e s e r e c o n n a î t p a s à d e s s i g n e s e x t é r i e u r s d e p o u v o i r o u

d ' h u m i l i t é a f f e c t é e . I l e s t M a î t r e p a r c e q u ' i l c o n n a î t t o u t d e l a

n a t u r e h u m a i n e e t q u ' u n j o u r e l l e n ' a p l u s é t é u n o b s t a c l e à

l ' e x p r e s s i o n n a t u r e l l e d e s o n â m e . C ' e s t p o u r q u o i il e s t t o u t e

s o l l i c i t u d e e t « r e v i e n t » n o u s a c c o m p a g n e r d a n s c e q u ' i l r e s t e

d u c h e m i n . Il s a i t q u e n o u s d e v i e n d r o n s c e q u ' i l e s t q u a n d n o t r e t o u r s e r a v e n u . M a i s c e t t e d é m a r c h e i n d i v i d u e l l e e t

p e r s o n n e l l e à l a q u e l l e n u l n ' é c h a p p e n e s e r a p a r a c h e v é e

q u ' a v e c l e t r a v a i l s u r s o i , q u ' a v e c l a c o m p r é h e n s i o n , q u ' a v e c le

l â c h e r - p r i s e , q u ' a v e c l a f r a t e r n i t é d e s c œ u r s , t o u t u n A r t d e

V i v r e q u e n o u s n e m a n q u e r o n s p a s d ' a b o r d e r p l u s l o i n d a n s c e s

p a g e s .

I l y a s u r c e t t e t e r r e , e t f o r t h e u r e u s e m e n t , n o m b r e d ' ê t r e s

t r è s é c l a i r é s , d e s s a g e s , d e s g o u r o u s q u e b e a u c o u p a p p e l l e n t

« M a î t r e s » p a r d é v o t i o n , r e s p e c t , d é f é r e n c e e t q u i p e u v e n t u n

t e m p s a i d e r d e l e u r e x p é r i e n c e u n ê t r e à a v a n c e r s u r l e c h e m i n .

U n « m a î t r e » p a r d é f i n i t i o n s e r a t o u j o u r s q u e l q u ' u n q u i

« e n s e i g n e » , q u i r e d o n n e c e q u ' i l a r e ç u . M a i s il f a u t s a v o i r

r e s t e r l u c i d e q u a n d i l s ' a g i t d e n o t r e d é s i r d e t r o u v e r « L e

M a î t r e » . Q u e c h e r c h e - t - o n r é e l l e m e n t ? A c h a c u n h o n n ê -

t e m e n t d e s e p o s e r l a q u e s t i o n e t d ' y r é p o n d r e d e l a m ê m e

f a ç o n . R a p p e l o n s a v e c J e a n - C l a u d e G e n e l q u e « l e M a î t r e

a r r i v e l o r s q u e l e d i s c i p l e e s t p r ê t » . I l n ' e s t p a s i n t e r d i t d e

p a r t i r à l a r e c h e r c h e d ' u n g u i d e , d ' u n e l u m i è r e , d e f a i r e u n e

e x p é r i e n c e , m a i s il c o n s e i l l e d ' ê t r e p r u d e n t e t d e d i s c e r n e r .

« N o m b r e u x , d i t - i l , s o n t c e u x q u i v o n t c h e r c h e r

a i l l e u r s e t s u r t o u t d a n s l e s p a y s o r i e n t a u x l e u r

m a î t r e s p i r i t u e l ; e n f a i t p e u t - ê t r e b i e n l a r é a l i -

s a t i o n , l ' i l l u m i n a t i o n . A l o r s , j e v a i s v o u s f a i r e

p a r t d e l ' i m a g e q u e l ' O n m ' a m o n t r é e : i l y a v a i t

d e s b e r g e r s a v e c l e u r s t r o u p e a u x . L e s b e r g e r s c o n n a i s s a i e n t l e u r s b r e b i s m a i s e l l e s n e c o n n a i s -

s a i e n t p a s l e u r b e r g e r e t s ' e n a l l a i e n t a v e c u n

a u t r e p e n s a n t t r o u v e r u n e m e i l l e u r e h e r b e . A l o r s

l e s b e r g e r s p a s s a i e n t b e a u c o u p d e t e m p s à

r é c u p é r e r l e u r s m o u t o n s e t à l e s c o m p t e r . B r e f ,

c ' é t a i t l a p a g a i l l e . C ' e s t u n e i m a g e s y m b o l i q u e e t

a m u s a n t e m a i s s a n s d o u t e p o u r n o u s d i r e q u ' i l f a u t

l a i s s e r f a i r e l e s c h o s e s c a r n o u s s o m m e s e n p l e i n

c h a n g e m e n t e t il n e f a u t p e u t - ê t r e p a s c h e r c h e r à

p r o v o q u e r l ' é v é n e m e n t . I l f a u t f a i r e c o n f i a n c e a u x M a î t r e s .

L e d a n g e r p o u r c e r t a i n e s p e r s o n n e s , d e r e t o u r e n

F r a n c e , e n E u r o p e , a p r è s c e g e n r e d e s é j o u r

s p i r i t u e l e s t d e s ' i d e n t i f i e r a u G o u r o u . Ç a n e v a

p a s , c ' e s t d e l a b ê t i s e . J e c r o i s q u ' e l l e s s o n t e n t r a i n

d e s e l e u r r e r , d e s e j o u e r l a c o m é d i e e t d e l a j o u e r

a u x a u t r e s . C e q u i n ' e m p ê c h e p a s l a s i n c é r i t é d e

l e u r d é m a r c h e . C h a c u n f a i t d e t o u t e f a ç o n c e q u ' i l

v e u t . P o u r t a n t r e m a r q u o n s q u e l ' â m e f o n c t i o n n e

a v e c u n e c e r t a i n e v i b r a t i o n q u i c o r r e s p o n d à l a

v i b r a t i o n d e l ' e n d r o i t , d u p a y s o ù e l l e e s t n é e .

V o u s s a v e z b i e n , n o t r e l i e u d e n a i s s a n c e n ' e s t p a s f o r t u i t .

L e s m a î t r e s s p i r i t u e l s e x i s t e n t . C e r t a i n s q u i s o n t

m ê m e t r è s é v o l u é s n ' o n t c e p e n d a n t p a s l ' a u t o r i -

s a t i o n d e d i s p e n s e r u n e n s e i g n e m e n t . C e c i d i t , i l y

e n a d e v r a i s , i l y e n a a u s s i d e f a u x . »

I n c o n s c i e n t s o u c h a r l a t a n s i l s n e s e r o n t p a s t o u j o u r s i n o f -

f e n s i f s , e n c o r e q u e t o u t ê t r e , t o u t e v o i e a s o n u t i l i t é , m ê m e s i

e l l e p r e n d p a r f o i s l ' a p p a r e n c e d ' u n e d é v i a t i o n . E n d é f i n i t i v e

o n e s t p e u t - ê t r e t o u j o u r s l e m a î t r e d e q u e l q u ' u n m a i s c h a c u n a

l e « m a î t r e » q u ' i l m é r i t e .

S a c h o n s d o n c m é r i t e r l e p l u s g r a n d d e s M a î t r e s , l e C h r i s t

q u i n o u s i n t e r p e l l e a i n s i :

« M e s B i e n - A i m é s , m e s F r è r e s e t m o i , p u i s q u e les

t e m p s s o n t l à , n o u s s o u h a i t o n s t r a v a i l l e r a v e c le

p l u s g r a n d n o m b r e . N o u s v o u l o n s a i d e r les g r o u p e s

s i n c è r e s . N o u s s o u h a i t o n s i n s p i r e r l ' ê t r e q u i a le

d é s i r d e s e r v i r . L e s T e m p s n e s o n t p l u s à v e n i r ,

v o u s l e s v i v e z d é j à ! C e t t e d é c e n n i e s e r a l o n g u e .

E l l e p e r m e t à l a s p i r i t u a l i t é d e p r e n d r e p l a c e e t

l a t r a n s f o r m a t i o n d e s m œ u r s d e la s o c i é t é .

Q u e l q u e s - u n s s e t r o u v e n t d o n c à la t ê t e d ' o r g a n i s -

m e s , m a i s a g i r o n t a u s s i a u n i v e a u s o c i a l , p u i s

b i e n t ô t a u n i v e a u p o l i t i q u e . I l e s t u r g e n t q u e

l ' é q u i l i b r e s e f a s s e p o u r q u e l ' h u m a n i t é p u i s s e

s o r t i r d e s o n p a s s é e t a c c e p t e l ' a v e n i r .

I l e s t s û r , j e le c o m p r e n d s f o r t b i e n , q u ' i l e s t

d i f f i c i l e p o u r v o u s d e v i v r e ce l a .

E c o u t e z b i e n . A v e z - v o u s r e m a r q u é d e p u i s q u e l q u e

t e m p s les r e n c o n t r e s q u e v o u s f a i t e s , l es l i v r e s q u e

v o u s a v e z e n t r e l e s m a i n s , e t p u i s c e t i n t é r ê t

s o u d a i n p o u r s e r v i r , c e d é s i r d e v o u l o i r f a i r e

q u e l q u e c h o s e ? A v e z - v o u s r e m a r q u é q u e v o u s

r e n c o n t r e z s o u v e n t les m ê m e s p e r s o n n e s , l es m ê m e s

m o t i v a t i o n s ?

V o u s ê t e s é v e i l l é s e t n o u s c h o i s i s s o n s d e s ê t r e s d e

v o t r e n i v e a u d e c o m p r é h e n s i o n , d ' a c c e p t a t i o n ,

p o u r v é h i c u l e r n o t r e e n s e i g n e m e n t , e n s e i g n e m e n t d ' A m o u r .

S ' i l v o u s p l a î t , v o u s a u r e z l ' a v e n i r q u e v o u s v o u s

f e r e z . V o u s ê t e s o b l i g é s d e c r é e r a u f u r e t à m e s u r e

d e v o t r e c o m p r é h e n s i o n . M a i s il f a u t f a i r e v i t e ,

p l u s v i t e e t c ' e s t p o u r q u o i d e s ê t r e s n o u s s e r v e n t

d ' i n t e r m é d i a i r e s p o u r q u e v o t r e é v e i l s o i t p l u s

i m p o r t a n t e n c o r e , p o u r q u e v o u s p r e n i e z c o n s c i e n c e ,

p o u r q u e v o u s a c c e p t i e z d e n o u s l a i s s e r p a r t a g e r

v o t r e i n c a r n a t i o n , v o u s a i d e r à la v i v r e m i e u x ,

p a r c e q u e v o u s c o n s t r u i s e z p o u r les a u t r e s g é n é r a -

t i o n s . V o u s ê t e s e f f e c t i v e m e n t l e s p i l i e r s d e ce

T e m p l e d ' A m o u r q u e la T e r r e p o r t e r a u n j o u r .

S a c h e z q u e m e s f r è r e s e t m o i s o m m e s t o u j o u r s l à ,

q u e n o u s v o u s a i d o n s , q u e n o u s v o u s a i m o n s , q u e

n o u s c o m p t o n s s u r v o u s . »

L ' e n t r a i d e p e r m a n e n t e a v e c l e C i e l e x i s t e , c e v a - e t - v i e n t

c o n s t a n t d e s â m e s p o u r œ u v r e r e n s e m b l e , c e t é c h a n g e d e

l ' A m o u r , c e p a r t a g e d ' E s p r i t , m a i s l a s i t u a t i o n p l a n é t a i r e q u e

n o u s v i v o n s a u j o u r d ' h u i f a i t q u e t o u t ê t r e d o i t r e d o u b l e r

d ' a t t e n t i o n , q u e t o u t e s l e s r e s s o u r c e s d o i v e n t ê t r e m o b i l i s é e s ,

t o u s l e s e f f o r t s c o n j u g u é s . N o u s s o m m e s e n g a g é s d a n s u n g r a n d

p a r i p l a n é t a i r e , d a n s u n e f o r m i d a b l e b a t a i l l e s p i r i t u e l l e . A

n o s c ô t é s l e s M a î t r e s , e n n o u s l e s m o y e n s , n o u s n e p o u v o n s p a s n e

p a s l e s g a g n e r .

« I l v i e n t v o u s e n s e i g n e r . . .

I l v i e n t p o u r v o u s a d o r e r .

I l v i e n t p o u r v o u s a c c o m p a g n e r

s u r u n c h e m i n f a i t d e p a i x , d ' h u m i l i t é e t d ' a m o u r . »

M e s s a g e d u 2 4 o c t o b r e 1 9 8 6

de meilleur et nous permettre de donner plus de compréhen- sion.

Arrêtez de vous préparer. Il faut que vous soyez prêts. C'est maintenant qu'il faut agir. Maintenant ! Et de vouloir remettre à demain ce que vous pouvez faire dans l'instant est déjà une faute, une erreur. Regardez la vie, elle vous enseigne.

Mes bien-aimés, il est vrai que nous voulons aider certains groupements sincères à évoluer parce que nous savons qu'ils pourront faire du bien, transmettre et enseigner.

Un jour, j'ai dit qu'il était impossible de donner des noms, qu'il fallait simplement savoir que là où il y aurait le soleil, là où il y aurait des ailes d'anges, des mains qui se serrent, là où il y aura le chrisme, alors vous pourrez avoir une totale confiance. Et vous devez savoir què nous bénissons ces groupe- ments, ces ordres.

L'Humanité va vers un enseignement profond, va vivre une sorte d'état de chevalerie, par l'esprit.

Mes bien-aimés, que la paix reste en vous. Je vous la confie.»

Message du Maître, 18 Février 1990

«Enfants très chers, écoutez vraiment très attentivement ce que j'ai à vous transmettre.

Votre Père vous a confié une bien lourde charge et cela par amour. Il vous faut vous reconnaître, plonger en vous-mêmes pour y trouver la lumière, celle que vous avez quittée il y a bien longtemps. Il vous faut comprendre tout ce cheminement, étape après étape. En fait, il vous faut vivre consciemment l'alchimie. Ainsi le monde se transformera.

Vous avez à charge également la Terre, la nature. Œuvrez, maintenez l'œuvre du Père ! Votre âme est une lumière que les autres doivent voir et peut-être suivre.

Osez vous élever avec humilité, avec beaucoup de simpli- cité, au-dessus de la masse. Acceptez d'être d'abord une cible, puis très vite vous deviendrez, je puis vous l'assurer, l'exem- ple, le point de repère.

Ce qui vient d'être dit est très vrai. Il est nécessaire que vous en mesuriez l'importance.

Ne cherchez pas à vous éloigner de la vérité. N'allez pas trouver le Père au bout du monde. Il vous sert là où vous êtes !

Tout est mis en place, ne fuyez pas vos épreuves, ne fuyez pas vos responsabilités, car en fait il s'agit d'outils. Un bon menuisier sait fort bien utiliser ses outils. Eh bien apprenez à utiliser les instruments que la vie vous offre.

Sachez bien que vous avez la vie que vous méritez. Et dans une prochaine incarnation, eh bien ce que vous vivrez sera une conséquence de ce que vous aurez fait ou de ce que vous aurez oublié de faire maintenant.

Comprenez bien cette loi divine. L'âme est éternelle, elle suit son chemin, voilà l'image. Et de temps à autre elle a besoin d'être enveloppée pour réaliser ce qu'elle est dans l'instant. Ne brûlez pas les étapes. Construisez, instant après instant, votre force intérieure jusqu'à tant qu'elle rayonne avec force de vie.

La lumière est en vous-mêmes. Vous l'avez voilée ! Quel est donc ce voile qui obscurcit cette vérité ? Il est propre à chacun. Travaillez, comprenez, acceptez, puis dépassez tout cela. Seule votre âme a de l'importance. Elle est la seule à vivre dans la vérité, simplicité et humilité pour vous adapter à ce qu'elle attend vraiment de vous.

L'amour est le seul miracle. Il transforme, donne, permet de se rapprocher du Père.

Vous attendez l'amour, vous voulez être aimés. Pensez aussi à aimer et à donner cet amour. Donnez, donnez, soyez dispo-