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Page 1 sur 23 REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE Honneur - Fraternité - Justice MINISTERE DE L’EQUIPEMENT ET DES TRANSPORTS CDS «EQUIPEMENT » NOTE ANNUELLE SECTORIELLE DE MISE EN ŒUVRE (NASMO) DU PLAN D’ACTIONS DE LA SCAPP POUR LES ANNEES 2016-2017.

NOTE ANNUELLE SECTORIELLE DE MISE EN ŒUVRE (NASMO) … · PPP Partenariat public-privé PST Plan sectoriel de transports ... Page 4 sur 23 Résumé analytique Le Gouvernement mauritanien

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    REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE

    Honneur - Fraternité - Justice

    MINISTERE DE L’EQUIPEMENT ET DES TRANSPORTS

    CDS « EQUIPEMENT »

    NOTE ANNUELLE SECTORIELLE DE MISE EN ŒUVRE

    (NASMO) DU PLAN D’ACTIONS DE LA SCAPP POUR LES

    ANNEES 2016-2017.

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    Sommaire

    Liste des abréviations ............................................................................................................. 3 Résumé analytique ................................................................................................................. 4

    Introduction .............................................................................................................................. 5 I. Rappel des objectifs stratégiques sectoriels de la SCAPP ............................................. 8 II. Bilan opérationnel pour la période 2016/2017 .......................................................... 12 III. Contraintes, défis et difficultés rencontrées .............................................................. 14

    IV. Orientations et programmation pour 2018 ............................................................... 16 V. Annexes ........................................................................................................................ 17

    Annexe 1 : Réalisations du bilan 2016-2017 ....................................................................... 17

    Annexe 2 : Evolution des indicateurs en 2016/2017 ............................................................ 20 Annexe 3 : orientations et programmation pour 2018 .......................................................... 21 Annexe 4 : Composition du Comité de Développement Sectoriel (CDS) ; ......................... 23

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    Liste des abréviations

    ANAC Agence nationale d’aviation civile

    ASECNA Agence pour la sécurité de la navigation aérienne

    BCI Budget Consolidé d’Investissement

    BTP Bâtiment et travaux publics

    CBMT Cadre Budgétaire à Moyen Terme

    CDMT Cadre de Dépense à Moyen Terme

    CDS Comité de Développement Sectoriel

    DAO Dossier d’appel d’offres

    DEPC Direction des études, de la programmation et de la coopération

    DGIT Direction générale des infrastructures de transport

    DGTT Direction générale des transports terrestres

    ENER Etablissement national d’entretien routier

    FESR Fonds d’Entretien et de Sécurité Routière

    IDE Investissement Direct Etranger

    LNTP Laboratoire national de travaux publics

    MET Ministère de l’équipement et des transports

    NASMO Note Annuelle de Suivi de la Mise en Œuvre

    OACI Organisation de l'aviation civile internationale

    ODD Objectif de Développement Durable

    ONM Office national météorologique

    PAN Port autonome de Nouadhibou

    PANPA Port autonome de Nouakchott dit port de l’amitié

    PIP Programme d’Investissement Prioritaire

    PPP Partenariat public-privé

    PST Plan sectoriel de transports

    SAM Société des aéroports de Mauritanie

    SBM Société des bacs de Mauritanie

    SCAPP Stratégie de Croissance Accélérée et de Prospérité Partagée

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    Résumé analytique

    Le Gouvernement mauritanien a adopté une nouvelle stratégie de développement pour la

    période 2016-2030 intitulée « Stratégie de Croissance Accélérée et de Prospérité

    Partagée (SCAPP 2016-2030) » basée sur une vision de développement favorisant une

    croissance économique accélérée et diversifiée, inclusive et réductrice des inégalités, verte et

    durable.

    Elle se décline en trois leviers stratégiques correspondant aux objectifs stratégiques retenus

    pour assurer cette croissance, à même de réaliser une prospérité profitable à tous : (i) la

    promotion d’une croissance forte, durable et inclusive ; (ii) le développement du capital

    humain et de l’accès aux services sociaux de base ; et (iii) le renforcement de la gouvernance

    dans toutes ses dimensions.

    Le plan d’actions issu de ce premier quinquennat s’articule autour de 15 chantiers stratégiques,

    eux-mêmes déclinés en 59 interventions prioritaires à mener sous forme de réformes, de

    programmes, de projets ou d’actions significatives. Le Gouvernement a entamé la préparation

    du RAMO pour les années 2016-2017 dont la première étape porte sur l’élaboration des

    NASMO.

    Ces NASMO ont pour objectif de faire l’état des réalisations du plan d’actions de la SCAPP, y

    compris les ODD, au niveau des secteurs pour la période 2016-17, en relation avec les

    objectifs stratégiques fixés par la SCAPP pour tous les secteurs.

    Ce rapport constitue la NASMO du département de l’Equipement et des Transports, il traite :

    (i) des objectifs stratégiques sectoriels ; (ii) du bilan opérationnel pour la période, (iii) des

    contraintes, défis, et difficultés rencontrées ainsi que (iv) des orientations et programmation

    pour 2018.

    L’activité de ce département au cours de ces deux premières années de la SCAPP s’est

    articulée autour d’un seul chantier de développement et une intervention prioritaire qui est

    menée sous forme de réformes, de programmes, de projets ou d’actions significatives.

    Plusieurs actions importantes ont été menées dans les domaines de désenclavement intérieur

    et extérieur du pays, de la réduction des coûts de transport, de l’amélioration de la

    sécurité et de la qualité des transports des personnes et des marchandises, ainsi qu’au

    niveau de la promotion des opérateurs de transport et l’instauration d’une saine

    concurrence entre les différents modes de transport.

    Cependant, ce secteur important de l’économie nationale doit s’atteler à lever les défis

    tels que : (i) l’absorption des financements publics ; (ii) le développement du

    financement privé à travers le partenariat public-privé ; et (iii) la réduction des impacts

    environnementaux.

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    Introduction

    Le Gouvernement mauritanien a adopté une nouvelle stratégie de développement pour la

    période 2016-2030 intitulée « Stratégie de Croissance Accélérée et de Prospérité

    Partagée (SCAPP 2016-2030) » basée sur une vision de développement favorisant une

    croissance économique accélérée et diversifiée, inclusive et réductrice des inégalités, verte et

    durable.

    Cette vision, intitulée « La Mauritanie que nous voulons en 2030 », est, aussi, fondée sur les

    valeurs de l’Islam sunnite et tolérant, de la cohésion et de la paix sociales, de l’équité et de la

    solidarité, de l’unité nationale, de la justice et de la démocratie, de la transparence et des droits

    de l’Homme dans un cadre de bonne gouvernance. Elle vise à réaliser une croissance

    économique forte, inclusive et durable, en vue de satisfaire les besoins essentiels de tous les

    citoyens et leur assurer un mieux-être.

    Elle se décline en trois leviers stratégiques convergents correspondant aux objectifs

    stratégiques retenus pour assurer cette croissance, à même de réaliser une prospérité profitable

    à tous : (i) la promotion d’une croissance forte, durable et inclusive ; (ii) le développement du

    capital humain et de l’accès aux services sociaux de base ; et (iii) le renforcement de la

    gouvernance dans toutes ses dimensions.

    Levier stratégique 1 : Promouvoir une croissance forte, durable et inclusive

    Il s’agit de créer les conditions d’une croissance économique forte, durable et inclusive à

    travers des transformations structurelles de l’économie et de la société qui favorisent : a)

    l’émergence et le renforcement de secteurs créateurs de richesses et d’emplois à même

    d’assurer l’inclusion sociale et de satisfaire la demande interne, notamment à travers

    l’initiative privée et l’innovation, et b) l’amélioration des capacités d’exportation du pays et de

    son attraction pour les Investissements Directs Etrangers (IDE).

    Levier stratégique 2 : Développer le capital humain et l’accès aux services sociaux de base

    Ce levier vise en particulier à développer le capital humain à travers le relèvement de la

    qualité et de l’accès à l’éducation et à la santé et aux autres services sociaux de base ainsi que

    le renforcement de la protection sociale.

    Levier stratégique 3 : Renforcer la gouvernance dans toutes ses dimensions

    La gouvernance sera renforcée, notamment à travers la consolidation de l’Etat de droit et de la

    démocratie, la cohésion sociale et l’équité, la sécurité, et le respect des droits humains,

    l’efficacité de la gestion économique, financière et environnementale, ainsi que

    l’approfondissement de la décentralisation.

    Pour informer les différents niveaux de pilotage, le système d’information de la SCAPP est

    basé sur un dispositif institutionnel de coordination et de pilotage, une batterie d’indicateurs

    ainsi qu’une proposition de reporting. Ce système a été conçu de manière à permettre un

    développement des synergies dans la conception et la mise en œuvre des programmes,

    notamment entre les différents niveaux national, sectoriel, régional et local. Ainsi, les

    éléments à caractère stratégique seront couverts et suivis dans le cadre de la SCAPP tandis que

    les aspects opérationnels seront intégrés aux stratégies sectorielles et régionales.

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    La mise en œuvre de la SCAPP se fera à travers trois plans d’actions répartis sur trois

    quinquennats. Le premier quinquennat (2016-2020), tout en consolidant les acquis,

    parachèvera les chantiers en cours et jettera les bases d’une Mauritanie nouvelle, avec un

    climat politique apaisé, la mise en place des infrastructures de soutien à la croissance et des

    conditions meilleures d’exploitation des ressources naturelles. Dans ce contexte, seront

    entreprises des actions pour l’achèvement des réformes nécessaires en vue de l’amélioration

    du climat des affaires et la promotion du secteur privé. Au cours de cette période, la croissance

    économique se situera en moyenne autour de 5% par an. Le capital humain sera engagé sur la

    voie de la transformation.

    Le plan d’actions issu de ce premier quinquennat s’articule autour de 15 chantiers stratégiques,

    eux-mêmes déclinés en 59 interventions prioritaires à mener sous forme de réformes, de

    programmes, de projets ou d’actions significatives.

    L’un des principaux outils de reporting sur la mise en œuvre des plans d’actions de la SCAPP

    est constitué par le Rapport annuel de mise en œuvre (RAMO). Ce rapport repose en premier

    lieu sur les Notes annuelles sectorielles de mise en œuvre (NASMO) qui sont élaborées au

    niveau des départements ministériels.

    Ainsi, après deux années de mise en œuvre de la Stratégie de Croissance Accélérée et de

    Prospérité Partagée (SCAPP) basée sur une vision stratégique de développement ambitieuse

    lui permettant d’accélérer ses mutations socio-économiques et d’offrir des conditions de vie

    décentes à sa population, le Gouvernement a entamé la préparation du RAMO pour les années

    2016-2017 dont la première étape porte sur l’élaboration des NASMO.

    Ces NASMO ont pour objectif de faire l’état des réalisations du plan d’actions de la SCAPP, y

    compris les ODD, au niveau des secteurs pour la période 2016-17, en relation avec les

    objectifs stratégiques fixés par la SCAPP pour le secteur concerné. Elles visent aussi à

    proposer les éventuels ajustements nécessaires à la programmation du plan d’action SCAPP. Il

    s’agira également de faire ressortir les éléments essentiels, les freins et atouts pour relever les

    défis du développement accéléré, inclusif et durable souhaité, de la promotion du capital

    humain et de l’amélioration des différentes dimensions de la gouvernance.

    Spécifiquement ces NASMO visent à (i) faire état des résultats de développement et

    réalisations du secteur sur la période sous revue, en lien avec les objectifs stratégiques ; (ii)

    faire l’état des réformes éventuelles en cours dans le secteur ; et (iii) renseigner et analyser

    l’évolution des indicateurs sectoriels pour la période sous revue, notamment par rapport aux

    objectifs fixés par la SCAPP au secteur, aux ODD ainsi que les ressources financières du

    secteur.

    Cette NASMO du département de l’équipement a été préparée par le Comité de

    Développement Sectoriel (CDS) « Equipement » avec l’appui d’un consultant recruté à cet

    effet (voir la liste des membres du CDS en annexe 4). Elle traite : (i) des objectifs stratégiques

    sectoriels ; (ii) du bilan opérationnel pour la période, (iii) des contraintes, défis, et difficultés

    rencontrées ainsi que (iv) des orientations et programmation pour 2018.

    Le secteur de l’équipement et des transports joue un rôle capital dans l’économie

    nationale du pays compte tenu de l’étendue du territoire et du déficit en matière

    d’infrastructures de transport, d’où l’importance accordée à ce secteur dans les

    différentes orientations du pays notamment la SCAPP.

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    Le département s’attèle depuis une décennie au désenclavement intérieur et extérieur

    du pays, à la réduction des coûts de transport, à ’amélioration de la sécurité et de la

    qualité des transports des personnes et des marchandises, à la promotion des

    opérateurs de transport et à l’instauration d’une saine concurrence entre les différents

    modes de transport.

    Dans le cadre de la SCAPP, le département en charge de l’équipement est des transports est

    concerné par le levier n°1, « la promotion d’une croissance forte durable et inclusive ». Le

    plan d’actions (2016-2020) identifie pour ce secteur un seul chantier et une seule intervention,

    comme indiqué sous le tableau ci-dessous.

    LEVIER 1 : Promotion d'une croissance forte, inclusive et durable

    3. Chantier stratégique de renforcement des infrastructures de soutien de la

    croissance

    3.2. Renforcement des investissements en infrastructures des secteurs de l’équipement et

    des transports.

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    I. Rappel des objectifs stratégiques sectoriels de la SCAPP

    Objectifs généraux :

    L’analyse situationnelle du pays et la large concertation ont permis de dégager un objectif

    général vers lequel, au sein de la SCAPP, l’ensemble des stratégies sectorielles doivent

    converger. Il s’agit, au terme des 15 prochaines années, de créer les conditions favorables pour

    une croissance forte et durable, qui doit rester autour d’une moyenne annuelle de 5%, sur les 5

    premières années et croitre, par la suite, pour passer à 10% et 12%, respectivement, pour le

    second et troisième quinquennat. Il s’agit aussi de prendre les mesures nécessaires pour que

    les fruits de cette croissance profitent à la plupart des mauritaniens, de manière équitable.

    Cette répartition de la richesse, ou partage de la prospérité, doit réduire sensiblement toutes les

    inégalités constatées, d’âge, de genre, de milieu de résidence, ainsi que celles héritées de

    pratiques sociales ancestrales révolues.

    Outre le taux de croissance soutenu, les objectifs de la SCAPP en termes de réduction de la

    pauvreté coïncident avec les cibles de l’ODD.1 en particulier éliminer complètement

    l’extrême pauvreté dans le pays et réduire de moitié, au moins, la proportion des hommes,

    femmes et enfants de tous âges vivant dans la pauvreté dans toutes ses dimensions selon les

    définitions nationales d’ici 2030

    Le département en charge de l’équipement et des transports étant concerné uniquement par le

    levier 1, nous détaillons ci-dessous les objectifs et les objectifs spécifiques liés à ce levier en

    mettant l’accent sur la seule intervention le concernant.

    Levier strategique n°1 : Promouvoir une croissance forte, durable et inclusive

    L’objectif général de ce levier est de promouvoir une croissance économique forte, partagée et

    durable, participant au plein emploi productif et au travail décent pour tous. Cet objectif sera

    réalisé au niveau de ce secteur à travers 2 objectifs : (i) promouvoir la diversification et la

    transformation économiques ; et (ii) promouvoir un secteur privé compétitif.

    L’objectif spécifique « promouvoir la diversification et la transformation économique » vise à

    exploiter pleinement le potentiel de croissance de l’économie et à diminuer sa vulnérabilité

    aux chocs exogènes liés à la volatilité des prix des matières premières et aux changements

    climatiques.

    Dans cette optique, les interventions chercheront à créer davantage de richesses à travers une

    croissance soutenue réalisée à partir d’un plus grand nombre de secteurs et bénéficiant au plus

    grand nombre d’acteurs possibles. Pour arriver à un tel objectif, il faut que les moteurs de la

    croissance fonctionnent à plein régime et que toutes les opportunités et les potentialités

    économiques soient exploitées efficacement et d’une manière optimale.

    Les actions dans ce domaine suivront 2 principaux axes d’intervention (i) la redynamisation et

    la promotion des secteurs à fort potentiel de croissance et d’emploi ; et (ii) l’exploitation

    rationnelle du potentiel des autres secteurs pour l’équilibre de l’économie.

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    Cet objectif est décliné suivant le seul chantier (chantier stratégique de promotion du secteur

    privé et de l’amélioration de la pratique des affaires) prix en charge par le département de

    l’Equipement et des Transports.

    Quant à l’autre objectif spécifique « promouvoir un secteur privé compétitif » le

    Gouvernement s’attèlera à la mise en œuvre de politiques permettant de promouvoir un

    secteur privé compétitif, dynamique, à même de jouer son rôle de moteur de croissance dans

    une économie à orientation libérale affirmée. La priorité sera donnée à l’encadrement efficient

    du secteur privé, par le renforcement de la place de l’Union Nationale du Patronat Mauritanien

    et de la Chambre de Commerce, de l’Agriculture et de l’Industrie de Mauritanie, ainsi qu’à la

    mise en place de cadres de concertation et Partenariat Public Privé pour faire face à la

    prolifération d’organisations professionnelles inefficaces.

    Les sous-objectifs spécifiques recherchés sont :

    - améliorer le climat et la pratique des affaires ; - renforcer la coordination et le partenariat public-privé ; - améliorer l’accès du secteur privé aux sources de financement y compris climatique ; - développer l’investissement privé et les IDE ; et - promouvoir la PME, l’entreprenariat, l’innovation et les technologies climatiques.

    Le département en charge de l’Equipement et des Transports, bien qu’il ne soit pas concerné

    directement par l’atteinte de cet objectif spécifique de « promouvoir un secteur privé

    compétitif », œuvre pour renforcer le partenariat public-privé à travers la réalisation de projets

    structurants et promouvoir l’entreprenariat au niveau national.

    La contribution du département de l’Equipement et des Transports dans l’atteinte de ces

    objectifs est décrite ci-dessous à travers les principales interventions, mesures et réformes

    programmées et les principaux projets à engager.

    Objectifs spécifiques au département en charge de l’Equipement et des Transports

    Comme préalablement décrit, le département de l’Equipement et des Transports est chargé en

    relation avec d’autres départements, de la mise en œuvre du chantier stratégique de

    renforcement des infrastructures de soutien à la croissance et des interventions qui lui

    sont associées.

    L’objectif global visé par ce chantier est de permettre aux opérateurs économiques, chacun

    suivant la nature de son besoin, d’accéder aux services essentiels permettant de développer des

    activités économiques compétitives. .

    Quatre principales interventions sont programmées dans ce chantier :

    - Accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes à un coût abordable ;

    - Renforcement des investissements en infrastructures des secteurs de l’équipement et des transports ;

    - Développement des secteurs du bâtiment et de l’habitat ; - Développement du secteur de l’hydraulique.

    Le département de l’Equipement et des Transports est concerné par la seule intervention liée

    au renforcement des investissements en infrastructures des secteurs de l’équipement et des

    transports.

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    L’objectif de cette intervention est de doter progressivement le pays d’infrastructures

    essentielles et de systèmes de gestion et d’entretien performants.

    Ce qui va se réaliser à travers les principales actions suivantes :

    (i) relier tous les chefs-lieux de Moughataas par, au moins, une route bitumée en plus du désenclavement des zones de production,

    (ii) achever la mise en place d’un système d’entretien routier regroupant les volets financement, programmation et exécution,

    (iii) encourager le financement privé dans les infrastructures par les différents modes de PPP,

    (iv) améliorer la qualité de l’offre de transport et la compétitivité, notamment à travers le renforcement des capacités des acteurs,

    (v) améliorer la sécurité des transports et la sûreté des infrastructures, et (vi) améliorer les approches environnementale, sociale et genre à tous les niveaux.

    Objectifs tirés de la stratégie sectorielle

    Le Gouvernement a adopté depuis 2012 une politique sectorielle et stratégie nationale

    articulées autour des objectifs suivants :

    (i) renforcer les capacités institutionnelles et opérationnelles pour améliorer l’efficacité globale du secteur à travers des actions spécifiques,

    (ii) conserver, préserver et moderniser les infrastructures et équipements existants à travers la mise en place d’un système d’entretien routier efficace,

    l’opérationnalisation d’un système efficace de contrôle des surcharges des

    véhicules de transport de marchandises et assurer, de manière permanente, la

    conformité aux normes internationales, des infrastructures et des équipements

    aéronautiques et portuaires,

    (iii) assurer un développement harmonieux des infrastructures et des équipements par la poursuite de programmes routiers de désenclavement des zones de

    production, le contrôle de qualité des travaux routiers et la cohérence des

    infrastructures (aéroportuaires, portuaires, voiries urbaines),

    (iv) développer les liaisons avec les pays voisins pour favoriser les échanges sous régionaux et régionaux par le parachèvement de la construction de routes et

    tronçons manquants reliant la Mauritanie aux différents pays voisins (Mali,

    Sénégal, Algérie, Maroc) pour renforcer le trafic interrégional, et

    (v) assurer de manière durable la qualité des services du secteur en institutionnalisant la prise en compte des aspects environnementaux et des

    questions de genre pendant les études, l’exécution et l’exploitation des

    infrastructures et des équipements, conformément à la réglementation

    nationale et assurer une meilleure qualité des services de la plateforme

    aéroportuaire afin d’améliorer la compétitivité globale de l’économie

    mauritanienne.

    Il s’agira encore :

    (i) d’améliorer la capacité d’absorption des investissements publics en accélérant les procédures de finalisation des dossiers d’appels d’offres, de passation et de

    signature des marchés ;

    (ii) d’encourager le financement et le partenariat public privé dans le secteur en valorisant le domaine public et les carrières et en développant le secteur du

    BTP, et

    (iii) de prendre en compte la gestion des impacts environnementaux.

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    Encadré sur l’entretien routier (Nouvelle vision du département)

    L’état du réseau routier national a été affecté en grande partie par l’insuffisance

    des ressources allouées à son entretien. En effet au cours de la dernière

    décennie la majorité des investissements mobilisés, a été orientée vers des

    travaux de reconstruction et d’extension de l’existant au détriment de

    l’entretien périodique.

    L’entretien routier confiée à l’ENER par deux contrats programmes (un pour le

    réseau national et l’autre pour le réseau urbain), jusqu’à sa dissolution en fin

    2017, a été transféré à l’entreprise ATTM, entreprise de travaux filiale de la

    SNIM. Ces contrats prennent fin en 2018 pour le premier et 2019 pour le

    second.

    Quelle est la vision nouvelle département …. ?

    Le Fonds de Sécurité et d’Entretien Routier (FSER) qui devait être créé depuis

    2015 pour remplacer le fonds SYSMIN n’est pas encore été mis en place.

    Analyse du niveau de cohérence entre les objectifs stratégiques sectoriels retenus par la

    SCAPP et la Stratégie sectorielle

    L’analyse du niveau de cohérence entre les objectifs stratégiques retenus par la SCAPP et la

    stratégie du secteur de l’Equipement et des Transports, montre que :

    (i) Les objectifs ci-dessous tirés de la stratégie sectorielle n’ont pas été retenu par la SCAPP :

    a) développer harmonieusement les infrastructures et les équipements ; b) observer la cohérence des infrastructures (aéroportuaires, portuaires,

    voiries urbaines) ;

    c) développer les liaisons avec les pays voisins pour favoriser les échanges sous régionaux et régionaux.

    (ii) Les objectifs ci-dessous tirés de la SCAPP ne sont pas prévus au niveau de la stratégie sectorielle :

    a) améliorer la qualité de l’offre de transport et la compétitivité, notamment à travers le renforcement des capacités des acteurs,

    b) améliorer la sécurité des transports et la sûreté des infrastructures.

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    II. Bilan opérationnel pour la période 2016/2017

    Le plan d’actions prioritaires 2016-2020 du département de l’Equipement et des Transports est le

    premier plan d’action quinquennal pour la mise en œuvre de la SCAPP. Il s’articule autour d’un

    chantier de développement et d’une intervention prioritaire qui est menée sous forme de réformes,

    de programmes, de projets ou d’actions significatives.

    Les résultats de développement obtenus au cours des deux premières années de ce quinquennat se

    présentent comme suit :

    Concernant le désenclavement des chefs-lieux de Moughataas et des zones d’extrême pauvreté, le

    département a réalisé 413 km de travaux neufs et a procédé à la réhabilitation de 191 km de route.

    Les travaux de démarrage des routes de RN1-bénichab, Zravia-Tamchekett et Bassiknou-Fassala

    ont été lancés.

    Concernant les travaux de voiries urbaines, le département a procédé à l’extension, la

    réhabilitation et la modernisation des voiries de Nouakchott et de Kaédi.

    Les études pour la réalisation du Pont de Rosso ont été finalisées.

    Celles des autoroutes de Nouakchott-Boutilimitt, Boutilimitt-Aleg et Nouakchott-Nouadhibou

    n’ont pas encore été entamées.

    La définition d’un système d’entretien routier, ainsi que la mise en place d’un fonds d’entretien et

    de sécurité routière et la répartition des rôles, n’ont pas été établies. L’entretien routier durant les

    années passées avait été confié à l’ENER sous forme de deux contrats programmes.

    En matière de sécurité routière, le département a développé une application de suivi des accidents

    de la route et a procédé à la formation des forces de sécurité en charge du suivi et de la prévention

    en matière de sécurité routière. .

    Il a lancé une campagne nationale de sensibilisation sur la sécurité routière et a mis à jour et

    adapté le cadre réglementaire, en relevant le niveau coercitif. Les stations de pesage à l’essieu des

    véhicules lourds n’ont pas encore été réalisées.

    Concernant les équipements aéroportuaires, l’année 2016 a connu la mise en service, de l’aéroport

    international d’Oum Tounsi, l’acquisition de lots d’équipements de sûreté et la réception de la

    piste d’atterrissage de l’aéroport de Teyarett el Ouassa. Les travaux de la piste de Bir Mogrein ont

    démarré en 2017.

    Les travaux de dragage et d’approfondissement des accès nautiques du PANPA ainsi que la digue

    de protection contre l’ensablement à l’extrémité Nord-Ouest, ont été finalisés. Les études de

    faisabilité du terminal à conteneur sont en cours de réalisation.

    Les travaux du port de pêche de Tanit et du port logistique de N’Diago sont en cours de

    réalisation.

    La construction du port en eau profonde de Nouadhibou est toujours en phase d’études, Le

    financement de celui de Vernana situé à 28 km au Sud de Nouakchott a été bouclé par la Chine.

    L’état des réalisations de ce secteur au titre des années 2016 et 2017, en lien avec les prévisions de

    la SCAPP est présenté par chantier et par intervention sous l’annexe n° 1.

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    Selon la SCAPP, le financement du plan d’actions 2016-2020 du département de l’Equipement et

    des Transports s’élèverait à environ 119,4 milliards MRU. La partie à mobiliser de ce montant

    s’élèverait à 89,8 milliards MRU qui viendrait s’ajouter à un montant de 29,6 milliards MRU déjà

    disponible.

    Evolution des indicateurs

    Les activités département de l’équipement sont suivies par trois indicateurs à savoir le

    nombre de linéaire de routes bitumées en kilomètre, le nombre de linéaire de routes

    réhabilitées en kilomètre et le nombre d’infrastructures portuaires réalisées.

    L’année de référence 2015 enregistrait 4811 km de routes bitumées, 459 km de routes

    réhabilitées et 5 infrastructures portuaires réalisées.

    Les réalisations de travaux neufs des exercices 2016 et 2017 ont été respectivement de

    225km et 464 km. Les réhabilitations du réseau ont portés sur 0 km en 2016 et 20 km en

    2017.

    Notons que l’année cible 2020, prévoit 7500 km de routes bitumées, 1200 km de routes

    réhabilitées et 8 infrastructures portuaires réalisées.

    Pour plus de détails voir l’annexe n°2.

  • Page 14 sur 23

    III. Contraintes, défis et difficultés rencontrées

    Le réseau routier national a été affecté, en grande partie, par l’insuffisance des ressources

    allouées à son entretien. L’exécution des travaux d’entretien routier réalisée en régie, a été

    confiée à l’ENER1 jusqu’à la date de sa dissolution en fin 2017. Le Fonds de Sécurité et

    d’Entretien Routier (FSER) qui devrait remplacer systématiquement le fonds SYSMIN avant

    sa clôture en 2015, n’est pas effectivement mis en place.

    Concernant les infrastructures de transport aérien, la Mauritanie compte dix (10) aéroports et

    dix (10) aérodromes répartis sur l’ensemble du territoire. Deux aéroports sont classés

    internationaux, un troisième est ouvert au trafic international et les sept autres aéroports

    n'accueillent que les vols intérieurs.

    Le transport fluvial se limite uniquement aux traversées du fleuve Sénégal par bacs ou

    pirogues. Le développement d’un véritable transport fluvial en Mauritanie, est lié à la mise en

    œuvre du projet fluviomaritime de l’OMVS appelé « volet navigation »

    Le transport ferroviaire se limite au réseau ferroviaire minéralier d’une longueur d’environ

    700 km exploité par la SNIM et relie la ville minière de Zouerate au port minéralier de

    Nouadhibou. Ce réseau assure accessoirement un transport public de personnes et de biens

    entre les différentes localités du couloir reliant Zouerate, la localité de Choum et Nouadhibou.

    Le secteur de l’Equipement et des Transports fait structurellement face aux contraintes

    suivantes :

    (i) la méconnaissance du réseau routier national et l’absence de schéma directeur routier

    fixant les priorités de désenclavement,

    (ii) Insuffisance du pilotage entrainant des retards de mise en œuvre des projets : délais

    longs de finalisation des dossiers d’appels d’offres, de passation et de signature des

    marchés,

    (iii) l’absence de normes techniques nationales de conception, de construction et

    d’entretien, applicables par tous les maîtres d’ouvrages et maîtres d’ouvrages délégués,

    (iv) l’insuffisance de la prise en compte des impacts environnementaux et sociaux,

    (v) l’insuffisance des ressources allouées à l’entretien routier eu égard aux besoins

    énormes et à l’état de dégradation des routes,

    (vi) l’absence de cadre de promotion du partenariat public privé dans le secteur des

    transports et la faible capacité d’absorption des investissements publics qui a limité le

    rôle de ce partenariat dans le développement du secteur,

    (vii) la désorganisation du transport urbain

    a. imprécisions sur le partage de responsabilités entre les administrations et les

    communes, en matière de gestion de la voirie et du transport urbain,

    b. faible pénétration de la voirie revêtue dans certains quartiers et son mauvais état

    c. vétusté du parc automobile,

    1 Voir encadré sur l’entretien routier ci-dessous

  • Page 15 sur 23

    (viii) la faiblesse des investissements en matière d’infrastructures ferroviaires, fluviales et

    dans une moindre mesure aéroportuaires et portuaires.

    En vue de l’atteinte des objectifs stratégiques qu’il s’est fixés, le secteur de l’Equipement et

    des Transports doit œuvrer à lever les défis ci-dessous :

    - rehausser le niveau d’absorption des investissements publics en accélérant les

    procédures de finalisation des dossiers d’appels d’offres, de passation et de signature

    des marchés par le renforcement des capacités et de développement des compétences ;

    - encourager et privilégier d’autres sources de financement en particulier le Partenariat

    Public Privé en vue d’accélérer le désenclavement du pays ;

    - opérationnaliser le système d’information pour le suivi des activités du Département

    ainsi que la collecte des informations et leur partage entre les différents acteurs ;

    - accorder davantage d’attention aux impacts environnementaux et prendre à chaque

    fois que nécessaire les mesures idoines pour les éliminer ou les atténuer.

  • Page 16 sur 23

    IV. Orientations et programmation pour 2018

    Les orientations de la SCAPP prévoient pour le département de l’Equipement et des Transports au

    titre de ce premier quinquennat :

    (i) le désenclavement des chefs-lieux de Moughataas et de zones d’extrême pauvreté ;

    (ii) de lancer les autoroutes de Nouakchott-Boutilimitt, Boutilimitt-Aleg et Nouakchott-Nouadhibou en mode PPP ;

    (iii) la construction du pont de Rosso ;

    (iv) la mise en place d’un système d’entretien routier par l’activation du fonds d’entretien et de sécurité routière déjà créé par loi 031-2011 du 05/07/2011 portant orientation et

    organisation des transports routiers (article 32);

    (v) la construction de huit stations de pesage à l’essieu de véhicules lourds ;

    (vi) de réduire les accidents de circulations et leurs victimes de moitié ;

    (vii) la mise aux normes de sécurité des aéroports notamment Nouakchott, Nouadhibou, Zouératt, Néma, Atar et Sélibaby et la construction des deux pistes d’atterrissage de

    Teyarett El Ouassa et Bir Mogrein ;

    (viii) le développement d’un hub aérien autour de l’aéroport d’Oum Tounsi ; et

    (ix) la construction du port de pêche de Tanit, du port de N’Diago, du port en eau profonde de Nouadhibou, du port Vernana et d’un terminal à conteneur au PANPA.

    Le département prévoit de mener en particulier en 2018 les réalisations suivantes :

    - La poursuite des travaux de désenclavement des chefs-lieux de Moughataas et des

    zones d’extrême pauvreté. Les prévisions pour 2018 devront être de 183 km de

    travaux neufs et 90 km de réhabilitation.

    - L’extension et la modernisation de la voirie urbaine de Nouakchott ainsi que la

    construction d’un échangeur au Carrefour dit de « Madrid ».

    - L’élaboration d’une étude de chemin de fer.

    - La sensibilisation sur la sécurité routière et la mise en route de l’application BAAC

    ainsi que la généralisation de la campagne éducative.

    - La mise ne place de la structure du FSER la mobilisation des financements. De

    même de l’acquisition de deux pèse essieux mobiles.

    - La réhabilitation de la piste d’atterrissage de l’aéroport de Néma et l’homologation

    des infrastructures de l’aéroport d’Oum Tounsi en vue de sa certification.

    - La création d’un terminal pétrolier de 60 000 tonnes, les contrats de travaux sont en

    cours et la construction d’un terminal céréalier au PANPA.

    - L’achèvement des travaux du port de Tanit, le lancement des travaux du port du PK

    28.

  • Page 17 sur 23

    V. Annexes

    Annexe 1 : Réalisations du bilan 2016-2017

    Chantier stratégique : Renforcement des infrastructures de soutien à la croissance (3)

    Intervention : Renforcement des investissements en infrastructures des secteurs de l’équipement et des transports

    (3.2)

    Prévision SCAPP Réalisation à fin 2017

    Principaux résultats attendus

    - Désenclavement des chefs-lieux de Moughataas et des zones

    d’extrême pauvreté d’ici 2020 ;

    - Achèvement des travaux de la voirie de Kaédi avec pavages.

    - Réalisation de 689 Km de routes neuves.

    - Lancement des travaux de la route RN1–BENICHAB,

    Zravia–Tamchekett et

    Bassiknou – Fassala.

    - Lancement des travaux de réhabilitation des routes :

    Nouakchott – Bombri,

    Nouakchott- Bouitilimit. Bilan :

    - Linéaire des routes nouvelles revêtues : 689 km

    - Projets de nouvelles routes en cours : 762 km

    - Linéaire des routes réhabilités : 191 km

    - Projets de réhabilitation des routes en cours : 287 km

    - Réduire les accidents de circulation et leurs victimes de

    moitié (50%) d’ici 2020 ;

    - Développement d’une application pour le suivi des

    accidents de la route (Bulletin

    d’analyse des accidents de la

    circulation BAAC) et formation

    des utilisateurs en phase d’essai

    (forces de l’ordre)

    - Réalisation d’une campagne de sensibilisation du grand public à

    la sécurité routière et

    vulgarisation avec de nouveaux

    supports ; affiches, dépliants,

    spots télévisés et radiodiffusés

    en 2017 ;

    - Amélioration du cadre règlementaire (relèvement des

    aspects coercitifs par

    l’élaboration d’un décret sur

    certaines infractions mis en

    œuvre)

    - Accompagnement des Bureau du Contrôle Routier (BCR)

    dans la sensibilisation sur le

    terrain des usagers de la route.

  • Page 18 sur 23

    - Mise aux normes de sécurité des aéroports de Nouakchott,

    Nouadhibou, Zouératt, Néma,

    Atar et Sélibaby ;

    - Mise en service de l’Aéroport International de Nouakchott

    - Acquisition en cours d’un lot d’équipements de sûreté pour

    Oum Tounsy.

    - Lancer les autoroutes Nouakchott-Boutilimitt,

    Boutilimitt-Aleg et Nouakchott-

    Nouadhibou en mode PPP avant

    2020 ;

    Les études non engagées.

    - Réussir la mise en place du Système de l’entretien routier.

    - Projet de décret non encore réalisé

    Projets en cours

    - Programme de désenclavement des chefs-lieux de Moughataas

    et des zones d’extrême pauvreté

    (1200 km) de 2009 à 2019 ;

    - A définir ?

    - Construction du Port de pêche de Tanit de 2014 à 2018 ;

    - Continuation des travaux de construction du port de pêche

    de Tanit à 69%.

    - Construction de deux pistes d’atterrissage à Bir Mogrein et à

    Teyarett El Ouassa ;

    - Démarrage des travaux de la piste de Bir Megrein 32%

    - Mise en service de la piste d’atterrissage de l’aéroport

    Teyaret el Ouassa

    - Mise aux normes de sécurité des aéroports (2003 à 2020) ;

    - A clarifier

    - Mise en place d’un Fonds de sécurité et d’entretien routier ;

    - Non fait

    - Construction de huit (8) stations de pesage à l’essieu des

    véhicules lourds de 2017 à

    2020 ;

    - Non réalisées en fin 2017

    - Promotion des PPP à travers la construction d’un Terminal à

    Conteneur au PANPA et

    l’Autoroute Nouakchott-

    Boutilimitt de 2016 à 2020 ;

    - Terminal à conteneur, phase APS et étude de rentabilité

    achevée ;(voir MEF cellule

    PPP)

    - Travaux de dragage d’entretien et d’approfondissement des

    accès nautiques ; réalisés à plus

    de 150 000 m3. Achevés à

    100% ;

    - Travaux de dragage et construction d’une digue de 250

    m de protection contre

    l’ensablement à l’extrémité

    Nord-Ouest.

    - La construction du port logistique de N’Diago de 2016

    à 2020 ;

    Travaux en cours.

    - Projet de Construction du Pont Etudes finalisées et DAO en cours

  • Page 19 sur 23

    de Rosso de 2017 à 2019. de lancement.

    Projets à initier

    - La construction d’un port en eau profonde à Nouadhibou ;

    Non fait

    - La construction du port de Vernana à 28 km au sud de

    Nouakchott ;

    Convention de financement signée

    avec les chinois

    - Le Projet de désenclavement des zones de production et

    circuits de commercialisation

    (2000 km) ;

    Pas de visibilité.

    - Développement d’un hub aérien autour de l’aéroport

    international Oum Tounsy ;

    Aucune activité réalisée.

    - Projet d’équipement et de modernisation des aéroports

    nationaux.

    Aucune activité réalisée.

  • Page 20 sur 23

    Annexe 2 : Evolution des indicateurs en 2016/2017

    Levier stratégique 1 : Promouvoir une croissance économique forte, inclusive et

    durable (ODD 2, 6, 7, 8, 9, 11, 12, 14 et 17)

    Chantier stratégique 1.3 Renforcement des infrastructures de soutien à la croissance

    (ODD 6, 7, 9 et 11)

    Interventions Cible

    ODD Indicateurs

    indic.

    ODD

    Référence Résultat Cibles

    Année Valeur 2016-

    2017 2020

    1.3.2. Renforcement

    des investissements

    en infrastructures des

    secteurs de

    l’équipement et des

    transports

    11.2

    Nombre de linéaire de

    routes bitumées (KM) 2015 4811 689 7500

    Nombre de linéaire de

    routes réhabilitées (KM) 2015 459 20 1200

    Nombre d'infrastructures

    portuaires réalisées 2015 5 0 8

  • Page 21 sur 23

    Annexe 3 : orientations et programmation pour 2018

    Chantier stratégique : Renforcement des infrastructures de soutien à la croissance

    Intervention : Renforcement des investissements en infrastructures des secteurs de l’équipement et des transports

    Prévision SCAPP Programmation 2018

    Principaux résultats attendus - Désenclavement des chefs-lieux de Moughataas et des zones

    d’extrême pauvreté d’ici 2020 ;

    - Poursuite des travaux des routes en phase finale : Rkiz-

    Mederedra, lot 1 et 2 Atar

    Tidjikjja, Atar–Zouerat,

    Bangou– Bassiknou, Koundel-

    Maghama.

    - Continuité des travaux des routes de : Oueinat Zbil-

    Djiguenny, Kiffa–Boumdeid,

    lot 3 Bassiknou–Fassala,

    Zravia–Tamcheket, Kaédi–

    Koundel et Rn1–Benichab.

    - Lancement des travaux de construction d’un échangeur au

    carrefour Madrid, des ponts de

    Kankossa et de Djiaguily, de la

    route Benichab–Rn4 et du lot 3

    des routes d’Aftouts.

    - Réhabilitation des routes : Nouakchott–Bombri et

    Nouakchott- Bouitilimit.

    - Achèvement d’études de la route Néma-Oualata.

    - - Réduire les accidents de

    circulation et leurs victimes de

    moitié (50%) d’ici 2020 ;

    - Mise en route de l’application BAAC

    - Continuation de la sensibilisation

    - Généralisation de la campagne éducative.

    - Mise aux normes de sécurité des aéroports de Nouakchott,

    Nouadhibou, Zouératt, Néma,

    Atar et Sélibaby ;

    - Piste d’atterrissage de Bir Mogrein,

    - Démarrage des pistes de Néma et Kiffa

    - Homologation des infrastructures de l’aéroport

    Oum Tounsy et démarrage du

    processus de sa certification.

    - Lancer les autoroutes Nouakchott-Boutilimitt,

    Boutilimitt-Aleg et Nouakchott-

    Nouadhibou en mode PPP avant

    2020 ;

    - Réussir la mise en place du Système de l’entretien routier.

    -

    Projets en cours - Programme de désenclavement des chefs-lieux de Moughataas

    et des zones d’extrême pauvreté

    (1200 km) de 2009 à 2019 ;

    - Construction du Port de pêche de Tanit de 2014 à 2018 ;

    - Achever les travaux du port de Tanit

    - Lancement du port de Pk 28

  • Page 22 sur 23

    - Construction de deux pistes d’atterrissage à Bir Mogrein et à

    Teyarett El Ouassa ;

    - Mise aux normes de sécurité des aéroports (2003 à 2020) ;

    -

    - Mise en place d’un Fonds de sécurité et d’entretien routier ;

    - Approbation du décret créant le FSER et la mise en

    - Mise en place de la structure FSER.

    - Mobilisation des financements complémentaires du FSER

    - Construction de huit (8) stations de pesage à l’essieu des

    véhicules lourds de 2017 à

    2020 ;

    - Lancement d’appel d’offre pour une station pilote à Aïoun El

    Atrouss

    - Acquisition de deux pèse essieux mobiles ;

    - Promotion des PPP à travers la construction d’un Terminal à

    Conteneur au PANPA et

    l’Autoroute Nouakchott-

    Boutilimitt de 2016 à 2020 ;

    - Construction d’un terminal céréalier à l’horizon 2025

    - Fourniture d’équipement pour le poste pétrolier.

    - La construction du port logistique de NDiago de 2016 à

    2020 ;

    - Projet de Construction du Pont de Rosso de 2017 à 2019.

    Projets à initier - La construction d’un port en eau profonde à Nouadhibou ;

    - La construction du port de Vernana à 28 km au sud de

    Nouakchott ;

    - Le Projet de désenclavement des zones de production et

    circuits de commercialisation

    (2000 km) ;

    - Développement d’un hub aérien autour de l’aéroport

    international Oum Tounsy ;

    - Projet d’équipement et de modernisation des aéroports

    nationaux.

  • Page 23 sur 23

    Annexe 4 : Composition du Comité de Développement Sectoriel2 (CDS) ;

    - Le Directeur de la Direction de la programmation et de la coopération ; président - Un représentant de la Direction Générale des Transports Terrestres, membre ; - Un représentant de la Direction Générale des Infrastructures de Transports, membre ; - Un représentant de la Direction des Affaires Administratives et Financières, membre ; - Un représentant de la Cellule des Etudes et de Coordination des Affaires Maritimes,

    membre ;

    - Des représentants des établissements publics sous-tutelle (ANAC, LNTP, ONM, ENER, PANPA, SBM, AROTR, SAM, ETR-ML, ASECNA, MAIL, STP) ;

    - Un représentant du secteur privé, membre ; - Un représentant de la Société Civile, membre ; - Un représentant de la Délégation de l’Union Européenne, partenaire technique et

    financier ;

    - Un représentant de la Banque Mondiale, partenaire technique et financier ; - Un représentant des bailleurs de fonds arabes (FADES, BID, …etc.).

    2Note de service n° 1/MET du 08 mars 2016

  • REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE

    Honneur - Fraternité - Justice

    MINISTERE DES PECHES ET DE L’ECONOMIE MARITIME

    CDS « PECHES, ECONOMIE MARITIME»

    NOTE ANNUELLE SECTORIELLE DE MISE EN ŒUVRE

    (NASMO) DU PLAN D’ACTIONS DE LA SCAPP POUR LES

    ANNEES 2016-2017.

    MAI 2018

  • Sommaire

    Table des matières Liste des abréviations ............................................................................................................. 3

    Résumé analytique ................................................................................................................... 4 Introduction .............................................................................................................................. 5 I- Rappel des objectifs stratégiques sectoriels de la SCAPP dans le domaine des

    pêches ......................................................................................................................................... 6 II- Bilan opérationnel pour la période 2016/2017 ............................................................ 7 III- Contraintes, défis et difficultés rencontrées ................................................................ 8

    IV- Orientations et programmation pour 2018 ............................................................... 10 V- Annexes ........................................................................................................................... 11

    Annexe 1 : Réalisations du bilan 2016-2017 ....................................................................... 12 Annexe 2 : Evolution des indicateurs en 2016/2017 ............................................................ 20 Annexe 3 : orientations et programmation pour 2018 .......................................................... 21

    Annexe 4 : Composition du Comité de Développement Sectoriel (CDS) ; ......................... 23

  • Liste des abréviations

    Sigle Signification

    CSLP Cadre Stratégique de Lutte Contre la Pauvreté

    CTS Comité Technique Sectoriel

    DAO Dossier d’Appel d’Offres

    EPBR Etablissement portuaire de la Baie du Repos

    IMROP Institut Mauritanien de Recherche Océanographique et des Pêches

    MPEM Ministère des Pêches et de l’Economie Maritime

    MPN Marché des Poissons de Nouakchott

    NASMO Note Annuelle sectorielle de mise en œuvre

    ODD Objectifs de Développement Durable

    PAN Port Autonome de Nouakchott

    SCAPP Stratégie de Croissance Accélérée et de Prospérité Partagée

    T Tonnes

    UE Union Européenne

    PDA Points Aménagés de Débarquement

    ONISPA Office national d’inspection sanitaire des produits

    SNDP Société Nationale de distribution de Poissons

  • Résumé analytique

    Le secteur des Pêche est considéré comme une source durable de richesse et de création de la valeur

    ajoutée.

    Les réformes engagées dans le cadre de la nouvelle stratégie Nationale de Gestion Responsable pour

    un Développement Durable des Pêches et de l’Economie Maritime pour la période 2015–2019 se

    poursuivent suivant une approche de bonne gouvernance et de développement durable du secteur.

    Les résultats enregistrés durant les deux années (2016 et 2017) de mise en œuvre de cette réforme,

    sont encourageants. En effet les objectifs visés ont été largement dépassés, conformément aux

    orientations du Président de la République, trois objectifs principaux : (i) la gestion durable des

    ressources halieutiques, (ii) l’intégration du secteur à l’économie nationale et (iii) un partage équitable

    de la rente générée par le secteur.

    Néanmoins les ressources halieutiques sont menacées et la valorisation locale se limite à la

    congélation de produits entiers, à des procédés d’élaboration (étêtage, éviscération, filetage toujours

    couplés à la congélation), des procédés de transformation traditionnelle (séchage, salage-séchage, etc.)

    et à la fabrication des produits transformés industriels (essentiellement farines et huiles de poisson).

    Les unités de traitement sont confrontées à un déficit d’espaces de stockage dont les capacités totales

    sont limitées à 12 000 tonnes .

    Les sous-secteurs de la pêche continentale et de l’aquaculture sont encore confrontés à un ensemble de

    contraintes institutionnelles et juridiques qui freinent leur développement et leur intégration dans les

    dynamiques de développement engagées.

    En raison des faiblesses du système de régulation de l’accès aux ressources, la Mauritanie (Etat et

    acteurs privés) se prive aujourd’hui d’un important potentiel de richesses.

    L’objectif implicite de l’amélioration du système de gouvernance a connu des réalisations, mais des

    progrès significatifs restent à accomplir.

    Même si la production domestique a connu une augmentation, le niveau de domiciliation de la valeur

    ajoutée en Mauritanie est encore assez faible, notamment en ce qui concerne les pêcheries de petits

    pélagiques et les filières associées.

  • Introduction

    Le secteur des pêches génère à la Mauritanie des retombées socio-économiques de toute

    première importance et occupe une place stratégique dans l’économie nationale par sa

    contribution significative aux recettes, à l’emploi, aux équilibres macro-économiques et à la

    sécurité alimentaire.

    Les réformes engagées dans le cadre de la nouvelle stratégie Nationale de Gestion Responsable pour

    un Développement Durable des Pêches et de l’Economie Maritime pour la période 2015–2019 se

    poursuivent suivant une approche de bonne gouvernance et de développement durable du secteur.

    Les résultats enregistrés durant les deux années (2016 et 2017) de mise en œuvre de cette réforme,

    sont encourageants. En effet les objectifs visés ont été largement dépassés, conformément aux

    orientations du Président de la République, trois objectifs principaux : (i) la gestion durable des

    ressources halieutiques, (ii) l’intégration du secteur à l’économie nationale et (iii) un partage équitable

    de la rente générée par le secteur.

    Cette stratégie a donné lieu à un cadre juridique introduisant un nouveau paradigme d’accès

    transparent à la ressource. Ce paradigme introduit le mécanisme de gestion par quotas en

    remplacement de la gestion par l’effort de pêche, en vigueur jusqu’ici et qui a montré ses limites dans

    la gestion de la capacité de pêche. Mis en œuvre depuis janvier 2016, ce cadre juridique a porté aussi

    bien sur les aspects législatifs réglementaires, que procéduraux. Ce nouveau régime instaure deux

    régimes d’exploitations le régime national et le régime étranger.

    En outre le code la marine marchande a été révisé et ses principaux textes d’application

    adoptés.

  • I- Rappel des objectifs stratégiques sectoriels de la SCAPPdans le domaine des pêches

    1. Le levier stratégique n°1 : Promouvoir une croissance forte, durable et inclusive

    Objectif spécifique : Promouvoir la diversification et la transformation économiques

    Les actions dans ce domaine suivront 2 principaux axes d’intervention dont :

    • Redynamisation et promotion des secteurs à fort potentiel de croissance et d’emploi

    « Dans le domaine des pêches :

    2. Encadrée par la stratégie du secteur pour 2015-2019, l’intervention dans ce domaine aura pour

    objectifs stratégiques, à l’horizon 2030, l’amélioration de la gouvernance globale du secteur, la

    préservation et la conservation de la ressource, une meilleure intégration du secteur à l’économie

    nationale, la gestion des risques environnementaux (ODD15), la préservation de la biodiversité marine

    et côtière, la réduction des risques de catastrophes, la promotion d’une croissance pro-pauvre tournée

    vers les filières à fort potentiel d’emploi et de revenu (ODD8) et l’instauration effective d’un cadre

    d’incitation favorable à l’investissement privé.

    3.L’amélioration de la contribution du secteur de la pêche dans l’économie nationale sera assurée par

    un développement significatif d’infrastructures de débarquement dotées des services essentiels

    (électricité, eau, assainissement, routes) et la constitution de pôles intégrés autour de celles-ci afin de

    favoriser le développement des activités de traitement et de transformation des produits halieutiques.

    4.Pour mieux tirer profit des retombées du secteur de la pêche, il s’agira aussi d’améliorer son

    intégration au circuit économique et de développer une industrie de transformation de ses produits.

    Dans ce cadre un accent particulier devra être mis sur l’aménagement des infrastructures de

    débarquement et des pôles de valorisation des produits halieutiques, l’amélioration du système de

    commercialisation et le renforcement de la recherche océanographique, le renouvellement de la flotte

    hauturière.

    5.Avec ces multiples efforts, il est attendu que la production traitée par les unités industrielles passe de

    300.000 tonnes à 600.000 tonnes par an et que les emplois créés par le secteur passent de 55.000 à

    200.000 emplois, au terme de la SCAPP.

    6.En termes de cohérence avec les objectifs de la stratégie sectorielle, il faut noter les similitudes

    surtout en ce qui concerne l’intégration du secteur à l’économie, la gouvernance et la préservation des

    ressources.

  • II- Bilan opérationnel pour la période 2016/2017

    7.Les principales actions entreprises concernent notamment la préservation de la ressource, le

    développement des infrastructures, l’élargissement du tissu industriel et la redynamisation de la Pêche

    Continentale.

    8.Le levier stratégique n°1 : Promouvoir une croissance forte, durable et inclusive

    Chantier stratégique de promotion d’une croissance plus diversifiée des secteurs porteurs

    9.Parmi les axes d’intervention :

    Préserver la ressource et son environnement :

    le renforcement des dispositifs de recherche pour répondre aux défis de dégradation des

    ressources maritimes et de leur environnement a été opéré et plusieurs missions des

    bateaux de recherche ont eu lieu pour suivre l’évolution des stocks conformément aux

    reformes engagées par le département ayant abouti au changement du paradigme de

    gestion de la ressource vers un système de gestion plus approprié et plus transparent, celui

    du système de quota.

    La surveillance maritime aussi a été renforcée pour contribuer efficacement à la

    protection des ressources.

    Intensifier les investissements dans les infrastructures de débarquement :

    • La mise en exploitation du Port Artisanal (EPBR) de NDB

    • La poursuite des travaux de la réalisation du Port de Tanit

    • La construction d’un Port et un Complexe intégré au PK28 (financement déjà acquis)

    • La finalisation des DAO de l’extension du MPN

    • Signature du Mémo pour la réalisation de quatre points de débarquement dans la

    partie sud du littoral

    • Les négociations avec le PAN pour voir les possibilités de débarquement des bateaux

    de pêche à NKT

    • Le suivi en concertation avec les autres administrations de l’exécution des travaux du

    Port de N’Diago

    Promouvoir la compétitivité des filières de la pêche :

    le département en collaboration avec les partenaires et les industriels de la pêche travaille

    pour l’augmentation de la capacité de stockage qui est passée de 20.000 T à 60.000T. Ce

    qui permettra à notre pays d’être doté d’une capacité de stockage suffisante pour pouvoir

    suivre l’évolution des débarquements conformément aux objectifs de la nouvelle

    stratégie sectorielle dans l’optique de la mise aux normes de l’ensemble des industries de

    pêche en Mauritanie afin de garantir la qualité et la salubrité de nos produits, notamment

    à travers leur labellisation. Dans cette optique la démarche l’ecollabellisation de la

    pêcherie stratégique du poule a été engagée par la SMCP en collaboration avec la FAO.

    Elle se poursuivra en vue de l’obtention du certificat MSC.

    Concernant la Pêche Continentale, plusieurs activités ont été menées dans le cadre de la

    caractérisation des différents points d’eau permanents ayant abouti à plusieurs missions

    dans toutes les Wilaya donnant lieu à des rapports thématiques (Etude de caractérisation

    de la pêche continentale aux wilayas du Gorgol et du Trarza, missions sur sites dans lles

    autres wilayas). Il faut noter à cet égard que des projets pilotes de pisciculture sont déjà

  • opérationnel à Foum Gleita et à M’Bout, avec la création des étangs et des closeries et des

    efforts en vue de la recherche de financement d’autres projets inscrits dans la SCAPP sont

    en cours, par la formulation de requêtes de financement.Une approche de partenariat local

    est à l’étude à travers des conventions locales de pêche en Partenariat avec l’OMVS et la

    Banque Mondiale

    Par ailleurs, il convient de souligner que, dans l’optique d’une gestion maitrisée de la

    pêche artisanale, le département a réalisé une vaste campagne de recensement et

    d’immatriculation du parc piroguier. Ce qui, à terme, devra permettre d’établir un

    référentiel sur la typologie et la répartition spatiotemporelle des unités de la pêche

    artisanale permettant une meilleure régulation de l’effort.

    III- Contraintes, défis et difficultés rencontrées

    10. Ressources halieutiques

    Face aux menaces et pressions d’origines anthropiques sur l’environnement marin, s’ajoutent

    également les risques et les impacts potentiels liés aux changements climatiques. L’IMROP

    dispose d’une base de données sur les variations des températures de l’upwelling et de

    l’acidité de l’eau au niveau de la ZEE. L’ensemble de ces évolutions requiert de nouvelles

    dispositions institutionnelles et juridiques pour une gestion préventive, durable et responsable

    du patrimoine marin et côtier.

    11. Au niveau de la pêche industrielle, après avoir atteint un pic proche de 1,2 million de

    tonnes en 2010, les captures de petits pélagiques, bien qu’étant toujours considérables,

    semblent être néanmoins en diminution constante suite au retrait d’une partie importante des

    flottes étrangères pêchant sous licences libres.

    Promotion et valorisation des produits de la mer

    12. La valorisation locale se limite à la congélation de produits entiers, à des procédés

    d’élaboration (étêtage, éviscération, filetage toujours couplés à la congélation), des procédés

    de transformation traditionnelle (séchage, salage-séchage, etc.) et à la fabrication des produits

    transformés industriels (essentiellement farines et huiles de poisson). Les productions de

    conserves et de plats cuisinés, nettement plus valorisantes pour la ressource, restent, pour

    l’instant, marginales.

    13. En outre, les filières de valorisation des produits de la pêche sont confrontées à des

    déficits en assainissement des sites de production (MPN, EPBR, zones industrielles,

    infrastructures de débarquement, etc.) et à un manque d’organisation et de structuration des

    acteurs et aussi à un déficit de formation. Ce qui constitue aussi un handicap majeur au

    développement de partenariat public-privé.

    14.Les filières de valorisation des ressources démersales, notamment la filière des

    céphalopodes congelés, font face à des problèmes de faible productivité (technique et

    économique) et à des niveaux importants de pertes post-captures en raison de rupture de la

    chaîne de froid dans les processus de traitement. Le principal enjeu lié au développement des

    filières de valorisation des ressources démersales est à mettre en relation avec l’amélioration

    des conditions sanitaires, la mise en place de démarches qualités au sein des entreprises

  • existantes, le renforcement de la traçabilité et le développement de labels (ex. certification) et

    le renforcement de l’offre local en personnel qualifié.

    15.Ce choix technologique et stratégique (activités de transformation off-shore et on- shore

    sur le territoire national) pour la valorisation des petits pélagiques soulève toutefois plusieurs

    problèmes, en particulier au regard de l’objectif d’intégration du secteur dans l’économie. Le

    taux de valeur ajoutée locale dans la valeur ajoutée totale est faible (environ 30%) et les

    retombées en termes de création d’emplois résidents sont assez limitées. Des choix

    technologiques tournés vers la production de produits destinés à la consommation humaine

    seraient en meilleure cohérence avec cet objectif.

    Filières de traitement des produits de la mer

    16.Les unités de traitement sont confrontées à un déficit d’espaces de stockage dont les

    capacités totales sont limitées à 60 000 tonnes. La rareté et le prix de l’énergie électrique, tout

    comme les difficultés d’accès au crédit combinées, aux spécificités du secteur, et

    l’inadaptation du système de formation aux métiers des filières de valorisation, constituent

    aussi de sérieuses contraintes aux industries de la pêche.

    17.Le développement disproportionné de l’industrie de farine de poisson au cours des

    dernières années constitue l’un des évènements marquants de l’histoire récente du secteur des

    pêches en Mauritanie. On dénombre aujourd’hui 29 usines minotières ; bien que dans le cadre

    de la nouvelle stratégie du secteur des mesures ont été prises pour limiter le développement de

    cette industrie (quota de 10 000 T par usine qui diminue de 1500 T/an, taxe de 10p100 de la

    farine à l’export…). Le volume annuel de petits pélagiques traités par l’industrie de farine

    dépasse actuellement 300.000 tonnes. Chaque usine de farine a mis en place une usine de

    congélation des produits. Aussi, les navires approvisionnant les usines de farine ont été

    obligés de conserver 70p10 des captures afin de les destinés à la consommation humaine. Ce

    choix technologique et stratégique (activités de transformation off-shore sur le sol national)

    pour la valorisation des petits pélagiques soulève toutefois plusieurs problèmes, en particulier

    au regard de l’objectif d’intégration du secteur dans l’économie et d’optimisation de

    l’ensemble de ses retombées économiques et sociales.

    Filières de distribution du poisson

    18.Les sous-secteurs de la pêche continentale et de l’aquaculture sont encore confrontés à un

    ensemble de contraintes, notamment d’ordre institutionnel et juridique, qui freinent leur

    développement et leur intégration dans les dynamiques de développement du pays. Le

    développement de la conchyliculture est également handicapé par la non-certification de la

    Mauritanie pour l’exportation des mollusques bivalves et des produits d’aquaculture.

    L’ONISPA, en charge du dossier sanitaire de l’agrément pour l’exportation des mollusques

    bivalves vers l’Europe a acquis les équipements nécessaires au suivi des zones de production

    des bivalves. Une mission des inspecteurs de l’Union Européenne responsables de l’octroi de

    l’agrément est prévue en 2019 en Mauritanie

    Pêche continentale et aquaculture

    19.La pêche continentale et l’aquaculture ont un rôle important à jouer dans le cadre de

    l’objectif de croissance économique, de réduction de la pauvreté et de lutte contre l’insécurité

    alimentaire en zones rurales et notamment dans le bassin du fleuve Sénégal. Le niveau de

    développement de ces sous-secteurs est toutefois encore embryonnaire, s’agissant notamment

    de l’aquaculture.

  • Rente halieutique

    20.Les enjeux économiques associés à la pêche semblent encore insuffisamment appréhendés

    en référence notamment à des notions clés comme la rente halieutique et la valeur ajoutée du

    secteur et des activités associées (contribution actuelle et potentielle) et sa répartition entre les

    différents acteurs publics et privés, nationaux ou étrangers. La rente réalisée actuellement par

    l’Etat se limite au prélèvement de droits d’accès direct à la ressources et les autres taxes et

    redevances à l’exportation.

    Ce qui voudra dire qu’en raison des faiblesses du système de régulation de l’accès aux

    ressources, la Mauritanie (Etat et acteurs privés) se privent aujourd’hui d’un important

    potentiel de richesses

    Renforcement des capacités de gestion du secteur

    21.En outre, les nouveaux enjeux liés à l’émergence de l’économie bleue militent en faveur

    d’un renforcement des capacités du MPEM dans le domaine des affaires maritimes, du

    transport maritime, et de la gouvernance littorale et environnementale.

    L’objectif implicite de l’amélioration du système de gouvernance a connu des réalisations,

    mais des progrès significatifs restent à accomplir.

    22. Même si la production domestique a connu une augmentation, le niveau de domiciliation

    de la valeur ajoutée en Mauritanie est encore assez faible, notamment en ce qui concerne les

    pêcheries de petits pélagiques et les filières associées.

    L’analyse de la structure de ces recettes souligne aussi la très forte dépendance des recettes

    budgétaires en provenance du secteur vis-à-vis de la compensation financière de l’accord de

    pêche RIM/UE (à plus de 80%) et la très faible contribution des flottes nationales (5% en

    2013).

    IV- Orientations et programmation pour 2018

    Les actions prévues pour 2018 sont tirées des objectifs de la SCAPP :

    23. Le levier stratégique n°1 : Promouvoir une croissance forte, durable et inclusive

    Chantier stratégique de promotion d’une croissance plus diversifiée des secteurs porteurs

    Intervention :Préservation du patrimoine halieutique et environnemental marin et intégration

    accrue du secteur de la pêche à l’économie nationale et mondiale

    24. Voici les principales actions programmées : - Finalisation de la construction du Port de Tanit (80) - Construction du nouveau siège des Garde Côtes Mauritanienne à Nouadhibou (5,58); - Construction d’un quai pour l’accostage des navires des GCM (15,125)* - Extension et réhabilitation du Marché de Poisson de Nouakchott (MPN) (7,5); - Construction d’un port en eau profonde à Ndiago comprenant des quais de pêche, de

    commerce et de la marine (650) ;

    - Construction d’un port de pêche artisanale et côtière au Pk93 (Legweichich) (60);

    - Construction d’un port de pêche artisanale et côtière au Pk 144 (NDamech) (102);

    - Construction d’un port de pêche artisanale et côtière au Marché de Poisson de Nouakchott

    (MPN) (80) ;

  • - Construction de quatre (4) Points Aménagés de Débarquement (PDA) à Nouamghar,

    M’Haijratt, Twilitt et Lemcid (22).

    - Construction d’un siège de l’IMROP à Nouadhibou et à Nouakchott,

    - Construction d’antennes de l’ONISPA à Tanit, à Ndiago, au Pk28, au Pk 93, au Pk144, Rosso

    et à Kaédi comprenant des laboratoires et des locaux d’analyse de données et des bureaux et

    des logements

    - Construction d’un débarcadère et d’un centre de développement de la pêche continentale à

    Kaédi (0,350);

    - Réhabilitation du lac FoumGleita et installation d’un projet intégré de Pisciculture qui servira

    de projet pilote pour la production d’alevins (0,250);

    - Développement de la pêche dans le lac de Kankoussa (Assaba) (0,150),

    - Réhabilitation du projet de Bakaw à Boghé (Brakna) (0,100) ;

    - Développement de la pêche au niveau du lac TamourettEnaaj (Tagant) (0,150) ;

    - Construction de plateforme pour le stockage des produits de la SNDP au Tagant, Adrar, Hodh

    el Ghrabi, Inchiri, TirisZemour, Rosso et Guidimagha.

    V- Annexes

  • Annexe 1 : Réalisations du bilan 2016-2017

    Chantiers stratégiques Intervention

    s SCAPP

    Mesures Résultats atteints sur la période sous revue Observations/com

    mentaires

    LE LEVIER STRATEGIQUE N°1 : PROMOUVOIR UNE CROISSANCE FORTE, DURABLE ET INCLUSIVE

    1.1 Chantier stratégique de

    promotion d’une croissance plus

    diversifiée des secteurs porteurs

    1.1.3

    Préserv

    ation du

    patrimo

    ine

    halieuti

    que et

    environ

    nement

    Préserve

    r la

    ressourc

    e et son

    environ

    nement

    -le renforcement des dispositifs de recherche pour répondre aux défis de dégradation des ressources maritimes et de leur

    environnement a été opéré et plusieurs missions des bateaux de recherche ont eu lieu pour suivre l’évolution des stocks

    conformément aux reformes engagés par le département ayant abouti au changement du paradigme de gestion de la

    ressource vers un système de gestion plus approprié et plus transparent, celui du système de quota.

    - La surveillance maritime aussi a été renforcée pour contribuer efficacement à la protection des ressources.

    -Exclusion des céphalopodes qui sont jugés surexploités pour les réserver aux nationaux ;

    -Maintien des zones de pêche pélagique pour protéger les zones côtières et les zones de fraie et réserver une zone

    spécifique au profit de la pêche artisanale e côtière particulièrement pélagique

  • al

    marin

    et

    intégrat

    ion

    accrue

    du

    secteur

    de la

    pêche à

    l’écono

    mie

    national

    e et

    mondia

    le

    l’institut mauritanien de Recherche Océanographique et des Pêches (IMROP) a conduit à bord de ses deux navires de

    recherche océanographiques, des campagnes ciblant les ressources démersales et pélagiques. Ces campagnes permettent

    d’assurer un suivi des indices d’abondance des espèces et le suivi du milieu.

    Dans le cadre de sa mission, l’IMROP a, au cours de l’année 2017, déployé les efforts de collecte, de traitements et

    d’analyse des données, ainsi que la gestion de son patrimoine et la préparation des textes statutaires et organisationnels.

    A cet effet, en plus de l’activité quotidienne (saisies, analyses, administration etc..) l’exécution du plan d’action 2016 a

    débuté depuis le premier janvier, notamment pour les actions de routine qui ne requièrent pas le payement à vue.

    Au niveau de la mise en œuvre des programmes de recherche, les activités de collecte, d’analyse et de traitement des

    données ont porté sur l’évaluation des ressources, l’étude des écosystèmes ainsi que sur le suivi des systèmes

    d’exploitation. Ces activités ont permis d’alimenter les différentes bases de données de l’IMROP, de renforcer les bases de

    connaissances sur les ressources et leur environnement et de produire des avis et documents techniques.

    En résumé, les activités menées dans le cadre des programmes de recherche, ont nécessité ou mobilisé les moyens

    suivants :

    91 jours de mer dont 62 jours d’Al-Awam et 29 jours d’Amrigue, représentant 1902 jours/hommes de l’IMROP,

    dont 612 jours/scientifiques, En plus, les N/O étrangers ont réalisé 45 jours de prospection dans la zone mauritanienne,

    impliquant les scientifiques de l’IMROP à hauteur de 180 jours/hommes ;

    240 jours/scientifiques pour 5 embarquements d’observation en mer (au niveau de la pêche des petits

    pélagiques) ;

    7804 hommes*jours d’enquête dont 121 pour le suivi de la pêcherie langoustière (voir tableau 1).

    274 missions à terre totalisant 2506 jours*hommes.

    Les activités d’analyse et de traitement des données ont, elles aussi été exécutées. Les travaux ont déjà permis de produire

    des résultats partiels sanctionnant l’état d’avancement des activités du plan d’action.

    En matière de développement institutionnel, en vue de créer un cadre incitatif adéquat pour soutenir le développement de

    la recherche, le projet de Statut Particulier de l’IMROP est en phase de finalisation.

    Pour la Pêche expérimentale, l’IMROP continue d’appuyer certaines initiatives des promoteurs nationaux dans le cadre

    des pêches exploratoires pour soutenir l’émergence de nouvelles pêcheries

    Dans le domaine de l’investissement et de la promotion du secteur des Pêches, Le département en collaboration avec

    l’autorité de la zone franche de Nouadhibou continue de suivre les investissements en cours et présente les meilleures

    opportunités aux nouveaux investisseurs.

    Dans le cadre de la promotion des produits de la pêche le Département chaque année un stand au niveau des Foires SEA

    FOOD (Bruxelles), au cours de ces manifestations le Ministère et les operateurs font connaitre les produits de pêche et les

    opportunités qu’offre le secteur.

    Intensifi

    er les

    investiss

    ements

    dans les

    infrastru

    ctures

    de

    débarqu

    ement

    . • La mise en exploitation du Port Artisanale de NDB

    • La poursuite du suivi des travaux de la réalisation du Port de Tanit

    • L’engagement des pourparlers avancés pour la construction d’un Port et un Complexe intégré au PK28

    • La finalisation des DAO de l’extension du MPN

    • Signature du mémo pour la réalisation de quatre points de débarquement dans la partie sud du littoral

    • Les négociations avec le PAN pour voir les possibilités de débarquement des bateaux de pêche à NKT

    • Le suivi en concertation avec les autres administrations de l’exécution des travaux du Port de N’Diago

  • Promou

    voir la

    compétit

    ivité des

    filières

    de la

    pêche

    Résultats économiques du secteur :le volume global des exportations de la SMCP à destination des différents marchés,

    pour le congelé a atteint au 31/12/2017, le chiffre de 91 657 tonnes, contre 88518 tonnes prévu pour l’année 2017soit une

    croissance de 3.5 %. Quant aux exportations des nouveaux produits (huile, farine, et petit pélagique), elles ont atteint 88

    926 tonnes pour l’année 2017, contre 53 190 tonnes prévues la même année, ce qui correspond à un taux de réalisation de

    166.87 %. Sur l’ensemble des segments congelé, farine, huile, et petit pélagique le volume exporté de 180 583 tonnes

    représente un taux de réalisation de 127.43 % par rapport aux prévisions de 2017 dont le niveau était à 141 708 tonnes.

    Exprimées en valeur, les exportations de la SMCP, pour l’année 2017 ont atteint 507,871 millions de dollars dont 416,382

    millions pour le congelé et 91,489 millions de dollars pour les nouveaux produits.

    Les revenus directs du secteur pour l’Etat ont atteint 49,2 milliards pour les dix premiers mois de 2017 contre 44,6

    milliards pour la même période en 2016 soit une augmentation de 10%. Il y a lieu de noter que la part du régime national a

    enregistré une augmentation de 49% au détriment du régime étranger suite notamment aux efforts de mauritanisation

    progressive du secteur engagée par le Gouvernement dans le cadre de la nouvelle réforme.

    La production durant l’année 2017 est de 590 000 tonnes connaissant ainsi une augmentation de 32% par rapport à 2015.

    La part du régime national (quantités débarquées) est de 177.679 tonnes soit 40% de cette production.

    L’augmentation de la production 2017, explique d’une part, par l’augmentation des débarquements des espèces pélagiques

    et démersales et d’autre part, par l’arrivée en zone de pêche des navires bateaux européens pêchant dans le cadre de

    l’accord de pêche RIM-UE.

    Dans le domaine des emplois dans le secteur : Le secteur génère actuellement 60 000 environ dans toutes les filières des

    pêches maritimes et les emplois directs induits. Les mesures d’assainissement de la main d’œuvre maritime engagées par

    le Département, devenues une opération continue, ont permis de cerner le nombre de demandeurs d’emploi d’une part, la

    formation et le recyclage de groupes sans qualification spécifique d’autre part. Cet assainissement a conduit à la création

    d’une base de données pour la gestion des gens de mer et le suivi de leur carrière et retraite. Pour la sécurisation des titres

    de navigation, un projet de livret sécurisé est en cours d’élaboration en collaboration avec l’agence nationale de l’Etat civil

    ( ?).

    La réforme en vigueur depuis janvier 2016 a permis de fixer les redevances en fonction de la valeur des produits et

    d’élargir l’assiette sur l’ensemble des produits de la pêche.

    L’application du décret n° 2015- 176 en date du 04 décembre 2015 portant répartition du droit d’accès et des redevances

    de pêche a permis de générer, en 2017, des recettes globales qui ont atteint 25.96 milliards d’ouguiyas hors cordon

    douanier enregistrant une augmentation importante de l’ordre de 120% par rapport à la même période en 2015 et de 123%

    par rapport aux prévisions budgétaires du premier semestre 2017..

    La contribution du régime national est passée de 0,63 au cours des neuf premiers 2015 à 5,45 milliards pour la même

    période 2016 soit une augmentation de 580%. Cette importante augmentation est due essentiellement à l’indexation des

    redevances sur la valeur au lieu de la quantité.

    Les exportations globales des produits pêchés dans le cadre du régime national ont enregistré, pour le premier semestre

    2016, une hausse quantitative de 10% et de 12% en valeur par rapport à la même période 2015. La faible augmentation de

    la valeur malgré l’importance de la quantité s’explique en partie par une hausse des exportations des espèces pélagiques et

    démersales qui ont permis de compenser la baisse constatée en produits et en valeur des céphalopodes.

    Dans la filière du frais, les quantités exportées au cours des six premiers mois de l’année 2016 sont 4.000 tonnes de

    poisson frais pour 8 millions d’euros rapatriés.

    en plus de la plateforme de kiffa, pour une capacité de 200 tonnes à Kiffa et de Néma.

  • Dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire, l’opération de distribution de poissons réalisée par le

    Ministère au travers la société nationale de distribution de poisson (SNDP) sur le territoire national profite actuellement à

    toutes les wilayas du Pays. Ainsi la distribution a atteint 8300 tonnes de poissons, qui est un seuil record dépassé pour la

    première fois. Ces quantités ont été distribuées à titre gratuit ou à des prix symboliques (50UM/kg) y compris l’opération

    de distribution gratuite du mois du ramadan. Cette opération sera généralisée à l’ensemble du territoire national.

    Actuellement la SNDP dispose d’un réseau de 173 points de distribution répartisdans 28 centres de distribution

    (plateformes et conteneurs) dans toutes capitales de wilayas et des Moughataas.

    Le nombre de poissonneries et points de vente, est en augmentation et sera réparti sur toutes les moughataas et les centres

    urbains dans le cadre d’un projet de distribution de poisson qui bénéficie de l’appui de nos partenaires au développement.

    Pour assurer un approvisionnement régulier, La SNDP a construit des unités de stockage dans toutes les capitales des

    wilayas. Dans ce cadre les unités de stockage ont été construites d’une capacité de 450 tonnes à Nouadhibou, de 200

    tonnes à Nouakchott

    Dans le domaine de la formation maritime, en collaboration avec l’Académie Navale, un concours de recrutement de 15

    techniciens spécialisés en industrie de pêche, 15 élèves Officiers Mécaniciens Professionn