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Notre Amitié n°104 juin 2005

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Journal trimestriel des anciens et amis des auberges de jeunesse de la Région parisienne. Reflète la vie de l'association, mais apporte aussi des témoignages sur les mouvements ajistes, et l'histoire des auberges de jeunesse en France et dans le monde, hier et aujourd'hui.

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Table des matières

Sommaire ! 2

Quelques réflexions en guise d’édito ! 3

Dans la neige, à Vassieux-en-Vercors ! 4

S’il fallait twister les mots! 5

CAC 40! 6

Une longue marche pour la laïcité! 7

1905-2005, un siècle de vie associative ! 9

QUATORZE JUILLET! 11

Symbiose! 12

La Butte Rouge ! 13

Janine a disparu !!! 14

Numéros de portable! 15

Et un Sudel de plus, un !! 16

La tapenade de tomates ! 17

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SommaireLe mot de la présidente C. Bernard 3

Dans la neige à Vassieux-en-Vercors 4

Griffette

Et un Sudel de plus ! Jeannette 5

Janine a disparu Jeannette 7

S’il fallait twister les mots A. Schmer 9

La longue marche pour la laïcité 11

J. Bernard

La Butte rouge Griffette 15

Le CAC 40 J. Bernard 16

14 juillet R. Holvoet 17

Symbiose G. Brenier 18

1905-2005 Mickey 19

Et voilà le travail ! G. Brenier 23

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Quelques réflexions en guise d’édito

Un pape meurt, un autre s’en vient, l’air benoît. Un prince quitte son Rocher, un autre se marie, en kilt. Les médias nous ont abondamment abreuvé de commentaires. Est-ce de l’Histoire ou des histoires pour distraire le populo ? En tout cas, pendant ce temps on n’a pas parlé de nos impôts…

En Palestine, au Liban comme ailleurs, la liberté se défend dans la rue. En Irak, le sang coule tous les jours. Soldats et innocents paient de leur vie le tribut de la guerre. La journaliste Florence Aubenas, prise en otage, est un symbole de la liberté d’expression. Une idée que nous devons soutenir.

De par le monde, des hommes, des femmes, des enfants meurent de faim et de maladie dans une quasi indifférence internationale. D’un côté des richesses s’accumulent, de l’autre c’est la misère insoutenable. Beau sujet de réflexion.

L’avenir dira si l’Europe qui se construit sera celle des financiers ou celle de peuples alliant leurs différences pour plus de démocratie, plus de liberté, plus d’universalité. L’idée est belle qui fera son chemin. L’espoir doit nous habiter.

Et l’AnaAJ, dans tout ça ? eh bien l’AnaAJ vit et continue son chemin. Les activités se succèdent sans temps mort. Chacun y prend sa part. Ce qui importe, c’est ce plaisir que l’on a de se retrouver ensemble dans l’esprit d’amitié qui nous vient de l’ajisme.

Alors, à bientôt, les copains.

Et, bien sûr, très bonnes vacances à tous !

La présidente.

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Dans la neige, à Vassieux-en-Vercors

La neige, nous l’avions déjà à Paris, depuis plusieurs jours, pas très appréciée car paralysant toute la vie urbaine.

Tout le long du voyage, elle était encore là, recouvrant d’une mince couche prés et bosquets, tout au long de la voie. Qu’allait-on trouver là-bas – un souvenir éloigné nous remontait en mémoire : en 90, pas un brin de neige, à peine deux mètres carrés tout blancs pour la photo du groupe….

On allait vers le sud, encore des paysages enneigés, puis nous voici à Valence – avec une heure et demie de retard – à cause de la neige… trafic contrarié, retrouvailles sur le quai et nous voici dans le TER, suivant le cours de la Drôme pour nous retrouver à Die… Plus de neige… nous faisions la grimace !

Enfin, un car nous emmène vers Vassieux par une route, toute en lacets vertigineux : on aperçoit quelques sommets blancs… l’espoir revient. On monte encore et voici le col de Rousset… les arbres croulaient sous le poids d’un épais manteau neigeux. Elle est là… c’est tout blanc… des tonnes. On n’y croyait plus, on a de la chance.

Pendant huit jours, chacun profitera de ses plaisirs favoris. Quelques-uns, trois ou quatre, fileront sur les pistes, appréciant des dénivelées sans problème. Une petite troupe partira en raquettes, sillonnant de beaux chemins boisés et une bande de marcheurs affrontera les rues du village, sous une brise glaciale et déchaînée.

Le soleil arrivera enfin, calmant le vent et révélant de somptueux paysages : chaînes lointaines, immaculées, arbres saupoudrés de givre et prés scintillant sous le ciel bleu.

L’ambiance était parfaite, chacun profitant à son gré des quelques moments de détente.

Il a fallu se quitter et retrouver la vallée où se faisait déjà sentir le printemps naissant.

C’est Gigi qui nous avait concocté ce séjour. Un grand merci… On compte sur elle l’année prochaine.

Griffette.

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S’il fallait twister les mots(chanson de Jean Ferrat)

Accompagnée de mon frère et de ma belle-sœur, je suis allée me recueillir devant le « Mur des Noms » érigé récemment pour perpétuer la mémoire des déportés juifs de France, où sont indiqués les numéros et dates des convois qui les ont conduits vers leur extermination.

Très émus, nous avons pu retrouver les convois pour Auschwitz où figuraient les noms de notre oncle, tante et cousin (âgé de 14 ans), chacun dans un convoi différent. En effet, comble de l’horreur, les enfants étaient arrachés à leurs parents.

Jean Bernard, dans le n° 103 de Notre Amitié, page 14, rappelait avec justesse que « l’Ajisme est hostile au racisme ». C’est pourquoi j’encourage tous mes ami(e)s de l’AnaAJ à visiter le Mémorial de la Shoah qui retrace une partie de notre histoire.

Je voudrais insister particulièrement sur le fait que mon éducation a été menée dans la stricte laïcité, synonyme de tolérance, sans pour cela renier mes origines. Lors de la dernière guerre, mon père s’est engagé volontaire et a été incorporé dans un bataillon de « combattants juifs pour la France ». Mon frère, alors à peine âgé de 16 ans pendant l’occupation nazie, a quitté la tranquillité de sa « planque » où il travaillait caché dans un restaurant lyonnais pour rejoindre le maquis de la Résistance.

Aujourd’hui, je suis fière qu’il soit à l’origine, avec quatre anciens élèves, de la création de l’association « le Comité Tlemcen » ayant pour mission de faire apposer sur les façades des écoles du 20e arrondissement de Paris des plaques commémorant les noms des 1.100 enfants juifs déportés ayant fréquenté ces établissements.

Derrière la mairie du 20e arrondissement, cette asso-ciation a fait également planter un arbre et ériger une stèle où sont gravés les noms des déportés nouveau-nés et jeunes enfants non scolarisés.

Quant à moi, j’ai toujours considéré comme un devoir de lutter avec vigilance contre les résurgences de « la bête immonde ».

Annette.

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CAC 40 Les indemnités pharaoniques du PDG de Carrefour (remplacé pour insuffisance de résultats) estimées à 9,8 millions d’euros, cela ne vous fait pas monter la moutarde au nez ? Un pactole qui égale 2.514 années de Smic, voilà qui assure une retraite paisible. C’est profondément choquant, même si la loi est en sa faveur. La plupart des employés de Carrefour sont des femmes à temps partiel imposé, gagnant à peine 700 € par mois. Pour elles, pas de gâteau. Pour lui, le pognon. Lui seul « positive ».

L’annonce des profits de certaines entreprises (voir tableau) alors que la courbe du chômage demeure à la hausse et que les plans de licenciement restent massifs a de quoi provoquer la colère. « C’est un scandale ! » aurait dit avec juste raison Georges Marchais. Oui, mais quand on est dans une société de tout profit, la morale n’est pas ce qui est Evangiles dans les conseils d’administration.

Un modeste retraitéqui compte ses centimes d’euros bien avant la fin du mois.

ENTREPRISE 2003 2004

BNP PARIBAS + 40 % + 24 %SOCIETE GENERALE + 32 % + 25 %RENAULT + 29 % + 43 %AXA + 591 % + 151 %FRANCE TELECOM + 56 % + 13 %CREDIT AGRICOLE + 73 % + 115 %DEXIA + 29 % + 24 %L’OREAL + 22 % + 143 %ARCELOR + 142 % + 800 %AGF + 8 % + 45 %SAINT-GOBAIN + 4 % + 4 %LVMH + 49 % + 40 %EADS + 119 % + 60 %LAFARGE + 154 % + 19 %AIR LIQUIDE + 10 % + 7 %MICHELIN + 102 % + 62 %VINCI + 29 % + 35 %

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Une longue marche pour la laïcitéUne loi votée en 1905 dite « de séparation des Eglises et de l’Etat » oblige à un rappel

à l’Histoire.

!  Cette loi s’inscrit dans le courant de la pensée humaine. Déjà, dans l’Antiquité, les philosophes grecs Aristote et Socrate prônaient l’affirmation de l’autonomie de l’individu. Le musulman Avicenne et l’Andalou Ibn Ruchd ont développé cette pensée aux Xe et XIIe siècles. Pendant plusieurs siècles la société française a obéi à des hiérarchies et des règles définies par la religion. Le roi est de droit divin, l’Eglise est la puissance spirituelle sans partage. C’est le temps de l’Inquisition (1250-1770). Toute pensée qui s’écarte de la règle établie est considérée comme hérétique. Tout opposant doit se soumettre, renier sa foi ou connaître la torture et le supplice du bûcher comme Michel Servet (1553), le chevalier de La Barre (1766) ou encore l’astronome et physicien Galilée qui, condamné à l’abjuration en 1616 par le Conseil du Saint-Office, déclara : « Et pourtant, elle tourne » et écrivit : « de toutes les haines il n’en est pas de plus grandes que celle de l’ignorance contre le savoir ».

!  « Hors de l’Eglise, point de salut » était le credo clérical. La Réforme naît au XVIe siècle d’une nouvelle interprétation des Evangiles et de la critique des pratiques de l’Eglise romaine. Cette opposition théologique fut violemment réprimée par un bain de sang. La Saint-Barthélemy (1572) fut l’apogée de cette volonté d’anéantir le protestantisme. « Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens ». Drôle de morale. Les exactions commises par les dragonnades (1680) ne parvinrent pas à endiguer les idées nouvelles.

!  L’Edit de Nantes (1598) fut la première idée de tolérance en France. Le combat fut long et difficile. Le négociant toulousain Calas fut injustement supplicié en 1762 et Voltaire n’obtint sa réhabilitation que trois ans plus tard.

!   Depuis toujours, l’Eglise catholique d’alors est dominante et revendique toute autorité spirituelle. Elle exerce un pouvoir civil et religieux sur la société. Elle est oppressive. Elle a soutenu l’Ancien Régime, elle s’est opposée à la Révolution de 1789, elle a été un adversaire résolu contre la République de 1848, elle était aux côtés de Thiers et des Versaillais et elle vilipenda la Commune. Plus tard, en 1940, elle soutiendra Pétain lorsqu’il dissoudra les organisations laïques et rouvrira l’instruction publique aux congrégations.

!   Les encyclopédistes et la philosophie des Lumières (1700) préparent 1789. La Déclaration des Droits de l’Homme met fin à l’alliance du trône et de l’autel. Le pouvoir civil devient l’émanation du peuple qui secoue le joug ancestral. Science et connaissance brisent quelques barrières. Danton affirme : « Après le pain, l’instruction est le premier besoin du peuple ». La liberté de conscience est reconnue, les actes de la vie civile sont soustraits à l’emprise religieuse.

!  La IIIe République (1870) assure la primauté de l’enseignement public, la formation des maîtres, la neutralité confessionnelle de l’enseignement. L’instruction devient obligatoire, l’école est déclarée laïque et gratuite. On enlève les croix dans les écoles et les établissements publics. Ce bouleversement culturel et social est impulsé par Jules Ferry, Jean Macé, Ferdinand Buisson, Jules Guesde, et Jules Grévy.

!  L’Eglise reste franchement antirépublicaine, elle accepte mal de se voir déposséder du pouvoir qu’elle détenait de toujours. Dans l’affaire Dreyfus elle est à fond du côté de l’état-major et des antisémites groupés autour de la Ligue pour la Patrie française et de l’Action française tandis que les Républicains prennent la défense du capitaine juif,

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innocenté en 1899 après le magnifique « J’accuse » d’Emile Zola. Les passions politiques et religieuses divisèrent la France en deux camps irréductibles.

!  L’Eglise refuse la laïcisation progressive. Les protestants et les juifs furent d’ardents défenseurs de la laïcité qui les protégeait contre la domination et la persécution. En 1905, le gouvernement du Bloc des gauches exigea l’inventaire des biens de l’Eglise et fit voter la loi « de séparation des Eglises et de l’Etat ». Les républicains veulent réduire l’influence exorbitante des congrégations et des ordres religieux. Le clergé et les évêques provoquent des incidents violents. Finalement, c’est sur le terrain idéologique et social que les évolutions eurent lieu. La notion de laïcité est affirmée dans notre Constitution

!  La question scolaire continue néanmoins de diviser républicains et catholiques. Une loi Falloux autorise à subventionner les établissements d’enseignement privé à hauteur de 10 %. Voyant qu’il y a là du grain à moudre, l’Eglise va habilement soutirer des subventions de plus en plus exigeantes de l’Etat pour son enseignement privé. En 1954, Michel Debré autorise des contrats avec l’enseignement privé (belle aubaine pour les cathos qui en représentent 96 %). En 1984, le gouvernement de gauche mitterrandien recule devant l’ampleur des manifestations en faveur de « l’école libre » (manipulation politique sous-jacente qui rassemble toute la droite intégriste). En 1994, le gouvernement Chirac élargit encore la brèche. Aujourd’hui, la loi Fillon s’attire les foudres des élèves, des enseignants, des chercheurs, de l’université tant sa réforme est contestée.

!  L’école est mise à mal. Incapacité ou calcul politique ? A vous de juger. C’est dire combien la lutte pour la laïcité est une chose difficile, toujours remise en question. La défense de l’école laïque et républicaine ne souffre aucun répit. Les crédits de l’Etat doivent d’abord aller à l’enseignement public, une véritable volonté de gérer le système éducatif pour le bien de tous doit prévaloir. Supprimer des classes, fermer des écoles ce n’est pas favoriser l’enseignement de base, ne pas créer de centres d’apprentissage, restreindre la recherche c’est obérer l’avenir et appauvrir le pays.

!   Si une partie très marginale de l’Eglise, proche du peuple, s’est coulée dans le courant social – Résistance, prêtres-ouvriers, actions humanitaires, Emmaüs, droit au logement, aide au tiers-monde… - il n’en reste pas moins que la hiérarchie catholique dans son ensemble – pape en tête – est en décalage constant avec une réalité sociale cruciale. Cela est dû sans doute à son attachement viscéral à des dogmes dont l’infaillibilité supposée rend perplexe l’esprit d’un penseur libre.

!  Dialogue et concertation plutôt qu’invectives et querelles stériles. La laïcité est avant tout un principe de vie dans le respect de l’autre. Aussi peut-on être anticlérical et pas antireligieux. Etre laïque c’est sauvegarder l’acquis social que représente l’enseignement pour tous en toute égalité. La laïcité n’est pas une religion de plus. Elle est un pilier fondamental d’une société de droits et de devoirs dont les valeurs sont : Liberté, Justice, Solidarité.

Jean Bernard. Pour en savoir plus :

www.solidaritelaique.asso.fr ou www.laicitelaique.org

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1905-2005, un siècle de vie associativeLes origines de l’association

L’association commence avec l’histoire des hommes. En 1400 avant J.C. les tailleurs de pierre de basse Egypte cotisent déjà à un fonds de

secours en cas d’accident. Dans l’Antiquité, les Grecs forment des associations d’entraide « Hétaïries » pour se

garantir une « bonne mort », une sépulture et des cérémonies rituelles.Dès le VIIIe siècle avant J.C. naissent les « Colegia » d’artisans romains, charpentiers,

forgerons, potiers, tourneurs, jusqu’en Gaule sous l’occupation romaine.

L’Ancien Régime et les associations. Les associations laïques. La confrérie. Aux XIe et XIIe siècles apparaît un nouveau type d’association réunissant des laïcs en vue d’assistance aux plus pauvres.

Les corporations regroupant dans les villes des artisans et gens de métier assurent la réglementation des professions, l’apprentissage et la solidarité entre membres, les cordonniers de Rouen dès 1135, les taverniers de Chartres en 1147. Elles connaissent l’âge d’or aux XVIe et XVIIe siècles. Cependant, toutes créations, modifications, dissolutions d’associations dépendent du roi. La monarchie s’accommode mal d’associations libres, des corporations elle fait des ordres privilégiés, rigides, hiérarchisés, qui lèvent l’impôt, se discréditent dans des procès continuels.

A partir de la Renaissance. Les progrès des arts et techniques conduisent ceux qui veulent innover à refuser ce cadre rigide : la créativité appelle la liberté. C’est au sein d’associations nouvelles, sociétés de pensée académique, clubs politiques, que s’élabore un nouveau type de société d’Etat. La Révolution et les associations : Un droit reconnu.

La Révolution de 1789 établit pour la première fois en droit français le principe de la liberté d’association. La loi du 21 août 1790 reconnaît aux citoyens le droit de s’assembler paisiblement et de former entre eux des sociétés libres. Les clubs, les sections populaires sont des lieux d’éducation civique et de participation des citoyens à la vie politique.

L’association interdite.

L’Empire = la répression. Pour Napoléon, le rétablis-sement des associations passe par le contrôle. Les associations ne sont pas régies par le Code civil mais relèvent du Code pénal. Nulle association de plus de vingt personnes ne pourra se former sans l’agrément du gouvernement et sous les conditions qui plairont à l’autorité.

Article 291 : c’est le ministère qui veille à l’application et cet article survivra à tous les régimes jusqu’en 1901.

1848. Le besoin de s’associer est plus fort que tout. Se réunir, échanger, s’entraider, agir, la répression n’y fera rien. Clandestines ou tolérées, les associations demeurent ou se reconstituent. La Révolution de 1848 provoque une floraison de sociétés populaires, les réclamants de Juillet, la société gauloise et des écoles. Contre elles la monarchie élabore une loi encore plus sévère : toute association de plus de cinq personnes est interdite. Le Second Empire. Les sociétés de secours mutuels échappent à la répression. Dissolution, arrestations, déportations. En 1867 se crée à Lyon une épicerie sous le nom de Commerce social. A Guebwiller « Odrace », boulangerie « La Caisse de Pain ». Une première vague voit le jour. 1870 amène la création de nombreuses associations coopératives de production et de consommation telles L’Espérance de Montmartre, l’Economie Sociale de Charonne, l’Abeille de Ternoise. Réformistes ou utopistes, les hommes politiques préconisent l’association coopérative comme réponse aux problèmes sociaux et comme moyen d’émancipation du peuple.

A la fin du Second Empire, la loi du 24 juillet 1867 leur donne une première reconnaissance légale.

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Avec le droit de coalition et un simili de droit de réunion en 1868 voilà trois petits pas qui rapprochent de la liberté syndicale. Les chambres syndicales se constituent et se multiplient dans les métiers les plus qualifiés : typographes, bijoutiers, imprimeurs en taille douce. La loi du 21 mars 1884 reconnaît la liberté syndicale, date décisive pour les associations ouvrières qui se développent jusqu’à constituer les syndicats d’aujourd’hui. La loi du 1er juillet 1901 voit se créer des associations de toutes sortes : la principale, la Ligue Française de l’Enseignement. La IIIe République fait triompher la démocratie. La loi de 1901 fonde l’association sur les principes nouveaux :!  L’association est un simple contrat entre personnes,!  Ce contrat est conclu librement,!  Aucune autorisation préalable n’est nécessaire. L’association a pour obligation d’établir des statuts,!  Elle est entièrement libre sous réserve de respecter les lois,!  Elle est à buts non lucratifs. Waldeck-Rousseau, auteur de la loi de 1901, est souvent appelé « le père des associations ».

Waldeck-Rousseau naît à Mantes, le 2 juillet 1848. Son père est avocat républicain, membre de la société des Droits de l’Homme. Waldeck est aussi avocat républicain, député de Rennes, ministre de l’Intérieur de Gambetta puis de Jules Ferry, sénateur, président du Conseil sous la IIIe République. Il défend avec conviction les droits du citoyen et de la démocratie. Epuisé, malade, Waldeck-Rousseau quitte le pouvoir en 1902. Il décède à Corbeil, le 10 octobre 1904.

1936 – L’émergence des loisirs. Vers la fin du XIXe siècle et au début du XXe, naissent les premières associations de

loisirs : Le Club Alpin Français en 1874, le Touring Club de France en 1890… La Ligue Française des Auberges de Jeunesse est créée en 1930. Une soif de voyages et de

culture s’affirme chez les jeunes du monde du travail.

1940-1944. L’occupation nazie, une période noire. Le droit d’association est suspendu. Le régime de Vichy dissout les asso-ciations laïques et les confédérations syndicales. La Résistance, ferment du renouveau. C’est vraiment au sein de la Résistance que se forment les cadres des mouvements de jeunesse de l’après-Libération. L’après-guerre introduit une nouvelle donne, un puissant mécanisme national de solidarité, la Sécurité sociale, constitution d’un vaste secteur sanitaire et social. Education, prévention, soins, assistance, accompagnement des enfants, des personnes en difficulté ou âgées, malades, personnes démunies, handicapées, etc. Aujourd’hui, il existe un foisonnement associatif : 5.000 créations en 1950 65.000 créations en 2000.

Une liberté fondamentale. Une date : le 16 juillet 1971. Suite au projet de loi restaurant le régime de l’autorisation préalable, le Conseil Constitutionnel élève le droit d’association au rang de principe fondamental de la République. Désormais, le législateur ne pourra plus revenir sur la liberté républicaine.

Les Auberges de Jeunesse.Les Auberges de Jeunesse, expérimentées dès 1896 à Berlin par Karl Fischer sous la forme de « Wander-Vögel », sont créées en 1911 par R. Schirmann. Elles arrivent en France. Marc Sangnier fonde la première auberge en 1929. Le succès rapide rencontré en 1936 avec les « congés payés » permet de développer les AJ « laïques et républicaines ». Elles seront présentes dans tous les pays d’Europe.

Mickey.

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QUATORZE JUILLET

Le 14 juillet 1936. Les murs des maisons sont chauds. On est si serrés que si l’on avance d’un cran on se trouve dans les bras ou sur le dos d’un autre. Cet autre se rapetisse délicatement pour vous laisser un peu de place, ou au contraire affermit sa poitrine, fais son épaule plus solide pour vous soutenir. « Reculez », dit affectueusement l’agent. Mais il n’y a plus où reculer. Une grosse main tendre me prend par le coude et je plonge plus avant dans l’amas de corps bienveillants. Voilà six heures que je suis debout avec le Faubourg Saint-Antoine. C’est la première fois que je vois tant de gens d’accord. Je n’ai jamais été aimée ainsi : aimée par des inconnus, parce que je suis avec eux, parce que je suis l’une d’eux. Jamais je n’ai tant aimé. Avec cette force, avec cette réciprocité bienheureuse. Ces sourires, ces moustaches, ces cuisses, ces coudes, ces cheveux appartiennent à un seul être : à nous !

Nous nous serrons, nous nous aimons, nous sentons la sueur, nous avons soif, nous voulons que ça dure toujours. Entre nos corps collés, rompus, infatigables, nous avons de la place pour tout le monde. Une conviction absolue autour de nous, au-dessus de nous, en nous : « Ça y est, on va être heureux ! ».

Juliette PARY.

Transmis par P. et R. Holvoet.

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Symbiose En 1946, j’ai dix-sept ans. Allant à vélo dans les bois d’Ozoir-la-Ferrière, étant seine-et-marnais, originaire d’un patelin proche, je vais revoir la maison forestière de La Pointe Le Roy. Celle-ci est déserte. Voilà qui est curieux ! Au-dessus de la porte figure un écusson triangulaire indiquant AJ. Voilà qui est nouveau. Mes parents étaient Ajistes avant la guerre. Un mois plus tard, je suis inscrit au foyer Paris-XII, le foyer gestionnaire du relais d’Ozoir.

La même année, j’ai parmi mes lectures favorites un certain Norbert Casteret qui me fait rêver et me donne l’envie d’aller découvrir le pays du grand silence noir, la spéléologie. A quelques mois de là, après avoir lu plusieurs ouvrages de cet éminent auteur, voilà que je tombe sur une affiche annonçant la présence de Casteret à Pleyel, point de passage obligé de tout explorateur avec P.-E. Victor, Haroun Tazieff, Henri Lothe, les Mahuzier et j’en passe. J’assiste donc avec enthousiasme à la conférence et à la projection.

Il se trouve auprès de l’orateur un petit groupe de scouts en tenue, avec le béret et le foulard. Après la projection et les commentaires, l’un d’eux prend la parole et présente un second film (de Pierre Ichac) : le record de durée sous terre établi par un groupe d’Eclaireurs de France, 223 heures passées dans la grotte de Lombrives, dans l’Ariège. Passionnant !

A la fin de la projection, je vais me présenter et demande des renseignements : où peut-on pratiquer, comment faire, quel équipement… « Viens avec nous », propose le responsable. J’indique que je ne peux pas m’engager, que je suis déjà aux Auberges de Jeunesse.

« Nous aussi, disent plusieurs d’entre eux. Ce ne sont pas des scouts mais des Eclaireurs de France. Quatre sont également Ajistes (et anars) : Jean Dizabot, Jean Couture,

Tolboukine dit Tolbo et une fille, Zizette. Le clan Claude Sommer, qui pratique la spéléo, est le premier qui ait adopté la mixité. Une révolution dans le scoutisme ! Au clan Claude Sommer (du nom d’un éclaireur résistant fusillé à la cascade du bois de Boulogne), on trouve tout l’échantillon social et politique. Il en naîtra en 1952 une communauté ouvrière de travail, la SOGETRAM. A quelques mois de là, les Eclaireurs sont reçus à l’AJ de Recloses, dans divers relais ajistes proches des lieux d’escalade, dans les bivouacs du Cuvier et de Larchant où les Ajistes ont leurs habitudes. On entonne les mêmes chants, on fait « collo », on fait du stop ensemble. En retour, des Ajistes viennent partager les séances d’entraînement à la spéléo des Eclaireurs dans les carrières de Louvres, dans les Catacombes, à Arcy-sur-Cure. On explore ensemble dans la Chartreuse.La symbiose s’est opérée par la base. Placés devant l’évidence, les instances nationales suivront. Les Eclaireurs spéléos de la France entière établissent la liaison avec les Ajistes spéléos de toutes les régions… On conduit des explorations ensemble dans le Grésivaudan, le Vercors et les Basses-Alpes… Ailleurs, Ajistes et Eclaireurs qui pratiquent d’autres activités font de même dans tout le pays : voile, montagne, séjours à la neige, canoë…

Dans le même temps est créée l’UNCM (l’UCPA aujourd’hui) qui rassemble divers mouvements de jeunesse sur le plan national. Mais il faudra attendre plusieurs années pour en voir mûrir les fruits.

G. Brenier.

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La Butte Rouge

encore quelques mots Après l’article que j’avais fait passer dans Notre Amitié de mars 2004, beaucoup de copains m’ont demandé : « Mais où est-elle donc, cette Butte Rouge ? » Je ne pouvais leur répondre, me posant moi-même cette question. Or, René Holvoet, étant lui aussi intéressé par Montéhus, l’auteur de cette chanson, m’a envoyé un article traitant de ce sujet. J’y ai alors trouvé la réponse à notre question : la chanson évoque la butte de Bapaume (Aisne) où, en 1871 puis en 1916 et 1917 eurent lieu des batailles particulièrement meurtrières.

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Quelques mots aussi sur Le Temps des cerises. Contrairement à ce que tout le monde croit, cette chanson fut écrite par Jean-Baptiste Clément en 1866, donc avant la Commune. L’auteur n’était pas encore le propagandiste socialiste qu’il deviendra mais un auteur de chansons qui s’était fait connaître par des « bergeronnettes » et des romances pastorales chantant les amours bucoliques. Ce qui trompa toute le monde pendant un moment fut une réédition en 1885 où il fit précéder le texte d’une dédicace « à la vaillante Louise, ambulancière de la rue de la Fontaine-au-Roi, le dimanche 26 mai 1871 ». La portée de la dédicace fut considérable puisqu’elle modifia le sens de la chanson : à l’évocation dune déception amoureuse se surimpose le désespoir historique de ceux qui « gardaient au cœur une plaie ouverte » à la suite de leurs espoirs déçus. Certains d’entre eux n’allèrent-ils pas jusqu’à inventer une quatrième strophe communarde où on se plut à reconnaître dans la dédicataire la personne de Louise Michel, ange tutélaire de la Commune.

Texte relevé par Griffette dans « Florilège de la chanson française » de Jean-Claude Klein, chez Bordas. Et encore merci à René Holvoet.

« Notre Amitié » n°104 Bulletin Anaaj Région Parisienne juin 2005 page 13/17

Page 14: Notre Amitié n°104 juin 2005

Janine a disparu !!Cela a commencé par une légère inquiétude devenue en quelques heures presque angoisse, puis angoisse véritable, enfin transformée, après une nuit, en rumeur dramatique ayant gagné une bonne dizaine de camarades. Que s’était-il donc passé ? Griffette et Janine Cuesta, de retour d’une rencontre entre copains, se séparent pour regagner chacune ses pénates. Dans la soirée, Griffette téléphone à Janine simplement pour lui demander si elle est bien rentrée. Un peu étonnée de ne trouver personne, elle laisse un message. La soirée s’avance, Janine ne rappelle pas. Griffette téléphone de nouveau, puis toutes les demi-heures, laissant à chaque fois le même message… inopérant. Les pires suppositions l’assaillent ; elle n’y tient plus et m’appelle (entre autres…). J’essaie de la rassurer : « Son téléphone ne marchait pas très bien ces temps-ci. – Impossible, rétorque Griffette, le répondeur répond, donc le téléphone n’est pas en panne ». C’est catégorique et vraisemblable : rien à rétorquer. La moitié du CD passe une nuit troublée. Au petit matin, on décide d’agir. On fait prévenir un fils dont on a enfin trouvé le numéro. On téléphone à la poste où travaille le second fils, qui n’arrivera qu’à midi, nous dit-on. Et on alerte la RATP pour savoir si aucune agression ou accident n’ont été signalés sur le parcours de Janine. Côté Janine, justement, c’était beaucoup moins agité : la veille, retour à la maison sans histoire et soirée exceptionnellement tranquille… sans un seul coup de fil. Le lendemain, aucun appel dans la matinée. Jusqu’à ce qu’elle s’aperçoive que le téléphone était en panne (pour cause de chute de neige). Et lorsque enfin la ligne a été rétablie, Janine a pris connaissance de ses messages : 14 en tout, les derniers articulés d’une voix mourante par des copains désespérés. L’histoire s’arrête là ; les inquiets, un peu confus mais bien soulagés ; l’héroïne secrètement flattée… et le fils affolé, venu de loin malgré les difficultés de circulation : deux heures de perdues pour rien !De cette aventure, retenez bien ceci :- quand Griffette vous angoisse, relativisez (même si son inquiétude prouve son attachement aux copains) ;- et sur le plan de la technique, sachez qu’en cas de panne de votre téléphone, le répondeur ne marche pas mais votre messagerie, elle, enregistre, c’est prouvé.

Jeannette.

« Notre Amitié » n°104 Bulletin Anaaj Région Parisienne juin 2005 page 14/17

Page 15: Notre Amitié n°104 juin 2005

Numéros de portable

Lors de rendez-vous à telle ou telle de nos activités, il est arrivé que l’on regrette de ne pas avoir le numéro de portable de l’absent ou du retardataire. Cela nous amène à publier les numéros de certains copains (avec leur accord). Ceux qui ne figurent pas sur cette liste peuvent se faire connaître, il y en aura une complémentaire. Pour que le système soit pleinement efficace il faut bien sûr être « porteur » de son « portable » et que celui-ci soit ouvert.

AIXALA Paulette 06 88 37 55 …BERNARD Catherine 06 67 33 94 …BLAIVE Mauricette 06 79 54 46 …BLOCH Denise 06 67 30 80 …CUESTA Janine 06 70 94 13 …DEBEVE Eliane 06 30 51 88 …DIDAY Esther 06 08 86 35 …ESTROUMSA Gut 06 85 34 81 …HELY Pierre et Micheline 06 82 67 00 …LEBLOND Jacques 06 76 41 68 …LE FLEM Lucette 06 83 36 87 …NEVOUX Jeanine 06 75 97 89 …SCHMER Annette 06 71 78 55 …SKAPOWSKI J. 06 79 15 10 …

« Notre Amitié » n°104 Bulletin Anaaj Région Parisienne juin 2005 page 15/17

Page 16: Notre Amitié n°104 juin 2005

Et un Sudel de plus, un !

Dans le bulletin spécial N° 100, il a été expliqué l’origine de ce nom mystérieux et bien ancré dans nos habitudes. Je n’y reviendrai pas.

Le cru 2005 n’a pas déçu, mis à part quelques petits dérapages qu’on a bien notés pour y remédier l’an prochain.

Sudel, cela peut se résumer en quatre mots : se rencontrer… manger… boire… et bavarder (parfois chanter).

Je crois qu’en tous points on a été à la hauteur : les cuisiniers(ères), pâtissiers(ères) se sont distingués comme d’habitude, essayant même d’étonner par de nouvelles préparations (1). Les exclamations de joie ont salué ceux que l’on voit trop rarement et le brouhaha de la salle témoignait de l’ardeur des copains en matière de bavardage ! Si bien que les malheureux responsables d’activités qui voulaient profiter de ce rassemblement pour faire une annonce avaient bien du mal à obtenir le silence !

Nos peintres amateurs, de plus en plus talentueux, ont exposé leurs œuvres. Quelques-uns (trop peu nombreux) ont osé concourir pour le pinceau d’or qui a finalement couronné un paysage exécuté par Janine Cuesta.

(Une remarque judicieuse : grouper les tableaux participant au concours.)On n’a pas manqué de parler des absents par maladie, des absents pour toujours.

Mais la mélancolie de ces évocations, nous en avons également besoin. Ceux dont nous parlons font partie de notre vécu, de notre histoire. En parler, c’est être encore un peu avec eux.

Nous étions 81 participants, ce qui n’est pas si mal. La mairie de Montreuil nous a accueillis dans le parc de Montreau comme les autres années et nous ne manquerons pas de la remercier. La météo nous a été plutôt favorable et, en tout cas, a permis aux adeptes de la promenade digestive de pouvoir s’ébattre dans le parc environnant.

J’ai parlé au début de petits dérapages, encore faudrait-il les préciser :- on a beaucoup apprécié le café bien chaud, tout prêt dans les thermos dès la fin du repas, MAIS beaucoup moins l’arôme super-léger dudit café. Je suis responsable et d’ici le prochain Sudel, je ferai une étude approfondie du nombre de doses de café rapportées à une verseuse de douze tasses !... - des copains n’ont pas eu de fromage, et pourtant il en restait sur certaines tables. On veut être sûr que, dorénavant, chacun prendra scrupuleusement ce qui lui est nécessaire, pas davantage. Promis ? Un grand merci à tous ceux qui, pour Sudel, ont déployé leurs talents culinaires ou d’organisateurs, coursiers, transporteurs, etc… et même à ceux qui ont fait simplement l’effort de venir et… à Sudel 2006 !Jeannette. 1) Et quelle récompense lorsqu’une recette est réclamée par plusieurs « gustateurs ». C’est le cas de celle qui suit :

« Notre Amitié » n°104 Bulletin Anaaj Région Parisienne juin 2005 page 16/17

Page 17: Notre Amitié n°104 juin 2005

La tapenade de tomates- 1 petit bocal de tomates séchées au soleil, conservées dans l’huile (en supermarché :

antipasto d’Italie) environ 280 g. ;- 12 olives noires dénoyautées (suivant le goût, 3 ou 4 de plus) ;- 2 gousses d’ail ;- 1 cuillère à soupe de câpres, avec le vinaigre ;- 1 grosse poignée de basilic (ou basilic sec à défaut de frais) ;- ciboulette (à défaut 1 ou 2 échalotes) ; - un peu de sel (attention, des ingrédients sont déjà salés) ; - poivre ;- Mettre dans le mixer les tomates à peine égouttées et coupées. - Ajouter tous les autres ingrédients. - Mixer, goûter et ajouter s’il le faut un peu d’huile du bocal à tomates, quelques gouttes de vinaigre ou du sel. - Mixer à nouveau. - Servir sur des tartines de pain bis, frais ou toasté. En pot de verre au frigo, se conserve deux semaines au moins.

« Notre Amitié » n°104 Bulletin Anaaj Région Parisienne juin 2005 page 17/17