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Votre ville et vous. Juin-Juillet 2015 – n° 12 Dossier Sculpter pour s’insérer www.noumea.nc

Nouméa Mag N°12

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Les actualités de la ville de Nouméa - Juin 2015

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Page 1: Nouméa Mag N°12

Votre ville et vous.

Juin-Juillet 2015 – n° 12

Dossier Sculpter pour s’insérer

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Cela fait 70 ans cette année que les femmes étaient appelées aux urnes pour la première fois. Cette commémoration nous amène à réfléchir tant sur le chemin parcouru que sur les inégalités qui demeurent aujourd’hui.

De l’ordonnance de 1944 accordant le droit de vote aux femmes aux dernières lois imposant la parité dans la vie politique, en passant par celle de 1967, autorisant la contraception et celle de 1975 qui avait légalisé l’IVG, la marche vers l’égalité a été aussi longue que lente. Pourtant, les inégalités persistent dans le monde politique, social et professionnel, mais pas seulement.

Car nous ne le répéterons jamais assez, la première source d’inégalités entre les femmes et les hommes, la plus intolérable qui soit, ce sont les violences faites aux femmes et la Nouvelle Calédonie, hélas, se distingue dramatiquement.

Dans la vie professionnelle, un écart de rémunération de 27% sépare encore les hommes des femmes, à qualification et postes équivalents.

Dans la vie politique aussi, les inégalités persistent. Je suis bien placée pour le savoir. Il aura fallu des années pour que l’accès des femmes à des postes à responsabilités équivalentes à celles des hommes, l’idée même d’une gouvernance paritaire, s’impose comme une condition indispensable à l’équilibre de notre démocratie.

Si cette marche est si longue, c’est aussi parce que l’égalité entre hommes et femmes n’est pas seulement affaire de législation. C’est d’abord, c’est surtout une affaire de mentalités, de comportements !

Alors 70 ans après le droit de vote, les femmes ne peuvent se contenter de mesures qui n’auraient qu’une portée symbolique. Ce qu’elles attendent, c’est que le monde s’ouvre à elles sans entraves.

Sonia LAGARDEDéputée-Maire de Nouméa

Sommaireédito

Numéros utiles

P6Vos élus dans la ville

P4 P8

P20

P21

P22P16Retour en images

Actus

Environnement

Santé publique

SocialPrès de chez vous

Agenda P23des sorties

P26

P 11

Sculpter pour s’insérer

Dossier

2 3Juin-Juillet Juin-Juilletle nouméa mag • n° 12 le nouméa mag • n° 12

Tribune libre

URGENCESPompiers // 18Police secours // 17 ou 250 600PC secours en mer // 16

LES INSTITUTIONNELSStandard mairie de Nouméa // 27 31 15Allô mairie // 050 080Service des élections // 27 07 37Passeport et carte d’identité// 27 31 15Caisse des écoles de Nouméa // 27 07 85Pôle municipal culture, jeunesse et sport // 23 26 50Service municipal vie scolaire // 23 65 81Service municipal vie des quartiers // 27 07 02Sipres (lutte contre la dengue) de la ville de Nouméa // 27 78 61

PISCINESPiscine municipale Jacques-Mouren du Ouen Toro // 26 18 43Piscine municipale de Rivière-Salée // 41 99 45

MAISONS MUNICIPALES DEQUARTIERSaint-Quentin // 44 57 29 ou 88 23 05Vallée-du-Tir // 28 97 51 ou 88 87 54Tindu // 28 97 49 ou 88 87 16Magenta Soleil // 28 97 61 ou 88 87 74Maison de la nature // 27 75 64Vallée-des-Colons // 28 97 56 ou 88 87 12Rivière-Salée // 44 57 28 ou 88 23 06Tuband // 28 52 82Espace Montravel // 27 07 02

ESPACES CULTURELSCentre d’Art et théâtre de Poche // 25 07 50Rex Nouméa // 28 26 29Médiathèque municipale de Rivière-Salée // 41 54 02Musée de la Ville // 26 28 05Musée de la Seconde Guerre mondiale // 27 48 70

POUR LES PETITS ETLES FAMILLESMaison de la famille // 27 03 60 ou 27 03 61Assistantes maternelles (CCAS) // 46 63 81Crèche municipale de Tindu Le Caillou Blanc // 28 80 28

DÉCOUVERTEMaison de la nature et des loisirs et Cyberbase // 24 13 76Parc forestier Michel-Corbasson // 27 89 51Aquarium des Lagons // 26 27 31

CYBERBASESMagenta Soleil // 28 97 61Rivière-Salée // 44 57 28Saint-Quentin // 44 57 29Tindu // 24 13 76Tuband // 28 52 82Vallée-des-Colons // 27 00 43Vallée-du-Tir // 27 71 57

le nouméa

Réalisation :Direction de la communicationHôtel de ville 16, rue duGénéral-Mangin BP K198849 Nouméa CedexTéléphone : (687) 27 07 78Télécopie : (687) 27 07 03www.noumea.ncDirecteur de publication :Sonia LAGARDEDéputée-maire de la Ville de NouméaRédacteur en chef :éric-Marie MAUGARDRédaction :Nancy ENGUEHARD, Véronique MéZILLEMaquette : ConceptPAO : EteekPhotos : Niko VINCENTImpression : ArtypoTirage : 49 000 exemplaires

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Retour en images

Les parents à l’école

Dans le cadre de la « Semaine des parents à l’école », la Caisse des écoles de la Ville de Nouméa a accueilli les parents dans la cantine de leurs enfants du lundi 18 au vendredi 22 mai. L’occasion pour les parents de découvrir le déroule-ment d’un service de cantine et du temps de midi de leur enfant.

Temps libresLa place des Cocotiers a accueilli, du 12 mai au 2 juin, une exposition de 27 photographies de grand format en plein air, issues d’un concours organisé par l’association Calédophoto sur le thème des moments libres de contraintes.

C’est beau un musée la nuit

À l’occasion des Nuits des musées, les musées de la Ville et de la Seconde Guerre mondiale ont exceptionnellement ouvert leurs portes en soirée le vendredi 29 mai, avec des animations inédites. Le musée de la Seconde Guerre mondiale a ainsi proposé une soirée festive remémorant les heures de détente organisées par la US Army pour soutenir le moral de ses troupes, tandis que le musée de la Ville a proposé un parcours en chansons d’hier et d’aujourd’hui pour raconter la Grande Guerre aux grands comme aux petits.

Art’pé danse

Le centre d’Art organise dans ses jardins des soirées Art’péritifs avec des spectacles gratuits accompagnés d’une collation. Ces soirées sont l’occasion de découvrir la diversité des approches artistiques : musique, théâtre, arts visuels… Le 19 mai a été l’occasion d’un art’pé danse proposé par la compagnie Traversées qui a présenté une ébauche de son futur spectacle, L’atelier, dans lequel des danseurs se transforment en statues vivantes, véritables œuvres d’art.

Live au kiosqueTous les deux mois, la Ville propose un rendez-vous musical au kiosque à musique avec des groupes, amateurs ou confirmés. L’occasion pour les musiciens d’aller à la rencontre du public et de lui faire découvrir des créa-tions musicales locales originales. Le deuxième rendez-vous de l’année, le mercredi 20 mai, a accueilli le groupe Sumaele (kaneka) de la maison de musique de Rivière-Salée et le groupe Aure’n Co (groove/pop) proposé par le café musiques Le Mouv’.

Rallye international de Nouvelle-CalédonieC’est l’évènement de l’année attendu par tous les fans de 4 roues : le Rallye international de Nouvelle-Calédonie, dont la céré-monie officielle de départ en été lancée en présence de madame la députée-maire. Du grand spectacle pour les deux super spéciales sur l’hippodrome Henri-Milliard.

La médiathèque en fêteLa Ville de Nouméa s’est asso-ciée à la Fête des bibliothèques de Nouvelle-Calédonie et a organisé une journée d’animations gratuites le samedi 25 avril à la médiathèque municipale de Rivière-Salée. Cette journée, organisée en prélude au 1er Festival du livre jeunesse du 2 au 10 juin, a mis en lumière l’illustra-tion sous toutes ses formes.

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Vos élus dans la ville

Imaginer et construire la ville avec les Nouméens, c’est l’ambition affichée par l’équipe municipale. Une ambition qui prend aujourd’hui forme sur le terrain avec la création des conseils de secteur et du conseil de quartier. Les 5 conseils de secteur, véritables instances de débat et de réflexion, qui recueilleront notamment les propositions des Nouméens en termes de projets d’aménagements futurs dans leur quartier, sont composés d’élus, de techniciens de la mairie et d’habitants ayant répondu à l’appel à candi-dature. Le conseil de quartier, présidé par madame le maire et constitué des représentants des conseils de secteur, représentera les conseils de secteur et proposera, à l’exécutif municipal, les projets qui en émanent. Dès cette année, une enveloppe de 100 millions de F est prévue pour la réalisation de projets d’investissement de quartier.

Le réseau d’éclairage public de la promenade Pierre-Vernier et du parking de la côte Blanche date de 30 ans et révèle des carences concernant la sécurité électrique et mécanique ainsi que des niveaux d’éclairement trop faibles et non-uniformes. Il est à noter également l’absence de fourreaux continus sur l’ensemble de la zone. C’est pour-quoi, la Ville va lancer des travaux afin d’améliorer l’éclairage, de réa-liser des économies d’énergie et de renforcer la protection des pro-meneurs promenade Pierre-Vernier.

Ils incluent le remplacement des candélabres et luminaires actuels aussi bien sur la promenade que sur le parking, le remplacement de toutes les protections électriques et des lisses en bois par des glissières de sécurité bois-métal sur les par-ties les plus accidentées, la pose de fourreaux et le tirage de câbles élec-triques, l’installation de luminaires à LED pour l’éclairage de la piste cyclable. Ces travaux seront réali-sés en 2 phases, à partir du 3e tri-mestre 2015 puis en 2016, pour un montant estimé à 250 millions de F.

Mercredi 13 mai, le conseil munici-pal a procédé à l’élection des 1er et 9e adjoints au maire : Jean-Pierre Delrieu et Dominique Simonet. Rencontre avec Jean-Pierre Delrieu, nouveau 1er adjoint : « C’est essen-tiellement l’organisation de mon temps de travail en mairie qui va être modifiée. Mes secteurs de délégation : action éducative, vie des quartiers et insertion, restent inchangés. J’y ai pris mes marques et ai pu impulser une partie des pro-jets novateurs de notre équipe. S’y ajoute désormais la coordination de l’action municipale qui nécessite d’œuvrer de manière transversale avec les autres adjoints et cette

transversalité me plaît. Les secteurs de l’action municipale sont divers et souvent complémentaires, et mon nouveau poste me permet d’avoir une vue globale de la collectivité. Je travaille depuis un an avec mes collègues adjoints que j’ai appris à connaître et à apprécier, je poursuis ces échanges de manière renforcée avec un plaisir certain. Par ailleurs, je sais pouvoir compter sur tous les agents de la mairie, qui font preuve d’un grand professionnalisme. Je n’ai donc aucune crainte et suis totalement confiant et serein. »

www.noumea.nc/actualites/portrait-du-premier-adjoint-elu-mercredi-13-mai

« La démocratie participative prend aujourd’hui forme avec la forma-lisation et les premières réunions des conseils de secteur. Au sein de l’exécutif, nous avons eu une réu-nion préparatoire avec les élus pour mieux connaître les secteurs. Pour ma part, je suis l’adjointe chargée de la démocratie participative, mais également élue de secteur pour le conseil du secteur Sud qui inclut la Vallée-des-Colons, quartier où je vis. Les réunions des conseils de secteur ont pour objectif d’écouter les habitants, de prendre en compte

leurs idées, leurs projets… car qui, mieux qu’un habitant, sait de quoi son quartier a besoin ? Même moi, qui suis quotidiennement aux prises de la réalité au travers du CCAS, je ne connais principalement que les besoins des personnes en difficulté. J’ai besoin d’une vue plus large des attentes de la population. Je suis impatiente de découvrir les idées, les projets que ne vont pas manquer de nous proposer les Nouméens. » Chantal Bouye, adjointe chargée de la démocratie participative, de la cohésion sociale et du handicap

33 délibérations adoptées lors du conseil municipal du 21 avrilCréation des conseils de secteur et du conseil de quartier dans le cadre d’une démarche de démocratie participative, réhabilitation du centre d’hébergement de N’Du, remplace-ment des éclairages promenade Pierre-Vernier, acquisition de nouveaux matériels pour les pompiers, achat de spectacles pour développer l’offre culturelle, subventions à diverses associations... le conseil municipal concrétise le changement annoncé.Zoom sur quelques-unes de ces actions.

Subventions

de subventions accordées à diverses associations lors du conseil municipal du 21 avril.

34 872 000 F

Démocratie participative

Création des conseils de secteur et du conseil de quartier

Cinq conseils de secteur ont été définis :conseil du secteur Nord-Est, regroupant les quartiers de Tina, 6e, 7e Km, Normandie etRivière-Salée;

conseil du secteur Est, regrou-pant les quartiers de Magenta, Haut-Magenta, Ouémo,Aérodrome, 4e Km et Portes-de-Fer;

conseil du secteur Sud, regroupant les quartiers de Vallée-des-Colons, Faubourg-Blanchot, Orphelinat, Trianon, N’Géa, Motor Pool, Receiving, Baie-des-Citrons, Anse-Vata etVal-Plaisance;

conseil du secteur Ouest, regroupant les quartiers de Vallée-du-Tir, Doniambo,Montagne-Coupée, Montravel, Centre-ville, île Nou, Quartier-Latin, Vallée-du-Génie etArtillerie;

conseil du secteur presqu’île de Ducos, regroupant les quar-tiers de Ducos, Ducos Indus-triel, Kaméré, Koumourou, Numbo, Logicoop et Tindu.

Sécurité

Amélioration de l’éclairage promenade Pierre-Vernier

Jean-Pierre Delrieu 1er adjoint

Conseil municipal

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Actus

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Jeunesse

Danse ma villeDécouvrir l’univers de la danse, s’initier au ragga dance hall, au bachata ou au hip-hop… mais éga-lement se rencontrer, partager et vibrer ensemble autour d’une même passion. C’est tout cela à la fois que propose « Danse ma ville » à des jeunes de 8 à 16 ans qui vont, jusqu’à fin septembre, participer à des ateliers de danse animés par des profession-nels, dans des maisons municipales de quartier, des collèges et à la Maison de l’étudiant. Avec à la clé une présentation de leurs chorégraphies lors du Rex Contest le 4 septembre et de la grande finale « Danse ma ville » le 7 octobre.

www.noumea.nc/actualites/danse-ma-ville-1

Prévention

Riffifi et médiation, un spectacle pour prévenir la violence à l’école

Le théâtre comme moyen de lutte contre la violence scolaire ; la formule est originale mais éprouvée avec succès depuis quelques années dans de nombreux établissements métropolitains. C’est ainsi que la Ville de Nouméa a choisi d’acheter 24 représentations du spectacle Riffifi et médiation, spectacle qui traite de la médiation et de la gestion non violente des conflits à l’école. Première en Nouvelle-Calédonie, ce spectacle, à la fois drôle, ludique et participatif, est proposé par trois artistes membres de l’Association des Ressources Pédagogiques pour une culture de non-violence, et porté par les conseillers municipaux juniors qui en ont réalisé eux-mêmes l’affiche et en assurent la promotion dans leurs écoles. Les 3 000 élèves de CM1 et de CM2 y sont invités du 20 juillet au 7 août.

www.noumea.nc/enfance-et-jeunesse/lecole-citoyenne

SeniorsNouvelles activités nautiques

Cours de natation à la piscine Jacques-Mouren du Ouen Toro, aquagym à la piscine Henri-Daly de Rivière-Salée et kayak au centre d’activités nautiques de la côte Blanche, en partenariat avec la province Sud… Le succès est au rendez-vous pour les nouvelles activités aquatiques pro-posées aux seniors par le CCAS.

www.noumea.nc/solidarites/seniors/animations

Sports

Après divers travaux de réfection des sanitaires et des vestiaires, d’aug-mentation de la production d’eau chaude, de réfection du pédiluve, de réaménagement de la zone pour han-dicapés…, engagés depuis mi-août 2014, la piscine du Ouen Toro pour-suit sa réfection. La seconde tranche des travaux de mise en conformité des installations hydrauliques et de traitement des eaux se fera lors de sa prochaine fermeture annuelle, de mi-juillet à mi-septembre 2015. Le montant prévisionnel des travaux est estimé à 40 millions de F.

www.noumea.nc/sport-et-plein-air/piscines-municipales

Sécurité

Une nouvelle piste cyclable de prévention routière à l’école mater-nelle Les PervenchesLa sensibilisation aux règles de circulation routière fait partie du programme des écoles primaires. C’est pourquoi la Ville de Nouméa, en partenariat avec la Direction de l’enseignement de la Nouvelle-Calédonie et la Direction de l’éducation de la province Sud a décidé d’installer des pistes d’éducation routière dans plu-sieurs écoles de la commune. Ces pistes permettent de mettre en œuvre des exercices en milieu protégé pour apprendre à se déplacer à bicyclette et de travailler sur le respect des règles de circulation et des autres usagers. L’école Les Pervenches (1, rue Pierre-Artigue, Portes-de-Fer) vient d’être équipée d’un circuit. Destiné aux élèves des Pervenches, celui-ci a également voca-tion à être utilisé par d’autres écoles du secteur afin qu’un maxi-mum d’enfants puissent en bénéficier. Plusieurs autres sites sont à l’étude pour aménager de nouvelles pistes cyclables de préven-tion routière.

Aménagement

Les trottoirs de la rue Anatole-France ont fait peau neuve Servant de test aux nouveaux revêtements modulaires choisis par l’exécutif, les trottoirs de la rue Anatole-France donnent désor-mais un aperçu de ce que pourraient être les futurs trottoirs du centre-ville. Composés de carreaux esthétiques, ils présentent égale-ment l’avantage de pouvoir être partiellement déposés et reposés à l’identique lors de futurs éventuels travaux. Avec 60 hectares de trot-toirs à refaire au centre-ville, pour un coût glo-bal de plus d’1 milliards de F, c’est dans un chantier de grande envergure que s’est lancée la mairie.

Une borne informatique est désormais en accès libre au rez-de-chaussée de l’hôtel de ville, du lundi au vendredi de 7h15 à 17h, afin de permettre aux élec-teurs d’accéder au site internet www.referendum.interieur.gouv.fr leur permettant de participer au processus de référendum d’initiative partagée.

La piscine municipale Jacques-Mouren poursuit sa réfection

Le chiffre

c’est le montant total des travaux engagés à la piscine municipale

Jacques-Mouren depuis août 2014.

130 000 000 F

Référendum d’initiative partagée

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Le tour des chantiers

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Sculpter pour s’insérerMarlin en acier, flèche faîtière encastrée dans un banian, fleur stylisée… l’art s’expose dans la rue et interpelle les passants. « Ces sculptures sont vraiment magni-fiques ! Par quel artiste ont-elles été réalisées ? » s’interrogent-ils, sans se douter que ces œuvres monumentales de bois et de fer ont été réalisées par des jeunes du quartier, dans le cadre d’un chan-tier d’insertion.

Dossier

Nouméa change et cela se voit : réfection des éclairages, travaux d’assainissement, d’adduction d’eau potable, nouveaux trottoirs… tous ces travaux visent à offrir aux Nouméens un cadre de vie de qualité. Focus sur les chantiers en cours.

Nouméa s’embellit

Trottoirs

Aménagement en cours de trot-toirs en enrobé le long de la route de la Baie-des-Dames-José- Casaroli entre la rue Marconi et le rond-point du collège de Kaméré ; et rue Raphaël-Pidjot, à Kaméré.

Eclairage et mise en lumière

Réfection de l’éclairage du chemin des crêtes à Magenta : démarrage probable courant août.

Mise en lumière des arbres majeurs le long de la plage de la baie des Citrons durant le mois de juin : une dizaine de spécimens vont être mis en valeur à la fois par un éclairage au sol d’1 ou 2 projecteurs encas-trés, en fonction de l’importance du houppier de chaque arbre, et par de 2 à 3 projecteurs fixés dans les branches qui éclaireront l’intérieur du houppier.

Assainissement et eau potableCentre-ville

Travaux d’assainissement et d’eau potable en cours sur la rue de Verdun, entre la rue d’Austerlitz et l’avenue du Maréchal Foch.

Magenta Travaux d’assainissement, phase 1,

en cours : pose de réseaux et réno-vation des 2 postes de refoulement des eaux usées situés rue P ey- Berland et à Magenta Plage.

Travaux d’assainissement, phase 2: démarrage en juillet-août de la pose d’un réseau séparatif rue René- Gervolino, entre l’impasse de Dumbéa et la rue de la Gazelle ; puis entre la rue de la Gazelle et l’impasse Uitoé ; et renouvelle-ment d’une conduite d’eau potable impasse Uitoé.

Tindu Réhabilitation des réseaux d’as-

sainissement en cours.

6ème km Renouvellement de la conduite

d’eau potable rue Jacques- Iékawé, entre les rues Paul-Bloc et de Castellane : démarrage fin juillet début août.

Vallée-du-Tir Renouvellement de 2 tronçons

de conduite d’eau potable rue édouard-Unger, entre les rues des Frères Vautrin et Brisson ; puis entre la rue Pallu de la Barrière et la rue Berthelot : démarrage en juin-juilletPose d’un réseau d’eaux usées entre le rond-point Berthelot et le carrefour Patch et création d’un poste de refoulement au droit de la DITTT : démarrage en juillet-août.

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et le parc de Rivière-Salée. « J’ai été impressionné par leur engagement et leur motivation tout au long des semaines. Je les ai vus se transformer peu à peu, devenir autonome dans leur travail. Ils ont ainsi appris à écouter, à travailler ensemble, à respecter les consignes de sécurité. C’était au départ un vrai challenge de par la durée du chantier et sa thématique car aucun des jeunes n’avaient jamais travaillé le bois

ou le fer. J’avoue que nous avons été surpris par le résultat » se réjouit Pierre. Des séquences sur

l’employabilité, sur la prévention santé, ainsi qu’une visite de l’exposition des sculptures érigées à l’île aux Canards, ont également été proposées aux jeunes qui ont par ailleurs participé à la sculpture réalisée par Adjé pour la visite du président de l’Assemblée nationale à Vavouto. À la suite de cette opération, cinq des jeunes ont poursuivi leur insertion en participant à un chantier découverte peinture organisé par la mairie, et tous se disent prêts à rééditer l’expérience. Quatre d’entre eux ont également désormais un travail, dans des domaines aussi variés que la pêche, la peinture ou la mécanique.

12 13Juin-Juillet Juin-Juilletle nouméa mag • n° 12 le nouméa mag • n° 12

Dossier

La pratique artistique comme levier d’insertionConsidérés par de nombreux professionnels comme une véritable innovation sociale, les chantiers d’insertion par la pratique artistique, tels que ceux organisés par la Ville de Nouméa, sont des outils d’intégration sociale pertinents. « Les chantiers d’insertion organisés par la mairie sont spécifiquement dédiés au public suivi par les éducateurs de quartier, c’est-à-dire des jeunes de 16 à 25 ans en difficulté sociale. Ces chantiers sont en fait un prétexte pour mobiliser les jeunes pendant un certain temps et les faire entrer dans un dispositif, même si, bien-sûr, la dimension artistique est un plus », explique Pierre Wabutrune, le coordinateur des chantiers au sein du service vie des quartiers de la mairie.

Un déclencheur

La pratique artistique apparaît aux yeux des travailleurs sociaux comme un outil permettant de transformer la situation de la personne par le biais de mécanismes divers : travail sur l’identité de l’individu, sur sa place dans la société, sur le rapport à l’autre, l’ estime de soi, le projet de vie, le bien-être, etc. « Avec de tels chantiers, poursuit Pierre, le jeune découvre la vie en collectivité, les contraintes liées au travail telles que les horaires, une tenue adaptée,

des règles de sécurité et d’hygiène. Et pendant tout ce temps, une réflexion accompagnée s’engage progressivement sur son parcours. Nous sommes là pour faire émerger des attentes et travailler sur la motivation. Le chantier doit être un déclencheur, avec une valeur ajoutée, celle de produire 10 pièces destinées à une exposition. » Concrètement, 8 jeunes du quartier de Rivière-Salée ont participé, en 2014, durant 3 mois, à ce chantier d’insertion, organisé par la mairie, avec l’artiste Adjé accompagné de l’artiste Victor Dermel. L’encadrement et le suivi des jeunes

ont été assurés par des animateurs chantiers et l’éducatrice de quartier de la mairie. Durant ces 3 mois, ils ont dessiné, travaillé le bois et le fer, acquis des techniques de dessin et de sculptures, pour réaliser ces œuvres monumentales exposées avenue Bonaparte, entre la piscine Henri-Daly

Plusieurs chantiers d’insertion sont programmés en 2015, parmis lesquels : Aménagement des jardins familiaux Chateaubriand : fabrication de composteurs,

réalisation de signalétique artistique, fabrication de palissades… Aménagement des locaux de l’Espace Montravel. Aménagement d’un chemin piéton sur la presqu’île de Tindu. Réalisation d’une rampe d’accès pour handicapé pour l’opération « Nouméa Plage ». Chantier sculpture.

Les chantiers d’insertion

« Ils sont devenus des

acharnés du travail »

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Dossier

Alexia Williams, 20 ans : « Cela montre aux autres de quoi nous sommes capables »Alexia a 20 ans, habite Rivière-Salée et est titulaire d’un CAP de pâtisserie. Rien à voir avec la sculpture, me direz-vous. Et pourtant ! Participer à ce chantier lui a ouvert de nouveaux horizons et lui a fait prendre conscience de son potentiel. « C’est l’éducateur qui travaille dans notre quartier qui m’a proposé de participer à ce chantier, et comme j’étais sans travail, cela m’a semblé une bonne idée. Tous les matins, le bus organisé par la mairie nous emmenait à La Coulée, chez Adjé, où nous passions la journée. Lui nous expliquait les techniques et nous, on mettait en pratique. Le travail du bois et du fer m’a permis d’utiliser des outils que je ne connaissais pas (meule, ponceuse, ciseaux à bois, etc.) et, surtout, ce chantier m’a permis de ne plus avoir peur de travailler avec les autres, en particulier avec des hommes. J’ai choisi de faire le dessin d’une fleur qui mélange les styles polynésien et mélanésien et je suis fière de la sculpture réalisée. Cela montre aux autres de quoi nous sommes capables. Ce chantier m’a permis de me rendre compte que je savais faire des choses ; cela m’a aussi apporté une expérience du travail. »

Martin Williams, 17 ans : « Je suis partant pour d’autres chantiers »

Martin est le jeune frère d’Alexia. Actuellement sans emploi, il a quitté l’école à la fin du collège sans aucun diplôme et a travaillé une seule fois dans le

BTP. « J’ai choisi de faire une flèche faîtière dans un banian, car je voulais une sculpture qui reprenne des éléments de la tradition mélanésienne, mais avec modernité. Je n’avais jamais sculpté avant et cela a été une vraie découverte. Je suis partant pour d’autres chantiers et je suis actuellement en attente d’un travail dans la soudure. »

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Par exemple, sur la fin, j’ai carrément été exclu de la sculpture du marlin ; je n’avais plus le droit d’y toucher ; ils tenaient absolument à y travailler seuls. C’était vraiment magique à voir ! Pour eux, je pense que le fait de se lever le matin avec un but dans la journée, c’est quelque chose de très important. Egalement la magie de voir la sculpture se réaliser et de la montrer aux autres par l’exposition dans la rue. C’est une valorisation de leur potentiel. Parmi les 8 jeunes ayant participé, Alexia, la seule fille, a révélé de véritables dons artistiques. Et pour peu qu’elle en ait la possibilité, financière notamment pour l’achat de matériel, elle pourrait devenir sculptrice. C’est d’ailleurs la seule frustration de cette expérience : ne pas pouvoir suivre un jeune chez qui on a éveillé une vocation. »

éveiller des vocations

« Participer en tant qu’artiste à ce projet a vraiment été très enrichissant, explique Adjé, l’un des artistes encadrant le chantier. Ces jeunes arrivent avec des parcours de vie souvent difficiles et leur propre vision des choses. Une fois le contact établi et la confiance instaurée, on parle le même langage et les échanges sont très intéressants. Durant une dizaine de jours, nous les avons tous réunis autour d’une grande table et ils ont dessiné librement. Nous avons ensuite sélectionné ensemble 12 dessins sur les 50 réalisés et travaillé sur la mise en 3 dimensions de ces dessins à plat. Les jeunes sont arrivés au chantier un peu comme des têtes brulées, comme des jeunes habitués à vivre dans la rue. Au fur et à mesure du chantier, une véritable évolution a eu lieu. Ils sont devenus plus calmes, plus posés, et se sont véritablement emparés du projet. Ils sont devenus des acharnés du travail.

L’art dans la rueC’est une volonté forte de l’exécutif : permettre d’occuper l’espace public par toutes les expressions culturelles et artistiques pour valoriser la créativité et favoriser l’émergence de nouveaux talents. Du théâtre de rue aux expositions dans la ville, des groupes musicaux aux danses urbaines… faire descendre l’art dans la rue est une expérience innovante à Nouméa. Elle permet d’aller à la rencontre de la population et de renouveler l’expression artistique en la positionnant en dehors des lieux habituels.

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Près de chez vous

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Des jardins urbains et partagés

« Les plantes nourrissent, réjouissent et guérissent », disait l’abbé Lemire, fondateur en 1896 de la Ligue du coin de terre et du foyer, une association pionnière de jardins ouvriers. Presque 120 ans plus tard, cet adage se révèle toujours aussi vrai et pourrait être le slogan du programme pluriannuel de jardins urbains de la Ville de Nouméa. Il existe actuellement sur la commune de Nouméa de multiples formes de jardins urbains qui s’habillent de noms derrière lesquels chacun trouve ses petits bonheurs : jardins familiaux, situés à Normandie, Vallée-du-Tir et Kaméré, jardins partagés ou collectifs, comme ceux mis en place par la maison commune de Tuband et la maison de quartier de Saint-Quentin, jardins pédagogiques… Des jardins destinés non seu-lement à se nourrir, mais également à se rencontrer, à partager. Des jardins situés sur des terrains municipaux, aménagés en plusieurs lots individuels et attribués à des habitants, des associations, des écoles, pour des cultures vivrières uniquement destinées à la consom-mation familiale. Des jardins dont l’objectif est de lutter contre la précarité, la vie chère et les problèmes d’équi-libre alimentaire, tout en favorisant la création de lien social entre les habitants. Derniers-nés du programme, les jardins pédagogiques de Rivière-Salée ont été créés en 2014 à l’intérieur du parc. Composés de 9 lots indi-viduels, ces jardins vont être gratuitement mis à la dis-position des associations, de la maison municipale de quartier et des établissements scolaires du quartier afin d’initier la population à la culture végétale de manière ludique et pédagogique tout en créant du lien social dans un quartier en pleine expansion démographique et économique.

Le quartier de Saint-Quentin, situé à la croisée des communes de Nouméa, du Mont-Dore et de Dumbéa, poursuit sa trans-formation afin d’offrir à ses habitants un cadre de vie plus agréable. La démarche engagée par la Sic s’inscrit dans la logique des projets ANRU développés en France métropolitaine : projet urbain global, habitat adapté aux attentes des habitants, amélio-ration du cadre de vie par la réalisation ou l’amélioration d’équipements, de services et de commerces de proximité, accompagne-ment social et économique de familles en difficultés, concertation avec les habitants. Etape obligatoire de cette opération, la démolition des tours dont le travail de désa-miantage est en cours. Viendront ensuite les travaux d’affaiblissement et la phase pré-paratoire de démolition des tours A1, A3, B1 et B2 (sécurisation du périmètre, gestion des déchets et des encombrants restants, gestion de l’amiante, minimisation des nui-sances sur l’environnement). Les tours seront démolies simultanément à l’explosif. La totalité de l’opération « Saint-Quentin change » se fait en concertation avec les habitants. Une association « La Croisée des Chemins de Saint-Quentin » a même vu le jour pour suivre et informer sur le projet et le premier numéro du journal du quartier est paru au mois de mai.

Rivière-SaléeSaint-Quentin Un nouveau visage« Le programme pluriannuel de jardins urbains fait appel à l’innovation par la typologie des jar-dins et des publics, la diversification du mode de gestion, la réalisation en partenariat avec les habitants, et dynamise la relation avec les acteurs dans les quartiers concernés, établissements scolaires, associations de quartier, associations environnementales, structures d’insertion, bail-leurs sociaux... Il est programmé sur plusieurs années et a déjà commencé : 9 jardins pédago-giques à Rivière-Salée, extension du jardin par-tagé de Tuband, lancement des 40 parcelles de Rivière-Salée, partenariat avec la Sic sur le pro-gramme de rénovation urbaine de Tindu. L’ob-jectif est d’offrir entre 70 et 100 parcelles par an sur des terrains municipaux non destinés à être aménagés. »

Françoise Suve, adjointe en charge de l’envi-ronnement et du développement durable

Ducos

Le saviez-vous ?

Vous êtes férus de lecture, mais vous ne savez plus quel livre bouquiner ? Découvrez la sélection du mois de la médiathèque de Rivière-Salée sur le site de la Ville de Nouméa :www.noumea.nc/mediatheque-rs

Réhabilitation du centre d’hébergement de N’Du En 1995, la Ville a construit à N’Du

un centre d’hébergement provisoire prévu pour 10 ans, composé de 63 uni-tés, afin d’accueillir les familles issues d’opérations de résorption d’habitat insalubre et dans l’attente d’un reloge-ment. 50 unités familiales sont actuelle-ment encore occupées. La municipalité poursuit ses actions de relogement par le biais notamment du Centre commu-nal d’action sociale.Compte tenu de la situation de préca-rité de certaines familles, la Ville va pro-céder à des travaux de réhabilitation (réfection de l’installation électrique et de la toiture de 30 unités familiales et d’une partie des menuiseries) du centre d’hébergement. Ces travaux, estimés à 40 millions de F et d’une durée de 6 mois, pourraient démarrer au cours du 2e trimestre 2015.

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Près de chez vous

Tous quartiers

Des maisons municipales de quartier à votre serviceVous les connaissez très certainement pour les activités et animations qu’elles proposent mais peut-être un peu moins pour leurs permanences. Il s’agit, bien sûr, des maisons de quartiers ! Ces équipements de proximité sont à votre service et vous offrent notamment des lieux d’écoute, l’aide d’écrivains publics, d’assistantes sociales, de juristes, de conseillers en insertion.

Le rendez-vous est régulier et attendu avec impatience par tous les habitants du quartier : une fois par mois, le marché SASO (Sakamoto-Soleil) prend posses-sion du terrain voisin de l’OPT-Magenta, au pied des tours. Produits vivriers, plats préparés, plantes vertes, objets de brocante, artisanat…sont disponibles sur les étals. Mais bien plus qu’un simple marché de quartier parmi d’autres, le marché SASO est un lieu de ren-contres, un vecteur de cohésion sociale. Ses objectifs sont mul-tiples : permettre aux associations de se connaître, d’échanger, de créer une solidarité ; conjuguer les efforts de plusieurs associations du secteur de Magenta ; faire bénéfi-cier financièrement les associations et les familles de leurs productions ; mettre en valeur les produits de la terre et valoriser le savoir-faire en matière d’artisanat ; renforcer le réseau associatif au travers des rencontres régulières ; et amener les associations à orga-niser, mettre en place (avant, pendant, après) le marché SASO. C’est ainsi que, initié en 2006 avec le soutien de la mairie, le marché est désormais géré par les différentes associations du quartier de Magenta qui se chargent, chacune à leur tour, de son organisation.

Les permanences d’écoute psychologique proposent un espace d’accueil, d’écoute, de soutien et d’orientation. Elles sont ouvertes à toute personne en demande, sans condition préalable, et souffrant de difficultés fami-liales, sociales, parentales, de couples, victime d’isolement ou de détresse psychoaffective, de problèmes d‘insertion professionnelle, se posant des questions autour de la consommation de drogue ou d‘alcool…

L’écrivain public apporte une aide à l’écriture pour rédiger des cour-riers. Il facilite aussi la communica-tion écrite avec l’administration. Les permanences s’effectuent dans les maisons de quartiers, de 9h à 11h et de 13h à 15h. Elles accueillent le public se présen-tant sans rendez-vous.

L’association a pour mission de promouvoir la santé sexuelle au tra-vers de projets de sensibilisation, de prévention et d’interventions en direction de tous les publics.

La Mission d’insertion des jeunes de la province Sud accompagne les jeunes demandeurs d’emploi de moins de 26 ans en difficulté, en les aidants à construire un parcours vers l’emploi durable. Renseignement au 23 27 23.

L’association a pour mission d’aider le public dans ses démarches juridiques en lui expliquant ses droits et ses devoirs lors de litiges et de conflits. www.noumea.nc/permanences

Les lieux d’écoute

L’écrivain public

Le Comité de promotion pour la santé sexuelle

La Mission d’insertion des jeunes

L’association pour l’Accès au Droit et l’Aide aux Victimes

Magenta

Le marché SASO

Tous quartiers Les espaces publics numériques en fêteLe 22 juillet, venez découvrir l’univers du numérique et du multi-média dans les espaces publics numériques de votre quartier et place des Cocotiers. Vous seront proposés des animations multimédias (ateliers photo, ateliers bio-connexion, etc.) ainsi qu’un grand rallye numérique place de la Marne, dont l’objectif est de se rendre d’un point à un autre en utilisant des outils multimédias telles les tablettes numériques, permettant de résoudre des énigmes et de franchir des étapes. Conditions pour participer à ce jeu : s’inscrire auprès des animateurs multimédias, disposer d’un smartphone ou d’une tablette pour la journée, télécharger les applications conseillées par les animateurs et récupérer l’équipement qui permet de parti-ciper au rallye (1 carte + 1 enveloppe énigmes).

Plus d’infos auprès des maisons municipales de quartier.

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Environnement

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L’opération « Foyers témoins », entreprise dans le cadre du Programme local de préven-tion des déchets, vise à accom-pagner des foyers nouméens volontaires dans la réduction de leurs déchets ménagers. Dans la pratique, ces ménages ont à quan-tifier leur volume de déchets avant et pendant l’adoption de 4 gestes de prévention. Rencontre avec 2 foyers qui ont choisi de « jouer le jeu » des poules et composteurs.

Un composteur pour une colocation

Clément Mabilais, 29 ans, ingénieur Télécom, vit avec 4 colocataires dans une maison de la Vallée-des-Colons. « Au départ, c’est une idée d’une de mes colocataires, Astrid, car nous triions déjà un certain nombre de déchets, comme les canettes en aluminium et le papier ; et cela nous a semblé une suite logique. Nous avons bien sûr dû persuader les autres colocataires et nous faisons un peu office de moteur dans la maison. Nous n’avons qu’un tout petit bout de jardin, donc la solu-tion du composteur nous a semblé la meilleure. Depuis 1 mois, nous pesons nos déchets et déjà nous avons pris conscience de la quan-tité produite, à savoir une poubelle de 1,5 à 2,5 kg tous les deux jours. Maintenant que nous jetons

tous nos déchets organiques au composteur, que nous essayons de réduire les emballages et que nous trions en plus les plastiques et cartons pour les apporter à la déchèterie, nous sortons une seule poubelle de 1,5 kg par semaine ! »

Moins de déchets pour produire des œufs frais

Paul Wongsowikromo, chargé de mission développement durable au vice-rectorat, vit avec sa famille « à géométrie variable » comme il le dit lui-même, dans sa maison de Kaméré.« Nous sommes un foyer de 6 à 7 personnes en moyenne, avec mes enfants et mes petits-enfants, et nous produisons donc beau-coup de déchets, essentiellement des emballages. C’est ainsi que je sors en moyenne une poubelle de 7 kg par semaine, alors que je pratique depuis longtemps le tri et le compostage. Nous avons maintenant 2 poules fournies par la mairie, ainsi qu’un poulailler. Je leur donne les épluchures des fruits et légumes, les restes de repas. Mais comme elles sont en concur-rence avec les chiens, j’ai même dû

acheter des suppléments pour les nourrir. Elles ne pondent pas encore mais mes petits-enfants attendent les premiers œufs avec impatience. Avoir des poules permet aussi de renouer avec les gestes d’antan, de la brousse, et de les transmettre aux nouvelles générations. »

Les foyers témoins en actionLes 70 foyers témoins entament leur second mois d’action. Après avoir pesé leurs déchets durant 1 mois, ils sont désormais dans la phase active de réduction des déchets grâce aux composteurs et poules fournis par la Ville de Nouméa.

L’opération « Foyers témoins », c’est 70 foyers qui se sont portés volontaires pour adopter des gestes visant à réduire leurs déchets, durant 3 mois. Le premier mois, les foyers ne modifient pas leur habitudes de consommation et pèsent leur déchets. À partir du deuxième mois, les foyers choisissent d’adopter 4 gestes de prévention parmi les 10 proposés. Les déchets sont pesés tout au long de l’opération afin d’évaluer le poids des déchets évités. L’objectif est de réduire de 20 % les quan-tités de déchets résiduels des foyers témoins, tout en démontrant qu’il est simple et possible de le faire.

Le maire est habilité à prendre les mesures utiles pour assurer l’hygiène et la salubrité. A ce titre, il doit notamment prévenir les accidents et pollutions de toute nature, dès lors qu’aucune autre autorité n’a reçu de compétence spéciale en la matière (le Code de l’environnement de la province Sud par exemple) ou sauf si un texte le prévoit. Les contrôleurs de la section de l’évaluation et de la réduction de l’insalubrité publique (SERIP) interviennent dans le trai-tement des nuisances que subit la population et qui pourraient porter atteinte à sa santé, principalement dans les domaines de l’habitat, de l’hygiène et des nuisances animales. Concrètement, le contrô-leur intervient après un signalement qui peut être fait via le dispositif « Allô Mairie », par courrier à la

mairie ou directement auprès du SIPRES. En 2014, 411 demandes ont été reçues dont 370 ont donné lieu à l’ouverture d’un dossier. La SERIP instruit la demande en diligentant une enquête de salu-brité publique si un risque sanitaire est avéré (arbovirose, zoonose, atteinte à la salubrité publique…), en cas de péril grave et imminent pour la sécurité des administrés (exemple, les immeubles mena-çant de ruine) et également en cas de pollution signalée. L’instruction nécessite de rechercher le fautif, puis de lui signifier par courrier d’avertissement ou de mise en demeure de prendre les mesures nécessaires à la résorption de l’état d’insalubrité. La procédure peut déboucher sur la prise d’un arrêté municipal de mise en demeure de réaliser les travaux demandés.

Veiller au maintien de la salubrité publiqueMauvaises odeurs, infiltrations et écoulements d’eaux, présence de déchets, de volailles, de porcs, de rongeurs, nuisances en tout genre, la Ville intervient pour maintenir la salubrité publique sur son territoire.

Chaque année, les élèves des écoles de Nouméa, niveaux CE2, CM1, CM2, participent à une opération de sensibilisa-tion sur l’identification du moustique vecteur de la dengue et du chikungunya, des gîtes larvaires et à leur destruction. Ils sont également informés sur les moyens pour s’en protéger. Les écoles participantes sont situées dans des zones à haut risque où une sensibilisation plus soutenue est néces-saire. Ces actions de sensibilisation sont effectuées par les agents de la Ville accompagnés de personnes participant au programme provincial d’insertion citoyenne. Un film sur la thématique est projeté, des explications sont fournies et une chasse aux gîtes larvaires est organisée dans l’école.

Des élèves sensibilisés

Les types de signalement relevant de

la mairie

Santé publique

Terrains embroussaillés et/ou diverses stagnations d’eaux propices au développement

du moustique Aedes aegypti, vecteur de la dengue et du

chikungunya.

Infiltrations d’eaux et écoulements d’eaux chez les administrés.

Présence de déchets chez les administrés.

Présence de volailles, de porcs, de rongeurs…

Dysfonctionnement de l’assainissement

chez les administrés.

Pollution de l’air, pollution de l’eau.

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Social Agenda des sorties

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Souvent méconnus, les aidants sont ces personnes qui accompagnent quotidiennement un proche en perte d’autonomie, en situation de handicap ou en état de forte dépen-dance, de temps en temps ou quo-tidiennement.

Les besoins des aidants

Dans certaines situations, l’aidant intervient dans un premier temps pour une aide ponctuelle comme, par exemple, la réalisation des courses ou celle des tâches ménagères. Au fur et à mesure de la perte d’autonomie de la personne aidée, l’aidant va intervenir dans des tâches plus nombreuses et être beaucoup plus présent dans la vie quotidienne de cette dernière (toilette et habillage, préparation et prise des repas, déplacements, démarches administratives, etc). Il apporte, bien entendu, une pré-sence, une compagnie et un sou-tien affectif au proche accompagné. Dans d’autres situations, la perte d’autonomie ou le handicap d’un proche survient du jour au lende-main. L’aidant se trouve confronté immédiatement, et ce souvent sans préparation, à la réalisation de multiples tâches. Quelle que soit la situation, le rôle de l’aidant n’est pas facile tous les jours et il a, comme l’aidé, ses propres besoins :

être informé sur la pathologie et son évolution possible, sur les capaci-tés/incapacités de l’aidé et sur ses besoins ; être formé sur différents thèmes afin de mieux comprendre ce que vit le proche pour mieux l’aider (ex : les gestes du quoti-dien, l’utilisation de matériel spé-cifique) ; avoir des temps de répit, d’échanges et de partage et conti-nuer de bénéficier de ses propres temps de loisirs ; pouvoir concilier son activité professionnelle et son rôle d’aidant dans certains cas.

Un programme de soutien aux aidantsLe CCAS propose un cycle de conférences permettant d’aborder ces différentes problématiques : « comment se préserver lorsqu’on est un aidant ? », « comment accom-pagner une personne âgée dépres-sive ? », « la sexualité des seniors »… À côté de ces conférences données par des intervenants profession-nels (ergothérapeute, psychologue, gériatre), des « cafés des aidants » sont organisés, tous les jeudis de 13h30 à 16h à la Maison de la famille. Un café des aidants, c’est un moment propice à l’informa-tion, à la rencontre et à l’échange, aussi bien avec des professionnels qu’avec d’autres aidants.

Le rôle de l’aidant est primordial. Pour qu’il ne se retrouve pas seul, pour qu’il soit soutenu, des aides professionnelles ont été instaurées et organisées par la Ville de Nouméa.

Aider les aidants Cent affiches pour un centenaireMaison Higginson

Du 3 août au 11 noveMbre.

Cent affiches de la Grande Guerre de la collection privée de Pierre Grézard pour (re)découvrir les affichistes ayant, par leurs travaux, participé à l’effort de guerre. Permettant de lutter contre la guerre d’usure, mais également de renforcer l’aide sollicitée à l’arrière, l’affiche de propagande politique a connu un véritable essor avec la Première Guerre mondiale. Cette exposition, labellisée par la Mission du centenaire, a déjà été présentée à Paris, Avallon, Lyon et Perth.

ILLUSTRATIONJusqu’au 9 juillet. Centre d’ArtUne exposition collective rassemblant des couvertures d’albums jeunesse réalisées par des artistes calédoniens suite à un concours lancé par le centre d’Art lors du 1er Festival du livre jeu-nesse de Nouméa.

FEMMES AU CœUR DU CONFLIT EN NOUVELLE-CALÉDONIE, 1939-1945Jusqu’au 8 août. Musée de la Seconde Guerre mondiale Les parcours exceptionnels de femmes calédoniennes et leur vie quotidienne au travers de photographies, textes, archives, témoignages, multimédias et objets.

CALEDOUNJusqu’au 16 août. Centre culturel TjibaouUne exposition sur l’histoire de la com-munauté arabe installée de force en Nouvelle-Calédonie au 19e siècle.

TREMPLIN DE LA CRÉATIONDu 7 août au 17 septembre. Centre d’ArtPour la 3e année, une exposition collective d’œuvres réalisées par de « jeunes » talents calédoniens suite à un concours lancé par le centre d’Art.

PULI WANGONDu 19 août au 18 octobre. Centre culturel TjibaouDes photographies de Daniel Nouraud où les hommes sont saisis dans leurs gestes qui sont eux-mêmes pris dans un temps et une mémoire qui excèdent le moment individuel et fugitif.

LE SECRET DE LA SEINEJusqu’au 27 septembre. Musée maritimeEn 1968, la Marine nationale retrouve l’épave de la Seine naufragée en 1846 au large de Pouébo. Mais que venait faire ce navire militaire en Nouvelle-Calédonie sept ans avant la prise de possession par la France ?

LA FêTE DU TOkA à TANNAJusqu’au 27 septembre. Centre culturel TjibaouDes photographies de Pierre-Alain Pantz d’une fête exceptionnelle à Tanna qui rassemble près d’un millier de danseurs célébrant l’alliance et la paix entre les douze nakamals de l’île.

REGARDS SUR LES COMMERCES D’AUTREFOISJusqu’à fin décembre. Maison du LivrePhotographies des petits et grands magasins de Nouméa, des stores de brousse, des marchés et des mar-chands ambulants de 1870 à 1940 et reconstitution d’une arrière-boutique. Visite commentée chaque premier mercredi du mois, à 14h, sur inscription auprès de l’ATUP au 77 83 73.

© Pierre-Alain Pantz

© Daniel Nouraud

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Expos

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kALY-GRAFFYk Du 25 au 28 juin. Théâtre de Poche À la fois danseur et musicien, Soufiane Karim présente le solo Man Ena, « Qui je Suis », chapitre 2 de l’œuvre Kaly-Graffyk, création chorégraphique autour des cultures kanak, indoné-sienne et marocaine.

EkOTEN26 et 27 juin. Café musiques Le Mouv’En avant-première de la tournée pays, un concert fusion d’Ekoten, mélange des musiques d’hier et d’aujourd’hui.

RÉCITAL DE PIERRE-ALAIN VOLONDAT2 et 3 juillet. Conservatoire de musiquePierre-Alain Volondat, pianiste inter-national, interprète des œuvres des grands compositeurs Beethoven, Chopin, Liszt, Albéniz, Rachmaninov ou Debussy.

DIALOGUES DES CARMÉLITES D’APRèS G. BERNANOS, G. VON LE FORT ET F. POULENCDu 3 au 5 juillet. Théâtre de l’îlePendant la Révolution française, les ordres religieux sont menacés, et Blanche ainsi que 15 autres sœurs d’un Carmel de Compiègne sont condam-nées à mort.

PETITS PIEDS POUR GRANDS PAS. COMPAGNIE LES ARTGONAUTESDu 4 au 12 juillet. Théâtre de Poche Au travers de plusieurs contes, Le petit bonhomme haut comme trois pommes, Nuage d’avril, L’étoile de mer, Derrière le mur, Sylvain Lorgnier et Erwan Botrel évoquent la difficulté de grandir, de ce qu’il faut garder, de ce qu’il faut laisser.

WANAMAT ShOW 2 Du 3 au 5 juillet. Centre culturel Tjibaou Marithé Siwene, à nouveau dans le rôle de la vieille Kutroine, nous raconte avec humour les aventures de cette mamie de Nengone.

PIANOS ET PERCUSSIONS23 et 24 juillet. Conservatoire de musiqueUne rencontre entre musiques tradi-tionnelles ou folkloriques et la musique savante écrite, avec des professeurs du Conservatoire et le duo de percus-sionnistes Duodelam.

LA SCAPhANDRIèRE CIE CRIS POUR hABITER ExILS25 juillet. Centre culturel TjibaouUne parabole sur la cupidité de l’homme et son penchant à piller les ressources naturelles d’un environne-ment fragile.

LE FIL PERDU. PACIFIQUE ET COMPAGNIE25 juillet. Médiathèque de Rivière-SaléeDeux personnages déboulent, sans être attendus, dans la salle... Et c’est la panique, car ils ont perdu le fil de l’histoire qu’ils étaient censés surveiller et il faut tout réinventer... Un spectacle improvisé et interactif qui offre une aventure différente à chaque fois.

GAYULAz31 juillet. Café musiques Le Mouv’Un concert de kaneka de l’artiste de Lifou, Gayulaz, qui vient de sortir l’album Koi élanye.

NUIT DE LA GUITARE TRADITIONNELLE 1er août. Café musiques Le Mouv’ Musique aux accents country et folk « west indies » en vogue dans les îles du Pacifique Sud dans les années 40/50, la guitare traditionnelle revient sur scène avec Bulu Hau, Iaai Tradi et Mankava.

UILU Du 5 au 7 août. Centre culturel TjibaouUne escapade musicale à plusieurs voix au son des langues et des harmo-nies des huit pays kanak.

FADO PORTUGAIS. CRISTINA BRANCO6 et 7 août. Conservatoire de musiqueCristina Branco interprète des fados sur des compositions modernes tout en étant profondément ancrée dans la tradition.

LES CAVALIERS D’APRèS J. kESSELDu 6 au 8 août. Théâtre de l’îleUn spectacle qui embarque le public dans une épopée aux confins de l’Afghanistan, autour des relations père-fils, d’une histoire de courage, d’honneur et d’amour.

CINÉ’ART 23 juin à 18h30. Théâtre de PocheMASH, comédie satirique de Robert Altman (1970). Film présenté par le gui-tariste Carl Lockett, suivi d’un débat.

ANNIVERSAIRE DE NOUMÉA25 juin de 18h à 20hÀ l’occasion de la date anniversaire de la création de la Ville de Nouméa, un lâcher de lanternes célestes ainsi que des animations seront proposés à Magenta (terrain derière le rond-point, accès par la rue Gervolino, en face du stade).

REx DANCE hALL QUEEN & kING3 juillet de 18h à 23h. Rex NouméaSoirée dansante « tropicale » avec battle de ragga.

ART’ PÉRITIFSScène extérieure du centre d’Art à partir de 18h30- 7 juillet : art’pé musique et danse spécial Vallée-du-Tir.- 21 juillet : art’pé danse tango.- 18 août : art’pé danse jazz.- 28 juillet et 25 août : art’pérouse théâtre et danse avec les élèves des sections arts plastiques, musique et théâtre.

LAMPIONS, FEU D’ARTIFICE ET BAL 161 ANS DE NOUMÉA13 juillet de 18h15 à 23hÀ l’occasion de la fête nationale, 5 000 lampions seront distribués avant le traditionnel défilé au centre-ville, suivi du feu d’artifice place des Cocotiers et du bal populaire à l’hôtel de ville.

LIVE AU kIOSQUE22 juillet à 18h Concert par le groupe Solydal et un groupe du Mouv’ au kiosque à musique.

CONFÉRENCES ET VISITES

- 6 juin, 4 juillet et 1er août à 9h30 : Histoire et petites histoires du Faubourg-Blanchot et de la maison Célières, par l’association Témoignage d’un Passé (ATUP). - 18 juin à 18h au Musée maritime : L’inoubliable voyage des émigrants du café, par Christiane Terrier.- 25 juin à 18h15 au centre cultu-rel Tjibaou : La fin des « indigènes » en Nouvelle-Calédonie, le colonial à l’épreuve du politique (1946-1976), par éric Soriano.- 9 juillet à 18h15 au centre culturel Tjibaou : Quand le littoral se ferme, l’accès au rivage à Auckland, Nouméa et Port-Vila : enjeux et gouvernances, par Olivier Hoffer.- 6 août à 18h au Musée maritime : Et les Européens découvrirent le Pacifique, par Christine Bousquet.- 20 août à 18h15 au centre cultu-rel Tjibaou : La guerre de 1917, par Emmanuel Tjibaou et Yvon Kona.

Spectacles

Fête de la Musique20 et 21 juin

Retrouvez toute l’actualité culturelleà Nouméa sur :

culture.noumea.nccentredart.noumea.ncmusees.noumea.nc

mediatheque.noumea.nctheatredelile.nc

adck.ncmuseemaritime.ncmaisondulivre.nc

Et pour être informé des événements municipaux, abonnez-vousà la newsletter électronique

(parution le jeudi tous les 15 jours)sur centredart.noumea.nc

Pour la 27e année, Nouméa fête toutes les musiques place des Cocotiers, au musée de la Ville, à la bibliothèque Bernheim, à l’hôtel de ville, dans les rues du centre-ville, à la médiathèque de Rivière-Salée, au haussariat et parc zoologique et forestier (en partenariat avec la province Sud). Au programme, hip-hop, karaoké géant, mégafanfare, électro garden, rock, acoustique, reggae, kaneka, Festival Ram-Dam du Mouv’… sans oublier un concert hommage à BB King. Et jusqu’au 30 juin, l’exposition « À l’image de leurs voix », autour de la place des Cocotiers, présente une cinquantaine de photos de concerts réalisées par éric Dell’Erba. Programme détaillé sur culture.noumea.nc

Sous réserve de modifications.

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Rendez-vous

5e festival Reflets du cinéma ibérique et latino-américain

tHéâtre De PocHe

Du 4 au 9 août

Pour cette cinquième édition du festival Reflets du cinéma ibérique et latino-américain, à la programmation signée ACCES, huit films sont à l’affiche : Temporada de Patos de Fernando Eimbcke (Mexique, 2004), film d’ouverture du festival, projeté gratuitement le mardi 4 août à 18h30 après une animation musicale à partir de 18h, Los colores de la Mon-tana de Carlos Cesar Arbeales (Colombie, 2010), Pelo Malo de Mariana Rondon (Vénézuela, 2014), El aura de Fabian Bielinsky (Argentine, 2005), Rêves d’or de Diego Quemada-Diez (Mexique, 2011), Cellule 211 de Daniel Monzon (Espagne, 2006), Ultimo Elvis de Armando Bo (Argentine, 2010) et Les sorcières de Zugarramundi d’Alex de la Iglesia (Espagne, 2014). Dates et horaires des séances sur centredart.noumea.nc ou par téléphone au 25 07 50.

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Avec nous, ça va changer !

Tribune libre

Les tribunes n’engagent pas la rédaction du magazine.

Union pour la Calédonie dans la France

UNE DéMISSION QUI EN DIT LONG !

Dominique Simonet, 1er adjoint à la Ville de Nouméa, démissionne sans surprise après seulement un an de mandat. En effet, depuis plusieurs mois les réseaux sociaux puis la presse s’étaient emparés de cette nouvelle.

Cette démission est l’expression de graves désaccords entre le premier adjoint et madame la députée-maire de Nouméa sur la manière de gérer la commune.

Contrairement à ce qu’essaye de faire croire la majorité municipale, ce n’est pas un événement anodin. C’est le résultat d’un manque de cohésion et d’organisation au sein de l’équipe municipale, rattrapée par le principe de réalité.

À l’immobilisme de l’équipe municipale depuis un an et à la fuite des cadres de la ville de Nouméa s’ajoute aujourd’hui la démission du premier adjoint, entre autres chargé de la sécurité. Dans ces conditions, qu’en sera-t-il du fameux « Plan Marshall » pour la sécurité ?

Les élus de Calédonie Ensemble, cantonnés à la critique et à l’opposition systématique depuis des années, peinent à faire face à la dure réalité du terrain.

Être maire de Nouméa, 100 000 habitants, 42e ville de France : cela ne s’improvise pas !

Charles éRICChef de groupe UCF

En mars 2014, les Nouméennes et les Nouméens ont ouvert une nouvelle page de l’histoire de notre ville. L’ambition se devait d’être au rendez-vous et moins d’un an et demi plus tard, c’est avec fierté que je peux écrire que 68 % de nos engagements de campagne ont été soit tenus, soit sont en passe de l’être. Exemples :

L’aménagement du quai Ferry en pôle d’animation et de restauration a fait l’objet d’études et d’esquisses de la part de nos services. Nous allons lancer le concours d’architecte afin de pouvoir engager les travaux dès le début 2016 pour une première tranche sur les terrains municipaux.

L’implantation de cafés-terrasses a été définie sur la place des Cocotiers, les premiers travaux de préparation vont commencer pour une ouverture en 2016.

Les work-out sur la promenade Pierre-Vernier et l’Anse-Vata seront mis en place fin août début septembre afin de permettre aux Nouméens des exercices de fitness en plein air.

Le côté gauche de l’avenue Bonaparte à Rivière-Salée sera aménagé de vrais trottoirs au 3e trimestre 2015.

La réfection des trottoirs du centre-ville va être engagée dans le prolongement du trottoir-test réalisé devant la mairie rue du Général-Mangin.

L’éclairage de la promenade Pierre-Vernier est en cours tout comme celui des arbres remarquables de la Baie des Citrons pour fin juin.

Les Dimanches en mode doux sont une réalité et un succès populaire.

Les associations sportives peuvent désormais utiliser gratuitement les terrains de sport le soir tout en bénéficiant de la gratuité de l’éclairage.

La piscine de Magenta comprenant un bassin de 25 m à destination des scolaires et du public ainsi que son bassin ludique pour les petits fait l’objet d’un concours d’architectes afin de mener à bien ce projet phare de notre mandature.

De nouveaux éducateurs de rue ont été recrutés, ils sont désormais 12 au lieu de 9 pour assurer le suivi des jeunes dans les quartiers.

Le déménagement hors du centre-ville de Macadam Partage est sur la voie du succès.

Le Conseil des quartiers a été installé et permet désormais de mieux prendre en compte les aspirations de chacun.

Les jardins familiaux ont été augmentés et d’autres sont prévus pour 2016.

La liste n’est pas exhaustive. Les services travaillent d’arrache pieds pour concrétiser nos projets avec le concours de l’exécutif et des conseillers.

Alors, peut-on sincèrement parler d’immobilisme ?

Jean-Pierre DELRIEU 1er adjoint au maire

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Page 15: Nouméa Mag N°12

FÊTE De LAM U S q u e

Place des cocotiers Musée de la ville Bibliothèque BernheimMédiathèque de Rivière-Salée Avenue Foch Parc Zoologique et Forestier

20 21 juin 2015