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NOUVELLES DE L'ECOSYSTEME Nouvelles de l'Ecosystème vous apporte les nouvelles de la Commission de la Gestion des Ecosystèmes de l'UICN
Décembre 2018, Edition 4
Cher membre de la CGE, Nous avons le plaisir de vous présenter la quatriéme édition du bulletin de la Commission de la Gestion des Écosystèmes (CGE) de l’UICN pour l’année 2018.
Suivez-nous pour avoir des nouvelles et de mises à jour.
À SOULIGNER DE LA CGE
COP 24 Katowice, Pologne
Il y a dix ans à Poznan, l'UICN et d'autres organisations internationales ont promu des approches de l'adaptation fondée sur les écosystèmes, appelées EbA. Dix ans plus tard, nous sommes de nouveau en Pologne reconnaissant que l’EbA est appliquée dans plusieurs actions de lutte contre le changement climatique, renforçant ainsi la résilience des écosystèmes et des communautés vulnérables du monde entier. Cette approche est la principale solution d'adaptation basée sur la nature (NbS) et contribue à la mise en œuvre de l'Accord de Paris, car il a été démontré que les EbA contribuent à plus de 30% des solutions aux impacts climatiques. Préserver l’intégrité de l’écosystème est un mandat de l’Accord de Paris. L’EbA est donc bien placée pour constituer l’approche de liaison entre atténuation et adaptation au profit des communautés locales.
10 anées d’EbA (FEBA)
Les 10 ans d'EbA ont été célébrés lors d'un événement conjoint entre la CGE et le Programme Mondial pour
la Gestion des Écosystèmes – PMGE. La session fut présidée par le vice-président de l'UICN, Malik Amin
Aslam, avec des présentations de ministres et d'ambassadeurs, ainsi que de plusieurs pays qui ont promu
l’EbA de manière satisfaisante et qui voient l'urgence de la placer au centre des priorités pour les vingt
prochaines années.
Conférence des Nations Unies sur la Biodiversité COP 14 Sharm El Sheikh - Egypte 13-29
novembre
Vers une vie en harmonie avec la nature d'ici 2050
Le 4ème Forum Scientifique organisé par l'Union Internationale des
Sciences Biologiques, la Commission Européenne, avec le soutien
d'EKLIPSE, le mécanisme d'interface science-politique sur la biodiversité
et les services écosystémiques de l'UE, l'Institut Interaméricain de
Recherche sur le Changement Planétaire (IAI) et le Secrétariat de la
Convention sur la Diversité Biologique, s'est tenue les 23 et 24
novembre 2018 à Sharm el-Sheikh, en Égypte, à la COP14 de la CDB. Le
dialogue science-politique intitulé "Vers une vie en harmonie avec la
nature d'ici 2050" fut un dialogue entre la science, la politique et la société civile pour discuter leur rôle
dans l'identification des transitions nécessaires et dans l’éclaircissement du cadre mondial pour la
biodiversité post-2020. L'un des objectifs clés du Programme d'Action de Sharm el-Sheikh à Beijing en
Faveur de la Nature et des Personnes est « d'inspirer et d'aider à mettre en œuvre des solutions fondées
sur la nature pour relever les principaux défis mondiaux ». Judy Fisher a donné une conférence plénière à la
session intitulée Mise à l’échelle des solutions fondées sur la nature pour le programme de restauration et
au-delà, sous le nom de « Introduction de solutions fondées sur la nature dans la Convention sur la
Diversité Biologique » et a participé à la discussion qui a suivi. Judy a également été membre du groupe
d'experts de la session sur la compréhension du besoin de restauration et d'utilisation de solutions fondées
sur la nature, y compris en milieux urbains, pour atteindre les objectifs en matière de biodiversité, à
l'exemple de l'Afrique. Pour en savoir plus sur cet événement, veuillez visiter la page de la CGE sur les
espèces envahissantes.
Participation du Groupe de Travail d’Experts en Pêche (FEG) de la CGE à la COP14
Le FEG a était représenté à la COP par Jake Rice et Despina Symons au sein de la délégation de l'UICN chargée de l'ordre du jour relatif à la biodiversité marine et océanique dans les ZIEB (zones d'importance écologique et biologique) et OECM (autres mesures de conservation efficaces) en relation avec les Cibles 11 d’AICHI sur les MPAS (aires marines protégées). Le FEG a contribué à ces deux processus (ZIEB ey OECM) en collaboration avec le Secrétariat de la CDB et la FAO. Le FEG a également organisé deux événements parallels en collaboration avec le Secrétariat de la CDB et la FAO :
• « Objectifs et livraison de produits alimentaires provenant de la mer » (voir ordre du jour içi) • « Autres mesures de conservation efficaces basées en aires (OECM) » (voir ordre du jour içi)
Jake Rice a également participé au panel sur l'un des thèmes abordés lors de la journée Ocean Voices relative à la pêche (voir l'ordre du jour içi).
COIN DU LEADERSHIP
2ième Forum Mondial sur la Gouvernance des Écosystèmes (WFEG) 2018 : Un nouvel horizon pour
un meilleur avenir.
La 2ème édition du WFEG 2018 s'est tenue à Hangzhou, en Chine, du 3 au 7 novembre 2018, afin de suivre
les directives du 1er WFEG 2015 et de formuler les meilleures mesures possibles pour sauver les
écosystèmes à travers le monde. Le forum était organisé conjointement par notre Groupe de Travail sur la
Gouvernance Écosystémique, l’Administration Nationale des Forêts et des Prairies (National Forestry and
Grassland Administration – NFGA) de la Chine, et le gouvernement municipal de Hangzhou. Près de 300
participants, dont 76 experts internationaux, se sont réunis pour discuter des problèmes clés de la
dégradation et de la perte des écosystèmes, ainsi que des moyens de les restaurer et de les gérer
conformément aux objectifs de développement durable des Nations Unies. Tous ces objectifs visant à
assurer une meilleure gouvernance écosystémique. Le 5 novembre, la cérémonie inaugurale s'est déroulée en présence du directeur de l'UICN Inger Anderson,
administrateur du NFGA. Le Dr Madhav Karki, vice-président de la CGE, a animé une séance lors de la
cérémonie d’ouverture. L'événement principal a été subdivisé en 3 sous-forums, à savoir : a) la
comptabilité du capital naturel et des écosystèmes, b) la gouvernance des écosystèmes en zones urbaines
et rurales, et c) la gouvernance des écosystèmes et l'engagement du public. Les recommandations de ces 3
sous-forums ont été intégrées au résultat final de la deuxième édition du WFEG 2018 : « La déclaration de
Hangzhou ».
Paroles du chef de notre Groupe Thématique de Gouvernance des Écosystèmes
La Gouvernance Écosystémique (GE) est l’une des meilleures approches pour atteindre les ODD, car elle
permet de relier les systèmes sociaux et écologiques de manière plus efficace. La Chine promeut les
concepts de « éco-civilisation » et de « Green is Gold » comme moyens d'améliorer cette relation entre
l'homme et la nature, et les considère une partie de la GE. Le forum démontre toutefois que tous ces
processus peuvent prendre du temps, même des générations. La GE doit être intégrée à tous les niveaux
internationaux pour atteindre les ODD. Environ 65 experts internationaux de 20 à 25 pays et 290
participants au total ont discuté de questions liées à la GE, principalement sous le thème des liens entre
zones rurales et urbaines et du concept chinois de « éco-civilisation ». Le Forum de la Jeunesse le premier
soir fut un des points saillants, au cours duquel huit étudiants d'universités chinoises ont présenté leurs
études de cas sur l'histoire de la restauration ou de la conservation dans différentes régions de la Chine,
telles que la conservation du tigre de Sibérie, l'utilisation de l'apiculture et l'importance des abeilles pour la
protection de l'habitat du panda géant, et la restauration de Youyu par le reboisement et l'écotourisme. La
Déclaration de Hangzhou souligne l’importance de travailler ensemble pour adopter le principe de l’égalité
des sexes et mieux intégrer les valeurs des écosystèmes dans la comptabilité et la prise de décisions
nationales. Il fut évident qu'il reste beaucoup à faire, mais de telles discussions sont importantes pour
continuer à définir des solutions.
Vice-président de la CGE pour l’Amérique latine au premier forum des membres de l’UICN au
Mexique
Les 23 et 25 octobre 2018, Bernal Herrera-Fernández, vice-président
pour l'Amérique Latine, a représenté la CGE au premier forum des
membres de l'UICN au Mexique. Lors de cet événement, M. Herrera-
Fernández a présenté les travaux des Commissions, a participé à un
forum où ont été discutées les priorités de la Commission, les possibilités
d’élargir le nombre de membres et les questions prioritaires au niveau
national permettant à la CGE de développer des initiatives communes.
L'intérêt de développer un projet d'identification des risques
d'effondrement des écosystèmes mexicains (Liste Rouge des
Écosystèmes - RLE) ainsi que l’intérêt de restauration des écosystèmes
on été parmi les principales conclusions de cet événement. Les mécanismes entre la CGE et certaines
institutions mexicaines intéressées par ces questions seront mis en place pour assurer le suivi respectif.
DOMAINES THÉMATIQUES
Sensibilisation à propos de la norme mondiale pour les Solutions basées sur la Nature
Lors du Congrès Mondial de la Nature de 2016, les membres de l'UICN ont adopté une résolution (WCC-2016-Res-069-EN) sur un cadre de définition pour les Solutions basées sur la nature (NbS) comprenant huit principes préliminaires. La résolution définit les NbS comme « des actions visant à protéger, gérer durablement et restaurer les écosystèmes naturels ou modifiés, qui traitent les défis de société de manière efficace et adaptative, apportant simultanément des avantages en termes de bien-être humain et de biodiversité ». Les membres ont appelé le directeur général de l'UICN et les commissions à mettre au point les principes, paramètres et lignes directrices pour l'application des NbS, notant que les utilisateurs du concept de NbS ont besoin d'une définition et de conseils communs pour son application, deux éléments qui manquent encore, et c’est précisément ce que ferait une norme mondiale NbS bien établie. Pour garantir la mise en œuvre de cette solution durable aux défis de société, l’élaboration du Standard Mondial de l’UICN pour la conception et la vérification des Solutions basées sur la nature est un processus collaboratif visant le Congrès de la Conservation en 2020. Comment pouvez-vous vous impliquer et aider à éclairer les critères qui orienteront l'utilisation des NbS? La prochaine consultation se déroulera de mi-janvier à mi-mars. Votre projet
(passé, présent et futur) peut également être pertinent pour une application pilote de la norme en 2019. Pour cela et pour toute autre question, veuillez contacter [email protected].
Premier atelier en Afrique sur les néonicotinoïdes
Organisé par l'Académie des Sciences d'Afrique du Sud, un premier
atelier africain sur les pesticides systémiques (néonicotinoïdes) a eu lieu
à Pretoria du 15 au 17 novembre 2018. Il avait pour objectif de réunir
des experts et des chercheurs sur l'utilisation et / ou l'impact des
insecticides à base de néonicotinoïdes en Afrique, en particulier sur la
biodiversité et le secteur agricole, d’établir un réseau d’échange
d’informations et d’activités conjointes, et d’élaborer un plan pour les
activités futures, leur coordination et la diffusion des résultats. Une
délégation du Groupe de Travail sur les Pesticides Systémiques (TFSP) de
l’UICN / CGE / Commission de la sauvegarde des espèces, y compris son
président et son vice-président, a été invitée à examiner l'état actuel des connaissances scientifiques sur la
base du rapport WIA : « Évaluation mondiale intégrée de l'impact des pesticides systémiques sur la
biodiversité et les écosystèmes » et de l'EASAC (The European Academies Science Advisory Council). Le
WIA avait été préparé par le TFSP et examinait toute la littérature sur les néonicotinoïdes (ainsi que sur le
fipronil). Étant donné la grande dépendance des économies et des sociétés africaines vis-à-vis de
l'agriculture, il est urgent d'identifier et de rassembler des données qui permettraient de mieux évaluer les
risques potentiels en Afrique. Tel était l'objectif de l'atelier de novembre 2018, dans lequel 14 pays africains
étaient représentés, et qui pourrait bien conduire à une version africaine du rapport de l'EASAC. L’Afrique
est diversifiée et de nombreux petits exploitants dépendent d’une variété de cultures pollinisées par des
insectes, ainsi que d’aliments de base tels que le manioc et le maïs, et de cultures « sous contrat »
destinées à l’exportation, telles que le melon et l’ananas. Des preuves de l'utilisation généralisée des
néonicotinoïdes en Afrique sont également en train d’apparaître, comme dans le cas de « Une enquête
mondiale sur les néonicotinoïdes dans le miel » (Science, Octobre 2017), où les échantillons de miel
provenant du monde entier, y compris de pays africains, montraient des échantillons africains contenant
trois composés différents de néonicotinoïdes. Pour en savoir plus sur cet événement et sur les résultats de
la recherche et les publications du TFSP, visitez notre page.
Groupe Thématique sur les Écosystèmes et les Espèces Envahissantes
Ce groupe thématique a été extrêmement actif au cours des derniers mois, s’attachant à une vision holistique des espèces envahissantes. L’Évaluation Thématique de l’IPBES sur les Espèces Envahissantes, et sa publication déjà annoncée, est une activité très importante où le Groupe a participé. L'appel est actuellement ouvert aux experts qui pourront être nommés pour cette évaluation. Le Groupe travaille depuis 2012 à l’établissement de ses approches aux espèces envahissantes, en s’alignant sur le Cadre Conceptuel de l’IPBES, qui le place désormais dans une très bonne position pour la prochaine Évaluation IPBES. L'UICN alertera sur l’annonce de la candidature pour l'évaluation de l'IPBES sur les Espèces Envahissantes, et le Groupe vous encourage tous, en particulier ceux qui travaillent sur une approche holistique par écosystème, à envisager la candidature de cette importante évaluation mondiale. Veuillez visiter la page web du Groupe pour vous mettre à jour sur ses approches. Si vous souhaitez obtenir de plus amples informations, veuillez contacter Judy Fischer.
Liste Rouge des Écosystèmes de l'UICN dans la Guyane - Atelier de formation
Les 24 et 25 octobre 2018, un atelier de formation sur la Liste Rouge des Écosystèmes (RLE) s'est tenu à Georgetown, en Guyane. L'atelier était organisé par CI - Conservation International et l’UICN - Sud, avec la collaboration de membres du Groupe Thématique RLE (José Ferrer-Paris et Irene Zager) et de la chargée du programme RLE (Nima Raghunathan), qui ont dirigé conjointement la formation. L'atelier visait à donner un aperçu de la méthodologie, à expliquer l'ensemble des catégories et des critères, et à illustrer le processus de réalisation des évaluations RLE, le tout dans le but d'aider à hiérarchiser les investissements dans la gestion et la restauration des écosystèmes de mangroves.
Atelier de formation conjoint sur les Listes Rouges des Espèces et des Écosystèmes - Venezuela
Dans le cadre d'une collaboration majeure, l'équipe de la Liste Rouge des Écosystèmes de l'UICN, en collaboration avec la Commission de la sauvegarde des espèces (SSC), a organisé un cours de formation commun sur les évaluations des risques d'extinction d'espèces et d'effondrement des écosystèmes au Venezuela. L'événement fut organisé par l'Institut Vénézuélien pour la Recherche Scientifique (IVIC) et Provita, en collaboration avec le Centre International d'Écologie Tropicale (CIET). Ce cours visait à augmenter le nombre de praticiens de la conservation et de décideurs politiques qui comprennent parfaitement le processus d'évaluation des risques. Il a été approuvé et inclus dans le programme d'études supérieures en écologie de l'IVIC.
La CGE de l'UICN participe au 10ème anniversaire d'ACES
Une Communauté de Services Écosystémiques (ACES) représente un rassemblement international
dynamique et en pleine croissance de professionnels (chercheurs, praticiens et décideurs) des
gouvernements, d'ONG, du monde universitaire, des groupes autochtones et du secteur privé, concernés
par les services écosystémiques. ACES les rassemble en partenariat avec « Ecosystem Markets » et le «
Ecosystem Services Partnership » (ESP), offrant un forum ouvert qui permet de partager des expériences,
des méthodes et des outils, d’évaluer et d’intégrer les services écosystémiques aux décisions publiques et
privées. Le 10ème anniversaire d'ACES a été célébré lors de sa récente conférence à Washington DC, États-
Unis (du 3 au 6 décembre 2018). Les séances plénières, les séances de présentation, les réunions à l’hôtel
de ville, les séances d’affiches et les réunions « ad hoc » ont permis d’établir un lien entre la science, la
pratique et la prise de décision en matière de services écosystémiques. Les responsables du Groupe
Thématique sur les Services Écosystémiques (Simone Maynard) et du Groupe Thématique sur les Solutions
Basées sur la Nature (Emmanuelle Cohen-Shacham) ont participé à ACES 2018. Au cours de l'événement,
elles ont contribué et appris de différentes manières de faire progresser l'utilisation de la science et de la
pratique des services écosystémiques dans la gestion des ressources naturelles et la prise de décision.
Simone Maynard a présenté les recherches qu’elle a menées avec ses collègues sur « l’adoption par les
politiques nationales des relations entre la nature et le bien-être humain en Afrique, dans la région Asie-
Pacifique, en Europe et en Amérique ». En outre, elle a eu le privilège de modérer la plénière de clôture. Au
cours de la séance plénière, Simone a dirigé les conférenciers principaux et le public à travers une synthèse
des activités de la conférence et une discussion animée sur les leçons apprises - à la fois positives et
négatives - y compris les besoins et les opportunités pour les futures conférences ACES.
NOUVELLES REGIONALES
Défis environnementaux et durabilité
Près de 250 participants et délégués ont assisté à la Conférence Internationale sur les Défis
Environnementaux et la Durabilité (ICECS 2018). La conférence de trois jours a été marquée par la
participation active de 53 institutions, organisations, universités, collèges et industries renommés de l’Inde
et de la Malaisie. La conférence était multidisciplinaire et organisée de manière à permettre des discussions
ouvertes à tous les participants et à répondre aux problèmes, à la réduction, à l’atténuation et aux solutions
durables. Les thèmes des séances techniques et des posters ont été les suivants : (i) Pollution et gestion de
l'environnement (sol, eau et air), (ii) Conservation de la biodiversité et gestion des ressources de la nature,
(iii) Biens et services des écosystèmes, (iv) Atténuation des changement climatiques et réduction des
risques de catastrophe, (v) Bioprocédés plus propres et écologiques, et (vi) Applications en géoinformatique
pour la gestion de l’environnement. Au total, dix-huit récompenses ont été attribuées à des étudiants et à
des universitaires lors de six sessions de posters avec prix en espèces, certificat et souvenir. Pour en savoir
plus sur cet événement, visitez la page de la page de CGE Asie du Sud or lisez le rapport.
La présidente régionale de la CEM pour le Mexique, l'Amérique Centrale et les Caraïbes a présenté
une étude de cas sur la gouvernance des eaux transfrontalières lors d'un symposium international.
Rocío Córdoba, présidente de la CGE du Mexique, de l'Amérique Centrale et des
Caraïbes, a été invitée par le Ministère des Affaires Étrangères de la République
du Pérou à participer au "Premier symposium international sur les eaux
transfrontalières pour l'Amérique Latine" qui s'est tenu à Lima, Pérou, le 9
novembre 2018. Rocío a présenté le cas de la Commission Binationale du Bassin
de la Rivière Sixaola entre le Costa Rica et le Panama. Les expériences du projet
"Construire le dialogue fluvial et la gouvernance" exécuté par l'UICN (Centre du
Droit de l'Environnement - Environmental Law Centre - et le Programme Mondial
pour l'Eau - Global Water Programme -, ainsi que plusieurs régions de l'UICN)
avec le soutien de l’Agence Suisse de Développement et de Coopération (SDC)
ont été soulignées dans la présentation. Plus de 100 personnes de différents pays d'Amérique Latine ont
assisté à ce symposium, qui a également souligné la nécessité de faire participer tous les secteurs et acteurs
à la gouvernance des ressources en eau, ainsi que de mettre en place les principes du « bon voisinage »
basés sur la biodiversité et les biens et services fournis par les écosystèmes, ainsi que les principes du droit
international. Enfin, l'accent a été mis sur la nécessité d'impliquer les acteurs dans la prise de décision et,
dans ce cas particulier, des ministères des affaires étrangères des pays afin de garantir le soutien au plus
haut niveau.
Célébration de la Journée Internationale de la Montagne : « Les questions de l’Himalaya pour la
sécurité écologique et économique »
La CGE Asie du Sud, en collaboration avec l’Institut National pour l’Environnement et le Développement Durable de l’Himalaya au Royaume-Uni (GBPNIHESD) et l’Association pour l’Environnement de l’Himalaya Central (CHEA) ont organisé un atelier de réflexion sur la Journée Internationale de la Montagne à l’Institut National des Sciences Indiennes (INSA), New Delhi, le 11 décembre 2018. L'événement a été envisagé sous la forme d'un document de discussion, qui engagerai ensuite des groupes de parties prenantes plus larges à présenter un portrait pan-indien de l'Himalaya sur trois préoccupations principales : (i) Migration et moyens de subsistance, (ii) Exploitation de l'eau et la biodiversité, et (iii) Gestion des déchets. Des experts de domaines issus du monde universitaire, des spécialistes de la planification des politiques et des experts en la matière venant de différents organismes étaient présents et ont souligné l'importance des montagnes de l'Himalaya pour les services écosystémiques, leur potentiel touristique, les études sur le changement climatique, ainsi que l’incorporation des services écosystémiques de l'Himalaya au Système de Comptabilité National. La région de l'Himalaya indien (IHR) représente une grande partie de l'Himalaya. Le IHR est important pour la sécurité écologique et économique de l'Inde car avec plus de 16% de la superficie totale du pays et 4% de la population, il représente près de 30% des groupes ethniques, 36% du couvert forestier, 44% de la flore, 63% du budget d'écoulement d'eau, et 100% des glaciers et des paysages alpins de l'Inde. Soulignant les valeurs de soutien à la vie des services écosystémiques émanant de l'Himalaya, l'atelier a suscité une attention soutenue de la part des médias nationaux.
Webinaire sur l'Adaptation Fondée sur les Écosystèmes (EbA) et le bien-être humain en Méso-
Amérique.
Un webinaire de deux heures sur l'Adaptation Fondée sur les
Écosystèmes (EbA) et le bien-être humain en Méso-Amérique a été
organisé et facilité conjointement par la CGE Région du Mexique, de
l'Amérique Centrale et des Caraïbes, le bureau régional de l'UICN pour le
Mexique, l'Amérique Centrale et les Caraïbes (ORMACC) et le Centre du
Droit de l'Environnement (Environmental Law Centre - ELC) de l’UICN le
29 novembre. L’EbA comme solution naturelle est un thème prioritaire
pour la CGE de l’UICN et son programme 2017-2020. Le webinaire a
réuni 23 personnes originaires de sept pays et appartenant à différentes
institutions et organisations gouvernementales. Ce séminaire de
discussion s’appuyait sur les expériences du projet AVE (Vulnérabilité d’Adaptation et Écosystèmes) mis en
œuvre par ORMACC et l’ELC, en collaboration avec divers membres et partenaires de l’UICN en Méso-
Amérique. Le besoin d'information, de formation, de gouvernance et d'efficacité de l’EbA a été discuté pour
faire face aux principaux défis auxquels l'humanité est confrontée : changement climatique, sécurité
alimentaire, sécurité de l'eau, santé humaine, catastrophes naturelles, perte de biodiversité, développement
socio-économique. Les participants se sont montrés satisfaits des présentations et ont également exprimé
leurs préoccupations quant à la marche à suivre pour que toutes les parties prenantes participent à la mise
en œuvre des mesures de l’EbA. Ils souhaitaient en savoir plus et avoir accès aux outils élaborés dans le
cadre de ce projet (AVE). L'influence politique et la manière de convaincre les grandes entreprises d'intégrer
l'EbA dans leurs activités ont été entre les principales préoccupations exprimées par les participants au
webinaire. Le webinaire a également été enregistré et le lien distribué par les participants et tous les
membres de la CGE en Méso-Amérique et dans les Caraïbes. Vous pouvez le joindre ici.
La CGE de l'UICN construit des ponts entre l'Océanie et le monde
RÉSERVEZ CETTE DATE ! Tirant les leçons des conférences ACES aux États-Unis et du Partenariat pour les Services Écosystémiques, Simone Maynard (responsable du Groupe Thématique sur les Services Écosystémiques) a lancé en 2017 le Forum sur les Services Écosystémiques en Océanie (OESF). L’initiative de l’OESF a été fondée sur la reconnaissance du fait que les hommes et la nature doivent fonctionner ensemble pour faire face aux problèmes de durabilité qui affectent la région de l’Océanie ; et résoudre ces problèmes nécessitera un dialogue et des actions de tous les secteurs (communauté, gouvernement, entreprises, universités, peuples autochtones, ONG, finances) dans et hors de la région de l’Océanie. Bien que la participation des parties prenantes aux programmes, évaluations, réseaux et conférences mondiaux et de la région Asie-Pacifique soit courante pour les cas de l’Australie et Nouvelle Zélande (deux des pays les plus développés d’Océanie), les pays et territoires insulaires, dont la majorité sont Membres des Petits États Insulaires en Développement des Nations Unies (SIDS), sont régulièrement sous-représentés. Le premier forum en face-à-face de l'OESF s'est tenu à Brisbane, Australie, en mars 2017, et a attiré environ 200 personnes. Il a apporté à la région de l’Océanie certains des meilleures recherches, pratiques et connaissances en matière de services écosystémiques du monde entier et a présenté au reste du monde certaines des meilleures recherches, pratiques et connaissances en matière de services écosystémiques réalisées dans la région de l’Océanie. L’UICN a organisé un événement parallèle au cours de OESF 2017, qui a exploré les stratégies de l’UICN et ses travaux sur les services écosystémiques et sur les solutions basées sur la nature, à la fois dans la région et dans le monde. Les participants ont élaboré la Déclaration de Brisbane sur les Services Écosystémiques et la Durabilité dans la Région de l’Océanie, ainsi qu’une note politique. Un numéro spécial intitulé "Approches des services écosystémiques pour résoudre les
problèmes de développement durable en Océanie" doit paraître dans Ecosystem Services en 2019. Le deuxième forum présentiel sera organisé par Scion à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, du 2 au 6 septembre. 2019. Vous pouvez suivre l'OESF via LinkedIn, Facebook et Twitter.
« SPOTLIGHT » SUR LES ECOSYSTEMES
Présence de l'UICN à la 3ème Conférence ‘Digital Belt and Road’ (DBAR)
Sous les auspices de l'Académie Chinoise des Sciences et de nombreux sponsors internationaux, la troisième conférence DBAR s'est tenue du 5 au 7 décembre dans la ville de Tengchong, dans le Yunnan, en Chine. DBAR a été lancé en 2016 par des scientifiques chinois en coopération avec des experts de 19 pays et de 7 organisations internationales. L'initiative vise à améliorer la surveillance de l'environnement, à promouvoir le partage de données et à soutenir l'élaboration de politiques utilisant Big Datasur les observations de la Terre. L'Académie Chinoise des Sciences (CAS) investira plus de 200 millions de yuans (32 millions de dollars) au cours des cinq prochaines années pour soutenir DBAR. Le programme surveillera différents types d'écosystèmes et leur évolution, notamment les prairies, les forêts, les glaciers, les zones urbaines, les terres agricoles et les régions côtières. Les informations environnementales et socio-économiques seront partagées via une plateforme de Big Earth Data, dont le déploiement est prévu entre 2016 et 2026. Cette passerelle à accès ouvert permettra aux chercheurs, aux décideurs et au public de suivre les tendances et les changements environnementaux. L'initiative a mis en place une série de groupes de travail ouverts, et des groupes de travail tels que Coast accueillent de nouveaux membres. La conférence de cette année a été l’occasion de plusieurs séances consacrées à l’utilisation de Big Earth Data pour le développement durable dans des domaines allant des écosystèmes marins et côtiers à la prévention des catastrophes naturelles, en passant par le patrimoine culturel et naturel, les hautes montagnes et l’Arctique. La Professeure Graciela Metternicht du Groupe de Spécialistes des Écosystèmes des Terres Arides (DESG) de la CGE, co-responsable et scientifique invitée de la CAS, a prononcé un discours liminaire sur Big Earth Data permettant de collecter des données de base à l’appui des indicateurs des objectifs de développement durable (ODD), ainsi qu’une session conjointe sur Big Earth Data pour la gestion et le développement côtier durable, organisée par le groupe de travail DBAR-COAST et le bureau de l'UICN au Bangladesh (M. Rabiqul Amin). Thomas Brooks, scientifique en chef de l'UICN, était également présent à l'événement.
Innovations pour l'utilisation durable des ressources agricoles et l'adaptation au climat dans les
steppes arides du Kazakhstan et du sud-ouest de la Sibérie (ReKKS).
Le projet conjoint interdisciplinaire "Innovations pour une utilisation durable des ressources agricoles et l'adaptation au climat dans les steppes arides du Kazakhstan et du sud-ouest de la Sibérie (ReKKS)" fait partie de la mesure de financement du BMBF "CLIENT II - partenariats internationaux pour des innovations durables" qui vise à : améliorer les connaissances et développer des approches pratiques et des stratégies d'adaptation pour une agriculture respectueuse de l'environnement et économiquement rentable dans les steppes arides. Il a été lancé dans les steppes du Kazakhstan et de la Russie, engageant des agences gouvernementales, des institutions universitaires, des fermes privées et des associations. Dans les steppes arides du Kazakhstan et du sud-ouest de la Sibérie, les problèmes de dégradation des sols, de changement climatique et de changement d'utilisation des sols nécessitent des innovations pour une utilisation durable des ressources agricoles. En combinant recherche, développement et mise en œuvre, le projet vise à
développer des concepts agricoles innovants, durables et adaptés au climat, ainsi qu’à soutenir l’infrastructure nécessaire à un système d’information et de conseil.
Le projet a été présenté par le professeur Georg Guggenberger, conférencier de ReKKS, lors de la COP 14
de la CDB, dans le cadre de l’événement parallèle "Innovations pour une utilisation durable des sols en Asie
centrale : mise en œuvre des cibles Aichi 7, 4, 8 et 19". En ce qui concerne la Convention sur la diversité
biologique, le projet présentait la philosophie du projet, voulant qu’une production agricole optimisée d’une
manière écologiquement et économiquement durable puisse réduire la pression exercée sur les
écosystèmes des steppes indigènes et offrir des possibilités de réhabilitation de ces écosystèmes.
Prof. Tatyana Bragina (Directrice du Groupe de Spécialistes des Steppes Holarctiques de la CGE) a présenté
des résultats importants sur l’analyse de la réponse des communautés d’invertébrés du sol en fonction du
climat, du type de sol, et en particulier de l’utilisation et la gestion des sols. Les commentaires sur la
conférence ont été très positives, en particulier de la part des représentants du Kazakhstan et d’autres pays
d’Asie centrale. Le projet est étroitement lié aux tâches principales de la CGE : la résilience des
écosystèmes et de leurs communautés dépendantes, les écosystèmes spécifiques et des activités axées sur
le biome, avec une attention particulière à la gestion des écosystèmes spécifiques tels que les steppes. Plus
d'informations ici.
Faites connaître votre opinion ! Enquête sur la contribution potentielle de la Neutralité de la
Dégradation des Terres (NDL) à l'amélioration du bien-être et des moyens de subsistance des
populations, ainsi que de l'état de l'environnement.
L’Interface Science-politique (SPI) de la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification (UNCCD) souhaite vous inviter à participer à une enquête sur la contribution potentielle de la Neutralité de la Dégradation des Terres (LDN) à l'amélioration du bien-être et des moyens de subsistance des populations, ainsi que l'état de l'environnement. Des enquêtes plus approfondies sont nécessaires pour une mise en œuvre plus efficace de la LDN à travers : 1) l’apprentissage des enseignements de l'expérience acquise ; 2) la compréhension du rôle des facteurs habilitants et de renforcement, y compris la gouvernance des terres ; 3) l'identification des options permettant d'accroître les avantages de la LDN pour le bien-être humain et les moyens de subsistance. Tout cela contribuera à affiner la mise en œuvre de la LDN. Les informations que vous fournissiez dans le cadre de cette enquête sont prévues pour alimenter les produits de l'objectif 1.2 du programme de travail de la SPI 2018-2019, adopté par la décision 21 / COP.13, et ont un grand potentiel pour orienter les délibérations de la quatorzième session de la Conférence de l’UNCCD en octobre 2019. Les réponses seront stockées de manière anonyme et les résultats de l'enquête seront présentés sous une forme agrégée sans identification des répondants. S'il vous plaît accéder à ce lien. Il ne vous faudra que 20 minutes pour remplir l’enquête et faire connaître votre point de vue sur ce qui est nécessaire pour atteindre et maintenir la LDT en termes de politiques, d’incitations et d’appui à la mise en œuvre. Si vous avez des questions, veuillez contacter Cameron Allen. L'enquête sera clôturée le 24 décembre 2018.
Évaluation des taux et niveaux annuels d'engins de pêche abandonnés, perdus et mis au rebut
dans les pêches de capture marines mondiales.
La CGE mène actuellement une étude pour estimer les taux et les niveaux annuels des engins de pêche abandonnés qui sont introduits annuellement dans les mers du monde. Il existe relativement peu d'informations disponibles sur les niveaux de débris marins, y compris ceux provenant d'engins abandonnés, perdus ou mis au rebut (ALDFG), également appelés engins de pêche abandonnés. Selon les estimations de la FAO, en 2009, 6,4 millions de tonnes de débris marins sont introduits annuellement dans les mers du globe, principalement provenant de sources terrestres, et les ALDFG représentaient moins de 10% du volume de ce total à l'échelle mondiale. La quantité, la répartition et les effets de l'ALDFG ont très probablement augmenté considérablement au cours des dernières décennies avec l'expansion rapide de l'effort de pêche et des zones de pêche, et la transition vers des matériaux synthétiques, plus durables et plus flottants utilisés pour les engins de pêche. La plupart des débris marins sont maintenant constitués de plastiques synthétiques, certains facilement visibles, d'autres microscopiques. Les débris marins causent une variété de problèmes écologiques et socio-économiques, notamment : obstruction de la navigation, modification et endommagement de l'habitat, transport et propagation d'espèces, transfert de toxines dans les réseaux trophiques marins, entraînant des blessures et la mortalité en cas d'ingestion par la vie marine, et causant la pêche fantôme. En l'absence d'estimations robustes de la quantité d'ALDFG introduite chaque année dans les mers du globe, il n'existe pas de repère permettant d'évaluer l'efficacité des initiatives visant à limiter ces débris marins. Cette étude contribuera à combler le manque de connaissances sur la quantité d’engins abandonnés produits chaque année, par type d’engin et par région, en estimant : a) les taux d’abandon, de perte et de mise au rebut annuels des engins de pêche (ALDFG) ; et b) les niveaux mondiaux annuels élevés (extrapolés) d'ALDFG pour les types d'engins pour lesquels des données sur les prises et l'effort sont disponibles. Pour plus d'informations sur le projet veuillez cliquer içi, et pour participer à l'enquête d'experts, veuillez écrire à [email protected] (Dr. Eric Gilman, Dr. Milani Chaloupka, Dr. Laurent Lebreton).
SECTION JEUNESSE
Les membres du Réseau de Jeunes Professionnels de la CGE participant aux activités régionales. Deux jeunes du Réseau des Jeunes Professionnels de la CGE du Mexique, de l'Amérique Centrale et des Caraïbes ont participé à des activités liées aux domaines prioritaires du programme de l'UICN relatifs à la CGE.
Lemuel Family, originaire de la République Dominicaine, a participé en octobre
2018 en tant que conférencier et membre de la CGE au XII Congrès Latino-américain
de Botanique, à Quito, en Équateur, auquel ont assisté plus de 600 professionnels.
Lemuel, qui travaille avec le Ministère de l'Environnement et des Ressources
Naturelles de la République Dominicaine, a présenté le dossier concernant : l'État de
conservation des « Pantanos dePterocarpus officinalis Jacq. » sur l'île Española. Il a
fourni les résultats préliminaires des recherches menées par le Ministère de
l'Environnement et des Ressources Naturelles de la République Dominicaine et
exécutées par la Direction de la Biodiversité en collaboration avec plusieurs groupes
thématiques au sein de la CGE. Ce sont peu d’études sur ces marais de l’île d’Espagne.
Ces écosystèmes ont de graves problèmes de conservation. Cependant, grâce au travail effectué pour un
rapport national sur leur situation, diverses actions de restauration et de conservation ont été menées sur ce
type d'écosystèmes. L'évaluation de la Liste Rouges des Ecosystèmes (RLE) sur ces « Pantanos » les a classés
dans la catégorie de menace critique (CR). Les menaces les plus graves sont liées à l'agriculture, à l'élevage
et aux infrastructures (urbaines, touristiques). Les autres menaces sont les changements climatiques et les
effets de la fragmentation de l'habitat sur les communautés biotiques. Ce scénario représentait l’occasion non
seulement de rendre ces résultats publics, mais également de contribuer à la connaissance de ces
écosystèmes dans les Caraïbes. C’est une occasion de renforcer et d’établir des relations internationales ainsi
que de poursuivre des projets de conservation en faveur de ce type d’écosystèmes présents dans presque
tout le bassin des Caraïbes.
José Luis Fournier Rodriguez du Costa Rica, en tant que membre de la CGE, a parlé
de l'expérience de la communauté de Cahuita dans l'administration et la gestion du parc
national de Cahuita dans les Caraïbes du Costa Rica. La présentation a montré une
recherche développée dans l'aire protégée pour évaluer son modèle de gouvernance
partagée, à l'aide d'indicateurs de bonne gouvernance. Cette présentation a été faite par
José Luis le 7 novembre 2018 à des étudiants et à des professeurs de l'Université de
Porto Rico-Humacao, à la demande de l'ORMACC. Ils se rendaient au Costa Rica pour
une tournée de plusieurs semaines dans le but de connaître les expériences de gestion
et de conservation des ressources naturelles du pays. Les visiteurs souhaitaient en savoir
plus sur les expériences de participation citoyenne. José Luis est consultant et professeur
à la Maîtrise Universitaire en Développement Durable de l'Université du Costa Rica.
QU'Y A-T-IL SUR LE CALENDRIER ?
3ème Congrès d'Amérique Latine et des Caraïbes sur les Aires Protégées (Lima-Pérou, 17-20 mars
2019).
La troisième édition du Congrès d'Amérique Latine et des Caraïbes sur les Aires Protégées a pour slogan « Des solutions pour le bien-être et le développement durable ». Le Congrès constituera un espace d’échange d’expériences et de débat sur les politiques publiques, permettant aux autorités gouvernementales, aux agences multilatérales, aux dirigeants des communautés locales et autochtones, au secteur privé et au monde universitaire, d’exposer leurs expériences et leurs perspectives pour la promotion des aires protégées comme solutions pour le bien-être humain. La CGE fait partie du comité technique du Congrès, et dirige le 3ème plan stratégique avec les autorités colombiennes et mexicaines sur les systèmes, les approches du paysage, la gestion globale du territoire et l'intégration des secteurs sociaux et économiques sur les aires protégées. La CGE est également en tête de l’axe transversal sur le changement climatique. Pendant le congrès, la CGE sera l'hôte d'un symposium sur la Liste Rouge des Ecosystèmes (RLE) au cours duquel seront présentés des études de cas et des expériences
de plusieurs pays d'Amérique Latine. La CGE participera également à des conférences d’experts et à d’autres manifestations au cours desquelles des domaines prioritaires de la commission seront promus. Pour plus d'informations sur le Congrès, visitez sa page officielle.
Réunion du SUME en Croatie, printemps 2019 (23-25 avril)
Après avoir tenu une réunion régionale pour l’Amérique l’année dernière à Lima, au Pérou, le Groupe Thématique sur l’Utilisation et la Gestion Durables des Écosystèmes (SUME) se réunira pour l’Eurasie et l’Afrique à Karlovac, en Croatie, du 23 au 25 avril prochain. En collaboration avec la Convention sur la Conservation des Espèces Migratrices (CMS) et l’Association Internationale pour la Fauconnerie et la Conservation des Oiseaux de Proie (IAF - membre de l’UICN depuis 1996), le SUME innove en créant des réseaux multilingues de sites Web pour engager les communautés locales à la conservation des écosystèmes par l’utilisation de leurs ressources biologiques sauvages. Le portail pour la dernière de ces applications, www.perdixnet.org, sera utilisé pour lancer une version intégrée de Naturalliance. L’objectif est que l’opération « glocale » de SUME couvre tous les continents dans plus de 30 langues nationales d’ici WCC7. Rejoignez notre réunion, dans la belle Croatie juste avant la session plénière de l’IPBES à Paris, pour voir comment cet effort pourrait aider vos activités de groupe.
Oxford Ecole de Printemps en Économie Écologique
Environment Europe a le plaisir d'annoncer que la date limite pour l’inscription à l’Oxford École de Printemps
en Économie Écologique du 24 au 30 mars 2019 au St Hilda College, Oxford, a été reportée au 1er janvier
2019. Cette année, l'École est consacrée à « l'Économie verte pour les pays, les villes et les régions :
Écosystèmes, Économie, Politique ». Le programme comprend des interventions de : The Club of Rome,
Sustainable Europe Research Institute, Open University, Imperial College London, Université Autonome de
Barcelona, Institute of Sustainable Development Strategies and Environment. Pour plus de détails s'il vous
plaît visitez ici.
Télédétection pour la conservation et la biodiversité Organisation : Programme de formation à la télédétection appliquée (ARSET) de la NASA
Course Overview L'Évaluation des écosystèmes pour le millénaire des Nations Unies indique : « Les écosystèmes sont essentiels au bien-être humain, à notre santé, à notre prospérité, à notre sécurité et à notre identité sociale et culturelle ». La conservation et la gestion de la biodiversité jouent un rôle important dans le maintien des écosystèmes. Les observations de la Terre peuvent aider dans ces efforts. Cette série de webinaires en ligne présente aux participants l'utilisation de données satellitaires pour des applications de conservation et de biodiversité. La série mettra en évidence des projets spécifiques qui ont utilisé avec succès des données satellitaires. Les exemples incluent la surveillance de la perte d'habitat des chimpanzés, la réduction de la mortalité des baleines, la détection des manchots, la surveillance des feux de forêt et les réseaux d'observation de la biodiversité. Objectifs d'apprentissage : À la fin de cette formation, les participants seront capables de décrire l’utilité et l’utilisation de la télédétection de la qualité de l'habitat, la dynamique des populations d'espèces et la surveillance des feux de forêt, et apprendront sur le réseau d'observation de la biodiversité du Groupe sur
l'Observation de la Terre (GEOBON), le Réseau d'Observation de la Biodiversité Marine (MBON) et les variables essentielles de la biodiversité. Dates du cours : Mardi 22 janvier au jeudi 24 janvier 2019
URL de la formation
PUBLICATIONS
Le premier numéro de Harnessing Nature Magazine est maintenant disponible en ligne. Le magazine numérique est un recueil annuel d'articles sélectionnés du blog Harnessing Nature. Harnessing Nature, lancé en juin dernier, a reçu des contributions sur les solutions basées sur la nature, la restauration des écosystèmes, la gestion des écosystèmes et la liste rouge des espèces et des écosystèmes. Le magazine est actuellement à l'étude pour être publié et distribué depuis le siège de l'UICN (Gland, Suisse) afin de renforcer les voix de l'Asie du Sud au niveau mondial. Pour rédiger un article, n'hésitez pas à contacter Amartya Deb pour lui faire part de vos réflexions initiales à l'aide du formulaire Soumettre un article. Amartya est membre de la de la CGE et est rédacteur en chef de Harnessing Nature.
La première évaluation continentale UICN-RLE des « Forêts des Amériques» a été acceptée pour
publication! En se concentrant sur les forêts de l’Amérique, un groupe de scientifiques du Groupe Thématique sur la Liste Rouge des Ecosystèmes a réalisé la première évaluation continentale de la Liste Rouge des Écosystèmes de l'UICN. Le manuscrit intitulé « Une évaluation des risques pour l'écosystème des forêts tempérées et tropicales de l’Amérique, assorti d'une perspective sur les stratégies de conservation futures » a récemment été accepté pour publication dans Conservation Letters. L’évaluation continentale comprend 136 types d’écosystèmes forestiers tropicaux et tempérés. Il s’agit de la première évaluation systématique des risques pour l’écosystème qui associe une évaluation des risques à une analyse de scénarios afin d’identifier des options rentables en matière de conservation pour réduire les risques. Assessing vulnerability of forest ecosystem in the Indian Western Himalayan region using trends of net primary productivity. Manoj Kumar1 Savita2 · Hukum Singh3 · Rajiv Pandey4 · M. P. Singh5 · N. H. Ravindranath6 · Naveen Kalra7 . Biodiversity and Conservation https://doi.org/10.1007/s10531-018-1663-2 Predicting impacts of climate variability on habitats of Hippophae salicifolia T (D. Don) (Seabuckthorn) in Central Himalayas: Future challenges. Shalini Dhyania,⁎, Rakesh Kadaverugub,⁎, Deepak Dhyanic, Parikshit Vermad, Paras PujariaEcological Informatics 48 (2018) 135–146 Localizing SDGs in India using Nature based Solutions (NbS) Current Science, Vol. 115, No. 8, 25 October 2018. Best Practice Guidelines N°28 de la Commission Mondiale des Aires Protégées de l’UICN : Outils de mesure, de modélisation et d'évaluation/estimation/mise-en-valeur des services écosystémiques L’intérêt croissant pour la mesure, la modélisation et d'évaluation/estimation/mise-en-valeur des services écosystémiques a conduit à la mise au point d’une gamme d’outils d’évaluation, dont le choix peut être difficile. Ce document fournit des orientations aux praticiens, en mettant explicitement l'accent sur l'évaluation des services écosystémiques fournis par les zones clés pour la biodiversité, les sites naturels du patrimoine mondial et les aires protégées. Lire la suite.
Traverser les frontières : arrangements juridiques et politiques pour le pastoralisme transfrontalier Le pastoralisme a été défini de manière générale comme « la production animale extensive dans les pâturages » et il est pratiqué dans le monde entier en réponse à certaines conditions écologiques. Bien que le pastoralisme présente une diversité considérable dans le monde, il existe également un certain nombre de caractéristiques communes, telles que la mobilité et la diversité des troupeaux, et ces points communs suggèrent une logique commune sous-jacente à ce système unique d'utilisation des terres. Sous ses diverses formes, le pastoralisme occupe environ un tiers de toutes les terres du globe, fournissant des produits de l'élevage de grande valeur tout en protégeant simultanément un vaste espace de patrimoine naturel. Dans de nombreux pays, le pastoralisme a toujours été pratiqué dans des zones qui sont maintenant divisées par des frontières internationales. C'est un obstacle majeur à la gestion durable des ressources et au développement pastoral. Cependant, on reconnaît de plus en plus la logique de la mobilité pour un pastoralisme durable et des exemples d’efforts, partout dans le monde, visant à faciliter les mouvements transfrontières et la gestion des écosystèmes transfrontaliers par les pasteurs. Cette publication passe en revue divers arrangements juridiques et politiques, et offre des exemples de réussite de la mobilité pastorale à travers le monde. Son objectif est d'inspirer et d'informer les gouvernements et les acteurs de la société civile pour leur permettre d'élaborer une législation et d'autres formes d'instruments juridiques, ainsi que d'accords de coopération pour le pastoralisme transfrontalier.
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International Union for Conservation of Nature (IUCN) © 2018
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