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Nov-Dec 2012

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Blois • Ciné'fil Travelling

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bulletin d’information de l’association cinéfil blois n°92 novembre-décembre 2012

La PirogueDespués de Lucia

Chronique d’un été

La Dette

Vol spécial

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Maquette originale : Bleu Cerise (Blois) - Réalisation : Marie TassignyRédaction : Martine Boiteau, Valérie Fortin, Jean-Marie Génard, Agnès De Graaf,

Christiane Gleizal, Claude Joigny, Marie Tassigny, et l’association Blois Jeunes. Citation : Les Cahiersdu Cinéma, Télérama. - Photo de couverture : La Pirogue de Moussa Touré

Chers amis cinéphiles,

L’automne est arrivé , mais c’est par la Chronique d’un été que nous vous proposons decommencer ces deux mois de programmation : un film culte du patrimoine français, quiréunissait en 1961 deux grands noms du cinéma et de la sociologie, Jean Rouch et EdgarMorin, pour un exercice de cinéma direct qui féconda le genre documentaire, et qui, 50ans après, nous livre non sans nostalgie un portrait de la jeunesse d’alors, qui n’est passans rapport avec les doutes aujourd’hui.Le cinéma comme mode de questionnement du réel, ce sera à n’en pas douter le messaged’un documentaire-choc, Vol spécial de Fernand Melgar (semaine du 29 novembre au3 décembre) sur les refoulés du droit d’asile en Suisse (en écho au spectacle «Amarillo»de la Halle aux grains, et en lien avec un autre film de ce cinéaste, La Forteresse présentépar la bibliothèque abbé Grégoire le 30 novembre) ; une question qui hante nos sociétésrepliées sur elles-mêmes, et à laquelle le film La Pirogue du sénégalais Moussa Touré(semaine du 15 au 19 novembre) offrira le contrepoint salutaire de l’odyssée courageuseet téméraire de ces migrants poussés vers nos contrées. Un débat le 29 novembre avecHélène Gacon, spécialiste du droit des étrangers, permettra de mettre en perspective cescruelles réalités qui se passent à nos frontières. Autre violence, celle morale et sexuelle,qui se développe entre les adolescents par le biais de jeux sadiques et de harcèlement,c’est un film mexicain, primé à « Un Certain Regard » à Cannes, Después de Lucia, quien fera le constat clinique. Certes l’histoire a été à Blois, en octobre, abondamment servie au cinéma, mais pourque votre sevrage ne soit pas trop difficile, trois films feront ressurgir des fantômes dupassé, celui des totalitarismes communistes, en Europe de l’Est et en Chine. Alois Nebel,du tchèque Tomás Lunák (du 22 au 26 novembre), vous fera voyager, par un dessin d’ani-mation noir et blanc superbe (dans le cadre de bdBOUM), dans le temps de l’histoiretchécoslovaque, entre l’annexion des Sudètes et la Révolution de velours, et La Dette,première fiction du réalisateur franco-polonais Rafael Lewandowski vous plongera aurythme d’un suspense psycho-politique dans les vieux démons qui traversent encore lasociété polonaise, dont la mémoire des années communiste reste refoulée ou difficile àaffronter. Nous serons heureux d’accueillir ce jeune réalisateur, venu de Varsovie, le 13décembre, jour anniversaire de l’état de siège de 1981. Et du côté de la Chine, c’estl’évocation tout en allusions imaginatives, pour tourner la censure encore actuelle, dela Révolution culturelle et de ses victimes qui sera au coeur de ce beau film d’enfance,qu’est 11 Fleurs de Wang Xiaoshuai.Ce film sera l’une de nos contributions à la semaine de cinéma chinois des Lobis, du 5au 11 décembre. L’autre étant ce film devenu pour certains mythique, Happy together,que la programmation du spectacle de tango «Raices» à la Halle aux grains le 5 décem-bre, nous a incités à revoir : ceci pour le plaisir de nous laisser à nouveau séduire ettransporter sur les ailes de la musique d’Astor Piazzola par cette histoire d’amour im-possible entre Tony Leung et Leslie Cheung, orchestrée par la magie Wong Kar-Wai,dans la nuit de Buenos Aires et jusqu’aux chutes d‘Iguazu.En espérant que ces différents rendez-vous sauront vous plaire, et vous convaincront denous rejoindre par vos adhésions, comme Claude Joigny vous y appelle en page 17 !

Jean-Marie Génard et toute l’équipe de Ciné’fil.

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Qu’est-ce que Ciné’fil ?Ciné’fil est une association loi 1901 qui programme des films d’auteur avec

le désir de découverte ou de redécouverte de talents singuliers, de formes

cinématographiques audacieuses, originales et parfois marginales.

Pourquoi adhérer ?Adhérer à Ciné’fil, c’est défendre un cinéma différent, un cinéma souvent fragile, mais qui est la marque d’une diversité et d’une richesse multiculturelles, d’unefenêtre ouverte sur les cinémas du monde. Plus les adhérents sont nombreux, plusl’association a la liberté de proposer des films originaux et méritants.

La carte d’adhérent permet de bénéficier :> du tarif privilégié de 6,20 € (au lieu de 8€) sur la programmation Ciné’fil,> du tarif privilégié de 6,20€ (au lieu de 6,50€) sur Le Film de la Semaine des Lobissoutenu par Ciné’fil,> de trois entrées gratuites à des films Ciné’fil ou Film de la Semaine aux Lobis (la 10ème, la 20ème et la 30ème de l’année),> de l’envoi à domicile du bulletin d’information Travelling,> de deux entrées gratuites à des avant-premières au cinéma Les Lobis,> du tarif réduit de 6,20€ aux Lobis les mercredi et vendredi (à partir de 18h),> du tarif réduit de 6,80€ à Cap’Ciné le vendredi (à partir de 19h30),> d’une réduction de 5€ aux concerts de jazz des Lobis.L’adhésion à l’association Ciné’fil est valable un an, de date à date.

Combien coûte l’adhésion ?

Plein tarif : 15€Titulaire du Pass Culture-Tourisme de la Ville de Blois : 13€Tarif réduit : 10€ (étudiants, demandeurs d’emploi et personnes en invalidité)

Comment adhérer ?

Remplir le bulletin ci-dessous et le retourner à l’adresse suivante :Ciné’fil - B.P. 162 - 41 0005 Blois Cedex, accompagné d’un chèque du montant de l’adhésion, d’une photo d’identité, et d’une photocopie du justificatif de tarif réduit.Il est également possible de le donner en main propre à un membre du Conseil d’Ad-ministration lors d’une de nos séances, dans le hall du cinéma. Nous essayons d’yêtre présents le plus souvent possible !

Etudiants : vous bénéficiez du tarif privilégié de 5,20€ à chacune de nos séances !

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BULLETIN J’adhère pour un an à l’association Ciné’fil

Nom ........................................................................................................................

Prénom ...................................................................................................................

Adresse ..................................................................................................................

Téléphone (facultatif) .............................................................................................

Adresse internet......................................................................................................

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CHroNiQUEd’UN étéUn film de Jean Rouch et Edgar Morin

Avec Régis Debray, MarcelineLoridan-Ivens, Marilu Parolini...Français, 1961, 1h30 Copie restaurée en numérique

Paris, été 1960, Edgar Morin etJean Rouch interviewent desparisiens : Comment vivez-vous ? Êtes-vous heureux ?Qu’est-ce qui vous fait rêver ?Naissance du cinéma direct :comment rencontrer l’autre sansl’assimiler ou le dominer ?L’enquête sociologique permetaux personnages rencontrés :ouvriers, étudiants, artistes des’affronter ou de s’accorder surles thèmes abordés : l’amour, letravail, le racisme et ses clichés, laguerre d’Algérie.On y décèle déjà l’expression d’unmalaise de la jeunesse qui va aller ens’amplifiant dans les années 68comme le montre la séquence de lajeune italienne venue expier enFrance son passé de grandebourgeoise. On y trouve lasouffrance de la parcellisation dumonde du travail, le dégoût del’univers professionnel inhumain quihante aujourd’hui bien souvent lecinéma.Ce film évoque la Nouvelle Vaguedans la fraîcheur de la parole prisesur le vif et sa liberté de tournagemais c’est aussi une mise en question

de la notion de documentaire, de laplace de la caméra, de la sincéritédes protagonistes enquêteurs etcinéastes. Marceline Loridan Ivens,qui revient d’Auschwitz, au milieude la Place de la Concorde restituantsa mémoire des camps tout enchantonnant bouleverse. Elleaffirmera ensuite avoir préparé sontexte, influencée par Hiroshima monamour d’Alain Resnais et MargueriteDuras.

Jean Rouch et Edgar Morin, à la foisauteurs et personnages, nous ont à lafois dévoilé l’inquiétude de chacunsur son devenir et sur celui dumonde, et placé au cœur du travaildu film en nous montrant l’action ducinéma sur le réel, chacun à samanière. Et on aime l’ouvrier Angeloqui se rêve en Marlon Brando deSur les Quais…

A. de G.

jeu. 1er nov. > 18 h et 20 h 30sam. 3 nov. > 16 h dim. 4 nov. > 21 hlun. 5 nov. > 18 h et 21 hcinéma les lobis

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dESpUéS dElUCiaUn film de Michel Franco

Avec Tessa Ia, Hernán Mendoza,Gonzalo Vega...Mexique, France, 2012, 1h43, vostfInterdit aux moins de 12 ansPrix Un Certain Regard à Cannes

Le film commence par un long planséquence : un homme récupère unevoiture réparée et l'abandonne. Puis,il quitte la ville avec sa filleAlejandra, jeune adolescente, tousdeux s'installent pour une vienouvelle à Mexico. Le film seconstruit d'emblée en stratesnarratives puisées dans un présentmais avec des niveaux dechronologie différents.On comprend que Roberto et sa filleéprouvent un deuil et cohabitent avecune attention mutuelle mais dans unsilence partagé.

Alejandra rencontre des « amis » etpartage la fête, l'alcool lors d'unesoirée qui sera le début d'un

glissement inexorable vers ladescente aux enfers. L'image d'unevidéo postée sur le Net va entrainerdes conséquences dramatiques deharcèlement. Alejandra, victime,sombre dans une résignation, unisolement et un silence qui posentquestion. Loin d'être une apologie surl'adolescence et ses dérivesgroupales, dénué de discours moralou psychologisant, et de toutefascination pour la cruauté, ce filmest une réflexion sur la culpabilité, ledeuil et la vengeance. Il questionneégalement l'image en tant quevecteur. Dans ce film, deux imagesfilmées avec des portables se mettenten écho... Le précédent film deMichel Franco Daniel & Ana avaitdéjà cette force d'interrogation enplus radical.Michel Franco installe son cadreformel de façon systématique : unréel brut, plan après plan, où laviolence morale et physique n'est pasque suggérée. La mise en scène estrigoureuse et donne cette impressionau spectateur d'être pris dans lafermeture installée par le cadre luimême, jusqu'au dénouement…

M. B.

Pour organiser des séances pour desterminales : 02 54 55 07 87.

jeu. 8 nov. > 18 h et 20 h 30sam. 10 nov. > 16 h dim. 11 nov. > 21 hlun. 12 nov. > 18 h et 21 hcinéma les lobis

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la VaGUEUn film de Dennis Gansel

Allemagne, 2008, 1h48, vostfAvec Jürgen Vogel...

L'histoire du film se déroule dans un

lycée allemand à notre époque, mais elle

s’inspire d'une expérience menée en

1967 par Ron Jones, professeur d'histoire

à Palo Alto, en Californie.

Pour prouver à ses élèves qu'un régime

autocratique pourrait toujours naître dans

une démocratie moderne, il fonda un

mouvement totalitaire nommé "La

Troisième Vague", vantant les mérites de

la discipline et de l'esprit de corps, et

visant à la destruction de la démocratie,

jugée mauvaise car injustement centrée

sur l'individu.

Par le récit de cette expérience, La Vague

pousse à une réflexion sur le pouvoir, la

capacité de chaque individu à influencer

les autres et à être influencé, et sur le

danger de l'acceptation inconditionnelle

d'un concept dont on ne comprend pas

toute la portée.

L’association Blois Jeunes

Les membres de l’association Blois Jeunesbénéficient du tarif privilégié de 6,20€.

[email protected]

Séance unique vendredi 9 novembre à 20h30

en partenariat avecl’association blois Jeunes

librES CoUrtSNotre florilège du meilleur du courtmétrage français récent place la barretrès haut cette année avec 4 filmsd’excellente facture, à découvrir endétail dans le tract joint à cettepublication. Le Marin masqué est unecomédie piquante et très inventive oùSophie Letourneur, jeune cinéaste donton n’a pas fini d’entendre parler, se meten scène avec son amie Laetitia lorsd’une virée à Quimper et évoque avecnonchalance des histoires d’amours dejeunesse manquées. I’m your man, avecl’incontournable Vincent Macaigne, estune comédie désopilante sur la difficultéde se «séparer» (au sens figuré commeau sens propre !) de son «ex». Plus

sombres, mais élégants et très maîtrisés,deux remarquables films nouspermettent d’assister à la naissance dedeux jeunes réalisateurs prometteurs :Courir de Maud Alpi, ou la course àpieds comme métaphore de la survie(une variation sur le thème de la jeunefille et la mort), et Le Cri du homard,ou la transformation du grand frère de lapetite Natalia à son retour de la guerre.Son réalisateur, Nicolas Guiot, viendraéchanger avec le public blésois.

Séance unique mercredi 7 novembre à 20h30

en présence de Nicolas Guiot

en partenariat avec Ciclic et les lobis

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la piroGUEUn film de Moussa Touré

Avec Souleymane Seye Ndiaye,Laïty Fall, Malamine Drame...France, Sénégal, 2012, 1h27Sélection Un Certain Regard à Cannes

Dans la banlieue de Dakar, un villagede pêcheurs, d'où partent despirogues... Au terme d'une traverséepérilleuse ses passagers clandestinsvont rejoindre les îles Canaries,territoire espagnol.Baye Laye, capitaine d'une pirogue,connaît bien la mer. Il est sollicitépour conduire un convoi en Espagne.Ils ne se comprennent pas tous, neparlent pas la même langue, certainsn'ont jamais vu la mer et personne nesait ce qui l'attend au bout duvoyage.Le spectateur se laisse embarquerdans ce huis clos "hitchkockien" oùla mort rôde, et où les rivalitésethniques, la cupidité et les élémentsse déchaînent pour transformer latraversée en cauchemar.En 2001, plus de 1500 immigrés ontdisparu en mer. Pourtant des africainscontinuent à rêver d'Europe...

V. F.

« Nous avons choisi de traiter unepage à la fois tragique et héroïque deces voyages migratoires : lespirogues du Sénégal. Bien entendutous les immigrés ne sont pas venusclandestinement. Bien entendu,n’ont-ils pas tous choisi d’affronter

l’océan pour venir en France. Maison ne peut ignorer cette pagespectaculaire et dramatique desvoyages migratoires, digne desromans de Conrad. Surtout, il faut engarder trace. Travail de mémoire. De2003 à 2011, des milliersd’embarcations multicolores qu’onn’a plus l’habitude de voir sur lescartes postales prennent d’assaut lesvagues de l’Atlantique. Nous avonschoisi de suivre l’aventure de l’uned’elles, de garder des images des«temps mythiques» que raconterontplus tard des jeunes Français enparlant de leurs pères qui ont défiél’océan pour leur permettre de vivreici. Cela fera partie de leur histoire,cela fera partie de l’Histoire deFrance. »

éric Névé, producteur du film,

extrait du dossier de presse

jeu. 15 nov. > 18 h et 20 h 30sam. 17 nov. > 16 h dim. 18 nov. > 21 hlun. 19 nov. > 18 h et 21 hcinéma les lobis

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aloïS NEbElUn film de Tomás Lunák

Allemagne, République Tchèque,2011, 1h24, vostf

Adapté d’une bande dessinée quiconnut un grand succès enTchécoslovaquie, ce film nousentraîne dans une sombre aventure liéeà l’histoire de ce pays.Nous sommes immédiatement happéspar les premières images : unelocomotive s’avance vers nous, sorte detrain fantôme, une voix égraine desnoms de gare, un homme court dans lanuit, traqué par des militaires, sa coursele conduit sur le quai d’une gare où ilsera arrêté, après avoir été dénoncé à lapolice par le collègue roublard etmouchard d’Aloïs, chef de cette gareperdue au milieu d’une forêt.On ne sait rien de lui, qui est-il, d’oùvient-il, que vient-il faire dans cettegare de province oubliée ? Quels souvenirs hantent Aloïs Nebel,homme taciturne dont les nuits sont

peuplées de cauchemars ? Tourné en noir et blanc, film politique,film noir, tout est réuni pour nous teniren haleine. Les expressions despersonnages, les décors sont d’unetroublante vérité. Ah oui, j’ai oublié devous dire : c’est un film d’animation.D’abord tourné avec des acteurs, le filmest décalqué et retouché graphiquementselon le procédé de la rotoscopie, lerésultat est saisissant de réalisme, uneœuvre forte, passionnante. Venez, vousne serez pas déçu et bien sûr, lebrouillard («Nebel» en allemand) selèvera sur cet intrigant récit.

C. G.jeu. 22 nov. > 20 h 30sam. 24 nov. > 16 h dim. 25 nov. > 21 hlun. 26 nov. > 18 hcinéma les lobis

Ces deux films sont programmés dans le cadre de la 29ème édition du festivalbdBOUM qui se déroule à Blois les 23, 24 et 25 novembre.

Couleur de peau : miel

Un film de Laurent Boileau et Jung (France, 2011, 1h15, vostf, pour grandset petits à partir de 10 ans)

Jung est l’un des 200 000 enfantscoréens disséminés à travers le mondedepuis la fin de la guerre de Corée.Voici quelques moments clés de la viede Jung : l’orphelinat, l’arrivée en

Belgique, la vie de famille,l’adolescence difficile... > Séances organisées en partenariatavec Ciné Dimanche jeudi 22 nov. à18h et lundi 26 nov. à 21h. Autresséances : cf. page 12.

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Vol SpéCialUn film de Fernand Melgar

Suisse, 2011, 1h40

Au centre de détention administrativede Frambois, des hommes déboutés dudroit d’asile sont emprisonnés dansl’attente d’un renvoi du territoirehelvétique. Ils sont sommés de repartiraprès, pour certains, avoir passéplusieurs années en Suisse, travaillé,payé des impôts, fondé une famille. Sileur incarcération peut durer jusqu’à18 mois, le renvoi est mis à exécutionsans crier gare. Dans ce huis closcarcéral, d’un côté des gardiens pétrisde valeurs humanistes, de l’autre deshommes en bout de course, vaincuspar la peur et le stress.Vol spécial surprend en posant sacaméra dans un lieu très éloigné desclichés. Tous les gardiens y affectentun tact étonnant dans leurs échangesavec les personnes détenues, et leurvolonté de les traiter humainementtranspire de chaque séquence. C'est ce

qui a valu au film une vive polémiquepolitico-cinématographique, aussi viteallumée qu'éteinte. C’est surtout cequi fait toute sa force et le rendd’autant plus perturbant.D’une part car on comprend quel’humanité des gardiens a un butprécis.: éviter la moindre montée deviolence (il s’agit “d’endormir” lesprisonniers jusqu’au moment del’expulsion). D’autre part car, en nefaisant pas des responsables du centresdes « méchants » évidents, Vol spécialnous enlève une facilité tropcommode.: celle de s’en prendre à desgeôliers cruels, soit une poignéed’hommes épinglés comme bouc-émissaire à la place d’une politiquequi, elle, a été votée, en Suisse, parune majorité de citoyens-électeurs.

Vol spécial est le second volet d’undyptique dont le premier, La Forteresse,est diffusé le 30 novembre par labibliothèque abbé Grégoire (cf. page 18).

M. T.

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rencontre* avecHélène Gacon**

lundi 3 déc. à 20h30en partenariat avec

amnesty internationale et la Cimade

Ce film vous est proposé en écho au spectacle "Amarillo" programmé à la Halleaux Grains - Scène Nationale vendredi 30 novembre. Rens : 02 54 90 44 00. Lesabonnés de la Halle aux grains et les spectateurs du spectacle "Amarillo" bénéficient du tarif privilégié de 6,20€ sur présentation de leur carte/ticket.

** Avocate au Barreau de Paris, Hélène Gacon est spécialiste du droit des étrangers, et ancienne présidente

de l’ANAFE (Association Nationale d’Assistance aux Frontières pour les des Etrangers). L’action principale

de l’ANAFE consiste à fournir une aide à caractère juridique et humanitaire aux étrangers en difficulté aux

frontières françaises et à veiller au respect de leurs droits lorsqu'ils se présentent à nos frontières.

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11 FlEUrSUn film de Wang Xiaoshuai

Avec Liu Wenqing, WangJingchun, Yan Ni...Chine, France, 2011, 1h50, vostf

« En version originale, 11 Fleurss'intitule « J'ai 11 ans ». Leréalisateur n'en fait pas mystère : lehéros de son... onzième filmressemble beaucoup à l'enfant qu'ilfut. Nous sommes en 1975, quelquesmois avant la mort de Mao. WangHan grandit dans une villeindustrielle de montagne avec samère, ouvrière, et son père, uncomédien qui, chaque semaine,descend dans la plaine à vélo pourrejoindre sa troupe de théâtre. Entreles leçons patriotiques à l'école et lesquatre cents coups avec les copains,la vie s'écoule sans trop de heurts.Jusqu'à ce qu'un jeune homme tue unresponsable local du Parti. Sans levouloir, le gamin porte secours àl'assassin en cavale...

L'intrigue criminelle n'est qu'unprétexte, même si la confrontation,dans la forêt, entre le môme et lefuyard terrorisé est un grand moment.C'est l'enfance, juste avant le grandchambardement de l'adolescence, quiintéresse le réalisateur. Il excelle àfilmer sa fascination et sonincompréhension pour le monde desadultes, les jeux cruels des écoliers,l'âge des premiers émois : lescomédiens en herbe sont les digneshéritiers des Mistons de FrançoisTruffaut.

C'est aussi à travers le regard du petitgarçon que l'on devine les dernièresconvulsions de la Révolutionculturelle, commentée par les adultesdans des dialogues à double sens,censés ne pas éveiller les soupçons.L'enfant devient, alors, l'incarnationde tout un peuple chinois qui ne secontente plus de rester le spectateurd'une Histoire mise en scène par lesdirigeants. Quand Wang Han décidede ne pas assister à l'exécution decondamnés à mort, il commet un actede résistance. Minime, certes, maisporteur de grandes espérances... »

Télérama

jeu. 6 déc. > 18 h et 20 h 30lun. 10 déc. > 18 h et 21 hcinéma les lobis

Ces deux films sont programmés dans le cadre de la semaine du cinéma chinois organisée par le cinéma Les Lobis du 5 au 11 décembre.

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HappytoGEtHErUn film de Wong Kar-Wai

Avec Tony Leung, Chiu Wai, LeslieCheung...Chine, Hong-Kong, 1997, 1h36

Deux amants venus de Hong Kong, Laiet Ho, décident de partir en Argentine,et d’atteindre ce lieu magique pour lunede miel, les chutes d’Iguazu, pout tenterde panser les plaies de leur passionamoureuse, de repartir de zéro…Maisdès la première scène, une dispute surla route, on devine que Buenos Airessera le théâtre de leur rupture… Autravers d’une narration toute enbrisures, rythmée par leursdéchirements et leurs retrouvailles,avançant par ellipses et enlisements,Wong Kar Wai invente un style dont lamusique, le tango des clubs de BuenosAires, est d’une certaine façon leparadigme. Une musique lancinante etlangoureuse qui baigne le film d’unedimension romanesque bouleversante.Devant sa caméra, Buenos Aires, villede l’exil, ville de l’amour aussi, devientun espace de cinéma vibrant et sensuel,où Wong Kar-Wai joue du noir et blancet des couleurs (sépia, bleutées,criardes…), des ralentis et desaccélérés, des cadrages à vousemporter, pour mieux suggérer lespulsions du désir, les éclats de violence,les renoncements. Et ses deux acteurs,

Tony Leung et Leslie Cheung,s’abandonnent au-delà de toutes lespudeurs, et dévoilent dans unechorégraphie des corps à la foisjoyeuse, nostalgique et douloureuse,une présence intense. « Etre heureuxensemble » (« happy together ») clamele film, comme une sorte de d’amerdésir, que la réalité se chargera decontredire…Et le souvenir de pleursenregistrés sur une cassette depuis lebout du monde restera comme lesymbole d’une solitude fondamentale.

J.-M. G

« L’art de Wong est affaire de gestes, detraces, de fulgurances. Le fugace est sonaffaire. On y pressent les mouvementsdu désir, les signes de la perte, l’ivressede la mélancolie…La vision nouschavire et nous fait frissonner…Ducinéma comme art érotique total, d’oùcette intensité épidermique, cettemusicalité à fleur de peau… » ThierryJousse, Les Cahiers du cinéma N°514

Ce film vous est proposé en écho au spectacle "Raice" programmé à la Halle auxGrains - Scène Nationale 5 décembre. Rens : 02 54 90 44 00. Les abonnés de laHalle aux Grains et les spectateurs du spectacle "Raice" bénéficient du tarif pri-vilégié de 6,20€ sur présentation de leur carte/ticket.

sam. 8 déc. > 16 h dim. 9 déc. > 21 hcinéma les lobis

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la dEttEUn film de Rafael Lewandowski

Avec Borys Szyc, Marian Dziedziel,Magdalena Czerwinska, WojciechPszoniak...Pologne, France, 2011, 1h48, vostf

Dans la Pologne d’aujourd’hui le passétotalitaire refait parfois surface tel unboomerang, et peut ébranler la mémoireglorieuse des années Solidarnosc. Lapolitique dite de « lustration » desfrères Kaszinsky en 2007-2008, quidemandait aux fonctionnaires unserment de non-collaboration avec lerégime communiste, créa ainsi unclimat de suspicion généralisée quedénonça alors l’historien et députéeuropéen Bronislaw Geremek… C’est ce contexte polonais que choisitde traiter le film de RafaelLewandowski, dans la lignée des filmsrécents sur l’ex-RDA comme Barbaraou La Vie des autres. Un jeune couplequi s’aime, un père héros deSolidarnosc, des petits trafics de fripesentre le Nord-Pas-de-Calais et la

Pologne, des rêves de réussite à l’heurede l’Europe réunifiée… C’est cequotidien banal qui se trouvebrutalement ébranlé par un procèsmettant en cause le père pour saresponsabilité dans la mort de 7mineurs en 1981. Au rythme desrévélations médiatiques et des rumeurs,c’est l’image du père qui se fragilise,c’est le doute qui gagne les esprits, etnotamment celui de son fils…Rafael Lewandowski excelle à suggérerce retour des fantômes du passé desannées communistes dans la vie socialecomme affective de ses personnages,incarnés par des acteurs trèsconvaincants. A cet égard la séquencetournée dans le Pas-de-Calais, au seinde la communauté d’origine polonaise,impressionne par son authenticité, toutcomme celle du procès, inspirée peut-être par son remarquable documentairesur le Procès Papon (Audiences).Empruntant certains codes du film noir,il entraîne le spectateur dans unehaletante recherche de la vérité, qui estaussi un message à méditer sur lesresponsabilités humaines et le droit dejuger… J.-M. G.

jeu. 13 déc. > 18 h et 20 h 30*sam. 15 déc. > 16 h dim. 16 déc. > 21 hlun. 17 déc. > 18 h et 21 hcinéma les lobis

rencontre* avecrafael lewandowski** jeudi 13 déc. à 20h30en partenariat avec l’association

Europe Ensemble

** Rafael Lewandowski, né en 1969 d’une mère française et d’un père polonais, vit actuelle-

ment à Varsovie. En parallèle à l’élaboration de documentaires qui traitant du rapport de l’in-

dividu à la mémoire, il a recueilli pour les Archives de l’Histoire Audiovisuelle des Survivants

de la Shoah une centaine de témoignages d’anciens déportés, de résistants et d’enfants ca-

chés pendant la guerre. Il a d’autre part consacré plusieurs films à la création artistique : Dansl’ombre de Don Giovanni (2003), De l’autre côté de la toile (2005), L’art du silence.

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Frankenweenie de Tim Burton (Etats-Unis, 2012, 1h27, vostf) L'histoire est celle de Victor,un jeune garçon qui, à la mort de son chien adoré Sparky, se tourne vers la science pour leramener à la vie. > Du mercredi 31 octobre à 14h15 au dimanche 4 novembre.Les Folles inventions de M. Bricolo de et avec Charley Bowers (Etats-Unis, 1926, 1h10,pour grands et petits dès 7 ans) Bricolo, génial inventeur loufoque, nous entraîne dans desaventures rocambolesques ! > Dimanche 11 novembre à 16h, suivi d’un atelier «dou-blage» par Michel Taib en partenariat avec l’ACC.Le Jour des corneilles de Jean Christophe Dessaint, d’après le roman éponyme de Jean-François Beauchemin (France, 1h35, 2012, dès 6 ans). Avec les voix de Jean Reno, Isa-belle Carré, Lorànt Deutsch... Le fils Courge vit au coeur de la forêt élevé par son père,un colosse tyrannique qui y règne en maître et lui interdit d'en sortir. Ignorant tout de lasociété des hommes, le garçon grandit en sauvage. > Du 24 octobre au 10 novembre.10, 11, 12 Pougne le hérisson (France, 47 minutes, dès 4 ans) Tous les livres du royaumese vident étrangement de leurs histoires : le bon roi Balthazar s’ennuie à mourir, entrainantavec lui son peuple dans une profonde déprime. Pougne et ses amis réussiront-ils à fairerevenir les histoires au royaume de Léon ? > Du 24 octobre au 10 novembre.Le Petit Gruffalo (Allemagne, Royaume-Uni, Suisse, Japon, 43 min, dès 4 ans) Quatrecourts métrages dont Le petit Gruffalo de J. Weiland et U. Eidschötter. > Du 14 novembreau 25 décembre.Couleur de peau : miel de Laurent Boileau et Jung (France, 2011, 1h15, dès 10 ans)Jung est l’un des 200 000 enfants coréens disséminés à travers le monde depuis la fin dela guerre de Corée. Voici quelques moments clés de la vie de Jung : l’orphelinat, l’arrivéeen Belgique, la vie de famill... > Du 21 novembre au 1er décembre. Séance samedi 24novembre à 16h en présence Jung dans le cadre de bdBOUM (cf. page 7).Niko le petit renne 2 de Kari Juusonen (Etats-Unis, 2012) Le père de Niko sillonne le cieldans la brigade du Père Noël. Niko, lui, voudrait que ses parents forment une vraie famillemais ses parents se séparent et la famille s’agrandit... > Du 28 novembre au 9 décembreCiné concert : L’Odyssée de Rick le cube de Jesse Lucas (France, 2009, dès 4 ans) Leroad-movie fabuleux d’un œuf cubique en quête d’identité. Le film d’animation est rythmépar une bande originale acoustique et électronique. > Séance unique dimanche 2 décem-bre à 16h à La Halle aux Grains - Scène nationale.L’Histoire du petit Paolo (France/Belgique, 1h, dès 2/3 ans) Programme musical composéde 4 courts métrages, sur une musique originale de Marc Perrone (entre autres).> Du 5 au 25 décembre. Karaoké sur certaines séancesErnest et Célestine de B. Renner, V. Patar, S. Aubier (France, 1h20, dès 5 ans) D’aprèsles livres de Gabrielle Vincent / Scénario Daniel Pennac / Dans le monde des ours, il estmal vu de se lier d’amitié avec une souris... > à partir du 12 décembreJean de la lune de Stephan Schech (France, 2012, 1h30, dès 5 ans) D’après le livre deTomi Ungerer / Jean de La Lune, résident captif de l'astre, com-mence à trouver la vie bien ennuyeuse, là-haut. Une comètelui permet de descendre sur Terre, mais son arrivée est si chao-tique qu'on l'enferme en prison. > à partir du 19 décembre

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ECiné Dimanche, labellisé Art et Essai Jeune Public par le CNC, propose un choix de filmsde qualité de différents genres pour les enfants et les adultes afin que chacun y trouveplaisir. C’est un partenariat Ville de Blois / Les Lobis. Renseignements au 02 54 44 52 15.Dates et horaires disponibles sur la plaquette Ciné Dimanche et sur www.blois.fr.

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appel à cotisation : we want you !

Chers amis cinéphiles, nous avons besoin de vous ! Signe de la dureté des temps, peut-être, nous avons vu en cette rentrée plonger dramatiquement le nombre de vos adhésionsalors même que le nombre de nos spectateurs reste stable. Cette plongée vertigineuse s’ex-plique t-elle par les sirènes des cartes rechargeables permettant des tarifs réduits pour tousles films visibles sur l'agglomération ? Quoiqu’il en soit le risque est qu’elle entraine unrafraichissement de l'aide de nos soutiens institutionnels (les temps sont durs pour euxaussi), ce qui signifierait, à terme, la fin de notre action de cinéphiles passionnés, et dési-reux de vous faire partager leurs découvertes. Alors, si 15€ n'est pas un obstacle infran-chissable, si notre « ligne éditoriale » de films sensibles et fragiles, engagés, exotiques etmarquants continue à vous séduire : exigez derechef une carte d'adhésion en bonne et dueforme ! Vous trouverez à cet effet un bulletin en page 2 de ce Travelling. Claude Joigny

Jour le plus court

Le 21 décembre, jour du solstice d’hiver, toute la journée, c’est « Le Jour LePlus Court.». Dans toute la France et à Blois dans différents points de la Ville,vous êtes invités à découvrir la richesse du court métrage sous toutes sesformes ! Une journée créative, festive, pleine de diversité, et... absolumentgratuite ! Différentes structures participent à l’évènement : le cinéma LesLobis, le centre socioculturel Quinière, la bibliothèque abbé Grégoire, la Mé-diathèque... Rendez-vous pour le détail du programme sur www.blois.fr.L’association Ciné’fil, elle, organise comme l’an passé une séance pour les personnesdétenues à la maison d’arrêt de Blois, en partenariat avec l’ASCSMAB. Un autre ren-dez-vous, ouvert à tous celui-là, sera donné dans la ville. Pour en savoir plus, rendez-vous en décembre sur le site de l’association www.cinefil-blois.fr et sur la newsletter.

théâtre : « au jour le jour, renoir 1939 » de benoît Giros

Centre Dramatique Nationale d’Orléans - Durée 1h45 - http://www.cdn-orleans.com

Un homme, le cinéaste Jean Renoir, apparaît sur le plateau. Il se remémore le passé etrevisite l'année 1939. Il revit au jour le jour le tournage de La Règle du jeu, chef-d'œuvrequ'il réalise sur le fil de l'inquiétude, entre les accords de Munich et la déclaration de laguerre.Les spectacles de Benoit Giros sont des espaces poétiques qui interrogent le travail decréation et la solitude de l'artiste. Dans « Au jour le jour, Renoir 1939 », il se glisse dansl'imaginaire du célèbre cinéaste pour suivre le tournage de l'une de ses œuvres les plusmarquantes. Tel un journal intime, la pièce nous livre le point de vue de Renoir sur sonépoque, sa vie, son art, le cinéma. Pour cette création comme pour la précédente, BenoitGiros réunit un groupe d'acteurs sensibles et surprenants, venant d'horizons divers (théâ-tre, cinéma, télévision) : Jean-Louis Coulloc'h (L’Amant de Lady Chatterley), ChristineVézinet (Ordet)... > Salle Barrault en novembre : mercredi 14 à 20h30, jeudi 15 à 19h30 et vendredi16 à 20h30. La représentation du 15 novembre est suivie d'une rencontre avecl'équipe artistique. Le tarif de groupe est de 10€ par personne. Ciné’fil se propose d’or-ganiser un co-voiturage pour la représentation du 15 novembre, et peut-être ainsi de vousfaire bénéficier du tarif de groupe. Contactez-nous vite au 02 54 55 06 87 ou par mail :[email protected].

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Mois du documentaire / les bibliothèques de blois-agglopolys

Auditorium de la bibliothèque abbé Grégoire - Entrée libre (dans la limite des places disponibles)

Mon père est cosmonaute d'Yvan Petit (France, 2012, 1h03)Avant ma naissance, mon père faisait partie d'un groupe de poètes. Le jour où je suis né,l'homme a marché sur la Lune et mon père n'a plus écrit de poésie. Il a inventé un bran-card et est devenu patron d'une usine d'ambulances.> Vendredi 9 novembre à 20h30, en présence du réalisateur

Les Altans d'Étienne Chaillou et Mathias Théry (France, 2010, 54 min.)Alors qu'une équipe de cinéma tente de mettre en scène des altans domestiques dans uneferme de Bourgogne, un homme s'interroge. Ils vivent à nos côtés depuis fort longtemps,et toujours nous fascinent. Mais qui sont-ils les altans? Pendant plusieurs mois, EtienneChaillou et Mathias Théry ont suivi le tournage du film La vie sauvage des animauxdomestiques. De ce huis clos en rase campagne résulte un film étonnant, qui mêle ré-flexions, scènes de vies et dessins animés, un essai documentaire qui s'applique à fairenaître les questions que nous, les hommes, posons face aux autres animaux.> Vendredi 16 novembre à 20h30, en présence d'Etienne Chaillou.

Un village en campagne d'Yves Jeuland (France, 2008, 1h30)Au coeur du Languedoc, entre mer et garrigue, Fleury d'Aude est un charmant villagede vignerons, de rugbymen et d'irréductibles chasseurs de sangliers. Au centre du village,l'hôtel de ville, objet de toutes les convoitises... A l'approche des élections municipales,chacun affûte ses armes. Plusieurs mois durant, Yves Jeuland a suivi les candidats en campagne dans une chro-nique villageoise ébouriffante. Des réunions publiques aux fins de banquets, sur les mar-chés et dans les ruelles, les tombolas et les lotos, à la chasse comme au rugby, il filmeles enthousiasmes, les vengeances et les petites manoeuvres et nous fait découvrir uneautre France politique, loin des enquêtes d'opinion et des plateaux de télévision. Une co-médie humaine haute en couleurs, féroce et attachante... > Mercredi 21 novembre à 20h30

La Forteresse de Fernand Melgar (Suisse, 2008, 1h40)Des femmes, des hommes et des enfants, Roms, Togolais,Géorgiens, Kosovars ou Colombiens, affluent chaque semaineaux portes de la Suisse. Ils fuient la guerre, la dictature, lespersécutions ou les déséquilibres climatiques et économiques.Après un voyage souvent effectué au péril de leur vie, ils sontdirigés vers l’un des cinq Centres d’enregistrement et de pro-cédure parmi lesquels celui de Vallorbe. Dans ce lieu de transitaustère, soumis à un régime de semi-détention et à une oisiveté forcée, les requérants at-tendent que la Confédération décide de leur sort.En face, des hommes et des femmes, d’origines diverses eux aussi, gèrent l’accueil desrequérants et leur séjour. C’est à eux qu’incombe la lourde tâche d’appliquer la loi laplus restrictive d’Europe en matière d’asile – plébiscitée par le peuple en septembre 2006– et de décider, sur la base de deux auditions, du bien-fondé des demandes. > Vendredi 30 novembre à 20h30La Forteresse est le premier volet d’un dyptique dont le second, Vol spécial, est diffusédu 29 novembre au 4 décembre au cinéma Les Lobis (cf. page 8).

Page 20: Nov-Dec 2012

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Ciné’fil : 18 Rue Roland Dorgelès - BP 162 - 41005 Blois Cedextél et fax 02 54 55 06 87 - [email protected]

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Sauf mention spéciale, les projections se déroulent

au cinéma Les Lobis (12 avenue Maunoury à Blois).

*Projection accompagnée d’une rencontre-débat

sam. 10 nov.

16 h

dim. 11 nov.

21 h

lun. 12 nov.

18 h - 21 h

Chronique d’un été

después de

luciajeu. 8 nov.

18 h - 20 h 30

jeu. 1ernov.

18 h - 20 h 30

sam. 3 nov.

16 h

dim. 4 nov.

21 h

lun. 5 nov.

18 h et 21 h

la Vagueven. 9 nov.

20 h 30

libres Courts

mer. 7 nov.

20 h 30

sam. 24 nov.

16 h

dim. 25 nov.

21 h

lun. 26 nov.

18 h

la pirogue

aloïs Nebeljeu. 22 nov.

20 h 30

jeu. 15 nov.

18 h - 20 h 30

sam. 17 nov.

16 h

dim. 18 nov.

21 h

lun. 19 nov.

18 h et 21 h

11 Fleursjeu. 6 déc.

18 h - 20 h 30

lun. 10 déc.

18 h et 21 h

Vol spécialjeu. 29 nov.

18 h - 20 h 30

sam. 1erdéc.

16 h

dim. 2 déc.

21 h

lun. 3 déc.

18 h et 20 h 30*

sam. 15 déc.

16 h

dim. 16 déc.

21 h

lun. 17 déc.

18 h - 21 h

Happy together

la dette

jeu. 13 déc.

18 h - 20 h 30*

sam. 8 déc.

16 h

dim. 9 déc.

21 h

le Jour le pluscourt

Rendez-vous vendredi 21 décembre... (cf. page 17)

Ciné’fil adhère à l’ACOR (Association des Cinémas de l’Ouest pour la Recherche), àl’ACID (Association du Cinéma Indépendant pour sa diffusion)

et à l’ACC (Association des Cinémas du Centre)

Couleur de peau :

miel

jeu. 22 nov.

18 h

lun. 26 nov.

21 h