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Le Journal du Parrainage PROBTP Novembre - Décembre 2016 32 COMMENT D ONNER ENVIE ?

L'ibip: Le journal du parrainage de PROBTP nov/dec 2016

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Le Journal du Parrainage PROBTP

Novembre - Décembre 2016

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COMMENT DONNER

ENV

IE ?

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s o m m a i r eActualités en région

Enquêtes - Reportages

Clin d’oeil

Techniques et Innovations

La page historique

EDITO 3 Les parrains du Triangle d’Oc initient un atelier expérimental « Mieux connaitre l’entreprise pour mieux l’intégrer » 4Une École PASSION - L’Ecole Européenne de l’Art etdes Matières (EEAM) Le 29 septembre les Parrains PROBTP... 5Réseau PRO BTP Parrainage 31 - Signature d’une Convention Parrainage du 4 octobre 2016 6Rencontre avec les jeunes dans les missions locales.A l’occasion de journées de formation, et de journées portes ouvertes... 7En partenariat avec le CFA BTP 30 - Information auprès des nouveaux apprentis Le vendredi 30 septembre 2016,... 9Visite des parrains de Marseille à l’ AFPA La TreilleL’AFPA a invité les Parrains PROBTP dans son établissement de La Treille/Marseille ... 10Revalorisation des manifestations de Signature des conventions de Partenariat avec les Missions LocalesLa Mission Locale Isère Rhodanienne (MLIR) – Vienne... 11Les Parrains de Gironde signent des conventions avecles Resto du Cœur et le CREPI Lors de leur réunion trimestrielle... 14

Les Conseillers d’Insertion Sociale et Professionnelle (CSIP) Par Jean-Louis CASTAING 15Vaste chantier en perspective Transformation et réaffectations de nos églises Par Colette KUHN 17Quelques conseils pour décrocher un contrat en alternance Par Claude Brisson 19Le spectre du ‘‘Big One’’ plane sur la CaliforniePar Jocelyne DELETRAIN 20

LA FRISE DE LA TOUR EIFFEL Par André GUILLEMIN 22

- 8 maisons les plus étranges- Nouvelle conception de Tunnel 23

Conducteur d’expérience 24

Les Birds 25

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édito

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Equipe de réalisation,avec le soutien de DASG PROBTP:

Pilote : André GUILLEMIN,

Concepteurs : Jean-Louis CASTAINGJocelyne DELETRAINColette KUHN

Mise en Page : Alain FAURÉ

Contact :[email protected]

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ETHIQUE – DEONTOLOGIE du PARRAINAGELors de nos démarches en parrainage, notre comportement vis-à-vis d’un tiers doit être maîtrisé mais surtout pas contraint. Nous devons agir librement et nous adapter à la situation réelle et parfois faire un choix. De celui-ci va dépendre une orientation vers un métier qui entraîne la qualité d’une vie future. Sans forcément acquérir un savoir technique, quoique souvent utile, c’est d’effectuer avec conscience une action sociétale responsable.

En effet, suivant les cas présentés, plusieurs voies empreintes de nuances, peuvent être ouvertes en parallèle. Il ne nous appartient pas de décider pour un autre mais, toujours dans le concept de respon-sabilité, de présenter, à notre vue, le choix qui nous semble le plus judicieux.

Etre attentif et écouter est l’une des pièces maîtresses à notre action. Gérer et guider sont de maîtres mots, oui, mais ils sont toujours prépondérants.

La déontologie du parrainage n’a aucun besoin d’être abordée voire démontrée. Elle va d’elle-même. Notre comportement déterminé n’engendre aucun gré, nous n’attendons aucune récompense. C’est un bénévolat pur et dur. Tout donner sans rien attendre en retour. Inutile de préciser que nous connaissons bien qu’elle attitude nous devons prendre et quelle conduite nous devons tenir.

Nos rapports avec les interlocuteurs se doivent courtois et constructifs. Nous sommes l’une des branches du triangle composé de l’agent administratif, du filleul et nous. L’adjonction des trois peut porter ses fruits et des résultats dont seul, le filleul, profitera. C’est un devoir commun pour arriver à l’accom-plissement de l’activité.

Accepter un parrainage entraîne de dégager du temps et de mettre tout son savoir-faire pour être le plus utile possible. Ce n’est pas prendre toute la responsabilité de l’action, car administrativement, elle est charge du conseiller mais de ne pas s’en éloigner.

L’avantage du réseau est de pouvoir communiquer entre nous, de se conseiller et de s’entraider. En apportant la noria de nos compétences, en les mettant en commun, nous obtenons plus de synergie. Décrire sa propre vie par démonstration n’apporte rien au filleul car il n’en obtiendra aucune retom-bée. Pour faire cru : il n’en a cure. Car son objectif présent est d’essayer de trouver une solution à son problème, parfois même, d’écarter son désarroi en s’appuyant sur une tierce personne de confiance. Il arrive souvent qu’ils n’aient plus confiance en eux. Ils ont perdu les réflexes et l’envie de continuer tant cette voie vers l’emploi semble s’éloigner de plus en plus. Alors, c’est bien à ce moment qu’il faut trouver les mots justes sans complétude mais avec réalisme et pragmatisme pour remettre en mou-vement la personne. Je suis conscient de redire ce que vous faites au quotidien. Vous ne m’en tiendrez pas rigueur. Il est parfois bon de rappeler, par ce biais, qui nous sommes.

Jean-Louis Castaing

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Statut de l’action : Partenariat avec Pôle Emploi Région Occitanie à l’initiative de PRO BTP Parrainage.

Bassin d’emploi retenu : Le bassin carcassonnais

Public visé : Chercheurs d’emploi de + de 26 ans

Intervenants :Parrains PRO BTP

Modalités de fonctionnement de l’atelier : Atelier à entrées et sorties per-manentes comportant des phases de travail collectif et des phases d’entretiens individuels.

Stratégie du projet : L’idée : Est que le Chercheur d’Emploi (CE) comprenne les enjeux, les atouts et les défis de l’Entreprise pour mieux la

comprendre, mieux l’approcher, mieux l’intégrer pour finalement participer à son développement ou bien encore la reprendre ou la créer.

L’idée : Est que le CE donne à l’Entreprise l’envie de le recruter, que le Chef d’entreprise voit en lui un futur acteur du développement voir même un futur repreneur. Le CE doit donner envie, il doit séduire par sa capacité à s’adap-ter à ce qui existe, à comprendre les enjeux de l’entreprise pour devenir bâtisseur de son futurL’idée : Est que le CE soit dans un excel-lent état d’esprit et en confiance lors de ses futurs entretiens d’embauche.L’idée : Est aussi que le CE soit dans un excellent état d’esprit et en confiance lors de ses rencontres avec les institutions ou adminis-trations dans le cas de reprises ou création d’entreprise...

Voilà le challenge de nos par-rains…Et, bien sûr et avant tout, celui des femmes et des hommes qui ont choisi de leur faire confiance.

(Cet atelier est organisé sur la base du volontariat et sur le principe d’entrées et de sorties permanente. Sur 60 demandeurs d’emploi repérés et contactés par Pôle Emploi, 13 fréquentent régulièrement l’atelier lancé le 08 juin 2016.).

ANNEXE 1

(Le contenu ci-dessous est non exhaustif et évolue en fonction du profil et du projet des participants).

• Connaissance de l’entreprise du BTP dans son contexte particulier.• L’attente du chef d’entreprise vis-à-vis de ses collaborateurs et de ses futurs collaborateurs.• Intérêts communs entre les différents acteurs de l’entreprise et l’entreprise elle-même.• Les conditions de la perfor-mance individuelle et collective.• Le savoir-faire, le savoir-être et le savoir-devenir dans les entre-prises et dans la Branche.• Le poids de la motivation des acteurs dans la réussite de l’entre-prise.• Préparation pratique aux entre-tiens : Simulations d’entretiens d’embauche et autres.• Le périmètre de mobilité pro-fessionnelle propre au BTP.• Le CV et la lettre de motivation ciblés.• Comment « décrocher » et réus-sir un RDV avec un recruteur potentiel ou…

...’’Comment donner envie ’’...

Les parrains du Triangle d’Oc initient un atelier expérimental « Mieux connaitre l’entreprise pour mieux l’intégrer »Louis

BONNAFOUSCoordinateurde l’Aude

De g à d: M. Alain SAMPIETROResponsable de l’équipe BâtimentPôle Emploi Carcassonne et Louis BONNAFOUS

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Une École PASSIONL’Ecole Européenne de l’Art et des Matières (EEAM)

Le 29 septembre les Parrains PROBTP du Gers, Haute-Garonne, Lot, Tarn et Garonne et Tarn ont visité l’Ecole Européenne de l’Art et des Matières en avant première de la Biennale qui s’est tenue les 7,8, 9 octobre.

«Crée par un collectif de scien-tifiques, d’Artisans et de plas-ticiens», l’EEAM est un creuset d’idées à fort potentiel et de produits nouveaux.

Lieu de transmissions de pratique entre passé, présent et futur, l’EEAM affiche l’ambition d’être un moteur de l’innovation et de l’entreprenariat dans son domaine d’expertise.Cette visite si riche de découvertes nous a tous laissé sans voix...Difficile de choisir...

Les moments forts ont été la visite de l’école (béton et infographie pour les portraits de Marylin et d’une enfant) et de deux chantiers : la Chapelle de Saint Pierre du Puy à Giroussens, la rosace de Carmaux.

Laissons donc la parole à d’an-

ciens élèves :« Une école ou rencontrer des professionnels capables de vous accompagner, des enseignants très ouverts et très concrets, qui connaissent parfaitement leur matière, en prise directe avec le monde du travail... » (20 ans)

Ou encore un peintre décorateur parisien de 46 ans« C’est presque au delà de ce que j’espérais avec une grande diversité de cours, de la chimie à l’histoire de l art et de part la qualité des enseignants » « Je ne sais pas s’il existe un équivalant en France avec une formation aussi complète sur toutes ces matières, le plâtre, la terre, la chaux..... La décoration moderne avec des techniques ancestrales.... C’est une école qui va devenir prestigieuse »

Une école dont la philosophie est :- Apprendre à travailler des matériaux nobles, intemporels et écologiques tels que la chaux, le plâtre, la terre ;- Former des artisans capables de résoudre, dans la pratique, les problèmes de réhabilitation, restauration, conservation de bâtiments ;- Revaloriser les métiers artisans ;- Favoriser les métiers du bâti-ment….

Que vous soyez néophyte ou pro-fessionnel, l’EEAM met à votre disposition les formations valo-risantes adaptées à vos moyens et les filles n’hésitent plus à se mettre à la tâche en maniant avec dextérité plâtre, béton ou terre.

A terme 80% des élèves ob-

tiennent un diplôme de quali-fication.

En proposant des Bachelors sur 3 ans ou des Masters sur 5 ans, qualifications particulièrement valorisantes, cette École donne ses lettres de noblesses aux métiers du bâtiment.

La conclusion de cette visite a été donnée par Bernard Klein, coordinateur 31 :«Une école où l on voit des élèves passionnés par l’Ecole...Une école où la direction donne envie de rajeunir de 50ans pour y suivre les cours»

Passer par cette École, c’est s’armer pour affronter les défis professionnels à venir.

Pour plus d’informations, Voir le site de l’ EEAM www.artematieres.com

Et consulter les plaquettes de l’école en cliquant dessus.

Marie Christine ZELISKOCoordinatrice Tarn

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Réseau PRO BTP Parrainage 31

Signature d’une Convention Parrainage du 4 octobre 2016L’idée est née au début de l’année de faciliter les échanges entre l’offre et la demande en matière d’emploi et de formation pour les jeunes que nous parrainons.Les Marraines et les Parrains PRO BTP connaissent bien les attentes des jeunes inscrits à la Mission Locale mais savent aussi que tous nos efforts seront vains si nous n’évaluons pas les besoins des entreprises et si nous ne gardons pas le contact avec elles. Ces considérations nous ont déjà amené dans le passé à nous rapprocher d’organisations telles que la FFB, la CAPEB, les SCOP ou le GEIQ.

Une première réunion a eu lieu en mars avec la FRTP qui a montré que la volonté de coopérer était partagée et le principe d’une Convention de Parrainage entre la FRTP, le réseau Parrainage PRO BTP et les Missions Locales a été arrêté. La concrétisation a eu lieu le 4 octobre 2016 dans les locaux de la FRTP à Toulouse.

Les signataires sont David FA-GETTE Directeur Régional de PRO BTP représenté par François LAPLACE, Laurent DUCASSE Pré-sident de la Commission Forma-tion FRTP, Sabine GEIL-GOMEZ Présidente de la Mission Locale Haute-Garonne et Marie-Jeanne FOUQUE Présidente de la Mission Locale Toulouse représentée par sa Directrice Nadine PUIBUSQUE.

Cet accord prévoit que les pro-fessionnels des Travaux Publics favorisent l’accueil des jeunes de 16 à 25 ans repérés par les Missions Locales et désireux de s’orienter vers les métiers des TP. Nous espérons ainsi que la recherche d’entreprises d’accueil pour les contrats d’apprentissage ou tout simplement des stages de validation du projet professionnel des jeunes que nous parrainons s’en trouvera ainsi facilitée.

Par ailleurs nos présentations des métiers du BTP dans les collèges ou sur les forums des métiers se

feront en étroite collaboration avec la FRTP et en bénéficiant de leur documentation.

Enfin des échanges sur l’activité des TP devraient permettre une plus juste appréciation du marché du travail par les Missions Locales et nous conforter dans le choix des orientations professionnelles des jeunes que nous parrainons.

Après la signature de la Conven-tion, nous avons partagé un repas en commun au cours duquel nous avons pu échanger et approfondir nos connaissances réciproques. Des mises en applications concrètes de la Convention sont déjà prévues en novembre et un bilan annuel de nos actions aura lieu courant 2017.

Pour voir le film de la journée q

BernardKLEINCoordinateur Haute-Garonne

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Rencontre avec les jeunes dans les missions locales.A l’occasion de journées de formation, et de journées portes ouvertes, j’ai rencontré Colette Kuhn. Elle m’a sollicité pour présenter les thèmes que j’évoque auprès des jeunes dans les missions locales. Je vous livre quelques lignes. (En parcourant le dernier IBIP, j’ai découvert le « savoir faire » et le « savoir-être » dont je vais m’inspirer maintenant).

Par cette présentation j’essaie de donner aux jeunes « le courage, l’envie, la flamme » de trouver un emploi et de s’épanouir dans leur vie pro-fessionnelle.Voici quelques-uns des thèmes que j’aborde avec les jeunes ;

1Le Respect :

• Respect du client. « Initiateur du projet »• Respect de l’architecte et du décorateur qui partent d’une feuille blanche : « le projet ».• Respect de l’employeur, celui qui offre l’emploi• Respect du cadre et collègue de travail qui vont former le jeune apprenti• Respect de soi-même• Respect de son ouvrage et de l’ouvrage des autres.

2 La Main :

La main (du professionnel) prolonge la pensée ; c’est par des gestes exécutés une fois,

dix fois, cent fois que l’on pro-gresse ; on dit par exemple d’un bon ouvrier menuisier que c’est une « fine lame ».Il est indispensable d’apprendre à la main avant de passer aux machines.

3. La Caisse à Outils :

L’on juge un bon professionnel à la tenue de sa caisse à outils.

4 Le Temps :

• Le temps passe vite. • Le temps de formation ; école, lycée, faculté,• Le temps de formation dans l’entreprise,• Le temps de formation hors entreprise, cours du soir.• Le temps de formation en Lycée technique.• Le Temps de loisirs, le temps culturel..• Etablir un « plan de carrière »• Chercher à atteindre « son point d’Incompétence »• L’on apprend autant en regar- dant qu’en faisant soi-même.

5 Le Tiraillement :

Sur le chemin de la vie, beaucoup de carrefours nous imposent de prendre des déci-sions ; choix des études, choix d’un métier ; Ex : le samedi que fais-je ? Je dessine ? Je fais du sport ? Je regarde la télévision ?

6 Le Savoir :

Quel est le niveau de connais-sance ?1. Savoir que cela existe2. Exécuter3. Encadrer4. Faire progresser

L’exemple de la voiture :5. Tout le monde connait la voiture6. Le promeneur du dimanche7. Les routiers sympas8. Sébastien Lobe ou Alain Prost (pilotes professionnels)La connaissance doit se par-tager ; l’on apprend beaucoup à transmettre, on s’enrichit de nos différences.

7 Le Dessin :

Langage universel. Le dessin est technique et esthétique. Du croquis au plan le plus élaboré, chaque dessin a une valeur. En effet, la construction d’un bâtiment ou la fabrication d’une voiture nécessitent de nombreux plans.

Le dessin peut-être personnel et apporter sa touche esthé-tique. Il peut aussi être collectif et enrichi par la force d’une équipe. Celui qui progresse dans le dessin évolue dans sa carrière. En effet pas de beaux ouvrages sans plans précis.

Le dessin, encore le dessin, toujours le dessin..

Article de Christian APREMONT Parrain DR7

asuite

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8 Le Beau :

Le beau doit « émouvoir » ;Ne dit-on pas « un beau pay-sage », un beau monument, un beau tableau, un bel ouvrage..

Toujours garder à l’esprit la notion du beau. Le beau c’est une étoile qui nous guide pour exécuter le bel ouvrage.

Quand on cherche à faire beau, les outils semblent moins lourds, et la vie nous paraît plus belle.Le beau peut-être définit par le compromis d’esthétique et de fonctionnalité d’une chaise par exemple ; si l’on est bien assis sur une chaise, elle doit naturellement être belle. Celle-ci peut être en bois, en fer, ou en plastique.

9 La Sécurité :

Le risque zéro n’existe pas. La sécurité c’est l’affaire de tous. Avoir des outils bien affutés, et du matériel en bon état réduit grandement les accidents. Mettre des protections, pro-téger son corps (ses mains, ses yeux, ses oreilles, ses poumons) autant que possible. Enfin, ne jamais exécuter des façonnages dangereux les lundis ou vendredis (car les chefs sont absents).

10 Le sport et les activités culturelles :

Un esprit sain dans un corps sain

11L’esprit d’équipe :

Le bâtiment forme une grande équipe, chacun peut y trouver sa place. Chaque opération s’intègre dans un planning ou chaque per-sonne peut y apporter sa touche personnelle et contribuer à la bonne ambiance de l’équipe. Pour finalement avoir la satisfaction du bel ouvrage accompli.

12 Maillon d’une grande chaîne :

Le Bâtiment est un monde où les relations humaines et l’entraide sont essentielles.

L’ascenseur social est une expres-sion qui a toujours cours.

Le savoir-être et le savoir-faire permettent de parvenir à l’excel-lence.

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En partenariat avec le CFA BTP 30 Information auprès des nouveaux apprentis

Le vendredi 30 septembre 2016, la directrice du CFA BTP de Méjannes les Alès a proposé aux parrains de ProBTP qui assurent chaque semaine une permanence au CFA de parti-ciper à une présentation des actions de ProBTP au cours de la semaine d’intégration des apprentis de première année inscrits en CAP.

Nous avons répondu favorable-ment à cette invitation souhaitée par notre coordinateur, Marcel Testud, et le jour dit, nous étions quatre parrains ProBTP, Bernard, Christian, Jean-Pierre et moi réunis autour de Marcel.

Nous avons ainsi animé deux ate-liers de présentation de ProBTP et de l’appui qu’ils pouvaient appor-ter aux apprentis du CFA. Quatre autres ateliers étaient organisés en parallèle, deux consacrés à la notion de civisme dans les transports et deux animés par la mission prévention de la Gendar-merie Nationale concernant les addictions.

Après la présentation des objectifs de la journée par la directrice adjointe et la responsable pédago-gique nous nous sommes séparés en deux groupes pour prendre en charge en parallèle les deux ateliers que nous étions chargés d’animer.

Les ateliers d’une heure chacun ont démarré en milieu de mati-née pour se terminer en début d’après-midi.

En tout ce sont 65 jeunes que nous avons rencontrés, tous inscrits dans les sections électricien, maçon, carreleur, installateur sanitaire, installateur thermique, peintre et froid climatisation. Nos présentations ont été calées sur le document « exploiter les bons appuis » et sur un dialogue après présentations respectives des parrains et des apprentis.

L’intérêt des apprentis a été va-riable d’un groupe à l’autre, mais il a été apprécié par la majorité des jeunes qui ont pu découvrir l’étendue des possibilités qui leur

sont offertes par l’Action Sociale ProBTP.

Un point très positif a été de per-mettre aux apprentis de rencon-trer, dans les premiers jours de leur intégration, les parrains qui assurent une permanence dans leurs locaux chaque semaine.

Le second point important a consisté en la possibilité de faire une présentation détaillée des aides que peut apporter ProBTP et de pouvoir répondre à des groupes aux questions posées par quelques-uns.

A ce jour une vingtaine de filleuls sont accompagnés au CFA par les 5 parrains précités. Et une dizaine de dossiers de demande d’aide sont en cours d’élaboration.

En conclusion, cette journée a été très appréciée des responsables du CFA, des nouveaux apprentis et de nous cinq.

Jean-ClaudeDURIEZParrain du GARD DR4

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Visite des parrains de Marseille à l’ AFPA La Treille

L’AFPA a invité les Parrains PRO-BTP dans son établissement de La Treille/Marseille pour la matinée du mercredi 19 octobre 2016. Nous avons été accueillis par Madame SCHULLER, directrice de l’établissement, autour d’un café pour les présentations.

Ce fut, ensuite, une visite guidée par Gabrielle MAURY qui nous a fait découvrir les différents bâti-ments dans lesquels nous avons

pu visiter les locaux où étaient enseignés les corps de métiers (maçonnerie, bâti ancien, placo, plomberie sanitaire et thermique, électricité...). Ces derniers sont spacieux, bien éclairés et égale-ment bien outillés.

Cette visite a été clôturée par un apéritif réunissant les différents formateurs opérant sur le site, en vue d’une première réunion, la semaine suivante.

La conclusion finale a été la si-gnature de la Convention entre Madame SCHULLER, Directrice de l’AFPA et Charly CAUGNE, Responsable Action Sociale de PROBTP.

Marcel GREGORIParrain PACA

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Revalorisation des manifestations de Signature des conventions de Partenariat avec les Missions LocalesLa Mission Locale Isère Rhodanienne (MLIR) – Vienne.Sur le territoire couvert par la DR3 (Auvergne – Rhône Alpes – Bour-gogne) et par rapport au secteur coordonné par Guy DUBOIS (Rhône 69, Isère 38, Loire 42) la ville de Vienne occupe une position cen-tralisée.

Cette agglomération de 30 000 habitants, sous-préfecture de l’Isère, présente la particularité d’être excentrée au nord-ouest du département, se trouvant ainsi beaucoup plus proche de Lyon (30 km) que de Grenoble (80 km).

Pour cette raison, la prise en charge au niveau parrainage de la ML de Vienne est assurée par le réseau du Rhône.Depuis janvier 2013, en effet, un parrain 69 de proximité, Bernard LOUIS, est omniprésent sur le groupement de communes rattaché à cette ML, et, du fait de relations régulières, fournies et fructueuses à ce niveau là, nous avons proposé de signer une convention de par-tenariat sur 2016.

L’intégration récente de nouveaux parrain/marraine sur le « Nord/Isère » tombait à point nommé pour renforcer ici, aux côtés de Bernard, le partenariat.Ainsi, Monique THOMAS-MOSCA pourra s’investir sur les antennes limitrophes du « Nord Isère » et Bruno LE BIHAN, sur l’antenne sud de la vallée du Rhône.La volonté fut alors de saisir l’occa-sion pour REVALORISER ce genre de manifestation qui jusqu’alors se déroulait en comité restreint.

GuyDUBOISCoordinateur DR3

BernardLOUISParrain DR3

DanielALBRECHT Parrain DR3

• D’élargir le cercle des invités en y intégrant, outre les Diri-geants et personnels concer-nés des deux parties, les élus locaux, des représentants, d’entreprises, d’établissements divers de formation, des Insti-tutionnels de la profession, des filleuls, des membres d’autres réseaux de parrainage.

• De faire un focus sur nos métiers avec à l’appui une courte vidéo de témoignages de jeunes en situation de travail.

• De délivrer une trace de l’évé-nement, concrétisée par un support format ‘‘60x40cm’’ sur

lequel viendra s’insérer en partie gauche la convention signée, la zone de droite affichant en fixe et en couleur un rappel des valeurs du parrainage. L’ensemble est ensuite inséré dans un cadre plexiglas de même format, équipé pour la suspente.

Le support en question est le fruit d’une conception interne à notre groupe, y compris la création du fichier numérique correspondant par Daniel ALBRECHT.- Seuls, l’achat du plexiglas et l’impression spécifique du docu-ment relèvent de prestations externes.

Vue d’ensemble de la table des intervenantsDe G à D : M le Directeur de la Mission Locale, Une filleule, Mme La Présidente de la ML, Sélik MARI Directeur Régional ProBTP DR3, Guy DUBOIS parrain coordinateur, Bernard LOUIS parrain référent

Objectif affiché : Mieux faire connaître nos actions respectives.Pour cela, nous nous sommes efforcés :

asuite

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Concrétisation

Après plusieurs recalages de dates, la manifestation s’est enfin tenue, ce jeudi 27 octobre en fin de journée, dans les locaux de la MLIR à Vienne, regroupant une quarantaine de personnes, notamment :

Pour la Mission Locale :Madame la Présidente, le Direc-teur, l’Adjointe de Direction, La Responsable Communication.

Pour PRO BTP :Le Directeur Régional, La Respon-sable Action Sociale, Guy DUBOIS, Bernard LOUIS, quatre autres parrains et une marraine des sec-teurs voisins (Daniel ALBRECHT excusé)

Les Personnalités locales :Six présentes sur sept annoncées, dont Madame le Sous-Préfet, les élus,locaux (commune et communauté de communes), départementaux, régionaux.Les représentants de la DIRECCTE et Pôle Emploi.

L’aboutissement de la mise sous cadre du support intégrant la convention signée. (Il s’agissait d’une première, réalisée en direct, sous le feu des photographes)

Objectifs atteints :

Vidéo de promotion des mé-tiers du BTP avec exposéNotre message de conclusion :On ne veut plus entendre « Si tu travailles mal à l’école, on t’enverra avec les maçons » !Mais plutôt « Quand le bâtiment va, tout va » !

Participation et l’intervention d’un représentant d’entreprise TP du secteurIl a bien exposé la problématique actuelle des employeurs du BTP.

Le témoignage d’une filleule de la Mission Locale(En remplacement du filleul ciblé, lequel a connu un impondérable de dernière minute) Il faut dire que l’intervention en question totalement improvisée en dernière minute s’est avérée particulière-ment remarquable et pertinente.

L’aboutissement de la mise sous cadre du support inté-grant la convention signée.(Il s’agissait d’une première, réa-lisée en direct, sous le feu des photographes).

La richesse des échanges divers lors du pot de l’amitié qui a clôturé la séance

Madame Mari Carmen Conesa, présidente de la Mission Locale :

« Informer, former, anticiper les emplois d’aujourd’hui et de demain, construire ensemble une place pour tous les jeunes est un enjeu fort du développement de notre territoire. C’est dans cet esprit que la signature de la Convention entre Pro BTP Rhône-Alpes Auvergne et la Mission Locale Isère rhodanienne a été élaborée et signée. C’est avec cet objectif que le Groupe PARRAINAGE au coeur duquel Bernard Louis s’implique avec beaucoup de générosité et de sincérité oeuvre quotidiennement. [...]

Mais pour qu’une action soit vraiment efficace il faut la penser et la construire sur le long terme. Et je sais que chacun s’emploie à ce que les synergies créées lors de cette rencontre soient pérennisées et approfondies. [...] Les jeunes doivent souvent faire plusieurs expériences, faire preuve de détermination et de patience. C’est la raison pour laquelle le rôle d’accompagnement des parrains de Pro BTP est fondamental. [...]

Vifs remerciements à tous ceux qui ont nourri ce projet, tout particulièrement à Selik Mary et Guy Dubois. Merci de permettre aux jeunes de maîtriser et de construire leur destin, de les emmener vers la réussite et leur épanouissement. Car c’est tous ensemble, déterminés et solidaires que nous pourrons continuer d’agir afin de relever les défis de demain. »

Nous voilà confortés pour per-pétuer, désormais sous cette forme, les prochaines échéances du genre.

La photo de groupe en fin de réunion

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Actualités des Régions

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Ci-dessous différents articles de Presse parus, relatant cette manifestation.

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Actualités des Régions

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Lors de leur réunion trimes-trielle, les Parrains de Gironde ont signé deux conventions.

La première avec le CREPI de Gironde (Club Régional d’Entre-prises Partenaires de l’Insertion).Les CREPI répartis sur 16 ter-ritoires organisent tout au long de l’année des actions dont le fil conducteur est la rencontre directe entre représentants d’entreprise et personnes en recherche d’emploi.Les membres du CREPI de Gironde font partie de grandes entreprises du BTP tel qu’Eiffage, mais aussi des sociétés d’intérim tel qu’Ade-quat , ou de gestion immobilière, des organismes de formation etc…

La seconde avec les Resto du Cœur de Gironde.

Car il faut savoir que l’aide à la personne ne se limite pas à la distribution de nourriture pour les plus démunis, mais couvre un vaste domaine d’activité :

zz Aides administratives, accès aux : droits sociaux, aux soins, aux assurances scolaireszz Accès à la justicezz Point Info logement ; mobilierzz Conseil budgétaire, Financier & Microcréditzz Ateliers de Français, accom-pagnement scolaire et accès à internet accompagnézz Culture, loisirs et départ en vacanceszz Vestiaire et coiffurezz Soutien à la recherche d’emploi

C’est principalement sur ce dernier point que les actions des parrains vont porter.

Ces partenariats ouvrent aux parrains des perspectives très intéressantes pour faciliter l’accès à l’emploi pour leurs filleuls.

Les Parrains de Gironde encou-ragent leurs collègues et amis Parrains de toutes régions à contacter ces deux organisa-tions qui peuvent faciliter leurs actions d’accompagnement des personnes en recherche d’emploi.

Cette réunion se termine sur cette note encourageante, par un déjeuner convivial…comme d’habitude.

Les Parrains de Gironde signent des conventions avec les Resto du Cœur et le CREPI

Bernard Yves CHIRONCoordinateur Gironde

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Enquêtes - Reportages

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Les Conseillers d’Insertion Sociale et Professionnelle (CSIP) Par Jean-Louis CASTAING

Nous avons tous affaire à des conseillers d’inser-tion en mission locale et ailleurs. L’attrait d’un accompagnement nous a complètement obturé de connaître précisément notre interlocuteur principal. Sinon elle ou il est bien sympa et je m’entends bien. Certes, je simplifie et je vous entends déjà dénigrer ce fait « Moi, je connais ma conseillère ». Soit, ne nous fâchons pas. Pour mieux les comprendre, il vaut mieux avoir connaissance de leur parcours et aussi des moyens qui sont appropriés à leur travail.

Des structures très diversifiées recrutent des conseillers en insertion professionnelle, des mis-sions locales et permanences PAIO, les agences locales de Pôle emploi, les Plans locaux d’insertion par l’économique (PLIE), les collectivités locales…

Il n’existe pas de diplôme spécifique pour exercer le métier de CISP. Au croisement de plusieurs disciplines, de nombreux diplômes préparés à l’université permettent d’exercer les fonctions de CISP, notamment des licences (bac + 3 ou 4) et pour des postes d’encadrement, des masters (bac + 5) dans le domaine du droit, de la psychologie, de la sociologie, de l’économie, du droit social et de l’insertion.

Il faut savoir aussi que certains peuvent être embau-chés à partir d’un diplôme de niveau Bac+2 (BTS, DUT, L2, ...) en sciences humaines, économiques, sociales, ... La connaissance de l’entreprise ou une expérience professionnelle peut être requise. Des formations complémentaires (gestion de l’emploi, ...) peuvent être demandées.

Quelques exemples :

• licence de sociologie, de psychologie, de droit, AES • licences pro intervention sociale (IS) spécialités: accompagnement et insertion (Poitiers) ; emploi formation insertion (Bordeaux) ; aide à l’insertion professionnelle (Reims) ; accompagnement social (Paris 13) ; accompagnement de publics spéci-fiques (Lille) ; conseiller en emploi, formation et insertion à Bordeaux 2 ; intervention sociale, aide à l’insertion professionnelle à Reims…• masters pro : politiques sociales, territoires et stratégies de direction à Paris 13 ; éducation tout au long de la vie (Paris 13) ; responsable forma-tion-insertion (Bordeaux) ; Insertion et Risques Psychosociaux : approche psycho-sociale et contexte économique (Reims)...

Des formations débouchant sur des métiers aux compétences proches peuvent aussi conduire à exercer en tant que CISP : conseiller d’orientation-psychologique (COP), assistant de service social, (technicien de l’intervention sociale et familiale (TISF), conseiller professionnel…

Des parcours plus atypiques restent possibles. Par exemple, un titulaire du BTS NRC (négociation et relation client) impliqué dans l’animation d’une association sportive pourra se spécialiser dans l’insertion par le sport. L’accès au métier reste donc ouvert à plus d’un profil !

Enfin l’AFPA (Association nationale pour la formation professionnelle des adultes) assure une formation de conseiller en insertion professionnelle. Compte tenu du contexte économique et du marché de l’emploi, cette fonction, sans surprise, est en développement.

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Évolution professionnelle

Après plusieurs années passées sur le terrain, d’abord comme agent d’accueil, le conseiller peut devenir chargé de projets, et consacrer la majorité de son temps au montage de projets avec les partenaires locaux.

Des capacités d’adaptation et de la maturité

Le dynamisme est indispensable pour exercer ce métier. De plus, il faut beaucoup de maturité pour répondre à des situations difficiles, sans s’impliquer personnellement. Quand un jeune « craque » ou qu’une situation reste bloquée, le conseiller doit s’y adapter et la gérer.

Des connaissances actualisées régulièrementLe conseiller doit chercher l’information, prendre des initiatives, développer des partenariats. Il connaît bien le territoire sur lequel il intervient, ainsi que le fonctionnement des institutions. Le CISP doit s’informer des dispositifs nouveaux et des mesures d’aide à l’emploi et à l’insertion.

Leur cursus ne leur permet pas d’avoir compétence sur tous les métiers aussi ils s’appuient sur les fameuses fiches ROME.

Le Répertoire opérationnel des métiers et des emplois ou ROME est un répertoire créé en 1989 par l’ANPE (Agence nationale pour l’emploi), au-jourd’hui Pôle emploi en France. Il sert à identifier aussi précisément que possible chaque métier. Ce répertoire comprend plus de 10 000 appellations de métiers et d’emplois. Cette nomenclature et la codification du ROME sont utilisées par d’autres organismes publics ou privés traitant de l’emploi. Le ROME est utilisé pour l’élaboration des familles professionnelles (FAP) en France1.

En cliquant sur la fiche çi-dessous, vous aurez accès à trois types de fiches qui traitent d’un des métiers du BTP pris un peu au hasard.

F1201 - Conduite de travaux du BTP

Appellations

◤Assistant conducteur / Assistante conductrice de travaux

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Chef de secteur travaux publics

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Chef de travaux

q

Chef de travaux BTP

q

Conducteur / Conductrice de travaux

q

Conducteur / Conductrice de travaux de génie climatique

q

Conducteur / Conductrice de travaux du bâtiment

q

Conducteur / Conductrice de travaux du BTP

q

Conducteur / Conductrice de travaux en constructions métalliques

q

Conducteur / Conductrice de travaux en électricité

q

Conducteur / Conductrice de travaux en rénovation énergétique

q

Conducteur / Conductrice de travaux génie civil

q

Conducteur / Conductrice de travaux gros oeuvre

q

Conducteur / Conductrice de travaux paysagers

q

Conducteur / Conductrice de travaux ports maritimes et voies navigables

q

Conducteur / Conductrice de travaux publics

q

Conducteur / Conductrice de travaux second oeuvre

q

Conducteur / Conductrice de travaux tous corps d'état

q

Conducteur / Conductrice de travaux Voirie, Réseaux Divers -VRD-

q

Conducteur / Conductrice des travaux publics de l'Etat

q

Conducteur / Conductrice d'opérations BTP

q

Conducteur / Conductrice du bâtiment

q

Conducteur / Conductrice génie civil

q

Conducteur principal / Conductrice principale de travaux

q

Conducteur principal / Conductrice principale des travaux publics

q

Coordonnateur / Coordonnatrice de chantier

q

Directeur / Directrice de travaux

q

Directeur / Directrice de travaux BTP

q

Ingénieur / Ingénieure de travaux

q

Ingénieur / Ingénieure de travaux BTP

q

Responsable de travaux

q

Responsable de travaux BTP

q

Superviseur / Superviseuse tous corps d'état

q

Définition◤

Organise et suit les différents moyens techniques (matériels, matériaux, ...), humains (internes et externes de l'entreprise) et financiers (mode constructif, ...) nécessaires à la réalisation d'un chantier de construction, de la

phase projet jusqu'à la livraison selon les délais et les règles de sécurité. Négocie et contractualise des prestations avec le maître d'ouvrage.

Accès à l'emploi métier

◤Cet emploi/métier est accessible avec un diplôme de niveau Bac+2 (BTS, ...) en gros oeuvre, second oeuvre, travaux publics et génie civil.

Un diplôme d'ingénieur en construction peut être demandé.

Fiche ROME F1201

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Pôle emploi - Direction Générale

© Copyright 2016 Pôle Emploi. Reproduction et diffusion interdites sans l'accord de Pôle emploiJuin 2016

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Vaste chantier en perspective Transformation et réaffectations de nos églises

Par Colette KUHN

L’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon (l’ENSAL) accueillait du 20 au 22 octobre 2016, un colloque international avec pour thème « l’AVENIR DES EGLISES » sous la présidence de l’UQAM université du Québec et la Région Auvergne-Rhône-Alpes ainsi que de nombreux partenaires. L’objet de ce colloque étant de poser d’une part, les fondements d’une réflexion théorique à l’échelle internationale afin de mesurer l’ampleur du phéno-mène de désaffectation (*) des édifices cultuels et ses répercussions au plan religieux, économique, social, culturel, touristique et patrimonial, et d’autre part, de définir les modalités d’intervention et de transformation des églises. Les actes de ce colloque seront publiés en mars 2017.(*) Désaffectation des églises signifie : changer la destination première d’un bâtiment.

Etat des lieuxIl est évident que depuis des dizaines d’années, les pays d’Europe du Nord et aussi d’Amérique du nord sont confrontés à des problèmes de reconversion et transformation des lieux de culte voire même à des démolitions d’églises. Aujourd’hui, le même phénomène se pose de manière inédite dans les pays d’Europe du sud de tradition catholique.

Au Québec en 2012, sur les 3000 églises recen-sées : 2239 étaient actives, 477 ont été converties, 170 démolies et 72 étaient à vendre. Après les réactions d’indignation les acteurs locaux se sont réunis pour imaginer des projets sociaux commu-nautaires afin de sauver et de requalifier des sites religieux comme entre autre l’église Sainte Brigide de Kildare à Montréal en lieu de vie réservé aux activités créatrices. Dans les pays anglo-saxons, à l’intérieur d’un édifice protestant, il est fréquent de voir plusieurs activités coexister, telles qu’un coffee shop dans la nef avec aménagement de la mezzanine tandis que le chœur reste réservé au déroulement des offices religieux. Cette double activité permettant ainsi de rentabiliser l’édifice. Mais actuellement on est passé à un mode de transformation plus radical, des églises sont devenues spa, discothèque, salles de cinéma, restaurants…

En Belgique des débats se sont déroulés récemment portant sur « la préservation et la revalorisation du patrimoine religieux » ou sa disparition. Un exemple notoire de préservation d’un édifice au cœur de Malines près de Bruxelles, il s’agit de l’église et du couvent des Frères Mineurs transformé en Grand Hôtel 4 étoiles.

Hôtel Martin’s Patershof à Malines - Belgique

En France quel devenir pour nos églises faisant partie intégrante de nos paysages ?Nous pouvons observer la fermeture d’églises de toutes traditions faute de pratiquants et de célébrants. Ce constat apparait plus évident dans les milieux ruraux en raison de la désertification des campagnes.

Voici quelques chiffres clés :En septembre 2016, la Conférence des Evêques de France a publié un inventaire faisant état de 42 258 églises paroissiales se répartissant comme suit : 40 307 appartiennent aux Communes alors

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que 1 951 appartiennent aux diocèses (en vertu de la loi de séparation de l’église et de l’Etat de 1905). Cet inventaire ne tient pas compte des églises non paroissiales, des chapelles privées, des congrégations, d’hôpitaux, de lycées…

Les chiffres varient selon les revues : La revue Clochers de France faisait état de 55752 édifices religieux sur 35885 communes en janvier 2016.Quant à la base Mérimée elle propose une liste de 26 352 édifices d’intérêt patrimonial (basiliques, églises paroissiales, temples protestants).

Un grand chantier se profile à l’horizon 2030 En janvier 2016, on comptait 319 églises menacées dont 14 à Paris• 34 églises démolies depuis l’an 2000• 7 églises nues à vendre dont 3 mises en vente sur « le bon coin… »• 22 églises transformées pour un nouvel usage à vendre dont 20 sur « le bon coin … »

Mais le phénomène de réutilisation et transformation des lieux s’amplifie. Le numérique envahit l’espace publique, la société est en pleine mutation et les prévisionnistes parlent de la disparition de 10 à 20 % des églises de France dans les décennies à venir.

En conclusion : toutes les perspectives sont à explorer, requalification, transformation en espace culturel, mais aussi lieu de vie allant de la crèche à la résidence pour séniors, de la bibliothèque à l’agora, lieu de paroles, d’écoute et de sérénité. La priorité étant de redonner une seconde vie à ces vielles pierres chargées de la mémoire de nos villes et de nos villages. Ce sont évidemment les muni-cipalités et les associations qui seront les acteurs incontournables dans la recherche de solutions à apporter autour d’un projet collectif.

C’est un vaste chantier de construction qui s’annonce et va faire appel à des professionnels qualifiés dans tous les corps d’états du bâtiment – allant de la fonction étude, méthode, réalisation… jusqu’à la réception des travaux. Les centres de formation et les entreprises du BTP vont remplir leur carnet de commande !

N. B. : Sur le même sujet, en mars 2017, un colloque se tiendra au Collège des Bernardins à Paris 5ème

Quelques thèmes traités au colloque d’octobre 2016

« A Church as a place for prayer study and encounter : building on the concepts of Domus Dei Domus ecclesia et Domus studiorem » « Une Église comme un endroit pour la prière, l’étude et la rencontre : construction sur les concepts de Domus Dei, Domus ecclesia et Domus studiorem »

Koenraad Van Cleempoel et Bie Pievoets Faculty of Architecture and Arts, Hasselt University - UH

« Dalla morte alla vita : l’uso cimiteriale delle chiese dimesse per una nuova socialità nei luoghi di memoria » « De la mort à la vie : l’usage de cimetière des modestes églises pour une nouvelle socialité dans les endroits de mémoire »

Claudia Manenti Centro studi per l’architettura sacra e la città

A Paris 7ème Chapelle de l’ancien hôpital Laennec (Hospice des Incurables) transformée en salle culturelle sans avoir été désacralisée auparavant

BOUYGUES Constructions/Groupe Villemain Tailleurs de pierre

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Quelques conseils pour décrocher un contrat en alternance Par Claude Brisson

Beaucoup penseront que le titre de cet article est bien présomptueux !! Que ne dit-on dans nos réunions sur les difficultés rencontrées !!Et pourtant, votre journal va essayer de vous donner quelques conseils et pistes !!!! Comment doper la motivation du jeune.Il faut bien dire au jeune que cumuler emploi et formation est beaucoup plus exigeant que de suivre uniquement des études. L’alternance demande une maturité certaine, et passer quelques moments avec le jeune pour en parler est à coup sûr bénéfique. Si 25% des apprentis « décrochent » ce n’est pas un hasard, l’alternance n’est pas à recommander à tout le monde.

Comment se montrer le plus professionnel possible. Tout d’abord en élargissant la connais-sance du jeune sur les métiers du BTP. En ce qui concerne le bâtiment, la fédération a publié un petit fascicule intitulé «Le Carnet des métiers du bâtiment ». Relire ce fascicule avec le jeune permet à coup sûr de répondre à cette vaste question : «Le bâtiment c’est quoi ?»Et puis en donnant au jeune le maximum d’infos sur les aides qui seront données à l’employeur. Le portail de l’alternance «en-alternance.com» permet d’effectuer des simulations d’aides et de salaires. En fonction du contrat recherché (apprentissage ou professionnalisation) et de la formation choisie, le portail donne le salaire et le cout de la formation que l’employeur devra verser et des aides dont il pourra bénéficier. Cela peut s’avérer tout particu-lièrement utile pour les petites entreprises ou les artisans moins informées des possibilités. Comment enrichir le « C.V »Bien sur les parrains-marraines savent le faire. Nous vous redonnons ici quelques pistes qui nous paraissent intéressantes.Si le jeune s’est bien informé sur le domaine d’activité qu’il a choisi, cela doit se sentir dans la rédaction. Rechercher avec lui les mots clés qui montreront que le jeune sait de quoi il parle.Mentionnez, outre vos centres d’intérêt, vos expé-riences extrascolaires : le fait que vous ayez été délégué de classe, que vous avez fait de la compé-tition au sein d’un club sportif, que vous jouez d’un

instrument de musique, que vous ayez été bénévole dans une association. Evoquez également vos jobs d’été et vos baby-sittings, ainsi que votre stage d’observation de 3e et/ou de seconde. »C’est aussi en fin de C.V que vous pouvez indiquer le type de contrat visé, le rythme de l’alternance, le cout de la formation qu’il devra financer, “le salaire qu’il devra vous verser“, et les aides dont il pourra bénéficier. (Voir point 2)

Mobilisez vos réseaux. « Quand on cherche, il faut en parler à sa famille, ses amis, ses voisins, et solliciter ses enseignants passés ou futurs. Même si vous êtes dans la dernière ligne droite, vous pouvez également chercher à nouer des liens, sur les réseaux professionnels et sociaux, avec des professionnels qui exercent dans les entreprises visées. Lors de la première prise de contact, mieux vaut un renseignement ou un contact que solliciter frontalement un contrat… »

Appelez et déplacez-vous ! « Dans certains secteurs, notamment la vente et l’hôtellerie-restauration, le mieux est de se présenter directement, en évitant les moments de “coup de feu”, où personne n’aura de temps à vous consacrer. Il ne faut pas déposer un CV près d’une caisse ou près de l’accueil, puis s’en aller : il faut avoir préparé ce qu’on va dire et la façon de le dire, soigner sa façon de s’habiller… »

Le suiviEt puis bien sûr, tenir à jour un cahier avec les entreprises ou les artisans contactés Au téléphone, demander systématiquement à qui adresser votre demande de façon à pouvoir rappeler. Et puis effectuer la relance ……C’est vrai que là, il faut du courage ….

Un jour j’ai entendu un parrain dire à son filleul qui hésitait à rappeler de peur de “déranger“. Tu ne déranges personne, la secrétaire qui va te répondre fait son travail et l’entreprise, si elle t’embauche, c’est peut-être elle qui va faire une très bonne affaire !!!

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Le spectre du ‘‘Big One’’ plane sur la Californie

Chronique d’une reconstruction : Après 1906 les bâtisseurs du nou-veau San Francisco ont-ils été suffisamment prudents ?

Il semblerait que la Californie soit, depuis quelques temps, le théâtre de mini-secousses sismiques qui inquiètent fortement les scientifiques et la population locale.

La célèbre faille de San Andreas frémit et c’est toute une population qui s’inquiète….

Sous le lac Salton Sea, une autre faille baptisée « Trough Fault Salton » a été récemment découverte, passée inaperçue jusqu’à présent. Le danger est donc doublé.

Si le tremblement de terre tant redouté, et qui a fait l’objet d’un récent film hollywoodien survenait maintenant, qu’en serait-il des bâtiments recons-truits après 1906 ? Toute l’ampleur du danger a t-elle été prise par les architectes, maîtres d’oeuvre entrepreneurs de bâtiments depuis la catastrophe ?

Mais, malgré la menace, San Francisco continue de s’agrandir et de croitre.

De nouveaux bâtiments surgissent de jour en jour, plus hauts, plus beaux, suscitant l’enthousiasme des habitants de cette ville magnifique.

Depuis 1906, la Californie a connu d’autres trem-blements de terre (1989) mais aucun n’a ravagé la ville comme celui du début du siècle dernier.

Aucun signe avant-coureur n’ayant alerté la popu-lation, aucune consigne d’évacuation n’a eue lieu.

Après les quelques secondes qui ont suivi le séisme, e chaos a régné dans la ville détruite.

Mais le pire est à venir : les canalisations de gaz ayant cédées, un immense incendie va ravager les ruines…. Aucun organisme ne vient en aide à la population. Les communications sont coupées.

La reconstruction de San Francisco va se faire dif-ficilement. En effet, les investisseurs de la côte Est rechignent à envoyer de l’argent pour reconstruire une ville si dangereuse.

La municipalité va alors biaiser en minimisant le problème afin d’avoir des fonds. Le nombre de morts, avoisinant les 3 000, va être « officiellement » de 478. De plus, des tensions raciales vont apparaitre, entre la communauté issue du vieux continent européen et la population chinoise, les notables voulant récupérer les terres occupées par les asiatiques ; mais ceux-ci ne se laissent pas faire, et retournent dans leur quartier dévasté pour reconstruire. Mais avant, il faut nettoyer. Après avoir réparé les lignes de tramway, les débris sont chargés sur des barges et jetés dans la baie de San Francisco, et surtout dans un marais situé au nord de la ville. On trouve aujourd’hui à cet endroit, le quartier de la marina le plus dangereux de San Francisco puisque bâti sur une terre artificielle. En 1989 les dégâts seront considérables.

En 1906, le commerce étant l’activité principale de San Francisco, on doit reconstruire vite, et surtout,

Par Jocelyne DELETRAIN

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les 37 banques qui ont été ravagées par les flammes, doivent reprendre leurs affaires.

Pendant que les plus grands établissement bancaires doivent attendre le refroidissement de leurs coffres forts ignifugés, un banquier Amédéo Giannini (Bank of Italy), a l’idée d’emmener toutes les espèces en liquide chez lui, cachées dans une charrette sous des oranges, et ainsi, il peut, les jours qui suivent le séisme, octroyer des prêts directement dans la rue sur une chaise devant les ruines de sa banque.

La reconstruction de San Francisco débute véritable-ment à ce moment-là. Les particuliers, commerces et entreprises peuvent aller acheter du bois dans les villes aux alentours avec l’argent ainsi récolté.

Mais les fonds locaux sont insuffisants, les hommes d’affaires vont alors tourner les évènements à leur avantage. Leur argument est l’idée d’un « nou-veau San Francisco la ville qui va renaitre de ses cendres ». L’idée véhiculée est que les habitants vont se retrousser les manches et faire une ville encore plus belle et plus sûre que la précédente.Les investisseurs se précipitent alors, sans vraiment se pencher sur l’aspect dangereux de l’emplacement de la ville. Il semblerait d’ailleurs, celui-ci ait alors été complètement ignoré volontairement. Les diri-geants de la ville vont même interdire de parler de « grand tremblement de terre » mais vont désigner la catastrophe sous le terme de « grand incendie ».

Des failles actives et dangereuses se trouvent tou-jours sous la ville, et les travaux vont commencer dans l’enthousiasme…..San Francisco s’est enfoncé dans le déni….

La ville et sa région compte aujourd’hui dix millions d’habitants, si un nouveau « Big one » intervient, leur vie sera bouleversée.

Presque tous les morts seront ensevelis sous des structures qui n’ont pas été consolidées ou reconstruites pour résister au séisme. On prévoit un nombre immense de bâtiments endommagés et des milliers de maisons deviendraient inhabitables. Les conduites de gaz, de nouveau, seraient rompues et les incendies immenses.

Il est bien évident que les architectes actuels et les entreprises de bâtiment dans la seconde moitié du 20ème siècle ont veillés à étudier et à construire des bâtiments conformes aux normes anti-sismiques. Celles-ci s’améliorent de jour en jour et les études sur la résistance des matériaux ont fait que beaucoup de nouvelles et récentes constructions résisteront à des tremblements de terre de forte magnitude.

Mais, face à la nature, que restera-t-il du savoir de l’homme ???

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La page historique

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Gustave Eiffel est un mauvais élève. Sous le joug de sa mère, il est bien obligé de persévérer dans ses études, même médiocres. Cependant, lorsqu’il il trouve sa voie, au fil des rencontres avec ses Maîtres, il se passionne pour les sciences et n’a de cesse d’étudier les grands savants du début du XIXème siècle, il se sent l’héritier de ces hommes de sciences. Il les considère comme ses parrains.

Dans l’esprit d’Eiffel, sa tour représente la grandeur de la France, il a donc là, l’opportunité de rendre hommage à tous ces grands inventeurs qui ont fait avancer la science et mis en avant notre pays. Il veut créer une sorte de panthéon scientifique à ciel ouvert, à la vue du monde entier, pour l’éternité. Son idée est de graver le nom de 72 savants, choisis par lui-même, sur une frise située sur la périphérie du premier étage de la tour de 300m. Pourquoi 72, ils auraient pu être plus nombreux…

• LA FRISE DE LA TOUR EIFFEL • Par André GUILLEMIN

On ne trouve aucune femme sur sa liste, les sa-vants les plus nombreux sont les Polytechniciens. Ensuite, nous trouvons des élèves de Centrale, des Mines, et des Ponts et Chaussées. Presque tous étaient membres de l’Académie des Sciences. Seul deux d’entre eux étaient encore vivants lors de l’inauguration en mars 1889, Hippolyte Fizeau et Michel-Eugène Chevreul. Beaucoup ont laissé leur nom à une invention, à une avancée scientifique. Malheureusement pour leur postérité, certains grands savants ont été écartés car leur nom était trop long et ne tenait pas entre les poutrelles de l’ossature métallique du premier étage, “pragma-tique, le Gustave“. A l’origine, les lettres étaient dorées à l’or fin, elles mesurent 60cm de haut.

Pourquoi 72 : Eiffel est ingénieur chimiste, c’est un scientifique, il connaît la symbolique de ce chiffre. 72 est lié au nombre d’or. En mathématiques, ce chiffre représente les deux angles de base du triangle isocèle sublime, dit de divine proportion : le coté du triangle/la base = 1.6180339, c’est le nombre d’or.

La Tour EIFFEL ou la divine proportion : dans le prochain numéro…

Pour la liste compléte des noms , Click sur l’image q

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Techniques & Innovations

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8 maisons les plus étrangesNote : la maison transparente au Japon aimeriez-vous y vivre ? Ces gens ont accepté.Du coup, de la rue on peut les voir évoluer.La suivante on fait du skateboard dedans. Puis celle la plus étroite en Pologne. Le château d’eau transformé en maison moderne et d’autres maisons plus extravagantes les unes que les autres. Pour voir le film cliquez sur l’image q

Nouvelle conception de TunnelPour visualiser la Video cliquez sur l’image q

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Clin d’ oeil

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Conducteur d’expérienceVous voulez être agrémentés comme conducteur d’engins dans les Travaux Publics.Alors, voilà un exercice qui vous permettra, à coup sûr, d’obtenir la validation de vos acquis.Dans ce métier : il faut savoir prendre ses responsabilités.Pour visualiser la Video cliquez sur l’image q

Téléspectateurexigeant

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Les BIRDS de l’IBIP

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