48
Culture // Loisirs // Tourisme // Habitat // Tendances // Jeune public // Agenda Sainte, œuvre d’Anne Brunet extraite de la programmation de Graphéine#2, voir portfolio page 20. Culture grand format et loisirs extra larges en Midi-Pyrénées zéro euro N°37 / Novembre-Décembre 2010

Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Culture grand format, loisirs extra larges en Midi-Pyrénées

Citation preview

Page 1: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

Culture // Loisirs // Tourisme // Habitat // Tendances // Jeune public // Agenda

Sainte, œuvre d’Anne Brunet extraite de la programmation de Graphéine#2, voir portfolio page 20.

Culture grand format et loisirs extra larges en Midi-Pyrénées zéro euro

N°37 / Novembre-Décembre 2010

Page 2: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010
Page 3: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

CulturePendant les deux derniers mois de l’année, Toulouse et sa région ne s’essouflent pas. Du Capitole au TNT, du Mandala au Bikini, du théâtre du Grand Rond aux Abattoirs, l’agenda culturel est chargé !

Tout a commencé par un mail collectif. Un de ceux qui apportent la bonne parole au sein de la Rédaction. D’habitude, le sujet est simple. Il s’agit au choix d’une vidéo pimentée ou d’un tube déchaîné. Cette fois-là, le contenu était différent. Il faut même avouer que l’adresse nous avait paru douteuse... D’un clic, le mail a dévoilé son message et sur nos écrans est apparu le visage d’Alexandre en gros plan, les joues barbouillées d’un losange noir et blanc. Alexandre ? Il est geek, nerd, accros aux technos et aux cookies. Il fabrique tout un tas de trucs obscurs comme déchiffrer des lignes de code ou assister à des festivals de hackers. Et avec ses peintures de guerre, il disait avoir trouvé le moyen d’échapper aux systèmes automatiques de reconnaissance faciale. Impossible qu’Alexandre ne succombe à une overdose de 24 h Chrono, il ne regarde plus la télé. Démodé ! Finalement, les liens qu’il avait eu raison de joindre à sa photo ont révélé que ses peintures avaient un fondement, à commencer par le site CV Dazzle développé par Adam Harvey. Cet Américain est designer et « technologue », engagé dans de nombreux travaux ques-tionnant le rapport de l’homme et de la machine. Il s’était fait connaître précédemment avec son sac anti-paparazzi qui envoie un flash surpuissant capable d’éblouir les objectifs. Désormais, il nous apprend comment se camoufler du « computer vision » et des logiciels utilisés notamment par les systèmes de vidéo-surveillance ou par des sites comme Facebook et Picasa, pour as-socier un nom à un visage. Une petite griffouille en noir et blanc sur chaque joue ou une coiffure futuriste et le tour est joué ! On embrouille la machine et on garde son anonymat. Alexandre a

poussé l’investigation un peu plus loin en envoyant un mail à Tisséo, la régie des transports en commun de la métropole toulousaine, connue pour vidéo-surveiller l’ensemble de son réseau. Il a demandé d’accéder aux vidéos le concernant et d’en vérifier leur destruction. La réponse ne s’est pas fait attendre. Comme le prévoit la loi, il peut prendre rendez-vous pour assister à la destruction des images. Mais pour consulter ces dernières, il lui faut la « réquisition d’un officier de police judiciaire ». Qu’à cela ne tienne, Alexandre continue d’écrire des balises html à la chaîne et poursuit sa bataille en créant, avec sa tribu numérique, une carte des caméras de l’hyper-centre toulousain. Elle est accessible sur Google*. Quant à nous, c’est notre héros. Pour Noël, on lui offrira des boîtes de make up. Mais en 2011, on arrêtera de lui faire la bise. Trop collant.

\ Léa Daniel \*Un lien pour les courageux : http://goo.gl/F9eDq

Échappée belle Rome, ce n’est pas seulement de vieilles pierres bien alignées. La ville change sous le regard des Romains qui partagent si facilement leur style de vie. Vino, tinto et art co, ça vous dit ? ▼

Ma maisonUne ancienne fonderie en plein cœur du Busca a été reconvertie en loft conservant ainsi le patrimoine industriel de la ville. Visite guidée de cette restauration réussie. ▼

ShoppingLa belle matière, voilà ce qui occupe les créateurs d’aujourd’hui. Le bois brut, le cuir suédé, les étoffes soyeuses, sont au programme de ce shopping qui sent si bon le sapin.

Entre nousManuel Pomard n’est pas du

genre consensuel. Il a des convictions sur l’art et la manière

de le montrer. C’est en direct du Lieu Commun, l’espace d’art contemporain qu’il a contribué à

fonder, qu’il donne son avis.

PortfolioIl n’aura pas fallu attendre

longtemps pour que « Graphéine » s’installe dans le paysage

artistique toulousain et investisse toutes les galeries (ou presque) de

la ville. Cette 2e édition ▼ réserve bien des surprises.

Jeune publicDes Playmobil® à Dremil, des

jouets par milliers, des spectacles et des miracles... le froid ne peut

plus nous arrêter !

En lieu sûrLe Stade Toulousain convertit les

femmes et les enfants au rouge et noir, le sushi se déguste sur les toits de Toulouse, The North Face

continue son ascension. Attention, le carnet d’adresses s’agrandit.

10

8

14

24

KARIBOO est une publication d’Urban Press, www.urban-press.com18 rue des couteliers 31000 Toulousetel. + 33 561 14 03 28 - fax + 33 561 14 25 [email protected]

Directeur de la publication : Laurent BuoroDirecteur du développement : Loïc BlancRédaction : Léa Daniel, Carole Lafontan, Maylis Jean-PréauGraphisme : Angèle Capelle, Cécile Fauré, Christophe GentillonOnt collaboré à ce numéro : Violaine Belle-Croix, Hélène Berrier, Isabel Desesquelles, Nicolas Fleuré, Olivier Gal, Youness Hamelat, Alex Masson, Nicolas Mathé, Ariane Melazzini-Dejean, Cécile Maury, Baptiste Ostré. Publicité : Stéphanie Ganet, Sophie Hemardinquer + 33 561 14 78 37 / [email protected] : [email protected]

Imprimerie : Roularta (Belgique). Papier issu des forêts gérées durablement (PEFC)

Dépôt légal : à parution

L’éditeur décline toute responsabilité quant aux visuels, photos, libellé des annonces, fournis par ses annonceurs, omissions ou erreurs figurant dans cette publication. tous droits d’auteur réservés pour tous pays. toute reproduction, même partielle, par quelque procédé que ce soit, ainsi que l’enregistrement d’informations par système de traitement de données à des fins professionnelles, sont interdites et donnent lieu à des sanctions pénales.

Ne pas jeter sur la voie publique.

Inclus le supplément Les givrés du nordique, le journal des

espaces nordiques de Beille et Chioula en vallées d’Ax.

La photo de couverture

Anne Brunet, Sainte. Photo extraite du festival Graphéine, le mois du dessin contemporain, voir portfolio p.20m

ake

-up

Culture // Loisirs // Tourisme // Habitat // Tendances // Jeune public // Agenda

Sainte, œuvre d’Anne Brunet extraite de la programmation de Graphéine#2, voir portfolio page 20.

Culture grand format et loisirs extra larges en Midi-Pyrénées zéro euro

N°37 / Novembre-Décembre 2010

18

20

6

36

som

mai

reéd

ito

Page 4: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

MusiqueAaRONAaRON a tout pour plaire. Deux belles gueules. Une voix divine. Des mélodies funky qui se font pardonner d’être nos-talgiques. Et un nom qui fait référence à l’œuvre du très en vogue Jean-Michel Basquiat. Tous les ingrédients étaient réunis pour que leur premier album soit un succès. Après 300 000 disques écoulés, ils reviennent avec Birds of the storm. Le hit-parade continue de leur sourire et la tournée que le duo entame sera forcé-ment un succès. > page 32

ThéâtreLe Cirque invisibleUn homme, une femme. Un clown qui crée l’illusion. Une artiste qui se métamorphose à l’envi. Le duo fusionnel que forment Victoria Chaplin et Jean-Baptiste Thierrée est facétieux. D’un coup d’un seul, ils font apparaître un lapin géant ou une cafetière hu-maine. Leur monde est peuplé de mystérieux invités qu’il font apparaître avec leurs tours et leurs gags. En deux heures, ils font le tour de leur bestiaire fantastique et poétique qui n’a pas grand chose à voir avec le zoo d’à-côté. > page 28

CinémaExit Through the Gift ShopBanksy est l’un des street artists le plus bankable du mo-ment. Technique impeccable, coup de crayon admirable, son œuvre, c’est dans la rue qu’il l’expose cultivant une certaine idée de l’impertinence. Et si l’on se souvient du jour où il a piraté la sortie mondiale du disque de Paris Hilton, il faudra désormais rajouter une date à son incroyable tableau de chasse. Le 15 décembre, on pourra admirer en France le premier film qui plonge le spectacteur dans les coulisses du street art. > page 25

ArtLe monde de Bernar VenetVenet vient aux Abattoirs. Mais il ne vient pas seul. Bien sûr qu’il a pris ses sculpures mo-numentales avec lui. Mais il a également accepté de dévoiler sa incommensurable collection personnelle pour l’exposer en face de sa propre œuvre. C’est l’événement artistique de cette fin d’année, c’est aussi une confrontation exceptionnelle entre Bernar Venet et les artis-tes majeurs qu’il a cotoyés à Nice, à Paris ou à New York : Duchamp, Arman, César, Tin-guely, Weiner, Morris... et les autres. > page 26

Festival NovelumLe festival Novelum est à la musique contemporaine ce que les Siestes Électroniques sont à la musique actuelle, un festival aventureux. Cette treizième édition s’est trouvé un thème : la terre et le souffle. Elle s’est également dotée d’une programmation plurielle, dodelinant de notes en notes. Aux manettes, de cet OVNI parmi les festivals, le collec-tif Éole et son fondateur, le compositeur Pierre Jodlowski. > page 30

Jusq

u’a

u

24.11

Jusq

u’a

u

13.0

3

1.12

15 a

u

23.12

15.12

1

2

3

4

5

S’il fallait en retenir 5, voici les événements qui méritent une place dans votre agenda.

give me4 culture

Les

Per

cuss

ions

de

Str

asb

our

g ©

Guy

Viv

ien

Cirq

ue In

visi

ble

, Éve

ntai

ls ©

Jea

n-Lo

uis

Fer

nand

ez

Fai

tes

Le M

ur, B

anks

y ©

Le

Pac

te

AaR

ON

© V

anes

sa F

ilho

Le M

ond

e d

e B

erna

r Ve

net

© S

. Leo

nard

Page 5: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010
Page 6: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

6 en lieu sûr

À Mourir de rireL’humour envahit Toulouse avec trois ouvertures ou extensions de salles de spectacle dédiées au rire. C’est le café théâtre des Minimes qui a ouvert le bal en inaugurant le 19.10 une deuxième salle de 120 places, imité le 2.11 par celui des 3T qui s’est doté d’une troisième salle de 300 places. Emblèmes du rire toulousain, les Cheva-liers du Fiel ne pouvaient rater le wagon : ils ouvrirent une sal-le de 300 places fin novembre en plein cœur de la ville, entre les Chalets et Arnaud-Bernard. Enfin, le café théâtre Le 57 an-nonce lui aussi une deuxième salle pour l’année prochaine.

Café théâtre Les Minimes // 6, rue Gélibert, 05 62 72 06 36, lesminimes.com

Les 3T // 40, rue Gabriel-Péri, 05 61 63 00 74,www.3tcafetheatre.comThomas VDB (en photo ci-des-sus, se produira en décembre).

En rouge et noirLe Stade Toulousain transforme l’essai sur le terrain des produits dérivés et balaye large. Une troisième boutique a ouvert dans la partie basse de la rue d’Alsace-Lorraine, à proximité de Vic-tor-Hugo, dans le fief de cette « marque » pas tout à fait comme les autres. Désormais, les polos ou encore les écharpes se déclinent pour les enfants et pour ces dames. Du côté des plus petits, l’imagination des créateurs n’a presque aucune limite. De la parka de pluie au biberon en passant par l’incoutournable doudou, toute une panoplie d’objets se mettent aux des couleurs du Stade. Chez les femmes, les sweats et les t-shirts de la ligne S&T sont tout à fait trendy. Avec cette nou-velle boutique, plus d’excuse pour piocher dans la garde-robe du boyfriend ou du daddy les jours de matchs. Désormais, le stade vous rend plus belle.

La Boutique du Stade // 75, rue d’Alsace-Lorraine, ouverte le lundi de 14 h à 19 h et du mardi au samedi de 10 h à 19 h sans interruption, http://boutique.stadetoulousain.fr

Prête-moi ta plumeAu cœur de l’hiver, la petite bou-tique The North Face qui s’est installée à quelques pas de la place Esquirol fera l’effet d’un bon feu de cheminée. Ici, c’est ambiance cosy pour vêtement chaud ! On y trouve la célèbre doudoune de la marque avec sa capuche toute de plume et de poils. Mais aussi des pièces plus confidentielles et un rayon pour les kids. Aux commandes de cette nouvelle adresse tou-lousaine, Emmanuel Levy, est bien décidé à chouchouter ses clients. En plus de The North Face, il leur donne le choix par-mi une sélection drastique de marques et autant de valeurs sûres comme Barts pour les bonnets et les gants, Vans pour les chaussures, Nixxon pour les montres ou encore VonZipper.

The North Face // 52, rue des Tourneurs, 05 61 21 39 38

Droit au bailLa Dalbade ! Son église surprenante, ses restaurants savoureux, son jardin pour les chiens. Et surtout ses Locataires. Derrière ce nom commun, se cache le bazar déco-design que l’on attendait. Derrières Les Locataires se cachent également Dominique Cha et Virginie de Vinster, la styliste toulousaine connue pour ses expo-ventes de vêtements aux lignes pures et à l’inspiration ethnique. Ce sont donc ces deux reines de l’esthétique qui se chargent de dénicher des pièces rares et surtout « pas trop chères ». C’est Dominique qui le dit « nous faisons très attention de proposer du design abordable ». À nous donc, cette petite lampe de bois signée Muuto ou encore ces grandes appliques qui ressemblent comme deux gouttes d’eau à un bel oursin blanc. Patères, chai-ses, plaid, étagères, sacs à main et même bottes ! On trouve de tout chez Les Locataires. Alors pourvu que rien ne change.

Les Locataires // 2, rue des Paradoux, 05 61 75 94 26

Sur les toitsUne déferlante de restaurants japonais s’abat sur la ville rose. Sushis, sashimis, temakis, nous parlons tous plus ou moins bien le japonais culinaire. Mais qu’à cela ne tienne, le fondateur de SuhiShop l’a bien compris. La tradition ne compte pas autant que le goût. Sans sourciller, il a donc fait une entorse aux règles des maîtres sushi pour s’adonner à la fusion food. Pas aussi droite qu’une baguette, l’armée de sushi men qui s’ac-tivent derrière le bar ? Peut-être, mais une fois que vous aurez goûté au maki-rouleau-de-printemps, tout ceci n’aura plus aucune importance. Et wasabi sur le sushi, SushiShop a investi le dernier étage du bâ-timent des Galeries Lafayette. Ce qui signifie qu’une vue im-prenable s’offre à vous. Vous en demandez encore ? Pour les dimanches pluvieux ou les acrros au chirashi, SushiShop a prévu un système de livraison entièrement en ligne. Encore un peu de gingembre ?

SushiShop // 4-8, rue Lapeyrouse et 34, rue Boulbonne, 0826 826 628 (0,15€/min), www.sushishop.fr

Thomas VDB © Berzerker

Page 7: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

DIMENSION CUISINESLe design s’invite, le lieu se révèle

Des cuisines où se mêlent le design et la technologie avec

les performances d’un électroménager haut de gamme et une

esthétique en lien avec votre style de vie. Une haute exigence

de qualité avec un pur esprit design.

DIMENSION CUISINES

13 PLACE DUPUY

31000 TOULOUSE

Tél. : 05 62 730 614

Page 8: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

Avec le Lieu-Commun ou le réseau PinkPong, beaucoup de projets dans lequel vous êtes impliqué sont nés dans le ras-semblement. En quoi est-ce important de fédérer ?Je suis un prolétaire de l’art (rires). Le rassemblement, ce n’est pas seulement être plus fort, c’est aussi mieux réfléchir, avoir plus d’idées. C’est en mettant en acte la parole entre personnes d’horizons diffé-rents qu’on arrive à faire germer des idées et faire éclore des projets. PinkPong est encore au stade de l’événementiel pour montrer son existence. Mais l’idéal à l’avenir, serait que l’association devien-ne une plateforme de réflexion sur les grands chantiers de la ville comme par exemple la mise en place d’ateliers pour les artistes et la construction d’une identité artistique pour Toulouse.

Sur quoi pourrait se fonder cette identité ?La reconnaissance d’une scène toulousaine pourrait pourquoi pas s’appuyer sur le dessin et le graphisme. L’option prise par la ga-

Comment se sent-on après trois ans de Lieu-Commun ?Je continue d’être très heureux de Lieu-Commun. C’est ce que j’ai toujours voulu faire, m’occuper d’un lieu qui réunisse à la fois un espace de diffusion et un espace de travail. Et qui permette aussi un réelle transversalité entre les arts plastiques, la musique et le spectacle vivant.Aujourd’hui, après trois ans de programmation intense, j’ai envie de passer à une autre rythmique. Moins de rendez-vous avec les publics, mais davantage avec les artistes. Nous réfléchissons à plus de workshops, de rencontres, de résidences, et si nous y par-venons un travail d’édition. C’est aussi une façon d’être au plus près du travail des artistes, de coordonner tout ça et de trouver les moyens dont ils ont besoin. Pour moi, un des objectifs de Lieu-Commun est de faire en sorte de garder les artistes à Toulouse, et aussi d’en faire venir d’autres. J’ai toujours peur que la ville se vide de ses artistes ; il leur manque trop de choses.

8

Manuel Pomar, un pavé dans l’artPlasticien, musicien, critique d’art, commissaire d’expositions, Manuel Pomar, petit-fils de réfugiés espagnols compte déjà 15 ans de parcours. C’est cet itinéraire qui l’a conduit jusqu’à Lieu-Commun un espace de diffusion et de création contemporaine, dont il est le directeur artistique. Par ailleurs co-président du réseau d’art contemporain Pinkpong et de plus en plus sollicité pour son expertise, il est aujourd’hui une figure incontournable de la scène artistique toulousaine.

bIOgraphIe

1971 : Naissance à Toulouse

1990 : entrée aux beaux-arts de Toulouse

1994-95 : 200 concerts avec le groupe No pasaran

1997 : Création de l’association aLaplage

1998 : Organisation de la première exposition

2007 : Ouverture de Lieu-Commun

Page 9: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

© N

ico

las

Fle

uré

- E

nsei

gne

lum

ineu

se m

ob

ile, L

a R

éalit

é, A

LP le

co

llect

if, 2

005.

lerie GHP dans ce domaine et la direction empruntée par le centre d’art de Colomiers sont des signaux sur lesquels a rebondi le festival Graphéine (réseau PinkPong, ndlr). Poursuivre dans ce sens pour-rait permettre de montrer certaines particularités et revendiquer une identité. D’autant qu’il s’agit d’un registre très large.N’oublions pas qu’il y a aussi les Requins Marteaux à Albi. Rap-pelons-nous ce qui s’est passé dans la rue dans les années 90 avec le graffiti. Sans compter qu’aujourd’hui émergent de l’école des Beaux-Arts des artistes assez remarquables sur tous ces me-diums. Voilà déjà quelques pistes à explorer pour affimer l’identité artistique de Toulouse...

Toulouse est-elle une ville comme les autres sur le plan des arts plastiques ?Les villes sont toutes différentes sur ce plan. Mais j’ai envie de dire que Toulouse n’est pas « encore » une ville comme les autres. Il y a encore trop de manques. À Toulouse, j’ai l’impression qu’on a du mal à accepter la diversité. C’est paradoxal car c’est une ville d’accueil, de réfugiés, plutôt à gauche, syndicale. Mais il y a tou-jours eu des réponses partielles à la question des arts plastiques. Quand il y a eu Mix’art Myrys, on a dit : il y a assez d’ateliers. Quand ALaPlage a ouvert, on a dit : ce n’est pas la peine qu’il y ait d’autres lieux. Les institutions répondent à la négative sous prétexte qu’il existe déjà des choses, alors que tout doit se faire dans la pluralité.Dans d’autres villes, comme Nantes par exemple, il y a une vérita-ble cohabitation. Ce n’est pas sans difficultés mais au moins il y a des réponses variées aux différents besoins.

Comment faire pour que ça change ?La course à l’événementiel qui est menée à Toulouse doit trouver ses limites. Il faut évidemment des moments de diffusion, de ren-contre et de partage avec le public. Mais pour ça il faut que les artistes aient eu du temps, des lieux et des moyens pour travailler. Donc des ateliers.

Avez-vous déjà pensé à vous engager en politique ?Je le suis déjà, si je suis un acteur artistique et culturel, cela signifie que je suis un acteur politique. Il suffit de regarder ce que program-me Lieu-Commun ou ce que j’ai pu programmer à A La Plage, il y a des directions fortes. De là à m’encarter... Pour l’instant, je donne librement mon avis. Je suis d’ailleurs présent dans de plus en plus de tribunes (jury Toulous’up, réunions Toulouse Créative…), d’une parce que j’en ai l’envie, et de deux, parce que je commence à avoir une certaine expérience et qu’on me fait enfin confiance. Ces temps de parole sont importants pour moi. Maintenant, les politi-ques ont d’autres réalités. Ces réalités me gâcheraient sûrement mon plaisir. Néanmoins localement, je pourrais m’engager si on me le demandait. Mais de façon naturelle, je ne le ferai pas.

Y’a-t-il une personnalité passée ou actuelle qui selon vous a apporté une avancée significative au rayonnement culturel de la ville ?Il y en a plusieurs. D’abord Michel Métayer pour le travail qu’il a mené à l’école des Beaux-Arts. Avant lui, c’était une école fermée.

J’ai aussi particulièrement apprécié Liberto Perez, qui était à la tête du service culturel de l’ENAC. Pendant 30 ans il a proposé une pro-grammation à la fois musicale et très pointue en art contemporain.À l’inverse je pense que certains auraient pu insuffler davantage de dynamisme à la ville et ont préféré rester dans leurs murs. Je pense au musée des Abattoirs, qui pour moi manque totalement de réalisme. Outre le projet politique qui est aberrant dès le dé-part, les personnes qui ont la charge du musée n’ont pas essayé d’établir de ponts avec le territoire local et de solliciter les jeunes énergies positives. C’est un de mes grands regrets sur ces dix dernières années.

L’expérience aidant, voyez-vous un changement de degré dans l’engagement et le travail des plasticiens aujourd’hui ?Oui, clairement. Les artistes sont sans doute un peu moins rêveurs. Je trouve qu’il y a dans le même temps plus de qualité. Certaine-ment parce que le paysage plastique a énormément évolué. On est sorti de l’esthétique relationnelle des années 90 pour retourner à l’objet, à un art « classique ». Il y a aussi plus de liberté. On en a fini avec ces querelles stériles sur la mort de la peinture, le re-nouveau du dessin, même si on en parle encore aujourd’hui. Il y a aujourd’hui de la place pour tous, de la peinture figurative à l’art minimal. En tout cas, on voit plus de choses.

À quoi est-ce dû ?C’est peut-être lié à l’élargissement des réseaux de communica-tion. On a accès à tout. Je ne sais d’ailleurs pas quels effets ça produit sur la culture de l’œil… Mais aujourd’hui, sur Facebook, je constate qu’une même personne peut s’enthousiasmer d’un dessin de Crumb et d’une sculpture de Venet. Cette pluralité des affinités était moins affirmée il y a 30 ans. Pour autant, du côté des artistes, ça ne se ressent pas trop. Les œuvres continuent d’être amplement catégorisées. Les jeunes artistes ayant toujours besoin de rendre leur travail très identifiable au moins dans un premier temps.

Si l’on vous proposait de monter une exposition au musée des Abattoirs, comment vous y prendriez-vous ?À part voler les clés, je ne vois pas… (rires). Plus sérieusement, je m’orienterais vers une exposition narrative. Comme une série TV au cœur du musée avec des personnages (les artistes), une histoire (l’accrochage des œuvres), des saisons et des échos dans les autres lieux de la ville. Bref, il s’agirait d’une exposition collective qui enva-hirait la ville : son musée, ses galeries et son espace public pourquoi pas. Il y aurait des reprises d’épisodes d’un lieu à l’autre, des spin-off, des caméos… Pour l’instant je ne pense pas à des artistes en particulier mais à un procédé d’exposition. Plus qu’une exposition classique, je vois un déroulé de sensations, d’atmosphères… qui permette la participation du public et une communication originale. Je préfère que le public reparte avec des impressions plutôt qu’avec une leçon issue d’une démonstration. J’appellerais cette exposition Echosss, en référence à l’ « onde de choc » décrite par Yves Mi-chaud. Une exposition à visiter entre chien et loup…

\ propos recueillis par Olivier Gal \

9entre nous

« J’ai envie de dire que Toulouse n’est pas “ encore ” une ville comme les autres. Il y a encore trop de manques »

L'ACTuALITé du LIEu-COMMuN

exposition : La vie de Monsieur de Brian avec Art Keller, Ernest. T, Hippolyte Hentgen, vernissage le mardi 16.11, exposition jusqu'au 18.12dans le cadre de Graphéine#2, le mois du dessin contemporain, organisée par le réseau PinkPongwww.lieu-commun.frwww.pinkpong.fr

Concerts : le mercredi 10.11, les canadiens de Siskiyou et les incontournables Abberlinele samedi 13.11, Movie Star Junkiesle jeudi 18.11, les norvégiens de Yoyoyo Accapulco et la toulousaine Clemen-tine Pop Music en première partie...le vendredi 26.11, les allemands Asmus Tietchens et dJ Zipo, précédés des locaux La Mort de l'Hippocampe et Traqueurs de Combeset le vendredi 10.12, Tav Falco & The Panther Burns (usa), Les Spurts (Fra), William Eggleston (usa)

Page 10: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

Capitale du monde antique, du monde chrétien, centre de la Renaissance classique… Rome est aussi une ville moderne, une cité avide de renouveau qui s’ouvre largement vers les arts du XXIe siècle. Voici de bonnes adresses pour dormir, découvrir, manger, regarder… un peu de toutes ces Rome.

Pourquoi y aller ? Pour faire un vœu devant la fontaine de Trevi, se prendre pour Marcello Mastroianni, boire un vrai capuccino sur

la piazza del Popolo, halluciner devant l’incroyable Musée d’art contemporain de Zaha Hadid, se rapporter un des

incroyables bijoux de delfina delettrez, être ému sous les plafonds de la chapelle Sixtine, manger avec les mains

une pizza nature debout avec plein de Romains autour, prendre le train jusqu’à Ostie et voir la mer, entendre parler

italien, se sentir romain au marché Campo di Fiori en achetant deux tomates, découvrir le bar à mozza, croiser

Georges Clooney et sa belle Sarde, être amoureux à l’hôtel de Russie, se prendre pour un Prix de Rome en dormant

à la Villa Médicis, acheter le Elle déco Italien, boire des caffè stretto, enfourcher un vespa, découvrir les book bars…

Vivre la dolce Vita !

Toute résignée à me cantonner à la Basilique Saint-Pierre, la chapelle Sixtine et le Colisée et suivre une visite totalement ba-lisée et arrosée de moultes capuccino, je pars à Rome, mon guide bleu sous le bras, pétrie d’a priori sur la la ville antique. J’ai finalement bien du admettre que mille choses étonnantes attendaient les touristes en marge des sentiers battus ; classi-que et moderne, Rome est une aventure. À commencer par la Villa Médicis, où j’installe mon QG.Face aux réalisations ultra-modernes qui construisent la Rome d’aujourd’hui, se dressent les merveilles du passé ; comme la Villa Médicis, cette demeure historique du XVIe siècle, située au coeur de Rome sur le mont Pincio. Depuis très peu de temps, elle a ouvert ses chambres au public tout en continuant d’héberger le siège de l’Académie de France à Rome. Manifestations artisti-ques et culturelles, colloques, concerts, festivals et expositions... la Villa Médicis est toujours en effervescence. Pourtant dans les chambres, c’est le luxe, le calme et la volupté à la romaine. Cer-taines suites sont modernes. D’autres plus historiques sont en fait les anciens appartements des Médicis. Elles sont ornées de fresques du fameux peintre italien de la Renaissance, Jacopo Zucchi, et décorées par Balthus, peintre et ancien directeur de la Villa. Il faut bien avouer que dormir sous les ors d’une demeure, qui a vu passer tant de talents, relève de l’expérience. Les cham-bres historiques ont vue sur la ville de Rome ou sur les jardins de la Villa, et propose 70 bons mètres carré. Il est possible de réserver au plus tôt, 4 mois à l’avance, comptez 450 euros pour les suites historiques et 150 euros pour une chambre classique (dans les deux cas, on peut rajouter jusqu’à deux lits). Une fois installé, on comprend que la Villa Médicis est un lieu historique, l’hébergement n’est pas sa fonction première, ainsi, ni ascen-

Tous les chemins mènent à RomeTexte Violaine Belle-Croix - Photos DR

10

1

Page 11: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

seur ni room service, n’attendent les visiteurs. Néanmoins une cafétéria propose de 7h30 à 19h30 un service de restauration. Manger ? On verra ça plus tard. Désormais, les bagages sont en bonne place sous les fresques de Jacopo, il est temps d’arpenter la ville à la découverte de ses créations modernes et à la rencon-tre des Romains réputés pour être de très bons vivants… Il est donc à prévoir quelques pauses gourmandes.

\ Architecture experience \Pour aborder la modernité de Rome il nous faut parler des deux immenses projets architecturaux et culturels de ces dernières dé-cennies ; l’Auditorium de Renzo Piano et le musée d’art moderne réalisé par Zaha Hadid. Le musée national d’art moderne Maxxi, premier projet de l’ar-chitecte irakienne, en Italie, est consacré aux arts du XXIe siècle, il est pensé comme un grand campus pour la culture. L’ensemble de 27 000 m2 héberge deux musées : le MAXXI Art et le MAXXI Architecture et se trouve à Flaminio, un quartier résidentiel un peu en dehors du centre historique. Les murs curvilignes et la complexité des formes donnent à l’ensemble une allure futuriste en adéquation avec sa vocation d’être de son temps. L’architec-ture du lieu est terriblement surprenante. Pour mieux l’admirer, des visites publiques ont même été organisées alors que les murs n’accueillaient pas encore d’exposition. MAXXI renferme entre autres les œuvres de Vanessa Beecroft et Giuseppe Peno-ne, pour les Italiens, ou encore Anish Kapoor, Gilbert & George, Gerard Richter pour les internationaux. À partir du 4 décembre, place à l’exposition Premio Italia Arte Contemporanea 2010 ; Bartolomeo Pietromarchi, le commissaire d’exposition a réuni Rosa Barba, Rossella Biscotti, Gianluca et Massimiliano De Se-

rio et Piero Golia autour de la notion d’échange permanent entre art et architecture (jusqu’au 20.03.2011).

\ Autre lieu, autre mœurs \Rejoignons maintenant l’incroyable réalisation de Renzo Pia-no, l’auditorium Parco della Musica, qui s’étend sur 50 000 m2 de la colline des Parioli jusqu’au Tibre, c’est le plus grand es-pace dédié à la musique en Europe, il était le point d’orgue du vaste mouvement de relance et de transformation de la ville de Rome. « L’Auditorium n’est pas seulement une installation mu-sicale : il y a aussi une place, l’orchestre de Santa Cecilia, les gens qui y travaillent, les magasins, les bars et les restaurants. Toutes ses activités donnent à ce projet la dimension urbaine dont le lieu a besoin » souligne Renzo Piano. Les trois salles de concert sont chacune dédiées à un style de musique, leur acoustique a été étudiée en laboratoire. La salle Spinoli est ainsi indiquée pour les concerts de musique contemporaine et les ballets. Les salles sont en bois de cerisier, le plus propice pour recevoir et rendre les ondes. Les férus de musique com-me ceux d’architecture seront ainsi ravis de visiter ce fabuleux endroit. Concerts de musique symphonique et de chambre se mêlent à la programmation musicale extrêmement variée (jazz, pop, rock, world music…), aux avant-premières cinématogra-phiques, aux représentations théâtrales, aux expositions artis-tiques, aux performances littéraires… 27 000 m2 + 50 000 m2 cela fait près de 77 000 m2 parcourus. La pause d’impose… mais Rome sait se faire désirer ; la Villa Médicis n’offre pas le confort d’un ascenseur, encore quelques marches à grimper avant le repos mérité, bordé par les fastes du baroque romain.

11

Tous les chemins mènent à Rome

>

Le P

ont

Deg

li A

ngel

i

1 & 2_ L’hôtel : La Villa Médicis // réservations par mail [email protected] en indiquant le type de chambre qui vous intéresse. Toutes les informations sur www.villamedici.it

3_ Le musée à ne pas rater : MaXXI, Musée national des arts du XXIe siècle // Via Guido Reni, 4 A, www.fondazionemaxxi.it

4_ La sortie : L’auditorium parco della Musica // découvrez la riche programmation du lieu sur www.auditorium.com

11échappée belle

43

2

Page 12: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

Faire son marché\ marché & puces \Campo de Fiori est l’un des plus vieux marchés de Rome, on y trouve le meilleur poisson, des légumes frais, des fruits, des épices. Si vous n’avez pas l’intention de rapporter une rascasse dans vos bagages, la balade vaut quand même le coup… les odeurs, les bruits vous mettront en appétit. La Vineria, à quelques mètres de là, vous attend pour un petit ballon de blanc, mais il vous faudra jouer des coudes pour avoir une table. Pour le marché aux puces, c’est le dimanche que ça se passe. Derrière le quartier de Trastevere, vous trouverez le plus grand marché aux Puces de Rome. Vous y chinerez un peu de tout. Négociez pour le plaisir, même si les prix ne fleurent pas toujours bon la bonne affaire. Attention aux vols à la tire. Plus d’un Alle-mand s’est retrouvé sans tong à la sortie !

Campo de Fiori // Marché du lundi au samedi de 7h à 13h, Piazza di Campo de Fiori.

La Vineria Campo de Fiori // Marché aux puces Via Portuense et Via Ippolito Nievo. Ouvert le dimanche de 6h30 à 14h.

Some like it art\ art contemporain\Larry Gagosian, un des marchands d’art les plus connus au mon-de. Installé à New York ou Beverly Hills; il a choisi d’installer sa première galerie européenne à Rome, dans un bâtiment datant de 1920 à quelques enjambées de la Fontaine de Trevi… oui oui, celle de la Dolce Vita de Fellini, faites un vœu. À la galerie, on peut en ce moment voir les sculptures de Franz West.À partir du 1er novembre et ce jusqu’au 15 janvier 2011, c’est au tour de Takashi Murakami d’investir de ses œuvres colorées et ludiques les murs de la galerie Gagosian à Rome. Si vous l’avez raté à Versailles, vous ne pouvez le rater à Rome… faites vos pa-quets, prenez vos billets, aller voir le japonais… à Rome.

Galerie Gagosian // Via Francesco Crispi 16, du mardi au samedi de 10h30 à 19h, www.gagosian.com

Cam

po

de

Fio

ri ©

DR

12

Vino, tinto & art’coInfos pratiquesaVOIr rOMe à ses pIedsL’aéroport est à 15 km du centre de

Rome, env. 40 euros de taxi et 30-45

minutes. Vous pouvez aussi prendre

le train pour rejoindre la ville Fiumi-

cino-Gare centrale (station Termini),

30 minutes, env. 9 €.

Jours fériés 8 décembre, 25 et 26

décembre, 1er et 6 janvier.

Site internet de la ville

www.romaturismo.com

Il est possible de pré-réserver

votre billet en ligne et connaître les

horaires d’ouverture des différents

musées de la ville : www.rome-mu-

seum.com.

Beaucoup de compagnies aériennes

effectuent la liaison Toulouse - Rome :

www.easyjet.com, www.alitalia.com

et www.airfrance.fr

Gagosian © Franz West. Courtesy Gagosian Gallery

Page 13: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

Un apéro ou un dîner chez Il Fico s’impose. Selon les Ro-mains, c’est le restaurant in-contournable. En tout cas, cet endroit, très traditionnel et sympathique, rassemble tout le monde sur une petite terras-se. L’ambiance de la salle avec ses nappes à petit carreaux est tout aussi détendue. Dans les assiettes, c’est un régal. Pas d’hésitation, c’est ici que vous trouverez les meilleures antipasti de Rome. On met une option sur le tiramisu concocté par le chef. Sans parler de la carte de vins italiens.

Il Fico // Via di Monte Giordano, 49 www.ilfico.com

La meilleure pizza de Rome et en prime la probabilité (faible, d’accord) de tomber nez à nez avec Leonardo di Caprio !

Maccheroni // Piazza delle Coppelle 44

Import-export\ à rapporter \

Bijoux Delfina Delettrez, fille de Silvia Fendi fait beaucoup parler d’elle depuis la rentrée 2007. La mode chez les Fendi est une af-faire de femme, Delfina choisira pourtant la voie de son père Ber-nard Delettrez, joaillier parisien. Pour ses créations audacieuses, elle utilise l’or, l’argent, le fer, le cuivre, le marbre toscan, les bois exotiques, les cristaux, le verre, la céramique dans un tourbillon fou de formes qui sont la clé de son succès. Sa boutique est un écrin charmant ; coiffeuse, meubles d’apothicaire, murs vert ab-sinthe à la fois romantique et moderne.Delfina Delettrez // Via del Governo-Vecchio 67.

Livre Sans être chauvin, allez jeter un oeil à la librairie française de Rome, ils ont une large sélection d’ouvrages sur l’Italie et sur Rome écrits en français, ce qui est… pratique.Librairie française de Rome // Piazza San Luigi dei Francesi, www.librairiefrancaiserome.com

Épicerie fine Pour un petit morceau de parmesan, une bonne huile d’olive, un salami maison, un balsamique grand cru ou quel-ques tomates séchées à rapporter, allez à l’épicerie-restaurant Roscioli : tout y est succulent.Roscioli // 21-22, via dei Giubbonari www.anticofornoroscioli.com

Fripes Installée dans une ancienne boucherie, la friperie de Wil-ma, ancienne costumière de cinéma est à voir absolument. Les vêtements tous originaux sont dépliés sur les murs. Wilma propo-se aussi une sélection de robes de gala à la location. Cette bou-tique se trouve dans le quartier Monti qui regorge de boutiques décalées et de restaurants branchés. LE quartier bobo romain. Le Galinelle // Via delà Angeletto 10

13échappée belleD

elfin

a D

elet

trez

© D

R

Hôtel de Russie © DR

Palazzo Colonna © DR

Salotto 42 © DR

Poser ses valises\ où dormir \Pour ceux qui préfèrent laisser la Villa Médicis aux futurs Prix de Rome, voici quelques adresses du plus cher et chic au plus simple et chaleureux.Hôtel de Russie, 5 étoiles. Si vous n’y dormez pas, allez prendre l’apéritif dans le jardin. Le Spa est un must. Cet hôtel est une des adresses les plus connues de Rome. Comptez environ 400 euros la nuit en chambre double. www.hotelderussie.it

Hôtel 47, très moderne, installé dans un immeuble austère des années 30, l’Hôtel 47 est tout proche du Cirque Maxime. Il est très moderne et confortable. Comptez environ 250 euros pour une chambre double. www.fortysevenhotel.com

B&B, bienvenue chez la sympathique romaine passionnée de voyage qui ouvre aux étrangers deux chambres de son appartement richement meublé, aux poutres apparentes. Vous êtes ici sous les toits à deux pas de la Basilique Sainte Marie Majeure. Pour réserver : www.b-b.rm.it, le code de ce B&B est 072. Comptez environ 85 euros en chambre double.

Antipasti, tiramisu et cie\ où manger \

Pas de séjour Italien sans une bonne mozzarella crémeuse à souhait qui vous fera bouder celle sous plastique de nos supermarchés français. Vous aurez le choix chez Obikà, premier mozarella bar, qui fait de la belle blanche, la base de presque tous ses plats. Idéal pour un déjeuner gourmand et rapide entourés de Romains.

Obikà mozzarella Bar // Piazza Firenze ou Piazza Campo dei Fiori - angolo Via dei Baullari www.obika.it

Un apéro dans un book bar, un salottieri en italien. Depuis quelques années le concept fait des émules dans la cité. Musiques et beaux livres ac-compagnent un thé, un déjeu-ner ou un verre de vin.

Salotto 42 // Piazza di Pietra 42, www.salotto42.it

La vie de palais\ art \ Pendant que les douze cars de Japonais arrivés fraîchement du matin déambulent en rangs serrés sous les plafonds les plus connus au monde, préférez une adresse moins fréquentée qui vous ouvrira elle aussi les portes des merveilles classiques ro-maines. Construit au milieu du XVIIe siècle par le Cardinal Giro-lamo Colonna I, le palazzo Colonna est un magnifique témoin des splendeurs de l’architecture baroque. Il abrite une des col-lections privées romaines les plus importantes développée après la Renaissance. Beaucoup d’artistes sont représentés ; Bronzino, Ghirlandaio, Salviati, Veronese, Pietro da Cortona, Annibale Car-racci, Francesco Albani, Guercino, Guido Reni, Carlo Maratta, Gaspard Dughet, et Pompeo Batoni. Attention, la Galleria n’est ouverte que le samedi ou sur réservation par mail pour admirer les œuvres et les appartements privés de la princesse Isabelle.

Palazzo Colonna // Piazza SS. Apostoli 66, [email protected] et www.galleriacolonna.it

Page 14: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

14

Page 15: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

the Loft StoryLe patrimoine industriel de Toulouse disparaît petit à petit au profit de projets immobiliers conduits par d’imposants promoteurs. Au Busca, une ancienne fonderie a échappé à ce destin, en devenant la propriété d’un amateur de belles choses. Récit d’une reconversion réussie.Lorsque les architectes découvrent l’ancienne fonderie, il y a comme un choc. Ils ne peuvent pas ima-giner que derrière cette facade qui ne paye pas de mine, se cache un immense terrain. « Devant les murs noirs de ce lieu sombre, nous avons tout de suite compris que nous allions participer à un projet passionnant », se rappelle Jean-Manuel Puig. De son côté, le proprétaire n’est pas moins enthousias-te devant cette batisse industrielle qu’il faut reconvertir en lieu de vie. Alors qu’il a réussi à arracher aux promoteurs cette immense parcelle à deux pas du Jardin des Plantes dans le quartier du Busca, il faut désormais transformer l’essai. Il a déjà une petite idée de ce qu’il veut y faire et confie une es-quisse aux jeunes architectes qui viennent juste de s’établir à Toulouse de retour de New York. « Dès le départ, le propriétaire voulait travailler dans un esprit loft, poursuit Jean-Manuel Puig. D’ailleurs, c’est en partie parce que j’ai séjourné aux États-Unis qu’il a choisi notre cabinet, même si finalement, ça ne nous a pas vraiment servi ». Pour travailler, ils ont eu carte blanche mais un budget réduit1.

\ Mise en lumière \Les mensurations du lieu font rêver, mais posent pas mal de contraintes aux architectes à l’œuvre. Le bâti affiche sans complexe les 10 mètres de long. Parfait pour une fonderie, un peu moins pour un appartement qui nécessite une grande quantité de lumière. La petite façade, même avec des baies vitrées, ne pouvait pas garantir l’éclairage de l’ensemble du volume. « Nous étions devant un problème. La parcelle avait été complètement investie par le bâti. La fonderie était entourée de toutes parts de murs mitoyens qui nous empêchaient de percer des ouvertures ». Après réflexion, l’équation a été résolue d’un coup de crayon. Plus d’un quart de la toiture allait être déposé pour li-bérer la lumière. Une partie de la couverture fut donc découverte, en gardant la charpente. Un grand patio s’est ainsi installé en forme de L au fond de la parcelle autour duquel toutes les pièces de vie ont été tournées. Au final, les trois chambres du premier étage ont également eu droit à leur balcon. La dernière contrainte à contourner concernait la structure même du bâtiment. Les murs en brique et en galet étaient en assez bon état pour être conservés. Nettoyés, ils allaient même donner un sacré cachet à l’ensemble. « Au regard du budget que nous avions, il nous a fallu valoriser l’existant, poursuit Jean-Manuel Puig. Nous avons découvert une vieille charpente cornière à fer de type Eiffel que nous avons conservée pour renforcer l’esprit industriel du local ».

\ Qualité industrielle \Les unes après les autres, les difficultés ont été abattues. Le volume a été dégagé puis éclairci. Il ne manquait plus qu’à trouver des astuces pour modeler l’espace et rendre l’ensemble facile à vivre. « Le salon fait à lui seul 120m2, continue Jean-Manuel Puig. Et avec ses 7 mètres de hauteur sous plafond, nous avons l’impression d’être dans une grande nef. Pour aménager ou chauffer le volume, nous avons dû faire appel à des techniques et des matériaux industriels ». Une chappe de béton coloré a été coulée au sol alors même que ce matériaux ne rencontrait pas encore le succès qu’il connaît aujourd’hui. Un podium en Triply a été aménagé de manière à délimiter les différents espaces de vie. Cette fragmentation a été renforcée par la pose d’un gigantesque rideau en cotte de maille suspendu à un palan de la fonderie. Un chauffage radiant a été installé, des matériaux comme le polycarbonate alvéolaire ont été utilisés... « On a réinterprèté ce qui se fait dans l’industrie et le tertiaire », explique l’architecte. Et le résultat est là. Pas moins de 400 m2 habitables dans une ambiance industrielle marquée, mais jamais glaciale.

Texte Léa Daniel - Photos Puig Pujol Architectes

15ma maison

puig pujol architectes,Jean-Manuel Puig et Guillaume Pujol sont deux architectes associés diplômés en 1993 et 1995. Fraîchement installés au moment de la réalisation du projet du Busca, ils sont désormais reconnus par l’ensemble de

la profession pour leurs créations audacieuses. Tous deux enseignent à l’ENSAT depuis 1997. www.puigpujolarchitectures.fr

1 - Le projet en quelques chiffres : 6 mois de travaux, 325 000 € (dont 180 000 € de foncier acheté en 1996) et 143 302 € de travaux, 213 428 € de travaux avec mobilier.

Page 16: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

16 ma maison

1 - L’immense salon de 140 m2 né-cessitait un aménagement spécial. Le défi consistait à bien délimiter tous les espaces de vie et faciliter l’usage domestique. Les architec-tes ont joué sur différents niveaux pour dynamiser les volumes, c’est ainsi qu’ils ont créé un podium en Triply, un matériau constitué de la-melles de bois. Les meubles ont été faits sur-mesure.

2 - Tout au fond de la parcelle, un jardin a été percé en déposant une partie de la toiture. Pour conser-ver l’esprit du lieu, les poutres de la charpente ont été conservées. Pour renforcer l’aspect industriel, des panneaux de tôle ondulée galvanisée ont été ajoutés à l’en-semble. Le propriétaire a même récupéré chez un ferrailleur des luminaires extérieurs autrefois uti-lisés sur les autoroutes.

1 2

AA

1 entrée2 garage3 séjour4 bibliothèque5 salle à manger6 coin repas7 cuisine8 salle de gym9 salle de bains10 buanderie11 chambre d’ami12 terrasse13 jardin

Plan du rez-de-chaussée

1

2 3

4

5

6

7 8

9

10

11

12 13

AA

1 entrée2 garage3 séjour4 bibliothèque5 salle à manger6 coin repas7 cuisine8 salle de gym9 salle de bains10 buanderie11 chambre d’ami12 terrasse13 jardin

Plan du rez-de-chaussée

1

2 3

4

5

6

7 8

9

10

11

12 13

AA

1 entrée2 garage3 séjour4 bibliothèque5 salle à manger6 coin repas7 cuisine8 salle de gym9 salle de bains10 buanderie11 chambre d’ami12 terrasse13 jardin

Plan du rez-de-chaussée

1

2 3

4

5

6

7 8

9

10

11

12 13

AA

1 entrée2 garage3 séjour4 bibliothèque5 salle à manger6 coin repas7 cuisine8 salle de gym9 salle de bains10 buanderie11 chambre d’ami12 terrasse13 jardin

Plan du rez-de-chaussée

1

2 3

4

5

6

7 8

9

10

11

12 13

Page 17: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

3 et 4 - À dimensions exceptionnel-les, équipements exceptionnels. Comme on le voit ici, le chauffage est assuré par un système ra-diant installé en hauteur pour une meilleure efficacité. Un immense rideaux en cotte de maille prend place sur un palan de l’ancienne fonderie et délimite les espaces de vie. Un salon, un coin lecture, un espace de détente. Les couleurs facilitent également le repérage dans l’espace. Les chambres et le dressing se nichent dans un se-cond niveau qui permet de gagner de la place et de casser le volume. On y accède par un escalier mé-tallique, tout à fait dans l’esprit loft qu’émane de ce lieu.

5 et 6 - Avant et après ! La facade donnant sur la rue a été revue pour y intégrer une baie coulissante, un garage dont la porte donne dire-cement sur l’exterieur. Au niveau supérieur, on constate que l’an-cienne stucture a été entièrement réhabilitée.

5

6

3

4

17

Page 18: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

1 - Lanvin pour H&MConçue par Alber Elbaz, D.A. de la marque, la col-lection exclusive Lanvin for H&M pour la femme et pour l’homme est en vente dans 200 magasins à travers le monde. Les codes Lanvin sont bien là. // Lavin pour H&M dès le 23.11

2 - Sapin de boisHabitat se plie en quatre pour faire de Noël une fête design. Pour 2010 : ce petit sapin de bois qui s’accroche en décoration à l’arbre de Noël. // Slot, lot de 6 décorations, 6 €, disponible chez Habitat

3 - Dolfie ShoesFourrées, à carreaux, en cuir ou en daim... les Dolfie sont les it-shoes de l’hiver. Ces petits bijoux signés, d’un créateur barcelonais, ne sont pas juste complètement fashion, elles sont également tellement confortables qu’on en rêve la nuit. // Dolfie Shoes, environ 100 €, disponible chez Kolector et www.kolector.com

4 - Geneva Sound SystemC’est beau, c’est efficace, c’est pur ! Le system Geneva sert de station Ipod/Iphone, mais peut également lire des cd. // Geneva Sound System, disponible du S au XXL, à partir de 399 € disponible chez Trait (Capitole)

5 - ChapeauBen Sherman nous fait tourner la tête avec ce chapeau so british à la coupe étudiée. // Ben Sherman, 4 versions de 48 à 60 €

6 - Thé en vracÉtrangethés a été créé par deux Toulousains. Ce site internet propose de commander en ligne une sélection de thés choisis et certains accessoi-res. Pour les fêtes des coffrets seront entièrement personnalisables. // Boule à thé étoile, 5,20 €, disponible chez www.etrangethes.com

7 - CharpoyOuma Productions a adapté le charpoy indien pour en faire un objet du quotidien. // Chapoy, Ouma Productions, 7 tailles différentes et 5 modèles de pieds et des propositions de tressage variées

8 - ColimaçonC’est un jeune créateur toulousain qui met toute son ethique dans la fabrication de ces lampes uni-ques. Chacune a été designée à partir de pièces de bois recyclées. Une pièce d’art. // Lampe 359 €, disponible chez Greloo (rue Pharaon)

9 - Vêtements techniquesVoilà de drôles de vêtements techniques... revisi-tés à la sauce Pull In. // Pull In, 59 € pièce

1l’art & la matière

8

18 shopping

3

6

2

© J

an B

itter

4

5

7

9

Page 19: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

ALPINA • BREGUET • BLANCPAIN • BAUME & MERCIER • BRM • CHOPARD • GUCCI • HAMILTON • HERBELINIWC • LONGINES • NOMOS • OMEGA • ORIS • PORSCHE DESIGN • RADO •TISSOT • VICTORINOX

33, RUE DU LANGUEDOC • TOULOUSE • TÉL. : 05 61 53 99 04WWW.BIJOUTERIE-BERNADOU.FR

AD bernadou215x280figa.qxd 25/10/10 12:58 Page 1

Page 20: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

20 Portfolio

Page 21: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

21

Il n’aura fallu qu’une édition à Graphéine pour installer le dessin contemporain au premier plan des réjouissances artistiques de la rentrée. En 2009, 50 jeunes artistes répondaient à l’appel de ce « mois du dessin contemporain », à l’initiative du très actif collectif PinkPong – réseau art contemporain de l’agglomération toulousaine. L’événement très haut en couleurs ouvrait ainsi la voie à un ouragan de techniques, de formes et d’univers bouillonnants, brouillant joyeusement les pistes entre l’art contemporain, le graphisme, l’illustration, la bande dessinée et la peinture. Le trait est spontané, l’esthétique en mouvement, les pratiques décomplexées, le public en redemande ! Addict ? Très attendu, ce deuxième shoot de Graphéine propulse dans les blanches galeries, une génération d’artis-tes accro à toutes les cultures, affranchie des codes jugés trop élitistes de l’art. Tous dégainent leurs émotions au premier jet, tel un instantané, du sol au plafond. On plonge alors dans l’univers onirique des dessins dignes de nos années collège grâce au stylo bille et aux feutres de Marianne Plo, où des héros antiques côtoient les mythes modernes. Encre sur papier, Anne Brunet immortalise, tout en douceur et noirceur, ses nymphes pop psyché, naviguant entre la vie et la mort. Dans le carnet à dessins naturalistes d’Alexandre Léger, on croise des appareils photo numériques, des téléphones portables ou des cannettes de soda, autant d’objets miroir de notre société de consommation, minutieusement reproduits et incroyablement réalistes. Quand Nicolas Rubinstein détourne la bande des-sinée des années 50, c’est toute l’imagerie de notre enfance qui s’effondre à la vue d’un pauvre Mickey devenant l’objet de désir, non consentant, d’un rat fantôme (porteur de la peste ?). Les artistes se donnent également en spectacle, à l’image des wall-drawings et autres performances in situ proposées au BBB, à l’Espace Croix-Baragnon, au Centre d’art de Colomiers ou à l’ENAC. Événement dans l’événement, Graphéine est l’invité du Festival BD de Colomiers (19 au 21.11) au mois de novembre pour un road strip surprise, en partenariat avec les Beaux-Arts de Toulouse. Longtemps considéré comme un art secondaire, le dessin contemporain envahit l’espace, bouscule, expérimente tous les médiums (photo, vidéo, nouvelles technologies). Entre les traits, des plus délicats aux plus foutraques, ces enfants du pop art ré-inventent leur contre-culture made in France, toujours plus proche du réel.

\ Ariane Mélazzini-Déjean \

Graphéine, le mois du dessin contemporain #2 // Du 4.11 au 4.12, à Toulouse et son agglomération : ENAC, BBB, Espace Croix-Baragnon, École des Beaux-Arts, Goethe Institut, Espace des arts de Colomiers, Espace Écureuil, CIAM, Plateforme d’art de Muret, GHP, Institut Cervantes, Galerie Lemniscate, Lieu-Commun, Galerie Sollertis, www.pinkpong.fr.

Coup de crayon

1

Page 22: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

Page précedente, photo 1 : Hippolyte Hentgen, Arbre Généalogique, 2008, 65 x 50 cm.Photo 2 : Road Strip © Morgan Pansier.Photos 3, 4 & 5 : Colonie de dessins, centre d’art de Colomiers, photo © Marc Boyer.Photo 6 : Ciou.Photo 7 : Patricia Cartereau, Z dans l’arbre.

22

2

3 6

5

4

Page 23: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

23Portfolio

7

Page 24: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

215 films répartis sur deux semaines, 35 pays représentés et 18 lieux de projections. La 19e édition de Séquence Court-métrage voit les choses en grand. « Il est clair que le festival est plus com-plet cette année », explique Élisa Fouassier-Vlassenko, membre de l’association à l’origine de l’événement. « Outre les films, il y a aussi une programmation pour le jeune-public, des concerts et une ex-position ». Présentée au cinéma ABC, cette dernière se veut com-me la fabrication « à rebours » d’un film. Graphistes et plasticiens se sont lancés dans la création d’affiches d’œuvres – qui n’existent tout simplement pas. Pas encore, du moins : des réalisateurs vont tourner des courts-métrages inspirés par ces affiches. Avant de les diffuser via le web, et le site www.shortstv.fr, déclinaison d’une chaîne TV câblée dédiée aux courts-métrages.

\ La chasse au court \Élisa Fouassier-Vlassenko apporte cependant une nuance : « Le but du festival est inchangé. Il s’agit toujours de diffuser des courts-mé-trages sans clivage de genre, de les partager avec le public ». Outre les traditionnelles compétitions issues des séances de préselection, Séquence offre une plus large part aux programmes internationaux. De courts séjours en Grèce, Allemagne, Nouvelle-Zélande, Scandi-navie et en Afrique du Sud sont proposés tout au long des festivi-tés. « Donner une vision internationale du court-métrage est quelque chose que nous faisons depuis longtemps. Mais cette année, il y a plus de thématiques sur les pays ou les régions du monde entier », annonce la coordinatrice du festival. Une présence rendue possible grâce à l’acharnement d’une petite bande de passionnés du court-métrage. Depuis 1998, Séquence compte quatre permanents plus des bénévoles, courant les festivals pour dénicher des films coups-de-cœur. Le temps aidant, la notoriété s’est agrandie. « Aujourd’hui, il nous arrive de plus en plus souvent de recevoir des films directe-ment à l’association », raconte Élisa Fouassier-Vlassenko. Un nou-

veau confort : « Cela n’apporte pas qu’un plus en terme de quantité. C’est avant tout une question de qualité ».

\ Auto-défense \Toujours banni du grand-écran, le court-métrage survit en gran-de partie grâce aux festivals. Lorsqu’il n’est pas considéré com-me un simple tremplin vers le long : Chris Marker, Jacques Demy et Alain Resnais l’ont ainsi défendu avant de passer au format « classique ». Créé en 1953, en réponse à l’abolition d’une loi obligeant les exploitants à projeter des courts en début de cha-que séance, le Groupe des Trente se voulait une organisation de défense du court-métrage. Aujourd’hui, le court a encore du mal à se faire (re)connaître, malgré l’intérêt qu’il suscite. On trouve d’ailleurs, sur Facebook, un groupe militant pour la même cause que celui des Trente à son époque. Groupe rassemblant pas moins de 37 000 personnes. Le rôle d’Internet n’est sans doute pas négligeable : la dématérialisation permet aux films de circu-ler de plus en plus facilement – combien ont vu Logorama, primé aux Oscars, sur le net ? Combien l’ont vu en salle ?

\ Court, toujours \Le festival Séquence a suivi une forme similaire de progression. Evénement par et pour une petite poignée d’initiés à ses débuts, il est devenu, l’espace de presque vingt ans, un festival curieux et attractif. Élisa Fouassier-Vlassenko amorce un début d’ex-plication : « Les équipes des films qui se déplacent sur le festi-val nous disent souvent qu’ils nous apprécient parce qu’il s’agit avant tout de rencontrer le public. Nous ne faisons pas de ren-contres professionnelles. Je crois que la première qualité de Sé-quence réside dans cette image : la convivialité ». Image résumée par l’affiche de cette 19e édition. Un papillon pop, signe d’une créativité non pas légère, mais décomplexée. \ Baptiste Ostré \

à VOIr…COurT pOLITIquebien qu’il soit arrivé par le passé

que séquence Court-métrage

s’immisce dans les sujets politiques,

l’année 2010 le voit marquer son plus

grand coup dans ce domaine. en

ouverture du festival, le programme

« 8, le temps presse » retrace huit

enjeux mondiaux. huit objectifs

pour réduire la pauvreté dans le

monde, décidés lors du sommet du

Millénaire de septembre 2000 par

191 pays. autant de réalisateurs ont

eu carte-blanche pour traiter ces

différents sujets. abderhammane

sissako, gus Van sant, gaspar

Noé, Wim Wenders ou l’acteur gael

garcia bernal ont pris la caméra

sur des sujets tels que la pauvreté

en ethiopie, la mortalité infantile, la

maladie ou l’éducation. Le trio res-

tant, Mira Nair, Jane Campion et Jan

Kounen laissent chacun apparaître

un net penchant pour le combat

des femmes. si ces réalisateurs ont

bien délivré leurs films, on attend

encore les résultats du sommet du

Millénaire.

Festival Séquence :le court en brefPlus étoffée, mieux structurée : la 19 e édition du festival Séquence Court-métrage se déploie sur Toulouse et en région du 12 au 28 novembre. Genre quasiment invisible vingt ans plus tôt, le court retrouve peu à peu une légitimité publique.

Festival Séquence // Du 12 au 28.11, ABC, Cinémathèque, Centres culturels, cinémas en région, Mandala, Institut Goethe, Institut Cervantès, grat à 8 €, pass 20 €, 05 61 62 92 46, www.sequence-court.com

La prog : ScandinaVie, Le tour du monde en 6 courts, Programme animation 2D et 3D, Humour en court, Courts-métrages allemands, grecs, néo-zélandais, Variations expérimentales, Sex, drugs and rock’n roll, concerts, expo…

24

Page 25: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

De l’art ou du cochon ?

Banksy est une star en Angleterre. En France, c’est probablement avec Faites le mur ! que le grand public va découvrir cet artiste particulièrement iconoclaste. À l’heure où l’on baigne plus que jamais dans une société du spectacle, ce graffeur en détourne les codes avec un vertigineux documentaire. Un réalisateur français y décide de lui tirer le portrait, Banksy retourne la caméra et fait du frenchy une star de l’art contemporain montée de toutes piè-ces. Plus qu’un fantastique vrai-faux canular, Faites le mur ! pose la question du moment : qu’est ce que l’art aujourd’hui ? Mais à la manière des situationnistes, entre les méthodes de Jackass et des zozos d’Action discrète. Aussi poilant qu’instructif.

\ Alex Masson \Faites le mur ! // De Banksy, Le Pacte, sortie le 15.12

Métaphore d’une étoileAprès ses documentaires sur Allende ou Pinochet, Patricio Guzmán, le réalisateur chilien exilé à Paris, « voulait parler du Chili d’aujourd’hui ». Ce film autoproduit, qui, comme tous les autres, ne sortira pas à Santiago, a été tourné dans le désert d’Atacama. Des astronomes du monde entier, scrutent les étoiles dans un ciel transparent. Perdues dans la même immensité, des femmes ont les yeux rivés sur le sol aride, elles cherchent les os éparpillés de leurs disparus sous la dictature. L’impressionnante beauté du cosmos en dit long sur le poids de la mémoire. À l’origine, Guzmán voulait croiser des lignes qui jamais ne se croisent. C’est chose faite avec cette femme meurtrie qui voudrait « un télescope pour regarder sous la terre ». D’une poésie saisissante.

\ Maylis Jean-Préau \Nostalgie de la lumière // De Patricio Guzmán, Pyramide Distribution, sortie le 27.10, visible à l’ABC, http://abc-toulouse.fr/

Le cinéma bis ? Un genre pour la plupart du temps tourné avec trois bouts de ficelle et des hec-tolitres de (faux) sang. Pour qui a l’estomac solide, aligner sur cinq jours de tels films est déjà jouissif en soi. Or, le festival Ex-trême Cinéma ne se contente pas d’être une parenthèse ré-gressive dans la programma-tion de la Cinémathèque. Fidèle à son idée d’ancrage dans la mémoire du septième art, cette dernière défriche des œuvres souvent inédites avant de les mettre en perspective. L’Au-delà et La Maison du cimetière, deux classiques de Lucio Fulci seront ainsi présentés par l’actrice Ca-triona MacColl. La réalisatrice Pauline Pallier sera présente le 3.12 avec son documentaire, Docteur Gore. Le docteur en question étant Antoine Pellis-sier, médecin le jour et réalisa-teur de films gore à ses heures perdues. Avant cela, l’ouverture du festival, le 30.11, rappellera à certains leurs lectures ado-lescentes de H.P. Lovecraft. En 2005, Andrew Leman tournait dans sa cuisine un moyen-mé-trage inspiré de l’œuvre du ro-mancier. Formellement inventif,

en noir et blanc, muet et survolé (pour l’occasion) par la musique métal du groupe Jenx, The Call of Cthulu synthétise l’Extrême Cinéma version 2010 : si l’enfer est pavé de bonne intentions, il est avant tout un paradis pour cinéphiles « bisseux ».

\ Baptiste Ostré \

Extrême Cinéma // 30.11 au 4.12, Ciné-mathèque, 05 62 30 30 10, www.lacinemathequedetoulouse.com

La prog : autour de la thématique « Infer-no », Basket Case, Elmer, Le remue-mé-ninge, Sex Addict, The Call of Cthulhu, L’Au-delà, La Maison près du cimetière, Nuit portnawak...

Après l’enfantL’étranger en moi est un film courageux : il s’attaque frontalement à un sujet encore tabou, la dépression post-partum. Que se passe-t-il dans la tête d’une fem-me qui refuse son enfant, se convainc qu’elle ne l’aime pas ? Emily Atef raconte une femme qui ne peut pas entrer dans la norme que l’on inflige à toutes les mères, explore son baby blues de manière très factuelle. « On a tous été élevés avec l’idée que la naissance d’un en-fant entraîne un bonheur incroyable, une vague d’amour

sans pareil. Et même si physiquement c’est dur, tout s’efface par ce bonheur. Je me suis rendue compte avec des femmes de mon entourage que ça ne se passait pas toujours comme ça. Il y a une telle pression d’être heureuse, ou de faire semblant d’être heureuse. Si une femme ne respire pas le bonheur, elle est tout de suite jugée ». L’étranger en moi ose ce que la presse féminine n’osera jamais : aborder son sujet sans chercher la dramatisation, le spectaculaire. Atef et son regard d’une absolue franchise posent la bonne question, celle de la culpabilisation par leur entourage de ces mères pas comme les autres. Mais surtout elle sait proposer, avec intelligence, une vérité, celle d’une femme qui n’est pas un monstre, mais en souffrance, qui doit apprendre à accoucher d’elle-même pour vivre mieux. \ Alex Masson \L’étranger en moi // D’Emily Atef, Jour2Fête, sortie le 17.11

Le festival Des horizons élargis14e édition pour le Festival du Cinéma français d’Albi, qui se déroulera cette année, sous le par-rainage de Serge Korber et s’ouvrira à des films francophones. Hommage à l’oeuvre du belge Pierre Etaix, documentaires, courts-métrages, rencontres, une leçon de cinéma...

\ Carole Lafontan \ 14e Festival Les Œillades // 16 au 21.11, CinéMovida, Ciné Lapérouse, Scène nationale, Albi, 05 63 38 25 17, www.cine-oeillades.fr

Le meilleur de la production transalpineAprès le succès remporté l’an dernier, le festival revient avec encore plus de projections et d’in-vités - acteurs comme réalisateurs - pour mettre en avant et en compétition, le meilleur de la pro-duction transalpine à l’ABC, lieu d’accueil privi-légié mais aussi dans toute la région (Lectoure, Auterive...). \ Carole Lafontan \ 6e édition des Rencontres du Cinéma italien // 3 au 12.12, ABC, L’Autan à Ramonville, Blagnac, Grenade..., 05 62 26 54 69, www.cinemaitalientoulouse.com

25 cinéma

Mais aussi : sur les écrans cet hiver

© D

R

© P

yram

ide

Dis

trib

utio

n

Gle

nn O

wen

Do

dd

s ©

DR

Ban

ksy-

Stu

dio

-Wid

e ©

Le

Pac

te

© J

our

2Fêt

e

Descente en enfer

Page 26: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

\ L’art du contenu \Bernar Venet « croit en un art du contenu plus que de la sur-face » et a un credo : la sobriété qui selon ses dires n’est pas étrangère à une certaine austérité. N’a-t-il pas échangé une oeuvre de Warhol contre une de Ellsworth Kelly et une autre de Tony Smith, davantage à son goût. « L’art n’est pas fait pour le plaisir mais il est fait pour la connaissance » dit-il encore. Et si l’art selon Venet était son plaisir porté à notre connaissance ? L’homme n’est pas de ceux qui cherchent à se distraire, il pré-fère un art qui dit-il, « ne s’impose pas comme tel au premier coup d’œil. » À méditer...Venet ne s’en cache pas, dans sa vie de collectionneur et d’ar-tiste, il a eu régulièrement recours au troc. À Paris avec les acteurs du Nouveau Réalisme : Deschamps, Villéglé ou César. À New York avec Sol LeWitt, Don Judd et d’autres représen-tants de l’art minimaliste ou conceptuel. « Dans les années soixante dix, dit encore Bernar Venet, il était facile de savoir qui étaient les bons artistes. leurs propositions étaient les plus radicales. » En acquérant, en protégeant et en partageant tou-tes ces oeuvres d’art unies aux siennes, Venet ne crée-t-il pas son grand œuvre ?

\ Isabel Desesquelles \

Bernard Venet In Context // Du 17.11 au 13.03.2011. Musée des Abattoirs, 7e / 3e, grat le 1er dimanche de chaque mois, 05 62 48 58 00, www.lesabattoirs.org.

« Il s’agissait aussi pour les Abattoirs de faire suite à l’intérêt pro-fond que le musée portait depuis longtemps au travail audacieux de Bernar Venet qui s’est traduit, il y a deux ans, par l’acquisition du grand arc 222,5°x5, au moment où il installait la commande publique de la Station Barrière de Paris de la Ligne B du Métro à Toulouse ». Alain Mousseigne, directeur des Abattoirs, est in-tarrissable sur cette exposition dont il est le commissaire, tout à fait originale dans son procédé. Ici, en présentant à la fois les œuvres et sa collection, il s’agit de dresser le portrait d’un homme, Venet, qui aura fait de ses propres créations une main tendue vers les artistes qu’il admire. Comme si posséder les œuvres de ses pairs était pour Venet être plus artiste encore. Au final, l’exposition présentée à Toulouse réunit les grands mou-vements artistiques de ces cinquante dernières années, elle est aussi le reflet d’une complicité active entre créateurs. Surtout, elle est une trace vivante de l’art de notre temps dont on peut croire qu’il inspirera les artistes de demain.Package de Christo, Monument de Dan Flavin ou Accumula-tion Renault d’Arman sont autant d’œuvres choisies par Bernar Venet et Alain Mousseigne. « Bien sûr, précise Alain Moussei-gne, on aurait voulu pouvoir montrer plus de Donald Judd mais son travail avec l’aluminium est fragile, difficile à déplacer. Nous aurons cinq Flavin dans une salle, c’est rare. Et une quinzaine des propres créations de Bernar Venet. Ma volonté est de don-ner à voir le parcours d’un collectionneur et ses choix qui mo-tivent sa propre création. Il y a une interrogation commune évi-dente. Passionnante.» Il faudra avoir cela en tête en arpentant les Abattoirs. En allant de Tas de charbon ou Effondrement de Venet à son Portrait par Christo ou Gozo de Frank Stella. Autant d’œuvres pour le moins intrigantes qui irriteront ou frapperont les esprits et sont les témoins d’un art en mouvement.

VENET, DANS LE VENTbLOC-NOTes

La VeNTe de VeNT esT L’eVeNT de VeNeT16 novembre 1967, New York. C’est

un Bernar Venet âgé de vingt six

ans qui sonne à la porte de Marcel

duchamp. Le maître a quatre vingt

ans. Il mourra l’année suivante. La

veille, le collectionneur Isi Fiszman

lui a parlé des diagrammes scientifi-

ques d’un dénommé Venet rencontré

lors d’un dîner chez Christo et dont

les œuvres sont hébergées dans

l’atelier d’Arman. Enhardi par l’ac-

cueil bienveillant de duchamp, Venet

va pendant les trois heures suivantes

discourir sur sa volonté artistique

dite de pure abstraction. d’abord

silencieux, duchamp, amusé, tranche

d’un : « mais vous êtes un artiste

qui vend du vent ». Interloqué, Venet

observe duchamp écrire alors : La

vente de vent est l’event de Venet.

d’un jeu de mot comme il les

affectionne, duchamp vient à la fois

de clore une rencontre unique et

de faire une œuvre d’art. Qua-

rante trois ans après, on pourra la

découvrir aux Abattoirs mais aussi

retrouver la personnalité singulière

de duchamp. de là à penser comme

Venet « Je ne peux dire que je l’ai

bien connu mais je garderai toujours

en mémoire le sentiment réel de

l’avoir bien rencontré ».

26

© S

. Leo

nar

d

Bernar Venet s’installe aux Abattoirs. Mais il n’a pas été invité seul. Une fois n’est pas coutume, c’est le sculpteur mais aussi le collectionneur d’art qui est prié de s’exposer dans un face à face inédit. D’un côté ses œuvres, de l’autre celles qu’il il a acquis au fil d’une vie. Entre les deux s’écrit un peu de l’histoire de l’art du XXe siècle.

Page 27: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

Ho

mm

e et

ois

eaux

© D

anie

l Co

ulet

Sili

cone

, 201

0, É

lod

ie L

efeb

vre

© p

hoto

: M

ario

n Le

feb

vre

Les hommes, les bêtes de la terre et de la mer et même les arbres aux troncs mouvants, tout fout le camp. Pour cette exposition de peinture en collaboration avec le Ludwig Muséum de Coblen-ce, Daniel Coulet investit pleinement l’univers de la fuite, de la panique, de l’apocalypse même. L’artiste né à Montpellier puis un temps toulousain, est surtout connu pour ses sculptures mo-numentales, installées dans l’espace public. Après avoir investi la station de métro du Mirail, il laissera d’ailleurs une puissante jambe de cheval sur la toute nouvelle ligne E du tramway. Tout aussi colossaux, ses dessins à l’encre de Chine, modulent les nuances de noir, de gris, de rouge. Dans un univers quasi-mysti-que, des scènes de déluge ou de jugement dernier se lisent sur des paysages languedociens aux arbres calcinés. Les poissons fuient avec les hommes et les chevaux. Coulet puise son imagi-naire dans l’art roman, dans les tympans des églises, dans des sites abrupts et spirituels comme Saint-Guilhem-Le-Désert, dans les lieux qui ont vu l’anéantissement d’une civilisation. N’a-t-il pas déjà à son actif plusieurs retables d’églises, dont le dernier est exposé dans la Chapelle des Carmélites de Toulouse ? Son œuvre est également à découvrir grâce aux conférences et aux échanges organisés avec l’artiste.

\ Maylis Jean-Préau \

Jugements derniers, déluges et autres // Jusqu’au 3.01, Musée Paul-Dupuy, 13 rue de la Pleau, Toulouse, 05 61 14 65 50

Apocalypse painting/ peinture monumentale /

Tôt ou t’art\ expo engagée \

« Auz’art citoyens » s’égosille t-on à Auzeville à l’occasion la 7e édition d’Auz’arts. L’association Rats d’Art, porteuse de l’évé-nement, voulait sortir l’art contemporain de ces cathédrales modernes que sont les musées. C’est donc à la mairie d’Auze-ville que les 7 artistes retenus vont exposer leurs œuvres très hétérogènes : peintures, sculptures, photos, vidéos, installa-tions. La promotion des artistes est en marche, certes, mais pas seulement. Considéré comme élitiste, l’art contemporain ne manque pas cette fois-ci de s’expliquer. Toutes les œuvres sont accompagnées d’affichettes livrant aux visiteurs des clefs de lecture. Pour parfaire le dispositif, des visites commentées sont prévues le week-end. On découvre ainsi tout un tas de choses : dans son atelier de Saint Cirq-Lapopie, le sculpteur Alain Prillard, fasciné par l’objet im-primé, découpe des textes aux ciseaux pour composer des typographies originales. Atypique elle aussi, Élodie Lefebvre se passionne pour le corps humain. Des mains dessinées à la gouache instal-lent une certaine familiarité avec notre propre chair alors que des enveloppes humaines en silicone paraissent à la fois si réelles, mais si terriblement vides. Pour les découvrir, formez vos bataillons !

\ Maylis Jean-Préau \

Auz’arts // Du 20.11 au 5.12, entrée gratuite, Mairie d’Auzeville (31), www.ratsdart.com

Dans les starting-blocks / travaux d’école /

Un faux départ, en général, ça se fait siffler par l’arbitre avec menace imminente de disqualification. L’exposition Faux départ des diplômés des Beaux-Arts, pourrait bien être un jeu de mot sur leur statut de jeunes artistes, mais elle est surtout une ma-nière de transgresser la culture de compétition qui régente le monde (même dans une école comme celle-là). En guise d’aver-tissement, l’exposition se décline sur 7 sites, pour donner à voir des événements ponctuels et éphémères qui questionnent la manière d’exposer. Dans la médiathèque des Abattoirs, un cu-rieux thème s’est imposé, celui de l’édition. En fil conducteur, son étroite relation avec le dessin. Décidément, les finalistes

des Beaux-Arts sont surprenants : « Est-il possible de faire du cinéma en dehors de la séance ? », interroge Cinematic sélection, dans les murs de la cinémathèque. L’espace Permis de construire accueille pour sa part la queue du peloton, soit Lanterne Rouge, une présentation de pièces en relation avec l’univers du sport et de l’exploit où le public est invité à surmonter des obstacles selon des règles du jeux bien particulières.

\ Maylis Jean-Préau \

Faux départ // Jusqu’au 9.01, différents lieux d’exposition à Toulouse, Colomiers, Grisolles, www.faux-depart.fr

Andy Warhol n’a pas dit son dernier mot\ maître du pop-art \

Marilyn et Red Lénine, portraitisés par Andy Warhol, s’installent dans une abbaye cistercienne du XIIe siècle. Une exposition dans le même esprit que les Ballons Dogs de Jeff Koons à Versailles en 2008 ? Pas si sûr. Surtout quand on apprend que le pape du pop art, roi des nuits dépravées de la Factory, fut élevé dans la foi orthodoxe de ses parents ruthènes. Un peu plus tard dans sa bio, on peut lire qu’il fréquentait l’église, tous les dimanches, en soli-taire. Baigné dans le monde des icônes byzantines, ses portraits de stars hollywoodiennes, sur commande, présentent de curieu-ses similitudes avec les images pieuses : des faciès sans mise en scène sur un fond monochrome, pour séparer le sujet du monde. Ironie permanente d’un homme à deux visages. L’exposition I am from nowhere se penche sur les questionnements existentiels d’Andy Warhol, la religion et la mort. Sur son influence aussi. En regard de la série de portraits venus du musée de Medzilaborce en Slovaquie, on trouve des œuvres d’artistes slovaques et fran-çais inspirés par le maître. \ Maylis Jean-Préau \/

I am from nowhere, Andy Warhol // Jusqu’au 28.11, Abbaye de l’Escaladieu, Bonnemazon (65), 05 62 39 16 97, www.cg65.fr©

The

And

y W

arho

l Fo

und

atio

n F

or

Vis

ual A

rts

2010

© D

R

27arts

Page 28: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

28 spectacles vivants

Tempête à l’italienne ! \ théâtre \ Il faut une sacrée dose d’auda-ce et un talent bien aiguisé pour cuisiner Shakespeare à la sau-ce italienne. Et cela, Irina Brook n’en manque pas. Enfant de la balle, la fille de l’éminent Peter Brook, réinvente le maître avec une liberté et une énergie com-municative. Une fois passée à la moulinette d’Irina, La tempê-te de Shakespeare ressemble à une troupe de cabaret londo-nien invitée à se produire dans une pizzéria ! Prospero est ici un pizzaïolo magicien échoué sur une île déserte, près de Naples, avec sa fille Miranda… Dans cette cuisine familiale déjantée, Fellini et la commedia del arte flirtent avec le music hall des années 50. Truculent !

\ A. M.-D. \Tempête ! // 18.11, 20 h 30, Le Parvis, Tarbes (65), 10 à 26 €, 05 62 90 06 03, www.parvis.net

Les 20 bougies de Mario\ marionnettes \

Il y a 20 ans, Jean Kaplan, Marina Monte-fusco et Rosetta Arcuri, trois marionnettistes toulousains, créaient « Marionnettissimo », un modeste festival destiné à faire partager « le meilleur de la marionnette » au grand public. « Nous nous battions alors contre les préjugés qui en faisaient un art réservé à un public d’enfants », se souvient Jean Kaplan. Cette 20e édition ne devrait donc pas déroger à la règle des salles pleines et des curiosités en tous genres, pour tous âges. À commen-cer par la venue d’Alain Duverne, parrain de la fête, créateur des marionnettes des Gui-gnols de l’info et artisan d’une certaine idée de l’impertinence, qu’il ne manquera pas d’exposer lors de la soirée anniversaire sous le chapiteau du Magic Mirror. Les spectacles marionnettiques 2010 sont, eux, prévus à Tournefeuille et dans 15 communes de la ré-

gion. À voir également l’exposition « archéologique » sur les 20 ans de Marionnettissimo et une étonnante collection de masques et marionnettes chinois. Avis aux familles : le festival inaugure le billet couplé spectacle adultes/enfants et un chapiteau spécial garde d’enfants pendant certains spectacles adultes. Splendidissime !

\ A. M.-D. \Marionnettissimo // 20 au 28.11, Tournefeuille, Toulouse, Blagnac, Castanet-Tolosan, Fenouillet, Figeac, Foix, La Mas d’Azil, Labastide Saint-Pierre, Moissac, Muret, Pibrac, Ramonville, Rodez, Roques s/Garonne, Villemur-sur-Tarn, 05 62 13 21 52, www.marionnettissimo.com

Don Quichotte à l’opéra\ opéra \ L’Homme de la Mancha débarque au Capitole ! Une adaptation signée Jean-Louis Grinda, elle-même ti-rée de la célèbre version Man of La Mancha de Dale Wasserman, en 1965. Le tout inspiré, bien sûr, du cé-lèbre Don Quichotte, un roman que signe Miguel de Cervantes en 1605. Lorsque Dale Wasserman monte sa comédie musicale en 1965, il espère que sa pièce conquerra le public, sans se douter que celle-ci restera à l’affiche de Broadway pendant six ans sans désem-plir ! La version française ne tarde pas à venir en 1968, avec dans le rôle de Don Quichotte un époustouflant Jacques Brel, qui adapte lui-même le livret et les pa-roles. C’est cette version-là que Jean-Louis Grinda, par ailleurs directeur de l’Opéra de Monte-Carlo, re-met aujourd’hui en scène, sous la direction musicale de Didier Benetti, de l’Orchestre National de France. Nicolas Cavallier, baryton basse, incarne Don Quichotte, héros d’un récit d’aventures, aux côtés de son écuyer Sancho Pança, tous deux embarqués dans une quête impossible, celle de rêver sa propre vie à travers les histoires. \ A. M.-D. \L’Homme de la Mancha // 12 au 19.12, 20h (mar au sam), 15h (dim), Théâtre du Capitole, Toulouse, 10 à 60 €, 05 61 63 13 13, www.theatre-du-capitole.fr

© D

R

© P

atric

k La

zic

Tartarin raconté aux Pieds Nickelés

\ 15 au 18.12 \ L’histoire de la colonisation française revisitée par le Tartarin d’Alphonse Daudet et les Pieds Nickelés, ça donne quoi ? Un Tartarin qui part jouer les héros en Algérie et un trio clownes-que de fripouilles notoires, prêt à toutes les ignominies. 20h (mer et jeu), 20h30 (ven et sam), Théâtre Garonne, Toulouse, 12 à 21 €, 05 62 48 54 77, www.theatregaronne.com

Lettres d’automne\ 16.11 au 05.12 \ Pour ses 20 ans, le festival litté-raire Lettres d’automne passe à l’heure mexicaine avec une pro-grammation centrée sur l’œuvre d’Alberto Ruy Sanchez, prélude à « 2011, Année du Mexique en France ». L’occasion aussi de célébrer pendant trois se-maines l’Ailleurs et la littérature étrangère à travers la musique, le chant, la danse, le cinéma, la photographie et l’art. Divers lieux à Montauban et dans le Tarn-et-Garonne (82), 12 à 24 €, 05 63 63 57 62, www.confluences.org

Camille Claudel, l’interdite !\ 2 au 13.11 \ Après le film, la pièce ! Domi-nique Bru succède à Isabelle Adjani dans la peau de Camille Claudel, génie maudit du xixe siè-cle. Hantée par Rodin, l’amant et le maître, jusqu’à la folie, Camille Claudel est ici mise à nue au moment où sa vie lui échappe… 21h30 (mar), 20h30 (mer au sam), 15h (jeu 11.11), Cave Poésie, Toulouse, 8 à 12 €, 05 61 23 62 00, www.cave-poesie.com

Miam miam \ 21 et 22.12 \ Une troupe en crise décide de transformer son théâtre en restaurant, c’est la dernière idée loufoque du croustillant Édouard Baer. Auteur, acteur et metteur en scène, le comédien s’attaque au vaudeville cinq étoiles. Sur fond de music hall et de one man show, la joyeuse troupe made in Baer passe de l’absurde à la poésie existentiel-le comme du plat au dessert ! 21h (mar et mer), 20h30 (mer au sam), 15h (jeu 11.11), Odyssud, Blagnac, 35 €, 05 61 71 75 15, www.odyssud.com

Un couple enchanteur \ nouveau cirque \ Le couple Thieree-Chaplin n’en est pas à sa première lune de miel sur scène. On peut même dire que le spectacle, chez eux, est une histoire de famille. Elle, la fille de Charlie Chaplin, qui a épousé le créateur du « nouveau cirque », par ailleurs acteur, peintre, des-sinateur, sculpteur et écrivain. Après le Cirque imaginaire joué en famille avec leurs deux enfants, Aurélia et James, ils créent le Cir-que invisible, en 2006. Seul sur les planches, le couple se méta-morphose à l’infini dans un monde merveilleux où se croisent une cafetière sur pattes, un paon en ombrelles, une femme vêtue d’un costume-orchestre ou un dragon de tissu. Victoria joue la femme caméléon dans un bestiaire imaginaire et fantastique. Jean-Bap-tiste est le clown magicien, le roi du gag enchanteur. Tout en légè-reté et précision, lumineux et féérique, leur petit cirque ne s’arrête jamais. Les comédiens finissent, eux, par devenir invisibles. Du grand art ! \ A. M.-D. \Le Cirque invisible // 15 au 23.12, 19h30 (mer et jeu), 20h30 (mar, ven, sam), 16h (dim), TNT, Toulouse, 22 €, 05 34 45 05 05, www.tnt-cite.comÉ

vent

ails

© J

ean-

Loui

s F

erna

ndez

Sur les planches

© T

héât

re e

n ci

el, N

i Fin

i

Page 29: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

AFRICA UMOJA30 NOV ∆ 5 DÉC

RéseRveZ en ligne !odyssud.com05 61 71 75 15et points de vente habituels

des

ign

gra

ph

iqu

e ¬

bo

rnst

ein

& s

po

nch

iad

o |

Mis

e e

n p

ag

e ¬

pla

ce p

ub

liqu

e | l

ice

nce

s : 1

-10

374

69

, 1-1

03

7470

, 1-1

03

747

1, 2

-10

374

73

, 3-1

03

7474

Page 30: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

Festival Novelum / classique et création /

Depuis 1998, le festival Novelum multiplie les croisements de pratiques. La création musicale qu’il ambitionne est traversée par des courants et des disciplines multiples qui se retrouvent autour d’un même thè-me : la terre, lieu d’ancrage des sons et le souffle, l’espace où ils s’épanouissent. Pour sa 13e édition, Novelum poursuit ses expériences, notamment avec la création mondiale d’improvisation de l’ensemble Hiatus. Professor, une chorégraphie inspi-rée de la musique de Fausto Romitelli inter-roge : est-ce que je vois ce que j’entends ? Cette question pourrait bien être posée en examen aux étudiants des conservatoires de Düsseldorf, Nice et Toulouse, dont la rencontre provoque un concert pour piano et électroacoustique. Les valeurs sûres ne sont pas en reste, l’Orchestre national du Capitole propose des chefs-d’œuvre et Alain Billard affirme le son de sa clarinette contrebasse. Comme un retour aux forces premières de la pulsation, les Percussions de Strasbourg, elles, partent explorer le corps même du son. Du 5 au 24.11, 6 à 18 e, Odyssud, CDC, Petit Théâtre Saint-Exupère, Espace Croix-Baragnon, Théâtre Jules Julien, TNT, Théâtre Garonne, Halle aux Grains, Conservatoire de Toulouse, Auditorium Saint-Pierre des Cuisines, 05 61 71 75 15, www.odyssud.com et sur www.studio-eole.com

La Petite invite # Nuits Sonores/ électro /

Le festival du printemps lyonnais va décou-vrir l’automne toulousain. La crème de l’indie et de l’électro ne manquera pas ce nouveau rendez-vous exigent et audacieux. D’ailleurs, l’audace s’apprend très jeune à en croire la Babyrave Kariboo organisé le dimanche (voir page 40). Du raffinement au Théâtre Garonne avec Optimo, Chloé ou l’excellentissime Pan-tha du Prince. Les Nuits Sonores veulent in-vestir la ville, elles s’en donnent les moyens : ateliers et village artistes, expo à GHP, apéros sonores gratuits pour faire monter la tempéra-ture des soirées, sans parler des Extra !, avec le petit train toulousain transformé en disco-mobile et beaucoup d’autres surprises qui ne manqueront pas de nous (r)éveiller. Prog : Danger, Acid Washed, El Guincho, Jennifer Cardini, Francesco Tristano, Movie Star Junkies, Ivan Smagghe, Spitzer / Pierre Vanni…

Du 10 au 14.11, 12 à 22 e, pass 50 à 55 e, Théâtre Garonne, Bikini, Connexion Café, Lieu Commun, Saint des Seins..., www.lapetite.fr

FAT\ électro pop rock /

Pour faire vibrer les meilleures musiques actuelles du moment, le festival d’Automne de Toulouse (FAT), proposé par Première Pression, suit l’idée que tous les goûts sont dans la nature, avec une programmation électro, reggae, pop et rock. Ça commence en beauté par la venue d’Israël Vibration et leur tout dernier bijou reggae roots, Stamina. La fête continue avec Doctor Flake, Nasser, Belleruche, Shannon Wright, Vitalic V Mirror, ou encore le phénomène électro-rock I am un chien…. Côté pop, place à un drôle de voyageur virtuose, Jil is lucky. C’est pas de la chance, ça ?Du 10 au 14.11, 11 à 26 e, pass 40, 50 et 70 e, Le Phare, La Dynamo, Le Bikini, Le Ramier, 05 34 30 17 48, www.fat-festival.com

Les Curiosités du Bikini / électro rock /

À l’origine de cette Curiosité, sixième du nom, il y a une BD de Fred Bézian, Les garde-fous. Ensuite on pourrait citer l’histoire d’amour entre le graphisme ciselé du dessinateur et la musique électro acoustique du Sayag Jazz Machine. Résultat : une adaptation scénique et multimédia décoiffante. Dans la même veine, le groupe indie-folk, Uniform Motion, aime mêler musique et dessin. Pendant qu’Andy construit un fond musical avec sa guitare et sa voix, Renaud crée des illustrations en live. Une soirée sous le signe du strip, des bulles et du bon son. 11.11, 20h30, 5 e, gratuit pour les adhérents, Le Bikini, Ramonville, 05 62 24 09 50, www.lebikini.com

Hindi Zahra / jazz métis /

Elle chante des ballades folk inspirées par la terre berbère, la sienne. Ses musiques sont empreintes de blues, de jazz ou de reggae, marquées aussi par le répertoire classique égyp-tien. Son dernier album Handmade (Blue Note) est à la fois extravagant et fascinant. Mais là où Hindi impressionne certainement le plus, c’est en live, quand le son de sa voix pleine d’émotions vibre d’une énergie détonante. 13.11, 20h30, 8 à 22 e, Le Parvis, Tarbes (65), 05 62 90 06 03, www.parvis.net

Leçon de Jazz : Ferdinand Doumerc / jazz /

Le Mandala réitère ses cours du soir. Novices et initiés peuvent suivre une leçon de jazz où la musique s’explique avant d’être jouée. En novembre, le professeur est saxophoniste et il s’appelle Ferdinand Doumerc. Accompagné de 4 musiciens, il va se pencher sur un duo étonnant, celui constitué par le pianiste surdoué Herbie Hancock et la musique de ghetto qu’est le funk. Pour comprendre ce personnage, sa musique et la période musicale dans laquelle il s’inscrit, Ferdinand Doumerc se lance dans une sympathique dissection. Il passe en revue l’importance de la technologie dans l’approche musicale de Hancock, il s’intéresse à ses modes de jeux innovants et à son amour du groove. Et parce que Doumerc est lui aussi

un amoureux du jazz funk, il suffira peut-être de l’écouter jouer pour tout comprendre. 18.11, 20h30, 10 et 13 e, Le Mandala, 05 61 21 10 05, www.lemandala.com

Jen Jelinek/ électro /

Organisé par Les Siestes Électroniques, le concert de l’artiste allemand Jen Jelinek promet d’être une belle découverte sonore. Sa construction de la musique passe par une transformation du son. Il s’agit souvent d’éléments issus de la musique populaire, traduits en matériau électronique abstrait. Dans ses mélanges instrumentaux originaux, le jazz et le groove aussi se promènent. Une musique indescriptible à l’effet saisissant. 19.11, 20h30, 3 e, Goethe Institut, 05 61 23 08 34, www.goethe.de/toulouse

Matthieu Chedid/ pop rock /

Matthieu Chedid se serait-il calmé ? Non. Le fanfaron de la pop rock française décalée, connu pour son atypique coupe de cheveux et son univers musical extravagant, a juste trouvé la paix avec Mister Mystère, un album composé en famille, plus calme et dépouillé que les précédents. Sa seconde tournée des zéniths de France n’en sera pas moins ex-plosive. Il ne faut pas la manquer !19.11, 19h30, 38 à 55 e, Zénith, www.bleucitron.net

Eïa/ chant pour poème /

« Eïa pour la douleur aux pis de larmes réin-carnées », écrivait Aimée Césaire dans son Cahier d’un retour au pays natal. Avec pas-sion, Catherine Le Forestier chante Césaire et l’accompagne au violon. Après une rési-dence au théâtre Jules Julien, « Eïa » se dé-voile, livre les extraits du cahier, en musique, pour offrir un spectacle total où les paroles du défenseur de la « négritude » planent comme un réquisitoire.19.11, 20h30, gratuit, Théâtre Jules-Julien, 05 61 25 79 92, www.theatre.jules.julien.free.fr

Maciré Sylla + Rastarn/ festival Traversées africaines /

Une mélopée mandingue s’agrippe à un groove nouvelle génération. Maciré Sylla en-tre en scène et c’est l’explosion de joie. La chanteuse guinéenne a parcouru le monde avec ses concerts festifs où la musique tra-ditionnelle africaine rencontre la musique occidentale. Le tempo est funky, les volutes jazz font jubiler les chansons venues du Sa-hel. En première partie de cette soirée orga-nisée dans le cadre du festival tarnais Tra-versées africaines, Rastarn, au son reggae acoustique et aux textes engagés, débutera le voyage en terre d’Afrique.19.11, 20h30, 9 à 12 e, Bolegason, Castres (81), 05 63 62 15 61, www.bolegason.org et sur www.traf81.com

30

Acc

roch

e N

ote

© D

R

Jam

aica

© S

o M

DR

Ras

tarn

© D

R

Page 31: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

Jardins synthétiques\ festival composite \

C’est le premier rendez-vous d’un cycle d’événements qui rassemblent arts plasti-ques, musiques hybrides et danse contem-poraine. Son objectif est de lier le patrimoine de la ville et l’art d’aujourd’hui. Pour cette édition, c’est le musée Saint-Raymond qui se laisse rhabiller. Un circuit exceptionnel de visite est proposé pour donner une autre lec-ture du musée. Au milieu des expos, un labo radio, des projections, des concerts, des performances. Car au pays des Jardins Syn-thétiques la nuit s’illumine. On aime « Pro-jet X » qui entraîne les curieux dans l’univers singulier de la danse contemporaine et de la création sonore. On adore la prestation d’Ar-bouse Recordings, qui joue de la « Musique pour Statues Menhirs ». Avec ce programme ultra-contemporain au milieu des antiques., le contraste est assuré.19 au 21.11, gratuit en journée, 10 e le sam., 8 e le dim., musée Saint-Raymond, 06 80 67 98 30, www.jardins-synthetiques.org

Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny\ opéra \

Un soupçon de cabaret berlinois. Un rasade de parabole politique... c’est la recette à la base de Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny une pièce écrite à 4 mains dans l’Allemagne de l’Entre-deux-guerres par le dramaturge Bertolt Brecht et le compositeur Kurt Weill. L’histoire se passe dans une ville imaginaire fondée par trois criminels, une ville qui pourrait être l’enfant caché de Baby-lone et de Las Vegas. Les auteurs profitent de l’histoire pour dénoncer le capitalisme naissant et exprimer le bouillonnement de leur époque. Pour adapter la pièce, il fallait rassembler des talents. C’est chose faite avec cette nouvelle production qui réunit le metteur en scène Laurent Pelly également directeur du TNT, le chef d’orchestre Ilan Volkov avec l’Orchestre National du Capitole et de grands chanteurs comme Chris Merritt et Marjana Lipovsek. 19, 23, 26.11, 20h et 21, 28.11, 15h, tarifs B de 10 à 86 e, Théâtre du Capitole, 05 61 63 13 13, www.theatre-du-capitole.fr

Fatal Picards\ punk inclassable \

Ils ont le talent et la légèreté des Nuls. En plus ils font du punk (pour les nuls bien sûr), sur des textes comiques à souhait. Farou-chement ironiques, savoureusement parodi-ques, Les Fatals Picards n’ont pas hésité à crier « Le jour de la mort de Johnny » ou à d’« Accoucher d’un Barbapapa ! Avec leur 5e album Le sens de la gravité, les boys bands, les chanteuses humanitaires et les suppor-

ters du PSG... en prennent pour leur grade. C’est l’occasion de retrouver le best of de ce quintet un peu timbré !20.11, 21h, 12 et 15 e, Les Docks, Cahors, 05 65 22 36 36, www.mairie-cahors.fr

Syd Matters\ pop folk \

Le groupe emmené par le musicien français Jonathan Morali, continue de mélanger le folk et la pop à la sauce guitare mélancoli-que. Avec son dernier album, Brother Ocean le groupe distille une rêverie aérienne à gri-gnotter sous la couverture. Des paroles en anglais que Syd Matters susurre à l’oreille, des rythmes alanguis qui se promènent et des mélodies qui ne renient pas leurs raci-nes électro. Voici l’itinéraire que proposent le capitaine Morali et ses moussaillons à bord de leur navire. Attention à la déferlante de chemises à carreaux. 20.11, 20h, 15,17 et 20 e, Le Phare, Tournefeuille, 05 34 30 17 48, www.premiere-pression.com

Semaine du Jazz/ festival /

C’est la seconde édition à Cugnaux de l’évé-nement. Mais cette fois-ci l’accent est mis sur la figure de la femme dans le jazz. Au programme, des soirées éclectiques avec de belle pépites musicales : le 20.11 Fran-çoise Guerlain rend hommage à Boris Vian et à ses textes hyper-sensibles où rôde l’âme des plus grands jazzmen de son temps. Le cuadro flamenco entraîne le 24.11 sur les routes de la péninsule ibérique, où vibre le pas de la danseuse flamenca. La « femme », reine du monde du jazz, est célébrée par le Trio Cappozzo le 26.11 avec un répertoire orienté exclusivement vers des artistes fé-minines. Une programmation pleine d’émo-tions et de dynamisme où on retrouve entre autres, Le Grand Toz, Elastic Band...20 au 28.11, 2,50 à 8 e, Théâtre Paul Eluard, Salle Albert Camus, Cugnaux, 05 61 76 88 99, www.mairie-cugnaux.fr

Origines Contrôlées\ festival pluridisciplinaire \

Pour la 7e édition d’Orginines Contôlées, le Tactikollectif invite toujours à entrer dans une démarche pour le moins singulière : croiser les expressions artistiques et les ré-flexions autour de l’immigration, des discri-minations et de l’égalité des droits. Quelles productions culturelles et intellectuelles ont participé à l’évolution des regards portés sur l’immigration ? Réponse sous forme de rencontres-débat. L’une d’elles portera sur

l’internement des tziganes en France pendant la seconde guerre mondiale. Et pour mieux entrer dans une histoire complexe et toujours en suspens, le festival impose aussi un certain esprit de la fête. Musique, théâtre, hip hop... seront fidèles au rendez-vous avec des artistes comme Abdelkader Secteur, Karimouche, Rocé ou encore l’humoriste algérien.Du 22 au 27.11, Bourse du travail, 05 34 40 86 70, www.tactikollectif.org

Angus et Julia Stone \ folk \

Frères et soeurs, les Australiens Angus et Julia le sont surtout sur scène. Ensemble, ces glo-bes-trotter ont sillonné les quatre coins de la planète pour enregistrer leur album Down the Way. Sur des cordes frémissantes, la voix de Julia se pose, vibrante, pleine d’émotion. Une séduction pop si sensible, qui parvient pourtant à s’électriser quand il le faut. Avec Moddi en première partie. 23.11, 20h30, 22 et 23 e, Le Bikini, Ramonville, 05 62 24 09 50, www.lebikini.com

Festival Culture Bar-Bars \ festival des cafés \

Il n’est pas coutume de faire une campagne de prévention contre... la fermeture des bars ! Car chaque jour en France, 5 troquets ferment définitivement leurs portes. Alors, pour mon-trer l’effervescence artistique des cafés rien de tel qu’une 9e édition du festival Culture Bar-Bars. Le temps d’un week end les bars de la France entière proposent une programmation de choix dans. En Midi-Pyrénées, la troisième édition est suivie par 17 cafés, pour la plupart toulousains. Ils affichent au cours de trois soirées pas moins de 60 spectacles vivants : concerts, soirées DJ, expositions, théâtre, jeux, improvisation, poésie…Les bars participants à Toulouse : O Bohem, Breughel l’Ancien, Cherche Ardeur, le Dubliner’s, le Filochard, Larsen Lupin, l’Esquile, la Loupiote, le Nain Jaune, la Gaïté Restaurant, The Petit London, le P’tit Bouchon, le Txus, La Dynamo, le Communard.Dans le 82 : Lulu la Nantaise, Le Puits du Jour.25 au 27.11, www.bar-bars.com

Angelo Debarre sextet \ jazz manouche \

Django Reinhardt aurait eu 100 ans cette année. Le guitariste initiateur du jazz manouche a reçu pour l’occasion un hommage tout particulier. Le formidable sextet mené par Angelo De-barre se plante dans un décor de caravanes et de feu de bois, pour faire revivre la virtuosité de Django et la vivacité de la culture musicale des gens du voyage. 25.11, 20h30, 18 à 26 e, Salle Nougaro, 05 61 93 79 40, www.sallenougaro.com

Puggy \ pop rock \

C’est la belle histoire d’un chanteur guitariste anglais, Matthew Irons, d’un bassiste fran-çais, Romain Descampe et d’un batteur suédois, Egil « Ziggy » Franzén, qui montent un groupe belge ! Ensemble, ils entremêlent la pop et le rock acoustique. Sous leurs airs de garçons sages à cravate, les trois compères ne manquent pas d’idées pour livrer une mu-sique originale qui apporte une véritable bouffée d’air frais. Porté par la voix virevoltante de Matthew Irons, leur second opus Something You Might Like fait déjà un carton. On écoute et on reste en apnée. 27.11, 20h30, 25 e, Le Phare, Tournefeuille, 05 34 30 17 48, www.premiere-pression.com

31en live

© J

osh

ua M

orr

is

Kel

pe

© D

R

© D

RRo

cé ©

Jai

r S

fez

Page 32: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

sombres événements d’une France en crise. Entre son « Bla bla bla » où l’essentiel semble être dit, sa litanie « Liberté » et un arrangement musical réduit à son plus simple appareil (gui-tare, basse, batterie), Katerine semble vouloir, encore plus aujourd’hui, trouver l’efficacité et le ton juste. Sur scène, on connaît le phéno-mène. Déjanté comme jamais. Au regard de son dernier disque et de ses apparitions télé, il semblerait que le zigue ne se soit pas assagi. Youpi ! En première partie, place à Benjamin Paulin, un jeune musicien singulier qui saura chauffer l’ambiance.3.12, 20h30, 25 / 26 e, Le Bikini, Ramonville, 05 62 24 09 50, www.lebikini.com

Horace Andy & Home-grown band + Colocks/ légende du reggae /

Des années que les fans attendent ça. Horace Andy, la voix légendaire du groupe Massive Attack, fait halte dans l’Hexagone et par chez nous pour une date unique. Enfin. Celui qui a travaillé avec les plus grands (Studio One, King Jammy...) et qui reste un représentant éclairé du reggae made in Jamaïque, vient embraser la ville rose, entouré des somptueux musiciens du Homegrown Band (Sly & Rob-bie, Jah Mason...). Un petit retour rapide sur la carrière du bonhomme ? Volontiers ! 1972, il sort Skylarking, un opus qui le propulse en tête des charts locaux, mais n’en fait pas en-core un chantre international, à l’instar d’un Jimmy Cliff surfant ensuite sur la vague reg-gae mondiale. Horace Andy s’exile aux Sta-tes où il crée son propre label et devient un pionnier du dancehall avec Pure Rankin en 1978. En 1985, il décolle pour l’Angleterre et connaît, cinq ans plus tard, le succès tant attendu aurpès de Massive Attack qui lui de-mande de poser sa voix sur ses sons trip-hop. Ensuite, l’artiste suit une carrière prolixe, qui le mène sur de nombreux courants (dub, roots...) jusqu’à son dernier disque typé nu-roots, Se-rious Times (Olympic / Caron Records), qui sort au printemps dernier. Ce concert signe le retour sur scène d’un artiste inégalé et inimi-table. En ouverture de la soirée, Les Colocks, habitués des premières parties (Alborosie, Alpha Blondy...) montreront que les Français aussi savent être roots et engagés. Bref, une soirée, concoctée par Talowa Productions, qui restera dans les annales. 5.12, 20h30, 19,70 e / 22 e, Le Bikini, Ramonville, 05 62 24 09 50, www.lebikini.com

Philippe Cassard/ variations sur Chopin /

C’est indéniable, les mardis de Croix-Bara-gnon sont devenus des incontournables pour les amateurs de musique classique. Petits prix, jeunes talents lauréats de concours in-ternationaux, récitals de piano ou de chant... Le rendez-vous est pris. Pour la saison 2010/2011, ce n’est pas moins que le pianiste de renommée internationale Philippe Cassard

qui va offrir ses Notes du traducteur (oui, bien vu, c’est bien le titre de son émission sur France Musique depuis 2005) aux méloma-nes toulousains grâce à un rendez-vous men-suel de haut vol. Six séances pour s’introduire dans l’oeuvre d’un compositeur classique, toucher l’envers du décor ou même percer le secret de la création. Tel est le défi de ces soirées placées sous le signe du partage et de l’accessibilité. En ce mardi hivernal, place à la soirée «Chopin, derniers chefs-d’oeuvre». Joués d’abord in extenso, les morceaux du répertoire seront ensuite confrontés à d’autres oeuvres (poésie, arts plastiques, cinéma, litté-rature...), comme pour mieux les éclairer, à la lumière de l’histoire de l’art. Musique !7.12, 18h30 à 21h, 9 à 5 e, Salle bleue, Espace Croix-Baragnon, 05 62 27 60 60, www.toulouse.fr

Bazaar Boutik / musique aventureuse /

Bazaar Boutik, c’est comme un souk imaginai-re, dans lequel on s’engouffrerait volontiers, yeux fermés. Mille senteurs y traverseraient les ruelles et seraient autant d’évocations délicieusement épicées à se laisser aller. À voyager aux quatre coins du monde, sur des airs inspirés, sans parole ni fioriture. L’es-sence même d’un melting-pot goutu entre jazz exotique et world aventureuse, basé sur l’harmonie des cordes et des percussions. En somme, l’histoire de quatre musiciens instru-mentistes toulousains. Comme un éveil des sens lancé aux quatre vents. Indomptable.7 et 8.12, 21h30, 10 à 5 e, Le Bijou, 05 61 42 95 07, www.lebijou.net

Revolver / pop aérienne /

Revolver, c’est trois bonnes gueules qui se sont rencontrées sur les bancs du lycée et de la chorale de Notre-Dame de Paris. Pas des gueules de voyous, mais plutôt celles de premiers de la classe. Qui vont devenir en quelques mois, courant 2009-2010, l’un des groupes de la scène pop-rock française les plus attendus. Leur disque, Music for a while (Delabel), nominé aux Victoires de la musi-que dans la catégorie « Album de l’année 2010 », est sur toutes les bouches. L’objectif est simple : Ambroise, Christophe et Jéré-mie ont créé Revolver en septembre 2006 pour donner forme à une élégante « pop de chambre », revendiquant l’influence d’Elliott Smith, des Kinks, mais aussi celle de com-positeurs de la Renaissance. Autant dire que ces ambitions prennent leur vraie dimension sur scène. Et la belle salle d’Odyssud qui va accueillir leurs compostions dépouillées et leurs voix délicates ne devrait pas en rougir. 13.12, 21h, 18 à 10 e, Odyssud, 05 61 71 75 15, www.odyssud.com

32 en live

Hélène Grimaud / piano classique /

Acclamée dans les plus grandes salles du monde quand elle n’est pas encensée par la cri-tique, la pianiste française Hélène Grimaud inspire le respect autant qu’elle fascine. Un jeu hors du commun, une silhouette classieuse et une personnalité attachante, il n’en fallait pas plus pour que la pianiste se révèle au monde entier. Ici, dans le bel écrin que représente Halle aux Grains, elle livrera un programme éclectique, passant habilement de Bartók à Liszt ou de Berg à Mozart. Une grande dame.29.11, 20h, 26 à 85 e, Halle aux Grains, 05 61 21 09 00, www.grandsinterpretes.com

Aaron / électro-pop onirique /

Aaron. Le nom a jailli ainsi, il y a trois ans. Vous connaissez sans doute l’histoire. L’acteur Simon Buret et le musicien Olivier Coursier (guitariste et DJ au sein du groupe metal Mass Hysteria) se rencontrent grâce une connaissance commune en 2004. Avec une même pas-sion pour la musique, ils créent AaRON, acronyme de Artificial Animals Riding On Neverland qu’on peut lire sur plusieurs toiles du peintre américain Jean-Michel Basquiat (une référence chez les deux compères), qui sera aussi le titre de leur premier album à la tonalité électro-pop mélancolique. C’est là que l’histoire tourne à la success story : le titre « U-Turn (Lili) » envahit l’écran, titre-phare de la BO du film Je vais bien, ne t’en fais pas en 2006, puis les ondes radio avant que le disque ne se vende ensuite à plus de 300 000 exemplaires. Le succès se confirme sur la route où AaRON fait salle comble partout où il passe. Aujourd’hui, le groupe est de retour avec un nouveau disque, Birds in the storm (Cinq7 / Wagram). Le ton a quelque peu changé même si l’univers reste toujours aussi vaporeux et magnétique. Ici et là, les mélodies comme la voix délicieusement fracturée de Simon auréolent la pop d’AaRON d’un éclairage particulier. L’on a hâte de retrouver l’atmosphère incandescente de l’album sur scène, terrain privilégié du duo qui sera entouré, pour l’occasion, d’une nouvelle formation. Et soutenu par un gros travail sur la lumière, le troisième personnage du groupe. En première partie, place au folk acoustique de Mariee Sioux, une chanteuse-guitariste fort inspirée qui nous vient de Nevada City en Californie.1er.12, 20h30, 27,70 e, Le Bikini, Ramonville, 05 62 24 09 50, www.lebikini.com

Pilöt + Your Happy End / pop céleste /

Mon premier, Pilöt, a été promu Découverte Printemps de Bourges 2009. Basé à Paris, le groupe vient de sortir un premier album étincelant, Möther (Iris Music / Harmonia Mundi), que certains classeront entre Sonic Youth, Liars et CSS, tandis que d’autres préfèreront ne pas enfermer dans un genre musical particulier. Nous faisons partie de ceux-là. Et rangeons ce disque dans la catégorie « ovni musical » joliment perché qu’il est, entre pop punchy, folk délicate à tendances chamaniques et rock garage poisseux. Attendons de voir sur scène avec impatience, cela va de soi. Mon second, Your Happy End, a également été promu Dé-couverte Printemps de Bourges, mais en 2010. Là encore, il est difficile de limiter l’univers du groupe à un seul genre musical. Ici, on flirte avec de la pop folk planante, là, on touche à de l’électro trip-hop élégante. Un mélange subtil d’influences qui se retrouvent sur Seven win-dows for six dreamers (Booster), un album puissamment accrocheur. Et là encore, promesse d’une force scénique à toutes épreuves. 1er.12, 20h, nc, La Dynamo, www.myspace.com/ladynamotoulouse30.11, Pilöt en concert à l’ENAC, 19h30, grat, www.culture-enac.com

Katerine / électron libre /

En septembre dernier, Katerine aura donné « La banane » à une France triste et maussade. Les adeptes du troisième degré (et plus encore), de textes bien sentis ou de mélodies pop chaloupées franchement sexy n’auront pas pu passer à côté. Les autres non plus, remarquez. Katerine est de tous les plateaux télé, sur toutes les couvertures des magazines. Le trublion de la chanson pop française a en effet remis une couche avec un nouvel album sobrement nommé Philippe Katerine (Barclay, 2010). Impertinence et absurde croisent le fer avec provocation et minimalisme. Le tout enrobé d’un kitsch nonchalant qui trouve toute sa résonnance dans les discours convenus et les

Ho

race

And

y ©

DR

© D

Fis

Dha

b

© V

anes

sa F

ilho

Page 33: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

vous propose

PROMOTIONS

Locations : BOX OFFICE - 2, rue du Taur - 31000 TOULOUSE05 34 31 10 00 - www.box.fr

Fnac - Carrefour - Virgin - Auchan - E.leclerc - Cultura

SCOOBY DOODimanche 5 décembre 2010Zénith - Toulouse

LES YEUX NOIRSMercredi 19 janvier 2011Grande Halle de L'Union - Toulouse

COCK ROBINJeudi 3 février 2011Grande Halle de L'Union - Toulouse

LOUIS CHEDIDMercredi 9 février 2011Casino Théâtre Barrière - Toulouse

HOLIDAY ON ICE"Festival"du 2 au 6 mars 2011Zénith - Toulouse

ZAZMercredi 16 mars 2011Bikini - Ramonville

KATIE MELUADimanche 20 mars 2011Zénith - Toulouse

GRAND CORPS MALADESamedi 28 mars 2011Bikini - Ramonville

NOUVEL ALBUM SONGS FROM A BELL TOWER DISPONIBLE LE 11 OCTOBRE 2010

www.cockrobinmusic.comLocations : Fnac, Carrefour, Géant, Magasin U / 0 892 68 36 22* / www.fnac.com – www.tsprod.com

Thierry Suc présente

GOSPEL POUR 100 VOIXSamedi 2 avril 2011Zénith - Toulouse

FÊTE DE LA SAINT PATRICKAvec Celtic DancesDimanche 3 avril 2011Grande Halle de L'Union - Toulouse

ABBA THE CONCERTInterprété par ABBAGAINMardi 12 avril 2011Zénith - Toulouse

THOMAS FERSENSamedi 7 mai 2011Bikini - Ramonville

CALIJeudi 12 mai 2011Zénith - Toulouse

MOZART L'OPÉRA ROCKdu 28 au 29 mai 2011Zénith - Toulouse

ZAZIEMardi 7 juin 2011Casino Théâtre Barrière - ToulouseMercredi 8 juin 2011Bikini - Ramonville

Page 34: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

Ps Move\ manette pour jeu vidéo \

(carré, triangle, rond, croix), une gâchette arrière maniée à l’in-dex, ainsi qu’une dragonne afin d’éviter l’explosion de vos objets décoratifs. Autre détail qui a son importance, le Ps Move ne peut fonctionner indépendamment du Playstation Eye, petite ca-méra qui fait office de détecteur de mouvement (contrairement à la Wii qui intègre directement ce dernier). De nombreux jeux sont déjà au programme comme The Fight, jeu de baston nécessitant deux Ps Move, ou Michael Jack-son : The Experience qui vous glissera dans la peau du « King of Pop ». \ Youness Hamelat \

Ps Move par Sony // Déjà disponible, 39 €

Devant le succès de la Nin-tendo Wii®, Sony riposte avec un accessoire qui risque fort de concurrencer Wiimote et autres Nunchuk : le Ps Move®. Com-me la manette Wii basée sur la détection de mouvements, le Ps Move va donc élargir le ca-talogue de jeux proposés par la Ps3®, visant un public moins averti, plus familial. Au premier abord, la manette de la firme nipponne n’a rien de révolution-naire. Mais une fois en main, le Ps Move s’avère beaucoup plus précis et intuitif lors des phases de jeu que sa rivale. La maniabi-lité de l’engin n’a rien à envier à une Wiimote, avec quatre bou-tons traditionnels Playstation

POP-UP SPECTACULAIRE\ livre \ Alors que la superbe exposition « Livres en forme(s) - Pop-up & Cie » a pris place à la médiathèque José-Cabanis (voir nos pages agenda) et que Noël approche à grands pas, le nouvel ouvrage de l’illustrateur Benjamin Lacombe sort à point nommé. Il était une fois... est une parfaite idée decadeau pour petits et grands, à rajouter illico presto sur la liste destinée au grand barbu. Ce livre-animé revisite, avec finesse et élégance, huit contes clas-siques. L’on plonge dans chaque histoire grâce à une double-page au mécanisme ingénieux qui met en scène de célèbres personnages : Le Petit Chaperon rouge, Pinocchio, Peter Pan, Barbe-Bleue... Une explosion de volumes et de couleurs comme autant de tableaux de maître. Cerise sur le gâteau, Jean Perrot, spécialiste ès littérature enfantine, apporte son éclairage en fin d’ouvrage.

\ Carole Lafontan \

Il était une fois... // De Benjamin Lacombe, 25 €, éd. Seuil Jeunesse

De Toulouse à la mer\ beau livre \ Qui n’a jamais longé le Canal du Midi. Bordé de neige l’hiver, poudré d’or à l’automne, havre de fraîcheur l’été et promesse au printemps. Il traverse les siècles et, ce faisant, il trace une histoire devenue la nôtre. Comme souvent tout à commencé avec un homme vision-naire et conquérant de l’impossible. Creuser une veine de Toulouse à la mer,

bousculer les lois de la nature tout en la réinventant, l’entreprise est hardie, coûteuse, de longue haleine. Pierre-Paul Riquet ne reculera jamais et quatre cent ans après sa naissance, chaque écluse nous le rappelle. Les idées sont immortelles, leurs auteurs non, est-il écrit dans ce livre. Les idées sont humaines et quand elles fouillent jusque sous les racines des arbres, elles inventent un paysage plus vrai que nature. Bel ouvrage que ce nouvel opus sur le sujet. On croyait avoir tout vu, tout lu sur l’illustre Canal du Midi et bien non. Ou peut-être, y-a-t-il ce plaisir à retrouver un rêve familier né jadis dans l’esprit d’un homme. On se laissera surprendre par cette promenade à laquelle nous invite ce livre savamment illustré où nombre de croquis et dessins racontent Pierre-Paul Riquet les mains dans le Canal. Le monsieur fait un guide fameux. Ses lettres à Colbert, ses notes sur ses travaux, les haltes à Castelnau-dary, Carcassonne et dans les terres du Minervois, à le suivre, on le rencontre.

\ Isabel Desesquelles \Canal du Midi Voix royale entre Toulouse et Méditerranée // de Clément Debeir (textes) Sohie Binder (des-sins), aux Editions Privat, 32 €

34 dans les bacs

Drôle de féérie\ dvd \ Attention, événement ! Salué par la critique et adoré par grand nombre de spectacteurs (près de 1,4 million en France), Le drôle de Noël de Scrooge est une véritable prouesse technique, doté d’un système technologique révolutionnaire : la performance capture. Le petit joujou du réalisateur Ro-bert Zemeckis, déjà auteur du somptueux Pôle Express en 2004. Mais le film n’est pas que ça. C’est aussi une très chouet-te adaptation pour le grand pu-blic d’un chef-d’oeuvre de la littérature anglaise (Un chant de Noël de Charles Dickens) au pouvoir narratif enchanteur, à la bande-son efficace et pas trop nunuche, emmenée par un Jim Carrey incroyable.

\ Carole Lafontan \

Le drôle de Noël de Scrooge // De Robert Zemeckis, Disney, 20 €, sortie le 1er.12

TRANSGENrE\ cd \Branché à plein tubes sur les partitions de classique, le sort de Francesco Tristano va chan-ger radicalement alors qu’il fré-quente la Juilliard School de New York et les clubs de la métropole. S’ouvre alors à lui, un continent. Celui des musiques électroni-ques. Il décide de changer de voie. Il commence à se produire sur un registre hors-norme qui est depuis lors sa marque de fa-brique. Un label et deux albums solo plus tard, sa route croise celle de Carl Craig. Ensemble, ils enflammeront le Space à Ibiza. Francesco Tristano filera ensuite vers Détroit pour enregistrer dans les studios de Planet E, le label du célèbre Dj américain et poursuivre son exploration entre acoustique et électronique. Le résultat s’appelle Idiosynkrasia, un savoureux manifeste en fa-veur de la curiosité.

\ Léa Daniel \

Idiosynkrasia // de Francesco Tristano, sortie le 15.11, InFiné / Discograph

Page 35: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

Le magazine de la culture et des arts

www.toulouse.fr

tous les jeudis sur

à 18 h 15

rediffusionsjeudi, 22h15

vendredi, 08h45 et 13h15dimanche, 14h30

lundi, 14h00 et 17h15

mardi, 11h45

À partir de vendredi

sur toulouse.fr

Page 36: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

après l’école © Is

tock

Ph

oto

36

© V

ille

de

Toul

ous

e

vers le partage, notamment entre les générations : les matinées sont dédiées à la petite enfance et les après-midis sont ouvertes à tous. Dans toutes les ludothèques on retrouve le même credo : que parents et enfants partagent ensemble un bon moment de jeu. Des soirées jeux sont même consacrées pour les adultes à la ludothèque Arc-en-ciel. Il y en a donc pour tous les goûts. Et pour ceux qui n’ont pas la chance de pouvoir s’y rendre, il reste encore la Ludo-mobile. Cette ludothèque roulante peut venir animer des fêtes, lancer des tournois, s’installer chez les particuliers ou dans un lieu public pour faire revivre des grands jeux traditionnels en bois et des jeux venus de différents continents…

\ M. J.-P. \Les ludothèques de Toulouse // Toutes les adresses sur www.toulouse.fr

J’aurais voulu être un artiste\ grand écran \C’est l’hiver, à part une session dessins animés ou chocolat chaud, que faire ? La Cinémathèque a trouvé l’alternative. Les samedis et dimanches, ont lieu des projections jeune public, sur des thèmes alléchants. « En quête des temps primitifs », en novembre et « Dis-moi qui je suis », en décembre. Il y a même des films pour les tout petits, car finalement pour devenir un vrai cinéphile, mieux vaut s’y prendre tôt ! Pour aller plus loin, la Cinémathèque propose aussi des séances un peu spéciales. Celle du 20.12 se penche sur le théâtre de marionnettes. Avec une projection et un spectacle, la compagnie Areski sensibilise les enfants dès 6 ans à ces objets qui deviennent vite des personnages véritablement animés (30 e l’atelier). Pour les vrais passionnés de ciné qui rêvent de passer devant ou derrière la caméra, le meilleur cadeau d’anniversaire ne serait-il pas de fêter l’événement à la cinémathèque ? Exit le gâ-teau au chocolat vu et revu. Direction rue du Taur pour faire la star. Après le film, les enfants découvrent les mystères de la cabine de projection avant de tester leurs connaissances du septième art avec un quizz cinéma.

\ M. J.-P. \La Cinémathèque de Toulouse // 69, rue du Taur, 05 62 30 30 10, pour tout savoir sur la programmation jeune public : www.lacinemathequedetoulouse.com

Jeux d’enfants\ ludique \Avant l’âge de la bibliothèque, il y a celui de la ludothèque. Un espace ludique, comme son nom l’indique, conçu pour accueillir les enfants de 0 à 12 ans, accompagnés d’un adulte. Qu’y trouve t-on ? Des jeux bien sûr ! Mais pas seulement. La ludothèque, pour les enfants, c’est un espace dédié aux activités de loisir et d’éveil. Pour les parents, c’est tout un ensemble d’actions de soutien. Dans ce lieu convivial, les plus petits apprennent les rè-gles de vie commune et sont invités à faire des découvertes et à les partager. Parce que la ludothèque existe tout spécialement pour eux, elle met tout à leur rythme et à leur niveau. Dans de telles conditions, explorer, imaginer, expérimenter… devient un jeu d’enfant ! À Toulouse, ludothèque rime avec proximité. L’ag-glomération en compte 14, dont 6 gérées par la ville, les autres par des associations. Ensemble, elles constituent un réseau d’une grande richesse et d’une grande diversité. Si toutes sont axées sur le jeu et offrent même la possibilité de prêts, chacune garde son originalité. La ludothèque Jean-Moulin est consacrée aux 0-6 ans et propose des ateliers d’expression manuelle. À la Ludo-Monde, l’accent est mis sur les jeux de simulation et plus particulièrement les jeux de rôles. Ici, la ludothèque est tournée

Page 37: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

Si tu ne vas pas à la ferme, c’est la ferme qui vient à toi ! Voilà l’idée que suit depuis huit ans, SISQA, le salon de la qualité alimentaire initié par la Région Midi-Pyrénées. Bien sûr, sous la halle on trouve un marché de produits du terroir, le plus grand de la région même ! Mais pour comprendre d’où viennent tous ces délices, il faut surtout aller faire un tour du côté de la ferme, où 300 bêtes attendent tranquillement qu’on vienne admirer leur museau. Entre les vaches, les cochons, les chè-vres, les moutons et les pou-les, se cache une bulle dans la-quelle une apicultrice explique comment elle élève les abeilles et se fait le miel. Dans l’écurie, il est possible de caresser la crinière des chevaux mérens

ou des ânesses des Pyrénées. Pas de panique pour les aller-giques aux poils de bêtes, la pisciculture, elle, n’a invité que des truites. Un parcours des sens vient approfondir la dé-couverte de cet univers. Pour vivre une expérience sensoriel-le unique, il suffit de franchir les 30 étapes en faisant marcher sa vue, son odorat, son toucher, son goût… Là, on entend ses yeux, ses oreilles, son nez et ses papilles raconter ce qu’ils ressentent. Et comme cette édition est placée sous le signe de l’Armagnac, toute la famille y trouvera son bonheur.

\ M. J.-P. \

SISQA // 9 au 12.12, Parc des exposi-tions de Toulouse, Rond point Michel Bénech, prix NC www.midipyrenees.fr

Inutile de se déguiser en pin-gouin pour devenir le roi de la glisse. Il faut seulement garder ses gants, enfiler les patins et se lancer sur la glace de la pati-noire de Blagnac. Sur 1800 m2, animés par de la musique et des effets de lumière, on croise des sportifs qui virevoltent et des débutants qui se tiennent aux murs. Sauf le dimanche matin, où les familles ont le privilège de se voir ouvrir rien que pour eux « l’espace glace family ». Le matériel pédagogique est à

disposition, les animateurs aussi, alors c’est presque le moment de tenter un lutz piqué. D’autres activités ludiques sont proposées, comme « l’après-midi party » pour les 6-12 ans. Celle du 4.12 a pour thème, le noël des peluches. Ceux qui seront pris par le virus de la glisse pourront même faire leur entrée dans un club. Patinage artistique ou hockey sur glace ? Telle est la question.

\ M. J.-P. \Patinoire municipale Jacques-Raynaud // avenue du Général-de-Gaulle, Blagnac, entrée 4,10 €, entrée et location des patins offerte pour les – de 5 ans les « après-midi party » et « l’espace glace family », 05 62 74 71 40, www.patinoireblagnac.fr

L’âge de glace\ patinoire \

Les Playmobil® de Drémil \ 100 % jouets \Il y a les pompiers avec leur camion rouge, le policier, la jeep tout terrain, un peu plus loin, des enfants en col blanc avec leurs poneys, puis une maison au toit en ardoise, là un enclos avec des vaches et des poules, ici des indiens, un bateau de pirate… Bien-venue dans la maison du Playmobil à Drémil-Lafarge ! À 15 kilo-mètres de Toulouse, Laurent et Olivier ont installé une boutique unique en France où ils récupèrent, restaurent et revendent des Playmobil® d’occasion. Les deux compères recréent des univers et mettent en scène les figurines pour le plus grand plaisir des enfants, qui peuvent admirer, toucher et même jouer avec. Entre leurs petites mains naissent de nouvelles aventures ! Dans cette caverne d’Ali Baba, il est possible de trouver une pièce manquan-te ou rare, moins cher que du neuf. Si l’on en croit le succès de ce magasin de « Playmobil® vintage », nul doute que la marque créée en 1974 par l’Allemand Hans Beck, soit toujours à la mode.

\ M. J.-P. \La Maison du Playmobil® // 2. Bis Avenue de Lanta, 31280 Drémil-Lafage, 09 51 00 26 48

© D

R

Sis

qa

© B

énéd

icte

Der

amau

x, R

égio

n M

idi-

Pyr

énée

s

© D

R

37

Bienvenue à la ferme\ salon \

© D

R

après l’école - jeune public

La tête dans les nuages \ grimpe \La plus grande salle de bloc de France appartient également aux plus petits. Pour vivre pleinement son rêve d’esca-lader les cimes, il y a, en plus du bloc, deux espaces « cor-des », intérieurs et extérieurs, qui permettent de découvrir la grimpe ou d’améliorer sa tech-nique, en tête ou en moulinette. Grâce aux conseils avisés des moniteurs et/ou aux cours pri-vés, parents et enfants ont vite

le pied ferme. Si les bouts de chou n’ont pas l’âge de s’ac-crocher aux prises (dès quatre ans), des moments « garderie » sont initiés le week-end. Une idée pour fêter son anniver-saire ? Un après-midi goûter escalade avec les copains !

\ Maylis Jean-Préau \Solo Escalade // 51 bis, route de Bes-sières, L’Union, 05 34 25 01 45, www.soloescalade.fr Stage moins de 8 ans le matin, + de 8 ans l’après-midi, les 20, 21, 22.12 et les 27, 28, 29.12

Page 38: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

Chat alors ! / cinéma /

et aussi :

De ses pro-pres ailesDans les plaines de Mongolie, Bazarbai ne veut pas du des-tin tracé pour lui : ce fils d’un chasseur d’aigles ne rêve que d’aller découvrir la vie citadine à Oulan-Bator. L’envol échap-pe à un côté de fable initiati-que déjà vue par sa justesse de ton, ou le vérisme apporté par des comédiens non-pro-fessionnels. Mieux qu’une jolie histoire, une manière pédago-gique, mais jamais pontifiante, de découvrir le quotidien des nomades en Mongolie.

\ Alex Masson \L’envol // De René Bo Hansen, Les Films du Préau, sortie le 17.11, dès 8 ans

chlin -. Cette volonté claire de considérer ce public comme apte à suivre la cavale d’une petite fille muette et d’un cam-brioleur au grand cœur est une audace à soutenir. D’autant plus quand elle n’empêche pas une poésie jazzy.

\ Alex Masson \Une vie de chat // D’Alain Gagnol & Jean-Loup Felicioli, Gebeka Films, sortie le 15.12, dès 6 ans

Mine de rien, Une vie de chat pourrait bien être une révolu-tion dans le cinéma d’anima-tion : ce polar pur jus s’adresse au jeune public pour les initier à la Série noire. Intrigue dense, personnages complexes, pro-pos social… rien n’est ici pré-mâché ou amolli pour les en-fants. Ni le (bon) scénario ni le graphisme – quelque part entre les dessins de Loustal et Köe-

Deux en un/ livre-cd / En 2003, Les Ogres de Barback sortaient La pittoresque histoire de Pitt Ocha, un album destiné aux petits comme aux grands. Vingt chansons enregistrées avec une belle brochette d’invités (Pierre Perret, Tryo, Néry...), un conte et un livret illustré. 100 000 disques vendus plus tard, le groupe nourrit un nouveau pro-jet : faire de cette oeuvre, un véritable livre de 64 pages (+ cd) afin de valoriser pleinement les illustrations d’Aurélia Grandin et d’Éric Fleury. On recommande chaleureusement, cela va de soi.

\ Carole Lafontan \ La pittoresque histoire de Pitt Ocha // Irfan le label, 25 €, tous publics

Miam !\ livre cd \« Toc, toc, toc qui est là ? C’est la p’tite Charlotte ». Ce tube de Henri Dès est le point de départ de projet qui reprend 14 mor-ceaux du chansonnier. Ce livre se regarde en s’écoutant et ça, les enfants aiment ! Les illus-trations de Séverine Duchesne sont parfaites avec moultes détails et des couleurs cha-toyantes. La musique ? Henri Dès sait comme personne faire chanter les bambins !

\ Léa Daniel \La Petite Charlotte // Les Éditions des braques, 18 €, dès 3 ans

Cheeeeese !\ jeu \À peine le premier cri poussé, les enfants n’ont plus qu’une seule idée en tête « fai-re tout comme les grands ». Chiper les téléphones, bar-ber les portables, jouer au piano sur l’ordinateur familial ou encore subtili-ser les appareils photo... Même si on dit « non » tout le temps, on aime-rait bien céder parfoit. Alors on fait le tour de la question et vient une idée folle. Trouver un appareil photo adapté au traitement de (dé)faveur que va lui faire subir le petit dernier. Les marques Kidizoom et Vtech avaient eu la même idée. Mais leurs produits restaient relativement oné-reux. Dernièrement, le Kids 100 est apparu, peut-être pas en tête de gondole, mais avec un prix très doux. Du coup, avec la venue du grand barbu, on a une bonne raison de casser la tirelire et d’offrir à notre apprenti photographe l’objet de tous ses désirs. Attention, le petit oiseau va sortir !

\ Léa Daniel \Kid 100 de Rollei // écran LCD, mémoire 64 Mo, flash, dès 4 ans, 59,95 €

Chaperon vert ! / livre coffret /Il y a un an, naissait Petite plume de Carotte, le versant jeunesse des éditions toulousaines « écolos » Plume de Carotte. Sa der-nière création ? L’herbier du petit Chaperon rouge, un livre-coffret qui transforme le conte de Perrault en terrain de vertes décou-vertes. À l’intérieur, un décor en land art, un sachet de graines à faire pousser, un herbier des fleurs de sentiers et… un recueil des 1001 astuces naturelles pour chasser le loup !

\ Ariane Mélazzini-Déjean \L’herbier du petit chaperon rouge // 19 €, Éditions Petite Plume de Carotte, sortie le 4.11, à partir de 5 ans

Travolta en herbe\ dvd \ Pas toujours évident d’être un ver de terre, surtout quand on est le premier de la chaîne ali-mentaire. Péripétie après péri-pétie, le petit Barry tente de se faire une place dans ce monde de géants. Une animation un peu tirée sur la longueur par moments, mais pleine de ryth-me et de bonnes intentions : de quoi donner aux futurs club-bers, une base de disco !

\ Hélène Berrier \ Barry le Roi du Disco // Universal Pictures Vidéo, 15 €, tous publics

38 Chroniques - jeune public

Perdre la boule/ jeu /

Élu « Jeu de l’annéeEnfant » en Allemagne, Le La-byrinthe magique comblera tous les amateurs de réflexion... et de fous-rires ! Ici, le joueur doit ex-plorer un labyrinthe afin de retrouver un maximum de symboles magiques. Mais la tâche s’avère com-pliquée, car sur le jeu, doté d’un astucieux systè-me de double plateau et de billes aimantées, se cachent des murs invisibles qu’il faut habilement éviter. Aussi le principe est-il de faire marcher ses neurones pour se souvenir où se cachent les fa-meux pièges. À moins que certains ne comptent sur leur baguette magique ?

\ Carole Lafontan \ Le Labyrinthe magique // Gigamic, 35 €, 2 à 4 joueurs, dès 6 ans

Mo

i Mo

che

Et

Méc

hant

© U

nive

rsal

Stu

dio

s

Page 39: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

oh, Les jolis cadeaux de Noël

de Victorie!

dans les meilleurs points de vente et sur :

Victorie,l’oreille de nos enfants

2 - Centre Commercial Carrefour Labège31370 Labège05 61 39 93 95Du lundi au vendredi de 9h30 à 20h30Le samedi de 9h à 20h30

1 - Centre Commercial Leclerc31120 Roques/Garonne05 34 46 25 26

Du lundi au samedi de 9h30 à 20h30

3 - Toulouse Centre-ville49, rue Alsace-Lorraine31000 Toulouse05 61 22 01 21

Jean-Jaurès ou Jeanne d’Arc

Capitole

Du lundi au samedi de 9h30 à 19h00Stationnement réservé pour chargement des articles lourds.

À Toulouse, 3 magasinsvertbaudet à votre service.

Offre spéciale sur présentation de Kariboo

Future mamanChambre et déco*

Mode BébéMode Enfant

Puériculture*

*Collections Chambre, Déco et Puériculture non disponibles au magasin de Roques/Garonne.

votre 2e article à -40%du 15 novembre au 31 décembre

Mentions légales : Offre de 40% valable sur l’article de moins cher des 2 hors prix malices, prix fuchsia et prix étoiles et non cumulable avec toute autre offre promotionnelle. code 1578

www.vertbaudet.fr

Page 40: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

Novembre

Le Prince des neiges \ de 6 mois à 5 ans – poésie musicale \Si les plus grands seront sensibles au messa-ge d’amitié que véhicule ce joli conte d’hiver plein de poésie, les tout-petits auront aussi de quoi s’émerveiller grâce à un décor cha-leureux fait pour observer et partager. Des personnages inattendus tentent ici d’aider un bonhomme de neige abandonné. Les idées pleuvent, tantôt sensées, tantôt farfelues.1er et 4.11 à 10h, 2, 3, 10, 17 et 24.11 à 11h – 6 e - Théâtre de la Violette – 05 61 73 18 51

Les Cabrioles d’Automne \ Tout public – Festival \ Les Cabrioles d’Automne, ce sont une sé-rie d’événements jeune public dans le Tarn-et-Garonne organisés par l’ADDA 82 et le Conseil Général. Plutôt destiné aux sco-laires, le festival propose deux représenta-tions ouvertes à tous. Albatros, d’abord, ou l’histoire de deux enfants adeptes de l’école buissonnière qui vont être embarqués dans une épopée initiatique sur le sens de la vie après une rencontre avec un génie (10.11 à 20h30, gymnase du collège Pierre-Bayrou, St-Antonin-Noble-Val, dès 8 ans). Et Axolotl, un spectacle mêlant chant, cirque, musique et théâtre dans lequel un étrange animal aquatique est invité à quitter son univers pour découvrir le monde terrestre (21.11 à 16h, salles des fêtes du Faillal, Montpezat-de-Quercy, de 4 à 7 ans).4.11 au 3.12 - La Salvetat Belmontet, Puylaroque, Montpezat de Quercy et Saint Antonin Noble Val (82) - 05 63 91 83 96

Babyrave Kariboo \ Jusqu’à 10 ans - dans le cadre des Nuits sonores \ En clôture de La Petite invite # Nuits Sono-res, où le fleuron de l’électro envahira la ville rose, voilà un événement d’un genre nou-veau : une Babyraves... Kézaco ? En gros, c’est une teuf pour les petits loups avec des djs comme chez les grands (le Nuits sono-res crew) et des ateliers proposés par le graphiste et performer Pierre Vanni, autour du «mapping». Les enfants pourront ainsi reconstruire, le temps de l’atelier, la ville de leurs rêves, avec des pavés en papier à leur disposition. Une belle invitation à l’onirisme d’autant que chacun repartira ensuite avec ses créations !14.11 de 11h à 15h - grat. pour les enfants et le 1er accompagnateur - sur réservation - Zeplégraounde - 05 62 30 11 80

Le Jardin du possible \ de 18 mois à 5 ans - spectacle interactif \ Dans ce jardin insolite et joliment éclairé, les petits spectateurs sont invités à suivre le jar-dinier, déplacer, étaler, détruire et reconstruire ou simplement toucher les éléments. Un spec-tacle interactif et insolite donc, qui s’adresse idéalement à la petite enfance pour un éveil au toucher et à l’image. De Benoît Sicat.17.11 à 16h et 17h30 - 5,50/6 e - Centre Culturel de Ramonville - 05 61 73 00 48

Petit-Bleu et Petit-Jaune\ de 2 à 5 ans - spectacle théâtral et pictural \Fidèle au classique de la littérature jeunesse signé Léo Lionni dont il s’inspire, ce spec-tacle respecte le graphisme de l’album en usant de formes simples. Trois chevalets de peinture sur lesquels les comédiennes jouent avec des tâches de couleurs vivantes pour raconter l’histoire de la rencontre de Petit

Bleu avec Petit Jaune et de sa transformation en Petit Vert pour le plus grand malheur de ses parents. Intemporel. Par la Cie La Patte de lièvre.18.11 à 10h et 14h30, 19.11 à 10h – 4/5/6 e – Cen-tre Culturel Alban Minville - 05 61 43 60 20

Soror \ Tout public – danse \Ce spectacle mêlant danse et théâtre créé par la compagnie Alise explore les relations entre sœurs. Des relations souvent exclusi-ves retranscrites ici via l’entrelacement de la réalité et de l’imaginaire des interprètes et qui aboutissent à une pièce gaie et dy-namique.19.11 à 14h – grat – Centre Culturel Henri-Desbals - 05 34 46 83 25

L’Ogrelet \ dès 6 ans – Théâtre \Deuxième spectacle jeunesse créé sur le thème de l’ogre par la compagnie l’Agit, L’Ogrelet est à la base, un joli texte écrit par Suzanne Lebeau. Cette fois, il est histoire de découverte de soi et forcément de ce côté bestial et maladroit qu’on y trouve parfois. Un conte initiatique donc, magnifiquement mis en scène avec un bel effort sur le son et l’image vidéo et qui se vit comme une balade sensorielle particulièrement adaptée au jeune public. 25 et 26.11 à 10 et 14h30 – 3 à 7 e - Théâtre Jules-Julien – 05 61 25 79 92

High Dolls \ dès 8 ans – Marionnettes \ Attention à la méprise, sous leurs airs de marionnettes innocentes, les High Dolls sont un vrai groupe de rock avec des instruments et de vraies chansons rock. Un vrai concert sous une forme particulière qui permet à ces trois sales gosses d’exprimer leur point de vue de gamins sur le monde. Un événement pour les enfants bien sûr, mais pas que. U2 et consorts n’ont qu’à bien se tenir !27.11 à 15h30 – 7 e - Le Moulin, Centre Culturel de Roques/Garonne - 05 62 20 41 10

Didier Labbé - Nuit blanche\ dès 7 ans - Ciné-concert \Dans le cadre de la Semaine du Jazz orga-nisée à Cugnaux, le musicien Didier Labbé met son talent à disposition pour accompa-gner plusieurs courts-métrages d’animation datant de 1921 à nos jours. Comme à l’épo-que, les musiciens sont là en bas de l’écran et s’amusent avec les images. Une aventure poétique à ne pas rater.28.11 à 17h – 2,50 e - Théâtre Paul Éluard, Cu-gnaux – 05 61 76 88 99

Décembre

Fu, Bu & Chu Trio \ dès 3 ans - danse + Musique \Fu, Bu & Chu Trio est un spectacle interactif composé de quatre courtes pièces : Secrets, La Poupée, Les Petites percu’, Elle, lui et moi. Quatre univers différents créés par deux danseuses et un batteur ! Bien aidés en cela par le public qui est invité à choisir l’ordre, le déroulement du spectacle, les costumes et même la texture de la musique ! Parfait pour s’initier aux différentes formes de la danse et à leurs mélodies associées.1er au 18.12, les mer. et sam. à 15h – 6 e - Théâtre du Grand Rond - 05 61 62 14 85

40 agenda - jeune public

L’Histoire de la Princesse Turandot \ dès 5 ans - Clown + Opéra \Faire accéder, et de manière ludique, le jeune public à l’univers de l’opéra et à l’art lyrique, c’est le pari réussi de cette pièce inspirée de la célèbre œuvre de Puccini. Pour vous faire une petite idée, essayez d’imaginer ce qui se passe quand une chanteuse, un livreur, une princesse, une danseuse orientale, un dra-gon, un prince et un esclave se rencontrent. De quoi faire fonctionner l’imagination des enfants à plein tube, en effet. 1er au 25.12, les mer. et sam. (tous les jours du 21 au 24.12) à 15h30 – 5 e - Théâtre Le Fil à Plomb – 05 62 30 99 77

Contes gourmands \ de 3 à 12 ans - Théâtre + Musique \Véritable marivaudage sur fond de recettes de cuisine au pain d’épice, voilà une histoire qui a tout pour plaire aux bambins. Prenez une jeune fille amoureuse, un mari ogre, un petit dragon et une fée guimauve, mélangez tout ça et vous obtenez un gloubi-boulga sentimental plein de malice. Et au pays des réglisses, de toute façon, tout finit avec le sourire.1er au 31.12, les mer. et sam. (tous les jours du 19 au 31.12) à 16h - 6 e - Théâtre de la Violette – 05 61 73 18 51

Le Pays de rien \ dès 7 ans – Marionnettes \Au pays de rien, un roi un brin tyrannique fait la guerre aux cris, larmes, soupirs ou rêves mais va se retrouver confronté à la révolte de sa fille soutenue par une meute d’enfants er-rants. Un conte philosophique plein d’humour et pluridisciplinaire (vidéo, marionnettes, etc) qui risque fort de réveiller l’esprit révolution-naire qui sommeille en chaque enfant.2.12 à 10h et 14h30 – 4/5/6 e - Espace Bonnefoy - 05 67 73 83 62

Mais que font les lutins quand c’n’est pas Noël ?!\ Tout public - spectacle humour \Il y a des questions comme ça que l’on ne pense même pas à poser. Mais pour peu qu’un esprit farfelu s’y essaye, c’est généra-lement un point de départ idéal à la drôlerie. On savait d’un spectacle précédent que les lutins dansent, jouent de la musique, chan-tent, mais à Noël, quoi de plus normal. Pour savoir ce qui se passe avant et après, il faudra donc aller voir le spectacle et les enfants peu-vent d’ores et déjà proposer des réponses sur le site www.lutinsdenoel.com. 5.12 à 16h – 8 à 12 e - Théâtre Musical de Pibrac – 05 61 07 12 11

Scooby-Doo et les pirates fantômes\ Tout public - Événement \Scooby-Doo, le chien détective le plus célè-bre du monde, créé en 1969 par la Warner, débarque au Zénith accompagné de sa cé-lèbre troupe de traqueurs de fantômes. Pour son grand retour sur scène, il s’attaque à des pirates fantômes. Gags visuels, chansons, chorégraphies, décors somptueux... Autant d’éléments qui vont charmer petits et grands en offrant plusieurs niveaux de lecture et du rire pour tous. Au menu de ce spectacle ex-ceptionnel, des pirates, un trésor, une île tro-picale, des marécages mais aussi un complot maléfique. Bref, un pur moment de magie à savourer en famille.5.12 à 17h - 29/35 e - Zénith de Toulouse – 05 34 31 10 00

Thetrange

www.etrangethes.com

Votre boutique du thé en ligne

*Offre valable du 01/11/2010 au 31/12/2010, réservée aux achats en ligne effectués avec le code promo: KARIB79. Offre valable 1 seule fois par client.

-20% de réduction*

Idée cadeau

sur tous les thés pendant l'hiver

Qualithé - Simplicithé - Rapidithé

Pour profiter ou faire profiter vos proches de l’offre, utiliser le code promo : KARIB79et RDV sur notre site.

Page 41: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

Centre culturel Alban-Minville1, place Martin Luther King - 31100 Toulouse - 05 61 43 60 20

Accès : Métro ligne A - arrêt Bellefontaine / Bus n° 13 - arrêt Bellefontaine

ANIMATION SOCIOCULTURELLE

MERCREDI 1ER

14h30

en décembre… une programmation jeune public !Cinéma Le Métro

MARDI 21 10h & 14h30

MERCREDI 2210h & 14h30

MARDI 28 10h & 14h30

MERCREDI 29 10h & 14h30

1er DÉC. ■ ARTHUR 3, LA GUERRE DES DEUX MONDESde Luc Besson • Animation • 1h40 • à partir de 6 ans

21 DÉC ■ ALLEZ, RACONTE !de Jean-Christophe Roger • Animation • 1h17 • à partir de 4/5 ans

22 DÉC. ■ MOI, MOCHE ET MÉCHANTde Pierre Coffin et Chris Renault • Animation • 1h35 • à partir de 6 ans

28 DÉC. ■ KÉRITY ET LA MAISON DES CONTESde Dominique Monféry • Animation • 1h20 • à partir de 4/5 ans

29 DÉC. ■ HARRY POTTER ET LES RELIQUES DE LA MORT • 1ÈRE PARTIEde David Yates avec Emma Watson, Daniel Radcliffe, Rupert Grint… • 2h • à partir de 10 ans

Tarif unique

3€ la séanceGroupe sur réservation

COM'

ANI

MATIO

N Ma

irie d

e Tou

louse

Pub Kariboo Cine?:Mise en page 1 4/11/10 11:50 Page 1

Arts décoratifsArts graphiques

13, rue de la Pleau • Toulouse

ligne A : Esquirol ligne B : Carmes

Contact : 05 61 14 65 50 musé[email protected]

M

colle

ctio

ns pe

rmanentes

ateli

ers p

our gr

ands et petits

parcours-jeu p

ou

r les

plu

s pe

tits

exp

ositi

ons t

empo

raire

s

visites c

ommentées

pour les

groupes et les individuels

Quel avenir pour les jeunes ?

Si nous voulons que nos enfants consomment encore du poisson,nous devons faire le pari d’une pêche responsable, respectueuse de la biodiversité marine et créatrice d’emplois

[ Thon rouge juvénile ]

Faite

s un

cad

eau

à la

pla

nète

: ré

duise

z vo

tre e

mpr

eint

e éc

olog

ique

et s

oute

nez

le W

WF

© 1986 Panda Symbol WWF - World Wide Fund For nature (Formerly World Wildlife Fund) ® “WWF” & “living planet” are WWF Registered Trademarks / “WWF” & “Pour une planète vivante” sont des marques déposées. WWF – France. 1 carrefour de Longchamp. 75016 Paris.

Notre raison d'être

www.wwf.fr

Arrêter la dégradation de l'environnement dans le monde et construire un avenir où les êtres humains pourront vivre en harmonie avec la nature.

Agissons ensemble maintenant pour offrir à nos enfants une planète vivanteRetrouvez-nous sur www.wwf.fr et www.planete-attitude.fr le 1er réseau social nature-environnement

Quel avenir pour les jeunes ?

Si nous voulons que nos enfants consomment encore du poisson,nous devons faire le pari d’une pêche responsable, respectueuse de la biodiversité marine et créatrice d’emplois

[ Thon rouge juvénile ]

Faite

s un

cad

eau

à la

pla

nète

: ré

duise

z vo

tre e

mpr

eint

e éc

olog

ique

et s

oute

nez

le W

WF

© 1986 Panda Symbol WWF - World Wide Fund For nature (Formerly World Wildlife Fund) ® “WWF” & “living planet” are WWF Registered Trademarks / “WWF” & “Pour une planète vivante” sont des marques déposées. WWF – France. 1 carrefour de Longchamp. 75016 Paris.

Notre raison d'être

www.wwf.fr

Arrêter la dégradation de l'environnement dans le monde et construire un avenir où les êtres humains pourront vivre en harmonie avec la nature.

Agissons ensemble maintenant pour offrir à nos enfants une planète vivanteRetrouvez-nous sur www.wwf.fr et www.planete-attitude.fr le 1er réseau social nature-environnement

Quel avenir pour les jeunes ?

Si nous voulons que nos enfants consomment encore du poisson,nous devons faire le pari d’une pêche responsable, respectueuse de la biodiversité marine et créatrice d’emplois

[ Thon rouge juvénile ]

Faite

s un

cad

eau

à la

pla

nète

: ré

duise

z vo

tre e

mpr

eint

e éc

olog

ique

et s

oute

nez

le W

WF

© 1986 Panda Symbol WWF - World Wide Fund For nature (Formerly World Wildlife Fund) ® “WWF” & “living planet” are WWF Registered Trademarks / “WWF” & “Pour une planète vivante” sont des marques déposées. WWF – France. 1 carrefour de Longchamp. 75016 Paris.

Notre raison d'être

www.wwf.fr

Arrêter la dégradation de l'environnement dans le monde et construire un avenir où les êtres humains pourront vivre en harmonie avec la nature.

Agissons ensemble maintenant pour offrir à nos enfants une planète vivanteRetrouvez-nous sur www.wwf.fr et www.planete-attitude.fr le 1er réseau social nature-environnement

Quel avenir pour les jeunes ?

Si nous voulons que nos enfants consomment encore du poisson,nous devons faire le pari d’une pêche responsable, respectueuse de la biodiversité marine et créatrice d’emplois

[ Thon rouge juvénile ]

Faite

s un

cad

eau

à la

pla

nète

: ré

duise

z vo

tre e

mpr

eint

e éc

olog

ique

et s

oute

nez

le W

WF

© 1986 Panda Symbol WWF - World Wide Fund For nature (Formerly World Wildlife Fund) ® “WWF” & “living planet” are WWF Registered Trademarks / “WWF” & “Pour une planète vivante” sont des marques déposées. WWF – France. 1 carrefour de Longchamp. 75016 Paris.

Notre raison d'être

www.wwf.fr

Arrêter la dégradation de l'environnement dans le monde et construire un avenir où les êtres humains pourront vivre en harmonie avec la nature.

Agissons ensemble maintenant pour offrir à nos enfants une planète vivanteRetrouvez-nous sur www.wwf.fr et www.planete-attitude.fr le 1er réseau social nature-environnement

Page 42: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

42 agenda - jeune public

L’ours et le magicien\ dès 3 ans – Cinéma \Il faut le savoir mais il existe en Lettonie une longue tradition de films d’animation. Les trois courts-métrages présentés lors de ce programme (L’eau magique, L’Ours arrive et Le Maître des glaces) en sont issus. Tous les personnages ont été réalisés à partir de marionnettes et il est ici question pêle-mêle d’ours pêcheur, de dinosaure ou de magi-cien… Le tout sur fond de message écologi-que pas gnan-gnan pour un sou.8.12 à 14h30 – 3 e - Cinéma Le Central, Colomiers – 05 61 15 31 66

Une histoire de Peter Pan \ dès 6 ans – Théâtre \Cette histoire est peut-être LA véritable his-toire de Peter Pan. En tout cas, les deux in-terprètes, tour à tour acteurs, narrateurs et spectateurs, de ce spectacle s’intéressent au texte originel de James Matthew Barrie. Une adaptation plus poétique qu’hollywoo-dienne. Par la Cie Tekeli. 8.12 à 15h et 18h, 11.12 à 15h – 4,50 à 11 e – MJC Roguet - 05 61 77 26 00

Rouge Tomate \ dès 4 ans – Concert \ Le succès de Tartine Reverdy tient sûre-ment de sa capacité à aborder des sujets tel que celui des droits de l’enfant avec des chansons pleines de couleur, d’énergie et de bonne humeur. Son concert - pétillant et rafraîchissant en tous points - embarque les enfants dans différents moments de vie, souvent doux et joyeux, parfois mélancoli-ques voire graves. Mais cela toujours avec humour. Et ça marche ! Ici, les chansons ré-sonnent comme les couleurs de la vie : rou-ge pour la passion, vert pour l’herbe folle, bleu pour le ciel... 8.12 à 18h30 – 5,50/6 e - Centre Culturel de Ra-monville - 05 61 73 00 4811.12 à 17h – 6 à 9 e - Odyssud, Blagnac - 05 61 71 75 15

Super Cascadeur \ dès 3 ans – spectacle \Guillaume, qui rêve de devenir cascadeur, doit faire un spectacle. Mais il n’y arrivera pas tout seul. Alors avec l’aide des enfants, il in-vente une histoire où un prince peureux doit sauver sa princesse des griffes d’un méchant très vilain. Parfait pour tous ceux qui se sen-tent une âme de super héros.11.12 à 16h – 9 à 19 e - Altigone, Saint-Orens - 05 61 39 17 39

Bibi\ dès 3 ans – Marionnettes \Il y a quelque chose de freudien dans ce spectacle de marionnettes adapté de l’excellente auteur pour enfant Elzbieta, connue pour aborder avec pudeur et dé-licatesse des thèmes sensibles tel que le déchirement de la famille. Bibi est un pe-tit prince et quand sa maman, la reine, est séparé de son mari le roi, il a tendance à vouloir occuper le trône vacant. S’ensuivent des situations étranges, propres à rappeler qu’il ne faut pas brûler les étapes et d’abord apprendre à voler de ses propres ailes pour un bon épanouissement. 11.12 à 17h – 4 à 9 e - Auditorium Jean Cayrou, Colomiers – 05 61 15 23 82

Enfantaisie Lyrique\ dès 6 ans – spectacle musical \Voilà un spectacle qui porte bien son fort joli nom puisque l’on s’intéresse ici aux grands

questionnements de l’enfance et à cette fa-culté de s’inventer un langage ou des his-toires surréalistes. Et pour accompagner ces « enfantaisies », quoi de mieux que le lyrisme de grands compositeurs comme Satie ou Bernstein. Poétique et drôle. 11, 15, 18, 23, 24 et 25.12 à 15h – 8/10 e - Théâtre du Pont Neuf - 05 62 21 51 78

Petit à petit\ dès 2 ans – Cinéma \ Régulièrement, la Cinémathèque propose dans le cadre de ses ciné-goûters des séan-ces adaptées aux tout-petits pour les initier aux joies de la pellicule. Au programme de Petit à petit, quatre courts-métrages d’ani-mation (L’Enfant sans bouche, Les Pierres d’Aston, Les Abricots et Lola s’est perdue !) franco-suédois faits d’aquarelles et de pa-piers découpés. Tout en douceur donc.11.12 à 15h et 19.12 à 15h30 – 3 à 6 e - Cinéma-thèque de Toulouse, 05 62 30 30 10

Goûter-Spectacles de Noël\ Tout public – spectacles \ Réservez votre après-midi pour participer à la seconde édition de ce goûter-spec-tacles de Noël, organisé par le Réseau Éducation Sans Frontières (RESF) pour les enfants de familles avec ou sans papiers. Au menu, outre une participation libre mais nécessaire et un engagement sans pareil, des spectacles pour les petits loups qui en disent long sur nos sociétés : L’Ogrelet par l’Agit Théâtre, le Marvelous Mambo de la famille Goldini, des contes à plusieurs voix ou encore du clown dansant et mu-sical avec Galoche. Quand l’humour et la tendresse sont un barrage à l’exclusion et au repli sur soi. 12.12 à 15h – part. libre mais nécessaire - Bikini, 05 62 24 09 50, www.truc.abri31.org/-resf31

Être le loup \ dès 7 ans – Théâtre \« Le loup est mort ». Voilà une nouvelle qui devrait réjouir les moutons. Oui mais c’est que maintenant, cela fait un poste fort ex-citant qui se libère et forcément, c’est un mouton qui va s’y coller puisque le costume est fourni. Ah, la soif de pouvoir… Mais on apprendra de ce spectacle loufoque, rafraî-chissant et philosophique, créé par la com-pagnie Les Trigonelles, que ce n’est pas si simple d’être le loup. 15.12 à 18h30 - 5,50/6 e - Centre culturel de Ra-monville - 05 61 73 00 48

La lanterne magique de M. Couperin \ dès 8 ans – Théâtre \Ce spectacle est d’abord un voyage à tra-vers la lumière et les images projetées grâce à une lanterne magique, objet de toutes les convoitises au XVIIIe siècle. Mais il est aussi un moyen agréable pour les enfants de dé-couvrir la musique classique accompagnant les images et les ombres animées qui se pro-mènent sur scène. Un concert « optique » à savourer sans modération.16 et 17.12 à 20h, 18.12 à 14h30 et 20h, 19.12 à 16h – 13/22 e - TNT – 05 34 45 05 05

Voyage en Polygonie \ dès 3 ans – Marionnettes + Vidéo \Kré est un sympathique petit carré tordu et cabossé qui ne trouve pas vraiment sa place en Polygonie, ce drôle de pays où les for-mes géométriques, bien alignées, s’empilent et se déplacent. Créé par Pascal Vergnault, comédien et marionnettiste, ce spectacle

propose un bel apprentissage ludique de la différence sous toutes ses formes.17.12 à 16h – 7,50/9 e - Salle Nougaro - 05 61 93 79 40

Raymond Raymondson \ dès 6 ans – solo burlesque + Magie \Si vous ne connaissez pas encore Ray-mond Raymondson, précipitez-vous à Cé-zan dans le Gers car l’artiste se fait rare. Ce prétendu magicien tente, entre deux cigarettes, d’être au moins à la hauteur de ses ambitions, et réussit en tout cas à emmener le burlesque à un niveau jouis-sif. Complètement dépassé et perdu, Ray-mond enchaîne les mauvais gags et le pire, c’est que c’est ça qui est drôle. Proposé par la Petite Pierre.18.12 à 17h – 5 à 10 e - Salle des fêtes de Cézan (32) – 05 62 68 19 00

Contes de Noël\ dès 3 ans – Théâtre + Marionnettes \Pour faire patienter vos chères têtes blondes avant la venue du grand barbu, emmenez-les donc voir Hortense et Cunégonde. Elles se feront un plaisir de leur parler du Tout Petit Pays qui ne connaissait pas Noël, du Grand sapin qui un beau matin se pare d’étoiles et enfin de la légende de Béfana. Trois contes théâtralisés avec marionnettes, masques, musique et chansons pour s’immerger dans la poésie de Noël.22.12 à 10h30 et 15h30 – nc – Centre Culturel des Minimes – 05 61 22 51 77

L’histoire de Babar, le petit éléphant\ dès 4 ans – Conte musical \Tout le monde connaît Babar, le plus célè-bre et le plus sympathique éléphant de la forêt mais connaissez-vous véritablement la formidable histoire de cet éléphant hors du commun qui quittera sa forêt natale pour le monde des humains et finira par revenir parmi les siens pour devenir roi ? Cette histoire en-traînera les enfants à travers un monde rempli d’aventures et de rebondissements, de sur-prises et de musique, touchant et émouvant, parfois drôle et joyeux.22, 23 et du 27 au 31.12 à 11h – 5 e - Cave Poésie - 05 61 23 62 00

Les exposLivres en forme(s) - Pop-up & Cie La Médiathèque José Cabanis propose de s’arrêter un instant sur ces livres qui ont forcé-ment marqué l’enfance de chacun. À tirettes ou à stores, le livre animé ou pop-up sollicite à la fois l’interaction et l’imaginaire. Et cela ne date pas d’hier puisque l’expo remonte au Moyen-Âge pour en trouver les prémices. L’œuvre d’UG (Philippe Huger) sera aussi à l’honneur. Des livres à regarder de près donc, mais surtout à toucher et à manipuler.Jusqu’au 19.12 – Médiathèque José Cabanis – 05 62 27 40 00

Hissons nos couleurs ! Dans le cadre de la saison «1, 2, 3... en scè-ne», le musée des Abattoirs investit le centre culturel Alban Minville avec une exposition sur la thématique de la couleur. Au menu, des œuvres de grands noms de l’art contem-porain tels que Andy Warhol, Sonia Delau-nay, François Morellet ou Olivier Debré.Du 2.12 au 28.01 – Centre culturel Alban Minville – 05 61 43 60 20

Page 43: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

Contact : Abbaye de Flaran 32310 Valence-sur-baïse Tél. 05 62 28 50 19Fax 05 62 28 97 76

Fondée en 1151 dans la vallée de la Baïse, l’abbaye cistercienne de Flaran (xiie-xviiie siècle) est l’une des mieux préservées du Sud-Ouest de la France. Ce site développe, tout au long de l’année, de nombreuses activités culturelles.

DanielMichiels"La profondeur des champs, sillon 2"(20 octobre 2010 au 20 mars 2011)

Daniel Michiels est l’invité de l’Abbaye de Flaran et trace le deuxième sillon de l’opération «La Profondeur des champs», cycle annuel d’expositions temporaires, initié en 2008 et consacré à la ruralité européenne à travers la photographie.

(30 octobre 2010 au 2 janvier 2011)

Parcours tactile et sonore sur la peinture et la musique de l’art moderne, destiné à tous publics enfants et adultes, voyants et non voyants. Création Artesens.

Touches et Notes de

Lumière

Page 44: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

44

(3-4 ans, 5-6 ans, 7-9 ans). En compagnie d’une formatrice native.Jeu. ou ven. à partir de 17 h en fonction de l’âge – n.c. - ZEPLÉGRAOUNDE - TOUL. - 05 62 30 11 80

De 7 à 12 ans [Théâtre]SUR LES PLANCHES A partir de jeux et d’exercices ludiques, approche des différentes techniques du jeu théâtral et construction d’une pièce qui sera jouée en fin d’année. Par la Cie Plume d’Ours.Un samedi par mois de 10h à 17h- 90 e par trim - renseignements et inscriptions - THEATRE DU CHIEN BLANC - 06 63 69 90 66

De 4 à 9 ans [Théâtre]ATELIER THÉâTREDe 4 à 6 ans – mar. à 17 hDe 7 à 9 ans – mar. à 18 hMise en scène, expression corporelle et vocale, ini-tiation aux décors… - Trimestre soit 10 séances/80 e – ZEPLÉGRAOUNDE - TOUL. - 05 62 30 11 80

Tous âges [Cirque]ATELIER CIRQUEActivités au sol : acrobatie, mini trampoline, por-tés acrobatiques, expression corporelle, danse. Activités aériennes, équilibre sur matériel. Du Lun. au Ven., toute la journée et en soirée – Autour de 200 e l’année - ECOLE DE CIRQUE - BLAGNAC – 05 61 44 79 68

Tous âges [sport]COURS DE TAEKWONDOLe club agréé Jeunesse et Sports initie les enfants aux arts martiaux et au taekwondo (cours enfant et ado).Mer. et sam. de 14h à 17h – TOULOUSE ECOLE D’ARTS MARTIAUX - TOUL. – 06 09 74 23 40 et http://teamtkd.free.fr

De 4 à 15 ans [sport]COURS DE CAPOIERAL’association Ginga Nagô Toulouse donne des cours par classe d’âge dans les MJC de la ville (Croix-Daurade, Ancely, Patte d’oie, Croix-de-Pierre, Pont-des-Demoiselles, Montaudran, Route de Saysses, Bagatelle)Tous les jours. DIVERS LIEUX - TOUL. – 06 99 04 49 38 06 12 95 68 19 et www.ginganagotoulouse.com

De 7 à 13 ans [Théâtre]COURS DE THÉâTRETravail sur une pièce, apprentissage de la scène, formation d’une troupe. Mer. de 17h à 18h30 – ECOLE DE THEATRE FITE – TOUL. – 05 62 16 00 78

De 5 à 12 ans [arts plastiques]ATELIER DESSIN ET PEINTUREA partir d’une oeuvre qui change à chaque séance, les enfants apprennent des techni-ques de l’art plastique. Mer. de 9h15 à 12h30 et Sam. de 9h30 à 12h30 – A partir de 32 e - LE GRIBOUILLARD – TOUL. – 09 54 45 18 29

De 6 à 15 ans [arts plastiques]ATELIER D’APPRENTISSAGE DE L’ARTCours hebdomadaires et stages mensuels (une fois par mois le samedi après-midi) d’initiation aux techniques de l’art plastique.- A partir de 90 e - FJEPS - BLAGNAC - 05 61 71 43 81

Toute l’année :

De 5 à 7 ans et 7 à 10 ans [arts plastiques]ATELIER DU MERCREDIRencontre triangulaire entre un public, des oeuvres et une artiste intervenante. Un bel espace d’expérimentation.De 15h à 17h - Rés. oblig. – nc - MUSEE LES ABATTOIRS - TOUL. - 05 62 48 58 07

De 3 à 9 ans [Musique]INITIATION MUSICALEJeux musicaux adaptés à la maturité de cha-que enfant. Les enfants abordent la musique de l’expérimentation sensorielle (corps, voix, instrument) jusqu’au solfège.Se renseigner pour horaires et tarifs - DO RE MI FA SOLEIL – MURET - 05 61 51 50 00

Moins de 3 ans [Musique]MUSICOTHÉRAPIELa musique utilisée de façon active et ludi-que en tant que soutien thérapeutique. En accompagnement individuel ou collectif.Se renseigner pour horaires et tarifs - DO RE MI FA SOLEIL – MURET - 05 61 51 50 00

De 2 à 14 ans [animaux]A LA FERMEUne journée complète à la ferme : traite des ânesses, façonnage des savons, etc.Mer. de 15h à 18h - 13 e – Sur réservation – PAYS’ANERIE - L’ISLE JOURDAIN

Dès 4 ans [sport]ESCALADE

Cours d’escalade pour les petits. Grimper, c’est apprendre à se connaître ! Se renseigner pour horaires - A partir de 85 e - SOLO ESCALADE - L’UNION – 05 34 25 01 45

Tous Publics [pluridisciplinaire]LES SENS DU SAVOIR Icatenga est un concept unique situé aux portes de Toulouse. Un espace de 150 m2 pour faire le plein d’activités. Au menu, cours de cuisine, ateliers arts créatifs, des-sin, spectacle, cours de langues étrangères (anglais, espagnol, chinois), sport, santé... Un lieu pour échanger et partager.se renseigner pour tarifs et horaires selon activité - ICATENGA – SAINT-JEAN – 05 34 25 32 31

De 2 à 3 ans [arts plastiques]ATELIER DE LOISIRS CRÉATIFSApprentissage de différentes disciplines adaptées aux tout-petits : peinture, collage, modelage…Jeu. à 9 h 30 – n.c. – ZEPLÉGRAOUNDE - TOUL. - 05 62 30 11 80

De 4 à 6 ans [Théâtre & Musique]INITIATION ARTISTIQUE Initiation artistique au théâtre et à la musique par la Cie Plume d’Ours. Découverte des ins-truments, apprentissage des notions de scène, construction des premiers personnages...75 e par trim - renseignements et inscriptions - CIE PLUME D’OURS - Quartier Médiathèque Marengo - TOUL. - 06 63 69 90 66

De 3 à 9 ans [anglais]SPEAK ENGLISHAteliers d’éveil à l’anglais avec des métho-des et exercices adaptés à l’âge des enfants

senté au théâtre du Captole, L’homme de la Mancha, les enfants sont invités à prendre la place du décorateur pendant un atelier haut en couleurs.Mer. à 14h - Rés. oblig. - THEATRE DU CAPITOLE - TOUL. – 05 61 63 13 13

Dès 7 ans [Musique]ORGUES EN MUSIQUEUn organiste présente la mécanique de l’or-gue, son fonctionnement, ses sonorités pro-pres et illustre en musique ses explications.Mer. à 16h – sur réservation – BIBLIOTHèQUE CROIX-DAURADE - TOUL. – 05 62 15 01 70

De 8 à 10 ans [arts plastiques]VISITE : PASSE TON DIPLôME D’ARCHÉOLOGUESix épreuves sont à réaliser pour approcher ce passionant métier. Mer. à 14h - Rés. oblig. - MUSEE SAINT-RAY-MOND - TOUL. - 05 67 73 81 64

De 9 à 12 ans [Théâtre/art plastique]J’INVENTE UN DÉCORLes enfants sont inventés à découvrir une histoire, imaginer une scénographie et concevoir la maquette de leurs rêves. La séance du jour est articulée autour de L’Homme de la Mancha.Mer. à 14h – sur réservation – THÉÂTRE DU CAPI-TOLE - TOUL. - 05 61 63 13 13

24/11 et 15/12De 6 à 12 ans [arts plastiques]ECLABOUSSURES D’ENCREDécouverte l’artiste Daniel Coulet en visitant son exposition. Les enfants sont invités à créer leur propre œuvre en encre de Chine en s’appropriant l’univers de l’artiste.Mer. de 14h à 16 h – 4 e - MUSEE PAUL-DUPUY - TOUL. – 05 61 14 65 50

25/111 à 3 ans [gym]SPÉCIAL TêTE À L’ENVERS

Novembre

06, 13, 20, 27/11À partir de 7 ans [art créatif]ATELIER « LIVRES POP UP »Pendant la durée de l’exposition « Livres en forme(s) : pop up et compagnie », seront organisés des ateliers pour découvrir et comprendre les secrets de fabrication des livres animés. Sam. de 10h - Rés. oblig. - MEDIATHEQUE JOSE-CA-BANIS - TOUL. – 05 62 27 40 31 ou 05 62 27 44 68

13 et 24/11De 4 à 6 ans [arts plastiques]VISITE DÉCOUVERTELes animaux jouent à cache-cache sur les œuvres du musée. Il s’agira de les retrouver. Mer. à 10h30 - Rés. oblig. - MUSEE SAINT RAY-MOND - TOUL. - 05 67 73 81 64

13/11Dès 7 ans [arts plastiques]ATELIER DES P’TITS ARTISTESDessiner, modeler, peindre, mimer ou fabri-quer sa peinture... les enfants s’initient aux techniques artistiques et développent leur créativité en découvrant la richesse d’un musée. Le thème : Gentes dames et cheva-liers (terre).Sam. à 10h30 (durée 2h30) - Rés. conseillée. - 10 e - MUSEE DES AUGUSTINS - TOUL. – 05 61 22 39 03

17/11Dès 7 ans [arts plastiques]VISITE ExPLORATIONUne découverte ludique des collections, animée par des historiens de l’art. Le thème : De la nature au paysage. Mer. à 14h30 (durée 1h15) - 2,5 e - MUSEE DES AUGUSTINS - TOUL. – 05 61 22 21 82

Tout petits [arts plastiques]À PETITS PASCette visite-découverte permet aux tout pe-tits de développer leur sens de l’observation. Mer. à 15h - Rés. oblig. - MUSEE SAINT RAY-MOND - TOUL. - 05 67 73 81 64

Dès 5 ans [Visite expo]MERCREDIS DÉCOUVERTESous forme de recherche d’un détail de tableau, de jeux de formes et de couleurs ou de transformation d’une image, les enfants sont amenés la démarche d’un artiste ex-posé à l’espace Bonnefoy.Mer. à 14h – grat – ESPACE BONNEFOY- TOUL. – 05 67 73 83 60

17 et 24/11De 5 à 12 ans [arts plastiques]ExPRESSION PLASTIQUEInitiation aux différents domaines de l’art plastique sous la houlette de Florence Tar-bouriech.Mer. à 15h et 16h15 (5/8 ans) et à 17h30 ( 9/12 ans) – grat - ESPACE BONNEFOY- TOUL. – 05 67 73 83 60

20/11De 0 à 6 ans [eveil musical]VOYAGE MUSICAL EN AFRIQUEChants et découverte de petits instruments capables d’étonner et de sensibiliser les oreilles en éveil.Sam. à 10h30 (0/3 ans) et 11h15 (4/6 ans) – grat – Médiathèque - Tournef. – 05 62 13 21 60

Dès 7 ans [arts plastiques]ATELIER DES P’TITS ARTISTESDessiner, modeler, peindre, mimer ou fabri-quer sa peinture... les enfants s’initient aux techniques artistiques et développent leur créativité en découvrant la richesse d’un musée. Le thème : À chacun ses armoiries (peinture).Sam. à 10h30 (durée 2h30) - Rés. conseillée. - 10 e - MUSEE DES AUGUSTINS - TOUL. – 05 61 22 39 03

À partir de 10 ans [art créatif]CRÉATION DE LIVRES POP-UP, MÉTIER : ROBOTPour apprendre la technique de base pour contruire son propre robot. Atelier animé par Marjon Mudde de l’Atelier du Milieu, artiste du livre. Sam. à 14h30 - Rés. oblig. - BIBLIOTHEQUE DURANTI - TOUL. – 05 62 27 42 52

21/11Parents et enfants [arts]ATELIER DU DIMANCHEAdultes et enfants, ensemble, avec une ar-tiste-médiatrice pour mener une expérience singulière autour des oeuvres.De 15h à 17h - Rés. oblig. – nc - MUSEE LES ABATTOIRS - TOUL. - 05 62 48 58 07

21/11 et 19/12À partir de 7 ans [Théâtre]LES FICELLES DU SPECTACLELe dimanche matin, au Théâtre du Capitole, les familles sont invitées à découvrir la scé-nographie, les éléments techniques et histo-riques de l’opéra à l’affiche à ce moment là.Dim. à 10h45 - Rés. oblig. - THEATRE DU CAPI-TOLE - TOUL. – 05 61 63 13 13

24/11À partir de 7 ans [Musique]ORGUES EN BALADEPrésentation de trois orgues transportables imaginés et fabriqués par l’association Tou-louse les Orgues. La séance comprend des jeux collectifs et individuels pour guider les enfants dans l’univers de l’orgue et mettre tous leurs sens en éveil. Mer. de 16h à 17 h - Rés. oblig. - BIBLIOTHEQUE CROIX-DAURADE - TOUL. – 05 62 15 01 70

De 9 à 12 ans [art créatif]J’INVENTE UN DÉCORDans le cadre de la comédie musicale pré-

Page 45: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

Une fois par mois, My Gym Toulouse pro-pose pour les jeunes enfants une séance exceptionnelle ouverte à tous, avec au pro-gramme un best-of des activités proposées tout au long de l’année. Jeu. de 15h45 à 17 h - Rés. oblig. - 12 e - My GYM - TOUL. – 05 34 26 17 50

27/11Dès 8 ans [Opéra]UNE JOURNÉE À L’OPÉRAUne après-midi de découverte et d’écoute qui commence par une rencontre avec le chœur du Capitole pour une lecture-dé-monstration et se poursuit par une visite complète du théâtre.Sam. à 14h - sur réservation – THÉÂTRE DU CAPITOLE - TOUL. - 05 61 63 13 13

Décembre

1er/12De 3 à 5 ans [arts plastiques]ŒUVRES CONTÉESBoa’ pa’tou par Douyou Démone ou com-ment le conte entraîne les enfants dans le merveilleux monde le l’art (un accompagna-teur par enfant).Mer. à 16h (durée 45 min.) - 5 e (et 3 e pour l’accompagnateur)- MUSEE DES AUGUSTINS - TOUL. – 05 61 22 39 03

De 7 à 10 ans [arts plastiques]LES PETITS MOSAïSTESLes enfants s’initient à la technique de la mosaïque antique.Mer. de 14h à 16h - Rés. oblig. - 4,6 e - MUSEE SAINT RAYMOND - TOUL. - 05 67 73 81 64

1er, 8 et 15/12De 5 à 12 ans [arts plastiques]ExPRESSION PLASTIQUEInitiation aux différents domaines de l’art plastique sous la houlette de Florence Tar-bouriech.Mer. à 15h et 16h15 (5/8 ans) et à 17h30 ( 9/12 ans) – grat - ESPACE BONNEFOY - TOUL. – 05 67 73 83 60

1er et 15/12Dès 5 ans [Visite expo]MERCREDIS DÉCOUVERTESous forme de recherche d’un détail de tableau, de jeux de formes et de couleurs ou de transformation d’une image, les enfants sont amenés la démarche d’un artiste ex-posé à l’espace Bonnefoy.Mer. à 14h – grat – ESPACE BONNEFOY - TOUL. – 05 67 73 83 60

4/12Dès 7 ans [arts plastiques]ATELIER DES P’TITS ARTISTESDessiner, modeler, peindre, mimer ou fabri-quer sa peinture... les enfants s’initient aux techniques artistiques et développent leur créativité en découvrant la richesse d’un mu-sée. Le thème : La force d’Hercule (bas-relief).Sam. à 10h30 (durée 2h30) - Rés. conseillée. - 10 e - MUSEE DES AUGUSTINS - TOUL. – 05 61 22 39 03

Dès 8 ans [Chant]CHANTER EN CHŒUR ET EN FAMILLEPartager en famille le plaisir le plaisir de chanter et constituer pour un moment un véritable chœur.Sam. à 17h - sur réservation – THÉÂTRE DU CAPITOLE - TOUL. - 05 61 63 13 13

4/12 et 15/01De 7 à 10 ans [arts plastiques]Autoportrait imaginaire En compagnie de Laure Giraudeau, artiste

plasticienne, les plus jeunes découvrent la technique du modelage. Les parents qui le souhaitent peuvent assister à l’activité. Sam. à 14h - Rés. oblig. - MUSEE SAINT RAY-MOND - TOUL. - 05 67 73 81 64

8/12Dès 7 ans [arts plastiques]VISITE ExPLORATIONUne découverte ludique des collections, animée par des historiens de l’art. Le thème : Dessine-moi un portrait.Mer. à 14h30 (durée 1h15) - 2,5 e - MUSEE DES AUGUSTINS - TOUL. – 05 61 22 21 82

De 8 à 10 ans [arts plastiques]VISITE : PASSE TON DIPLôME D’ARCHÉOLOGUESix épreuves sont à réaliser pour approcher ce passionant métier. Mer. à 14h - Rés. oblig. - MUSEE SAINT RAY-MOND - TOUL. - 05 67 73 81 64

11/12Dès 7 ans [arts plastiques]ATELIER DES P’TITS ARTISTESDessiner, modeler, peindre, mimer ou fa-briquer sa peinture... les enfants s’initient aux techniques artistiques et développent leur créativité en découvrant la richesse d’un musée. Le thème : L’attrape-lumière (collage)Sam. à 10h30 (durée 2h30) - Rés. conseillée. - 10 e - MUSEE DES AUGUSTINS - TOUL. – 05 61 22 39 03

12/12Parents et enfantsATELIER DU DIMANCHEAdultes et enfants, ensemble, avec une ar-tiste-médiatrice pour mener une expérience singulière autour des oeuvres.De 15h à 17h - Rés. oblig. – nc - MUSEE LES ABATTOIRS - TOUL. - 05 62 48 58 07

15/12 et 19.01De 4 à 6 ans [arts plastiques]VISITE DÉCOUVERTELes animaux jouent à cache-cache sur les œuvres du musée. Il s’agira de les retrouver. Mer. à 10h30 - Rés. oblig. - 2,5 e - MUSEE SAINT-RAYMOND - TOUL. - 05 67 73 81 64

18/12Dès 8 ans [découverte opéra]MON MÉTIER À L’OPÉRAPendant une après-midi, des techniciens proposent de faire découvrir leur vie, leurs techniques, outils et quelques anecdotes. Rendez-vous cette fois avec la lumière.Sam. à 14h - sur réservation – THÉÂTRE DU CAPITOLE - TOUL. - 05 61 63 13 13

20/12Dès 7 ans [arts plastiques]VISITE ExPLORATIONUne découverte ludique des collections, animée par des historiens de l’art. Le thème : Gargouilles, démons et animaux.Lun. à 14h30 (durée 1h15) - 2,5 e - MUSEE DES AUGUSTINS - TOUL. – 05 61 22 21 82

De 6 à 12 ans [Marionnettes]THÉâTRE DE MARIONNETTESCet atelier entraîne les plus jeunes dans un univers enchanté où l’objet du quotidien prend vie (avec la Cie Areski). Atelier ouvert à 20 enfants, prévoir un pique-nique. Lun. 9h à 17h - Rés. oblig. à l’accueil ou en ligne - 30 e - CINEMATHEQUE - TOUL. – 05 62 30 30 10 et www.lacinemathequedetoulouse.com/atelierjps

De 6 à 12 ans [arts plastiques]LA FAïENCE À NOTRE TABLEVisite des salles où sont exposées les faïen-ces puis observation de la variété des formes et des couleurs. Ensuite, c’est aux enfants de jouer et de décorer leur assiette.Lun. de 14h à 16 h – 4 e - MUSEE PAUL-DUPUY - TOUL. – 05 61 14 65 50

De 6 à 13 ans [art]LES SCULPTURES SE RÉVEILLENT Après avoir observé les estampes et les sculptures japonaises du musée, les enfants apprendront les techniques de l’expression corporelle et de la danse.Lun. de 10h à 12 h et de 14h à 16h– 6 e - MUSEE GEORGES-LABIT - TOUL. – 05 61 14 65 50

21 et 22, 28 et 29/12De 6 à 8 ans [arts plastiques]STAGE AVENTURIERS DE L’ARTIl sera question de développer différentes approches de l’expression artistique : donner des clefs de lecture aux enfants pour leur apprendre à regarder les œuvres d’art, déve-lopper la sensibilité et enrichir les pratiques artistiques. Le thème : Zoom sur les z’objets.Session d’un jour et demi - 30 e - MUSEE DES AUGUSTINS - TOUL. – 05 61 22 39 03

22/12De 6 à 12 ans [arts plastiques]BON BAISERS DU MUSÉEOn part en voyage dans le cabinet des arts graphique pour découvrie les vacances des Toulousains au XIXe et XXe siècles à travers les cartes postales qu’ils ont envoyées à leurs familles. Ensuite les enfants sont invités à fabriquer leurs propres souvenirs cartonnés. Mer. de 14h à 16 h – 4 e - MUSEE PAUL-DUPUY - TOUL. – 05 61 14 65 50

22 au 24/124 à 6 ans et 7 à 10 ans [arts plastiques]STAGE VACANCESAteliers-stages sur 3 après-midi consécutives qui proposent aux enfants une démarche contemporaine liée à l’actualité des Abattoirs. Avec une artiste médiatrice, ils élaborent un travail créatif de la conception à la réalisation.De 14h à 16h - Rés. oblig. – 15 e les 3 jours - MUSEE LES ABATTOIRS - TOUL. - 05 62 48 58 07

6 à 8 ans [arts plastiques]ATELIER DE CRÉATION DE LIVREAtelier de création de livre «T’es bleu ou t’es rose» en partenariat avec le Festival du Livre de Jeunesse Midi-Pyrénées.De 15h à 17h - Rés. oblig. – nc - MEDIATHEQUE DU MUSEE DES ABATTOIRS - TOUL. - 05 62 48 58 07

22 et 23, 29 et 30/12De 9 à 11 ans [arts plastiques]STAGE AVENTURIERS DE L’ARTIl sera question de développer différentes approches de l’expression artistique : donner des clefs de lecture aux enfants pour leur apprendre à regarder les œuvres d’art, déve-lopper la sensibilité et enrichir les pratiques artistiques. Le thème : Zoom sur les z’objets.Session d’un jour et demi - 30 e - MUSEE DES AUGUSTINS - TOUL. – 05 61 22 39 03

23/12De 18 mois à 3 ans et demi [gym]MY GYMMatinée active pour les bouts de chou, à découvrir au sein des centres My Gym Tou-louse & Beauzelle.Jeu de 10h à 11h30 – nc - MY GYM - TOUL. ET BEAUZELLE – 05 61 26 37 16

23 et 24/12De 6 à 12 ans [art]RELIURE JAPONAISEDécouverte de la collection japonaise puis fabrication d’un carnet relié. Jeu. 10h à 12 h et de 14h à 16h et ven. de 10h à 12 h– 6 e - MUSEE GEORGES-LABIT - TOUL. – 05 61 14 65 50

27/12Dès 7 ans [arts plastiques]VISITE ExPLORATIONUne découverte ludique des collections

animée par des historiens de l’art. Le thème : Au fil des tableaux...Lun. à 14h30 (durée 1h15) - 2,5 e - MUSEE DES AUGUSTINS - TOUL. – 05 61 22 21 82

28 et 29/12De 6 à 12 ans [art]LES AMULETTES L’histoire des amulettes de Bès, Thouéris, du scarabée Khépi et de bien d’autres dieux donne aux enfants les secrets de la magie des Egyptiens. Reconnaître et fabriquer une amulette, voilà le défi. Jeu. 10h à 12 h et de 14h à 16h et ven. de 10h à 12 h– 6 e - MUSEE GEORGES-LABIT - TOUL. – 05 61 14 65 50

De 6 à 12 ans [art]LES AMULETTES L’histoire des amulettes de Bès, Thouéris, du scarabée Khépi et de bien d’autres dieux donne aux enfants les secrets de la magie des Egyptiens. Reconnaître et fabriquer une amulette, voilà le défi. Jeu. 10h à 12 h et de 14h à 16h et ven. de 10h à 12 h– 6 e - MUSEE GEORGES-LABIT - TOUL. – 05 61 14 65 50

29/12De 3 à 5 ans [arts plastiques]ŒUVRES CONTÉESBoa’ pa’tou par Douyou Démone ou com-ment le conte entraîne les enfants dans le merveilleux monde le l’art (un accompagna-teur par enfant)Mer. à 16h (durée 45 min.) - 5 e (et 3 e pour l’accompagnateur)- MUSEE DES AUGUSTINS - TOUL. – 05 61 22 39 03

30/12Dès 7 ans [arts plastiques]VISITE ExPLORATIONUne découverte ludique des collections animée par des historiens de l’art. Le thème : Et si on partait pour le Moyen-Âge !Jeu. à 14h30 (durée 1h15) - 2,5 e - MUSEE DES AUGUSTINS - TOUL. – 05 61 22 21 82

Janvier

9/01Parents et enfants [art]ATELIER DU DIMANCHEAdultes et enfants, ensemble, avec une ar-tiste-médiatrice pour mener une expérience singulière autour des oeuvres.De 15h à 17h - Rés. oblig. – nc - MUSEE LES ABATTOIRS - TOUL. - 05 62 48 58 07

15/01De 9 à 12 ans [art créatif]J’INVENTE UN DÉCORDans le cadre du ballet présenté au théâtre du Captole, Alice aux pays des merveilles, les enfants sont invités à prendre la place du décorateur pendant un atelier haut en couleurs.Sam. à 14h - Rés. oblig. - THEATRE DU CAPI-TOLE - TOUL. - 05 61 63 13 13

De 6 à 12 ans [Nature]DÉCOUVERTE LUDIQUE DES OISEAUx PYRÉNÉENS. À 14h, on se penche sur le coq de Bruyère et à 16h sur les grands rapaces.Sam. à 14h et 16 h- Rés. oblig. - grat. - OBSERVA-TOIRE DE LA MONTAGNE – ORLU - 05 34 44 18 18

45STAGES & ATELIERS \ JEUNE PUBLIC

Pour apparaître dans nos colonnes, envoyez-nous

vos informations sur [email protected]

Page 46: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

d epuis la mi-septembre, une adresse revient souvent dans les conversations des Toulousains épris de cy-clisme urbain, celle d’un certain Monsieur Pignon, spé-cialiste du vélo de ville, réparateur et fournisseur de

pièces introuvables ailleurs. Situé en plein centre, l’atelier-boutique « Monsieur Pignon Madame Guidon » – parce que les filles aussi roulent à bicyclette – résulte d’un penchant particulier pour le vélo et d’un goût immodéré pour le design.

Quand il était enfant, Pierre Lannefranque, le propriétaire, voulait devenir inventeur. L’apprentissage commence tôt, entre séances de démontage et de remontage de jouets et bricolage, encadrées par son père. De cette initiation, il garde un faible pour les objets à la fois beaux et ingénieux. « Trois objets ont marqué mon esprit : la tente Decathlon 2 secondes, le Thermomix de Vorwerk et les pinces à linge ». Diplômé de Créapôle en 2008, il enchaîne sta-ges à Toulouse et premier emploi dans une agence parisienne ; l’occasion pour lui d’expérimenter avec les formes, les usages et les concepts, avant de rentrer - « enfin », précise-t-il - dans le sud-ouest. Dans un premier temps installé à Pau, où il cherche un poste en tant que designer produit, il restaure, pendant son temps libre, un puis deux vélos, avant d’être embauché dans un magasin de cycles. « J’avais toujours fait un peu de vélo et cela faisait quelque temps que j’avais cette idée dans un coin de ma tête. Mais c’est à ce moment-là que j’ai décidé de me lancer et de créer ma bouti-que », explique-t-il.

Lui-même pratiquant et très au fait des tendances, il choisit de se spécialiser sur deux créneaux : le vélo de ville et le pignon fixe. « Ce qui m’a vraiment mis la puce à l’oreille, c’est de voir le suc-cès du pignon fixe au cours d’un voyage à New York. Il y en avait partout ! Et c’est en train de prendre le même chemin en France ». Note à l’intention des non-spécialistes : un vélo à pignon fixe est un vélo dépourvu de roue libre et qui oblige à pédaler en perma-nence. « Le pignon fixe, c’est une sensation différente et c’est aussi un autre état d’esprit. Il y a quelques années, beaucoup de gens utilisaient des modèles de vélos très sophistiqués simplement pour faire leurs courses en ville. Avec le pignon fixe, on retourne vers

quelque chose de très simple, sans entretien et très épuré esthéti-quement. Et ça plaît de plus en plus. »

Pour satisfaire les fous du guidon, la boutique fourmille de pièces et d’accessoires sélectionnés pour leur qualité ou leur originalité : des pignons et des pédaliers, des casques bien sûr, mais aussi des selles et des sangles en cuir en provenance de la très distinguée marque anglaise Brooks, des paniers de vélo en bois et même des guidons de piste pour les amateurs de keirin – « un genre de PMU né au Japon, dans lequel les chevaux sont remplacés par des vélos ». Dénominateur commun de tous ces objets : la couleur. « Je n’avais pas envie de vendre des vélos gris ou noirs. Je préfère proposer d’autres gammes chromatiques. J’ai beaucoup de clients qui ont un vélo à dominante rose, verte, etc. et qui viennent chercher l’acces-soire qui s’assortira à l’ensemble ».

D’autres acheteurs entrent pour trouver des équipements plus spé-cifiques comme cette cliente en quête d’un triporteur électrique. Des demandes qui ravissent le designer qui sommeille en Pierre Lanne-franque. « Outre le contact avec les gens, ce que j’apprécie le plus ici, c’est de pouvoir concilier le travail manuel à l’atelier et la recher-che de solutions et de produits innovants. » Le design et la concep-tion ne sont d’ailleurs jamais très loin puisqu’un produit estampillé « Monsieur Pignon Madame Guidon », actuellement en préparation, devrait voir le jour très prochainement.

En attendant, l’activité de restauration lui permet de donner libre cours à son inspiration. « Les gens m’amènent de vieux vélos qui ont une valeur sentimentale. On regarde si on peut récupérer des pièces, si on doit en changer et on part sur ce que les gens souhaitent en termes de couleurs et d’accessoires. C’est une discussion qui prend du temps parce que c’est du sur-mesure ». De quoi donner envie d’enfourcher sa bicyclette et de profiter de ses nombreux avantages en ville. « De plus en plus de places de parking sont payantes ; ça devient un enfer pour les automobilistes. Moins cher, plus pratique, plus écolo et meilleur pour la santé, il vaut mieux rouler à vélo ! ». Comme quoi pédaler, c’est dans l’air du temps.

\ Cécile Maury \

En tête de peloton

© N

ico

las

Fle

uré

46 plan rapproché

Dans une boutique haute en couleurs, Pierre Lannefranque partage sa passion pour le vélo aussi bien avec les pédaleurs confirmés qu’avec les cyclistes du dimanche. Parce que, comme dit le dicton légèrement revisité par la clientèle, « tout est bon dans le guidon ».

Les peTITs papIers Avant même son ouverture, la boutique s’est rendue célèbre par les jeux de mots sur le thème du vélo laissés d’abord par Henri, le bouquiniste voisin, puis par Pierre Lannefranque, lui-même imité par de parfaits inconnus. Extraits choisis de ce que l’on peut lire en vitrine du magasin : « Madame Guidon n’est pas selle que vous croyez, c’est une jante dame, qui fait fi des railleurs » ; « À tel point que monsieur Pignon ne pneu se passer d’elle ». Les passants continuent de s’arrêter pour une séance de lecture improvisée.

MONsIeur pIgNON MadaMe guIdON32, rue des Lois - 31000 Toulouse 05 61 21 79 32 Ouvert du mardi au samedi de 9h à 19h.

reNdez-VOus des aMaTeurs TOuLOusaINsLe mardi soir à 19h au Saint-des-Seins, place St-Pierre départ pour le « ride » à 20h.

Page 47: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

www.cuisines-teisseire.fr

RN 20 - à cô té de DéGR iff éLECTROméNAGER1, route de Lézat - 31860 Pins-Justaret - 05 62 14 11 60

Page 48: Kariboo Magazine n°37 nov./dec. 2010

231, route d’Albi - TOULOUSE - Tél. : 05 61 61 33 33 Rue Marclan - ZAC Porte de Muret - MURET - Tél. : 05 61 51 80 25

Consommations mixtes : Classe B de 5,2 à 8,2 l/100 km, CO2 de 136 à 197 g/km ; Classe C Berline de 5,0 à 10,2 l/100 km, CO2 de 130 à 239 g/km ; Classe A de 4,4 à 8,1 l/100 km, CO2 de 116 à 192 g/km ; Classe SLK de 7,7 à 9,7 l/100 km, CO2 de 182 à 209 g/km ; Classe E Berline de 5,3 à 11,3 l/100 km, CO2 de 139 à 264 g/km ; Classe M de 8,4 à 13,1 l/100 km, CO2 de 224 à 304 g/km ; Classe CLS de 7,6 à 12,0 l/100 km, CO2 de 200 à 280 g/km ; Classe GL de 8,9 à 13,8 l/100 km, CO2 de 235 à 322 g/km. Mercedes-Benz France - Siren 622 044 287 R.C.S. Versailles.

Venez découvrir l’ensemble de la gamme Mercedes-Benz chez votre Distributeur

CMB1011_GAMME_260X360_ETOILE_OCCITANE_TOUL_MUR.indd 1CMB1011_GAMME_260X360_ETOILE_OCCITANE_TOUL_MUR.indd 1CMB1011_GAMME_260X360_ETOILE_OCCITANE_TOUL_MUR.indd 1CMB1011_GAMME_260X360_ETOILE_OCCITANE_TOUL_MUR.indd 1CMB1011_GAMME_260X360_ETOILE_OCCITANE_TOUL_MUR.indd 1CMB1011_GAMME_260X360_ETOILE_OCCITANE_TOUL_MUR.indd 1CMB1011_GAMME_260X360_ETOILE_OCCITANE_TOUL_MUR.indd 1CMB1011_GAMME_260X360_ETOILE_OCCITANE_TOUL_MUR.indd 1CMB1011_GAMME_260X360_ETOILE_OCCITANE_TOUL_MUR.indd 1CMB1011_GAMME_260X360_ETOILE_OCCITANE_TOUL_MUR.indd 1CMB1011_GAMME_260X360_ETOILE_OCCITANE_TOUL_MUR.indd 1CMB1011_GAMME_260X360_ETOILE_OCCITANE_TOUL_MUR.indd 1CMB1011_GAMME_260X360_ETOILE_OCCITANE_TOUL_MUR.indd 1CMB1011_GAMME_260X360_ETOILE_OCCITANE_TOUL_MUR.indd 1CMB1011_GAMME_260X360_ETOILE_OCCITANE_TOUL_MUR.indd 1CMB1011_GAMME_260X360_ETOILE_OCCITANE_TOUL_MUR.indd 1CMB1011_GAMME_260X360_ETOILE_OCCITANE_TOUL_MUR.indd 1CMB1011_GAMME_260X360_ETOILE_OCCITANE_TOUL_MUR.indd 1CMB1011_GAMME_260X360_ETOILE_OCCITANE_TOUL_MUR.indd 1CMB1011_GAMME_260X360_ETOILE_OCCITANE_TOUL_MUR.indd 1CMB1011_GAMME_260X360_ETOILE_OCCITANE_TOUL_MUR.indd 1CMB1011_GAMME_260X360_ETOILE_OCCITANE_TOUL_MUR.indd 1CMB1011_GAMME_260X360_ETOILE_OCCITANE_TOUL_MUR.indd 1CMB1011_GAMME_260X360_ETOILE_OCCITANE_TOUL_MUR.indd 1CMB1011_GAMME_260X360_ETOILE_OCCITANE_TOUL_MUR.indd 1CMB1011_GAMME_260X360_ETOILE_OCCITANE_TOUL_MUR.indd 1CMB1011_GAMME_260X360_ETOILE_OCCITANE_TOUL_MUR.indd 1CMB1011_GAMME_260X360_ETOILE_OCCITANE_TOUL_MUR.indd 1CMB1011_GAMME_260X360_ETOILE_OCCITANE_TOUL_MUR.indd 1CMB1011_GAMME_260X360_ETOILE_OCCITANE_TOUL_MUR.indd 1CMB1011_GAMME_260X360_ETOILE_OCCITANE_TOUL_MUR.indd 1CMB1011_GAMME_260X360_ETOILE_OCCITANE_TOUL_MUR.indd 1CMB1011_GAMME_260X360_ETOILE_OCCITANE_TOUL_MUR.indd 1CMB1011_GAMME_260X360_ETOILE_OCCITANE_TOUL_MUR.indd 1CMB1011_GAMME_260X360_ETOILE_OCCITANE_TOUL_MUR.indd 1CMB1011_GAMME_260X360_ETOILE_OCCITANE_TOUL_MUR.indd 1 05/11/10 11:1105/11/10 11:1105/11/10 11:1105/11/10 11:1105/11/10 11:1105/11/10 11:1105/11/10 11:1105/11/10 11:1105/11/10 11:1105/11/10 11:1105/11/10 11:1105/11/10 11:1105/11/10 11:1105/11/10 11:11