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Yvain, le Chevalier au lion NRP NRP Nouvelle Revue Pédagogique www.nrp–college.com NOVEMBRE 2013 N° 635 lettres collège supplément

NRP Collège novembre 2013...Couverture : « La quête du Saint Graal : Perceval combat le dragon », miniature fin xiVe siècle (Paris, bibliothèque nationale de France). au n 635

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Yvain, le Chevalier au lion

NRPNRPNouvelle Revue Pédagogique

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NOVEMBRE 2013

N° 6

35

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Page 2: NRP Collège novembre 2013...Couverture : « La quête du Saint Graal : Perceval combat le dragon », miniature fin xiVe siècle (Paris, bibliothèque nationale de France). au n 635

L’histoireYvain, jeune chevalier, relève

un défi qui le conduit dans

des contrées mystérieuses

où il affronte bien des dangers

et accomplit bien des exploits.

Les enjeux pédagogiques • Une traduction inédite qui rend ce texte très accessible

aux élèves.• Un texte nourri de légendes celtiques, au cœur du programme

d’histoire et de français de 5e : féodalité, idéal chevaleresque et amour courtois.

• Des questionnaires qui permettent de pénétrer dans l’universmédiéval par l’étude du vocabulaire et du contexte.

• Des analyses qui soulignent le double caractère de roman d’aventure et roman d’initiation.

En complément : un extrait de D’Amour qui m’a ravi à moi-même,de Chrétien de Troyes.

Retrouvez sur www.carresclassiques.com :• des pistes d’exploitation pédagogique• le livret de l’enseignant téléchargeable gratuitement.

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NOVembre 2013 Yvain, le Chevalier au lion supplément nRp COllÈGe 1

Yvain, le Chevalier au lionPar Laure Péborde, professeur certifiée de lettres modernes

Présentation

Yvain, le Chevalier au lion, l’un des cinq romans de Chrétien de Troyes, prend place dans le cycle arthurien, que le « premier romancier français » – ou plutôt le premier à avoir signé ses œuvres de son nom – a enrichi de héros complexes. Parmi eux, Yvain, « le meilleur de tous », a non seulement surmonté de nombreuses épreuves, mené de violents combats et s’est vu confronté à des objets merveilleux, mais surtout, et c’est là l’une des spécificités de Chrétien de Troyes, c’est une intrigue courtoise qui est au cœur de son parcours chevaleresque.

Choix pédagogiquesCe roman, riche en rebondissements, avec une structure simple

à comprendre et à imiter, permettra aux élèves de saisir les spéci-ficités de l’écriture au moyen Âge. Puis, à l’aide des documents additionnels, on mettra en évidence la récurrence des thèmes de l’amour courtois, de la chevalerie ou de la quête dans les arts et la littérature.

Car l’ambition de ce supplément est double. Tout d’abord, ap-prendre aux élèves à repérer un style, des caractéristiques propres à une époque afin de les imiter. ensuite, au-delà de l’histoire lit-téraire, en rapprochant ces romans d’œuvres plus modernes, les inviter à percevoir l’intérêt de cette étude : connaître la littérature du xiie siècle permet de mieux comprendre les sources de la culture et de l’imaginaire contemporains.

Organisation du supplémentCe supplément ne représente pas une séquence à proprement

parler, mais propose plusieurs choix. Il permet d’étudier Yvain, le Chevalier au lion en tant qu’œuvre intégrale (séances 1, 2, 5, 7 et 10) mais également de l’utiliser en lecture cursive et en le comparant avec d’autres œuvres (séances 4, 8, 9, 11). À ces activités de lecture s’ajoutent un travail d’écriture longue, des propositions d’activités orales et de recherches, ainsi que les points de langue nécessaires à la réalisation de l’expression écrite.

Les trois étapes correspondent à trois thèmes récurrents  : le merveilleux, la courtoisie et les aventures chevaleresques. Le mer-veilleux et le récit d’aventures ont déjà été abordés en classe de 6e, notamment avec les contes et l’épopée. Ces notions seront revues et approfondies. La courtoisie vient s’ajouter à ces thèmes  : on montrera que l’auteur se sert de l’idéal courtois afin d’enrichir la personnalité des héros.

Cette étude permettra aux élèves de repérer des thèmes, mais également les spécificités d’écriture propres à la culture du moyen Âge, et de se les approprier.

RessourcesNous nous appuierons essentiellement sur l’édition Nathan,

dans la collection «  Carrés Classiques  ». Cette version propose le texte intégral, enrichi de notes ainsi que d’encadrés sur le contexte culturel, outils pédagogiques auxquels s’ajoutent deux dossiers. Le premier situe l’œuvre dans son contexte, permet d’amorcer une discussion sur les notions d’auteur et de roman et d’aborder le vo-cabulaire spécifique de la chevalerie. Le second traite de la courtoi-sie, idéal de comportement appliquant aux relations amoureuses la même organisation que celle de la société féodale.

Afin de vous remémorer les personnages et le contenu de la légende du roi Arthur, nous vous conseillons la lecture du roman de Steinbeck, le roi arthur et ses preux chevaliers (publié en français en 1982 – roman à chiner car, malheureusement, il n’est plus édité). Vous pouvez aussi regarder le film de John boorman sorti en 1981, excalibur  ; ces deux œuvres sont inspirées du roman de Thomas malory, le Morte d’arthur (1485).

On pourra aussi consulter les autres œuvres du moyen Âge aux-quelles nous faisons référence (Tristan et iseult, Perceval ou le Conte du Graal, la Quête du saint Graal, le roman de la rose). De plus, les thèmes de la chevalerie, de l’amour courtois et du Graal sont abor-dés par de nombreux romans de littérature de jeunesse, qui peuvent être de bons prolongements à ce chapitre. On peut citer aussi des films et séries inspirés, de près ou de loin, par le roman arthurien : entre autres, Sacré Graal, parodie des monty Python (1975), ou, dans le même registre, Kaamelott, la série française d’Alexandre Astier, dif-fusée de 2005 à 2009. Les autres séries, telles Merlin, ont un intérêt artistique assez anecdotique ; mais leur existence prouve que, dans le monde contemporain, la chevalerie fait toujours rêver.

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2 supplément nRp COllÈGe Yvain, le Chevalier au lion NOVembre 2013

Sommaireétapes séances Fiches élève

étape I Aventures merveilleuses

1 Prendre en main le romanrepères 3

2 Des phénomènes extraordinairesLecture analytique 4

3 Écrire une description merveilleuseexpression écrite 5

4 Le GraalLecture comparée, repères 6

1 Faire une synthèse du romanrepères, lecture 21

2 Utiliser comparaison et hyperboleÉtude de la langue 22

3 Faire des recherches sur le Graalrepères culturels, recherche documentaire 23

étape IIScènes courtoises

5 La fête en l’honneur d’ArthurLecture analytique 8

6 L’amour courtoisLecture analytique 9

7 Le dialogueÉtude de la langue 11

8 Latin, ancien français et françaisÉtude de la langue 12

9 L’ermite au secours du chevalier fou d’amourLecture comparée 13

4 Adopter un langage courtoisÉtude de la langue, expression écrite 24

5 Les verbes de paroleLangue 25

6 De l’ancien français au françaisrepères culturels, étude de la langue 26

étape IIICombats épiques et valeurs morales

10 Un combat fratricideLecture analytique 15

11 Comment raconter un combat ?Lecture, analyse fi lmique 17

12 Débat sur les chevaliers modernesexpression orale 19

13 Oraliser son récitTICe, expression orale 20

7 L’adverbe, formation et emploiÉtude de la langue 27

8 Les diff érentes valeurs du présentÉtude de la langue, remédiation 28

9 Quiz de fi n de chapitreLecture, repères culturels 29

Corrigés des fi ches élève 30

Crédits photos : Couverture : couv bIS / Ph. Coll. Archives Larbor ; 6 : bIS / Ph. Coll. Archives Larbor 9:bIS /Ph. Coll. Archives bordas ; 10 : bIS / Ph. Coll. Archives Larbor ; 13 : bIS / Ph. Coll. Archives Larbor ; 16 : bIS / Ph. Coll. Archives bordas ; 18 : THe PICTUre DeSK / Kobal Collection.

Couverture : « La quête du Saint Graal : Perceval combat le dragon », miniature fin xiVe siècle (Paris, bibliothèque nationale de France).

2 supplément au n° 635 de la revue nRp COllÈGe Yvain, le Chevalier au lion NOVembre 2013

Dans ce supplément, vous pourrez exploiter les ressources multimédia suivantes*, disponibles sur le site NRP dans l’espace « Ressources abonnés ». Rendez-vous sur http://www.nrp-college.com.

extrait du Roman de la rose encadré sur le merveilleux Questionnaire de la séance 1 exercices sur les comparatifs et les superlatifs Analyse des trois fi lms/extraits consacrés au Graal Grille d’évaluation « être un troubadour »

Fiche remédiation : « Bien écrire un dialogue » Fiche langue : savoir ponctuer un dialogue Fiche langue : orthographier les verbes au présent Fiche langue : les adverbes Fiche langue : les valeurs du présent

enluminures

* Certaines de ces ressources sont réservées aux abonnés numériques (abonnés papier + numérique ou 100 % numérique).

Les numériques+

Conformément aux dispositions sur le droit d'auteur(Code de la Propriété Intellectuelle), la reproduction et

la représentation de tout ou partie de ce numéro de la NRPnotamment sur les sites web contributifs, les blogs, sont

strictement interdites et passibles de sanctions pénales et civiles

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NOVembre 2013 Yvain, le Chevalier au lion supplément nRp COllÈGe 3

étape I. Aventures merveilleuses Séance 1Repères

Prendre en main le roman

Cette séance menée en amont de la lecture du roman est consa-crée à l’observation de l’objet-livre et à la lecture des premières pages. ensuite, on définira un calendrier de lecture, en laissant au moins une semaine pour lire chaque partie.

La couvertureLa première de couverture est une enluminure. On demandera

à la classe pourquoi cette image a été choisie plutôt qu’une autre et si elle donne envie de lire le roman. Les élèves décriront l’image et s’interrogeront sur son lien avec le titre. On analysera avec eux la présence de deux actions sur un seul fond. La question du récit dans l’enluminure peut être approfondie ultérieurement en colla-boration avec le professeur d’arts plastiques.

On s’intéressera ensuite à la quatrième de couverture, où la mention des outils pédagogiques proposés prend autant de place que le résumé de l’histoire. Cette étape permettra de rappeler la fonction publicitaire d’une couverture : elle doit donner au lecteur des raisons d’acheter cet ouvrage. Ici, les choix en termes d’illustra-tion et de résumé montrent que la cible est un public scolaire.

Manipuler le livrePuis les élèves ouvriront le livre et détermineront à quelle page

débute le roman. Ils noteront ainsi le rôle des pages bleues, appen-dices pédagogiques, de même que les encadrés bleus présents au fil du texte et qui donnent des éléments de compréhension.

Selon l’avancement de la séance, on pourra demander aux élèves quels articles ils auraient envie de parcourir avant de décou-vrir l’histoire, puis les lire, notamment l’interview fictive de Chrétien de Troyes.

LireOn commencera la lecture en classe, afin d’expliquer le dia-

logue initial et d’emmener les élèves jusqu’au début de l’action. On fera plusieurs pauses pour répondre à quelques questions (que vous retrouverez en complément numérique).

Éléments de réponse

1. Le narrateur, ou le ménestrel qui raconte l’histoire, s’adresse directement au lecteur ou à son auditoire.

2. Le récit se passe pendant la Pentecôte (fête symbolique  : voir note p. 17), à la cour du roi Arthur, à Carduel (voir carte p. 16), il y a longtemps, puisque le narrateur oppose « autrefois » et « au-jourd’hui ». Il décrit les convives en train de bavarder, puis aborde le thème de l’amour.

3. a.  La reine (Guenièvre), Dodinel, Sagremor, Keu, Gauvain et Yvain écoutent Calogrenant ; ce sont des chevaliers de la Table ronde (voir note p. 18). On entrevoit le caractère de Keu, « toujours très moqueur » (lignes 41-42).

b.  Les personnages sont peu présentés parce que certains n’apparaîtront pas dans la suite du roman, mais aussi parce qu’ils étaient déjà connus du public médiéval.

4. Yvain a un rôle secondaire, il écoute le récit de son cousin.5. Le narrateur, Calogrenant, s’adresse aux chevaliers et à la

reine : c’est un récit dans le récit, ou récit encadré.6. D’abord, il rencontre un seigneur et sa fille qui lui offrent

l’hospitalité avec une chaleur hors du commun. ensuite, il ren-contre un « paysan qui ressemblait à un maure » (ligne 156) qui garde un troupeau extraordinaire et lui décrit un endroit où il pourra trouver aventure. Cette dernière rencontre s’inscrit déjà dans un monde teinté de merveilleux.

➞ L’auteur veut provoquer la curiosité du lecteur/de l’auditeur et planter le décor. On peut imaginer que son public s’agite, impa-tient de connaître la suite.

ÉcrireÀ l’issue de cette séance, on peut annoncer aux élèves un tra-

vail d’écriture longue, à mener seul ou en groupe tout au long du chapitre : rédiger différents épisodes qui formeront un bref roman de chevalerie. On suivra 6 étapes :

1. Imaginer un paragraphe qui pourrait être dit par le ménes-trel/le troubadour pour prévenir les auditeurs ;

2. Choisir un héros (son nom, ses origines) ;

3. raconter une rencontre avec le merveilleux ;

4. relater un épisode courtois ;

5. Imaginer un combat épique ;

6. Finir par quelques mots que le ménestrel dira pour prendre congé.

Dès cette première séance, les élèves peuvent commencer à réaliser les étapes 1 et 2.

Descriptif de la séance 1

• support  : Yvain, le Chevalier au lion, Nathan, «  Carrés Classiques ».

• Durée : 1 heure.

• Objectif : observer le livre et la structure du roman.

• Compétence principale : C1, adapter son mode de lecture à la nature du texte proposé et à l’objectif poursuivi.

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4 supplément nRp COllÈGe Yvain, le Chevalier au lion NOVembre 2013

étape I. Aventures merveilleusesSéance 2Lecture

analytique

Des phénomènes extraordinaires

Comprendre la structure du roman

Dès que les élèves auront lu la 1re partie, on commencera à faire la synthèse de l’œuvre à l’aide de la fiche élève 1, à compléter au fil de la lecture. Les élèves comprendront les thèmes essentiels du roman, observeront l’évolution des personnages, différencieront personnages principaux et secondaires. Ce travail peut être mené en groupes ou discuté par l’ensemble de la classe.

Comparer les extraits

Questions

• La fontaine (p. 24-26)1. Qui est le héros dans cet extrait ? Où se situe l’action ?2. La fontaine est-elle ordinaire ?3. Quels sont les sentiments successifs de Calogrenant ?4. Calogrenant n’est pas sûr que ses auditeurs le croient : rele-

vez les formules qui le montrent.5. a.  «  le plus beau pin qui ait jamais poussé sur terre  »

(lignes  233-234)  : cette phrase vous semble-t-elle réaliste  ? Que fait Calogrenant ?

b. « bouillait comme de l’eau brûlante » (ligne 237) : l’eau de la fontaine est-elle brûlante ? Pourquoi Calogrenant utilise-t-il cette expression ?

6. relevez des expressions semblables dans les deux autres paragraphes de l’extrait.

• L’anneau (p. 36-38)7. Qui est le héros dans cet extrait ? Où se situe l’action ?

8. Quelle figure de style la jeune fille utilise-t-elle pour décrire l’anneau ?

9. Yvain remet-il en question le pouvoir de l’anneau ? Que fait-il pour se préparer à l’arrivée des gardes ?

10. Quelle est la réaction des gardes qui cherchent Yvain ?➞ Quel est le point commun entre ces deux extraits :a. du point de vue de l’histoire ?b. du point de vue du style employé par l’auteur ?

Éléments de réponse

1. Calogrenant est à côté de la fontaine. 2. Cette fontaine n’est pas ordinaire  : elle est construite avec

des matériaux précieux (or, émeraude, rubis)  ; de plus, verser de l’eau sur son perron produit une tempête.

3. Calogrenant est admiratif lorsqu’il découvre la fontaine, puis terrifié et impressionné par la tempête, enfin, il est heureux en entendant les oiseaux.

4. On peut relever : « croyez-le » ; « Sachez-le, je ne mens pas » ; « me croit qui veut ».

5. a. Cette phrase n’est pas réaliste. Calogrenant exagère : c’est une hyperbole.

b. L’eau de la fontaine est « plus froide que le marbre » (d’après la description du rustre, p.  24, lignes  215-216). Calogrenant rap-proche l’eau froide de l’eau brûlante pour décrire ses bouillonne-ments : c’est une comparaison.

6. Dans le paragraphe sur la tempête, on relève deux hyper-boles  : «  les éclairs vinrent frapper mes yeux à plus de quatorze reprises » ; « j’ai cru cent fois être tué ». Lors du concert des oiseaux, on relève : une hyperbole, « si nombreux […] qu’on ne voyait ni les branches ni les feuilles ».

7. Yvain est dans le château du chevalier noir.8. La jeune fille utilise la comparaison : « personne ne le verrait,

tout comme est invisible le bois recouvert de l’écorce qui pousse autour de lui ».

9. Yvain semble confiant, il mange et ne s’inquiète pas.10. Il observe les gardes « enrager, perdre la raison » (hyper-

bole) puis ceux-ci s’interrogent et cherchent « comme un aveugle qui chercherait quelque chose à tâtons » (comparaison).

➞ a. Ces passages ont un point commun du point de vue narra-tif : un élément merveilleux modifie le cours de l’action.

b.  L’auteur utilise dans les deux passages les mêmes figures de style, l’hyperbole et la comparaison, qui montrent que ce qui se passe est extraordinaire, hors du commun. elles révèlent éga-lement l’étonnement ou l’émerveillement des personnages, qui tentent de décrire des phénomènes inconnus en les comparant à ce qu’ils connaissent.

Descriptif de la séance 2

• supports : deux extraits d’Yvain : p. 24, ligne 231, à p. 26, ligne 265 ; p. 36, ligne 183, à p. 38, ligne 243.

• Durée : 2 heures.

• Objectifs  : faire une synthèse, lire et comparer deux extraits, revoir la notion de merveilleux.

• Compétence principale  : C1, repérer des informations dans un texte à partir de ses éléments explicites et des élé-ments implicites nécessaires.

Utilisation des fiches élève

• Fiche élève 1 : faire une synthèse du roman.

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NOVembre 2013 Yvain, le Chevalier au lion supplément nRp COllÈGe 5

étape I. Aventures merveilleuses Séance 3Expression

écrite

Comparaison et hyperbole

• La comparaison montre le point commun entre deux éléments à l’aide d’un outil de comparaison. Elle se compose de trois parties :

– le comparé : élément que l’on souhaite expliquer ;

– l’outil de comparaison : mot ou groupe de mots que l’on utilise pour lier comparé et comparant ;

– le comparant : élément qui, rapproché du comparé, va créer une nouvelle image de ce mot ou nous donner une information supplémentaire.

Exemple : Il est sage comme une image. Comparé outil de comparant

comparaison

• On utilise une hyperbole lorsqu’on se sert d’un mot dont le sens est très fort pour accentuer une réalité.

Exemple : Je meurs de faim (= j’ai très faim).

Comparatif

On construit le comparatif avec moins/aussi/plus + adjectif + que. Le comparatif peut exprimer :

– l’infériorité : il est moins poilu que ce chat angora.– l’égalité : il est aussi poilu que ce chat angora.– la supériorité : il est plus poilu que ce chat angora.

Cette manière de décrire un élément correspond à la figure de style nommée comparaison.

Superlatif

1. Le superlatif se construit avec le plus/le moins + adjectif : c’est le superlatif absolu. L’affirmation est vraie en tout lieu et en tout temps : L’homme est l’animal le plus intelligent (aucun animal ne surpasse l’homme).

2. Le superlatif se construit avec le plus/le moins + adjectif + de : c’est le superlatif relatif. Il met en relation l’adjectif avec un ensemble : Cet homme est le plus intelligent de la ville (mais dans d’autres villes, il y a des hommes plus intelligents).

L’utilisation du superlatif correspond à la figure de style nommée hyperbole.

Écrire une description merveilleuse

Le travail de la séance 2 permet de proposer un travail d’écri-ture, qui peut être isolé – les élèves écrivent une aventure merveil-leuse – ou bien poursuivre le travail d’écriture longue – écrire un court roman de chevalerie en plusieurs étapes.

On commencera par étudier et manipuler l’hyperbole et la comparaison à l’aide de la fiche élève 2, puis les élèves seront ame-nés à produire un écrit.

Les figures de styleLa comparaison est une figure de style connue des élèves, il leur

sera donc demandé d’en rappeler la définition. L’hyperbole est plus rarement vue en 6e ; pour tenter de la définir, on reviendra donc sur

les observations faites sur le texte. Suivant le niveau de la classe, on pourra introduire les notions de superlatif et de comparatif en plus de la définition de l’hyperbole et de la comparaison.

Écrire un texte merveilleuxÀ l’occasion de cette étude, on lancera la rédaction du bref

roman de chevalerie préparé à la séance 1, en entamant l’étape 3 : raconter une rencontre avec le merveilleux.

Le sujet proposé est le suivant  : « Comme Yvain, vous êtes un chevalier en quête d’exploits. racontez une aventure merveilleuse. »

On posera quelques questions qui permettront de faire un plan ou un brouillon.

1. Le chevalier rencontre-t-il un animal merveilleux ? un per-sonnage merveilleux ? Trouve-t-il un objet merveilleux ?

2. Cette aventure est-elle agréable ou désagréable  ? Quels sont les sentiments du héros ?

3. Quels outils utiliser pour écrire ?Le travail des élèves doit exploiter les éléments vus en classe :

une description détaillée, imagée par des comparaisons et des hyperboles et un compte rendu des réactions du chevalier face au merveilleux.

On peut aussi choisir de traiter ce sujet comme une écriture brève, indépendante du reste de la séquence.

Descriptif de la séance 3

• supports : observations de la séance 2 + fiche élève 1.

• Durée : 2 heures.

• Objectifs : maîtriser la comparaison et l’hyperbole ; maî-triser le comparatif et le superlatif.

• Compétences principales : C1, rédiger un texte bref cohé-rent et ponctué, en réponse à une question ou à partir de consignes données ; utiliser ses capacités de raisonnement, ses connaissances sur la langue, savoir faire appel à des outils variés pour améliorer son texte.

Utilisation des fiches élève

• Fiche élève 2 : utiliser comparaison et hyperbole.

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6 supplément nRp COllÈGe Yvain, le Chevalier au lion NOVembre 2013

étape I. Aventures merveilleuses

Lecture comparée,

repèresSéance 4

Le Graal

Dans Yvain, le Chevalier au lion, Chrétien de Troyes fait allusion à ses autres romans. Notamment, il explique les absences de Gau-vain par son implication dans d’autres aventures, référence à lan-celot ou le Chevalier de la charrette : « Il m’aurait aidé, sans nul doute, car ma femme est sa sœur, mais un chevalier d’une terre étrangère a emmené la reine ; Gauvain est allé la réclamer » (p. 105). Cette re-lation entre les œuvres rappelle que les romans de chevalerie sont liés par l’idée de la quête, de l’aventure, rapidement symbolisée par la recherche du Graal, l’objet merveilleux par excellence.

Le Graal dans les romans médiévaux

Pour comprendre ce qu’est le Graal, on s’appuiera sur la fiche élève 3, qui guidera les élèves pour une recherche sur le site de la bNF. ensuite, on comparera les extraits 1 et 2 (voir p. 7).

Questions

1. Dans quelles circonstances les chevaliers voient-ils le Graal ?

2. Comment Chrétien de Troyes décrit-il le Graal ?

3. Quel(s) objet(s) précède(nt) le Graal ?

4. Quel effet produit le Graal dans chaque texte ?

5. Quelle est la réaction des héros face à cet objet ?➞ Pourquoi n’accèdent-ils pas au Graal ? Quelle condition un

chevalier doit-il remplir pour l’atteindre ?

Éléments de réponse

1. Perceval voit le Graal lors d’un dîner chez le roi Pêcheur, Lan-celot l’observe alors que la relique guérit un autre chevalier.

2. Chrétien de Troyes décrit le Graal comme une coupe en or pur décorée de pierres précieuses.

3. Dans les deux passages, le Graal est précédé d’un chandelier. Chez Chrétien de Troyes, figure également une lance qui saigne. La tradition dit que cette lance est celle qui a blessé Jésus sur la croix.

4. Perceval assiste à une scène merveilleuse : le Graal répand une immense lumière autour de lui. Lancelot assiste aussi à une scène merveilleuse, puisque les objets se déplacent tout seuls, mais également à un miracle  : le chevalier est guéri en buvant dans la coupe.

5. Perceval ne comprend pas qu’il assiste à une scène unique, il ne pose pas de question. Lancelot comprend ce qui se passe et espère pouvoir accéder au Graal quand le chevalier sera parti.

➞  Perceval n’accède pas au Graal par manque de connais-sances. Comme il ne sait pas ce qu’il voit, il laisse passer l’objet mer-veilleux sans rien dire. Lancelot est rejeté au seuil de la chapelle, ce qui sous-entend qu’il a commis une faute. en réalité, son péché est son amour pour Guenièvre, alors que celle-ci n’est pas son épouse. Dans les deux cas, les chevaliers n’avaient pas atteint la perfection ou la pureté, ce qui est la condition à remplir pour accéder au Graal.

Descriptif de la séance 4

• supports : extraits de Perceval ou le Conte du Graal et de La Quête du saint Graal.

• Durée : 2 heures (+ 1 heure de recherches).

• Objectifs : comprendre la symbolique du Graal.

• Compétences principales  : C4, chercher et sélectionner l’information demandée ; C5, avoir des connaissances et des repères relevant de la culture littéraire.

Utilisation des fiches élève

• Fiche élève 3 : faire des recherches sur le Graal.

Miniature du Roman de Lancelot, 1470 (Paris, Bibliothèque nationale de France).

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NOVembre 2013 Yvain, le Chevalier au lion supplément nRp COllÈGe 7

étape I. Aventures merveilleuses Séance 4Lecture

comparée, repères

Le Graal au cinémaLa quête du Graal a inspiré de nombreux films et séries. Trois

extraits ont retenu notre attention : – John boorman, excalibur, 1981 (01:45:25 à 01:52:05), conforme

aux romans de chevalerie ;–  Steven Spielberg, indiana Jones et la dernière croisade, 1989

(01:44:44 à 01:50:30), qui s’écarte de la tradition ;– Alexandre Astier, Kaamelott, livre I, épisode 32, « en forme de

Graal », 2005, version humoristique.Des questionnaires sont disponibles pour chacune des vidéos

sur le site de la NrP.

Extrait 1 : Perceval ou le Conte du Graal

Un jour, Perceval, jeune homme naïf, décide d’aller à la cour du roi Arthur. Devenu chevalier, il erre en quête d’aventures. Il rencontre un mystérieux roi Pêcheur qui l’invite dans son château. Alors que le roi et son invité s’attablent, un cortège étrange se met à défiler dans la salle.

Tandis que les uns et les autres parlaient, un valet sortit d’une chambre, tenant une lance de bois blanc qu’il empoignait par le milieu, et il passa à côté du feu auprès duquel étaient assis les convives. Tous virent la lance claire et la lame en fer blanc ; une goutte de sang sortait du fer de la lance au sommet, et jusqu’à la main du valet coulait cette goutte vermeille. [Perceval] vit cette merveille alors que la nuit tombait. Il se retint de demander comment cette chose arrivait, se souvenant de l’avertissement donné par le chevalier qui lui avait tout appris : il faut faire attention de ne pas trop parler. Il craignait que poser une question soit impoli, aussi il ne demanda rien.

Alors, deux autres valets vinrent, tenant des chandeliers en or émaillé. […] Sur chaque chandelier brillaient au moins dix chandelles. Une jeune fille belle et gracieuse tenait une coupe entre ses mains et avançait avec les valets. Quand elle fut entrée dans la salle avec le Graal, une si grande clarté se répandit que les chandelles perdirent leur éclat comme les étoiles quand se lèvent le soleil et la lune. […] Le Graal […] était en or pur ; il avait des pierres précieuses de toutes sortes, les plus précieuses et les plus chères qui soient sur mer ou sur terre ; l’ensemble de toutes les pierres précieuses valait sans aucun doute celles de la coupe. Tout comme pour la lance, ils passèrent devant lui et allèrent d’une chambre à une autre. [Perceval] les vit passer et n’osa pas demander à quoi servait la coupe car il avait toujours en tête la parole du sage chevalier. Je1 crains que ce ne soit dommage, car j’ai souvent entendu qu’on peut être aussi sot à trop se taire qu’à trop parler.

Chrétien de Troyes, Perceval ou le Conte du Graal, xiie siècle, trad. L. Péborde.

1. Je : c’est le narrateur qui parle.

Extrait 2 : La Quête du saint Graal

Lancelot est l’un des plus célèbres chevaliers de la Table ronde. Il est connu pour ses exploits, mais également parce qu’il est amoureux de Guenièvre, la femme du roi Arthur. Parti en quête du Graal, Lancelot découvre une chapelle délabrée abritant un luxueux autel, sur lequel est posé un candélabre. Mais il n’arrive pas à entrer et à savoir ce que cette chapelle protège. Déçu, il se couche et somnole au pied d’une croix…

[…] après avoir attendu un long moment, il vit venir, sur une litière que portaient deux palefrois 1, un chevalier malade qui se plaignait beaucoup et avec angoisse. […]

« Ah ! Dieu ! Cette douleur ne cessera-t-elle jamais ? Ah ! Dieu, quand viendra la sainte Coupe grâce à laquelle cette forte douleur va disparaître ? Ah ! Dieu ! J’ai déjà souffert, mais nul homme n’a ressenti autant de douleur que moi, et pour quel méfait ? » Le chevalier se plaignit ainsi pendant un long moment et expliqua à Dieu ses maux et ses douleurs. Lancelot ne remua ni ne dit mot, comme s’il était en transe, pourtant il voyait bien et entendait ces paroles.

Quand le chevalier eut attendu un moment, Lancelot regarda vers lui et vit venir depuis la chapelle le candélabre qu’il avait remarqué plus tôt, avec les cierges. Il le regarda qui venait vers la croix, mais il ne voyait pas qui le portait, ce qui le stupéfia. Ensuite, il vit venir la sainte Coupe qu’il avait vu jadis chez le roi Pêcheur, celle-là même que l’on appelait le saint Graal. […] Quand le saint Graal se fut éloigné de la croix et fut rentré dans la chapelle, le chevalier se dressa sur sa litière, sain et guéri, et il baisa la croix […].

Quand il se fut éloigné d’au moins une lieue, Lancelot se dressa sur son séant comme celui qui se réveille. Il se demandait si ce qu’il avait vu était un rêve, ou si c’était la réalité, car il ne sait pas s’il a vu le saint Graal ou s’il l’a rêvé. Il se leva et vit le chandelier devant l’autel, mais il ne vit rien de ce qu’il aurait le plus voulu voir […].

Lancelot resta un long moment à regarder devant les grilles pour savoir s’il verrait la chose qu’il désirait le plus, quand une voix lui dit : « Lancelot, plus dur que la pierre, plus amer que le bois mort, plus nu et plus dépouillé que le figuier, comment as-tu eu l’audace d’oser entrer dans le lieu où le saint Graal repose ? Va-t’en d’ici, car ce lieu est déjà empuanti par ta présence. » Quand il entendit ces paroles, Lancelot fut tellement affligé qu’il ne sut que faire.

La Quête du saint Graal, roman anonyme du xiiie siècle, trad. L. Péborde.

1. Palefrois : chevaux réservés au transport.

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8 supplément nRp COllÈGe Yvain, le Chevalier au lion NOVembre 2013

Séance ? étape II. Scènes courtoisesLecture

analytiqueSéance 5

La fête en l’honneur d’Arthur

Après que les élèves auront lu la 2e partie du roman, on mettra en œuvre le travail proposé dans cette séance, qui permettra de poursuivre la synthèse de la fiche élève 1.

Une fête courtoiseAu préalable, on demandera aux élèves une définition du mot

« courtois ». elle sera discutée et illustrée d’exemples. Ce travail sera conservé sur un coin du tableau afin d’y revenir en fin de séance. Puis les élèves reliront le passage avant de répondre aux questions.

Questions

1. Comment le château est-il préparé pour accueillir le roi ?2. Quel est l’état d’esprit des habitants du château ?3. Trouvez la phrase dans laquelle le roi salue la dame de Lan-

duc et relevez-y trois adjectifs. Sont-ils mélioratifs ou péjoratifs ?4. Qui est la personne disant « je », p. 69 ?5. Quelle relation se crée entre Gauvain et Lunete ? Comment

le chevalier se comporte-t-il avec elle ?6. Quelle figure de style est utilisée pour décrire Gauvain ?7. Observez la description de Lunete, lignes  138-139. Quelle

figure remarquez-vous ?8. Que font les autres convives ?9. Comment l’auteur décrit-il les dames qui accueillent les che-

valiers ?➞ Après avoir lu ce texte, pensez-vous qu’être courtois se limite

à être poli ? Justifiez votre réponse.

Éléments de réponse

1. Le château a été décoré d’étoffes précieuses, les routes sont couvertes de tapis afin d’être propres et agréables, des musiciens et des danseurs accueillent Arthur et ses chevaliers.

2. « Tous manifestaient leur joie et célébraient l’arrivée du roi. » même la dame de Landuc, veuve depuis peu, n’avait «  aucune ombre de tristesse sur son visage, tout était gaieté et rire ».

3. « belle dame, dit le roi, que votre noble personne et votre aimable visage connaissent joie et chance. » Les trois adjectifs sont « belle », « noble » et « aimable ». Ils sont mélioratifs.

4. Dans ce passage, c‘est le narrateur qui dit « je ».5. Les deux personnages se lient d’amitié, voire tombent

amoureux. Gauvain se met au service de Lunete : « je vous fais don du chevalier que je suis pour être à votre service en cas de besoin ».

6. «  monseigneur Gauvain  […] fait briller la chevalerie tout comme le soleil, le matin, diffuse ses rayons  […].  » Le narrateur utilise une comparaison.

7. On remarque la répétition de l’adverbe «  très  » qui rend cette description hyperbolique.

8. Les autres convives bavardent, se divertissent dans les forêts et les rivières et visitent les terres d’Yvain.

9. Ces dames sont «  toutes belles, élégantes, gracieuses et habiles, vertueuses et sages ».

➞ La courtoisie se fonde sur la politesse, mais elle ne se réduit pas à cela. Les convives font tout pour faire plaisir aux autres. beaux, richement vêtus et vertueux, ce sont des personnes nobles, dignes d’entourer le roi, des personnages proches de la perfection.

Le parler courtoisÀ partir des caractéristiques stylistiques observées, on deman-

dera aux élèves de travailler en groupe et de réunir les outils né-cessaires pour écrire de manière courtoise. Ils essaieront d’utiliser le vocabulaire de l’étude de la langue pour faire une synthèse. On pourra commencer le travail avec eux en donnant un exemple.

À l’issue de la séance, on devrait obtenir la synthèse suivante :

Les élèves mettront en pratique ce qu’ils ont observé à l’aide de la fiche élève 4.

Descriptif de la séance 5

• support : Yvain, le Chevalier au lion, p. 68, ligne 96, à p. 70, ligne 172.

• Durée : 1 heure d’analyse + 1 heure d’exercices.

• Objectifs : comprendre ce qu’est la société courtoise.

• Compétences principales : C5, avoir des connaissances et des repères relevant du temps.

Utilisation des fiches élève

• Fiche élève 4 : adopter un langage courtois.

Pour décrire une scène courtoise, l’auteur utilise :

• du vocabulaire mélioratif (« belle », « noble », « aimable », « majesté », « noblesse »…) ;

• des comparatifs et des superlatifs (« plus belle qu’une déesse », « le plus renommé de tous ») ;

• des figures de style telles que : – la comparaison ;– l’hyperbole ;– l’énumération ;– la répétition ;

• des termes intensifs (« meilleur », « unique au monde », « cent mille fois », « jamais », « très »…).

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NOVembre 2013 Yvain, le Chevalier au lion supplément nRp COllÈGe 9

étape II. Scènes courtoises Séance 6Lecture

analytique

Un jeune homme se promène dans un verger et découvre un bouton de rose si beau qu’il veut le cueillir. Cette histoire est une métaphore : un jeune homme fait la connaissance d’une jeune fille et tombe amoureux d’elle. Il rencontre Amour qui lui explique comment être courtois.

Amour me dit : « Tout d’abord, je veux et je commande que tu fuies Vilenie1 sans te retourner, tu dois apprendre la courtoisie. Je maudis et je chasse tous ceux qui aiment Vilenie. Vilenie fait des vilains, c’est pour cette raison que je ne l’aime pas. Un vilain est traître et sans pitié, il ne rend pas service et n’est pas un ami. […] Ensuite, prends garde de ne pas dire de mots laids ni de paroles obscènes : jamais pour dire de vilaines choses ta bouche ne doit s’ouvrir. Je ne considère pas comme un homme courtois celui qui dit une chose laide et ignoble. Sers et honore toutes les femmes et travaille à les servir. Si tu entends un médisant qui méprise une femme, reproche-lui sa conduite et fais-le taire. Fais si tu peux des choses qui plaisent aux dames et aux demoiselles, ainsi, elles entendront dire du bien de toi, et ta réputation s’améliorera. […]

Qui veut se donner la peine d’aimer, doit se comporter élégamment. Celui qui cherche le plaisir amoureux n’arrivera à rien s’il n’est pas élégant. L’élégance n’est pas l’orgueil. Celui qui est élégant a plus de valeur, s’il n’est pas orgueilleux, que s’il est insensé ou présomptueux. »

Guillaume de Lorris, Le Roman de la Rose, xiiie siècle, vers 2077-2087, 2109-2125 et 2133-2141, trad. L. Péborde.

1. Vilenie : fait d’être vilain, c’est-à-dire à la fois de n’être pas noble et d’avoir un comportement grossier.

L’amour courtois

Un professeur de courtoisieOn commencera par étudier l’extrait du roman de la rose.

Questions

1. Quels sont les conseils donnés par Amour au jeune homme ?

2. a. rappelez l’organisation de la société féodale. Qui sont les « vilains » ?

b. Comment sont organisées les relations amoureuses ? Quel est le rôle du chevalier ?

3. Amour donne-t-il des conseils, des ordres ou raconte-t-il une histoire ? Pourquoi ?

Éléments de réponse

1. Il lui conseille de rejeter Vilenie, c’est-à-dire d’agir avec cou-rage et loyauté, de ne jamais dire de mots grossiers, de se mettre au service des dames, d’accomplir des exploits pour les séduire et enfin d’être élégant.

2. a.  La société féodale est organisée en trois ordres  : les nobles, les prêtres et les travailleurs (artisans, paysans, serfs). Le roi est le seigneur de tous les habitants. Il s’allie à des nobles moins puissants qu’il s’engage à protéger : ce sont les vassaux, qui eux-

Descriptif de la séance 6

• supports : extrait du Roman de la Rose ; Yvain, le Chevalier au lion, p. 72, ligne 209, à p. 73, ligne 248.

• Durée : 1 heure d’analyse (+ 1 heure d’écriture).

• Objectifs : découvrir l’amour courtois.

• Compétences principales  : C1, manifester sa compré-hension de textes variés  ; rédiger un texte bref, cohérent, construit en paragraphes, correctement ponctué, en res-pectant des consignes imposées.

Miniature du Codex Maresse, début du xive s., bibliothèque de l’université d’Heidelberg.

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10 supplément nRp COllÈGe Yvain, le Chevalier au lion NOVembre 2013

étape II. Scènes courtoisesLecture

analytiqueSéance 6

mêmes passent des alliances avec des nobles plus faibles, etc. La relation entre les vassaux et leur suzerain est réciproque : le suze-rain aide les vassaux, ils obéissent au suzerain. Les « vilains » sont en bas de l’échelle sociale et sont considérés comme sales, désa-gréables, sans éducation.

b. Les relations amoureuses sont comparables à l’organisation de la société. Le chevalier est le vassal de sa dame, à qui il doit obéissance et protection. Cette relation est réciproque, puisque la dame protège également son amant.

3. Amour donne une liste d’ordres à l’impératif  : les relations amoureuses ne sont pas un jeu, on doit tout mettre en œuvre pour être un bon amant.

De la théorie à la pratiqueOn demandera aux élèves de lire l’extrait d’Yvain, puis de ré-

pondre aux questions suivantes.

Questions

1. Yvain respecte-t-il les consignes d’Amour avec Laudine  ? Justifiez avec au moins trois exemples.

2. Quelle est l’intensité des sentiments d’Yvain ?

3. Quelle promesse Laudine fait-elle faire à Yvain ?

4. Laudine joue-t-elle son rôle de « suzeraine » ?

Éléments de réponse

1. Yvain respecte les consignes  : il s’adresse à elle courtoise-ment ; il lui demande la permission de partir, car il est à son ser-vice ; il ne la quitte que pour gagner des tournois et améliorer sa réputation.

2. Les sentiments d’Yvain sont très intenses, comme il le montre dans la phrase : « vous qui êtes mon cœur, mon âme, ma richesse, ma joie et mon bonheur ».

3. Laudine fait promettre à Yvain de revenir « au plus tard dans un an ».

4. elle joue son rôle puisqu’elle remet à Yvain un anneau qui va le protéger.

Prolongement : expression écriteLes élèves continueront leur roman de chevalerie en abordant

l’étape  4, «  relater un épisode courtois  » (voir séance  1, p.  3). Le héros va désormais rencontrer une dame dont il sera l’ami, l’amant ou l’époux. Pour écrire cette rencontre, ils utiliseront les exercices de la fiche élève 4 et la lecture analytique ci-dessus. Si nécessaire, un temps de remédiation sera organisé après la leçon sur le dia-logue de la séance 7.

Miniature d'une édition du xiiie s. d’Yvain, le chevalier au lion, Paris, Bibliothèque nationale de France.

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NOVembre 2013 Yvain, le Chevalier au lion supplément nRp COllÈGe 11

étape II. Scènes courtoisesÉtude

de la langue Séance 7

Le dialogue

ObservationsLe texte étudié dans la séance précédente servira de support.

On observera la ponctuation et la mise en page spécifiques du dia-

logue : alinéa en début de paragraphe, retour à la ligne quand on change de locuteur, présence de guillemets et de tirets (il n’y en a qu’un, ligne 238).

ensuite, on demandera aux élèves de repérer les verbes de pa-role. Dans l’extrait choisi, les verbes de parole se situent tous dans des propositions incises. On fera remarquer qu’il est possible de les placer à d’autres endroits, et on modifiera plusieurs fois la même phrase à titre d’exemple. enfin, les élèves seront invités à débattre du rôle du dialogue dans le récit. Cette réflexion leur permettra d’en-visager le dialogue comme un choix et non comme une nécessité.

Écrire une leçonÀ la suite de ces observations, les élèves rédigeront eux-mêmes

la leçon, sous la supervision de l’enseignant. On notera au tableau le plan de la leçon, et chaque groupe sera chargé de la rédaction d’une partie. On prendra garde au niveau des élèves auxquels est confiée la partie sur les verbes de parole, la partie la plus délicate de la rédaction. Le texte ci-dessous peut tenir lieu de correction.

Descriptif de la séance 7

• support : extrait d’Yvain, le Chevalier au lion de la séance 6.

• Durée : 1 heure.

• Objectifs : introduire un dialogue dans un récit.

• Compétences principales : C1, écrire lisiblement un texte, spontanément ou sous la dictée.

Utilisation des fiches élève

• Fiche élève 5 : les verbes de parole.

Le discours direct : écrire un diaLogue

u Discours direct et dialogue : définition

Le discours direct est une pause dans le récit. Le narrateur choisit d’arrêter de raconter l’action pour rapporter les paroles des personnages.

Au discours direct, les paroles sont répétées sans être modifiées : c’est pour cela que l’on utilise les guillemets, car ce n’est plus le narrateur qui parle.

v Comment reconnaître le discours direct ?

a. Ponctuation et mise en page

On peut repérer le discours direct grâce à sa mise en page spécifique. En effet, quand un dialogue commence, le texte revient à la ligne. On revient également à la ligne à chaque fois que la personne qui parle change.

On reconnaît le dialogue à sa ponctuation : les guillemets indiquent où le dialogue commence et où il s’arrête. Quand la personne qui parle change, en plus du retour à la ligne, on ajoute un tiret devant la phrase.

b. Verbes de parole

Un dialogue contient des verbes de parole. Ces verbes ont plusieurs rôles : ils annoncent que le dialogue va commencer, ils indiquent au lecteur qui est en train de parler et ils peuvent donner des indices sur l’attitude des personnages.

Les verbes de parole peuvent se placer à trois endroits :

• avant le dialogue : dans ce cas, ils sont souvent suivis des deux points.

Exemple : Il ajouta : « Et ne reviens plus, c’est fini. »

• à l’intérieur du dialogue : cela s’appelle une proposition incise. Dans ce cas, la proposition est placée entre virgules.

Exemple : « Et ne reviens plus, ajouta-t-il, c’est fini. »

• juste après le dialogue : c’est également une proposition incise. Dans ce cas, on ferme les guillemets et on met une virgule avant le verbe de parole.

Exemple : « Et ne reviens plus. C’est fini », ajouta-t-il.

Remarque : Quand le verbe est dans une proposition incise, le sujet est placé après le verbe, comme dans une question.

w Intérêt du discours direct

Les auteurs peuvent choisir le dialogue pour plusieurs raisons :

• Pour changer de rythme.

• Pour créer du suspense.

• Pour prendre le temps de raconter un moment important.

• Pour nous faire découvrir la manière de parler des personnages.

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12 supplément nRp COllÈGe Yvain, le Chevalier au lion NOVembre 2013

étape II. Scènes courtoisesÉtude

de la langueSéance 8

Latin, ancien français et français

Identifier l’origine des motsAvant de se lancer dans l’étude du texte, on proposera de pe-

tites activités sur l’étymologie.

Activité

Les élèves observeront les mots de la première colonne et de-vront déterminer si le mot est hérité du latin. On leur rappellera que 70 % des mots viennent du latin, mais que le français ne se prive pas d’emprunter des mots à ses voisins si besoin.

Ancien français latin langues étrangères

lait

guerreagnel

destre (droite)

escharir (partager)

lac, lactis

bellum, iagnus, i

dexter, dextra, dextrum

partio, partis, partire

milk (anglais)leche (espagnol)war (anglais)lamb (anglais)agnello (italien)right (anglais)derecha (espagnol)destra (italien)to share (anglais)

Éléments de réponse

Les mots lait, agnel et destre viennent du latin. Ce sont des mots communs aux langues romanes (en espagnol, on dira leche et derecha, en italien, agnello et destra). Par contre, les mots guerre et escharir viennent de langues germaniques (germanique et fran-cique) : les mots latins ont été utilisés pour des emprunts savants (belliqueux, partition…).

L’évolution de la langueL’extrait proposé du roman de la rose est la suite du discours

d’Amour au jeune homme, alors qu’il lui parle des tourments de l’amant séparé de sa dame. C’est l’occasion de travailler sur l’ancien français. Les élèves se familiariseront avec cette langue à l’aide de la fiche élève 6. ensuite, ils se pencheront sur la version bilingue de l’extrait afin de l’observer et de l’analyser.

Questions sur la version en ancien français

1. a. Comptez le nombre de syllabes par ligne. Comment cette forme s’appelle-t-elle ?

b. Observez la fin des lignes, que remarquez-vous ?➞ Complétez : au moyen Âge, les romans étaient composés…

avec des…

2. Voici quelques mots latins : plorare ; clarus ; somnium ; deli-ciæ.

Cherchez dans le texte en ancien français les mots correspon-dants. Comment ces mots ont-ils évolué en français moderne ?

3. relevez dans le texte en ancien français :a.  deux mots identiques au français moderne  ; b.  deux mots

proches du français moderne  ; c. deux mots sans rapport avec le français moderne.

4. Étudiez la terminaison des verbes. À quel temps sont-ils conjugués ?

5. « Ou tu auras » ; « tu commenceras a frémir » : ces phrases ressemblent au français moderne, pourtant elles sont incorrectes.

a. Corrigez-les. b. Quelles modifications le français moderne a-t-il apportées ?

Pourquoi ?

Éléments de réponse

1. a. Il y a huit syllabes, ce sont des vers.b. Les mêmes sons reviennent deux par deux.➞ Au moyen Âge, les romans étaient composés d’octosyllabes

avec des rimes suivies.

2. plorare ➞ plorer ➞ pleurer ; clarus ➞ clair ➞ clair ; somnio ➞ songié ➞ songer ; deliciae ➞ delit ➞ délice.

3. a. quand, commenceras ; b. nuis, plorer ; c. delit, cuideras.

4. Les verbes sont conjugués au futur, ce sont les mêmes ter-minaisons qu’en français moderne.

5. a. « Où tu auras », « tu commenceras à frémir ».b. en français moderne, on a ajouté un accent grave qui per-

met de distinguer ou (conj. de coordination) et où (pronom relatif adverbial) ainsi que a (verbe avoir) et à (préposition).

Descriptif de la séance 8

• supports : extrait du Roman de la Rose.

• Durée : 1 heure.

• Objectifs : repérer l’évolution de la langue.

• Compétence principale : C1, utiliser ses capacités de rai-sonnement, ses connaissances sur la langue.

Utilisation des fiches élève

• Fiche élève 6 : de l’ancien français au français.

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NOVembre 2013 Yvain, le Chevalier au lion supplément nRp COllÈGe 13

étape II. Scènes courtoisesLecture

comparée Séance 9

Le rôle de l’ermite

Le personnage de l’ermite, religieux retiré du monde, est très présent dans les romans de chevalerie, où il sert en général d’adju-vant. Étudier son rôle permet aussi d’évoquer l’opposition entre morale chrétienne et amour courtois.

Questions

• Lancelot dans la Quête du saint Graal1. rappelez pourquoi Lancelot n’a pas pu approcher le Graal.2. Pourquoi Lancelot a-t-il besoin d’une explication ?3. Sur quoi l’ermite s’appuie-t-il pour interpréter les paroles

dites à Lancelot ?

• Yvain, le Chevalier au lion4. Que fait l’ermite en voyant Yvain ? Pourquoi ?5. Que sait-on sur cet homme ?6. Quelle influence l’ermite a-t-il sur Yvain ?

• Tristan et Iseult7. L’ermite qui accueille Tristan et Iseult ressemble-t-il à celui

d’Yvain ?8. a. relevez le champ lexical de la religion.b. L’ermite se contente-t-il de conseiller Tristan ? 9. Qu’est-ce que l’ermite reproche à Tristan ?

➞ Quel est le rôle de l’ermite dans un roman de chevalerie ?

Éléments de réponse

1. Lancelot n’a pas pu s’approcher du Graal car il est amoureux de Guenièvre, la femme du roi Arthur, son suzerain : c’est un très grave péché.

2. Lancelot n’a pas compris pourquoi la voix le comparait à la pierre et au bois, ni le symbole qu’ils représentaient.

3. L’ermite s’appuie sur la symbolique chrétienne, évoque Dieu et la foi. Il interprète le message comme une description de l’âme pécheresse de Lancelot.

4. D’abord, dans Yvain, l’ermite fuit et s’enferme car il a peur. mais ensuite, il laisse du pain et de l’eau à Yvain sur la fenêtre, « par charité ».

5. On sait que ce religieux vit dans une petite maison, qu’il cultive un jardin, que c’est un «  homme sage  » et charitable, un « saint homme ».

6. Il se conduit avec Yvain comme quelqu’un qui cherche à apprivoiser un animal. Grâce à sa présence, Yvain ne risque pas de mourir de faim et garde un lien avec la civilisation.

7. Comme l’ermite d’Yvain, « frère Ogrin » est un religieux. Ce-pendant, il vit moins isolé, auprès d’une chapelle, et il est au cou-rant des dernières nouvelles de la cour, puisqu’il annonce à Tristan le ban du roi marc.

8. a. On peut relever les mots « chapelle », « repentez-vous », « Dieu », « pécheur », « la loi de rome », « Livre », « péché ».

b. L’ermite ne se contente pas de donner des conseils, il fait à Tristan une leçon de morale et lui rappelle les devoirs d’un chrétien.

9. L’ermite reproche à Tristan d’avoir trahi le roi et de lui avoir volé sa femme. en effet, pour les chrétiens du moyen Âge, la sé-paration n’est pas possible : deux époux sont liés jusqu’à la mort même s’ils ne s’aiment pas. Convoiter la femme d’un autre est un péché, Tristan doit donc se repentir et rendre Iseult au roi marc.

➞ Le rôle de l’ermite est d’aider le chevalier dans un moment de faiblesse. C’est un guide, un conseiller spirituel. Il ramène le che-valier dans le droit chemin, en s’appuyant sur les principes de la re-ligion chrétienne. Il est là pour juger les faits, mais aussi pour aider les héros à interpréter les événements, qui sont voulus par Dieu et doivent montrer au pécheur qu’il s’est fourvoyé.

Descriptif de la séance 9

• supports  : Yvain, le Chevalier au lion, p.  77, ligne  62, à p. 79, ligne 117 ; extrait de La Quête du saint Graal ; extrait de Tristan et Iseult.

• Durée : 1 heure.

• Objectifs : découvrir un stéréotype littéraire.

• Compétence principale  : C5, avoir des connaissances et des repères relevant de la culture littéraire.

Perceval et l’ermite, enluminure du Roman de Perceval le Gallois, Paris, Bibliothèque nationale de France.

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14 supplément nRp COllÈGe Yvain, le Chevalier au lion NOVembre 2013

étape II. Scènes courtoisesLecture

comparéeSéance 9

Extrait 1 : La Quête du saint Graal

Cet extrait se situe peu après que Lancelot s’est approché du Graal et a été chassé par une voix mystérieuse. En voyageant dans la forêt, il rencontre un ermite avec lequel il discute.

« Vous me racontez que l’on vous a dit : “Lancelot, plus dur que la pierre, plus amer que le bois mort, plus nu et plus dépouillé que le figuier, va-t’en d’ici.” Le fait qu’on vous dise plus dur que la pierre peut vous sembler étonnant. En effet, la nature d’une pierre est d’être dure, et de même certaines sont plus dures que d’autres. Or à travers la pierre, où se trouve la dureté, on peut comprendre le pécheur, qui s’est si souvent endormi et complu dans le péché que son cœur s’est endurci à tel point qu’il ne pourrait être amolli ni par le feu ni par l’eau. […] C’est pour ce motif que le pécheur est appelé pierre, pour la grande dureté que Notre Seigneur trouve

en lui. Maintenant il convient de comprendre comment tu es plus dur que la pierre, c’est à dire en quoi tu es plus pécheur que les autres pécheurs. […]

– Seigneur, répondit Lancelot, dites-moi maintenant pourquoi je suis plus amer que le bois mort.

– Je te le dirai, continua l’honnête homme. Écoute-moi. Je t’ai montré qu’il y a en toi beaucoup de dureté, et là où la dureté est hébergée nulle douceur ne peut revenir, et nous ne devons pas penser qu’il y reste autre chose que l’amertume. L’amertume est donc en toi aussi grande que devrait y être la douceur. Donc tu es semblable au bois mort et pourri dans lequel aucune douceur ne persiste.

La Quête du saint Graal, roman anonyme du xiiie siècle, trad. L. Péborde.

Extrait 2 : Tristan et Iseult

Tristan est le neveu du roi de Cornouailles, Marc, qui l’a envoyé chercher Iseult la blonde, la femme qu’il aime et qu’il va épouser. Sur le chemin du retour, Tristan et Iseult boivent un philtre d’amour : ils sont désormais liés par ce sentiment très puissant. Découverts par le roi Marc, ils sont punis : Tristan est banni et Iseult livrée à des lépreux. Le chevalier délivre la reine ; ils s’enfuient pour échapper à la colère du roi et se réfugient dans la forêt du Morois.

Au fond de la forêt sauvage, à grand ahan 1, comme des bêtes traquées, [Tristan et Iseult] errent, et rarement osent revenir le soir au gîte 2 de la veille. Ils ne mangent que la chair des fauves et regrettent le goût du sel. Leurs visages amaigris se font blêmes, leurs vêtements tombent en haillons, déchirés par les ronces. Ils s’aiment, ils ne souffrent pas.

Un jour, comme ils parcouraient ces grands bois qui n’avaient jamais été abattus, ils arrivèrent par aventure à l’ermitage du frère Ogrin.

Au soleil, sous un bois léger d’érables, auprès de sa chapelle, le vieil homme, appuyé sur sa béquille, allait à pas menus 3.

« Sire Tristan, s’écria-t-il, sachez quel grand serment ont juré les hommes de Cornouailles. Le roi a fait crier un ban 4 par toutes les paroisses. Qui se saisira de vous recevra cent marcs d’or pour son salaire, et tous les barons ont juré de vous livrer mort ou vif. Repentez-vous, Tristan ! Dieu pardonne au pécheur qui vient à repentance.

– Me repentir, sire Ogrin ? De quel crime ? Vous qui nous jugez, savez-vous quel boire nous avons bu sur la mer ? Oui, la bonne liqueur nous enivre, et j’aimerais mieux mendier toute ma vie par les routes et vivre d’herbes et de racines avec Iseult, que sans elle être roi d’un beau royaume.

– Sire Tristan, Dieu vous soit en aide, car vous avez perdu ce monde-ci et l’autre. Le traître à son seigneur, on doit le faire écarteler par deux chevaux, le brûler sur un bûcher, et là où sa cendre tombe, il ne croît plus d’herbe et le labour reste inutile ; les arbres, la verdure y dépérissent. Tristan, rendez la reine à celui qu’elle a épousé selon la loi de Rome !

– Elle n’est plus à lui ; il l’a donnée à ses lépreux ; c’est sur les lépreux que je l’ai conquise. Désormais, elle est mienne ; je ne puis me séparer d’elle, ni elle de moi. »

Ogrin s’était assis ; à ses pieds, Iseult pleurait, la tête sur les genoux de l’homme qui souffre pour Dieu. L’ermite lui redisait les saintes paroles du Livre ; mais, toute pleurante, elle secouait la tête et refusait de le croire.

« Hélas ! dit Ogrin, quel réconfort peut-on donner à des morts ? Repens-toi, Tristan, car celui qui vit dans le péché sans repentir est un mort.

– Non, je vis et ne me repens pas. Nous retournons à la forêt, qui nous protège et nous garde. Viens, Iseult, amie ! »

Iseult se releva ; ils se prirent par les mains. Ils entrèrent dans les hautes herbes et les bruyères ; les arbres refermèrent sur eux leurs branchages ; ils disparurent derrière les frondaisons 5.

Joseph Bédier, Tristan et Iseult, 1900, roman écrit à partir de poèmes et des fragments de romans du Moyen Âge.

1. À grand ahan : dans une grande souffrance.

2. Gîte : abri.

3. À pas menus : à petits pas.

4. Ban : proclamation publique.

5. Les frondaisons : les feuillages.

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NOVembre 2013 Yvain, le Chevalier au lion supplément nRp COllÈGe 15

étape III. Combats épiques et valeurs morales Séance 10Lecture

analytique

Un combat fratricide

Des chevaliers de même valeurL’avant-dernière scène d’Yvain est un combat formidable, car

il oppose deux chevaliers de même valeur, habiles au combat et, surtout, liés par une amitié sincère. Le lecteur ressent une tension dramatique particulière, puisqu’il connaît l’identité des deux pro-tagonistes et se demande si l’issue de l’affrontement sera fatale à l’un d’entre eux.

Questions

1. Qui se bat ? Pourquoi ?

2. Qui va gagner ce combat ?

3. Comment l’auteur montre-t-il le lien entre les personnages ?

4. Quelles sont les différentes étapes du combat ?

Éléments de réponse

1. Gauvain et Yvain se battent, sans connaître leurs identités respectives. Ils viennent en aide aux sœurs de la Noire Épine qui n’arrivent pas à régler un problème d’héritage.

2. Aucun des deux hommes ne va gagner, les combattants sont à égalité.

3. L’auteur montre le lien entre les personnages en utilisant uniquement la troisième personne du pluriel, «  ils  ». Ce pronom réunit les deux chevaliers dans une même identité : Yvain et Gau-vain forment un duo, une équipe, deux chevaliers égaux unis dans le combat.

4. D’abord, ils sont à cheval et joutent avec leurs lances. Quand elles sont brisées, ils sortent leurs épées et se battent. Ils se frappent à coups d’épée, mais également à coups de poing et

d’écu. Ces étapes constituent le déroulement classique de tout bon combat de chevalerie : le combat d’Yvain et de Gauvain se fait parfaitement dans les règles.

Dire la violence

Questions

5. Les lecteurs connaissent-ils l’identité des combattants ?

6. Quel effet cela produit-il ?

7. Cherchez les principales figures de style du passage. Que remarquez-vous ?

8. relevez au moins trois mots qui expriment une intensité forte. Donnez la nature de ces mots.

9. relevez le champ lexical de la blessure et de la mort.

Éléments de réponse

5. Contrairement aux chevaliers, les lecteurs savent que ce sont Yvain et Gauvain qui se battent.

6. Cela augmente le suspense : chacun des héros est en dan-ger de mort et chacun risque de tuer son ami.

7. La figure de style la plus utilisée est l’hyperbole : « avec tant de fougue qu’ils sont tous deux couverts de blessures  », «  de si grands efforts qu’ils manquent de perdre leur souffle », « ils n’ont jamais vu deux chevaliers aussi courageux ». On trouve aussi plu-sieurs énumérations dont : « ils s’assènent encore des coups sur le nasal et le cou, sur le front et les joues qui sont toutes bleuies ». On remarque qu’il s’agit des mêmes figures que celles observées dans les autres passages étudiés : elles font partie du style propre aux romans de chevalerie du moyen Âge.

8. On peut relever les mots : « grièvement » (adverbe), « s’as-sènent » (verbe), « redoutables » (adjectif ).

9. On peut relever les termes : « verser leur sang », « se blessent grièvement  », «  coups  », «  bleuies  », «  couverts de blessures  », «  perdre leur souffle  », «  assommés  », «  se brisent la tête  ». Ce champ lexical participe à la dramatisation de la scène, en rappe-lant sans cesse le risque de mort.

Ajouter de l’intensité au récitAfin de diversifier les outils que les élèvent utilisent, on finira la

séance par un travail sur les adverbes. On montrera qu’ils sont sou-vent appropriés pour modifier le sens d’une phrase et donner de la couleur à un récit. en ce qui concerne le roman de chevalerie, il sera bien entendu question des adverbes d’intensité, élément essentiel du combat épique.

Descriptif de la séance 10

• support  : Yvain, le Chevalier au lion, p.  151, ligne  128, à p. 152, ligne 158.

• Durée : 1 heure (+ 1 heure d’écriture).

• Objectifs  : identifier et reproduire les spécificités d’un récit de combat.

• Compétences principales  : C1, utiliser ses capacités de raisonnement, ses connaissances sur la langue ; savoir faire appel à des outils variés pour améliorer son texte.

Utilisation des fiches élève

• Fiche élève 7 : l’adverbe, formation et emploi.

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16 supplément nRp COllÈGe Yvain, le Chevalier au lion NOVembre 2013

Séance 10 étape III. Combats épiques et valeurs moralesLecture

analytique

Les élèves feront des tests sur les phrases suivantes afin d’en déduire la leçon :

• Observez les mots en gras.« Jamais ils n’auront la récompense qu’ils méritent » ; « Ils […] se

jettent l’un sur l’autre encore plus violemment qu’avant » ; « mais voilà qu’ils se blessent grièvement ».

1. Peuvent-ils être déplacés dans la phrase ? Peuvent-ils être supprimés ?

2. Peuvent-ils être mis au pluriel ou au féminin ?

3. Quel(s) mot(s) complètent-ils dans la phrase ?

4. remplacez « encore plus violemment » et « grièvement » par des groupes nomniaux. Quelle est la fonction de ces groupes ?

5. Comment est fabriqué l’adverbe « violemment » ?

Ces observations permettront de rédiger la leçon suivante :

Expression écritePuisque cette séance appartient à la dernière partie du cha-

pitre, ce sera le moment d’écrire la dernière partie du roman de chevalerie, « Imaginer un combat épique » (voir séance 1, p. 3). Les élèves pourront s’appuyer sur la fiche élève 7, et sur la séance ci-dessus.

L’adverbe

• Emploi

L’adverbe est un terme invariable qui peut être déplacé et parfois supprimé. Son rôle est de modifier le sens d’un mot (un adjectif, un verbe…) ou d’un groupe de mots (une proposition, la phrase entière…).

Exemples :

– Ce chevalier est prodigieusement vaillant ➞ l’adverbe modifie le sens de l’adjectif « vaillant ».

– Ils se battent fougueusement ➞ l’adverbe modifie le sens du verbe « se battent ».

– Pendant que l’adversaire fonçait sur lui, vite, il brandit son épée ➞ l’adverbe modifie le sens de la proposition « il brandit son épée ».

– Franchement, ce sont les meilleurs combattants du monde ➞ l’adverbe modifie le sens de la phrase entière.

• Fonction

Quand il complète un verbe, l’adverbe apporte des informations sur les circonstances de l’action (temps, lieu, manière…). Sa fonction est donc complément circonstanciel.

• Construction

Pour construire la plupart des adverbes, je prends un adjectif au féminin auquel j’ajoute -ment.

Exemple : pensif (m) ➞ pensive (f) ➞ pensivement

Exception : pour les adjectifs finissant par -ant ou -ent , on construit les adverbes avec la forme au masculin. De plus, ils comportent deux m (le n s’étant transformé).

Exemple : méchant ➞ méchamment

Un tournoi miniature du Codex Maresse, début du xive siècle, bibliothèque de l’université d’Heidelberg.

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NOVembre 2013 Yvain, le Chevalier au lion supplément nRp COllÈGe 17

étape III. Combats épiques et valeurs morales

Lecture, analyse filmique Séance 11

Comment raconter un combat ?

Du roman médiéval…On demandera aux élèves ce qu’ils ont retenu du combat

entre Yvain et le chevalier noir. Il est probable que la phrase « des morceaux de cerveau et du sang tachent son étincelante cotte de mailles » soit assez rapidement cité. On profitera de cette occasion pour rappeler que l’auteur insiste sur la violence du combat, pour en magnifier l’intérêt. Une nouvelle fois, les élèves pourront exami-ner le style de Chrétien de Troyes, pétri d’exagérations destinées à pimenter l’action. ensuite, on analysera l’attitude des personnages pendant la bataille.

Questions

1. Comment les combattants réagissent-ils face au danger ?

2. À quel moment Yvain a-t-il l’avantage  ? Que se passe-t-il auparavant ?

3. Quelle « grande prouesse » les chevaliers réalisent-ils ?

4. « Ils se tiennent toujours à cheval sans mettre pied à terre et le combat n’en est que plus beau. » expliquez pourquoi le combat est plus beau.

➞ Quelles qualités faut-il avoir pour être un bon combattant ?

Éléments de réponse

1. Les chevaliers affrontent le danger sans sourciller, ils semblent même ne pas le percevoir.

2. Yvain n’a l’avantage qu’à la fin, lorsqu’il fend la tête de son adversaire. Pendant le reste du combat, les chevaliers sont à éga-lité : l’auteur les désigne par le pronom « ils », sans les différencier.

3. Les chevaliers réalisent la prouesse de ne pas blesser les chevaux, ce qui serait une « indignité ».

4. Le combat est plus beau à cheval car, outre leurs aptitudes au combat, les deux hommes illustrent leurs talents de cavaliers. De plus, le poids de leur armure les empêcherait de bouger faci-lement, tandis qu’à cheval ils peuvent garder un certain panache.

➞ Pour être un bon combattant, il faut savoir manier les armes, mais ce n’est pas suffisant. À ces qualités doivent s’ajouter des va-leurs, telles que le courage et l’honnêteté. Les chevaliers respectent des règles qui permettent à leurs combats d’être admirables et à leurs victoires de passer à la postérité  : il n’est pas acceptable de gagner contre un homme désavantagé, indigne de blesser son cheval… Le chevalier est donc un homme complet : courtois, il res-pecte les dames, sait parfaitement se battre et n’affronte que des adversaires dignes de lui.

… aux films contemporainsComment filmer un combat ? Nous avons choisi deux affronte-

ments entre chevaliers, médiévaux ou futuristes, afin d’illustrer les différents choix esthétiques à l’œuvre dans la représentation d’un combat.

– George Lucas, Star Wars i, la menace fantôme, 1999 (1:55:26 à 1:56:48).

– monty Python, Sacré Graal, 1975 (0:11:30 à 0:15:46).Il est évident que le cinéma étant un art visuel, les éléments uti-

lisés pour représenter le combat sont très différents du récit (choré-graphie, gestuelle, montage…). Cependant, selon les genres et les registres, les réalisateurs font des choix très contrastés dont il sera intéressant d’analyser l’impact. Les deux extraits proposés étant diamétralement opposés, libre à vous de ne sélectionner que l’un des deux pour l’étudier en classe.

Questions

• Star Wars

1. Lisez cette présentation de l’univers de Star Wars. Quels points communs trouvez-vous entre chevaliers Jedi et chevaliers de la Table ronde ?

Descriptif de la séance 11

• supports : Yvain, le Chevalier au lion, p. 32, ligne 66 à p. 34, ligne  102  ; Star Wars  I, la menace fantôme (extrait)  ; Sacré Graal (extrait).

• Durée : 2 à 3 heures.

• Objectif : comprendre les choix faits par un auteur ou un réalisateur.

• Compétences principales : C1, rédiger un texte bref, cohé-rent, construit en paragraphes, correctement ponctué, en respectant des consignes imposées ; C5, avoir des connais-sances et des repères relevant de la culture artistique.

Utilisation des fiches élève

• Fiche élève 8 : les valeurs du présent.

La saga de science-fiction Star Wars se déroule dans une autre galaxie. Les chevaliers Jedi défendent la galaxie des guerres et des injustices. Ce sont des guerriers qui, après un entraînement de plusieurs années, possèdent la Force, c’est-à-dire une aptitude à réagir plus rapidement et une grande intuition. Mais la Force a un côté obscur, qui transforme ses adeptes en puissants guerriers maléfiques, les « Sith » : ce sont les éternels ennemis des Jedi.

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18 supplément nRp COllÈGe Yvain, le Chevalier au lion NOVembre 2013

étape III. Combats épiques et valeurs moralesSéance 11Lecture, analyse filmique

2. Lequel des trois personnages de la vidéo est Darth maul, un guerrier Sith ? Justifiez votre réponse.

3. Quel rôle joue la musique dans ce passage ?

4. Ce combat est-il seulement violent ?➞ Quelle impression avez-vous après avoir vu ce combat ? Quel

est le but du réalisateur ?

• Sacré Graal5. Où et quand se déroule l’action ? Qui sont les personnages

en présence ?

6. À quel passage d’Yvain ce combat ressemble-t-il ?

7. Arthur est-il à cheval ? Comment se déplace-t-il ?

8. Que pouvez-vous dire du combat entre les deux chevaliers ?

9. Ce film vous semble-t-il sérieux ou comique ?

10. Pourquoi l’attitude du chevalier noir est-elle exagérée ?

Éléments de réponse

1. Tout comme les chevaliers de la Table ronde, les chevaliers Jedi de Star Wars sont des guerriers qui maîtrisent le combat. Ils luttent contre l’injustice et sont opposés à des êtres maléfiques (les créatures du diable dans Yvain, les Sith dans Star Wars).

2. Darth maul est habillé en noir, son visage est rouge et noir et des cornes sortent de son front : son apparence rappelle celle du diable. À l’opposé, les deux autres personnages, les Jedi Obi-Wan Kenobi et Qui-Gon Jinn, sont habillés en blanc. L’effet donné par les costumes est renforcé par les sabres laser : les « lames » des deux héros sont vertes et bleues tandis que celles de Dark maul sont rouges.

3. La musique, rapide, est composée d’un chœur aux voix plu-tôt aiguës : cela crée une tension dramatique tout en donnant du rythme à ce combat muet.

4. Le combat n’est pas seulement violent  : sa mise en scène montre une recherche esthétique. Les personnages savent se battre, comme les chevaliers du moyen Âge, mais leur combat res-semble davantage à une danse qu’à un massacre. Les sauts et les « pirouettes » rappellent que les chevaliers Jedi ont des capacités hors du commun, surnaturelles.

➞ Après avoir vu cet extrait, on est satisfait d’avoir assisté à un beau spectacle. L’ambition du réalisateur est de nous montrer des combattants exceptionnels, non pas par leur force, mais leur élé-gance et la précision de leurs gestes. Cette dimension esthétique du combat fait de ces chevaliers de science-fiction les dignes héri-tiers de la Table ronde.

5. Les personnages en présence sont Arthur, son écuyer, et le chevalier noir.

6. La rencontre d’Arthur et du chevalier noir est semblable à celle vécue par Yvain après son aventure à la fontaine mystérieuse.

7. Arthur, à pied, mime le cavalier, sautillant et tenant des rênes invisibles. Son écuyer tape des noix de coco l’une contre l’autre afin d’imiter le bruit des sabots.

8. Ce combat est réaliste par de nombreux aspects : les cheva-liers assènent de grands coups d’épée, qu’ils sont obligés de tenir à deux mains. De plus, leurs gestes sont gênés par leur armure et ils ne semblent pas habiles. Très violent, l’affrontement devient exa-géré et comique à partir du moment où Arthur coupe le bras du chevalier noir.

9. Ce film appartient au registre comique et, plus précisément, au genre de la parodie : les réalisateurs reprennent les règles et les codes de la chevalerie pour les tourner en ridicule.

10. Le chevalier noir fait preuve de trop de bravoure, ce qui devient comique. Il ne réagit pas devant la gravité de ses blessures, les qualifiant d’égratignures, et continue à chercher l’affrontement, mais celui-ci n’est plus noble ni courageux. en utilisant l’hyperbole à outrance, les réalisateurs rendent le combat risible.

Conjugaisonenfin, on s’intéressera à la conjugaison du présent et plus par-

ticulièrement à ses valeurs. en effet, les trois principales valeurs du présent abondent dans le roman de chevalerie  : le présent d’ac-tualité dans les dialogues, le présent de vérité générale lors, par exemple, des interventions du narrateur, et le présent de narration sert très souvent à animer le texte. (On pourra se reporter à la NrP collège n° 635 de novembre 2013, p. 52.)

Image du film Star Wars de George Lucas, épisode 1 : « La Menace fantôme », 2009.

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NOVembre 2013 Yvain, le Chevalier au lion supplément nRp COllÈGe 19

étape III. Combats épiques et valeurs moralesExpression

orale Séance 12

Débat : les chevaliers modernes

Pour clore l’étude des traces laissées par le roman de chevalerie dans la culture contemporaine, on organisera un débat sur les che-valiers modernes. en effet, l’idéal du chevalier, homme beau, cour-tois, courageux, compatissant et droit, n’a pas disparu, quoique ses avatars actuels ne portent pas forcément d’armure et ne se montrent pas aussi parfaits que leurs prédécesseurs.

Organiser le débatOn placera les tables en rond ou en U. Il serait intéressant que la

salle soit équipée d’un vidéoprojecteur et d’un accès à Internet, qui permettrait de chercher en temps réel les éventuelles informations manquantes. Trois ou quatre élèves seront chargés de prendre en note le nom des personnages qui seront cités. en fin de séance, ces « secrétaires » feront un petit compte rendu. Les élèves chargés de ce travail seront des volontaires, et ils doivent être conscients que cette tâche ne les dispense pas de participer.

Dans un débat, l’enseignant n’a pas un rôle facile. Vous devrez initier la séance, entretenir la conversation en modérant les prises de paroles intempestives ou en relançant la discussion par une question, et prendre garde à ne pas retrouver vos habitudes d’ora-teur. Vous devrez également vous montrer indulgent et ne pas por-ter de jugement de valeur sur les goûts des élèves. Ce débat est en effet l’occasion pour eux de valoriser leur culture et de nous faire découvrir des « chevaliers » que nous ne connaissons pas.

La discussionPour débuter, vous pouvez évoquer vos propres références

culturelles. On pourra mentionner des héros littéraires, tels les Trois mousquetaires, robin des bois, Don Quichotte, les cow-boys, tels Lucky Luke et certains des personnages incarnés par Clint eas-twood ou John Wayne. Toutefois, l’objectif n’est pas que l’ensei-gnant propose un exposé détaillé, mais qu’il fasse part de ses expé-

riences de lecteur et de spectateur avec les élèves. Ainsi, ceux-ci oseront également partager leur opinion.

Durant le débat, les élèves poseront probablement la question des super-héros. On comparera les capacités de ces personnages à celles des héros médiévaux, et on en déduira que leurs pouvoirs surnaturels empêchent de les considérer comme des chevaliers, bien qu’ils partagent leurs valeurs (justice, défense des plus faibles). Par contre, on pourra inclure dans la famille des chevaliers les justi-ciers comme batman, l’Archer vert et Iron man, pour ne citer qu’eux, hommes privilégiés qui mettent leurs ressources au service des autres. bien qu’ils aient des aptitudes au combat bien plus élevées que la moyenne, ils n’ont pas de pouvoirs surnaturels, ce qui les rapproche des héros arthuriens. Comme les chevaliers, ils doivent allier leur rôle de protecteur des faibles et leur vie personnelle, ce qui n’est pas sans complications. On peut encore trouver de nom-breux points communs entre ces deux catégories de personnages, et cette liste peut occuper un bon moment de la discussion en cas de manque de motivation des élèves.

« Exploiter » le débatPour clore la séance, les « secrétaires » essaieront de faire le bi-

lan du débat. Le professeur pourra écrire une synthèse au tableau rappelant que, si la société a changé, les rêves et les aspirations des hommes restent semblables. C’est pourquoi des romans écrits au moyen Âge continuent de stimuler notre imagination et celle des artistes.

Cependant, on fera aussi remarquer les différences entre che-valiers médiévaux et «  chevaliers modernes  ». Ces derniers n’ont pas la même place dans la société. en effet, loin du rang noble des chevaliers arthuriens, les justiciers doivent cacher leur iden-tité. Sur le plan moral, les cow-boys n’ont pas un comportement irréprochable et ne peuvent pas être qualifiés de courtois. De plus, sauf exception, rien ne lie les héros modernes désormais : il n’y a ni Graal, ni roi Arthur, ni Table ronde. Les « chevaliers modernes » sont seuls pour défendre le monde, ils en deviennent des symboles plus que de simples personnages.

Après cette séance, on pourra utiliser la fiche élève 9 pour éva-luer les élèves.

Descriptif de la séance 12

• Durée : 1 heure.

• Objectifs  : percevoir l’héritage du roman de chevalerie dans la société moderne.

• Compétence principale  : C1, participer à un débat, à un échange verbal ; C5, avoir des connaissances et des repères relevant de la culture artistique.

Utilisation des fiches élève

• Fiche élève 9 : quiz de fin de chapitre.

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20 supplément nRp COllÈGe Yvain, le Chevalier au lion NOVembre 2013

étape III. Combats épiques et valeurs morales

TICE, expression

oraleSéance 13

Oraliser son récit

Qui racontait au Moyen Âge ?On a tendance à expliquer qu’au moyen Âge, la population

ne savait pas lire et que les romans étaient récités, sans s’attarder sur la diffusion des œuvres à l’oral. Cette dernière séance a pour but d’approfondir cet aspect déterminant de la culture médiévale. On s’appuiera sur les informations disponibles sur Wikipédia en consultant les articles « Troubadour », « Trouvère », « Jongleur » et « ménestrel  ». Ce travail peut être mené en collaboration avec le professeur de musique.

Questions

1. Quelle est la différence entre un troubadour et un trouvère ?

2. Quel est le rôle de ces artistes ?

3. Les femmes peuvent-elles être troubadours ?

4. Les jongleurs ont-ils le même rôle que les troubadours ?

5. Où exerce le jongleur ? Son rôle se limite-t-il à chanter ?

6. Qui sont les ménestrels ? Où exercent-ils leur métier ?

Éléments de réponse

1. Les deux artistes font le même métier, mais leur nom change en fonction de leur région d’origine. Au sud, ce sont les troubadours, au nord, ce sont les trouvères.

2. Leur rôle est d’écrire des poèmes et de la musique. en effet, le mot troubadour vient de l’occitan trobador, qui peut se traduire par trouveur : c’est un trouveur d’histoires et de mélodies, un com-positeur.

3. Les femmes peuvent exercer le métier de troubadour, ac-cessible aux nobles comme aux plus modestes. Ces poètes sont reconnus pour leur talent et non pour leur position sociale.

4. Les jongleurs sont des artistes professionnels et itinérants, qui jouent surtout le rôle d’interprètes : ils reprennent les œuvres créées et les diffusent, parfois en les modifiant.

5. Le jongleur exerce partout : dans les villages, sur les places publiques, dans les palais, dans les cours des seigneurs… Il sait chanter, jouer de plusieurs instruments, effectuer des acrobaties et des numéros de jonglage. C’est un artiste complet qui s’adapte à son public.

6. Les ménestrels font partie des domestiques d’un seigneur : ils exercent à la cour, où ils distraient les habitants du château.

Devenir troubadour ou trouvèreAu cours du chapitre, les élèves ont écrit une histoire  : on va

maintenant la leur faire raconter aux autres.Afin de préparer le travail, on demandera aux jeunes trouba-

dours quelles sont les difficultés de leur métier. Il s’avérera rapide-ment que la première est de connaître son texte, et la deuxième d’intéresser le spectateur. Leur premier travail sera donc le suivant :

–  sélectionner le moment qu’ils veulent raconter (il doit être bref, ne pas excéder 20 lignes) ;

– écrire quelques phrases pour attirer l’attention du public (les élèves peuvent s’inspirer de l’incipit et de l’excipit du roman de Chrétien de Troyes).

ensuite, on construira ensemble un tableau permettant d’éva-luer les performances de chacun (voir exemple de tableau sur le site de la NrP). On attribuera volontairement beaucoup de points au travail sur la voix : c’est la partie la plus simple à exécuter. Tous les élèves connaîtront ainsi leurs objectifs et pourront commencer à répéter, en groupes de trois ou quatre. en cas de problème, ils pourront vous consulter, mais ce sont bien les camarades présents dans le groupe qui serviront de premiers critiques.

enfin, à la séance suivante, le moment sera venu d’exécuter sa performance. La salle sera organisée en cercle ou en U, et les élèves auront une copie du tableau d’évaluation entre les mains. Chacun pourra noter ses camarades lors de leur passage : la note finale sera la moyenne de toutes les notes attribuées. Lors de chaque passage, les élèves devront garder le silence et être attentifs pour faire leur travail de jury. Par expérience, on constate de façon surprenante que, dans plus de 60 % des cas, la moyenne des notes données par les élèves correspond à celle qui aurait été donnée par le profes-seur, à un point près. en général, cette configuration est positive : d’une part, les élèves cherchent les points forts de chaque presta-tion et n’hésitent pas à en faire part à leurs camarades, d’autre part, rares sont ceux qui restent à l’écart de l’exercice.

Cette activité clôturera les activités menées autour du roman Yvain, le Chevalier au lion.

Descriptif de la séance 13

• supports  : articles de Wikipédia  ; écrits personnels des élèves.

• Durée : 2 à 4 heures (selon l’objectif poursuivi).

• Objectifs : comprendre ce qu’est la tradition orale.

• Compétence principale  : C1, développer de façon suivie un propos en public sur un sujet déterminé ; C4, chercher et sélectionner l’information demandée.

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FICHE ÉLÈVE

NOVembre 2013 Yvain, le Chevalier au lion supplément nRp COllÈGe 21

Cette fi che est à télécharger au format word sur le site pour les abonnés numériques. Adaptable aux besoins des élèves.

1Faire une synthèse du roman

Repères, lecture

Étape 1. Observer la structure de l’action

1. Complétez ce tableau en indiquant quels sont, dans chaque partie du roman, les épisodes correspondant à ces trois grandes catégories : aventures merveilleuses, combats, scènes courtoises ou amoureuses.

Les aventures merveilleuses Les combats Scènes courtoisesou amoureuses

Première partie

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Deuxième partie

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Troisième partie

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Quatrième partie

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Étape 2. Comprendre les personnages et leurs relations

2. Yvain

a. Quelles sont ses origines ?

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b. Que sait-on de son caractère ?

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c. Quelles bonnes actions accomplit-il ? Quelles fautes commet-il ?

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3. Les personnages principaux

Nom Adjuvant ou opposant ?

Quel lien a-t-il/elle avec Yvain ?

Quand est-il/elle présent(e) ?

4. Les personnages secondaires

Faites la liste de tous les personnages secondaires et des fi gurants.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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FICHE ÉLÈVE

22 supplément nRp COllÈGe Yvain, le Chevalier au lion NOVembre 2013

Cette fi che est à télécharger au format word sur le site pour les abonnés numériques. Adaptable aux besoins des élèves.

2Utiliser comparaison et hyperbole

Étude de la langue

Étape 1. Identifi er et analyser les comparaisons

1. a. Dans les phrases suivantes, dites s’il y a une comparaison.

b. Analysez les comparaisons : quel est le point commun entre le comparé et le comparant ?

1. Son regard était noir comme du charbon.

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2. Tel Hermès, le facteur apporte chaque jour des messages aux hommes.

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3. Comme tu n’as pas fait tes devoirs, tu n’iras pas chez Tom.

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4. « Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage/[…] et puis est retourné plein d’usage et raison/Vivre entre ses parents le reste de son âge » (Du bellay, les regrets, 1558).

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Étape 2. Construire des comparaisons

2. Complétez le tableau suivant.

Objet/sensation/émotion Élément comparant  Comparaison

Le feu.

La chair de poule

La trahison

L’épée

Étape 3. Identifi er les hyperboles et leurs effets

3. Repérez les hyperboles et dites si elles produisent un eff et comique ou dramatique.

1. « Je suis perdu, je suis assassiné, on m’a coupé la gorge, on m’a dérobé mon argent » (molière).

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2. manger de la viande est un abominable crime, aucun être humain n’accepterait le sort des cochons d’élevage.

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3. maman, tu es en retard, j’aurais déjà pu me faire kidnapper mille fois !

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4. Il grelottait, rêvant que son manteau ne soit pas fait de tissu synthétique mais de l’épaisse fourrure de deux ours polaires.

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Étape 4. Utiliser des hyperboles

4. Réécrivez ces phrases en remplaçant l’adjectif souligné par un groupe synonyme hyperbolique.

1. Ce gâteau est bon. – 2. C’est un gentil garçon. – 3. Sa maison est petite.

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FICHE ÉLÈVE

NOVembre 2013 Yvain, le Chevalier au lion supplément nRp COllÈGe 23

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3Faire des recherches sur le Graal

Repères culturels, recherche documentaire

Répondez aux questions par des phrases. Ne recopiez pas, reformulez avec vos propres mots.

Étape 1. Le Graal et les chevaliers de la Table ronde

• Ouvrez une page Web et tapez « BNF » dans le moteur de recherche.

• Sur le site de la BNF (Bibliothèque nationale de France), dans le menu de gauche, cliquez sur l’onglet « Expositions virtuelles ».

• Cliquez sur le dossier « Galeries du livre et de la littérature » puis sur le dossier « La légende du roi Arthur ».

• Sélectionnez l’onglet « Le Graal » et répondez aux questions.

1. Quel est le premier sens du mot « graal » ?

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2. Quelles sont les diff érentes formes sous lesquelles il apparaît ?

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3. Quelle signifi cation ce terme prend-il ensuite ?

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• Dans le dossier « Le Graal », cliquez sur « Le Conte du Graal ».

4. Citez le titre d’un roman de Chrétien de Troyes qui évoque le Graal.

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5. À quoi le Graal sert-il ? Pourquoi les chevaliers le cherchent-ils ?

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• Lisez la rubrique « Le Conte du Graal » jusqu’à la fi n, puis cliquez sur « Le cycle du Graal ».

6. Quels sont les chevaliers qui vont trouver le Graal ?

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Étape 2. Le Graal et les chrétiens

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7. Qu’est-ce que la Cène ?

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8. Pourquoi peut-on dire que le Graal est une relique ?

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FICHE ÉLÈVE

24 supplément nRp COllÈGe Yvain, le Chevalier au lion NOVembre 2013

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4Adopter un langage courtois

Étude de la langue, expression écrite

Étape 1. Choisir le vocabulaire qui convient

1. À l’aide d’un dictionnaire, déterminez si les mots suivants peuvent être utilisés dans une description courtoise ou non.

Allégresse – torpeur – émerveillement – vétusté – médiocrité – perfection – magnifi cence – passionnant – éreintant – attrayant – rebutant – honnête – fastueux – orgueilleux.

mots appropriés mots inappropriés

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Étape 2. Proscrire la banalité

2. Réécrivez les énoncés suivants en langage courtois.

1. elle apparut dans une robe bleue. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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2. C’était un chevalier courageux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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3. Le château était décoré. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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4. Le seigneur les accueillit. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Étape 3. Transposer une dispute en dialogue courtois

3. Voici un extrait de La Farce du Cuvier, pièce de théâtre qui raconte une dispute entre un mari et sa femme. Réécrivez cet extrait pour qu’il ressemble à un dialogue courtois entre un chevalier et sa dame.

Avant de passer à la rédaction, faites la liste des éléments que vous devrez modifi er :– dans les didascalies (noms des personnages, éléments du décor, indications de gestuelle) ;– dans les paroles des personnages (réfl échissez au type de phrase dominant, à la ponctuation, au mode des verbes)….. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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JEANNETTE.Allez chercher un parchemin.

Et de votre plus belle mainVous écrirez, qu’on puisse lire.

JAQUINOT va prendre sur la cheminée un rouleau de parchemin, un encrier et une grande plume d’oie. Il dispose

le tout sur la table, et s’assied sur l’escabeau.Me voici prêt. Je vais écrire.

JEANNETTE.Mettez que vous m’obéirez

Toujours, et que toujours ferezCe que je vous dirai de faire !

JAQUINOT, se levant et jetant sa plume.Mais non ! mais non ! Dame très chère !

Je n’agirai que par raison !

JEANNETTE.Mettez que vous m’obéirez !

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NOVembre 2013 Yvain, le Chevalier au lion supplément nRp COllÈGe 25

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5Les verbes de parole

Étude de la langue, expression écrite

Étape 1. Repérer les indications sur les manières de parler

1. Dans ce dialogue, soulignez en rouge les verbes de parole et en vert les groupes indiquant la manière dont parlent les personnages.

Pénélope s’avança vers son amie et prit son courage à deux mains pour annoncer : « J’ai abîmé le pull que tu m’as prêté.– Quoi ! s’exclama Christina. Pourtant je t’avais demandé d’y faire attention !

– Je sais, s’excusa Pénélope en baissant les yeux. Je suis vraiment navrée. Je peux faire quelque chose pour le remplacer ?– Non, murmura Christina au bord des larmes, c’est bien ça le problème. C’est un souvenir : il appartenait à ma grand-mère. »

Étape 2. Varier les verbes de parole

2. Dans les phrases suivantes, remplacez le verbe dire par un synonyme plus précis.

1. « et si nous faisions une promenade ? », dit-il.

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2. « maman, dit la fi llette, c’est moi qui ai cassé le vase. »

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3. Le médecin dit : « Il faudrait arrêter de fumer… »

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4. « Tu dois faire comme ça, dit-il. mais prends ton temps pour le faire correctement. »

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Étape 3. Utiliser des propositions incises

3. a. Réécrivez les phrases suivantes en plaçant les verbes de parole dans des propositions incises.

b. Pourquoi un « t » apparaît-il dans certains cas ?

1. Il déclara : « Plus tard, je serai magicien. »

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2. Ils s’écrièrent : « Attention ! Tu vas tomber ! »

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3. Je répondis vertement : « On ne fait pas toujours ce qu’on veut. Il faudrait que tu t’en souviennes. »

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4. elle annonça avec fi erté : « Nous allons nous marier ! »

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Étape 4. Faire monter le son

4. Recopiez ce dialogue en y ajoutant des verbes de parole et/ou des groupes de mots qui indiquent que les personnages parlent de plus en plus fort.

« Tu es là ?… Vanessa. Le bébé s’est endormi.– Déjà ?… mike. Dommage, j’aurais aimé lui dire bonne nuit.– Pour ça, il aurait fallu rentrer plus tôt,… elle.– On ne va pas commencer, je viens juste de rentrer,… son mari. Il y a quoi à manger ?– Je n’ai pas eu le temps de préparer quelque chose,… Vanessa.

– Ah bon ? mais tu as fait quoi aujourd’hui alors ?… l’homme.– Tu penses que je reste ici à rien faire ?… sa femme. Un congé maternité, ce n’est pas des vacances ! » et elle sortit en claquant la porte.

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26 supplément nRp COllÈGe Yvain, le Chevalier au lion NOVembre 2013

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6De l’ancien français au français

Repères culturels, étude de la langue

Étape 1. Recherches sur l’histoire de la langue

1. Rendez-vous à la page suivante :

http ://www.axl.cefan.ulaval.ca/francophonie/histlngfrn.htm

• Choisissez le chapitre qui correspond à la période où ont été écrits les romans étudiés.

• Cliquez sur la troisième partie de l’exposé, « Les langues parlées en France ».

1. Quelle est la diff érence entre les langues d’oc et les langues d’oïl ?

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2. Quelles autres langues sont parlées en France ?

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3. Qui parle latin ?

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4. Qui parle français ? Quel est l’autre nom donné au français ?

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5. Les habitants de la France peuvent-ils tous comprendre le roi ?

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6. Quelle diff érence faites-vous entre la langue maternelle et la langue seconde ?

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7. Pour résumer, complétez la phrase suivante :

Au Moyen Âge, le français n’était pas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . de tous les habitants. Dans le nord, on parlait la . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ; dans le sud, on parlait la . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les habitants du pays savaient parler . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . langues pour communiquer entre eux. Le français moderne vient . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Étape 2. L’évolution des mots

2. De nombreux mots de l’ancien français ne sont plus utilisés. pourtant, on en trouve encore des traces dans notre vocabulaire.

a. Associez un mot d’ancien français à un mot de français moderne.

b. Donnez la défi nition du mot d’ancien français.

Français modernehuisserie •

mademoiselle •outrecuidant •

laboratoire •ouïe •

Ancien français• cuidier •

• oïr •• laborer •

• huis •• damoisele •

Défi nition du mot• entendre

• croire• jeune fi lle noble

• travailler• porte

3. a. Quel est le point commun entre ces mots ?

Chastel – forest – chastier – aparaistre – gaschier – gastel.

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b. Traduisez-les en français moderne.

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4. mêmes consignes avec les mots suivants.Chevel – malvais – mol – colp – palme – halt.

a.  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

b.  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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7L’adverbe, formation et emploi

Étude de la langue

Étape 1. Comprendre la formation des adverbes

1. Repérez les adverbes parmi les mots suivants, et recopiez-les.

complètement – il dément – toujours – aussitôt – avec – évidemment – un attroupement – violemment – parce que – un agrément.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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2. Construisez des adverbes à partir des adjectifs suivants.

1. brutal : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2. extrême : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3. furieux : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

4. intense : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

5. farouche : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

6. terrible : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3. Trouvez pour chacun des adverbes suivants un synonyme qui ne se termine pas par -ment.

1. tellement : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2. éternellement : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3. énormément : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

4. durablement : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

5. supérieurement : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

6. rapidement : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Étape 2. Utiliser les adverbes

4. a. Soulignez tous les adjectifs.

b. Nuancez le sens des adjectifs à l’aide d’un adverbe.

Il a un cheval . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . beau. Il porte une armure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . solide, avec une cotte de mailles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . neuve. Son épée est . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . aiguisée. Son écu est . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . cabossé, mais il est . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . brillant. C’est un chevalier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . vaillant, prêt à aider les personnes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . faibles.

5. a. Choisissez des adverbes qui donneront plus d’intensité au sens des verbes.

1. Il assène un coup d’épée à son adversaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2. Il assomme son ennemi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3. Il se jette dans la bataille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

b. Choisissez des adverbes qui atténueront le sens des verbes.4. Il parle à sa dame . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

5. Il lutte contre l’amour naissant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

6. Il regrette sa vie avant le mariage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

6. a. Réécrivez ces phrases en plaçant l’adverbe au début.

b. Quel est l’eff et produit ?

1. Il aimerait pouvoir gagner sa vie honnêtement.

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2. Il arriva rapidement à l’hôpital. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3. Il n’est jamais en retard ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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4. Il parle lentement à ses élèves. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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5. Ces manigances m’agacent franchement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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6. J’ai attendu qu’il revienne longtemps. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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7. Racontez un aff rontement en réutilisant les adjectifs et les adverbes de l’exercice 2.

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28 supplément nRp COllÈGe Yvain, le Chevalier au lion NOVembre 2013

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8Les valeurs du présent

Étude de la langue

1. Soulignez les verbes conjugués au présent et dites quelle est leur valeur.

1. Il marchait tranquillement, il aimait prendre le temps de rêver en rentrant du collège. Il aperçut une fl aque. Et hop ! Voilà qu’il saute par-dessus, qu’il se met à courir comme un fou et qu’il imagine une ombre menaçante qui le suit entre les immeubles.

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2. La tortue peut être terrestre ou de mer. C’est un animal pacifi que. Les rumeurs populaires disent qu’elle est lente : elles ont tort. Cet animal se nourrit d’herbes et de légumes frais (si c’est une tortue terrestre) ou de petits crustacés (tortue maritime). L’hiver, elle hiberne et se réveille au printemps.

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2. Quelle est la valeur du présent dans chacune des phrases ci-dessous ?

1. Un « tiens » vaut mieux que deux « tu l’auras »

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2. Il marchait sans faire attention, il entra sous un porche et se cogne brutalement.

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3. « Tu jettes ton chewing-gum, s’il te plaît. »

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4. Lors des fêtes, les serveurs ne savent plus où donner de la tête : ils accueillent les convives, ils prennent les commandes, ils accrochent les manteaux.

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5. Je vous avertis, c’est l’histoire la plus merveilleuse que vous ayez entendue.

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3. Quelle est la valeur du présent dans ces phrases ?

1. mon père me lit une histoire tous les soirs.

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2. Je sors du travail, est-ce que je prends du pain avant de rentrer ?

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3. Il arrive, il est toujours à l’heure.

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4. elle prend son café dans le métro le matin.

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5. L’attaquant lyonnais fait une faute sur le défenseur parisien… Oh là là !

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4. Réécrivez les verbes au présent et donnez à chaque fois la valeur de ce temps.

1. Il pleuvait tous les week-ends.

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2. Nous avançâmes prudemment, surveillant notre cible.

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3. Tu diras à ta sœur que je l’attendrai.

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4. elle était là, nous pouvions arrêter de la chercher.

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5. Jules César sera l’un des empereurs romains les plus célèbres.

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NOVembre 2013 Yvain, le Chevalier au lion supplément nRp COllÈGe 29

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9Quiz de fin de chapitre

Lecture, repères culturels

1. Répondez aux questions suivantes par une phrase :

1. Pourquoi Yvain se fait-il appeler le Chevalier au lion ?

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2. Citez au moins trois autres chevaliers du moyen Âge.

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3. Qui est Chrétien de Troyes ?

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4. Quelle langue parle-t-on à l’époque où Yvain, le Chevalier au lion est écrit ?

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5. Quelles sont les deux fi gures de style les plus utilisées dans les romans de chevalerie ?

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6. Qu’est-ce qu’un ermite ?

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7. Qui est Lunete ?

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2. Choisissez la bonne réponse.

8. Lequel de ces personnages Yvain n’a-t-il pas vaincu :

a. Les nuitons – b. Le morholt d’Irlande – c. Harpin de la montagne – d. Le chevalier noir ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

9. Avant de partir avec Gauvain, Yvain promet à sa dame :

a. de revenir le plus vite possible – b. de revenir deux ans plus tard – c. de revenir dans six mois au plus tard – d. de revenir un an plus tard au maximum ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

10. Quelle forme le Graal n’a-t-il jamais prise :

a. une pierre – b. un plat – c. un seau – d. une coupe ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

11. Tristan est amoureux d’Iseult car :

a. Ils ont bu un philtre magique – b. elle accepte de vivre avec lui dans la forêt – c. elle est très belle – d. Tous deux détestent le roi marc ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

12. merlin est :

a. un sorcier – b. un chevalier – c. un enchanteur – d. le premier ministre d’Arthur ?

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13. Quel trait de caractère le chevalier ne doit-il pas posséder :

a. le courage – b. l’honneur – c. la compassion – d. la vantardise ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

14. Lorsque l’on est soumis à un seigneur, on est :

a. son suzerain – b. son vassal – c. son serf – d. son sénéchal ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3. Expliquez les notions suivantes.

15. Que signifi e « être courtois » en société ?

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16. Que signifi e « être courtois » en amour ?

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17. Qu’est-ce que le « merveilleux » ?

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30 supplément nRp COllÈGe Yvain, le Chevalier au lion NOVembre 2013

FICHE 1 Faire une synthèse du romanétape 1. Comprendre la structure de l’action1. Tableau complété :

les aventures merveilleuses les combats d’Yvain scènes courtoises ou amoureusesPremière partie – Calogrenant et la fontaine merveilleuse.

– Yvain et la fontaine.– Yvain et l’anneau d’invisibilité.

Yvain bat le chevalier noir et échappe à ses gardes.

– La fête à la cour du roi Arthur pour la Pentecôte.– Le mariage d’Yvain et Laudine.

Deuxième partie – Laudine donne à Yvain un anneau qui le protégera de toute blessure.– Le baume de morgane guérit Yvain de la folie.

– Yvain bat Keu à la fontaine.– Yvain et Gauvain remportent plusieurs tournois.

– La fête donnée par Yvain en l’honneur d’Arthur.– Gauvain rencontre Lunete.–  Yvain demande la permission à son épouse de partir faire des tournois.– Il devient fou car il a perdu l’amour de sa dame.

Troisième partie Yvain se bat contre Harpin de la mon-tagne, un géant.

– Il sauve le lion.– Il se bat contre le comte Alier.– Il se bat contre le sénéchal et ses deux frères qui ont condamné Lunete.

Il revoit sa dame, caché sous l’identité du Chevalier au lion, et décide de se faire pardonner.

Quatrième partie Yvain s’oppose aux deux nuitons (fils du diable) au château de Pire Aventure.

Yvain combat Gauvain pour défendre l’une des sœurs de la Noire Épine.

– Yvain est reçu par le seigneur du châ-teau de Pire Aventure et sa famille.– Yvain et Gauvain, après s’être reconnus, n’arrivent pas à se mettre d’accord pour savoir qui a gagné le combat.– Laudine pardonne à Yvain et le laisse revenir auprès d’elle.

étape 2. Comprendre les personnages et leurs relations2. a. Yvain est noble, il est le fils du roi Urien et de la fée morgane.b. Il est courageux, il cherche l’honneur et les

exploits, c’est « un parfait chevalier », p. 58, et un « amant parfait », p. 165.c. bonnes actions : il venge l’honneur de son cousin. Il défend les opprimés contre des enne-mis redoutables. Il remporte plusieurs tournois,

ce qui accroît son prestige et sa réputation.Fautes : il tue le chevalier noir, le mari de celle qu’il aime. Il trahit sa promesse et ne revient pas auprès de sa dame.3. Les personnages principaux :

Nom Adjuvant ou opposant ? Quel lien a-t-il/elle avec Yvain ? Quand est-il/elle présent(e) ?Calogrenant

Arthur

Keu

Gauvain

Lunete

Laudine, la dame de Landuc

L’ermite

Le lion

Ni l’un ni l’autre

Adjuvant

Opposant

Adjuvant/opposant

Adjuvant

Opposant puis adjuvant

Adjuvant

Adjuvant

C’est son cousin.

Yvain est son vassal.

C’est un compagnon d’Yvain à la Table ronde.

C’est le plus fidèle compagnon d’Yvain mais ils s’affrontent par erreur.

Yvain lui a rendu service à la cour, elle le remercie en le sauvant.

D’abord, elle s’oppose à Yvain pour venger la mort de son mari, ensuite elle l’épouse.

Il aide Yvain à sortir de l’isolement et de la folie.

Yvain le sauve des griffes d’un serpent. Par la suite, le lion suit le chevalier pour montrer sa reconnaissance.

Dans la partie 1.

Dans toutes les parties.

Dans les parties 1 et 2.

Dans les parties 1, 2 et 4.

Dans toutes les parties.

Dans les parties 1, 3 et 4.

Dans la partie 2.

Dans les parties 3 et 4.

Corrigés

Corrigés des fiches élève

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NOVembre 2013 Yvain, le Chevalier au lion supplément nRp COllÈGe 31

4. Les personnages secondaires  : Guenièvre, Sagremor, Dodinel, le vavasseur et sa fille (hôtes de Calogrenant avant la fontaine), le paysan qui garde les taureaux, le chevalier noir, le comte Alier, la dame de Noroison et ses deux suivantes, la sœur de Gauvain, sa fille et son époux, un seigneur et ses deux filles expertes en chirurgie, le seigneur du château de Pire Aventure et sa famille, les sœurs de la Noire Épine.

FICHE 2 Utiliser comparaison et hyperboleétape 1. Identifier et analyser les comparai-sons1. 1. regard noir comme du charbon : le lien entre le comparé et le comparant est la couleur. – 2. Le facteur, tel Hermès : le facteur a la même mission qu’Hermès. – 3. Pas de comparaison. – 4. Celui qui a fait un beau voyage, comme Ulysse : ils partagent le même destin, un long voyage et un retour chez soi.

étape 2. Construire des comparaisons2. Voir le tableau en bas de page.

étape 3. Identifier les hyperboles et leurs effets3. 1.  L’avare exagère en disant qu’un vol est synonyme de mort. Cela produit un effet co-mique. –  2.  Le végétarien met en valeur ses arguments en soulignant la cruauté du système d’élevage. Cela produit un effet dramatique. – 3. L’enfant exagère le temps de retard de sa mère (mille fois !) : cela montre son impatience/sa colère. Cela provoque un effet dramatique. – 4. L’homme exagère en disant qu’il voudrait la fourrure de deux ours polaires : cela montre à quel point il a froid, mais dédramatise éga-lement la situation. Cela provoque un effet comique.

étape 4. utiliser des hyperboles4. 1.  Ce gâteau est tout simplement exquis. – 2. C’est un garçon adorable, un ange descen-du sur terre. – 3. Dire de sa maison qu’elle est minuscule, c’est encore voir trop grand.

FICHE 3 Faire des recherches sur le Graal1. Au départ, le mot graal désigne des objets du quotidien, des récipients. –  2.  Il apparaît sous différentes formes  : un plat, une coupe, une pierre, une corne d’abondance, un plateau d’argent… –  3.  ensuite, le Graal devient un symbole chrétien, la coupe dans laquelle Jésus a bu pour son dernier repas et dans laquelle on a recueilli son sang. – 4. Chrétien de Troyes évoque le Graal dans son roman Perceval ou le Conte du Graal écrit vers 1180 et qui est resté inachevé. – 5. Le Graal est l’objet grâce auquel le roi Pêcheur reste en vie  : les chevaliers le cherchent pour le guérir. – 6. Les chevaliers qui vont trouver le Graal sont Perceval, Perlesvaus et Galaad (le fils de Lancelot). – 7. La Cène est le dernier repas pris par Jésus avec ses disciples. C’est lors de ce repas qu’il a bu dans la coupe qui est devenue le Graal. – 8. Le Graal est une relique car elle a appartenu au messie chrétien, au fils de Dieu : c’est donc un objet sacré.

FICHE 4 Adopter un langage courtoisétape 1. Choisir le vocabulaire qui convient1. mots appropriés pour une description cour-toise  : allégresse, émerveillement, perfection, magnificence, passionnant, attrayant, honnête, fastueux.mots non appropriés : torpeur, vétusté, médio-crité, éreintant, rebutant, orgueilleux.

étape 2. proscrire la banalité2. 1. elle apparut dans une sublime robe bleue qui aurait fait pâlir d’envie la reine elle-même. – 2. C’était le plus brave, le plus courageux, le plus vaillant des chevaliers. – 3. Le château était richement orné d’étoffes précieuses, de tapis et de tapisseries de grande qualité. – 4. Le sei-gneur les reçut avec joie et chaleur, ce fut un accueil des plus courtois.

étape 3. transposer une dispute en dialogue courtois3. DAme JeHANe : mon bel ami, veuillez aller chercher un parchemin et, de votre plus belle main, vous écrirez, qu’on puisse lire…

SIre JACQUeS : ma dame, me voici prêt, je vais écrire…DAme JeHANe : Noble seigneur, pourriez-vous me promettre que vous m’obéirez toujours et que toujours vous ferez ce que je vous dirai ?SIre JACQUeS : Très chère dame, je suis fait pour être à votre service, si vous en avez besoin, et même quand vous n’en avez pas besoin.

FICHE 5 Les verbes de paroleétape 1. Repérer les indications sur les ma-nières de parler1. Pénélope s’avança vers son amie et prit son courage à deux mains pour annoncer  : «  J’ai abîmé le pull que tu m’as prêté.– Quoi ! s’exclama Christina. Pourtant je t’avais demandé d’y faire attention !– Je sais, s’excusa Pénélope en baissant les yeux. Je suis vraiment navrée. Je peux faire quelque chose pour le remplacer ?– Non, c’est bien ça le problème. C’est un souve-nir : il appartenait à ma grand-mère », murmura Christina au bord des larmes.

étape 2. Varier les verbes de parole2. 1. « et si nous faisions une promenade ? », proposa-t-il. –  2.  «  maman, avoua la fillette, c’est moi qui ai cassé le vase. » – 3. Le méde-cin conseilla : « Il faudrait arrêter de fumer… » – 4. « Tu dois faire comme ça, expliqua-t-il. mais prends ton temps pour le faire correctement. »

étape 3. utiliser des propositions incises3. a. 1. « Plus tard je serai magicien », déclara-t-il. – 2. « Attention, s’écrièrent-ils, tu vas tom-ber ! » – 3. « On ne fait pas toujours ce qu’on veut, répondis-je vertement. Il faudrait que tu t’en souviennes. » – 4. « Nous allons nous ma-rier ! », annonça-t-elle avec fierté.b. Un « t » apparaît près des verbes du premier groupe à la troisième personne du singulier, pour faire la liaison entre le verbe et le pronom personnel sujet.

étape 4. Faire monter le son4. « Tu es là ? chuchota Vanessa. Le bébé s’est endormi.–  Déjà  ? murmura mike. Dommage, j’aurais aimé lui dire bonne nuit.– Pour ça, il aurait fallu rentrer plus tôt, dit-elle.

Objet/sensation/émotion élément comparant Comparaison

La colère Le feu. La colère se répand aussi rapidement que le feu dans une forêt en été.

La chair de poule Un chat qui hérisse le poil faisant le gros dos.

Soudain, ses poils s’étaient dressés sur ses bras comme ceux d’un chat faisant le gros dos.

La trahison Un coup de poignard. Il sentit la douleur de la trahison, pareille à un coup de poignard lui transperçant le dos.

L’épée Le dard d’une abeille. Il semblait voler et non combattre, son épée ressemblait au dard d’une abeille, surgissant dès que le danger approchait.

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32 supplément nRp COllÈGe Yvain, le Chevalier au lion NOVembre 2013

– On ne va pas commencer, je viens juste de rentrer, répondit son mari d’un ton agacé. Il y a quoi à manger ?– Je n’ai pas eu le temps de préparer quelque chose, annonça Vanessa en haussant le ton.–  Ah bon  ? mais tu as fait quoi aujourd’hui alors ? s’étonna l’homme, irrité.– Tu penses que je reste ici à rien faire ? s’écria sa femme. Un congé maternité, ce n’est pas des vacances ! » et elle sortit en claquant la porte.

FICHE 6 De l’ancien français au françaisétape 1. Recherches sur l’histoire de la langue1. 1. Les langues d’oc sont parlées dans le sud de la France, les langues d’oïl sont parlées au nord. – 2. On parle également le franco-pro-vençal, le catalan, le basque, le breton, le fla-mand, le francique, l’alsacien. – 3. Seules les personnes instruites parlent le latin. –  4. Le français est parlé en Île-de-France, on l’appelle également « le français du roy ». – 5. Les habi-tants ne peuvent pas tous comprendre le roi : en dehors de l’Île-de-France, seuls les nobles savent parler la «  langue du roy  ». –  6.  La langue maternelle est celle dans laquelle on apprend à parler. La langue seconde est une langue qu’on apprend plus tard, une seconde langue.7. Au moyen Âge, le français n’était pas la langue maternelle de tous les habitants. Dans le nord, on parlait la langue d’oïl ; dans le sud, on parlait la langue d’oc. Les habitants du pays savaient parler plusieurs langues pour commu-niquer entre eux. Le français moderne vient de l’Île-de-France, du « français du roy ».

étape 2. l’évolution des mots2. cuidier – outrecuidant = qui croit être supé-rieur aux autres – croire ; oïr – ouïe = l’un des cinq sens, audition – entendre ; laborer – labo-ratoire = lieu où l’on examine, où l’on réfléchit – travailler ; huis – huisserie = nom donné aux boiseries de la porte – porte ; damoisele – ma-demoiselle = jeune fille qui n’est pas mariée – jeune fille noble.3. a.  Le s de l’ancien français a disparu, un accent circonflexe est apparu en français mo-derne.

b. château – forêt – châtier – apparaître – gâ-cher – gâteau.4. a. Le l de l’ancien français est devenu un u.b. Cheveu – mauvais – mou – coup – paume – haut.

FICHE 7 L’adverbe, formation et emploiétape 1. Comprendre la formation des ad-verbes1. complètement – toujours – aussitôt – évi-demment – violemment.2. 1. brutalement – 2. extrêmement – 3. furieu-sement – 4.  intensément – 5. farouchement – 6. terriblement.3. 1. si – 2. toujours – 3. beaucoup – 4. long-temps – 5. plus/davantage – 6. vite.

étape 2. utiliser les adverbes4. Il a un cheval vraiment beau. Il porte une armure très solide, avec une cotte de mailles entièrement neuve. Son épée est parfaitement aiguisée. Son écu est légèrement cabossé, mais il est extrêmement brillant. C’est un chevalier incroyablement vaillant, prêt à aider les per-sonnes plus faibles.5. a.  1.  Il assène brusquement… –  2.  Il as-somme durement… – 3.  Il se jette abrupte-ment…b. 4. Il parle doucement… – 5. Il lutte mala-droitement… – 6. Il regrette peu…6. a. 1. Honnêtement, il aimerait pouvoir ga-gner sa vie. – 2. rapidement, il arriva à l’hôpital. – 3. Jamais il n’est en retard. – 4. Lentement, il parle à ses élèves. – 5. Franchement, ces mani-gances m’agacent. – 6. Longtemps, j’ai attendu qu’il revienne.b. Dans certains cas, le sens de la phrase ne change pas vraiment (2, 3, 4, 6). Dans d’autres, l’adverbe modalise le sens de la phrase (1, 5).7. Les chevaux, extrêmement protégés, s’élan-cèrent farouchement sur la piste. Les deux adversaires se rapprochaient furieusement. Le chevalier blanc fixait intensément son adversaire, qui lui faisait terriblement penser à un géant. Une joute extrêmement violente s’ensuivit.

FICHE 8 Les valeurs du présent1. 1. il saute, il se met, il imagine, une ombre qui le suit : présent de narration.2. La tortue peut, c’est, les rumeurs disent, elle est, ils ont, cet animal se nourrit, elle hiberne et se réveille : présent de vérité générale.2. 1. vérité générale – 2. narration – 3. actualité – 4. habitude, répétition – 5. actualité.3. 1. habitude – 2. passé proche, futur proche – 3. futur proche, vérité générale – 4. habitude – 5. passé proche.4. 1.  Il pleut  ➞ habitude –  2.  Nous avan-çons ➞ narration – 3. Tu dis, je l’attends ➞ fu-tur proche – 4. elle est, nous pouvons ➞ actua-lité – 5. Jules César est ➞ vérité générale.

FICHE 9 Quiz de fin de chapitre1. 1. Yvain a sauvé un lion qui le suit partout, d’où son surnom.2. On peut citer Lancelot, Gauvain et Perceval.3. Chrétien de  Troyes est l’un des premiers auteurs à avoir signé de son nom. Il a écrit cinq romans de chevalerie au xiie siècle.4. On parle l’ancien français.5. Ce sont l’hyperbole et la comparaison (ou encore l’énumération).6. Un ermite est un religieux qui vit seul dans la forêt et conseille les chevaliers.7. Lunete est l’amie de Gauvain. C’est elle qui sauve Yvain des gardes du chevalier noir et qui l’aide à conquérir Laudine.2. 8. b. Le morholt d’Irlande – 9. d. de reve-nir un an plus tard au maximum – 10. c. un seau – 11. a. Ils ont bu un philtre magique –  12. c.  un enchanteur –  13. d.  la vantardise – 14. b. son vassal.3. 15. Être courtois en société : véhiculer la joie, ne pas dire de mal des gens ni de grossièretés, être au service des dames, être élégant.16. Être courtois en amour : être soumis à sa dame, lui obéir, accomplir des exploits pour lui plaire, la protéger.17. Un texte est merveilleux si un événement surnaturel se produit et que les personnages croient en cet événement, le considérant comme naturel.

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L’histoireDans ce recueil, des slameurs

évoquent la poésie urbaine, leurs

engagements, leur irrépressible

besoin de liberté, des instants de

vie, d’ici ou d’ailleurs…

Avec des textes d’Abd Al Malik

et de Grand Corps Malade.

Les enjeux pédagogiques • Un groupement inédit de textes de slam.

• Des axes d’analyse pour étudier la poésie urbaine.

• Une approche originale de la poésie engagée.

• Une réflexion qui ouvre sur les thèmes sociaux contemporains.

• Des questionnaires qui permettent de cerner l’univers de cesnouveaux poètes et leur travail sur les mots (musicalité, rythme…).

En complément : une interview exclusive de Grand Corps Malade.

Retrouvez sur www.carresclassiques.com :• des pistes d’exploitation pédagogique• le livret de l’enseignant téléchargeable gratuitement.

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…découvrirComprendre l’auteur et le contexte d’une façonclaire et accessible pour les élèves

• Une biographie sous formed’interview fictive

• Le contexte et les repèreshistoriques illustrés par une frise

• Une présentation vivante des personnages

…lire et analyser S’approprier le texte et en comprendre les enjeux

• Des explications et encadrésculturels directement accessiblesdans les marges

• Des ouvertures nombreuses versd’autres formes d’art grâce audossier central d’analyse d’images

• Des pauses lecture et des lecturestransversales (QCM, question-naires de compréhension,accompagnement vers l’expression)

…approfondir et prolonger

• Des axes d’analyse pour approfon-dir le genre et le thème de l’œuvre

• Une lecture supplémentaire pour le plaisir