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N° 7 - Janvier 2009 Magazine Professionnel d’Information Médicale DOCTI news OBÉSITÉ. Le déséquilibre de la balance énergétique FONDAMENTAUX HypercHoLestéroLémie FAMILIALE. Les altérations génétiques dangereuses Le nid des maux DIÉTÉTIQUE Dispense de timbrage, Autorisation N° 1397 HYPERTENSION ARTERIELLE Pr Ahmed Adlouni, membre FondAteur de lA SmA Comprendre les mécanismes de la physiopathologie de l’athérosclérose est notre principal objectif

Numéro 007 Janvier 2009

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Numéro 7 Janvier 2009

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Magazine Professionnel d’Information Médicale

DOCTInews

Obésité. Le déséquilibre de la balance énergétique

FONDAMENtAUX

HypercHoLestéroLémie FAMiliAlE.Les altérations génétiques dangereuses

Le nid des mauxDiététiqUE

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hypertension arterielle

Pr Ahmed Adlouni, membre FondAteur de lA SmA

Comprendre les mécanismes de la physiopathologie de l’athérosclérose est notre principal objectif

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> SélectionVolvo Xc 60. La sécurité et le bien-être

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> Diététique

obésité. Un régime hypocalorique peut sauver

> Fondamentaux

Hypercholestérolémie familiale.

La maladie du cholestérol stagnant

18 > Univers Pharmatiers-payant. A quand son application ?

> Institutionnel

sMA.Une lutte au pluriel

10 > Flash santé1000 vies d’enfants peuvent être épargnées chaque jour

Editorial o M M A I r e

Magazine Professionnel d’Information Médicale

DOCTInews

Directeur de publication et de rédaction ismaïl BERRAdArédactrice en chef Maria MoUMiNE

Secrétaire de rédaction Rania KAdiRiDesign et infographie Yassir EL HABBiDirection commercialeA. BERRAdA

Chef de publicité Leila BAHAR - Leila KAddAimpression idéaleDOCTiNEWS est édité par Prestige diffusion

32, rue El Banafsaj résidence Zaitouna app 12 Casablanca.Tel : +212 22 27 40 46/69 Fax : +212 22 27 40 32E-mail : [email protected]

Dossier de presse : 08/22Dépôt légal: 2008 PE0049iSSN: en coursDOCTiNEWS est tiré à :25.000 exemplaires

Par Ismaïl Berrada

34 > Financesradioscopie des secteurs cotés de la bourse de casablanca en 2008

> Dossier

HtA.La détresse du cœur et des artères24DDe la vie de la stratégie 2008-2012, un an

s’est écoulé. Au bilan préliminaire, des établissements sanitaires inaugurés ici et là, la campagne nationale sur les géné-riques et le lancement du RAMED dans la région de Tadla-Azilal . Un choix qui reste d’ailleurs tout aussi énigmatique pour le commun des mortels que le projet lui-même. Les grands chantiers énoncés comme la régulation de l’offre de soins, la réduction de la mortalité materno-in-fantile, et la lutte contre les cancers et les maladies cardio-vasculaires notamment, restent à mon sens au stade de réflexions qui n’ont abouti jusqu’à présent qu’à des promesses. En attendant qu’elles se concrétisent, qu’en est-il des ressources humaines sur lesquelles repose en grande partie la réus-site de cette initiative ? A la formation et la formation continue de cette composante vitale de notre système de santé, sa mo-tivation et aussi sa répartition géographi-

que, s’ajoute à la longue liste des dispositifs à prendre, la lutte contre la corruption. Ce constat, un des plus vertigineux qu’a soulevé

le rapport de Transparency International, nécessite donc une mobilisation énergique

et encore une fois multisectorielle. La tâche n’est certes pas facile, mais la ferme volonté existe.

Bonne année à tous !

Stratégie 2008-2012. Un an déjà !

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Pmarrakech abritera le congrès international de prévention bucco-dentaire

« Partout et pour tous : La prévention bucco-dentai-re: chemin indispensable pour une meilleure santé générale », tel sera le thè-me central du Congrès in-ternational de prévention bucco-dentaire, qui se déroulera à Marrakech, du 2 au 4 avril 2009.Organisée par l’Associa-tion marocaine de pré-vention bucco- dentaire en partenariat avec la Fédération dentaire in-ternationale, l’Organisa-tion régionale africaine et le Groupement des associations dentaires francophones, cette ren-contre internationale est consacrée à la prévention bucco-dentaire et à la promotion de la santé.

LAnti-hépatiques. La taxation est désormais abolie

Les malades atteints d’hépatites vira-les se trouvent enfin déchargés d’un lourd fardeau qui les a longtemps privés d’accéder aux soins. Le gou-vernement marocain vient en effet d’exempter les médicaments antihé-patiques de la taxation dont le taux était fixé à 7%.Pour Pr Driss Jamil, président de l’Association SOS Hépatites, cette

décision courageuse prise récemment par les instances concernées constitue une avancée de taille. Elle vient cou-ronner les efforts consentis par l’Etat pour faciliter aux 1.000.000 de per-sonnes atteintes de ce mal ravageur (soit 3 % de Marocains) l’accès aux thérapies anti-hépatiques nécessaires à leur survie.

en bref

Lancement d’un diplôme universitaire de perfectionnement en pathologie cérébro-vasculaire

La Faculté de médecine et de phar-macie de Rabat met en place pour l’année universitaire 2009, le diplô-me universitaire (DU) de perfection-nement en neuro-vasculaire. Desti-née aux médecins généralistes, aux neurologues, aux neurochirurgiens, aux cardiologues et aux internistes, la formation a pour but de dispenser des connaissances nécessaires dans la prise en charge de cette maladie tout en accordant un intérêt particu-lier aux nouveautés médicales.Elle se déroulera sur une année et sera ponctuée d’un séminaire men-suel d’une journée, sous forme de cours et workshops. Ces cours qui porteront sur des données théoriques (anatomie, épidémiologie, étiolo-gie…), seront animés par un corps enseignant confirmé et spécialisé en la matière. La validation du carnet de stages, les notes du contrôle des connaissances de fin de formation, la validation du stage, ainsi que la présence aux sémi-naires et la participation aux works-hops seront sanctionnées par un di-plôme d’université.Pour les candidats intéressés dont le nombre est limité à 20, l’ultime date d’inscription est le 15 février 2009.

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Pour plus d’informations, contactez le : 03 20 22 38 43

SDysfonction érectile en chiffres

Selon l’Association marocaine de sexo-logie, 54% des Marocains souffrent de

troubles érectiles. Ce chiffre est extrait de la première et seule étude épidémiologique

réalisée sur ce sujet au Maroc. Datant de 1999, celle-ci n’a concerné que la wilaya du Grand Casablanca et a porté sur un échantillon de 655 hommes âgés de 25 ans et plus.

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LCette situation, à mon avis, est la résultante de trois principales causes :

• Une formation de base presque exclusivement hospitalo-universitaire, sauf pour les 4 semaines de stage dans un centre de santé de base, où le jeune 7ème année est livré à lui-même, devant des problématiques sociales, de san-té publique et d’approche communautaire, auxquelles il n’a pas été formé.

• Une discipline dont les missions et les fonctions ne sont pas définies et qui fait que le généraliste se retrouve à additionner des bouts de savoir de spé-cialistes d’organe pour essayer de remédier à des besoins de spécialiste de la personne et des soins primaires.

• Un circuit de formation continue presqu’exclusivement managé par les hos-pitalo-universitaires et où le généraliste a une part de consommateur plutôt que de professionnel impliqué dans les différentes étapes d’une formation continue dont il est le public cible.

L’étude menée par la SMSM et l’USAID en 1999 sur la FMC, a montré que :

• Seulement 10% des MG des médecins généralistes participent aux manifes-tations scientifiques majoritairement organisées par des sociétés savantes de spécialistes

• 78.3 % ont fait une dépense en matière de formation médicale continue.• 70 % pensent que la FMC est peu développée

Une proposition de stratégie pour que les généralistes eux-mêmes, arrivent à un niveau de conscientisation pour analyser et définir leurs besoins, et dès lors devenir des acteurs effectifs de leur propre formation continue A court terme : les généralistes gagneraient à comprendre le fonctionnement du système de santé en général et du système de formation en particulier, à dé-velopper leurs propres compétences en matière de communication, de gestion de projet, à évaluer les activités de formation continue auxquelles ils partici-pent (contenu pédagogique, organisation, réponse aux spécificités de la prati-que, amélioration de la pratique) et de faire un plaidoyer au niveau national des recommandations élaborées au niveau local ou régional.A moyen terme : définir les missions et fonctions du médecin généraliste pri-vé au Maroc et élaborer un référentiel métier basé sur la réalité de la pratique, un médecin 5 étoiles (OMS) : dispensateur de soins, communicateur, décideur, responsable communautaire et gestionnaire A long terme : une formation continue des médecins généralistes privés ré-pondant aux besoins de santé de la population, avec des partenariats entre ges-tionnaires, décideurs, professionnels, académies et usagers et une initiation à la médecine générale, santé publique et santé communautaire au cours de la formation de baseUn rêve… ça prendra ce que ça prendra comme temps, mais sans des gé-néralistes motivés et conscients de leur mission de santé publique auprès de la population, qui travailleront pour mettre les jalons et les fondements de ce changement tant désiré, nous continuerons à ressasser les mêmes choses…

plaidoyer pour une formation continue du médecin généraliste privé du maroc adaptée aux besoins de santé de la population Véritable quête du Graal du parent pauvre du secteur de la santé, le médecin généraliste est toujours en quête d’identité, puisque sa formation de base, l’a destiné à tout, sauf à apprendre sa pratique sur le tas.

chronique d’un médecin généraliste

Leader du marché de l’assuran-ce au Maroc, RMA Watanya s’apprête à lancer la carte santé Sihatcom. Cette première carte de remboursement en assuran-ce-santé sera délivrée à chacun des salariés des entreprises couvertes en assurance-mala-die et souhaitant bénéficier de ce service. Sa conception vise la réduction des délais de rem-boursement et à décharger l’as-suré et l’entreprise de la gestion de ce genre de dossiers. Ainsi, tout remboursement ou avance sur frais de santé auquel aura

droit un assuré, sera crédité très rapidement sur sa carte Si-hatcom. Grâce à cette mesure, il pourra retirer son argent dans un Guichet automatique ban-caire (GAB) ou l’utiliser pour payer ses achats chez les com-merçants affiliés à VISA.Cette formule inédite apparaît comme une étape complémen-taire d’autres services inno-vants lancés par RMA WATA-NYA, comme le service «Hifad Express» qui consiste en une nouvelle formule d’indemni-sation proposée aux clients de la compagnie.

sihatcom. La carte prépayée de rmA Watanya

Par Sanaa MERIMI

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CCette première édition du Congrès MG Maroc - IFDA , a été de l’avis de tous, une réussite tant au plan organisa-tionnel que scientifique. Le concept est assez innovant : permettre à des médecins généralistes de faire une mise à jour sur des thématiques variées; la médecine générale étant multidisciplinaire par définition.Cette association de médecins généralistes du secteur privé, créée en 2003, a en effet réussi à regrouper envi-ron 500 participants marocains et étrangers autour d’un programme riche et varié dont la pluridisciplinarité de-meure le dénominateur commun. Un tel choix n’est certes pas fortuit. Il répond à la ferme volonté des organisateurs de souligner avec insistance le rôle primordial que joue le médecin généraliste dans toute action visant l’amélio-ration de l’état de santé de la population. Mais au-delà de cette préoccupation, il s’agit aussi de créer au sein de cette manifestation scientifique un lieu d’échange et de confrontation d’expériences dans l’optique d’améliorer les pratiques.Chose promise, chose due ! En attestent les sessions ex-trêmement variées, allant de la cardiologie, l’endocrino-logie, la pédiatrie, à la neurologie, la rhumatologie, la psychiatrie et la gastro-entérologie à titre d’exemple.Les thèmes débattus lors de cette rencontre ne manquaient pas non plus d’originalité. « Quand commencer l’insuli-nothérapie dans le diabète de type II », « La prescription de psychotropes par le médecin généraliste », « Conduite à tenir devant une incontinence urinaire chez la fem-me »… Bref la liste est longue. Toutefois, la session sur « L’épuisement professionnel chez les médecins » reste sans conteste celle qui a eu le plus de succès. Signalons au passage que les interventions ont été animées par un gotha de spécialistes nationaux et internationaux.

La médecine générale. Le carrefour multidisciplinaire

Entretien

Quelles sont les principales missions du MG Maroc ?MG Maroc est une association nationale de médecins gé-néralistes du Maroc. Elle travaille sur le positionnement de la médecine générale dans le système de santé. La formation constitue un axe stratégique et prioritaire pour MG Maroc, avec 4 niveaux d’intervention : la for-mation continue, la recherche, l’évaluation des pratiques et l’enseignement ; l’objectif étant de développer la disci-pline médecine générale dans l’ensemble de ses aspects.

Qu’en est-il de votre partenariat avec l’IFDA ?Quant à l’IFDA, elle est constituée d’un réseau interna-tional d’associations de médecins généralistes. Sa princi-pale mission est de développer des concepts innovants en matière de formation continue. Le concept « Preuves et Pratique » sur lequel a été basé le congrès de Fès permet d’évaluer la pratique à la lumière des preuves : voilà ce que nous faisions, voilà ce que nous avons appris, voilà ce que nous devrions faire. Le Maroc vient d’intégrer le réseau et c’est notre association qui a été choisie.

Quel est le bilan préliminaire de votre premier congrès ?Notre congrès s’est tenu suite à de longues réflexions. C’est le premier congrès fait par et pour les médecins gé-néralistes. Il vient combler une lacune de taille en matière de formation continue. Dans ce cadre, les intervenants s’inscrivent dans une approche participative et multidis-ciplinaire de prise en charge médicale, et ce pour le bien-être du malade.

Ce congrès est la concrétisation de votre travail. Que comptez-vous faire par la suite ?Nous avons un plan d’action quadriennal. À mi-parcours de ce plan, nous allons procéder à une évaluation de toutes les actions entreprises jusqu’ici. L’axe formation continue est prioritaire pour MG Maroc, et nous comptons lancer un programme de manifestations régionales en col-laboration avec les associations locales qui font un travail

formidable dans ce domaine. Et à ce niveau, un plus large travail en matière de com-munication s’avère nécessaire pour une meilleure diffusion de nos activités. Si ce congrès a bien démontré quelque chose, c’est bien la volonté commune des médecins généralistes du Maroc de

se positionner clairement dans le système de santé.

Entretien avec Dr Sanaa MeriMi, présidente du congrès

Dr Sanaa Merimi, Présidente du Collectif national des médcins généralistes du MAROC

À l’initiative de MG Maroc, Collectif national des médecins généralistes du Maroc, et sous l’égide de l’International Family Doctors association (IFDa), s’est tenu à Fès le Congrès international de médecine pluridisciplinaire, et ce, les 22 et 23 novembre 2008.

L’équipe MG Maroc

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Diclofénac sodium

UNE GAMME ADAPTÉEÀ CHAQUE PATIENT

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(1) Hernandez-Diaz S, Garcia Rodriguez LA. Association Between Nonsteroidal Anti-inflammatory Drugs and Upper Gastrointestinal Tract Bleeding/Perforation. An Overview of Epidemiologic Studies Published in the 1990s. ARCH INTERN MED/VOL 160, JULY 24, 2000.

(2) RCP

COMPOSITION :

INDICATIONS THERAPEUTIQUES :

PROPRIETE PHARMACODYNAMIQUE :

PROPRIETE PHARMACOCINETIQUE :

DONNEES PRECLINIQUES:

POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :

MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS P ARTICULIERES D’EMPLOI :

INTERACTIONS :

EFFETS INDESIRABLES :

SURDOSAGE:

Principe actif : Diclofenac Sodium Excipient : q.s.p comprimé enrobé, suppositoire et solution injectable PRESENTATION : Voltarène 25 mg & 50 mg comprimé enrobé. Boite de 30 Voltarène LP75 mg comprimé enrobé . Boite de 20 Voltarène LP 100 mg comprimé enrobé. Boite de 10 Voltarène 12,5 mg & 25 mg & 100 mg suppositoire. Boite de 10 Voltarène 75 mg/3 ml solution injectable. Boite de 2 & 5 ampoules. Forme Comprimé enrobé 25 & 50 mg et Forme suppositoire tous dosages : Chez l’adulte : Traitement symptomatique au long cours des rhumatismes inflammatoires chroniques notamment polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante de certaines arthroses douloureuses et invalidantes Traitement symptomatique de courte durée des poussées aigues des rhumatismes abarticulaires, arthrites microcristallines, arthroses, lombalgies, radiculalgies sévères. Traitement adjuvant des manifestations inflammatoires en rapport avec le domaine ORL. Chez l’enfant : Rhumatismes inflammatoires infantiles Forme comprimé LP 50 & 100 mg : Traitement d’entretien des affections rhumatismales chroniques pour lesquelles, lors de l’utilisation des formes dosées à 25 mg & 50 mg , la posologie de 75 mg ou 100 mg s’est révélée adéquate. Pour le LP 50 mg : Traitement symptomatique de courte durée des poussées aigues d’arthrose. Forme injectable : Sciatiques aigues, lombalgies aigues, crises de coliques néphrétiques, rhumatismes inflammatoires en poussée aigue. Le Diclofénac est un anti-inflammatoire non stéroïdien dérivé de l'acide phénylacétique, du groupe des acides aryl-carboxyliques. Il a une activité anti-inflammatoire, antalgique et antipyrétique. Le Diclofénac inhibe la synthèse des prostaglandines et l'agrégation plaquettaire. Le Diclofénac soulage la douleur causée par les poussées inflammatoires, les enflures / oedèmes, la fièvre et il peut être utilisé dans le traitement de l'arthrite aiguë et chronique, les lombalgies, les syndrômes arthrosiques, les rhumatismes localisés dans les tissus mous, les enflures douloureuses ainsi que dans l'inflammation faisant suite à des traumatismes ou à la chirurgie. Absorption L'absorption du diclofénac potassium, administré sous forme de dragées, est complète et rapide. L'absorption commence immédiatement après l'administration. La quantité de diclofénac absorbée est la même que lors de l'administration d'une dose équivalente de diclofénac sodium en dragées gastrorésistantes. Des concentrations plasmatiques maximales moyennes de 5,5 µmol/l sont atteintes environ 5 à 20 min après la prise d'un sachet à 50 mg. La prise avec de la nourriture ne diminue pas la quantité du diclofénac absorbé, mais peut légèrement retarder l'absorption et ralentir la vitesse d'absorption. Distribution Le diclofénac est lié à 99,7% aux protéines sériques, principalement à l'albumine (99,4%). Le calcul du volume de distribution apparent donne des valeurs se situant entre 0,12 et 0,17 l/kg. Le diclofénac pénètre dans le liquide synovial, où les concentrations maximales sont atteintes 2 à 4 h après le pic plasmatique. La demi-vie apparente d'élimination du liquide synovial est de 3–6 h. Les concentrations de principe actif dans le liquide synovial sont plus élevées que les concentrations plasmatiques déjà deux heures après le pic plasmatique et le restent pendant une période pouvant aller jusqu'à 12 h. Métabolisme La biotransformation du diclofénac s'effectue en partie par glucuroconjugaison de la molécule inchangée mais surtout par hydroxylation et par méthoxylation simples et multiples entraînant la formation de différents métabolites phénoliques (3'-hydroxy, 4'-hydroxy, 5-hydroxy, 4',5-dihydroxy et 3'-hydroxy-4'-méthoxy diclofénac) qui sont éliminés pour la plupart sous forme glycuroconjuguée. Deux de ces métabolites phénoliques sont pharmacologiquement actifs mais à un degré nettement moindre que le diclofénac. Élimination La clairance plasmatique totale du Diclofénac est de 263 ± 56 ml/min (moyenne ± écart-type). La demi-vie plasmatique terminale est de 1–2 h. Quatre des métabolites, dont les deux actifs, ont également une demi-vie plasmatique brève de 1–3 h. Un autre métabolite, le 3'-hydroxy-4'-méthoxy Diclofénac, a en revanche une demi-vie nettement plus longue mais il est pratiquement inactif. Environ 60% de la dose sont éliminés dans les urines sous la forme de métabolites. Moins de 1% est excrété sous forme inchangée. Le reste est éliminé sous forme de métabolites, par la bile avec les fèces. Cinétique pour certains groupes de patients Aucune relation significative entre l'âge des patients et l'absorption, le métabolisme ou l'excrétion du médicament n’a été observée. Chez les insuffisants rénaux, la cinétique de dose unique administrée selon le schéma posologique habituel ne permet pas de conclure à une accumulation du principe actif inchangé. Lorsque la clairance de la créatinine est inférieure à 10 ml/min, la concentration plasmatique des métabolites à l’état d’équilibre est environ quatre fois supérieure à celle enregistrée chez les sujets sains. Les métabolites sont finalement éliminés par voie biliaire. En présence d'une insuffisance hépatique (hépatite chronique ou cirrhose non décompensée), la cinétique et le métabolisme du diclofénac sont les mêmes que chez les patients dont le foie est intact. Le Diclofénac n’a pas d’influence sur la fertilité des géniteurs (rats) ou sur le développement pré-, péri- et postnatal des jeunes animaux.Aucun effet tératogène n’a été observé chez le rat, la souris et le lapin. Au cours de différents tests in vitro et in vivo, aucun effet mutagène n’a été observé et les études à long terme chez le rat et la souris n’ont pas montré d’effet carcinogène. Adultes Dragées gastrorésistantes, suppositoires 100 mg: La posologie initiale recommandée est de 100–150 mg par jour pour les dragées gastrorésistantes et les suppositoires Voltarène. Dans les cas bénins et lors de traitement à long terme, 75–100 mg par jour sont habituellement suffisants. La posologie quotidienne est généralement fractionnée en 2–3 doses. Pour supprimer les douleurs nocturnes et la raideur matinale, la prise de dragées gastrorésistantes dans la journée peut être complétée par l'application d'un suppositoire avant le coucher (la dose quotidienne maximale étant de 150 mg). Les dragées gastrorésistantes doivent être avalées entières avec beaucoup de liquide, de préférence avant les repas. Dragées LP La posologie quotidienne recommandée de Voltarène LP est de 100–150 mg, soit 1 dragée Voltarène LP 100 ou 2 Voltarène LP 75 par jour. Dans les cas bénins et lors de traitement à long terme, 1 dragée Voltarène LP 75 ou 1 dragée Voltarène LP LP 100 par jour est habituellement suffisant. Lorsque les symptômes sont plus marqués la nuit ou le matin, la prise de Voltarène LP s'effectuera plutôt le soir. Les dragées doivent être avalées entières avec un peu de liquide, de préférence au cours des repas. Enfants: Enfants à partir de 1 an: 0,5–2 mg/kg de poids corporel/jour selon la gravité de l'affection, répartis en 2–3 doses. Dans l'arthrite chronique juvénile, on peut augmenter la dose quotidienne jusqu'à un maximum de 3 mg/kg de poids corporel, répartis en plusieurs doses. Ne pas administrer Voltarène chez les enfants de moins de 1 an. Les dragées gastrorésistantes Voltarène à 50 mg, les dragées LP LP 75 & 100 mg et les suppositoires à 50 mg et 100 mg ne conviennent pas en pédiatrie. Ampoules injectables : Injection intramusculaire Traitementd'attaque des affections suivantes: Exacerbations de rhumatisme inflammatoire ou dégénératif: polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, arthroses et arthroses vertébrales, syndromes vertébraux douloureux, rhumatisme extra-articulaire. Crises de goutte aiguës. Colique néphrétique et hépatique. États inflammatoires et oedémateux douloureux post-traumatiques et post-opératoires. Crises de migraine sévères. Perfusion intraveineuse Traitement ou prévention des douleurs post-opératoires en milieu hospitalier. CONTRE –INDICATION : Hypersensibilité connue au principe actif ou à l’un des excipients du médicament Antécédent de réactions allergiques (comme bronchospasme, rhinite aiguë, polype de la muqueuse nasale, urticaire) après la prise d’acide acétylsalicylique ou d’un autre anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS); Antécédents récents de rectites ou de réctorragies, proctites (formes susppositoires) Durant le 3ème trimestre de la grossesse (cf. «Grossesse/Allaitement»); Ulcères gastriques et/ou duodénal actifs ou hémorragies gastro-intestinales; Maladies intestinales inflammatoires comme la maladie de Crohn ou la colite ulcéreuse; Insuffisance cardiaque grave; Insuffisance hépatique grave (Child-Pugh classe C); Insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine <30 ml/min); L’indication sera établie avec rigueur et la surveillance médicale sera effectuée soigneusement chez les patients présentant des troubles gastro-intestinaux, des antécédents évocateurs d'ulcère gastro-intestinal ou une atteinte de la fonction hépatique. Les hémorragies gastro-intestinales ou les ulcères/perforations peuvent avoir des conséquences graves chez les patients âgés et peuvent se produire à n'importe quel moment pendant le traitement sans qu'il y ait nécessairement de signes avant-coureurs ou d'antécédents. Dans les rares cas où une ulcération ou une hémorragie gastro-intestinale apparaissent sous Diclofenac, le traitement doit être interrompu. Compte tenu de l'importance des prostaglandines dans le maintien de l'irrigation rénale, une prudence particulière s'impose chez les sujets présentant une atteinte fonctionnelle cardiaque ou rénale, les patients âgés, les malades sous diurétiques et ceux présentant une importante diminution du volume de liquide extracellulaire, quelle qu'en soit la cause, p.ex. dans la phase pré- ou post-opératoire lors d'interventions chirurgicales lourdes. C'est pourquoi il est recommandé de surveiller par précaution la fonction rénale lorsque Diclofenac est utilisé dans ces cas-là. L'arrêt du traitement entraîne généralement un retour à l'état précédent du traitement. En se basant sur des considérations médicales générales, la prudence s'impose chez les sujets très âgés. Il est recommandé en particulier d'administrer la dose minimale efficace chez les patients âgés fragiles ou chez ceux dont le poids corporel est faible. Comme avec d’autres AINS, une ou plusieurs enzymes hépatiques peuvent augmenter sous Diclofenac. Ceci a été observé avec le diclofénac au cours d'études cliniques et peut apparaître chez environ 15% des patients mais s'accompagne cependant rarement de symptômes cliniques. L'importance clinique de ce phénomène n'est pas connue. Dans la plupart des cas, il s'agit d'élévations limitrophes. Occasionnellement (dans 2,5% des cas), il s’agissait d’une augmentation modérée des enzymes hépatiques (=3–<8× la limite supérieure des valeurs normales) alors que l'incidence des augmentations marquées (=8× la limite supérieure des valeurs normales) n’était que d’env. 1%. Au cours des études cliniques mentionnées ci-dessus, parallèlement à l'augmentation des enzymes hépatiques, des lésions hépatiques cliniquement manifestes ont été observées dans 0,5% des cas. En général, l'augmentation des enzymes hépatiques était réversible après l'arrêt du traitement. Il faut toutefois rappeler que Diclofenac n'est recommandé que pour les traitements de courte durée (maximum 3 jours). Le traitement par Diclofenac doit être interrompu lorsque les troubles de la fonction hépatique persistent ou s’aggravent ainsi que lorsque des signes ou symptômes cliniques d'hépatopathie (p.ex. hépatite) ou d’autres manifestations apparaissent (p.ex. éosinophilie, éruption cutanée, etc.). Parallèlement à l'augmentation des enzymes hépatiques de rares cas de réactions hépatiques graves, (y compris d'ictère) et de cas isolés d'hépatite fulminante mortelle, ont été rapportés. Une hépatite peut se produire sans symptômes avant-coureurs. La prudence s'impose chez les patients atteints de porphyrie hépatique car Diclofenac pourrait déclencher une crise. Un traitement de courte durée avec Diclofenac dans les indications citées ci-dessus se révèle généralement suffisant. Dans le cas où, contrairement aux recommandations d'utilisation, Diclofenac est administré sur une période plus longue, il est conseillé, comme pour tous les antiinflammatoires non stéroïdiens hautement actifs, de contrôler régulièrement la formule sanguine. Une inhibition temporaire de l'agrégation plaquettaire est aussi possible avec Diclofenac comme avec les autres AINS. Une surveillance attentive s'impose chez les patients souffrant de troubles de la coagulation. De par ses propriétés pharmacodynamiques, Diclofenac peut comme d'autres AINS masquer une symptomatologie infectieuse.Comme avec d'autres AINS, des réactions allergiques (y compris anaphylactiques/anaphylactoïdes) peuvent apparaître dans de rares cas, même en l'absence de tout traitement antérieur par le médicament. Lithium, digoxine Lors d’administration concomitante, Diclofenac peut augmenter la concentration plasmatique du lithium et de la digoxine. Diurétiques Comme d’autres AINS,dont Diclofenac peuvent inhiber l'efficacité des diurétiques. En outre, le traitement concomitant par les diurétiques d'épargne potassique peut parfois s'accompagner d'une hyperkaliémie, d'où la nécessité de mesurer fréquemment la kaliémie. AINS L'administration concomitante d'un autre AINS par voie systémique peut augmenter la fréquence des effets indésirables. Anticoagulants Bien que les études cliniques n'indiquent pas que diclofénac influence l'effet des anticoagulants des cas isolés de risque accru d'hémorragie lors d'emploi concomitant de diclofénac et d'anticoagulants ont été rapportés; c’est pourquoi une surveillance clinique étroite est recommandée dans de tels cas. Antidiabétique Des essais cliniques ont montré que diclofénac peut être administré conjointement avec des antidiabétiques oraux sans en modifier leur effet clinique. Cependant, des cas isolés d'effets hypoglycémiants et hyperglycémiants en présence de diclofénac ont été rapportés, rendant nécessaire une modification de la posologie des médicaments hypoglycémiants. Méthotrexate La prudence s'impose lorsque des AINS sont administrés moins de 24 h avant ou après un traitement au méthotrexate, car la concentration sanguine et la toxicité du méthotrexate peuvent augmenter. Ciclosporine La néphrotoxicité de la ciclosporine peut être accrue par les effets des AINS sur les prostaglandines rénales. Antibiotiques du groupe des quinolones Des cas isolés de convulsions qui pourraient être dues à l'association d'AINS et de quinolones ont été rapportés. Fréquences: très fréquent (>1/10), fréquent (>1/100 <1/10), occasionnel (>1/1000 <1/100), rare (>1/10’000 <1/1000), très rare (<1/10’000). Circulation sanguine Très rare: thrombopénie, leucopénie, agranulocytose, anémie hémolytique, anémie aplasique. Système immunitaire Rare: réactions d’hypersensibilité, par ex. asthme, réactions générales anaphylactiques/anaphylactoïdes, y compris hypotension. Très rare: vasculite, pneumonite. Système nerveux Occasionnel: céphalées, étourdissements, vertiges. Rare: asthénie. Très rare: troubles de la sensibilité y compris paresthésies, troubles de la mémoire, désorientation, insomnie, irritabilité, convulsions, dépression, anxiété, cauchemars, tremblements, réactions psychotiques, méningite aseptique. Troubles oculaires Très rare: troubles de la vision (baisse de l’acuité visuelle, diplopie). Oreille Très rare: baisse de l’acuité auditive, bourdonnements d’oreilles. Troubles cardiaques Très rare: palpitations, douleurs thoraciques, hypertension, insuffisance cardiaque. Troubles gastro-intestinaux Occasionnel: douleurs épigastriques, autres troubles gastro-intestinaux tels que nausées, vomissements, diarrhées, crampes abdominales, dyspepsie, flatulence, anorexie. Rare: hémorragie gastro-intestinale (hématémèse, melaena, diarrhées avec présence de sang), ulcère gastro-intestinal avec ou sans hémorragie/perforation. Très rare: stomatite aphteuse, glossite, troubles gustatifs, lésion oesophagiennes, sténoses intestinales de type diaphragmatique, affectionsabdominales basses, par ex.: colite hémorragique non spécifique, exacerbation de colite ulcéreuse ou de maladie de Crohn, constipation, pancréatite. Troubles hépatobiliaires Fréquent: augmentation des transaminases sériques (SGOT, SGPT), occasionnellement augmentation modérée (=3× la limite supérieure des valeurs normales) resp. marquée (=8× la limite supérieure des valeurs normales).Rare: hépatite accompagnée ou non d’ictère, très rarement fulminante Troubles cutanés Occasionnel: éruptions cutanées. Rare: urticaire. Très rare: éruptions bulleuses, eczéma, érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell (nécrolyse épidermique toxique), érythrodermie (dermatite exfoliatrice), chute de cheveux, réactions de photosensibilisation, purpura, y compris purpura allergique. Troubles rénaux Rare: oedème. Très rare: insuffisance rénale aiguë, hématurie, protéinurie, néphrite interstitielle, syndrome néphrotique, nécrose papillaire. Le traitement de l'intoxication aiguë par les AINSconsiste essentiellement en une surveillance clinique et en la mise en place de mesures symptomatiques. Le surdosage de Diclofenac n'engendre pas de tableau clinique caractéristique. Les mesures thérapeutiques en cas de surdosage sont les suivantes: Prévenir l'absorption le plus vite possible après l'ingestion de la surdose par lavage gastrique et administration de charbon actif. Les complications telles qu'hypotension, insuffisance rénale, convulsions, irritation gastro-intestinale et dépression respiratoire requièrent une surveillance clinique et un traitement symptomatique. Des mesures thérapeutiques spécifiques telles que diurèse forcée, dialyse ou hémoperfusion seront probablement inefficaces pour éliminer les AINS en raison de leur liaison protéique élevée et de leur métabolisme important. Titulaire de l’Autorisation de Mise sur le Marché : Novartis Pharma Maroc , 82 Bd Chefchaouni, Quartier industriel Aïn Sebaâ 20250 CASABLANCA. Tel 00-212-22-35-93-14

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Terreurs nocturnes. Une histoire de famille

Grossesse. L’importance des échanges materno-foetalsUne équipe de chercheurs américains a découvert qu’au cours de la grossesse un grand nombre de cellules maternelles passent la barrière du placenta et entrent dans l’organisme du fœtus. Mais le plus étonnant dans leur découverte, c’est que l’arrivée des cellules maternelles déclenche la fabrication de cellules qui empêchent le système immunitaire du fœtus de les attaquer et de les détruire. Cette tolé-rance est due aux lymphocytes T régulateurs. Grâce à des prélèvements de cellules fœtales, ces scientifiques ont constaté que le système immuni-taire du fœtus –dont on sait peu de choses- est ca-pable de se défendre contre d’autres cellules adultes que celles de la mère. Si la production de lympho-cytes T régulateurs est bloquée, même les cellules maternelles sont attaquées.Ils suggèrent que ces lymphocytes aident aussi le fœtus à éviter les attaques contre ses propres cellu-les, comme cela se produit au cours des maladies auto-immunes. Les lymphocytes régulateurs desti-nés à tolérer les cellules maternelles perdurent dans

l’organisme bien après la naissance, ont également découvert les chercheurs, parfois jusqu’à 17 ans.

UUtilisés au long cours, les thiazolidinedio-nes (TZD), une classe de médicament contre le diabète de type 2, doublent le risque de fracture chez les femmes trai-tées. Tels sont les résultats d’une étude canadienne. Ayant porté sur 14 000 parti-cipants, elle a démontré que ce risque aug-mente fortement, particulièrement chez celles âgées de plus de soixante-dix ans. Dans ce groupe, un an de traitement en-traîne une fracture additionnelle dans un

groupe de 21 femmes. Il n’a pas été noté une telle augmentation chez les hommes. Ces fractures seraient dues à une baisse de la densité minérale osseuse qui affecte particulièrement le rachis lombaire et le bassin avec un quasi-doublement du ris-que de fracture de hanche. Cette démi-néralisation reste pour partie inexpliquée mais les médecins suggèrent que les TZD entraînent des modifications de la moelle osseuse fragilisant les os.

Antidiabétiques et fractures. Des précautions s’imposent

LLes terreurs nocturnes qui font hurler certains enfants quelques heures après leur coucher ont fait l’objet d’une étude dirigée par une équipe du Centre des trou-bles du sommeil à Montréal. Pu-blié dans la revue Pediatrics, ce travail a révélé que jusqu’à 40% des terreurs nocturnes peuvent s’expliquer par l’hérédité. Ce résultat repose sur l’étude com-parative de 390 paires de vrais et

faux jumeaux de leur naissance jusqu’à trente mois. Les chercheurs ont constaté que parmi les jumeaux identiques, si un enfant avait connu un épisode de terreur pendant le sommeil, la possibilité que son jumeau souf-fre de ce trouble jusqu’à l’âge de 30 mois était d’environ 68 pour cent. Pour les faux jumeaux, ce même risque chute à 24%.Cette nouvelle étude indique

donc que les enfants nés de pa-rents ayant souffert de terreurs nocturnes ont certainement plus de risques de les expérimenter à leur tour. Toutefois, les cher-cheurs soulignent que d’autres facteurs peuvent aussi les causer (fièvre, vessie pleine, stress fa-milial…) et qu’elles n’ont pas de conséquences psychologiques ou sociales.

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Le cancer, première cause de mortalité d’ici 2010

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Les changements qu’accompagne l’adolescence résul-tent d’une cascade hormonale qui commence dans le cerveau. Mais l’origine de toutes ces transformations est restée flou jusqu’à ce qu’à l’identification récente d’une des hormones responsable de ce processus. En effet, en étudiant le cas de neuf familles turques

dont plusieurs membres sont atteints d’un dévelop-pement anormal des caractères sexuels, conséquence d’une puberté inachevée. Les chercheurs de l’Univer-sité de Cambridge ont identifié deux mutations géné-tiques chez ces personnes qui seraient responsables de leurs problèmes et que l’on ne retrouve pas chez leurs frères et sœurs.Les mutations, situées sur deux gènes, affectent le fonctionnement d’un peptide, la neurokinine B, qui enverrait un signal déclenchant la production, dans le cerveau, de la gonadolibérine (ou GnRH- gonadotro-phin releasing hormone). Ces ‘’bouffées’’ de gonado-libérine lâchées par l’hypothalamus déclenchent à leur tour la production des gonadotrophines qui stimulent les gonades afin qu’elles fabriquent les hormones sexuelles. La cascade qui va conduire au développe-ment des organes sexuels est alors enclenchée.

Le signal de départ de la puberté

SSelon le rapport annuel de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), publié mardi 9 décembre, le cancer sera la première cause de mortalité d’ici 2010, détrônant les maladies cardio-vasculaires, et le nombre de cas pourrait plus que doubler d’ici 2030.L’OMS attribue cette tendance à l’augmentation de la consommation de tabac dans les pays en développement, notamment l’Inde et la Chine, qui comptent 40% des fumeurs de la planète. Elle l’attribue aussi à un meilleur dia-gnostic et à la décroissance des maladies infectieuses, hier encore première cause de mortalité dans le monde.Le nombre de cancers diagnostiqués a augmenté progressivement dans le monde et les experts estiment que 12 millions de personnes seront touchées cette année. Sept millions de personnes devraient en mourir, selon le dernier rapport de l’OMS.

C1000 vies d’enfants peuvent être épargnées chaque jour

Chaque année 830.000 enfants décèdent d’un traumatisme involontaire ou d’un acci-dent, selon le premier rapport sur la prévention des traumatismes chez l’enfant établi par l’OMS à partir de données recueillies par 180 de ses experts dans le monde. Les cinq principales causes de dé-cès par traumatisme sont les ac-cidents de la route, les noyades, les brûlures, les chutes et les in-toxications. La plus grande partie des décès a lieu dans les pays en voie de développement. Même dans les pays les plus industrialisés, les acci-dents de l’enfant restent un problème de santé publique majeure puisqu’ils représen-

tent toujours 40% des décès et la première cause de mortalité entre 9 et 10 ans.

Port de ceintures de sécurité et de casques adaptés aux enfants, régu-

lation de la température des robi-nets d’eau chaude, dispositifs de fermeture de sécurité pour les

flacons de médicaments et les récipients contenant des pro-duits d’entretien, réaménage-

ment des crèches et renforcement des services de soins médicaux

d’urgence et de réadaptation… sont autant de mesures préventives recommandées par l’OMS et qui

permettraient de sauver un millier de vies d’enfants dans le monde.

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Antioxydants et vieillissement.Les nouvelles pistes

DDepuis plus de cinquante ans, les radicaux libres sont accusés d’oxy-der et d’endommager les cellules saines à la manière de la rouille sur du fer. Une récente étude est venue pourtant modérer largement le rôle du stress oxydatif dans le vieillis-sement. Ainsi, en manipulant, chez le ver, les gènes contrôlant les mécanis-mes de défenses naturels contre les radicaux libres, des chercheurs de l’UCL (University College London) ont évalué l’efficacité de ce système sur la durée de vie. Contrairement à ce qu’ils imagi-

naient, entre les vers dépourvus de capacités antioxydantes et ceux dont les gènes étaient le plus ex-primés, la différence de longévité était minime.Cette expérience, qui confirme des résultats récents obtenus sur des souris à l’université du Texas, prouve que le stress oxydatif n’est sans doute pas le seul facteur de vieillissement et probablement pas le principal. Pour les auteurs, d’autres pistes sont à explorer no-tamment l’impact des réactions chimiques incluant des sucres dans l’organisme.

DDe 2000 à 2007, le nombre de décès dus à la rougeole dans le monde a été ramené selon les estimations de 750 000 à 197 000, soit une baisse de 74 %. En outre, la Région de la Méditerranée orientale de l’OMS qui comprend des pays comme l’Afghanistan, le Pakistan, la Somalie et le Soudan, a ramené le nombre estimé de ces décès de 96 000 à 10 000 au cours de la même période, une diminution remarquable de 90%, ce qui signifie que cette région a atteint l’objectif fixé par les Nations Unies pour 2010 avec trois ans d’avance.Comme l’a souligné le Directeur général de l’OMS, le Dr Margaret Chan, «Il faut rendre hommage au travail considérable et à l’engagement énergique des pays de la Région de la Méditerranée orientale contre cette maladie ; nous sommes à deux ans à peine de la date butoir de 2010 et j’invite donc instamment l’ensemble des pays touchés par la rougeole à intensifier leurs efforts pour vacciner tous les enfants.»

La mortalité rougeoleuse baisse de 74%

TTel qu’annoncé par l’Office français de prévention du tabagisme (OFT), « l’année 2008 sera la quatrième année consécutive où le tabagisme actif n’aura pas régressé dans notre pays ». Ce constat souligne le relâchement des campagnes gouvernemen-tales dans ce domaine. Depuis 4 ans en ef-fet, aucune initiative d’ampleur n’a été prise pour aider les fumeurs. Avec près de 30% de Français accros, le tabac a encore de beaux jours devant lui. « Alors que 54 milliards

de cigarettes ont été vendues en 2004, le volume des ventes pour 2008 sera équivalent » regrette le Pr Bertrand Dautzenberg, président de l’OFT.Pour remédier à cette situation, l’Of-fice avance des solutions, comme l’augmentation du prix du tabac (une augmentation du prix de vente de 10% diminue de 4% la consommation) et la diffusion de campagnes de prévention.

Tabac. Les Français ont du mal à décrocher

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CompléMat grossesse est un complément vitaminique et minéral destiné à la femme

enceinte est composé de 10 vitami-nes et 4 minéraux essentiels à son équilibre et au développement du fœtus. Ce produit contient du fer, de

l’acide folique « vit B9 » et de la vit B12 qui participent à la formation et au

renouvellement des cellules ; ainsi que la vit B1 qui inter-vient dans le fonctionnement du système nerveux.Il prévient le risque d’hyperplasie thyroïdienne, ainsi que le retard mental de l’enfant avec l’iode. Il lutte également contre la fatigue passagère grâce au magnésium et à la vit B6. Enfin CompléMat grossesse est un antioxydant très fort puisqu’il contient aussi de la vit E. CompléMat grossesse est préconisé à raison de 2 gélules par jour.

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Appelée également « hyper-cholestérolémie de type IIa », l’hypercholesté-

rolémie familiale (HCF) est une maladie génétique à transmission autosomique dominante, dont la cause sous-jacente est un trouble du métabolisme lipidique.

HCF sous la loupePour rappel, le cholestérol pro-vient principalement du foie (75 %) et de l’alimentation (25 %). Les deux mécanismes qui alimentent la cellule en cette substance grasse sont la synthèse in loco et la capture des « lipoprotéines de basse densité (ou LDL) » via leur apo-lipoprotéine B (apo B) grâce à un récepteur spécifique appelé récep-teur aux LDL (ou RLDL).L’HCF résulte d’un déficit de cap-ture des particules LDL. Sous sa forme la plus souvent rencontrée, elle résulte de la présence de mu-

tations au niveau du gène codant le RLDL ou au niveau de celui co-dant l’apo B qui produit un déficit de capture des particules LDL. Ce défaut d’épuration des LDL favo-rise les dépôts pathologiques du cholestérol dans différents tissus, extravasculaires et vasculaires. Cliniquement, les dépôts extravas-

culaires caractéristiques de l’HCF correspondent surtout aux xantho-mes. Quant aux dépôts vasculaires, ils vont se manifester par une mala-die vasculaire ischémique précoce, d’où la gravité de la pathologie. L’HCF existe sous deux formes, hétérozygote (he) et homozygote

(ho) qui se différencient par l’âge d’apparition et la gravité des at-teintes. Les données épidémiologiques disponibles actuellement sont ba-sées sur le diagnostic des formes les plus symptomatiques et de dia-gnostic clair, c’est-à-dire, les for-mes qui produisent une hypercho-

lestérolémie et/ou une maladie coronaire importante. Ainsi, dans diverses populations, la prévalence de l’HCFhe varie entre 1/200 à 1/1000, avec une moyenne de 1/500, faisant de cette pathologie la maladie monogénique la plus fréquente chez l’Homme. Quant à la pré-

valence de l’HCFho, elle est de 1/106. Il s’agit d’une forme rare, mais néanmoins très grave. En effet, chez les patients atteints de cette forme, le taux de cholestérol plasmatique peut dépasser les 6 grammes par litre dès la naissance et les troubles cardio-vasculaires

La maladie du cholestérol stagnantMaladie fréquente, l’hypercholestérolémie familiale est une

prédisposition héréditaire à l’excès de cholestérol dans le sang. Contre ses redoutables complications cardi-ovasculaires, le

dépistage précoce est vital.

Hypercholestérolémie familiale.

Le nombre de patients atteints d’hypercholestérolémie familiale hétérozygote dans le monde est

estimé à 1/500 et celui de la forme homozygote est de 1/106.

Avec lA collAborAtion de MAriAMe el MeSSAl ProfeSSeur de Génétique à lA fAculté deS ScienceS Ain chock - cASAblAncA

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Dans des travaux remarquables, couronnés par le prix Nobel de Médecine en 1986, Goldstein et Brown ont découvert l’existence du récepteur LDL, analysé les mé-canismes de sa régulation, étudié son rôle dans le contrôle des taux circulants du cholestérol LDL et caractérisé son déficit dans l’hy-percholestérolémie familiale. L’in-hibition sélective par les statines de l’HMG CoA réductase, enzyme contrôlant l’étape limitante de la synthèse hépatique du cholesté-rol, induit une augmentation de la

synthèse et de l’expression des ré-cepteurs LDL à la surface des hé-patocytes. L’amélioration de l’épu-ration hépatique du cholestérol qui en résulte entraîne une diminution importante des taux circulants du cholestérol LDL. Les statines sont surtout indiquées dans le traite-ment de l’hypercholestérolémie familiale ou polygénique. Plu-sieurs études angiographiques ont démontré leur effet favorable de stabilisation, voire régression, des sténoses des artères coronaires. De plus, elles ont apporté récemment

la preuve de leur efficacité, tant en prévention primaire qu’en pré-vention secondaire, pour réduire la morbidité et la mortalité coro-narienne des individus présentant des taux de cholestérol plasmati-que même relativement modérés ou normaux. Les statines représen-tent indiscutablement un progrès thérapeutique majeur dans le trai-tement de l’hypercholestérolémie, progrès qui devrait permettre de mieux contrôler l’athérosclérose et contribuer à enrayer le fléau de la maladie coronarienne.

Les statines, du récepteur LDL à la protection cardio-vasculaire

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peuvent apparaître dès l’âge de 10 ans. En l’absence de traitement, la majorité de ces malades décèdent avant l’âge de 20 ans. Intérêt du dépistage précoceMaladie héréditaire, l’HCF est un facteur de risque majeur de l’athé-rosclérose. Par conséquent, un diagnostic tardif et une mauvaise prise en charge de cette pathologie constituent un très mauvais pro-nostic cardio-vasculaire.Face à ce danger, le dépistage pré-coce est d’un très grand intérêt. Alors que le cadre clinique de la forme homozygote est assez ho-mogène, celui de la forme hété-rozygote présente des variations interindividuelles considérables, voire au sein d’une même famille. D’où l’importance des facteurs en-vironnementaux et/ou génétiques dans l’expression du phénotype de l’HCF.Le diagnostic clinique de l’HCFhe repose sur des niveaux de cholesté-rol total (CT) et de cholestérol des LDL (C-LDL) élevés, la présence de dépôts lipidiques, une histoire familiale d’hypercholestérolémie et/ou une histoire personnelle et/ou familiale de maladie cardio-vasculaire précoce. Les niveaux des triglycérides (TG) sont généra-lement normaux. Cependant, dans

certains cas, des augmentations ont été notées. Quant au cholestérol des lipoprotéines de haute densité (C-HDL), l’HCF est généralement accompagnée d’une baisse de ce paramètre, notamment dans le cas de l’HCFho, pouvant aggraver le risque d’athérosclérose. Le poids socio-économique de l’HCF, particulièrement l’HCFhe, est énorme. En effet, le nombre de patients atteints de cette patholo-gie à travers le monde est estimé à 1/500, avec 200.000 décès chaque année dans le monde par infarc-tus du myocarde. Par conséquent, l’HCF hétérozygote représente un problème de santé publique à l’échelle internationale et des programmes ont été mis en place dans différents pays pour prévenir les décès précoces par infarctus du myocarde dans cette population à risque. Ces programmes sont basés sur l’harmonisation des critères de diagnostic de cette pathologie, le dépistage précoce des patients HCFhe et leurs parentés, leur prise en charge précoce et efficace, ainsi que sur la recherche des altérations génétiques responsables de cette pathologie. L’introduction des données généti-ques dans le diagnostic de l’HCF est en effet d’un grand intérêt puis-qu’il permet l’identification préco-

- Xanthomes tendineux ou- Arc cornéen avant 45 ans, si le C-LDL

≥ 190 mg/dl ou- C-LDL ≥ 250 mg/dl chez les individus

de 18 ans ou plus - C-LDL ≥ 190 mg/dl chez les individus

de moins de 18 ans ou- C-LDL compris entre 190 et 249 mg/dl

dans au moins deux occasionsLe dosage du C-LDL doit se faire cha-que deux ans chez tous les apparentés de 1er degré avec un C-LDL > 160 mg/dl ou > 135 mg/dl chez les moins de 18 ans. Quant aux enfants de probands HCF hé-térozygote, le dépistage doit se faire à partir de l’âge de 3 ans.

Critères de diagnostic chez un apparenté de 1er degré d’un proband atteint

- Age. Homme : ≥ 30 ans. Femme : ≥ 45 ans post-ménopausée.

- Tabagisme actif- Histoire familiale de maladie corona-

rienne précoce ( maladies coronarienne chez un parent de 1er degré < 55 ans ou une parente de 1er degré < 65 ans)

- C-LDL très élevé : > 330 mg/dl- C-HDL bas : < 40 mg/dl- Hypertension artérielle : > 140/90 mmHg- Diabète de type 2- Lp(a) > 60 mg/dl

Principaux facteurs de risque cardio-vasculaire chez les patients atteints d’HCF

Arc cornéen

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ce de cette pathologie et par consé-quent, la possibilité d’optimiser la prévention cardio-vasculaire dans cette population. D’ailleurs, dans les dernières recommandations internationales de diagnostic et de prise en charge de l’HCF, les ex-perts encouragent la recherche du statut moléculaire de l’HCF à tra-vers le monde pour déterminer son spectre mutationnel, qui est propre à chaque population, et faciliter le diagnostic dans l’avenir.

Réduire le taux du cholestérol Une fois le diagnostic arrêté, le traitement de l’HCF prescrit vise principalement la baisse des ni-veaux plasmatiques du C-LDL, vu l’impact considérable sur la mor-bidité et la mortalité coronarienne dans cette population à haut risque cardio-vasculaire. Cependant, comme la maladie car-dio-vasculaire est multifactorielle, il est impératif de contrôler tous les autres facteurs de risque pour obte-nir un bénéfice optimal. Les mesu-res hygiéno-diététiques y jouent un rôle de taille. Elles sont axées sur une alimentation saine, le maintien d’un poids corporel idéal, la prati-que d’une activité physique régu-lière et l’arrêt du tabac.Pour ce qui est de la prise en char-

ge thérapeutique, les statines sont les médicaments de choix pour l’HCFhe et leur utilisation est re-commandée même chez les en-fants. Leur efficacité dans la pré-vention primaire et secondaire de

la morbi-mortalité cardio-vascu-laire a été bien démontrée. De plus, elles peuvent être utilisées en bi ou tri-thérapie avec d’autres hypoli-pémiants sans provoquer de risque d’interactions médicamenteuses.Comme alternatives aux statines, les résines peuvent être utilisées en monothérapie, spécialement chez les jeunes enfants et pendant la grossesse. Il s’agit de chélateurs des sels biliaires intestinaux, for-çant ainsi le foie à en synthétiser à partir du cholestérol. Un dernier agent hypolipémiant ajouté à la

liste est l’ézitimibe. Il s’agit d’un inhibiteur de l’absorption intesti-nale du cholestérol provenant de l’alimentation ou de la bile provo-quant ainsi une baisse importante du C-LDL plasmatique.

Le traitement de choix chez les ho-mozygotes est la LDL-aphérèse. Il s’agit d’une épuration extracorpo-relle des LDL du plasma par chro-matographie d’affinité, qui doit se répéter chaque 15 jours. Malheu-reusement, cette thérapie n’est pas disponible au Maroc, condamnant ainsi d’emblée les patients atteints d’HCFho. Facteur de risque majeur de l’athé-rosclérose, l’HCF alourdit da-vantage le fardeau économique représenté par les maladies cardio-vasculaires partout dans le monde. Le Maroc n’en est pas épargné. Si on tient compte des prévalences 1/500 pour la forme hétérozygote et 1/106 pour la forme homozygote, le nombre d’HCFhe serait de 60.000 et celui de l’HCFho de 30. Les seu-les études marocaines sur l’HCF menées au Laboratoire de Biochi-mie de la Faculté des Sciences Aïn Chock, ont récemment dressées un premier état des lieux de cette pa-thologie dans notre pays. Ainsi, le manque de structures spécialisées en dyslipidémie et de stratégies de prise en charge de ce facteur de risque majeur, et l’indisponibilité de la LDL-aphérèse compliquent l’identification et le recrutement de l’HFhe et la prise en charge aussi bien de la forme hétérozygote que de la forme homozygote.

Xanthomes tendineux

(Williams et al. 1993) Les valeurs sont en mg/dl

Intervalle âge (ans)

Lien de parenté avec le proband HCF1er degré 2ème degré 3ème degré

CT C-LDL CT C-LDL CT C-LDL<20

20-2930-39≥40

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155170190205

230250280300

165180200215

240260290310

170185210225

Concentrations en cholestérol total et C-LDL pour le diagnostic des apparentés atteints d’un proband HCF

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IIls étaient nombreux à répondre présent à cet événement initié par SOS Hépatites en collabora-tion avec le réseau associatif du « Printemps du patient 2008 ». On comptait parmi les participants, de nombreuses personnalités dont le conseiller du premier ministre, Driss Ghennioui, le représentant de l’ANAM, Bouchaïb Morjane, des professionnels de la santé, des acteurs de la société civile, des patients, ainsi que la presse écrite, électronique et audiovisuelle... Malgré l’absence déplorable des premiers concernés par cet évé-nement, en l’occurrence le minis-tère de la Santé, la CNOPS et la

CNSS, les riches discussions en-tamées, ont été inaugurées par le discours d’ouverture du Pr Driss Jamil, président de SOS Hépatites. Ce dernier a souligné que ce col-loque s’inscrit dans la continuité des grands chantiers amorcés par le Printemps du patient. « Grâce à cet événement phare, nombreu-ses sont les actions entreprises dans le sens d’améliorer la prise en charge des maladies chroni-ques et graves. L’élargissement du taux de couverture de cette ca-tégorie de pathologies, ainsi que la suppression de la TVA sur les médicaments hépatiques ne sont que les premiers pas dans ce long

combat que nous menons pour garantir aux malades des presta-tions sanitaires de qualité », a-t-il exprimé.« Ce combat au quotidien est éga-lement celui de l’ANAM », a af-firmé M. Morjane. Après avoir ex-posé le mode de fonctionnement de cet organisme référence dans ce domaine, il s’est étalé sur ses principales missions, en l’occur-rence la mise au point de méca-nisme d’application, de gestion et de régulation du projet AMO par les organismes concernés. Il n’a pas manqué non plus de faire état des grands chantiers ouverts par l’Agence « dont l’objectif est de

A quand son application ?Tiers-payant

« Le patient et l’AMO : acquis et perspectives », tel a été le thème du Colloque national sur le patient et l’assurance-maladie, tenu le 2 décembre dernier à Casablanca. La prise en charge totale et préalable des maladies graves et chroniques était la pierre d’assise de cette rencontre.

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Les intervenants du colloque national sur le patient et l’assurance maladie

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permettre une couverture médica-le à toutes les tranches de la po-pulation marocaine dont les étu-diants et les artisans. Un intérêt particulier est également porté au RAMED qui est l’espoir des per-sonnes démunies d’accéder aux soins sanitaires », a-t-il ajouté.Dans cette même veine, l’inter-vention de Pr Jamil s’est entière-ment consacrée à la nécessité de la mise en application du tiers-payant. Cette pratique qui a don-né ses fruits dans d’autres pays dont la France et les États-Unis, s’avère la plus efficace pour per-mettre aux malades de poursuivre leurs traitements lourds et contrai-gnants pour leur bourse sans en-traves et sans risque d’abandon ou d’inobservance. « Nous lan-çons d’ici un appel solennel à toutes les instances concernées pour activer ce dispositif qui permettra d’améliorer l’état de santé des personnes atteintes de ce mal dont le nombre dépasse de loin celui des cancéreux ou des sidéens. Le tiers-payant est tou-jours au stade de réflexion à la CNSS. Nous espérons qu’il puisse être appliqué dans les plus brefs délais. », a-t-il expliqué. A côté de son rôle attesté dans la prévention des maladies lourdes, et la rationa-lisation des dépenses en santé, ce dispositif mettra fin au retard des remboursements, une problémati-que tant décriée par les malades que par les prestataires de soins et les associations de patients.L’intervention du Pr Amal Bour-

quia n’était pas moins revendica-tive que celle du Pr Jamil, dans la mesure où elle a placé la prise en charge des maladies rénales dans un cadre plus large où tout un chacun a un rôle à jouer. Pour cette militante acharnée : « La lutte contre ce mal ravageur en nette croissance, passe d’abord par la prévention dans un cadre multidisciplinaire. Mais les trai-tements, eux, nécessitent des ef-forts colossaux tant humains que matériels et logistiques et qui dans l’état actuel des choses ne semblent pas être du domaine de l’acquis. Tiers-payant et RAMED sont donc une alternative pour dé-passer cette situation difficile. ».

D’où l’urgente nécessité de me-ner des réflexions approfondies sur la question par notamment les instances en charge du projet AMO. Un plan d’action dans ce sens s’impose avec acuité.Cet appel a été également ce-lui du président de l’Association marocaine de lutte contre la po-lyarthrite rhumatoïde, Dr Moha-med Saleh Bennouna. Reconnue en tant qu’ALD, la polyarthrite rhumatoïde ne bénéficie pourtant pas des nouvelles décisions prises dans ce sens par la CNSS. « Les patients ne bénéficient ni d’une

prise en charge totale ni encore moins d’une prise en charge préa-lable. Les dépenses importantes en charge des malades les pri-vent d’accéder à des traitements de fond, seuls capables d’arrêter l’évolution désastreuse de la ma-ladie, avec tout ce que cela en-gendre comme conséquence sur leur qualité de vie et celle de leur entourage en matière d’éducation et de santé et de bien-être », a-t-il insisté lors de son intervention.Avec le Colloque National sur le patient et l’AMO, la place du sys-tème du tiers pays dans l’amélio-ration des prestations offertes aux bénéficiaires était mise à l’ordre du jour des travaux. Un tel choix est doublement justifié. D’une part, il répond à la volonté des ses initiateurs, SOS Hépatites en collaboration avec le collectif as-sociatif du « Printemps du patient 2008 », à contribuer à l’améliora-tion des performances de ce sys-

tème de couverture sanitaire. Et d’autre part, il tente de souligner un triste constat. Au moment où la prise en charge totale et préalable demeure la condition sine qua non pour que les malades puissent se soigner et limiter l’aggravation de leurs pathologies, le retard des remboursements, l’absence de tiers-payant, la liste limitative de médicaments remboursables…et bien d’autres faiblesses gênent encore le bon fonctionnement de l’AMO.

- Généralisation de la prise en charge totale et préalable à toutes les ALD et ALC en nombre de 41La prise en charge totale et préalable demeure la condition sine qua non pour que les plus malades en général et les plus démunis en particulier puissent accéder aux soins, limitant par là les énormes dépenses engendrées par l’aggravation de leurs pathologies.

- Application du mode du tiers-payantLa mise en application du système du tiers-payant et son élargissement permettent d’éliminer les dispari-tés dans l’accessibilité des prestations sanitaires et la maîtrise des frais de soins médicaux. Le patient ne doit pas avoir de frais à avancer ou si ces frais sont obligatoires (franchise) il faut qu’ils respectent son niveau salarial (10% du SMIG).

Recommandations du collectif associatif

L’application du système du tiers-payant est la principale recommandation du collectif

associatif.

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CC’était le 6 décembre dernier que s’est déroulée la cérémonie de re-mise du Prix de lutte antidouleur (PLAD 2008). Ce prix initié par Bottu, leader dans la lutte contre la douleur et la fièvre, a en effet récom-pensé les meilleurs travaux ayant des répercussions sur la connais-sance de la douleur, son évaluation ou sa prise en charge. La participation était importante. Mais seuls 4 projets des 32 reçus ont été retenus par le jury composé des doyens des Facultés de méde-cine et de pharmacie de Fès, Rabat,

Casablanca et Marrakech et d’une personnalité internationale recon-nue pour ses travaux sur la douleur.Ainsi, le premier travail récom-pensé est «La Formation à la prise en charge de la douleur» du Pr. La-houcine Barrou, professeur et chef de service d’anesthésie réanimation au CHU de Casablanca. Ce projet propose un cursus de formation dé-localisée des soignants en matière de prise en charge de la douleur. Le deuxième qui s’intitule «L’éla-boration d’une version arabe dialec-tale du questionnaire et une enquête

sur la prévalence de la douleur neu-ropathique dans la population ma-rocaine», est élaboré par Selma El Hassani, professeur de rhumatolo-gie au CHU de Marrakech.Quant au troisième, il est présenté par Pr. Alami, chef de service ORL au CHU Hassan II de Fès sous le thème : «Prise en charge de la dou-leur post-amygdalectomie en am-bulatoire chez l’enfant». Un de ses objectifs est de proposer en fonction des résultats de l’enquête un proto-cole d’analgésie adapté à notre pra-tique quotidienne.

Bottu mène la guerre contre la douleurpLAD 2008.

Fidèles à leur devise « Votre santé, notre mission », les laboratoires Bottu s’engagent dans une lutte charnière contre la douleur. La création du prix de lutte antidouleur n’en est que le premier pas.

Formation à la prise en charge de la douleur Au Maroc, la douleur souffre d’une oligo-analgésie, alors que les médicaments de la douleur sont largement prescrits et nos malades continuent à souffrir.Les enquêtes nationales réalisées auprès des soignants ont noté que ces derniers souhaitent une formation spécifique sur la prise en charge de la douleur.Ce besoin, clairement formulé, témoigne d’une prise de conscience et un changement de mentalité.Ce projet se propose de répondre à ce besoin de formation délocalisée des soignants en matière de prise en charge de la douleur.La formation des soignants et l’information des patients est une étape obligatoire si on souhaite améliorer la prise en charge de la douleur dans notre pays.La formation est destinée aux docteurs en médecine, en médecine dentaire, en pharmacie et aux infirmiers.

- Professeur d’anesthésie réanimation à la Faculté de médecine et pharmacie de Casablanca, chef de département d’anes-thésie réanimation, directeur du diplôme universitaire d’évaluation et de traitement de la douleur, chef de service d’anesthésie réanimation au CHU Ibn Rochd de Ca-sablanca et président du comité de lutte contre la douleur au CHU Ibn Rochd

Pr Lahoucine BARROU

Les douleurs neuropathiques

Au Maroc, les données sur la douleur neuropathique man-quent de façon notable, l’épidémiologie de ce type de dou-leurs n’est pas connue.C’est pourquoi, au service de rhumatologie du CHU Mo-hammed VI, l’équipe du professeur Selma El Hassani a entrepris une étude dans ce domaine. Cette étude porte sur deux volets :- Traduction et adaptation en dialecte marocain du ques-

tionnaire DN4. (Douleur neuropathique en 4 questions qui représente un outil simple et performant de sensibi-lité= 83%, spécificité= 90%) pour le dépistage de la dou-leur chronique à caractère neuropathique.

- Enquête épidémiologique nationale visant à estimer la prévalence des douleurs neuropathiques dans la popula-tion générale marocaine.

- Professeur en rhumatologie.- Chef de service de rhumatologie du

CHU Mohammed VI à Marrakech.- Responsable de l’équipe de recherche

ERCEPOA (Equipe de recherche cli-nique et épidémiologique de la patho-logie ostéo-articulaire).

- Présidente de l’association des rhuma-tologues de Marrakech « ARM».

Pr. Selma EL HASSANI

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Enfin, le dernier travail est celui du Dr. Bouchra Amine de l’association Amrar. Pro-fesseur assistante en rhuma-tologie à l’hôpital El Ayachi, CHU Rabat-Salé, elle a choisi d’«évaluer le retentissement de la douleur sur la qualité de vie chez des patients marocains et définir le vocabulaire lié à la douleur en darija».D’une valeur de 100.000 DH, ce concours lancé le 14 février dernier, était ouvert aux pro-fessionnels de la santé, soi-gnants libéraux et hospitaliers ou étudiants s’intéressant à la prise en charge de la douleur : médecins, pharmaciens, bio-logistes, chirurgiens-dentistes, infirmiers et sages femmes.Longtemps considérée com-me une fatalité, la douleur est aujourd’hui inscrite parmi les priorités de l’OMS. Elle est désormais une réalité reconnue et de mieux en mieux connue. Au Maroc sa perception tend

à changer. Après la création du Centre national de traite-ment de la douleur, voilà que les laboratoires Bottu mettent en place le premier Prix de lutte antidouleur. Encourager et promouvoir les nouvelles pratiques contre la douleur, en permettant aux médecins ayant des idées novatrices de les faire connaître et de les gé-néraliser… demeurent certes les principaux objectifs.Mais au-delà de ces considérations, « une telle initiative s’inscrit dans la volonté des laboratoires Bottu de contribuer à dispenser une formation et une information suffisante, complète et adaptée au contexte marocain permettant aussi bien au patient qu’au professionnel de la santé d’appréhender le phénomène de la douleur dans son immense complexité », affirme Dr Mourad Benmoussa, responsable médical de Bottu.

Les enquêtes épidémiologiques et cliniques réalisées au Maroc en 1994 auprès de 250 mé-decins) ont révélé que :- La douleur représente près de 2/3 des motifs

de consultations à l’hôpital ou en cabinet ;- Plus de la moitié des patients atteints d’un

cancer souffrent et ne bénéficient d’aucun traitement antalgique ;

- Plus de 50.000 nouveaux cas de cancers sont enregistrés dans notre pays chaque année ; 83 % de ces cas consultent au stade de métas-tases et nécessitent un traitement antalgique.

- 75 % des patients opérés ressentent des dou-leurs sévères dans les 48h suivant l’interven-tion chirurgicale ;

- 80% des cas d’urgence consultent pour dou-leur aiguë ;

- Les douleurs les plus couramment rencon-trées sont les douleurs ostéoarticulaires (arth-rose, ostéoporose, polyarthrite rhumatoïde, pour enviro 70%, suivies par les céphalées (5 à 10%).

- La prescription de morphine est régie par un dahir qui date de 1922.

Les chiffres de la douleur au Maroc

Chef du service ORL et chirurgie cervico-fa-ciale, CHU Hassan II de Fès, professeur de l’enseignement supérieur, vice- doyen de la Faculté de médecine et de pharmacie de Fès, chargé des affaires académiques,

Président de l’Amicale des ORL de Fès depuis 5 ans et responsable de l’équipe de

recherche en microchirurgie à la Faculté de médecine et de pharmacie de Fès.

Pr Mohamed Noureddine EL AMINE EL ALAMI

Professeur assistante dans le service de rhumatologie du Pr Hajjaj-Hassou-ni, du CHU de Rabat-Salé, et membre de l’association AMRAR (Associa-tion de recherche et d’aide aux rhuma-tisants présidée par Pr Hajjaj-Hassou-ni et qui existe depuis une quinzaine d’années, son siège est l’hôpital El Ayachi à Salé).

Pr Bouchra AMINE

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Prise en charge de la douleur post-amygdalectomie en ambulatoire chez l’enfant

La douleur de l’amygdalectomie chez l’enfant est classée aujourd’hui parmi les douleurs postopératoires les plus im-portantes en chirurgie et peut persister plus d’une semaine. La plaie opératoire est, en effet, sollicitée à chaque instant par la déglutition, la phonation. Nous réalisons plus de 800 amygdalectomies en ambula-toire par an. Ce travail prospectif sera réalisé avec la par-ticipation du service d’anesthésie- réanimation du CHU Hassan II, et du laboratoire d’épidémiologie de la Faculté de médecine. Le but de notre travail est d’évaluer notre pratique en matière d’analgésie post-amygdalectomie, de rechercher les caractères socio- démographiques, cliniques et thérapeutiques influençant la qualité de la période post- opératoire, et de proposer donc un PROTOCOLE d’anal-gésie adapté à notre contexte.

Douleur et polyarthrite rhumatoïde récente

Il s’agit d’une étude sur le retentissement de la douleur sur la qualité de vie des patients atteints de polyarthrite rhuma-toïde récente. C’est une étude qui s’inscrit dans le cadre d’une cohorte nationale multicentrique sur l’évaluation des polyarthrites récentes appelée ESPOIR Maroc, dirigée par le Professeur Hajjaj-Hassouni, subventionnée par l’Académie Hassan II des sciences et techniques, et inscrite dans le cadre de la collaboration avec CNRST-INSERM France Paris.

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Entretien

Entretien avec Dr Berrada Azzedine,Président des laboratoires Bottu

Quel est le bilan global de la pre-mière édition du PLAD 2008 ?Depuis le lancement de la

première conférence de presse du prix BOTTU de lutte Antidouleur – PLAD le 14 février 2008, tout le corps médical marocain a été informé de cet événement natio-nal. Nous remercions vivement tous les médias qui nous ont accompagné et aidé à faire connaître le prix BOTTU de lutte antidouleur à l’ensemble du corps soignant ma-rocain. La participation était de taille, puisque 32 projets pré-sentés par 22 professeurs de médecine, 3 médecins spécialistes, 4 résidents, un pharmacien, un infirmier et deux sages-femmes ont participé à ce concours. Pour cet événement médical national, nous avons sélectionné comme jury les 4 doyens des Facultés de médecine et de pharmacie du Maroc avec un expert international de la recherche dans le domaine de la douleur qui est le Pr. Richard Trêves.L’objectif majeur du prix BOTTU de lutte antidouleur est d’encourager et de promouvoir de nouvelles prati-ques contre la douleur, en permettant aux professionnels de la santé ayant des idées novatrices de les faire connaî-tre et de les généraliser, cette optique s’est concrétisée puisque le jury a sélectionné quatre travaux émanant d’éminents professeurs des quatre centres hospitaliers universitaires marocains.On est certain qu’aujourd’hui le Maroc peut être fier de cette initiative louable puisque à travers le PLAD on va pouvoir :

• Informer les patients pour une meilleure connais-sance de leur douleur et faciliter le dialogue patients/ soignants.

• Améliorer l’information et la formation des person-nels de santé.

• Contribuer à développer la recherche dans le domai-ne de la douleur.

• Amener les établissements de santé à s’engager dans un programme de prise en charge de la douleur en particulier aux urgences, en termes de soins, de for-mation et de recherche.

• Renforcer le rôle de l’infirmier et de la sage-femme notamment dans la prise en charge de la douleur provoquée.

• Mieux prendre en charge la douleur de l’enfant, de l’adulte et des personnes âgées.

Au total, en dotant le corps médical marocain d’un prix de 100.000 DH, les laboratoires BOTTU contribuent ac-tivement à établir une véritable « culture de lutte contre la douleur ».

Quelle est votre prochaine étape dans votre plan de lutte contre la douleur ?« La douleur est un siècle et la mort un moment. » Jean-Louis Baptiste GRESSET Depuis de nombreuses années, les Laboratoires BOT-TU, leaders au Maroc dans la lutte contre la douleur, ont inscrit la lutte contre la douleur comme priorité. C’est pourquoi nous participerons à :1. Informer le grand public via le corps soignant et les

médias : « on parle de la douleur » ; ce sujet n’est plus tabou. Le public doit prendre conscience que la dou-leur peut et doit être prise en charge.

2. Informer et former les professionnels de la santé en mettant en place un partenariat avec des comités de lutte contre la douleur – CLUD et en participant à l’organisation des manifestations scientifiques, mé-dicales et pharmaceutiques dans le cadre de la lutte antidouleur : congrès, colloques et symposiums des sociétés savantes.

3. Pourvoir des médicaments efficaces et sûrs au corps soignant.

4. Aider les associations qui œuvrent dans le domaine de la prise en charge de la douleur.

Qu’en est-il de la prochaine édition?Nos missions dans la lutte contre la douleur sont l’aide à la recherche fondamentale et clinique, la formation et l’information des professionnels de santé, l’information du patient et du grand public et la coopération scientifi-que interdisciplinaire. C’est pour soutenir les efforts engagés que nous conti-nuerons notre bataille contre la douleur par le lancement de la deuxième édition du Prix BOTTU de lutte antidou-leur-PLAD à partir du mois de février 2009.Nous pensons aussi aider nos jeunes thésards des Facul-tés de médecine et de pharmacie qui voudront enrichir le domaine de la douleur par leurs travaux de fin d’études par le lancement d’un nouveaux prix: le PRIX BOTTU de la meilleure thèse dans le domaine de la douleur PMTD qui s’élève à 5000 dh par faculté.

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La détresse du cœur et des artères

HTA, haute pression, éléva-tion de la tension artériel-le… autant d’appellations

pour désigner ce mal ravageur qui vient en tête de liste des maladies les plus mortelles dans le monde. L’hypertension artérielle est, en ef-fet, un véritable problème de santé publique. De par sa gravité et son incidence en nette croissance, cette maladie chronique est à l’origine de multiples complications tou-chant les artères et endommageant plusieurs organes vitaux dont le cœur, le cerveau, les reins, et les yeux. Au niveau mondial, les sta-tistiques de l’Organisation mondiale de la santé relè-vent qu’un milliard de per-sonnes sont hypertendues à travers le monde. Mais dès 2025, à cause du vieillissement de la population et de l’évolution du mode de vie qui favorise l’obésité et la séden-tarité, le globe recensera plus de 1,5 milliard d’hypertendus. Pour ce qui est de sa prévalence, elle est de 16,5 % dès 20 ans et plus en France, et de 20 % en Espagne. Aux Etats-Unis, elle est autour de 33 % pour la tranche d’âge entre 45 et 54 ans, de 48 % pour celle si-tuée entre 55 et 64 ans, et de 60 %

pour les personnes âgées de 65 à 74 ans.Au Maroc et en se référant à l’en-quête du ministère de la Santé réalisée en 2000, un tiers de la po-pulation au-delà de 20 ans souffre de cette maladie insidieuse. Les spécialistes de leur côté estiment que 4 millions de Marocains sont hypertendus modérés ou sévères et que la très grande majorité ignore qu’ils sont malades. En somme, le pourcentage de patients dia-gnostiqués, traités et contrôlés ne

dépasse pas 3 ou 4%. C’est dire l’énorme effort de communication et de sensibilisation qu’il reste à déployer auprès des populations dans le cadre d’une politique glo-bale nationale qui va définir une stratégie avec des choix et des ob-jectifs précis.

HTA. Les trois lettres qui cachent bien des mauxSans être le motif de consultation médicale, l’hypertension est para-doxalement le diagnostic le plus

couramment posé. Cette découver-te fortuite résulte de son caractère « silencieux», car sans symptômes, et c’est en cela qu’elle est dange-reuse. La plupart des sujets ne res-sentent aucun signe troublant ou dérangeant, alors même que l’hy-pertension artérielle est en train d’abîmer leurs artères, de sollici-ter excessivement leurs organes et d’augmenter considérablement les risques de complications. Même les symptômes spécifiques à une HTA sévère comme des maux de

tête, des troubles de la vue, une certaine fatigue ou des acouphènes peuvent tout aussi bien avoir une autre origine. De ce fait, seule la mesure de la pression arté-

rielle qui s’effectue habituellement à l’aide d’un brassard peut aider à poser le diagnostic.Toutefois, l’une des particularités de la tension artérielle, dans les conditions normales, c’est sa va-riation tout au long de la journée. La tension augmente le matin au lever, baisse un peu vers midi pour une heure ou deux, recommence à monter en fin d’après-midi, pour enfin diminuer pendant le sommeil à des valeurs qui peuvent atteindre jusqu’à 15% moindres que pendant

Facteur important de morbidité et de mortalité, l’hypertension artérielle reste la troisième cause de mortalité, après la malnutrition et le tabagisme

dans le monde.

HTA.

Avec lA collAborAtion du dr rAchidA hAbbAlProfesseur cArdiologue Au chu ibn rochd

Le saviez-vous ?Près de 30% des personnes découvertes hypertendues au cabinet médical ne le sont plus lorsque leur tension est mesurée loin du milieu médical. Une constatation qui rend son diagnostic difficile chez le médecin. Ce phénomène appelé « hypertension de cabinet» où «effet blouse blanche» est dû à l’émotion que ressentent certains patients en se trouvant soudain plongés dans une atmosphère médicale. C’est pourquoi de plus en plus de médecins incitent les patients qui en ont besoin à se prendre la tension eux-mêmes avec un appareil d’auto-mesure. Cet appareil lui permet de mesurer lui-même sa tension à différentes heures, données qu’il retranscrira dans un carnet de contrôle. En analysant les mesures obtenues, on peut déterminer la valeur moyenne des ten-sions systolique et diastolique sur la journée.

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Selon l’enquête du ministère de la Santé réalisée en 2000, 33% des Marocains au-

delà de 20 ans sont atteints d’HTA.

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la journée. Son augmentation peut être également favorisée de maniè-re transitoire par d’autres facteurs physiques, intellectuels et psychi-ques comme le stress, la peur, les soucis, les stimuli professionnels ou familiaux, un intense travail in-tellectuel, le bruit, la douleur, les activités physiques…Ainsi, selon les dernières recom-mandations internationales, l’hy-pertension artérielle est définie par une pression artérielle systolique (PAS) supérieure ou égale à 140 mmHg et/ou une pression artériel-le diastolique (PAD) supérieure ou égale à 90 mmHg. Ces mesures de pression sont faites au cabinet mé-dical et confirmées (au minimum par 3 mesures par consultation, au cours de 2 consultations successi-ves), lorsque ces chiffres sont ob-tenus par automesure tensionnelle (c’est-à-dire chez soi avec un équi-pement adéquat), le seuil de l’HTA est alors de 135/85 mmHg. Par ailleurs, la mesure de la pression artérielle doit être réalisée en po-sition assise, au calme et au repos, le matin au réveil et le soir au cou-cher 3 prises successives, et faire la moyenne.

Une maladie d’origine inconnueUne fois le diagnostic posé, la re-

cherche de la cause de l’HTA se fait systématiquement surtout de-vant un sujet jeune. Mais elle n’est détectée que dans un cas sur vingt seulement. On parle alors d’hyper-tension secondaire. C’est un phé-nomène assez rare, dû la plupart du temps à des affections ou à des troubles de l’irrigation rénale, ou parfois à certaines maladies vascu-laires ou à des dérèglements hor-monaux. Certains médicaments, comme les corticoïdes ou la pilule par exemple, peuvent également donner une hypertension. Dans certains cas, le traitement de ces affections permet de guérir l’HTA.S’il est vrai que bon nombre de mé-canismes expliquant l’augmenta-tion permanente de la tension arté-rielle ont pu être identifiés, dans 90 à 95% des cas, en revanche, aucu-ne cause à l’hypertension artérielle n’est retrouvée. C’est ce qu’on appelle une hypertension artérielle primaire ou essentielle. Celle-ci peut être favorisée par plusieurs facteurs. Certains d’entre eux sont maîtrisables comme l’obésité, une alimentation mal équilibrée, une consommation excessive de sel ou d’alcool, la sédentarité et le stress. D’autres facteurs ne le sont pas et sont liés entre autres à l’hérédité, à l’âge et à la race. En règle géné-

rale et mis à part les antécédents familiaux, la tension artérielle aug-mente à partir de l’âge de 20 ans. Les hommes sont plus concernés que les femmes non ménopausées. La différence est de l’ordre de 6 à 7 millimètres de mercure pour la pression artérielle maximale (sys-tolique) et de 3 à 5 millimètres de mercure pour la pression artérielle minimale (diastolique). Néan-moins, cette différence s’annule à partir du moment où les femmes sont ménopausées. Ainsi, les étu-des montrent que la ménopause est responsable de l’apparition d’une hypertension artérielle, indépen-damment des autres variations physiologiques liées à cet état.Pour ce qui est de la race, les étu-des montrent que les sujets de race noire sont plus hypertendus que les autres races. L’incidence de l’hy-pertension artérielle est plus éle-vée chez les Afro-américains, qui sont d’ailleurs plus sujets à présen-ter des lésions rénales dérivant de l’hypertension artérielle.

Sans thérapie, les dégâts sont énormesL’excès de tension accélère le vieillissement des artères et aug-mente le travail du cœur. Or, plus une artère est vieille plus elle ris-

Avec un taux avoisinant les 10 à 15 %, l’hypertension est l’une des attein-tes les plus rencontrées au cours de la grossesse. Celle-ci peut être attri-buable soit à une condition pathologique chronique si elle existe avant la vingtième semaine d’aménorrhée et si elle persiste au moins six semaines post-partum, soit à un phénomène provoqué par la grossesse elle-même chez la patiente sans aucun antécédent d’hypertension artérielle (HTA). Dans le premier cas, on parle d’HTA essentielle (c’est-à-dire indépendan-te de la grossesse) et dans le deuxième d’HTA gravidique. L’hypertension artérielle gravidique est la première cause de morbidité (maladie) et de mortalité prénatale. La prise en charge médicale qui fait appel à plusieurs spécialistes (obsté-tricien, anesthésiste-réanimateur et pédiatre), doit se fixer comme objec-tifs : la survie d’un enfant, souvent prématuré, si possible sans séquelle notamment cérébrale, et le contrôle maternel.

HTA et grossesse. Le risque materno-fœtal est important

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que d’être abîmée et plus elle a ten-dance à se boucher. Par conséquent, si elle n’est pas traitée et équilibrée, l’hypertension artérielle favorise l’apparition de maladies graves et handicapantes. Son contrôle en per-manence peut prévenir de nombreu-ses complications dont un accident cérébro-vasculaire, une crise cardia-que, une insuffisance cardiaque, une insuffisance rénale et des lésions aux vaisseaux sanguins des extrémités pouvant mener à une amputation. D’où la nécessité d’une prise en charge immédiate et rigoureuse. Les mesures thérapeutiques s’axent sur la modification du style de vie. Une

alimentation saine (peu salée et peu riche en graisses), une hygiène de vie correcte, la lutte contre le surpoids, une activité physique régulière, peu-vent retarder sa survenue. Les mesures pharmacologiques, quant à elles, s’avèrent très souvent indispensables. Le traitement de l’hypertension artérielle est destiné à réduire le risque cardiovasculaire. Son objectif est de « contrôler » la pression artérielle, c’est-à-dire en l’abaissant sous les seuils de 140/90 mmHg. Autrement dit, il ne permet pas de guérir l’hypertension arté-rielle une fois pour toutes. Le traite-ment doit être pris tous les jours, en

général toute la vie durant. Les mé-dications proposées sont multiples et comportent, par ordre d’ancienneté, les diurétiques, les bêtabloquants, les inhibiteurs de l’enzyme de conver-sion, les inhibiteurs calciques et plus dernièrement, les nouveaux anti-hypertenseurs centraux et les antagonistes des récepteurs de l’an-giotensine II. La prescription de ces médicaments est tributaire de l’âge du patient, des pathologies éven-tuelles associées à son HTA…On commence en général par prescrire un médicament contenant une seule substance active. Si, après un certain laps de temps, cette monothérapie ne

permet pas d’obtenir les résultats es-comptés ou provoque des effets indé-sirables, on substitut ou on associe à un autre anti HTA. Pour presque une personne sur deux, la prise d’un mé-dicament unique ne permet pas une baisse de tension suffisante. Ce n’est alors qu’en combinant deux substan-ces actives, agissant chacune sur un facteur précis de régulation, qu’on parvient à contrôler la tension arté-rielle. A travers la combinaison mé-dicamenteuse, le médecin veille à ce que les éventuels effets indésirables propre à chaque produit s’atténuent ou s’annulent réciproquement. Avec l’allongement de l’espérance de

Les femmes se croient protéger du risque cardio-vasculaire par leurs hor-mones. Ce qui est de moins en moins vrai avec l’apparition de nouveaux facteurs de risque comme le tabagis-me, la pilule, l’obésité, la sédentarité. Elles commencent seulement à se pré-occuper de leur coeur à la ménopause, alors que la prévention se joue bien avant. - Une femme sur trois meurt d’une ma-

ladie cardio-vasculaire. Ces patholo-gies les touchent en moyenne 10 ans plus tard que les hommes, probable-ment à cause de l’effet protecteur des oestrogènes avant la ménopause.

- Le risque de mourir de sa première attaque cardiaque est de 50 % chez les femmes, contre 30 % chez les hommes.

- Chez celles qui ont survécu, 38 % mourront dans l’année suivante, contre 25 % seulement des hommes.

- Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) sont plus mortels chez les femmes que chez les hommes (11 % contre 8,4 %). Chez elles, ils sont responsables de près de 3 millions de décès chaque année.

- Chez les femmes, le risque d’infarc-tus est multiplié par 1,7 en cas d’une consommation tabagique modérée et par 4 chez les grandes fumeuses. Les AVC surviennent également plus fréquemment chez les fumeuses que chez les non-fumeuses.

- Comme pour les hommes, l’hyper-tension, le diabète, l’obésité et la sédentarité augmentent le risque d’apparition d’une maladie cardio-vasculaire.

- Les femmes hypertendues ont un ris-que de maladies cardio-vasculaires multiplié par 3,5 par rapport à une femme dont la tension artérielle est normale.

Santé cardio-vasculaire. Détrompez-vous mesdames !

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Les anti-hypertenseurs s’utilisent souvent en association

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Les infections urinaires sont les infections bactériennes les plus fréquentes quel que soit l’âge.

La cystite, l’urétrite et la pyélonéphrite sont les trois types d’infections urinaires.

Le diabète est un des facteurs de risque des infections uri-naires.

Les infections urinaires peuvent être acquises en milieu hospitalier.

L’augmentation de l’apport liquidien est un moyen efficace pour réduire et même enrayer la bactériurie.

Les infections urinaires ne touchent que les femmes.

Il faut éviter d’uriner après un rapport sexuel.

L’Escherichia coli est le seul agent responsable des infec-

tions urinaires.

Les infections urinaires ne nécessitent pas un traitement

antibiotique.

Le jus de canneberge (cranberry) ne prévient pas les infec-

tions urinaires.

Envoyez-nous vos réflexions et remarques sur [email protected]

Participez à l’élaboration du prochain dossier sur Les infections urinaires

vie et le vieillissement de la popu-lation notamment, les prévisions statistiques sur la prévalence de l’hy-pertension artérielle au Maroc ne peu-vent être que plus qu’alarmantes. La

prise de conscience d’un tel constat nécessite une mobilisation multi-sectorielle de toute urgence. Celle-ci doit se concrétiser par la mise en place de mesures de lutte contre ce

véritable problème de santé publique dans notre pays. Car la maîtrise des ressources de notre système de santé en dépendra inévitablement.

Une étude britannique a indiqué que l’acide docosahexaénoïque (un omé-ga 3) permettrait d’abaisser la tension artérielle. Cette étude, réalisée sur 38 sujets âgés de 40 ans à 65 ans, a démontré qu’un apport relativement modéré en acide docosahexaénoïque (DHA) a pour effet d’abaisser la ten-sion artérielle. Les effets de ces oméga-3 (700 mg par jour de DHA extrait d’algues), administrés pendant trois mois, ont été comparés à ceux d’une quantité équivalente d’un supplément à base d’huile d’olive. Les chercheurs ont rapporté que cet apport a entraîné une diminution moyenne de 3,3 mm/Hg de la tension artérielle. Ainsi les résultats indiquent que 700 mg de cet oméga-3 suffiraient à produire un effet protecteur contre les troubles car-diovasculaires, alors qu’on pensait jusqu’à présent qu’un apport quotidien de 2 g à 3 g par jour d’oméga-3 était nécessaire pour abaisser la tension artérielle.

Augmenter son apport en oméga-3

Acide docosahexaénoïque

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Enjeu épidémiologique et problème de santé publique majeur, c’est ainsi que spé-

cialistes et chercheurs décrivent l’état des lieux des maladies car-diovasculaires. Celles-ci étaient, en effet, responsables de 16,5 mil-lions de décès dans le monde dont les 3/4 se trouvent dans les pays à faible et moyen revenu, selon le rapport de décembre 2002 de l’OMS. Ces chiffres, malheureuse-ment sont en nette augmentation et l’OMS prévoit quelque 25 millions de décès d’origine cardiovasculai-re en 2020.Notre pays n’est pas épargné par ce fléau et les résultats de l’en-quête nationale sur la prévalence des facteurs de risque le montrent clairement : plus de 33% de la po-pulation souffrent d’hypertension, 29% d’augmentation de cholesté-rol, 13% d’obésité et 7% environ de diabète. Plus qu’alarmante, cet-te situation a tendance à s’aggraver davantage du fait notamment du vieillissement de la population et des modifications néfastes du style de vie.S’il est vrai que tous ces éléments entrent en jeu pour expliquer cet

état de fait, la cause sous-jacente reste sans conteste l’athérosclé-rose. Ce processus pathologique conduit à l’épaississement de la paroi (l’intima) des artères. Le dépôt de cholestérol dans la paroi artérielle déclenche des phénomè-nes complexes qui aboutissent à la formation des plaques d’athérome. Ces plaques formées de cholestérol, de protéines et de diverses cellules peuvent progressivement réduire la lumière de l’artère et provoquer un infarctus du myocarde, un accident vasculaire cérébral et une artérite des membres inférieurs. Face aux limites des interventions des instances gouvernementales, une mobilisation générale s’im-pose pour préserver l’état de santé de la population. Et c’est dans ce contexte délicat qu’est née la So-ciété marocaine d’athérosclérose (SMA).

Sus à l’athérosclérose !Promouvoir et développer la re-cherche fondamentale et appliquée dans le domaine de l’athérosclé-rose, tels sont les principaux ob-jectifs qui étaient à l’origine de l’avènement de la SMA, il y a plus

de 8 ans. Des autres sociétés savantes exis-tantes au Maroc, elle se singularise par la composition de son équipe dans la mesure où elle regroupe en une seule structure, cliniciens et fondamentalistes, tous dédiés à l’étude de ce danger dévastateur qu’est l’athérosclérose. Cet esprit de complémentarité est également celui de ses trois commissions : « Facteurs de risque et thérapeuti-que », « Education nutritionnelle et hygiène de vie » et « Recherche et standardisation ». Grâce à leur tra-vail exemplaire, cette société a su très vite se positionner parmi ses paires en offrant à la communauté scientifique nombre d’éléments de réponse quant à la compréhension de la pathologie cardiovasculaire. Dans ce sens, un des acquis à si-

gnaler est la ratification des re-commandations internationales harmonisées sur la prise en charge des maladies cardio-vasculaires de l’IAS et de « International task force for prevention of cononary Heart diseases ». Mais les ambitions de la SMA ne peuvent pas se limiter à ce volet purement académique. Il a fallu créer un espace d’échange et de dialogue pour aller de l’avant dans

Une lutte au plurielEn 2000, a été créée la Société marocaine d’athérosclérose. Depuis, la santé cardio-vasculaire s’est notablement renforcée. Zoom sur cette société savante qui remplit de multiples missions.

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3ème workshop de la SMA

3ème workshop de la SMA

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Quelles sont les dernières nouveautés scientifiques relatives à l’athérosclérose ?Beaucoup d’équipes de recherche de par le monde s’activent pour mieux comprendre les mécanismes impliqués dans la physiopathologie de l’athérosclérose en mettant tous les moyens de leur côté, et aussi à trouver les meilleurs moyens de lutter contre cette pathologie multifactorielle. A titre d’exemple, aujourd’hui, on parle déjà de vaccin contre l’athérosclérose.

Mis à part les actions entreprises par votre association, comment améliorer la santé cardio-vasculaire au Maroc ?L’amélioration de la santé cardio-vasculaire devrait passer par la mise en place d’une culture de prévention chez la population marocaine. On a besoin de plus d’efficacité pour atteindre les objectifs d’une bonne prise en charge. Pour y arriver il faut une lutte globale contre tous les facteurs de risque des maladies cardio-vasculaires.

Où on est actuellement votre association ?Comme toutes les autres associations scientifiques et médicales, les actions de formations sont régulièrement programmées avec des workshops et congrès. Aussi, on essaye de faire aboutir les projets en cours.

Quels sont vos futurs projets ?Les projets d’une société savante peuvent aussi être lents et demanderaient plusieurs années à se mettre en place. C’est le cas de notre projet que nous avions lancé il y a deux ans déjà avec d’autres sociétés partenaires pour instaurer et généraliser la notion d’Exploration d’Anomalie Lipidique pour définir le bilan lipidique. Le projet n’est pas achevé et donc en progression.

Entretienses nobles missions. C’est ainsi qu’elle a veillé à l’organi-sation de plusieurs ateliers de formation dans différentes villes du Royaume. Ces carrefours interdisciplinaires ont réuni cardiologues, lipidologues, endocrinologues, géné-ticiens, biologistes, internistes, pharmacologues, néphro-logues, biochimistes…. L’objectif recherché était de les faire bénéficier des dernières actualités dans le domaine de la lipidologie, la formation et la rupture de la plaque d’athérome et dans l’évaluation et la prise en charge des patients à risque cardio-vasculaire. Ces rencontres à caractère hautement scientifique ont été couronnées par la co-organisation avec l’« International task force for prevention of cononary Heart diseases » d’un congrès international sur le syndrome métabolique, le diabète de type 2 et l’athérosclérose. Cette manifesta-tion qui a eu lieu à Marrakech en 2004, a été d’ailleurs précédée par la tenue de trois autres nationales sur des thèmes aussi importants que « L’athérosclérose à la lu-mière du 3e millénaire » et « Dyslipidémie, athérosclé-rose et prévention cardio-vasculaire ».Forte de ces fructueuses expériences, la SMA a pu dé-velopper un réseau important de partenaires aussi bien au Maroc qu’à l’étranger. Parmi lesquels, on retient les Sociétés marocaines de cardiologie et d’hypertension artérielle, et la Société internationale d’athérosclérose. Par ailleurs, elle est également jumelée avec la Société française d’athérosclérose et la Fondation hollandaise du cœur.Outre les campagnes de sensibilisation en faveur du grand public à des fins préventives, elle s’est dotée d’un bulle-tin d’information depuis juin 2002, baptisé « Athérome et prévention cardio-vasculaire ». D’une périodicité bi-men-suelle, cet organe d’expression est distribué gratuitement aux cliniciens et fondamentalistes concernées par la pa-thologie cardio-vasculaire. Dans le domaine de la santé cardio-vasculaire, la SMA a le mérite d’avoir largement participé à l’amélioration de la prise en charge et la lutte contre les complications cardio-vasculaires. Ses nombreuses contributions aussi bien dans la recherche scientifique, que dans la formation des praticiens et la sensibilisation du grand public sont un exemple à généraliser dans notre pays.

Société marocaine d’athéroscléroseLaboratoire de recherche sur les lipoprotéines

Faculté des sciences Ben M’sikBP. 7955 - Sidi Othman - Casablanca

GSM : 063 63 64 67/55 - Fax : 022 70 46 75E-mail : [email protected]

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Entretien avec Pr Ahmed Adlouni, Membre Fondateur et Past Président de la SMA

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Fin

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Bilan annuel des indices boursiersAprès un début d’année en fanfare, où l’indice a pu dépasser en 3 mois seu-lement les prophéties euphoriques des analystes de la place d’une performance annuelle de 15%, la place de Casablan-ca est rentrée dans une longue phase de consolidation qu’elle a fini par rompre en septembre sous l’effet psychologique de l’enclenchement de la crise internatio-nale, pour entamer un trend baissier de forte amplitude basculant les performan-ces annuelles des indices au rouge pour la première fois depuis fin 2002. Résultat des courses, les indices de la Bourse MASI et MADEX ont subi une forte correction pour atteindre leurs plus bas de l’année respectivement à -18,14% et -18,45% le 4 décembre avant de se ré-tablir légèrement à -11,06% et -11,21 % au 19/12/2008 (date de mise sous presse de cet article).

Les secteurs qui ont tiré leur épingle du jeuEn dépit de la régression quasi générali-sée de la cote, certains secteurs affichent une forte résistance digne de leur statut de placement de bon père de famille. D’un côté, nous pouvons recenser les classi-ques «secteurs défensifs » par définition moins sensibles à la volatilité du marché boursier tels que l’agroalimentaire et la distribution; et de l’autre côté, les valeurs de rendement qui ont connu un engoue-ment particulier cette année de la part des investisseurs à la recherche d’un bon ren-

dement compensant ainsi les contre-per-formances du marché.Les valeurs dites de rendement corres-pondent aux sociétés qui servent à leurs actionnaires (sous forme de dividende) une part importante de leurs bénéfices tant que leurs besoins en investissement restent limités, c’est en l’occurrence le cas de Maroc Telecom et de Sonasid. Les valeurs dites de croissance quant à elles recèlent un potentiel de croissance im-portant et se caractérisent par un taux de distribution de dividendes très faible voi-re même nul puisqu’il s’agit de sociétés ayant recours au réinvestissement struc-turel de leurs bénéfices pour le soutien de leur développement. Par conséquent, dans une période de crise, l’usuel retour vers les valeurs de rendement (offrant un bon yield) ou les secteurs de nature défensive confirme ces critères de sélection déterminants pour les investisseurs long-termistes qui veu-lent réduire leurs risques en se rabattant sur les secteurs refuges.Les secteurs dans lesquels il fallait in-vestir pour échapper à la baisse : Composé de l’unique valeur IAM, le sec-teur des télécommunications enregistre la meilleure performance sectorielle de la place avec une appréciation depuis le début de l’année de 19,8%. Ainsi, IAM confirme son statut de valeur refuge par excellence du marché marocain et de va-leur de fonds de portefeuille de tous les investisseurs de la place. Par ailleurs, le titre a montré une forte résistance, malgré sa double cotation, sur le marché euro-péen qui a subi la crise financière de plein fouet. Cette performance s’explique entre autres par la capitalisation très importante du ti-tre qui en fait le «Blue Ship» du marché marocain d’où son omniprésence dans les portefeuilles aussi bien des institution-nels que des particuliers. En outre, la va-leur jouit d’un confortable statut de leader

historique de son secteur et offre un bon «yield» de 5,5% en 2007 conjugué à un taux de croissance des résultats estimé en 2008 à 14%.Le secteur de l’agroalimentaire vient en deuxième position des performances sec-torielles avec une appréciation de 10,3% depuis janvier 2008. En effet, l’agroali-mentaire se distingue généralement par une inélasticité de sa demande face aux aléas du contexte économique. Ce sec-teur regroupe également un bon nombre de valeurs de rendement ce qui porte le yield sectoriel à 5,8%. Cette bonne performance du secteur est due essentiellement au titre Cosumar qui s’est apprécié de 51,47%, soit la meilleu-re performance annuelle en 2008, (divi-dende distribué de 80 dhs par action soit un taux de rendement de 7,1%) suite à la croissance exceptionnelle de ses résultats semestriels à 116,5% en 2007. Lesieur et la centrale laitière ont également par-ticipé à cette hausse avec une apprécia-tion respective de 20,87% et 12,29% de leurs cours et un yield respectif de 5,6% et 6,6%.Le dernier secteur à ne pas céder à la baisse est le secteur de distribution agroa-limentaire qui est représenté pour l’heure uniquement par la valeur «LABEL VIE» dont le rendement respectif depuis le dé-but de l’année ressort à 8,39%. A noter que ce secteur devrait être riche en événe-ments durant l’année 2009 avec la proba-ble introduction de MARJANE ACIMA et une éventuelle conclusion de franchise par Label Vie avec Carrefour pour l’en-semble de ses hypermarché ce qui en fait un pari sectoriel intéressant pour l’année à venir.

RADIOSCOPIE DES SECTEURS COTéS DE LA BOURSE DE CASABLANCA EN 2008par Integra bourse

DDans un contexte marqué par le spectre de récession internationale et des craintes d’amplification des répercussions invisibles de la crise, la prudence reste le maître mot pour la sélection des stocks-picks des portefeuilles en Bourse. Le raisonnement sur le long terme devrait prévaloir avec un choix basé sur les fondamentaux des sociétés ainsi que leurs niveaux de valorisation. Le comportement spéculatif devrait être banni au risque d’assumer un niveau de volatilité très élevé et les secteurs à privilégier devraient être encore une fois les secteurs défensifs et dispo-sant de réel potentiel de croissance à l’instar de l’agroalimentaire, les télécommunications et la distribution. Par ailleurs, le secteur des mines pourrait être une opportunité intéressante selon la double perspective de (1) la montée en puissance des métaux précieux en tant que placement refuge et (2) le niveau de valorisation attrayant atteint par le secteur après la baisse qu’il a subi en 2008.

Récapitulatif et recommandations sectorielles 2009 :

Manar taZI, ConseIller en plaCeMent Integra bourse

20%

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10%

5%

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-5%

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-15%

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janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc

Performance annuelle du MASI

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A

CCréer une vraie émulation dans le domaine écologique, tel est l’objectif principal qui a présidé à la création des trophées de l’écologie par le journal « Aujourd’hui le Maroc ». Cette initiative, baptisée « ALM Ecology Trophy » s’inscrit dans la volonté de ses initiateurs d’accompagner durablement les exigences écologiques dans notre pays, devenues une partie intégrante dans tout processus de développement économique ou social.Déclinées en quatre catégories, « Management environnemen-tal », « Écoproduit », « Initiative » et « Gestion des déchets », « ALM Ecology Trophy » récompenseront les démarches pionnières, innovantes et engagées dans ce domaine. La sé-lection des projets est confiée à un jury, composé de Mou-rad Cherif comme président et de Abderrahim Harouchi, de Ali Sedjari, de Bouthayna Iraki, de Hamid Ben Elafdil et de Thami Ghorfi. Outre l’intérêt et l’originalité du concept, cet évènement an-nuel ne manquera pas de constituer un jalon dans l’édifice de l’éducation écologique des Marocains.

ALM Ecology Trophy. L’initiative citoyenne

ALMECOLOGYTROPHY

www.aujourdhui.ma

Trophées annuels des organismes soucieux de l’écologie et des équilibres environnementaux

2008

PPour la 6ème fois depuis l’an-née 2000, BMCE Bank est élue « Banque de l’Année 2008 au Ma-roc » par The Banker Magazine du Groupe Financial Times, dans son édition The Banker 2008.Cette distinction récompense les performances commerciales et fi-nancières exceptionnelles enregis-trées par le Groupe en 2007, com-me en atteste la vive croissance de 53% du résultat net consolidé part du groupe à 1,2 milliard DH et de 24% du PNB à plus de 4 milliards DH.

Outre la poursuite de sa stratégie de développement au Maroc, est également reconnue l’internatio-nalisation accélérée des activités du Groupe BMCE Bank dans la Région et plus particulièrement en Afrique Subsaharienne. Cet an-crage renforcé à l’international est porté par la création de MediCapi-tal Bank, plate-forme européenne de wholesale banking au service des clients africains et l’acquisi-tion de Bank of Africa, offrant au Groupe BMCE Bank une large présence sur le continent africain.

Ce prix salue, par ailleurs, le ren-forcement du dispositif de gouver-nance de BMCE Bank, la consoli-dation de son actionnariat avec la présence de partenaires européens de référence, de même que sont mises à l’honneur les initiatives majeures et innovantes entreprises en termes de gestion du capital hu-main telles que les offres publiques de ventes réservées au personnel, la mise en place d’un système de rémunération équitable et la créa-tion de BMCE Academy.

BMCE BANK PRIMéE « BANQUE DE L’ANNéE 2008 AU MAROC » PAR THE BANKER MAGAZINE DU GROUPE FINANCIAL TIMES

Après cinq trimestres d’atonie, l’industrie de la chimie s’est sensiblement redressée (7,5%), au deuxième tri-mestre 2008, grâce à la vigueur des industries pharma-ceutiques et la forte reprise des produits d’entretien. Les exportations de médicaments et de parfumeries se sont consolidées, respectivement, de 4,5% et de

21,7%, à fin juin, en variations annuelles. Globale-ment, le secteur a pâti d’une contraction des stocks de matières premières, en raison des difficultés d’appro-visionnement de l’extérieur et d’un rebond de 45,9% des prix à la production.

Evolution de l’industrie chimique au cours de l’année 2008

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Un régime hypocalorique peut sauverDéclarée « épidémie globale » par l’Organisation mondiale de la santé, l’obésité

pèse tellement lourd sur la santé que sa prévention est devenue une des préoccupations majeures dans de nombreux pays.

Obésité.

aveC la CollaboratIon du dr FarId tadlaouIdIététICIen nutrItIonnIste - CasablanCa

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L’obésité se définit médi-calement comme une ac-cumulation excessive ou

anormale de masse grasse. La défini-tion médicale moderne est fondée sur l’approche probalistique des compa-gnies d’assurance nord-américaines, car l’obésité s’est avérée impliquée dans la constitution et l’aggravation de bien d’autres pathologies.À l’heure actuelle, elle se définit par

un excès de masse grasse ayant des conséquences somatiques, psycholo-giques et sociales et retentissant sur la qualité de la vie. En 1997 l’OMS a classé l’obésité parmi les maladies, car elle met en cause le bien-être phy-sique, psychologique et social de l’in-dividu.

Mais comment savoir si on est obèse? Généralement, les médecins calcu-lent le surpoids par rapport à l’IMC, ou indice de masse corporelle. Cet indice permet de situer correctement le poids par rapport à la taille. Pour cela, il suffit de diviser son poids par sa taille au carré. Exemple pour une taille de 1,80 m et un poids de

70 kg, l’IMC est d’environ 21,6. En cas de surcharge pondérale et d’obé-sité, l’IMC est respectivement égal ou supérieur à 25 et à 30. Entre 18,5 et 24,9, l’IMC est considéré comme «sain», les individus avec un IMC entre 25 et 29,9 sont considérés, «à risque plus élévé» de développer des maladies associés et ceux avec un IMC de 30 ou plus, à «risque modéré ou haut risque».

Le surpoids se calcule aussi, d’une part, par rapport à la composition cor-porelle et la répartition masse gras-se/masse maigre pour un IMC situé dans les valeurs dites de références (la masse grasse représente 20 à 25 % du poids de la femme et 10 à 15% chez l’homme) et d’autre part, par rapport à l’adiposité abdominale et le tour de taille.

Enfin, le rapport Taille/hanche > 1,0 chez l’homme et 0,85 chez la femme définit l’obésité abdominale.

Fast food, grignotage et télé. Ingré-dients de l’obésitéD’après les dernières estimations mondiales de l’OMS pour 2005, envi-ron 1,6 milliard d’adultes (âgés de 15 ans et plus) avaient un surpoids et au moins 400 millions d’adultes étaient obèses. Les prévisions ne sont pas non plus moins alarmantes, puisque cette instance internationale prévoit que d’ici 2015, quelque 2,3 milliards d’adultes auront un surpoids et plus de 700 millions seront obèses.L’obésité est une maladie complexe car elle résulte de facteurs généti-ques, métaboliques, psychologiques et comportementaux. L’influence importante de facteurs incluant l’hé-rédité, le vieillissement, les grossesses et les médicaments ( antidépresseur certains traitement hormonaux) ne sont pas négligeables. Toutefois, le facteur alimentaire de-meure important. Ceci est d’autant vrai que le nombre moyen de calories ingérées chaque jour est à apprécier selon l’activité de la personne. Le sé-dentaire, par exemple, n’a pas les mê-mes besoins que le travailleur de force, on le comprend aisément. On pourrait

penser qu’un apport calorique exces-sif par rapport aux besoins entraîne donc à la longue une prise de poids

IMC Kg/m2Valeur de référence 18,5-24,9

Surpoids 25-29,9Obésité type I (modérée)Obésité type II (sévère)

Obésité type III (Morbide)

30-34,935-39,9

> 40

Tour de taille Risque Augmenté Risque Très Augmenté

Homme > 94 cm > 102 cm

Femme > 80 cm > 88 cm

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significative. Mais en réalité, il faut sa-voir que 100 calories par jour (corres-pondant à un petit sandwich), consom-mées en plus des besoins énergétiques aboutissent après un an à 36.000 calo-ries excédentaires correspondant à un résultat de plus de 4 kg de masse grasse. Cet exemple montre qu’un petit excès d’apport alimentaire, en fait impercep-tible, peut aboutir àl’obésité après une période de temps suffisamment longue.L’augmentation de l’obésité est aussi due à la modification de notre mode de vie. En effet, les médias et surtout la publicité incitent à consommer des produits de plus en plus riches en su-cre et graisse, c’est-à-dire à forte pala-tabilité (l’appréciation subjective du caractère plaisant de l’aliment). Ce que l’on appelle la modernité alimentaire et que l’on regroupe sous le terme, à forte connotation négative, « destruction de l’alimentation moderne » c’est-à-dire : la transformation de la composition des repas (augmentation de la densité calo-rique), le développement du grignotage, les repas sautés et la forte progression de la consommation des produits sucrés et des matières grasses, tous regroupés derrière le terme de « Junk Food ». Ces derniers ont été tellement incriminés que l’on a supprimé tous les distribu-teurs de sucreries et autres barres cho-colatés dans les écoles en Europe.Les grignotages entre les repas, de leur côté, se multiplient surtout chez les ado-lescents et également chez les adultes. De telles tendances peuvent s’expliquer par une augmentation du stress et d’une manière générale par une mauvaise hygiène de vie, incompatible avec un poids stable. De plus l’évolution de la technologie engendre des facilités dans la vie de tous les jours, mais entraîne aussi une diminution des dépenses énergétiques et favorise l’augmentation des graisses.La surcharge pondérale et l’obésité sont nocives car elles constituent un facteur de risque pour le développement de plusieurs maladies chroniques telles que les maladies cardio-vasculaires

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et respiratoires, le diabète de type 2, l’hypertension et certaines formes de cancer (du tube digestif, notamment). L’effet cumulatif de ces éléments de morbidité peut affecter tous les orga-nes, altérant considérablement par là la qualité de vie de la personne obèse, ce qui augmente les risques de décès prématuré.

Maintenir un équilibre nutritionnelLe déséquilibre énergétique entre les calories consommées et dépensées étant une des principales causes de l’obésité, les mesures préventives consistent d’abord à agir sur le facteur nutritionnel. Toutefois, s’il suffisait de diminuer sa ration alimentaire pour être sûr de maigrir, on le saurait depuis longtemps, et l’industrie du régime, avec ses méthodes, ses adeptes et ses écoles n’aurait pas prospéré comme elle l’a fait jusqu’à maintenant. C’est pour dire qu’une méthode uni-que et fiable pour maigrir n’existera sans doute jamais, car le fait d’être bien dans sa peau, avec un poids idéal, n’est pas seulement une ques-tion de calories. C’est également une question de constitution, de caractère, de psychisme, de sommeil, de stress, etc. Tous ces aspects agissent de fa-çon évidente sur le comportement de la personne face à la nourriture, ce qui explique la variété des modes alimen-taires et des régimes amaigrissants. Dans ce cadre, les régimes « mira-cles » qui restreignent sévèrement les calories ou éliminent certains groupes

d’aliments doivent être évités. Car non seulement ils privent souvent la « victime » de nutriments importants et/ou ne peuvent pas être supportés pendant des périodes prolongées. Mais en plus, ils n’ont pas un rôle édu-catif et peuvent aboutir à des régimes yo-yo (qui supposent une alternance de gain et de perte de poids suite à des épisodes de régime ou de boulimie). Cette forme « d’alimentation » s’avè-re dangereuse pour la santé physique et mentale à long terme. Il est impor-tant de ne pas être trop ambitieux à l’heure de fixer ses objectifs de perte de poids, car même une perte de 10%

du poids initial entraîne des bénéfices pour la santé. Par ailleurs, s’il est essentiel, dans un régime amaigrissant, de diminuer les rations alimentaires, il est aussi néces-saire de cuisiner les aliments de ma-nière saine. Autrement dit, il est préfé-rable que les légumes soient cuits à la vapeur et servis sans trop de matière grasse, et que les viandes et les pois-sons ne soient pas préparés avec de la graisse, qu’elle soit d’origine végétale ou animale. Outre la nourriture et la composition des repas, sujet de controverse entre les diététiciens, la répartition des re-pas dans la journée joue un rôle im-portant même s’il n’est pas encore

totalement élucidé. Il est probable que l’on puisse maigrir en modifiant la distribution des repas et, surtout, en donnant plus d’importance au petit déjeuner. Ceci dit, il est connu, par exemple, qu’à quantité de nour-riture égale, des souris de laboratoire alimentées une ou deux fois dans la journée grossissent, alors que celles qui sont nourries quatre fois gardent le même poids. Enfin, la volonté de maigrir est, à l’évidence, un impératif. Le mangeur doit cependant se fixer des objectifs raisonnables : il est dangereux, im-possible et parfaitement inutile de s’imposer des exigences aussi contrai-gnantes que celles de maigrir de un kilogramme par jour.Plutôt que de parler de régimes ali-mentaires, il serait préférable de par-ler de « nouvelle façon de manger ».Un régime commence au jour J0 et se prolonge jusqu’au jour J+ 20,30 ou 60 jours, une nouvelle façon de s’ali-menter doit accompagner toute la vie de la personne. Mais l’action sur les aliments seuls n’est pas suffisante. La mise en place d’une activité physique modérée mais soutenue est fonda-mentale. La marche seule à raison de 45 minutes par jour, un jour sur deux, donne des résultats concrets à condi-tion de s’inscrire sur le long terme.La promotion d’activités physiques en particulier dans les villes doit cibler en premier lieu les personnes âgées et les individus sédentaires.

Les règles d’or de l’hygiène alimentaire• Diminuer la consommation des sucres d’absorption

rapide c’est-à-dire du sucre raffiné, des confitures, sodas, etc. ;

• Diminuer les graisses d’origine animale (viandes grasses, beurre, saindoux, certaines sauces à base de ce type de graisses, sans oublier les produits laitiers les plus gras) ;

• S’interdire la consommation de boissons alcooli-sées ;

• Éviter de rajouter du sel à table. Mais suivre un régi-me ne signifie pas seulement exclure, éviter ou dimi-nuer des consommations alimentaires, il signifie aussi choisir, et le mieux possible ses aliments. Il faut, en

particulier, insister sur les vertus des suivants : • Les viandes maigres et les poissons ; • Les féculents, qui ne font pas spécialement grossir si l’on n’en mange pas une quantité trop importante et s’ils ne sont pas cuits dans de la graisse ;

• Les céréales : le pain n’est pas contre-indiqué, spé-cialement le pain complet qui apporte beaucoup de fibres alimentaires ; en revanche, pouvoir manger du pain ne signifie pas « saucer » tous les fonds de plats : ce sont les sauces qui sont mauvaises

• Les légumes secs et les légumes verts ; • Les fruits ; • Les produits laitiers les moins gras.

En 2015, quelque 2,3 milliards d’adultes auront un surpoids et plus de 700

millions seront obèses.

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on Côté design, en effet, l’engin

suédois s’étend sur près de 4,63 mètres. Avec sa garde

au sol de 22 centimètres ensuite et ses jantes alu de 18 pouces, il atteint les extrêmes au niveau des mensurations dans sa catégorie. Ce gabarit imposant lui confère un profil élancé, élégamment distin-gué par un habitacle remarquable-ment fini, un châssis combinant à merveille efficacité et confort, une climatisation bizone excellente, une ergonomie des commandes de premier ordre, une insonorisation aux bruits de vent irréprochable… Bref, ce « Petit » frère incontesta-ble du XC 90 dispose de tous les ingrédients pour une sensation de bien-être sans égale.A ce dessin équilibré et prodigieu-sement équipé, s’allie un véritable arsenal sécuritaire. Plus qu’une po-litique de développement, la sécu-rité routière est une tradition bien ancrée chez Volvo. « Les voitures sont conduites par des hommes. La sécurité est donc, et restera, le principe fondateur de tout ce que

nous faisons chez Volvo », nous le rappelle Assar Gabrielsson et Gus-taf Larson, fondateurs de Volvo.Il n’est donc pas surprenant que le « City safety » reste sans conteste l’innovation la plus importante du XC60. Ce système, premier en son genre au monde permet, en dessous de 30 km/h, d’éviter une collision avec un autre véhicule en freinant automatiquement si le conducteur

ne réagit pas face à l’imminence d’une collision avec le véhicule qui le précède. Quant à ses mul-tiples assistances électroniques à la sécurité, la dotation est plétho-rique : correcteur électronique de trajectoire, transmission intégrale, antipatinage, frein moteur auto-matique dans les pentes raides li-mitant automatiquement la vitesse à 10 km/h, assistance au freinage d’urgence, système de protection en cas de retournement, contre les chocs latéraux, contre le coup du lapin, colonne de direction rétrac-table… .Tel que conçu, le Volvo XC60 est disposé pour affronter tous les défis de la route. Les solutions intérieu-res et extérieures fonctionnelles et très tendance qu’il offre, ouvrent à ses usagers de nouvelles perspecti-ves de mobilité. Sa sportivité et sa robustesse y ajoutent en plus une touche d’enthousiasme et d’assu-rance.

La sécurité et le bien-êtreNouveau SUV compact de Volvo, le XC60 vient enrichir un segment fort pour l’heure des BMW X3, Mercedes GLK et autres Audi Q5, tout en revendiquant d’exceptionnelles spécificités.

Volvo XC 60.

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REPONSE N°6 DécEmbRE 2008

Questions

Définitions

Les biomolécules

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dét

ente

Service après vente : «Je peux vous aider ?»Le jeune homme : «Je suis en train d’écrire mon premier mail.»Service après vente: «OK, quel est le problème ?»Le jeune homme : «J’ai déjà fait la lettre «a», comment on fait le petit rond autour ?»Service après vente: ... !!!!!

Qu’est-ce qui est pire qu’une girafe qui a mal au cou ?Réponse : Un mille-pattes qui a des ampoules aux pieds.

Envoyez-nous vos histoires vécues et drôles sur [email protected] histoire publiée sera primée

Une jeune femme entre dans un magasin de rideaux. Le vendeur lui demande ce qu’elle cherche.- «Je cherche des rideaux roses» réplique-t-elle.Le vendeur lui montre un vaste choix de rideaux roses. Après de longues minutes... beaucoup d’hésitation... elle se décide enfin pour un rideau fleuri rose. Le vendeur lui demande: - «Combien de mètres de rideau voulez-vous?» - «J’ai besoin de 15 pouces de tissu.» - « 15 pouces....!!!!! Êtes-vous certaine?» - «Oui, oui j’ai bien mesuré.» - «Je n’ai jamais vu une fenêtre aussi petite!!!», répond

le vendeur - «C’est pour mon ordinateur» dit-elle. - «Mais votre ordinateur n’a pas besoin de rideau ma-

dame!» - «Heho... J’ai un Windoooooows!»

1- Glucide élémentaire 2- Alcool constitutif de certains lipides 3- Sigle de la molécule stockant l’énergie 4- Préfixe signifiant «plusieurs» 5- Réaction permettant d’identifier les protides 6- Suffixe signifiant «enzyme» 7- Une des familles de biomolécules 8- Fonction dont la formule est -NH2 9- Liaison entre alcool et acide gras10- Qualifie un acide possédant une longue chaîne carbonée11- Symbole chimique du sodium12- Symbole chimique du calcium13- Racine signifiant «qui a peur de ...»14- Atome constitutif de l’hémoglobine15- Autre famille de biomolécules16- Encore des biomolécules17- Catalyseur biologique

Venez rire un bon coup...

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Venez rire un bon coup...

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